dossier artistique

Le dindonGeorGes FeYdeau

coMPaGnie La strada

Le dindonune Pièce de GeorGes FeYdeau en 3 actes

Mise en scène Par FLorence Fouéré et oLivier courbier

résuMéPontagnac, coureur de jupons insatiable, s’introduit chez Lucienne après l’avoir suivie dans la rue. A sa grande surprise, il découvre qu’il a atterri au domicile de son ami Vatelin. Arrive alors Rédillon, amoureux transi de Lucienne, puis Mme Pontagnac, au grand dam de son mari et enfin Maggy, ancienne maîtresse de Vatelin qui vient rechercher son «amant»...C’est à l’hôtel Ultimus qu’ils vont tous se retrouver, croisant également la route du groom, de Clara, de Didine la chanteuse coquine, et du vieux couple Pinchard...

note d’intentionNous avons fait le choix d’adapter la pièce en 90 minutes et 6 comédiens pour mettre en avant la mécanique et le rythme du comique du texte.Ces gens bien sous tous rapports sont rongés par le désir et le mensonge. Leur frénésie amoureuse peut les mener à des situations de folie.Nous avons axé la mise en scène sur le respect du tempo comique des répliques de Fey-deau. Il s’agit d’une quête constante des comédiens, avec des dialogues «qui font mouche».Les costumes, très colorés, créent des liens entre les différents personnages : chacun abrite ses défauts sous le masque du conformisme et d’un certain «goût» pour le beau, à l’image des tableaux de faux-maîtres de M.Vatelin, tandis que les personnages féminins sont plus extravagants.Le décor chatoyant s’articule autour d’un canapé-lit sur lequel les personnages «rebondis-sent» et qui change de place et de fonction tout au long de la pièce, tandis que les autres éléments se déplacent et se transforment sous nos yeux.Enfin à l’humour du texte est ajouté celui d’intermèdes musicaux comme «Les nuits d’une demoiselle», «Les amis de Monsieur» et «Ne vous marriez pas les filles» qui apportent une respiration légère et inattendue, tandis que la conclusion du spectacle revisitera «Comme de bien entendu».

L’équiPe

oLivier courbier (vatelin)MEttEUR EN sCèNE Et CoMéDIENCo-fondateur de La strada (1990) et du théo-théâtre (1995), il met en scène depuis 1988 chaque année des auteurs tels que shakespeare, Musset, Fey-deau ou Carrière... Egalement comédien, il a interprété vingt-cinq rôles clas-siques et contemporains et a joué pendant dix ans avec des comédiens tels que Patrick Préjean, Jean-Laurent Cochet, Jean-Claude Brialy.

FLorence Fouéré (Mme Pontagnac/didine/Mme Pinchard)MEttEUR EN sCèNE Et CoMéDIENNEAprès avoir pratiqué l’improvisation de nombreuses années, elle se tourne vers le théâtre classique, notamment dans «Les Précieuses Ridicules» de Molière, «La mécanique de l’autruche» de J.Viallon, « La Coulée Douce» de L.Lloyd, «Hortense a dit j’m’en fous» de Feydeau, «Les sardines Grillées» de J-C.Dan-naud, «Les caprices de Marianne» de Musset et « Baby Jane» de N.Reading.

L’équiPe

oLivier courbier (vatelin)MEttEUR EN sCèNE Et CoMéDIENCo-fondateur de La strada (1990) et du théo-théâtre (1995), il met en scène depuis 1988 chaque année des auteurs tels que shakespeare, Musset, Fey-deau ou Carrière... Egalement comédien, il a interprété vingt-cinq rôles clas-siques et contemporains et a joué pendant dix ans avec des comédiens tels que Patrick Préjean, Jean-Laurent Cochet, Jean-Claude Brialy.

FLorence Fouéré (Mme Pontagnac/didine/Mme Pinchard)MEttEUR EN sCèNE Et CoMéDIENNEAprès avoir pratiqué l’improvisation de nombreuses années, elle se tourne vers le théâtre classique, notamment dans «Les Précieuses Ridicules» de Molière, «La mécanique de l’autruche» de J.Viallon, « La Coulée Douce» de L.Lloyd, «Hortense a dit j’m’en fous» de Feydeau, «Les sardines Grillées» de J-C.Dan-naud, «Les caprices de Marianne» de Musset et « Baby Jane» de N.Reading.

cYriLLe benvenuto (Pontagnac/Pinchard)CoMéDIENFormé au conservatoire de Créteil, il intègre la compagnie La strada en 2001 en qualité de comédien et intervenant théâtre. Il a joué dans plus de quinze pièces comme «Dom Juan» de Molière, «Huis clos» de sartre, «Love» de schisgal, «les caprices de Marianne» de Musset. Il écrit et réalise également des films indépendants. Il achève actuellement la post-production de «Le grand motif», un moyen métrage, tout en écrivant son premier long-métrage.

