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EAC-L’BOULVART PRÉSENTE DOSSIER DE PRESSE

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E AC - L ’ B O U LVA R T P R É S E N T E

DOSSIER DE PRESSE

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ENVIE D’HISTOIRE ?

Quand le cinéma s’intéresse à la musique, on y découvre un autre visage

des artistes, différent que sur une scène ou dans un plateau de télévision.

Dans un film, ils jouent leurs propres personnages. Ils nous ouvrent la porte

pour partager intiment émotion et réflexion sur ce monde. On y trouve des

réponses aux questionnements que suscitent leurs musiques, porteuses de

messages, parfois révolutionnaires et engagées, d’autres fois émotionnelles

et transcendantes. On y apprend des leçons d’histoire, car la musique, et de

tout temps, a été la forme d’art la plus populaire pour raconter l’histoire des

hommes et des femmes, toujours en phase avec l’environnement où se jouent

ses premières notes. On y accompagne ces faiseurs de sons dans leur quête

de la matière sonore, dans leurs solitudes et hésitations, dans leurs tournoie-

ments et leurs joies. Ils ont la magie de nous toucher au plus profond de nous-

même, chacun avec son instrument, ces musiciens de toutes les couleurs,

tziganes, rockeurs dans l’âme, idéalistes et éternels voyageurs.

Ce sont toutes ces musiques que le BoulevarDoc propose de raconter, tout en

images et sans prétention autre que l’envie d’Histoire. Des documentaires,

des films musicaux mais aussi des vidéos clips. Made in Maroc, ces derniers

car depuis quelques années, on assiste à une production marocaine de vidéo

clips qui se cherchent une voix dans le paysage audiovisuel Marocain. Sans

passer par la télévision, cette production a trouvé dans internet et youtube

spécialement, une plate-forme et une liberté d’expression propres à ce for-

mat, qui n’obéit pas aux règles du cinéma et de la continuité, et dont la seule

règle est la créativité. Une vague de réalisateurs jeunes est en train d’immer-

ger. Et à chaque réalisation, elle aborde de nouveaux défis. Souvent sans bud-

get, et en impliquant les amis des amis, ils sont en train de construire l’image

musicale du Maroc. Le Boulevardoc Music Video Contest est une occasion

d’en consacrer le meilleur de ces trois dernières années. A chaque effort,

reconnaissance est due. Cela dit, aussi important soit le titre, l’essentiel, le

plus enrichissant, tient au partage des idées.

Hicham BajjouDirecteur artistique

A propos du BoulevarDoc Music Film Festival

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Carlos SauraNé dans une famille d’artistes, sa mère pianiste et son frère peintre lui font découvrir très tôt des œuvres qui vont déterminer sa carrière. Ado-lescent, il se passionne pour la photographie et en fait son métier avant de se lancer dans la réalisa-tion de reportages plus tard. Il s’inscrit en 1952 à l’Instituto de Investigaciones y Estudios Cine-matograficos et y enseigne à la fin de ses études jusqu’en 1963. Il réalise son premier long-métrage

et provoque les foudres du régime franquiste en 1959 avec Los Golfos (Les Voyous).En but à la censure, le cinéaste recourt à des métaphores et au symbolisme, ce qui lui permet de critiquer la société franquiste et de s’attaquer aux piliers du régime que sont l’église, l’armée et la famille, dans des films comme Le Jardin des délices (1970), Anna et les loups (1972) et La Cousine Angélique (1973).Dans les années 80, Carlo Saura s’intéresse plus particulièrement à la musique et la danse.C’est alors qu’il réalise une trilogie de flamenco composée de Carmen (1983), Noces de sang (1981) et de L’Amour sorcier (1985). Plus tard, le réalisateur espagnol cé-lèbre le tango dans son film du même titre, en 1998.

