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Dossier de presse L E A D E R F R A N Ç A I S D U L O I S I R C U L I N A I R E Cours de cuisine pour tous…

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Dossier de presse

L E A D E R F R A N Ç A I S D U L O I S I R C U L I N A I R E

Cours de cuisinepour tous…

Communiqué de presse

Les ingrédients du succès

Simple comme une tartine de pain beurrée

Les tours de mainfont toute la différence

• “Petits toqués, Grands gourmets”• “Petits toqués des sciences”

Cuisiner soi-même : un plat à resservir sans modération

• Maîtriser son alimentation

S’imposer comme un grand chaudrond’expertises en cuisine

Trois questions à Freddy Thiburce,

délégué régional du CIDIL et des Cercles CulinairesAgréés.

L’usage des produits laitiersen cuisine

Annexe :

Le réseau des Cercles Culinaires Agréésville par ville

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Communiqué de presse • Juin 2005

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Initiés en 1994 par le Cidil “Centre interprofessionnel deDocumentation et d’Information Laitières”, ces "Cercles Culinaires"ouverts à tous les cuisiniers amateurs sont en effet une initiativedes professionnels du lait qui se sont sentis concernés par la trans-mission culinaire, la culture du bien vivre à la française, la nutritionet le goût. Le Cercle Culinaire de Rennes, premier du genre, a fêtéses 10 ans en octobre 2004. Il est relayé sur tout le territoire par leréseau des “Cercles Culinaires Agréés” qui fédère, en étroite colla-boration avec l’Education Nationale, une cinquantaine d’écoleshôtelières engagées dans l’apprentissage à la cuisine auprès desparticuliers.

Spécialiste des cours de cuisine pour amateurs, les Cercles Culinairessont précurseurs. Aujourd’hui, dans un contexte où ce genre d’initiativese multiplie, les Cercles Culinaires, sont, de part leur nombre, les leadersfrançais du loisir culinaire. Oui, la cuisine est un véritable loisir…à triple détente : le plaisir de cuisiner, celui de partager, enfin celui dedéguster.

Les Cercles Culinaires dispensent un savoir-faire basé sur la pédagogiede la technique plutôt que sur le dogme de la recette. On y apprend le“pourquoi fait-on comme ça” plutôt que le “il faut faire comme ça”. Uneméthode ouverte qui permet aux participants assidus des cours des’éloigner facilement de la recette de base et d’oser s’aventurer dansl’inventivité.

A l'heure où les Français retrouvent le chemin de la cuisine, poussésqu'ils sont par le souci d'une alimentation équilibrée, sûre et goûtée, lesCercles Culinaires connaîssent un succès grandissant. Précurseur en son temps (il y a dix ans la mode était plutôt au “tout fait- vite fait”), le Cercle Culinaire de Rennes, tête de pont du réseau desCercles Culinaires Agréés, savoure aujourd'hui le retour au plaisir de latable et du “fait maison” pour mieux s’alimenter.

Les Cercles Culinairesvous mettent aux fourneaux

Les Ingrédients du succès

P R É C U R S E U R D È S 1 9 9 4

Une dizaine d’année, c'est le temps dematuration moyen pour qu'un bon vin atteigneson apogée… C'est aussi le chemin parcourupar le Cercle Culinaire depuis sa création àRennes en 1994 par les professionnels du laitintéressés par la transmission culinaire et laculture du bien vivre à la française allant jusqu’à installer des Cercles Culinaires dans 50 villes de France en partenariat avecles écoles hôtelières.

L E S A C T E U R S

C’est en effet le Cidil (Centre Interprofessionnelde Documentation et d’Information laitières)qui est à l’origine de ce concept novateur quis’est donné pour objet de redonner ses lettresde noblesse à la pratique culinaire.

Pourquoi le Cidil ? Parce que les produitslaitiers et fromagers entrent dans une grandemajorité de recettes : lait, crème, beurre… difficiles de s’en passer pour donner de lasouplesse, de la douceur, du caractère à unplat. Ces professionnels revendiquent detransmettre une culture culinaire et de faireconnaître les usages des produits laitiers encuisine. Détenteurs d’un patrimoine, ils ontvoulu défendre cette tradition en la transmettantpar une approche citoyenne d’éducationpopulaire à la cuisine.

