dklé 16

#0016 Avril-Mai 2013Votre magazine en ligne sur www.dkle.nc

Palestine : terre de contrastes

> DÉCOLLEZ DKLÉ

Artisteou sportif ?

> KOIN DE LA FAMILLE

La rentrée, c’est pour tout le monde !Petites activités pour parents désœuvrés

> DOSSIER

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est une publication de

AWA COMMUNICATION

16 rue d’Austerlitz - 98 800 Nouméa

Tél. : 23 27 00 • Fax : 28 30 20

[email protected]

N° ISSN : 2107-3554

Directrice de publication

Anne-Karin HOLMSEN

Rédacteur en chef

Mathurin Derel

Secrétariat de rédaction

Isabelle Lurton

Rédaction

Carry Bradlow, Sandrine Chopot,

Aurélie Cornec, Marie Jeanne Stevaux,

Myriam Grandcler,

Création graphique & PAO

Aleksandra Vedrenne

Dessins

Jilème

Photographie de Une

Fred et Barb Payet

Photographies

Patrick Chalas

Correction

Point virgule

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Régie Publicitaire

Sarl AWA communication

Service commercial

Anne-Karin • Tél. : 79 63 51

Caroline • Tél. 80 82 84

Mylène • Tél. : 76 22 16

Jim • Tél. : 78 17 31

Secrétariat

Tél. : 23 27 00

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Une rentrée pied au plancher

2013, l’année du changement ? Pas sûr, même si

les syndicats semblent l’entendre de cette oreille.

D’ici au mois de mai, la course contre la montre

est engagée et si les élus du Congrès et du

Gouvernement ne mettent pas en œuvre les

réformes pour lutter contre la vie chère, les

membres de l’intersyndicale l’ont promis, ils seront

dans la rue.

Mais peut-on encore y croire quand le Haut-

commissaire lui-même se met à dénoncer le

gaspillage d’argent public lors de l’inauguration de

l’aéroport ? Nos dirigeants sont-ils encore capables

de prendre les décisions qui s’imposent ? Chacun

se fera son opinion. Toujours est-il qu’Etienne

Wasmer, économiste brillant, mandaté par le

Congrès, écrivait l’année dernière dans son rapport

sur la situation économique calédonienne qu’il

fallait profi ter de la prospérité pour réformer. Une

prospérité aujourd’hui toute relative puisque selon

les professionnels du bâtiment, le secteur aurait

déjà commencé à licencier, pour ne prendre que

celui-là.Mais la rentrée, avant celle du Pays, c’est celle des

enfants et la nôtre ! C’est reprendre le rythme,

celui de l’école, du travail, des activités et des

allers-retours dans les bouchons du matin et du

soir. Alors pourquoi ne pas changer un peu son

ordinaire ? Pourquoi ne pas un peu penser à soi,

se laisser tenter par ce dont on rêve depuis tant

d’année sans jamais trouver le temps de le faire.

Bon, d’accord, trouver du temps, c’est plus facile

à dire qu’à faire, mais comme on dit, qui ne tente

rien… n’a rien !Mathurin Derel

Rédacteur en chef

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Magazine DKLÉdoniens 6 010 UTILISATEURS

6 Les bons plans DKLÉ

9 On mange koi ?

14 Production lokale

16 Vert de terre

22 Billet d’humeur

23 J’aime

Locataires-propriétaires,

ce qui a changé

23 Ça m’énerve

Des sous pour la FOL !

25 DOSSIER La rentrée, c’est pour

tout le monde

33 Santé/Beauté

Médecines douces :

évitez l’arnaque

34 A fl eur de peau

35 Shopping DKLÉ

36 Le koin de la famille

Artiste ou sportif ?

37 Un parc de jeu gonfl é à bloc !

38 A table les enfants !

39 Animaux

Toutou tout doux

40 Kulture

#0016 - Avril-Mai 2013

43 C net

La sélection du mois

44 Les tablettes ont la cote

45 La TNT, sur l’ordi aussi !

46 Ordi à petits prix

Voyagez en USB

47 Associations

48 Fiche métier

Régis Bulot : responsable des meccanos

50 Décollez DKLÉ

Palestine : terre de contrastes

52 La poule aux œufs d’or

53 Brikolo

54 Ça fl otte

Hissez les voiles !

57 Ça roule

Les clefs d’une bonne occas’

58 Les fi lles prennent le volant

16 Fabriquer son gaz

17 2013, l’année du solaire

18 Des ateliers écolos pour nos enfants

19 Abécédaire du vert

20 Du vert dans ta sono

Bons plans

Piscine pour tout le monde à Rivière Salée

Texte et photo SG

Pas de piscine à la maison et pas envie de se taper une demi-heure de route pour faire un plouf. A moins d’habiter les quartiers Sud, Koutio ou Robinson, on n’avait pas vraiment le choix. Pour le

bonheur des amateurs de brasses tran-quilles, la piscine de Rivière Salée vient de rouvrir au public. Bon, elle n’était pas vraiment fermée, mais les créneaux ouverts à la population étaient plutôt limités…Dorénavant elle sera ouverte tous les jours au public, sauf le dimanche, de 11 heures à 16 h 30 le lundi, de 7 h 30 à 16 h 30 du mardi au vendredi et de 10 heures à 16 heures le samedi. A vos maillots !

6 Avril-Mai 2013 #0 0166 Avril-Mai 2013 #0 016

Bons plans Bons plans

Patentés, retrouvez le sourire

La TSS à payer en février, le chèque à signer pour le deuxième trimestre du Ruamm... Les patentés se sentent un peu essorés en cette période de rentrée. Mais bonne nouvelle cette année : les travailleurs indépendants vont pouvoir lutter contre la famine du porte-mon-naie. L’enseigne Promocash est en effet installée à Nouméa depuis octobre dernier, l’occasion de faire quelques économies sur les courses du quotidien. Si le magasin est dédié aux profession-nels de la restauration et de l’alimenta-

tion, tous les patentés (et associations) peuvent devenir clients, quel que soit leur secteur d’activité. Il suffit de pré-senter son avis Ridet et une pièce d’identité. Différentes gammes de pro-duits sont proposées : aliments frais, surgelés, épicerie salée et sucrée, bras-serie, entretien, matériel, etc., et sou-vent moins cher que dans les enseignes habituelles de grande distribution.

PromocashLot. 38, avenue de la baie de Koutio, Ducos

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Chèques en bois,

ça sent le sapinPar Aurélie Cornec

Le temps des séries de chèques à signer afin d’effectuer un paiement en plusieurs fois sera bientôt révolu ! En effet, depuis le mois de juillet dernier, la BCI a lancé le PNF : le « paiement en N fois » par carte bancaire et sans frais. Les commer-çants semblent intéressés par l’offre et sont de plus en plus nombreux à s’équi-per du terminal de paiement nécessaire.

Concrètement, lors de l’achat, il suffit de demander au vendeur d’échelonner le paiement en deux, trois voire quatre fois. Ce dernier sélectionne alors l’option sur son terminal électronique. Cette offre concerne uniquement les cartes Visa locales et les achats d’un montant de 20 000 à 300 000 F CFP.

Par Aurélie Cornec

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Par Myriam Grandcler

Si vous rêvez de vous transformer en tigre, en chat, en zombie ou en presque tout ce que vous voulez, nous avons une adresse à vous soumettre. Point de sorcière au grimoire mais une fée armée de maquillage. Hourra ! Maquille-moi ! est une sommité dans l’univers du maquil lage artistique. Vous n’avez qu’à consulter son site Internet pour vous rendre compte de tous les miracles que la magicienne Liese Ho peut opérer.

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Une galerie d’art pour faire la fête


Si vous avez un événement à fêter, nous avons le lieu parfait pour épater vos invités (et faire en sorte qu’ils en par-lent longtemps) : une maison d’artiste, comme une salle d’exposition plantée dans un jardin luxuriant avec piscine. Cela fait 14 ans que l’artiste et maître des lieux, Richard Minniti, sculpte sur pierre ou sur bois dans la tradition mélanésienne pour alimenter sa collec-tion, éparpillée au gré du jardin. Ce lieu unique de réception, qui se prête aussi bien aux séminaires, dispose d’un éclai-rage laser et lumière noire, et d’une bonne sono.

Légendes d’Arka 6, impasse Minniti - Ouémo Lydia Hazet : 77 84 26

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8 Avril-Mai 2013 #0 016

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On mange oi ?

Mozart derrière les fourneaux

Cosy Fan Tutte… Un opéra de Mozart ? Pas vraiment. Juste un hommage. Cosy Fan Tutte c’est un tout petit restaurant, aussi mignon qu’une tomate cerise et aussi savoureux qu’une belle brochette bien cuite.