Bande annonce : www.youtube.com/watch?v=8xg2-8Ipvz4

FLAMENCO, FLAMENCO Espagne, 2010 de Carlos SauraDurée : 100 min

SynopsisPresque vingt ans après Sevillanas et quinze ans après Flamenco, Car-los Saura pose à nouveau sa caméra dans l’univers du flamenco pour mesurer l’évolution du genre. Dans ce film, composé de divers tableaux de moins de cinq minutes, la musique, le chant et la danse se mêlent et donnent un aperçu assez complet de l’esthétique actuelle du flamen-co. En réunissant aussi bien les plus grands maîtres du genre (Paco de Lucía, Manolo, Sanlucar, José Mercé...) que les nouveaux talents (Sara Baras, Miguel Poveda,Israel Galvan...), le film balaie le spectre musical et chorégraphique du flamenco, avec ses différentes écoles, des plus classiques aux plus expérimentales.Carlos Saura baigne son film dans des couleurs chaudes et chatoyantes qui lui confèrent une indéniable sensualité. Les femmes qui chantent et dansent sont semblables à celles représentées dans les peintures anda-louses que le cinéaste a intégrées dans les décors de sa mise en scène. Un véritable voyage au cœur du flamenco, de sa lumière et de ses couleurs.

LA PROGRAMMATION

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LA PROGRAMMATION

Michel GondryAuteur de longs métrages, de clips vidéos et de spots publicitaires, Michel Gondry a enchanté des millions de spectateurs, en puisant avec ori-ginalité dans ses rêves et son imagination débor-dante. Né en 1963 à Versailles, son père vendait des guitares électriques. En 1980, il entre dans une école d’Arts Appliqués à Paris. Il y forme le groupe pop-rock «Oui Oui» qui sort deux albums et plusieurs singles avant de se séparer en 1992.

Batteur, Michel Gondry réalise aussi des clips vidéo sous forme de dessins ani-més pour son groupe. En 1993, Björk lui confie la réalisation de son premier clip, «Human Behavior» qui fut un énorme succès. Gondry poursuit avec «Bachelo-rette», «Joga», «Hyperballad», «Isobel» et «Army of Me» puis se tourne vers d’autres artistes comme les White Stripes, les Rolling Stones, Daft Punk, les Chemical Bro-thers, Foo Fighters, Lenny Kravitz, Sheryl Crow, Kylie Minogue, The Willowz, Massive Attack, Kanye West et bien d’autres … Gondry n’a pas moins de sept films à son actif, dont Eternal Sunshine of the Spotless Mind qui reçut l’Oscar du meilleur scénario en 2005.

Bande annonce : www.youtube.com/watch?v=w7DA-xtN6nU

DAVE CHAPELLE BLOCK PARTY Etats-Unis, 2006 de Michel GondryDurée : 103 min

SynopsisL’histoire d’un concert mémorable organisé à Brooklyn à l’initiative de l’humoriste américain Dave Chapelle. Alliant sketchs de stand-up et musique, le film raconte l’histoire de l’événement, ses préparatifs et ses coulisses. Animé par Dave Chapelle, la fête est assurée par de nom-breuses pointures de la musique Hip Hop: Kanye West, Mos Def, Talib Kweli, Common,Dead Prez, Erykah Badu, Jill Scott, The Roots, Cody Chesnutt, ou encore Big Daddy Kane, se sont donnés rendez-vous à l’intersection de deux rues de Brooklyn. En bonus, les Fugees. Le label de Lauryn Hill s’étant opposé à son concert solo, l’artiste décidera de reformer son groupe huit ans après sa dissolution… Entre concert et séquences anecdotiques, le film est surtout un hommage à la scène Hip-hop et à la culture de la rue.

