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Dossier de presse HENDRIX GENETICS N°2 mondial de la génétique animale PARÉ POUR PRENDRE PART AUX DÉFIS ALIMENTAIRES DES DÉCENNIES À VENIR

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Dossier de presse

HENDRIX GENETICS

N°2 mondial de la génétique animale

PARÉ POUR PRENDRE PART AUX DÉFIS ALIMENTAIRES DES DÉCENNIES À VENIR

SOMMAIRE PRÉSENTATION D’HENDRIX GENETICS p. 1 N°2 mondial de la génétique animale HISTORIQUE D’HENDRIX GENETICS p. 8 HENDRIX GENETICS, PARÉ POUR PRENDRE PART AUX DÉFIS ALIMENTAIRES DES DÉCENNIES À VENIR p. 10 QU’EST-CE QUE LA SÉLECTION ANIMALE ? p. 12 COMMENT SE PRATIQUE-T-ELLE ? DES AXES DE RECHERCHE D’HENDRIX GENETICS p. 14

1 - LA SÉLECTION ANIMALE . un exemple dans le domaine du porc p. 14 . un exemple dans le domaine de l’œuf p. 15 . un autre exemple dans le domaine de l’œuf p. 16

2 - LA GÉNOMIQUE p. 17 LES COLLABORATIONS INTERNATIONALES D’HENDRIX GENETICS p. 19 SI LA SÉLECTION ANIMALE N’AVAIT PAS EXISTÉ ? p. 20

1 rue Jean Rostand – Zoopôle de Ploufragan – Saint Brieuc

téléphone : +33 2 96 77 46 10 – www.hendrix-genetics.com Contact presse :

Agnès LOIN – Agence de Relations de Presse Agnès Loin – Attachée de presse 02 98 63 43 17 – 06 80 60 00 54 – [email protected]

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PRÉSENTATION D’HENDRIX GENETICS

N°2 mondial de la génétique animale

LES ACTIVITÉS ET LES AMBITIONS D’HENDRIX GENETICS HENDRIX GENETICS est un groupe international de sélection animale multi-espèces. La sélection animale est le cœur de son métier. Hendrix Genetics est en ordre de marche pour passer du statut de challenger à celui de champion. Après la phase de construction en 2005 et d'acquisitions, le groupe se focalise aujourd’hui vers la création de valeurs et une organisation au service de ses clients. La culture d’entreprise est en phase d’évolution pour être en adéquation avec l’ambition de leadership du groupe. Les activités d’Hendrix Genetics sont de deux natures : - La recherche fondamentale et la sélection animale multi-espèces ; - La distribution des animaux issus de la sélection animale. Elles se présentent comme suit : Grâce à une meilleure compréhension des besoins des clients et des tendances du marché, Hendrix Genetics proposent des solutions génétiques durables. Ses souches sont leaders sur leurs marchés et sa base de recherche est aujourd’hui suffisamment solide pour lui permettre d'appliquer les technologies les plus avancées dans ses programmes d'amélioration en génétique animale. L’excellence en vente et en production et la capacité d’Hendrix Genetics à acquérir et à intégrer avec succès de nouvelles entreprises, dans les espèces animales où le groupe est présent ou pas, reste un objectif pour son avenir. Hendrix Genetics mise beaucoup sur de nouvelles ressources et sur des nouveaux talents en marketing et développement de produits, pour avoir les meilleurs produits et services dans toutes les espèces. Hendrix Genetics apportera de la valeur ajoutée à tous ses partenaires en accord avec les besoins des consommateurs et dans le respect de la société. Le groupe est résolu à devenir le leader mondial en génétique animale.