Par Carry Bradlow

Les pénates bien installés au 7, route de l’Anse-Vata, la nouvelle place to be, Cosy Fan Tutte, propose sur ses cartes des me-nus végétariens – et ce n’est pas du luxe pour les amoureux de la graine qui trou-vent rarement le bonheur de picorer en extérieur –, mais aussi des viandes savou-reuses et des recettes sans gluten, aussi bio que possible (les légumes frais, c’est en fonction des agriculteurs). Les prix ? Relativement corrects, 2 000 F le plat environ. Cosy Fan Tutte, c’est un décor vintage, ambiance vieille brocante, avec les tables en formica des années 70, le damier noir et blanc sur le sol et des toi-

lettes… Je ne dirais qu’une chose sur les toilettes : un trône pour princesses sans royaume. Cosy Fan Tutte, c’est une am-biance familiale, tout aussi rare que le menu végétarien. Un petit coin avec une kitchenette trop chouquette, des livres partout, des jeux… Le paradis des en-fants pendant que les parents prennent l’apéro, le jeudi ou le vendredi à coup de délicieux tapas. Mais enfin et surtout, Cosy Fan Tutte, c’est un cookie. Oui, parce que moi, j’ai testé le petit déjeu-ner et donc le cookie « New York Times Recipe ». Et comme on dit, là-bas, à New York : best cookie eveeeer ! *

Cosy Fan Tutte :

* Meilleur cookie du mânde !

Cosy Fan Tutte7, route de l’Anse-Vata (à côté de Planète DVD)Tél. : 80 98 71Facebook : /Cosy-Fan-Tutte/

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© Patrick Chalas


Cœur d’épicesCœur d’épicesCuisinez, épicezet mangez sain Fleur de sel du Lagon

Baies roses de Nouvelle Calédonie

Confitures, gelées et sirops locaux

Miel les Grandes Fougères

Vanille des ïles


Miel les Grandes


Miel les Grandes

2, rue Arthur Pelletier - Faubourg Blanchot - Tél. : 76 20 66 - [email protected] - Mardi au vendredi 9h-12h / 14h-17h30 et samedi 9h-12h

On mange oi ?

Cucpake, cheesecake… y en a partoutEt si la pâtisserie Chantilly excelle dans l’art de travailler la pâte à sucre, d’autres ont trouvé aussi le succès avec leurs gâteaux british. Ainsi le Fournil Gour-mand et le restaurant P’tit Café sont connus pour leur cheesecake à se taper le c… par terre (envisager un footing juste après est sage). Le Cosy Fan Tutte déchire dans l’art du cookie à l’améri-caine et la toute jeune Orit (voir la recette ci-contrew) cartonne avec ses cupcakes sur Facebook. Deux mois qu’elle a ou-vert sa page et les commandes s’en-chaînent. Son secret ? C’est juste par-faitement délicieux. Vous faites attention à votre ligne ? Vous ne résisterez pas. Vous n’y faites pas attention ? Vous êtes perdus alors, mais on va le dire quand même : mangez cinq fruits et légumes par jour, hein !

mand et le restaurant P’tit Café sont connus pour leur cheesecake à se taper le c… par terre (envisager un footing juste après est sage). Le Cosy Fan Tutte déchire dans l’art du cookie à l’améri-caine et la toute jeune Orit (voir la recette ci-contrew) cartonne avec ses cupcakessur Facebook. Deux mois qu’elle a ou-vert sa page et les commandes s’en-chaînent. Son secret ? C’est juste par-faitement délicieux. Vous faites attention à votre ligne ? Vous ne résisterez pas. Vous n’y faites pas attention ? Vous êtes perdus alors, mais on va le dire quand même : mangez cinq fruits et légumes par jour,

Tea time les amis !La mode du vintage s’incruste maintenant dans notre garde-manger. Fini le baba au rhum bien de chez nous, aujourd’hui on veut du cake, du british, du sucre et du gras. En résumé ? On aime les gâteaux d’ailleurs, ceux qui se marient si bien avec le thé. Tea party les amis, et je vous invite !

Je me souviens encore de ma lune de miel où mon cher et tendre mari a dû céder à mes caprices en s’arrêtant de-vant toutes les pâtisseries de Nouvelle-Zélande afin que je goûte aux douceurs anglo-saxonnes. Cheesecake, carot cake, scones, cookies, cupcakes… je vous en passe et des meilleurs. Mes jeans n’y ont pas survécu. Ça, c’était avant, comme ils disent dans la pub. Plus besoin main-tenant de prendre un billet d’avion : la mode des gâteaux so british ou so ame-rican est à Nouméa. Fermez les capitons, la cellulite s’incruste !

Il était une fois, Chantilly 2012 : année de la loose, année de mes 30 ans. Pas envie de fêter, juste envie de me cacher et de manger. OK, c’est donc dans la bouffe que je prendrai mon pied. Depuis quelque temps une pâtisserie attire mon œil de blogueuse avertie. Des pièces montées incroyables se baladent sur Facebook et moi, genre Tex Avery, j’en bavouille. Je vais donc à cette fameuse pâtisserie Chantilly qui, soit-disant, fait des merveilles à partir de gâteaux aussi basiques que le fondant. La mâchoire m’en tombe tellement c’est beau ce qu’ils font. Des couleurs par-tout, des formes rondes, des dessins, du Disney, des marques de luxe. Com-ment font-ils ça ? « La pâte à sucre ! », répond Audrey, qui a été formée avec son mari Jess en Australie. Et depuis, il suffit de demander : ils font tout ce que tu veux en pâte à sucre pour un mini-mum de 12 personnes (environ 13 000 F le gâteau). Soit ! « Je veux un sac à main et un coussin genre royal avec un dia-dème dessus. » (Je fais ce que je veux, j’ai 30 ans). En un tour de main, me voici avec 15 kilos de plus dans chaque cuisse, mais alors qu’est-ce que je suis coooon-tente !

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Par Carry Bradlow

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On mange oi ?

Cupcake party !Par Carry Bradlow

Orit, jeune Israélienne, a posé ses pénates en Nouvelle-Calédonie par amour. Ne trouvant aucun travail, elle a tenté de vivre de sa passion : la cuisine. Et c’est ainsi que, dans son laboratoire, elle élabore les délicieuses recettes de Cupcake Mania. Elle a bien voulu nous en donner une, celle des cupcakes au chocolat. Sortez le jogging et le t-shirt large, ça ne va pas être beau à voir.

RECETTE

PRÉPARATION DU GÂTEAU• Battez le beurre avec le sucre jusqu’à obtenir une crème lisse.• Ajoutez les œufs un par un et battez à chaque fois énergiquement.

Incorporez le cacao, la farine et la levure.• Finissez par le lait, mais attention, ne mélangez pas

trop longtemps sinon la pâte sera dure (genre beurre). • Vous pouvez ajouter de l’extrait de vanille si vous

en avez envie. • Mettez la pâte dans des moules à cupcakes et enfournez

dans un four préchauffé à 170° C. La cuisson dure entre 17 et 20 minutes selon les fours.

• Plantez un cure-dent pour vérifier la cuisson. Si la pâte n’adhère pas, la base du cupcake est prête.

PRÉPARATION DU GLAÇAGE• Fouettez la crème et le sucre comme si vous faisiez une

chantilly puis ajoutez le chocolat.• Attendez que les cupcakes aient refroidi avant d’appliquer

la crème avec une poche à douille.

Régalez-vous bien !

INGRÉDIENTS POUR LA PÂTE12 cupcakes– 120 g de farine– 100 g de sucre– 40 g de cacao pur– 1 cuillère à café de levure

chimique– 2 œufs– 60 g de beurre mou– 120 ml de lait

INGRÉDIENTS POUR LA CRÈME– Un pot de crème entière– Deux cuillères à soupe de sucre– Du chocolat noir fondu

au bain-marie (100 g ou plus selon vos goûts)

• Vous pouvez ajouter de l’extrait de vanille si vous

• Mettez la pâte dans des moules à cupcakes et enfournez dans un four préchauffé à 170° C. La cuisson dure entre

• Plantez un cure-dent pour vérifier la cuisson. Si la pâte n’adhère pas, la base du cupcake est prête.

• Fouettez la crème et le sucre comme si vous faisiez une

• Attendez que les cupcakes aient refroidi avant d’appliquer

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On mange oi ?

Mangeons en paix !

Texte et photo Myriam Grandcler

« Quand est-ce qu’on y va ? » Quel parent n’a pas entendu cette fâcheuse question sortir de la bouche de son cher bambin, trépignant d’impatience à peine l’entrée entamée. Pour cana-liser l’énergie de ses impatients petits clients, Le Grenier a installé un kid garden au fond de sa salle à manger. Un espace de 9 m² équipé d’une télé avec DVD – la direction vous conseille

d’apporter vos derniers films – et d’un bac plein de joujoux pour les petits loulous. Du coup, les parents – et leurs voisins de table – peuvent déguster leur plat en toute tranquillité, un atout pour la digestion paraît-il.

