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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 16/14-696 Annule et remplace les Avis Techniques 16/07-524 et ses additifs 16/07-524*01 Add et 16/07-524*02 Add et 16/12-652 Mur en maçonnerie Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat, dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse : www.cstb.fr rubrique : Evaluations Certification des produits et des services Porotherm R Relevant des normes NF EN 771-1 NF EN 998-2 Titulaire : Société Wienerberger SAS 8 Rue du Canal Achenheim FR-67087 Strasbourg cedex 2 Tél. : 03 90 64 64 64 Fax : 03 90 64 64 61 Internet : www.porotherm.fr Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n°16 Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie Vu pour enregistrement le 11 mai 2015 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2015

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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 16/14-696

Annule et remplace les Avis Techniques 16/07-524 et ses additifs 16/07-524*01 Add et 16/07-524*02 Add et 16/12-652

Mur en maçonnerie Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat, dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse :

www.cstb.fr rubrique :

Evaluations Certification des produits et des

services

Porotherm R

Relevant des normes NF EN 771-1 NF EN 998-2

Titulaire : Société Wienerberger SAS 8 Rue du Canal Achenheim FR-67087 Strasbourg cedex 2

Tél. : 03 90 64 64 64 Fax : 03 90 64 64 61 Internet : www.porotherm.fr

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n°16

Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 11 mai 2015

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2015

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Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné le 26 novembre 2014, le procédé de mur de maçonnerie Porotherm R présenté par la Société WIENERBERGER. Le présent document, auquel est annexé le Dossier Technique établi par le demandeur, transcrit l’Avis formulé par le Groupe Spécialisé qui rassemble les informations complémentaires utiles aux utilisateurs du procédé quant au domaine d’emploi, aux dispositions de conception et de mise en œuvre proposées propres à assurer un comportement normal des ouvrages. Cet Avis annule et remplace le Document Technique d’Application 16/07-524 ainsi que ses additifs 16/07-524*01 Add et 16/07-524*02 Add et le Document Technique d’Application 16/12-652. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne. Cet Avis ne vaut que pour les fabrications bénéficiant d'un Certificat de qualification CSTBat.

1. Définition succincte

1.1 Description Procédé de réalisation de murs en maçonnerie chaînée ou non armée à isolation répartie en blocs de terre cuite allégée montés à joints minces de mortier-colle. Les joints verticaux à emboîtement permettent un assemblage à sec mais peuvent également être collés ou remplis de mortier, notamment pour l’utilisation du procédé en zone sismique. Les briques de la gamme sont comme suit :

Nom R30 R37 R42

Epaisseur (cm) 30 37.5 42.5

Longueur (cm) 37.3 25 28.2

Hauteur rectifiée (cm) 24,9 24.9 24.9

1.2 Revêtements Extérieur : Enduits traditionnels monocouches semi allégés OC1 ou OC2 ou multicouches réalisés conformément au DTU 26.1, applicables sur support de type Rt2. Le revêtement extérieur peut également être un procédé de bardage, vêture, vêlage traditionnel ou disposant d’un avis technique visant la mise en œuvre sur procédé de maçonnerie. Intérieur : Tout type d'enduit compatible avec le support terre cuite (enduits à base de liants hydrauliques ou enduits plâtre), plaques de plâtre collées.

1.3 Le marché En application du Règlement (UE) n°305/2011, le produit en terre cuite fait l’objet d’une déclaration des performances (DdP) établie par le fabricant sur la base de la norme NF-EN-771-1. Les produits con-formes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE. De même, en application du Règlement (UE) n°305/2011, le mortier fait l’objet d’une déclaration des performances (DdP) établie par le fabricant sur la base de la norme NF-EN-998-2. Les produits con-formes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE.

1.4 Identification des produits Les produits sont marqués en continu par une roulette réalisant une impression en creux en sortie de filière. Le marquage comporte le libellé WIENERBERGER, le nom de l’usine de production et la date de production, ainsi que le marquage correspondant à la certification CSTBat : le logo CSTBat et le numéro du certificat. Les housses de palette comportent la dénomination POROTHERM R. Les produits en terre cuite mis sur le marché portent le marquage CE accompagné des informations prévues par l’annexe ZA de la norme NF EN 771-1. De même, les mortiers de montage mis sur le marché portent le même marquage CE accompagné des informations prévues par l’annexe ZA de la norme NF EN 998-2.

2. AVIS

2.1 Domaine d'emploi accepté Les conditions d’exposition acceptées sont celles prévues pour les murs de type I au sens de la Norme NF DTU 20.1 P3. Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’ouvrages en maçonne-rie chaînée (confinée au sens de la NF-EN-1996-1) nécessitant des prescriptions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié (Zones 1 à 4 uniquement).Les maçonneries non armées ne sont pas visées pour la réalisation d’ouvrages nécessitant des prescrip-tions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Stabilité La stabilité est normalement assurée dans le domaine d’emploi accep-té, moyennant le respect des règles habituelles en matière de concep-tion, calcul et mise en œuvre des maçonneries de blocs perforés traditionnels en terre cuite ainsi que des prescriptions du cahier des prescriptions particulières du présent document.

2.22 Constructions en zones sismiques Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’ouvrages nécessitant des dispositions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié, à condition de respecter les prescriptions détaillées dans la partie « Dossier Technique Etabli par le Demandeur » du présent Avis (DTED).

2.23 Sécurité Incendie Des PV de classement délivrés par le laboratoire EFECTIS ont permis d’attribuer un classement REI 120 aux parois réalisées en R30 et un classement REI240 pour les parois réalisées en R37 et R42 dans le cadre de murs de hauteur 2.60m maximum soumis à une charge maximum de 130 kN/m avec un enduit plâtre sur la face exposée.

2.24 Prévention des accidents lors de la mise en œuvre

Les masses des différentes briques de la gamme sont comme suit : Nom R30 R37 R42

Masse (Kg) 19.8 18.4 20.9

Ces masses sont inférieures à la charge maximale sous condition de manutention établie par la Norme NF X35-109 à 25kg.