2 LA FICHE D’IDENTITÉ D’HENDRIX GENETICS Date de Création d’Hendrix Genetics : 2005 Siège social de Hendrix Genetics Monde : Boxmeer (Pays-Bas) Siège social de Hendrix Genetics France : Ploufragan (Côtes d’Armor) Hendrix Genetics : L’exception française Dans l’ensemble du dispositif du Groupe Hendrix Genetics, la France est le seul pays où sont représentées 4 de ses 5 divisions opérationnelles : - INSTITUT DE SELECTION ANIMALE , ISA, sélection poules pondeuses, - HYBRID, sélection dinde, - HYPOR, sélection porcine - Distribution avicole (SFPA et Grelier). À ces divisions, il faut ajouter le Centre de Recherche et de Technologies (RTC) qui a fait de la France une de ses trois bases de recherche, avec les Pays-Bas et le Canada. Gouvernance d’Hendrix Genetics - Président : Thijs Hendrix - Directeur Général Hendrix Genetics et Directeur Général Division Distribution : Antoon Van den

Berg - Délégué Hendrix Genetics France : Laurent Taalbi Capital social Hendrix Genetics est un groupe familial dont l’actionnaire majoritaire est la famille Hendrix. Son capital social se décompose comme suit : - Famille Hendrix : 66 % - Management : 22 % - Sofiprotéol : 12 % Hendrix Genetics a acquis récemment 100 % du Groupe Grelier. Jean-Marc et Dominique Grelier sont devenus actionnaires d’Hendrix Genetics aux côtés de la famille Hendrix qui détient la majorité et le contrôle du groupe, de Sofiprotéol qui est l’acteur industriel et financier de la filière française des huiles et protéines végétales, et du management.

3 Évolution du Chiffre d’affaires Chiffre d’affaires cumulé prévisionnel 2011 : 300 M! dont : - Sélection : 140 M! - Distribution : 160 M! Le chiffre d’affaires d’Hendrix Genetics qui était de 15 M! en 2004, est estimé à 300 M! en 2011. 60 % du chiffre d’affaires d’Hendrix Génétics se réalisent depuis la France. Hendrix Genetics, inclus Grelier, est au service de la production mondiale de protéines animales dans plus de 100 pays, et est présent dans 24 pays avec des filiales et des joint-ventures.

4 Les implantations d’Hendrix Genetics

Les cartes ci-dessus montrent les implantations des différentes divisions du Groupe Hendrix Genetics en France, et dans le monde.

5 Les effectifs du groupe Les effectifs d’Hendrix Genetics comptaient 55 collaborateurs en 2004. Aujourd’hui, ils sont au nombre de 2 100 et de 300 dans les joint-ventures. 60 % de l’effectif d’Hendrix Genetics sont basés en France. On notera également qu’Hendrix Genetics emploie l’équipe de chercheurs et de généticiens la plus importante de toutes les sociétés de sélection animale au monde, soit plus de 20 personnes. Au total, un effectif de 300 personnes prend part aux efforts de recherche du groupe. Investissements Hendrix Genetics investit énormément en R&D pour faire progresser la science de la sélection animale et améliorer les performances de ses produits. Hendrix Genetics investit 15 % du chiffre d’affaires des divisions de sélection du groupe en R&D. Les investissements du groupe dans ses installations, outils de production et systèmes d’information sont de l’ordre de 10 à 15 millions d’Euros par an. 5 domaines de recherche Les activités de sélection et de distribution d’Hendrix Genetics sont les suivantes :

• Sélection poules pondeuses (Institut de Sélection Animale-ISA) ; • Sélection porcine (HYPOR) ; • Sélection dindes (HYBRID) ; • Sélection aquacole - saumon (LANDCATCH NATURAL SELECTION), et • Distribution avicole (GRELIER, SFPA, JOICE AND HILL et INTEGRA).

6 LES VALEURS DU GROUPE HENDRIX GENETICS : DURABILITÉ & BIEN-ETRE ANIMAL

Hendrix Genetics et ses divisions de sélection sont membres de l’EFFAB, European Forum of Farm Animal Breeders, qui engage le Groupe à suivre son code de bonnes conduites.

Son Président est le Directeur de Recherche de Hendrix Genetics : Gerard Albers

Les membres de l’EFFAB sont des entreprises de sélection et reproduction animales qui œuvrent pour l’amélioration génétique de différentes espèces : volailles, porcs, poissons. ANAS office AquaGen Asoción Nacional de Criadores de Ganado Porcino Selecto (ANPS) Aumüller Aviagen Biosciences KTN Office Canadian Centre for Swine Improvement (CCSI) Cherry Valley Cobb Europe CRV EBLEX office Geno Global Genus PIC Groupe Grimaud Hendrix-Genetics Institut Technique du Porc (IFIP) Irish Cattle Breeding Organisation (ICBF)

7 Lohmann Tierzucht GmbH Marine Harvest Merial Norsvin Pig Research Centre (Denmark) . Intervet / Schering-Plough Animal Health Semenitaly Stonebridge Breeding Ltd SYSAAF TOPIGS UNCEIA Viking Genetics La mission de l’EFFAB est d’apporter à ses membres un soutien actif en les aidant à créer un environnement qui est favorable aux innovations durables dans la sélection et la reproduction.

