dossier de déclaration d’utilité publique...

Dossier de Déclaration d’Utilité Publique (DUP)

Pièce H-b : Résumé Non technique de l’étude d’impac ts (pièce H-a)

Projet d’aménagement d’un quartier de ville au lieu -dit Morne Coco-Didier

Commune de Fort-de-France

IB CONSULT Corniche II

Bd de la Marne

FORT DE FRANCE

97200

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DOSSIER DE DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE (DUP) - P IECE H-b : RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT S (pièce H-a) - Projet d’aménagement d’un quartier de ville au lieu dit Morne Coco-Didier

Commune de Fort-de-France - 47L5-R0834/09/PS/AK

SOMMAIRE

1 PRESENTATION DU PROJET ................................................................................................ 3

1.1 Identification du demandeur et des partenaires..... ........................................................3

1.2 Cadre juridique et contexte réglementaire .......... ...........................................................3

1.3 Contexte du projet ................................. ...........................................................................4

1.4 Les caractéristiques du projet de Morne Coco-Didier ...................................................5

2 ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE .................................................................................... 6

2.1 Présentation géographique du site .................. ...............................................................6

2.2 Présentation des parcelles concernées par le projet ....................................................6

2.3 Milieu physique .................................... .............................................................................6

2.4 Milieu naturel ..................................... ................................................................................6

2.5 Paysages ........................................... ................................................................................6

2.6 Milieu humain ...................................... ..............................................................................6

3 JUSTIFICATION DU PARTI RETENU ....................................................................................... 6

4 LES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT DU SITE ET LES MESURES MISES EN PLACE POUR LES REDUIRE .............................................................................................................................. 6

4.1 Impacts et mesures du projet sur le milieu physique ....................................................6

4.2 Impacts et mesures du projet sur le milieu naturel. .......................................................6

4.3 Impacts et mesures du projet sur le milieu humain.. .....................................................6

4.4 Impacts et mesures du projet sur les paysages et le patrimoine .................................6

5 EVALUATION FINANCIERE .................................................................................................. 6

6 ANALYSE DES METHODES ET DES DIFFICULTES RENCONTREES ................................................... 6

6.1 Déroulement de l’étude ............................. .......................................................................6

6.2 Les acteurs de l’étude ............................. .........................................................................6

6.3 Les méthodes utilisées............................. ........................................................................6

6.4 Limites et difficultés rencontrées ................. ...................................................................6

Liste des figures Figure 1 : Localisation des programmes ........................................................................................................4

Figure 2 : Plan masse du projet .....................................................................................................................5

Figure 3 : Localisation du projet .....................................................................................................................5

Figure 4 : Localisation des ensembles boisés conservés, des zones de défrichement et de débroussaillage 5

Figure 5 : Localisation du projet sur photographie aérienne et carte IGN.......................................................6

Figure 6 : Parcelles concernées par le projet .................................................................................................6

Figure 7 : Parcelles concernées par le projet .................................................................................................6

Figure 8 : Le site depuis le Sud-Ouest, vu comme un plateau boisé..............................................................6

Figure 9 : Visibilité du projet au sein d’une zone résidentielle et boisée .........................................................6

Figure 10 : Le quartier de Trénelle-Citron depuis une vue aérienne (Géoportail) ...........................................6

Liste des tableaux Tableau 1 : Présentation du demandeur et des partenaires du projet ............................................................3

Tableau 2 : Numéros de parcelles et surfaces ...............................................................................................6

Tableau 3 : Synthèse des servitudes règlementaires.....................................................................................6

Tableau 4 : Les critères de choix du projet.....................................................................................................6

Tableau 5 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur le milieu physique ......................................6

Tableau 6 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur le milieu naturel..........................................6

Tableau 7 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur le milieu humain.........................................6

Tableau 8 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur les paysages et le patrimoine.....................6

Tableau 9 : Estimation financière des mesures..............................................................................................6

Tableau 10 : Les acteurs de l’étude ...............................................................................................................6

Tableau 11 : Sources d’information (source non exhaustive) .........................................................................6

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1 PRESENTATION DU PROJET

1.1 Identification du demandeur et des partenaires La ville de Fort-de-France projette l’aménagement d’un quartier de ville sur des terrains situés à Morne Coco-Didier, dans l’objectif de créer une zone de relogement afin de recevoir notamment des habitants délogés du quartier Trénelle-Citron.

Le demandeur

Le maître d’ouvrage est la commune de Fort-de-France. L’étude d’impacts sur l’environnement est présentée par la société SEMAFF, mandataire du projet.

Groupement de maîtrise d’œuvre

Le groupement IB CONSULT/ARTECH/GALLET est chargé de la maîtrise d’oeuvre du projet, dont le mandataire est le BET IB CONSULT.

L’architecte du projet est M. Erick ORVILLE, gérant de la société ARTECH.

M. GALLET-DE-SAINT-AURIN, paysagiste et expert flore, est membre du groupement de maîtrise d’œuvre.

Les partenaires

La société IMS RN, bureau d’études géotechniques, est chargée de l’étude géotechnique du projet.

CARAIBES ENVIRONNEMENT est le bureau d’études en ingénierie environnementale chargé de la réalisation de l’étude d’impacts sur l’environnement comprenant également la notice de déclaration au titre de la Loi sur l’Eau et la demande d’autorisation de défrichement.

Maître d’ouvrage Ville de Fort-de-France

Maîtrise d’ouvrage déléguée

La SEMAFF

Groupement de maîtrise d’œuvre

IB CONSULT / ARTECH / GALLET

Mandataire du groupement : IB CONSULT

Voierie et Réseaux Divers BET IB CONSULT représenté par M. Philippe FERAUGE

Architecte ARTECH représenté par M. Erick ORVILLE, architecte

Cotraitants de maîtrise d’oeuvre

Aménagements paysagers et expertise flore

ATELIER GALLET représenté par M. GALLET-DE-SAINT-AURIN,

Bureaux d’Etudes géotechniques BET IMS RN Partenaires

Etude d’impacts sur l’environnement et notice de déclaration (Loi sur l’Eau)

Demande d’Autorisation de défrichement

Déclaration d’Utilité Publique

CARAIBES ENVIRONNEMENT

Tableau 1 : Présentation du demandeur et des partenaires du projet

1.2 Cadre juridique et contexte réglementaire Le projet d’aménagement du quartier de ville (zone de relogement) à Morne Coco-Didier, est soumis :

• au Code de l’Environnement (conformément aux articles L.122-1 et suivants du Code de l’Environnement, et art. R214-1 à 11 codifiant l’ancienne « Loi sur l’Eau ») ;

Conformément aux articles L.122-1 et suivants du Code de l’Environnement, un projet est soumis à étude d'impact sur l'environnement dès lors que le montant des travaux dépasse 1,9 millions €.

Le projet est soumis à déclaration au titre de Loi sur l’Eau (Arrêté préfectoral du 24/05/2005). L’étude d’impacts sur l’environnement du projet Morne Coco-Didier vaut pour notice d’incidence au titre de la Loi sur l’Eau, en application des articles R.122-5 et R.122-9 et de l’article R214-32 (rubrique 4, alinéa d).

Le projet est soumis aux rubriques 2.1.5.0, et 3.1. 2.0. de l’article R214-1 (nomenclature « Eau »).

Le projet intercepte un bassin versant de 9,3 ha. Les eaux pluviales de ce bassin versant seront collectées par un réseau d’évacuation des eaux pluviales. Le projet prévoit également un ouvrage de franchissement sur la ravine Maugée.

