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Rudolf Steiner

CHALEUR ET MATIERE

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RUDOLF STEINER

Impulsions de la science de l'espritpour le développement de la physique

La chaleur, à la frontière entre matérialitéspositive et négative

CHALEUR

ETMATIERE

Deuxième cours scientifiqueQuatorze conférences, données àStuttgart du ler au 14 mars 1920

Traduit de l'allemand par Pierre Paccoud

Editions Anthroposophiques Romandes11 rue Verdaine 1204 Genève

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Retranscription faite d'après un sténogramme non revl'auteur.

L'édition originale porte le titre :Geisteswissenschaftliche Impulse zur Entwickelung PhysikZweiter Naturwissenschaftlicher Kurs

GA 3213' édition 1982

@ Copyright 2000. Tous droits réservés by Editions posophiques Romandes

Traductions autorisée par la Rudolf Steiner-

Nachlassverwaltung Dornach/Suisse

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REM ARQUES DU TRADUCTEUR

Au long de ces conférences, Rudolf Steiner atrès souvent employé, pour désigner la chaleur(Warme), le terme « Wesenswârme ». La languefrançaise ne dispose pas d'une expression uqui apparaisse satisfaisante dans tous les cas

sation de ce m ot, c'est pourquoi il a été ici tselon les cas, par « être de la chaleur », « essencecalorique », ou parfois même « chaleur » toplement.

Un autre terme allemand difficile à tradui

paraît aussi dans ce contexte affecté d'une itance particulière: c'est le verbe « gestalten »son substantif « Gestaltung », pour lesquels unetraduction par « former » et « formation » nêtre satisfaisante. En effet, ces termes appar

pour caractériser l'action du domaine de lanature (U-Gebiet), qui est ici clairement discomme étant à l'opposé du domaine des étheses forces formatrices modelantes (Bildekrafdomaine U est ici présenté comme celui d'où

le maintient de la forme, la cohésion. On a donc,afin de nettement différencier les deux élémcette polarité, utilisé pour la sous-nature, le« structurer », « structure » et « structurationa, ce faisant, sacrifié parfois la fluidité de l

que le mot « forme » aurait souvent pu appoune exigence de fidélité à la précieuse rigueur dett di ti ti

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TABLE DES M ATIERES

Première conférence, Stuttgart, 1 er mars 1920 5

Sensation de chaleur et thermomètre. Leraisonnem ent d'Achille et la tortue. Le tragique d'une pensée coupée de l'observationAtomisme. Théories cosmiques. Constitu-tion du Soleil: matière à indice négatif. op-position entre vision des couleurs et sensa-tion calorique. Théorie mécanique de lachaleur. Non-réversibilité des processus organiques et des grands processus inorgani-ques; calcul différentiel et calcul intégral erapport avec la réalité.

Deuxième conférence, 2,nars 1920.... ... ... ... ... ....... 42

Dilatation par la chaleur dans une, deux ettrois dimensions. L'abandon des termes depuissance élevée escamote l'essentiel. Dila-tation individualisée pour les solides etcommune pour les gaz en tant que symp-tôme. L'Accademia del cimento à l'originede la physique moderne. Observations spé-cialisées riches et représentations appau-vries. Le comportement anormal de l'eau.Les forces cosmiques dans la physique desGrecs. Leur transposition ultérieure dansl'atome.

Troisième conférence, 3 mars 1920... ... ............. ... ... 64

S i d l' i t d t é

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Disparition de points dans une dimensionsupérieure. La physique goethéenne. Latempérature comme quatrième dimension

chez Crookes. Forme structurée indivi-duelle pour les corps solides, pressionpour les gaz.

Quatrième conférence, 4 mars 1920... ... ...... ....83Relation entre volume et pression dans les gaz.

La chaleur en relation avec les faits mé-caniques. Abandon de l'espace tridimen-sionnel. L'opinion: la chaleur se trans-forme en travail. Organe sensoriel isolépour la lumière et le son, l'être humainentier en tant qu'organe sensoriel pour lachaleur et la pression. Les représenta-tions passives conscientes sont infiltréespar les perceptions des sens supérieurs.Non-perceptibilité de la volonté versl'intérieur et de l'électricité vers l'exté-rieur.

Cinquième conférence, 5 mars 1920... ... 05Représentations supérieures et perceptionsensorielle, représentations mathémati-ques et volonté. Surmonter le dualisme.La mémorisation d'un poème. Penserabstrait et penser imaginatif. Connais-sance de l'espace et du temps d'une partet de la masse d'autre part. Kant. Forme

é l lid

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Gaz et cosmos. Exception cardinale del'eau.

Sixième conférence, 6 mars 1920... ... ... ... ... ....... ....130

Pression de vapeur. Fusion de la glacesous pression. Abaissement du point defusion des alliages. Direction de chutedes corps solides et surface de niveau.Avec les liquides, elles sont matériali-sées. Corps solides: image du liquide; li-quides: image du gaz; gaz en tant

qu'image de la chaleur.

Septième conférence, 7 mars 1920... ... ... ... ... .........144

Fusion de la glace sous pression en tantqu'image de l'air. Evacuation de l'essen-tialité dans les concepts modernes dessciences de la nature. E. von Hartmann.Importance de nouveaux instituts de re-cherche. Réchauffement de l'eau par untravail. Planète solide: pesanteur; planètegazeuse: sphère zéro; forme polyédrique,forme négative, boule ou sphère zéro.Rapport au solide, au gazeux, au liquide.Nuit calorique, jour calorique.

Huitième conférence, 8 mars 1920... ... ... ........ .....165

Machine à vapeur. Conversion de la

chaleur en travail et inversement. Lesdeux théorèmes principaux de la thermo-

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les corps solides. Schéma des états decorporéité: forme structurée des solides edensification-raréfaction des gaz, les li-

quides au milieu; la chaleur entre densification-raréfaction et matérialisation-spiritua-lisation. Le spectre habituel et lecercle fermé des couleurs chez Goethe.Analogie avec le schéma des états de

corporéité.Neuvième conférence, 9 mars 1920... ... ........ ... ... .. 186

Roue à eau et machine à vapeur. La pro-duction repose sur une différence de ni-

veau. Rapporter les phénomènes physi-ques à l'être humain. Le chemin de J.R.Mayer. Les domaines de la corporéité:l'un a son image dans l'autre. Figures depolarisation. Densification-raréfaction et

le son. Arc-en-ciel et arc-en-ciel connexe.Dans le spectre habituel, quelque chosereste dans l'inconnu. Circulation cosmi-que en rapport avec les domaines de laphysique.

Dixième conférence, 10 mars 1920... ... ... ... ... ... .....207

Suppression des effets caloriques dans ucylindre de lumière au moyen de l'alun.Passage de la chaleur à travers une len-

tille de glace. A propos de la conductioncalorique. Les domaines des états de cor-

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Matière négative dans l'être humain. Ef-fets d'aspiration au lieu d'effets de pres-sion.

Onzième conférence, 11 mars 1920... ... ... ....... .......227

Les parties rouge bleue et verte du spectreElimination des effets caloriques par l'alundes effets chimiques par l'aesculine, des ef-

fets lumineux par l'iode. Le spectre habitueest le produit des forces terrestres. Analogiavec les effets de l'aimant. Assombrisse-ment — éclaircissement. Matérialisation-dématérialisation. Chaleur en tant que

mouvement intensif au lieu du mouve-ment extensif des atomes. Volonté et re-présentation. La chaleur à la frontièreentre effets de pression et d'aspiration. E.Mach sur les limites des théorèmes sur

l'énergie. La chaleur en tant que tour-billon physique-spirituel.

Douzième conférence, 12 mars 1920._ ...... ... ... ....247

Transparence. Equations de conduction

calorique. Elargissement aux différentesparties du spectre des effets correspon-dants. Positif, négatif, imaginaire. Nom-bres super-imaginaires et fermeture duspectre par infléchissement. Position du

vivant par rapport à la nature inorgani-que.

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Treizième conférence, 13 mars 1920... ... ........ ...... 266

Expériences avec l'alun, la teinture d'iodeet l'aesculine. La chaleur agit dans le gaz

— la lumière le traverse sans être disso-ciée: image d'une image. Effets chimiquesdans les liquides. Les effets vitaux sontabsents dans les solides. La chaleur entant qu'état d'équilibre entre éthérique et

matériel-pondérable. Remarque sur laphysique du passé et celle du futur.Sphère zéro en tant que frontière spatialede la physique d'aujourd'hui. A proposde l'entropie.

Quatorzième conférence,14 mars 1920... ... ........ .... 283

Dans le spectre, les effets se montrent àl'état pur. Effets chimiques — processuschimiques; effets chimiques — effets de

son. La captation des effets par la Terredans un cas, l'action périphérique dansl'autre. Effets pondérables et impondéra-bles. Différences de niveau à l'intérieurde l'un des domaines de la réalité et entreces domaines. Perception du son. Rem-plissage de l'espace — évidement de l'es-pace. Terre et planètes. Les effets cosmi-ques sont transposés dans l'atome. Déchi-rement de l'espace, éclair. Représenta-tions abstraites — penser adapté au réel.Universités populaires académies tech

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microscopique et son point d'originecosmique.

REMARQUES DE L'EDITEUR... .. 308

NOTES... ... ....... ....... .... 312

Œuvres de Rudolf Steiner disponibles en langue

française... ......... ...... ...... ....... .. .338

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AVIS AU LECTEUR

Au sujet de ses publications privées, Rudolf

Steiner s'exprime de la manière suivante dans sonautobiographie «M ein Lebensgang » (chapitr36, mars 1925) :

«Le contenu de ces publications était destiné àla communication orale, non à l'impression(..

Nulle part il n'est rien dit qui ne soit unique-ment le résultat de 1 `anthroposophie, qui est entrain de s'édifier.(...) Le lecteur de ces publicationsprivées peut pleinement les considérer comme uneexpression de l'anthroposophie... C'est pourquoi

on a pu sans scrupule déroger à l'usage établi quiconsistait à réserver ces textes aux membres. Ilfaudra seulement s'accommoder au fait que dansces sténogrammes, que je n'ai pas revus, il setrouve des erreurs.

On ne reconnaît la capacité de juger le cod'une telle publication privée qu'à celui qui rles conditions préalables à u tel jugement. Pour laplupart de ces publications figurent au moinsces conditions la connaissance de l'enseignement

anthroposophique sur l'homme et le cosmos de l'histoire selon l'anthroposophie, telle qu'elledécoule des communications provenant du mondede l'esprit.»

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PREMIÈRE CONFÉRENCE

Stuttgart, ler mars 1920

L'étude des sciences de la nature à laquellnous sommes livrés lors de mon dernier séjodoit maintenant recevoir une sorte de prolong

Je vais partir cette fois-ci d'un chapitre de laque qui est particulièrement important pour fsur les sciences de la nature une conception dumonde, c'est-à-dire de l'étude des relations ques dans le monde. Je vais essayer aujourd'

introduction, de vous exposer à quel point, pétude telle que celle à laquelle nous voulons nouslivrer, on peut élaborer une notion de la sigtion des connaissances physiques au sein d'uneconception du monde humaine et générale, e

ment on peut de cette façon poser les basessorte d'impulsion pédagogique pour l'enseigndes sciences de la nature. Comme je l'ai dit, nousvoulons aujourd'hui partir d'une introductioprincipes, et voir jusqu'où nous pouvons alle

cela.Ce que l'on appelle la thermologie a pris auXIX' siècle une tournure qui a fait progresserfaçon extraordinaire une conception matérialmonde. Cette progression est due au fait que les

relations caloriques dans le monde fournisseque tout l'occasion de détourner le regard de la

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chaleur, pour le porter sur les phénomènes mques qui résultent des relations caloriques.

La chaleur, l'homme la connaît tout d'abor

le fait qu'il éprouve les sensations qu'il appellefroid, chaud, tiède etc. Seulement les hommess'aperçoivent rapidement qu'avec ces sensatine semble être donné dans un premier tempquelque chose de vague, quelque chose qu

tous cas subjectif. Quiconque fait cette expésimple — nous n'avons pas besoin de la faire ici,cela nous retarderait, mais chacun peut toujofaire pour lui- même — peut se convaincre desuit:

Imaginez-vous que vous avez un récipientd'eau à une température quelconque bien détnée t. A droite de celui-ci, vous avez un récipientégalement rempli d'eau, à une température dénéea-0, c'est-à-dire à une température sensi

ment plus basse que celle du premier récipient.

Et vous avez encore un autre récipient, à gavec de l'eau à la température(t+t ). Si vous pre-

nez maintenant vos deux bras et que vous ples doigts tout d'abord dans les deux récipientsté i l'ét t d h l d

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tion. Vous pouvez maintenant tremper les mêmesdoigts dans le récipient du milieu et vous allez voirque pour le doigt qui avait été trempé dans le li-

quide plus froid, la température apparaît relative-ment chaude, alors que pour le doigt qui avait ététrempé dans le liquide plus chaud, la températureapparaît relativement froide. C'est ainsi que lamême température apparaît diversement pour le

ressentir subjectif selon que l'on a été auparavantsubjectivement exposé à l'une ou l'autre tempéra-ture. De m ême, tout homme sait bien que quva dans une cave, c'est tout différent selon que l'onest en été ou en hiver. Si l'on y va en hiver, la cave

semblera chaude, même si le thermomètre indmême température, alors que si l'on y va en été, lacave semble fraîche. Et de ce fait, on conclutri: oui, la sensation subjective de chaleur n'est passignificative; il convient d'une façon ou d'un

d'établir objectivement quel est l'état de chaleurd'un corps quelconque ou d'un lieu quelconque. Jen'ai pas besoin de rentrer ici dans les phénomènesélémentaires de la mesure des températures, ni deses instrum ents élémentaires. Ils doivent être

sés connus. Je peux donc dire simplement: Lors-qu'on mesure objectivement avec le thermomètrel'état de température d'un corps ou d'un espaa le sentiment suivant: on mesure là, en effet préci-sément le degré vers le haut ou vers le bas à partir

du zéro, et l'on obtient une mesure objective del'état de chaleur. On fait alors en pensée, une diffé-ti ll t tt dét i ti b

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part, et la détermination subjective par la sensà laquelle l'homme prend part.

Or pour toutes les recherches que l'on a m

au cours du XIX' siècle, on peut dire que cetinction a été quelque chose de fructueux, d'tain côté, et riche de conséquences. Mais noussommes maintenant à une époque où l'on doparticulièrement attentif à certaines choses

veut aller de l'avant dans certains domainesconnaissance ou de la vie pratique. C 'est poon doit aujourd'hui, à partir de la science elle-même, poser certaines questions que l'on a vues sous l'influence de conclusions du genre de

celles que je vous ai exposées. Voici une qu.Y a-t-il une différence, une différence réelljective entre le fait de faire des constatationstempérature d'un espace ou d'un corps à traversmon organisme, et le fait de faire ces consta

à travers un thermomètre, ou bien est-ce quetrompe — cela peut certes m'être utile dans lafaire cette distinction — , lorsque j'introduidistinction dans mes idées et dans mes concedoivent servir à édifier la science? Tout le cours

présent va devoir servir à montrer comment au-jourd'hui de telles questions doivent être posées.Car en partant des questions de principe, j'am'élever à ces questions qui échappent tout sim-plement à la vie pratique dans des domaines im-

portants, du fait que l'on n'a pas prêté attentde telles choses. Comment elles échappent d l d i d l t h i ll

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attention sur la chose suivante: Dans les contions que je vais caractériser tout de suite après,l'attention à l'essence calorique elle-même a été

complètement perdue. Et c'est pourquoi a étéperdue la possibilité de mettre en rapport cesence calorique avec l'organisation avec laquellenous devons la mettre en rapport avant toutedans certains domaines de la vie pratique, avec

l'organisme humain lui-même. Pour caractéjuste à titre d'introduction, de façon évidente, cedont il s'agit, il faut prêter attention au fait quedans certains cas, aujourd'hui, nous sommes endevoir de mesurer la température de l'organ

humain proprement dit, par exemple dans lefiévreux. Vous pouvez voir par là que la relationentre cette essence calorique inconnue, à prconnue, et l'organisme humain a une certaiportance. La chose la plus radicale, la faço

elle se comporte face à des processus chimitechniques, j'en parlerai tout à l'heure. Mais lpourra jamais être attentif de la bonne façolien entre l'essence calorique et l'organisme hsi l'on part d'une conception mécanique de

l'essence calorique ; car il échappe alors qul'organisme humain on a, selon les organes, uneréceptivité à la chaleur très diversifiée. En coeur, le foie, les poumons ont des capacités trèsdifférentes dans leur comportement envers l'e

calorique. Que l'on ne puisse pas faire une étuderéelle de certains symptômes de maladie sans' d tit d l i ti liè

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simplement du fait que la conception de la cque se fait la physique ne peut fournir aucunpour cela. Nous ne sommes pas aujourd'hui en

mesure de transposer dans le domaine del'organique la conception que nous nous sofaite de la chaleur en physique au cours du XIX'siècle.

Cela est perceptible aujourd'hui à celui qu

regard pour les dégâts que causent les soi-disantrecherches physiques contemporaines dans lesbranches les plus élevées, je veux dire dans lascience des êtres organiques elle-même. C'esquoi il faut que soient posées certaines questions

qui visent à atteindre des concepts clairs et trrents. 11 n'y a rien dont on souffre plus aujoudans les sciences dites exactes que de ces ctroubles et non-transparents.

Que signifie au juste que je dise que lorsq

trempé le doigt à droite et à gauche (voir scj'ai des sensations différentes lorsque je plongeensuite les deux doigts dans un récipient à upérature donnée? Que signifie donc cela? Yune différence réellement objective entre cette

constatation et la constatation dite objective fmoyen du thermomètre? Réfléchissez donc u-

au lieu de votre doigt, vous trempez ici le tmètre (à droite), puis vous le trempez là (au met vous obtiendrez différentes lectures du th

mètre selon que vous le trempez ici ou là. prenez deux thermomètres au lieu des deux l l d i t

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Vous aurez ici une position de thermomètre plusbasse (à droite) et là une plus haute (à gaucheva donc monter et l'autre va descendre. Vous le

voyez, les thermomètres ne font donc rien d'autreque ce que font vos propres sensations. Pour faireun constat d'observation, il n'y a pas de différenceentre les deux thermomètres et les sensationsdoigts. Dans l'un et l'autre cas, la même chose est

constatée, à savoir la différence par rapport àantérieur. Et ce dont il s'agit avec notre sensation,c'est tout simplement que nous ne portons pas ennous de point zéro. Si nous portions en nous unpoint zéro, si nous ne constations pas simplement

cette observation immédiate, mais que nous avionsen nous un dispositif qui rapporterait à un pointzéro en nous-mêmes la température que nous res-sentons subjectivement, alors nous pourrionsà cet élément qui n'a rien à voir avec le phéno

qui ne lui appartient pas, constater la même choseque ce que nous pouvons constater avec le thermo-mètre. Vous voyez donc que pour l'établissementdu concept, il n'y a pas de différence.

C'est donc cela qui doit être posé comme ques-

tion lorsqu'on veut avant tout atteindre des coclairs en thermologie. Car tous les concepts quiexistent là ne sont dans leur essence pas clairs dutout. Et ne croyez pas que cela soit sans conséquen-ces. Le fait que nous ne puissions pas établir de

point zéro en nous-mêmes est en relation avevie tout entière. Si nous pouvions établir en ni t é d i i t t t

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justement parce que ce point zéro en nous esque nous pouvons vivre notre vie.

Car voyez-vous, beaucoup de choses dans

reposent sur le fait que dans l'organisme humet finalement dans l'organisme animal aussi —certains processus que nous ne percevons pas. Sivous deviez éprouver sous forme de sensationssubjectives tout ce qui se passe dans votre orga-

nisme, pensez donc à tout ce que vous auriez àfaire. Pensez à tout le processus de la digesvous deviez y participer dans le moindre détail.Beaucoup de ce qui relève des conditions dvie repose justement sur le fait que nous n'avons

pas besoin de collaborer par la conscience à nes choses qui s'accomplissent dans l'organisme.C'est tout simplement à cela que se rapporteque nous ne portons pas consciemment en npoint zéro, que nous ne sommes pas des ther

tres. De sorte qu'une telle distinction entre oet subjectif, comme on la pratique, n'est simpplus suffisante pour la suite de l'étude de la que.

C'est cela qui effectivement est au fond une

question boiteuse dans la façon de voir des hdepuis l'antiquité grecque, et que l'on pouvalaisser boiteuse. Mais elle ne peut plus restteuse pour l'avenir. Car déjà les anciens philoso-phes grecs, Zenon 3, particulièrement, ont fait re-

marquer certains processus de la pensée huqui sont de façon éclatante en contradiction aréalité e térie re (je dois attirer otre attenti

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ciant). Il me suffit de vous rappeler le paradoxed'Achille, sur lequel j'ai souvent attiré l'attention.Admettez que nous ayons ici le chemin (cf. sc qu'Achille

(A) parcourt disons en un certaintemps. Il court aussi vite qu'il peut. Et ici, nousavons la tortue (T). Elle a une avance AT. Achillecourt après la tortue. Prenez le moment où Achillearrive ici enT. La tortue continue de courir. Ach

doit lui courir après. Dans le temps où il parcourtce segment AT, la tortue est arrivée ici (en 1), etpendant qu'il parcourt l'espace suivant Ti, elle estarrivée ici en 2. C'est ainsi que la tortue court tou-jours un tout petit peu devant. Achille doit to

parcourir derrière elle ce qu'elle a déjà parcouAchille ne peut jamais rattraper la tortue.

Cela est habituellement traité par les gens de lafaçon dont beaucoup de bons esprits, y compris deceux qui sont assis ici, traitent cette affaire. Jvois venir. Vous pensez: Je sais parfaitementqu'Achille aura bientôt rattrapé la tortue et c'esttout simplement une sottise que de faire ce raison-nement qu'Achille doit toujours parcourir l'espaceprécédent, que la tortue est devant, qu'il ne la rat-trapera jamais. C'est tout simplement une sottise,disent les gens. Mais il n'est pas juste de le dire, mil b l l bl

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n'est pas une sottise que de tirer cette conclusion,c'est au contraire une conclusion extraordinaire-ment intelligente — pour la raison humaine —

est tout à fait inévitable, et on ne peut pas passerpar-dessus. Mais sur quoi tout cela repose-t-ildonc? Aussi longtemps que vous ne faites que pen-ser, vous ne pouvez pas penser autrement que cequ'affirme cette conclusion. Mais vous ne pensez

pas comme cela, parce que tout simplement, vousregardez la réalité, et vous savez bien qu'il vaqu'Achille va bientôt rattraper la tortue. Et làsubstituez la réalité à la pensée, vous ne vous ap-puyez plus sur le penser. Pour les hommes, l

tion n'est pas d'être ou non en accord avec le pen-ser, et vous dites alors: celui qui pense comme celaest tout simplement un sot. Par le penser, on neparvient à rien d'autre qu'à l'idée qu'Achille nerattrape pas la tortue. Mais sur quoi cela repose-t-

il? Cela repose sur le fait que lorsque nous appli-quons directement notre penser de façon consé-quente à la réalité, ce à quoi nous aboutissons alorss'avère faux par rapport aux faits réels. Il faut quecela soit faux. Dès que nous appliquons notre pen-

ser rationaliste à la réalité, il ne nous est d'aucuneutilité de constater des soi-disant vérités qui sontfausses. Car nous devons tout simplement conclureque lorsqu'Achille court après la tortue, il doser par chacun des points par lesquels la tortue est

passée aussi. C'est, du point de vue idéel, parfaite-ment exact. Mais dans la réalité, il n'agit pas ainsi,f

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Il ne parcourt pas ce que parcourt la tortue. Ifaut donc observer ce que fait Achille. Nous nepouvons pas nous contenter de traiter la question

par le seul penser. Nous atteignons alors d'autresrésultats. Ces affaires n'émeuvent bien souvetrès peu la bonne conscience des gens, mais ellessont en vérité extrêmement significatives. Et juste-ment aujourd'hui, à notre époque de développ

scientifique, elles sont de la plus haute importance.Ce n'est que si nous nous rendons compte de ladose de réalité que contient notre penser sur lesphénomènes de la nature, lorsque nous passoobservations à ce que l'on appelle l'explicatio

nous viendrons à bout de la chose.Ce qui est évident, n'est-ce pas, c.'est ce qui aseulement besoin d'être décrit: voici une boule.Lorsque je la lance par ce trou, elle passe à trCela, c'est maintenant l'observation. A présent,

nous allons simplement chauffer un peu cetteVous voyez que je peux maintenant la poser sur letrou, au début, elle ne passe pas à travers. Elle nepassera à travers que lorsqu'elle se sera suffisam-ment refroidie. A l'instant même où je la refroidis

en versant de l'eau dessus, elle passe de nouveau àtravers le trou. Cela, c'est l'observation. C'est cequ'il me faut simplement décrire. Admettez que jecommence maintenant à théoriser. Je le fais toutd'abord d'une façon très grossière, il s'agit seule-ment d'une introduction. Ceci serait donc la boule,et la boule serait constituée d'un certain nom

l d lé l

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relève plus de l'observation. Pour le moment, j'aiquitté l'observation. Et en ce moment je suis dansun rôle extrêmement tragique. Seuls ressentent ce

tragique ceux qui veulent comprendre de telleses.

Car si vous recherchez si Achille peut rattraper latortue ou pas, vous pouvez vous mettre à penser:Achille doit parcourir le chemin de la tortue, il ne

pourra donc jamais la rattraper. On peut prouvercela de façon stricte. Mais faites-en maintenantl'expérience. Vous placez ici la tortue et Achille oumême quelqu'un d'autre, qui ne courrait pas aussivite qu'Achille. Vous pouvez prouver à chaque fois

que l'observation vous mène à un résultat qui con-tredit celui de votre raisonnement. Vous rattratout de suite la tortue.

Si maintenant vous voulez théoriser à prola boule, comment ses atomes et ses molécules sont

arrangés, en quoi vous sortez aussi del'observation, vous ne pouvez ni observer ni ner, vous ne pourrez donc que théoriser et, dans cedomaine, ce n'est pas mieux que les allégationsconcernant cette portion de chemin qu'Achille n'a

pas parcouru. Cela veut dire que vous introduiseztoute l'imperfection de votre raisonnement dans

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construisons des explications en délaissantest observable, et du fait que nous échafaudohypothèses et des théories, nous croyons pouvoir

directement expliquer les choses. Et la conséde cela est que nous avons besoin de poursuivrenotre activité pensante, mais que ce penser nousabandonne à l'instant où nous sortons del'observation. Il ne concorde plus avec

1' observation.J'ai déjà insisté sur cette distinction dans lecours précédent' en traçant une frontière prentre la phoronomie (cinématique, N.d.T.) et lamécanique. La phoronomie décrit de purs pro

de mouvement ou d'équilibre, mais elle se lconstater ce qui est observable. A l'instant opassez de la phoronomie à la mécanique, ointroduisez les concepts de force et de massepenser ne peut soudain plus nous suffire, et nous

commençons tout simplement à nous informequi se passe par l'observation. Dans les prophysiques les plus simples dans lesquels la massejoue un rôle, nous ne savons plus quoi faire penser seul. Et ces théories qui ont été échaf

au cours du XIX' siècle, bien qu'elles se soientavérées pratiques, ce qui ne change rien, podomaines limités, elles sont apparues de telque pour les vérifier effectivement, il seraitsaire de faire des expériences jusqu'à l'intérie

molécules et des atomes. Cela vaut autant pdomaine de l'infiniment grand que pour celui de

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une chose que nous allons rencontrer maintenantdans cette étude, avec un caractère tout à faittifique. J'ai souvent dit: sur la base des théori

nous pond aujourd'hui le physicien sur les relcaloriques et sur quelques autres choses qui s'yrapportent, celui-ci se fait certaines représentà propos du Soleil. Il décrit avec la prétention quela chose tienne debout, ce que sont les relations

physiques, comme il dit, sur le Soleil. Or, j'ai tou-jours dit que les physiciens seraient extraordment étonnés s'ils pouvaient faire l'expérienced'aller réellement faire un petit tour sur le Soleil etde voir à quel point rien, de ce qu'ils calculent ou

théorisent sur la base des relations terrestres, n'esten accord avec les réalités du Soleil. Aujourd'hui,la chose a déjà une portée pratique bien précise,notamment par rapport à l'évolution scientifiqueactuelle. Ces derniers jours, la nouvelle a couru à

travers le monde que l'on a pu présenter non sansmal, à Berlin, devant une société de savants, lesrésultats de recherches anglaises sur le parcoursincurvé de la lumière des étoiles dans l'espace cos-mique. Et là on a avec raison attiré l'attention

chose suivante. On a dit ceci: certes, les recherchesd'Einstein' et de quelques autres sur la théorierelativité ont reçu une certaine confirmation, maison pourrait seulement dire quelque chose de tif si l'on en était au point où l'on pouvait recher-

cher par l'analyse spectrale ce qui se passe effecti-vement au bout du compte avec la lumière solaire,

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possible de constater aujourd'hui avec les instru-ments de physique courants. Telle était la no6

se rapportant à la dernière session de la Société de

physique de Berlin. Cela est extraordinairementintéressant. Car le pas suivant doit naturellementêtre d'essayer de faire réellement des expériencesd'analyse spectrale sur la lumière solaire. La voieconsiste à aller vers des instruments de mesure qui

n'existent pas encore aujourd'hui. Ainsi par lasuite', on pourra simplement confirmer certaineschoses que l'on peut déjà saisir aujourd'hui sur labase de la science de l'esprit, comme cela a été lecas pour beaucoup de choses qui sont apparues au

cours de l'année et qui, comme vous le savez, sontaussi sorties d'expériences de physique ces dtemps. Alors on apprendra à voir qu'il est touplement impossible de transposer dans le contextede l'espace cosmique, dans le contexte du Soleil,

des résultats de calculs faits sur la based'observations dans la sphère terrestre, notamau sujet des phénomènes caloriques; qu'il est im-possible de se représenter que la couronne soles choses de ce genre procèdent d'antécédents qui

seraient déduits d'observations dans le contexteterrestre. De même que notre penser nous inderreur lorsque nous quittons l'observation pournous mettre à théoriser dans le monde des moet des atomes, de même il nous induit en erreur

lorsque nous nous évadons dans le macrocosmiqueet que nous transposons sur une chose telle que leS l il

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alors que l'on aurait, avec le Soleil, une espèce deboule de gaz incandescente. Il ne peut pas êtrequestion, avec le soleil d'une boule de gaz incan-

descente. On a avec le Soleil quelque chose de toutautre. Réfléchissez un peu. Nous avons de la ma-tière terrestre. Toute matière terrestre possède uncertain grade d'intensité d'activité, qu'on la md'une façon ou d'une autre, sur la densité ou autre,

peu importe. Elle a une certaine intensité d'acCelle-ci peut aussi tomber à zéro, c'est-à-dire quel'on peut se trouver en face d'un espace apparem-ment vide. M ais avec cela, ce n'est pas termiplus que cette autre chose n'a une fin — exam

chose suivante: imaginez que vous disiez: j'ai unfils. Le gaillard est un peu du genre insouciant. Jelui ai donné un petit pécule et il a maintenant com-mencé à le dépenser. Il ne peut pas descendre plusbas que zéro. Il peut un jour ne plus rien avoi

me console avec le fait qu'il arrive alors à zémais ensuite, je peux très bien éprouver une dsion: il commence à faire des dettes. C'est alorsqu'il ne s'en tient pas au zéro, et l'histoire devientbeaucoup plus grave que zéro. Et cela peut avoirune signification très réelle. Car en tant que vais effectivement avoir moins, si mon fils fait desdettes, que s'il s'en tient à zéro.

C'est cette façon de voir que l'on adopte vis-à-vis du Soleil. On n'atteint jamais le zéro, mais seu-lement la dilution la plus grande possible; on parlede gaz raréfié incandescent. Mais on devraitd'abord aller j sq 'a éro p is le dépasser C

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comparable à notre état matériel, ni ne serait nonplus comparable à notre espace vide, qui corres-pond au zéro, cela le dépasserait. Il s'agit d'un état

d'intensité matérielle négative. Là où est le Soleil,on trouverait un trou se creusant dans l'espaceC'est moins que de l'espace vide. De sorte que tousles effets que l'on peut observer sur le Soleil, doi-vent être considérés comme des effets d'aspiration,

et non comme des effets de pression ou choses dumême genre. La couronne solaire ne peut elle nonplus être considérée comme le font les physiciensaujourd'hui. Elle doit être considérée de sorte quel'on ait la conscience qu'il ne se produit pas,

comme on se le représente, des sortes d'effets depression avec l'index vers le dehors, mais qu'ils'agit d'effets d'aspiration de ce trou dans l'espace,de la négation de la matière. Là, la raison nousabandonne. Là, notre penser nous abandonne face

au macrocosmique, comme il nous abandonne faceau microcosmique. Dans le cas que j'ai évoqué,nous ne pouvons que théoriser au sujet del'atomistique.

Lorsque nous formulons un jugement subjectif

sur les états de chaleur de notre environnement,nous n'éprouvons pas réellement des états de cha-leur. mais nous éprouvons des différences. Le ther-momètre montre aussi des différences, c'est dmême chose. Nous ressentons les différences entre

notre propre état de chaleur et celui dans lequelnous pénétrons. Du point de vue de ce qui se passe,

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rien à voir avec les faits en question, avec la fixa-tion d'un point zéro. Il y a là quelque chose qextrêmement important de bien considérer. Lo

nous dirigeons notre attention sur les phénomèneslumineux, la chose est telle que nous suivons cesphénomènes lumineux essentiellement avec un or-gane qui est très isolé dans notre organisme. J'aicaractérisé cela dans le cours précédent. De ce fait,

nous n'observons effectivement jamais la lumière -la lumière est une abstraction — mais nous obser-vons des phénomènes de couleurs. Lorsque nousobservons de la chaleur, subjectivement, ce quinous tient lieu d'organe récepteur, d'organe de sai-

sie, c'est notre organisme tout entier. Notre orga-nisme tout entier est ce qui correspond là à notreoeil. Ce n'est pas un organe isolé. Nous nous expo-sons tout entier à cet état de chaleur. Lorsquenous exposons à la chaleur par un membre, par

exemple le doigt, ce n'est pas autre chose quecomme une partie de l'oeil par rapport à l'oeil Donc, alors que l'oeil est un organe isolé, et qce fait le monde de la lumière se rend objectif pournous dans les couleurs. il ne se produit rien d

blable avec la chaleur. Nous sommes organes dechaleur partout à la fois. Mais de ce fait, la chet tout ce qu'elle provoque, ne nous vient pas dudehors d'une façon aussi isolée que le fait la lu-mière. Notre oeil est un élément objectif dan

organisme. Ce que la chaleur fait d'analogue, dufait que nous sommes nous-mêmes organes de la

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que vous ne distinguiez que la luminosité, couleurs en tant que telles restent complètementsubjectives, comme de simples sentiments: v

verriez jamais les couleurs. Vous parleriez det de sombre, mais les couleurs ne produiraieen vous. Ainsi en est-il pour la perception de lachaleur. Ces différenciations que vous percevezavec la lumière du fait de l'isolement deous

ne les percevez pas dans le monde de la chaleffet, vous vivez en elle. Lorsque vous parlez debleu et de rouge dans le domaine des coulebleu et ce rouge sont pour vous à l'extérieurque vous parlez de choses analogues pour

leur, du fait que vous êtes vous-mêmes l'orgchaleur, c'est en vous que vous avez ce qui seraitl'analogue du bleu et du rouge, vous êtes celmêmes. C'est pourquoi vous n'en parlez pas. Etc'est la raison pour laquelle, pour l'observat

l'essence calorique objective, une tout autre mé-thode est nécessaire que pour celle de l'essencelumineuse objective. Il n'y a rien qui ait agit defaçon plus pernicieuse dans les méthodesd'observation du XIX' que cette unification

matique généralisée. Vous trouvez partout dtraités de physiologie, une « physiologie desComme s'il existait en général quelque chose desemblable Comme si il y avait effectivemchose dont on pourrait dire de façon unitai

cela vaut pour l'oreille comme pour l'oeil ou sens, ou plutôt le sentiment, de la chaleur. C'b dité d l d' h i l gi d

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cela. On ne peut parler que de la perceptionculière de e la perception particulière del'oreille, de la perception particulière de notre

nisme en tant qu'organe de la chaleur etc. Cdes choses totalement différentes et l'on ne peutédifier que des abstractions vides quand ond'un processus sensoriel unique. Mais vous taujourd'hui partout la tendance à unifier ces c

Et l'on voit alors apparaître des conclusions elles ne faisaient pas autant de dégâts dans notout entière, seraient au fond risibles. Si quedit: voilà un gamin qui s'est fait corriger par unautre gam in. et que l'on ajoute : hier, le prof

lui a donné une correction. Dans les deux cobservé la correction. Il n'y a pas de différeconclus de cela que le professeur d'hier et leméchant qui aujourd'hui a donné une correctionsont intérieurement de la même essence. Ce

une absurdité, n'est-ce pas, ce serait tout à faitfaux. Or on fait l'expérience suivante. On squand on fait tomber d'une certaine façon desrayons lumineux sur un miroir concave, ils s'envont parallèlement; et si on les capte avec un

miroir concave, ils se rassemblent au foyer et en-gendrent des phénomènes lumineux. On fait lamême chose avec ce que l'on appelle rayonsques. On peut à nouveau le constater: on carayons avec des miroirs concaves, on les ras

au foyer, et on peut constater avec le thermoqu'il apparaît là une sorte de foyer de chaled l ê h l l è l

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seule et même chose. La correction d'hier etrection d'aujourd'hui reposent sur une seule etmême chose. Si dans la vie on faisait ce genre de

raisonnement, on serait un idiot. Si on fait cele domaine des sciences, ainsi qu'on le fait paujourd'hui, on n'est pas du tout un idiot, on estmême bien souvent une personnalité qui fait té.

C'est pourquoi ce qui importe aujourd'huide tendre vers des concepts clairs et transparesans ces concepts clairs et transparents, nous nepouvons pas avancer. Jamais un fondement nepourra être donné à une conception du m on

soit universelle par le biais d'une conception dumonde issue de la physique si, justement dans ledomaine de la physique, on ne cherche pas àtrer jusqu'à dégager des concepts clairs et évVous le savez bien, par mes cours précédents, la

chose est devenue claire ou tout au moins clairejusqu'à un certain point; dans le domaine denomènes lumineux, Goethe est venu mettre d'ordre bien que ces faits ne soient pas reconn

Dans le domaine des phénomènes caloriqu

contre, tout est particulièrement difficile, cala période postgoethéenne, les phénomènesques ont été précipités dans le chaos des idériques ; et au XIX' siècle, ce qu'on appelle lrie mécanique de la chaleur est venue provoquer

désordre sur désordre ; d'un certain côté c'efait qu'elle a transposé des données d'obserd d i i ibl à l' b i

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ceux qui croient pouvoir penser mais ne le peuventpas en réalité. Ce sont les idées par lesquelles on sereprésente la chose suivante : un gaz, dans un réci-

pient fermé de tous côtés, est constitué de mo

gazeuses, mais ces molécules gazeuses ne sont pasau repos, elles sont continuellement en m ouvEt naturellement, si ces molécules gazeuses sont

continuellement en mouvement, vu qu'elles sontpetites, et qu'on se représente comme relativementgrandes les distances qui les séparent, elles se fau-filent les unes entre les autres et vont pendantemps n'en rencontrer aucune autre, sauf de temps

en temps. A ce moment-là, elles vont rebondir, etc'est ainsi que les molécules entrent en collision.Elles se mettent en mouvement. Elles se bombcontinuellement les unes les autres. C'est alors quesi l'on additionne tous ces petits chocs distincts,

elles provoquent une pression sur les parois. Parailleurs, on a la possibilité de mesurer à quel se trouve la température. On se dit alors: Lescules gazeuses sont bien là-dedans dans un état demouvement déterminé, elles se bombardent l

les autres. Tout cela est excité et mis en mouve-ment. Cela s'entrechoque et heurte les paroish ff l lé l t d

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plus fort, et on peut alors dire: Qu'est-ce donc quela chaleur? — c'est le mouvement des particules. Ilest certain qu'aujourd'hui sous la pression des

de telles représentations sont déjà un peu tombéesen désuétude, mais ce n'est que superficiellement'.Le mode de penser dans son ensemble reposesur cette base. On est devenu très fier de ce qappelle la théorie mécanique de la chaleur, car elle

est censée expliquer énormément de choses. censée par exemple expliquer la chose suivante.Lorsque je passe le doigt tout simplement sur unesurface quelconque, l'effort que je fais, le trapression, se transforment en chaleur. Je peux re-

transformer de la chaleur en travail, par exempleavec une machine à vapeur, dans laquelle je peuxpercevoir des mouvements d'avancement dus à lachaleur. L'on s'est alors formé la représentationpraticable et hautement confortable que lorsqu'on

observe de l'extérieur ce qui se passe dans l'ece ne sont que des processus mécaniques. La loco-motive et les wagons avancent, etc. Par conséquentquand, disons par un moyen quelconque,j'accomplis un travail et qu'il en résulte de la cha-

leur, il ne s'est effectivement rien passé d'autrequ'une transformation du mouvement perceptibleextérieurement en un mouvement de petites parti-cules. C 'est une représentation confortable. Odire: tout, dans le monde, repose sur le mouv

et le mouvement observable se transforme toplement en mouvement inobservable. Et l'on l d l h l i l h l

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de particules de gaz qui se cognent, qui tapent surles parois, etc. La chaleur a été progressivementtransformée dans son essence en ce qui se pro

si toute cette joyeuse compagnie commençaicoup à se mettre en mouvement dans tous les sens,si elle se heurtait continuellement, tapait contre lesparois et ainsi de suite. Telle est la représentaClausius pour ce qui se passe dans un espace rem-

pli de gaz 9. Voilà la théorie qui résulte du fait quel'on a appliqué la conclusion d'Achille àl'inobservable sans remarquer que là réside lamême impossibilité que dans l'application de lapensée à Achille et la tortue. Cela veut dire que ce

n'est pas comme on le pense. A l'intérieur d'unespace rempli de gaz, il en va tout autrement que nous nous figurons quand nous rapportons lesconcepts inobservables à ce qui est observabl

Je voulais dire cela aujourd'hui à titre

d'introduction. Vous allez voir à partir de celaqu'au fond, l'ensemble de la façon de voir méque qui s'est élaborée au cours du XIXe siècle estbancale dans ses fondements. Car une grandede cette façon de voir repose sur le fait que l'on se

représente tout simplement ce que l'on examine entant que fait observable d'une manière telle quconduit l'expression tirée de l'observation, y com-pris l'expression mathématique, jusqu'à pouvtirer des représentations différentielles. Lorsque ce

dont on dispose comme faits constatés, dans unespace rempli de gaz sous une certaine pressi é f thé ti d f

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mouvements de particules, on peut transformen représentations différentielles et s'adonnsuite à la croyance que si l'on intègre de nou

va en sortir quelque chose qui est en rapport aréalité. Or il nous faut bien voir que quand onpassage de représentations mathématiques habi-tuelles à des équations différentielles, on ne peutpas traiter à nouveau ces équations différen

par le calcul intégral sous peine de tomber ctement en dehors de la réalité. La physique dsiècle repose sur le fait que l'on s'est fait dessentations fausses sur la réalité à cause d'unpréhension erronée de la relation entre les int

et les différentielles. Il faut être très clair: datains cas, on peut différencier, mais ce que dles relations différentielles ne doit pas être pensécomme si cela pouvait être intégré de nouvealors, on ne revient pas dans le domaine du réel,

mais bien à quelque chose d'idéel. A l'égarnature, il est d'une très grande importance qucomprenne bien cela.

Car voyez-vous, quand je réalise un certaide processus de transformation, quand je dis

produis un travail et que j'obtiens de la chalpeux à nouveau obtenir du travail à partir dechaleur, et nous verrons directement sur les mènes caloriques dans quelle mesure ceci eble au sein du domaine de l'inorganique. Par

je ne peux pas comme ça, tout simplement, ter à l'envers un processus organique. Il y ade grands processus inorganiques que je ne

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ne sont pas réversibles. Il n'est pas possible de sereprésenter inversés les processus qui vont de laformation des racines dans la plante jusqu'à l

et à la fructification. Le processus se déroulele germe jusqu'à la fructification, et il ne pese dérouler à l'envers comme un processus de lanature inorganique. Mais cela ne s'introduit pasdans nos calculs. Car déjà si l'on reste dans

l'inorganique, cela ne marche pas pour certainsprocessus macrocosmiques. Aujourd'hui, dacune formule de calcul, si je pouvais en établla croissance d'une plante — elles seraient totrès compliquées — je ne pourrais introduire

nes valeurs avec un signe négatif; cela ne cpas avec la réalité. La formation de la fleur àde la formation du feuillage, je ne pourrais pasl'introduire négativement. Je ne pourrais pas ser le processus. A l'égard des phénomènes l

grandioses du cosmos, je ne peux pas non pverser les processus réels. Mais le calcul n'en estpas affecté. Si j'ai aujourd'hui à situer une éde lune, je peux tout simplement calculer ce était d'une éclipse de lune avant notre ère, à

l'époque de Thalès, etc., c'est-à-dire, que dans lecalcul lui-même, je peux complètement invprocessus, bien que dans la réalité le processoit pas réversible. Nous ne pouvons pas, en du stade actuel de l'évolution du monde, ren

le processus en direction des stades antérieurs etrétrograder, par exemple, jusqu'à une éclipse del q i t li à l'é q d Th lè U

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mais ce que j'atteins par le calcul ne colle glement pas avec la réalité. Mon calcul flotte au-dessus de la réalité. Il faut voir clairement jquel point nos représentations et nos calculs que des représentations. Bien qu'eux soient rbles, il n'y a dans la réalité pas de processussible. Ceci est important, car nous allons votoute la thermologie est construite sur des qudu genre: Dans quelle mesure les processus de lanature sont-ils réversibles dans le domaine dtions caloriques, et dans quelle mesure ne le pas?

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DEUXIÈM E CO NFÉRENCE

Stuttgart, 2 mars 1920

Hier déjà, nous avons abordé le fait que, sousl'influence de l'être de la chaleur, ce que nous ap-pelons un corps dans la vie ordinaire, se dilate.

Nous allons aujourd'hui partir de la façon dont ceque l'on appelle les corps solides se dilatent sousl'effet de la chaleur. Nous avons à cet effet disposéici une barre de fer, de sorte que nous puissionsnous imprégner de l'expérience et l'utiliser de

appropriée dans l'enseignement. Dans un premiertemps, c'est simple et élémentaire. Cette barre defer, nous allons la chauffer et rendre sa dilatationperceptible du fait qu'ici, sur cette graduation, lebras de levier disposé là, indiquera l'allongement.

Quand j'appuie ici avec le doigt, cet index se dé-place vers le haut.

Vous allez voir que quand nous chauffons cettebarre, l'index va se déplacer vers le haut, ce qui

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haut. Et vous voyez qu'à mesure que l'échauffe-ment se poursuit, l'index part de plus en plus haut, ce qui vous prouve que la dilatation s'a

avec la température. Si j'avais utilisé, à la plla substance de ce corps, n'importe quel autreet que nous ayons fait une mesure exacte, alorsnous aurions constaté un allongement différent.Nous trouverions que des corps différents s

tent avec une intensité différente. Et nous adû constater que l'aptitude à la dilatation, l'intde cette dilatation dépend de la substance. Ftout d'abord abstraction du fait que nous soeffectivement en présence d'un cylindre. Rep

tons-nous pour le moment que nous sommplement en présence d'un corps d'une certaingueur, sans largeur ni épaisseur et considérod'abord la dilatation seulement dans une dimeSi nous nous figurons cela, nous obtenons

la chose suivante: si une barre est accroché

que nous ne la considérons effectivement quecomme une longueur, nous allons désigner p0 la

longueur de cette barre à la température, au de chaleur d'où nous partons. Puis nous appeI l l g d l b l

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barres se dilatent différemment selon la subdont elles sont faites. Nous pouvons toujours ex-primer la mesure de l'allongement (cf. schém

a à b au m oyen d'une fraction qui indiquerarapport de la dilatation à la longueur initialebarre. Désignons para cette intensité relative dedilatation. Ainsi nous avons à penser la longqu'atteint la barre après s'être dilatée, comme

issue de sa longueur originellel

et du petit morceauqu'elle a reçu en plus, dans sa longueur, du la dilatation. Celui-ci, nous devons l'ajouter. Dufait que j'ai posé a comme étant la fraction quidonne le rapport entre la dilatation et la lon

d'origine, j'obtiens, en multipliant/ 0 par a, la ten-dance à la dilatation de la barre, et puisque ltation est d'autant plus significative que la trature est élevée, je dois multiplier cela parl'accroissement de températuret. Je peux ainsi ex-

primer la longueurI

de la barre après sa dilatatipar:

l =l o +l o a t = l„ oc t)

Cela signifie que si je veux établir la longueurd'une barre qui s'est dilatée sous l'effet d'unéchauffement, je dois multiplier sa longueur par un facteur qui est ici exprimé par 1 plus pérature multipliée par l'aptitude à la dilatation

correspondant à la substance en question. Lesiciens ont pris l'habitude d'appeler « coefficdilatation le terme a de la substance en qu

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Mais ici, nous avons considéré une barre. Or,des barres sans largeur ni hauteur, il n'y en a réalité. Dans la réalité, nous avons des corp

portant trois dimensions. Si donc nous passonsmaintenant en pensée de cette dilatation en lon-gueur, tout d'abord à une dilatation en surface,nous pouvons transformer cette formule de lasuivante: admettez que nous considérons main

la dilatation en surface au lieu de la dilatatlongueur comme ici.

Si nous avions ici une surface, il nous faudrau clair sur le fait que cette surface se dilatdeux dimensions, et qu'elle aurait donc, aprètation, à peu près cette grandeur. Nous n'aualors pas seulement un allongement selon1 mais

aussi un élargissement selonb.

Et si nous considérons d'abord la dilatation de la longueur, ici 10,alors nous aurons de nouveau une dilatationcette direction, telle que je l'ai déjà donnée, j/.

Ainsi, nous avons:11 (1 ) 1)

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Si nous considérons maintenant l'allongemenlargeurb o qui s'est dilatée jusqu'à b, il va de soique la loi de dilatation reste la même, et je dois

écrire:b = b o (1 + a t) 2)

Or vous savez que l'aire s'obtient en multipliant la

longueur par la largeur. J'obtiens donc la totalla surface du départ, en multipliant b o par 4,, etcelle après dilatation, en multipliant /0 (1 + a t) parb 0 (1 + a t).

1 b =1 (1 + a t) b o (1 + a t) 3)

C'est-à-dire que j'obtiens:

1 b = 10 b o (1 + a t) 2 4)

et donc, en développant:

lb=1,b 0 (1+2at+ a t 2) 5)

C'est ainsi que j'aurais la formule de la dilatationd'une surface.Et si maintenant j'ajoute par la pensée à cette

surface une épaisseur, il me faut traiter cetteseur de la même façon. J'ajouterai alors d et

j'obtiendrai:l b b d ( 3 ) ( )

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Et quand vous examinez cette formule, jdemande de bien prêter attention à la chose sui-vante: Si nous considérons les deux premiers

de la parenthèse de la formule (6), nous y trouau maximum à la première puissance. Si nousidérons le troisième terme, nous y trouvonst à ladeuxième puissance, et dans le dernier,t est à latroisième puissance. Ces deux derniers terme

la formule de la dilatation, je vous dem andeexaminer avec un soin tout particulier. Remaque lorsque nous avons une dilatation pour unà trois dimensions, nous obtenons pour celleformule comportant la température à la troi

puissance — je fais un moment abstraction de ladeuxième puissance de la température. 11 esordinairement important que l'on retienne biedans ce cas, nous obtenons la troisième pude la température.

Vu que je dois toujours prendre en compteque nous sommes ici dans l'école Waldorf et quetout doit y être orienté vers le pédagogique, il estnécessaire que je vous rende attentifs au fait quelorsque vous étudiez dans les manuels de ph

ordinaires la démonstration que je viens devous rencontrez avec la façon dont je vous senté la chose, une remarquable différence. maintenant vous exposer comment la chose sentée dans les manuels de physique usuels. On

vous dit là: a est un coefficient, c'est effectiune fraction'°. La dilatation est très petite par rt à l l g i iti l d l b L

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plus grand que le numérateur, j'obtiens lorsquej'élève au carré ou au cube, un nombre beaucoupplus petit. En effet, quand j'élève au carré un tiers,

j'obtiens déjà un neuvième, et si je passe au cn'ai plus qu'un vingt-septième. Cela veut dire quela troisième puissance est déjà une fraction trpetite. a est une fraction ayant dans tous les cas untrès grand dénominateur. C'est pourquoi les ma-

nuels de physique usuels disent: quand je prend lecarré cê et à plus forte raison a , par lequel je doismultiplier P, tout cela donne des fractions trètes que je peux tout simplement laisser tomber. Etainsi, les manuels de physique usuels disent: Nous

laissons tranquillement tomber les derniers termesde la formule de la dilatation, et nous écrivon1 b d— c'est-à-dire le volume que prend un corps qui sedilate sous l'effet d'une température donnée, vais donc écrireV — :

V= V n +3a t) 7 )

Et c'est de cette façon que l'on écrit la formulede la dilatation d'un corps solide, en invoquant

simplement le fait que, vu que la fraction élevéeau carré, et à plus forte raison au cube, donne unnombre si petit, on peut le laisser tomber. Vous lesavez, c'est la présentation des manuels de phusuels. Mais c'est ainsi que l'on efface ce qui est le

plus important, quand on veut donner un ensment réellement objectif sur la chaleur. Nousbi l i ll t i t t d l' t

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Il n'y a pas que les corps solides qui se dilatentsous l'effet de la chaleur, il y a aussi les liquides.Vous avez ici un liquide coloré afin que vous puis-

siez le voir. Nous allons chauffer ce liquide coloré.Vous allez voir alors qu'après un moment, la co-lonne de liquide coloré progresse vers le haut, etvous allez conclure de ce fait que les liquides sedilatent aussi bien que les corps solides. Vou

que le liquide coloré monte, donc le liquide ssous l'effet de l'échauffement.Et maintenant, nous pouvons examiner de la

même façon la dilatation d'un corps gazeux. Aeffet, nous avons ici dans ce ballon (voir dess

l'air qui vient tout simplement de l'extérieur.Nous enfermons maintenantdans le ballon l'air qui s'ytrouve, et nous le chauffons. Icinous avons un récipient com-

municant. La propriété des va-ses communicants est que le ni-veau du liquide qu'ils contien-nent est identique des deux cô-tés, qu'il concerne les deux

branches. Vous allez voirmaintenant ce qui se produitlorsque nous chauffons toutsimplement l'air qui se trouvelà-dedans, un corps gazeux

donc. Nous allons obtenir celadu fait que l'eau chauffée dans

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Vous voyez déjà qu'à droite, la colonne decure s'élève. Pourquoi s'élève-t-elle? Parcecorps gazeux qui se trouve dans ce ballon se

L'air s'échappe par ici et vient pousser ce me(à gauche), et de l'autre côté, la colonne de mest soulevée par la pression, et vous percevefait que ce corps gazeux s'est dilaté. De sornous pouvons dire: Autant les corps solides que

liquides ou gazeux, se dilatent sous l'effet dessence calorique qui nous est encore inconnuOr maintenant, nous rencontrons ici quelque

chose de très significatif quand nous progressl'étude de la dilatation des corps solides, à l

de la dilatation des liquides, jusqu'à l'étude de ladilatation des corps gazeux. J'ai dit précédemque le coefficient a, le rapport de la dilatatilongueur d'origine de la barre, est différent substance à l'autre.

mercure

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Si nous recherchions la valeur de a pour diffé-rents liquides, ce qui exigerait d'autres expér

que nous ne pouvons pas réaliser ici, nous obtien-drions effectivement différentes valeurs de a pourdes substances liquides différentes. Mais si nousrecherchons les valeurs de a, pour des substancescomparables à l'air, c'est-à-dire pour des gaz'', il

apparaît une chose particulière: c'est que a n'estplus différent pour des corps gazeux différents,mais que le coefficient de dilatation, comme onl'appelle, est le même pour les divers gaz, et vautapproximativement 1/273.

