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DOSSIER DE PRESSE

LA BIENNALE EEEEpHémères #5 du 20 juin au 30 septembre 2015

Cette 5ème édition ÉPHÉMÈRES, devenue biennale depuis 2011, invite à découvrir des artistes et des projets singuliers dans les lieux emblématiques de la moyenne vallée de la Dordogne. EPHEMERES 2015, ce sont 7 artistes invités à investir 7 sites, dans 7 villages : Creysse, Lalinde, Lanquais, Monbazillac, Queyssac, Sainte Alvère et Tuilières.

Du Musée Rodin au Château de MONBAZILLAC, Erik SAMAKH est toujours un artiste international inclassable, «arpenteur… cueilleur de sons… habité par la nature ». A l’issue d’une Résidence de l’Art en Dordogne, avec la magie qui est la sienne, il nous invite à regarder les bruits et écouter le paysage.

Dans l’église St-Pierre-ès-Liens de Ste ALVERE dont la rénovation se termine, les pigeons envahissent le narthex. Yuhsin U CHANG, jeune artiste auteur de «poussière dans Palais de Tokyo », nous propose ici une sculpture qui pourrait s’envoler.

A LALINDE, au bord de la rivière, à la Guillou, il y avait un moulin aujourd’hui abandonné. Jean-Luc BICHAUD, artiste souvent invité par de nombreux Musées nationaux, passionné par la faune et la flore, propose aux insectes et autres bestioles de traverser cette bâtisse en attente de destinée.

L’artiste Victoria KLOTZ se présente comme « la fille du chasseur ». Elle aime s’approprier les grands espaces comme le Domaine du château de Chaumont/Loire et l’Abbaye de Daoulas. Le Barrage de TUILIERES deviendra, le temps d’un été, un parc peuplé d’animaux sauvages. Quand les « hôtes du logis » regardent les visiteurs…

L’artiste Christophe GONNET a quitté la Maison Rouge de Paris et les espaces du Puy de Sancy pour le chemin des orchidées sauvages de QUEYSSAC. Il offre, entre plan d’eau et ruisseau, un passage pour enjamber les fleurs et la terre mouillée.

Sur la RD 660, à CREYSSE, une succession de ronds-points garnis de panneaux jalonnent la route… Avant d’exposer à Paris et à Thessalonique, Pierre LABAT, artiste-sculpteur attaché aux formes simples et épurées, ose installer avec les apprentis chaudronniers du Lycée des Métiers, des sculptures presque vides, rondes comme des astres tombés du ciel. Après le bassin du jardin des Tuileries à Paris et les canaux d’Amsterdam, Vincent OLINET pose avec délicatesse «pas encore mon histoire» sur l’eau du lac de LANQUAIS, au pied du château. Ce jeune artiste aime les installations spectaculaires, parfois merveilleuses mais souvent fragiles.

EPHEMERES est aussi une histoire de rencontres, d’images, de temps et de questions…

Annie Wolff

SOMMAIRE

- p.1 Affiche - p.2 Présentation Biennale EPHEMERES # 5 - p.3 Le concept et les artistes invités - p.4 Jean-Luc BICHAUD - p.5 Christophe GONNET - p.6 Victoria KLOTZ - p.7 Pierre LABAT et la classe de RCI - p.8 Vincent OLINET

- p. 9 Erik SAMAKH - p.10 Yuhsin U CHANG - p.11 L’histoire des EPHEMERES - p.12 Clin d’œil EPHEMERES # 5 - p.13 L’organisateur, les partenaires - p.14 Infos pratiques - p.15 Rendez-vous autour de la Biennale EPHEMERES# 5 - p.16 CONTACTS

LES RIVES DE L’ART DOSSIER DE PRESSE

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LES ARTISTES D’EEEEpHémères 2015

A l’écart des grands pôles culturels, le long de la rivière Dordogne, entre Bergerac et Sarlat, la

Biennale EPHEMERES est un parcours artistique d’envergure consacré à l’art contemporain croisé

avec le patrimoine architectural, industriel, paysager. La force ou la qualité des sites proposés

invite chaque artiste à répondre de manière très personnelle à ces lieux porteurs d’histoires. C’est

cette adéquation entre l’art contemporain et le patrimoine qui intéresse les artistes, suscite la

curiosité du public et constitue l’originalité de ce parcours.