2.25 Thermique Le coefficient λutile utilisé est déterminé par la méthode tabulée du de la Norme NF EN 1745, Annexe A à partir de la masse volumique abso-lue sèche des briques de la gamme (1450 kg/m3). Sur la base d’une conductivité thermique λutile =0.37 W/mK calculée suivant la méthode décrite ci-dessus, on obtient les coefficients indi-qués dans le tableau en Annexe de la partie Avis. Ces valeurs s’appliquent à des productions visées par la certification CSTBat et elles ne sont valables qu’en partie courante.

2.26 Acoustique Les performances acoustiques du procédé ont été déterminées par essais en laboratoire dont les résultats sont détaillés dans le DTED. Celles-ci constituent des données nécessaires à l’examen de la con-formité d’un bâtiment vis-à-vis de la réglementation acoustique en vigueur (arrêtés du 30 juin 1999 relatif aux bâtiments d'habitation, du 25 avril 2003 relatif aux hôtels, établissements d’enseignements, et établissements de santé). Trois approches sont utilisables pour cela : Le calcul (selon NF EN 12354-1 à 5 ; objet du logiciel ACOUBAT) ; le référentiel QUALITEL ou les Exemples de Solutions Acoustiques (publié en janvier 2014 par la DHUP). L’atteinte des performances acoustiques réglementaires entre deux logements avec ce système nécessite notamment la prise en compte des principes suivant : Appui de plancher (type dalle pleine en béton armé) sur 2/3 mini-

mum de l’épaisseur de la façade Pénétration du mur de refend en béton armé sur 2/3 minimum de

l’épaisseur de la façade Pour le choix de matériaux et l’épaisseur minimale des refends et planchers, l’utilisateur se référa aux exemples de Solutions Acous-tiques publiées en janvier 2014 par la DHUP.

16/14-696 3

2.27 Caractéristiques environnementales et sanitaires

Des fiches de déclaration environnementales et sanitaires (FDES) ont été fournies par le titulaire pour les briques R30, R37 et R42. Il est rappelé que les FDES n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.

2.28 Durabilité La terre cuite constitutive des éléments ne pose pas de problème de durabilité intrinsèque dans la mesure où les spécifications définies dans le Dossier Technique sont satisfaites. Compte tenu de ce que les matériaux associés à la terre cuite dans le mur fini sont également des matériaux minéraux, la durabilité d’ensemble des murs est équivalente à celle des murs traditionnels homogènes constitués de ce même type de matériaux.

2.29 Fabrication Bien que la pâte argileuse constitutive des briques contienne des inclusions de matériaux fusibles devant être dosées et réparties avec soin, la fabrication des blocs et accessoires POROTHERM R ne diffère pas dans son principe de celle, classique des blocs perforés tradition-nels de terre cuite. D’autre part, une chaîne de rectification de chaque face horizontale des produits à l’aide de disques diamantés permet d’obtenir aisément la précision dimensionnelle en hauteur demandée. La fabrication fait l’objet d’un autocontrôle dans le cadre de la procé-dure des certificats CSTBat.

2.210 Mise en œuvre Le procédé vise à réaliser des murs de maçonnerie en pose collée à joints minces. Les éléments sont ajustés entre eux, les joints verticaux peuvent être laissés secs ou remplis et les joints horizontaux sont réalisés à l’aide d’un mortier spécial pour joints minces appliqué au rouleau. Cette mise en œuvre ne pose pas de problème particulier moyennant l’application des méthodes décrites dans le DTED. Cependant, un soin particulier devra être accordé à la réalisation des assises dont la pla-néité conditionne directement la qualité de réalisation des murs. De plus, compte tenu de l’épaisseur réduite du joint de mortier-colle et de la relative porosité du support, la longueur maximale d’encollage ne doit pas être trop importante de manière à éviter des dessiccations prématurées du mortier-colle, qui seraient préjudiciables à la bonne tenue du collage. Le titulaire du présent Avis est tenu d’apporter son assistance tech-nique aux entreprises désireuses de mettre en œuvre le procédé visé, notamment au démarrage des chantiers.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques

2.31 Prescriptions de conception

2.311 Résistance sous charges verticales À l'état-limite ultime, la valeur de calcul de la charge verticale appli-quée par mètre de longueur de mur NEd (Obtenu suivant les normes NF EN 1990 et 1991) doit être inférieure ou égale à la valeur de calcul de la résistance aux charges verticales, NRd, exprimée en MN/m et donnée par l’expression suivante :

M

kRd

ftN

..

Avec :

t : épaisseur de la maçonnerie, en mètres ;

fk : résistance caractéristique de la maçonnerie, exprimée en MPa.

M: coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie.

: coefficient de réduction pour tenir compte de l’élancement du mur, l’excentricité des charges verticales appliquées et l’effet de fluage.

Les valeurs de Φ peuvent être calculées de deux façons : 1 - Méthode standard : Calcul suivant NF EN 1996-1-1, §6,1 2 – Méthode simplifiée Si on respecte les prescriptions des règles NF EN 1996-3, §4.2 et les hypothèses ci-dessous : Elancement des murs <20 Portée du plancher ≤6m Hauteur libre d’un étage ≤3m On peut utiliser les valeurs de Φ ci-dessous (calculées suivant la mé-thode simplifiée NF EN 1996-3, §4,2,2,3) :

Epaisseur du mur t(m) 0,3 0,375 0.42

Murs intermédiaires Φ centré 0,74 0,78 0.79

Murs servant d'appui en rive aux planchers Φ excentré 0,55 0,55 0.55

Murs de niveau le plus élevé Φ excentré 0,4 0,4 0.40

Pour les murs de bâtiments soumis à exigences réglementaires en matière de résistance au feu, la charge verticale NEd pondérée par le coefficient de réduction fi doit être inférieure ou égale à la valeur de la charge maximale indiquée dans le Procès Verbal de classement. On prendra par défaut fi =0,7. En outre, la hauteur maximale du mur est limitée à la valeur indiquée dans ce Procès Verbal.