Ce fait est d'une importance remarquable. Nousvoyons par là que quand nous passons des corpssolides aux corps gazeux, ce sont effectivement denouveaux rapports qui apparaissent sous l'inflde l'essence calorique. Nous voyons par là que les

différents gaz ne se comportent pas chacun spropre substantialité, mais qu'envers l'essencrique, ils ne se comportent que selon leur propriétéde gaz, que le fait d'être gaz est un sorte de pro-priété commune qui prévaut pour tous les corps.

Nous voyons bien par là que le fait d'être un une réalité qui rassemble en une unité, au m oce qui concerne cette aptitude à la dilatation, tousles gaz que nous pouvons rencontrer dans le con-texte terrestre. Retenez donc bien qu'au vu del'aptitude à la dilatation sous l'effet de la chaleur,nous en venons simplement à devoir dire que les

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on s'approche des gaz, en une sorte d'unité, en uneaptitude à la dilatation unitaire des gaz , et quedonc, à l'état solide est attaché, dans notre do

terrestre, une différenciation de corporéité, dipour m'exprimer prudemment. Je pourrais aussidire qu'à l'état solide est attaché une individualisa-tion de la corporéité. Ce point est très peu pris encompte dans la nouvelle physique. On ne le prend

pas en compte, vu que l'on a simplement escamotédes choses très importantes, du fait que l'on écertaines grandeurs dont on ne sait pas que fai

On ne peut voir un peu plus en profondeur cedont il s'agit que si l'on appelle à son secours

l'histoire du développement de la physique. Toutesles représentations qui sont aujourd'hui dans leslivres de physique, et qui prévalent lorsque l'de la physique, ne sont, au fond pas anciennes.Elles proviennent essentiellement du XVIIe s

ont de ce fait reçu leur caractère fondamental detout ce que l'on a m is en place au XVIIe siècle cadre de la revivification d'un certain espritscientifique en Europe, par le biais de l'Accademiadel Cimento à Florence, qui fut fondée en 1657 et

dans laquelle furent menées une quantité extrnaire d'expériences dans les domaines les plusdivers, et notamment dans le domaine de la cde l'acoustique, de l'essence du son etc. A quelpoint nos représentations habituelles sont jeunes,dans ce domaine, cela se découvre dès que l'onobserve un peu certaines réalisations spéciales del'Accademia del Cimento C'est là par e emp

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mométrie moderne. C'est là que l'on a remarquépour la première fois au moyen d'un tube de verrese terminant par un cylindre fermé, comme vous

pouvez le voir sur chaque thermomètre, commentagit le réchauffement sur le mercure qu'il contient.On remarqua là par exemple que tout d'abord raît une contradiction entre l'observation que l'onfait d'habitude dans ce genre d'expérience où un

liquide se dilate tout simplement, et ce qui s'estmanifesté particulièrement fort au cours d'une ex-périence qui devait être significative. On en étaitvenu en général à l'idée que les liquides se dilatent.Mais lorsque l'on a monté l'expérience avec du

mercure, il commença tout d'abord à descendresous l'effet du réchauffement, puis seulement en-suite, il s'éleva. Il a fallu, au XVII' siècle, trouverune explication à cela, ce qui fut facile, car on s'estdit: Lorsque je chauffe, je chauffe en premier le

verre extérieur. Celui-ci se dilate. L'espace danslequel se trouve le mercure devient donc plus il descend donc d'abord, et la matière à l'intérieurne commence à monter que lorsque le réchauffe-ment atteint aussi l'intérieur. De tels concepts ont

été obtenus principalement à partir du XVII' Mais, au cours de ce XVII' siècle aussi, on étaitbeaucoup resté en retrait par rapport à toutes lesidées au moyen desquelles on cherchait à saisir ledomaine de la physique, du fait que jusqu'à cette

époque, jusqu'à la véritable renaissance, l'Europes'était très peu préoccupée de concepts scient

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ne s'élaborent des concepts à propos des phénes de la physique. Puis lorsque vint la Renais-sance, lorsqu'on prit connaissance des repré

tions qui étaient déjà celles de la Grèce antiqse trouva à peu près dans la situation suivantecôté, encouragés par toutes sortes de soutiepressés, se fondèrent des instituts commel'Accademia del Cimento, dans lesquels on p

faire des expériences. On pouvait rendre dment visible la façon dont se déroulent les mènes de la physique. Mais d'un autre côté, onavait perdu l'habitude d'élaborer des conceples choses. On avait perdu l'habitude de sui

phénomènes par la pensée. On ressortit les sentations des anciens Grecs qui furent bien scomme cueillies au vol, mais on ne les complus. Ainsi, on prit la représentation de feuchaleur, sans pouvoir comprendre le moins du

monde ce que, dans la Grèce ancienne, on avaitentendu par ce concept. Et un gouffre profcreusa alors entre le penser et ce qui pouvadonné à voir par l'expérience. Ce gouffre s'estcreusé de plus en plus depuis le XVII' siècl

de l'expérimentation se perfectionna ensuiteculièrement au XIXe siècle, mais il est manifesteque des concepts clairs, il n'en est pas venulèlement à ce perfectionnement de l'art del'expérimentation. Et aujourd'hui, alors que

font défaut ces concepts clairs et accessiblenous trouvons bien souvent perplexes devant ceshé è q l' é i t ti dé

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ront s'incorporer dans l'évolution culturelle deshommes de façon fructueuse que si on retrobon chemin pour ne pas seulement expérime

observer extérieurement le déroulement del'expérience, mais pour entrer, au contraire, ment dans les processus internes des phénomla nature.

Voyez-vous, en pénétrant dans les process

times des phénomènes de la nature, on observequelque chose de si extraordinairement fort qrapports complètement nouveaux apparaisspropos de l'aptitude à la dilatation, si nous nousélevons des corps solides aux gaz. Mais, sans un

élargissement de toute notre vie de représentde la physique, on ne parviendra jamais à vbout de choses telles que celles qui se trouvjourd'hui dans les faits devant nous. Et à ceque nous avons déjà cités, s'en ajoute encore un

autre qui est extraordinairement significatif.N'est-ce pas, on peut tirer une règle génértout ce que nous avons présenté là, ce qui dola loi suivante: Si nous chauffons un corps, il sedilate ; Si nous le refroidissons, il se recontra

sorte que l'on pourrait formuler ainsi la loirale: Par échauffement, les corps se dilatentrefroidissement, ils se contractent. Or, vouspar la physique élémentaire qu'il y a des excà cette loi et en tout premier lieu une exception

cardinale qui concerne l'eau elle-même. Quamène l'eau à se dilater puis à se recontracter, lachose étonnante qui se manifeste est que de

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rais-je. Mais quand on continue à la refroidir, ellene continue pas à se contracter, mais elle se dnouveau. C'est ainsi que la glace, qui provient de

l'eau — nous aurons à reparler de sa formation -peut flotter sur l'eau vu qu'elle s'est redilatée etqu'ainsi, elle est moins dense que l'eau. Que laglace puisse flotter sur l'eau, voilà un phénomènesingulier Cela provient du fait que cette loi géné-

rale de la dilatation et de la contraction subitment pour l'eau une irrégularité, par le fait quel'eau ne suit pas tout simplement le cas général decette loi. L 'ordonnancem ent de la nature serates, tout différent s'il n'en était pas ainsi, si cette

exception n'existait pas. Si vous observez un bas-sin, un étang ou quelque chose du genre, vous ver-rez que même par un hiver rigoureux, il n'y aqu'une fine couche de glace et que l'eau n'est pasgelée jusqu'au fond. Si l'eau ne gèle pas en d

c'est que la glace qui se forme au-dessus au départpeut flotter et constitue une couverture qui pl'eau en dessous du refroidissement. Vous aveztoujours en dessus une couche de glace, et en des-sous de l'eau protégée. Cette anomalie est en rela-

tion avec quelque chose qui a une importance ex-traordinaire pour le bonne tenue du ménage de lanature, si je peux me permettre d'utiliser une telleexpression un peu bourgeoise. Et voyez-vous, lemode d'observation auquel nous voulons recourir

en physique doit être vraiment tel que je l'ai déjàindiqué dans le cours précédent. Nous devond' t l i d i t d'A hill

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ce que l'on observe, nous devons continuellementessayer de nous tenir à ce que l'on observe, à l'on peut constater par l'observation. Ainsi, nous

allons nous tenir strictement à ce qui est obsenous allons essayer de tirer de nos observationsl'explication des phénom ènes. Et en particuliedes choses de ce genre, qui se donnent àl'observation toute simple, comme la dilatation et

l'exception dans la dilatation de l'eau, avec un li-quide donc, nous voulons nous placer devant lesyeux de tels faits objectifs et fermement restele monde des faits. C'est cela, qui dans le domainede la physique, constitue un goethéanisme au

que.Retenons donc bien cette chose qui n'est pthéorie, mais qui est un fait que l'on peut constaterdans le monde extérieur: Lors du passage à l'étatgazeux, il survient une unification de toutes les

substances, sur la terre. Et lors du passage à l'étatsolide, vers le bas, c'est une individualisation quisurvient, une différenciation individuelle. Si mnant nous nous demandons: Comment cela peut-ilse faire, quelle peut être la raison pour laquelle, en

passant de l'état solide à l'état gazeux en passantpar l'état liquide, survient une unification ? Alorsnous sortons des concepts aujourd'hui praticables,pour aller sur un chemin extraordinairement diffi-cile. Pour s'en tenir à ce que l'on peut observer, ilnous faut déjà là commencer à poser des questionstrès importantes. Il nous faut tout d'abord nousd d ù d l b l é d

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gressivement à se gazéifier et à atteindre l'uni-fication que nous avons caractérisée? Il voude faire un tour d'horizon sur tout ce que vou

vez savoir des phénomènes physiques sur laet vous devrez alors vous dire: S'il n'y avaitl'action du Soleil, nous ne pourrions rien avces phénomènes qui se produisent aussi sousl'influence de l'essence calorique. Vous deve

ner le regard vers l'importance prodigieuse qSoleil de par tout son être, pour les phénomènesterrestres. Et si de nouveau vous prenez en coration ce qui appartient donc au domaine deconcrets, vous allez devoir vous dire: Cette u

tion, précisément, qui apparaît dans le passasolide au gazeux à travers l'état liquide, elle nepourrait pas intervenir si la Terre n'était que à elle-même. Nous ne pouvons trouver de pointd'appui pour nous représenter ces choses, que si

nous sortons du contexte terrestre. Et ce quilà est d'une importance extraordinaire. Car, dpassage du mode de pensée de la physique conceptions de l'Accademia del Cimento et ce qui s'y rapporte, toutes les anciennes repré

tions qui étaient encore en usage dans la Grètique ont été dépouillées de toute référenceterrestre. Or vous allez voir, dans les jours quiviennent, que sans avoir recours à des contions historiques, purem ent à partir des fait

mêmes, nous allons revenir à ces choses. Mais jevous rendrai cependant peut-être la chose pl à d ff l

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Je vous l'ai déjà dit, la véritable significatiidées et concepts par lesquels on voulait saphénomènes de la physique dans la Grèce an

on l'a bel et bien perdue. On a commencé à menter, et je dirais que l'on a pris les idées, présentations, de façon littérale, sans suivre min du penser intérieur qui était pratiqué daGrèce antique. La Grèce antique ne disait p

core solide, liquide ou gazeux, ce qu'elle disait,nous pourrions le traduire en disant ainsi:Ce qui était solide, la Grèce antique l'appelaitterre.Ce qui était liquide, la Grèce antique l'appelaeau.Ce qui était gazeux, la Grèce antique l'appelaair.

Il est ainsi complètement erroné de croire que sinous retrouvons dans des écrits anciens, inflpar la conception grecque, les mots tels queeau et air, ils auront le même sens que dansconception actuelle. Chaque fois que nous

l'expression « eau » dans des vieux écrits, nousdevrions la traduire par « liquide », et quandvoyons l'expression « terre », par « solide ». Ceserait la seule façon de traduire les vieux écritscorrectement. Or il y a là quelque chose de très

important. En appelant l'état solide « terre », onsoulignait particulièrement le fait que cet étaest uniquement lié aux lois de notre planète ter-restre. Mais comme je vous l'ai dit, nous voulonsdécouvrir cela dans les jours qui viennent, à

de la chose elle-même, je ne fais aujourd'hudigression historique que pour vous aider à biencomprendre On appelait le solide terre

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solide, il tombe complètement sous la dépendancedes lois terrestres. Lorsque par contre un corpsdevient liquide, il ne se trouve plus seulement sous

la dépendance des lois terrestres, mais sous la dé-pendance de tout le système planétaire. Les forcesqui prévalent dans un corps liquide, dans l'eau, neproviennent pas seulement de la terre, mais dtème planétaire. Dans ce qui est liquide, ce sont les

forces de Mercure, de M ars etc., qui agissenelles agissent en quelque sorte à partir de la direc-tion dans laquelle se trouve chacune de ces plet donnent ainsi lieu, dans chaque liquide, à qchose comme une résultante.

On avait donc le sentiment, en désignant par« terre » les corps solides, qu'ils ne sont placés quesous la dépendance des lois terrestres, et que lors-qu'un corps fond, il tombe sous des lois qui sontextra-terrestres. De même en appelant « air » les

corps gazeux — comme je l'ai dit, je vous présentemaintenant la chose historiquement —, on avaitl'impression suivante: un tel corps est placé sousl'influence unificatrice de l'être du Soleil. Il esthissé hors du plan terrestre et purement plané

et se trouve placé sous l'influence unificatrice del'être du Soleil. Et au sujet de l'air terrestre, onavait aussi le point de vue que dans sa configura-tion, dans sa substantialité et dans ses propriétésintrinsèques, ce sont les forces du Soleil qui sont

essentiellement actives. La physique anciennun caractère cosmique. La vieille physique étaitbl d d f

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cure, Mars etc., ce sont des faits. Mais comme onavait perdu la source de ces conceptions, et qu'onne pouvait pas tout de suite faire naître le bes

nouvelles sources, on a complètement perdu la ca-pacité à se faire d'autres représentations que ci: puisque les corps solides, par leurs aptitudespropres à la dilatation, par l'ensemble de leur con-figuration et de leur forme, sont dépendants de la

Terre, il en est de même aussi pour les liquides etpour les gaz. Vous me direz qu'il ne vient à l'idéed'aucun physicien de faire abstraction du fait Soleil réchauffe l'air, etc. Certes, il ne fait pas cela,mais comme il part de représentations telles que

celles que j'ai caractérisées hier, comme il ne sereprésente le Soleil dans son pouvoir de réchauffe-ment que d'après des concepts élaborés à partir dumodèle terrestre, il « terrestrifie » le Soleil au lieud'expliquer le terrestre par le solaire.

La chose essentielle est donc qu'entre le X Ve etle XVIICsiècle, on a complètement perdu la con-science que notre Terre est un corps au sein del'ensemble du système solaire, et que donc, chaquechose particulière, sur la Terre a aussi à faire avec

l'ensemble du système solaire et que la solidifica-tion d'un corps repose justement sur le fait quel'élément terrestre s'émancipe du cosmique, qu'ils'en dégage, se donne des lois autonomes, alors quele gazeux, l'air par exemple, reste, en ce qui con-cerne ses lois, sous la dépendance de l'être du So-leil, unitaire pour la Terre entière. Et c'est cela quia cond it à ce q e l'on soit ens ite obligé de

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vant étaient expliquées à partir du cosmos. Con a renoncé à rechercher les forces qui doiventprovenir du système planétaire lorsqu'un corps

solide, de la glace par exemple, devient liqutransforme en eau, vu qu'on a renoncé à les rcher dans le système planétaire, il a fallu lesférer à l'intérieur des corps eux-mêmes. Il cogiter et se casser la tête sur la façon dont

corps est constitué de molécules et d'atomesfallu attribuer à ces malheureuses moléculemalheureux atomes les facultés qui doivent mnant venir du dedans, permettant à un solide dedevenir liquide, à un liquide de devenir gaze

facultés qu'on avait auparavant fait dériverqui se donne effectivement dans l'espace, mfaçon sûre, dans le cosmos extra-terrestre. C'estainsi que l'on doit comprendre la transformatireprésentations de la physique telle qu'elle s'est

produite particulièrement dans le matérialismrible de tous les traités de l'Accademia del Cqui a fleuri pendant environ 10 ans, de 1657 à1667. On peut se représenter que ce terriblerialisme est survenu du fait que l'on a perdu les

idées qui montraient la connexion entre notreterrestre et le monde cosmique, extra-terrestrjourd'hui, nous nous trouvons placés devantcessité de faire ici un retour. On ne sortira matérialisme si l'on ne se met pas à nouveau

d'être un peu moins pédant dans le domainephysique. La pédanterie consiste dans le fait depasser des concepts concrets a concepts ab

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que les pédants philistins. Ils voudraient touau moyen de quelques formules, de quelqucepts abstraits. Mais la physique elle-mêmen'avancera pas si elle continue à élucubrer ade ces conceptions bien-pensantes généraliséje ne veux pas seulement parler des théories —qu'elles sont apparues depuis le matérialisme del'Accademia del Cimento. Pour avancer, il

justement que dans un domaine comme celuthéorie de la chaleur, on cherche à se brancher ànouveau sur des idées plus vastes, ratissant pluslarge que celles qu'a eu la nouvelle physiquerialiste.

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TRO ISIÈM E CONFÉRENCE

Stuttgart, 3 mars 1920

Aujourd'hui, afin de progresser vers l'objectifdont nous devons nous rapprocher au cours despremiers jours de nos considérations, nous allons

encore examiner quelques phénomènes qui concer-nent la relation entre l'essence calorique et ceappelle les « états d'agrégation », &est-à-dire cedont je vous ai dit hier qu'on les appelait « terre »,« eau » et « air » dans la physique des anciennes

conceptions du monde. Vous savez bien que laterre, l'eau et l'air ou, comme on les nomme au-jourd'hui les corps solides, liquides et gazeux, peu-vent être transformés les uns en les autres. Or ondécouvre par là un phénomène tout à fait part

concernant l'être de la chaleur. Je vais tout d'décrire le phénomène, puis nous allons tout sment le constater: si nous prenons n'importe quelcorps solide et que nous l'échauffons, il devient dece fait de plus en plus chaud jusqu'à ce qu'il attei-

gne un point où il passe de l'état solide à l'état li-quide. En ayant alors recours à un thermomètre,nous pouvons constater que pendant tout le tempsdu réchauffement du corps, le thermomètre sOr à l'instant où le corps commence à devenir li-

quide, donc, à fondre, le thermomètre cesse demonter. Il attend jusqu'à ce que tout le corps soitd li id i il à t

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dire: pendant le processus de fusion, aucunetion de température ne se montre, au thermoIl ne faut pourtant pas penser par là que l'es

calorique elle-même n'est plus de la partie. Sn'apportions plus de chaleur, la fusion cessenous faut bien apporter de la chaleur pour pquer la fusion, mais cette chaleur ne se voit thermomètre. Elle ne s'y voit de nouveau qu

que la fusion est complète et que le liquide qvient du corps solide continue à être chauffé.tout d'abord bien examiner ces phénomènes. Eneffet, vous voyez que dans ceux-ci, une intersurvient au cours de l'élévation de température.

Nous voulons ainsi placer côte à côte un certainnombre de phénomènes de ce genre qui ponous amener à une idée de l'être de la chaleuque nous sautions vers des théories imaginaires.Nous avons ici, comme corps solide, préparé du

thio-sulfate de sodium. Nous allons mettre cen fusion. Vous voyez que la température estd'environ 25°. Il s'agit maintenant d'apporterchaleur à ce corps et je vais inviter l'un d'entrevous à venir ici afin de constater que pendant la

fusion de ce corps, la température ne monte vement pas. (Entre-temps, le thermomètre estjusqu'à 48°, température de fusion du thio-sde sodium, et celui-ci a fondu.) Maintenant, lethermomètre monte rapidement, car la fusi

achevée, alors qu'il est auparavant resté immpendant tout le processus de fusion.l é

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de la façon suivante. L 'élévation de tempérnous la figurons par une droite qui monte ainsi.Admettons que cette élévation de températu

atteint ce qu'on appelle le point de fusion. Lecommence ici à fondre. Pour autant que le thmètre nous le montre, la température reste sta

point deoint

fusion ébullition

Et si je continue maintenant à chauffer, la trature se remet à monter. On pourrait voir qufait de l'élévation de la température, c'est-à-d

fait de l'apport de chaleur supplémentaire, le se dilate. Il s'agit maintenant du fait que noutinuons à chauffer ce corps qui est devenu lEt la température s'élève alors de nouveau esûr en partant du point qu'elle avait atteint p

fusion (ligne pointillée). Elle monte maintenantaussi longtemps que le corps reste liquide. Nouspouvons alors atteindre un deuxième point auliquide se met à bouillir, à se vaporiser. Noude nouveau le même phénomène: le thermo

cesse de montrer un accroissement de tempéjusqu'à ce que le liquide se soit évaporé. A l

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qu'à nouveau il se met à monter (ligne en tirets).Vous pouvez ici à nouveau observer que pendantl'évaporation, le thermomètre ne monte pas. J'ai

donc ici un deuxième seuil auquel le thermomètrereste stable.Et maintenant, à cette expérience que j'ai f

devant vous, je vous prierais d'en adjoindre uneautre qui, dans la vie ordinaire, doit vous être bien

connue: Lorsque nous prenons le corps solidconstitué notre point de départ, vous savez quecelui-ci maintient de lui-même la forme qu'il av

3

Si je pose ici n'importe quel corps, il reste coest. Mais si vous prenez un liquide, donc quelquechose qui par échauffement a dépassé son point defusion, vous savez alors que je ne peux pas poser

un liquide comme un bloc, mais qu'il est nécessairede le contenir dans un récipient dont il prend laforme en formant au-dessus une surface de niveauhorizontale.(dessin 2) Si je prends un gaz, une va-peur qui a été portée au-delà du point d'ébullition,

je ne puis pas la contenir dans un récipient de cettesorte. Elle m'échapperait. Une telle vapeur, je ne

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convient dans un premier temps pour un regardsuperficiel, mais nous voulons aller au-delà de ceregard superficiel. Et je vous prie maintenant de

faire avec moi les remarques suivantes. Noçons ces remarques de sorte qu'en les rassemelles nous permettent en quelque sorte de cernerl'être de la chaleur. Quel est principalement lemoyen par lequel j'ai constaté l'élévation de

rature? Je l'ai constatée par la dilatation ducure. Cette dilatation du mercure s'est produitedans l'espace. Et bien que le mercure, dans nostempératures moyennes, soit un liquide, il nopourtant être bien au clair que bien qu'il soit

nu dans un récipient, les dilatations dans ledimensions s'ajoutent, et nous les percevonfait comme une dilatation seulement dans urection. Pourtant, lors de la dilatation du medans les trois dimensions, nous n'avons fait

réduire à une dimension afin de pouvoir faire leconstat de l'élévation de la température au mde la dilatation d'un corps.

Partons de l'observation que nous avons comme fondement, et voyons la chose suivante:

Prenons une droite (voir dessin) — une droitepeut bien sûr que la penser — et dites-vous cette droite se trouvent un certain nombre de a, b , c, d, etc. Si vous voulez atteindre ces povous pouvez tout à fait rester sur cette droite.

Si par exemple vous vous trouvez en(a), vouspouvez atteindre le pointc en parcourant la droiteVo s po e ens ite re enir et tteindre à no

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c, d, je peux toujours rester sur la droite. Il eautrement si nous visons le point e ou le poinf.

Vous ne pouvez plus rester sur la droite si vousvoulez atteindre le pointe ou le pointf. Vous devezsortir de la droite pour parvenir àe ou à f Il faut

donc parcourir la droite d'une façon ou d'unepuis sortir de la droite, pour atteindre ces poinAdmettez maintenant que vous considérie

surface, disons la surface du tableau, et je renouveau sur la surface du tableau un certain

bre de points:a, b, c. Pour atteindre ces pointvous pouvez toujours rester sur la surface du ta-bleau. Si vous êtes ici (X) vous pouvez faire cechemin qui ne sort pas du tout du tableau, ention de ces points. Par contre, si vous voule

sur le tableau, vous ne pouvez pas atteindre lapointe qui est ici (en avant du tableau) et quisente un point supplémentaire. II vous faut làdu tableau. Il est possible, de cette façon, de

une idée de la dimensionnalité de l'espace

sant: pour des points qui se trouvent dans lmière dimension, il est possible de les atteincette dimension niq e Mais po r des point

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trouvent en dehors de cette dimension uniquepeut pas les atteindre sans sortir de cette dime

Et de même on ne peut pas atteindre des pointsplacés dans la troisième dimension en parcousurface. Que se produit-il si je ne parle des pe

et f qu'en référence à la première dimension où setrouventa, b, c, et d? Représentez-vous un être qne serait en mesure d'observer que dans une seuledimension, qui n'aurait aucune représentationdeuxième et d'une troisième dimensions. Au

que vous bougez dans un espace à trois dimeun tel être ne bougerait que dans une seule dimen-sion. A l'instant où cet être emporte le pointa (voirdessin page 68) jusqu'ici (b) et que le point s'écartet va vers e, à cet instant même, le contenu de ce

point disparaîtrait tout simplement pour cet ên'est plus là pour un être de ce genre, qui ne pour-rait percevoir que dans une seule dimension, dèsl'instant où il sort de cette dimension unique. Et demême, tous les points qui se trouvent à l'extérieur

des deux dimensions de la surface, ne sont pas là,pour un être qui ne peut percevoir que dans ledi i d l f Et i i t

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être n'aurait aucun moyen de le poursuivre. Il dis-paraîtrait du domaine de son espace. Un être de cegenre, un être qui ne pourrait percevoir que dans

une seule dimension, qu'aurait-il donc comme géo-métrie? Il n'aurait qu'une géométrie unidimennelle. Il ne pourrait parler des distances et de leurslois que dans le cadre de l'unique dimension. Unêtre qui ne peut percevoir que dans deux dime

ne pourrait parler que des lois des figures plan'aurait qu'une géométrie bidimensionnelle. Nousautres hommes, avons à priori une géométrie tridi-mensionnelle. Un être ayant une géométrie bisionnelle n'aurait absolument aucune possibilité de

se représenter géométriquement ce que fait unqui sortirait des deux dimensions et se trouvedevant (en avant du tableau). Nous autres hoje le répète, avons une géométrie tridimension

M aintenant, puisque j'ai à le faire, je pourraiscomme je l'ai dit précédemment à propos de lation du mercure en trois dimensions qui sont rédune seule dimension, je pourrais avoir tracé uneen de dimensions comme le tablea me le pe

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coordonnées dans l'espace. J'aurais ici un axe scisses, un axe des ordonnées et là-dessus, perplairement, un troisième axe, et je pourrais ains

cette droite comme une droite de l'espace. A loù je parviens soit au point de fusion, soit aud'ébullition, je ne suis plus en mesure de continutracé de cette droite.

Exprimé de façon théorique et hypothétiqu

aurait une possibilité de continuer. Admettoje puisse faire la chose suivante: Disons quel'accroissement de température est représencette droite (dessin p.72). Je devrais donc, altous les facteurs restent identiques, changer ici

quelque chose, et je pourrais continuer alors àd'un autre point, au-dessus. Ainsi, j'aurais eun autre point d'arrêt et resterais dans mon mMais un tel point d'arrêt, je n'en ai pas. Car jen effet tout simplement partir du même poin

se trouve la température après que le corps enquestion ait fondu

ou se soit évaporé, si je trace ce graphique de tepérature. Je dois partir du point où elle est aquand la fusion ou la vaporisation a débuté

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fusion ou d'ébullition, je suis amené à quelquechose qui ne peut être comparé à rien d'autre qu'àla situation dans laquelle se trouve un être unidi-

mensionnel lorsqu'un point s'échappe de sa dimen-sion unique pour disparaître dans la deuxième di-mension, ou bien à un être bidimensionnel qupoint lui échappe dans la troisième dimension.Lorsque le point revient et qu'il reprend son c

à partir de la même position, lorsque donc le pas'égare par ici (dessin p. 69), qu'il sort et qu'onl'attend, puis qu'il revient, il me faut alors suivre ànouveau sa trajectoire à partir de la même podans la dimension unique. Si l'on s'exprime pure-

ment du point de vue de l'apparence, quandl'échauffement disparaît pour moi lors de la fusionet de l'ébullition, je n'ai devant m oi rien d'autle fait que ma courbe de température est interrom-pue et que je dois la prolonger quelque temps

à partir du même point. Mais ce qui se produla chaleur pendant l'interruption, cela sort effecti-vement du domaine dans lequel je trace ma cet je dis explicitement que je peux la tracer sous laforme d'une courbe dans l'espace. Il y a àpriori, je

dis bien à priori, une analogie entre cette dispdu pointa de la première dans la deuxième dimen-sion, et ce qui se passe là avec la chaleur que mon-tre le thermomètre, pendant que ce thermomètrereste immobile lors de la fusion et de l'ébullit

Il s'agit maintenant de m ettre en relation cnomène avec un autre. Voyez-vous, c'est effective-d l d hé è

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ne sais quelle théorie, mais dans la mise en relationdes phénomènes de sorte qu'ils s'éclairent ets'expliquent mutuellement. Telle est la différence

entre la physiquegoethéenne et celle qui règne au-jourd'hui. C'est le fait que la physique goethéennerassemble simplement les phénomènes afin qu'ilss'éclairent mutuellement, alors que la physiqued'aujourd'hui, quand elle se hasarde à passer à des

théories, est en dehors de cela et ajoute aux phéno-mènes des théorisations et des idées fantaisistEt puis nous allons confronter un autre phéno-

mène avec celui de la disparition de l'échauffementque l'on constate au moyen du thermomètre p

la fusion. Cet autre phénomène, il nous apparaîtquand nous examinons notre formule d'hier:

V = 1 + 3a. t + 3a 2t2 +a 3t3).

A propos de cette formule, j'ai dit hier quedevez particulièrement observer les deux dernierstermes. Il est aujourd'hui particulièrement impor-tant d'observer le termet3 la puissance troisième dela température. Considérez par exemple une d

sionnalité spatiale habituelle. Dans cette dimnalité. quand il s'agit d'un corps mathématique,vous allez parler de longueur, largeur et hautesont en effet les trois dimensions essentielles del'espace. Et maintenant, si nous échauffons une

barre. comme nous l'avons fait hier, nous pouvonsen observer la dilatation. Nous pouvons aussi ob-l é d b M i il

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pendant qu'elle se dilate, la barre ne relâche pla chaleur dans son entourage, qu'elle ne fasse pass'écouler, qu'elle ne rayonne pas de la chaleur.

Cela, nous ne pouvons pas l'empêcher. Il ne nousest pas possible de nous représenter une dilatationcalorique seulement dans une dimension — jprie d'être attentifs à ce mot. Nous pouvons trèsbien nous représenter une dilatation spatiale selon

une seule dimension, et c'est ce que l'on fait tou-jours en géométrie, c'est-à-dire comme une droite,mais jamais nous ne pouvons penser un état dechaleur qui se propagerait seulement selon unedroite. Si nous faisons attention à cela, nous ne

pouvons pas dire que le processus de chaleurmaintenant comme une courbe. n'est pas, dansl'espace, réellement quelque chose d'autre que cequi est symbolisé par la courbe que j'ai tracée ici(voir schéma p.72). Je n'embrasse pas du regard le

processus entier, par le biais de cette courbe. Il y aencore quelque chose d'autre qui est en jeu, ede ce que je peux embrasser du regard au m ocette courbe. Et ce qui là est en jeu doit complète-ment modifier la nature et l'essence de ce que je

figure effectivement par cette courbe que j'utilisepour représenter l'état de chaleur (la « calorité »N.d.T.), et peu importe que je le considère géomé-triquement ou arithmétiquement.

Nous avons donc cette chose particulière quelorsque nous voulons cerner l'état de chaleur aumoyen des droites de notre géométrie habituelle,d l ù l f l é

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plètement. Et ceci a un autre effet. Pensez parexemple que vous avez une droite (voir dessin).Cette droite a une certaine longueur 1. Eleve

droite 1 au carré, vous pouvez dessiner ce 12

au mo-yen de cette surface carrée. Imaginez que vomezP vous pouvez dessiner cette troisièmesance au moyen du cube, du corps dans l'espace.Mais admettez que je forme la quatrième pui

É, que dois-je faire, si je veux continuer à deJe peux passer de la ligne à la surface, de la au corps, mais que puis-je faire maintenant

pour passer à la quatrième puissance, si je veux

continuer à m'appuyer sur la même méthode?peux plus rien faire à l'intérieur de notre espacetridimensionnel. Ceci vaut tout d'abord en concerne les grandeurs spatiales mathématMais nous avons vu que l'état de chaleur, pour

autant qu'il se manifeste par la température, npas être exprimé par des dimensions spatialesencore a tre chose là derrière Sans cela n

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pensé comme ne s'écoulant que dans la longla barre. Or c'est impossible. Il découle de csi je me mets à l'ouvrage de façon conséque

ne dois pas saisir de façon identique l'élévapuissance det et l'élévation en puissance des di-mensions de l'espace. Je ne dois pas penser ades puissances det la même chose que ce que jepense au sujet des puissances de1 ou de n'importe

quelle autre grandeur purement spatiale. Et exemple — je veux traiter cela aujourd'hui toutd'abord à titre de pure hypothèse — , si par exje n'avais que la puissance ], la première puide t et que celle-ci ne puisse pas être exprim

un droite, la deuxième puissance ?, alors, nerait pas être exprimée par une surface. Et lasième puissancet3 ne pourrait elle non plus êtreexprimée par une grandeur spatiale. De la façon que pour les grandeurs mathématiques, je

sors de l'espace après avoir passé la troisièmsance, peut-être que je sortirais de l'espace déjàpour la deuxième puissance, et que je n'y seraisplus du tout pour la troisième.

Faites-vous donc à l'idée que vous devrie

représenter la grandeurt comme étant d'une naturtout autre qu'une dimension de l'espace. Vovriez ressentir let ordinaire comme étant déjà cané, comme une deuxième puissance, et vousdevriez ressentir le carré det comme étant déjà un

puissance troisième, et le cube de t comme unequatrième, ce par quoi vous sortez de notre habit el Réfléchisse a isage to t partic l

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figure dans cette formule me forcerait alors àde l'espace tridimensionnel. Simplement parcul, je serais déjà contraint, avec le dernier te

ma formule, à me dégager de l'espace tridimen-sionnel. Je dis cela maintenant à titre de pupothèse, comme une possibilité, ainsi qu'onpour des formules mathématiques. Lorsque,ce-pas, vous vous représentez un triangle et que

vous constatez que ce triangle a trois angleavez ainsi tout d'abord un triangle en penséque la pensée est un peu paresseuse, dessinez-lepour le concrétiser. Mais le dessin n'a rien avec cela. Vous avez quelque chose de donné: La

somme des angles est 180°. Ou bien: Dans untriangle rectangle, le carré de l'hypoténuse eà la somme des carrés des deux autres côtésquelque chose à quoi on a affaire à priori, de lamême façon que j'ai affaire maintenant à t à la

puissance où il est. Revenons maintenant en pour regarder ce phénomène que nous avonstaté. C'est ainsi qu'on fait en géométrie: quabesoin d'observer un triangle sur un pont ouque chose comme cela, ce que j'ai pensé sur un

triangle abstrait se vérifie bien. Ce que j'aisur let abstrait — nous voulons venir toujoursprès, au corps à corps avec la réalité, mais pas àpas —, cela, à priori, une certaine ressemblance qui se présente lors de la fusion ou de la

sation. Je.

n'étais pas en mesure de saisir la fusila vaporisation dans les trois dimensions del' J l i i i j'i t

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Or si les suppositions que j'ai faites précédemcorrespondent, je serais aussi dans l'obligatsortir de l'espace tridimensionnel pour la tro

puissance, pour le cube de la température.Voyez-vous, je vous ai montré un cheminfaut emprunter dans une certaine mesure quaveut chercher à rassembler les phénomènesdonnent à propos de l'être de la chaleur afin q

fait de cette confrontation on puisse atteindrque chose de semblable à ce qui a été atteintcours précédent concernant l'être de la lumièphysicien Crookes est parti de tout autres prémi-cesu. Et ce qui est remarquable, c'est que p

recherches, il est toujours parvenu à un résultatsemblable à ce que nous avons posé comme unepure hypothèse et dont nous allons serrer de réalité prochainement, dans notre étude. Luiil en vient principalement à considérer les mo

tions de la température comme quelque chosà voir avec une sorte de quatrième dimension del'espace. Il est important aujourd'hui d'attirerl'attention sur ce fait, vu que les relativistes, etEinstein à leur tête, quand ils vont au-delà d

dimensions de l'espace se voient contraints ser au temps et de considérer celui-ci comme laquatrième dimension, de sorte que dans les fod'Einstein on trouve toujours le temps désignécomme la quatrième dimension ; alors que C

s'est trouvé dans l'obligation de considérer cquatrième dimension l'accroissement ou la dti d l l ité C i ét it thè

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A ces phénomènes, je vous prie maintenantd'ajouter ce que j'ai dit aussi précédemment. J'aidit ceci: Je peux poser un corps solide ordinaire, et

il garde sa forme, c'est-à-dire qu'il a un certaincontour. Un corps liquide, je dois le verser dans unrécipient. Il forme toujours une surface de nivil prend par ailleurs la forme du récipient. Il n'enest pas de même pour les corps gazeux ou vapori-

sés. Ils se dilatent dans toutes les directions. Pourles contenir, je dois les enfermer dans un récipientfermé de tous côtés. Ce récipient fermé de touscotés leur donne sa forme de telle sorte que pgaz, je n'ai une form e que si je l'enferme de t

côtés.Lorsque j'ai un corps solide, il a sa forme juste-ment parce qu'il est un corps solide. Il l'a en quel-que sorte de lui-même. Je laisse maintenant le li-quide de côté en tant qu'état intermédiaire, et je

veux décrire en tant que contraires les corps set gazeux. Le corps solide se donne en quelqului-même ce que je dois apporter en plus pour lesgaz: l'établissement de parois de tous les côtés. Orpour le gaz, il apparaît quelque chose de parti

Si vous transférez la même quantité de gaz d'unrécipient à un autre plus petit, vous devez compri-mer les parois, vous devez exercer une pressi

Cela signifie ni plus ni moins que vous devezsurmonter la pression du gaz. Vous devez le faire

sur les parois qui donnent la forme, au m oyenpression. Nous pourrions donc dire: Un gaz qui at d à 'é h d t l ôté t

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même, lorsque j'ai un corps solide. Ainsi sanriser en rien, mais en observant simplement l

complètement ordinaires, je peux définir lsition polaire qui existe entre gaz et solides

sant: Ce que je dois venir apporter du dehorle gaz, est déjà là de lui-même pour le corpsM ais en refroidissant ce gaz, vous pouvez lener à son point d'ébullition et obtenir un liqpartir de cette vapeur; et en continuant à ref

jusqu'au point de fusion, vous pouvez à parliquide, obtenir à nouveau un corps solide. Cdire qu'au moyen de processus qui sont en reavec l'être de la chaleur, on peut tout simplfaire en sorte de n'avoir plus besoin de don

forme du dehors, mais que cette forme au cose modèle toute seule du dedans. Vu que je nfait d'autre que modifier l'état de chaleur, il eévident que cette prise de forme se rapportefaçon ou d'une autre à cette modification de la

« calorité ». Dans les corps solides se trouvque chose qui n'était pas encore là dans le

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sur cette paroi si nous n'appuyons pas nous-mQuand nous plaçons une paroi solide contre ule gaz pousse toujours sur la paroi solide. V

voyez, nous arrivons là au concept de pressnous devons mettre en relation l'apparition de lapression avec la « calorité ». Nous devons doncdire: Il faut chercher une certaine relation enfait que les corps solides se donnent une fo

l'opposition exercée par la pression de la paroi,contre la fuite du gaz dans toutes les directinous recherchons ces relations nous pouvonrer pénétrer réellement dans l'essence du lietant entre la chaleur et les corps.

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QUATRIÈME CONFÉRENCE

Stuttgart, 4 mars 1920

Vous aurez peut-être remarqué que dans étude, c'est un objectif précis qui est poursuivi.Nous voulons rassembler une série de phéno

tirés du dom aine de la chaleur afin de pouvtirer la compréhension de ce en quoi consisttivement cette être de la chaleur. Jusqu'ici, nousavons essentiellement pris connaissance de requi peuvent nous apparaître au sein de ce do

de la chaleur, et nous avons notamment observédans quelle relation se trouvent l'essence calet l'aptitude des corps à la dilatation. Nousalors essayé de fixer tout d'abord quelques sentations imagées concernant la forme d'un

solide, celle d'un corps liquide et celle d'ungazeux ou vaporisé. Et j'ai aussi parlé des rede l'être de la chaleur avec ces transformatiol'on peut produire sur les corps: le passage dsolide au liquide et au gazeux. Et maintenant, je

voudrais vous présenter le phénomène qui pnous montrer les relations qui apparaissent nous avons affaire à des gaz, des vapeurs, dontnous savons déjà qu'ils ont un lien particuliel'essence calorique, par le fait qu'au moyen de

l'essence calorique, on peut faire apparaîtregazeux et qu'à nouveau, au moyen d'une cedifi ti d d g é d h l t f b

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gazeuse. Vous savez que quand on a un corps so-lide, il est impossible de le pénétrer avec un autrecorps solide. L'observation de relations élémentai-

res aussi simples est extraordinairement imposi nous voulons vraiment pénétrer dans l'essencecalorique. Ce que l'on veut ici expérimenter doitmettre en évidence la façon dont la vapeur d'eauque nous produisons ici (l'expérience est réalisée.)

vient d'abord là dans ce récipient et se trouveradonc à l'intérieur de celui-ci. Nous allons doncprogressivement remplir ce récipient de vapeurd'eau, puis nous allons am ener par l'autre côautre vapeur dont vous pouvez suivre la silhouette

du fait qu'elle est colorée'''. Vous le voyez donc,bien que nous ayons rempli ce ballon de vapeurd'eau, l'autre vapeur s'introduit par l'autre côtédans cet espace rempli de vapeur d'eau, ce qudire qu'un gaz n'empêche pas un autre gaz de

s'introduire dans l'espace qu'il occupe déjà lui-même. Nous voulons pour l'instant retenir ce phé-nomène tel qu'il est et nous mettre bien d'accordsur le fait que les corps gazeux ou vaporisés sont,dans une certaine mesure, mutuellement inte

trables.Je veux vous présenter un autre phénomène qvous montrer une relation de plus entre de l'ecalorique et les autres faits. Nous avons ici, à gau-che, dans ce tube, de l'air qui est tout simplement

dans le même état que l'air extérieur dot noussommes continuellement environnés à une cer-

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nous. Ainsi nous pouvons dire: l'air que nouslà-dedans, à gauche, est exactement à la mêmepression que l'air extérieur, ce qui se manifes

le fait que la colonne de mercure se maintient aumême niveau à gauche et à droite ; et par le faitqu'à gauche et à droite, la colonne de mercure setrouve à la même hauteur, vous

concevez qu'ici (à droite), l'air extérieur, qui con-serve un libre accès par le haut, est soumis à lamême pression que l'air qui est ici dans ce tube deverre fermé de tous côtés (à gauche). Nous allonsmaintenant provoquer une modification en a

sant la pression sur l'air dans le tube de gauche.Nous pouvons obtenir cela en élevant ici le tube ded it (d i d d it ) E l'él t

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naire, celle qui provient de la colonne de msoulevée. Donc, tout simplement, j'ai ajouté lepoids de la colonne de mercure dea à b. Or du fait

que nous avons ainsi augmenté de la pressicorrespond au poids de cette colonne de mercpression exercée sur cet air, comme nous le vl'espace intérieur, le volume, comme on dit, estdevenu plus petit, dans l'autre tube, et nous pou-

vons dire: Lorsque nous augmentons la pressionexercée sur un gaz, son volume, son extensitiale, décroît. Nous devons retenir cela comphénomène supplémentaire: retenons quel'extension spatiale et la pression exercée sur un

gaz sont en relation inverse. Plus la pression estgrande, plus l'extension spatiale est petite; plusl'extension spatiale est grande, plus doit êtrela pression s'exerçant sur le gaz. Nous pouvtirer l'équation correspondant au fait que

l'extension spatiale V

et l'extension spatialeV2

sontdans le rapport inverse à celui des pressioni etP2.

V1: V2 = P2: P1,

d'où il résulte:

V11 91 = V2 ' P2

Il sort donc de cela une loi relativement gé— nous ne pouvons en effet jamais parler quel ti t i l i

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sion dans un gaz, que le produit de la pressile volume reste constant dans un gaz si noustenons la chaleur constante. Comme je l'ai dit, il

nous faut rassembler de tels phénomènes pouapprocher de l'essence de la chaleur. Du fait quepar notre étude, nous voulons en même temcer une base pour l'exploitation pédagogique àl'école, et par ailleurs élaborer nos connaissa

s'agit pour nous, d'un côté, de connaître la fapenser de la physique actuelle, et de l'autre, deprendre connaissance de ce qui doit advenique l'on se dépêtre des obstacles qui empêcphysique actuelle d'accéder à une véritable c

sance de l'essence calorique.Lorsque vous vous représentez que, avecl'essence calorique, nous avons eu affaire essen-tiellement à des accroissements de volume,des modifications de l'espace, et à des variat

pression, il convient de se dire qu'au cours détude de l'essence calorique, nous avons rendes phénomènes mécaniques: variations d'evariations de pression. Je dois, pour que notsoit atteint, parler de façon aussi exacte que

ble, ce qu'on ne fait pas habituellement dans cedomaine. Ce sont des faits mécaniques que nousavons rencontré. Ainsi s'est présenté, pour lloppement moderne de la physique, le fait quequand on a étudié la chaleur, c'est un processus

mécanique qui est apparu. Ce phénomène mque fut principalement ce sur quoi on a étumanifestations de la chaleur L'être de la ch

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l'inconnu, et l'on étudie essentiellement les proces-sus mécaniques qui se produisent sous l'effet de lachaleur. Et vu que l'on ravale les sensations calori-

ques au rang de données subjectives, on étuddes modifications de l'état de chaleur — du rcalorique — , la dilatation, disons, du mercureà-dire finalement quelque chose qui appartient audomaine des phénomènes mécaniques. On étudie

alors la corrélation entre l'état calorique, disonsd'un gaz, d'une part, et des rapports de pressiond'autre part, ce avec quoi nous allons poursuivre.Et de nouveau, on voit que là on étudie effective-ment quelque chose de mécanique, en laissant en

quelque sorte de côté l'être de la chaleur. Nousavons vu hier qu'il y a effectivement une bonneraison pour laisser de côté cet être de la chaleur.Nous avons vu en effet comment cet être de la cha-leur crée des difficultés dans les calculs habituels

dès l'instant que nous l'introduisons dans les équa-tions, comment, par exemple, une troisième puis-sance de la température ne peut pas être traitéecomme une troisième puissance ordinaire. Etcomme la thermique courante n'a pas su que faire

des puissances de la température, comme je vousl'ai déjà dit précédemment, elle a tout simplementrayé les puissances deux et trois de la form uldilatation.

Il vous suffit donc maintenant de réfléchir

que dans la sphère de la nature extérieure, c'esttoujours sous forme de processus mécaniques quel é l d

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déjà là. La chaleur se manifeste en relation avprocessus spatiaux. C'est ce qui fait que par cettesimple réflexion, nous sommes contraints de

la chaleur comme cette droite spatiale qui nouduit, dans une dilatation, de la puissance un à lapuissance deux. Quand nous considérons la droite,la première puissance de la dilatation, et que nousvoulons passer à l'étude de la deuxième puissance,

il nous faut sortir de la droite.

Il nous faut donc ajouter la deuxième à la predimension, il nous faut d'une façon ou d'une autrepasser de la première puissance à la deuxième. Ilnous faut penser la direction de la deuxième puis-

sance tout autrement que celle de la premièrsance. Et il nous faut faire exactement la mêmechose quand nous considérons un état de tempéra-ture. En quelque sorte, la prem ière puissancedans la dilatation. La variation de température est

une chose qui, en rapport avec la dilatation, appa-raît ici comme la deuxième direction en rapportavec la première. Je ne peux donc pas faire autre-ment, pour ajouter la dilatation à la variation detempérature, que d'ajouter à la droite des absc

la droite des ordonnées. Mais il résulte de cela quece qui se produit à cause de l'être de la chaleur, ladifi ti d t é t d j d i

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d'emblée comme une deuxième puissance, et ladeuxième puissance, comme une troisième. Et sinous rencontrons la troisième puissance de l

pérature, nous ne pouvons plus rester dansespace ordinaire. Une réflexion toute simplesitant cependant des concepts assez subtils, vousmontre ainsi que lorsque nous étudions la cagissant dans l'espace, donc dans la troisiè

mension, il n'est pas possible de s'en tenir à sième dimension de l'espace. Cela vous mondès que nous avons affaire aux trois dimensil'espace, nous sommes obligés, pour étudierl'action de la chaleur, de sortir de l'espace e

que tel.Or, la physique moderne se fait un devoirl'explication des phénomènes, de strictemenà l'intérieur de l'espace tridimensionnel. Et tantqu'elle se donne cette règle, vu qu'on ne pe

trouver l'essence de la chaleur à l'intérieur del'espace tridimensionnel, elle ne peut que pcôté. Elle ne peut saisir, de l'être de la chaleuses manifestations au sein de l'espace tridimnel.

Il y a là, voyez-vous, un point très imporl'occasion duquel, déjà dans une certaine mparmi les phénomènes de la nature inorganiqphénomènes de la physique, une sorte de Rdoit être franchi pour passer à une concepti

mondes supérieurs. Et l'on doit déjà dire: C'estparce que l'on fait tellement peu d'efforts pourp r enir à n pe de cl rté s r ce point q 'il

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conceptions des mondes supérieurs. Imaginlement que si les physiciens montraient à leudiants que, lorsqu'on observe les phénom ène

riques, l'on doit tout simplement sortir du cospatial ordinaire dans lequel se déroulent lecessus mécaniques, ces maîtres de la physiraient naître chez leurs étudiants la convictiol'on ne peut en réalité pas étudier la physiqu

sortir de l'espace tridimensionnel. Or ces msont considérés comme des gens savants, du faitqu'ils possèdent la connaissance en scienceque. Ainsi, ce serait beaucoup plus facile, pourfonder devant les gens du monde ordinaire un

ception des mondes supérieurs. Car même si cespersonnes ordinaires n'avaient pas appris la pque, elles se diraient: Nous ne pouvons cerporter de jugement là-dessus, mais ceux qui con-naissent la physique savent, eux, que déjà p

physique, on doit sortir de l'espace et s'élever àd'autres contextes que ceux qui peuvent se pter dans l'espace lui-même. C'est pour cela qun enjeu si important dans le fait qu'en phynous accédions à certaines choses comme ce

l'on recherche ici, par notre étude. Si nous nvenons pas, la situation se présentera toujotelle sorte que d'un côté, on cherchera à répdans le public une conception du monde s'apsur une base spirituelle, mais que de l'autre c

physique fera valoir ses idées comme quoi plique tous les phénomènes par le biais de pursé i C l d it f it

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n'existe que des processus mécaniques; La vie doitforcément être aussi un processus mécanique, demême que les choses psychiques doivent aussi for-

cément être des processus mécaniques, et lesspirituelles aussi. La « science exacte » ne veut riensavoir d'un quelconque fondement spirituel dumonde. Et la « science exacte » agit comme uneautorité particulièrement forte pour la bonne

que les gens ne la connaissent pas. Car sur unechose que l'on connaît, on se fait habituellemjugement et on ne se laisse pas imposer un pouvoirautoritaire. Quand on ne connaît pas une chos y soumet facilement comme à une autorité.

faisait davantage pour populariser ce qu'on ales sciences strictement exactes. alors la puissancerelative de certaines personnes qui sont retranderrière des murailles, en possession de cettescience exacte, disparaîtrait complètement.

Dans le courant du XIX' siècle, à tous les faitsque nous avons déjà observés s'est encore ajoautre, que j'ai déjà évoqué, à savoir que l'on npas seulement apparaître des processus mécaau cours des processus concernant l'essence calori-

que, mais qu'à priori, on peut aussi transformer lachaleur en processus mécaniques, ce que vous pou-vez constater dans les machines à vapeurs usdans lesquelles on produit de la chaleur pour paraisse un processus de locomotion; et inverse-

ment, des processus mécaniques comme les frotte-mentset autres choses du même genre, peuvent f é h l i i t

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chaleur. Ainsi, on peut transformer l'un dansl'autre, processus calorique et processus mécani-que. Nous allons aujourd'hui tout d'abord étud

chose provisoirement, à titre préliminaire, puipasserons à certains phénomènes appartenant à cedomaine.

On a découvert que non seulement les procaloriques, mais aussi les processus électriques, et

des processus appartenant au domaine de la cpeuvent être transformés en processus mécanEt c'est à partir de cela que s'est développé cequ'au cours du XIXe siècle on a pris l'habituded'appeler la « théorie mécanique de la chaleur ».