• Jean-Luc BICHAUD LALINDE, dans l’ancien moulin de La Guillou

• Christophe GONNET QUEYSSAC, près du chemin des orchidées

• Victoria KLOTZ TUILIERES, sur le site du barrage, entre l’usine hydroélectrique et l’ascenseur à poissons

• Pierre LABAT CREYSSE, sur les quelques ronds-points qui ponctuent la RD 660

• Vincent OLINET LANQUAIS, au pied du château, sur le lac

• Erik SAMAKH Château de MONBAZILLAC, dans les salles et dans le parc

• Yuhsin U CHANG SAINTE ALVERE, dans l’église Saint-Pierre-ès-Liens

Pour cette 5ème édition, les 7 artistes invités sont originaires d’Aquitaine et d’ailleurs (France,

Taïwan), hommes et femmes, de générations différentes. Tous ont participé à plusieurs expositions

de notoriété, souvent « hors les murs », dans le cadre d’événements artistiques bien connus ou dans

des centres d’art contemporain ou musées, en France et à l’étranger.

Après un premier repérage sur le site choisi pour eux, ils créent ou adaptent, au cours d’une

résidence, une œuvre qui sera visible tout l’été.


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Lalinde

juste… attendre et voir

Jean-Luc BICHAUD © Jean-Luc BICHAUD, étude pour Corridor, 21,7 x 29 cm

Réside à St Denis (Ile de France)

www.jeanlucbichaud.fr

Rosiers greffés de crayons de couleur, poissons dans des cages à oiseaux, cactus sur l’eau, moulin alimenté par des éponges… autant d’installations improbables et poétiques non dénuées de questionnements. « Cela fait plus de 20 ans que l’on suit avec attention l’œuvre merveilleusement subtile de Jean-Luc Bichaud. Il dévoilait ses œuvres inoubliables comme un gigantesque réseau de tubes en verre où nageaient des poissons rouges à La Villette. Il réalisait comme toujours des installations de fleurs qu’il « empoisonnait » d’encre et leur mort se terminait en véritable apothéose de couleurs. L’artiste joue avec autant de respect que de splendeur avec la nature qu’il travaille en apprenti sorcier. Et il croise les gestes du plasticien et celui de l’horticulteur pour inventer des œuvres savantes de bois, de terre, d’air, d’eau, de végétaux et d’animaux. Naissent des installations ou plutôt des rencontres improbables et sublimes entre différents univers pour créer une autre « nature », la sienne, symbiose unique et splendide et dont l’œil ne peut se détacher. Une œuvre qui depuis les années 90 se concentre sur la nature. Un travail précurseur. » Anne KERNER

Lalinde, dans l’ancien moulin de La Guillou. « L'Eguillou » est un ruisseau qui se jette dans la Dordogne près de Lalinde. Le long de ses rives et près du confluent, iI y avait

deux moulins. Un grand et un petit. Ils appartenaient à deux

meuniers. Le meunier du petit moulin reprochait à son voisin

situé en amont du ruisseau, de fermer trop souvent les vannes

à eau et ainsi d'empêcher le fonctionnement de son petit

moulin… Le différend dut se régler au tribunal.

En 1915, les deux moulins auraient pu sombrer dans les eaux de la Dordogne car une société envisagea de

construire un barrage et une usine électrique sur ce site. Heureusement, le projet sans cesse reporté, fut

abandonné et la commune de Lalinde racheta cet espace vers 1960 pour le transformer en base de loisirs.

Les deux moulins retrouvèrent une seconde vie avec des destinées diverses... et le site de « l’Eguillou » devint

« la Guillou ».


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Queyssac

un autre passage…

Christophe

GONNET

© Christophe GONNET, passage 2012, Argenton les Vallées

Vit à St Julien-Molin-Molette (Loire)

www.christophegonnet.com

Depuis plus de vingt ans, Christophe Gonnet réalise des installations monumentales et de vastes œuvres in situ. Au travers de sa recherche, il interroge la diversité des processus de dialogue entre l’homme et la nature et les protocoles de leurs temporalités. D’équilibres en effleurements et de parcours hors sol en espaces suspendus, chacun de ses projets procède d’une écoute approfondie du milieu dans lequel il s’inscrit. Les visiteurs, le plus souvent invités à parcourir, à habiter ses œuvres, en prolongent ainsi l’expression et le sens.