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LA PROGRAMMATION

Bruno Le JeanBruno Le Jean a fait ses débuts comme ingé-nieur de son aux années 80. Il se fait une renommée dans le milieu de la télévision et du cinéma, notamment avec des émissions comme «les enfants du rock» ou «les carnets de l’aventure». En parallèle, il produit et anime diverses émissions radio: Radio7, Couleur 3 et

France Inter. C’est en 1991 que Bruno Le Jean dévoile son talent et sa passion pour la réalisation, à travers «Album», une émission musicale qu’il écrit et réa-lise pour la chaîne Arte. S’enchaînent alors les vidéo-clips de Bernard Labilliers, Renaud, Salif Keita et Youssou N’dour, des publicités et des docu-fictions pour France 2, TF1 et M6. Remarqué par Canal+ en 1995, il réalise les sketchs avec trucage de Karl Zéro, et collabore de longues années aux «Guignols de l’info» et au «Groland». En 2004, il réalise «Domisiladoré», un sitcom qui raconte le quotidien d’une famille recomposée dont les péripéties sont commentées, avec humour, par Michel, le chef de famille, décédé depuis peu. «Les fils du vent» est son premier long-métrage.

Bande annonce : www.youtube.com/watch?v=NbYKVNiGdN8

LES FILS DU VENT France, 2012de Bruno Le JeanDurée : 93 min

SynopsisPortraits croisés d’artistes libres qui perpétuent l’héritage tutélaire de Django Reinhardt.Ils s’appellent Angelo Debarre, Moreno, Ninine Garcia et Tchavolo Sch-mitt. Ils sont guitaristes et Manouches. Ils jouent et cultivent un certain sens de l’humour, de l’amitié et une façon de vivre bien à eux : Péné-trants sur la pointe des pieds, dans leurs camps, leurs caravanes ou leurs appartements, on découvre entre les notes et les mots, une commu-nauté qui préserve un mode de vie singulier et un goût pour la différence.«Les fils du vent» se veut le documentaire de référence sur le jazz ma-nouche. Son réalisateur, Bruno Le Jean, a suivi pendant huit ans les quatre guitaristes. De cette musique du quotidien, transmise oralement de génération en génération, qui fédère cette grande famille, gitane, ma-nouche ou tzigane, aux carnets de circulation et l’expulsion des Roms, le film aborde tous ces thèmes avec humanisme, poésie et réalisme.

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LA PROGRAMMATION

Ahmad AbdallaNé au Caire, Ahmad Abdalla étudie dans les années 90 la musique classique, et plus parti-culièrement le violon. Il débute sa carrière en 1998 en tant que monteur pour des films com-merciaux et des documentaires. Son premier long métrage, Héliopolis (2009), suit durant

une journée les habitants d’une banlieue du Caire. Il retrouve pour son deuxième long métrage Microphone son acteur principal, Khaled Abol Naga. Le film rem-porte nombre le Grand Prix Tanit d’Or des Journées cinématographiques de Car-thage en 2010.

Site internet : www.microphone-film.com Bande annonce : www.vimeo.com/17246307

MICROPHONE Egypte, 201Ode AHMAD ABDALLADurée : 122 min

SynopsisQuand Khaled rentre à Alexandrie après plusieurs années d’exil, il dé-couvre que son ancienne petite amie est bien décidée à quitter le pays et qu’il est trop tard pour renouer avec elle. Déterminé à construire quelque chose en Égypte, il erre dans la ville et croise différents artistes de la scène «underground» : des chanteurs de hip-hop, des musiciens de rock, des skate-boarders et des graffeurs de rue. Fasciné par ce milieu, il tente, avec ses ressources limitées et son petit réseau social, de soutenir et d’attirer l’attention sur ce milieu artistique semi-clandestin. Mais il se heurte à la bureaucratie.Tourné avant les événements de la place Tahrir, Microphone anticipe cette lame de fond qui a traversé toute la société égyptienne, mélange d’action et de désœuvrement, le film nous livre un portrait d’Alexandrie d’aujourd’hui, qui se réinvente par le rap, le rock et les artistes urbains.