Cette théorie mécanique de la chaleur a commpremier fondement le fait que la chaleur et, disons,le travail mécanique, peuvent être transformédans l'autre. Mais il nous faut tout d'abord exami-ner de plus près cette affirmation. Je ne peux réel-

lement pas vous épargner l'examen des constiélémentaires de ce jugement, qui relèvent du do-maine de la physique. Si justement, au cours decette étude très importante, nous ne nous donnionspas la peine de rechercher en quoi consistent les

éléments de ce jugement, nous nous ôterions toutepossibilité d'introduire un peu de clarté dans cedomaine de l'essence calorique, qui est vraimentcapital. Nous devons donc, à partir de là, souleverla question suivante: Que veut dire, finalement, le

fait que je montre quelque part que la chaleur produis dans la machine à vapeur, engendre unt té i t d t il é

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forme en jugement: La chaleur a produit du tmécanique? Faisons une fois bien clairement ladifférence entre ce que sont les faits constatés et ce

que nous avons ajouté en tant que jugement à cesfaits. Nous avons constaté qu'un processus se ré-vélant comme un processus de chaleur, manifesteaprès coup un processus de travail, un processusmécanique. Or on y ajoute le jugement que le pro-

cessus calorique, la chaleur en tant que telle, s'esttransformé en processus mécanique, en prodde travail mécanique.

N'est-ce pas, si je rentre dans cette pièce et quej'y trouve une température qui m'est agréable,

j'arrive et je m e dis intérieurement, peut-être fait inconsciemment et sans me l'avouer à moi-même: dans cette pièce, je me sens bien. Jem'assieds au bureau et je me mets à écrire quelquechose. Ceci se fait consécutivement à ce qui s'est

produit précédémment — je suis entré dans lal'ambiance de chaleur a agi sur moi. Après cela,s'est donc produit le fait que j'ai écrit quelquechose. D'une certaine façon, je pourrais vous dire:si j'avais trouvé ici une chaleur de cave, j'aurais

pris la poudre d'escampette et n'aurais pas fait cetravail, ce travail d'écriture qui a été produit. Et simaintenant j'ajoute à ces faits le jugement: Lleur qui m'a été apportée s'est transformée dans letravail qui est ensuite devenu visible — j'ai alors

manifestement court-circuité quelque chose dformulation de mon jugement. Tout ce que je n'ai

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tenir compte, si je veux porter un jugement sréalité complète. Et une question se pose alors:Prenons une succession de faits tout à fait é

lents: il y a de la chaleur que j'ai produite avchaudière, puis apparaît du travail, le déplacde la locomotive. Et si je dis simplement que lachaleur s'est transformée en travail, n'aurais-fait la même faute que quand, dans le jugement

précédent, je parle tout simplement d'une tramation de l'état de chaleur en des effets qusont pourtant produits que du fait que je suisvenu moi-même? Il peut apparaître trivial d'al'attention sur une telle chose, mais justemen

trivialité semble avoir été négligée, oubliée, dansl'ensemble de la théorie mécanique de la chalcela a une importance énorme. Il importe qurelie deux choses. Premièrement, le fait qu'àl'instant où l'on passe de la sphère des phéno

mécaniques à la sphère où agit la chaleur, oabsolument quitter l'espace tridimensionnel. Etdeuxièmement, que donc, quand on observe toutsimplement les phénomènes extérieurs de la on n'amène pas ce qu'en l'occurrence on a mis

comme un ajout, quand la chaleur se transformon travail d'écriture. Quand la chaleur se forme en mon travail d'écriture, je peux remaà mes manifestations corporelles extérieurquelque chose est venu s'en mêler. Or quand

trouve simplement devant le fait que je dois l'espace tridimensionnel lorsque la chaleur seforme pour m oi en travail extérieur je peux

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qui mène à cette transformation, se produit àl'extérieur de l'espace tridimensionnel. Et je pensetout aussi superficiellement quand je parle tout

simplement de la transformation de la chaleur entravail mécanique que quand je parle de la trans-formation de la chaleur en mon travail d'écritque j'omets, ce faisant, que je suis aussi inclus moi-même là-dedans.

Cela a pourtant une conséquence très impor-tante, universelle, car pour cela, il faut que, dnature extérieure, même dans ses manifestationsnon-vivantes, inorganiques, je me sente dirigé versune essence qui ne s'exprime pas elle-même

de l'espace tridimensionnel, mais qui agit en quel-que sorte derrière l'espace tridimensionnel. Oest une chose décisive, pour l'observation del'essence calorique elle-même.

Maintenant que nous avons posé cela comme

composante élémentaire du jugement dans le do-maine calorique, nous pouvons revenir un peu à cequi a déjà été évoqué: la relation particulière del'homme avec l'être de la chaleur. Nous pouvonscomparer d'autres sphères de perception à celle de

l'essence calorique. J'ai déjà indiqué que lorsquenous percevons par exemple la lumière, nouscette perception de la lumière et des couleurscanal d'organes isolés. Ceux-ci sont simplementplacés dans notre organisme, de sorte que nous ne

pouvons pas dire que nous sommes confrontl'ensemble de notre organisme respectivement àl d l l à l d l l è

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le biais d'une partie de notre organisme. Il enmême avec l'acoustiques, les phénomènes sNous sommes confrontés à l'essence sonore avec

une partie de notre organisme, les organes auPour l'essence calorique, nousy sommes confrontéavec tout notre organisme. Et ceci conditionnrelation à l'essence calorique. Et si nous regplus précisément, si nous essayons, je dirais de

transposer cela sur le plan de la connaissance del'être hum ain, nous devons dire: nous sommfectivement nous-mêmes cette essence calorique.Aussi vrai que nous nous promenons ici, dansl'espace, en tant qu'êtres humains, nous sommes

nous-mêmes cette essence calorique. Dès loù vous vous imaginez que la températures'élèverait d'une centaine de degrés, vous neriez plus être identiques à cet état de chaleurmême si vous vous imaginez la température

sée de 100°. Ainsi, l'essence calorique fait pce dans quoi nous sommes continuellement pque nous éprouvons comme une chose qui vamais dont nous n'avons pas conscience. Ce n'estque quand surviennent des écarts par rapport à

l'état normal, que cela nous devient, en quelquesorte conscient.Et maintenant, on peut observer une deux

chose, liée à tout cela: Quand vous approcheobjet quelconque chauffé, et observez l'état

leur avec votre organisme — vous pouvez le bout du doigt, ou avec les orteils, ou vous pof

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vez finalement percevoir cet état de chaleutout votre organisme. M ais il y a encore autreque vous pouvez percevoir avec tout votre orga-

nisme. Vous pouvez percevoir ce qui presse survotre organisme. Et de la même façon, vouspas liés ici strictement à une composante plière de votre organisme, comme par exemple àvotre oeil pour la perception des couleurs. Ce

certes très agréable si par exemple la tête auéchappait à cette perception de la pression. Il neserait ainsi pas possible de la cogner d'une façonfâcheuse et devoir en supporter ensuite les quences. Nous pouvons dire: il existe une p

intime, dans notre mode de relation au mondrieur, entre les sensations caloriques et les tions de pression. Nous avons parlé aujourd'relations de pression liées aux variations de vNous revenons maintenant à notre propre orga

et trouvons que ce qui concerne la chaleur eune parenté étroite avec ce qui concerne la prCe fait là aussi, il nous faut bien le considérde poser les bases de ce qui suit.

M ais il y a encore autre chose que nous d

évoquer avant de poursuivre notre étude. Vovez que dans les manuels usuels, justement,pos des processus physiques et physiologiqfait grand cas du fait que nous-mêmes avotains organes pour percevoir les qualités sen

habituelles. Nous avons l'oeil pour la couleur,l'oreille pour le son, l'organe du goût pour ceprocess s chimiq es et insi de s ite rép

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que sorte l'organe calorique, qui est une unitéaussi l'organe de la pression, en tant qu'unil'on rend habituellement attentif au fait qu'il y a

encore d'autres choses que l'on perçoit et poquelles, comme on dit, nous n'avons pas d'ole magnétisme et l'électricité que nous ne perque par leurs effets, qui restent en quelque sorteextérieurs, que nous ne percevons pas direct

On dit alors volontiers: si notre oeil, au lieusensible à la lumière était sensible à l'électrpercevrait l'électricité qui s'écoule dans un fgraphique, dès lors qu'il observerait ce fil. Ilvrait l'électricité non plus seulement par ses

mais directement, comme les processus de cet de lumière. Or cela, nous ne le pouvons pas.Nous ne pouvons donc que dire: l'électricité, parexemple, est une chose pour laquelle nous npas d'organe de perception directe. Il y a do

qualités naturelles pour la perception desquellesnous avons des organes, et des qualités natpour lesquelles nous n'en avons pas. C'est biencomme cela qu'on dit.

Il faut maintenant se demander si, pour quel-

qu'un qui observe les phénomènes avec un peumoins de préjugés que celui qui en vient à cment, il n'y a pas quelque chose encore quiraît. Vous savez tous à quel point ce que nopelons nos représentations habituelles passiv

travers lesquelles nous percevons le monde,dent étroitement des impressions de el'oreille et combien elles dépendent un peu

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Essayez donc, en partant seulement du langarassembler l'essentiel de vos représentations lesplus conscientes, et vous verrez que jusque d

mots par lesquels nous exprimons nos concepeut partout percevoir les vestiges des qualitsorielles supérieures. Même lorsque nous pçons ce mot très abstrait qu'est « être », son ration se rapporte à l'idée «j'ai vu ». Dans l

« être », se cache le fait d'avoir vu. Et sans pourautant sombrer dans le matérialisme — et norons pour quelle raison il ne faut pasy sombrer -on peut dire que notre monde de représentationrelève d'une sorte de filtrage au moyen de la

de l'audition ; et dans une mesure bien moinl'odorat et du goût, car il n'y a que peu de rsentations dans lesquelles se cachent de tellceptions sensorielles. Et c'est du fait que notscience est ainsi étroitement liée à ces quali

sorielles supérieures, qu'elle accueille de cettces représentations supérieures passives.Oui, mais, de l'autre côté, nous avons à l'intde notre psychisme, notre volonté, et vous voussouvenez à quel point j'ai souvent insisté d

conférences anthroposophiques, sur le faitqu'envers la volonté, l'être humain dort bel eAu fond, il n'est éveillé que dans le dom ainereprésentations supérieures passives. Ce n'element qu'au moyen de ces représentations que

vous percevez ce que vous « voulez ». Vousreprésentation: je soulève ce verre. La compé t ti q i ' t t fig

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tations extérieures. Vous vous représentez quchose qui appartient complètement au domavisible. Une telle image - souvenir, vous ne

pas la créer à partir du processus volontaire lui-même, à partir de ce qui se produit lorsque voustendez le bras, que vous saisissez le verre et quevous le soulevez. Ce qui se joue là entre la con-science et les processus subtils à l'intérieur d

reste complètement dans l'inconscient. Celaussi inconscient que l'état de sommeil dansnous sombrons de l'endormissement jusqu'veil. Mais peut-on alors nier que ces processusexistent bien en dépit du fait que nous ne les

vions pas? Ces processus doivent être intimliés à notre nature humaine, car c'est biennous quisoulevons le verre. Ainsi donc, dans le domnotre nature humaine, nous sommes conduitqui vit directement dans la conscience, aux p

sus volontaires qui échappent en quelque sodomaine de la conscience ordinaire. Représvous que tout ce qui se trouve au-dessus de cettedroite est dans le domaine de la conscience.est en dessous, qui plonge donc dans le dom

la volonté, serait ainsi à l'extérieur de la consAllons à partir de là dans le domaine des phnes de la nature extérieure: nous rencontronsoeil, intimement lié aux phénomènes coloréque chose que nous dominons par la conscience;

nous rencontrons notre oreille, liée aux phénosonores, quelque chose que nous dominons aussiû

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science, sont eux obscurcis. Nous avons à nquelque chose qui fait encore complètementdu domaine de la conscience mais qui est en

intime avec le monde extérieur.

JI

Mais lorsqueorsque nous passons aux phénomènesmagnétiques et électriques, ce qui vit dans

l'électricité, le magnétisme etc. échappe pource que nous savons dominer dans la relation de nos organes avec la nature. Cela nous écAlors les physiciens et les physiologues disent:Nous n'avons pas d'organes pour cela, cela n

être perçu qu'extérieurement, nous en sommepés, c'est là en dehors (voir schéma p. 100avons donc un domaine dont nous nous apprlorsque nous allons vers le monde extérieuravons là les phénomènes lumineux, les phén

caloriques. Mais les phénomènes électriques,nous échappent-ils? Nous ne décelons plus dti l g L q él b

re6 S C A :eA l•C:e.

i(ec eA e

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tirons des empreintes filtrées dans notre reprétion. M ais quand nous descendons là-dessobas, rouge) notre propre être nous échappe et

s'engouffre dans la volonté. Je vais maintenaquelque chose d'un peu paradoxal, mais réfsez-y jusqu'à demain. Imaginez-vous que nsoyons pas des êtres humains mais des arcs-vivants et que nous soyons installés avec not

science dans la frange verte de l'arc-en-ciel, duspectre. Avec notre inconscient, nous atteind'un côté le bleu-violet de l'arc-en-ciel, et cparaîtrait d'un côté comme l'électricité; de lcôté, nous atteindrions le jaune et le rouge

disparaîtrait comme notre volonté vers le dednous étions des arcs-en-ciel, nous ne percevrionspas le vert, de la même façon que nous ne perce-vons pas directement ce que nous sommes dment; nous le vivons. Mais si en partant du vert

nous passions au jaune, nous atteindrions enque sorte la frontière de notre propre intériornous dirions: moi, arc-en-ciel, je m'approche demon rouge, que je ne perçois cependant plus qu'il est un élément intérieur; moi, arc-en-

m'approche de mon bleu-violet qui cependantm'échappe. Je suis là-dedans juste au milieu. Sidonc nous étions des arcs-en-ciel vivants, nrions installés au milieu du vert et nous aurionsd'un côté le pôle bleu-violet et de l'autre le pôle

rouge-jaune de la même façon qu'avec notrscience, en tant qu'hommes installés quelqud ô é l l é ll

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l'électricité, et de l'autre les qualités intérieurnous échappent, comme les phénomènes de la vo-lonté.

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CINQUIÈME CONFÉRENCE

Stuttgart, 5 mars 1920

J'aurais aimé vous présenter aujourd'hui enquelques expériences qui auraient complété des faits dont nous avons besoin pour notre o

mais aujourd'hui encore, ce n'est pas possibldois de ce fait organiser cette conférence un peuautrement que ce que j'avais prévu. C'est en parce que nous n'avons pas réussi à transformerl'appareil comme il l'aurait fallu, et qu'aussi

n'avons pas pu obtenir de l'alcool, de la mêçon qu'hier nous n'avions pas pu avoir de glaJe vais ainsi essentiellement poursuivre l

avec laquelle j'ai commencé hier. Il vous falement jeter un regard rétrospectif sur tous le

en face desquels nous nous sommes placés but d'avoir une vue d'ensemble sur le comporte-ment de différents corps à l'égard de l'être de lachaleur, et vous verrez que certains phénomènestypiques nous apparaissent, de sorte que nou

vons dire: ces phénomènes expriment quelqude cet être de la chaleur, à priori inconnu pournous'', qui doit concerner sa relation à la prpouvant être exercée sur n'importe quel corpsà sa relation au comportement de structure qu

adopter par exemple un corps solide, et aussi audegré de chaleur, à l'état de chaleur, de mêml' l d l' b t ti l

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corps solides se liquéfient. Nous pouvons voircomment, pendant la liquéfaction d'un corps on ne peut plus constater d'élévation de tempé

extérieure au moyen d'un thermomètre ou d'uncapteur de température, de sorte que, pour ainsidire, l'accroissement de température est susjusqu'à ce que la liquéfaction soit achevée. Eque nous avons affaire à un liquide, celui-c

late de nouveau sous l'effet de l'accroissemchaleur. Nous pouvons voir d'un autre côtément un corps liquide se transforme en vapen gaz, et comment en quelque sorte, les mêmesphénomènes , de disparition de l'accroissem

température et de sa réapparition quand la todu corps est passée à l'état gazeux, se produVous pouvez ainsi bien vous représenter voumes tout ce qui se rapporte à cela, car nouslà, en effet, une série de faits que nous pouvons

suivre en quelque sorte avec nos yeux, nos nos instruments. Et puis nous avons attirél'attention hier sur certaines expériences intérque l'homme lui-même fait sous l'influence dde la chaleur ; mais qu'il fait aussi sous l'inf

d'autres qualités sensibles telles que la lumson ; qu'il fait encore avec des phénomènes exté-rieurs tels que le magnétisme et l'électricitécela n'amène cependant pas, en tout cas dedirecte, jusqu'à une véritable perception sensoparce que, comme le dit la physique ordinaire,l'homme n'a pas les organes adéquats. Nous nevoyons en effet les phénomènes électriques

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comment les corps magnétiques attirent d'acorps, et nous voyons pour les phénomènes ques, les effets les plus divers. Mais finalement,

nous n'avons pas, pour l'électricité et le magné-tisme une capacité de perception directe commepour la lumière et le son.

Nous avons alors particulièrement examiné lefait que nos représentations passives propr

dites, par lesquelles nous nous représentons lemonde dans la connaissance, sont effectivemperceptions sensorielles supérieures distillées. Etnous devons bien retenir cela. Partout où vousl'examinerez, vous verrez que vous avez d

représentations supérieures. Vous verrez comen fin de com pte, vos représentations supérsont, en arrière plan, le résultat d'une distillatperceptions des sens supérieurs, et j'ai expliqhier à propos du concept d'être. Vous pouv

core entendre résonner des sons, dans ces évoca-tions que contiennent nos représentations supres, et vous pouvez aussi bien voir transparaque ces représentations contiennent encoremière. Ce n'est que pour une catégorie partic

de représentations que vous ne pouvez pas lcomme vous allez bientôt le remarquer. Vous nepouvez pas le faire pour les représentations matiques proprement dites. Je veux dire quces représentations mathématiques, pour auta

vous vous intéressiez à la mathématique, unrence à quelque chose de sonore ou de visuelf

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certes aussitôt à des notes quand il parlera desnombres de vibrations des ondes sonores. Cévidemment pas de cela que je parle ici. Je p

toutes ces représentations mathématiques quacquiert et qui sont purement mathématiquespar exemple que le contenu du théorème de gore, ou le fait que la somme des angles d'ungle est de 180° ou que le tout est plus grand

parties, etc. Ce qui se trouve à la base de cessentations purement mathématiques, ne ramfin de compte effectivement à rien qui soit vu ouentendu, mais, quand on le suit jusqu'au bomène finalement à des impulsions volontaires en

nous, aussi étrange que cela puisse paraître toutd'abord. Partout vous verrez, si vous intégresorte de psychologie de ces choses, que si vdessinez un triangle, dans la représentation qutireront, les gens se représenteront le triple d

ment de leur volonté dans le passage à chaquun déploiement de la volonté trois fois répéles angles par un mouvement de la main, ou déplacement, par le fait de se tourner. Ce quavez là comme représentations volontaires, vous

l'introduisez en réalité dans les représentatiorement mathématiques. Telle est en effet larence entre les autres représentations et les sentations mathématiques, cette différence dontKant par exemple ou d'autres philosophes f

tel casse-tête16

. Vous pouvez distinguer les resentations mathématiques et la contrainte intéll d é

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tes. Cette différence provient du fait que lessentations mathématiques sont si intimementnous-mêmes, que nous transportons en elle

être volontaire ; et ce n'est que ce que nous vons dans notre sphère volontaire que nous insons dans les opérations mathématiques. C'escela que les résultats nous paraissent aussi ceEt ce que nous ne ressentons pas aussi intim

lié à nous-mêmes, mais que nous ne ressentodu fait qu'un organe est disposé à tel ou tel ecela nous apparaît incertain et empirique. Tela véritable différence. Je dois attirer maintvotre attention sur le fait que lorsque nous d

dons dans cette sphère volontaire, où vient pdans l'abstraction l'ensemble de toutes nos sentations purement mathématiques et géoques, nous arrivons au dom aine de la volondans son fonctionnement tel qu'il se produi

nos organes, nous est intérieurement aussi inque nous le sont extérieurement l'électricité et lemagnétisme. J'ai essayé de vous le démontren vous invitant à vous représenter que vouun arc-en-ciel vivant et pensant et que vous

votre conscience dans la couleur du vert, dque vous ne perceviez pas le vert mais que dcôtés, vous plongiez clans l'inconnu. J'ai comrouge à l'imm ersion dans la sphère inconnuvolonté, et le bleu-violet à l'immersion vers

l'extérieur, dans les sphères électrique, magnet autres.Et i t t j g ff à t d it d

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psychologiques, si je puis dire, parce qu'il esfait essentiel que dans toute les études de phde l'avenir, la physique proprement dite soit

veau ramenée à l'homme. Il ne sera pas possibleque les confusions qui règnent actuellement physique en soient évacuées si on ne se relienouveau à l'être hum ain. Nous le verrons dcontinuation de notre étude des phénomènes

ques. Mais l'établissement de ce lien avec l'êtrehumain n'est certes pas facile pour la pensée ac-tuelle. Et la cause en réside dans le fait quel'homme ne comprend réellement pas bien coon peut jeter un pont entre ce qu'on perçoit

rieurement dans le monde des phénomènes spou des phénomènes sensibles extérieurs en get ce qu'on éprouve intérieurement. Il existe au-jourd'hui un tel dualisme entre tout ce que nousintégrons de connaissance sur le monde exté

tout ce que nous éprouvons intérieurement, pont est extraordinairement difficile à établiril faut pourtant l'établir pour le salut des scphysiques. C'est pourquoi, plus pour mettre enévidence que pour expliquer, il convient de nous

tourner vers un phénomène, dans l'homme lui-même, par lequel on peut saisir un peu la façondont on doit se positionner effectivement lors del'étude de phénomènes physiques aussi impoque ceux qui concernent l'essence calorique. Je

voudrais vous indiquer la chose suivante:Imaginez-vous que vous apprenez un poèmcoe r En l'apprenant par coe r il o s fa dr

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qui sont à la base de ce poème, et vous ferez tou-jours beaucoup d'efforts, au début quand vociterez ce poème, pour faire défiler en vous ces

représentations. Mais vous savez bien qu'à fréciter ce poème, notamment si un certain ltemps s'écoule, il arrivera un moment où vouspourrez jusqu'à un certain point vous éconode faire défiler en vous ces représentations avec

autant d'intensité qu'au début. Il est vrai qu'oprête pas beaucoup d'attention, mais nous vopourtant en parler, il peut venir un moment ds'approche pour le moins de façon asymptotije puis dire, où l'on se trouve en mesure de d

ce poème de façon simplement mécanique, sansplus réfléchir à ce qu'il contient. Certes, justparce que nous sommes des êtres humains, nvoudrons pas volontiers aspirer à nous approccette situation d'une élocution purement méca

mais en tous cas, il est pensable que nousl'amenions jusqu'à l'état où nous n'avons prati-quement plus besoin de réfléchir, et que dès quenous attaquons le premier vers, le poème se dquasiment tout seul, sans qu'on y pense. Re

qu'il s'agit là d'un aboutissement dont ons'approche comme une hyperbole s'approche asymptote. Or cela nous mène au fait que quandnous récitons un poème, nous avons affaire, à l'interpénétration de deux activités différen

notre organisme: le déroulement mécanique tains processus de notre organisation, etl'accompagnement de ce déroulement méc

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avons affaire à quelque chose qui se déroull'espace de façon extérieurement mécaniquel'autre côté à quelque chose qui, par sa quali

chique, échappe complètement à la nature del'espace.Et si maintenant, comme on peut le faire e

sée, vous portez votre attention exclusivemce qui se passe mécaniquement, physiqueme

exemple lors de la récitation d'un poème dalangue que vous ne com prenez pas, vous êtement là face à un processus mécanique, un psus physique. A l'instant où vous vous repréintérieurement ce qui accompagne ce processus

mécanique, vous considérez le processus psyque vous ne pouvez pas mener à une manifespatiale. Vous ne pouvez pas placer comme ça,dans l'espace les pensées avec lesquelles l'hqui récite accompagne sa récitation, comm

placez les processus mécaniques du déroulemla parole, du déroulement des mots.J'attire maintenant votre attention sur une

logie. Lorsque nous examinons l'échauffemenous conférons à un corps jusqu'à ce qu'il at

son point de fusion, la température s'élève den plus. Nous pouvons suivre cela à l'aide dmomètre, puis nous voyons que le thermomstabilise jusqu'à ce que le corps ait fondu. priori impossible de suivre à l'aide du thermo

ce qu'il advient de l'essence calorique pendale corps fond. Il y a ainsi une analogie entrei d l' é i d

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ce que nous pouvons suivre physiquement dansl'enchaînement des paroles, et il y a une autre ana-logie entre ce qui nous échappe, ce que vit le réci-

tant en tant que représentations, et ce qu'il advientde cette essence calorique pendant que la fusions'accomplit. Vous voyez que nous avons ici unexemple où de prime abord au moins de façologique, nous pouvons ramener une observation

extérieure à quelque chose qui se rapporte à l'êtrehumain. Il n'y a pas d'exemples, dans d'autresdomaines de l'activité humaine, qui soient aussiaccessibles pour établir de telles passerelles quedans celui de la parole, parce que là, pour l'ho

même si c'est presque à une distance infinie, nousavons la possibilité, d'un côté, de ne débiter quemécaniquement ce qui a été appris par coeur, etd'un autre côté, de ne rien débiter, de ne faire quepenser intérieurement sans parler, ce qui, de

échappe à l'espace. Nous n'avons pas, dansd'autres sphères, cette activité humaine, nousn'avons pas ailleurs cette possibilité de voir direc-tement comment un élément passe ainsi dansl'autre. Ce qui fait principalement qu'il ne no

pas facile de suivre l'essence calorique, c'est quenous devons entreprendre des recherches phygiques-psychologiques sur la façon dont l'essencecalorique se comporte lorsque nous l'avons elle-même incorporée à nous-mêmes.

Pour bien me faire comprendre, je vous ai dithier la chose suivante: J'entre dans une pièce con-

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entre ce que j'éprouve là, ce que je ressens trant dans cette pièce chaude, et ce qui se passeintérieurement en moi lorsque je mets mes p

par écrit. Je ne peux pas faire la constatationlien aussi facilement que pour le déroulement deparoles et la pensée intérieure. C'est pourquoi ilsera naturellement difficile de découvrir parl'expérience intérieure quelque chose qui, d

pure expérience intérieure correspondrait asentir de la chaleur extérieure. C'est pourquoi ils'agit pour nous de nous approcher petit à pereprésentations qui pourront nous faire progdans cette voie. Et là, je voudrais tout d'abor

rendre attentifs à quelque chose que vous sapar l'anthroposophie.Vous savez que lorsque nous essayons de pro-

longer nos pensées par la méditation'', d'accleur intensité intérieure, lorsque donc nous tra-

vaillons notre penser de sorte que toujours veau nous atteignions cet état où nous savonous exerçons intérieurement une activité psysans mettre le corps à contribution, ceci ne duit jamais sans que notre vie intérieure tou

tière soit transformée. On ne peut pas parveniune zone supérieure de l'âme humaine au mdes pensées abstraites habituelles. Les penséesprennent là un caractère imagé, et si l'on vesuite les faire partager à d'autres, qui ne son

au fait de la pensée imaginative, il faut d'abretraduire de l'élément imaginatif dans l'élabstrait Vous n'avez qu'à examiner un expo

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par exemple maScience de l'occulte, et qui de cefait a tant choqué les férus d'abstraction. Il fautessayer là d'introduire les choses d'un manière

imagée, de la même façon que j'ai dû le fairpoint extrême pour la présentation de l'anciturne et de l'ancienne Lune. Vous y trouvez unmélange de représentations fortement imagsera très difficile aux gens d'entrer dans cet

proche imagée, mais on ne peut plus, ici, amechoses sur le mode abstrait. Et la raison proen est que quand nous pensons de manière abquand nous nous agitons dans des représentétriquées, telles que celles auxquelles les h

d'aujourd'hui sont le plus habitués, et telles les utilise volontiers dans les sciences et notadans les sciences de la nature, ce sont des repré-sentations qui mettent notre corps à contribNous ne pouvons pas par exemple nous pa

notre corps lorsque nous voulons penser à folois de la physique telles qu'on les rencontrles manuels. Nous devons penser de façon tenous utilisions notre corps comme instrument.Quand on entre dans la sphère de l'activité

native, il faut transformer tout l'ensemble dprésentations abstraites, parce que là, justemene peut plus utiliser le corps au service de la vieintérieure de l'âme.

Ainsi, vous pouvez maintenant entrevoir si je

puis dire, l'ensemble du domaine de l'activisante imaginative. Ce domaine n'a en nous-i à i l h i it

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une région où, en tant qu'êtres psycho-spirnous éprouvons sans que cela ait affaire avecorporéité extérieure. En d'autres termes, c

gnifie que, à l'instant même où nous nous édans le monde imaginatif, nous sortons de l'Nous ne sommes alors nous-mêmes plus dansl'espace.

Et voyez-vous, cela a une conséquence tr

portante. Dans le cours précédent'', j'ai été amfaire une distinction très stricte entre tout ce purement phoronomique et tout ce dans quoivient un élément mécanique comme par exemasse. Tant que je reste dans le phoronomi

me suffit de dessiner les choses en pensée sur untableau ou sur un papier et je mets ainsi en évtout ce qui peut être pensé dans le domaine dvement, de l'occupation de l'espace etc. Mais jedois alors bien m 'en tenir à ce qui se manif

façon spatiale et temporelle. Pourquoi en estsi? Pour une raison bien particulière. Et il voprécisément être bien au clair avec cela: Thommes qui vivent ici sur la Terre se trouventcomme vous-mêmes placés dans l'espace et

temps. Vous occupez un certain espace et vouscomportez comme un corps spatial vis-à-vis desautres corps spatiaux. Donc lorsque vous pal'espace, si vous considérez les choses sansgés, vous n'êtes plus en situation de présenter sé-rieusement les choses selon des représentationskantiennes. Car si l'espace était en nous, nous ne

i ê ê à l'i é i d

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seulement le prétendre. Et nous serons guéris decette représentation, de cette supposition, aussitôtqu'il nous sera clair que ce fait d'être dans l'espace

a pour nous une signification très réelle. Si l'était en nous, le fait que je sois né à Moscou ou àVienne n 'aurait aucune importance. Or, le lieusuis né dans l'espace réel a une signification trèsréelle. Je suis en tant qu'homme empiriquement

terrestre, bel et bien le résultat de faits spatiaux,c'est-à-dire que j'appartiens en tant qu'hommecontexte de relations qui se tissent dans l'espa

Il en est de même avec le temps. Vous aurieztous été d'autres hommes si vous étiez nés vi

plus tôt. Cela veut dire que votre vie n'a pas letemps « en elle » mais que le temps a en lui votrevie. Donc, en tant qu'hommes empiriques, vousvous trouvez quelque part dans l'espace et dans letemps. Et lorsque nous parlons de l'espace et du

temps, ou que nous exprimons nos impulsions vo-lontaires de façon imagée dans la géométrie, je l'ai expliqué, cela est motivé par le fait que noussommes nous-mêmes immergés dans les relattemps et d'espace, et que nous sommes de ce fait

directement apparentés à elles ; nous pouvonainsi parler d'elles à priori, comme nous le faisonsen mathématique.

Mais si vous passez maintenant au concept demasse, là, alors, il n'en va pas de même. Là, vous

devez vous dire qu'en tant qu'homme, à l'égard dela masse, passez-moi l'expression, les Autrichiensd d

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vous taillez un morceau d'espace ou un morctemps, mais bien que vous vivez par contre àl'intérieur de l'espace général et du temps. Vous

leur appartenez. Car effectivement, par le sfait de boire ou de manger, vous prélevez qchose de la masse générale et vous en faitepropre masse. Cette masse est maintenant enOn ne peut absolument pas nier que cette m

avec toute son activité et toutes ses potentialmaintenant agissante en vous. C'est quelquequi est au dedans de vous. Mais c'est aussi enmême temps quelque chose dont nous ne popas discuter comme on discute de l'espace et du

temps. C'est justement par le fait que vous ppart vous-mêmes à la masse, si je puis dire, avectout ce que vous possédez en vous-mêmes, qla vivez en vous-mêmes, que cette masse ne vouspermet pas d'être en vous aussi conscients d'elle

que vous l'êtes de l'espace et du temps. Ainsjustement nous possédons du monde quelquen propre, nous arrivons dans le domaine quest inconnu. Cela se rapporte au fait que parple notre volonté est au plus haut point liée e

à des processus de masse. Or les processus demasse nous sont justement inconnus. Nous den effet, à leur égard. Et envers un processus demasse en nous, quand notre volonté est en nous ne nous comportons pas autrement que

n'importe où dans le monde entre l'endormisset le réveil. De l'une et l'autre chose, nous ne sa-i l d i i d l

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Ainsi nous en venons progressivement à nousappuyer sur l'être humain pour l'étude de la pque. Et c'est ce dont la physique a peur: s'ap

sur l'être humain. Mais il n'y a pas d'autre façse faire du monde des représentations réellobjectives, que de devenir, envers ce qui ndans le monde à priori non-familier, aussi faque nous le sommes avec l'espace et le tem

le temps et l'espace, c'est disons à partir deraison que nous discutons. D'où l'exactitude cer-taine des sciences mathématiques1 9et phoronom i-ques1 9. Sur ce dont nous ne faisons l'expériencde l'extérieur au moyen de nos sens, et sur ce

rapporte à la masse, nous ne pouvons précisdiscuter de nouveau que par le biais de l'expéM ais nous commencerions de même à pouvcuter de cela si nous pouvions distinguer la rentre l'activité d'un morceau de masse quelc

en nous et l'activité de la masse extérieure aussiclairement que nous distinguons la relationnous et le temps ou l'espace. Cela veut dire quenous devrions être aussi intimement unis au en ce qui concerne les représentations physiques

que nous le sommes en ce qui concerne lessentations mathématiques ou phoronomiques.Or voilà bien ce qui est particulier: c'est que

quand nous devenons indépendants de notre corps, dans lequel résident tous ces phénom

la volonté dans lesquels nous dormons, quannous appuyons sur la représentation imaginé ét d' d l d N

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sans cela agit en nous de façon non reconnun'existe pas d'autre voie, pour entrer dans lanaissance objective des faits que de progresser à

l'intérieur de nous-mêmes au moyen du dévement de notre propre vie intérieure. Lorsquenous éloignons de notre propre matérialité, nousnous approchons de plus en plus de celle qui setrouve à l'extérieur dans le monde.

Certes, les expériences les plus élémentairesdans ce domaine ne sont pas si faciles à fairfaut déjà s'appliquer à remarquer des choselesquelles effectivement, on ne porte habituepas son regard. Mais je voudrais vous révéler ici

quelque chose qui va peut-être déjà vous étAdmettez que vous avancez un peu plus dans ledomaine de la représentation imaginative, aud'être vraiment dedans. Quelque chose alorvient en vous qui va sans doute vraiment vou

ner. Il va devenir pour vous maintenant beaplus facile qu'avant de réciter, de façon extéun poèm e que vous avez appris. Cela ne vopas plus difficile, mais plus facile. Oui, si vousvous observez de façon bien rigoureuse, san

ger votre amour-propre, alors vous verrez quavez beaucoup plus tendance à débiter votre sans l'accompagner de pensées, quand vous avezaccompli un certain développement occulte, quelorsque vous ne l'aviez pas accompli. Vous

daignez plus aussi fortement qu'avant ce pasune chose mécanique, lorsque vous avez acdé l l là d h

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que l'on pense lorsqu'on répète toujours: lesriences faites au cours du développement osont effectivement à l'opposé des représent

que l'on se fait habituellement de prime abord,avant d'avoir entrepris ce développement.Et de même, lorsqu'on fait encore un pas de

plus, on en vient a pouvoir observer plus facises propres représentations dans la vie ordi

C'est pourquoi pour quiconque progresse sur lechemin occulte, survient très facilement le de devenir après coup, encore plus matérialest certes de règle lorsqu'on suit une formationocculte normale, que l'on en soit protégé pa

formation, mais le danger existe. La tentation dedevenir un matérialiste est extraordinairemenche, justement pour celui qui suit un chemin dedéveloppement occulte. Et je vous en dirai laà propos d'un cas précis.

Voyez-vous, dans la vie ordinaire, on rencle fait que des théoriciens affirment que le cpense. Or, dans la vie ordinaire, aucun hommjamais perçu cela. Dans la vie ordinaire, il esfait possible de mener un dialogue du genre d

que j'ai eu dans mon enfance avec un jeune aétait d'un matérialisme inouï et le devint de plus 2 0. Il disait: quand je pense, c'est mon cerqui pense. Et je rétorquais toujours: oui, maistu marches à côté de moi, tu dis pourtant tou

« Je » veux ceci. « Je » pense. Pourquoi ne dis-tupas « mon cerveau veut ceci. Mon cerveau pT d L i

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lement jamais la possibilité d'observer les produ cerveau. Il ne peut pas observer les processusmatériels. Et de ce fait, la totalité du matérialisme

reste chez lui une théorie. Dès l'instant où l'on pro-gresse effectivement de la représentation imagina-tive à la représentation inspirative, on en vient àpouvoir observer réellement des processus parallè-les dans le cerveau. Ce qui se trouve dans la maté-

rialité corporelle devient aussi réellement manM is à part le fait que cette observation de sa activité est extraordinairement laborieuse, cela ap-paraît encore et toujours admirable. Car cettevité du cerveau se présente d'une façon beaucoup

plus merveilleuse que tout ce que les théoriciensmatérialistes peuvent dire de tout cela. Donc, vuque l'on accède à l'activité visible du cerveau hu-main, la tentation se présente de devenir justementmatérialiste. Mais comme je l'ai dit, on en est

quand même un peu protégé. Or lorsque je vous aiainsi présenté les étapes du développem ent oj'en suis en même temps venu à vous montrement, par ce développement occulte, on accèdeégalement à la capacité de se mouvoir bien plus

profondément à l'intérieur des processus matVoilà ce qui est particulier. Celui qui s'élève versl'esprit de façon abstraite se trouvera passablimpuissant face aux phénomènes de la naturequi s'élève réellement vers l'esprit en vient par

contre à pouvoir discerner avec plus de profoau sein de la nature. Il se trouve en symbiose avecl hé è d l l l é

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Ce que nous avons ainsi mis en évidence, faut à présent le placer ici d'un côté (voir desdessous), et ce qui nous est apparu jusqu'à m

nant dans les phénomènes caloriques, plaçonde l'autre côté. Que nous est-il apparu dans lesphénomènes caloriques? Nous étudionsl'accroissement de température lorsque nouschauffons un corps solide jusqu'à la liquéfa

Nous étudions la façon dont cet accroissemtempérature cesse pendant un certain tempréapparaît de nouveau jusqu'à ce que le corpscommence à bouillir, à s'évaporer. Et, si noussuivons l'étude, nous pouvons encore observ

tre chose. Nous pouvons étudier le fait que pourqu'un gaz ou une vapeur ait une forme, il noul'enfermer de tous les côtés ; nous constatoncomment ce gaz ou cette vapeur pousse de tcôtés sur l'entourage, essaie de se disperser d

côtés ; comment on ne peut alors lui donner uneforme qu'en opposant à cette poussée une cpoussée, qu'on ne peut donc la lui donner ql'extérieur. Dans l'expérience que nous voulionsfaire et dans la prochaine que nous voulons

tout cela va se voir clairement. Et dès l'instapar l'abaissement de la température, nous revons le passage à l'état solide, le corps s'occmême de se donner sa forme.

Quand nous observons de simples élévat

abaissements de température, nous observonrieurement une activité de modification de fomodelage Nous observons une auto édifica

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vons aussi le passage entre les deux, et d'une façonextraordinairement intéressante. Réfléchissez eneffet, en examinant l'état qui se trouve au milieu,

entre le corps solide et le gaz.S A ti-0.C.0 di w i:te ea u

Lite de lretini[

L'eau, le corps liquide, vous n'avez pas besoin de

le conserver dans un récipient fermé de toutesil vous suffit d'un récipient fermé sur le dessous etsur les côtés. Au-dessus, il se forme une surface deniveau avec laquelle la direction du poids, lareliant chaque particule au centre de la terre, est

toujours perpendiculaire. Et ainsi nous pouvonque nous avons là un état de transition entre le gazet le corps solide. Avec le gaz, nous n'avons jamaisune telle surface de niveau. Avec l'eau, nous avonstoujours une surface de niveau. Et avec les corps

solides, c'est tout autour que nous avons ce quenous n'avons que sur le dessus avec l'eau.Voyez-vous, il s'agit là d'une constellation de

faits extrêmement intéressante et significative. Carelle nous montre que le corps solide a effecti

partout quelque chose comme une surface de ni-veau, qu'il gère lui-même, par sa propre entitl l è ll f d

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tion du poids que donne la Terre. C'est parl'ensemble de la Terre qu'est gérée cette surfniveau. Et ainsi, nous pouvons dire: quand nous

considérons de l'eau, chaque point de cette met en relation avec l'ensemble de la Terremême façon que le fait chaque point d'un corpssolide avec quelque chose qui se trouve à l'inde lui-même. C'est pourquoi le corps solide est

quelque chose d'isolé et complet, ce que le corpsliquide n'est que par son lien à la Terre. Et lui, il fait la grève. Cette relation avec la Tene le concerne pas. Il s'en retire. Il n'a jamatelle surface de niveau.

Vous voyez donc que nous sommes placés de-vant la nécessité de revenir à un ancien conceattiré votre attention, dans une des séances dentes sur le fait que dans l'ancienne physiqGrecs, on a encore appelé « terre » les corp

des. On ne l'a alors pas fait à partir de reprétions superficielles du genres de celles qu'osouvent à ces choses aujourd'hui, mais bienque l'on était conscient de cela: Le corps solipar lui même ce qui, pour l'eau est géré par la

Terre. Il prend lui-même à sa charge le rôle dde la Terre. On est donc bien en droit de dil'être de la Terre siège dans un corps solidel'eau par contre, il ne siège pas complètement àl'intérieur, et la Terre s'arroge elle-même la

tion de former une surface de niveau.Vous voyez donc que lorsqu'on passe dul d l d î l é é d

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devant nous, et nous ne pouvons pratiquemeobtenir de renseignements sur l'eau si nous ncevons pas comme une unité la totalité de l'eau

répandue sur la terre et que nous ne rapportoncette unité au centre ponctuel de la Terre. Obphysiquement un « morceau d'eau » au mêmqu'un m orceau de corps solide, c'est un nonautant un non-sens que de considérer un mo

du petit doigt que je me serais coupé comme unorganisme pour lui-même. Il dépérirait aussn'a une signification en tant qu'organisme qu'enrelation avec l'ensemble de l'organisme. La cation que le corps solide a par lui-même, l

l'a pas par elle-même. Elle ne l'a qu'en relationavec l'ensemble de la Terre. Et il en est aintout liquide qui se trouve sur la Terre.

Et de nouveau, quand nous passons du liau gazeux, nous arrivons au fait que la sub

gazeuse se retire du domaine terrestre. Elle neforme pas de surface de niveau au sens habituel.Elle participe de ce qui n'est pas terrestre. Celasignifie que ce qui agit dans le gaz, nous ne pas le rechercher seulement sur la Terre, qu

devons recourir à l'entourage de la Terre, edans les vastes espaces, pour rechercher ces Si nous voulons prendre connaissance des lgaz, il n'y a pas d'autre moyen que de prendméthode d'observation astronomique. Vousdonc comment on doit se placer dans la totacontexte terrestre quand on veut étudier ces

è ' l'i f i

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point comme le point de fusion ou le pointd'ébullition, il intervient des choses que nous de-vons considérer comme extrêmement remarqu

En effet, quand nous arrivons au point de fnous passons de la qualité terrestre d'un corlide, dans laquelle il gère par lui-même sa stret sa situation, à un état globalement terrestTerre entreprend de se saisir du corps solid

qu'il passe à l'état liquide. Quittant son domainepropre, le corps solide tombe dans le domained'action de l'ensemble de la Terre, quand nousarrivons au point de fusion. Il cesse d'être unvidualité. Et quand nous amenons le corps liq

l'état gazeux, nous parvenons alors au fait quemême cette relation à la Terre, qui se manipar la formation d'une surface de niveau, vperdue, et qu'à l'instant où nous passons à l'égaz, le corps entre dans le domaine extra-ter

se détache en quelque sorte de la Terre. Quannous trouvons en face d'un gaz, nous rencodans les forces qui agissent en lui quelque chs'est déjà retiré de la Terre. Et donc lorsqueétudions ces phénomènes, nous ne pouvons pas

éviter de sortir du domaine physique terrestretuel pour entrer dans le domaine cosmique. Carnous nous placerions en dehors de la réalité ne faisions pas bien attention à ce qui agit réelle-ment dans les choses.

M ais ce sont maintenant d'autres phénomqui viennent à notre rencontre. Prenez un pmène du genre de celui ci que vous connaiss

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que l'eau se comporte d'un manière assez remar-quable, en ce sens que la glace flotte sur l'eau,qu'elle est moins dense que l'eau et que lorsque sa

température s'élève et qu'elle passe de l'état solideà l'état liquide, elle se rétracte et devient plus C'est pour cela que la glace flotte sur l'eau. Nousavons là, entre 0 et 4 degrés une situation danslaquelle l'eau se démarque de nouveau des phéno-

mènes généraux que nous rencontrons par ailleurslors des élévations de température, à savoir qu'uncorps devient de moins en moins dense ens'échauffant. Cette plage de 4 degrés dans laquellel'eau devient de plus en plus dense est très instruc-

tive. Que voyons-nous avec cette plage? Nousvoyons comment l'eau lutte. En tant que glace, elleest un corps solide, avec sa structure interne, unesorte d'individualité. Elle doit maintenants'abandonner dans le renoncement à l'ensem

domaine de la Terre. Ce renoncement, elle nel'accepter comme ça. Elle va se battre contre cepassage dans une sphère tellement différente. Ondoit prêter beaucoup d'attention à de telles choses.C'est alors que va commencer à prendre un sens

l'étude de la façon dont, dans certaines conditions,disons au point de fusion et au point d'ébullichaleur que l'on peut constater au moyen du ther-momètre, se retire, disparaît. Elle disparaît de lamême façon que disparaît pour nous l'activité cor-porelle lorsque nous nous élevons à l'imagination.Mais nous reviendrons là-dessus. Il ne devrait pas

bl d l d

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amène à la nécessité d'élever la température à lapuissance trois, c'est-à-dire, dans ce cas, à ltrième dimension, et donc à sortir de l'espace

voulons dans un premier temps placer ces prtions devant nos âmes, et rediscuter de tout celademain. De la même façon que l'activité decorps se transpose dans le domaine spirituelnous entrons dans l'activité imaginative, il po

aussi bien se trouver un passage entre ce qui estextérieurement visible dans le domaine calorles phénomènes qui se trouvent en arrière-plal'on ne peut que montrer du doigt, lorsque lleur mesurable au thermomètre disparaît à nos

yeux. Nous devons nous demander: Que se pil derrière le rideau? Qu'est-ce qui nous rensur les processus qui se déroulent derrière ce ri-deau? Voilà la question que nous voulons nousposer aujourd'hui. Et nous reparlerons dema

tout cela.

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SIXIÈME CONFÉRENCE

Stuttgart, 6 mars 1920

Nous allons tout d'abord aujourd'hui examquelques phénomènes qui relèvent de l'inter-dépendance de la chaleur, de la pression et de la

dilatation des corps. Et vous allez voir qu'endérant tout cela ensemble, l'expérience que nousallons faire de ces phénomènes va nous ouvrectement la voie de la compréhension de ceeffectivement l'être de la chaleur. Nous allo

d'abord observer le phénomène qui résulte de ceque contiennent ces trois tubes (voir dessin)le premier tube, à droite (1), nous avons une co-lonne de mercure comme on en a dans les btres, avec au-dessus, un peu d'eau. Lorsque de

l'eau est ainsi dans un certain espace, elle s'écontinuellement. L'eau est dans ce qu'on appvide, et nous pouvons dire que l'eau s'évapopetite quantité d'eau qui est là dedans s'évapcontinu. Nous pouvons faire la constatation d

évaporation par la présence de la vapeur d'eaest dans le tube: si vous comparez la hauteucolonne de mercure de ce tube (1) avec celleici (b), qui est soumise à la pression normale del'air, et au-dessus de laquelle ne se trouve pa

évaporée, pas de vapeur d'eau, vous voyez quecette colonne de m ercure (1) se place plus bll i

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existe une pression exercée au-dessus, alors qu'ici,en haut, (b), n'existe absolument aucune pression.L'espace est vide, si bien que cette colonne de mer-

cure est seule à se confronter, pour maintenirl'équilibre, à la pression atmosphérique extérIci (1), elle est poussée vers le bas. Si nous mesu-rons, nous allons trouver qu'ici (b), à partir de ceniveau, la colonne de mercure est plus haute. La

valeur moindre de cette hauteur ici (1) est provo-quée par la pression, ce qu'on appelle la forced'élasticité, de l'eau évaporée à l'intérieur, c'est-à-dire que la colonne de m ercure est repoussée

b.

te . ceor 4I-ktr

bas. Nous voyons donc que la vapeur presse tou-jours sur les parois, et qu'effectivement une c

pression s'exerce dans des conditions caloriquesdonnées. Nous pouvons le constater en chaué d b ll

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tonne de mercure descend, c'est-à-dire que lasion s'accroît. Nous allons donc voir qu'une vpresse d'autant plus sur les parois que sa tempéra-

ture est élevée. Vous voyez que la colonne de mer-cure descend déjà, et que la force de tension, laforce pressante grandit avec la température. Levolume que veut occuper maintenant la vapeur aaugmenté.

Dans le deuxième tube (2), nous avons del'alcool au-dessus du mercure. De nouveau, vousvoyez là l'alcool liquide dans un certain espace. Ils'évapore évidemment, et de ce fait, cette colonneest aussi moins haute que celle du barom ètre

che. Et si je mesure, je trouverai aussi qu'elle estégalement moins haute que ne l'était la colonne demercure précédente sous l'effet de l'eau évaponous faut attendre qu'ici (1) la colonne remonteaussi haut qu'avant d'être chauffée. Et nous trou-

verons alors que la tension dépend aussi de lasubstance que nous employons. Cette tension estdonc plus grande avec l'alcool qu'avec l'eau. Iciaussi (2), je pourrais également chauffer. Vousallez voir que la tension devient sensiblement plus

forte quand nous élevons la température. Et srefroidissons la vapeur aussitôt, pour l'avoir à lamême température qu'avant, la colonne de mremonte ; donc, pour une pression moindre, uneforce de tension moindre. Vous voyez que la co-

lonne remonte.Dans le troisième tube (3), nous avons, dans lesê d d l é h l

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basse. Vous en déduisez que lorsque nous stons l'éther à l'évaporation dans les mêmes tions que de l'eau, il pousse d'une façon se

ment différente. Donc, la pression qui est epar un gaz sur son entourage dépend de la trature mais aussi de la substance elle-mêmeavez pu voir que quand nous chauffons de l'évolume devient sensiblement plus grand, do

l'éther qui s'évapore pousse sensiblement plque l'eau qui s'évapore. Nous voulons bien ces phénomènes, car c'est justement par une vued'ensemble de ce qui se manifeste que nous vparvenir à notre résultat.

Et maintenant une expérience que je tiensculièrement à vous présenter est la suivantesavez de par ce que nous avons étudié précment et aussi de par la physique élémentairnous pouvons transformer des corps solide

quides et des liquides en solides en les amenale bas ou par le haut, à ce que l'on appelle leurpoint de fusion. Or lorsqu'un corps liquide rede-vient solide, c'est-à-dire qu'on le ramène en dde son point de fusion, il nous apparaît avan

comme un corps solide. Mais ce qui est remble et que nous voulons aussi embrasser du dans notre vue d'ensemble, c'est que si nouçons maintenant sur ce corps solide une prplus forte que celle à laquelle il se trouvait q

s'est solidifié, il peut redevenir liquide. Il peuredevenir liquide à une température plus bascelle à laquelle il s'est solidifié Vous savez

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devrait donc être un corps solide à toutes les ratures situées en dessous de zéro. Nous allfaire une expérience sur ce bloc de glace, par

laquelle vous verrez que nous pouvons le rendreliquide sans élever la température. Si nous vle rendre liquide dans les conditions habituelles,nous devrions élever la température, mais nousn'allons pas élever la température, mais simp

exercer sur la glace une forte pression. Et cettepression, nous l'exerçons en suspendant m i idsn.

Et la glace va fondre. Vous allez donc voirglace va se sectionner ici, parce qu'elle se lsous la pression exercée par ce fil. Vous pouvez

vous attendre à ce que, si ce bloc de glace de l'eau en son milieu du fait de la pression, lesmorceaux de glace de droite et de gauche tombe-ront. Si nous faisions assez vite, nous pourrionsvoir l'expérience réussir. (Le sectionnement d

de glace se déroule si lentement que ce n'estfin de la leçon que sera dit encore là-dessussuit:) Et si maintenant vous venez ici, vous allezvoir que même si vous aviez attendu que le snement ait été réalisé complètement, vous n

pas eu à craindre que deux morceaux de glaces'effondrent. Car la glace se reconstitue aussidessus du fil et ce fil la traverse de part en sort en dessous cependant que le bloc de glaentier. Vous voyez donc que là où la pression

s'exerce par le biais de ce fil, du liquide se Mais dés l'instant où la pression n'est plus appli-q é l liq id d lidifi g

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par le fil ne se maintient, si la température resteconstante, que sous l'effet de la pression corrdante. Il est donc possible de reliquéfier un

solide en dessous de son point de fusion. Mais ilfaut alors qu'une pression soit maintenue, pourqu'il reste liquide. Dès que la pression cessesolide réapparaît. Voilà ce que vous auriez osi vous aviez pu attendre encore quelques heu

La troisième chose que nous voulons regaqui fournira un appui supplémentaire à notre est la suivante: nous pourrions prendre n'imquel corps, car en principe, ce que nous voulonsobserver vaut pour tous les corps qui peuvent

venir dans un alliage, c'est-à-dire capables deen s'interpénétrant sans donner lieu à une comson chimique. Nous avons ici du plomb dans cepetit tube à essai. Le plomb est un corps qui327°, donc qui passe de l'état solide à l'état l

Dans un autre tube à essai, nous avons du biqui fond à 269°, et ici, nous avons de l'étain, quifond à 232°. Nous avons donc trois corps qdent tous à plus de 200°. Et maintenant, en ldant préalablement, donc en les mettant à l'état

liquide, nous allons associer ces trois corpalliage de sorte qu'ils iront les uns dans lessans devenir un composé chimique. (Les trtaux sont liquéfiés séparément puis mis enseVous pourriez maintenant facilement penser

l'on plongeait dans l'eau bouillante l'un de cemétaux dont le point de fusion est au-dessus de200° il t it lid q l' '

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Aucun de ces trois métaux ne pourrait donc stre à fondre dans l'eau. Nous allons pourtanl'expérience de m ettre dans de l'eau bouillan

l'eau à 100°, cet alliage, cette association dmétaux. On peut dès maintenant constater ce a là de fondamental. Nous maintenons le thmètre plongé dans l'alliage des trois métaux etconstatons à l'intérieur de ce mélange méta

encore liquide une température de 175°. Vous levoyez donc: aucun de ces métaux isolémenrait encore liquide à cette température, ils setous déjà solides. Or l'alliage des trois est encoreliquide. Nous pouvons donc déjà dire que quand

nous mélangeons des métaux, il peut se produireque le point de fusion, le point auquel le mmétallique devient liquide, soit plus bas que lde fusion de chacun des métaux pris séparéVous voyez donc comment des corps s'influ

mutuellement. Et nous allons directement tirer de ce phénomène un point d'appui pourvue d'ensemble des phénomènes caloriques.