• au Code Forestier ;

Le projet nécessite un défrichement du terrain pour cause d’Utilité Publique (article R21-1).

Selon l’article L312-1, les collectivités ou personnes morales mentionnées au premier alinéa de l'article L. 141-1 ne peuvent faire aucun défrichement de leurs bois sans une autorisation expresse et spéciale de l'autorité supérieure.

Selon l’article L311-1 alinéa 8, la demande d’autorisation de défrichement doit être réalisée par l'étude d'impact ou la notice prévue par les articles 2 et 4 du décret n° 77-1141 du 12 octobre 1977 pris pour l'application des articles L. 122-1 à L. 122-3 du code de l'environnement.

L’étude d’impacts sur l’environnement du projet Morne Coco-Didier vaut pour dossier de demande d’autorisation de défrichement prévue par les articles 2 et 4 du décret n° 77-1141 du 12 octobre 1977 pris pour l'application des articles L. 122-1 à L. 122-3 du Code de l'Environnement.

• au Code de l’Expropriation et enquête d’utilité publiq ue ;

Les parcelles impliquées pour l’expropriation sont les parcelles privées n° L448, L748, L749, L750, et publiques n° L455 et L461.

Selon le Code de l’expropriation (articles R14-1), les collectivités et établissements publics expropriants sont habilités à imputer, sur les crédits dont ils disposent pour les opérations qui nécessitent l'expropriation, les sommes nécessaires soit à l'acquisition et à l'aménagement en logements de locaux existants, soit à l'acquisition et à l'aménagement de terrains et à la construction de locaux d'habitation de remplacement pour reloger les expropriés.

Une enquête conjointe préalable à la Déclaration d'Utilité Publique et parcellaire doit être réalisée conformément à l'article R 11-4 du Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique.

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1.3 Contexte du projet

1.3.1 Le relogement des habitants de Trénelle est p révue sur le site de Morne Coco-Didier, dans le cadre de la DUP

En lien avec les habitants et les associations du quartier, la ville de Fort-de-France poursuit plusieurs objectifs :

• Aménagement, désenclavement, équipement et viabilisation ;

• Conservation des logements pouvant être réhabilités ;

• Maintien sur place de la population ;

• Préservation de la cohésion sociale ;

• Développement de l’insertion et l’accompagnement social.

A ce titre, elle a engagé un programme de Résorption de l’habitat Insalubre (RHI) sur le quartier de Trénelle-Citron, en partenariat avec la SEMAFF, sur une durée comprise entre 2006 et 2016.

Le projet consiste en l’aménagement d’un quartier de ville à Morne Coco-Didier dans le cadre de l’opération de RHI du quartier Trénelle-Citron. L’objectif est de créer une zone de relogement pour recevoir les habitants délogés notamment de Trénelle, dans le cadre de la restructuration et de la sécurisation de ce quartier.

La Figure 1 localise le quartier de Trénelle-Citron et le futur quartier de Morne Coco-Didier.

Le relogement des habitants du quartier de Trénelle-Citron se réalisera dans le cadre d’une procédure administrative nommée Déclaration d'Utilité Publique (DUP).

Cette procédure permet de réaliser une opération d'aménagement sur des terrains privés en les expropriant, précisément pour cause d'utilité publique. La déclaration d’utilité publique est obtenue à l'issue d'une enquête d'utilité publique . Après la fin de l'enquête d’utilité publique, les pouvoirs publics peuvent prononcer la déclaration d'utilité publique sous la forme d’un décret en Conseil d’Etat ou d’un arrêté ministériel ou préfectoral.

La zone de relogement a été définie sur une réserve foncière appartenant à la ville de Fort-de-France, les terrains en hauteurs de Morne Coco-Didier. Ce site doit accueillir les habitants délogés du quartier trénelle-Citron, des équipements publics et un programme de constructions.

L’ensemble de la RHI du quartier Trénelle-Citron et du projet d’aménagement du quartier Morne Coco-Didier est accompagné d’un dispositif d’intégration social .

Figure 1 : Localisation des programmes

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1.4 Les caractéristiques du projet de Morne Coco-Di dier

1.4.1 Un nouveau quartier aménagé et équipé permett ant d’accueillir 2 000 personnes délogées

Les grandeurs caractéristiques du projet sont :

• Une emprise globale de projet de 11 ha sur des parcelles représentant une emprise de 31 ha ;

• L’aménagement d’un quartier de ville : des logements intermédiaires, des maisons de ville, des équipements publics, des équipements sportifs, une école maternelle, un centre équestre réhabilité ;

• Une zone de relogement permettant l’accueil de 2 000 habitants ;

• La création d’une voie de désenclavement raccordée au réseau existant.

La réalisation des aménagements sera exécutée en une phase. Une phase 2 n’est pas encore opérationnelle (programme de constructions neuves).

Figure 2 : Plan masse du projet

Figure 3 : Localisation du projet

1.4.2 Les travaux prévus dans le cadre du projet

Les travaux prévoient :

• Le défrichement et débroussaillage d’une surface représentant 5,2 ha ;

• Des interventions sur les réseaux eaux usées :

Le renforcement du réseau existant sera réalisé et le raccordement gravitaire des eaux usées du futur quartier de Morne Coco au réseau public d’assainissement des eaux usées sera effectué jusqu’à la station d’épuration située dans le quartier Desbrosses, de la commune de Fort-de-France.

• Des interventions sur les réseaux eaux pluviales :

Le réseau d’assainissement des eaux pluviales sera dimensionné afin d’évacuer une pluie d’occurrence décennale. Le surplus de ruissellement consécutif à l’imperméabilisation sera stocké provisoirement dans des bassins de stockage en contrebas de chacun des sous-bassins versant collectés du projet. Les eaux pluviales seront dirigées vers les exutoires du projet qui sont des affluents de la ravine Blanche, ravines situées au Sud-Ouest et au Sud-Est de l’opération ;

• La construction d’un ouvrage de franchissement sur la ravine Maugée ;

• La mise en place des réseaux alimentation eau potable, défense incendie, téléphonie, télévision, électricité ;

• La réalisation des équipements publics nécessaires au bon fonctionnement du quartier et du secteur,

• La réhabilitation et l’extension du centre équestre Gourmette au Nord-Ouest de l’opération ;

• La réalisation d’un parcours équestre et d’un parcours de santé ;

• La construction des logements . La SEMAFF est un bailleur social et ne construira pas les logements. Ils seront construits par des prestataires privés dans le cadre de lots.

Figure 4 : Localisation des ensembles boisés conservés, des zones de défrichement et de débroussaillage

A

A : Plateau des sports

B : Nouveau centre équestre

C : Ecole maternelle

D : Equipements publics

B C

D

Giratoire de retournement et désenclavement du quartier par une

nouvelle voie de raccordement

Giratoire de raccordement à la RD45

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2 ANALYSE DE L ’ETAT INITIAL DU SITE

2.1 Présentation géographique du site Le projet d’aménagement du quartier de ville Morne Coco-Didier est implanté sur les hauteurs de la commune de Fort-de-France , sur la côte Centre-Ouest de la Martinique.

L’accès au site se fait par la route de la Fontaine Didier au Nord (RD45). Le terrain s’étire en longueur vers le Sud, encadré par deux ravines.