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LA PROGRAMMATION

Kamir MeridjaCinéaste indépendant autodidacte, Kamir Méridja fait ses armes au cinéma en réali-sant plusieurs courts et moyens métrages de fiction. Intervenant et formateur dans différents dispositifs d’éducation à l’image, il dirige également une programmation culturelle

dans une salle de cinéma indépendant à Saint-Étienne avec le collectif Ciel ! Les Noctambules. Il réalise plusieurs clips, dont Métissage, du groupe Dub Inc, ou encore Lost Girl, du groupe Meta & The Cornerstones. Après deux années de tournage en France et à l’étranger, Rude Boy Story est son premier long métrage documentaire.

RUDE BOY STORY France , 2012de Kamir MeridjaDurée : 88 min

SynopsisRetour en images sur le parcours musical atypique du groupe de reg-gae français Dub inc. Une bande d’amis qui construit sa route hors des sentiers battus, en prônant l’indépendance et l’autoproduction, loin des circuits médiatiques traditionnels.Le réalisateur, qui a suivi le groupe durant trois ans, a autoproduit un film qui met en lumière une aventure délicate et profondément humaine. Celle qui permet à Dub inc. de préserver ce qui fait d’eux un groupe dif-férent : leur liberté. En s’immergeant dans le quotidien de ce groupe de reggae stéphanois dont la réputation va bien au-delà des frontières ré-gionales et nationales, malgré une absence criante de médiatisation, Ka-mir Meridja réussit à nous expliquer les arcanes de l’industrie musicale et de ceux qui en sont à la marge. Comment réussir lorsque l’on n’est pas produit par une maison de disque et, par-là même, invisible pour les médias ? Dub Inc l’a fait, non sans fierté. Le film a commencé à tourner en avril 2012, privilégiant des sorties régionales et non la sortie natio-nale traditionnelle, à l’image du fonctionnement marginal de Dub Inc.

Site internet : www.rudeboystory.com Bande annonce : www.youtube.com/watch?v=GwlYiSl3CaU

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LA PROGRAMMATION

Yanick LétourneauYanick est un producteur et réalisateur de films et de documentaires de création. Il se passionne dès ses dé-buts pour un cinéma libre et conscient qui n’a pas peur de s’affranchir des diktats industriels. Il s’intéresse aux questions identitaires, sociales et politiques, mais aussi, à la culture populaire et aux musiques urbaines. Après avoir produit des courts métrages et des vidéo-clips pour des artistes hiphop québécois, Yanick écrit, produit et réalise un premier long métrage documen-

taire, «Chronique Urbaine». S’ensuit la production de nombre de documentaires dont «Souvenirs D’Acapulco» en 2005, «Territoires» et «Ballades De Minuit» en 2007, «Je Porte Le Voile» en 2009… Yanick produit et réalise son second long métrage documentaire en 2011, Les États-Unis D’Afrique, qui explore l’impact social et politique de la génération hiphop en Afrique et en Amérique du Nord.

UNITED STATES OF AFRICA : BEYOND HIP-HOPCanada/ Québec, 2011de Yanick LétourneauDurée : 75 min

SynopsisFascinante plongée dans l’histoire présente et passée du continent noir. Ce long métrage documentaire suit la quête d’un pionnier du hiphop afri-cain, Didier Awadi, dans la réalisation d’un album en hommage aux lea-ders de la conscience noire qui se sont battus pour l’idéal d’une Afrique unie et indépendante. Une épopée musicale et politique qui le fait voyager à travers une quarantaine de pays et collaborer avec des artistes hip-hop engagés. Soutenu par une trame sonore de Ghislain Poirier et des chan-sons d’Awadi, le film nous entraîne dans une profonde réflexion sur le pou-voir de la musique et la force de l’engagement individuel et collectif. On y découvre une Afrique jeune et politisée qui refuse le rôle de victime dans lequel on la cantonne trop souvent. Ce film sans artifice est dépourvu de misérabilisme, une prise de position consciente dès le départ du cinéaste. On y voit plutôt la richesse et la diversité culturelle du continent, une perspective différente du rap et une autre image et réflexion sur l’Afrique.