Faisons maintenant glisser notre alliage mque encore liquide à environ 100°, dans l'eau

bouillante, qui est donc aussi à 100°. Et laissonsmaintenant l'eau refroidir. Surveillons la temture. L'alliage métallique à l'intérieur est encoreliquide et va maintenant se solidifier. Cela veque nous descendons vers le point de fusion, et,

tandis que l'eau passe en dessous de son pointd'ébullition, nous pouvons établir d'après la trat re de l'ea a moment où l'alliage a se

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voyez donc, le point de fusion du mélange mque est plus bas que celui de chacun des métauxséparés2 2.

Bien, nous avons ajouté cette expérience auxautres afin de disposer d'une base plus largenotre tour d'horizon ; nous pouvons encore mnant greffer quelques considérations sur ce quenous avions regardé hier à propos de la diff

entre les états solide, liquide et gazeux ou de va-peur. Vous savez que les corps solides, et notam-ment un grand nombre de métaux et d'autres minéraux ne se présentent pas dans des formdéterminées, mais bien avec des structures p

tement définies, sous la forme de ce que l'on des cristaux. Et nous pouvons dire: dans lestions habituelles où nous vivons sur la Terre, lescorps solides apparaissent sous forme cristdonc avec des structures parfaitement définie

doit naturellement inviter à réfléchir sur la dont se forment de telles structures cristallinla nature des forces qui président à ces strutions cristallines. Et pour nous faire des reprétions à ce sujet, il nous faut regarder comm

comportent les corps solides dans leur totaliqu'ils se trouvent sur la surface de la Terre, npas reliés directement à la masse de la Terresavez que quand on prend quelque part un solide dans la main et qu'on le lâche, il tombe à

terre. En physique, on caractérise habituellcela en disant: la Terre attire les corps solidf Et ' t l'i f

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de cette force, la pesanteur ou la gravitation,corps tombe à terre.Si nous prenons un quelconque corps liquide

nous le refroidissons, il se présentera aussi, usolidifié, dans une certaine structure cristallla question est alors soulevée : Quel est le rentre cette force, la pesanteur, à laquelle tous lescorps solides sont à priori soumis, et les for

doivent aussi exister pour agir d'une certaineafin que les corps solides se trouvent agencéune structure cristalline? Vous pouvez facilvous le représenter, si nous voulons tout d'aborddiscuter à son sujet, la pesanteur en tant que

cause de qui les corps tombent à terre, ne peêtre ce qui aurait affaire en même temps avec lemodelage des formes cristallines.

Car toutes les formes cristallines sont souà cette pesanteur; quelle que soit la structur

corps, il se soumet à cette pesanteur. Si nouspulons toute une série de corps de sorte quleur retirons leur support, nous constatons qu'iltombent tous vers la terre en lignes droites ples

Nous pouvons représenter cette chute de lasuivante. Nous pouvons dire: Quelle que soit laf d l l d l b

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culaire à la surface de celle-ci. Et si par ailleurs,nous traçons des perpendiculaires à toutes cesdroites parallèles, nous obtenons une surface

lèle à la surface de la Terre. Nous pouvons ainsitraiter toutes les directions des poids que nounons avec tous les corps que nous voulons, tracer une surface commune, perpendiculairdirections des poids et parallèle à la surfac

terre. Cette surface est tout d'abord un produipensée. Demandons-nous: Où cette surface réelle? Elle est réelle avec les corps liquides2 3. Si jeprends un liquide, et que je le mets dans un réci-pient, je peux voir comment ce que je trace par

ailleurs en tant que perpendiculaire à la directla pesanteur, existe bien réellement en tant qveau de ce liquide.

M ais de quoi s'agit-il, que signifie ceci? nous avons rassemblé ici est d'une importan

sidérable. Réfléchissez en effet à la chose suImaginez que quelqu'un vous dise pour vousquer ce qui se passe avec la surface de nivealiquide: Voilà un récipient contenant un liquiforme une surface de niveau. Chacune des p

les de ce liquide a tendance à tomber en direcla terre. Et c'est du fait que les forces, à l'intdu liquide lui-même, empêchent les particutomber vers la terre, que se forme la surface deniveau. Elle est donc bien là. C'est le liquide qui

fait qu'elle se forme.Réfléchissez que si vous prenez la position dedé t d lid l i t

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dessiné en vue de cette explication. Et vous ajouter en pensée la surface de niveau. C 'estquoi j'ai dit précédemment que pour les corp

des, la surface de niveau est pensée dans un ptemps comme la perpendiculaire à la directpoids. Si vous pensez ces idées jusqu'au boutrouvez cette chose étonnante qu'en fait, ponétrer de pensées le liquide, vous placez devant

vous une multitude de corps solides. Et ce squi vous dessinent en quelque sorte ce qui esriellement présent dans un liquide. Nous podire que le corps dans son état d'agrégation lbas, le corps solide tel qu'il se comporte à la sur-

face de la Terre, nous enseigne comme en imqui est effectivement présent avec le liquideest matérialisé avec le liquide, qui empêche crétisation de cette droite en tant que directchute. Cela devient imagé lorsque je consi

corps solide dans l'ensemble de son rapport à laTerre.Réfléchissez à ce que je peux faire avec c

je me représente les directions de chute et la de niveau pour un système de corps solides

qu'elles résultent de la chute, je vais obtenir uneimage de l'action de la pesanteur. Ce seraittement une image de la matière liquide.

Et nous pouvons continuer. Si nous laissofisamment longtemps de l'eau dans une ba

une température quelconque, elle va sécheplètement et c'est pourquoi j'ai dit que les csont to tes relati esD'une façon ou d'une autr

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s'agit toujours d'un état relatif, à propos duquelnous pouvons dire: L'eau forme une surfacede niveau, et dans sa forme, il suffit de la rete

les autres côtés puisqu'elle forme sur la facerieure une surface de niveau. Elle s'évapore

continuellement, et d'autant plus rapidement d

vide. C'est pourquoi on peut dire: Si nous desici des directions dans lesquelles effectivemetend continuellement, elles doivent être destions de force de l'eau qui doivent aussi êtredérées comme l'orientation effective des ch

par lesquels l'eau s'évapore. Si donc je dessdroites selon lesquelles l'eau se dirige, je n'orien d'autre que l'image d'un gaz se trouvant dans un espace fermé de tous côtés et tendanlement dans toutes les directions, se diffusan

toutes les directions. A la surface de l'eau règtendance qui, si je la dessine pour l'explicitprésente une image de ce qui se passe réellementlorsque je laisse un gaz libre et qu'il se propagedans toutes les directions. Et je peux ainsi dire à

nouveau: La force que je remarque en observliquides est pour moi une image de ce qui, pga de ient ne réalité matérielle

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Il y a un fait curieux: si nous observons vrai-ment les liquides d'une certaine façon, nous perce-vons en eux les images de l'état gazeux. Si nous

observons vraiment les corps solides, nous y perce-vons les images de l'état liquide. A chaque fois, ilapparaît dans l'état inférieur les images de l'étatsupérieur. Extrapolons cela vers le haut. Nouvons dire: dans les corps solides, nous découvrons

les images du liquide. Dans les corps liquides, nousdécouvrons les images du gazeux. Dans les corpsgazeux, nous découvrons les images de la chaleur.C'est là ce que nous aurons à élaborer plus préci-sément demain, en particulier. M ais je veux

dire ceci: Nous avons essayé aujourd'hui de tle passage idéel des gaz à la chaleur. Demain, cesera encore un peu plus clair. Et si nous poursui-vons ce fil de pensée nous trouvons :

dans le solide, les images du liquidedans le liquide, les images du gazeuxdans le gazeux, les images de la chaleur,

nous aurons alors vraiment fait un pas important.Nous avons acquis la possibilité d'avoir dans le

champ d'observation- hum ain, grâce aux imagvont nous apparaître dans l'état gazeux, des mani-festations de la chaleur, du véritable être de lleur. Par le fait que nous rechercherons ses imagesd'une façon juste dans l'état gazeux, nous accéde-rons à la possibilité de clarifier ce dont jusqu'àprésent nous avons toujours dû dire que c'était

l h d à l f

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corps à l'état gazeux. Certes, il nous faut le ffaçon juste. Si l'on décrit simplement l'aspephénomènes que nous avons déjà observés c

la physique d'aujourd'hui a l'habitude de le faon parle des gaz comme elle le fait, on n'arrive àrien. Mais si l'on examine de façon juste ce quis'est manifesté pour les corps sous l'effet de lapression et de la température, nous allons alo

que nous nous trouverons bel et bien devansultat que le gazeux nous enseigne ce qu'est vement l'essence calorique.

Or, l'être de la chaleur poursuit son actiosein des états liquides et solides, lorsqu'on re

Et nous serons placés devant la nécessité d'ysuivre alors l'étude de ce qu'est l'être de la chmais c'est avec l'état gazeux que nous pourronsvoir cela de la façon la plus évidente. Dans lliquides et solides, nous pourrons nous dema

l'être de la chaleur subit lui-même une modifparticulière afin, qu'à travers cette m odificnous atteignions l'être véritable de la chaleur que tel, tel qu'il se manifeste dans le gazeux,il nous y montre les images de lui-même, au

que dans le liquide et dans le solide.

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SEPTIÈM E CO NFÉRENCE

Stuttgart, 7 mars 1920

Vous vous rappelez comment hier, nous avionsce bloc de glace dont nous aurions pu attendrequ'en le sectionnant avec un fil lesté à gauche et à

droite par un poids, le bloc s'effondrerait en deuxmoitiés. Or, bien que nous n'ayons pu montrerl'expérience qu'à son début, vous avez pu vousconvaincre que ce n'était pas du tout le cas, et que,après qu 'une liquéfaction soit intervenue du

la pression dans la direction de la trajectoire le bloc de glace s'est aussitôt reconstitué au-Cela veut dire que ce n'est qu'à cause de la prque la liquéfaction s'est produite, et que du fala glace est restée glace — je veille à m 'expr

façon très exacte — l'être de la chaleur a aussitôtfait en sorte que le bloc se reconstitue.Dans un premier temps, cela vous étonne terri-

blement, n'est ce pas? M ais vous n'êtes étonnparce que vous ne le considérez pas de la façon

qu'il faudrait, appropriée à l'étude réellement ob-jective des phénomènes physiques. Dans une autresituation, vous faites continuellement cette expé-rience. Vous n'êtes pourtant pas du tout étonnéslorsque vous prenez votre crayon, que vous le dé-

placez dans l'air que vous sectionnez continuelle-ment, et qu'il se referme aussitôt après. Vous

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de glace, à part le fait que c'est dans une sphpeu différente, dans un domaine un peu diffOr, de cette expérience aussi, nous pouvons ap-

prendre relativement beaucoup, car nous vpar là que lorsque nous déplaçons tout simplnotre crayon dans l'air, du fait des propriétés culières de la matérialité de l'air lui-même, pure que nous avons provoquée se referme ; n

voulons pas examiner maintenant de quelle Pour la glace, au vu des faits eux-mêmes, npouvons pas penser autre chose que, dans cl'être de la chaleur accomplit la même choseque fait l'air par lui-même. Vous avez là un

exemple de ce que je vous ai dit hier. Si voureprésentez l'air, et que vous le pensez diviune coupure qui se referme sans cesse, la matl'air accomplit tout ce que vous aviez constala chaleur. Si vous prenez un corps solide, de la

glace par exemple2 5

, la chaleur y agit comme icil'air matériel lui-même. Cela veut dire qu'ilraît ici pour vous, une image exacte de ce qui sepasse dans la chaleur ; et vous avez de nouvconfirmation que lorsque nous étudions l'é

zeux, l'état de vapeur, car l'air est effectiveml'état de vapeur, à l'état gazeux, nous avons dcomportement matériel du gaz lui-même, qchose qui donne une image de ce qui se pasl'être de la chaleur.

Si alors nous observons sur un corps solphénomènes caloriques, nous n'avons au fond' t d' ôté i lè d

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l'essence calorique. Nous voyons se déroulrement sous nos yeux en tant que phénomène ausein du domaine de la chaleur, ce que nous v

par ailleurs se dérouler au sein du gaz. Par làpouvons de nouveau conclure — ce n'est d'apas vraiment conclure puisque nous ne faisoramener ce qui se voit — nous pouvons doncnouveau: Si nous voulons approcher de l'êtr

de la chaleur, il nous faut essayer de pénétrebien que possible à l'intérieur du domaine degazeux. Et dans ce qui se passe au sein du dodes corps gazeux, nous rencontrerons tout sment des reflets de ce qui se présente au sein de

l'essence calorique. C'est ainsi que la nature, ennous montrant certains phénomènes des corzeux, évoque quasi magiquement devant nodes images des processus de l'être de la chaleur.Voyez-vous, ce qui nous guide là se trouve certes

bien éloigné du mode d'étude d'aujourd'hui, telqu'il est en usage dans le domaine des sciencnature en général, et pas exclusivement celuphysique. M ais à quoi conduit en fin de comtel mode d'étude? J'ai ici un ouvrage d'Eduar

Hartmann2 6

dans lequel il étudie selon son proprepoint de vue un domaine spécialisé qui est juscelui de la physique moderne. C'est un hommtout à fait dans l'esprit du temps, s'est constihorizon très vaste au point qu'en tant, dison

philosophe, il s'est mis en situation de dire qchose sur la physique. Et il est intéressantd' t d t i t à ti d l'

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mence ainsi directement au premier chapitrephysique est l'étude2 7des pérégrinations et tranformations de l'énergie et de sa décomposit

facteurs et sommateurs. » Mais naturellement,après avoir dit cela, il doit aussitôt ajouter: « Lavalidité de cette définition est indépendante que l'énergie s'appréhende comme une chose autonome, ne pouvant être décomposée pa

qu'idéellement, ou bien qu'on la considère cétant réellement le produit de facteurs venusd'ailleurs, mais indépendamment aussi du fal'on se réfère à tel ou tel point de vue quant à laconstitution de la matière. Elle présuppose

ment que toute perception et toute sensationsent sur l'énergie, que l'énergie peut changer et de forme et que par définition, elle est desble. »

Qu'est ce que cela veut dire? Cela veut dir

On fait la tentative de donner une définitionque l'on a physiquement sous les yeux d'unetelle que l'on n'ait pas besoin d'en pénétrerl'essence. On bâtit une définition dont la naturerend inutile d'entrer dans l'être, car on en e

l'être. On construit un concept de l'énergie dit: tout ce qui nous apparaît extérieurement quement, ce ne sont que des transformations decette essence énergétique. Cela veut dire qévacue de ses concepts toute essentialité et q

se croit plus en sécurité quand on ne saisit plafin de pouvoir au moins donner des définitionsû O l ' t i t llé d' f t i

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tellement installé que l'on peut à peine trouvjourd'hui le moyen de faire les expériences qvent nous révéler ce qui est réellement. Déjà

matériel expérimental tel que nous avons pu tre en oeuvre pour nos recherches en physiqtrouve prédisposé et « dressé » en quelque soconceptions et théories de la physique moden'est pas facile de se servir de ce que nous avons

aujourd'hui sous la main dans le but de pénétrl'étude physique dans l'essence des choses. Lne peut se trouver que dans le fait que se présun certain nombre d'hommes qui prendraiennaissance des exigences méthodiques indispe

pour entrer réellement dans l'essence des phénes physiques. Et il faudrait qu'en plus des hom-mes, des installations de recherche, des dispexpérimentaux soient réalisés de façon tellepuisse progressivement pénétrer dans ce qui est

l'essence. En effet, ce n'est pas seulement d'unretournement de notre conception du mondequi concerne les concepts dont nous avonsaujourd'hui. A notre point de vue, nous avosolument besoin de disposer d'instituts de r

che. Nous ne pourrons pas atteindre les gens àpartir des points de vue anthroposophiquesvite qu'il le faudrait, si nous ne tirons pas lesde pensée habituels des ornières où ils se sonrés pour les orienter dans une autre directio

pour cela, il nous faut tout simplement démaux gens par nos recherches, que ce que nous di-d h à f d l ê

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de démontrer, ou plutôt de sembler démontrehommes que ce qu'il leur dit est correct, grâce àtout ce que les entreprises industrielles installent

pour lui. Mais pour cela, bien sûr, il est réelnécessaire que nous rentrions d'abord dans ltable activité de pensée appropriée à la physiqc'est de ce juste mode de pensée de la physiqrelève précisément tout ce qui doit nous ach

dans la direction des représentations que cesci, et en particulier hier, je vous ai indiquée.N'est-ce pas, le physicien d'aujourd'hui n

que regarder simplement ce qui se produit, et enregardant ce qui se produit, il a tendance à

tourner de ce qu'il perçoit pour ne regarder direction de ce qu'il peut calculer. Il fait doaussi cette expérience que nous voulons plavant nos âmes aussitôt que possible, aussitôt quepossible pour la bonne raison que lui aussi,

parachever sa formation pendant que se déroulecette leçon. Nous plaçons ici une roue à aubtourne dans un liquide, de telle sorte que quandnous la mettons en rotation, un travail mécas'accomplit grâce à ce mécanisme de transm

Nous le faisons produire par la machine. Mfait que ce travail mécanique est engendré dansl'eau dans laquelle est plongée la roue à aubeallons provoquer un échauffement sensible deau, et nous avons donc ici devant nous

l'expérience la plus simple, la plus élémentaire,grâce à laquelle on transforme, comme on dit, letra ail mécaniq e en chale r o comme on d

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une température de 16° et dans un petit monous la regarderons à nouveau.

Mais revenons encore une fois un peu sur ce

dont nous avons déjà parlé. Nous avons esssaisir en quelque sorte le destin physique de poréité en faisant passer cette corporéité à trles points de fusion et d'ébullition, ce par quoi lecorps solide est devenu liquide et le liquide,

Je veux maintenant m'exprimer en termes sfiés. Nous avons vu que l'essentiel pour un corpssolide est d'avoir une structure. Il s'émancipe enquelque sorte de ce qui, dans un liquide, doforme ou tout au moins la donne relativemen

que le liquide n'est pas soumis, au cours du à l'évaporation. Le corps solide a lui, quoi qsoit, sa forme solide en lui; le liquide, lui, denfermé dans un récipient, et reste soumis, psurface de niveau, qui chez le corps solide s

feste sur toute la superficie, aux forces de ladans son ensemble. Tout cela, nous l'avons déjàplacé devant nos consciences. Et nous ne pdonc pas dire autrement que: Si nous voulodier vraiment à la base l'ensemble de tous le

des de la Terre, si nous voulons réellement dier en physique, il nous faut les considérer Terre comme une corporéité unique. Le sols'émancipe de ce lien à la Terre, il s'individuacquiert sa forme propre. Et si nous restons d

premier temps à la formulation usuelle de laque, dans laquelle on considère que ce qu'on la pesanteur est la cause de la surface de niv

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la pure phénom énologie, attribuer d'une façd'une autre au corps solide individualisé, ce quicorrespond à l'angle droit de la surface de n

dans le liquide. Il faut d'une façon ou d'une areprésenter que ce qui a affaire ici avec la sde niveau, et que l'on se représente comme épesanteur de la Terre, siège aussi quelque part àl'intérieur du corps solide et provoque les dif

niveaux, de sorte qu'ainsi, le corps solide indivi-dualise en quelque sorte la pesanteur. Nous vdonc que le corps solide a absorbé en lui la teur. Mais nous voyons aussi par ailleurs que ceteffet de niveaux cesse dès que l'on passe au

gaz ne forme pas de niveau. Si nous voulonune forme, pour le gaz, une frontière à son sion spatiale, il nous faut la lui fournir enl'enfermant de tous côtés dans un récipient.quand nous passons du liquide au gaz, nous

disparaître cette surface de niveau. Nous obsla tendance à échapper aussi à ce reste terresmodelage de forme que représente le niveau voyons que tous les gaz, qui nous sont déjà acomme une unité du fait qu'ils révèlent un

cient de dilatation unitaire, s'émancipent ensde la Terre sous la forme d'une unité de matièEssayez maintenant de bien saisir cette idée:

Vous êtes placés ici en tant qu'hommes, orgacarbonés, sur la terre ferme, et vous êtes l'u

configurations que produisent les substances de la Terre. Celles-ci sont soumises en tant quet ll à l t d t il ' è ' ll

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vous vous trouvez en tant qu'hommes sur lavous avez autour de vous ces corps solides dû d'une façon ou d'une autre s'approprier l

santeur pour se donner leur forme. Or, dans lnomène de la chute dont ces corps solides sont lacause, comme je vous l'ai dit hier, auquel vodû associer par la pensée l'idée d'un niveau quevous pouvez vous imaginer partout, il y a là

que chose que vous pouvez vous représenter une sorte de continuum, qui s'étend partout est comme un liquide invisible. Ainsi, les corpssolides, pour autant qu'ils se déplacent sur laet y provoquent des phénomènes, donnent par la

somme de ces phénomènes, l'image d'un liqufont la même chose que ce que fait en lui unmatériel. Et nous pouvons donc dire effectivLorsque nous nous trouvons sur la Terre, nouspercevons et nommons pesanteur ce qui, pou

forme son niveau.Mais imaginez-vous maintenant que nous en tant qu'hommes capables de vivre sur uncéleste liquide, que nous soyons organisés pouvoir vivre sur un corps céleste liquide. I

faudrait alors pouvoir être au-dessus de la sde niveau de ce liquide. Et nous serions, dans cecas, avec le gazeux qui tend dans toutes lestions, dans la même relation que celle où noussommes actuellement avec le liquide. Cela v

rien de moins que nous ne pourrions percevcune pesanteur. Cela n'aurait plus de sens de de la pesanteur La pesanteur seuls la perç

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trouvent sur une planète solide. Des êtres quraient vivre sur une planète liquide n'auraiecune idée de la pesanteur. On ne pourrait pas en

parler. Et maintenant des êtres qui vivent scorps céleste qui serait gazeux, considéreraqui est le contraire de la pesanteur, la tendafuir le centre dans toutes les directions, comchose normale. Si je puis m'exprimer de faç

radoxale: pour des êtres qui habiteraient une pgazeuse, au lieu de tomber sur leur planèteseraient continuellement éjectés. Ainsi, si noustrouvons maintenant le pont au moyen d'une de physique réelle, et non pas seulement math

que qui reste en dehors de la réalité, mais bien siréellement nous pensons comme il convient sique, nous devons nous dire: En nous trouvune planète solide, nous commençons par renla pesanteur. Et quand nous évoluons d'une p

solide à une planète gazeuse, nous passons à une sorte d'état zéro pour atteindre ensuiteopposé, la manifestation d'une force spatialepeut être saisie que comme négative, par rapla pesanteur.

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Vous voyez donc que quand nous chemintravers la matérialité, nous passons effectivpar un point zéro dans l'essence spatiale, une

sphère zéro, si bien que nous ne pouvons parler,avec la pesanteur, que de quelque chose de trèsrelatif. Bien, mais ne voyons-nous pas quand onapporte de la chaleur à un gaz, comme nous enavons fait l'expérience, et qu'alors son pouv

dispersion en est systématiquement intensifié, nevoyons-nous pas déjà l'image que je vous anée? (voir dessin page 141) Ce qui agit là dans legaz ne réside-t-il pas déjà au-delà de la sphèrdans laquelle la pesanteur s'échappe? Ne pou

nous pas penser, tout en restant dans les phénes, que quand nous trouvons le passage d'uneplanète solide à une planète gazeuse, nous traverser un point zéro? En deçà règne la fopesanteur; au-delà, cette force de pesanteur se

transforme, pour la pensée du vrai physicien,contraire, en une force de pesanteur négativnous pouvons trouver cette force, il n'est passaire de la penser. L'être de la chaleur fait lachose que ce que fait la force de pesanteur né

Certes, nous ne sommes pas encore arrivés mais nous avons quand même atteint la caparelativement saisir l'être de la chaleur en disant:L'être de la chaleur se manifeste directementcomme la négation de la pesanteur, comme

santeur négative. Donc, lorsque dans des fode physique contenant la force de pesanteumes re de force de pesante r est introd ite n

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formule ne doit plus représenter des lignes dde pesanteur ou des mesures de force de pesamais bien des lignes de force de chaleur et d

sures de force de chaleur. Et vous voyez que decette manière, on peut enfin vivifier la mathque. On peut tout simplement prendre des forqui proviennent de quelque chose que nous étde façon purement mécanique, comme un sy

de forces de pesanteur. Introduisons dans cmules les mesures avec des valeurs négatives, etnous sommes alors obligés de considérer ce qauparavant force de pesanteur, comme de lleur. Vous voyez ainsi que nous parvenons à des

résultats réels du simple fait que nous saisissphénomènes dans leur dimension concrète. Nousvoyons comment, quand nous passons des corpssolides aux liquides, la forme se dissout soude la liquéfaction. La forme se perd. Si je d

un cristal ou que je le fais fondre, il perd laqu'il avait auparavant. 11 adopte alors la formlui est attribuée d'emblée sous l'influence de laTerre du fait qu'il se transfère dans le grand ttant que liquide. Le corps liquide reçoit de la

une surface de niveau et doit être contenu drécipient.M ais il s'avère que si la quantité de liqui

suffisamment petite, il se forme une goutte, enforme de boule — nous voulons prendre la chd'abord purement en tant que phénomène, nouspourrons la reprendre plus tard plus concrèteLes liquides quand ils sont en petite quanti

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pesanteur commune, et dans un cas particuls'approprier ce qui fait que par ailleurs certformes polyédriques apparaissent avec les cr

M ais les liquides ont ici la particularité de deler une forme unitaire, la forme sphérique. regarde bien cette forme sphérique, elle est eque sorte le résumé, la synthèse de toutes lespolyédriques, de toutes les formes des cristau

Si je continue maintenant en allant du liqugaz, je trouve la tendance à la dispersion, lalution de la forme sphérique, mais maintenadirection de l'extérieur. Nous arrivons là, ceun concept un peu plus difficile: Imaginez-vo

vous vous trouviez en face d'une quelconquesimple, un tétraèdre, et que vous retournieztraèdre comm e on retourne un gant. A l'évidvous remarqueriez en voulant le retourner cotement, que vous devez passer par la forme

que et qu'ensuite apparaît un corps négatif,lequel tous les rapports sont négatifs, et quiquelque sorte tel que si vous aviez là le tétrrempli d'une façon ou d'une autre, vous devriezvous représenter le corps négatif de telle sor

tout l'espace autour soit plein. L'espace tout serait gazeux. Et représentez-vous dans cet plein un trou évidé en forme de tétraèdre, .il ylà un creux. Il vous faudrait, pour appréhenchose de façon réelle, introduire des valeurs

ves pour toutes les grandeurs qui se rapportetétraèdre. Vous avez là le tétraèdre négatift èd é idé iti tét èd d

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tion à travers lequel le tétraèdre positif se trans-forme en un tétraèdre négatif, c'est la sphère 2 9.

Chaque corps polyédrique se transforme en sonnégatif en passant par la boule comme par unde point zéro, une sphère zéro.

Suivez maintenant cela concrètement pocorps. Vous avez les corps solides avec leurs for-mes; ils passent par la forme liquide, c'est-à-forme sphérique et deviennent desgaz. Si nousvoulons considérer les gaz de façon juste, il nous

faut les considérer comme des formes, mais desformes négatives. Nous passons à des formnous ne pouvons saisir que si, à travers la zéro, nous rentrons dans le domaine négatif.à-dire que quand nous nous tournons vers le

cessus gazeux qui nous donnent une image dcessus de chaleur, nous n'allons pas du tout versune absence de forme, mais vers une forme seulement plus difficile à saisir que les formes denotre entourage qui sont des formes positiv

ne sont pas des formes négatives. Oui, mais enmême temps, nous voyons par là que chaqueen lequel c'est principalement l'état liquide

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est dans l'état intermédiaire entre ce qui est (structuré) et ce que nous disons privé de forme,c'est-à-dire formé (structuré) en négatif.

Avons-nous quelque part un exemple d'unechose dont nous pouvons suivre le déroulemtrouvant dans notre environnement immédianous observons mais à laquelle nous ne partpas vraiment? Lorsque nous nous trouvons

d'un corps solide qui se liquéfie ou d'un liqus'évapore, nous restons bien dans le même étatd'engagement que celui où nous étions précment. Mais nous est-il possible de participement à une telle chose? Oui, nous pouvons y

ciper, et nous y participons continuellement. participons du fait que nous sommes des hoterrestres, et que la Terre, dans l'entourage oùvivons, est bien un corps solide de base. Dese trouvent posés dessus, qui sont à l'origine des

différents phénomènes qui apparaissent autonous et que nous observons. Mais en outre, le li-quide est inséré dans le terrestre et lui appartimême que le gazeux. Et il y a effectivement unegrande différence entre ce que je voudrais no

afin que nous ayons une expression pour cela —nous examinerons ces choses de plus près —je voudrais nommer, disais-je, « nuit caloriq«jour calorique ». Qu'est-ce que la nuit caloLa nuit calorique est, par rapport à la nuit lumi-

neuse ce qui se produit justement avec notresous l'influence de l'être de la chaleur du coQue peut il bien se produire là? Nous étud

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voir réellement quelque chose qu'il est par atrès facile d'appréhender par la pensée: sousl'influence de la nuit calorique, toute la Terr

nous pouvons dans un premier temps nous len disant l'atmosphère terrestre — aspire à la structurée. Au cours de la nuit calorique, cdire pendant le temps où notre Terre n'est pposée à l'action du Soleil, pendant que la Te

abandonnée à elle-même, et qu'elle peuts'émanciper de l'action du Soleil cosmique, elleaspire à une forme structurée solide, comme lagoutte aspire à une forme structurée solide loqu'elle peut se soustraire à la pesanteur environ-

nante. Donc, lorsque nous considérons la nurique au lieu de la nuit lumineuse, nous trouvtendance continuelle de la Terre vers la formestructurée. Or ce n'est pas tout à fait juste si la terre tend vers la forme de la goutte. Elle tend

vers beaucoup plus, au cours de la nuit calovers la forme structurée, vers la cristallisatice que nous éprouvons la nuit, c'est une émecontinuelle de lignes de forces qui tendent cristallisation alors que de jour, sous l'influe

Soleil, une dissolution continuelle de cette teà la cristallisation se présente, une volonté pnente de surmonter la forme structurée.

Et si nous parlons d'aurore et de crépusculoriques, il convient effectivement de parler

que lors de l'aurore calorique, après que la Techerché à se cristalliser au cours de la nuit que ce processus de cristallisation se redis

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forme sphérique quant à son atmosphère; pucherche à se disperser. Ensuite, après le jour que revient le crépuscule calorique. La Terre

che à nouveau à former une sphère, puis à stalliser pendant la nuit de sorte qu'il nous fcomprendre comme engagée dans un processuscosmique qui consiste pour elle à chercher à secontracter pendant la nuit calorique au point q

la chose se poursuivait et que le Soleil pouvamené à disparaître, la Terre pourrait devencristal. Ce qui l'en empêche, c'est qu'elle est, àtravers l'aurore calorique, ramenée à la formerique puis qu'apparaît ensuite son aspiratio

disperser dans l'espace cosmique jusqu'à cnouveau reviennent agir dans l'autre sens lesdu crépuscule calorique. Avec notre Terre, nousn'avons donc pas affaire à quelque chose de ment délimité dans l'espace cosmique, mais

que chose qui oscille constamment dans le cune oscillation entre jour calorique et nuit calVoyez-vous, c'est sur des choses de ce genre

qu'il nous faudra orienter notre institut de reche. En plus de nos thermomètres et de nos

mètres habituels, il nous faudra inventer dtruments au moyen desquels nous pourrons mque certains processus qui s'accomplissent ddomaine terrestre, notamment au sein du terliquide et gazeux, se passent différemment

que le jour.Vous voyez donc qu'ici, une méthoded b i h i bj i d i

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d'instruments de mesure appropriés, les diffésubtiles qui existent pour tous les phénomènse produisent, notamment au sein du liquide

gazeux, selon que c'est le jour ou la nuit. Il nousfaudra dans l'avenir faire certaine expérienjour puis la répéter de nuit à l'heure correspon-dante ; et nous devrons avoir des instruments demesures subtils qui pourront nous montrer q

phénomènes sont différents de jour ou de nude jour, ces forces qui poussent la Terre à ltallisation et qui sont justement présentes dn'interfèrent pas avec ce que nous observonuit interviennent des forces provenant du c

Et ces forces cosmiques qui cherchent à crisla terre, doivent se montrer dans ce que nousvons. C'est là que s'ouvre à nous le chemind'expérimentation qui nous permettra de consnouveau le lien de la Terre avec le grand univ

Voyez-vous, ces instituts de recherche qu'ifaudra à l'avenir mettre en place dans le sens denotre conception du monde d'orientation anthsophique, ils auront des tâches importantes. Ilsdevront réellement prendre en compte des

qu'on ne prend en compte aujourd'hui que dacas très rares, pour certains phénomènes. Nalement, c'est le cas aujourd'hui pour les phénes lumineux, au moins pour certains phénopour lesquels on doit provoquer une nuit arti

en assombrissant la pièce etc., mais pour d'phénomènes qui doivent se produire dans ut i hè é l f it A li d

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comme résultats clairs, pour peu qu'il en exréellement clairs, aurait à être transposé dansl'intériorité des corps, et qu'il faudrait discu

toutes sortes de forces qui interagissent entmes et molécules. Tout ceci ne repose que suque nous croyons qu'il est possible de faireles recherches en plein jour. Alors que nous nepourrions découvrir des différences, par ex

avec les formes de cristallisation, que si nousions la mêm e expérience d'abord de jour, pnuit. Voilà ce à quoi en particulier nous devoattentifs. Ce n'est que sur cette voie que seune véritable physique. Car aujourd'hui, au

les phénomènes physiques sont juxtaposés nière chaotique. Nous parlons d'énergie mécaou d'énergie acoustique, par exemple. M ais on fait là dessus des recherches en physiqueréfléchit pas à fond de façon juste, du fait qu

les énergies mécaniques ne peuvent intervenioù existent en quelque sorte des corps solidl'énergie acoustique renvoie toujours au fait quenous ne sommes plus dans la sphère des cordes mais dans la sphère des liquides qui se

au milieu, entre l'énergie purement mécanil'énergie acoustique.Or lorsque nous sortons du domaine dans

il est le plus facile d'observer l'énergie acoucelui des corps gazeux, nous arrivons alors à la

chaleur qui est, comme on dit, l'état d'agrégaplus voisin, qui se trouve au-dessus du gaz l li id d d lid i l

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caloriqueacoustique-gazeuxliquidemécanique-solide

Au sein du solide nous trouverions, commmaine caractéristique, la mécanique. Au sein dugazeux nous trouverions, comme caractérisl'acoustique. Et de même que nous laissons le liquide, nous devrions laisser la chaleur, e

ver au-dessus quelque chose d'autre que je vopour l'instant désigner parx. Nous aurions doncau-delà de l'essence calorique, à rechercher quelque chose. La chaleur se trouverait entre x etles phénomènes acoustiques qui nous sont ha

et se passent dans l'air, de même que l'essequide se trouve entre les corps gazeux et lesolides. Voyez-vous, nous essayons d'une fad'une autre de comprendre l'être de la chaleurvous vous dites: Le liquide se trouve entre le

et le solide, et donc l'essence calorique doit ver entre le x et le gazeux — , il nous faut alocher d'une façon analogue des ponts vers le x entraversant l'essence calorique. Vous devez donctrouver quelque chose qui se place bien au-d

la chaleur, comme par exemple le monde depour autant qu'il s'exprime dans l'air, se plad à

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Et vous entrevoyez avec tout ça cette tende bâtir réellement des concepts physiquesdémarquent de la pure abstraction et cherch

saisir la vraie physique. De même que la géoappréhende réellement les formes spatialesjamais des concepts mécaniques ne pourraiepréhender autre chose que le mouvement desolides, ainsi les concepts du genre de ceux que

nous nous formons maintenant appréhendenttivement l'essence physique. Ils plongent dansl'essence physique. Et c'est vers de tels conceptsque l'on doit tendre. C'est pourquoi j'ai la ction qu'en essayant réellement d'élargir l'ac

expérimentale de la façon qui a été indiquée au-jourd'hui, on met en oeuvre les mêmes idées selles que celles qui ont présidé à l'édification del'école Waldore. Il s'agit donc de prendre encompte le moment de l'exécution et le dérou

du temps, ce que l'on a eu beaucoup trop tenà laisser de côté dans nos expériences de phy

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HU ITIÈM E CONFÉRENCE

Stuttgart, 8 mars 1920

Nous avons fait hier l'expérience qui doit dé-montrer, selon les conceptions usuelles, comtravail mécanique que nous avons produit en met-

tant en rotation une roue à aubes qui vient frottersur une masse d'eau et se transforme en chaleur.Nous vous avons démontré que l'eau sur laquellefrottait la roue à aubes devenait plus chaude.

Aujourd'hui, nous voulons faire en quelque

l'inverse. Nous avons dém ontré hier qu'il faucher quelque part une explication au fait que de lachaleur puisse apparaître sous l'effet d'un apptravail, si je veux exprimer les faits d'une façonmeilleure que par l'idée d'une simple transforma-

tion. Nous allons maintenant étudier un processusinverse. Nous allons tout d'abord produire icvapeur, ou plus exactement engendrer une prpar le biais d'un processus de com bustion, prune tension — donc quelque chose de mécanique à

partir de la chaleur — et nous allons, selon le prin-cipe d'après lequel sont mues toutes les machines àvapeur, transformer cette chaleur, à travers lasion, en travail mécanique. Du fait que nous agir la pression dans une direction ici, sur la face

inférieure, ce piston ici va être poussé vers le hale(voir dessin ci-dessous). Du fait que nous refroidis-

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mouvement de montée et de descente. Nousobserver comment l'eau qui réapparaît quandrefroidissons ici, l'eau de condensation, s'écoule

dans le récipient et ensuite examiner si, aprnous ayons fait se dérouler le processus enchaleur que nous avons produite ici s'est intément transformée en travail, le travail de va-ede ce piston, ou si nous en avons perdu un peu

quelque part. La chaleur qui se perd, qui ne setransforme pas, devrait apparaître dansl'échauffement de l'eau. Au cas où la totalitchaleur serait utilisée pour engendrer du travailmécanique, l'eau de condensation ne pourra

révéler la moindre élévation de température.

Si élé ti d t é t li

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thermomètre que l'eau de condensation s'estéchauffée au-delà de la température normale, cetéchauffement provient de la chaleur que nous

mise en oeuvre. Donc la totalité de la chaleurn'aurait pas été convertie en travail, nous n'aupas été en mesure d'y parvenir, il en serait repeu. Nous allons donc constater si la totalité de lachaleur peut se transformer en travail ou s'il en

reste un peu qui se révèle dans l'échauffement del'eau de condensation. L'eau au départ est à 20°,nous allons voir si l'eau de condensation est réelle-ment refroidie à 20°, et si donc toute la chaleuété utilisée pour le travail ; ou si, la températ

cette eau de condensation étant plus haute que 20°,de la chaleur aura été perdue. Nous condensonsmaintenant la vapeur, l'eau de condensation goutte à goutte, et de cette façon, naturellempeut actionner une machine. Si l'expérience réussit

complètement, vous pouvez être sûrs que l'eau decondensation révélera une élévation de tempésignificative. Cela est le chemin par lequel on peutdémontrer que, si l'on fait l'expérience inverse decelle d'hier, convertir de la chaleur en travail

nique, ce qui consiste à actionner ce piston envient , il sera impossible de convertir complèen travail mécanique toute la chaleur que l'on aproduite; que si de la chaleur est convertie en tra-vail mécanique, il reste toujours de la chaleur ; et

que dans toute chaleur ainsi utilisée pour produiredu travail mécanique, nous avons une partie qui

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d'abord seulement bien retenir le phénomène, etprendre ensuite connaissance des idées que lsique usuelle, et tous ceux qui fondent sur el

conceptions, se font de l'ensemble de la chosA priori, avec ces premières données, nousavons affaire au fait que l'on peut très bien former, comme on dit, de la chaleur en travacanique et du travail mécanique en chaleur. A

de là s'est constitué le point de vue dont j'ai déjàparlé, que chacune des formes d'énergie, car onpourrait faire l'expérience pour d'autres formesd'énergie encore, peut être transformée en utre. Nous allons faire abstraction pour l'inst

la mesure dans laquelle se fait cette transformpour nous en tenir seulement aux faits. Le pphysicien d'aujourd'hui dira donc: Il est certpossible que si une énergie apparaît quelque pun effet de force apparaît, cela puisse provenir

d'autre chose que d'une énergie déjà existandonc j'ai quelque part un système d'énergie resur lui-même, énergie d'une forme donnée dpremier temps, et que surgissent d'autres éneil faut bien alors que ce soient des transform

des énergies déjà présentes dans le système En aucun cas ne peut apparaître dans un syfermé une énergie qui soit autre chose que le d'une transformation. Eduard von Hartmanncomme je l'ai déjà indiqué, embrasse dans s

cepts philosophiques les points de vue de laque moderne, a formulé ce qu'on appelle le pthéorème de la thermod namiq e par ces mot

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sible. » Que serait un mouvement perpétuel mière espèce? Un mouvement perpétuel de prespèce serait précisément un dispositif grâce

apparaîtrait de l'énergie en tant que telle dasystème fermé. C'est ainsi qu'Eduard von Hart-mann résume donc l'ensemble des faits se rtant à cela en disant: « Le mouvement perpépremière espèce est impossible. »

Et venons-en maintenant à la deuxième séfaits qui s'est révélée à nous par l'expérienced'aujourd'hui: Nous pouvons, dans un systèmed'énergie apparemment fermé sur lui même, former une énergie en une autre. Il s'avère à

occasion que la transformation est cependanmise à certaines lois qui se rapportent à la qdes énergies, et notamment au fait que l'énergiecalorique ne se laisse pas transformer ainsi com-plètement en énergie mécanique, mais qu'un

subsiste toujours. De sorte qu'il est donc impdans un système fermé de transformer commde l'énergie calorique en énergie mécaniqueque réellement toute la chaleur réapparaisse equ'énergie mécanique. Si l'on pouvait obten

toute la chaleur réapparaisse en énergie mécaon pourrait alors retransformer l'énergie mécaen chaleur. Il serait possible, dans un tel systèmefermé, qu'une qualité d'énergie se transformune autre. On aurait ainsi offert la possibilité de

toujours les retransformer l'une dans l'autre.Eduard von Hartmann exprime à nouveau cedi t U tè f é d l l

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en travail mécanique, et retransformer le travailmécanique en chaleur, ce qui constituerait un fermé, serait un mouvement perpétuel de deu

espèce. Or, un tel mouvement perpétuel dedeuxième espèce est également impossible, ceci au fond représente pour les penseurs duet du début du XXe siècle dans le domaine de laphysique, les deux théorèmes fondamentaux

qu'on appelle la thermodynamique:« Le mouvement perpétuel de première eest impossible ». « Le mouvement perpétuel dedeuxième espèce est impossible. » C'est unqui est très liée à l'histoire de la physique au

siècle. Le premier qui ait attiré l'attention sapparentes transformations de l'essence caloen d'autres formes d'énergie ou de formesd'énergies quelconques en chaleur, fut en eflius Robert M ayer3 2, qui s'est principalement in

ressé en tant que médecin à la relation entre leur et les autres formes d'énergie du fait qu'il aremarqué dans les régions chaudes une quasang veineux différente de celle qu'on observles régions froides; il en a conclu par là à un

rence du travail physiologique de l'organismmain dans l'un et l'autre cas. Et c'est principale-ment à partir de ses expériences qu'il a multiqu'il a érigé plus tard une théorie un peu conet pour lui, cette théorie n'avait effectiveme

encore d'autre prétention que de dire: On peuapparaître une forme d'énergie à partir d'une forme C'est alors que la chose a été élabor

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Helmholtz. Déjà avec Von Helmholtz se prmaintenant une forme particulière de pensée que mécanique comme point de départ de

l'ensemble de l'étude. Si l'on prend directemthèse la plus importante de Helmholtz'', sur lail tente d'appuyer la thermodynamique dans lesannées quarante du XIX' siècle, on la trouveffectivement en tant que postulat à la base de la

pensée hartmannienne: Le mouvement perpépremière espèce est impossible; du fait que lvement perpétuel est impossible, les différentessortes d'énergie ne doivent être que des transftions les unes des autres, jamais une forme

d'énergie ne peut surgir du néant. On peut tformer le théorème dont on part comme d'unaxiome: « Le mouvement perpétuel de premièreespèce est impossible », en cet autre: La soménergies présentes dans le système universel est

constante. Jamais n'apparaît d'énergie, jamadisparaît d'énergie. L'énergie ne fait que se former. La somme des énergies présentes dsystème universel est constante. Les deux mes:

«Il n'existe pas de mouvement perpétuelde première espèce.»«La somme de toutes les énergies

de l'univers est constante.»

signifient au fond la même chose. Et il s'agitenant pour nous d'éclairer un peu l'ensemb

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nous avons déjà mis en oeuvre dans tout ce quavons étudié.

On voit à l'occasion d'une telle expérienc

quand on essaie de transformer de la chaleurqu'on appelle du travail, de la chaleur se perdcette transformation, que de la chaleur resudonc que seule une partie de la chaleur peut êtretransformée en travail, en une autre énergie, en

forme d'énergie mécanique. C'est alors qu'oappliquer à l'univers ce que l'on voit ici. C'est cequi s'est passé aussi avec les penseurs du XIX'siècle. Ces penseurs ont dit en gros ceci: Dans lemonde, dans le monde qui se présente à nous et

dans lequel nous vivons, il y a du travail mécet il y a de la chaleur. Et continuellement, sunent des processus par lesquels la chaleur estformée en travail mécanique. Nous voyons qu'ilfaut qu'il y ait de la chaleur pour que l'on puisse

engendrer du travail mécanique. Représentez-quel point nous avons justement fondé une gpartie de notre technique sur le fait que nous aujourd'hui apparaître du travail mécanique enutilisant de la chaleur comme source d'origine.

M ais ce faisant se confirme toujours que npouvons jamais transformer complètement lleur en travail mécanique, qu'un reste subsisjours. Et s'il en est ainsi, ces résidus doivents'additionner de sorte qu'aucun travail méca

ne pourra plus être produit, que nous ne poutout simplement plus retransformer la chaletravail mécanique Les résidus de chaleur in

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d'un état dans lequel tout le travail mécaniqsera transformé en chaleur. On a dit aussi quel'univers dans lequel nous vivons va vers s

calorique, comme on peut l'appeler en terme usavant. Sur le concept d'entropie, comme on dit,nous aurons à revenir au cours d'une de nochaines réflexions. Ce qui nous intéresse maitout d'abord, c'est le fait qu'à partir d'une expé-

rience, on a conçu des idées sur le cours del'univers s'offrant à priori à l'observation de humain.

Eduard von Hartmann a traité la question dçon claire en disant: On voit donc — preuves

ques à l'appui — que l'évolution cosmique danslaquelle nous vivons s'accomplit principalemfait que se déroule en elle deux types de prod'un côté les processus caloriques, et de l'autles processus mécaniques, mais que finalement,

tous les processus mécaniques seront transfen processus caloriques. A ce moment-là, il nepourra plus être produit de travail mécanique.L'univers sera arrivé à son terme. Les phénophysiques nous montrent donc, dit Eduard von

Hartmann, que le processus cosmique part à ladérive. Telle est sa façon de s'exprimer sur lcessus au sein desquels nous vivons. Nous vivonsdonc dans un univers qui nous porte par ses psus, mais en lequel se trouve la tendance à d

de plus en plus paresseux et à finalement se dcomplètement — je ne fais que répéter les pt d'Ed d H t

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M ais il nous faut être au clair sur la chovante: Y a-t-il une quelconque possibilité dune somme des processus à l'intérieur d'un sy

fermé? Faites bien attention à ce que je dis: Stiens à côté de l'ensemble de mes instrumentrimentaux, je ne me situe pourtant pas dans ldans l'espace vide, et même si je pouvais imque je suis dans l'espace vide, je ne serais po

pas certain que cet espace ne m 'apparaît vidpar le fait que je ne perçois pas de prime abqu'il contient. Est-ce que je me trouve, quandj'expérimente, à l'intérieur d'un système fermque j'accomplis moi-même, ffit-ce dans l'exp

la plus simple, n'est-il pas une intervention dprocessus global de l'univers qui m'environne?Puis-je me faire d'autres représentations, quanexemple ici je fais toutes ces choses, que celle dufait que ceci est, dans son rapport avec l'univers

entier, à peu près la même chose que quand jeprends une petite aiguille et que je me pique ledoigt? Quand je me pique, je ressens une dqui m'empêche de saisir une idée que j'auraissans cela. Mais il est bien certain que si je veux

étudier ce qui se passe là dans tout son contn'ai pas le droit de n'examiner que la pressl'aiguille, la blessure de la peau et des muscje ne saisirais pas l'ensemble du processus dfaçon. Le processus ne se limite pas à cela.

nez-vous, je prends une aiguille et par malaje me pique et ressens la douleur. Je vais retirer

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passe sur ce petit bout de peau. Et pourtant,trait de l'aiguille n'est rien de plus qu'un prolment du processus que je décris quand je n'ex

que la première partie. Si je veux décrire l'ensdu processus, je dois prendre en considération lefait que je n'ai pas piqué mon vêtement maiorganisme, que je dois considérer comme uqui de son côté réagit comme un organisme c

et provoque en tant que tel ce qui est alors laquence du fait précédent.Puis-je dire tout simplement en montran

expérience de ce genre: j'ai chauffé et j'ai pun travail mécanique ; la chaleur qui est restée

dans l'eau de condensation, y est restée d'elle-même? On ne peut certes pas vraiment comcette expérience avec ce qui se passe si je mle doigt. L'apparition ou la rétention de la chsa présence dans l eau de condensation, pourrait

pourtant bien être en rapport avec la réactioprocessus-ci, de tout le grand système dans sonentier, un peut de la même façon que mon orga-nisme réagit au petit processus de la piqûred'aiguille. Donc, ce que j'ai à prendre en compte

avant toute chose, c'est le fait que jamais unsitif expérimental ne peut être considéré comsystème fermé, et que je dois rester bien coque l'ensemble d'un tel dispositif reçoit les ices de son entourage et aussi des énergies q

sent éventuellement à partir de cet entouragetez maintenant en relation cette idée avec lai t

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Considérez que vous avez tout d'abord denouveau dans ce récipient un liquide, avec sa

surface de niveau, à partir de laquelle vous pprésupposer une action de force perpendiculcette surface. Imaginez maintenant que ce ldevienne en se refroidissant un corps solide deforme structurée. Il est impossible que vous n

disiez pas que ces directions, ici ces directions deforces, ne sont pas en interférence d'une façonquelconque avec une autre direction. Car cestions de force sont en effet la cause pour laqdoit conserver l'eau dans un récipient, et pour

laquelle ce n'est que par sa surface de niveal'eau a une forme. Et si par la solidificationraît une forme fermée et structurée, je dois ament présupposer que sont maintenant venuess'ajouter des forces à celles qui étaient prése

début. Or à priori, ce serait une idée absurde decroire que les forces qui causent la forme struétaient déjà présentes quelque part dans l'eau,elles y étaient, elles auraient déjà dû provoqul'eau cette forme structurée. Donc, elles sont en-trées en scène. Elles ne pouvaient pas être conte-nues dans le système-eau, elles ont donc dû venird l è d i l' é i Ai i i

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vons dire: Lorsque quelque part apparaît une structurée, elle apparaît effectivement commcréation nouvelle. En restant simplement à

nous pouvons constater à l'évidence, la formestructurée nous apparaît comme une créationvelle. Nous le voyons bien de façon formelle etévidente quand nous faisons apparaître un sopartir d'un liquide. La forme structurée surv

l'évidence comme une création nouvelle, et enouveau éliminée lorsque nous retransformcorps en un liquide. On se contente ici de réce que nous fournit l'observation. Et quellesuite du processus si on transforme réellem

résultat de l'observation en un concept? Il dde cela que le corps solide cherche à se faire même, qu'il cherche à modeler en lui un systèmefermé, qu'il entre en lutte avec son entouragdevenir un système fermé.