Queyssac, sur le chemin des orchidées Queyssac, petit village niché au creux de la vallée verdoyante du

ruisseau « Le Marie », a su garder la qualité de son patrimoine et

de son bien-vivre. Au cœur du bourg, l’église romane du XIIème

siècle veille sur trois autres bâtiments anciens : la halle, le four à

pain et le grenier à grain aux allures de pigeonnier !

Le plan d’eau récemment créé au croisement du sentier des

hameaux et du sentier des orchidées attire le regard et offre une

une belle variété de fleurs et de plantes de zones humides.

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Tuilières

dialogue avec l’animal sauvage

Victoria KLOTZ © Victoria KLOTZ, photomontage pour Ephéméres 2015

Vit dans les Pyrénées www.victoria-klotz.com La pratique de Victoria KLOTZ prend place dans des parcs de musées, des jardins publics, des espaces naturels protégés mais aussi des espaces urbains. L'artiste plasticienne entretient un dialogue permanent avec la nature. Prenant la forme d’installations, de parcours d'observation ou de dispositifs d'écoute, ses œuvres composent des environnements dans lesquels sont explorées notre part d’animalité et la relation conflictuelle que nous entretenons avec le monde naturel : l’homme sacralise la nature mais il la violente en tentant de la maîtriser et de la rationaliser. Jouant sur la diversité des techniques artistiques, les effets d’illusion et de trouble, l’artiste convoque la part affective qui lie les hommes aux animaux afin de renouer le fragile équilibre entre nature et culture. Les installations animalières de Victoria Klotz consistent à mettre en scène des présences animales dans des lieux construits par l'homme. Plus exactement, de véhiculer l’idée de niches écologiques dans les territoires anthropisés. Les figures animales sont souvent juchées en hauteur, ce qui les met en position d’observateurs, de sentinelles de notre monde. L'homme se retrouve sous le regard de l'animal, pour quelques mois...


Le barrage EDF de Tuilières Construits entre 1905 et 1908, le barrage EDF de Tuilières est un des plus anciens

sites hydroélectriques de la vallée de la Dordogne. Il répond aux besoins annuels

en électricité d’environ 60 000 habitants. Site expérimental pour la migration des

poissons, il est équipé d’installations hors du commun. La visite de l’ascenseur à

poissons permet ainsi d’observer les poissons migrateurs et de s’informer sur leur

parcours. Dans l’Espace EDF, situé à proximité immédiate du barrage, un guide

vous fera découvrir les différents moyens de production d’électricité et les mesures

mises en œuvre pour la protection de la faune et de la flore.

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Creysse

fascination du vide

Pierre LABAT

© Pierre LABAT « Corolle » Biennale Anglet 2013

Réside à Bordeaux (région Aquitaine) www.pierrelabat.net La sculpture de Pierre Labat est d'abord physique, d'une apparence parfois massive, et ne craint pas de s'affirmer dans l'espace. Ses œuvres allient une structure géométrique abstraite (plan, ligne, point), quasi architecturale, et un traitement minimal des surfaces, avec une prédilection pour une finition blanche ou noire. Singulièrement, cette façon de traiter les matériaux atténue la consistance physique de ses sculptures ; les plus grandes structures blanches se fondent dans un white cube, les fines tiges d'acier laissent découvrir les murs, les sols, et les perspectives alentour. Présentée au Palais de Tokyo en 2009, la sculpture Affinity nous submerge de prime abord telle une grande vague, puis se fige, et enfin se retire pour se repositionner dans un tout, une unité spatiale... Une pièce symptomatique de cette appréhension visuelle et réflexive : apparaître et disparaître sans cesse, inspirer et expirer à l'infini. Le vide dans les sculptures de Pierre Labat est un espace fascinant, qui rappelle l'intensité du silence chez John Cage : « Un espace vide ou un temps vide n'existent pas. Il y a toujours quelque chose à voir, à entendre. » Documents d’Artistes Aquitaine Pour la biennale EPHEMERES # 5, l’artiste Pierre LABAT, réalise 3 sculptures en collaboration avec les élèves apprentis chaudronniers du Lycée des Métiers-Bergerac (P.11) LES RIVES DE L’ART DOSSIER DE PRESSE