2.312 Contreventement des maçonneries chaînées Voir le cahier du CSTB N°3719 « Note d’information : Contrevente-ment par murs en maçonnerie de petits éléments ». La justification de l’aptitude du mur à assurer sa fonction de contre-ventement passe par les deux vérifications suivantes :

1- Le non écrasement de la zone comprimée de la maçonnerie en

pied de mur. Cette vérification de non-écrasement s’écrit :

M

kEd

cc

Ed

Ed

ftlN

lll

llh

N

V

..

..)

3.(

..2

Avec : VEd : force horizontale appliquées au mur, exprimée en MN ; l et h : respectivement longueur et hauteur du mur, exprimées en

mètres ; lc : longueur comprimée du mur (cf. § 6.2 de l’EN 1996-1-1), expri-

mée en mètres, est donnée dans le tableau 4 du cahier du CSTB n°3719 rappelé ci-après en fonction de la longueur du mur et du rapport Ved/(l.Ned) :

Longueur du mur (m)

1,50 2,00 2,50 3,00 4,00 5.00

Ved/(l.Ned)

0 1.50 2.00 2.50 3.00 4,00 5.00

0,2 0.87 1.53 2.26 3.00 4,00 5.00

0,4 0.42 0.66 1.06 1.63 3.03 4.51

0,6 0.33 0.46 0.63 0.88 1.77 3.09

0,8 0.30 0.39 0.50 0.64 1.08 1.91

Pour des valeurs du rapport Ved/(l.Ned) comprises entre deux lignes du tableau ci-dessus ou pour des longueur du mur comprises entre deux colonnes du tableau ci-dessus, il est possible de procéder à une inter-polation linéaire pour en déduire la valeur lc à utiliser. 2- l’absence de rupture prématuré par cisaillement à l’interface

éléments de maçonnerie/joint horizontal, à vérifier en utilisant le modèle de cisaillement décrit au § 6.2 de l’EN 1996-1.1. La valeur de calcul de la force de cisaillement appliquée VEd doit être infé-rieure ou égale à la valeur de la résistance au cisaillement du mur, Vrd, exprimée en MN et donnée par l’expression suivante :

. .

.

Avec : fvk : résistance caractéristique en cisaillement de la maçonnerie,

exprimée en MPa. l est la longueur de l’ouvrage de maçonnerie entre chainages, ∑ est la somme des sections de béton des chaînages, fcvk est la résistance caractéristique au cisaillement du béton, γc est le coefficient partiel de sécurité relatif au béton. γc est égal à

1,5 en situation courante et à 1,2 en situation accidentelle de type sismique.

La résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie, fvk , est prise égale à l’une des deux expressions suivantes : pose à joints verticaux secs

0,5 0,4. 0,045.

4 16/14-696

pose à joints verticaux remplis ou collés sur au moins 40% de l’épaisseur de la maçonnerie :

0,4. 0,065. Avec : fvk0 : Résistance initiale au cisaillement, en MPa (Voir tableau du

§2.314). fb : Résistance moyenne en compression normalisée des éléments,

en MPa (Voir tableau du §2.314). Dans le cas de murs montés à joints verticaux secs, le décalage des briques/blocs d’une rangée sur l’autre doit être proche de la demi-longueur de ces derniers. De plus, la longueur minimale du panneau

de contreventement doit être égale à

b

b

h

lh

.2. , h étant la hauteur du

mur, et lb et hb étant respectivement la longueur et la hauteur de l’élément de maçonnerie. Les données essentielles nécessaires aux vérifications ci-avant sont récapitulées dans le tableau du §2.314.

2.313 Contreventement des maçonneries non armées

Voir le cahier du CSTB N°3719 « Note d’information : Contrevente-ment par murs en maçonnerie de petits éléments », §1.3.2.1. Le non –écrasement de la zone comprimée en pied de mur s’écrit :

M

k

cc

EdEd fl

ltl

lNhV

)3

.(.

...2

Avec : VEd= force horizontale appliquée en tête du mur NEd=force verticale appliquée à mi-longueur du mur l,h,t=longueur, hauteur et épaisseur du mur lc=longueur comprimée du mur telle que :

Ed

Edc N

Vhll

.3

2

3

Les données essentielles aux vérifications sont récapitulées dans le tableau du §2.314.

2.314 Données essentielles aux vérifications

résistance moyenne en compression normalisée des éléments fb

8MPa (suivant valeur déclarée dans

les DoP convertie selon annexe A de la NF EN 772-1)

Résistance caractéristique en compression de la maçonnerie fk

3.01 MPa (par essai selon

EN 1052-1)

résistance initiale au cisaillement fvk0

0.30 MPa (Selon tableau 3.4 de la NF EN

1996-1-1)

coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie �M 2,5 (mortier

performanciel)

module d’élasticité de la maçonnerie E 3000MPa

2.315 Prescriptions spécifiques au montage à joints minces

Du fait de la nécessité de disposer d'un nombre entier de rangées sur chaque hauteur d'ouvrage (mur, allège, ...), et du fait de l'impossibilité de jouer sur l'épaisseur des joints aux fins de rattrapage, un calepi-nage préalable en hauteur des ouvrages est indispensable.

2.32 Prescriptions de fabrication Les caractéristiques des blocs/briques doivent satisfaire aux spécifica-tions de la norme NF EN 771-1 et à son complément national en ce qui concerne la catégorie M (briques et blocs pour mise en œuvre à joints minces), soit : l’aspect, les dimensions, l’état de surface, les éclate-ments, la dilatation conventionnelle à l’humidité, l’absorption d’eau, et les tolérances dimensionnelles sur la hauteur. De plus, la classe de résistance doit être conforme à celles indiquée au Dossier Technique établi par le demandeur.