Je dirais que l'on peut ici toucher du doigpar la solidification du liquide se manifestetative de la nature de parvenir à un mouvementperpétuel. Si le mouvement perpétuel n'apparaîtpas, c'est simplement parce que le système n'est

pas abandonné à lui-même, parce que l'entoentier agit sur lui. Ainsi pouvez-vous aller veidée: Dans l'espace qui nous est donné, il existecontinuellement aux différents endroits une ten-dance à faire apparaître un mouvement perp

Mais aussitôt apparaît, face à cette tendance unetendance inverse. De sorte que nous pouvonL q ' ît q lq t l t d à f

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l'entourage la tendance inverse qui vient eml'apparition du mouvement perpétuel. Si vounez à votre façon de penser cette orientation

modifiez de fond en comble la façon de penstraite de la physique moderne du XIX' siècleci part de l'idée: Le mouvement perpétuel epossible, et de ce fait... etc. Et si l'on reste domaine des faits, on doit dire: Un mouveme

pétuel veut sans cesse apparaître. Ce n 'est constitution de l'univers qui l'empêche.Et la forme structurée d'un corps solide, en

consiste-t-elle? Elle est l'expression de ce cCette image qui se forme dans le corps solide est

l'expression du combat entre la substance qtant qu'individualité, veut former un mouveperpétuel, et l'opposition à la formation d'unvement perpétuel provenant de l'ensemble tola totalité relative au sein de laquelle ce mou

perpétuel veut se former. La forme structurécorps est le résultat de l'opposition à cette teà devenir un mouvement perpétuel; au lieu dvement perpétuel, je pourrais aussi dire une mo-nade, cela plaira peut-être mieux ici ou là, u

tité corporelle fermée en soi, portant en elle sespropres forces et engendrant sa forme.Nous en venons, et c'est là que se trouve l

décisif, à inverser complètement le point de non pas de la physique, pour autant qu'elle pr

des expériences qui reposent sur des faits, made l'ensemble de la façon de penser de la phd è l ll llé d

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nature se présente partout la tendance à faire cequ'elle considérait comme impossible. Il étaivement facile pour cette façon de penser d'exp

que c'est impossible, or ce n'est pas pour lesabstraits qu'admettaient les physiciens, que levement perpétuel est impossible, mais c'est sible parce que, à l'instant où il doit apparaîtun corps quelconque, l'entourage ressent au

l'envie — si je puis employer ici une expresnature morale — de ne pas laisser apparaître cemouvement perpétuel. C 'est pour une raisotuelle, et non pas pour une raison logique que lachose est impossible. Vous pouvez vous imaginer

de combien d'absurdités doit être truffée une tqui prend son point de départ justement à côtréalité. Si l'on reste à côté de la réalité, on npas à accéder à ce que je vous ai démontré hid'abord par un schéma. Et nous allons dans les

prochains jours continuer à travailler à ce schJe vous ai dit: nous avons tout d'abord le do-maine des corps solides. Ces corps solides sontceux qui révèlent en eux des formes structuréessolides. Et nous avons, jouxtant en quelque

domaine des corps solides, le domaines des lLes formes structurées se dissolvent, disparlorsque le corps solide passe à l'état liquideavons l'opposé complet du solide dans la tendla dispersion, dans l'abolition de la forme st

rée, qui règne dans le corps gazeux: forme srée négative. Or, comment se manifeste cettstructurée négative? Examinons sans préju

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là où peut être perçu en eux ce qui corresponforme structurée. Je vous ai parlé hier du dode l'acoustique, du monde des sons. Vous le

l'élément sonore repose dans le gazeux, quanapparition, sur des densifications et raréfac« Densification et raréfaction », c'est ce à quavons affaire aussi dans l'ensemble du gaz lla température change. Si nous cherchons do

sautant par-dessus le liquide, ce qui corresponddans le gaz à la forme structurée définie du nous devons le chercher dans la densification etraréfaction. Dans les corps solides nous avons laforme structurée définie; dans le gaz, nous

densification et raréfaction.Et venons-en à ce qui est pour le gaz le domaineadjacent, qui le jouxte comme le liquide jodomaine du corps solide. Or, comme nous lebien, de même que les corps solides donnent

du liquide, le liquide donne l'image des gaz dansleur ensemble, et de même les gaz, l'image de lachaleur - il nous faut donc nous représentermaine de la chaleur comme étant le suivant. domaine qui suit la chaleur, je vais devoir tout

d'abord postuler un x.

x1\

atérialisation-spiritualisationChaleurGaz orme structurée négative ensification-raréfaction

LiquidesCorps solides orme structurée

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Et si dans un premier temps par pure analogie -nous le vérifierons dans nos études ultérieurecherche à continuer, je dois chercher quelque

d'autre correspondant dans ce domaine x à dcation et raréfaction (y. schéma p. 180). Je doischercher dans le domaine x quelque chose qrespond à densification-raréfaction (en sautandessus la chaleur) comme en dessous j'ai saudessus le liquide. Lorsqu'au début vous avez uneforme structurée solide fermée, et que vous ensuite au corps gazeux où ce qui est structs'exprime plus que dans la structuration fludensification-raréfaction, si vous pensez une

sification de la densification-raréfaction, quque cela peut devenir? Aussi longtemps que cation-raréfaction est encore là, la matière esrellement encore là. Mais si vous continuez fier, vous sortez finalement du domaine maté

donc à titre de continuation, si vous restez sment dans le caractère de l'ensemble, vousdire: Devenir matériel-devenir spirituel. Lovous vous élevez au-delà du domaine de la cvous arrivez dans le domaine x; et si vous mnez simplement le caractère qui réside dans sage de la forme structurée solide à la formeturée fluide de densification-raréfaction, vouvez à « essence matérielle et essence im-matérielle ». Vous ne pouvez pas parler autrque d'essence matérielle et essence immatérielle.Ceci veut dire que si nous traversons le dom

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comme une juste continuation de ce que nousobservé dans les domaines inférieurs. Le colide s'oppose à la chaleur, la chaleur n'en vie

vraiment à bout. Le corps liquide va déjà bivantage dans le sens des intentions de la chalgaz suit intégralement les intentions de la chalaisse la chaleur faire de lui ce qu'elle veut, il estdans son comportement matériel une image

de l'être de la chaleur en personne. Je peux dgaz est par essence, dans son propre comporsubstantiel, semblable à l'être de la chaleur. Ledegré de similitude de la matière et de la chaleurs'accroît à mesure que je progresse des corp

des à travers les corps liquides jusqu'aux gazveut dire que liquéfaction et vaporisation detière représentent pour la matière le fait de dsemblable à la chaleur. Mais lorsqu'alors jechis le domaine de la chaleur, lorsque la matière

devient donc en quelque sorte complètemenblable à la chaleur, elle s'abolit elle-même. Achaleur s'intercale-t-elle pour moi entre demaines très différents l'un de l'autre, différentleur essence: le domaine spirituel et le domaine

matériel. Entre les deux se place le domainchaleur. Seulement maintenant, la transition réalité nous devient un peu difficile, car il nod'un côté nous élever dans direction où tout devenir de plus en plus spirituel, et de l'autrvers le bas, descendre dans la direction où toutsemble devenir de plus en plus matériel. Et

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Mais il se présente maintenant une autre analo-gie que je vous décris encore aujourd'hui pour labonne raison que par un examen évident de faits

naturels particuliers, une saine science de la pourrait se développer et il pourrait s'avérer utfaire que cette chose traverse nos âmes. Si vousconsidérez le spectre tel qu'il apparaît habituelle-ment, vous avez rouge, orangé, jaune, vert, bleu,

indigo, violet.Infrarouge , o, j, y, b, i , v ltraviolet

Vous avez la série des couleurs qui se déroulecomme un ruban en à peu près sept nuances. Maisvous savez aussi que le spectre n'a pas de fin de cecôté, ni de ce côté non plus, et qu'ici (à gauche) en

suivant le spectre on arrive à des domaines de plusen plus chauds jusqu'à un domaine où se présentenon plus de la lumière mais encore de la chadomaine de l'infrarouge. De même du côté du vio-let, nous n'avons plus de lumière, nous trouvonsl'ultraviolet, qui ne produit plus que des effets chi-miques, c'est-à-dire matériels.

M ais vous savez par ailleurs que dans le sLa théorie des couleurs de Goethe3 4, on peut trans-former cette droite du dessin en un cercle et ner alors les couleurs différemment, de sorte qu'onne considère plus seulement le comportement de lal è d l é l l f d

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résulte un spectre qui ne donne pas le vert en sonmilieu mais le « fleur de pêcher », et partant de là,les autres couleurs. Si je considère l'obscurité,

j'obtiens le spectre négatif

vert

Et si je rassemble les deux spectres, j'obtiensdouze couleurs qu'on peut distinguer exactementsur un cercle: rouge, orangé, jaune, vert, bleugo, violet. Ici, le violet ressemble de plus en plus aufleur de pêcher, il y a ici deux nuances entre fleurde pêcher et violet, et ici de nouveau deux nuancesentre fleur de pêcher et rouge, et vous obteneen quelque sorte, si vous suivez l'ensemble de cesnuances colorées, les douze « états de couleur », sije peux me permettre l'expression. Vous pouvezvoir par là que ce qu'on présente habituellementcomme un spectre, on peut aussi le penser commeprovenant du fait que vous vous représentiez

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de plus en plus grand dans l'une des directions; dece fait, les cinq couleurs du haut partiraient den plus loin jusqu'à ce qu'elles disparaissent à mes

yeux; la courbure en bas irait vers la droite etj obtiendrais alors la séquence habituelle du sdes couleurs, du fait tout simplement que les cinqautres couleurs auraient disparu de l'autre côté

J'ai finalement placé maintenant toutes les cou-

leurs. M ais ne pourrait-ce pas être aussi à pele même cas (y. schéma p.180) que pour ce spectrelorsqu'on part ici à l'infini? J 'obtiendrais effement quelque chose de particulier si je recherchaismaintenant ce que cela devient si ce qui semble

continuer ici vers l'infini s'arrondissait en un et revenait par là. Est-ce que nous n'aurions pautre spectre, qui embrasserait d'un côté l'étadeçà de la chaleur, jusqu'en bas vers la matière,mais que je pourrais aussi amener à se referm

l'autre côté comme ici le spectre des couleurs jus-qu'au fleur de pêcher? Ce chemin de pensée, nousallons le poursuivre demain.

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NEUVIÈME CONFÉRENCE

Stuttgart, 9 mars 1920

Lorsqu'on parle justement de ce qui est coré par la physique d'aujourd'hui comme des formations des forces et des énergies, il est

saire de rendre attentif à la façon dont on faision à ce qui se cache précisément derrière cestransformations. Nous nous approcherons tout àfait méthodiquement, au cours de ces considéra-tions, de ce qui se cache derrière ces transf

tions de l'énergie. Dans ce but, je voudrais au-jourd'hui placer une autre expérience à coté dd'hier, en produisant aussi du travail parl'utilisation d'une autre énergie, comme la choseapparaît directement de cette manière. Nous

d'une certaine façon, faire appel, dans une autresphère, à une image de ce qui s'est produit hmettant une roue en rotation, donc en produistravail. Car nous pourrions en effet transmettrecette rotation de la roue à n'importe quelle ma

rie, et utiliser cette rotation comme mouvement.Pour provoquer la rotation de cette roue, nolons tout simplement faire couler de l'eau daaugets, et l'eau, par son poids, va mettre la rmouvement. La force qui simplement se trouve

d'une façon ou d'une autre dans l'eau couranla force que nous transformons en force de rd l ( é i )

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Nous allons maintenant faire couler de l'eaudans une cuvette afin que l'eau qui s'écoule ren-contre un niveau plus tôt que précédemm en

l'expérience. Ce qui est à démontrer précisici, est que, lorsque nous établissons un niveaumaintenant là dessous, nous provoquons effment un ralentissement de la rotation de la romaintenant, elle ralentit d'autant plus que le n

inférieur s'approche du niveau supérieur, deque nous pouvons dire: Si nous appelonsh la hau-teur du niveau absolu de l'eau au point a d'oùl'eau coule sur notre roue, et que nous appeloh'

la distance entrea et la surface de niveau que noavons en dessous, alors nous obtenons une diffé-

renceh-h' et nous pouvons dire: Ce qu'il nouspossible de réaliser avec la roue dépendra eque sorte — nous rechercherons de quelle mancours de notre étude — de la différence des deuxniveaux. Hier aussi, dans notre expérience, nous

avons eu une sorte de différence de niveauxchissez, en effet: nous appelonst' l'état de chaleuri èg d t iè déb t d l' é

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l'échauffement réalisé pour que puisse être edré le travail mécanique que nous avions hiela forme du va-et-vient du piston. Alors nous

pouvoir dire aussi d'une certaine façon: C'est decette différence entret et t' que dépend le travaifourni, et donc bien, ici aussi, de quelque chd'un certain côté, peut être appelé une différeniveaux.

Je dois vous rendre particulièrement attentfait que ces deux expériences nous montrent desuite comment partout où apparaît ce qu'on aaujourd'hui transformation de l'énergie, on a aà une différence de niveaux. Or le rôle que joue

cette différence de niveaux, qui se cache efment derrière la transformation des énergies, par exemple Eduard von Hartmann a exposé audébut, avant qu'il n'en vienne à une définitiphénomènes physiques, ce rôle nous ne le dé

rons que si nous poursuivons aujourd'hui la d'hier et que nous l'amenons à une sorte de csion, afin de mettre en lumière toute l'amplephénomènes caloriques. A propos de ces chodoit toujours évoquer à nouveau une très be

role que Goethe a prononcée au sujet des phénes physiques. Il l'a exprimée de différentes elle dit à peu près: Que sont en réalité tout lnomènes obtenus par des appareils physiquerieurs, en regard de l'oreille du m usicien'',

gard de ce que nous rencontrons comme phéno-mène, comme manifestation de l'action de la d f it d l' ill d i i l i ê

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l'on n'atteint absolument pas le but lorsqu'onsidère les phénomènes physiques en faisant abs-traction de l'être humain. Ce n'est qu'en con

rant les phénomènes de la physique dans leuport avec l'homme de façon juste, par exemphénom ènes acoustiques en rapport avec leceptions auditives, que l'on peut, selon Goethe,parvenir au but. M ais nous avons vu que de

des difficultés apparaissent lorsque nous vrapporter des phénomènes comm e ceux de leur à l'être humain, que nous voulons réellconsidérer ceux-ci en rapport avec l'entité del'homme. Et je voudrais dire que la donnée

part, qui a conduit à ce que l'on appelle les nles théories mécaniques de la chaleur, attirel'attention sur une telle façon d'observer. Ce comme un fantôme dans la nouvelle théorie mque de la chaleur, est justement parti d'une o

vation faite sur l'organisme humain par Juliubert Mayer. Julius Robert Mayer, qui était méavait remarqué lors de saignées qu'il avait étné à faire à Java, donc en zone tropicale, que lesang veineux des populations tropicales a un

ration plus rouge que celui des populations deszones nordiques. A partir de cela, il avait cojuste titre, que le processus qui donne au saneux sa coloration, est différent selon que l'hvit dans un environnement plus chaud ou plu

c'est-à-dire selon qu'il est amené à perdre pchaleur ou moins de chaleur dans son envit t 'il t d i é à l

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l'oxygène par la respiration. J. R. Mayer est partidu fait que le travail, pour ainsi dire interne, quel'homme accomplit lorsqu'il poursuit le processus

auquel il est soumis du fait de l'absorption del'oxygène, que ce travail devient constitutionnelle-ment plus intérieur quand l'homme a moins bde travailler avec l'entourage extérieur. Quanddans les régions tropicales, c'est-à-dire quand il

perd moins de chaleur dans son entourage, l'ha moins de travail à accomplir avec l'oxygène exté-rieur que lorsque en d'autres régions, il perd da-vantage de chaleur dans son entourage. C'est pourcela que l'homme, dans les zones plus froides, est

en quelques sorte ainsi fait que le travail exisqu'il accomplit tout simplement pour être sur laterre, est accompli plus en communion avec sonentourage. Dans les régions froides, il doit traplus en collaboration avec l'oxygène de l'air que

dans les régions chaudes où c'est moins avecl'entourage, mais plus avec son être intérieur qu'iltravaille.

Vous entrez là dans l'imbrication de toutel'organisation humaine. Vous voyez qu'il suffit

qu'il fasse simplement plus chaud dans son entou-rage pour que l'homme travaille de façon plurieurement individuelle qu'il ne le fait quand sonentourage est plus froid, et qu'il doit de ce fait tra-vailler plus en communion avec les processus exté-

rieurs. C'est de ce processus, qui représente pourainsi dire une relation entre l'homme et son entou-g ' été ti é l éfl i l thé i

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Mayer en 1842 3 6à commencer par envoyer sonpetit mémoire aux Annales Poggendorf. C'est decelui-ci qu'est parti au fond, tout le mouvem

la physique qui s'en est suivi. Raison suffisantepour que, lorsque ce mémoire de M ayer futaux Annales Poggendorf, il fut rejeté commplètement dépourvu de mérite'''. Nous avonphénomène singulier que les physiciens dis

jourd'hui: Nous avons dirigé la physique sur desvoies toutes nouvelles, nous pensons tout autà propos des phénomènes physiques qu'avantl'année 1842. Mais au même instant, il faut bienfaire remarquer que les physiciens de l'époqu

c'était justement les meilleurs physiciens quiavaient à décider à ce sujet3 8— ont présenté ce mémoire comme complètement dépourvu de mne l'ont pas accepté dans les Annales Poggen

On pourrait dire: avec ce rapport, est pou

mis un terme à ces réflexions de la science pd'avant 1842, qui, quoi que d'une façon incométaient toujours menées dans le sens goethéeétaient constamment mises en rapport avecl'homme, ou prolongées jusqu'à l'homme. A

mémoire se lève une physique qui ne verra dà sa réflexion que dans le fait qu'elle considéreral'homme comme non existant lorsqu'il s'agit detraiter de faits de la physique. Cela est aussractéristique essentielle de la physique cont

raine — dans beaucoup de publications on éeffet cela au rang de nécessité pour le salut de laph siq e q 'en elle ne jo e c n rôle to

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serait-ce même qu'à un processus organique.chemin pourtant, on ne peut justement arriver àrien. Ainsi la poursuite de nos pensées d'hi

sont vraiment tirées du monde des faits objecnous conduire à rapporter les phénomènes ques à l'être humain.Je voudrais développer encore une fois l'essNous partons du domaine des corps solides,

trouvons quelque chose d'unitaire dans leurde se présenter, dans leur structuration. Nousons alors à l'état médian du liquide, qui ne con-serve plus la structuration que dans le fait de un niveau, puis au-delà, aux corps gazeux,

tant qu'entités dépourvues de structure, ne pdent encore, de ce qui apparaît dans le domaicorps solides, que densification-raréfaction.z

x atérialisation-dématérialisation

ChaleurCorps gazeux aréfaction-densificationCorps liquidesCorps solides tructurationu

Nous arrivons alors, jouxtant le domaine dedans le domaine de la chaleur qui est de nodans une certaine mesure, un domaine médian,comme c'est le cas pour le liquide ; puis ennotre x. Nous avons vu hier que si nouspoursuivons les mêmes pensées réalistes, nousavons à penser, pour notrex, en processus de «matérialisation dém atérialisation» Il va de s

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même façon que nous pouvons, au sein du de la lumière, progresser du vert au bleu, pviolet jusqu'à l'ultra - violet (v. schéma p. 19

Et maintenant, il s'agit d'étudier les relationsentre ces différents domaines. Nous voyons tapparaître dans chaque domaine, je voudraides « supports d'essence » tout à fait détermcaractéristiques: Nous voyons apparaître d

domaine inférieur une structure fermée, dans ledomaine gazeux, pour ainsi dire une structurefluide, la densification - raréfaction, qui, je veuxmaintenant parler avec précision, accompagncertaines conditions l'entité du son. Nous voyons

ensuite apparaître, en allant à travers le domala chaleur jusque dans le domaine x, la matétion - dématérialisation. Et la question qui dogir est celle-ci: Comment donc un domaine al'intérieur de l'autre? Je vous ai déjà rendus

tifs au fait que, d'une certaine façon, quandparlons de gaz, les processus peuvent être dans le gazeux de telle sorte qu'ils sont en mde donner, dans leur déroulement, l'image de lachaleur. Nous pourrions dire que le gaz est e

que sorte entraîné par l'être de la chaleur et smet, dans sa structure matérielle, à ce que veutl'être de la chaleur, de sorte que, dans les proau sein d'un espace rempli de gaz, dans les psus qui sont liés au gaz, nous voyons pour ai

les reflets de ce que fait la chaleur. Nous podonc dire: Dans le gaz, nous trouvons en qsorte l'image de ce q i se passe dans l'essenc

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ment qu'en pensant que gaz et chaleur, pourdire, se pénètrent mutuellement, de sorte queest effectivement saisi, dans son expansion s

par ce que veut l'être de la chaleur. Gaz et chse pénétreraient donc, et nous informeraienttement, dans leur inter - pénétration lors des psus au sein des gaz, de ce qui se passe véritable-ment au sein du domaine de la chaleur. A no

nous pouvons dire: Le liquide nous montrecertaine façon, envers le gazeux, une situatiologue à celle du gaz envers l'essence de la cLe solide nous montre envers le liquide, lasituation que le liquide envers le gaz, et le

vers la chaleur.Mais qu'est-ce donc qui se manifeste dans ledomaine du solide? Dans le domaine du solide semanifestent des structurations, de véritablesturations, des structurations qui sont enferm

elles-mêmes. Elles sont, pour ainsi dire, cepour nous à nouveau l'image de ce qui ne faitqu'agir dans le liquide. Alors nous pouvonsteindre un domaineU, en dessous du solide, quenous prendrons tout d'abord à titre d'hypoth

nous voulons nous forger des concepts pourver par la suite si ces concepts sont utilisablque part dans le domaine des phénomènes extperceptibles. Nous voulons, en poursuivant cettedémarche, qui comme vous le ressentez bien,

s'enracine dans le réel, créer des concepts donpouvons espérer qu'ils sauront en retour noupénétrer n pe dans la réalité p isq 'ils a ro

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donc se passer s'il existait une quelconque réalitécomme le domaine If? Il devrait se manifester ànouveau, dans le domaine U, une sorte d'image de

ce qui, dans le domaine précédent, dans le dodes corps solides, est un fait réellement extériorisé.Il faudrait que ce domaine-ci nous fournisse à nou-veau une image du dom aine des corps solidele domaine des corps solides, il y a des structures,

des structures qui sont structurées du fait de leurnature propre, ou, pour le moins, du fait de leurrapport au monde — cela, nous pourrons le povre seulement dans les prochains jours -, mais il semanifeste des structures, il doit se manifester des

structures dans leurs interactions réciproques.Revenons encore une fois au domaine liquide.Là, de par la surface de niveau qui coupe le lde l'extérieur, nous avons ce liquide pour ainen liaison avec la Terre entière. Nous pouvon

voir, dans la pesanteur, quelque chose qui estrenté aux forces qui agissent de façon structurantesur les corps solides. Si nous suivons effectivementnotre démarche de pensée, nous devons donc trou-ver quelque chose qui se passe, dans le domaine U,

au même titre que se produit dans le domaine descorps solides la formation de structure du fait quecc domaine nous donne l'image des liquides. End'autres termes: Nous devons pouvoir observerdans le domaineU, l'action qu'exercent les unes s

les autres les différentes structurations. Nous de-vons d'une façon ou d'une autre, pouvoir observerd b

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structures se comportant diversement les unes parrapport aux autres. Il devrait se produire, dans ledomaine de la réalité, quelque chose qui survient

sous l'influence des différentes structurationsaujourd'hui effectivement un début d'une tellechose. Prenez en effet un corps quelconque, parexemple la tourmaline, qui porte en elle un prde structuration. Faites agir de différentes faç

tourmaline structurée, je veux dire sa tendancrieure à structurer, de sorte qu'une structure pagir sur une structure. C'est ce que vous avez de-vant vous lorsque vous regardez à travers deuxtourmalines, lorsque, par exemple, vous prenez la

pince à tourmaline et que vous regardez à travers:tantôt votre regard peut traverser, tantôt votrechamp de vision s'obscurcit. Vous n'avez fait quepivoter les tourmalines l'une par rapport à l'autre,vous avez placé leurs forces structurantes da

relation modifiée. Ce phénomène est étroitemà celui dans lequel, par le fait du passage de la lu-mière à travers des systèmes de corps qui sontstructurés différemment, nous apparaît ce quappelle les figures de polarisation. Ces phéno

de polarisation se produisent toujours sous l'el'interaction de substances structurées. Nous som-mes en présence de cette chose curieuse que domaine du solide nous pénétrons du regard dansun autre domaine qui se comporte, envers le comme le domaine du solide envers le liquide. Etnous nous demandons: Où donc surgit dans le do-maine l fl d l f f

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mode que la pesanteur (qui n'est que formatrniveau pour les liquides), lorsqu'elle apparaîstructurer dans le domaine du solide? Si nou

posons cette question, nous devons nous dirse produit lorsque nous observons ce qu'on ales figures de polarisation, qui appartiennendomaine situé en dessous du solide. Nous péeffectivement du regard dans un domaine q

situé en dessous du solide.Mais nous voyons par cela quelque chosed'autre encore. Nous pouffions longuement der à l'intérieur d'un tel système de corps, et ilpourrait se produire là, du fait des différente

ces, les choses les plus diverses qui constitules effets des structurations les unes sur les anous ne verrions cependant rien s'il ne pénétrencore quelque chose d'autre à l'intérieur dessolides, s'ajoutant à cette interpénétration d

maine du solide et du domaineU. Par exemple, ilpénètre aussi là de la lumière, qui seule peurendre visibles ces effets de la structuration.

Ce que je viens d'exprimer ici a abouti aque la physique de XIX' siècle s'est mise à tra-

vailler à l'intérieur de la lumière elle-même, ce que la lumière ne fait que rendre visible, considéré comme un effet de la lumière elleLorsqu'on observe ces figures de polarisatidoit leur rechercher une origine ailleurs qu'a

de la lumière. Ce qui se produit là n'a, de façondirecte, rien à voir avec la lumière. La lumf it é ét ll i d d i

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structurations prennent un caractère d'imagesorte que nous pouvons dire: Nous avons afune interpénétration des différents domaine

nous avons ici dissociés de façon artificiellavons affaire, dans la réalité, à une interpénétde ces différents domaines.

Et nous allons pouvoir maintenant en venird'une façon juste à ce qui, par exemple, dans le

domaine du gazeux, du fait de l'élément strucse présente à nous dans une structure fluidifiée.Nous serons conduits à de meilleurs concepce qui a été dit là où, lorsqu'apparaissent dention et raréfaction, se présente à notre âme l

nomène du son, par l'intermédiaire de l'ouïe,jeu de densification et raréfaction,. Et il ne nousfaudra pas assimiler les densifications et rations du corps gazeux à ce qui nous parvient qu'effets sonores divers ; mais nous aurons a

traire à rechercher ce qui se produit dans le dodes densifications et raréfactions à l'intérieur dugaz quand ceux-ci sont là de cette façon. Il nousfaudra exprimer ce qui se passe là en disant:D'abord, laissons de côté ce que nous appe

son. Lorsque nous amenons dans le gaz des cations - raréfactions d'une certaine régulaapparaît ce dont nous prenons conscience dperception du son. Cette façon d'exprimer leses, n'est-elle pas parallèle à celle dans laqu

dirais: Nous pouvons nous représenter dans mos des états de chaleur très élevés, au-delà de1000; no s po ons no s représenter des ét

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sous. des états de froid; et entre les deux, noustrouvons un dom aine dans lequel l'être humaise maintenir et se modeler? Il nous deviendrai

possible de dire: Lorsque quelque part dans le cos-mos, se joue une oscillation aussi grande, où l'étatde chaleur passe d'une température très élevée àune température très basse, il se trouve entre lesdeux quelque chose où l'hom me peut appara

est donné la possibilité que l'homme puisse appa-raître, si par ailleurs quelques préalables à son ap-parition sont là aussi. Mais nous ne dirons en toutcas pas: L'homme est l'oscillation de l'état de cha-leur du corps vers les basses températures, et

l'oscillation retour — lors de l'oscillation retour, lapossibilité réapparaîtrait de nouveau —, cela, nousne le dirons jamais. Mais en physique, on dit conti-nuellement: Le son n'est rien d'autre qu'un mment ondulatoire qui s'exprime en densification et

raréfaction de l'air Nous perdons de ce fait com-plètement l'habitude de voir dans les densificet raréfactions le simple support du son, et nle son lui-même. De sorte que pour l'état gazeuxaussi, nous devons nous représenter quelque chose

qui s'introduit simplement dans le gaz, mais quiappartient à un autre domaine, et qui trouve ddomaine du gaz la possibilité d'apparaître, de tellesorte qu'un médium intervienne entre lui et notreorgane de l'ouïe. Ce n'est qu'en formant ainsi les

concepts qu'on s'exprime effectivement d'unejuste sur les phénomènes du monde physique

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vibrations de l'air, on se trouve alors aussi conduità identifier la lum ière avec des vibrations de lOn passe ainsi de quelque chose qui est compris de

façon inexacte, à des inventions, des élucubrationssur un monde de faits qui ne sont en réalité que lacréation d'une pensée inexacte. Ce dont parlesément la physique de la fin du XIX' n'est, à biendes égards, que le produit d'une pensée inexa

lorsque nous suivons la physique usuelle, nousplongeons profondément dans la situation de côtoyer, dans les concepts physiques, rien d'autreque les inventions d'une pensée fausse.M ais ce dont il s'agit maintenant, c'est que, l

nous progressons du domaine de la chaleur jux, y et z, nous avons pour ainsi dire la perspectivede devoir continuer à l'infini et, du côté deU, nousavons de même la perspective de devoir pouà l'infini. Je vous ai déjà hier rendus attentifs

que l'on trouve la même chose dans le spectre, oùon a pour ainsi dire, l'obligation, en face du sainsi qu'il apparaît habituellement, de poursuchem in du vert à travers le bleu, jusqu'à l'infipour le moins, jusqu'à l'indéterminé, et de mê

continuant après le rouge. Cependant, lorsquembrassons du regard le spectre entier, le domaineentier des phénomènes colorés, alors nous pouvonspenser ce spectre comme formé de la véritabcomplète des 12 couleurs, qui ne se laisse

caractériser que par un cercle qui comporte ele vert, en haut le « fleur de pêcher », et au milieul l l

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fleurde pécher

de pêcher » ici en haut nous échappe, et, d'uaprès le rouge, de l'autre côté après le violet,s'enfuit au-delà des deux. Ainsi, nous trouvons

effectivement dans le spectre habituel une pace qui serait si, à travers le monde des phénoqui s'offrent aux hommes, la totalité des copouvait apparaître. Nous n'en avons qu'une pa

vert

Voici quelque chose qui est extrêmement cu-rieux. Je crois que si vous vous emparez dessentations habituelles de l'optique dans les m

de physique, et les confrontez à ce qui est halement donné comme explication pour un pmène spectral particulier qui est l'arc-en-cielsi vous appréciez de vous maintenir dans dcepts clairs, vous allez vous sentir très mal à

Car les explications sur l'arc-en-ciel sont doen réalité de telle sorte que l'on n'y trouve pasd' O t bligé d ti d g tt d

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neux à l'intérieur des gouttes, et il nous faut alorsreconstituer cette image unitaire de l'arc-en-ciel àpartir de simples petites images qui sont encore

particulièrement dépendantes de la façon donplace, des images qui apparaissent effectivement àtravers des gouttes de pluie. Bref, ces explicationsont à faire avec une saisie atomistique d'un phéno-mène qui agit d'une façon passablement unitaire

dans notre entourage. Mais on peut être encormal à l'aise envers l'arc-en-ciel, c'est-à-dire lespectre dont la nature elle-même nous offrel'enchantement, lorsque nous percevons justementque cet arc-en-ciel dont nous parlons n'appar

réalité jamais seul Même s'il semble bien se ca-cher, le deuxième arc-en-ciel est toujours là. Et leschoses qui vont ensemble, ne se laissent jamaisséparer. Les deux arcs-en-ciel, dont l'un est seule-ment moins visible que l'autre, coexistent inélucta-

blement, et dans le domaine des explications del'apparition de l'arc-en-ciel, on ne peut pas nevouloir expliquer que l'une des bandes coloréon doit aussi être au clair sur le fait que la totalitédu phénomène — la totalité relative — consis

qu'il y a quelque chose d'autre au milieu qui com-porte deux rubans sur les bords. L 'un de ces rest l'arc-en-ciel qui se voit bien, et l'autre l'arc-en-ciel moins visible. On a là affaire à une image quinous apparaît dans la grande nature et qui se situepresque à l'intérieur du grand tout. Nous devonsenvisager cela comme une entité. Or, lorsque nous

b é i i bi

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compagnateur, est effectivement une inverspremier, que le deuxième peut effectivemesaisi d'une certaine façon comme une sorte d

du premier, il reflète, pour ainsi dire, l'arc-enplus visible. Ainsi, aussitôt que nous passons desphénomènes partiels qui surgissent dans nottourage, à une totalité relative face à laquellnous trouvons, lorsque nous comprenons qu

Terre entière est en rapport avec le système que, alors, son visage s'en trouve effectivementchangé. En premier lieu, je veux seulement ince phénomène. Nous reverrons de plus près cesphénomènes au cours de notre étude.

M ais du fait que le deuxième arc-en-ciel nifeste à nous, la chose qui apparaît est un syfermé (cf. dessin p.199). Le système ne restequ'aussi longtemps que je me place en face duspectre particulier qui apparaît dans mon env

nement. Et je devrais m 'entraîner, en ce qucerne le phénomène de l'arc-en-ciel, à penslorsque je mets ce spectre sous mes yeux pexpérience, je ne tiens la nature que par unque quelque part, à l'autre bout, quelque chose

m'échappe; que quelque part, quelque chose estdans l'inconnu et que j'ai justement besoin deen-ciel secondaire pour chaque spectre des septcouleurs. Ce phénomène et son élaboration con-ceptuelle, confrontez-les avec ce cheminem

notre conception réelle, telle que nous l'avons iciembrassé du regard (cf. schéma p. 190). Iccherchons à refermer (dessin du spectre cou

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l'indéterminé, en faisant se rejoindre les detrémités. Si nous le faisions aussi ici, qu'ad-viendrait-il? Alors que nous poursuivrions notre

chemin vers le bas depuis les corps solides pourrentrer dans leU et peut être plus bas encore, nle ferions de telle sorte qu'il nous ramèneraithaut et se refermerait. Or maintenant, si nouvons ce chemin vers le bas et que nous reven

le haut et le refermons, que pourrait-il donc mer là? Que pourrait il arriver ià?4 °Afin de vous amener à cela, je veux essayer lachose suivante: Admettez que vous alliez réedans l'une des directions, peu importe le des

lequel on concrétise la chose4 1

. Partons, disons de lsphère, là où nous avons pu dire, dans ces corations, que la pesanteur devient négative. Noussommes parvenus en quelque sorte à l'une deres. Nous allons, à partir de là, vers le bas, e

nous représentons que sur notre chemin, novrions là nous introduire dans le domaine du li-quide, du solide. Mais maintenant, si nous pvons plus loin, nous devrions effectivement difficile de le dessiner — revenir à nouveau par

l'autre côté. Et tandis que nous revenons par côté, ce qui revient par l'autre côté se glisseraitpour nous à l'intérieur du domaine précédent.C'est-à-dire que lorsque je progresse là, du vers le domaineU, si je prenais là la queue entiè

que je la retournais et l'introduisais là dedansje devrais la fourrer ici. Je pourrais aussi fd i d t ll t ' q j f i i l

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leu

rouge

dans le solide et le domaineU et que je revienne earrière et entre à nouveau ici à l'intérieur (descercle ci-dessous). De sorte que je pourrais di

peu près ceci: Je considère le gaz qui tend

par ici, où j'ai dessiné le bleu, en direction de cecôté. Mais dans la circulation cosmique s'appar l'autre côté quelque chose qui s'introduit s'y impose, mais n'y apparaît qu'en tant qu'imCe qui revient là imprègne, pour ainsi dire,

s'en va, et apparaît dedans en tant qu'images o i liquide „ c o l

la circulationcosmique

Le liquide, dans son essence, pénètre le domsolide en lui courant après, et apparaît en tat t ti O bi l h i d

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rougé

dans le domaine gazeux et y apparaît en tant queson. Représentez-vous une fois ce retour des pro-cessus cosmiques et l'interpénétration qui en ré-

sulte.

bl eu

Vous êtes par cela conduits à la nécessité de nepas tout simplement vous figurer une circulationcosmique, mais de penser une circulation telle, que

ceci continue ici, et ce qui continue pénètre cons-tamment à nouveau dans ce qui était déjà là, ese glisse à travers ce qui était déjà là. C'est alorsque vous obtenez une base pour des pensées réellesqui vous aideront aussi, par exemple, à voir l

portement, disons, de la lumière dans la matièdoit se trouver dans un tout autre domaine, cepen-dant que la matière est tout simplement ce qui estparti d'ici alors que la lumière la poursuit et seglisse à l'intérieur. Alors bien sûr, vous êtes obli-

gés, si vous voulez étudier ces choses avec des for-mules mathématiques, d'élargir un peu ces formu-les.

Si vous voulez, ceci est le vieux symbole du ser-pent qui se mord la queue, le symbole de la vielle

sagesse. Mais bien sûr, la vielle sagesse a exprimétout cela justement en symboles, alors que nous, il

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cylindrede lumière

solution d alun

noircila

suie

DIXIÈME CONFÉRENCE

Stuttgart, 10 mars 1920

Avant de mener plus loin les considérationous avons poursuivies hier et dont nous noprochons de la fin, nous voulons encore leur

le support de quelques expériences. Nous allonstout d'abord produire ici un cylindre de lumièse forme du fait que la lumière traverse cetteet nous introduisons ici, dans le cylindre de lun ballon noirci à la suie, de sorte que la lum

le traverse plus. Nous avons conduit ce qui vase produire, à se manifester sur ce thermom

Vous le voyez, ce que l'on pourrait appelercylindre d'énergie, tandis qu'il nous transmet se manifeste extérieurement par la lumière,

que ici la descente de la colonne de mercureavons donc affaire à ce qui apparaît en générl' ff t d' dil t ti N d

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tation, et, que cette dilatation se manifeste par la descente de la colonne de mercure. Dque nous pouvons donc dire: Il aurait pu appa

un spectre si nous avions capté le faisceau de lu-mière, disons par un prisme. Nous ne formode spectre, mais nous captons simplement la lu-mière, la rassemblons, et, du fait que nous avonsrassemblé ce qu'il y a dans ce cylindre d'én

nous obtenons ici une forte dilatation. Vous levoyez, la colonne de mercure descend très fort.Nous plaçons maintenant sur le parcours delindre d'énergie une solution d'alun, et nous voir ce qu'il en résulte. Nous avons donc mo

qui traverse la fente, ce qui se manifesterait par son coté lumière, par le fait que nous luiinterposé une solution d'alun, et nous allonstenant voir ce qui se produit par l'action de ltion d'alun. Nous pouvons de cette façon —

verrez par la suite — ramener complètement àl'équilibre les colonnes de m ercure de droitgauche, ce qui démontre que précédemment, lachaleur a traversé, mais que maintenant, elle estretenue par la solution d'alun, qu'elle ne tra

plus du tout, et que seule la chaleur qui par aest présente partout, se manifeste ici. Ainsil'instant même où je place la solution d'alun cylindre d'énergie, la propagation de la chaleempêchée. Cela veut dire que j'extrais la chace qui se manifeste à moi en tant que lumière etchaleur à la fois, et ne laisse ici rayonner que lalumière tout d'abord nous voulons cons

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chose. Donc nous pouvons constater qu'il npossible de procéder, avec l'énergie-chaleur-lqui se propage, de telle sorte que nous laissions

passer la lumière et que nous en retenions la cen plaçant sur son chemin la solution d'alun.C'est une chose que nous pouvons accueill

d'abord purement en tant que phénomène. Lchose que nous voulons démontrer avant d'aller

plus loin dans nos considérations, est la sulorsque nous voulons étudier l'être de la chnous pouvons étudier son comportement toutd'abord en chauffant un corps quelconque à unendroit quelconque. Nous observons alors q

reste pas chaud seulement à l'endroit où nous lechauffons, mais que la chaleur que j'apportendroit se communique à la partie voisine, ppartie voisine, et ainsi de suite, de sorte qu'àde la chaleur est répandue dans le corps ent

ce n'est pas tout. Si nous mettons alors un autrecorps au contact du premier, le deuxième aussidevient chaud, il va devenir plus chaud qu'il nel'était auparavant, et l'on a l'habitude de direla physique d'aujourd'hui: La chaleur se pro

par conduction. On parle de conduction de lleur. La chaleur est conduite d'un endroit d'uncorps à un autre, et elle est aussi conduite d'uncorps à un autre corps qui est en contact avVous pouvez déjà établir par des observation

tes extérieures, que cette conduction de la cest différente pour des substances différentes. Sivous prenez une barre de métal que vous la

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mité dans une flamme, vous la laisserez proment bientôt tomber. La chaleur est très vitduite d'une extrémité à l'autre. On dit alors: Un

métal est un bon conducteur de la chaleur. contre vous prenez en main une baguette de la tenez dans la flamme, vous ne serez pas tela faire tomber rapidement sous l'effet de lduction de la chaleur. Le bois est un mauva

ducteur de la chaleur. Et l'on peut ainsi parbons et de mauvais conducteurs de la chaleuserait plus clair par une expérience que nous nepouvons pas faire aujourd'hui, car c'est en vanous aurions cherché de la glace pour la man

d'une certaine façon. Ceci n'a pas été possibdes temps plus favorables, une telle expériencepourra être faite. Lorsque dans certaines condon prépare une lentille de glace, comme on a deslentilles de verre, et que grâce à une source d

leur — tout simplement une flamme — on fainer de la chaleur, alors aussi vrai que l'on eml'expression « concentrer les rayons lumineupeut aussi concentrer les rayons de chaleur etconstater par un thermomètre, que réellemen

sorte de concentration de chaleur a lieu sousde la chaleur qui traverse la lentille de glacpropage (voir dessin p. 210).

Vous voyez aisément à partir de cet exposé,qu'il ne peut pas s'agir de la même chose qu

la conduction de la chaleur, bien que la chasoit propagée, car la lentille de glace n'auraipas pu rester une lentille de glace Il s'agit d

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de la chaleur: l'une qui influence profondémcorps par lesquels elle se propage, et l'autrelaquelle est indifférent ce qui se trouve sur

min de la chaleur, où nous devons avoir affapropagation du véritable être de la chaleur, oùainsi dire, nous voyons la chaleur elle-même sepropager.

lentille de glace

Cependant, si nous parlons d'une façon exacte,nous devons d'abord demander: Qu'est-ce do

se propage en réalité quand nous communiquchaleur à un corps et que nous le voyons alorss'échauffer morceau par morceau? N'est-ce pasprobablement une expression manquant émment de clarté que de dire que c'est la chaleu

même qui se répand d'une partie du corps à lalors que nous constatons seulement sur le corpslui-même cet échauffement?

Voyez-vous, ici, je dois à nouveau vous attentifs au fait qu'il s'agit de saisir des repré

tions et des concepts réels et exacts: Prenez de simplement ressentir la chaleur sur uneh ffé ) b d f g d

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de façon que cela ne soit pas douloureux si vousinstallez dessus une série de gamins. Dites mins de crier — mais pas trop fort — quan

devient chaud ; c'est d'abord le premier qui vacrier, puis le deuxième, puis le troisième et asuite. C'est l'un après l'autre que les enfantsront. Mais vous ne serez pourtant pas tentés dCe que j'ai observé au premier enfant se tra

au deuxième, au troisième, au quatrième et asuite. Or lorsque l'on chauffe d'un coté et qua de l'autre coté la sensation de la chaleur, lecien d'aujourd'hui dit: La chaleur a simplemeconduite. Alors que pourtant, il ne fait qu'ob

ce que fait le corps, à savoir lui donner la ption de la chaleur, morceau par morceau, de qu'il observe que les enfants crient quand isentent la chaleur. Vous ne pouvez pourtant pasdire que le cri se propage

Nous voulons maintenant faire une expépour montrer comment différents métaux, quici sous la forme de barres, se comportent dediverses envers ce que l'on appelle habituella conduction de la chaleur, et nous allons ch

à élaborer alors des concepts adaptés à la rNous versons ici de l'eau chaude. Les barreschauffées du fait qu'en bas, elles plongent dansl'eau. Nous allons voir maintenant l'effet de celasur notre dispositif expérimental, comment l

res vont être chauffées, l'une après l'autre dequ'alors nous pourrons nous représenter uned'échelle No s allons a oir la possibilité d

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les différentes substances (voir dessin). Lessont enrobées d'iodure mercurique jaune, quau rouge lorsqu'on atteint une certaine tempéra

Laiton

Eau bouillante

Le point de virage s'élève sur les différenteres, à des vitesses différentes). Le plomb eici, parmi tous ces métaux, le plus mauvais con-ducteur de la chaleur, comme on dit. Les ex

ces sont faites afin que nous puissions nous la vision globale dont nous avons déjà souvelé, sur les phénomènes inhérents à l'essenceque, et que nous puissions progressivement nousélever à la connaissance de ce qu'est l'essenc

rique en réalité.Nous avons déjà vu à travers les considérque nous avons poursuivies hier, comment, nous embrassons du regard le domaine de la réité, nous pouvons distinguer d'une certaine

le domaine du solide, dans lequel nous pouvonssuivre essentiellement ce qui se structure. Nous

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Et nous avons, dans le gazeux, à considérer cation et raréfaction qui correspondent à la stration dans le solide. Puis nous avons à nouveau

comme une sorte d'état intermédiaire qui eschaleur, que nous recherchons. Nous avonraison pour laquelle c'est à cet endroit que nouspouvons l'inscrire (voir schéma). Nous arrivonsensuite, comme je l'ai dit, au sein d'une sorte

z

et nous aurions à y trouver, en poursuivantchemin de pensée en adéquation com plète a

matérialisation et dématérialisation ; puis novrions nous élever, comme je l'ai dit, à uny, à unz,de la même façon que dans le spectre de la lnous trouvons le passage du vert à travers ljusqu'au violet, puis, apparemment, jusqu'à l'

Nous avons dû cependant constater hier, qupouvons suivre aussi le domaine du solide (schéma) dans une sorte de U, de sorte que nouspouvons nous représenter les domaines de laréité par cet ordonnancement qui est de la nat

spectre; et nous pouvons vraiment nous lessenter ainsi quand nous voulons nous maintenird i t é l

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Il s'agit maintenant pour nous de poursuivpensées que nous avons déjà exprimées hier. Aussivrai que dans le spectre, nous pouvons rassembler

ce qui nous échappe au-delà du violet et au-drouge en réunissant en une forme circulaire cespectre qui s'étend en ligne droite vers la gauche etvers la droite, de même nous pouvons penser lesdomaines des états de la corporéité qui se transfor-

ment d'un coté et de l'autre, comme s'ils n'étaienteffectivement pas caractérisés par une droiteperd de chaque côté dans l'infini ; mais au concomme si ce qui s'en va apparemment dansl'indéterminé ou dans l'infini revient sur lui-même

et peut être caractérisé par un cercle, ou tout aumoins par une droite qui revient sur elle mêmeAlors survient la question: Que pouvons-nous

trouver le, ici? Lorsque nous considérons le spec-tre habituel, là au moins, nous pouvons trouver

quelque chose. En considérant les choses au l'optique goethéenne, vous savez que lorsque l'onprend le spectre, non pas unilatéralement maitoutes ses couleurs possibles, nous pouvons dispo-ser les couleurs spectrales de sorte que nous ayons

d'un coté le vert qui est en quelque sorte la couleurintermédiaire, quand nous produisons un specla clarté ; et de l'autre coté la couleur fleur de pê-cher, qui est aussi une couleur intermédiaire, nous produisons un spectre de l'obscurité. Nous

avons donc vert, bleu, violet allant jusqu'au fpêcher d'un coté, et, du coté opposé, vert, jaune,

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mant le cercle, nous pouvons remarquer le flpêcher à l'endroit où il se ferme.

Et si maintenant nous refermons ici notre

des différents états de la corporéité, pouvons-noustrouver là quelque chose? Nous somm es mainà un point extraordinairement important. Quevons-nous placer ici, de la même façon que nousplaçons, ici, dans le spectre habituel, qui doit nous

donner une sorte d'image du spectre des états, lefleur de pêcher? Que devons-nous placer ici?être que la pensée qui doit surgir simplement et sedonner à partir du monde des faits ne vous papas si difficile si je m'efforce de vous y conduire

tout d'abord de la façon suivante. Qu'est-ce doncque nous avons effectivement devant nous, quéchappe pour ainsi dire autant d'un côté que del'autre, de la même façon que le spectre des cou-leurs nous échappe d'un côté vers le violet et de

l'autre vers le rouge? Qu'est-ce donc, ce que nousavons là devant nous? Ce n'est finalement rien demoins que la nature tout entière. Vous ne pouvezrien trouver dans ce que l'on appelle le règne de lanature, qui ne doive être logé quelque part dans

« structuration », en dessous de « structuration »,ou dans ce que j'ai encore désigné par x, y, z, etainsi de suite (voir schéma p.214). D'un côté, lanature nous échappe lorsque nous poursuivons lesétats corporels en traversant la chaleur; elle nous

échappe de l'autre lorsque nous poursuivons lesstructurations, d'abord les structurations du do-d l d d l f l d

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structure agit sur la structure. Vous pouvez regar-der cette pince à tourmaline, et vous verrez tantôtde la clarté, tantôt de l'obscurité. Rien que par

l'interaction des structures apparaît ce qui se mon-tre tantôt sombre, tantôt clair, et ainsi de suitePour nous, l'essentiel est maintenant d'en v

ce que nous avons à placer ici, lorsque nous pour-suivons la nature d'un coté jusqu'au point où

rencontre ici avec ce que l'on peut caractérisercomme un courant venant de l'autre coté. Qu'est-ce qui se place là? Il ne se place rien d'autre quel'homme en tant que tel. Là se trouve l'homme.L'homme se trouve là de façon telle qu'il intè

qui provient d'un côté et ce qui provient de l'autrecôté. Comment intègre-t-il ce qui tout d'abordpar ce chemin d'en bas? Par le fait qu'il est stré. Quand nous nous interrogeons sur sa structureparmi les structures qu'ont les autres corps, nous

devons dire: L'homme a aussi une structure. Doncce qui agit en tant que force structurante est bienaussi en lui. Mais nous devons nous demandece que ce qui agit en tant que force structurainclus dans la sphère de la conscience? Non, pas

dans la conscience de l'homme. Car, figurez-vousque vous ne puissiez pas accéder à un concept de laforme hum aine par le fait de vous fréquentermême ou par le fait de voir d'autres êtres humA travers l'expérience intérieure, vous ne pou

priori nullement accéder à un concept de la forme.Nous sommes structurés, mais dans notre con-éd l f

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notre conscience immédiate? Il suffit del'expérimenter lorsque, sans prévention aucuobserve jour après jour, disons le développem

l'être humain lui-même dans la vie physique. Audébut, lorsque l'homme entre dans la vie physique,il doit se comporter d'une façon très plastique en-vers ses forces modelantes, c'est-à-dire qu'il fautqu'en lui s'exerce une intense activité de structura-

tion. Plus nous approchons de l'achèvement del'enfance, moins il y a à structurer en nous, evieillissement s'accompagne d'un retrait continueldes forces de structuration. Et plus les forces destructuration se retirent, plus nos forces de repré-

sentation consciente adviennent. Elles surgissent àpartir de nous-mêmes d'autant plus que les forcesde structuration se retirent. Nous pouvons d'amieux nous représenter des formes que nous per-dons la capacité de nous donner la forme. Ce

remarquer tout d'abord au moins pendant la péde croissance de l'être humain, comme un faisignificatif que véridique, de même que d'autresfaits significatifs sont à remarquer. Mais vousvoyez que nous pouvons dire par conséquent

pouvons faire l'expérience des forces de structura-tion: ce qui, au dehors, structure les corps, nouspouvons en faire l expérience. Par quoil'expérimentons-nous ? Par le fait que cela devienten nous représentation. Nous sommes maintenant

au point où nous rapportons la force structurl'être humain. La force structurante n'est pas uneh l ll él b

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philosophie mais par ce qui provient de la rqu'il faut donner des réponses aux questions lesquelles la nature nous place. Et dans la r

on voit ceci: La force structurante se montre là où, en quelque sorte, la structure elle-mdissout devant nous dans notre activité de repré-sentation, là où elle devient activité de reprétion. Dans la représentation, nous faisons

l'expérience de cette force qui nous échappe, audehors, lorsque les corps se forment.,Ainsi donc, lorsque nous plaçons l'être hu

ici"6, nous pouvons dire: Il expérimente les stres venant d'en bas, en tant que représentation.

Qu'expérimente-t-il donc venant d'en haut, dtout d'abord, lorsqu'on sort du gazeux, nous raît le calorique, de quoi l'homme fait-il donc làl'expérience? Et ici de nouveau, si vous exsur l'homme les phénomènes sans prévention

ne pourrez éviter de vous poser la questionest le rapport initial entre la volonté de l'homles phénomènes de chaleur? Il vous suffitd'observer comment, maintenant de façon phgique, nous avons besoin d'une certaine coll

tion avec la nature extérieure pour produirechaleur afin d'être en mesure de vouloir. Lonous amenons le vouloir à se réaliser, la chaleur,justement, apparaît. De ce fait, nous devons vement voir la chaleur comm e apparentée a

loir. Aussi vrai que nous devons voir les forcesstructurantes au dehors dans les objets commé à l' i i é d é i

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tant que chaleur, comme apparenté à ce qu'nous la volonté. Nous devons donc voir la ccomme de la volonté, et voir que dans notre v

nous faisons l'expérience de l'essence caloriqComment pouffions-nous nous donner unnition de cette structuration lorsque nous la retrons à l'extérieur? Nous l'observons, cette stration, dans n'importe quel corps solide. Nous le

savons: Si sous certaines conditions, cette sration se faisait transformer par nos proprescessus de vie, alors apparaîtrait la représentCette représentation n'est pas contenue dans lastructuration extérieure. C'est à peu près co

lorsque je vois, dans la mort, le psycho-spirséparer du corporel. Lorsque je vois les forl'extérieur dans la nature, ce qui met en oeuvformes n'est pas là. En vérité, ce n'est pas là. Cen'est pas plus là que le psycho-spirituel n'est là

dans un cadavre, bien qu'il y ait été présent. quand je dirige mon regard sur la nature extérje dois me dire: Là est actif quelque part dans lastructuration je ne veux pas dire, a été actifau contraire, comme on le verra plus tard, dev

actif — là est quelque part actif la même chce qui vit en moi en tant que représentation.Lorsque je perçois de la chaleur dans la n

d'une certaine façon est actif ce qui en moitant que volonté. Dans l'homme qui se représ

qui veut, nous avons ce que nous rencontrons àl'extérieur dans la nature en tant que structurt t t q h l

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Cependant, il y a toutes les étapes intermédpossibles entre la volonté et la représentation. Ilvous suffira en quelque sorte d'une auto - ob

tion raisonnable pour découvrir bientôt queactivité de représentation n'existe effectivementjamais sans que vous accomplissiez un effort vo-lontaire. Un effort volontaire sera, il est vraiculièrement à l'heure actuelle, ressenti par l

part des gens comme inconfortable. On s'aplutôt à la volonté inconsciente, au fil des pon n'aime guère injecter la volonté dans le dode la pensée. Mais il n'existe effectivementde contenu de pensée complètement dépou

volonté, aussi vrai qu'il n'y a pas de volontéserait orientée par des pensées. Ainsi donc,nous parlons de pensée et volonté, de représeet volonté, nous avons en fait seulement affaire àune frontière, avec ce qui constitue d'un coté

l'élément de pensée, et de l'autre coté l'élémentvolontaire. Et nous pouvons dire à partir de celaque lorsque nous expérimentons en nous-mêvolonté qui soutient la pensée et la pensée pvolonté, nous expérimentons de façon tout à fait

véridique et essentielle l'activité structurantrieure et l'essence calorique extérieure, dans lanature. Il n'y a en effet aucune autre possibild'aller chercher dans l'être humain l'essencechose que, dans ses manifestations, nous rencon-

trons extérieurement .Or veuillez poursuivre encore ces penséesà l é d l

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qu'il vous faudrait de façon linéaire continuer leprocessus dans l'indéterminé. Et de même de côté. Mais comment cela doit-il être dans l'h

Cela doit être justement le contraire. Et oui, nous poursuivons ici vers l'infini (voir schéma p.213), nous devons effectivement le poursuivre àrebours dans l'homme. Au lieu que cela s'evers l'infini, et que nous ne puissions effecti

plus le suivre, il nous faut admettre que dansl'homme cela disparaît hors de l'espace. Et demême pour ce qui va du bas vers le haut, novons considérer que cela disparaît hors de l'eCela veut dire: La force qui est au sein de la c

doit s'exprimer en l'homme d'une manière tellequ'en lui, elle s'échappe de l'espace; et de mêforce structurante sort de l'espace dans l'hoCela veut dire que nous devons arriver dansl'homme à un point, où ce qui apparaît spatial

dans le monde extérieur, structuration et protion de la chaleur, s'échappe hors de l'espacesurvient l'impossibilité de continuer à saisir matiquement ce qui se transforme en devenaspatial.