Site internet : etatsunisdafrique.onf.ca Bande annonce : www.youtube.com/watch?v=ookcU2JHagY

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Glenn Leyburn & Lisa Barros D’SaGlenn Leyburn est né en 1669 à Dungannon, en Irlande du Nord. Il a fait ses débuts en tant que graphiste, souvent dans le domaine musical et en particulier pour David Holmes, compositeur de musique de films. Leyburn a réalisé nombre de vidéos musicales et quelques courts-métrages.

Auteur de nouvelles et de scénarios, Lisa Barros D’Sa est née en 1974 à Belfast, en Irlande du Nord. Elle a étudié l’anglais à Oxford et l’écriture de scénarios à Londres.«Cherrybomb», sorti en 2009, marque les débuts du binôme coréalisateurs ley-burn/Barro. Trois ans plus tard, ils sortent leur deuxième long-métrage, «Good Vibrations», un biopic consacré à Terri Hooley.

Bande annonce : www.youtube.com/watch?v=2iy64Vz-8Fw

GOOD VIBRATIONS Royaume Uni - Irlande, 2012de Glenn Leyburn et Lisa Barros D’SaDurée : 103 min

SynopsisBiopic de Terri Hooley, fondateur du label Good Vibrations et acteur ma-jeur dans l’émergence de la scène punk rock en Irlande du Nord. Belfast, dans les années 70, le conflit nord-irlandais (The Troubles) est à son comble et la ville connait une période d’agitation politique et de vio-lence. Terri Hooley est un militant gauchiste doublé d’un amoureux de musique. Alors que tous ses amis prennent les armes, il refuse de choisir un camp et décide d’ouvrir Good Vibrations, un magasin de disques, sur l’avenue la plus bombardée de la ville. Son magasin devient un lieu de rencontre pour tous les jeunes punks. Il découvre alors le milieu encore balbutiant de la musique punk underground, dont l’arrivée a été pour lui une salutaire bouffée d’air frais. Rapidement, il se retrouve à la tête d’une petite bande bien décidée à faire de leur rébellion une sorte de communion autour de la musique. En 1978, Good Vibrations devient un label et permet de faire découvrir les principaux groupes de ces années-là, entre autres Undertones, Stiff Little Fingers et Outcasts.

LA PROGRAMMATION

RenContReavec Glenn Leyburn

après la projection.

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Wojciech Słota et Leszek GnoińskiScénariste, réalisateur et monteur, Wojciech Slota est un véritable touche-à-tout. Dans la première moi-tié des années 90, il a été fortement impliqué dans la promotion de la musique rock et l’organisation de concerts et festivals. Aves des amis, il fonde Cybers-tudio, un studio d’enregistrement. Il a également travaillé en tant que manager des groupes Myslo-vitz et Nowy Horyzont. En 1997, il fait des études de

production TV à l’école de cinéma de Lodz. Slota est l’auteur de nombreux films dont 1000 ans contre le millénaire» (2006), Les mineurs de Piast (2006), la série documentaire «L’histoire de rock polonais» (2008), Beats of Freedom (2010) et L’art de la liberté(2011).

Lezek Gnoinski est un réalisateur, scénariste, et journaliste musical. Il est auteur de nombre de livres sur la musique, notamment le best-seller «Culte de Kazik» sorti en 2000. Avec Wojtek Slota, il a produit une série de six épisodes intitulée «l’histoire du rock polonais» en 2008 ainsi que le long-métrage «Beats of Freedom» en 2010.

Bande annonce : www.youtube.com/watch?v=Gqj1J36W5ZI

BEATS OF FREEDOM Pologne, 2010 de Wojciech Słota et Leszek GnoińskiDurée : 73 min

SynopsisUn film-documentaire qui nous entraîne sur les traces du rock polonais. Le son y représente l’échappatoire ultime aux deux pôles régissant la société, celui de la religion et celui du communisme. Narré par Chris Salewicz, réputé journaliste musical ayant notamment écrit pour le magazine NME, il rencontre les personnalités majeures de l’époque, fondatrices du mouvement rock polonais, et montre des images iné-dites de leurs premiers concerts et spectacles, juxtaposées aux images d’archives sur l’histoire de la Pologne sous le communisme. Beats of freedom est un voyage à travers trois décennies de rock polonais. Le film montre l’absurdité et le ridicule d’un régime d’oppression tentant de censurer des artistes qui persistent néanmoins à chanter liberté et espoir. On y retrouve l’ambiance des concerts de Jarocin –le Woodstock polonais- qui lancèrent les carrières des plus grands artistes et musi-ciens d’Europe de l’Est.