Les performances ci-dessous doivent faire l’objet d’un suivi dans le cadre du marquage CSTBat :

Performance Valeur cible (Tolérance)

Valeur moyenne de résistance à la compression Rm 7MPa

Masse volumique absolue sèche 1450 kg/m3 (±5%)

Dimensions :

R30*

Epaisseur :30 cm Longueur :37.3 cm Hauteur : 24.9cm

Tolérance : ±0.5mm

R37

Epaisseur :37.5 cm Longueur :25 cm Hauteur : 24.9cm

Tolérance : ±0.5mm

R42

Epaisseur :42.5 cm Longueur :28.2 cm Hauteur : 24.9cm

Tolérance : ±0.5mm

*Pour la brique R30, se référer également au DTA 16/14-686 relatif au procédé « POROTHERM R15 à 30 ».

2.33 Prescriptions de mise en œuvre Il est rappelé que l'application du mortier-colle, choisi exclusivement parmi ceux indiqués au Dossier Technique, doit être effectuée à l'aide du rouleau spécialement prévu à cet effet de manière à assurer un calibrage aussi régulier que possible de la couche de mortier. La pose est proscrite sur supports gelés ou gorgés d'eau. La technique nécessitant de poser le premier rang sur une assise bien plane et de niveau, la planéité et l'horizontalité sont à vérifier sur la périphérie de l'ouvrage (ou sur une partie de l'ouvrage délimitée par des joints de fractionnement) au moyens d'instruments dont la préci-sion de mesure est compatible avec celle de l'ouvrage à réaliser. Les dispositions constructives des maçonneries chainées correspondent à celles de l’Eurocode 6. Les dispositions constructives des maçonne-ries non armées correspondent à celles prévues par le DTU 20.1 pour les maçonneries chaînées (section béton, section armatures…).

2.34 Utilisation en zones sismiques Les murs montés à l’aide du procédé peuvent être utilisés pour la réalisation d’éléments structuraux principaux de bâtiments soumis à exigences parasismiques au sens du décret 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français, moyennant le respect des prescriptions de la norme NF EN 1998-1 et de son annexe nationale NF EN 1998-1/NA, et en particulier le respect des prescriptions relatives aux maçonneries chaînées chaînées (=confinées au sens de la NF EN 1996-1). Les vérifications au contreventement sont à mener selon le modèle donné au § 2.312 ci-avant, en considérant : Un coefficient de comportement q de 2.5 (valeur maximale); Un coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie

égal à 2/3. M, sans être inférieur à 1,5 ;

Un coefficient partiel de sécurité sur la résistance de l’acier S égal à 1

Seules les briques accessoires présentant un chaînage pouvant englo-ber un cercle de 15cm peuvent être utilisées. La section minimale des armatures de chaînage est 3 cm2.

2.341 Maison individuelle Dans le cas de petits bâtiments de forme simple, définis dans la norme NF P 06-014 , une justification sans nécessité de vérification par calcul est également possible en application de cette norme. Il est rappelé que les bâtiments visés par cette norme doivent être au maximum de type R + 1 + comble, de forme simple tant en plan qu’en élévation, et contreventés par des murs répartis sur le pourtour des planchers. Pour ces petits bâtiments, la longueur des panneaux dans chaque direction, exprimée en mètres, ne doit pas être inférieure au quotient de la surface S totale construite au sol, en mètres carrés, par le coeffi-cient k donné dans le tableau ci-après.

16/14-696 5

Pour une épaisseur de 30cm :

Zone sismique

Joints verticaux

Bâtiment RDC + toiture légère

Bâtiment RDC + comble avec

planchers lourds

Bâtiment R+1 + comble avec

planchers lourds

3 Secs 29 15 10

Collés 55 27 17

4 Secs 19 10 7

Collés 36 18 11 Pour une épaisseur de 37.5cm :

Zone sismique

Joints verticaux

Bâtiment RDC + toiture légère

Bâtiment RDC + comble avec

planchers lourds

Bâtiment R+1 + comble avec

planchers lourds

3 Secs 35 18 12

Collés 67 33 20

4 Secs 23 12 8

Collés 44 22 14 Pour une épaisseur de 42.5cm :

Zone sismique

Joints verticaux

Bâtiment RDC + toiture légère

Bâtiment RDC + comble avec

planchers lourds

Bâtiment R+1 + comble avec

planchers lourds

3 Secs 40 20 13

Collés 76 37 23

4 Secs 26 14 9

Collés 50 25 15

Conclusions

Appréciation globale L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appré-ciée favorablement.

Validité 6 ans Jusqu’au 30/11/2020

Pour le Groupe Spécialisé n°16, Le Vice Président Nicolas JURASZEK

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Le groupe attire l’attention sur les dispositions constructives néces-saires pour les maçonneries chainées et non armées hors exigences sismiques. Les dispositions constructives des maçonneries chainées correspondent à celles de l’Eurocode 6. Les dispositions constructives des maçonneries non armées correspondent à celles prévues par le DTU 20.1 pour les maçonneries chaînées (section béton, section arma-tures…). Il est également rappelé que les maçonneries non armées et non chainées au sens de l’Eurocode 8 ne sont pas utilisables pour les bâti-ments nécessitant des dispositions parasismiques.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16 Philippe LEBLOND

6 16/14-696

ANNEXE à la partie Avis Valeurs thermiques Brique λutile

[W/(m.K)] (Terre cuite)

Joint horizontal : joint mince de mortier colle Joint vertical non rempli

Joint horizontal : joint mince de mortier colle Joint vertical : joint mince de mortier colle

Joint horizontal : joint mince de mortier colle Joint vertical : joint de mortier épais

Umur [W/(m2.K)]

Rmur [m2.K/W] Umur [W/(m2.K)] Rmur [m2.K/W] Umur [W/(m2.K)] Rmur [m2.K/W]

R30 0.37 0.35 2.70 0.35 2.65 0.36 2.65

R37 0.37 0.30 3.14 0.30 3.12 0.31 3.07

R42 0.37 0.25 3.91 0.25 3.81 0.25 3.75

16/14-696 7

Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description 1. Principe du procédé et domaine

d'emploi

1.1 Principe de réalisation des murs Le procédé POROTHERM R est un système de maçonnerie en blocs de terre cuite. Les blocs sont assemblés par des joints horizontaux minces obtenus avec un mortier-colle. Les joints verticaux à emboitement permettent un assemblage tota-lement à sec. Ces joints peuvent être également collés notamment pour l’application du procédé en zones sismiques.