L E S I T E P I L O T E

Pourquoi Rennes ? Parce que la capitale de laBretagne se trouve au cœur d’un des premiersbassins laitiers français.Les professionnels du lait - qui sont aussi desobservateurs de leurs marchés - avaient vupar anticipation que le savoir-faire culinaireallait, au même titre que d’autres valeurs,retrouver ses lettres de noblesse.Aujourd’hui le pari est gagné. Non seulementle Cercle Culinaire de Rennes a essaimé dans50 villes de France (à travers les 50 Ecoleshôtelières adhérentes du Réseau Cidil desCercles Culinaires Agréés), mais de plus enplus d’amateurs souhaitent maîtriser lestechniques culinaires.Avec un souci récurrent : savoir ce que l’on a dans son assiette et retrouver le goût des aliments.

Imaginez une grande cuisine. De l’espace,

tout le matériel utile. D’un côté vous, nous…

amateurs de bonnes choses mais pas forcé-

ment doués pour lier la sauce. De l’autre, un

cuisinier-pédagogue. Il sait faire… mais en

plus il sait expliquer. Au final : le miracle !

Selon le principe des vases communicants, le

savoir-faire du second sera passé dans le

cerveau du premier… Et cela fait plus de dix

ans que ça dure.

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Simple comme une tartine depain beurrée

C’est cela que l’on apprend dans lesCercles culinaires : les bases à partir des-quelles on ne peut rater aucun plat. Avecune pincée de talent en plus et la prépara-tion la plus banale a quelque chose dedivin.

Sans aller jusque là, le B.A- BA du cuisinierest à la portée de tout un chacun. LesCercles culinaires le prouvent. Les atelierss’appliquent à montrer les grands principes,ce qu’il faut impérativement savoir. C’estl’apprentissage fondamental, par petits groupesd’une dizaine de personnes. On vient lesmains dans les poches : la cuisine, le matériel,les ingrédients et même… les tabliers sontfournis. Chaque atelier propose deux ou troisplats.

On regarde le chef opérer. C’est un partageur,il donne le truc qui va permettre d’alléger lapâte, de faire se tenir la quenelle, de donner unfondant incomparable à la viande. On met lamain à la pâte en reproduisant le plat sousl’œil aiguisé du “professeur”… et on dégusteensemble avant d’épater la famille qui vous croyait seulement apte à tartiner dessandwiches.

C’est que, quand on a compris comment çamarche, tout devient simple. Et lorsqu’on aréalisé un plat une première fois en étantaccompagné, on le refait plus facilement seulchez soi.

Pour rester à la portée de chacun, les Cerclesculinaires proposent plusieurs rendez-vouspar semaine à des jours et des heures différentes. Les prix varient de 25 à 80 € lecours… chaque rencontre dure 2 à 5h…dégustation comprise !

On choisit dans le programme en fonction deses envies, de ses goûts, de ses projets (parexemple le réveillon de Noël, un anniversaire…).Les programmes sont édités par chaque Cercleculinaire et l’ensemble des cours est consultablesur Internet : www.cercleculinaire.com

“Pourtant j’ai suivi la recette à la lettre ! “ Ben

oui… vous voilà dépité devant un plat qui ne

ressemble en rien à la jolie photo qui accom-

pagnait les explications. Quant au goût…

oublions !…

C’est que “la cuisine est amour, art et tech-

nique” comme le dit joliment Hervé This, le

père de la gastronomie moléculaire. Il ne suffit

pas de mélanger des ingrédients dans une

jatte et d’enfourner pour que ce soit réussi.

La vérité c’est que ce qui fait le plat, c’est le

tour de main et les trucs que les

professionnels se transmettent de généra-

tion en génération depuis la nuit des temps.

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Pour être sûr de la qualité des Cercles, il suffitde regarder la liste des intervenants : les pro-fesseurs de cuisine des écoles hôtelières, lesplus grandes toques locales, les plus habilesaffineurs de fromage, les meilleurs pâtissiers,les plus fins chocolatiers… Ils sont tous là,prêts à partager leur tour de main… Ce sonteux qui font la différence !