Il aborde les questions de sécurité sanitaire des aliments et de santé publique, la qualité des produits, la diversité génétique, l'efficacité, l'impact sur l'environnement, la santé animale, le bien-être animal, et les technologies de sélection et de reproduction. Le code EFABAR suit les principes de développement durable tels qu'ils ont été édictés dans le projet fondateur "SEFABAR" financé par l'Union Européenne, mené par des scientifiques et l'industrie, les organisations de protection des animaux, des éthiciens, des économistes pour les aspects commerce mondial, de sociologie des différences culturelles et l'opinion publique

Suivre le code de bonnes pratiques de l’EFFAB est une responsabilité essentielle du groupe Hendrix Genetics et de ses salariés.

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HISTORIQUE D’HENDRIX GENETICS HISTORIQUE DE LA FAMILLE HENDRIX, PUIS DU GROUPE HENDRIX GENETICS Hendrix Genetics est né de nombreuses rencontres d’hommes qui ont orienté leurs activités sur les bases de la convivialité, de la rentabilité et de l’innovation. 1923 Construction de la ferme de Saazehof à Ospel (Pays-Bas) par Thijs Hendrix 1948 André et Annick Studler-Jarry créent leur société familiale à “La Bruyère” 1956 Création de la Station Expérimentale d'Aviculture de Ploufragan, à la demande des époux Studler à René Pleven, Sénateur des Côtes du Nord 1959 Harry Hendrix et son épouse démarrage une activité d’accouvage ponte dans la ferme

familiale aux Pays-Bas 1962 Création de la SA Studler, le 26 septembre 1962, née de la fusion des activités des époux Studler et de celles de MM. Jacques de Menou, Arnaud de Beauregard, Jacques Kutzner, Rémy Le Couédic, Jean de Montlivault et Joseph Le Pottier 1963 Importation de lignées Pures de J.J. Warren Inc. La pondeuse Warren-Studler devient rapidement la poule à oeufs roux la plus vendue en Europe 1975 Le 31 décembre 1975, un protocole d'accord est signé entre l'Institut Mérieux, Unigrains, IDI, UEI, INRA et les actionnaires de la SA Studler. C'est la naissance de l'Institut de Sélection Animale (ISA). S.A. Studler change de nom et devient SFPA 1981 Acquisition de Babcock Poultry Farms USA par l'Institut de Sélection Animale 1986 Les trois frères, Thijs, Jac et Nick Hendrix prennent la succession de leurs parents 1988 Acquisition de Shaver Poultry Breeding Farms, Ontario Canada 1991 Création de Hendrix Poultry Breeders et acquisition du programme de sélection en poules

pondeuses de Bovans 1994 Goubin SA, fondée par Jean Goubin à Plouguenast intègre l'Institut de Sélection Animale 1997 Création de MERIAL, joint-venture née de la fusion des activités de sélection et santé

animales de l'Institut Mérieux (groupe Rhône Poulenc) et Merck and Co Inc. MERIAL détient les sociétés Hubbard-ISA et SFPA

9 1998 Fusion de Bovans et Hisex au sein de Hendrix Poultry Breeders (HPB) 50 % détenus par Nutreco – 50 % Bovans Beheer 2000 - Acquisition de Dekalb Poultry Research (USA) par HPB Transfert du siège social de HPB Villa de Korver à Boxmeer (NL) 2003 Acquisition de l'Institut de Sélection Animale et de SFPA par Natexis Industrie, sous le leadership d'Alain Audubert et Yves Roucaud 2005 Création de Hendrix Genetics par Antoon van den Berg et Thijs Hendrix. Projet Charlemagne initié par Alain Audubert. L'Institut de Sélection Animale (ISA, Babcock, Shaver), SFPA et Hendrix Poultry Breeders (Bovans, Hisex, Dekalb) fusionnent dans Hendrix Genetics. Alain Audubert est nommé Président Honoraire 2007 Hendrix Genetics devient un groupe de sélection multi-espèces, via l'acquisition d'Euribrid