Le Grenier141, route de l’Anse VataTél. : 25 95 25

Le poisson dans tous ses éclats Par Sandrine Chopot

Mahi mahi au chorizo, mousse de sau-mon des dieux, mi-cuit de thon jaune en panure de pain d’épices, hum… De quoi émoustiller les papilles de tous les mordus des délices de la mer ! Dans leur dernier ouvrage Saveurs du lagon, réalisé avec la complicité des six chefs cuisiniers du restaurant d’application du lycée professionnel commercial et hôte-lier Auguste Escoffier, Pierre-Alain et Isa-

belle Pantz célèbrent en une soixantaine de recettes simples, originales et colo-rées, les saveurs exquises des poissons, crustacés et coquillages. Tendance, le poisson a le vent en poupe et on ne s’en fish définitivement pas !

Saveurs du lagonÉditions Solaris, en vente

en librairies et grandes surfacesPhotographies : Pierre-Alain Pantz

Recettes des professeurs du lycée professionnel commercial

et hôtelier A. Escoffier

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Recettes et photos alléchantes pour mettre l’eau à la bouche

12 Avril-Mai 2013 #0 016

La société MONTAGNES est connue en tant que distributeur de crevettes de Nouvelle-Calédonie. Mais MONTAGNES, c’est aussi une large gamme de produits de la mer surgelés provenant de Nouvelle-Zélande, tant en poissons (saumon cru ou fumé, lotte, turbot, sole, aile de raie, empereur, barbue, limande, hoki, morue, merlan, sériole,...) qu’en coquillages et crustacés (noix de saint jacques, pétoncles, supions, tubes ou anneaux de calamars, chair de crabe, moules, huitres, cocktail de fruit de mer...).

Venez découvrir tous ces produits accompagnés de recettes, au magasin Montagnés le long des quais des pêcheurs à l’entrée de Nouville.

MONTAGNES, c’est enfi n des promotions tous les mois !Inscrivez vous par mail à [email protected]

MontagnesTél. : 27 32 05 - Ouvert le lundi de 7h30 à 14h30 et du mardi au vendredi de 7h30 à 15h30.

On mange oi ?

C’est l’heure de l’Art’PéroPar Myriam Grandcler

Non seulement elles sont habiles mais elles ont aussi de la suite dans les idées. Barbara, Camille, Nadine et Virginie sont quatre copines bourrées de talent qui ont lancé un concept original et convi-vial pour vendre leurs créations : l’apéro bijoux/couture. Une fois par mois, elles donnent rendez-vous chez elles ou chez un particulier à leur cercle d’amies pour un apéritif autour d’une exposition de bijoux ou d’accessoires. L’idée est de pas-ser un moment agréable entre gens de bonne compagnie capables d’apprécier les vertus conjuguées de l’apéritif et de l’artisanat. Petit à petit, le cercle ouvert à toutes s’élargit.

Pour y participer, contacter Barbaraau 89 57 52

DR

DR


Quai Ferry(à côté Gare maritime)

Tél. 26 35 56

3, rue Edouard Mercier(face à station Mobil)

Tél. 24 37 80

Succombez à la tentation...

Production lo ale

La marchande de lumièresPar Sandrine Chopot

C’est dans son atelier fait de bric et de broc, coloré, niché dans la verdure de Ouémo que naissent les lampes de Géraldine. Elle donne également forme à des doudous tout doux, des bijoux trop chou, des trophées tête de cerf en tissu Liberty à accrocher au mur, et plein de trucs tendance pour NOUS les filles. Amoureuse des belles matières, Géral dine avoue avoir un faible pour le papier aux imprimés délicats, les tissus raffinés tels que le lin ou encore le coton enduit. Son kif : dénicher des

coups de cœur dans les merceries, bou-tiques de déco et marchands de papier. Depuis deux ans, cette jeune créatrice aux doigts de fée transmet sa passion et son savoir-faire lors d’ateliers créatifs. Le temps d’un samedi entre copines, elle nous guide dans la réalisation de lampes originales et uniques, réalisées à partir de différents matériaux de récupération comme le bois flotté, fer forgé, carton, papier, etc. Et comme cette journée nous appartient, à midi,

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on se met tout simplement les pieds sous la table pour déguster les petits plats préparés par son mari, un marmi-ton hors du commun ! À quatre heures, c’est le temps d’admirer nos créations autour d’une pause douceur bien mé-ritée. Si comme moi, vous avez envie de jouer à la marchande de lumières, rendez-vous sur :http://lamarchandedelumieres.blog4ever.comoù Géraldine ouvre les portes de son imaginaire.

Consultez les dates des ateliers sur Facebook « marchande de lumières »

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14 Avril-Mai 2013 #0 016

Production lo ale

Rhabillez vos petits monstres

Par SG

C’est 100 % local, hyper mignon et fait main. Depuis près de trois ans, Caroline propose des vêtements pour enfants sortis tout droit de son atelier « Bidules et canailles, des créations pour enfants pas sage ». Les thèmes et les types de vêtements varient en fonction de ses humeurs : des petits champignons, le

lagon, les pirates, des peluches d’éveil, des ballerines, des robes ou encore des sacs... Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges (dès la naissance) puisque Caroline propose des articles pour les plus grands (enfin surtout les plus grandes).

A découvrir à la Belle-Vie ou sur Internet à www.carolinegnc.canalblog.com ou sur Facebook. Pour plus de renseignement, téléphonez au 91 45 42.


BAMBOU & CO79, route de l’Anse Vata98800 NouméaTél. : 23 84 23 // 94 67 [email protected] de 9h à 18h du mardi au samedi

PROMOTION Bambou mural adhésifà 1 800 F le m2 - au lieu de 3 900 F

Vert de terre

Le digesteur(bidon ou fosse)

La réserve de méthane (bidons, chambre à air ou poche plastique)

La soupape de sécurité (bouteille d’eau de 5 litres)

Valoriser ses déchets, c’est le dada écologique de tous les particuliers. Aujourd’hui, sur Internet, on trouve de nombreuses méthodes pour fabriquer son biogaz, qui permettra ensuite d’alimenter les brûleurs de la cuisine par exemple. Voici comment créer une unité de production (source : www.simplicitevolontaire.com) Attention, le biogaz doit être fabriqué loin de toute source de chaleur.

Par Carry Bradlow

A - Arrivée des matières organiques.B - Le digesteur. Il peut être maçonné ou aménagé dans un récipient existant. Son volume dépend du volume des matières à traiter et des besoins en biogaz. Une cuve, une fosse septique ou un bidon aménagé peuvent faire l’affaire.C - Tube d’accès aux matières pour pou-voir les remuer. Le brassage doit se faire quotidiennement pour éviter la forma-tion d’une croûte. D - Trappe d’accès pour intervenir si nécessaire dans la cuve. Cette trappe doit être étanche avec un joint d’argile et de l’eau par-dessus pour assurer l’étanchéité.E - Évacuation des eaux.

F - Évacuation des gaz (I) vers la zone de stockage (J). Le tuyau doit être souple (K) pour pouvoir bouger en même temps que le bidon J. Un poids peut être placé sur le bidon J pour assurer la pression du gaz et alimenter le réchaud.G - Bidon rempli d’eau à moitié.J - Bidon plastique retourné dans lequel on a fait le vide d’air préalablement en le plongeant dans l’eau. L - Le réchaud

Pour que ça marche, le circuit doit être étanche. S’il y a trop d’oxygène, ça ne marchera pas. Il faut aussi conserver la température des containers de stockage entre 30 et 40 °C sans oublier qu’il faut brasser régulièrement les matières utili-sées pour créer le biogaz (déchets verts, déjections animales ou humaines et restes alimentaires…)

N’oubliez jamais que le méthane peut être dangereux. Il faut éviter d’avoir des flammes à proximité du digesteur.

Fabriquer son biogaz

Matériel 1 grande bâche plastique ou des gros bidons

plastiques et métal de diamètres différents.

1 bouteille d’eau de 5 L.

1 réchaud de camping.

1 tuyau d’arrosage

Des raccords adaptés au tuyau :

- 1 raccord en T- 2 raccords simples ou coudés

1 ou 2 robinets

Un liant comme du silicone, un ruban

adhésif ou à défaut de l’argile de la cire

ou de la farine.