Nous voyons ici, à ce que je crois, d'une façonextraordinairement significative, comment toutsimplement par une observation objective dnomènes de la nature, à l'instant où nous arril'être humain et que nous l'intégrons comme

vient dans l'existence de la nature, nous nouvons contraints de sortir de l'espace, exactemla même façon que nous devons nous repré

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vers le bas. Lorsque nous en arrivons à l'honous devons sortir de l'espace. Nous ne pouvonspas trouver de symbole qui exprimerait spatiale-

ment comment les phénomènes de la nature contrent dans l'homme. Penser correctement lanature signifie que nous devons l'abandonneque nous la pensons en relation avec l'être huSans cela, lorsque nous portons notre regard

contenu de la nature en relation avec l'être hunous n'atteignons plus du tout l'être humain.Or, que signifie cela m athématiquement

mettez que vous considériez cette ligne par lvous poursuivez ici les états de la corporéi

l'indéterminé, et que vous considériez la sérievaleurs consécutives comme positive. Vousalors considérer ce qui agit à l'intérieur del'homme, comme négatif, et vous devez, si vousconsidérez à nouveau cette ligne ici comme p

considérer ce qui agit à l'intérieur de l'homme,comme négatif. Quant à ce qu'est par ailleurs lepositif et le négatif — je crois qu'un de ces joursnous aurons à nous entretenir de «positif ettif » à l'occasion d'une conférence de l'un de ces

messieurs4 7

— et à la façon dont nous devons lecomprendre, ce qui nous apparaît clairementque ce qui est essentiel, dans la chaleur, pourque cet essentiel de la chaleur appartienne au extérieur, cela doit être transposé dans le négatif

quand nous le recherchons dans l'être humamême que ce qui est essentiel dans la structud i ê é d l é if d l

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ce qui vit en l'homme en tant que représentacomporte envers ce qui vit dans le monde exen tant que structuration, comme la série des

bres positifs envers la série des nombres néou inversement, disons: comme avoirs et dettes,mais ce qui est dettes pour l'un est avoirs pourl'autre, et inversement. Nous parvenons ici àque ce qui, à l'extérieur dans le monde, est st

ration, vit en l'homme en tant qu'élément néDonc, lorsque nous disons: Dehors dans le vit un corps quelconque doué de matière, je doisdire : Si je pense sa structuration, alors je doipenser la matière d'une quelconque façon nég

ment. Car par quoi se caractérise avant tout tière pour moi, homme? Elle se caractérise peffet de pression. Si je passe de la matière qui semanifeste à moi par son effet de pression à présentation de la structuration, alors on doit

le négatif de la pression: l'aspiration. Cela sque nous ne pouvons pas penser comme quelquechose de matériel ce qui se produit en l'homtant que représentation, si nous symbolisonstériel par l'effet de pression. Nous devons pe

contraire. Nous devons penser quelque choseen l'homme, qui est aussi opposé à la matièrenégatif au positif. Il nous faut symboliser celà actif — si nous symbolisons la matière papression — par de l'aspiration. Lorsque nou

tons la matière, nous parvenons au néant, à l'pur. Mais lorsque nous continuons, nous ari q é t à q i i l

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nous en sommes à ce qui, en nous, se maniftant que représentation.

Et quand, de l'autre coté, nous considéro

effets caloriques, ils passent de même dans ltif lorsqu'ils passent en nous. Ils sortent del'espace. Ils sont, si je puis prolonger cette aspirés par nous. Ils deviennent tels qu'ils ssentent dans leur image inverse. Ils ne sont

dant pas devenus autre chose — tout avoir reavoir, même s'il constitue une dette pour les Le fait que nous sommes contraints de distinchaleur extérieure, quand elle agit en nous, pmoins qu'un signe négatif, ne la fait pas devenir

autre chose. Mais vous le voyez de nouveasommes contraints par la force des choses elles-mêmes à ne pas nous représenter les êtres hude façon matérielle, mais au contraire à présuen nous, hommes, quelque chose qui non seu

n'est pas de la matière, mais qui de plus danses effets se comporte envers la matière commel'aspiration envers la pression. Et si vous voprésentez dans toute sa pureté notre essence hu-maine, vous devez vous la représenter comme ce

qui continuellement anéanti, aspire la matièreLe fait que la physique m oderne ne dévepas du tout ce concept de la matière négativeà la matière extérieure ce qu'est une aspiraune pression, voilà bien le malheur de cette

que moderne. Ce que nous devons développceci: Dès l'instant où il nous faut approcher desphénomènes divers qui se manifestent en l'h

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caractère en introduisant pour les phénomènlontaires, des grandeurs négatives par rapport àcelles des phénomènes caloriques; et pour lnomènes liés à la représentation, introduire desgrandeurs négatives par rapport à celles des de structuration.

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ONZIÈM E CO NFÉRENCE

Stuttgart, 11 mars 1920

Je voudrais maintenant établir en quelqueun pont entre les contenus de ce cours et les conte-nus du cours précédente , car j'en aurai besoin pou

nos considérations ultérieures. Nous allons au-jourd'hui étudier un peu ce que l'on appelle lespectre de la lumière dans ses rapports avec leseffets caloriques et les effets chimiques qui sà nous par ce spectre. Le plus simple, pour concré-

tiser ce dont il s'agit, est de réaliser un spectre etd'étudier comment se présente le comportemedifférentes parties de ce spectre. Nous voulonprojeter un spectre en faisant passer la lumière àtravers cette fente (la pièce est assombrie, et le

spectre est montré par l'expérience.) Vous le nous avons ici un spectre sur cette plaque. Opouvez vérifier qu'ici, dans la partie rouge duspectre, nous avons suspendu quelque chose. Etnous allons pouvoir observer quelque chose sur cet

instrument. Nous allons maintenant essayer dmontrer comment, dans la partie rouge du spce sont plutôt des effets caloriques qui se présen-tent. Ces effets caloriques, vous pouvez déjà lesobserver, en voyant comment, sous l'influence du

cylindre d'énergie, si je puis m'exprimer ainsici, se dilate et fait pression, et comment la colonne

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démontré que c'est essentiellement un effet que qui est présent dans cette partie du specserait naturellement intéressant de démontr

core, mais cela ne peut pas se faire aussi vite,comment, si l'on déplace le spectre afin quel'instrument se retrouve dans la partie bleu-vil'effet calorique ne se montrerait plus. Cet effetcalorique s'observe donc essentiellement dans la

partie rouge du spectre. Et maintenant, de que nous avons prouvé l'apparition de l'efferique dans la partie jaune-rouge du spectre chute de la colonne d'alcool, nous allons prouverl'apparition de l'effet chimique dans le bleu

du spectre, en plaçant ici une substance dansl'espace traversé par la partie bleue-violette duspectre. Vous allez voir que des effets chimiquesapparaissent par le fait que, comme vous lepar les considérations du cours précédent, cette

substance va être rendue phosphorescente. Vousvoyez donc que dans les faits, il se trouve encoreune différence intrinsèque entre la partie du squi se perd d'un côté dans l'indéterminé, et laqui se perd de même de l'autre côté. Vous voyez

comment la substance est devenue lumineul'influence de ce qu'on appelle le rayonnememique. Nous pouvons encore provoquer aussil'élimination de la partie médiane du spectrequi est proprement lumineuse. Nous n'y arriv

certes pas complètement, mais nous pourropendant éliminer la partie médiane, c'est à dirintervenir l'obscurité au lieu de la lumière d

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teinture d'iode dans la substance qui est pouen l'occurrence du sulfure de carbone dans unprisme. Nous obtenons alors un mélange entre

teinture d'iode et sulfure de carbone. Celui-cis'avère être une substance qui ne laisse pas la lumière, et si nous pouvions faire l'expériencecomplètement, nous ne le pouvons hélas paseulement indiquer le chemin, nous pourrions

fait démontrer qu'apparaissent d'un côté des caloriques et de l'autre des effets chimiques,dant que disparaît la partie proprement luminla partie médiane du spectre. Si je mettais desur le parcours, les effets caloriques cessera

vous verriez que la colonne d'alcool remoncar l'alun, la solution d'alun, empêche, je vole dire prudemment, le passage des effets calori-ques. L'alun étant sur le parcours, la colonned'alcool remonterait bientôt vu que l'échauff

n'aurait plus lieu. Nous obtiendrions ici un sfroid.Il serait très intéressant de faire disparaître

la partie chimique en disposant, sur le chempropagation du spectre, une solution d'aesculine

que nous n'avons hélas pas pu nous procureeffets caloriques et lumineux subsistent alorles effets chimiques disparaissent. Nous voulonsmaintenant placer sur le parcours la solution et de sulfure de carbone, et la partie médiane du

spectre va disparaître. Vous voyez nettement lapartie rouge qui pourtant, si l'expérience réuscomplètement serait absente vous voyez la

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réalisé en quelque sorte un fragment del'expérience, nous avons donc réussi à élimpartie principale de la lumière, celle du m il

nous faisions l'expérience complètement, ainsont parvenus des expérimentateurs particucomme par exemple Dreher à Halle il y a cinans, nous pourrions aussi éliminer complètemdeux composantes lumineuses et démontre

qu'il subsiste une élévation de température,l'autre côté, grâce à la « matière lumineuse subsistent les effets du rayonnement chimique.C'est une série d'expériences qui n'a pas encmenée à son terme, une série d'expériences

extraordinairement importante. Elle nous mcomment s'intègre à l'ordonnan-cement du mce qui peut être pensé comme agissant dans lespectre.

Dans le cours que j'ai tenu ici lors de mo

cédent séjour, j'ai montré comment un puissantaimant'', par exemple, agit sur le comportementspectral de façon que par l'action, par la forémane de l'aimant, certaines lignes, certaineres, changent d'elles-mêmes dans le spectr

s'agit maintenant que soit simplement élargi lechemin de pensée qui se relie à cela afin d'y iréellement les processus physiques. Vous savnos considérations d'hier, qu'un spectre effement complet, c'est-à-dire un rassemblement de

toutes les couleurs possibles, donnerait douleurs, de sorte que nous obtiendrions en quelquet t i l i li d' t

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rions ici le vert, ici le fleur de pêcher, ici le vici le rouge, et au milieu, les autres nuances decouleur, douze nuances de couleurs pouvant être

clairement distinguées les unes des autres (voirdessin : cercle projeté sur la droite).Le problème est maintenant qu'au sein de

ditions terrestres, ce n'est qu'en image qu 'ilest possible de représenter un tel spectre

Fleur de pécher

rouge

r ouge

violet

violet

Lorsque nous représentons un spectre dans

maine de la vie terrestre, nous ne pouvons lesenter qu'en image, et nous obtenons toujours lespectre bien connu qui se déploie en ligne drrouge à travers le vert jusqu'au bleu et au vNous obtenons donc un spectre qui, comme

déjà souvent dit, peut être tiré de la forme cien faisant grandir le cercle de plus en plus, dque le fleur de pêcher disparaît de l'autre côtle violet ici s'en va virtuellement à l'infini (àdroite), que le rouge ici se présente virtuelle

l'infini (à gauche), cependant que le vert remilieu.N l ti C

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partir de la constellation des douze couleurs qêtre vue comme possible, comment donc surgit cespectre fragmentaire, ce ruban de couleurs frag-

mentaire? Admettez comme hypothèsequ'apparaisse ici le cercle complet du spectrepourriez alors vous représenter qu'y agissent desforces qui font s'agrandir le cercle en l'étirant parici. Il viendrait donc un moment où cela se d

rait réellement en haut, et où par l'action de cetteforce, le cercle serait transformé en une lignec'est-à-dire en une longueur infinie, en une loapparemment infinie.

Lorsque dans le domaine de la vie terrestre

trouvons ce spectre matérialisé par une droitedevons nous demander: Comment cela peut il seproduire? Cela ne peut se produire que par le faitque les sept nuances connues sont extirpées del'ensemble complet que constituent les couleurs.

Elles en sont extirpées par des forces qui doivquelque sorte être actives à l'intérieur du spectre.Or ces forces, nous les avons effectivement déjàtrouvées dans le domaine de l'existence terrestre.Nous les avons trouvées lorsque nous avons les forces de structuration. Cela est effectivementaussi une structuration: La structure « cercle » abien été transformée en structure « ligne droite ».C'est une structuration, que nous avons rencoici. Et il est, si je puis dire, tout à fait tangible quequelque part dans le domaine terrestre des forcessont agissantes qui permettent d'abord qu'existe

ll

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cer l'ordonnancement interne du spectre, poupuisse être modifié. S'il en est ainsi, nous devonsalors admettre que dans notre spectre, que nous

considérons toujours comme la chose premièforces puissent être déjà en activité. Nous ne donc pas seulement constater dans notre spectrehabituel de simples variations de lumière, madevons penser, à l'intérieur de ce spectre, des

qui finalement rendent nécessaire qu'il soit sysé par une ligne droite. Nous voulons relier min de pensée à un autre qui va se présenter si, comme nous l'avons souvent fait, nous mencore une fois:

Matérialiser, démarérialiser, sombre, clairRaréfier, densifierLiquideStructure solide

depuis le solide structuré, par le liquide, jusdensifié-raréfié, c'est-à-dire le gaz, jusqu'àl'essence calorique, et jusqu'à ce que, dans le do-maine x, nous avons nommé « matérialisation et

dématérialisation ». Ici se présente à nous unsupérieur d'une intensification de « densificararéfaction » au-delà de l'essence calorique, demême que « densification et raréfaction » se pré-sente comme résultant d'une intensification, en

quelque sorte comme une liquéfaction de la« structure ». Si la structure elle-même devient

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structure fixe. Que se présente-t-il ici (domaine x)?Il se présente une intensification du « densifier etraréfier ». Retenez bien ceci, que nous pénétrons

dans un domaine où se présente une intensifidu « raréfier et densifier ».Que signifie une intensification du « raréfier »?

N'est ce pas, lorsque la matière devient de plus enplus raréfiée, alors, s'il s'agit de matière d'une cer-

taine sorte, elle nous fait déjà connaître ce qulutte avec elle, lorsqu'elle se fait de plus en plusraréfiée. Si je vous rendais de plus en plus denses,vous ne laisseriez plus parvenir à moi une lumièrequi se trouverait derrière vous. Si je vous rend

plus en plus raréfiés, vous laisseriez traverser cettelumière. Si je raréfie de plus en plus, il nem'apparaîtra finalement plus rien d'autre que clarté en tant que telle. Ainsi donc ce qu'il me fautcomprendre5 2comme encore gisant dans le dom

du matériel, va de plus en plus m'apparaître empi-riquement comme la manifestation de la clarté. Ladématérialisation va se présenter à moi comme leclair; la matérialisation se présentera toujourscomme l'obscur. Il me faut donc au sein des activi-

tés cosmiques, comprendre l'éclaircissement une intensification de la raréfaction, etl'assombrissement comme une intensification de ladensification qui n'est pas encore suffisante pourapparaître comme de la matière, et que ces ef

sont encore qu'en chemin vers le matériel.Voyez-vous, je trouve là, au-dessus du domainede la chale r le dom aine de la l mière ; le do

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façon tout à fait conforme à la nature, à l'intdu domaine de la lumière. En effet, si vous au fait que le domaine qui est juste en dessous

donne toujours d'une certaine façon une imacelui qui est au-dessus, il vous faudra trouvel'essence calorique quelque chose qui serait moins l'image de l'éclaircissement et del'assombrissement. Dans l'essence calorique

présente à nous à une extrémité du spectre, nousdevrons trouver quelque chose qui se présentecomme une image de l'éclaircissement et del'assombrissement. Il nous faudra aussi êtresur le fait que les choses ne sont pas seulement

telles que nous trouvons toujours la partie supé-rieure de notre domaine de la réalité dans cedessous, mais que l'on trouve également toujpartie du dessous du domaine de la réalité, danscelle du dessus. Lorsque je dispose d'un co

lide, il peut parfaitement être à l'intérieur dmaine liquide avec sa solidité. Ce qui lui constructuration peut s'élever jusqu'au domaine vdans le non - structuré. Il doit être bien clair quelorsque je veux me confronter dans ma repré

tion avec des choses réelles, j'ai affaire à la inétration réciproque des qualités du réel. Celacependant une forme particulière, en ce qui con-cerne le domaine de la chaleur. Car par un côagir dans la chaleur la dématérialisation de h

bas (flèche, voir schéma p. 232), et par l'autrdoit agir à l'intérieur de la chaleur, la tendanté i li ti

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Voyez-vous, je m 'approche de l'essence cque, lorsque je vois en elle se lever, d'un côtension vers la dématérialisation, et de l'aut

tension vers la matérialisation. C'est pourquoque je veux maintenant saisir l'essence calorine puis la saisir que dans le fait qu'existe en elleune vie, un tissu vivant se manifestant par lnomène que la tendance à la matérialisation est

partout imprégnée de la tendance à la dématsation. Vous remarquez maintenant à quel poconsidérable la différence entre cette essenceque découverte de façon réelle, et l'essence que qu'un certain Clausius s 3 a figurée dans ce

qu'on appelle la théorie mécanique de la chale

Vous trouvez là, quand vous avez un espacefermé, des petites boules atomiques ou moléc

qui cognent de tous côtés, se bousculent les autres, se cognent aux parois et exécutent desmouvements purement extérieurs et extensifs.Etl'on décrète: La chaleur consiste effectivemenmouvement chaotique, en ces collisions cha

des particules matérielles entre elles et conparois. Il y eût encore une vive querelle à leui 'il f ll it l idé

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décider que selon que, pour l'un ou l'autre pmène, c'est la formule de l'élasticité ou celle descorps non élastiques qui s'avère la plus utili

C'était donc l'expression d'une conviction repurement sur l'espace, sur le mouvement splorsqu'il fut dit: La chaleur est mouvem ent. nous devons dire d'une toute autre façon: Lleur est mouvement — elle est mouvement, mais

mouvement à penser dans le sens intensif, mment par lequel, dans toute portion d'espacetrouve de la chaleur, règne la tendance à engl'existence matérielle et à faire disparaître àveau l'existence matérielle. Ce n'est pas éto

que nous aussi, nous ayons besoin de chaleunotre organisme. Nous avons tout simplemsoin de chaleur dans notre organisme afin dduire continuellement ce qui est pourvu d'étspatiale, dans le non-spatial. Lorsque je ma

travers l'espace, ce qu'accomplit ma volonté est« construction de l'espace ». Mais quand jereprésente, il s'agit là de quelque chose qui estcomplètement en dehors de l'espace. Qu'estme rend possible à moi, en tant qu'organisation

humaine d'être inséré dans la situation structde la Terre? Lorsque je me déplace sur elle, difie la structure d'ensemble de la Terre, je ddes points noirs à un endroit, je modifie conlement sa structure. Qu'est-ce qui rend possib

ce que je suis au sein de l'ensemble du contla Terre, et qui se présente comme des effeti j i l i i i té i t d f

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C'est le fait que je mène mon existence au sein dumilieu calorique, c'est cela qui permet que des ac-tions matérielles, c'est-à-dire spatiales, se transfor-

ment continuellement en actions non matérielles,donc en actions qui n'occupent plus d'espace.J'expérimente donc effectivement en moi ce qu'esten vérité la chaleur: un mouvement intensif, dumouvement qui oscille continuellement entre

maine des effets de pression et le dom aine ded'aspiration.

non spacial,

effets d aspiration

espace

pression

frontière

essence calorique

Admettez que vous ayez ici la frontière eneffets de pression et les effets d'aspiration. Les

effets de pression se déroulent dans l'espace, maisles effets d'aspiration ne se déroulent, en tant quetels, pas dans l'espace, ils se déroulent au contraireen dehors de l'espace.

Car mes pensées s'appuient sur les effets

d'aspiration, mais ne se déroulent pas dansl'espace. J'ai ici d'un côté de cette ligne, ce qui estl ( d ) l

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de la pression, dans l'espace, ni dans le domal'aspiration, mais dans le domaine de la froentre les deux, alors j'obtiens ce qui se déroul

le domaine de l'essence calorique: une constanterecherche de l'équilibre entre des effets de prde nature matérielle et des effets d'aspiration ture spirituelle. Il est très étonnant que certainsphysiciens ont déjà aujourd'hui buté du nez

puis dire, sur ces choses, mais qu'ils n'ont pasvoulu les accepter. Planck, le physicien berl'a une fois exprimé clairement: Si l'on veut aà une représentation de ce qui est toujours aéther, la première chose qui soit nécessaire

les connaissances que l'on peut avoir par la que, c'est qu'on ne se représente pas cet éthercomme quelque chose de matériel. C'est uneration du physicien berlinois Planck. Il n'espas possible de se représenter l'éther matérielle-

ment. Certes, mais ce que nous trouvons ici, des effets caloriques, et à quoi appartiennenles effets lumineux, nous devons d'autant moinsnous le représenter matériellement que nous n'ytrouvons plus cette propriété actuelle du m

qu'est l'effet de pression, mais bien seulemeeffets d'aspiration. Cela veut dire que nous sdu domaine de la matière pondérale pour entrerdans un domaine qui, naturellement, s'affirmtout, mais qui se manifeste comme le contr

domaine du matériel; que nous ne pouvons nousreprésenter que par des effets d'aspiration quiss s de ch q e point de l'esp ce t ndis q

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nous représentons le matériel. Et nous en arlà à une saisie directe de l'essence calorique que m ouvement intensif, en tant que balanc

entre effets d'aspiration et de pression ; mapas tels que l'un des côtés, celui des effetsd'aspiration serait spatial et l'autre, celui desde pression serait aussi spatial, mais bien tedéjà nous sortions du domaine du matériel, de

l'espace tridimensionnel en général lorsque nousvoulons saisir la chaleur. A partir de là si lecien exprime certains effets par des formuleces formules contiennent des forces, alors on setrouve dans le cas où ces forces doivent être

duites avec un signe négatif - quand des fopression seront introduites de telle sorte qu'ellepuissent se présenter comme des forcesd'aspiration, mais qu'on tiendra com pte en temps du fait que dans ce cas, on ne reste pa

l'espace mais qu'on en sort complètement - alorsseulement on pénétrera avec de telles formulle domaine des effets lumineux et caloriques ; jeveux dire seulement dans la moitié des effetsques à proprement parler car dans le domai

l essence calorique, nous avons le jeud'interpénétration des effets d'aspiration et desion.

Ces choses, mes chers amis, ont l'air au-jourd'hui d'être, si je puis dire, passablement

riques quand on les communique comme çauditoire. Il ne faudrait pourtant jamais oublierd d h l l

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pensée matérialiste de la deuxième moitié dsiècle qui n'a pas accédé à toutes ces représenta-tions, et que de ce fait, au sein de notre tech

ces représentations ne peuvent pas non plusraître. Pourtant, si vous considérez à quel poreprésentations unilatérales de la physique savérées fructueuses pour la technique, vous vous faire une image des conséquences tech

que cela aurait si, en plus des forces de pressfigurent unilatéralement dans la techniqued'aujourd'hui, on utilisait de façon aussi réellfructueuse ces forces d'aspiration. Car il fauvoir que les forces d'aspiration spatiales que l'on

connaît ne sont aussi que des forces de pressveux parler, moi, des forces d'aspiration ququalitativement à l'opposé des forces de press

Assurément, il faut évacuer beaucoup de qui à présent figurent encore dans la physiqu

tamment, il faut réellement évacuer ce conceptd'énergie qu'on utilise et qui procède vraimentd'une représentation tout à fait grossière: quanquelque part de la chaleur, je peux la transformtravail ainsi que nous l'avons vu grâce à not

positif expérimental, de sorte que de la chaleurpuisse se transformer en mouvement de va-ed'un corps en forme de piston. M ais nous aven même temps à ce propos qu'il reste toujola chaleur, et qu'il n'est réellement possible de

transformer qu'une partie de la chaleur dispoen ce que le physicien appelle du « travail mEt t f

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Hartmann a énoncé à partir de cela, qui étaben tant que deuxième principe le plus imporla physique moderne: Le mouvement perpét

deuxième espèce est impossible.Parmi d'autres physiciens, il y a Mach'', parexemple, dont il est beaucoup question dans lesnouveaux développements de la physique et qbeaucoup de choses, a vraiment pensé d'une ma-

nière très profonde. M ais ses pensées sont totelles que l'on voit qu'il est un homme qui, qudéjà très perspicace, n'a pu exercer sa perspique sous l'influence d'une éducation puremetérialiste, de sorte que les représentations m

listes sont toujours sous-jacentes. Mach cherchedonc à utiliser et à prolonger avec perspicacconcepts et les représentations qui sont à sasition. Ce qui est caractéristique, avec lui, c'là où il est possible, à partir des représentations

usuelles de la physique, d'atteindre la frontièrdoute apparaît, il parvient, lui, à décrire ce d'une façon très belle. Et c'est là que survient ladéception, car il ne fait que s'approcher tout pla frontière devant laquelle il place le doute. Sa

façon de parler est déjà extraordinairement insante. Imaginez-vous que vous formuliez, ment où vous en avez besoin dans des considéra-tions de physique où tout est donc bien palpable,une certaine idée que vous vous êtes faite,

style où Mach l'a formulée. Il dit: « Cela n'apourtant pas de sens 5 6que pour une quantité deh l l' t t f t

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encore une valeur de travail C'est pourquoi ible que le principe de l'énergie, au m ême tittoutes les autres conceptions sur la substan

de valeur que dans un domaine limité de la ret qu'au-delà de ces limites, on se plaît às'illusionner par attachement à une habitude. »Imaginez-vous: un physicien qui commence chir sur les phénomènes qui sont devant lui

est dans l'obligation de dire: et oui, tels queroulent les faits pour moi, il apparaît de la cque je ne puis plus transformer en travail. Cpourtant pas de sens de se faire une conceptla chaleur comme d'une simple énergie pote

comme un travail qui seulement ne serait pable. On peut sans doute parler de la transformde la chaleur en travail à l'intérieur d'un certaindomaine de phénomènes; en dehors de ce doça n'a plus de valeur. Et ce n'est que par att

ment à une habitude que l'on dit en général quechaque énergie peut être transformée en unece qui fait qu'on s'illusionne avec légèreté, parattachement à cette habitude. Il est extraordiment intéressant d'épingler là la physique

grant délit de ce doute qui doit nécessairemevenir lorsqu'on observe, de façon conséquequi se présente en tant qu'enchaînement de fachem in n'est-il pas déjà indiqué, par lequel lsique se dépassera elle-même, si les physici

contraints à faire de tels aveux? Car au fond, ceprincipe de l'énergie, n'est rien d'autre qu'ung ti O t é it bl t l l

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Helmholtz et ses contemporains. Il peut exisdomaines dans lesquels il n'est plus permisd'affirmer ce principe de l'énergie.

blou

Voyez-vous, si l'on demandait maintenant -

Comment pourrait-on essayer, de manière syque — car au fond, quand on commence à fdessin, tout devient symbolique - comment po

on essayer de représenter de façon symboliqui se passe là dans le domaine de l'essenceque? Si vous rassemblez toutes ces représenque j'ai développées pour vous et par lesquelessayé, en restant dans la réalité, de nous élever

jusqu'à l'essence calorique, alors vous en vià visualiser cette essence calorique de la façvante: représentez-vous qu'ici serait l'espace rempli de certaines activités, d'effets de presle « non-spatial » (rouge), rempli d'effets

d'aspiration. Si vous vous représentez cela, alorsvous obtenez ici un dom aine, et avec ce doq elq e chose d'a tre encore q i to jo rs

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jeté dans l'espace ce qui ne peut être pensé quecomme spatial-non-spatial, car la partie rougêtre pensée non-spatiale. Considérez cet espace

(bleu et rouge) comme une image sensible dest spatial-non-spatial. Figurez-vous donc qchose d'intensif qui se manifeste par quelqued'extensif, par quelque chose dans quoi surgtinuellement du matériel. Mais tandis que du

riel surgit, il surgit de l'autre côté de l'immaqui s'engouffre dans le matériel et anéantit sarialité ; et simultanément nous avons un touphysique-spirituel, qui surgit : nous avons deffet de tourbillon dans lequel du physique su

est anéanti par du spirituel; du spirituel surgse fait déloger par du physique. Ce que nousc'est que le non-spatial s'en vient continueljouer dans le spatial; ce qui est dans l'espacecontinuellement aspirer par cette entité qui e

de l'espace.Ce que je suis en train de vous dépeindrechers amis, il faut, si vous vous le concrétisez, leconstruire comme un tourbillon. M ais on nvoir, dans le tourbillon, qu'une matérialisatio

rieure, extensive, de ce qui est intensif. Nosommes approchés, si je puis dire d'une manièrefigurative, de l'essence calorique. Il nous rependant encore à montrer comment agit maincette essence calorique pour que puissent app

tous ces phénomènes: la conduction de la cou le fait que le point de fusion d'un alliage soitb l b q l i d h d

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que d'un côté du spectre se montrent des effetscaloriques, et de l'autre des effets chimiques.

Nous allons devoir rechercher les faits et

de la chaleur comme Goethe a recherché lesgestes de la lumière'', et nous aurons alors à re-chercher comment la connaissance de l'essencecalorique a des répercussions sur les mathémati-ques, sur les impondérables de la physique, dire, en d'autres termes: comment doivent êtresconstruites des formules mathématiques effment réalistes qui pourraient être utilisées, parexemple, en thermique ou en optique.

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DOUZIÈME CONFÉRENCE

Stuttgart, 12 mars 1920

Les expériences que nous avions prévueaujourd'hui, nous devons hélas les repoussemain. Elles seront demain assez avancées po

montrées comme il le faut si je veux parler del'ensemble de choses qui doit justement être né grâce à elles. Nous allons de ce fait inséjourd'hui une réflexion sur ce dont nous avocore besoin, puis demain, nous ferons notr

d'expériences, afin de conduire après-demaconsidérations à une conclusion provisoire.J'aimerais tout d'abord vous proposer co

une aide pour l'étude que nous devons pouren direction de l'essence calorique: c'est qu

attirer votre attention sur le fait qu'il y a untaine difficulté à comprendre ce qu'est effective-ment un corps transparent. Je ne parle maintpas de la chaleur. Mais vous allez voir, notaquand nous aurons derrière nous ces expéri

comment, de la lumière, nous tirerons une sentation bienvenue pour la compréhension del'essence calorique. Je dirais qu'il y a une cedifficulté à comprendre ce qu'est un corps rement transparent et ce qu'est un corps non tra

rent , c'est-à-dire un corps qui se montre en qsorte lui-même sous l'effet de la lumière. Je doisé l h t t

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ordinaire dirait: Un corps non transparent ecorps qui, par une certaine propriété de sa sunous renvoie les rayons lumineux qui tomb

lui et, de ce fait, devient visible en tant que cone peux pas choisir cette façon de parler parcequ'elle n'est absolument pas un reflet de la sitmais l'expressions de certaines théories prééque nous ne pouvons pas prendre comme all

soi, un point c'est tout. Car parler de rayons, derayons lumineux, c'est de la théorie. Je me suisd'ailleurs déjà exprimé à ce sujet dans monprécédent'''. Tout ce que nous rencontrons dréalité, ce n'est pas « rayons lumineux », mais

« images », et c'est quelque chose qu'il faut ment retenir. A part cela, nous ne pouvons pd'emblée: Un corps transparent est un corppar la propriété de ses molécules internes laissepasser la lumière à travers lui, et un corps non

transparent est un corps qui renvoie la lumièrcomment y aurait-il une possibilité de confirmercatégoriquement une telle théorie? Et si vourappelez ce que je vous ai présenté ces joursles relations entre les domaines de la réalité

solides, liquides, gazeux; essence calorique;x,

y,z

puis en dessous de la limite des corps solides, ledomaineU, alors vous allez voir que d'une façod'une autre, le domaine de la lumière doit êrapport avec le domaine de la chaleur et aus

le domaine des effets chimiques. De l'autre, qu'est l'essence véritable du son doit se trourapport d'une façon ou d'une autre avec ce

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fluide dans l'essence calorique, dans l'essenrienne. Car les sons apparaissent à l'occasion dedensifications et raréfactions dans les corps de

forme gazeuse ou aérienne.Nous pouvons à priori présumer que quelquepart, là où nous avons supposé x, y,z on peut aussitrouver l'essence de la lumière. Mais la quesde savoir si nous avons aussi à chercher, par

ple l'essence de la transparence de certains cooù nous cherchons l'essence de la lumière. Cetteessence de la transparence de certains corppas, de prime abord, à rechercher dans l'essela lumière ou même dans la relation de la lu

aux corps solides. Nous avons le domaineU, et cedomaine doit avoir, dans ses effets, une certainerelation avec les corps solides qui sont à la sde la Terre. Et nous allons tout d'abord au pouvoir poser une question, puis travailler à

ponse à cette question dans le travail que nouvons encore faire tant que je suis là: Quelle estl'influence du domaineU sur les corps solides, et différence qui se présente à nous entre les corpstransparents et les métaux, qui sont habituell

non transparents, ne peut-elle pas exprimer quchose de cette influence? C 'est de telles quque nous devons tout d'abord nous occuper. Lechemin vers une réponse à ces questions, nous letrouverons si nous essayons de compléter encore

par quelques autres concepts, ce qui s'est donous hier au sujet de l'essence calorique.d f ll d

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en tant que phénomènes caloriques. On a vu parexemple ceux que l'on a pensés par le concept deconduction de la chaleur et que nous avons présen-

tés. Tout d'abord, on a observé cette sorted'épanchement de la chaleur lors de la conduction,c'est-à-dire lors de l'écoulement de l'état de csoit à travers un corps, soit à travers le point decontact entre deux ou plusieurs corps qui se tou-

chent. On s'est représenté cet écoulement de lachaleur comme si nous avions là un liquide quel-conque, indéterminé, qui ne serait tout d'abordqu'une image de l'écoulement de la chaleur, del'état de chaleur. Et nous pouvons maintenan

raccrocher à ce que demande l'observation exté-rieure: De même que, comme la nature nous sente, l'eau s'écoule d'une certaine façon dans unruisseau, c'est-à-dire se trouve plus tard à un pointplus éloigné qu'auparavant, de même peut-on

l'écoulement de la chaleur d'un point à un autrequand se produit ce qu'on appelle conduction de lachaleur. Les hommes les plus divers se sont pensées sur cet écoulement de l'état de chaleur ausens de conduction de la chaleur. Des représenta-

tions assez claires de Fourier6 °

touchent à cela, etnous pourrions aussi partir de certaines autres ;mais nous voulons nous raccrocher à celles-ci etvoir alors comment nous pouvons faire accorreprésentations aux connaissances que nous avons

déjà acquises.Vous pouvez maintenant vous représenter ceci:f d f é é l

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o C

plan, et ici, pareillement par un plan. Vers le hvers le bas, nous pouvons le penser comme longeant dans l'indéterminé. En plongeant cet

du métal dans l'eau bouillante, nous cherchomaintenir à une température U1, qui pourrait êtredans ce cas d'environ 100°C, et nous essayons demaintenir l'autre face en contact avec la glacdante afin d'y avoir une température U2, qui dans

ce cas serait de 0°C.

Si vous portez un regard d'ensemble surtuation, vous voyez que nous avons affaire à unedifférence: ici U1, ici U 2 ; U 1, - U, nous donne un

différence de température (voir schéma). Ddifférence de température dépendra la façon dpasse la conduction de chaleur. Car il va de si la différence de température est grande, lduction de chaleur se passera autrement qu

différence de température est petite. Je n'utiliune grosse quantité de chaleur si cette différetempérat re est petite mais j' tilise ne pl s

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cette différence est grande, de sorte qu'il me fautdire: La quantité de chaleur que j'utilise pour at-teindre un certain effet va dépendre de cette diffé-

rence de température UL—U,.0r, elle ne va pas dé-pendre seulement de cette différenceU — U , maisaussi, de la longueur / du corps ; la quantité dechaleur à utiliser pour obtenir un certain effeplus petite si cette longueur est grande, et plus

grande si cette longueur est petite. Cela veut direque la quantité de chaleur dépend de 1 dans lport inverse. Je vais pouvoir calculer, pour unecertaine section que je désigne, disons par s, laquantité de chaleur que j'utilise pour obtenir un

certain effet de conduction de chaleur. Plus cettesection sera grande, plus j'utiliserai de chaleucette section sera petite et moins j'en utiliserai.Donc,s est en rapport direct, et je devrai multipar ce nombre. Et enfin, tout cela va dépendre du

temps. Je devrai multiplier par le temps6 1

. Maisbien entendu, vu que toutes ces grandeurs ne medonnent pas la chaleur, je dois multiplier par quel-que chose en quoi la chaleur se trouve déjà, ccela, ce n'est pas la chaleur ; donc je multiplie par

une constantec qui représente la mesure de cha-

leur ; et j'obtiens ma quantité de chaleur c. Cettequantité de chaleurc est donc dépendante en rap-port direct deU -U et des autres facteurs, et enrapport inverse de 1. Vous le voyez, si vous crez dans cette corrélation tous les autres facteursavec U 1 et U 2 dans ce qui s'écoule effectivement,

ff d à é d h

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chaleur, mais à un gradient de chaleur, à unerence de niveau. Cela je vous prie de toujoule voir. De même qu'on a affaire à une différe

niveau lorsque, grâce à une écluse, on fait tde l'eau depuis le haut, ce qui met en mouvune roue à aubes, et que la force motrice qui sedéveloppe dépend de la différence de niveau quel'on doit prendre en compte, de même, ici a-t-on

affaire à un gradient, ce que nous devons partrement bien avoir en vue.Et maintenant, si nous voulons nous appr

encore de l'essence calorique, il va s'agir poude suivre encore une autre considération de F

afin qu'en rectifiant en quelque sorte ces reptations usuelles nous progressions dans nos ré-flexions d'une manière plus conforme à la que ne l'ont fait les physiciens des XIX' et XX'siècles. J'ai maintenant juste pris en considé

ce qui se produit lors de la conduction de la cd'une extrémité d'un corps à l'autre, mais j'adqu'à l'intérieur du corps lui-même, il y a quchose qui se passe. Je demande alors: Si parthèse, la chose était telle que la progression de la

chaleur ne se fasse pas simplement régulièremgauche à droite, mais de façon intérieuremengulière, comment devrais-je appliquer ces foà ces irrégularités internes? Si donc il y avirrégularités dans la répartition de la chaleur

chaleur était conduite d'ici à ici et ainsi de suite(voir le dessin des trajets à l'intérieur du mél hé 250) l j d i d

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de la chaleur. Je devrais prendre en compte se manifeste là comme variations de ces difféje devrais donc prendre en compte ce qui se

dans ces équilibrages des effets de températsein du corps lui-même. Comme vous le vocilement, ma formule en serait modifiée.

Je devrais dire tout d'abord:

w=U1 - 2 .t. CS

1

Mais maintenant, je n'ai plus affaire à la longqui est ici, mais j'ai affaire à de petits segmeje veux prendre en compte ce qui se passe jussur ces petits segments de la même façon q

fait sur le grand espacement par le facteurU 2

LI l s'agit donc de considérer cela à l'intérieur

de petits segmentsd x. Si je fais cela, ce quotientfinal va simplement se transformer en du

d xdans lequeld u doit être la petite avancée de l'de chaleur. Et je considère cela pour un temp

né très court, je dois donc multiplier encore d t— je pourrais aussi tout d'abord laisser tombed t si

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chaque point, comme cela se donne de la chomême, devrait être utilisé par le travail intérila chaleur pour suivre de tous les côtés les indis-

pensables chutes de température, pour équilibgradient de température. Vous devez avoir eque cette formule exprimerait les effets qui snent du fait du gradient de température à l'intdes corps.

En relation avec cela, je vous prie maintenconsidérer ce que nous nous sommes mis rephier à titre indicatif, et qui nous deviendra fait clair demain, quand nous aurons les prépexpérimentaux appropriés. Je peux cependan

aujourd'hui mentionner que ce qui doit se préc'est la façon dont apparaissent les rapportsl'échauffement, l'éclairement et l'effet chimiquedans le spectre. Je vous ai déjà rendu attentifshier. Lorsque j'ai un spectre terrestre habitue

au milieu les effets lumineuxChaleur umière Action chimique----.- -

proprement dits, et d'un côté, les effets calor

et de l'autre côté, les effets chimiques. Et voici,maintenant ce dont il s'agit: Nous avons vu qued l j i d

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et chimiques, nous ne pouvons en fait pas lsur une ligne droite. Nous devons ici à gauch(hors du plan vers l'avant), si nous traçons a

droite pour la lum ière (horizontalement), atrouver pour la chaleur le symbole corresponPour les effets chimiques, nous devons aller(hors du plan vers l'arrière). Cela pourrait aussiêtre le contraire, mais nous voulons tout d'ab

prendre comme cela.

Donc, nous n'avons aucune possibilité deà l'intérieur de ce plan si nous voulons saisir lachaleur par un symbole; nous n'avons aucun

sibilité de rester dans le plan si nous voulonles effets chimiques par un symbole. Il nous fautsortir du plan. Et pour rassembler tout celavoulons nous mettre bien au clair: Lorsqu'uneconque quantité de chaleur agit là à l'intérieu

corps, comment devons nous donc effectivedésigner et l'exprimer à l'aide de cette formule?Comment devrions nous désigner cela, si nousavions un quantum qui pourrait établir un lienquantitatif avec la chimie? Nous n'en viendrions

pas à bout si nous n'introduisions pas quelquune notation qui indique que, cependant qud ti l h l d

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viendrons pas à bout si nous n'envisageons pascela. Si nous prenons ici ce w comme une grpositive — nous pourrions aussi la prendre c

négative — , alors nous avons le droit, si nous envenons à rechercher la partie correspondaneffets chimiques, de la désigner ni plus ni mopar l'expression correspondante:

w=—c- s-du•dt 2)d7c

voilà qui correspond aux effets chimiques.Et ceci : — + c s du dt

d x

correspond aux effets caloriques.En fait, ces considérations nous montrenqu'on ne peut pas comme cela, sans façon, les quantités quand nous voulons créer des fosi, dans ces formules, nous voulons exprim

nous avons affaire à un champ d'observationun champ d'action) où apparaissent simultanla chaleur et les effets chimiques. Déjà dans unecombustion ordinaire, où nous voulons merapport ce qui se passe chimiquement et l'effrique, nous devons, si nous travaillons avec desformules, introduire négativement les effets

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Mettez maintenant à profit vos réflexionsgardez: la chaleur s'incurve en quelque sorte dehors, les effets chimiques s'incurvent vers

dans (schéma p.255), ne reste alors effectivplus, dans le plan, que ce qui se trouve danmière. M ais si maintenant vous vous êtes réssigne + pour la chaleur, le signe — pour lechimiques, vous n'allez plus vous en sortir, p

effets lumineux, avec quelque chose de positnégatif. Tout ce que vous pressentez seulemqui n'est pas encore clair aujourd'hui, le rades nom bres positifs et négatifs avec les noimaginaires, vous devez l'appliquer aux eff

mineux, et vous devez dire, si vous avez affaire àdes effets lumineux:

w= - •c•s 4 dt. 3 )dx

Cela veut dire que vous devez calculer icdes nombres imaginaires, avec des relations matiques de nombres imaginaires, afin de paller chercher les rapports réels entre les effmineux, caloriques et chimiques qui se trouvent

dans un champ d'expérimentation commun.M ais nous nous sommes dit: ce ruban spque nous formons dans le domaine terrestreau fond que le cercle spectral brisé et ouverspectre complet aurait en haut le fleur de pêc

par des forces puissantes, vous reformiez lespectral en un cercle, vous obtiendriez en hf d

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vous pouvez vous imaginer que vous ne pourl'obtenir simplement par un cercle. Car si l'on s'enva par la chaleur, on sort en m ême temps, et l

par là-bas (vers l'avant); mais si l'on s'en va parles effets chimiques, on va de l'autre côté (versl'arrière). Vous êtes maintenant arrivés dans lasituation suivante: Premièrement par un côtéapparemment vers l'infini, et deuxièmement, par

l'autre côté, aller apparemment vers l'infini. Vousn'avez pas seulement la tâche inconfortable d'allerpar là comme sur une droite (de gauche à droite)pour rechercher le point éloigné à l'infini et rde l'autre côté, si ce point éloigné à l'infini (à

droite) est le même que l'autre (à gauche) — là aumoins, vous resteriez dans un plan. Maintenant, eneffet, vous déviez, vous partez par ici (à gauchevers l'avant) et vous allez par là-bas (à droite versl'arrière) et vous ne pouvez pas revenir si vous ne

supposez pas que des deux côtés l'infini vous con-duit au même point. Vous partez donc de tellque non seulement vous vous promenez vers en direction d'un côté, mais que vous allez aussivous promener à l'infini ici vers le haut6 3(dessin du

bas. p.1254, flèche de gauche qui signifie spatiale-ment en avant) et qu'il vous faut donc revenir dedeux infinis (ce qui correspond à l'horizontale et àla direction de la flèche). Vous empruntez ainsi unchemin doublement compliqué. Vous ne pourriez

donc trouver ici le fleur de pêcher qu'à la conde ne pas seulement incurver les chemins l'un vers

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Figurez-vous que vous manipuliez le rubanré avec un électro-aimant, vous devriez donc enplus faire pivoter cet électro-aimant. Tout cec

conduit donc à dire que ce que vous trouveriez là,avec toutes ces caractéristiques, vous ne pourriezplus l'exprimer. Là il vous faudrait appeler à votresecours ce à quoi nous avons été rendus attentifshier dans la discussion 6 4: le nombre superimagi-

naire6 5.Peut-être alors vous souvient-il que nous avons

pu remarquer ici que ces nombres sont controver-sés, que mathématiquement, on n'en vient pament à bout, que, pour ainsi dire, on ne peut p

mettre par écrit de façon claire. Il y a des matticiens qui mettent de toute façon en doute qait le droit de parler de ces nombres superimares. Ici, la physique elle-même ne conduit cerà une formulation ordinaire des nom bres supe

ginaires, mais le postulat de ces nombres nous con-duit à percevoir qu'il est besoin de tels nombres sil'on veut exprimer par des formules ce qui se pro-duit de prime abord dans le champ du chimismlumineux et du calorique, et ce qui s'y ajoute quand nous en sortons et que nous revenons par lehaut. Quiconque a une sensibilité pour cela, ren-contre ici quelque chose de hautement singulier. Iltrouve une chose dont je crois que si on la pénètrepar une pensée bien claire, on en tire finaleméclairage pertinent sur les phénomènes physiques.Ce que je pense, c'est qu'on a les mêmes difficultésl d l d l b

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l'on se construit dans le champ de l'inorganila tentative de saisir le vivant. Cela ne marcavec les représentations inorganiques. Cela n

che pas. Cela se révèle par le fait qu'il y a dseurs qui disent: L'organique terrestre doit êtrpar une sorte de génération originelle, del'inorganique. Mais il est impossible, avec cetteconception, de relier à priori quoi que ce soit de

réel. D'autres penseurs, comme Preyer6 6ou d'autresdu même genre, font venir tout l'inorganique del'organique, ce en quoi ils s'approchent déjàcoup plus de la vérité. Ils se représentent lacomme étant à l'origine un corps vivant, et i

sent que ce qui est aujourd'hui inorganique comme issu d'une séparation, quelque chose demort qui se serait détaché de l'organique. Mgens non plus ne parviennent pas à dépasser uneimage ordinaire. Les mêmes difficultés que l'on

rencontre avec des concepts ayant purementla nature, on les trouve au sein de la mathémelle-même lorsqu'on veut essayer, avec des les qui conviennent à ce qui se laisse saisir ddomaines de la chaleur, de la lumière et de

mie, de passer à ce qui se trouve quelque pale ruban des couleurs se refermerait d'une façonconforme à la nature — nous devons bien ssupposer que ce ruban des couleurs va se requelque part: En tout cas, ce n'est pas dans

maine terrestre qu'il se refermera. Nous nouvons devant la nécessité de remarquer la façol thé ti d f it d

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peut avec ce dont on dispose aujourd'hui, vbout de ce qui se donne dans la lumière, la cla chimie, mais elle ne peut venir à bout de

nous trouvons manifestement lié à la fermetspectre, laquelle en effet ne peut pas être expar des formules du même genre.

Dans un premier temps, nous nous en tiro-

le fait que nous utilisons tout simplement u

minologie. Mais comme vous le voyez, nous arri-vons dès maintenant à des représentations assezconcrètes avec cette terminologie. Nous disioy

a à la base quelque chose de réel, quand nousons des formules comme celle-ci pour w. Nous

parlons là d'éther de chaleur; il y a à la baseque chose de réel lorsque nous avons à utilisformule (2), dans laquelle ce qui est positif formule (1) doit apparaître négativement, et quenous parlons là d'éther chimique; nous parlons

d'éther de lumière lorsque nous avons besoin depasser aux imaginaires dans nos formules; eparlons effectivement d'éther de vie quand nousavons besoin d'utiliser des formules dont ndisposons en réalité pas encore, sur lesquell

ne sommes pas au clair, sur lesquelles nous saussi peu au clair en mathématique que les cher-cheurs en sciences naturelles le sont à propovie

Vous voyez ici un parallélisme très intér

entre le cheminement du penser au sein de thématique, et le cheminement du penser au ssciences de la nature elles mêmes duquel il

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qu'il doit bien s'agir d'une difficulté subjectivc'est indépendamment de la recherche dans lessciences de la nature que s'est ouvert, dans le do-

maine des mathématiques pures, le même chepensée ; et pourtant personne ne considérera qu'àpartir de telles considérations, il pourrait tenir unebelle conférence stylisée sur les frontières inhà la connaissance mathématique, comme Du Bois

Reymond6 7 l'a fait à propos des frontières de laconnaissance de la nature. En tout cas on ne lepourrait pas avec le même genre de conclusion. Ausein de la mathématique, il doit être possible,les concepts et les formulations ne nous échappent

pas du fait de leur complication, si on veut ledans le domaine de la mathématique pure, il doitêtre possible d'atteindre des formulations permet-tant de conclure. La difficulté évoquée ne peut pasêtre autre chose qu'une conséquence de notre im-

perfection relative, et on ne peut pas en tirer lclusion qu'il s'agirait de réelles limites de la con-naissance humaine. Il est très important de recela bien à fond. Car ainsi se montre tout d'abordque l'utilisation simpliste des mathématiques ne

convient pas quand on veut saisir la réalité en phy-sique. En effet nous ne pouvons pas simplementdire, comme le font les énergéticiens: une certainequantité de chaleur se transforme en un quantumd'énergie chimique et inversement. Cela, nous

n'avons pas le droit de le dire, mais par contre,quand il se produit quelque chose de semblable, se

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l'important dans le fait que l'une des énergiecite l'autre de façon mécanique, mais cette réelletransformation qualitative, ce qui se laisse déjà

saisir par le nombre quand l'une des énergies setransforme en l'autre, comme on dit.Si l'on s'était rendu attentif à cette transfo

tion qualitative d'une sorte d'énergie en une que l'on peut déjà appréhender par les nombres

eux-mêmes, alors on n'aurait pas été acculé représentation qui dit: C'est comme ça, fortuite-ment, que la chaleur est justement ce que nosentons comme de la chaleur, que le travail mque est ce que nous ressentons comme tel, que

l'énergie chimique est ce qui se montre dans lesprocessus chimiques; fondam entalement, toc'est pareil. Un mouvement mécanique s'accoLa chaleur aussi n'est rien d'autre que cela.entrechoquement, cette interpénétration des

cules ou des atomes sur les parois etc., à cette re-cherche d'une unification abstraite de toutes lesénergies qui se ramèneraient à un mouvemecanique, jamais on n'y serait arrivé si on avque tout de suite, lorsqu'on pose des calcul

indispensable de prendre en considération lerences qualitatives des énergies. C 'est pourest intéressant qu'Eduard von Hartmann, lorconsidéra d'un point de vue philosophiquel'enseignement sur la chaleur, éprouva le bes

trouver pour la physique des définitions qui abstraction de tout élément qualitatif. Ainsill d l h

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où quelque chose se donne pour négatif du pures relations mathématiques, les physiciensn'aiment pas calculer pour la physique elle-avec de telles différences de qualité de nombcalculent avec positif et négatif, mais ce sont deschoses qui résultent purement de rapports mmatiques. Jamais, dans l'enseignement habitl'énergie, on ne trouverait justifié que, du faitqu'une énergie est de la chaleur et une autre del'énergie chimique, l'une soit exprimée avec unsigne positif et l'autre avec un signe négatif.

