documentation 2015
DESCRIPTION
ÂTRANSCRIPT
Les interstices du langage,le moment charnière entre la page blanche et l’écriture,
entre deux pages ou deux paroles,entre un espace symbolique et un espace concret.
Le moment où l’idée devient forme,le moment entre l’idée et la forme.
Recherche/Travail en cours
tirage numérique 40 x 60cm – 2015
aetch 1271 km
Pièce sonore sur la deconstruction du langage, sur la fuite des mots Traite de manière visuelle de la déconstruction des mots.
bois
taille finale 200x200 cm – 2014
Cette pièce est envisagée tant comme une sculpture qu’une architecture structurant l’espace. Il s’agit d’une version agrandie de «la croix du charpentier». Dans le casse-tête, tout l’intérêt est de saisir dans leur intégralité les différentes étapes de construction de l’objet pour faire s’imbriquer toutes les pièces qui le constituent.
croisade d’un contemporain
“Après le Déluge les premiers hommes entreprennent sa construction pour atteindre le ciel, mais Dieu interrompt leur projet qu’il juge trop ambitieux, en brouillant leur langage et en les dispersant sur la Terre.”
Nous cherchons à rendre compte de la manière dont nous pouvons expérimenter une langue à travers un autre point de vue, en usant de distorsions, ou bien de rapprochements. Il s’agit de comprendre comment les mots nous évoquent souvent des images ou encore des usages qui peuvent différer de ce à quoi ils réfèrent généralement. Retourner les mots, jouer sur les mots du quotidien les confronter à la matérialité de la langue et du sens, voilà l’enjeu.
Pour ce projet qui est en cours, nous sommes parties du principe que nous ne parlions pas la même langue et que nous aurions chacune aimé créer notre propre langage commun nous en sommes arrivées à littéralement mixer les langues pour qu’elles se confrontent ensemble.
– collaboration avec trude Johansen
Il s’agit – en vain – de pointer le mondeet son mode de construction.
Ne pas considérer le tout commeune unité mais tel un assemblage :
souligner ce qui permet cette imbrication.Zoomer sur les liaisons qui parfois
ne sont qu’une respiration dans l’espace.
Portfolio
performance 15 minutes lien video-2014
mécanique des corps collaboration avec lisa biscaro balle
En temps de crise on se tourne vers l’essentiel, le vital. Il me parait donc important de laisser parler son corps d’écouter ce qu’il a à nous dire, de mettre en avant les temps de pause entre deux urgences. Nous nous demandons rarement : quelle place nous laissons a notre instinct à nos scories dans ces moments d’urgence, de violence.
impression laser tiré à 12 exemplaires papier cyclus 80g 13 x 18 cm – 2014
900 litres d’airexpulsé
A une cadence de footing , un individu expulse envrion 60 litres d’air par minute. La performance Mécanique des corps à durée environ 15 minutes.
aleph
C’est un renvoi à la langue adamique liée au mythe de Babel, le reflet de la quête sans fin que l’homme entreprend depuis la nuit des temps. Une confrontation des langues, les amener à un chaos où seul une infime parcelle se laisse entendre au détriment des autres.
100 titres
tirage numérique sur papier perlé
400 x 100 cm – 2012
Des livres tel des constructions, des éléments picturaux qui interviennent, qui hiérarchisent la surface du scanner. Apparaît alors une image d’espaces, de respiration, de ponctuation.
scories d’un magneto
installation sonore
dimensions variables – 2012
Partition de cinq magnetophones en marche avec leur cassette vierge.
spectre d’un bruit blanc
espace respiration
impression offset tiré à 50 exemplaires papier elementa 45g 20 x 13 cm – 2012
«La ponctuation est ce qui règle la langue mais la règle en mesure ; ce qui inscrit en elle notre voix et notre corps ; ce qui fait entendre, même dans le silence, qu’il y a dans l’organisation de la phrase, du texte, une rigueur et une folie.» D. Sallenave
Passer de micro à macro,c’est se déplacer de l’individuel au collectif,
du restreint au global.C’est avant tout un rapport
à la déconstruction,où je cherche les fondations
des parties invisibles de l’édifice.C’est une lecture de la fin vers les origines
et des origines vers la fin.
space between
sculpture en fer 156 x 120 cm – 2012
Évocation de l’espace existant entre deux mondes, qui traduit l’action mentale faite par le lecteur qui ne cesse de faire l’aller-retour entre la fiction et la réalité qui l’entoure. L’échelle est déterminée par un livre de poche et d’une fenêtre.
templum
sculpture en pin 300 x 300 cm – 2012
Évocation de l’instant où un espace symbolique devient espace concret ainsi que sa confrontation entre la définition d’un espace symbolique et la définition d’une technique de charpenterie, l’espace au croisement de deux poutres.
matériaux de construction architecturale
120 x 200 cm – 2012
esquisser/haut
Réflexion autour de constructions architecturales à voir comme de potentielles pièces en devenir. Un va et vient s’instaure entre micro et macro, entre l’espace de la table et l’espace d’accrochage.
En mathématiques on dirait :trouver la solution à l’équation.
Il serait d’ailleurs intéressant de parler de mathématiquesoù parfois il n’y a pas de solution.
Les formes peuvent être vue commeles éléments d’un rébus ou d’une charade.
Les mots commedes images essayant sans cesse
de pointer un objet et non celui d’a côté.
Interprétations des échelles et des repères, translations et traductions, dans une référence affective au langage crypté du journal de Guy de Cointet.
dtdt.nvt.dtdt collaboration avec elsa bouladoux
officina typographica
datadataensbalyon.fr/expositions/segolene_thuillart/segolenethuillart-index.html
format web – 2012
Lien entre le plan de la page papier et le plan de la page web à travers le plan stellaire. Le moment où l’humain de manière empirique transpose ses connaisances sur une surface inconnue.
Je travaille comme j’accumule.J’entasse pour mieux comprendre comment
les choses se forment et se déforment.Essayer d’extraire l’élément centrale d’une forme.