Des colliers métal de type serre joint

De la paille de fer

PRODUCTION DE MÉTHANE - PRINCIPE

16 Avril-Mai 2013 #0 016

La meilleure solution pour la protection de vos boisBIO CONCEPT NC est distributeur exclusif des produits Guard Industrie. Cette gamme de produits d’imprégnation en phase aqueuse protège tous les matériaux poreux du bâtiment contre la pénétration de l’eau, de l’huile, des taches, de la pollution, des graffi tis et de tous les types de salissures. Ces produits sont écologiques et biodégradables.

La meilleure solution pour protéger tous types de surfaces, decks, parquets, chalets, statues, bardages, meubles. Ce sont des produits d’imprégnation qui ne forment pas de fi lm à la surface du bois évitant ainsi tous les phénomènes d’écaillements et permettant également de laisser le support perméable à l’air. C’est la protection idéale lorsque l’on cherche à garder l’aspect naturel du bois.Bioconcept NCFabien : 79 16 45 / Karl : 77 10 [email protected]

Protégez toutes vos surfaces en bois

Purifi cation et fi ltration d’eau potable, domestique et industriellePurepro, c’est tout type de fi ltration :- Filtration par cartouche- Filtration par osmose inversé- Filtration anti calcaire- Stérilisation par UV- Ionisation

Recherche de fuites non destructive - Canalisations encastrées- Toiture terrasse- Réseau enterré- Piscine

Purepro 101, route de l’Anse Vata Shop Center Vata - 1er étageTél. 27 17 76 - [email protected] www.purepro.nc

Vert de terre

Par Aurélie Cornec

Depuis fin décembre, le dispositif Éco-cash tend à démocratiser l’utilisation du solaire chez les Calédoniens. Le gouvernement de la Nouvelle-Calé-donie a en effet signé un accord avec les professionnels pour attribuer une prime allant jusqu’à 100 000 francs CFP sur l’achat d’un chauffe-eau solaire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la vie chère et im-plique neufs producteurs de chauffe-eau solaires de la place. Le montant de la prime est calculé en fonction de la capacité de stockage du chauffe-eau et correspond à environ 25 % du

prix d’achat. Cette action se poursui-vra tout au long de l’année 2013 et, depuis le mois de mars, concerne les réfrigérateurs et les lave-linges faiblement consomma-teurs d’énergie avec des primes à l’achat pouvant aller jusqu’à 30 000 et 20 000 francs CFP. Une bonne occasion pour changer son électro-ménager désuet et réduire sa facture d’énergie.

2013, l’année du solaire

Vert de terre

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Vert de terre

L’écologie pour nos gossesLe bio, l’écolo, le sain, le recyclage, la responsabilité sont à la mode chez les adultes et ce n’est pas pour nous déplaire. Mais Laurianne a eu la bonne idée de mettre cet état d’esprit à la taille des enfants en créant les ateliers de Lulola, des ateliers écolo-ludiques qui vont ravir les « hipster » bien sûr, mais les autres parents aussi.

Par Carry Bradlow

Ouverts en janvier 2013, les ateliers de Lulola peuvent accueillir jusqu’à 15 enfants les mercredis, les jours fériés également (qui tombent entre le lundi et le ven-dredi) mais aussi pendant les vacances scolaires. « À l’intérieur des ateliers, tout est fait pour responsabiliser les enfants sur l’écologie », explique Laurianne qui a quitté son travail de commerciale pour commencer cette nouvelle aventure. « Tous les outils responsables sont pré-sents pour leur apprendre l’écologie même à la maison. Nous avons un com-posteur, un récolteur de piles usagées, nous faisons le tri sélectif… » Sans oublier les activités proposées par Lulola qui mêlent bricolage, recyclage et imagi-nation. « Pendant les vacances scolaires,

nous faisons parfois des thématiques. Une semaine, nous avons choisi les boîtes d’œufs. On a réalisé des compo-sitions florales, décorés des meubles. » Les rires des enfants et leurs « œuvres d’art » ont su conquérir les parents des huit bambins qui ont tenté les ateliers Lulola cet été. « Je ne regrette pas une seconde d’avoir tout quitté pour tra-vailler à nouveau avec les enfants », conclut Laurianne, ravie. Alors Lulola ou lulola pas ?

Si vous craquez pour Lulola,contactez Laurianne au 73 64 54.Lulola, rue Apach, TinaPage facebook : /lulola721

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© Patrick Chalas


La Mini batribox,

La Mini Batribox permet de regrouper à la maison ou au bureau ses batteries, piles usagées et de les rapporter ensuite au point de collecte le plus proche de chez soi.

05 28 28Tous les lieux de collecte sur :

www.trecodec.nc

Éco-organisme à but non lucratif

Demandez la gratuitement sur [email protected]

Vert de terre

Devenez point de collecte

Par Sandrine Chopot

Fini les vieilles piles entassées au fond d’un tiroir ou éparpillées aux quatre coins de la maison, Trecodec lance la Batribox. À votre domicile ou au bureau, la mini boîte est pratique. Il suffit de regrou-per vos piles et vos batteries usagées puis de les apporter au point de collecte le plus proche. Au look coloré, la boîteen profite pour nous rappeler que piles et batteries contiennent des métaux qui peuvent être réutilisés pour la fabrication d’objets usuels de notre vie quotidienne. En carton, elle est réutilisable, alors ne la jetez pas ! Distribuée à la rentrée des classes à près de 3 000 étudiants calédo-niens, la mini Batribox est disponible gra-tuitement lors de salons, en la deman-dant sur www.trecodec.nc ou encore en composant le numéro vert 05 28 28.

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L’éveil du WebPar Carry Bradlow

Un nouveau site Internet a fait son entrée sur le Web calédonien : Ambi-tion réussite. Si le nom n’est pas vrai-ment accrocheur, le contenu de cet e-commerce est intéressant pour nos chers petits destructeurs à quatre pattes (ou à deux). Jeux de société, éveil, com-préhension, apprentissage des langues

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et même quelques petits objets pour la trousse… Vous trouverez de quoi amuser les tout-petits, les moyens, les ados et je soupçonne même les grands enfants – comprenez les parents. Si les adultes étaient visés par les produits écolos, désormais ce sont les enfants que les amoureux de la nature ont dans le collimateur. Vous trouverez des jeux écolos sur Ambition réussite comme Bioviva ou C’est pas sorcier et bien d’autres. En règle générale, le site « privilégie les jeux Made in France et respectueux de l’environnement ». À découvrir sur www.ambitionreussite.nc !

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LES DÉLICESDUJARDIN

Fruits et Légumes

260, rue J. Iekawe - PK6 - Tél. 44 08 53

Du lundi au samedi 7h00 - 18h30 Dimanche 7h00 - 12h00

260, rue J. Iekawe - PK6 - Tél. 44 08 53

7h00 - 18h30

Votre primeur

Vert de terre

Écologie, environnement, développement durable et toutes leurs tendances green apportent aujourd’hui leurs lots de mots nouveaux. Petit décryptage pour rester dans le vert.

Par Marie Jeanne Stevaux

comme… abiotique Tiens, une ressemblance avec

antibiotique ? Là où les organismes vivants ne peuvent exister.

comme… biodiversité du vivant

Pour faire simple, il s’agit de tous les or-ganismes vivants et de leurs interactions.

comme… compost Une fois que les déchets or-

ganiques fermentent, des micro-orga-nismes les transforment alors en com-post. Un produit riche en humus pour nos jardins.

comme… déchets ultimesTous les détritus qui ne peuvent

pas être recyclés ni valorisés.

comme… éconologie Un raccourci pour économie et

écologie, parce que les deux peuvent vivre ensemble. Si vous achetez des piles rechargeables, vous êtes un éconologue.

comme… greenwashingCette expression est péjorative.

Elle cible un comportement opportuniste d’entreprises qui veulent donner une image écoresponsable.

Tous les détritus qui ne peuvent

Cette expression est péjorative.

comme… jour J ? Non, mais comme jour du dépas-

sement. Lorsque toutes les ressources na-turelles de la planète auront été utilisées, nous passerons en mode « réserve », le jour d’après. Faire marche arrière sera alors impossible.

comme… nucléocratesSe faire traiter de nucléocrate

n’est certainement pas un compliment. Désigne tous ceux qui prêchent la bonne parole du nucléaire.

comme… NimbyNot in my back yard, pas dans

mon jardin. Utilisée en réaction envers la construction de centres de déchets ou d’usines d’incinération près des habita-tions.

comme… upcyclingOn recycle des emballages ou

des objets destinés en principe à la pou-belle. Si vous transformez vos boîtes de chaussures en jolies boîtes à bijoux, vous faites de l’upcycling sans le savoir.

Et si on vous parle de pévéchouc ou de lombricompostage, pas de panique. Pour le premier, il s’agit de PVC recyclé à par-tir des déchets de l’industrie automobile. Quant au second, vous vous en doutez, c’est une technique d’engrais grâce à de petits vers qui transforment les déchets organiques.