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TREIZIÈM E CONFÉRENCE

Stuttgart, 13 mars 1920

Ce que j'avais déjà projeté hier peut être réen premier lieu, car cela va pouvoir nous amener àune conclusion provisoire des considérations qui

sont les nôtres. J'essaierai encore demain d'amà son terme la série entière des considérations quenous avons commencée ici pendant mon séjouractuel. Nous allons maintenant vérifier que dfaits, et de façon extrêmement significative, à

l'intérieur de ce que nous appelons le spectre ou le spectre lumineux habituel, s'entrelacent deseffets caloriques, des effets lumineux et des effetschimiques. Et nous avons déjà vu hier que, souscertains rapports, doivent encore s'entrelacer avec

ces effets, les effets vitaux, mais que nous n'avonsaucune possibilité de capter les effets vitaux dansnotre champ d'expérience comme on le fait aeffets chimiques, lum ineux et caloriques. En n'y a à priori pas de dispositif expérimental simple

qui puisse réellement montrer dans son activité lespectre en douze parties. Nous le réservons à cetinstitut de recherche qui viendra se placer dans lecercle de nos entreprises afin que, si je puis dire,certaines recherches ne soient pas simplement clo-

ses, mais qu'elles soient aussi bouclées.Et je voudrais attirer votre attention encorl h l d tt t h thé

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dispositifs expérimentaux, même s'ils ne sopensés, l'entrelacement les uns dans les autreffets vitaux, caloriques, lumineux et chimi

nous manque dans tout cela un domaine impqui s'impose pour ainsi dire plus physiquemele domaine des effets précités: il nous maneffets acoustiques qui se manifestent à nousçon remarquable, en tout premier lieu par l'a

en mouvement, c'est-à-dire par un corps gazaérien mis en mouvement. Et surgit alors lation importante, fondamentale: Com ment vnous d'un côté aux effets vitaux, alors qu'ils sontannoncés dans le spectre calorique, lumineu

mique, et comment venons-nous, de l'autre côté,aux effets acoustiques? Telle est la questionprésente de nouveau à nous, simplement du faitd'un tour d'horizon sur les phénomènes, et glaquelle nous allons pouvoir nous instruire d

sens d'une conception du monde goethéenne sique, comme nous l'avons fait jusqu'ici, surlaquelle nous n'avons pas le droit de théorispothétiquement.

Maintenant, nous voulons montrer tout d'

ceci6 8

: Lorsque nous interposons une solutiond'alun sur le parcours du cylindre de lumièrnous faisons passer à travers un prisme afin dapparaître le spectre, nous en extrayons lescaloriques. Nous laissons d'abord monter l

momètre par la vertu de l'effet calorique quferme le corps du spectre. Si nous plaçons l'alunl d d t d

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thermomètre, puisque l'alun élimine l'effet que. (Le thermomètre, qui était auparavant mtrès vite, s'élève considérablement plus lente

La preuve est donc déjà fournie par le fait thermomètre monte plus lentement. Ainsi, ltion d'alun évacue l'effet calorique dans le spNous pouvons considérer que la preuve en a étédonnée. L 'expérience a été faite un nom bre

culable de fois et elle est bien connue.La deuxième chose que nous allons fairetenant consiste à interposer une solution d'iodle sulfure de carbone sur le parcours du côneneux. Vous allez voir que de ce fait la partie mé-

diane du spectre est complètement éteinte. Lpartie en est sensiblement affaiblie. Or voubien d'après les études que nous avons faitele cours précédent, que la partie médiane repressentiellement les effets lumineux. Par la s

d'iode dans le sulfure de carbone, la lumière estautant retenue que l'était la chaleur par la sod'alun. A présent, le thermomètre monte dveau rapidement puisque l'effet calorique estveau là.

La troisième chose que nous voulons fairinterposer une solution d'aesculine sur le tracylindre lumineux. Celle-ci a la particularité desupprimer les effets chimiques, de sorte qul'activité du spectre, les effets chimiques restent

absents.Nous pouvons donc manipuler ainsi le spet l

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- par la solution d'iode dans le sulfure de cala partie lumière;

- par la solution d'aesculine, la partie chimiq

Pour les effets chimiques, nous en ferons leconstat du fait que si la partie chimique est pré-sente, la phosphorescence du corps phosphose manifestera. Si vous assombrissez encoremain, vous allez voir que le corps est bien ph

rescent. M aintenant, on va stopper sa phospcence par la chaleur. Et nous allons alors le rduire dans le spectre, mais en intercalant la sod'aesculine dans le cylindre de lumière. Cetvité est très fine. On ne voit aucune phosphores-

cence.Représentons-nous maintenant que nous tout d'abord le domaine de la chaleur, le dode la lumière, le domaine des effets chimiqtoutes les considérations que nous avons ex

vous pouvez déjà au moins déduire avec untive assurance qu'il doit bien y avoir, entre cmaines, une relation analogue, un rapport anà celui qui existe entre ce que j'ai désigné leprécédents par domaine x, domaine y et domz.

Et justement, nous voulons tenter de plusd'identifier ces deux séries de domaines.Avant toute chose, considérons le point su

Il nous est clair que si nous avons ici le domla chaleur et ici nos domaines x-, y-, et z-, alors

nous avons aussi le domaine des gaz, le domainedes liquides, le domaine des corps solides, d i dont no s ons p rlé ( oir schém

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Maintenant il vous suffit, tout en restant ddomaine des purs phénomènes, de vous reprque nous pouvons observer entre les effets

ques et ce qui se passe dans n'importe quellegazeuse, une interrelation très mobile. Nouspu observer que sous un certain rapport, le gazimite dans ses manifestations matérielles, ce la chaleur. Nous pouvons directement, dans

fait le gaz, trouver l'expression matérielle defait la chaleur. Si nous nous représentons, avpensées suffisamment réelles ce qui se produl'interrelation entre chaleur et gaz, au point quenous ayons une pensée claire au sujet de ce

rélation des effets caloriques et des effets mdans le domaine gazeux, alors nous pourronver par l'intuition la différence entre le domaile domaine du gaz. Il nous suffit de bien réflce que nous voyons d'innombrables fois dans

Le fait que ce que nous appelons lumière ne secomporte pas, envers un gaz, comme la chalgaz n'imite pas ce que fait la lumière. Quand lalumière se propage, le gaz ne la suit pas etrésulte pas pour lui une plus grande tension,

tres choses de ce genre.Donc, quand la lumière vit dans le gaz, ild'une relation tout autre que dans le cas où lleur vit dans le gaz. Et nous avons pu dire, dconsidérations précédentes: Le liquide est e

gaz et le solide, la chaleur est entre le domagaz et du x; et également: le domaine solideles images du domaine liquide le dom aine

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les images du domaine calorique. Ainsi de lafaçon, pouvons-nous dire maintenant: Notreêtre reflété dans la chaleur, et la chaleur à so

est reflétée dans le domaine gazeux. Nous avonsdonc pour ainsi dire dans le domaine gazeux lesimages des images du domaine x. Réfléchissau fait que ces images des images sont effective-ment présentes lorsque la lumière traverse l'air.

Dans la façon dont l'air se comporte avec serentes manifestations envers la lumière, on naffaire à un reflet direct, mais bien à un comment effectivement autonome de la lumière dansl'air, dans le gaz, à un comportement tellement

autonome que nous pouvons réellement le coà la chose suivante: nous voulons peindre usage quelconque sur un tableau, suspendre le ta-bleau dans la pièce et photographier la pièceque je photographie la pièce, sa configurati

tière sera un peu différente selon que je modifiequelque chose à l'intérieur. Si j'avais l'habitude,lors de ces conférences, de m'asseoir toujoucette chaise, et que pendant la conférence, quel-qu'un de malveillant la change de place sans

le remarque, alors je risquerais de faire ce passe parfois effectivement dans la vie: dem'asseoir par terre. Le rapport des objets entdans la pièce se trouve réellement modifié que quelque chose change dans la pièce. Lor

suspends le tableau à une place puis à une aurapports des formes du tableau entre elles, nd f é f é

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qui surviennent dans la pièce. Ainsi mes exces avec la lumière restent indépendantes, dansn'importe quel espace rempli d'air. M es exp

ces caloriques ne restent pas indépendantel'espace, et vous avez pu directement vous evaincre quand vous avez été rendu attentifs que la pièce entière devenait chaude. Mais mesexpériences avec la lumière, elles, je peux l

senter dans leur essence propre, je peux les abs-traire de cela, de telle sorte que dans les faitement, quand je fais des expériences avecx dansl'espace rempli d'air, j'en tire les mêmes relque lorsque je fais des expériences sur la lu

Je peux identifier x et la lumière. Et si voussuivez ce chemin de pensée, vous identifiereles effets chimiques. Etz, il vous faudra l'identifiavec les effets vitaux. Pourtant, comme vous levoyez, il y a des relations d'un certaine indépen-

dance entre le domaine de la lumière et le dodu gaz. Cette même relation, on la trouve quh d é l h h l

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faire vous-mêmes, cela nous conduirait trop loinaujourd'hui. Dans la pratique, effectivementprovoquer des effets chimiques, nous utiliso

jours des dissolutions. Et là les effets chimicomportent exactement comme la lumière dansl'air. Il nous faudrait précisément mettre en recez avec le solide, c'est-à-dire que si je désidomaine parz (voir schém a p. 271), celui-ci p

et celui ci par x j'ai là la chaleur comme état mé-dian et je désigne le domaine gazeux par x'maine liquide par y', le domaine solide parz , etmaintenant j'ai ceci devant mes yeux:

z y x Chaleur x y z 'x dans x' comme lumière dans le gaz,y dans y' comme effets chimiques dans les liz dansz' disons tout d'abord comme effetsz dans

les corps solides. Nous avons jusqu'iciseulement fait leur connaissance enqu'effets de structurations.

Ainsi obtenons-nous des imbrications qui cependant rien d'autre que l'expression pro

pour des choses qui sont effectivement biendans la vie:x dans x' est simplement le gaz empli de lumiy dans y' est le liquide dans lequel se déroul

processus chimiques.z

dansz' :

En fonction des considérations d'hier, vous presq e pl s po oir mettre en do te q e de

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trouvons la lumière, qu'en nous élevant au-de la lumière nous trouvons les effets chimiques,nous devons parvenir, au-dessus des effets

ques, aux effets vitaux. Nous avons effectiparlé de cela hier, ne serait-ce qu'à titre de prnaire. Nous pouvons donc dire:z dansz', ce sont les effets vitaux dans les corpssolides.

Pourtant, les effets vitaux ne se trouvent pasdans les corps solides. Nous savons que la restre nécessite, au moins dans une certaine ml'état liquide. Les effets vitaux ne sont pas pr

au sein du pur solide, dans la vie terrestre. Maiscette vie terrestre nous contraint à admettre certaine façon, qu'une telle chose ne se troucomplètement à côté de la réalité car cette nous vient en même temps que nous agençons y

dans y' et x dans x'.Nous trouvons des corps solides, nous trodes corps liquides, nous trouvons des gaz. Noustrouvons des corps solides sans les effets vitaux.Les effets vitaux, nous ne les trouvons, dans la

sphère terrestre, que se déployant à côté dessolides, entrant en relation avec les corps solainsi de suite. Dans le domaine terrestre, on netrouve pas de couplage direct des effets vitauce que l'on appelle le solide. Nous sommes c

là d'une certaine façon directement par cettnière propositionz dans z', la vie dans le solide,l ê h q d ' t

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doit, ffit-ce d'une façon atténuée, se trouver fchimisme, dans le même rapport que le corpsface à la vie. Je suis ici conduit à reconnaître

solide, le liquide, le gazeux, de par leurs reultérieures à la lumière, la chimie et la vie,sentent pour moi, d'une certaine façon, quelquechose d'inanimé dans le domaine terrestre.

On ne peut effectivement pas rendre ces p

aussi palpables qu'on l'aime aujourd'hui dans lecadre de ce qu'on appelle « l'impératif de clIl vous faut déjà vous-mêmes collaborer intément si vous voulez prendre ces considérationscomme des considérations conformes à la réa

c'est alors que, si vous suivez cette pensée, vousallez trouver qu'une parenté existe entre le sole vivant, le liquide et le chimisme, le gazelumière ; que la chaleur, d'une certaine façon, setrouve là pour elle-même, mais que cette re

dans le domaine du terrestre, ne s'exprime pfaçon immédiate. Cette relation, qui peut appdans le terrestre, s'avère effectivement avoirjadis, mais n'être maintenant plus là. Nous sointroduits dans la représentation du temps p

rapports inhérents aux choses. Quand vous vez un cadavre, vous êtes introduits dans lasentation du temps. Le cadavre est là. Vousconsidérer tout ce qui, en général, rend possile cadavre soit là, qu'il apparaisse comme cela ;

vous devez considérer le psycho-spirituel, car lecadavre n'a aucune possibilité d'exister en sf

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Tout ce que le cadavre représente pour voucontraint à dire: tel qu'il est, il a été abandonquelque chose. Ce n'est pas autre chose que

vous dites: Le solide - terrestre a été abandonla vie, le liquide - terrestre par les émanatioeffets chimiques, le gazeux terrestre par leslumineux émanants. Et de même qu'à partir ducadavre, nous reportons notre regard sur la vie,

dans laquelle le cadavre était lié au psycho-spirituel, de même, nous regardons en arrière enpartant des corps solides de la Terre, en ramces corps solides à des états physiques antédans lesquels le solide était lié à la vie ; dans les-

quels le solide n'était pas répandu partout dterrestre ; dans lesquels le solide ne pouvaitraître que relié à la vie; et où le liquide ne papparaître que relié aux effets chimiques; où legazeux ne pouvait apparaître que relié aux

lumineux. Où, en d'autres termes, il n'y avade gaz qui ne brille intérieurement, qui ne s'ilintérieurement, qui, en coïncidence avec ses cations et raréfactions, ne s'illumine intérieurne s'obscurcisse, ne soit phosphorescent de

ondoyante; où n 'existait pas seulement le limais une activité chimique continuelle et voù à la base de tout, se trouvait la vie, qui secomme la vie se fige par exemple dans la fodes cornes des bovins, où elle se fluidifiait

veau, se refluidifiait et ainsi de suite — bresommes ici entraînés par la physique elle-mêmehors de notre temps j sq 'en des temps anci

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choses aujourd'hui dissociées: le domaine du ga-zeux, du liquide et du solide d'un côté, et le do-maine de la lumière, des effets chimiques e

vie de l'autre, étaient l'un dans l'autre, mais nonpas directement glissés l'un dans l'autre, mabattus (voir les flèches sur le schéma p.272chaleur se trouve au milieu. Elle ne prend appa-remment pas part à cette association de quelque

chose de plutôt matériel avec quelque chose deplutôt éthérique. M ais vu qu'elle se trouve enmilieu, il se donne avec une évidence qui ne ppas être plus forte, qu'elle prend part à ces deuxnatures. Si nous désignons les domaines du

par domaines de l'éther et ceux du dessous pardomaines pondérables, alors il va de soi qucomprenons la chaleur comme ce qui constitpar son essence un état d'équilibre entre les dnous avons trouvé dans la chaleur ce qui es

d'équilibre entre éthérique et matériel - pondéce qui donc est éther et en même temps matqui d'emblée, du fait qu'elle est une chose dmanifeste ce que nous trouvons tout le templa chaleur: la différence de niveau, sans laquelle

nous ne pouvons absolument rien faire dansmaine des phénomènes caloriques, ni rien obsSi vous admettez ce chemin de pensée, alors

vous serez conduits à quelque chose de beaplus essentiel et important que ce que pourr

mais vous donner ce qu'on appelle le deuxièmeprincipe de la théorie mécanique de la chalemo ement perpét el de de ième espèce

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de phénomènes à d'autres phénomènes qui luliés alors qu 'il est, dans son caractère, modfaçon tout à fait évidente par ces autres phé

nes.Si vous êtes bien au clair avec le fait quemaine du gaz et le domaine de la lumière onété unis, que le domaine du liquide et les effmiques ont jadis été unis, et ainsi de suite, alors

vous allez avoir à penser aussi dans une unitnelle les deux pôles antagonistes du domainchaleur: le domaine éthérique et le domaine mpondérable. Et vous en venez alors à devoidire: ce que nous appelons aujourd'hui phéno

physique, et qui n'est donc bien que l'expredes entités physiques, des essences physiqusentes, cela n'a qu'une signification limitée temps. La physique n'est pas éternelle. Elle perdtoute validité pour des espèces de réalité entière-

ment différentes. Car naturellement, une réale gaz est immédiatement lumineux intérieurest une tout autre réalité que celle dans laqugaz et la lumière sont relativement autonomenvers l'autre.

Nous en venons donc à porter le regard rière sur des temps où il y avait une autre phyet à regarder vers un futur où existera une autrephysique. Et notre physique ne peut être quenous redonne le phénom ène actuel, ce qui e

notre environnement immédiat. Il y a une choil faut qu'on affranchisse la physique elle-mêmeafin de ne pas se rendre coupable de ce par

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non-sens, et qui consiste à étudier les phénophysiques de notre domaine terrestre, à élabohypothèses à leur sujet et à appliquer ces hy

ses à l'univers entier. Nous appliquons nos hypo-thèses terrestres à l'univers entier et oublions que nous avons comme connaissances physiprécisément limité temporellement au domairestre. Et nous avons déjà vu que c'est aussi

spatialement.

Car dès l'instant où nous sortons pour attela sphère où la pesanteur disparaît et où tout

s'écoule vers l'extérieur, dès cet instant disparaîtl'ensemble de notre image physique du mond11 nous faut donc dire: Notre Terre n'est pa

lement limitée dans l'espace, mais aussi spatiale-ment limitée en tant que qualité physique, e

un non-sens de se figurer qu'en allant au-delsphère zéro, quelque part au dehors, devrait sver quelque chose à quoi les mêmes lois phseraient applicables. Et il n'est pas davantagsible de penser qu 'on puisse appliquer les m

lois physiques à des temps passés détermindes temps déterminés futurs de l'évolution. C'estne ill sion de l théorie de K nt L pl ce

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à volonté, ce que l'on a abstrait des phénomènesphysiques actuels de la Terre. M ais c'est ausillusion de l'astrophysique actuelle que de croire

que ce que l'on a abstrait des effets physiqurestres pourrait maintenant être appliqué par eple à la constitution du Soleil, et qu'on pourraitaussi parler du Soleil sur la base des lois phyde la Terre.

Or une chose extraordinairement importantes'offre à nous si nous rapprochons le tour d'hque nous avons fait des phénomènes, de ce qdonné à nous par ailleurs, si donc nous mettonsensemble l'une et l'autre série de phénomènes

avons attiré l'attention sur le fait que les phyen sont venus à la conception que E. von Haa saisie dans la belle formulation — ce deuxièmeprincipe de la théorie mécanique de la chaledit que si l'on transforme de la chaleur en t

mécanique, il y a toujours de la chaleur quique donc à la fin, tout doit passer à l'état de cet que doit avoir lieu la mort calorique — ceception qu'Eduard von H artmann formule sant: «Le processus cosmique manifeste la te

à partir à la dérive6 9

». Eh bien admettons qu'utelle dissipation du processus cosmique ait licette direction, que voyons-nous donc appaNous voyons, si nous montons des expériencesayant pour but de démontrer directement le

deuxième principe de la théorie mécanique de lachaleur, nous voyons apparaître de la chaleuro ons disparaître des actions mécaniq es e

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voyons apparaître là, poursuit son chemin. Nouspourrions aussi bien m ontrer, si nous produde la lumière à partir de la chaleur, que toute la

chaleur correspondant à cette lumière ne pecorrespondre d'une autre façon7 °que le fait la chaleur correspondant au processus mécanique, enaccord avec le deuxième principe de la théocanique de la chaleur, mais en sens inverse.

est de même à nouveau pour le rapport entre lesphénomènes lumineux et les phénomènes chiOr cela nous a conduits à dire que nous d

nous représenter le spectre entier de l'univers detelle sorte qu'il se referme en un cercle. Donc si

c'était réellement vrai cette conception, qui n'estjamais que la conclusion d'une certaine séried'observations, qui dit que l'entropie de notrvers tend vers un maximum, que le processus del'univers se dissipe à la dérive, ferait alors e

qu'il y en a un qui toujours redémarre. Là, il sedissipe (un dessin pas conservé), et de l'autreredémarre, car nous devons le représenter cun cercle. Si effectivement la mort caloriquraissait d'un côté, alors surviendrait de l'autr

ce qui lui fait pendant, et qui, face à la mort que, est recréation du m onde. Cela découleobservation réaliste des phénomènes eux-mêm

Cela justifie aussi que déjà en physique, onde considérations qui n'envisagent pas le pro

cosmique de la façon dont on envisage habment le spectre solaire, c'est-à-dire qu'on ne lefasse pas courir à l'infini d'un côté vers le

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qu'on ne le fasse pas courir de l'autre côté vfutur, comme nous laissons filer le bleu. Il noeffectivement symboliser le processus cosmiun cercle. Ce n 'est que si nous le faisons, qunous approchons enfin du processus cosmiqu

Seulement voilà, si nous symbolisons le sus cosmique par un cercle, nous avons alorsl'ensemble de ce qui est situé à l'intérieur de nos«domaines».0r dans ces «domaines», nous neu aucune occasion de rencontrer des effetstiques. Ils ne se trouvent pour ainsi dire pasplan. Nous avons à nouveau quelque chose dEt c'est de cela que nous voulons parler dema

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QUATORZIÈME CONFÉRENCE

Stuttgart, 14 mars 1920

Je ne vais aujourd'hui que pouvoir clore psoirement ces considérations par quelques itions. Il va certes de soi que ce que l'on a tence cours et dans le précédent ne pourra final

bien ressortir que lorsque nous serons en mesdonner un prolongement à ces considératioj'aurai encore quelques remarques à faire à cà la fin de notre séance d'aujourd'hui. Mais jdrais tout d'abord, en puisant à tout l'ensemb

ce que nous avons soumis à notre observation enrapport avec les phénomènes caloriques et qui y touche, en puisant à toute la somme dessentations que vous avez pu élaborer par celrer votre attention sur une chose qui est tout

d'abord celle-ci:Si nous regardons encore une fois les diffdomaines de réalité observés dans la physiqdomaine solide, que nous avons appeléz', le do-maine liquide, que nous avons appelé y', le d

gazeux ou aérien, que nous avons appelé xau milieu le domaine calorique ; nous avonstant que domaine de la lumière, y en tant qmaine des effets chimiques, etz en tant qu'effetsvitaux des relations tout à fait particulières, qui

enjambent en quelque sorte le domaine calorallant de x à x' et de y à y'.

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Nous avons essayé d'observer le fait qui comment les effets chimiques peuvent se réapréférence dans l'élément liquide. Quiconque

s'efforce de comprendre des processus chimdécouvrira ceci: Où que se déroulent des prochimiques, tout ce qui survient lors des comsons, des dissociations, des décompositionsques, est lié d'une certaine manière à l'élém

quide. Il faut que le liquide fasse agir son caparticulier, qu'il le prolonge en l'introduisantle solide ou dans le gazeux pour que puissent s'ymanifester les effets chimiques. Et c'est donc unagissement l'un dans l'autre des effets chimiq

du liquide du fait d'une séparation relative deux domaines, donc, une pénétration et le faitqu'ils se lient en quelque sorte dans la pénétc'est cela que nous pouvons avoir présent à llorsque nous parlons en général de notre chimie

terrestre. Notre chimie terrestre représenteraiten quelque sorte une animation de l'élément l ff t hi iq

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Vous pourrez alors facilement vous représque lorsque nous considérons ces domaines de laréalité, il nous est impossible de penser que ce ne

soit qu'en enjambant la chaleur et le gazeux,domaine tel que celui-ci agisse dans un autrsûr, les autres domaines aussi agiront les unsautres. Les autres domaines aussi provoquerontcertains effets dans tel ou tel champ de la r

De sorte que nous pouvons dire aussi: Biensoit dans un premier temps comme par une sparenté intérieure que les effets chimiques aparticulièrement dans le milieu liquide, il nocependant aussi nous représenter un mode d

qui met en rapport les effets chimiques avec parexemple x', donc une action directe des effemiques à l'intérieur du gazeux, de l'aérien.

Quand je dis à présent « effets chimiques »ne devez pas penser seulement aux process

miques. Vous devez penser, quand je dis effemiques, à ce qui nous apparaît clairement cun élément intérieurement pénétré d'esprit dpartie bleu-violet du spectre, où les effets chise présentent à nous comme en quelque sorte

d'une certaine autonomie à l'égard de la naturematérielle. Alors qu'en parlant de processus ques, nous parlons effectivement déjà de la ption de ce qui est matériel par les effets chimAvec eux, nous devons nous représenter quelque

chose qui n'a à priori rien à faire avec notre mpondérable, mais qui par contre pénètre, avand f i d' é i i d j' i é bli hi

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guide. Mais si nous posons la question: Et si ceseffets chimiques choisissent pour leur actionmaine le plus proche (si je peux utiliser cette ex-

pression), le gazeux, que se passe-t-il? Alors restons toujours dans l'observation — il doit duire dans le gazeux quelque chose que l'on représenter sous un certain rapport en le compà ce qui survient dans le liquide. Dans le liquide,

l'essence des effets chimiques empoigne en qsorte la matière, conduit les matériaux à se tser de sorte que ces matériaux entrent en intion. Quand nous nous représentons l'élément li-quide, nous devons nous imaginer que là, le

riaux eux-mêmes entrent en interaction lors desprocessus chimiques. Mais admettons que celan'aille pas jusqu'au point où les effets chimiquesempoignent les matériaux eux-mêmes, admetcontraire qu'ils restent un peu plus étrangers à

matière qu'ils pourraient l'être dans le milieu li-quide, alors il survient quelque chose qui doit seprésenter comme si les effets chimiques se saient davantage « à coté » du corps aérien, ré avec ce que l'on a dans le liquide. Alorsmanifester une certaine autonomie del'impondérable à l'égard du support matériel.les processus chimiques, l'impondérable saisit lamatière d'une façon aiguë. M ais ceci nous vers un domaine où il n'y a pas une telle acsaisissement, et où l'impondérable ne reste pas àl'intérieur de la matière: c'est le cas en acousd l ff Al d l ff

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complète de l'impondérable dans la matièreavons pour le son, une conservation, une auto-préservation de l'impondérable dans la matière

gazeuse, aérienne. Et cela nous conduit mainà quelque chose d'autre. Au fait que nous dnous dire: Il doit bien y avoir une raison au fdans le liquide, l'impondérable saisisse direcla matière et qu'en revanche, quand se prod

des effets sonores dans l'élément aérien,l'impondérable ne puisse pas saisir autant ltière.

Si nous observons des phénomènes chimiqayant le sens de ce qui se montre là, du point

de la physique, nous allons ressentir commede soi que c'est tout simplement le propre del'essence matérielle que les phénom ènes chis'y déroulent comme ils le font, à savoir quel'impondérable est là comme quelque chose

sur la matière, une marque. Et ce n'est possibpar le fait que dans le cas où nous avons afde la matière terrestre, se produit la captatil'impondérable par la Terre elle-même. C'est àtravers les forces de la Terre que l'effet chi

est en quelque sorte saisi et qu'il travaille àl'intérieur de la matière liquide. Vous voyez lde structuration répandue et active sur tout maine terrestre, cependant que cette force deturation s'empare de l'effet chimique qui

s'approche.Si seulement nous comprenons bien qu'icl f d l T l bi i i l'

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inverse. C'est-à-dire que dans le son, nous dpenser qu'est active celle qui s'échappe de ladans toutes les directions de l'espace cosmi

tendance à supplanter les forces de la Terrequi emporte de la Terre l'impondérable. C 'qui constitue la particularité du monde des soqui constitue la particularité de la physique dessons, de l'acoustique, c'est que nous somme

côté capables d'étudier physiquement les promatériels, et que de l'autre nous n'avons besfaire aucune référence à cette acoustique quannotre ressentir, nous vivons dans le monde deQue nous importe finalement à nous homm

sentants toute l'acoustique, lorsque nous perdes sons? Cette acoustique est belle parce qu'ellenous dévoile un ordonnancement et un ensemlois internes, mais ce que l'on vit comme expsubjective dans le monde des sons est très

de ce qui se joue dans la matière en tant queque de l'acoustique. Et la raison en est quel'élément son préserve justement son autonofait qu'il se montre à nous effectivement d'uçon conforme à son origine, déterminé par l

phérie de l'univers, comme les processus chise montrent à nous déterminés à partir du cennotre Terre.

Et maintenant, si nous nous élevons à unde vue en quelque sorte universel, il se révè

une chose connexe que nous aurions pu toubien mentionner hier déjà lors de la conféred K li k n lf

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tion périodique, nous pouvons nous le reprépar l'image de l'octave. Il apparaît là une anentre les lois inhérentes aux sons et la const

d'ensemble de la matière dans la façon dontprépare à déployer les processus chimiques. là se justifie aussi le fait que nous considértotalité des associations et dissociations del'existence matérielle comme l'image extérieure

d'une musique cosmique intérieure, et que dmusique terrestre, cette musique cosmique inté-rieure ne se dévoile à nous que dans un cas plier. Cette musique terrestre doit le moins poêtre considérée de façon que l'on en dise: ce

son en nous est, à l'extérieur, de l'air qui vibre.Nous devons considérer cela comme aussi qu'il nous paraîtrait insensé de dire: Ce que tl'extérieur en tant que corps, vu du dedans, c'estton âme, mais seulement pour toi. C'est le sujet

que nous perdons à ce moment là. Cette absesujet se présente aussi quand nous voulons crer le son dans ses lois internes comme s'ideaux densifications et raréfactions de l'air, qurieurement, constituent son support dans le

aérien. Et si vous regardez cela d'une façonvous allez voir que dans les processus chimnous avons affaire à une certaine relation eny', et dans les effets de son à une certaine rentre y et x' (voir schéma p.284).

J'ai attiré votre attention sur le fait que qnous restons à l'extérieur de l'un ou l'autre do-i t j é

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férences de niveau. Essayez donc maintenant dedécouvrir ce qui ressemble à des différences deniveau dans ce que nous rencontrons là, essayez

simplement de découvrir ce qui ressemble à unedifférence de niveau comme il en apparaît avec la pesanteur, dans une chute d'eau, quaforce motrice d'une turbine repose sur cetterence. Essayez de voir bien clairement que diffé-

rence de température'', différence de chaleur,rence de son, neutralisation électrique, reposla différence de niveau. Nous en arrivons toudes différences de niveau, quand nous étudioeffets physiques. Mais qu'avons-nous donc là

l'arcy-y sur le schéma). Nous avons une parintime entre ce que nous percevons dans le et ce qui est matériel dans le liquide. Et ce qui seprésente à nous quand nous observons un prochimique n'est finalement rien d'autre que la

rence d'existence entre les effets chimiques et lesforces qui sont dans le liquide. C'est une diffde niveauy-y . Or maintenant, il y a là une dirence de niveau plus faible y-x' qui se présente ànous dans les effets de son. De sorte que no

vons dire: par rapport aux domaines de la run processus chimique peut être pour nous unedifférence de niveau entre effets chimiques edu liquide. Et l'apparition du son et de la notl'air doit être pour nous la différence de niveau

entre d'une part, ce qui, structurant dans les chimiques, s'élance à travers le monde poumais du dehors de façon périphérique et d

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part, ce qui est matériel dans le gaz, dans le corpsaérien.

Ce qui s'exprime à travers ces domaines de la

réalité, s'exprime donc aussi par le fait de formerdes différences de niveau. Si nous restons au seind'un même élément, que ce soit dans la chaleur,dans le gaz ou dans l'eau, c'est sur des différencesde niveau que reposent les choses. Mais, le fait que

nous puissions faire des distinctions entre ces do-maines, repose sur les différences de niveau deseffets entre ces domaines eux-mêmes.

Si vous récapitulez tout cela, vous allez en venirà la chose suivante: si nous allons jusqu'au liquide

et à sa surface relative, nous devons dire: Pour lescorps solides, nous avons affaire à des forces ter-restres. Dans quelle mesure les forces de strution — les énergies de configuration, pourrait-si l'on voulait utiliser l'expression de la physique

moderne — doivent être apparentées à la force depesanteur, c'est ce qui est apparu dans les considé-rations antérieures. Et si nous passons de là auxforces qui se manifestent en tant que forces de pe-santeur, à ce qui, vu la grandeur de la Terre,

pour nous le caractère du « niveau », nous troalors une sphère. Naturellement, les différentessurfaces de l'eau constituent toutes ensemble unesphère. Vous allez voir maintenant que si l'on sort,que l'on se fraie un passage à travers cette sp

partir du centre de la Terre, les choses sont tellesque nous devons nous dire: dans le contexte terres-

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cv c c e r pQ\ + 2 1 ‘ ce

ferment; quand agissent des forces qui sont dliquide, on a affaire à des forces qui peuvensaisies dans leur configuration si l'on trace ici la

tangente, ou si l'on place ici le plan tangent.e,

.t.i ôc s-

Et si l'on part encore plus loin, si l'on sort audu domaine de la sphère, alors nous devons dl'intérieur de ces sphères, nous avons affaireforces de structuration pour nos corps solidesforces de structuration qui, sur la Terre elle-m

referment encore l'espace des corps. Ici (sphpointillés) nous avons affaire à une forme (gunique, les formes multiples se relient en qusorte, se pénètrent les unes les autres pour attla forme unitaire qu'a l'élément liquide de la

M ais si nous arrivons maintenant ici (à l'extde la sphère) — il nous faut alors nous formreprésentation dans laquelle nous sommes soce qui se structure de façon isolée, qui agit ddedans, où le corps solide se rassemble, où

est une forme unique —, comment devons-noreprésenter la chose quand nous en arrivons là?

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rempli de matière, il nous faut nous imagineespace de matière négative évidé. Nous avonremplissage de l'espace, et ici, un évidement de

l'espace.Qu'un évidement de l'espace est possiblequi doit devenir une représentation des hommalors que véritablement, ce qui se produit sur laTerre ne s'avère pas seulement influencé à

d'un seul côté sans quoi les processus y seraienttout autres, la Terre s'avère de plus influencée àpartir de tous les côtés selon des modes diffé— je veux le dire comme cela aujourd'hui, urement nous aurons à nous en préoccuper plus

avant. Par exemple, il ne serait pas possible quesurviennent des différenciations dans les conet dans la répartition des eaux entre pôle Npôle Sud si dans l'entourage, quelque part dansl'espace, n'existait qu'un seul espace creux d

sorte. Ces évidements de l'espace doivent agir àpartir de différents côtés. Si nous les cherchons,nous les trouvons dans ce que les anciens sycosmiques ont appelé les planètes, parmi lesle Soleil lui- même a aussi été compté.

Nous sommes donc entraînés au-dehors, adu domaine de la Terre dans le domaine du cet nous devons trouver le passage d'un côté del'espace à l'autre, nous devons trouver le padu remplissage de l'espace à l'évidement de

l'espace. Et cet évidement de l'espace, nous le penser, pour notre action terrestre, comme sé dans les planètes qui entourent la Terre C

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peut avoir lieu un événement terrestre, des intions se produisent entre le terrestre et le cos— car toujours, ce qui intervient par l'évidem

l'espace apparaît en quelque sorte comme ud'aspiration, et ce qui agit ici par les forces destructuration apparaît comme un effet de preCes interactions, nous les rencontrons dans lfigurations d'événements terrestres que l'on ch

habituellement dans les forces moléculaires, lesattractions moléculaires, alors que nous deréellement les chercher, comme on l'a fait daépoques passées, à partir d'autres démarches deconnaissance. Quand on a devant soi une qu

que action matérielle, à laquelle toujours quchose d'impondérable est mêlé, au lieu de laissers'exprimer le cosmos entier dans son activité, onrapporte ce qui se produit là à des configurinternes élucubrées. Ce que font les astres,

des géants réalisent quand ils se présentent dansleurs relations réciproques au sein des procela Terre, ce devrait être les nains des atomesmolécules qui l'exécutent Ce dont nous avosoin, c'est précisément de ceci: que, quand nous

représentons par des dessins ou par des calcprocessus matériel de notre Terre, nous sacque tout cela n'est rien d'autre que le refletd'interactions extraterrestres, d'interactions cques. Et voyez-vous, nous avons ici la force de

remplir l'espace avec quelque chose de matériel(voir dessin, à gauche). Ici (à droite), nous avonstoujours la force de rem plir l'espace avec qu

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elle doit être parvenue quelque part de l'autreelle doit atteindre l'évidement de l'espace.

Il doit y avoir là entre-deux une région où enque sorte, si je puis m'exprimer ainsi, l'espace sedéchire. Nous devons nous dire: Notre espace, quiapparaît tout autour de nous et qui est en quelquesorte le réceptacle de nos effets physiques, d

lié intimement à nos effets physiques. Il doit repré-senter quelque chose qui se trouve intimem engré dans ces effets physiques. Mais lorsque nouspassons du pondérable à l'impondérable, l'espacese déchire, et il entre alors, par cette déchirure,

quelque chose qui n'était pas là avant qu'il se soitdéchiré. Admettons que nous déchirions l'espacetridimensionnel et que nous posions la question:Qu'est ce qui entre par cette déchirure? Si je faisune entaille là dans m on doigt, le sang s'écou

reste dans l'espace tridimensionnel. Mais quand jefais une entaille dans l'espace lui-même, c'est cei déjà t d l ti l i 'é l

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Voyez vous, c'est là un point où se montrclairement dans quelles ornières se trouve lade voir de la physique d'aujourd'hui. N'est-c

quand nous faisons des expériences d'électricitédans la salle de classe, nous devons soigneusécher nos appareils électriques, nous devond'eux de mauvais conducteurs électriques, sansquoi nous n'arrivons à rien. Quand ils sont

des, nous n'arrivons à rien. On rencontre poula conception — j'ai souvent parlé de cela — quoi par le frottement des nuages, qui pourtanhumides c'est tout à fait sûr, l'électricité se fd'après les physiciens, et l'éclair et le tonne

manifestentn . C 'est naturellement l'une des repsentations les plus invraisemblables qui sepenser.

Face à cela, celui qui maintenant, pour accun concept conforme à la réalité, rassemble

que nous avons cherché à rassembler dans nsidérations sur la physique, celui-là va décqu'à l'instant où apparaît l'éclair, l'espace se dé-chire et que ce qui remplit l'espace de façonsive non-dimensionnelle surgit, de la mêm

que quand je me coupe le sang s'échappe. Ole cas à chaque fois que la lumière apparaît encompagnie de la chaleur: l'espace se déchire dévoile ce qui est à l'intérieur de lui-même, alorsque, dans ses trois dimensions habituelles te

nous les rencontrons, l'espace ne m ontre qaspect extérieur. L'espace nous introduit danintériorité

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Nous pouvons dire: Quand nous nous élevpondérable à l'impondérable et que justemendevons traverser le domaine de la chaleur, nous

trouvons que la chaleur surgit de partout oùtant les effets de pression de la matière pondnous entrons dans les effets d'aspiration del'impondérable. La chaleur ruisselle de partovous vous représentez maintenant que nous

affaire au processus que nous avons désignquelques jours par conduction de la chaleurdevez associer à cela cette autre représentatfait que cette conduction de la chaleur est limatière pondérable, par opposition à celle qu

avons aussi montrée et qui est de la chaleur pageant par elle-même. La chaleur se propapar elle-même, nous la rencontrons maintenantcomme ce qui surgit quand l'espace se déchire.Comment veut donc agir cette chaleur? Elle v

partant de « l'intensité » de l'espace, venir asein de « l'extensivité ». Elle veut pour ainsortir de l'intérieur de l'espace pour venir agison oeuvre extérieure. Lorsqu'elle entre en ition avec un corps matériel, nous voyons app

ce phénomène que la tendance propre de la cest retenue. que son effet d'aspiration est tramé en un effet de pression, que se substitue à latendance cosmique de la chaleur la tendancedualisante de la matière qui devient alors, d

corps solides, la force de structuration. Donla chaleur, dans l'apparition de la chaleur pourt t tt iti è à l d

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la propagation qui n'est pas maintenant sous de rayonnement, mais qui s'organise dans toudirections, nous avons à rechercher une réflex

la matière impondérable sur la matière pondéou plutôt, de l'impondérable sur la matière pondé-rable. Le corps qui conduit de la chaleur amèneeffectivement de façon continuelle de la chalemanifester par le fait qu'au fond, il repousse selon

le mode intensif — et non pas extensif commla lumière qui ne nous apparaît, elle, que dans sesimages — la chaleur impondérable qui vient seheurter sur son côté matériel.

M ais je voudrais maintenant vous prier de

ment travailler patiemment sur ces représentde la façon dont nous nous sommes habitués à lessaisir, afin que par cette élaboration, vous remar-quiez réellement à quel point nous avons affaire àdes représentations en quelque sorte saturées de

réalité. Et de quelle façon ces représentations satu-rées de réalité vont nous introduire dans une com-préhension vivante de la nature du monde, c'est ceque je voudrais vous montrer encore dans uneimage de conclusion.

J'ai déjà attiré votre attention sur le fait que leressentir d'une température repose sur la percep-tion, la perception subjective. Nous percevons eneffet la différence de température entre notrenisme et le monde extérieur, ce que fait aussi le

thermomètre, comme je vous l'ai déjà fait remar-quer. M ais toute perception repose en général

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de ce domaine devient notre objet de perception.Nous ne pouvons pas être à la fois quelque chose etle percevoir, nous devons par contre toujours être

autre chose que ce que nous percevons. Si doncnous percevons des sons, nous ne pouvons pas êtrenous-mêmes des sons. Et si nous répondons sanspréjugé à la question: Que sommes-nous pendantque nous percevons des sons? nous pouvons en

arriver à la conclusion que nous sommes précisé-ment exactement ce qu'est l'autre différence deniveau. C'est cette différence de niveau que nouspercevons (y - x', schéma p.284); y - y', nous ne lepercevons pas, nous le sommes pendant ce te

Ce qui accompagne notre perception du son, cesprocessus chimiques de même périodicité qui sedéroulent à l'intérieur de notre organisme liquide,voilà ce que nous sommes. Ce que les effets chimi-ques provoquent en nous dessine dans le monde

quelque chose très très bien réglé. Il n'est pas dutout sans intérêt d'examiner l'image suivante:le savez, le corps humain n'est fait que pour unetrès faible part de constituants solides, à plus de90% il est une colonne liquide. Et tous ces proces-

sus chimiques qui sont d'un genre extrêmementraffinés et qui se déroulent dans notre organismependant que nous écoutons une symphonie, repré-sentent une construction m erveilleuse, tout insée, sans cesse phosphorescente. Nous sommes

alors quelque chose qui représente la chimie d'unesymphonie. Et nous percevons le monde des sonsl f it ' l t d

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plan chimique ce qu'est le monde des sons sensible, ainsi que je vous l'ai exposé.

Voyez-vous, on fait grandem ent progres

compréhension de l'homme lorsqu'on rapporqu'est l'homme la compréhension du physique.Mais il s'agit maintenant de parvenir toujourque nous ne nous construisions pas ces reprétions abstraites qui sont particulièrement appr

dans la physique d'aujourd'hui, mais qu'au con-traire, nous parvenions à des représentationsoient réellement intégrées à la trame du monmonde objectif. Ce que veut la science de l'etant que quête d'une manière de penser, c'e

partant de cela, apporter à nouveau dans l'évohum aine un penser conforme à la réalité. Enécessaire que cela ait lieu. C 'est pourquoi isi important que puissent être poursuivis des aussi beaux que ceux qui ont été faits ici p

ces derniers quinze jours. Partout, vous pouvqu'actuellement un monde ancien se meurt. Nepeut-on donc pas voir réellement, à ces reprétions de la physique sur lesquelles on ne peconstruire, qu'un monde ancien se meurt? E

qu'ici, d'une façon encore très incomplète, cne peut pas être plus que des ébauches toutincomplètes, nous essayons de bâtir une conde la physique, ne se révèle-t-il pas à quel pointnous nous trouvons aujourd'hui à un tourna

l'évolution humaine?Voyez-vous, mes chers amis, une telle pconscience doit to jo rs no s é eiller a f

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sont apparues maintenant du fait que le Dr voravalle, le If Blümel, M. Strakosch 7 4, le Dr Kolisko,nous ont stimulés, dans différents domaines, à

prendre par un autre bout ce que l'évolution del'humanité à amené jusqu'à maintenant. Nous po-sons avec cela les bases de ce que nous devonspoursuivre. Car voyez-vous, dehors dans le mles gens parlent du fait qu'il faudrait construire.

Oui, mais qu'est-ce que cela veut dire aujourd'hui,dans le monde : « on fonde des universités populai-res »? Le mouvement danois des universités popu-laires nous est présenté. Que signifie donc tout ceque l'université populaire demande ? O n app

l'intérieur de l'université populaire tout ce qupratique dans les vieilles universités. Mais aveccela, on ne crée rien de nouveau. Avec cela, on nefait que contaminer le peuple entier avec ce qui,jusqu'à présent, ne contaminait que nos form

savantes. Il n'y a quasiment rien de plus désolantquand on pense à l'avenir, que de se représentce qui, comme nous l'avons vu, a tellement ravagéles cèrvelles des gens instruits et cultivés, devraitvenir scléroser de la même manière, par la voie de

l'université populaire, l'ensemble de la populationterrestre instruite. Si l'on veut édifier des universi-tés populaires, on doit avant tout veiller à ce quequelque chose puisse y être enseigné qui, de par saconfiguration interne, puisse être constructif. On

utilise certes en premier lieu la science qui pepratiquée à l'université populaire. Il faudrait tou-à l f l f d

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politique avec ces hommes qui ne désirent pas deschoses nouvelles mais désirent toujours à nouveauessayer ce qui est ancien; c'est la même chose que

les sociaux-démocrates eux-mêmes qui ne cosent rien de nouveau mais veulent simplemendes expériences avec l'état ancien et y introduireleur grain de sel; c'est ainsi que dans le mouvspirituel de la culture, on ne veut pas lutter r

lement pour un renouvellement de notre mode deconnaissance, mais seulement apporter dans ple ce qui est vieux, ce qui est en train de dépérir.C'est précisément à propos des considérations surla physique que ceci doit être vu de la façon la plus

approfondie et la plus lourde de sens.Il est sûr qu'ici ou là, dans cette série de confé-rences, vous aller trouver des choses passablementinsatisfaisantes, car les conférences ne peuvequ'aphoristiques, mais par ces conférences, il y a

une chose qui aura été démontrée: c'est qu'il esttout simplement indispensable de reconstruire àneuf la totalité de notre monde conceptuel dans lesdomaines de la physique, de la chimie, de la phy-siologie et de la biologie, il faut de fond en comblele reconstruire à neuf. Nous ne pourrons avancerdans ce domaine que si nous remodelons non seu-lement l'école, mais aussi la science elle-même. Etsi dans notre école Waldoe pouvait se faire quenous construisions tout d'abord l'enseignementjusqu'à la classe terminale, puis en second lieul'académie, dont nous avons réellement déposé un

j i 'é i l h

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nous pourrions enfin parvenir effectivement à cequ'au fond nous avons le devoir et l'obligatfaire pour que la civilisation européenne ne des-

cende pas au plus bas sur le plan spirituel.Considérez un peu les pratiques terrifianteacadém ies dans le monde d'aujourd'hui: cequi se présentent les uns aux autres, coupés dvie réelle, des mémoires longuement écrits d

académ ies où ils siègent dans de belles salldonnent lecture de leurs longs exposés qu'aucautres n'écoute. Car ce qu'il y a de plus remable, c'est que l'un est spécialiste de ce domail'autre, de ce domaine-là. Là-bas, le médecin

n'écoute pas le mathématicien, mais le mathcien lit sa conférence. Et quand c'est le médeplanche, le mathématicien se plonge dans ses ré-flexions sur un tout autre domaine. De toutes fa-çons, tout cela n'est qu'une enseigne extérie

la tradition. Il faut y introduire un renouveacentre des efforts spirituels doit se placer la rtion. Il faut bien le voir. Et de fait, on peut déjàdire: si cela pouvait avoir encore pour conséqu'ici, une consolidation de nos idées sur l'école

puisse se combiner à nos efforts pour une noréalité, alors nous atteindrions ce qui doit êteint.

Voyez-vous, il y a beaucoup à faire. M aispeut bien savoir tout ce qu'il y a à faire que

rentre dans chaque chose en particulier. C'estquoi il est infiniment lamentable que des genfont que resservir dans de belles phrases les

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vous êtes revenus car vous avez eu votre ratrassemblent aujourd'hui de gros capitaux pourinstaller à travers le monde leurs académies o

ses de ce genre. Pour nous, les choses seront plusdifficiles pour la bonne raison que nous devopénétrés de cette certitude: un terrain réellenouveau est indispensable. Nous ne pouvons pasnous adonner à l'illusion « Faites des universités

populaires », car nous devons avoir quelqueà y enseigner, dans ces universités populairesla même façon qu'entre les lignes de la scienpuis dire, s'est développée jusqu'à aujourd'hutechnique fructueuse, de même se développe

technique encore bien plus fructueuse si devientpopulaire cette science pour laquelle nous fdes efforts aujourd'hui, par exemple dans le do-maine de la physique. Vous le voyez bien, pnous cherchons à sortir des vieilles théories et à

pénétrer dans ce qui est réel, de sorte que déreprésentations sont saturées de réalité. Ceaussi produire une technique qui procède d'unautre manière que ne l'a fait la technique juaujourd'hui. La pratique et la connaissance sont

intimement dépendantes l'une de l'autre. Et qà un endroit quelconque, on s'occupe de ce qui,comme la physique, doit être réformé aujouron voit tout de suite ce qu'il faudrait effectivqu'il advienne. Puisque le moment est main

venu où nous devons nous séparer, je voudrcore insister sur le fait que vous devez considé é é f

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gir vous-mêmes toutes ces choses. Vous serez ca-pables de les élargir. Les physiciens - mathémati-ciens que nous avons parmi nous seront en mesure

de réviser les anciennes formules, et ils vont qu'en y faisant agir les connaissances que l'on peuttirer des indications aphoristiques que j'ai doces formules vont subir aussi certaines transftions qui sont effectivement des métamorphoses

d'où pourront jaillir un grand nombre de chosseront, au plan technique, d'une importance épour la suite de l'évolution de l'humanité. C'estquelque chose que l'on ne peut pas expliquer, surquoi l'on ne peut dans un premier temps qu'attirer

l'attention.M ais nous devons clore maintenant ces corations dont la suite doit être votre propre travailpersonnel et c'est ce que je désirerais particulière-ment déposer dans vos coeurs. Car elles sont main-

tenant extrêmement urgentes, les affaires qui serapportent au progrès de l'homme dans les troisdomaines7 5. En premier lieu, ces choses sont au-jourd'hui urgentes, nous n'avons vraiment pas detemps à perdre vu que le chaos est là, devant notre

porte. M ais, deuxièmem ent, ce qui est juste nréussir qu'au moyen d'une collaboration humainebien organisée. Nous devons donc essayer de pour-suivre en nous-mêmes l'élaboration de ce qui a étéimpulsé. Et par ailleurs, vous allez constater ici àl'école Waldorf qu'à l'instant où vous vous donnezla peine d'appliquer à l'enseignement certains con-

f é l

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que vous ayez besoin d'appliquer ces choses à lavie quotidienne, que là aussi cela marche. Et onpourrait souhaiter qu'à propos des sciences

nature, on n'ait pas toujours à parler devant unpublic qui accepte déjà pas mal de choses, ms'en remet toujours — je l'ai déjà fait remapendant ce cours — au jugement du scientifiqueorthodoxe, des autorités en la matière. Ces au

ne soupçonnent pas qu'au fond, à l'intérieur dce que nous observons, se joue continuellementquelque chose de tout autre. Dans le langage onpourrait en faire la remarque.

Dans le langage, voyez-vous, on met tou

teractions mutuelles. Nous parlons d'une « pouCe n'est que parce que nous désignons avec ce qu'était initialement la poussée que nous-avons produite, que nous parlons aussi d'unesée dans un espace dépourvu d'êtres humai

inversement, nous exprimons ce qui se passe ennous avec des mots qui sont empruntés au mextérieur. Mais nous ne savons pas que nous regarder dans le monde extérieur, par exemplle cosmos des planètes, quand nous voulon

prendre la constitution du corps de la Terre.fait, si nous ne savons pas cela, nous ne popas apprendre ce que cela signifie. Nous pocertes découvrir plein de petits objets intéressnous dirigeons notre microscope sur un quel

germe de plante, sur un embryon animal ou squelconque cellule microscopique; nous décolà to tes sortes de choses réellement intéres

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nous la découvririons si seulement enfin nouvions voir comment, dans le jeu des échangnature extérieure, s'accomplissent continuell

des fécondations et des fructifications; si novions étudier comment les planètes doivent êtreappréhendées en tant que lieux d'origine desphysiques impondérables; si nous pouvions hender dans le cosmos les points de départ de la

germination des plantes, de l'embryogenèse desanimaux; si nous pouvions ainsi regarder dqui est grand, ce que nous cherchons à voir au-jourd'hui en braquant nos microscopes sur lule, sur ce qui est petit, où cela ne se trouve

nous pouvions essayer, en fin de com pte, deder enfin ce qu'il y a autour de nous, — alorpourrions avancer. Le chemin est aujourd'huclairement tracé. C'est par les préjugés des hoqu'il est rendu très difficile d'accès. Ces pr

vont être durs à vaincre. Mais c'est à nous, qu'ilappartient de faire tout ce qui est possible pvaincre.

Espérons que nous puissions un jour pources considérations7 6.