LA PROGRAMMATION

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RENCONTRES/ATELIERS

SESSIONVIDEO-CLIPSDE MICHeL GonDRYUne plongée dans l’univers de cet artiste prolifique et éclectique. Scénariste et réalisateur de longs-métrages, il signe également plu-sieurs clips de musique, notam-ment pour Björk, Kylie Minogue, Paul McCartney, Iam, Daft Punk, Metronomy, etc.

Vendredi 18 avrilInstitut Français18h30

RENCONTRE AUTOUR DU DOCUMENTAIRE GOOD VIBRATIONSavec GLenn LeYBURn (Réalisateur)Glen Leyburn est né en 1669 à Dungannon, en Irlande du Nord. Il a fait ses débuts en tant que graphiste, souvent dans le domaine musi-cal et en particulier pour David Holmes, compositeur de musique de films, notamment pour Ocean 11. Leyburn a réalisé nombreuses vi-déos musicales et quelques courts-métrages. Son premier film, «The 18th Electricity Plan», sort en 2006. Avec Lisa Barros D’Sa, il réalise «Cherrybomb» en 2009 et «Good Vibrations» en 2012.

Samedi 12 avril / Boultek / 18h30

ATELIER VIDÉO-CLIPÉCRITURE ET RÉALISATIONavec UWe FLADeL’atelier de formation sera animé cette année par Uwe Flade, réali-sateur allemand et auteur de vidéo-clips de nombre d’artistes de la scène internationale, entre autres, Franz Ferdinand, A-HA, Depeche Mode, In Extremo, Nickelback et Rammstein.

www.uwef lade.de

16, 17 & 18 avril / BoultekInscription: [email protected] (Places limitées)

LA PROGRAMMATION

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PLANNING DES PROJECTIONS

LES SITES

Samedi 12 avr 19h30 Good Vibrations Boultek

Dimanche 13 avr 17h00 Dave Chappelle Block Party Boultek

Lundi 14 avr 19h30 Les fils du vent Institut Français

Mardi 15 avr 19h00 Flamenco, Flamenco Cervantès

Mercredi 16 avr 19h30 Rude Boy Story Boultek

Mercredi 16 avr 19h30 Beats of Freedom Institut Français

Jeudi 17 avr 18h30 Microphone Technopark

Vendredi 18 avr 18h30 Michel Gondry (vidéo-clips) Institut Français

Vendredi 18 avr 20h30 Remise des prix - BMVC Institut Français

Samedi 19 avr 19h30 United States of Africa Institut Français

Boultek, Centre de musiques actuellesTechnopark, Route de Nouaceur, Sidi Maarouf

technopark, Salle de conférenceRoute de Nouaceur, Sidi Maarouf

Institut Français de Casablanca121, Bd Zerktouni

Institut Cervantès de Casablanca 31, Rue d’Alger

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Présélection des vidéo-clipsL’appel à candidature a été lancé le 30 décembre 2013 pour prendre fin le 07 mars.Dix vidéo-clips ont été présélectionnés pour participer au concours final.

Déroulement Un jury composé de professionnels de la musique et de l’image s’est réuni le lundi 17 mars pour la présélection des dix vidéos qui concourront pour le titre du meilleur vidéo-clip, après visionnage des vidéos de tous les par-ticipants.