Creysse, un des trois ronds-points de la RD 660

Dans la vallée des EPHEMERES coule la Dordogne. Autrefois y naviguaient les gabarres, bateaux à fond plat descendant le vin et le bois vers le port de Bordeaux. De nos jours, sur la rive droite, entre la rivière et la voie ferrée construite à la fin du XIXe siècle reliant Bordeaux à Sarlat, passe la route RD 660. C'est une voie très fréquentée qui mène aux grands sites touristiques des Eyzies et de Montignac-Lascaux. En raison de son trafic, elle est soumise depuis plusieurs années à des Aménagements routiers. Récemment, sur une distance de 3 km, entre Creysse et Bergerac, 5 nouveaux ronds-points ont surgi. Trois d’entre eux sont retenus pour l'implantation d'une sculpture.

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Lanquais

entre rêve et désillusion…

© Vincent OLINET, Galerie Laurent Godin, 2008

Réside à Paris

www.vincentolinet.com

Vincent Olinet donne à ses œuvres des titres qui sont comme des débuts d’histoire. Ses œuvres s’apparentent à un incessant voyage entre imaginaire et réalité. Mes titres arrivent souvent quand j’écris sur mes travaux en devenir ou dois faire un bref compte-rendu. Des

phrases, des jeux de mots, une alchimie du langage se fait et j’invente un titre. Parfois j’entends un

commentaire sur mon propre travail que je réutilise. J’ai aussi des titres en attente… de l’œuvre. Pour « Pas

encore mon histoire », exposé dans le jardin des Tuileries durant la Fiac 2009, je racontais que c’était le début

du conte de fées ou la fin, tout en étant autobiographique. C’était une histoire d’histoire et la mienne.

L’univers bâti par l’artiste emprunte à l’image enfantine et au monde féerique, leur puissance universelle et leur fort pouvoir métaphorique. Ainsi, les œuvres de Vincent Olinet s’appréhendent dans une lecture double qui, de l’apparence au détail, nous fait passer de l’admiration béate teintée d’une certaine forme de nostalgie, à un léger malaise. Vincent Olinet montre comment les images stéréotypées d'un monde merveilleux et féerique véhiculées par les marchands de rêve se heurtent à une réalité où l'apparence ne sert souvent qu'à tromper, faussant le regard que l'on porte sur les autres et sur soi-même, masquant le vide derrière le clinquant… A méditer mais, avant tout, à voir sur place. LES RIVES DE L’ART DOSSIER DE PRESSE

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Lanquais, au pied du château, sur le lac

Situé au Sud du village, lui-même très groupé autour de son église et de sa

halle, le lac de Lanquais a été creusé dans un vallon en 1988, à

l'emplacement d'une peupleraie bordant un ruisseau, le Couzeau.

Conçu dans le respect du site protégé environnant, il offre un véritable miroir

pour le château Renaissance qui le surplombe. Selon les saisons, il attire les

baigneurs, les pêcheurs et tous ceux qui fréquente l’imposante Grange dite

dîmière. Les sentiers qui bordent le lac permettent de découvrir autour du

village, un patrimoine très divers qui a conservé son authenticité rurale. Avec

son île miniature qui lui donne un aspect faussement romantique, le lac est un

écrin de rêve pour accueillir une œuvre d'art…

Vincent

OLINET

Monbazillac

au - delà du visible

Erik SAMAKH, Musée Rodin, Paris, 2013

Vit dans les Pyrénées www.documentsdartistes.org/artistes/samakh/repro.html

«Toute l’œuvre d’Érik Samakh naît d’un dialogue constant entre l’homme et la nature. Attentif à ses bruits et à ses sons, à ses couleurs comme à ses différents règnes, il agit en arpenteur. Depuis quelque 30 ans, il capte, enregistre, et restitue dans l’espace du musée ce qui constitue pour lui une véritable matière plastique qu’il installe et diffuse en autant de lieux propres à la découverte. L’espace ambiant, dévolu jusqu’alors au pouvoir des images devient tantôt un «lieu d’écoute», tantôt un «espace de silence» et transforme notre approche perceptive et perceptible du réel. Mais il intervient aussi dans le paysage et le fait réagir, en y greffant différents instruments de son invention. Érik Samakh n’est pas tant un acousticien qu’un artiste du temps présent, attaché à offrir de possibles expériences et sensations au- delà du visible… ! » Bernard Blistène