(Hybrid, Hybro et Hypor) 2008 Sofiprotéol devient actionnaire minoritaire et partenaire stratégique long-terme de Hendrix

Genetics Acquisition de France Hybrides, entreprise française à capitaux privés, N° 1 en sélection porcine

2009 Acquisition de Integra (CZ) – Distribution ponte 2010 Acquisition de Joice and Hill (UK) – Distribution ponte

Entrée dans la sélection aquacole avec l'acquisition de Landcatch et LNS (Landcatch Natural Selection) – Ecosse

2011 Groupe Grelier, fondé en 1955 par Joseph Grelier (La Bohardière, Saint Laurent de la Plaine

- 49) devient partie intégrante du groupe, via une fusion-acquisition. Jean-Marc et Dominique Grelier deviennent actionnaires d'Hendrix Genetics.

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HENDRIX GENETICS, PARÉ POUR PRENDRE PART AUX DÉFIS ALIMENTAIRES DES DÉCENNIES À VENIR

LE RÔLE DE LA GÉNÉTIQUE ANIMALE Le rôle de la génétique animale : « PRODUIRE PLUS AVEC MOINS » = améliorer les performances de production de protéine animale. Des études montrent que dans les 50 prochaines années, l’humanité aura besoin de produire 2 fois plus de nourriture qu’elle en consomme aujourd’hui. Pour produire cette quantité de nourriture, en tenant compte de la raréfaction des ressources agricoles disponibles (terres, eau, énergie) et de l’âpre concurrence entre production de denrées alimentaires et celle des combustibles et des fibres vestimentaires, 70 % de l'approvisionnement supplémentaire de nourriture devront nécessairement venir d'une amélioration de l’efficacité technique et technologique. L'amélioration des performances des animaux par la sélection est un des leviers clés pour augmenter l'efficacité et la durabilité de la production de protéines animales nécessaires à la planète. Ces 70 % d'efficacité supplémentaire nécessaire pour relever le défi du doublement de la production alimentaire dans les 50 prochaines années, avec des ressources limitées, se trouvent dans l’amélioration génétique. Le passé est la preuve de l’efficacité de la sélection animale (voir page 14). La sélection animale a déjà réalisé d’énormes avancées en matière d’augmentation de production de protéines animales. Et les nouvelles technologies, comme la génomique, permettront d’accroître davantage encore le progrès génétique.

Equation que doit résoudre un groupe comme Hendrix Genetics par la sélection animale

11 HENDRIX GENETICS, PARÉ POUR PRENDRE PART AUX DÉFIS ALIMENTAIRES À VENIR Dans le cadre de ces énormes besoins en protéines animales à venir, le Groupe Hendrix Genetics porte en lui la mission de fournir des solutions génétiques innovantes et durables dans le secteur de la protéine animale. Hendrix Genetics est au service de la production mondiale de protéines animales dans plus de 100 pays, avec des filiales et des joint-ventures dans 24 pays, et avec plus de 2.000 collaborateurs.

On le voit, dans les deux décennies à venir, la population mondiale augmentera tandis que les surfaces cultivables diminueront. Ce contexte contraint à augmenter les performances de production de protéines animales.

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QU’EST-CE QUE LA SÉLECTION ANIMALE ? COMMENT SE PRATIQUE-T-ELLE ?

La sélection animale consiste à identifier les reproducteurs mâles et femelles présentant les valeurs génétiques estimées les plus élevées Elle vise à faire évoluer les performances de croissance et/ou de production des animaux qui produisent de la protéine animale. Comment se pratique-t-telle ? Le travail de sélection se pratique par observations des performances des animaux. La sélection nécessite l’enregistrement individuel des différents paramètres de performances. La collecte de ces données est suivie d’une analyse de résultats de ces paramètres de performances. Cette analyse sert ensuite à sélectionner les sujets qui présentent les meilleurs résultats. Sur le cheptel d’animaux observés, l’animal dont les résultats recherchés sont les meilleurs, est choisi. Il sert à la reproduction de la prochaine génération pour qu’elle soit porteuse des améliorations retenues aux générations suivantes. Ce travail donne lieu à la création d’un « schéma de sélection » comme le montre le schéma ci-dessous qui représente la filière de production d’œufs de consommation.