LuciLe bichet (Lucienne en alternance)CoMéDIENNEFormée au Centre des Arts de la scène, elle débute avec des personnages de tchékhov (La demande en mariage), Dario Fo (Couple ouvert à deux battants) et Goldoni (L’impresario). Elle poursuit durant cinq ans avec La strada : Le songe d’une nuit d’été et La tempête de shakespeare (2010-11), on ne Badine pas avec l’Amour et Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset (2012 et 2014) et Gyro prod : Plein emploi, de stéphane titeca (2012-13).

Léonard courbier (rédillon/Le groom)CoMéDIENIl fait ses premiers pas sur les planches dans le cadre de spectacles d’ateliers au théo-théâtre, et continue sa formation depuis 2013 au conservatoire de Clamart ainsi qu’à l’université Paris-VIII. Il a joué récemment dans «Le méde-cin malgré lui» de Molière, «Une Petite Entaille» de Durringer, «Dans la soli-tude des champs de coton» de Koltès, «Les caprices de Marianne» de Musset et dans «Lysistrata» d’Aristophane.

eMiLie LecouveY (Lucienne en alternance)CoMéDIENNEElle débute au théâtre de l’Arlequin à Cherbourg, avant d’intégrer les cours Florent jusqu’en 2009. Elle met son énergie au service de pièces classiques ou contemporaines telles que «Mais n’te promène donc pas toute nue» de Feydeau ou encore «Blondie et Brunette» de E.B Richard. Elle est également professeur de théâtre à Paris, et a récemment signé deux mises en scène «Les Démineurs» et «Un monsieur qui n’aime pas les monologues».

stéPhanie Loock (Maguy/Les bonnes)CoMéDIENNEFormée au sein de la compagnie « théâtre A suivre… », puis par Louis For-tier au travers de ses stages de jeu masqué chez shakespeare, et auprès de la compagnie la strada, elle interprète des rôles d’auteurs classiques tels qu’Euripide (Iphigénie en tauride), Molière (Les femmes savantes), Racine (Iphigénie), et d’auteurs modernes tels que Dario Fo (Mistero Buffo), Michel Azama (Croisades), tennessee Williams (La Ménagerie de verre) et Arthur Miller (Vu du pont).

La coMPaGnie La strada

Créée en 1990 par Florence Fouéré et olivier Courbier, la compagnie La strada a pour vo-cation la défense de pièces classiques et contemporaines où la mise en scène dynamique est centrée sur le travail du comédien. Les valeurs de la compagnie sont la liberté de l’ex-pression artistique, le plaisir dans le jeu et l’envie de divertir les spectateurs. Elle développe cette énergie artistique en cultivant un esprit d’amitié et de confiance entre les acteurs. Ce sont ces facteurs humains qui sont au centre des créations de La strada.Egalement centre de formation agréé par le Ministère de la Jeunesse et des sports, elle intervient dans de nombreux établissements scolaires de tous niveaux, ainsi qu’en entre-prise. Au théo-théâtre, où elle est en résidence depuis 1995, elle dispense des ateliers auprès de 300 élèves, avec lesquels elle crée des spectacles.Elle produit chaque année un à deux spectacles professionnels dont dernièrement «Ly-sistrata» (2015) d’après Aristophane, «Les caprices de Marianne» de Musset (2014), Baby Jane (2014) de N. Reading, «Les sardines grillées» de J-C Danaud (2013) et «Le médecin malgré lui» de Molière (2013).En projet : «La dame de chez Maxim» de Feydeau pour Juillet 2016.

L’avis du PubLic

Dindon canaille et dynamisant : « À l’heure où l’on entend encore parler de « dépoussiérer « le théâtre classique, voici une troupe qui semble avoir tout compris, et en dépit de coupures inévitables, on retrouve ici l’essence du texte de Feydeau dans une mise en scène alerte, aux comédiens « inoxydables « et souvent inénarrables. Belle performance que ce concen-tré réactualisé dans une gouaille de bon aloi. Un spectacle dense et resserré ou même les changements de décors sont mis en musique. À coup sûr Feydeau aurait reconnu les siens et nous restons dans l’humeur et le charme d’un spectacle dont vous l’aurez compris, les spectateurs que nous fûmes demeurèrent emballés. si la troupe est à saluer dans son en-semble, chapeau bas aux costumes qui témoignent comme le reste d’un beau profession-nalisme. Dindon canaille, ce théâtre farceur semble avoir trouvé son public puisqu’en ce dimanche après-midi la salle était pleine. on en redemande... ! » # écrit le 22/11/15

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nadine Musquin01 45 57 92 74nadine@theotheatre.com