1.2 Domaine d’emploi (type d’ouvrage et destination)

Ce procédé est destiné à la réalisation de murs porteurs ou non porteurs pour tous les types de constructions courantes telles que maisons individuelles, bâtiments de logements en collectif, bâtiments pour bureaux, pour constructions scolaires, et tous types de bâti-ments à usage commercial, industriel ou agricole. Les briques du procédé POROTHERM R sont généralement utilisées dans le cadre d’une isolation thermique répartie (ITR).

Le procédé POROTHERM R est utilisable pour la réalisation des murs de contreventement en zone sismique. Dans toute la suite le terme « zone sismique » fera référence aux ouvrages nécessitant des dispo-sitions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié.

1.3 Revêtements intérieurs et extérieurs applicables

Pour assurer l’étanchéité à l’air en partie courante d’une paroi don-nant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé, celle-ci doit être enduite au-moins sur une face.

Revêtements extérieurs Un revêtement extérieur est obligatoire pour les murs extérieurs à simple paroi. Les enduits applicables sur cette maçonnerie sont les enduits pour supports de type Rt2 au sens du DTU 26.1 « Travaux d’enduits de mortier ». Le revêtement extérieur peut également être un procédé de bardage, vêture, vêtage traditionnel ou disposant d’un avis tech-nique visant la mise en œuvre sur procédé de maçonnerie.

Revêtements intérieurs Enduits à base de liants hydrauliques pour supports de type Rt2 au sens du DTU 26.1 « Travaux d’enduits de mortier ». Application d’un enduit plâtre ou plâtre allégé suivant DTU 25.1 ou plaques de plâtre collées suivant DTU 25.41.

2. Description des éléments constitutifs des murs

2.1 Elément de maçonnerie courant

2.11 Description Les briques POROTHERM R sont constituées d’une structure à al-véoles verticales de forme rectangulaire. Les dessins côtés se trou-vent dans le cahier graphique (figure 1). Les produits font l’objet d’une certification CSTBat.

2.2 Eléments de maçonnerie accessoires Voir tableau en Annexe.

2.21 Liste des abouts de dalle :

Nom Abréviation Epaisseur de la planelle

Isolation de la planelle

Planelle à Rupture

Thermique PRT 10.5cm oui

About de dalle TH7 TH7 6.5cm non

2.3 Mortier pour joints minces

2.31 Description Les mortiers POROTHERM pour joints minces commercialisés par Wienerberger sont des mortiers industriels, en poudre prête à gâcher, conditionnés en sac de 25Kg. Les mortiers colles utilisables ont fait l'objet d'essais de convenance sur leur aptitude d'emploi pour ce qui concerne la résistance de la maçonnerie et les conditions de mise en œuvre.

2.32 Fiche technique Les caractéristiques des mortiers-colles retenus sont données dans le tableau ci-dessous. Se reporter au fiche CE des mortiers-colles pour obtenir des rensei-gnements supplémentaires. Sur les sacs d’emballage sont indiqués, outre la référence commer-ciale « mortier joint mince POROTHERM », l’indication codée de l’usine productrice et les caractéristiques et précautions d’emploi.

2.33 Performance environnementale et sanitaire Les briques Porotherm R30, R37 et R42 possèdent une FDES. Les données issues des FDES ont pour objet de servir au calcul des im-pacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les produits (ou procédés) visés sont susceptibles d’être intégrés.

3. Fabrication - contrôles

3.1 Description du process de fabrication Dosage volumétrique des matières premières. Broyage des matières premières. Pré-humidification et homogénéisation des terres. Obtention de

mottes compactes à humidité constante. Humidification à la vapeur, filage et coupage. Obtention des

briques semi-finies. Séchage avant cuisson par ventilation régulée en température et

humidité. Cuisson selon un cycle régulé automatiquement avec la tempéra-

ture du palier de cuisson. Rectification permettant le calibrage de la hauteur des briques. Conditionnement des produits par palettisation et houssage.

Producteur PAREX-LANKO BAUMIT PRB

Présentation Poudre Poudre Poudre

Densité apparente 1,3 0,2 1.17 0,1 1.20

pH 13 12.5 12.5

Constituants

- Liants hydrauliques

- Charges minérales - Adjuvant

- Liants hydrauliques

- Charges minérales - Adjuvant

- Liants hydrauliques

- Charges minérales - Adjuvant

Taux de gâchage (%) 32 38 36

DPU (Minutes) 180 30 240 180

Temps d'ajustabilité

(Minutes) 5 à 20 5 à 15 5 à 10

8 16/14-696

3.2 Contrôle de fabrication, contrôle sur produit, marquage

Les contrôles sont réalisés conformément aux exigences : du règlement d’application du marquage CE2+ du référentiel de certification NF / CSTBat Briques de terre cuite Contrôle quotidien des dosages. Contrôle quotidien de l’écartement des cylindres de broyage. Séchage des briques avant cuisson : la température et le taux d’humidité sont enregistrés par des sondes couplées à un automate de régulation. Le cycle de température le long du four de cuisson est enregistré par des sondes couplées à des automates de régulation. La rectification de hauteur est régulée en permanence par un auto-mate qui réagit à partir d'une détection en sortie des produits et sous surveillance permanente d'un opérateur. Essais et contrôles de conformité sur les caractéristiques suivantes : Dimensions Géométrie Masse volumique apparente sèche Résistance à la compression Dilatation due à l’humidité Durabilité vis-à-vis du gel-dégel. Les produits sont marqués en continu par une molette réalisant une impression en creux en sortie de filière. Le marquage réalisé com-porte le libellé WB pour WIENERBERGER, la date de fabrication, l’identification de l’usine et le numéro du certificat qualité.