Au château de Monbazillac, dans les salles et le parc Le Château, construit en 1550, classé monument historique, devient en 1960, propriété de la Cave Coopérative de viticulteurs de Monbazillac. Après la tempête de décembre 1999, une étude complète de restauration a été confiée à l’architecte en chef des monuments Historiques pour une remise en état de l’ensemble du bâtiment. Ainsi, depuis 2002, les travaux s’enchaînent : reconstruction à l’identique des murs des douves, des murs de clôture, du pont fixe, puis réfection des grilles traitées et scellées, remplacement des fenêtres par des menuiseries à vitraux, traitement généralisé des façades pour retrouver la couleur originelle de la pierre. Le château ainsi conservé exerce sur ce site un véritable mécénat historique et artistique où l’art contemporain prend toute sa place.


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Erik SAMAKH

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Sainte-Alvère

Métamorphose de l’insignifiant

Yuhsin

U CHANG

© Yuhsin U CHANG Paris 2010

« poussière » dans palais de Tokyo

Réside à Paris

www.yuhsinuchang.net

Quand elle se préoccupe de sculptures, cette jeune artiste invente des formes nouvelles en rapport avec le lieu et l’espace. Sa démarche se développe autour d’une réflexion sur le temps, la matière, la nature des êtres et des choses. L’artiste privilégie les matériaux aux allures équivoques : fibre de lin, particules de poussière, laine, ou débris de bois. Elle sublime ces matériaux naturels, résiduels ou rejetés en leur donnant des formes étranges entre l’inerte et le vivant. Il s’agit d’œuvres en mutation qui peuvent évoluer et poursuivre leur processus de transformation ou de décomposition. Ses sculptures à la fois imposantes et fragiles semblent se mouvoir et s’altérer avec le temps.


Eglise Saint-Pierre-ès-Liens, Sainte Alvère

Datée des XVIIe et XVIIIe siècles, l’église porte le nom de l’apôtre Pierre emprisonné à Rome

et délivré de ses chaînes par l’ange du Seigneur. Cette église remarquable par son

architecture et ses dimensions est actuellement en cours de restauration.

Un reliquaire du XIVe siècle, a été retrouvé en 1970, par hasard, dans l'église, au cours de

travaux; il renfermait les fragments de crâne d’une jeune fille... La légende raconte qu’il s’agit

de ceux d' Alvéréna , tuée lors de l’invasion des Normands en 849. Elle raconte aussi que, ces

derniers, collectionnant les chevelures chrétiennes pour décorer leurs casques, décapitèrent

la malheureuse. La tête, ayant rebondi sept fois, fit jaillir les sept fontaines du village qui en

hommage, prit le nom de Sainte Alvère.

*Le buste reliquaire de en noyer polychrome, classé à l’inventaire mobiliers des monuments

historiques, est visible à l’office de tourisme de Sainte Alvère.

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L’HISTOIRE DES EEEEpHémères

Pourquoi ce titre EPHEMERES ? Par delà leur présence, les œuvres reflètent l’indispensable création artistique, forcent l’idée du temps et témoignent de la fragilité des choses, tel l’éphémère, insecte apparu il y a 300 millions d’années. Si la larve subit plusieurs mutations durant 2 à 3 ans l’insecte ailé lui, ne vit, à fleur d’eau, que quelques heures. Néanmoins, et malgré sa fragilité, l’éphémère est toujours présent de nos jours, dans toutes les eaux douces du monde…

Depuis 2009, 4 éditions EPHEMERES, 25 artistes invités, dans 14 villages.