Le site concerné par le projet est situé à vol d’oiseau :

• À 8 km au Nord-Ouest de l’aéroport de Fort-de-France-Le-Lamentin ;

• A 5 km au Nord-Ouest du port de Fort-de-France ;

• À 2,5 km au Nord du littoral de Fort-de-France ;

• À 1,5 km au Nord-Ouest du quartier Trénelle-Citron ;

La topographie du site s’organise autour de deux interfluves orientés Nord-Ouest/Sud-Est longés par deux ravines à l’Ouest et à l’Est, et séparés entre eux par une ravine.

Figure 5 : Localisation du projet sur photographie aérienne et carte IGN

2.2 Présentation des parcelles concernées par le pr ojet Le projet représente 11 ha sur une surface cadastrée de 31 ha. Les parcelles associées au projet appartiennent en tant que réserve foncière à la commune de Fort-de-France.

Le projet concerne 19 parcelles dont les numéros sont présentés dans le tableau suivant :

Parcelles associées au projet Périmètre de projet

Numéro des

parcelles

L1-132 / L1-131 / L1-128 / L1-404 / L1-403 / L1-402 / L1-405 / L1-401 / L1-455 / L1-454 / L1-433 / L1-448 / L1-540 / L1-540 / L1-539 / L1-622

M1-149 / M1-238 / M-147

-

Surfaces 31 ha 11 ha

Tableau 2 : Numéros de parcelles et surfaces

Figure 6 : Parcelles concernées par le projet

N La pente est forte sur les versants, environ 50 %. La ligne de plus grande pente est orientée NE/SO Des zones planes et homogènes sont observées en crêtes de versants.

L’emprise du projet s’organise sur une zone de plateau incliné et délimité par un versant Ouest et un versant Est .

M1-147

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2.3 Milieu physique

2.3.1 Géologie, relief, pédologie

Le site est actuellement terrassé en remblais sur un niveau de plateforme subhorizontal (talus de remblai à 35°). D’après l’étude géotechnique, la géologie du sit e est constituée d'une coulée de ponces d'andésites et de dacites à hornblende et quartz issue de la 1ère phase du volcanisme des pitons du Carbet. Cette formation n’est pas visible en affleurement au niveau du site. La pédologie du site est composée de sols brun-rouille à halloysite présentant de bonnes qualités de cohésion, avec la présence parfois d’argile sableuse ocre. L’étude géotechnique analyse le site comme peu soumis à des pressions internes.

2.3.2 Hydrologie

Trois ravines coulent du Nord-Ouest vers le Sud-Est sur la zone d’étude.

L’emprise du projet est délimitée par deux ravines.

Le projet comprend le franchissement de la ravine Maugée.

Le projet est soumis à Déclaration au titre de la Loi sur l’Eau par référence à la rubrique 3.1.2.0. de la nomenclature « Eau » (tableau de l’article R214-1 du code l’Environnement).

Figure 7 : Parcelles concernées par le projet

2.3.3 Climatologie

L’humidité et la pluviosité sont maximales durant la saison des pluies. La zone d’étude peut-être soumise à des précipitations abondantes et de forte intensité, sauf en saison sèche. Le régime des vents est largement dominé par des vents de secteur Est-Nord/Est. Le gisement solaire est important toute l’année sur le territoire de la Martinique.

2.3.4 Les aléas naturels

La zone de projet est impactée par le risque naturel mouvements de terrains (aléa modéré) selon le PPRN de Fort-de-France. Les résultats de l’étude géotechnique permettent de préciser que les terrains sont stables malgré les prescriptions du PPRN. Une zone d’aléa volcanique faible est également observée. La zone du projet est hors emprise de l’aléa inondation . Selon l’étude géotechnique, aucun signe d’instabilité d’ensemble n’a été repéré ni sur le site ni à son voisinage immédiat. Néanmoins, des zones d’instabilité de peau ont été rencontrées au niveau du talus de remblais.

L’ensemble du territoire de la Martinique est classé en zone à risque cyclonique et sismique . Les règles constructives paracycloniques et parasismiques seront respectées.

2.3.5 Ruissellement et écoulement des eaux pluviale s

Le bassin versant associé au projet représente 43 ha. Le réseau d’eaux pluviales du projet interceptera les eaux de 14 sous-bassins versants , représentant 9,1 ha. Le projet est soumis à Déclaration au titre de la Loi sur l’Eau par référence à la rubrique 2.1.5.0 . de la nomenclature « Eau » (tableau de l’article R214-1 du code l’Environnement).

2.4 Milieu naturel

2.4.1 La flore

L’emprise du projet est actuellement dédiée pour partie à des activités humaines (centre équestre, Maison du Quartier, Habitation Pelage, parcours de santé) dans sa partie Nord et pour partie à des zones boisées, notamment sur ses pentes orientées Est et Ouest. La forêt est de type mésophile et dégradée. La forêt primaire est inexistante.

La flore du site a été dégradée par les activités agricoles (cultures de cannes à sucre, puis pâtures) et les travaux de constructions. La palette végétale initiale est représentée par des arbres dont les fruits sont comestibles par les riverains (tamariniers, quenettiers, manguiers, pruniers…).

Quelques groupes d’arbres sont intéressants pour leur forme, leur âge et la variété des essences (valeur paysagère, sociale), aucune espèce à haute valeur patrimoniale n’a été observée sur l’emprise prospectée.

2.4.2 La faune

L’intérêt faunistique de l’emprise du projet est limité. Les ravines sont des corridors écologiques.

2.4.3 Les protections naturelles, archéologiques et culturelles

L’emprise du projet n’est concernée par aucune protection naturelle.

La Direction Régionale de l’Archéologie et de la Culture (DRAC) isole la zone d’étude des patrimoines archéologiques et culturels.

2.5 Paysages Le site se trouve à l’interface de deux unités paysagères : le littoral urbanisé et les versants boisés. Il représente une coupure verte entre des zones urbanisées. Les limites de l’emprise du projet sont essentiellement des ravines boisées bordées d’espaces résidentiels.

Le site est caractérisé par :

• Sa situation géographique stratégique : Le point culminant du site est à une altitude de 185 m, permettant de développer une urbanisation dans un cadre de vie bénéficiant d’espaces naturels et jouissant d’une vue sur le grand paysage et la mer ;

• Son relief qui a dicté l’organisation parallèle des ravines et des routes ;

• Son contexte périurbain aux portes de Fort-de-France, interface entre paysages forestiers et paysages urbains ; les dynamiques urbaines de Fort-de-France tendent désormais à se développer sous forme d’axes directeurs le long des axes partant à la conquête des hauteurs, le littoral étant saturé ;

• Son identité d’enclave boisée / espace de respiration « vert » soumise à la pression urbaine.

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Le site est visible depuis une partie de la RD45 et depuis les quartiers environnants. Il est actuellement perçu comme un espace naturel boisé accueillant des activités récréatives.

Figure 8 : Le site depuis le Sud-Ouest, vu comme un plateau boisé

Figure 9 : Visibilité du projet au sein d’une zone résidentielle et boisée

2.6 Milieu humain

2.6.1 Contexte

Capitale économique, administrative et culturelle de l’île, Fort-de-France est en constant développement . Les périphéries de la ville souffrent d’une urbanisation mal maîtrisée et d’habitats insalubres sous les contraintes des risques naturels. Elle dispose d’un parc ancien qui a un rôle de parc social. Le parc des logements est à dominante d’habitats collectifs.