4. Mise en œuvre

4.1 Principe général de la pose des éléments de maçonnerie

Le procédé Porotherm R est mis en œuvre suivant les dispositions du DTU 20.1 (NF P10-202) pour les éléments de maçonnerie destinés au montage collés à joints minces.

4.11 Principe de préparation du support et de réalisation du premier rang

L'assise du premier rang de briques est réalisée sur une arase de mortier frais traditionnel conformément au DTU 20.1. Après étale-ment du mortier, celui-ci est parfaitement réglé de niveau avec une règle prenant appui sur les guides des platines de réglage. L’arase hydrofugé pourra servir de coupure de capillarité. Les briques WIENERBERGER sont rectifiées avec une tolérance de hauteur de ± 0,5 mm. Les briques sont débarrassées des agents antiadhésifs comme la poussière, la graisse, etc… Elles sont humidifiées à l’aide d’un balai ou d’un pinceau de tapissier mouillé.

4.12 Outillage Outre l’outillage traditionnel du maçon (règle, niveau, maillet caout-chouc…), la mise en œuvre du procédé POROTHERM R nécessite l’utilisation d’un outillage complémentaire adapté comprenant : Des platines de pose métalliques pour le réglage de l’arase de

mortier traditionnel. Un mélangeur rotatif monté sur une perceuse pour gâchage du

mortier-colle dans un seau. Le rouleau applicateur hélicoïdal Porotherm permettant la pose

précise et régulière du mortier-colle. Cet appareillage comprend un réservoir distributeur de plusieurs litres.

4.13 Manutention Un système de poignées disposé dans les trous de préhension des briques permet de faciliter leur manutention.

Poignées de manutention

Utilisation des poignées de manutention

4.14 Principe de montage en partie courante Après la pose du premier rang au mortier traditionnel, les autres rangs sont posés au mortier-colle à l’aide du rouleau applicateur hélicoïdal Porotherm. Le gâchage du mortier-colle est réalisé à l’aide d’un mélangeur élec-trique de manière à obtenir une consistance assez fluide. Le mortier-colle est ensuite déposé sur les briques avec le rouleau applicateur. Le rouleau hélicoïdal Porotherm permet de déposer un joint continu et régulier d’environ 3mm d’épaisseur.

4.15 Réalisation des joints verticaux Le joint vertical est réalisé avec le mortier pour joint mince déposé à la truelle ou au rouleau applicateur. L’épaisseur de mortier déposé est d’environ 3mm.

4.2 Réalisation des jonctions

4.21 Jonctions façade-façade (angle entrant et angle sortant)

Voir figure 5, 6, 7

4.22 Jonctions façade-refend Voir figure 12 Le mur de refend est : soit harpé traditionnellement conformément au DTU 20.1 (fig.

12a), soit (hors zones sismiques) arrêté simplement contre le parement

du mur de façade sans harpage entre les briques des deux murs (fig.12b). La liaison mécanique entre façade et mur de refend est alors obtenue en établissant un chaînage vertical à proximité de l'about du mur de refend et un autre dans le mur de façade au droit du mur de refend. Ces deux chaînages sont liés entre eux par les chaînages horizontaux en pied et en tête du niveau.

soit réalisé comme indiqué sur la figure 12c : le mur de refend en béton pénètre dans le mur en brique par un poteau découpé au droit de la réservation.

4.23 Jonctions façade-plancher Voir figure 11 En tête de plancher, les chaînages sont coffrés par des planelles de 7 à 10cm d’épaisseur et de hauteur adaptée à l’épaisseur du plancher. Pour la correction thermique soit un isolant de 4 à 6 cm d’épaisseur est interposé entre la planelle et le plancher ou alors une Planelle à Rupture Thermique (isolant intégré à la planelle).

4.24 Jonctions façade-charpente Voir figure 13 Le chaînage est réalisé soit avec une brique chaînage soit avec du béton coffré grâce à des planelles de part et d’autre.

4.3 Réalisation des chaînages

4.31 Réalisation des chaînages verticaux (voir figures 5-6-7)

Les briques poteaux disposées alternativement dans un sens et dans l'autre permettent le harpage des briques tout en ménageant un vide de 15 x 15 cm pour la mise en œuvre des chaînages conformément au DTU 20-1, ou conformément à la réglementation parasismique suivant la catégorie d’importance du bâtiment et de la zone de cons-truction en application de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».

4.32 Chaînages horizontaux (voir figures 8-9) Sur murs, les chaînages horizontaux sont réalisés à l’aide des acces-soires linteaux-chaînage ou des briques About de 8 à 12 cm d’épaisseur pour coffrage 2 faces avec interposition d’un isolant entre l’About et le béton.

16/14-696 9

4.4 Réalisation des ouvertures

4.41 Réalisation des tableaux des ouvertures (voir figure 10)

Les tableaux de baies sont obtenus en utilisant successivement d'un rang à l'autre une brique tableau-ébrasement ou feuillure et la demi-brique associée, ce qui permet de respecter parfaitement l'appareil-lage.

4.42 Réalisation des linteaux Les linteaux sont réalisés à l’aide des briques linteaux-chaînages ou de prélinteaux.

4.43 Réalisation des murs de soubassement/murs enterrés (voir figure 14)

Les briques Porotherm R peuvent servir à réaliser des murs de sou-bassement (ou être enterrées), à condition de respecter les préconi-sations du DTU 20.1 (P1-1 paragraphe 5.1.2 et 7.4). Une vérification par le calcul la tenue du mur peut être nécessaire en cas de maçonnerie enterrée (en raison de la poussée des terres notamment).