Non, mais comme jour du dépas-sement. Lorsque toutes les ressources na-

Se faire traiter de nucléocrate n’est certainement pas un compliment.

Not in my back yardmon jardin. Utilisée en réaction envers

On recycle des emballages ou

Abécédaire vert, donnons le tonAbécédaire vert,Abécédaire vert,Abécédaire vert,

image écoresponsable. Quant au second, vous vous en doutez, c’est une technique d’engrais grâce à de petits vers qui transforment les déchets organiques.


Vert de terre

Survolté, déjanté, mais responsable. Le groupe Sky Vola tente le paradoxe en coréalisant son premier album avec la ville du Mont-Dore et le WWF. La for-mation Pop-Rock, Electro vous fait dan-ser et dépenser vos sous pour la bonne cause puisque les bénéfices de l’album, vendu pour la première fois sur clef USB, ainsi que d’une soirée organisée le 6 avril, seront reversés à l’association luttant pour la protection de l’environ-nement. Le groupe a également orga-nisé un concours photo, en partenariat avec le Cri du Cagou sur le thème des Racines. On peut retrouver les photos sur leur site à lecriducagou.org. Sky Vola est également sur le web où vous pou-vez les retrouver sur leur page Facebook.

Mets du vert dans ta sono

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50 ans de savoir-faire au service de l’environnement

Tél. 260 260 Ouvert en continudu lundi au jeudi 7h à 16h30

vendredi 7h à 15h30samedi 7h à 11h

ZI Ducos - 14 avenue Baie de Koutio

EMC en fait toujours plus pour l’environnement et rachète

vos fers et métaux

Billet d’humeur

Cher Monsieur le maire,

Je suis désormais l’heureuse pro-priétaire d’une batterie magni-fique de PV que vos employés ont eu l’extrême amabilité de laisser sur mon pare-brise. Quelle audace quand même de laisser ces trésors sur le pare-brise des voitures ! On a eu de la chance que personne ne les vole.

Merci Monsieur le maire. Grâce à vous, j’ai commencé une col-lection. Imaginez ma joie quand le premier petit papier volant est apparu sous mes essuie-glaces. Au début, je n’y croyais pas trop, je me disais : « pff, encore un flyer sans importance, un coupon de réduction ». Mais là, extatique, je constate qu’il s’agit d’une belle amende. Avec une jolie écriture, bien remplie tout partout. Quelle joie tout de même. Et imagi-nez encore plus mon excitation quand j’ai compris que j’en aurai tous les jours une nouvelle, par-fois même deux.

Mais bon, il faut bien admettre que payer sa place de parking c’est normal… Du moins quand on nous propose au moins une alter native. Et là, il faudrait quand même, Monsieur le maire, que vous m’expliquiez la contrepartie de ces tirs en rafales. Des bus qui passent plus fréquemment, à l’heure, et un ticket moins cher ? Davantage de sécurité à la nuit tombée ?

Même pas. Vous dites que cela permettra de libérer de la place pour ceux qui viennent faire leur course ? Soit, mais si ça a bien marché pendant l’été, main-tenant c’est une autre histoire et je n’ai pas l’impression que trouver une place pour venir faire mon shopping entre midi et deux soit plus facile qu’avant. Alors Mon-sieur le maire, merci, grâce à vous, je vis un rêve éveillé, je deviens fiscophi-liste.

B.C.

Ça devient lourd !!

sieur le maire, merci, grâce à vous, je vis un rêve éveillé, je deviens fiscophi-

B.C.

Juste pour aller travailler :

22 Avril-Mai 2013 #0 016

Ça m’énerve !

Rubrique de libre expression

Le contrôle de solvabilitéLe propriétaire a le droit, en plus des fiches de salaire, de demander des relevés de compte bancaire de son locataire. En cas d’impayé, ce dernier a un mois pour régu -lariser la situation. Ce sera donc plus difficile pour le proprié -taire d’engager une procédure d’expulsion.

Et en cas de reprise du bien ? Cette mesure est moins avanta-geuse pour le locataire. Aupara-vant, le propriétaire ne pouvait reprendre son bien que dans des cas bien précis, notamment l’installation d’un membre de sa famille. Aujourd’hui, la nou-velle loi l’autorise à le faire dans le but de vendre le logement non occupé. Les contrats en cours ne sont pas concernés.

Pour en savoir plus, le texte est en ligne sur le site du Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie, www.juridoc.gouv.nc

Des sous pour

la FOL !

Rien de nouveau sous la pluie. Depuis le passage de Vania, la FOL est toujours là, en train de se délabrer. Du coup, plus de salle de spectacle qui permettait à nos enfants d’y faire leurs spectacles de fin d’année. Plus de toit au-dessus de la tête de nombreuses associations. Et le passage de Freda n’a rien arrangé. Il semblerait néanmoins que la Fédéra-tion des œuvres laïques soit en passe de trouver une solution pour remettre ce bâtiment qui nous rend tant de service. Allez Mesdames et Messieurs les élus, un dernier petit effort et la FOL sera sauvée !

N.L.

Fin novembre, la loi métropolitaine en matière de location à usage privé a enfi n été étendue à la Nouvelle-Calédonie et s’applique en intégralité à tous les nouveaux baux signés à partir du 1er décembre 2012. Ce cadre, qui vise à améliorer les relations entre propriétaires et locataires, aura mis plus de 20 ans à arriver jusqu’à nous. Comme le dit le dicton, « mieux vaut tard que jamais ».

Bail, quelle durée ? D’une année incompressible aupara-vant, on passe désormais à deux ans, avec tacite reconduction. Si le bailleur doit s’y tenir, en revanche le locataire peut résilier le contrat à tout moment par le biais d’un préavis de trois mois ou d’un mois en cas de perte d’emploi ou de mutation.

La caution, quel montant ? Elle correspond à un mois de loyer hors charges et non plus deux. Une fois le logement restitué, elle sera reversée au locataire dans un délai de deux mois maximum. Quant aux frais d’agence, la règle veut qu’ils soient partagés entre le propriétaire et le locataire.

L’état de lieuxBonne nouvelle : il ne sera plus facturé au locataire. À sa sortie, le locataire doit rendre le logement en bon état d’entretien et plus question pour les agences d’exiger de renouveler les pein-tures défraîchies ! En cas de désaccord, un huissier pourra se charger de l’état des lieux, les frais seront alors partagés entre le propriétaire et le locataire y compris pour les contrats signés avant le 1er décembre 2012.

Locataires-propriétaires, ce qui a changé Par Marie Jeanne Stevaux

Si quelque chose vous plaît ou vous énerve, écrivez-nous à :[email protected]

#00 16 Avril-Mai 2013 23

4 558 UTILISATEURS4 558 UTILISATEURS

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DOSSIER

> DOSSIER

La rentrée, c’est pour

tout le monde

Ça y est, les enfants sont rentrés ! Le boulot a repris avec son lot de bouchons, de petites habitudes… Et si vous changiez tout ça. Après des années à se dire que ce serait bien de faire ci ou ça et bien c’est peut-être le moment de le faire. Si vous êtes en panne d’inspiration, nous vous proposons quelques petites idées qui sortent de l’ordinaire et qui permettent souvent d’allier l’utile à l’agréable. Après tout, il n’y a pas que les enfants qui ont besoin de faire du sport, des ateliers et tout simplement de sortir. A vos gants, chaussures, pinceaux ou parachute et c’est parti !

Par Aurélie Cornec et Alice Roux

#00 16 Avril-Mai 2013 25

DOSSIER

ATELIERS D’ÉCRITURE À LA MAISON DU LIVRE

Osez défi er la page blancheVous avez l’imagination fertile ? Fabienne Fabre vous accompagne sur le chemin de la création, vous guide et vous conseille pour coucher au mieux vos idées sur le papier. Et comment ne pas être ins -piré dans ce lieu enchanteur et chargé d’histoire qu’est la Maison Célières ? Si votre plume s’agite et en a assez du papier brouillon, que vous vous sentiez l’âme lyrique ou plutôt science-fiction, n’hésitez plus…Ces sessions pour plumes débutantes ou confirmées sont des rendez-vous avant tout conviviaux pour écrire ensemble et nourrir son imaginaire à partir d’exer-cices ludiques.

Les lundis, de 17 h 30 à 19 h 30. Renseignements au 28 65 10 et surwww.maisondulivre.nc. Maison Célières, 21, route du Port-Despointes, Faubourg-Blanchot.La Maison du Livre organise également des ate -liers d’illustration, le mercredi, de 17 h 30 à 19 h 30. Julie Ferrand, illustratrice professionnelle, propose des thèmes ludiques et variés tels que la BD, le story-board de court-métrage et l’illustration de la couverture de livre.