L’occupation du sol est un enjeu modéré. Le site appartient à une zone d’espaces forestiers e nclavée dans un contexte urbanisé.

2.6.2 Trafic

Le nombre journalier de voitures sur la RD45 à proximité du site est estimé de 937 à 4 285 voitures/jour. Des ralentissements importants sont observés aux heures de pointes, le réseau de la commune étant saturé. La RD45 est très fréquentée car c’est une voie principale de desserte entre Fort-de-France et les quartiers situés en hauteur, dont les lieux-dits Haut-Didier et Balata. Le raccordement du projet de quartier Morne Coco-Didier, représentant 2 000 habitants et une moyenne de 213 stationnements doit être compatible avec les objectifs du Plan de Déplacements urbains de la commune, notamment via un raccordement du projet aux transports en commun.

2.6.3 Tourisme, activités, fréquentation

Des activités liées à du loisir (parcours de santé, centre équestre), à des zones résidentielles sont observées sur le site. Très peu d’activités agricoles sont recensées. La seule activité économique est liée au centre équestre. La zone est peu touristique mais reste un espace réc réatif pour la population riveraine.

2.6.4 Installation Classée pour la Protection de l’ Environnement et activités humaines

Aucune ICPE n’est observée dans le voisinage du site.

Les activités humaines sont organisées autour de trois constructions principales : le centre équestre « La Gourmette » (Etablissement Recevant du Public le plus proche sur le site) ; la Maison de quartier ; l’Habitation Pelage. Le site est entouré de quartiers résidentiels.

2.6.5 Servitudes d’urbanisme

• Compatibilité avec le Plan Local d’Urbanisme de For t-de-France

Les règlements des zones 1AU, 2AU, U4, U3, et N du PLU de Fort-de-France sont applicables sur les parcelles associées au projet. L’emprise du projet est classée majoritairement en zone à urbaniser classée 1AU. Le PLU est donc compatible avec le projet. Le projet prévoit la réalisation d’un sentier concernant une emprise classée en zone N1. L’emprise du projet est globalement bordée d’une zone classée N1 (zones naturelles à protéger) .

• Compatibilité avec le SDAGE

Le projet Morne Coco est compatible avec le SDAGE de la Martinique. Le projet Morne Coco intègre la maîtrise des écoulements par la régulation et le stockage des eaux pluviales. De plus, il tient compte de la préservation de la ressource en eau par le recours à un assainissement collectif pour les eaux usées.

• Conformité avec le Schéma Directeur d’Assainissemen t de la commune

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La conformité du projet avec le Schéma Directeur d’Assainissement de la commune de Fort-de-France doit être validée.

2.6.6 Autres servitudes règlementaires

Le tableau suivant récence les mesures de protections liées aux servitudes réglementaires :

Servitudes Mesures de protection

Conséquence pour le site

Forage - Des ouvrages recensés par le BRGM sont observés sur la zone d’étude dans la partie Nord-Ouest du site.

Réseaux Adduction Eaux Potables et eaux usées

- Une demande de renseignements a été adressée au service concerné (Odissy). Aucun ouvrage n’est exploité sur l’emprise du projet.

Route départementale

- Une demande de renseignements a été adressée au service concerné (DDE). Selon le PLU, le recul à observer sur la RD45 est de 8 m par rapport à l’axe de la voie. Dans le cas où une parcelle est touchée par une réservation d’emprise, au-delà des 8 m, le recul sera de 3 m par rapport à la limite d’emprise.

Elargissement route de Didier

- Bordure des voies des parcelles L539, 433, 454, 448 et 622

Emplacement réservé au profit du département pour l’élargissement de la route Fontaine Didier (cf. Annexe 8)

Patrimoine inscrit/classé et archéologique

- Une demande de renseignements a été adressée au service concerné (DRAC). Aucun patrimoine n’est inventorié.

Réseaux téléphoniques

- Une demande de renseignements a été adressée au service concerné (France Télécom).

Réseaux électriques

- Une demande de renseignements a été adressée au service concerné (EDF). Des réseaux aériens BT et HTA (partie Nord du projet) sont existants. Un réseau HTA souterrain est observé vers le quartier Morne venté.

Aéronautique - Les constructions ne doivent pas dépasser 200 m depuis le sol (plan de dégagements de l’aérodrome Aimée Césaire consulté).

Tableau 3 : Synthèse des servitudes règlementaires

3 JUSTIFICATION DU PARTI RETENU

Le projet s’insère dans le cadre d’un projet plus global, celui de lutter contre l’insalubrité des quartiers de Fort-de-France en favorisant la sécurisation et la modernisation de ces quartiers.

Une partie de la population concernée par l’opération de Résorption de l’Habitat Insalubre du quartier Trénelle-Citron va être relogée sur le site du projet morne Coco-Didier. Tout en permettant la dédensification du quartier Trénelle-Citron, le projet crée des conditions de vie sécurisées pour la population concernée.

Les critères techniques

La surface des parcelles est suffisante pour l’échelle du projet. Le projet occupe 11 ha sur 31 ha de la surface des parcelles, soit seulement 35 % de l’emprise totale disponible.

De nouveaux réseaux sont créés (EP, AEP, électriques) afin de proposer la meilleure offre technique.

Le terrain peut-être constructible d’après les études géotechniques.

Une étude géotechnique sur les parcelles permet de : • Redéfinir l’aléa mouvements de terrain sur les parcelles ; • Proposer des mesures pour limiter l’occurrence et les impacts de l’aléa mouvements de

terrain sur les constructions du projet Elle précise que les terrains sont stables.

Les critères humains et économiques

Rénovation et modernisation du parc social de Fort-de-France.

Dédensification, modernisation et sécurisation du quartier Trénelle-Citron. Le projet Morne Coco-Didier a une capacité d’accueil de 2 000 personnes.

Compatibilité avec les documents d’urbanisme (SAR et PLU, classement en urbanisation future) ; La zone à une vocation urbaine dans les documents de planification (réserve foncière).

Contexte péri-urbain : le voisinage de la zone d’étude est urbanisé (infrastructures et quartiers).

Pas de patrimoine à proximité immédiate.

Cadre de vie privilégiée (les zones naturelles boisées classées N au PLU sont préservées, entourant le futur quartier).

Les critères environnementaux

Traitement de 100 % des eaux usées des 2000 habitan ts du projet Morne Coco comparé à celles rejettées directement dans le milieu naturel par les 2000 habitants actuels du quartier Trénelle.

Le potentiel floristique est modéré sauf au droit des ripisylves.

Aucune protection faunistique ou floristique.

Le site n’est pas vierge d’impacts anthropiques.

Pas de risque naturel identifié autres que ceux présents sur le territoire de la Martinique (cyclones, séismes) et les mouvements de terrains (aléa modéré isolé par l’étude géotechnique).

Tableau 4 : Les critères de choix du projet

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L’opération de RHI sur Trénelle-Citron est nécessaire pour désenclaver le quartier, éradiquer l'insalubrité, résoudre les problèmes liés aux inondations et aux risques sismiques et combler le déficit d'équipement et d'aménagement public.

Figure 10 : Le quartier de Trénelle-Citron depuis une vue aérienne (Géoportail)

Le parc social locatif de Fort-de-France est saturé, envisager de reloger les personnes délogées sur le parc locatif actuel n’est donc pas possible. L’opération de RHI sur le quartier Trénelle est indispensable et une zone de relogement est nécessaire pour la population impactée. L’opération de RHI sur Trénelle-Citron est nécessaire pour désenclaver le quartier, éradiquer l'insalubrité, résoudre les problèmes liés aux inondations et aux risques sismiques et combler le déficit d'équipement et d'aménagement public. Les eaux usées de ce quartier sont directement rejettées dans le milieu naturel sans traitement.