4.44 Mode de fixation d’objet lourd Il est important d’adapter le diamètre de la mèche et la vitesse de rotation de la perceuse au type de chevilles utilisées. Le perçage est réalisé uniquement en rotation sans percussion. L’utilisation d’un outil spécifique adapté au matériau terre cuite est recommandée. Les informations concernant les chevilles et plus particulièrement les résistances à la traction et au cisaillement des chevilles dans les briques Porotherm R sont communiqués par le fabricant de chevilles. Pour la fixation de charges lourdes il convient de respecter une dis-tance minimale de 30cm entre 2 points de fixations. Les gonds des volets battants sont scellés au mortier traditionnel ou par scellement chimique.

4.45 Mode de réalisation des saignés et des opérations de rebouchage

Les saignées et réservations sont réalisées conformément à la norme NF EN 1996-1 « Calcul des ouvrages en maçonnerie », article 8.6 « Saignées et réservations au niveau des murs ». Plus particulière-ment on veillera à respecter les dimensions maximales des saignées et réservations admises sans réduction de résistance aux charges. Si ces limites sont dépassées, il y a lieu de vérifier la résistance aux charges verticales, au cisaillement et la flexion par le calcul. Les saignés sont de préférence découpées à la rainureuse. Elles sont réalisées avant application de l’enduit. Les scellements et rebouchage des saignés doivent être exécutés suivant les indications correspon-dantes au matériau principal utilisé (mortier ou plâtre).

4.5 Disposition parasismique Le procédé POROTHERM R permet une utilisation en zone sismique. L’ensemble des joints verticaux est exécuté, soit en collant au mortier pour joint mince entre elles les boutisses des éléments juxtaposés, soit en jointoyant verticalement les briques par remplissage de la poche à mortier prévue à cet effet, soit en optant pour un montage à joints verticaux secs.

Exécution des joints verticaux par encollage des boutisses Le joint vertical est réalisé avec le mortier pour joint mince déposé sur les deux boutisses de la brique à l’aide du rouleau applicateur. Cette mise en œuvre permet d’obtenir un joint d’épaisseur minimum de 3mm conformément à l’exigence de la norme NF EN 1998-1 (Eu-rocode 8) paragraphe 9.2.4.

5. Assistance technique La Société Wienerberger apporte une assistance et une formation adaptée aux entreprises qui découvrent le procédé.

B. Justificatifs techniques 1. Caractéristiques mécanique

1.1 Elément de maçonnerie Essai de compression : CSTB EEM 10 26028837 Essai de compression sur murets : Essai CTMNC 2014013942 30072013

1.2 Mortier Essais de caractérisation du mortier PRB et essais d’adhérence par temps ouvert avec la brique R42 : CSTB EEM 10 26026962 Essais de caractérisation du mortier PAREXLANKO et essais d’adhérence par temps ouvert avec la brique R30 : CSTB EEM 14 26059611/A

2. Résistance au feu Voir Tableau en Annexe du DTED

3. Thermique Voir Certificat Cstbat

4. Acoustique Essai CSTB AC01-135-1 Essai CTMNC B212-4-386-2 et 3 Les performances acoustiques des murs réalisés avec des briques POROTHERM R ont été déterminées par essais. Les essais ont été réalisés sur un mur de briques monomur d’épaisseur 37.5cm compa-rable à la brique R37 avec un enduit plâtre de 15mm côté émission.

R30 R37 R42

Rw(C,Ctr) (dB) 44 42.5 Non disponible

Rw+C (dB) 43.5 42.5 Non disponible

Rw+Ctr (dB) 41.5 40.5 Non disponible

5. Références Ecole maternelle, chemin du Château Saint Pierre, Nice (06), 2012

(R42) 9 Immeubles R+3, Niederhausbergen (67), 2014 (R30) Annexe hôpital, Pont Saint Esprit (30), 2013 (R37)

C. Cahier graphique, liste des schémas

Figure1 : Brique de Base Figure2 : Brique Demie, tableau et feuillure Figure3 : Brique Poteau Figure4 : Brique Linteau chaînage Figure5 : Chaînage vertical R30 Figure6 : Chaînage vertical R37 Figure7 : Chaînage vertical R42 Figure8 : Chaînage horizontal R30 – R37 Figure9 : Chaînage horizontal R42 Figure10 : Exemple de configuration Linteau - Tableau Figure11 : Jonction façade-plancher intermédiaire Figure12 : Jonction façade-refend Figure13 : Jonction façade-charpente Figure14 : Mur soubassement – continuité chaînage vertical Figure15 : Chaînage d’angle

10 16/14-696

Tableaux et figures du Dossier Technique

Figure 1

16/14-696 11

Figure 2

12 16/14-696

Figure 3

16/14-696 13

Figure 4

14 16/14-696

Figure 5

16/14-696 15

Figure 6

16 16/14-696

Figure 7

16/14-696 17

Figure 8

Figure 9

18 16/14-696

Figure 10

16/14-696 19

Figure 11

20 16/14-696

Figure 12

16/14-696 21

Figure 13

22 16/14-696

Figure 14

16/14-696 23

Figure 15

24 16/14-696

Figure 15 bis

16/14-696 25

Liste PV FEU

Les résultats des essais feu sont applicables aux constructions similaires lorsque l’une ou plusieurs des modifications ci-dessous ont été appor-tées et que la construction continue à être conforme au code de conception correspondant du point de vue de sa rigidité et de sa stabilité : -Diminution de la hauteur -Augmentation de l’épaisseur du mur -Augmentation de l’épaisseur des matériaux constitutifs -Diminution des dimensions linéaires des blocs mais pas de leur épaisseur -Diminution de la charge appliquée.