COURS DE SELF-DÉFENSE

Aïe ! Ça fait mal !Y en a marre de prendre des coups ! Alors quoi de mieux que de s’inscrire à un cours de self-défense. Le Team Predator Submission, situé au 4, rue de la Somme, propose des cours dédiés au self-défense féminin. Les cours ont lieu le samedi de 10 h à 11 h 30 et permettent tout sim-plement d’apprendre à se défendre. Les cours de jiu-jitsu brésilien, qui est la spé-cialité du club, intègre aussi des modules très ciblés de self-défense qui font partie de cet art martial. Autre adresse où se rendent pas mal de femmes : le centre d’arts martiaux de Nouméa. Là encore, les cours se déroulent le samedi. De manière générale, les arts martiaux contiennent des notions de self-défense, à l’image du krav maga, enseigné au Mont-Dore. Attention, cet art martial israélien, c’est du lourd…

Contact et renseignements auprès du Team Predator Submission au 85 47 98, du Centre d’Arts Martiaux de Nouméa au 24 07 60 et au 79 19 65 pour le krav maga.

26 Avril-Mai 2013 #0 016

DOSSIER

ATELIER DE CUISINE

Joindre l’ustensile à l’agréableVous êtes une casserole en cuisine et ça vous énerve ? Pas de problème, il existe quelques chefs sur Nouméa qui vous permettront de devenir le parfait cordon bleu. Depuis un peu plus de deux ans, Thierry Boudry de l’Atelier Cuisine pro-pose des cours, pour tous les niveaux. Deux sessions sont organisées chaque mois, le plus souvent les jeudis. Pen-dant 3 h 30, la cuisine est à l’honneur. On confectionne une entrée, un plat et un dessert et l’on déguste. Si le menu est décidé par le chef, c’est l’occasion de poser toutes les questions qui vous turlupinent. Fabrice Louyot, de la Table des Gourmets, propose des formules similaires dans son restaurant situé à Magenta. Après une petite coupure, les cours vont bientôt reprendre.

Pour joindre l’Atelier Cuisine, appeler Thierry Boudry au 86 82 89 ou par mail, à [email protected] Louyot est joignable à son restaurant la Table des Gourmets, téléphonez au 24 95 25 pour plus de renseignements. Les prix des cours qui comprennent tout le matériel et les aliments, varient entre 5 000 et 9 000 F, selon le nombre de participants et le montant des courses.

COURS DE BATTERIE À DOMICILE

À votre rythmeTrois mois, c’est ce que qu’il vous faudra pour apprendre les rudiments des styles majeurs qui font vibrer cet instrument mythique. Avec ses 20 ans d’expérience dans le domaine de la musique, Gilles, batteur dans différentes formations connues sur le Caillou (Naya Roots, Progressif, l’Ère de rien ou encore Soul Manou), se déplace chez vous avec une vraie batterie ! Que vous soyez débutant ou confirmé, le blues, la bossa ou le reggae n’auront plus de secrets pour vous… Passionné, professionnel et patient, Gilles saura vous donner les moyens de vous lâcher et de sortir du bon son !

Renseignements au 89 45 44.Tarifs : 3 500 F de l’heure

L’ÉCOLE DE CIRQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE

La piste aux étoilesEh non ce n’est pas que pour les enfants ! Les adultes aussi peuvent s’adonner aux acrobaties, à la voltige et autres jongleries. Ah la vie de saltim-banque, les paillettes, la fanfare et les étoiles dans les yeux des spectateurs… Si vous avez envie de retrouver votre âme d’enfant, les professeurs de l’École de Cirque de Nouvelle-Calédonie vous attendent tous les mardis, de 18 h à 20 h (sauf pendant les vacances scolaires).

Inscriptions et renseignements au 28 76 78 - [email protected] des cours : Salle omnisports Ernest-Veyret (Rivière-Salée, Nouméa). Tarifs : Adhésion 2 500 F. Cotisation trimestrielle (10 semaines) 16 000 F. dans le domaine de la musique, Gilles,

batteur dans différentes formations connues sur le Caillou (Naya Roots, Progressif, l’Ère de rien ou encore Soul Manou), se déplace chez vous avec une vraie batterie ! Que vous soyez débutant ou confirmé, le blues, la bossa ou le reggae n’auront plus de secrets pour vous… Passionné, professionnel et patient, Gilles saura vous donner les moyens de vous lâcher et de sortir du

Renseignements au 89 45 44.Renseignements au 89 45 44.

Cotisation trimestrielle (10 semaines) 16 000 F. Cotisation trimestrielle (10 semaines) 16 000 F.

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DOSSIER

ATELIER BIEN-ÊTRE

Apprendre à être bienOn pense à soi, d’accord, mais on peut aussi penser aux autres en même temps. C’est un peu ce que proposent trois femmes qui ont associé leurs compé-tences. Au programme de ces ateliers du samedi, naturopathie, fleur de Bachs, apprentissage du portage et des mas-sages de bébé, initiation à l’apthonomie

ASSOCIATION CALÉDONIENNE D’ASTRONOMIE (ACA)

Un petit voyage astral ?Si l’appel des étoiles vous taquine la rétine, les passionnés de l’ACA seront heureux de vous faire découvrir les merveilles de l’univers : rencontres mensuelles d’observation et soirées discussions. L’objectif du club ? Décou-vrir, partager et apprendre à se repé -rer au milieu des étoiles. Des soirées d’observation sont également propo-sées au public ainsi que des animations autour d’événements particuliers tels que la Fête de la Science ou des phéno-mènes astronomiques peu communs.

Renseignements : [email protected] Facebook : Association Calédonienne d’Astronomie.Blog : http://ascala.blogspot.com/

(science de l’affectivité), sophrologie ou encore gestion émotionnelle. Bref, tout ce qu’il faut pour être bien et le rester. Les ateliers ont lieu au centre commercial de Savannah, à Païta.

Contact et inscription au 90 62 28 ou au 75 24 99.

28 Avril-Mai 2013 #0 016

DOSSIER

COURS DE PARACHUTISME

Apprendre à s’envoyer en l’airVous en avez toujours rêvé ! Deve-nir libre comme l’air le temps d’une chute libre de 1 500 mètres et retomber comme une fleur. Eh bien c’est possible ! L’école de parachutisme de Nouvelle-Calédonie propose des formations pour devenir autonome. Mais avant de vous lâcher à 3 000 mètres d’altitude, tout commence au sol. On y apprend toutes les phases qu’il est impératif de maîtriser, comme l’ouverture de son parachute et le pilotage de la voile ou encore l’atterris-sage. Après ces quelques heures théo-riques, il restera encore quelques sauts avec l’ouverture automatique avant de pouvoir s’élancer en solo. L’école qui permet de passer des brevets recon-nus est basée à Oua Tom mais tient des permanences à l’aérodrome de Magenta. Nouméa Skydive, propose également des formations mais comme son nom l’indique, du côté de Nouméa. Attention, les sauts ne s’adressent pas à tout le monde, il faut remplir certaines conditions d’âge et avoir un certi-ficat médical délivré par un médecin agréé par la Fédération Française de Parachutisme.

Renseignement au 77 66 66. Pour contacter Nouméa Skydive, téléphonez au 77 32 21.L’école de parachutisme de Nouméa tient des permanences à l’aérodrome de Magenta les jeudis de 18 h 30 à 20 h, et à l’aérodrome de Oua Tom, à la Foa, les week-ends, jours fériés et en semaine pour les stages (Téléphone du club house : 46 92 07).