Sélection finale BoulevarDoc Music Video ContestUn vote Jury et un vote Public désigneront les deux gagnants du BoulevarDoc Music Video Contest.Le vote Public est ouvert depuis le 26 mars et se clôturera le 16 avril à minuit. Le vote peut se faire via notre site L’Boulevard, la plateforme de Concert-maroc et la page facebook BoulevarDoc.Les auteurs des dix vidéo-clips présélectionnés pour le Music Vidéo Contest seront admis d’office à l’atelier de formation en vidéo-clip organisé par le festival au mois d’avril.Leurs vidéos seront, par ailleurs, projetées en première partie des films documentaires musicaux, programmés au BoulevarDoc 2014.

LeS PRIXL’appel à candidature a été lancé le 30 décembre 2013 pour prendre fin le 07 mars.Deux prix seront décernés au terme des votes, un prix Jury et un prix Public, d’une valeur de 10.000 Dhs chacun. La cérémonie de remise des prix se tiendra le vendredi 18 avril 2014, pendant le BoulevarDoc Music Film Festival.

BOULEVARDOC MUSIC VIDEO CONTEST

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Yassine Fennane Né à Rabat en 1978, Yassine Fennane -Okine pour les intimes-, fait des études en arts du spectacle à la Sorbonne. Il écrit et réalise son premier court-métrage, «Petite Blessure», en 2002. En 2004, Il signe trois courts-métrages, «The future is now», «Chemise blanche, cravate noire» et le très expérimental «Danger Man», un film sur les zombies et les morts-vivants. En 2007, son long-métrage «Squelette», histoire loufoque d’un homme qui désire vendre son corps à la science, lui vaudra l’Olivier d’or au Festival du cinéma amazigh de Sétif en Algérie.

Youssef ZeghariGrand mélomane doublé d’un cinéphile, Youssef Zeghari est bassiste, chroniqueur, jour-naliste et animateur Radio. Il présente depuis 6 ans, l’émission Disque d’or, une plongée dans l’univers rock, blues et funk diffusée sur Atlantic Radio. Youssef Zeghari a également été chroniqueur culture pour Medi1tv et journaliste pour quelques magazines, notamment Telquel.

Yassir KhalilMusicien, réalisateur et producteur TV, Yassir Khalil a réalisé diverses émissions cultu-relles pour les chaînes nationales, notamment «Nawafid» et «100% jeunes». Il a aussi réalisé deux court-métrages, Haya et Souffle, et a signé des vidéo-clips entre autres pour Tariq Batma.

Uwe FladeRéalisateur allemand né en 1971, il a étudié le cinéma, l’histoire et le théâtre à l’Université de la Ruhr à Bochum. Il a commencé sa carrière en tant que directeur de vidéos de musique et de pub télé. Il a signé des clips pour de grands noms de la scène internationale, dont nous citerons, Franz Ferdinand, A-HA, Depeche Mode, In Extremo, Nickelback ou Rammstein.Il est également Fondateur et directeur depuis 2008 de «Shape Minds and Moving Images», une société de production et de post-production numérique (interactive, animation).

Sarah Schwaab Membre du comité d’organisation du Festival In-Edit Deutschland, l’édition allemande du réseau de festivals du film documentaire musical In-Edit, Sarah Schwaab, française d’origine, vit à Berlin depuis 7 ans. À côté de son engagement pour le réseau In-Edit, elle travaille chaque année pour la Berlin Music Week, rendez-vous international des profes-sionnels de la musique à Berlin et fait partie du collectif The NMO - The New Music Office.

JURY

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Achraf el KouhenPour trains in the night (Yonderboi)Graphiste designer, directeur artistique pour différentes agences de communication et de publicité, il pour-suit son exploration créative de l’image, fixe et animée, du graphisme à l’aquarelle en passant par le design alternatif, des premiers Tee-shirts Hmar ou Bikheer qu’il a cosignés, à la direction artistique de L’kounache magazine, ou encore pour réaliser le clip du rappeur Mobydick (Freestyle Chekmate).