Liste des blocs accessoires

Accessoire R30 R37 R42 Remarque

Poteau Dimensions

réservations 15 x 15 cm

Dimensions réservations 15 x

15 cm.

Dimensions réservations 15 x

15 cm.

Briques destinées à l'intégration des chaînages verticaux en béton armé. La structure, la classe de résistance et le format sont identiques aux briques

courantes. Ces briques comportent un évidement vertical pour une réserva-tion.

Poteau multi-angle

Diamètre 15cm - - Sert à réaliser des angles différents de 90°

Brique complé-mentaire

18.9 cm de hauteur

18.9 cm de hauteur

18.9 cm de hauteur

Brique de caractéristiques similaires à la brique de base, réalisée en hauteur 18,9 cm qui permet un calepinage en hauteur adapté au projet.

Brique de calepi-nage

Format (Lxhxe) : 25 x 24.9 x 30

- -

Destinées à compléter des briques de base dans la longueur du mur,

l’utilisation de ces produits permet d’éviter les découpes dans la mesure où leur longueur (25 cm) permet de retrouver un pas de maçonnerie habituel

pour des pans de murs variés.

Arase 12.4 cm de

hauteur 12.4 cm de

hauteur -

Brique de demi pouvant se maçonner à joints minces au dernier rang supé-rieur du mur.

Linteau-chaînage 13 x 17 cm de

réservation 18 x 17 cm de

réservation

15 x 15 cm de réservation

(linteaux de 25)

Briques destinées à l’intégration des chaînages horizontaux en béton armé. La structure, la classe de résistance et le format sont identiques aux briques

courantes.

Tableau et demi tableau

Largeur 25cm ou 12.5cm pour la

demi.

Largeur 25cm ou 12.5cm pour la

demi.

Largeur 28.6 cm ou 14.3cm pour la

demi.

Briques destinées à la réalisation des tableaux de baies. La structure la classe de résistance et le format sont identiques aux briques courantes.

La R37 et R42 permettent également de réaliser un ébrasement dans la brique.

Feuillure et demi-feuillure

Format (Lxhxe) : 25 x 24.9 x 30

Format (Lxhxe) : 25 x 24.9 x 375

- Briques destinées à la réalisation des tableaux de baies. La structure la

classe de résistance et le format sont identiques aux briques courantes. Elles permettent de réaliser facilement les tableaux de 120mm

Brique abouts de planchers

Pour la correction thermique en tête de plancher, le procédé comprend également des briques Abouts de 7 à 12 cm d’épaisseur avec possibilité

d’interposition d’un isolant spécifique de 2 à 6cm d’épaisseur entre l’About et le plancher. La hauteur de l’About (16, 20 ou 25 cm) dépend de l’épaisseur

du plancher.

Type de

paroi

DemandeurEssai

Brique ChargeHauteur

mur(m)

Dimensionslxexh (mm)

Type joint horizontal

Autre face Face exposéeDélivré

parN° du PV

Date de l'essai

Valable jusqu'au

REI

Mur porteur

Wienerberger R30 130 kN/ml 2,60 373x300x249Joint

minceEnduit ciment 15 mm Enduit plâtre 15 mm efectis

10-U-226+ Extension 11/2

19/05/2010 19/05/2015 REI 120

Mur porteur

PLACOPLATRE R30 170 kN/ml 2,60 373x300x249Joint

mince

Paroi nueou Enduit extérieurou Isolant LdR, LdV, PE, PU ép 200 mm maxiavec ou sans enduitép 5 mm

Enduit AEROBLUE ép 5 mmavec ou sans doublage

efectis12-A-031+ lettre

25/01/2012 25/01/2017 REI 60

Mur porteur

PLACOPLATRE R30 170 kN/ml 3,00 373x300x249Joint

mince

Paroi nueou Enduit extérieurou Isolant LdR, LdV, PE, PU ép 200 mm maxiavec ou sans enduitép 5 mm

Enduit AEROBLUE ép 5 mmavec ou sans doublage

efectis12-A-031+ lettre

25/01/2012 25/01/2017 REI 30

Mur porteur

Wienerberger R30 170 kN/ml 2,60 373x300x249Joint

mince

ITE avec tout isolant (Th32, Th38, LdV, LdR)épaisseur maxi 200 mm

avec ou sans enduit

Enduit plâtre 15 mmou Enduit ciment 15 mm

efectis11-U-286

+ Extensions 11/1et 13/3

10/05/2011 10/05/2016 REI 60

Mur porteur

Wienerberger R30 170 kN/ml 3,00 373x300x249Joint

mince

ITE avec tout isolant (Th32, Th38, LdV, LdR)épaisseur maxi 200 mm

avec ou sans enduit

Enduit plâtre 15 mmou Enduit ciment 15 mm

efectis11-U-286

+ Extensions 11/1et 13/3

10/05/2011 10/05/2016 REI 30

Mur porteur

Wienerberger R37 130 kN/ml 2,60 250x375x249Joint

minceEnduit ciment 15 mm Enduit plâtre 15 mm efectis 10-U-226 19/05/2010 19/05/2015 REI 240

Mur porteur

Wienerberger R37 130 kN/ml 3,00 250x375x249Joint

minceEnduit ciment 15 mm Enduit plâtre 15 mm efectis

10-U-226+ Extension 12/3

19/05/2010 19/05/2015 REI 120

Mur porteur

Wienerberger R42 130 kN/ml 2,60 282x425x249Joint

minceEnduit ciment 15 mm Enduit plâtre 15 mm efectis

10-U-226+ Extension 10/1

19/05/2010 19/05/2015 REI 240

Mur porteur

Wienerberger R42 130 kN/ml 3,00 282x425x249Joint

minceEnduit ciment 15 mm Enduit plâtre 15 mm efectis

10-U-226+ Extensions 10/1

et 12/319/05/2010 19/05/2015 REI 120

Caractéristiques de la paroi Références et résultats