Un site de relogement pour une opération de logements dédiés a été proposé sur Morne Coco, qui constitue la dernière enclave non urbanisée sur la partie Ouest du territoire de la ville.

La contrainte de la saturation du trafic sur la RD45 a été prise en compte (augmentation de population), par la réalisation d’une voie de désenclavement et d’une voie projettée non encore opérationnelle.

Le projet s’implante sur 11 ha, soit 36 % de la surface disponible des parcelles proposées pour le projet car les contraintes environnementales et réglementaires ont été prises en compte :

• Protection des zones boisées autour des cours d'eaux ;

• Préservation des bois de la partie Sud ;

• Respect du classement en espace naturel à préserver (Zonage N du PLU de Fort-de-France).

Le projet sera un lieu d’habitation dans un cadre de vie boisé . Les dimensions environnementale, urbaine, sociale du quartier ont été prise en compte :

• Protection des zones boisées autour des cours d'eaux temporaires et préservation des bois de la partie Sud ;

• Equilibre entre espace minéral et espace planté (imperméabilisation maîtrisée) ;

• Variété des essences floristiques locales plantées : corridors écologiques pour la faune, diversité floristique, respect de la palette végétale existante ;

• Qualité des logements, habitabilité optimisée (orientation, surfaces, vis-à-vis…) ;

• Mixité fonctionnelle (logements et équipements) ;

• Typologie, diversité des logements (LES, LLS, logements intermédiaires, maisons de ville)

• Respect du classement en espace naturel à préserver (Zonage N du PLU).

Le projet de Morne Coco permet de construire un nouveau quartier avec des conditions de vie sécurisées et modernisées (logements neufs, mixité fonctionnelle, accessibilité). Il offre une perspective valorisée de relogement et d’accueil des habitants du quartier Trénelle.

Les habitants délogés du quartier Trénelle vont être déplacées dans un cadre de vie privilégié (proximité de zones naturelles avec des zones de loisirs, position stratégique dans les hauteurs de Fort-de-France avec des vues sur le territoire, confort et modernité des équipements proposés, proximité des centres stratégiques, etc..).

Le projet a pris en compte ces principaux choix environnementaux :

• Les zones naturelles boisées entourant le projet seront préservées dans le cadre de la réalisation du projet. Un sentier piéton et équestre permettra d’accueillir des activités tout en concentrant les flux dans les zones boisées.

• Les eaux usées du quartier Morne Coco seront intégralement traitées vers la station d’épuration du quartier Desbrosses. Les effluents des 2000 habitants délogés du quartier Trénelle ne seront plus rejettées dans le milieu naturel.

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4 LES IMPACTS DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT DU SITE ET LES MESURES MISES EN PLACE POUR LES REDUIRE

4.1 Impacts et mesures du projet sur le milieu phys ique PC : Phase Chantier

PE : Phase Exploitation

PDRR : Phase Démolitions/Rénovations/Reconstruction s

IMPACTS ET MESURES DU PROJET SUR LE MILIEU PHYSIQUE

Rubrique Phase Impact(s) Mesure(s) Impacts après mesure(s)

PC Affouillements modérés des sols pour faire passer les différents réseaux.

Non déstructuration et non tassements des sous-sols selon les résultats de l’étude géotechnique.

Limitation des vibrations, tassements, érosion, et pollution des sols

Favoriser la diversification des flux de ruissellement et limiter la pollution des sols

Gérer les terrassements : utilisation de pelles mécaniques, gestion des ressources, réalisation des terrassements en saison sèche associés à des mesures pour les talus (plantations) ; imposer ces mesures aux CCTP des entreprises sous-traitantes.

Choisir des fondations : réalisation de semelles filantes ou isolées pour les constructions.

Réaliser un plancher bas : traitement en dallage.

Réaliser un drainage : gestion soigneuse des canalisations, des réseaux EP et EU.

Réaliser un soutènement : Respect des règles constructives en vigueur (PS92)

Impacts réduits Sols et sous-sols

PE Impact faible sur la stabilité des constructions et les tassements des sols

Bonne résistance et stabilité des sols selon l’étude géotechnique.

Mesures générales :

• Imposer un règlement et exigences d’aménagement.

• Imposer des mesures sur les déblais/remblais.

• Lutter contre l’érosion : maintenir les sols couverts par les aménagements paysagers et conserver les bois des versants ; assurer le rejet des eaux pluviales.en plusieurs points.

• Gérer et entretenir le réseau eaux usées.

Impacts réduits



PDRR Impacts potentiels du remaniement des sols

Mise à nu des sols où les équipements sont enlevés.

Les impacts peuvent être inexistants si des précautions sont prises :

• Utiliser une trancheuse afin de limiter les affouillements autour et de limiter la déstabilisation des sols en place sur le site.

• Gérer les déchets de démolition vers les filières d’élimination agrées en Martinique (déchets issus du BTP).

• Vérifier la mise à jour du programme de maintenance et de contrôles techniques.

Impacts réduits

PC Impacts moyens sur la pollution de l’air

Déplacement de population /déplacement d’impacts existants

Limiter les rejets des polluants des engins :

• Inciter le personnel à une utilisation rationnelle des machine

• Inciter le personnel à utilisation de véhicules aux normes de pollutions atmosphériques.

Impacts réduits

PE Impact similaire sur la qualité de l’air à l’état actuel car déplacement de populations

Impact limité sur le trafic routier , et donc sur la qualité de l’air, par le raccordement du quartier au centre-ville par des transports en communs adaptés.

Limiter les consommations d’énergie pour moins rejeter de polluants d’origine pétrolière

Valoriser les efforts de maîtrise de l’énergie et le développement d’équipements dédiés aux énergies renouvelables

Impacts réduits

Qualité de l’air

PDRR Les impacts et mesures sont identiques à ceux en phase chantier

Impacts réduits

Eaux souterraines et de surface

PC Impact potentiel des eaux de ruissellement .

Imperméabilisation du site (40 % des 11 ha), augmentation du débit hors de la parcelle en temps de pluie.

Respecter les mesures pour ne pas créer d’impacts.

Préserver les ressources en eaux :

• Réaliser l’entretien des engins sur des aires imperméabilisées.

Impacts réduits

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• Décrire le système de traitement de lavages des outils et des bennes dans la charte verte du chantier et dans les CCTP.

• Mettre en place des sanitaires mobiles chimiques.

• Evacuer les eaux usées au niveau de la station de Fort-de-France.

• Réaliser la gestion des déchets par un coordinateur environnemental

Mesures constructives contre les risques naturels : respecter les règles constructives PS92.

Maintenir couverts les sols :

• Les bois entourant le projet seront conservés

• Les talus seront protégés contre l’érosion.

PE Réaliser le traitement des eaux usées : Avant transfert, la population de Trénelle-Citron rejetait ses eaux usées directement dans le milieu naturel et sans traitement adapté. Les eaux usées du quartier Morne Coco-Didier seront traitées au niveau de la station d’épuration de Fort-de-France.

Favoriser l’économie de l’eau : prise en compte des préconisations du SDAGE.

Assurer la gestion des eaux pluviales :

• Dimensionnement du réseau d’eaux pluviales de manière à évacuer une pluie d’occurrence 10 ans (Q10).