Avant de parvenir au firmament de leur métier,ils ont appris, souvent durement. Mais onn’atteint pas les étoiles si l’on n’a pas unevraie vocation, un amour profond de ce quel’on fait. Ils sont tous créatifs. Ils aiment toustransmettre leur savoir-faire pour que cettegastronomie qui reste un des fleurons de laFrance ne soit pas laminée par les changementsde rythmes de vie.

Mais la cuisine, c’est aussi (surtout ?) unmode de vie. Alors les Cercles Culinairesremodèlent ces moments où l’on aime seretrouver autour d’un vin, d’une bourriched’huître, d’une potée de châtaignes ou d'uneterrine de foie gras… Ces rencontres à thèmesont très complètes. Pour le vin par exemple,on apprendra avec des œnologues à le goûter,à reconnaître le terroir, les cépages ; puisavec des cuisiniers, à les accorder avec lesmets et les fromages, à les accommoder dansles sauces…

Depuis 2001, le Cercle Culinaire de Rennesmilite aussi pour la cuisineà quatre mains entre génération.

Qui mieux qu'un grand-père ou une grand-mère peut aider les enfants à s'initier auxbonnes choses et aux bonnes pratiquesalimentaires? C'est lorsqu'on est jeune que lesbonnes habitudes s'ancrent le plus facilement.Et les parents, souvent très occupés par leurvie professionnelle n'ont guère de temps à yconsacrer.

C'est pourquoi les Cercles Culinairesaccueillent les enfants avec le soutien del'Ecole des Grands Parents Européens (EGPE).Cette cuisine à quatre mains est la meilleurequi soit parce qu'elle parle encore plus d'amouret qu'elle crée la complicité. Les grandsparents deviennent ainsi des "éducateurs dugoût", “passeurs de savoir “… et l'émotionest à son comble lorsqu'un tonitruant "c'estnous qu'on l'a fait" est lancé avec fiertélorsque le plat arrive sur la table…La grammaire, ce sera pour une autre fois !

Du B.A - BA du cuisinier ou du pâtissier à la

cuisine plaisir en passant par l’alimentation

santé, la cuisine tendance entre copains,

celle de la saison ou de la région… la décou-

verte, le plaisir et le partage sont à chacun

des rendez-vous des Cercles Culinaires.

Découvrir les scienceset apprendre à cuisiner en s’amusant

OOnn eexxpplliiqquuee ttoouutt aauu CCeerrccllee CCuulliinnaaiirree :: pourquoile lait tourne, pourquoi mélangé à la farine il peutfaire des grumeaux, pourquoi le soufflé gonfle…Les Petits Toqués peuvent en effet apprendre la chimiede façon ludique en cuisinant. Et ce, sur le mêmeprincipe que les ateliers desgrands.Demandez la brochure des “Petits toquésdes sciences” et ses expériences à refaireà la maison pour découvrir les scienceset apprendre à cuisiner en s’amusant.!

Les tours de main font toutela différence

des sciences

Pour en savoir p lus ,

demandez-nous le

dossier presse.

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Cuisiner soi-même :un plat à resservir sans modération

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“Tout ce qui est biologiquement mangeablen'est pas culturellement comestible” assurele sociologue Claude Fischler. Essayez eneffet de faire manger des escargots à unAnglais ou des vers blancs à un Français !

En outre, depuis que le monde est monde,les comportements alimentaires ont été forgés par les modes de production, d'approvisionnement, et les contingenceséconomiques.

Changer ses habitudes alimentaires n'estjamais facile, justement parce que dès notreplus tendre enfance, nous sommes bercéspar des us et coutumes qui forment notregoût et notre façon de manger. Dans sadernière période, le XXème siècle a été parti-culièrement destructeur pour la bonne cuisine.Le travail des femmes, le manque de tempsont facilité l'apparition des plats préparés etdu repas pris sur un coin de table. On mangevite et chacun a tendance à faire son menufrigo. Le déjeuner est souvent pris à l'extérieuret le dîner n'est plus vraiment le lieu derencontre familial qu'il était autrefois.

MAÎTRISER SON ALIMENTATION

Mais la sécurité alimentaire (qu'est-ce qu'il ya exactement dans mon assiette?), le soucide la diététique et de la qualité nutritionnelleamorcent depuis quelques années un retourau ”bien manger”.

