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Document 1 : Les différentes étapes du cycle cellulaire Un cycle cellulaire correspond à une interphase suivie d’une mitose. En effet entre deux divisions, la cellule est dite en interphase. Durant cette période, elle connaît différentes modifications. L’interphase est la phase la plus longue du cycle cellulaire, elle se subdivise généralement en trois étapes distincts et de durée variable appelées G1, S et G2. Dans une culture de cellules, toutes les cellules ne sont pas synchrones ; elles sont chacune à un moment différent de l’interphase. On les marque à l’iodure de propidium puis on analyse la fluorescence. La fluorescence mesurée est directement proportionnelle à la quantité d’ADN dans la cellule. La durée du cycle cellulaire, ainsi que des phases qui le constituent, varie d’un type cellulaire à l’autre. On cherche à déterminer expérimentalement la durée de chacune des quatre phases du cycle cellulaire pour trois populations cellulaires différentes. Dans une culture cellulaire non synchrone, le pourcentage de cellules se trouvant dans une phase donnée du cycle cellulaire représente le pourcentage du temps que dure cette phase par rapport à la durée du cycle complet. a. Analyse d’une population cellulaire non synchrone marquée à l’iodure de propidium. (Nathan 1°S p30) La surface des pics est proportionnelle au pourcentage de cellules dans chaque phase. b. Pourcentage de cellules dans chacune des phases du cycle cellulaire déterminé après marquage à l’iodure de propidium (Nathan 1°S p30) Une culture de cellules humaines dont le cycle est synchrone à un temps de génération de 24h environ se répartissant ainsi : G1 = 12h ; S = 6h ; G2 = 8h ; Mitose = 1 h Une fraction de cette culture est régulièrement prélevée au cours d’un cycle cellulaire complet, puis les cellules sont marquées à l’iodure de propidium. La fluorescence moyenne des cellules est alors quantifiée. Temps (en heure) 0 8 12 14 16 18 23 24 Fluorescence moyenne (en unités arbitraires) 200 201 201 263 335 400 401 201 c. Résultats expérimentaux du marquage à l’iodure de propidium d’une culture cellulaire synchrone. (Nathan 1°S p14) G2 / M

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Document 1 : Les différentes étapes du cycle cellulaire Un cycle cellulaire correspond à une interphase suivie d’une mitose. En effet entre deux divisions, la cellule est dite en interphase. Durant cette période, elle connaît différentes modifications. L’interphase est la phase la plus longue du cycle cellulaire, elle se subdivise généralement en trois étapes distincts et de durée variable appelées G1, S et G2. Dans une culture de cellules, toutes les cellules ne sont pas synchrones ; elles sont chacune à un moment différent de l’interphase. On les marque à l’iodure de propidium puis on analyse la fluorescence. La fluorescence mesurée est directement proportionnelle à la quantité d’ADN dans la cellule. La durée du cycle cellulaire, ainsi que des phases qui le constituent, varie d’un type cellulaire à l’autre. On cherche à déterminer expérimentalement la durée de chacune des quatre phases du cycle cellulaire pour trois populations cellulaires différentes. Dans une culture cellulaire non synchrone, le pourcentage de cellules se trouvant dans une phase donnée du cycle cellulaire représente le pourcentage du temps que dure cette phase par rapport à la durée du cycle complet.

a. Analyse d’une population cellulaire non synchrone marquée à l’iodure de propidium. (Nathan 1°S p30)

La surface des pics est proportionnelle au pourcentage de cellules dans chaque phase.

b. Pourcentage de cellules dans chacune des phases du cycle cellulaire déterminé après marquage à l’iodure

de propidium (Nathan 1°S p30)

Une culture de cellules humaines dont le cycle est synchrone à un temps de génération de 24h environ se répartissant ainsi : G1 = 12h ; S = 6h ; G2 = 8h ; Mitose = 1 h Une fraction de cette culture est régulièrement prélevée au cours d’un cycle cellulaire complet, puis les cellules sont marquées à l’iodure de propidium. La fluorescence moyenne des cellules est alors quantifiée.

Temps (en heure) 0 8 12 14 16 18 23 24 Fluorescence moyenne (en unités arbitraires) 200 201 201 263 335 400 401 201

c. Résultats expérimentaux du marquage à l’iodure de propidium d’une culture cellulaire synchrone.

(Nathan 1°S p14)

G2 / M

Document 2 : Les phases G1 et G2 (Nathan p15)

Document 3 : Les modifications des chromosomes (Belin p 21 / Bordas p13)

Schéma d’interprétation de la condensation de l’ADN

Les flèches indiquent les fourches de réplication : siège de la copie de l’information génétique. Un œil de réplication est délimité par deux fourches de réplication et correspond à la région dans laquelle l’ADN a été répliqué. L’ADN entre deux yeux de réplication n’a pas encore été répliqué. Document 5 :

Chromatine (Fibre de 11 nm de diamètre

Document 4 : Expérience de fusion de cellules à différents stades du cycle cellulaire (http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiersBM/cyclecellVIE/01MPF.htm)

Les événements et les différentes phases du cycle cellulaire étaient connus depuis longtemps. La remarquable constance de la succession des différentes phases suggérait un contrôle tout au long du cycle, mais les approches biochimiques directes pour mettre en évidence des molécules impliquées dans la régulation ne donnaient aucun

résultat. Ils pensaient en effet, qu’il existe dans le noyau des cellules, des facteurs de régulation présents à certaines phases du cycle et qui permettent de déclencher l’entrée dans la phase suivante. Ce sont des expériences de biologie cellulaire qui ont permis de comprendre les modalités de la régulation du cycle cellulaire.

A. Fusion d’une cellule en interphase (phase G1) et d’une cellule en phase M. Résultat : Le noyau interphasique rentre immédiatement en mitose

B. Fusion d’une cellule en interphase (phase GS) et d’une cellule en phase M. Résultat : Le noyau interphasique rentre immédiatement en mitose

C. Fusion d’une cellule en interphase (phase G2) et d’une cellule en phase M. Résultat : Le noyau interphasique rentre immédiatement en mitose

D. Fusion d’une cellule phase G1 et d’une cellule en phase S. Résultat : Le noyau G1 rentre immédiatement en réplication.

E. Fusion d’une cellule phase G2 et d’une cellule en phase S. Résultat : Le noyau G2 ne re-rentre pas en réplication

C D

E

Document 5 : Expériences d’irradiation aux UV

Cellule en phase G1 irradiée aux UV → Le passage en phase S est retardé ou bloqué Cellule en phase G2 irradiée aux UV→ Le passage en phase M est retardé ou bloqué

Remarque : Les UV provoquent des cassures dans les molécules d’ADN