COURS DE PARACHUTISME

Apprendre à s’envoyer

Vous en avez toujours rêvé ! Deve-nir libre comme l’air le temps d’une chute libre de 1 500 mètres et retomber comme une fleur. Eh bien c’est possible ! L’école de parachutisme de Nouvelle-Calédonie propose des formations pour devenir autonome. Mais avant de vous lâcher à 3 000 mètres d’altitude, tout commence au sol. On y apprend toutes les phases qu’il est impératif de maîtriser, comme l’ouverture de son parachute et le pilotage de la voile ou encore l’atterris-sage. Après ces quelques heures théo-riques, il restera encore quelques sauts avec l’ouverture automatique avant de pouvoir s’élancer en solo. L’école qui permet de passer des brevets recon-nus est basée à Oua Tom mais tient des permanences à l’aérodrome de Magenta. Nouméa Skydive, propose également des formations mais comme son nom l’indique, du côté de Nouméa. Attention, les sauts ne s’adressent pas à tout le monde, il faut remplir certaines conditions d’âge et avoir un certi-ficat médical délivré par un médecin agréé par la Fédération Française

77 66 66. Pour contacter 77 66 66. Pour contacter

téléphonez au 77 32 21.téléphonez au 77 32 21.L’école de parachutisme de Nouméa L’école de parachutisme de Nouméa tient des permanences à l’aérodrome tient des permanences à l’aérodrome de Magenta les jeudis de 18 h 30 à 20 h, de Magenta les jeudis de 18 h 30 à 20 h, et à l’aérodrome de Oua Tom, à la Foa, et à l’aérodrome de Oua Tom, à la Foa, les week-ends, jours fériés et en semaine les week-ends, jours fériés et en semaine pour les stages (Téléphone du club house : pour les stages (Téléphone du club house :

#00 16 Avril-Mai 2013 29

DOSSIER

ATELIER D’ARTS PLASTIQUES

Réveillez votre âme d’artisteLa papeterie Nopac propose cette année encore un riche programme d’ateliers de loisirs créatifs pour adultes. Chaque mois entre mars et décembre, la boutique organise un atelier de quatre heures les samedis matins. Pour les lève-tard du week-end, un déjeuner créatif se déroule chaque vendredi entre 12 h 30 et 13 h 30. Ces ateliers permettent de découvrir dif-férentes techniques comme le carton-nage, la customisation de t-shirt, la créa-tion de bijoux, le scrapp, etc. L’occasion d’apprendre mais aussi de rencontrer des personnes de tous âges et de tous hori-zons. Les ateliers attirent toutefois nette-ment plus les femmes que les hommes… Pour participer à l’un de ces ateliers, il faut compter 3 500 F, forfait incluant la mise à disposition de tout le matériel nécessaire. Chacune repart ensuite avec sa réalisation et pourra fièrement dire : « C’est moi qui l’ai fait ! »

Informations/inscriptions : Nopac 28, rue Duquesne – Quartier Latin. Tél. : 27 52 28

différents thèmes comme les sacs, les chapeaux ou encore les déguisements. Elle est également là pour vous aider à la réalisation de vos projets personnels.

Téléphone au 90 63 96.Différentes formules sont proposées : la carte de fidélité à 20 000 F les 10 heures de cours (chaque session dure 2 h minimum). Les cours à l’heure coûtent 2 200 F la journée et 6 000 F le soir et le samedi. Des sessions nocturnes sont également proposées.

ATELIER DE COUTURE

De fi l en aiguilleVous trouvez que vos robes ou vos pantalons ont pris un coup de vieux. Eh bien plutôt que de vous rendre au magasin le plus proche, apprenez à confectionner vous-même vos affaires. Laurence Penin-Fiehrer propose aux femmes et aux hommes (oui messieurs, la machine à coudre n’est pas le monopole des femmes) des cours de 9 h à 15 h 30 dans son atelier des Couseuses. La couturière propose


DOSSIER

ATELIER NATH. D.

Créez en toute libertéDans une ambiance décontractée et atypique, Nathalie vous initie à toutes les techniques de dessin, mais ses cours ont une particularité : c’est vous qui décidez ! Loin des diktats de certaines écoles, Nathalie reste à votre écoute quels que soient vos envies ou votre projet créatif. Pour cette artiste auto-didacte, l’important c’est de se laisser guider par son imagination et d’oser faire confiance à son potentiel artis-tique.Cours collectifs de maximum 5 personnes, à Motor-Pool.

Renseignements : Nathalie Deschamps au 79 97 30 ou [email protected] : www.ateliernatd.sitew.com et www.natd-nc.blogspot.com

#00 16 Avril-Mai 2013 31

82, rue Bénébig - VDC - Tél. : 78 34 44

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MISE AU POINTMOTEUR

VENTE DE PIÈCES DÉTACHÉES

ACCESSOIRESTUNNING

SCOOTER ET MOTOSCOOTER ET MOTOSCOOTER ET MOTO

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Santé/Beauté

Médecine douce : évitez l’arnaqueOstéopathie, naturopathie, psycho-bio acupressure, acupuncture… Les Calédoniens sont de plus en plus ouverts aux médecines douces, pour le bonheur des praticiens. Mais comment savoir si on a affaire à quelqu’un de sérieux ? Comment éviter les charlatans ?

Par Carry Bradlow

la réputation du praticien qu’on souhaite consulter. Le bouche à oreille est donc une bonne technique pour trouver son naturopathe, son ostéopathe et autre thérapeute. Vous pouvez aussi deman-der leur diplôme. Saviez-vous qu’un ostéopathe était formé sur quatre à six années selon les écoles ? Leur connais-sance du corps doit être irréprochable pour s’occuper de nos squelettes fatigués.

Cherche technicien(ne) de surface pour médecine douceL’hygiène est également une bonne jauge du sérieux du praticien. N’acceptez que les aiguilles conditionnées individuel-lement et ouvertes devant vous chez les acupuncteurs. Certains cabinets laissent aussi à désirer question propreté. Cela ne préjuge pas forcément de la qualité du thérapeute mais de son attachement à l’irréprochabilité.

Le pouvoir de guérirAlice Gonzalès, conseillère en fleurs de Bach, ne se fie pas aux diplômes pour faire confiance à un thérapeute. « Cer-tains ont des diplômes et sont plus mau-vais que d’autres ayant tout appris par l’expérience. C’est beaucoup trop aléa-

L’homme à la mode

Eckart Tollé a ses adeptes depuis long-

temps maintenant, mais sa popularité ne

cesse d’augmenter ces derniers temps.

Son créneau ? Le pouvoir du moment

présent. Vivre ici et maintenant. Arrêter

de se projeter ou de se souvenir des actes

qui parasitent notre vie.

www.eckharttolle.fr

Attention ! Les acuponcteurs sont des

médecins !

toire. Et puis comment vérifier l’authen-ticité d’un diplôme ? Comment savoir si l’école a bonne réputation ? Ce que je trouve important par exemple, c’est de savoir si le thérapeute travaille aussi sur lui en allant voir un confrère. Nous avons de grandes responsabilités vis-à-vis de nos patients, nous nous devons d’être clairs avec nous-mêmes pour l’être avec eux. » Beaucoup de gens s’en remettent aux praticiens pour régler leurs pro-blèmes, leur offrant ainsi un sentiment de pouvoir : « J’ai reçu un mail où l’un de mes patients demandait de prendre pour lui une décision pouvant changer sa vie. Non. Ce n’est pas notre rôle d’avoir autant de pouvoir dans la vie des gens et souvent, ça peut monter à la tête. Nous sommes là pour accompa-gner, pas pour contrôler. » En conclusion, suivez votre instinct, écoutez les « on-dit », posez des questions et faites comme vous le « santé » !

Les médecines dites douces ne sont tenues par aucune législation ou régle-mentation. Et même si les médecins de la Dass (Direction de l’action sanitaire et sociale) tentent de garder un œil sur ce qui se passe dans ce domaine, ils ne sont ni experts ni devins et ne peuvent connaître les charlatans qui polluent ces disciplines de plus en plus prisées par les Calédoniens. Il n’existe aucun recensement officiel puisque ces thé-rapies ne sont pas remboursées par la Cafat ou les mutuelles (sauf l’ostéopathie qui bénéficie de remboursement chez

certaines mutuelles). Le seul véri-table moyen d’avoir un petit chiffre est de consulter l’annuaire ou alors le site jeco.nc. Et encore…

Y a-t-il un vrai thérapeute pour me sauver ?

Lorsque la Dass reçoit des appels de personnes ayant eu affaire à un escroc en la matière, ils ne peuvent tout sim-plement rien faire, si ce n’est prêcher la prudence et prendre en compte

certaines mutuelles). Le seul véri-table moyen d’avoir un petit chiffre est de consulter l’annuaire ou alors le site jeco.nc. Et encore…

Y a-t-il un vrai thérapeute pour me sauver ?

Lorsque la Dass reçoit des appels de personnes ayant eu affaire à un escroc en la matière, ils ne peuvent tout sim-plement rien faire, si ce n’est prêcher la prudence et prendre en compte


Santé/Beauté

À fleur de peau

Par Carry Bradlow

Virginie, créatrice de l’institut Fleur de zen, propose au sein de son établisse-ment des produits de beauté délicieux pour l’odorat et agréables au toucher. Du soin antirides à la perle nacrée au lait hydratant pour le corps, en passant par le gommage au patchouli, la gamme Fleur de zen est pensée pour satisfaire autant les exigences de votre peau que celles de votre nez. Sans oublier qu’ils sont tous naturels et sans paraben ! J’ai testé le gommage au gingembre, à l’anis, au patchouli de santal et ma peau, mon nez et mon homme en redemandent…

Plus d’infos sur www.fleurdezen.com

Le café constitue la boisson la plus quotidienne des français après l’eau ! Cependant, sa consommation laisse derrière lui une quantité importante de résidus servant à l’infusion : le marc de café. Souvent jeté à la poubelle, ce déchet recèle de bienfaits naturels pour l’entretien de la maison, du jardin ou encore de la peau. Agir pour la Planète vous propose 20 conseils pour le réutiliser.