13 Les étapes de la sélection animale Avant de mettre en place un schéma de sélection, il est nécessaire de se fixer des objectifs de sélection. Ils sont guidés par les attentes du consommateur et des circuits de distribution. Ces attentes varient selon le continent, voire le pays. En fonction de ces objectifs, les critères de sélection sont établis. Ils permettent le classement et le tri des reproducteurs selon des critères d’amélioration recherchés. Exemples de sélection selon des critères d’amélioration :

- Le gain de poids de viande / jour (GMQ : gain moyen quotidien) de chaque individu au sein d’un même cheptel nourri de la même manière ;

- L’augmentation du nombre d’œufs produits par la poule pondeuse durant sa durée de ponte au sein d’un groupe nourri dans les mêmes conditions.

L’impact de la sélection sur une filière de production animale Le choix de sélection que fait le Groupe est déterminant par exemple, pour la filière œufs comme le montre la pyramide ci-dessus. On observe ici que l’effet multiplication permet d’obtenir 100 millions d’œufs de consommation à partir d’un poule pondeuse de lignée pure. Imaginons l’impact d’un mauvais choix sur un marché des œufs de consommation et le manque d’approvisionnement que cela provoquerait.

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DES AXES DE RECHERCHE D’HENDRIX GENETICS Les axes de recherche d’Hendrix Genetics en matière de sélection animale consistent essentiellement à trouver : - de nouvelles méthodes d’évaluation des meilleures performances, qui concernent particulièrement

. la qualité de la viande et des oeufs,

. la rusticité des animaux,

. leur comportement et

. leur alimentation ; - de nouvelles technologies pour faciliter l’évolution du progrès génétique. Il s’agit de

1 - La sélection classique et l’amélioration des programmes de sélection ; 2 - La génomique.

LA SÉLECTION ANIMALE

UN EXEMPLE D’AXE DE RECHERCHE DANS LE DOMAINE DU PORC AUGMENTATION DE L’INDICE DE CONSOMMATION L’indice de consommation représente la quantité d’aliments nécessaire à la production d’un kg de porc. plus l’indice de consommation baisse, plus les ressources alimentaires sont économisées. Hendrix Genetics a réalisé en France des investissements dans 116 nouvelles stations d’alimentation automatiques. Les automates installés permettent de mesurer en continu l’indice et le comportement alimentaire des animaux qui seront sélectionnés. A l’horizon 2020, l’économie en ressources alimentaires réalisée par Hypor (branche sélection porc du Groupe) sur l’alimentation des animaux sélectionnés, grâce aux investissements effectués dans les stations d’alimentation et à l’apport de la génomique, sera de 40 % supérieure à une sélection dite classique : . 140 g d’aliment consommé en moins par kg de poids vif pour une sélection classique porcine ; . 200 d’aliment consommé en moins par kg de poids vif grâce aux investissements (automates de

mesure) et à la génomique. Les nouvelles technologies permettent d’ores et déjà de disposer de ressources supplémentaires pour l’alimentation humaine ou pour la production de biocarburants.

15 UN EXEMPLE D’AXE DE RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE L’ŒUF HENDRIX GENETICS A IDENTIFIÉ LES ANIMAUX PORTEURS DU GÈNE DE SENSIBILITÉ AUX ODEURS DE POISSON DANS LES ŒUFS Grâce à la génétique moléculaire pratiquée par Hendrix Genetics, on connaît le gène de sensibilité aux odeurs de poisson dans les œufs. Dès lors, les pondeuses « lignées pures » présentant ce gène ne sont pas retenues pour la sélection. Avant cette connaissance de ce gène de sensibilité, pour échapper aux odeurs de poisson dans les œufs, la poule pondeuse ne devait consommer que 3 % maximum de tourteau de colza. Une consommation supérieure produisait l’effet indésirable.