On prend progressivement conscience qu’iln’existe pas de bons ou de mauvais aliments,juste de mauvais comportements. Si bien quedans des familles de plus en plus nombreuses,on retrouve l'envie de cuisiner soi-mêmepour mieux s'alimenter. Choisir ses produits,en connaître l’origine, les associer entre eux,jouer avec les goûts, maîtriser les proportions,répartir les apports nutritionnels… est devenuun plaisir. Une personne sachant cuisiner estvalorisée, et toute la famille s’en porte beaucoup mieux.

La cuisine, un temps oublié, redevient à lamode. Mieux : elle peut être considéréecomme un loisir. Un loisir qui a ses règles etses techniques, mais ne connaît aucune limiteà la créativité et au plaisir. Fruits et légumesvenus d'ailleurs, produits de saison, mariagesimprobables et tellement réussis… il n'y aqu'à voir les innovations que proposent nosgrands chefs. Il suffit d'oser.

Pourquoi apprendre à cuisiner ? Pour mieux

s'alimenter ! Loin des heures passées par nos

grands-mères dans leur cuisine aujourd’hui,

la mère (ou le père) de famille ne passe que

38 minutes à la préparation des repas en

semaine et 44 minutes le week-end.

Pour en savoir plus sur les habitudesalimentaires des Français, le Cidil s’est dotéd’un observatoire :www.lemangeur-ocha.com

S’imposer comme un grand chaudrond’expertises en cuisine

Aujourd’hui, le Cercle culinaire a toutd’un grand, mais ne s’est jamais prispour une star. Ses projets ? S’imposerdurablement comme un acteur de premierplan pour la transmission des pratiquesculinaires. Avec une quadruple logique :

Continuer de s’investir dans l’apprentissage de la cuisine aux amateurs,notamment aux plus jeunes, à travers des programmes simples et enpartenariat avec l’Education Nationale et les 50 Ecoles hôtelières adhé-rentes au réseau Cidil des Cercles Culinaires Agréés. Avec une seule volonté :transmettre.

Le Cercle Culinaire de Rennes veut aller jusqu’au bout de ces échanges ets’imposer comme un pôle de médiation culturelle en cuisine. Ses outils ?Une base de données culinaires, des chroniques culinaires, l'éditiond'ouvrages, l’organisation d’événements. Bref , tout ce qui peut valoriserle savoir-faire culinaire auprès du grand public et des professionnels. Lepartenariat avec des journaux, des télévisions, des producteurs, desartisans des métiers de bouche, des industriels de l’agroalimentaire, desfabricants de matériels culinaires, reste la pierre angulaire de toutes cesactions. La cuisine est vraiment une affaire de partage !

Se faire reconnaître comme un pôle de référence et de compétenceculinaire en “foodservice” et valoriser les qualités fonctionnelles,nutritionnelles, organoleptiques des produits laitiers auprès des utilisa-teurs professionnels en IAA, RHF et BVP.

Dernier rôle, l’activité de conseil et services culinaires qui associeservices opérationnels et savoir-faire culinaire auprès des entreprisesagroalimentaires et des professionnels de la restauration, de champs d’ap-plication et mise au point de recettes, formations professionnelles,photographie et stylisme culinaires, gestion d’évènements, etc...

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Trois questions à Freddy ThiburceDélégué régional du CIDIL et des Cercles Culinaires

Comment l’idée des CerclesCulinaires est-elle née ?

Nous la devons à Yves Boutonnat,directeur du Cidil qui, au début desannées 90 avait entendu parler des“KooKook culinair centrum” crééspar le Bureau laitier des Pays-Bas en1959. Il a immédiatement pensé qu’ilfallait développer cette idée enFrance, pays de la gastronomie. Lesprofessionnels du lait avaient unelégitimité naturelle à lancer l’initiativepuisque les produits laitiers sonttrès présents en cuisine. Nous utilisons en France bon an mal an,environ 670 000 tonnes de produitslaitiers dans la cuisine. Nous sommesdonc directement concernés parces débouchés. D’autant plus quedans la tradition culinaire française,l’Ouest et le Nord-Ouest sont lesberceaux de cette cuisine au beurre,à la crème, au lait.