Bertrand Gadenne

Dominique Bailly

Jean-Luc Bichaud

Laurent Sfar

Shigeko Hirakawa

Didier Trénet

Ibaï Hernandorena

Fernando Costa

Benoît Schmeltz

Paul Hossfeld

François Fréchet

Christophe Doucet

S. Bourg / S. Aubry

Marco Dessardo

Nils-Udo

Michel Brand

Jacques Vieille

Betty Bui

Jeanne Tzaut

Dimitri Xenakis

Jean-François Noble

Mireille Fulpius

Marco Dessardo

Cornelia Konrads

Florent Lamouroux

EPHEMERES 2009, 2010, 2011, 2013, dans les villages de Alles-sur-Dordogne, Badefols-sur-Dordogne, Cadouin, Creysse, Couze-et-St-Front, Lalinde, Mauzac,

Molières, Monbazillac, Mouleydier/Tuilières, Ste Alvère, St-Capraise-de-Lalinde, Trémolat, Urval


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CLIN D’ŒIL…

Les jeunes et EPHEMERES 2015

Pour avoir déjà participé avec enthousiasme, à EPHEMERES 2011 et 2013, la section de Réalisation de Chaudronnerie Industrielle du Lycée des Métiers de Bergerac, a souhaité pour cette 5ème édition, participer de nouveau à la réalisation d’une œuvre avec un des artistes invités. Au long de cette année scolaire, Pierre LABAT, artiste résidant à Bordeaux, conçoit et réalise, avec les apprentis chaudronniers et leur professeur Olivier CHIARLA, les sculptures qui animeront pendant 3 mois la route qui dessert la vallée entre Bergerac et Lalinde, la RD 660… Depuis quelques mois, les élèves œuvrent collectivement à 3 sculptures pour 3 ronds- points de la RD 660, Commune de Creysse. Cette installation ne pourrait être réalisée sans un partenariat avec la Commune de Creysse, la Communauté d’Agglomération de Bergerac et la Direction des routes du département de la Dordogne… LES RIVES DE L’ART DOSSIER DE PRESSE

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Les Rives de l’Art, association loi 1901, a été créée en avril 2007, à Bergerac. Elle compte aujourd’hui une centaine d’adhérents. Sa présidente, Annie Wolff, ancienne conseillère pédagogique en Arts Plastiques à l’Education Nationale, œuvre depuis plusieurs années à la diffusion de l’art contemporain en Dordogne. Pour y répondre, avec une exigence toute professionnelle, les moyens du bénévolat et beaucoup de dynamisme, l’association offre chaque année un programme d’actions diverses :

• Pendant l’été, en vallée de Dordogne :

Un parcours artistique où se côtoient art contemporain et patrimoine : EEEEpHémères. Créée en

2009, devenue Biennale en 2011, cette 5ème édition 2015 présente 7 sites, 7 artistes, 7 œuvres.

• Tout au long de l’année, au Château de Monbazillac

- des expositions monographiques ou œuvres issues des collections de Fond Régional d’Art Contemporain (Frac-Aquitaine, Frac-Limousin) - une résidence d’artiste dans le cadre de « Résidences de l’Art en Dordogne » - des conférences sur l’art contemporain - des ateliers « samedi de l’art en famille » - des rencontres « une œuvre, une heure, un artiste » - des sorties culturelles vers des centres et musées d’art contemporain L’association Les Rives de l’Art mène l’ensemble de ces actions avec les partenaires culturels départementaux et régionaux : - Direction Régionale Affaires Culturelles Aquitaine - Conseil régional d’Aquitaine, Direction de la Culture (dans le cadre d’Aquitaine en scène) - Conseil départemental de la Dordogne - Agence Culturelle Départementale Dordogne-Périgord - Fonds Régionaux d’Art Contemporain (Frac Aquitaine, Frac Limousin) L’association Les Rives de l’Art bénéficie également pour le programme EPHEMERES 2015 du soutien et du partenariat de : - la Réserve parlementaire de Mme Allain Brigitte, Députée de la Dordogne. - la Communauté d’Agglomération de Bergerac (CAB). - la Communauté des Communes Bastides Dordogne Périgord (CCBDP). - des communes de Creysse, Lalinde, Lanquais, Mouleydier/Tuilières/Saint Capraise, Queyssac et Sainte Alvère. - Frac Alsace (prêt d’une œuvre) - TV locale Canal Pourpre