• Mise en place d’un bassin de rétention pour préserver le débit naturel ; de bassins à sec placés en aval de chacun de bassins versants.

• Conservation des zones boisées sur les versants.

Protéger la qualité des eaux : mise en place de débourbeurs coalescents (décantation et déshuilage).

Limiter le risque inondation en aval du projet : bassin de stockage, transparence hydraulique du projet.

Gestion des eaux usées des effluents : conventions de déversement, gestion des postes refoulement, réception des travaux, entretien des systèmes de collectes et des réseaux/ouvrages.

Impacts réduits



PDRR Les impacts et mesures sont identiques à ceux en phase chantier.

Les reconstructions seront rapides après démolitions.

La replantation du site sera rapide (espaces non construits) après démolitions

Impacts réduits

Inondation :

Le débit résultant de l’imperméabilisation du site ne devra pas aggraver le risque inondation identifié au Sud du projet, en dehors du projet.

Augmentation du risque inondation au Sud hors du pr ojet Aucune construction ou équipements ne devra être positionné à proximité des berges des ravines longeant les parcelles associées au projet.

PC

Risque cyclonique/sismique La présence du chantier sur le site peut être un facteur aggravant des effets des cyclones et des séismes.

Mouvements de terrain : Le risque de glissement de terrain est peu probable selon les résultats de l’étude géotechnique

Impacts réduits

PE Les règles de constructions parasismiques ayant été appliquées en phase chantier, les effets du séisme sur les constructions sont en partie limités.

Les séismes peuvent avoir des conséquences sur la vie humaine, l'économie et l'environnement.

Le projet aura un impact sur les zonages potentiels du risque inondation en aval du projet. Des mesures devront être appliquées afin de réguler les débits des eaux de ruissellement.

L’impact du projet sera supprimé sur l’aléa inondation si des mesures sont prises.

Les impacts sur le ruissellement des eaux pluviales seront supprimés si des mesures sont prises.

Impacts réduits

Risques naturels

PDRR Augmentation du risque inondation au Sud hors du pr ojet : Aucune construction ou équipements ne devra être positionné à proximité des berges des ravines longeant les parcelles associées au projet.

Impacts réduits

Tableau 5 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur le milieu physique

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4.2 Impacts et mesures du projet sur le milieu natu rel

Impacts et mesures du projet sur le milieu naturel


PC Débroussaillage/défrichement de 5,2 ha sur l’emprise du projet de 11 ha seront débroussaillés. Emprise globale impactée de 9,3 ha.

Destruction partielle d’espèces sur la zone d’emprise du projet

Impact modéré au regard de la dégradation existante de la flore

Défrichement de gros sujets localisés

Risque incendie pouvant dégrader la végétation

Limiter le défrichement en zone N du PLU.

Ne pas artificialiser les espaces boisés non construits (versants boisés) en dehors d’un sentier pédestre et équestre (22 ha conservés intacts).

Respecter la gestion/lespréconisations respectées de l’ONF sur les versants boisés non construits.

Conserver les ripisylves.

Réaliser les travaux dans une emprise strictement définie.

Définir un périmètre de protection autour des arbres à conserver

Former le personnel

Définir et faire appliquer un plan de déboisement

Composter les déchets verts à proximité du projet ou vers les filières agrées

Construire un trottoir en deck pour ne pas défricher des sujets

Replanter des spécimens jeunes en mémoire de grands sujets abattus

Impacts réduits

Impacts compensés

Flore

PE Emissions polluantes (CO2, polluants chimiques par le nettoyage, désherbage)

Favoriser une gestion différenciée des espaces verts

Gérer les déplacements dans les espaces boisés classées en zone N au PLU : création d’un sentier équestre et pédestre

Réaliser un balisage de prévention et de sensibilisation le long du sentier en zones naturelles.

Impacts réduits

Impacts et mesures du projet sur le milieu naturel


PDRR

Remise en état du site Les mesures sont identiques à celles en phase chantier.

Réaliser un suivi de la reprise forestière en partenariat avec l’ONF (dans le cas où des reprises forestières sont envisagées).

Impacts réduits

Impacts compensés

PC Impacts directs limités du projet sur la faune, la faune du site étant peu représentée.

Bruit/vibration du chantier entraînant le déplacement de la faune

Réduction d’un territoire de chasse ou d’un refuge potentiel

Poussières pouvant impacter les milieux limitrophes

Risque incendie pouvant dégrader la faune

Préserver les corridors écologiques , voies de circulation privilégiées par la faune

Favoriser l’intervention d’engins moins bruyants

Défricher hors période de nidification (hors période des pluies)

Surélever les clôtures

Former le personnel

Réaliser un suivi environnemental du chantier

Nettoyer régulièrement le chantier

Limiter le risque incendie fortement par le choix/gestion des équipements électriques

Impacts réduits

PE Réduction d’espaces de chasse, de refuges potentiels

Mesures identiques à celles de la flore en PE.

Suréléver des nouvelles clôtures

Conserver les arbres dans la zone du projet (nourriture et refuge pour l’avifaune)

Maintenir les corridors écologiques (diversité floristique) et facilitant le transfert de la faune d’un milieu à l’autre

Impacts réduits

Faune

PDRR

Bruit

Déplacement de la faune

Création d’un nouvel habitat

Favoriser l’intervention d’engins moins bruyants

Défricher hors des périodes de nidification (saison des pluie)

Re-planter le site avec des essences indigènes prélevées aux abords de la parcelle.

Favoriser la reprise forestière .

Tableau 6 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur le milieu naturel

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4.3 Impacts et mesures du projet sur le milieu huma in

IMPACTS ET MESURES DU PROJET SUR LE MILIEU HUMAIN


PC Nuisances issues des phases démolitions et constructions neuves

Production de déchets inertes, déchets industries banals et déchets spéciaux

Eliminer/valoriser les déchets selon la législation en vigueur en Martinique. Optimiser la gestion à la source par le tri sur site ou en aval. Réaliser un contrat de gestion des déchets entre maître d'ouvrage et maître d'œuvre (stockage, tri, valorisation). Imposer les critères « gestion des déchets »et réutilisation des matériaux dans le dossier de consultation des sous-traitants. Aménager les bennes. Réaliser un diagnostic déchets et une charte chantier « vert».

Impacts réduits Déchets

PE Production de déchets par les ménages, les parties communes, les entreprises

Gérer les déchets produits par les ménages : • Collecte des ordures

ménagères • Collecte sélective ; • Apports en déchèterie ;

• Sensibilisation des ménages au tri sélectif et au compostage.

Réduire les déchets produits par les parties communes :

• Acheminement vers les filières agréées ;

• Choix d’une gestion différenciée pour l’entretien des espaces verts (réduction du volume de déchets verts) ;

• Compostage des déchets verts.

Impacts réduits



Réduire les déchets produits par les entreprises dont le centre équestre :

• Benne mobile pour le fumier et évacuation pour épandage de fumier pour des activités agricoles.

PDRR Nuisances issues des phases démolitions et constructions neuves

Production de déchets inertes, déchets industries banals et déchets spéciaux

Les mesures sont identiques à celles présentées pour les déchets en phase chantier.

Impacts réduits

PC Bruit/Impact sur les quartiers riverains

Trafic

Propreté du site

Respecter les horaires de chantier. Homologuer le matériel Utilisation d'engins électriques et hydrauliques. Positionner les engins éloignés des habitations et des ravines.