En fait, nous avons en quelquesorte recréé sous une autre formece qui existait autrefois sous lenom d’école ménagère. D’un pointde vue patrimonial, nous avonsremis au goût du jour ce conceptbasé sur la transmission culinaireen y ajoutant une bonne dose d’artde vivre.

Pourquoi ça marche aujourd’hui ?

La fréquentation a basculé en 1998.Entre 1998 et aujourd’hui nousavons doublé le nombre d’inscrip-tion. Il y en a environ 1 500 par an àRennes et 10 000 au total avec lesCercles culinaires agréés. Il fautsans doute y voir la marque dudéveloppement du phénomènesociologique du loisir. Le bricolage,le jardinage, la cuisine ont le venten poupe. L’édition le prouve. Ilsort plus de 700 ouvrages de cuisinechaque année en France. Les chaînesthématiques comme cuisine TV. lesémissions dédiées à la cuisineconnaissent le même engouement.

Cela se traduit même dans l’archi-tecture : la cuisine devient la piècecentrale de la maison et son amé-nagement est souvent très soigné.

Faut-il y voir un retour de manivellede l’après 68 où on avait jeté lessoutien-gorge et les casseroles ? Peut-être. Toujours est-il qu’aujour-d’hui la cuisine est perçue par leshommes et les femmes comme unevalorisation. Souvent la prise deconscience arrive au moment dupremier enfant. On s’inquiète deson alimentation, des produits quila composent et beaucoup de pèreset de mères se mettent à cuisinerpour mieux maîtriser les produitset la façon de les préparer.

Enfin, il ne faut pas négliger lecontexte de nutrition/ santéexacerbé et la prise de consciencedes risques alimentaires commel’obésité. Bien s’alimenter, c’est lasanté. Pourtant, manger ce n’estpas seulement se nourrir carl’alimentation joue aussi un rôledans notre équilibre social etpsychologique. Il suffit de voir laplace que l’on accorde aux repasfamiliaux ou entre copains !

Quoi qu’il en soit, nous notons unrajeunissement de notre public.Lorsque notre premier Cercleculinaire a ouvert en 1994, nousavions surtout des femmes de plusde 50 ans, d’un assez haut niveausocial, aimant recevoir et cherchantdes idées nouvelles.

Depuis quelques années, nousavons beaucoup de jeunes femmeset de plus en plus d’hommes retrai-tés épicuriens qui assument ou dejeunes passionnés qui ont envied’en faire une activité d’expression personnelle.

Quel est l’intérêt de transmettre laconnaissance de la cuisine auxjeunes enfants ?

C’est pendant la petite enfance quel’on acquiert la sensibilité au goûtet à la cuisine au contact avecl’adulte. Nous avons souvent enmémoire un plat, un gâteau quenous faisait notre grand-mère.Beaucoup plus qu’une recette,ce souvenir véhicule un patrimoinefamilial qui se transmet de générationen génération.

Lorsqu’en 2003 nous avons éditénotre Agenda “Petits toqués,Grands gourmets “, nous avionsrecensé douze histoires (une parmois) de recettes entre un grand-père ou une grand-mère et un deleurs petits-enfants. Cette trans-mission était tangible. Au-delà desingrédients, il y avait toute l’histoirede la famille avec le plat. Nousavons eu par exemple une grand-mère qui montrait à sa petite-fillecomment réaliser le pain au lait, uncompromis entre le pain, la briocheet le gâteau, qui est dans leurfamille depuis 1850 : un fil qui au-delà du temps relie encoreaujourd’hui la jeune Jennifer à sesancêtres l’année même de la mortde Balzac !

Les grands-parents sont dépositai-res d’un patrimoine culinaire. Enfaisant la cuisine ensemble, ils donnent une chance à leurs petits-enfants de prendre le goût des bonneschoses et de transmettre à leur tources souvenirs. Ce n’est pas facile,mais peu à peu le mouvementprend. Nous venons par exemple delancer un travail expérimental àAngers avec le Centre communald’action sociale pour créer ceséchanges. Notre volonté c’est ausside collecter les recettes et les tran-ches de vie qui s’y rapportent. Lacuisine n’est pas seulement liée aunutriment et cela vaut le coup demaîtriser le savoir-faire qui s’estconstruit au fil du temps.