Aujourd’hui, grâce à la recherche, la poule pondeuse peut consommer jusqu’à 10 % de tourteau de colza. Ce qui est fort avantageux pour la filière œufs. Le prix de revient de la formule d’aliments s’en trouve abaissé, en particulier lorsque le prix du tourteau de colza est bas. Explication : Ci-dessous, le schéma d’identification du gène « FMO3 » qui permet la production d’une enzyme inhibitrice de l’odeur de poisson. Quand une poule dont le gène « FMO3 » est défectueux, ingère un aliment contenant une quantité de colza supérieure à 3 %, elle ne produit pas l’enzyme inhibitrice et a donc mauvaise haleine ; ses œufs auront, quand on les casse, une odeur de poisson.

16 UN AUTRE EXEMPLE D’AXE DE RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE L’ŒUF UNE PRODUCTION DE 500 ŒUFS À 100 SEMAINES D’ÂGE DE LA POULE PONDEUSE !!! L’objectif d’Hendrix Genetics est d’offrir à la filière œufs, des poules pondeuses ayant un potentiel de production de 500 œufs à 100 semaines d’âge durant un seul cycle de production, à échéance de 10 années. Au sein de ses populations de lignées pures, Hendrix Genetics dispose déjà de poules dépassant cet objectif. La championne atteint aujourd’hui la performance de

571 œufs à 100 semaines d’âge !!!

Son pedigree : Naissance : avril 2009 Lignée WB // Bague n° 6320 // Origine Père : " n°354 Mère : # n°132

17 LA GÉNOMIQUE Les améliorations génétiques des animaux de rente s’opèrent désormais de deux manières : - par les programmes de sélections traditionnels ; - par les technologies « génomiques » ou du génome. Hendrix Genetics a été un des premiers groupes au monde à développer et à appliquer les techniques de sélections génomiques pour appuyer le process d’amélioration génétique. Tout en poursuivant ses travaux de sélection traditionnelle, Hendrix Genetics utilise cette technologie désormais à grande échelle dans ses programmes. La génomique est la science des génomes. La génomique regroupe un ensemble d'analyses qui vont de l'établissement de cartes du génome (cartographie) à l'identification de nouveaux gènes, à l'étude de leurs fonctions et au séquençage des molécules d'ADN. L’informatique joue un rôle important : des logiciels spécialisés permettent, par exemple, de classer les gènes en fonction des homologies (ressemblances) de leurs séquences et donc de leurs fonctions. La génomique se pratique à partir de prises de sang. Hendrix Genetics détient le pedigree de plus de 12 millions d’animaux

Les bases de données de Hendrix Genetics contiennent le pedigree complet de plus de 12 millions d’animaux : pondeuses, cochons, dindes, saumons. La valeur génomique est obtenue par l’analyse de 60 000 marqueurs (appelés SNP : Single Nucleotide Polymorphism) pour chaque candidat à la sélection ; le génotypage « haut débit » coûte de 1 à 2 euros pour 1 000 marqueurs SNP. Les marqueurs génétiques reflètent la séquence d’ADN d’une région chromosomique.

18 De l’échantillon des animaux à la sélection Les prélèvements sanguins sont effectués dans les stations R&D des divisions de sélection pondeuses (ISA) et porcs (HYPOR). Ils sont acheminés au laboratoire RTC de Hendrix Genetics en France, où ils sont stockés dans la biobanque. L’extraction ADN est effectuée par les techniciens du Groupe, puis expédiés pour génotypage dans trois laboratoires ADN situés au Canada, en Espagne et aux Etats-Unis. Les génotypes sont transmis au laboratoire RTC de Hendrix Genetics aux Pays-Bas. La valeur génomique des candidats à la sélection est ensuite transmise aux équipes R&D de chaque division qui sélectionnent les animaux présentant le meilleur potentiel génétique. Le schéma ci-dessous présent le circuit d’un échantillon sanguin à la valeur génomique : itinéraire A/R Station R&D

L’avantage de la sélection génomique réside dans l’obtention d’un gain génétique additionnel par rapport à la sélection traditionnelle (voir page suivante).