Vérifier le marquage CE.

Apporter les matériaux par convoi de nuit sur la RD45.

Signer une charte de propreté avec les entreprises.

Impacts réduits Cadre de vie

PE Niveau sonore

Qualité de l’air, émissions de CO2

Fréquentation

Consommation en eau

Maintenir une distance entre le projet et les quartiers. Soutenir les efforts de rationalisation (maîtrise de l’énergie et développement des énergies renouvelables, etc). Réfléchir sur l’orientation, la ventilation des logements. Mettre en place d’un parcours pédestre et équestre accueillant les visiteurs et apportant un intérêt de découverte. Respecter les orientations et objectifs du SDAGE Martinique (économie de l’eau). Mettre en place des récupérateurs des eaux pluviales.

Impacts réduits

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Soutenir les efforts de gestion différenciée. Sensibiliser les usagers et techniciens.

PDRR Les impacts et les mesures sont identiques à celles présentées pour le cadre de vie en phase chantier.

Impacts réduits

PC Pas de changements d’usage des sols. -

PE Création de logements/urbanisation. Impact positif et permanent

Usage des sols

PDRR Changements ou conservation de l’usage des sols. -

PC Perturbation

Création d’emplois

Chiffre d’affaires

Privilégier les entreprises locales.

Impact positif et temporaire

PE Création d’emplois Impact positif et permanent

Activités économiques


Impact positif et temporaire

PC Accidents Implanter une signalétique liée au chantier. Limiter l’accès du site aux horaires de chantier - accès contrôlés. Porter des EPI. Vérifier l’état des voiries, et nettoyage des voieries. Réfléchir sur la signalisation du chantier et les itinéraires.

Impacts réduits

PE Pannes/dysfonctionnements Contrôler, tester, réparer sur les réseaux. Enterrer et gainer les lignes électriques. Implanter les extincteurs dans les lieux publics.

Impacts réduits

Santé/sécurité


Impacts réduits

Tableau 7 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur le milieu humain

4.4 Impacts et mesures du projet sur les paysages e t le patrimoine

Impacts et mesures du projet sur les paysages et le patrimoine


PC Nuisances visuelles perceptibles depuis la RD45 et les quartiers environnants

Manque de propreté du site

Conserver propres les voieries surveillée par les encadrants. Limiter les tranchées en dimensions. Gérer les terrassements. Protéger les espèces végétales à conserver, les espèces protégées identifiées autour de la zone de projet en délimitant un périmètre de protection. Limiter le défrichement à la zone identifiée nécessaire au projet. Regrouper les engins sur une seule zone non à proximité des habitations les plus proches. Intégrer les équipements dont les clôtures.

Impacts réduits

PE Visibilité du quartier dans un contexte péri-urbain


Limiter les tranchées en dimensions. Gérer les déblais/gestion des terrassements. Conserver les pentes boisées classées en zone N au PLU. Réaliser des efforts de communication le long du parcours équestre et pédestre. Favoriser une architecture locale. Conserver les arbres intéressants le long de l’axe principal. Valoriser des plantations locales. Conserver propres les voieries surveillées par les encadrants.

Nettoyer, collecter les déchets et les évacuer dans les filières agréées en Martinique

Impacts réduits

Paysages

PDRR Visibilité de la centrale


Destruction des aménagements paysagers

Mesures identiques à celles de la phase chantier.

Conserver propres les voieries surveillées par les encadrants.

Impacts réduits

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Impacts et mesures du projet sur les paysages et le patrimoine


Signer une chartre de propreté avec les entreprises

Réaliser un suivi de la reprise végétale avec des partenaires en cas de constructions démolies et dédiées à la reprise forestière ou des espaces verts.

Impacts compensés

Patrimoine PC

PE

PDRR

Destruction de vestiges archéologiques

Pas d’impacts -

Tableau 8 : Synthèse des impacts et des mesures du projet sur les paysages et le patrimoine

5 EVALUATION FINANCIERE

Les mesures préventives, réductrices et compensatoires ont un coût. Elles sont estimées à 866 500 € pour le projet d’aménagement du quartier de Morne Coco-Didier.

Le tableau suivant récapitule les postes de dépenses. Le montant est minoré. Certains postes de dépenses n’ont pu être évalués financièrement. Les dépenses des mesures seront donc supérieures au montant annoncé.

Postes de dépenses Justification de la dépense Coûts (€)

Limiter les impacts sur les sols/les eaux Mise en état des sols

Terrassements en plateaux différenciés et confortement de talus limités à l’emprise stricte du projet Limitation de l’imperméabilisation (espaces verts) Gestion des déblais/remblais sur site ou vers d’autres chantiers

80 000

Utilisation d’une trancheuse (machine + main d’œuvre)

Réduire le volume de sol déstructuré 30 000

Etude de sol, sondages, études topographiques Confortement des talus

Aléa mouvements de terrain sur le site Préserver les sols de l’érosion

300 000

Raccordement du projet à la station d’épuration Desbrosses

Gestion des eaux usées 150 000

Gestion des déchets (diagnostic déchets, suivi du chantier…)

Valorisation des déchets inertes issus des démolitions, élimination vers les filières agréées

25 000

Plan paysager (plantations) Préservation flore / intégration des constructions respect du PLU

15 000

Protéger certains arbres existants Trottoir en deck protégeant les racines 64 000

Suivi des aménagements paysagers pendant les travaux

Protéger les essences conservées, conserver une diversité écologique

10 000

Entretien des aménagements paysagers

Gestion durable des espaces verts (compostage, etc…)

-

Concentration des flux en zone boisée (zone N du PLU)

Construction d’un parcours équestre et sportif avec signalétique, équipements d’agrès, balisage, revêtement perméable du sol

189 500

Intégration, conception des constructions

Intégration paysagère -

Faune Préservation flore et faune, circulation et maintien corridors, amélioration de la gestion

3 000

TOTAL 866866866866 500500500500

Tableau 9 : Estimation financière des mesures

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6 ANALYSE DES METHODES ET DES DIFFICULTES RENCONTREES

6.1 Déroulement de l’étude CARAIBES ENVIRONNEMENT et les partenaires du projet (le groupement de maîtrise d’œuvre, le maître d’ouvrage) ont entamé une démarche conjointe afin de conduire l’étude d'impact sur l'environnement du projet d’aménagement de quartier de Morne Coco-Didier.

La démarche comprend les aspects suivants :

• Caractériser l’environnement physique, naturel, humain, paysager et patrimonial, en identifiant les contraintes dans l’aire d’étude retenue, c’est l’analyse de l’état initial ;

• Comparer les différents sites potentiels afin de définir celui présentant le plus d’avantages vis à vis des facteurs environnementaux, techniques, économiques, sociaux ;

• Déduire les impacts du projet sur les différents domaines de l’environnement : milieu physique, milieu naturel, milieu humain, paysage et patrimoine ;

• Proposer des mesures réductrices ou compensatoires pour préserver le milieu en fonction des caractéristiques du projet.

6.2 Les acteurs de l’étude Le tableau suivant identifie les acteurs de la présente étude :

Tableau 10 : Les acteurs de l’étude

6.3 Les méthodes utilisées L’analyse de l’état initial permet d’identifier et de qualifier les enjeux environnementaux. Il y a enjeu environnemental lorsqu’une portion de l’espace présente une valeur au regard de préoccupations :

• patrimoniales (milieu naturel, ressource en eau…),

• esthétiques (paysages),

• économiques (zones d’activités, production agricole …),

• culturelles (monuments historiques…),

• et du cadre de vie (habitat, loisirs…).