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REM ARQU ES DE L'EDITEUR

Ce second cours scientifique fut tenu comme le prLumière et matière GA320 (EAR) par Rudolf Steiner daLibre école Waldorf à Stuttgart. Les auditeurs constitupeu près le même petit cercle de personnes, principalecollège des professeurs de l'école Waldorf dont Rudner était le directeur, élargi à quelques personnalités de laSociété anthroposophique formées aux mathématique

sciences de la nature, et à quelques autres. On pouvaits'adresser à ce cercle comme à des homm es qui connadans son fondement l'impulsion de la science de l'esprit deRudolf Steiner, qui s'étaient fait un jugement sur les sur les pas concrets de son action, et qui étaient eux-mêmesdésireux de travailler dans la direction de cette impulspublication de tels exposés risquerait de provoquer dentendus si n'était pas prise en considération la façon sont apparus. Il ne s'agit pas de la présentation d'uneque nouvelle fixée et achevée, mais du développementd'autres points de vue sur les sciences de la nature et de lastimulation qui en découle, pour le travail de recherccertain nombre de personnalités apportant avec elles une

formation de base spécifique. Ce qui fut donné ainsiimpulsion dans un cercle déterminé s'offre donc, grâce à lapublication, à tous ceux qui sont en mesure d'attribuer unesignification à la direction de recherche indiquée. Dans lecadre de l'édition complète, ce volume paraît aussi dans lecontexte auquel il appartient et n'est de nouveau qu'unepierre dans l'édifice de l'oeuvre complète que l'on est enmesure d'embrasser comme un tout relatif, pour autantqu'elle s'est exprimée dans des écrits et des conférenc

Il est dit de ce cours, qu'il voudrait d'un côté offrique chose aux professeurs pour leur enseignement, donc aussi orienté vers la pédagogie. Il est cependant clairqu'il ne s'agit pas de présenter simplement la physique de

l'école, mais bien, comme toujours dans l' ceuvre de RudolfSteiner, d'une éducation et d'un entraînement du penseconnaître qui doivent être conduits d'abord à une app

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déjà exercé à sa façon une telle appréhension de la réphysique scolaire en est certes très éloignée aujourd'hui.Cependant, il y a d'un autre côté le fait, éclairant notrtion présente d'une façon curieuse, que quelques physicienspeu nombreux mais se trouvant à la pointe de leur science,commencent à développer un intérêt remarquable pour lesrecherches de Goethe qui ont été pour ainsi dire toujoursrejetées par les scientifiques pendant un siècle et dem

Cependant, la façon dont se déploie ce qui fut présentédans le cours, fut certes surprenante pour les auditeurs del'époque, et l'est aussi, pour une raison tout à fait particu-

lière, pour le lecteur d'aujourd'hui. Quiconque considèrenotamment le développement de la physique dans lequi ont suivi la mort de Rudolf Steiner et lit avec un senssuffisamment ouvert, par exemple la 12e conférence, étonné de la façon dont ces explications m athématiqpeuvent sembler n'être qu'un épisode dans l'ensemble du

cours, conduisent précisément sur les points autour dse sont jouées des choses décisives en physique: l'équconduction de la chaleur avec un coefficient imaginaire etl'introduction des superimaginaires dans la physiquequ'ici, à partir d'un contexte complètement différent dde la physique atomique plus tard, on soit conduit à ces su-jets, ouvre la perspective d'une signification de ces pas bienplus vaste que ce qui a été entendu jusqu'ici, et soulève parailleurs aussi des questions sur l'essence particulière nouvelle physique atomique elle-même. Et lorsqu'à la 10e conférence il est dit: « ...que la physique moderne nedéveloppe pas du tout ce concept de la matière négatest à la matière extérieure ce qu'est une aspiration à une

pression, voilà bien le malheur de cette physique mocela résonne aux oreilles des physiciens d'aujourd'hufaçon très différente qu'à celles des physiciens auditeurs ducours. Le contexte à partir duquel s'exprime R udolf et celui, tout différent, dans lequel la physique atomconduite à établir la notion d'antimatière, interdit assud'identifier « matière négative » et « antimatière ». On se

trouve à nouveau placé devant la question de la façondomaine de réalité apparu dans la physique atomique se

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déduire d'une saisie réelle du déroulement de ce cours encomparaison avec le chemin de la physique atomique. Endehors de ce cours, des éléments d'orientation vers une ré-ponse se trouvent aussi dispersés en grand nom bre à l'oeuvre entière de Rudolf Steiner. L'un d'eux, très fonda-mental est donné par la conférence L'éthérisation du sangtirée du volume Le christianisme ésotérique et la directionspirituelle de l humanité(1911) GA 130 (EA R), dans laquest caractérisé le monde infraphysique à côté des mondesphysique et supraphysique.

Ainsi, au moment de la publication de ce cours aul'oeuvre complète de Rudolf Steiner, certains aspectsprésentés du fait du développement de la physique ellqui ajoutent quelque chose à ce que ces conférences ont pufaire apparaître en leur temps.

Pour l'édition de ce cours, d'autres indications sont né-cessaires, en complément de la remarque déjà faite à

les difficultés de la sténographie dans de tels cours, danslesquels il est à la fois expérimenté, écrit et dessiné en si-multanéité avec la parole, sont tellement grandes qu'unetranscription mot à mot apparaît quasiment impossible.L'édition fut encore com pliquée par le fait qu'il n'exisde sténogramme mais seulement une retranscription ceux-ci. Or, le travail à l'oeuvre complète a montré qucoup de passages dépourvus de sens ont existé du fadéchiffrage des abréviations sténographiques a été fait parquelqu'un d'incompétent en la matière. Rudolf Steinerune fois, lorsqu'il était question de l'édition des coursciences de la nature, de « coquilles » qui se trouveraientdans les transcriptions et qu'il faudrait qu'il corrige d

pour qu'elles soient conformes au sens. Or il n'est panu à faire cette correction. Il est vraisemblable que dans leprésent texte subsistent dans ce sens, ici ou là, des inexacti-tudes, vu que par ailleurs, le souci majeur de l'éditionêtre qu'aucune des pensées réellement dans l'intention del'orateur ne soit modifiée, et il ne s'agit certes pas ici depensées banales.

Dans une phase ultérieure, les éditeurs eurent à leposition une série d'exemplaires de la première éditio

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passages jusqu'à des manuscrits retravaillés prêts àl'impression. Les éditeurs ont étudié ces nom breusessitions et en ont fait librement usage. Ils en sont redevablespour l'éclaircissement de nombreux passages problémet pour d'autres aides précieuses. Il y a aussi de nombreuxpassages où le présent texte revient au mot à mot du sténo-gramme original qui, à ces endroits, avait souvent étélors du premier tirage du cours, sans raisons majeures. Lestitres et sous-titres du présent volume proviennent des édi-teurs. A l'origine, il était seulement question du Secondcours sur les sciences de la nature, et occasionnellement

aussi, duCo urs sur la chaleur.

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NOTES

/. A l'occasion des conférences données du 23 décembre

au 3 janvier 1920, parues dans l'ceuvre complète titre Impulsions de la science de l'esprit pour le déve-loppement de la physique. Premier cours scientifique,GA 320. Traduit aux EAR sous le titre Lumière et ma-tière.

2. L'expérience des trois récipients contenant de l'eau àtrois températures différentes était déjà supposée cpour Locke et Berkeley. Ernst Mach lui aussi la décritau début de sesPrincipes de la théorie de la chaleur dé-veloppés de façon critique - historique, Leipzig 1896,mais pour en tirer des pensées fondamentalement à

l'opposé de celles qui apparaissent ici. On continque dans les manuels de physique parus récemment, àtenter de démontrer à partir de cette expérience lafiabilité des perceptions sensorielles.

3. Zenon: Aux environs de 490-430 avant J.-C., à Elée,

élève de Parménide. Il est, d'après Aristote, l'invde la dialectique.

4. Dans le premier cours scientifique, en particulier première conférence, voir à ce propos la note I.

5. Albert Einstein, Ulm 1879 - Princeton 1955. A énoncéentre autres, la « Théorie de la relativité restreinte » en1905 et en 1915 , la «Théorie de la relativité générale ».

6. La session de la Société allemande de Physique alieu à Berlin seulement 10 jours plus tôt. Max von Laue

avait pu présenter un tirage d'une photographie tranpar des chercheurs anglais, qui avait été tirée le 29 mai

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proximité immédiate du Soleil devaient être décalvaleurs de mesure présentées confirmaient largemthéorie.Dans les Comptes rendus de la Société allemande de

Physique on ne trouve rien au sujet des discussions quiont eut lieu à la suite de cet exposé et qui auraient étéparticulièrement intéressantes. R. Steiner y fait ici allu-sion manifestement sur la base d'articles de journan'ont cependant jusqu'ici pas pu être confirmés. Toute-fois, les nombreuses autres discussions sur la théorie de

la relativité qui ont eu lieu en 1920, provoquées par lesrésultats de l'expédition anglaise pour voir l'éclipse deSoleil, donnent des éclaircissements sur les présupposi-tions à partir desquelles elles ont été menées. Par exem-ple, l'Exposé sur la théorie de la relativité générale etsur sa preuve par l'expérience, de Som merfeld(Archiv

fur Elec tro nik,vol. 9): Dans le spectre solaire les lignesspectrales devraient apparaître décalées vers le rourapport au spectre des sources lumineuses terrienneétant une conséquence de l'attraction solaire. M aiscalage est tellement faible qu'il n'a pas pu être observéjusqu'à présent car il se trouve à la limite des possdes appareils de mesure. Pourtant, au cours de l'année1920, on a cru avoir fait la preuve de quelques-undécalages.Le vif intérêt porté par R . Steiner à cette affaire ncerne pas la confirmation de la théorie de la relatitant que telle, mais la possibilité d'agir sur les couleurs

dans le spectre au m oyen de forces extérieures. Ctraite lui-même de cette problématique dans les 11 econférences.

7. Le présent cours a lui-même d'une certaine façondes exemples de telles confirmations comme cela est in-

diqué dans les notes.O êt tt ti j d'h i f it d

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littérature significative a pris position dans cette direc-tion. Voici quelques exemples qui peuvent le mont

E. M ach,L'analyse de la sensation, 9e édition, 1922 pa-

ges 253-256: « Nous devons considérer comme uvictoire (à partir des recherches précédentes) le fait quele physicien ne se laisse plus opprimer par les moyensintellectuels traditionnels de la physique. Si déjà la« matière » habituelle peut être considérée seulementconune une pensée - symbole bien naturelle et se finconsciemment pour un complexe relativement stabled'éléments sensibles, ceci doit être d'autant plus valablepour les atomes et molécules hypothétiques et raffla physique et de la chimie. Ces notions conservent leurvaleur pour leurs objectifs spécifiques et limités. Ellesdemeurent des symbolismes économiques pour

l'expérience physico-chimique. Mais comme pour lessymbolismes de l'algèbre, il ne faut pas attendre d'ellesplus que ce qu'on y a mis, et notanunent pas plusd'éclaircissement ou de démonstration que ce qu'ol'expérience elle-même. Dans le dom aine de la phdéjà, nous sommes protégés d'une surévaluation de nos

symboles. M ais la pensée monstrueuse de vouloirl'atome pour expliquer les processus psychiques pourraencore moins s'emparer des nôtres. Les atomes ne sontque les symboles de ces complexes singuliers d'élémentssensibles que nous rencontrons dans le domaine rede la physique et de la chimie.

... Si nous décomposons l'ensemble du monde maéléments, qui sont en même temps des éléments dumonde psychique, qui en tant que tels constituent les ul-times sensations ordinaires, si nous considérons de pluscomme l'unique tâche de la science, la recherche sur lescombinaisons, les interactions, les interdépendances de

ces éléments identiques pris dans tous les domainenous pouvons à juste titre attendre de cette représel'édifi ti d' t ti it i t i t t

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qui subsiste de façon absolue et qui est immuable, onélimine effectivement le rapport éventuel entre la pque et la psychologie.... Peu après la parution de la première édition (188physicien me fit la leçon sur le fait que j'avais saisi matâche d'une façon bien maladroite. D'après lui, on nepourrait pas analyser les sensations tant que l'on nenaîtrait pas les trajectoires des atomes dans le cerveac'est alors seulement que tout se comprendrait commsoi-même. Ces paroles, qui peut-être auraient trousol fertile chez un jeune homme du temps de Laplacepour se développer jusqu'à une théorie psychologiqusée sur les « mouvements cachés » ( ), ne purent nalement pas me rendre meilleur. Elles eurent cependantpour effet qu'à Dubois et son « ignorabimus » qui mapparu jusqu'ici comme la plus grande des erreurs,

j'adressais des excuses silencieuses. C'était bien un pro-grès essentiel, le fait que Dubois reconnaissel'insolvabilité de son problème, et cette reconnaissanceétait bien pour beaucoup d'hommes une libération,comme le prouvent les suites de son propos qui restdehors de cela assez peu compréhensible. Le pas pl

portant consistant à comprendre qu'un problème recpar principe comme insoluble doit forcément découlerd'une question posée de travers, il ne l'a certes pas fait.En effet lui aussi, comme beaucoup d'autres, consil'instrument d'une science particulière comme si c'étaitle monde réel. »

Wilhehn Ostwald: Le dépassement du matérialismescientifique.Conférence tenue à la troisième séance plé-nière du congrès de la Société allemande des chercen sciences de la nature et des médecins, à Lübeck le 20septembre 1895 (tiré de Thèses et conférences, Leipzig

1904): «...Depuis les mathématiciens jusqu'aux m épraticiens, tout homme qui pense scientifiquement sef i i l i d l f d il

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et que ces atomes et les forces qui agissent entre eux se-raient les ultimes réalités dont procèdent tous les mènes particuliers. Il est dans mon intention d'exprce sujet ma conviction que cette conception admisçon si générale, n'est pas soutenable; que cette visionmécaniste du monde ne satisfait pas l'objectif pourelle a été bâtie; et qu'elle est en contradiction avec desvérités indubitables et uMversellement reconnues. Laconclusion qui est à tirer de cela ne fait aucun doutconception scientifique insoutenable doit être aban

et remplacée si possible par une autre meilleure...L'insuffisance des conceptions mécanistes usuelles seraplus facile à démontrer que la suffisance des nouvelles,que je proposerais de qualifierd'énergétiques. » (On peutcomparer l'analyse de R. Steiner et les discoursd'Ostwald à Lübeck, dans les Introductions aux écrits

scientifiques de Goethe, vol. 4 première partie, 1897;Edition de poche des Introductions aux écrits scientifi-ques de Go ethe,Stuttgart 1962, pages 217 et suivante

Georg Helm:L'énergétique dans son développement his-torique, Leipzig 1898, pages 144-146: « L'exposé précé-

dent a de nouveau donné l'occasion d'indiquer que jus-que dans les années quatre-vingts de ce siècle, la tdynamique a été associée étroitement à la théorieque des gaz, c'est-à-dire à l'atomistique. On s'imaginaitla chose comme si dans la loi de l'énergie et del'entropie, il s'agissait d'un bilan global qui serait

prié à de nombreux objectifs techniques, par exemmême qu'en mécanique, les intégrales de barycentre oude surface ou l'intégrale de l'énergie s'avèrent utilesmais ne prétendent jamais suivre les finesses de la na-ture, et ne fournissent jamais d'information sur lanique interne des corps. A celui pour qui la résolutle mouvement des atomes de tout ce qui se manifeste, seprésente comme le but suprême de la science théorique

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lui sont accessibles des relations qu'il ne considérercomme des conséquences de ce qui à son point de vprésente les processus véritables et les plus intimes.Surmonter cette conception atomistique ne relève pas

seulement de l'énergétique, des réflexions plus génont à y intervenir. L'énergétique n'a fait essentielleque bousculer la croyance en la nécessité de l'hypothèseatomiste et en la satisfaction qu'elle devait procurene m e semble pas, de nos jours, nécessaire de tirer champ de bataille dans le cliquetis des armes contre

l'hypothèse mécaniste; elle a fait son devoir... Ce qu'ilfaut combattre, c'est seulement le fait que l'on chermaintenir en vigueur cette hypothèse mécaniste au mde toutes sortes d'artifices, comme si l'existence desatomes mobiles importait davantage que de décriresimplement les expériences. M ais avant tout, c'est l

fusion non encore éradiquée entre l'énergétique etl'hypothèse moléculaire, qu'il faut combattre.C'est Helmholtz, avec ses travaux fondamentaux dequi a provoqué cette confusion entre les idées del'énergétique et l'hypothèse moléculaire. Robert Mayerse maintient complètement en dehors de tout cela et de

même, en Angleterre, sous l'influence de W ilhelm Tson, c'est l'énergétique pure qui s'est développée. EnAllemagne, la prépondérance sans cesse croissante del'hypothèse mécaniste se manifeste très clairement dansl'évolution personnelle de Clausius. Son premier travailde 1850 voit... dans l'énergétique une science nouvelle

qui vient se placer aux côtés de la mécanique; maisses travaux ultérieurs, l'hypothèse moléculaire s'intrde plus en plus et cela semble correspondre à toutel'évolution de la science en Allemagne depuis le débutdes années 50 jusqu'à celui des années 80, comme unedésaffection de la pure clarté des intuitions de M aye

Complètement libre de tels parti-pris en faveur de lcanique de l'atome, établissant sans aucun préjugé lest i t é d d i i f d t

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regard qui suit l'évolution historique. Ici, l'anciennegrande idée de Robert M ayer est transformée en fomathématiques vivantes, indemnes de toute souill'hypothèse moléculaire.Quel livre, dans lequel les processus chimiques sonttraités sans l'appareil chimique surajouté de l'atome,dans lequel les théories de l'élasticité, de la capillde la cristallisation, de la force électromotrice, sosentées sans toutes ces béquilles habituelles des causali-tés atomistiques Le véritable objet de la science théori-

que de la nature se dresse ici pur et nu devantnous....Comme il est étonnant que les gens n'aient pascompris ces travaux de Gibbs, bien que M axwell force attiré l'attention sur leur importance. »

9. Rudolf Clausius, Kôslin 1822-1888 Bonn. Théoricien de

la physique. Ses thèses sur la théorie de la chaleur, quisont toutes initialement parues dans lesAnnales Po gge n-dotf, sont rassemblées dans trois volumesLa théorie mé-canique de la chaleur, Braunschweig 1876-91. Il est àremarquer que les travaux de 1850-56 ont une oriephénom énologique se reliant à Carnot. En 1857, rie mécanique de la chaleur est introduite avec le mé-moireSur la nature du mouvement que nous appelonschaleur.

10. Par exemple 1 pour un gaz à 0°C. De la même façon,273

d'autres coefficients de dilatation ont été donnés ausous forme de fractions par exemple 1/81000 pour

11. 11 est question ici des gaz, ceux qui, contrairement auxvapeurs, ne se laissent pas liquéfier seulement par lacompression.

12. Cette représentation n'est pas un schém a graphiqb l l ô d b

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13. Sir William Crookes, Londres 1832-1919. Physicien etchimiste.

14. Le dessin et ses légendes fait défaut.15. Cette phrase est tronquée dans le sténogramme. Il ne

ressort pas clairement des retranscriptions commendécrite la place de la chaleur en relation avec la prla capacité de structuration etc. et la température.

16. Emmanuel Kant, Kiinigsberg 1724-1804. Se reporter àProlégomènes à une métaphysique qui pourra se pré-senter comme une science dans la première partie:Comment la pure mathématique est elle possible? (Pa-rag. 6 et suivants).

17. 17. Se reporter à L initiation ou comment acquérir desconna issances sur les mondes supérieurs (1904/05) GA10 (T) (EAR) et La science d e l occu lte (1910) GA 13(T) (EAR). Un exposé donné en rapport avec les scien-ces de la nature se trouve dans Limites de la connais-

sance de la nature (Dornach 1920) GA 322, en particu-lier dans les conférences 7 et 8.

18. Rudolf Steiner,Lumière et matière, l' conférence, pages115 et suivantes GA 320 (EAR).

19. Au lieu d' « exactitude » on a dans le sténogramme« difficulté » ce qui doit être un m alentendu du stphe, comm e cela a été remarqué par différents lectce cours.

20. Rudolf Steiner,Autobiographie p.84 GA 28, (EAR).

21. Autour d'un bloc de glace horizontal ne reposant q

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22. Pour 2 parties de bismuth, 1 partie de plomb et une partied'étain, le point de fusion est 94°C.

23. La transposition dans l'idée vers l'état liquide est signi-fiée sur la figure par le récipient qui a été dessiné ensuiteautour de la direction de la pesanteur et des surfaces deniveau.

24. Voir page 85.

25 A la page 54, il a été dit de la glace et de l'eau qu'ellesconstituent une « exception cardinale ». Cette exceptionse retrouve aussi lors de la liquéfaction de la glace sousl'effet de la pression. Il n'y a pas beaucoup d'autressubstances qui se comportent de cette façon et ce sont

notamment celles qui, comme la glace, flottent sur le li-quide qu'elles engendrent en fondant, par exemple lebismuth et le gallium.

26. Eduard von Hartmann, Berlin 1842-1906. Ouvragesprincipaux:Philosophie de l'inconscient, qui a été très

remarqué lors de sa parution. Hartmann a par la suiteproduit des ouvrages sur différents sujets spécialisés de laphilosophie mais aussi concernant certains domaines dela vie et des sciences. La conception du monde de la phy-sique moderne est parue en 1902, 2' édition en 1909.Voir R. Steiner : Autobiographie GA 26 (EAR).

27. Voir l'ouvrage cité dans la note précédente, La concep-

tion du monde de la physique moderne , page 1.

28. Peu après le cours fut fondée, dans le cadre de la sociétépar actions Der kommende Tag, un institut de recherche

scientifique disposant d'un département « physique ». Lasituation de dénuement de cette société à l'époque de

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fait, les recherches expérimentales qui avaient étéprises à la suite de ce cours, avec quelques premiers ré-sultats positifs, ont été interrompues. Les possibilitésd'expérimentations qu'on avait là n'ont par la suite ja-

mais été reproduites dans une mesure comparable etquelques-unes de ces recherches n'ont plus trouvé decontinuation appropriée.

29. La forme négative par opposition à la forme positiensuite plus précisément expliquée, en particulier cours suivant donné du 1 au 18 janvier Science du ciel,science de l'homme GA 324 (EAR), dans lequel le termede « contre - espace » est introduit et relié à la géoprojective.

30. Fondée par Emile Molt (1876-1936) en 1919 pour les

enfants des travailleurs de la fabrique de cigarettedorf-Astoria et pour le public, en tant qu 'école pret secondaire. Elle fut sous la direction de R. Steiqu'à sa mort en 1925 ; c'est aussi lui qui a rassemblé lecercle des professeurs qui y travaillaient et il a assséminaires de leur formation.

31. Le schéma devrait restituer pour l'essentiel le dispositifexpérimental installé à ce moment là. La pompe à videavait pour tâche d'évacuer l'air du condenseur, au de l'expérience. Elle se rapporte à l'une des am élique J. Watt avait apportées à la machine à vapeur.

32. Julius Robert Mayer: Heilbronn 1814-1878, médecin etphysicien, voir p. 187. Ses ouvrages sont parus rassem-blés sous le titre La mécanique de la chaleur, Stuttgart1867.

33. Hermann von Helmholtz, Postdam 1821-1894 Berlin;physiologue et physicien.Sur la conservation de la force,l dé

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serait pas possible de tirer indéfiniment de la force detravail par les effets de combinaisons de forces nales unes avec les autres, soit de l'hypothèse que tous lesphénomènes de la nature peuvent se ramener à des

d'attraction et de répulsion dont l'intensité ne dépedes distances séparant les points en interaction. »

34. Goethe :Contributions à l'optique parag. 46 et suivants,Esquisse d'une théorie des couleurs, alinéa 215 et sui-vants et chapitreCo nfessio ns de l aute ur.

Voir R. Steiner : Lumière et matière Premier coursscientifiqueGA 320, (EA R p.107-108).

35. Goethe :Paroles en prose. Littéralement: « L'homme eplacé si haut sur ce point qu'il peut représenter en lui-même ce qui serait sans cela non - représentable.donc en effet une corde et tous ses accessoires mécani-ques, à côté de l'oreille du musicien? On peut bien ledire, que sont les phénomènes élémentaires de la natureelle-même, à côté de l'homme qui doit tout d'abord lesdompter et les modifier afin de pouvoir en quelquse les assimiler? » Voir Ecrits scientifiques de Goethe

édités et comm entés par R. S teiner dans laDeutsche Na-tional-Litteratur de Ktirscimer (1883-97), 5 volumes,réimpression Dornach 1975 , GA n° la-e, volume tion 2, p.351; Edition de poche des Paroles en prose,Stuttgart 1967, p.21.

36. Le m émoire que J.R. M ayer envoya aux Annales dorf date de l'année 1841 et porte le titreSur la détermi-nation quantitative et qualitative des forces. Ce n'estqu'après la mort de Mayer qu'il fut publié (dans les Pe-tits écrits et lettres de J.R. Mayer. Avec des informationssur sa vie Edité par J.J. W eyrauch, Stuttgart 1893)est peu connu. L'importance de Mayer pour la phdébute avec son traité de 1842 Remarques sur les forces

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37. Poggendorf n'a jamais réagi à l'envoi de M ayer pqu'à ses lettres le sommant de restituer le manuscrit en-voyé. On le retrouva, après la mort de Poggendorfdans les papiers qu'il laissait. On n'a jamais pu établir

une prise de position de Poggendorf sur J.R. Mayedans le sens de ce qui est dit là, en dehors de l'attitudequ'il a eue. Par contre, l'ami de M ayer, Gustav Rüécrivit dans l'articleSo uvenirs àpropos de Robert Maye(édité dans Discours et articles de G. Rümelin, NeueFolge, Freiburg i.Br.): « Le manuscrit, envoyé aux

les Poggendorf de Physique et Chimie, où il devasa vraie place, fut retourné comme étant irrecevableenvoyé à Giessen pour trouver une place dans les de chimie et de pharmacie de Wohler et Liebig. Lprit, bien que son sujet ne relève ni de la chimie ni de lapharmacie ». La formulation de R. Steiner semble ici

contredire celle de Rüm elin qu'il a aussi nom mé sément à l'occasion en relation avec Mayer. CependantRümelin pense à tort que c'est le même traité que a envoyé aux Aimales Poggendorf puis aux Annales deLiebig. C'est sur Rümelin que s'appuient manifesaussi l'article sur J.R. Mayer dans lesAllgenteinen D e ut-

schen Biographie de H. Munk (Leipzig 1885) ainsi quebeaucoup d'autres passages de la littérature. Or, cetraités, de 1841 et 1842, sont très différents quantidées de base. En 1841, Mayer n'était pas encore en me-sure de développer rigoureusement ses idées fontales sur la physique de l'époque. Il en va autrement en

1842. Là, non seulement il fait ce lien, mais ausscalcul de l'équivalence calorique tiré de l'expérience deGay-Lussac et de la chaleur spécifique de l'air, alol'époque, aucun autre physicien n'aurait encore soné une loi de ce type derrière ces faits_ Dans une évoca-tion autobiographique datant des années soixante (tirée

des archives par Weyrauch), J.R. Mayer écrit en rétro-spective de l'aimée 1841: « A cette époque là, il y avaitencore deux erreurs principales qui perturbaient le

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l'époque, à côté de la loi du parallélogramme des il y avait notamment « m.v » donné souvent comme lamesure du mouvement, et ceci, lié à un résidu de cd'une force centrifuge et d'une force centripète issu de

l'école de philosophie kantienne de la nature, ce quim'emmenaient dans un labyrinthe d'hypothèses et decontradictions... On peut facilement se représentertel système truffé d'extravagances et d'incongruités n'apas réussi à créer une impression convaincante sur lesprofesseurs de Thübingen à qui je présentai confid

lement cette nouveauté. Entre-temps, toutefois, jesuis pas laissé détourner de l'idée fondamentale del'équivalence du travail et de la chaleur, et commvait bientôt m'apparaître clairement que la mesure dumouvem ent, la quantitas motus, ne devait dépenddu carré de la vitesse et non pas de la vitesse tout sim-

plement...je parvins aussi à mettre mes idées dans uneforme plus claire, et c'est ainsi qu'à la fin de l'année1841, mon système put être présenté sous cette formeépurée au professeur Jolly qui siégeait à l'époquedelberg....Cette présentation a pu dans l'ensemble cier de l'approbation de Jolly qui m'invita à poursuivre

mon sujet et à l'élaborer jusqu'à la publication. » Ld'un manuscrit aux Annales Poggendorf (en juin 1841)n'est ici pas du tout mentionné, ce qui est étonnanle combat pour la reconnaissance de l'apport de Mn'a joué aucun rôle puisqu'il n'était connu de personne.Quand il parle de ses extravagances à propos de sa pré-

sentation de 1841, Mayer vient bien donner raisongendorf et aux autres physiciens. Cependant, dansde ce que dit R. Steiner, on doit aussi regarder ce quialors avait été méconnu: la force de l'idée, qui, en dépitdes « extravagances », se dressait derrière l'ensemb

38. Johann Christian Poggendorf, 1796-1877 ; éditeur desAnnales de physique et chimie de 1824 à 1877, actif pa-rallèlement pour la recherche dans de nombreux d

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la physique, éditeur duDictionnaire littéraire et biogra-phique de l'histoire des sciences exactes, qui donne pourplus de 8000 savants les dates et les oeuvres produites(1863; poursuivi jusqu'en 1962). « Poggendorf a t

attribué une importance prépondérante aux fondeexpérimentaux, laissant délibérément de côté les spécu-lations oiseuses » (évocation dans le volume 160 des An-nales).

39. A la place d' «organe de l'ouïe», on a dans le sténo-

gramme «organes supérieurs».40. On n'a pas réussi à trouver d'interprétation pertinente

pour le mot « là ».

41 Le dessin en question est difficilement compréhe

dehors du déroulement de son tracé. De la compadu texte avec les dessins assez divers rencontrés sur lesdifférents exemplaires de manuscrits, on tire en grosl'idée du processus suivant: Une surface bleue plus oumoins rectangulaire représente les domaines depuis lesgaz jusqu'à l'état solide en bas. Vers le haut et le bas

s'enchaînent en rouge les domaines chaleur,x, y, z, d'unepart etU d'autre part, mais ces « queues » rouges srecourbées et rabattues latéralement dans le domaiprobablement par la droite et par la gauche. Une diciation importante des côtés gauche et droit telle qu'ellefigure dans la plupart des manuscrits de même qula première édition, a dû apparaître du fait des copiessuccessives.

42. La recopie du dessin de la page 203 en bas ainsi que salégende ne se trouvent que dans le manuscrit d'un seuldes participants au cours et ils ont probablement ét

plétés par lui. Ils peuvent cependant être utiles pouà la compréhension.

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43. Cette phrase est encore suivie, dans le sténogram« Mais nous devons surmonter ce processus », ce qui nese relie pas de façon juste au texte qui précède. 11 bable qu'une phrase faisant le lien a été perdue.

44. Tout ce qui est dit à cet endroit se réfere à un schémanque dans le sténogramme. Le schéma de la paa été placé par l'éditeur, repris de la conférence précé-dente. Il lui manque les compléments qui ont certaine-ment été introduits lors de cette conférence.

45. Les mots « là » et « ici » sont difficiles à interpréter,notamment à cause de l'absence du dessin, voir la noteprécédente ainsi que la suivante.

46. Divers lecteurs de ce cours en sont venus à des complé-

ments convergents pour le schéma de la page 213, no-tamment par un dessin du type suivant (voir aussi de la page 213):

Z olontéYX

Chaleur tre humainGazLiquideSolide — Forme eprésentationU

47 V i l 64

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48. Voir la note 1, et particulièrement dans la Sème confé-rence du cours, p.110 (EA R) ainsi que l'allocutionen exergue de l'ouvrage.

49. Le dessin fait défaut, mais il ressort de ces propoa utilisé un appareil semblable à celui de la page 206,rempli d'alcool à la place du mercure.

50. Rudolf Steiner les a résumées de la façon suivanune note à l'occasion de l'édition des Ecrits de Goethe

sur les sciences de la nature: « Après Goethe, Becquereet Eugen Dreher ont bien mérité de la recherche dnomènes concernant la « matière lumineuse ». Par lesréalisations géniales de ce dernier chercheur, noureçu sur la chose des informations d'une clarté touremarquable. (cf.Contribution à notre théorie atomique

et moléculaire moderne, de E. Dreher, Halle 1882); Dre-her plaça à la lumière de la « matière à luminescenceverte » (il en existe aussi une à luminescence blemais qui réagit moins bien), et aussi bien à la lumièresolaire incolore qu'à une lumière ayant traversé dites substances. 11 utilisa 1° un ballon de verre incolore

contenant une solution concentrée d'alun de potassium.2° un ballon identique contenant une solution d'iodle sulfure de carbone. 3° un ballon semblable avec unesolution concentrée d'aesculine, et 4° un ballon d'eaudistillée. L'action de la solution concentrée d'alun depotassium est que ne se produit dans l'espace prisspectre, aucun effet calorique; avec la solution d'iode,aucun effet lumineux: enfin avec la solution d'aeaucun effet chimique (le chlorure d'argent, par exne noircit pas). Tous ces effets se rencontrent quand onutilise le quatrième ballon. La matière luminescente quifut exposée à la lumière ayant traversé la solutionet d'eau, manifesta (à l'obscurité) une luminescence in-dubitable (phosphorescence), et par contre, celle q

é à l l iè t t é l l ti d'

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sement modifiée, de la matière portée à la lumineIl s'avéra que sous l'influence de la lumière ayant sé la solution d'iode ou d'aesculine, la luminescence de-vint d'abord plus intense, puis cessa ensuite complète-

ment, alors qu'elle se prolongea sous l'influence de lalumière ayant traversé la solution d'alun. Cette deobservation s'accorde complètement avec le fait connudepuis longtemps que la matière luminescente qui a étéexposée un certain temps à la lumière et dont la lucence a déjà cessé, peut être reportée à la luminescence,

mais seulement une fois, par un échauffement. Lors-qu'ensuite, la matière a cessé de luire, un deuxièmeéchauffement n'agira de nouveau qu'après que le corpsait été au préalable réexposé à la lumière. Il résulte deces observations que la propriété de luminescencephorescence) de la « matière lumineuse » est provoquée

par la même force que celle qui provoque les effets chi-miques. La chaleur peut certes faire se manifester de laluminescence, mais ne peut donner à la matière lcité de luire; elle anéantit même cette capacité lorfait se manifester la luminescence. C'est pourquoi la lu-mière à laquelle a été enlevée l'aptitude aux effetsques, mais a été laissée l'aptitude aux effets caloriques(celle qui a traversé la solution d'aesculine) provoqued'abord une luminescence, puis ensuite une extinctiontotale du corps phosphorescent. »

51. R. SteinerLumière et matière, GA 320 (EAR page 138

139).52. Dans le sténogranune, la phrase était: « ...ce qu'il m

encore comprendre ici dans le domaine du matérie

53. Clausius: Voir note 9.

54. M ax Planck: Kiel 1858-1947 GiMtingen, théoricphysique

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lors de l'assemblée des médecins et chercheurs allà Keinigsberg: « Dans la conférence de Helmholtz àKônigsberg que j'ai citée au début, celui-ci a expriméavec insistance que le premier pas vers la découvprincipe de l'énergie a été accompli lorsqu'est survenuela question: Quelles relations doit- il y avoir entre ces de la nature pour que le mouvement perpétuel soitimpossible à réaliser? On peut de même assurément af-firmer à bon droit que le premier pas vers la décodu principe de la relativité correspond à la question -.

Quelles relations doit-il y avoir entre les forces dture pour qu'il ne soit pas possible de mettre en évde quelconques propriétés matérielles pour l'éthermière? Si donc les ondes lum ineuses se propagenvers l'espace sans être affectées du moindre suppotériel? Alors, naturellement, l'idée de vitesse d'un corps

en mouvement ne pourrait pas être définie en ce qcerne l'éther de lumière, et encore moins être mesn'est pas nécessaire de relever qu'avec cette façon devoir, la conception de la nature est tout bonnement im-possible à unifier. » (La place de la nouvelle physiquedans la conception mécaniste de la nature, Revue physi-cienne n°11 pages 922-932 (1910); Max Planck: Confé-rences et traités de physique, Braunschweig 1958, vo-lume 3 pages 30-46).

55. Ernst Mach, Turas (Mâhren) 1838-1916 Haar près deM unich. Il cite encore dans sesPrincipes de la théorie de

la chaleur (voir la deuxième note concernant la pagaux pages 345 -346, W . Thomson et F. Wald.

56. E. Mach,Princ ipes de la théo rie de la c haleur.

57. Goethe : « Les couleurs sont les faits et gestes de la

lumière, ses actes et ses souffrances ». Traité des cou-leurs. Préface (T).

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59. Voir la note 1, en particulier les pages 80 et suivantes et123 et suivantes du cours, GA 320 (EAR).

60. Jean-Baptiste Joseph Fourier, Auxerre 1768-1830mathématicien, physicien, secrétaire de l'institutd'Egypte. Ouvrage principalThéorie analytique de lachaleur, Paris 1822.

61. Cette phrase fut associée à de courtes explications qui

l'introduisaitmais dont la retranscription n'est pas cladans le sténogramme. La signification du mot « effet »dans l'expression « effet de conduction de chaleur pas directement compréhensible dans le contexte pIl peut être pris dans un sens très général comme syno-nyme de processus, donc, ici, « processus de conduction

calorique », mais on peut aussi le comprendre dans unsens particulier mais moins courant, comparable qu'il a dans la conférence suivante qui parle d'«effetschimiques » par opposition aux processus chimiqu

62. La formule w = w = 1 • c • s • (du / dx) • d t futécrite de telle sorte que la racine carrée était tirée surl'expression entière. Pourtant il ne devait assurémêtre exprimé plus que le fait que w devait être affla qualité d'un imaginaire. Ce qu'il y a dans cette équa-tion, c'est le fait que l'équation de conduction de la cha,

leur avec un coefficient imaginaire représente du pvue mathématique, une sorte de cas le plus simple del'équation de Schrôdinger, sauf que l'équation de con-duction elle-même n'est pas conduite ici jusqu'à lrentielle d'ordre 2 , mais est entendue seulement erence à Fourier. A l'époque de la présentation de cette

équation, elle pouvait encore apparaître conune aben physique. En 1926, Schrôdinger a présenté untion semblable dans un contexte tout différent en

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l'«optique ondulatoire ». Cela devint l'un des fondde la nouvelle physique atomique.

63. La parenthèse qui suit ces mots contient une préci

l'éditeur qui résulte du dessin de la page 255 et del'ensemble du contexte, en particulier du signe affectéaux équations (1) et (2). Une autre confirmation sedans ce qu'a dit R. Steiner à la séance de discussions dujour précédent, voir la note suivante.

64. La discussion eut lieu en prolongement des deuxrences du Dr E. BlümelSur les imaginaires et sur le con-cept d'infini et d'inaccessible et de A. Strakosch Lesconstructions mathématiques comme transitions entrel'image originelle et le reflet. A la question du DrBlütnel: "Est-il possible d'arriver à une vision vivaimaginaires, ou plutôt, existe-t-il des entités réelles à labase des imaginaires, Rudolf Steiner répondit:

« La réponse à cela n'est pas aussi simple. Pour cette raisonque justement quand on essaie de formuler cette réon doit s'éloigner très fortement du domaine de ceévident. On a déjà vu, lorsque j'ai eu à répondre à une

question du Dr Müller, que j'avais besoin de montrer,pour donner une relation compréhensible dans un casmathématique, comment cette relation d'idée se redans le passage entre un os long et un os crânien. C'estquand même ainsi un peu plus évident. On peut aulà avoir devant soi les objets à contempler, même

dans le passage d'un objet à l'autre.Si l'on veut regarder le nombre imaginaire comme uneréalité spirituelle, alors se donne la chose suivante:conune je l'ai justement montré lors de ces considésur la physique, on a besoin de passer des nombretifs aux négatifs quand on veut atteindre des repré

tions conformes à la réalité sur certains rapports equ'on appelle la matière pondérable et ce qu'on appellel'impondérable Pourtant mêm e dans la concrétisa

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courantes. Je veux dire seulement ceci. On peut, parexemple, lorsqu'on dessine le spectre habituel quand ilest devenu linéaire, tracer une ligne droite du rouge enpassant par le vert jusqu'au violet; cependant, si on le

dessine ainsi, on n'aura pas, dans la symbolisation qui est à considérer, et tout n'y sera seulement contenuque si l'on dessine, pour symboliser le rouge, une lignecourbe qui évolue ainsi dans ce plan (quelque chose fatdessiné), et qui, pour atteindre le violet pénètre àl'intérieur du tableau et repasse par dessus de sort

vu du dessus, le rouge apparaîtrait placé en quelqudevant le violet. Il m'a fallu déporter vers le dehordéporter en sens contraire avec le violet. J'obtiendrcela une caractérisation du fait que le violet pénètrl'élément chimique et que le rouge en sort de par sa po-sition. Je suis donc dans la nécessité ici déjà, d'él

ligne droite de sorte que le dessin habituel que je déjà une projection de ce que je devrais effectivementtracer. Dans les faits, si on veut être clair sur certaineschoses qui se donnent simplement, si je puis dire, qu'il y a de plus réel, on n'est pas seulement obligé depasser du matériel positif à un matériel négatif, mais on

est aussi peu satisfait si on le fait, qu'on pourrait l'êtrelorsqu'ici, sur la ligne droite, on progresse du roule vert jusqu'au violet. Si vous réfléchissez maintecercle ainsi dessiné, alors, cependant que vous êtes obli-gés de venir du même point qui se trouve ici et de revenir en ce point, vous êtes obligés ici de continuer en

une spirale. De la même façon, si vous passez du spatialau non-spatial par la symbolisation du positif et dutif, vous êtes obligés de continuer jusqu'à ce qui seraitl'espèce supérieure au spatial et au non-spatial.Admettez donc que, de même que par ailleurs il py avoir, de deux espèces différentes, une synthèse

contiennent toutes deux, nous pourrions nous repréqu'il existe quelque chose qui est à la fois spatial et non-spatial Pour cela il faut rechercher un troisième ter

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cette réalité physique avec le signe positif, on est alorstout simplement dans l'obligation d'assortir l' éthérla réalité éthérique par laquelle on s'en va hors del'espace et qu'on entre donc déjà dans le spirituel, dgne négatif. Mais si l'on veut aller dans l'astral, on nes'en sort pas non plus avec le spatial et le non-spatial, etl'on doit passer justement à ce troisième terme qui secomporte à l'égard du positif et du négatif exactementcomme les imaginaires dans les mathématiques formel-les. Et l'on serait également obligé, si l'on passait de

l'astral à la véritable entité du Je, de mettre par écrconcept qui serait superimaginaire à l'égard du conceptde l'imaginaire. C'est pourquoi l'antipathie à l'égardsuperimaginaires m'a toujours été aussi peu sympathcar on a réellement besoin de ce concept lorsqu'ons'élève jusqu'au Je. Il n'est pas possible de s'en passer -

il s'agit de savoir si on l'applique de façon juste quareste dans le pur formalisme des mathématiques -, ipas possible de s'en passer quand on procède de façonjuste avec les formules mathématiques et que l'on npas du réel. Je me suis entretenu aujourd'hui avec qu'un que j'ai rencontré, d'un problème semblable qui

montre très clairement, à propos du domaine mathéque, que l'on peut avoir dans les manipulations mathé-matiques des choses dont il est extraordinairementcile d'établir le lien avec la réalité, c'est le problème desprobabilités. Je peux dans les questions d 'assurancculer la date de la mort de quelqu'un, et c'est valable

pour le groupe de population. Il m 'est pourtant impble, à partir de cela de tirer la conclusion que cet holà dont il est question doit mourir exactement dansl'année qui a pu être calculée. La réalité tombe doncmoi en dehors de mes calculs. Il est de même très fré-quent que certains résultats de calculs soient justes au

point de vue formel mais ne s'accordent pas avec ce quiest réel. Et il pourrait aussi se faire que l'on doive ptifi l f li d thé ti d' è d

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que j'ai ab = 0 on ne peut atteindre ce résultat quedes facteurs est 0. Si c'est le cas, il est assurément vraique l'on obtient 0 comme résultat. Mais il faut souleverla question: Ne pourrait-il se faire que l'on obtienn0 bien qu'aucun des deux facteurs ne soit zéro? Celapourrait être le cas si l'on était mis par la réalité dnécessité de venir aux nombres superimaginaires, quisont alors les correlâts adaptés à une réalité allant ade l'empirique.Effectivement donc, il nous faut rechercher à élaborer

clairement, en mathématique, ce qu'est le réel dans sonrapport à l'imaginaire, et le superimaginaire dans sonrapport à l'imaginaire et au réel, mais il se peut qusoit aussi obligé de modifier les lois du calcul. »Que l'on se rapporte aussi à ce qui est exposé dans Lesarrières plans spirituels de la première guerre mondiale

GA I 74b Dornach 1974, pages 192-193 (non trad65. En 1928, P.A.M . Dirac a introduit les nombres sup

ginaires dans la physique atomique pour atteindre unecompréhension approfondie de l'électron. Ce pas,idées de la théorie des quanta et de la théorie de la

vité, ouvrit la possibilité de penser l'antimatière qêtre capable d'anéantir la matière dans la conceptla physique atomique.

66. Wilhelm Preyer, Moss Side (près de Manchester) 1841-1897 Wiesbaden;Physiologue et psychologue. VoirFaits

et problèmes des sciences de la nature, Berlin 1880 et unarticle de R . Steiner:Wilhelm Pre yer.Mort le 15 Juillet1897, Magazin fils Litteratur, 1897, reproduit dansFonde-ments méthodiques de I Anthroposophie1884-1901, GA 30Dornach 1961 pages 346-359 (non traduit).

67. Emil Du Bois-Reym ond, Berlin 1818-1896; PhysSon discours souvent cité par R. SteinerSur les limites de

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devant la 45ème assemblée des Chercheurs et médecinsallemands à Leipzig.

68. Les expériences qui avaient été décrites dans la 11 ème

conférence mais n'avaient pu être complètement réali-sées, ont été faites à ce moment à l'aide d'un dispositifun peu différent dont on ne dispose cependant pas duschéma.

69. Littéralement; « Plus le processus cosmique se rapde l'équilibre total, plus ses différences d'intensité de-viennent petites, et plus il progresse lentement vers cetéquilibre; pour des différences infiniment petites,teur devient infinie. Le processus ne se termine dcomplètement sur une durée finie, mais il devienment proche de l'équilibre, de sorte que la durée reinfiniment longue peut être négligée au vu du processusinfiniment petit qui subsiste. La loi de la perte deenseigne que le processus cosmique dérive et que, dansun temps fini, il doit atteindre un état dans lequel plusaucune conversion d'énergie ne sera possible, et long-temps avant que les gradients de température ne soient

devenus infiniment petits. » E. von Hartmann,Esquissed'une philosophie de la nature (= Système de la philoso-phie en esquisse, vol. II), Bad Sachsa 1907, p.92.

70. Dans le sténogramme, on a: « ...que ce n'est pas toute lachaleur... qui peut lui correspondre autrement que..

71. Eugen Kolisko, Vienne 1893-1939 Londres; profemédecin scolaire à la Libre école Waldorf de Stuttgart,auteurs d'écrits scientifiques et médicaux. Le titre de saconférence devait être en gros, si on le déduit de laséance de discussions animée par R. Steiner, du genre:

Chimie dépo urvue d hypo thèses.

72 La phrase est tronquée dans le sténogramme

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73. Une théorie qui explique l'électricité orageuse par lefrottement de la vapeur sur l'air a été développée parFriedrich Jordan dansLa nature, revue pour la diffusionde la connaissance scientifique et l'observation de la

nature, destinée aux lecteurs de tous les niveaux (29 e an-née, Halle 1880). La revue se trouve dans la biblide R. Steiner. Jordan renouvelle de vielles conceptionsque la Grande Encyclopédie (Paris, autour de 1896) ré-sume par ces mots à l'article Fo udre: «L analo gieentrel'éclair et l'étincelle électrique a tout de suite été remar-

quée dès que l'on fut en mesure d'engendrer des éles suffisamment fortes, et conduisit à admettre qul'atmosphère doivent exister des causes semblables àcelles qui produisent de l'électricité dans nos machines.Ces dernières assurent la production de l'électricité aumoyen de frottements ou par l'influence de corps sés avoisinants. De là vient l'hypothèse de la chargeélectrique des nuages sous l'effet du frottement sur lespentes des montagnes ou sur d'autres nuages, etc. »

74. Hermann von Baravalle, né à Vienne en 1898, Proà l'école Waldorf de Stuttgart à partir de 1920, pudateur d'écoles Waldorf aux USA. Auteur d'écrits dansles domaines des mathématiques, de la physique, del'astronomie et de la pédagogie.

Ernst Bindel, 1884-1952; mathématicien. Il ensetre autres, à l'école Waldorf de Stuttgart :Les no mbres e t

leurs fo ndem ents spirirtuels(EAR).Alexandre Strakosch, Brünn (Mâhren) 1879-1958 Dor-nach; ingénieur constructeur, professeur à l'école Wde Stuttgart à partir de 1919, fut appelé en 1921 à la di-rection de l'institut de recherche scientifique du Kom-

me nden Tag,Stuttgart.

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lieu du travail mené publiquement avec une grandesité pour la tripartition de l'organisme social. Voir Élé-ments fondamentaux pour la solution du problème social(1919) GA23 (EAR ).

76. Du 1 au 18 janvier 1921 R. Steiner fit un troisièmà Stuttgart :Science du ciel, science de l homme GA324(EAR).

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Ouvrages de RSteiner disponibles en langue fran-çaise aux Editio ns Anthro po so phiques Ro mandes

AgricultureAlimentation et développement spirituelAlimentation et santéAtne, son avenirAnthroposophie, une cosmosophie vol. 1Anthroposophie, une cosmosophie vol. 2Anthroposophie, l'homme et sa recherche...Anthroposophie, psychosophie...Apparition du Christ dans le monde éthériqueArrière-plans spirituels de l'histoire...Art à la lumière de la sagesse des mystèresArt éducatifArt de guérir approfondi par la méditationAspects spirituels de l'Europe du Nord...Autobiographie, 2 vol. sous coffret

Bases de la pédagogieCalendrier de l'âme (bilingue)Centres initiatiquesChaleur et MatièreChemin vers une connaissance de soiChristian Rose-Croix et sa missionChristianisme ésotérique

Christianisme et les mystères antiquesChronique de l'AkashaChute et Renaissance spirituelleComment retrouver le ChristCongrès de NoëlConnaissance du ChristConnaissance, logique, pensée pratique

Culture pratique de la penséeDegrés de la connaissance supérieureDémarche de l'investigation spirituelleDéveloppement occulte de l'hommeEconomie socialeEducation des éducateursEducation un problème socialEléments fondamentaux pour la solution...Enigmes de l'âmeEnigmes de la philosophie, 2 vol.

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Esprit de GoetheEssence de la musiqueEtapes de la méditation (Floride)Eveil au contact du moi d'autruiEvolution cosmique du point de vue...Expériences vécues par les mortsExpériences de la vie de l'âmeFoi, amour, espéranceFondation de la Société Anthroposophique UniverselleForces cosm iques et la constitution...Forces formatrices et leur métamorphoseGoethe et sa conception du monde

Guides spirituels de l'homme...Histoire du monde... M oyen Age...Histoire occulteHomm e une énigme (L')Homm e suprasensible (L')Imagination, Inspiration, IntuitionImpulsion du passé et d'avenir

InitiationIntervention des forces spirituellesKarma, considérations ésotériques Vol. 1Karma, considérations ésotériques Vol. 2Karma, considérations ésotériques Vol. 3Karma, considérations ésotériques Vol. 4Karma, considérations ésotériques Vol. 5

Karma, considérations ésotériques Vol. 6Langage des formes du GoetheanumLiberté et amour. Isis-SophiaLucifer et AhrimanLumièree t matièreM acrocosme et microcosmeManifestation de l'esprit dans la natureM édecine et science spirituelleM édicament et médecine à l'image...Messages de NoëlM étamorphoses de la vie de l'âmeMission cosmique de l'artM oi, son origine spirituelle (Le)M ystère des deux enfants JésusM ystères du seuilMystique et anthroposophieNature des Anges

d l

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Pâqu es, m ystère de l hu m anité, présence de M ichaêlParler, rire, pleurerPédagogie et connaissance de l hom m ePédagogie curativePhilosoph ie de la liberté

Philosophie et anthroposophiePhy siologie occultePhysiologie et thérapiePratique de la péd agogiePremier G oetheanumPréfigurations du M ystère du G olgothaProcessus phy siques et alimentation

Psychologie du point de vue de l anthrop.Psych opathologie et m édecine pastoraleQ uestions hum ainesRapports avec les mortsR encon tre des générations (pédagog ie)Réalité des m ondes supérieursRéincarnation et karm a

Santé et m aladieSignes et sym boles occultesScience du cielScience de l occulteSerpen t vert. Les m ystères (G oethe-Steiner)Seu il du m onde spirituelSommeil

Sources spirituelles de l anthroposop hieTextes a utobiographiquesTh éorie de la connaissance chez G oetheThéosophieThéosophie du R ose-CroixTh érapie et science spirituelleTrois rencontres de l âme hum aineVérité et scienceVie entre la mort et une nouve lle naissanceVoie m éditativeZodiaqu e et les douze sensZod iaque et les professions typiques

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Autres auteurs

Vie sensorielle (Gôbel)Vivons-nous les commencements (Lazaridès)Triompher du racisme,.. (P.Archiati)Rudolf Steiner, Récit d une... (Samweber)Sociothérapie (Ducommun)Souvenirs (Mûcke)Réincarnation dans la vie quotidien(P.Archiati)Rencontres humaines (Floride)Rudolf Steiner, Récit de..(A.Samweber)Noces chymiques (Andreae-Steiner)Nombres (Bindel-Steiner)Métamorphose de la Suisse (Branche N. De Flûe)Lumière ,ténèbres et couleurs (L.Collot-d Herbois)Légendes de l enfance (J.Streit)Marie Steiner de Sivers (Wiesberger)Dictionnaire de Christologie (M. Nouvel)Eurythmie thérapeutique (Dr.M.Kirchner-Bockholt)Enfant (L ), (Glekkler, Goebel)Histoires d animaux (J.Streit)Goetheanum, l impulsion... (Biesantz)Christianisme ou le Christ? (P.Archiati)Bâtir pour la pédagogie Steiner (Raab)Art merveilleux des Jardins (A. Klingborg)

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Répertoire des oeuvres écrites de Rudolf Steinerdisponibles en langue française

GAn ntroduction aux oeuvres scientifiques de Goethe (188

1897) partiellement publiées dans Goethe : Traité des coGoethe : La Métamorphose des plantes. (T)2 Une Théorie de la connaissance chez Goethe (1886). (EAR)3 érité et science (1892). (EAR)4 hilosophie de la liberté (1894). (EAR), (N)5 ietzsche, un homme en lutte contre son temps (1895)6 Goethe et sa conception du monde (1897). (EAR)

7 ystique et anthroposophie (1902). (EAR)8 e Christianisme et les Mystères antiques (1902).(EAR)9 Théosophie (1904). (T), (EAR), (N)

10 Initiation ou comment acquérir des... (1904). (T),(EA11 hronique de l Akasha (1904). (EAR)12 es Degrés de la connaissance supérieure (1905). (EAR)13 cience de l occulte (1910). (T) (EAR)

14 uatre Drames-mystères (1910-1913). Ed. Bilingue.(T)15 es Guides spirituels de l homme et de... (1911). (EAR)16 n Chemin vers la connaissance de soi (1912) (EAR)17 e Seuil du monde spirituel (1913) (EAR)18 Les Énigmes de la philosophie (1914) (EAR)21 es Énigmes de l âme (1917) (EAR)22 L Esprit de Goethe (1918) (EAR)23 léments fondamentaux pour la solution... (1919) (EAR)24 3 articles sur la tripartition sociale (1915-1921) dans le v

Éléments fondamentaux pour la solution. (EAR)26 irectives anthroposophiques (1924-1925) (T)27 Données de base pour un élargissement de l art de guérir

selon les connaissances de la science spirituelle. En colla-boration avec le Dr Ita Wegman (1925) (T)

28 utobiographie (1923-1925) (EAR)n 30 Goethe, père d une esthétique nouvelle (1889) (T)n 34 Réincarnation et karma. Comment le karma agit (1903n 34 Éducation de l Enfant à la lumière de la science...(19

35 hilosophie et Anthroposophie (1904-1917) (EAR)35 a démarche de l investigation spirituelle (1914-1918)

n 35 Noces chymiques de Christian Rose-Croix (1917) (EAR)n 40 Le Calendrier de l âme (1912). Edition bilingue (EAR)