EPHEMERES 2015 est également soutenu par des entreprises, des sociétés intéressées par la valorisation de cette vallée : - La Cave de Monbazillac - EDF – UP Centre - La Fondation SNCF - Le Crédit Agricole, Charente-Périgord - EUROVIA LES RIVES DE L’ART DOSSIER DE PRESSE

LES PARTENAIRES

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L’ORGANISATEUR

INFOS PRATIQUES Expositions du 20 Juin au 30 Septembre 2015

Une double signalétique, sur place, donnera des précisions sur l’œuvre et sur l’histoire du site. Ronds-points RD 660 Chemin des orchidées 24100 CREYSSE 24140 QUEYSSAC Moulin de La Guillou Eglise Saint-Pierre-ès-Liens 24150 LALINDE 24510 SAINTE ALVERE Sur le lac, au pied du château Au barrage de Tuilières 24150 LANQUAIS entre MOULEYDIER et SAINT CAPRAISE Parc et château 24240 MONBAZILLAC Accès libre tous les jours sur tous les sites (au château et dans l’église de 10h à 17h30)

Les différents sites se situent en moyenne à : - de 5 à 20 kms de Bergerac - 50 kms de Sarlat - 110 kms de Bordeaux LES RIVES DE L’ART DOSSIER DE PRESSE

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DU 8 JUIN AU 19 JUIN | TEMPS D’INSTALLATION DES ŒUVRES PAR LES ARTISTES

Jean-Luc BICHAUD, Christophe GONNET, Victoria KLOTZ, Pierre LABAT, Vincent OLINET, Erik SAMAKH, Yuhsin U CHANG.

JEUDI 18 JUIN |POINT PRESSE

- 18h : Rencontre avec la presse au Château de Monbazillac, salle du pavillon culturel pour

la présentation de la Biennale EPHEMERES # 5

SAMEDI 20 JUIN |VERNISSAGES |DECOUVERTE DU PARCOURS EPHEMERES # 5

Invitation aux vernissages destinée aux représentants de la presse

- 9h à 11h : Rencontre-presse avec Erik SAMAKH, artiste invité dans le cadre des

«Résidence(s) de l’Art en Dordogne», autour d’un petit déjeuner au Château de

Monbazillac (sur rendez-vous).

- 11h : VERNISSAGE de l’exposition d’Erik SAMAKH, Résidence(s) de l’Art en Dordogne,

au Château de Monbazillac. Départ du château de Monbazillac pour découvrir le parcours EPHEMERES, en covoiturage ou bus (pas de réservation, RdV à 11h) Déjeuner sous la halle de Queyssac (panier apporté par chacun, à partager…)

- Parcours EPHEMERES 2015 : Découverte des œuvres présentées par chacun des artistes,

dans les villages de Queyssac, Ste Alvère, Lalinde, Lanquais, Tuilières et Creysse.

- 19h30 : Retour au Château de Monbazillac,

VERNISSAGE de la Biennale EPHEMERES # 5, en présence des 7 artistes.

• Pendant la durée de la Biennale EPHEMERES, des rencontres accompagnées de

médiateurs sont programmées autour de chaque œuvre d’art, sur les 7 sites du parcours.

• Elles seront prolongées par des balades thématiques afin de découvrir, autour de l’œuvre

présentée, la rivière, la flore, la faune, la migration des poissons, les paysages, le patrimoine,

les légendes du terroir de la Vallée de la Dordogne…

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Le programme sera annoncé sur les flyers, sur le site de l’association et à l’aide du QR code qui figure

sur tous les documents de communication.

Dates et compléments d’information à consulter sur le site www.lesrivesdelart.com

L’ensemble de ces manifestations est LIBRE D’ACCES et GRATUIT.


RENDEZ-VOUS autour d’EPHEMERES 2015

RENCONTRES autour d’EPHEMERES 2015

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CONCEPTION-PRODUCTION Coordination : association Les Rives de l’Art

Commissariat d’exposition : Annie Wolff

Association Les Rives de l’Art

24100 Bergerac

Email: [email protected]

Site web: www.lesrivesdelart.com

CONTACT PRESSE: Annie Wolff

06 20 22 09 63 (à ne pas diffuser)

[email protected]

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