Amine MounnaPour Mahiya b’siro (Hurricane)Cameraman, monteur et réalisateur né en 1985 à Casablanca. En 2012, il réalise un court-métrage, «Ça tourne», qui lui vaut respectivement le grand prix au Festival International de Cinéma des Jeunes à Meknès et au Festival du Court-Métrage Marocain de Rabat. Il a signé quelques clips pour des rappeurs marocains, entre autres, Hablo, Sa3erman, 9artaman.

Hassan ouazzani & Samy el MekkaouiPour I raise my hand (Lazywall)Cadreurs, monteurs, réalisateurs et photographes casablancais, ils réalisent des émissions et des reportages d’actualité pour la télévision, signent des clichés pour des journaux et magazines et s’essaient à l’occasion au documentaire ou la photo d’Art. Amis d’enfance, et binôme de choix, ils ont réalisé nombre de vidéo-clips, par amitié ou par mélomanie.

Khalid DouachePour Mabghitch (Don Bigg)Plus connu sous son nom de scène Dj Key, Khalid Douache s’impose dans la scène hip-hop marocaine depuis une quinzaine d’années. A son actif, plusieurs vidéo-clips pour des artistes nationaux et internationaux, un documentaire de 17 minutes où il fait le tour du Maroc à la découverte de la petite planète hiphop marocaine et des battles de breakdance. En 2000, il crée sa boîte de production et réalise de nombreuses vidéos. Il est aujourd’hui en préparation de son premier court-métrage, Le Proje-T.

Khalid HoummasPour 3zéyzé (Hoummask)Rappeur casablancais dit Flowman, OolFlow ou encore Hoummask. Avec son binôme Flip, ils multiplient les projets et développent un monde musical et visuel propre à eux. Après un premier Album Hiphop Electro (FFF), leur deuxième (LooNope, volume 1) est le fruit d’une rencontre entre leur hiphop théâtral et le rock psychédélique du groupe Nope. En 2011, Hoummask cofonde Block 10, collectif hip-hop qui organise un Open Mic une fois par mois, au Boultek. Il signe ici son premier clip, en autodidacte, pour son titre «3zéyzé».

LES AUTEURS DESDIX VIDÉO-CLIPS PRÉSÉLECTIONNÉS

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Marouane tounartiPour Boulevard (Ayoun elhak)Infographiste de profession, Marouane Tounarti est un passionné de création audiovisuelle, particulièrement cinématographique, en 3D. Il a réalisé quelques vidéo-clips pour des artistes marocains, notamment Shayfeen, Africa United et Adil El Miloudi.

Ghouti LakhdarPour Danger electrik (B3)Rbati d’origine, Ghouti a grandi à New York. En 2000, il décide de transformer sa passion du cinéma en car-rière et s’inscrit à l’Académie de Film de New York. De retour au Maroc, il crée une société de production et signe quelques vidéos-clips.

Mehdi HamdounePour Mosi9t Chitan (7liwa)Jeune réalisateur de 23 ans, il obtient son baccalauréat en 2009 et s’inscrit à une formation de deux ans en Audiovisuel. Depuis, il réalise quelques vidéo-clips et court-métrages.

Moncef Bouzoubaa Pour Makhdam ma9ari (Stoone Crew)Jeune réalisateur casablancais, Moncef Bouzoubaa, 23 ans, a à son actif la réalisation de quelques vidéo-clips et un court-métrage, «sarkhat adam».

Adil Chadli Pour Wa mssaté (Stoone Crew)Réalisateur du premier vidéo-clip de Stoone Crew, «wa mssaté». Adil Chadli est un caméraman et réalisateur casablancais âgé de 28 ans.

LES AUTEURS DESDIX VIDÉO-CLIPS PRÉSÉLECTIONNÉS

ContACt PReSSeMaha Bettaoui

[email protected]

www.boulevard.ma

With the partnership of the Goethe-Institut (German-Egyptian-Tunisian Transformation Partnership), sponsored by the Foreign Office of the Federal Republic of Germany