Ces enjeux sont indépendants de la nature du projet.

L’analyse de l’état initial de l’environnement est réalisée sur l’ensemble de l’aire de l’étude. Elle touche à tous les aspects de l’environnement du projet : milieu physique, milieu naturel, milieu humain, paysage et patrimoine, contexte général.

Cette analyse repose sur :

• Une analyse bibliographique :

• Les textes applicables

• Les textes et ouvrages sur la thématique de l’énergie

• Les cartes

• Le recueil de données auprès des services et organismes compétents (services de l’état et des collectivités territoriales, élus, organisations professionnelles) ;

• Les études de terrain pour définir l’intérêt de réaliser des études complémentaires sur les thématiques suivantes : niveau sonore, flore, faune ;

• Les études de terrain d’identification de l’existant.

Etude Société Responsables Adresse

Etude d’impacts Notice d’incidence Loi sur l’Eau Dossier de demande d’autorisation de défrichement

Philippe STEINER, gérant Arnaud DORCHIES, Directeur de division développement durable Olivier FELICITE, Ingénieur environnement Amandine KIM LAN, Ingénieur environnement Paysagiste dplg Christophe RAPPEL, Infographe

La Retraite 97 122 BAIE-MAHAULT Guadeloupe

Plan des aménagements paysagers du projet Etude flore

ATELIER GALLET Gilles GALLET-DE-SAINT-AURIN Paysagiste

18 immeuble les flamboyants 97 232 Le Lamentin - Martinique

Conception des constructions

ARTECH Erick ORVILLE Architecte

Anse Madame 97 233 SCHOELCHER - Martinique

BET VRD IB CONSULT Philippe FERAUGE Gérant

La Corniche II Bd de la Marne 97 200 Fort-de-France - Martinique

Etude géotechnique IMS RN M. PLOTTO Villa Nicoleau Fond Capot 97 221 LE CARBET - Martinique

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Le tableau suivant identifie les différentes sources d’information utilisées lors de l’étude de l’état initial.

Thème Types d’information Source

Assainissement et gestion de l’eau

SDAGE (1) Martinique Contexte général

Aménagement régional SAR (2) Martinique

Risque sismique, cyclonique, inondation

PPR(3) Fort-de-France, DDE

Captage eau potable DAF (8) Martinique

Milieu Physique

Pédologie Carte ORSTOM (11)

Géologie Carte BRGM (12)

Espace naturel protégé et recensé

Milieu naturel

Forêt, protection foncière

Mairie de Fort-de-France DIREN (9) Martinique SAR (2) Martinique Parc Naturel Régional

Urbanisation PLU (4) de Fort-de-France

aéronautique Direction Régionale de l’Aviation Civile

électrique EDF-RTE (10)

Servitude

radio-électriques ANFR (5)

Activité touristique Mairie de Fort-de-France Office de tourisme

Activité économique INSEE

Population INSEE

Eaux

Electrique

Milieu humain

Réseaux

Route

SDAGE Martinique EDF-RTE(10) Carte IGN 1/50 000

Monuments, sites archéologiques

DRAC (6) Martinique Paysage et patrimoine

Sites naturels classés, inscrits

DIREN( 9) Martinique Parc Naturel Régional

(1) Schéma Directeur d’Assainissement et de Gestion de l’Eau (2) Schéma d’Aménagement Régional (3) Plan de Prévention des Risques (4) Plan Local d’Urbanisme(5 Agence National des Fréquences Radiophoniques (6) Direction Régional des Affaires Culturels (7)Syndicat d’Initiative

(8)DAF Direction Agriculture et de la Forêt (9) Direction Régional de l’Environnement (10)EDF-RTE Réseau de Transport de l’Electricité (11) Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre Mer (12) Bureau de Recherches Géologiques et Minières

Tableau 11 : Sources d’information (source non exhaustive)

6.4 Limites et difficultés rencontrées

6.4.1 Définir les impacts sur le paysage

La cartographie se base sur les lignes de crêtes, les routes, les zones d’habitats et les reliefs en fonction de la hauteur du projet. Il indique si le projet sera potentiellement ou non visible, partiellement ou en totalité.

L’analyse paysagère ne doit pas se résumer à une classification pour un atlas, mais aider à la recherche d’un emplacement pour la structure. Le but n’est pas de mener une réflexion sur le paysage dans l’absolu mais de réaliser une analyse qui doit permettre d’intégrer le projet dans un paysage support.

Notre analyse repose sur des outils tels que le photomontage, les plans du projet. La représentation sur la photo est donc un instant figé du paysage, selon un angle de vue. De plus, des facteurs extérieurs comme les conditions de visibilité, la couleur du ciel et l’éclairement modifient la perception du site. D’autres facteurs physiques comme la position de l’observateur ou la dynamique lors de l’observation (mouvement ou statique) sont autant d’éléments qui modifient la perception de l’objet « centrale photovoltaïque ».

6.4.2 Méthode pour les calculs des débits des sous- bassins versants

La méthodologie de la partie assainissement des eaux pluviales s’appuie sur l’arrêté de la préfecture de Guadeloupe du 24 mai 2005 : « définissant les prescriptions techniques minimales applicables aux rejets d’eaux pluviales soumis à la déclaration ou à autorisation en application des articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’Environnement sous les rubriques 5.3.0 et 6.4.0 du décret nomenclature n°93-743 du 29 mars 1993 ».

Juridiquement cet arrêté n’est pas applicable en Martinique; toutefois, à défaut d’arrêté technique équivalent en Martinique, il présente une méthodologie. Celle-ci est conforme avec les orientations générales de la Loi sur l’Eau.

L’arrêté préfectoral de Guadeloupe s’articule autour de plusieurs articles dont les extraits des principales thématiques sont précisés ci-dessous :

• Art. 6 : Réseaux de collecte d’eau pluviale : Les réseaux seront dimensionnés pour un événement pluvieux de période de retour minimale de 10 ans (Q10). Les eaux collectées par le réseau pluvial seront exclusivement des eaux de pluie.

• Art. 7 : Ouvrages de stockage : Le débit de rejet avant imperméabilisation (avant le projet) ne sera pas supérieur au « débit naturel » (après le projet). En cas d’aggravation un dispositif de stockage sera prévu. Il sera dimensionné pour un événement pluvieux au minimum de 10 ans (Q10).

• Art. 8 : Ouvrages de traitement et de régulation : Les eaux de toiture peuvent être évacuées par infiltration directe dans le sol ou rejetées dans un émissaire superficiel sans traitement préalable. Les rejets d’eau pluviale devront respecter les préconisations suivantes :

• la concentration en matière en suspension doit être inférieure à 35 mg/l ;

• la concentration en hydrocarbures totaux doit être inférieure à 5 mg/l.

La méthodologie employée dans ce document s’appuie sur 3 formules.

• La méthode rationnelle : elle détermine les débits de pointe pour des temps d’occurrence : 10 ans, 50 ans, 100 ans ;

• La méthode des pluies : elle détermine le volume d’eau à stocker.

Les méthodes de calcul de débit de pointe (méthode rationnelle), de dimensionnement du bassin de stockage par la « méthode des pluies », des coefficients d’imperméabilisation sont précisés dans l’étude d’impacts sur l’environnement du

dossier de déclaration d’utilité publique...

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