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L’usage des produits laitiersen cuisine

Lait, crème, beurre, fromages et ultra-frais font partie d’un patrimoineculinaire solidement ancré dans notre culture.À preuve : environ 670 000 tonnes de produits laitiers sont utilisés tousles ans en cuisine familiale. Petit mémo.

Pour tout savoir sur les produits laitiers : www.cidilait.com

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Le lait : pour les applications sucrées (crèmes, soufflés, glaces….) ousalées (béchamel, gratins, soufflés…), pour adoucir (purées, veloutés),pour lier (avec l’œuf), pour dessaler, pocher (poissons), attendrir(marinades), éclaircir (foie gras).

La crème : en mélange à froid ou à chaud, en cuisson, réduction oufinition, en liaison (farces, terrines, mousselines), en applicationssucrées (pâtisseries, entremets, glaces…).

Le beurre : pour les sauces, les beurres composés, dans les pâtes,comme élément de cuisson (beurre fondu, clarifié…), les veloutés etpotages, comme liaison ou finir un plat (caraméliser, dorer…).

Les ultra-frais (ce sont les yaourts, petits-suisses, fromage blanc…) :en mélange à froid (sauces, mayonnaises, marinades exotiques…) ouà chaud (sauces, purées, potages…), pour les entremets et pâtisseries(sorbets, coulis…), naturels (sur des fruits frais).

Les fromages : en préparations culinaires à froid (dans les salades…)ou à chaud (sauces), pour gratiner, et, évidemment les plats spéciaux(fondues, aligot, tartiflette, gougère…).

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Le réseau des CerclesCulinaires Agréés,ville par ville en 2005-2006

Près de chez vous, le B.A.-BA des écoles hôtelières sélectionnées par le Cidil :