19

Le gain génétique additionnel correspond à l’amélioration - des critères sélectionnés (croissance, production d’œufs, viabilité…) - des critères de qualité (qualité carcasse, qualité d’œufs…) et - des coûts de production (indice, réduction des prix de revient …).

LES COLLABORATIONS INTERNATIONALES D’HENDRIX GENETICS Au fil des années, Hendrix Genetics a créé des liens étroits avec des centres de recherche et des universités du monde entier permettant au Groupe d’avoir accès aux derniers développements en matière de génétique animale. Hendrix Genetics a, par exemple, travaillé en collaboration dans le domaine de la poule pondeuse sur les projets suivants : - Sélection sur le comportement (Université de Wageningen aux Pays-Bas) ; - Résistance au portage de salmonelles (INRA en France) ; - Résistance à la maladie de Marek –maladie tumorale- (Université de Guelph au Canada) ; - Résistance anti-microbienne de l’œuf (projet Rescape / INRA en France) ; - Étude des composants protéiques de la coquille (Ottawa au Canada) ; - Sélection génétique contre l’odeur de poisson (Université de Wageningen aux Pays-Bas) ; - Sélection génomique (INRA, USDA…).

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SI LA SÉLECTION ANIMALE N’AVAIT PAS EXISTÉ ? L’EFFICACITÉ DE LA SÉLECTION ANIMALE D’HENDRIX GENETICS Le travail de sélection d’Hendrix Genetics dans le domaine de la production d’œufs a permis aux éleveurs de poules pondeuses de bénéficier d’une augmentation leur production de 2 à 3 œufs par an et par poule, tout en améliorant considérablement l’efficacité alimentaire qui impacte les coûts de production à hauteur de 60 %.

Année 1966 1980 2010

Production d’œufs

Poids de l’œuf (g)

Kg d’aliment / kg d’œuf

Age (semaines)

232 œufs

61,1

3,24

68 semaines

266 œufs

62,2

2,56

72 semaines

351 œufs

63,1

2,14

78 semaines

L’EFFICACITÉ DE LA SÉLECTION ANIMALE DANS LE MONDE Si la sélection animale n’avait pas existé, le prix de la viande et des œufs serait au minimum 3 fois plus élevé et la qualité des produits serait moindre.

Commentaires du tableau page suivante

21 Le tableau de la page précédente montre les progrès obtenus grâce à la sélection animale. Il indique qu’il faut désormais moins de kg de biomasse (eau, air, alimentation…) pour produire 1 kg de viande ou d’œuf :

- En production de viande de volaille, en 1980, avec 1 kg de biomasse (eau, air, aliment), on ne produisait qu’1,29 kg de viande, tandis qu’en 2005, ce kg d’aliment permet de produit 1,98 kg de viande de volaille.

- En production d’œuf, en 1980, avec 1 kg de biomasse (eau, air, aliment), la poule pondeuse produisait 5,5 kg d’œuf et par an, tandis qu’en 2005, elle en produit 8,8 kg ;

- En production de viande de porc, avec 1 kg de biomasse (eau, air, aliment), le porc charcutier produisait 0,14 kg de viande, tandis qu’en 2005, il produit 0,33 kg.

À noter que les pays développés gèrent mieux la ressource. Si l’on compare l’écart entre Pays en Voie de Développement et « Occident », il est de + 264 % pour le porc. C'est-à-dire qu’avec la même ressource, on produit 0,33 kg de viande en Afrique par exemple, quand on obtient 1,20 kg en Europe. Quel progrès en matière de production, et également en matière d’impact environnemental ! Grâce à la sélection animale, il faut moins d’hectares de production végétale et moins de surfaces d’élevages tout en obtenant davantage de production de protéine animale. De la même manière, en matière de réduction de gaz à effet de serre, la sélection animale a été très profitable, comme le montre le schéma ci-dessous.

Source “UK Etude par Cranfield University et Defra en 2009

1988 2007

Ces deux instituts ont modélisé, dans les fermes de production animale, l’impact de l'amélioration génétique sur les emissions de méthane (CH4), d'ammoniaque (NH3) et d'oxyde nitrique (N2O) au cours des 20 dernières années et pour les 15 prochaines années.