1 AMIENS Lycée Saint-MartinContact : Florence RIQUIEZTél : 03 22 95 59 58

2 ARBOIS Lycée Les VignesContact GRETA : Sophie BONGIOVANNITél : 03 84 82 55 18

3 ARRAS Lycée A. SavaryContact GRETA : Alain TRIFFAULTTél : 03 21 51 60 94

4 AUXERRE Lycée Vauban-GambettaContact GRETA : Alain RAYMONTTél : 03 86 72 10 40

5 BESANÇON Lycée N. Ledoux ou Lycée CondéContact : Marie-Christine BARRETTél : 03 81 88 25 94

6 BIARRITZ Lycée hôtelier tourisme Contact GRETA : Henri PALACINTél : 05 59 52 25 25

7 BLOIS Lycée hôtelier de BloisContact GRETA : Christelle GAGNEUXTél : 02 54 55 15 15

8 BOURGES Lycée J. CœurContact GRETA : Patrick GAUDRYTél : 02 48 20 45 94

9 CAPBRETONLycée Louis DarmanteContact GRETA : J.-M. LE GLOAHECTél : 05 58 90 96 96

10 CHALONS ENCHAMPAGNELycée OemichenContact GRETA :Catherine BASSOTTél : 03 26 65 07 66

11 CHÂTEAU-CHINON Lycée F. Mitterrand Contact GRETA : Corinne AUCHERIETél : 03 86 59 74 59

12 CHÂTEAU-THIERRY Lycée hôtelier St JosephContact :Anthony ARIANERTél : 03 23 84 98 85

13 CHOLET Lycée J. DelanoueContact : Claire LÉGERTél : 02 41 63 74 74

14 COSNE-COURS/LOIRE Lycée P. ChevenardContact GRETA : Corinne AUCHERIETél : 03 86 59 74 59

15 DIJON Lycée Le CastelContact CPEN : Marie-Agnès GARNIERTél : 03 80 51 70 40

16 DINARD Lycée hôtelier de Dinard Contact GRETA : Laurence COLLINETTél : 02 99 21 12 22

17 DOUVRES-LA-DELIVRANDE Lycée N.D. de NazarethContact : Daniel BOURGETTél : 02 31 36 12 11

18 ERAGNY-SUR-OISE Lycée EscoffierContact A.P.P.R.O.C.H.E.S : Jean-Pierre GAUTHIERTél : 01 30 36 45 27

19 FLERS Lycée F.LégerContact GRETA :Didier AZNARTél : 02 33 98 48 50

20 GRANVILLE Lycée M. MarlandContact GRETA :Murielle LOUVETTél : 02 33 79 02 79

21 GUYANCOURT Lycée hôtelierContact GRETA : Marielle JOUDRAINTél : 01 39 20 12 20

22 LE MANS Lycée Hélène BoucherContact : Pascal DUGUETTél : 02 43 50 12 37

23 LIBOURNE Lycée J. MonnetContact GRETA : Jean-Marie LALANNETél : 05 57 51 78 44

24 LIMOGES Lycée St JeanContact : Alain GIRBALTél : 05 55 31 79 29

25 MÂCON Lycée A. DumaineContact GRETA : Claudie CREUTZTél : 03 85 39 53 53

26 MARSEILLE Lycée et CFA hôteliers de MarseilleContact GRETA : Michel CHENETTél : 04 96 20 36 53

27 METZ CFA les métiers de l’hôtellerieContact GRETA : Frédéric BEGOUINTél : 03 87 76 40 31

28 MORLAAS Lycée Haute VueContact GRETA : Pierre PEYCAMTél : 05 59 84 15 07

29 NEVERS Lycée J. RostandContact GRETA : Corinne AUCHERIETél : 03 86 59 74 59

30 MARNE LA VALLEE Collège du LuzardContact GRETA :Pascal LHUILLIERTél : 01 43 04 93 93

31 ORVAULT Lycée Nicolas AppertContact GRETA : Béatrice GUENNECTél : 02 40 14 55 00

32 PARIS Lycée J. DrouantContact : Marie-José PAILLOUXTél : 01 58 60 32 26

33 PLOUFRAGAN Cité du goût et des SaveursContact : Loïc SORINTél : 02 96 78 57 52

34 POLIGNY Lycée H. FriantContact GRETA : Sophie BONGIOVANNITél : 03 84 82 55 18

35 PONS Collège Emile CombesContact GRETA :Françoise ELIASTél : 05 46 23 55 07

36 QUIMPER Lycée Le ParacletContact : Cyrille FRADINTél : 02 98 55 13 27

37 REIMSLycée Gustave EiffelContact GRETA :Jocelyne CLAUSTél : 03 26 87 23 31

38 ROYAN Lycée de l’AtlantiqueContact GRETA :Françoise ELIASTél : 05 46 23 55 07

39 SAINT-CHAMOND Lycée hôtelierLes Petites BruyèresContact GRETA :Dominique GRANGERTél : 04 77 75 46 53

40 SAINT-CLOUD Lycée Santos DumontContact A.P.P.R.O.C.H.E.S :J-Pierre GAUTHIERTél : 01 30 36 45 27

41 SAINTE-SAVINE Lycée E.HerriotContact GRETA :Christophe ANDRIEUTél : 03 25 72 15 85

42 SARLAT Lycée Pré du CordyContact GRETA :Fabienne CAJANTél : 05 53 31 70 66

43 SUCY EN BRIE Lycée MontaleauContact GRETA :Pascal LHUILLIERTél : 01 43 04 93 93

44 TALENCE Lycée de GascogneContact GRETA : Alain JAGUENEAUTél : 05 56 56 04 04

45 TARBES Lycée Lautréamont Contact GRETA : Isabelle JOLLY-MARTINSTél : 05 62 53 14 14

46 TOULOUSE Lycée des Métiers d’OccitanieContact GRETA : Arlette NÖELTél : 05 34 50 10 31

47 TOURS Lycée A. BayetContact GRETA : Patrick ETIETél : 02 47 77 25 20

48 TULLE Lycée R. CassinContact GRETA : Laurence VARSTél : 05 55 20 79 80

49 VOREPPE Lycée Les Portesde ChartreuseContact :Jean-François JULLIENTél : 04 76 50 25 73

• RENNES 8, rue de 7ème Rgt d’ArtillerieCS 41208 - 35012 Rennes cedexTél. 02 99 31 45 45Fax 02 99 31 48 [email protected]

Contact Presse : Communiqués Rennes • T 02 99 79 60 89 • F 02 99 79 36 12 E.mail : [email protected] • www.communiques.fr

Contact Les Cercles Culinaires : Freddy Thiburce : Tél. 02 99 31 45 45 E.mail : [email protected]

www.cercleculinaire.com • www.cidilait.com

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