> L’astuce : Le marc de café

Du marc de café, pour une peau plus dynamique !La caféine est réputée par ses bienfaits dyna-misants ! Elle brûle les graisses, favorise la décongestion des tissus. On retrouve ces vertus dans le marc de café, qui renforce la peau et l’adoucit.

Des cheveux plus brillants !Le marc de café peut être appliqué en après-shampoing, pour les brunes et les bruns uni-quement !Recette : 4 càs marc de café + 1 càc jus de citron + 10 gttes de synergie cheveux secs ou cheveux gras ou cheveux ternes ou chute de cheveux.Massez activement le cuir chevelu avec ce résidu. Puis appliquez une crème de soin pour faire partir l’odeur en vous assurant bien qu’il ne reste plus de marc de café.

Un gommage doux pour le visageDe la même manière que pour combattre les cernes, grâce au marc de café la peau du visage devient douce, étant suffisamment nourrieRecette : 1 càs miel et 1 càs d’huile rose de mus-quée + 1 à 2 gttes de la synergie hydratante ou anti rides ou anti acné. Renouvelez une à deux fois par semaine pour que ce soin donne plus d’éclat à votre visage.

Un bon anti-celluliteLe café se retrouve souvent dans les produits cosmétiques que vous utilisez ! Alors pourquoi pas l’utiliser naturellement sans substances ajoutées ?Recette : ¼ de tasse de marc de café encore chaud +, 1 càs friction anti cellulite. Étendez le tout sur du papier cellophane que vous enrobe-rez sur les zones du corps concernées. Laissez-le pendant une vingtaine de minutes. Répétez l’opération deux fois par semaine pendant un mois.

Masque pour le visagePour obtenir un masque vivifiant anti-âge.Recette : 1 càs marc de café + 1 càc de miel + 1 blanc d’œuf + 2 à 3 gttes synergie anti-rides. A p p l i q u e z -le sur le visage p e n d a n t 20 min pour retrouver un teint écla-tant !

Recette : 1 càs marc de café + 1 càc de miel + 1 blanc d’œuf + 2 à 3 gttes synergie anti-rides.A p p l i q u e z -le sur le visage

© Patrick Chalas


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Horaires d’ouverture :du lundi au vendredi 14 h-18 h

et le samedi 8 h-12 h

5, rue Édouard Mercier, Vallée des Colons (à côté de la Perfecta) 98 800 Nouméa

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Le oin de la famille

La rentrée, c’est le bon moment pour prendre de nouvelles résolutions pour son enfant. Cette année, pas question de le laisser branché devant la télé ou sur son jeu vidéo. L’époque n’est plus à la glandouille mais à l’épanouissement personnel !


Les activités parascolaires sont à tout point de vue une manière idéale d’occu-per votre cher bambin en lui permettant de développer sa propre identité et en participant à sa socialisation. Pour choi-sir celle qui lui correspond, soyez juste à l’écoute de ses désirs et de sa personna-lité car toute activité forcée mène néces-sairement à l’échec. Nous avons sélec-tionné quelques activités, certaines assez basiques et d’autres plus originales.

Cours de Yoga avec www.yoga.nc Pratiqués de manière ludique, les exer-cices de yoga permettent de développer le physique et de canaliser l’énergie des enfants et des ados. Bien-être assuré. • Mercredi de 15 h 30 à 16 h 45

et le samedi de 9 h 45 à 11 h. • 6 000 F/mois (1 cours/semaine)• 8 500 F/mois (2 cours/semaine)Tél. : 28 62 22

Cours de cuisine au centre Le SoleilDes cours de cuisine pour les enfants, c’est la meilleure invention après l’école ! Les petits gourmands apprennent la dié-tétique, l’art de la table, à cuisiner aussi bien léger que des desserts. • De 8 à 14 ans : les mercredis de 13 h 30

à 15 h 30 et/ou 15 h 30 à 17 h 30 (14 900 F/mois), stages vacances (16 000 F la semaine)

Tél. : 24 04 30

Activités sportivesLe programme municipal Sport action hebdo est en place tous les jours de 15 h 30 à 18 h 30. Les enfants ont le choix entre football, volley-ball, beach-volley, basket-ball, etc. Mais le grand intérêt de ce programme c’est sa compo-sante Les Mercredis sportifs (de 13 h 30 à 18 h). Là, il est question de bowling, cricket, VTT, escalade, roller, waterslide, Va’a...Tél. : 23 26 50 (service municipal des sports)

Artiste ou sportif ?

Cours de slam avec Paul WamoCet atelier d’écriture dispensé au Rex s’adresse aux ados détenteurs du Rex-pass. Un exercice pour stimuler sa créa-tivité, améliorer son expression et ses performances poétiques. • Mercredi de 15 h à 17 hLe Rex propose également des ateliers Hip-Hop, danse contemporaine, théâtre, Ragga Dance Hall...• Adhésion au Rexpass (12-26 ans) : 1 000 FTél. : 28 26 29

Cours de guitare avec Éric Dudognon Combien d’adultes remercient leurs parents de les avoir inscrits à un cours de guitare ! Ils sont les coqueluches des soirées « gratte » sur la plage autour du feu. Éric Dudognon propose une initia-tion au centre d’Art avec une méthode simple et ludique sans solfège qui per-met très vite de jouer ses morceaux préférés.• Du mardi au vendredi sur rendez-vous.Tél. : 82 68 02Le centre d’Art propose également des stages à l’année avec cours de théâtre, audiovisuel, musique, danse, arts plas-tiques...Tél. : 25 07 50

Cours de catamaranDevant nos yeux s’étend un des plus beaux espaces de jeu du monde : le lagon. Apprendre à un enfant à naviguer est non seulement ludique mais surtout pratique ! L’école du Catamaran club de Nouméa propose des cours tous niveaux sur Hobie Cat. • À partir de 8 ans le mercredi ou le

samedi après-midi (de 13 h à 17 h)• 6 séances : 20 000 FTél. : 78 94 92

36 Avril-Mai 2013 #0 016


Un parc de jeu gonflé à bloc !Par Aurélie Cornec

Le tout nouveau parc de jeu Aventur-land est ouvert depuis le 15 décembre 2012 au complexe sportif du Receiving. Dès l’âge de trois ans, les enfants peu-vent s’en donner à cœur joie parmi les nombreuses installations présentes sur le site : châteaux et mur d’escalade gon-flables, toboggans, sphères en plastique,

etc. Toutes les attractions sont dispo-nibles pour un tarif de 800 F de l’heure. Afin d’assurer la sécurité des enfants, un animateur par espace de jeu est présent. Un endroit idéal pour une sortie en fa-mille ou pour fêter un anniversaire avec tous les copains.

Le parc Aventurland est ouvert de 9 h à midi et de 13 h 30 à 17 h le week-end et lors des vacances scolaires.

Le parc Aventurland est ouvert Le parc Aventurland est ouvert

le week-end et lors le week-end et lors des vacances scolaires.des vacances scolaires.

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À table les enfants !Avec l’Agence sanitaire et sociale qui martèle son message « manger mieux, bouger plus », il est temps d’aller faire un tour dans les cantines des primaires pour savoir ce que mangent nos charmants bambins.

Par Carry Bradlow

Les restaurants scolaires de Nouméa et du Grand Nouméa sont livrés par Restauration française. Société calé-donienne créée en 1985 qui livre au-jourd’hui plus de 16 000 repas dont une grosse partie à nos petits écoliers affamés. À 4 h du matin, une équipe de 60 professionnels se met aux fourneaux, prépare les livraisons, fait la plonge pour livrer 12 000 menus servis chauds et 4 000 menus livrés froids (qui seront ensuite réchauffés en cantine). Tout repas chaud doit être consommé à plus de 63 °C selon les exigences du Sivap et de la réglementation hygiène et sécurité alimentaire.

Chaud devantChaud patate comme on dit chez nous ! « Pour maintenir cette température en liaison chaude, il faut ajouter de la sauce dans les aliments pour qu’ils respectent les règles sanitaires, explique Hélène Moraud, responsable commerciale de Restauration française. Dans les nou-velles écoles, nous livrons les repas en liaison froide ; ils sont ensuite remon-tés en température dans les cantines et servis tout de suite aux enfants. Ça nous permet de cuisiner des légumes vapeur ou des gratins. »

Des menus sains ?« Mais ça ne veut pas dire que les repas ne sont pas équilibrés en liaison chaude, insiste Hélène. Nous suivons le guide du Groupement d’études des marchés en restauration collective et de nutri-tion (GEMRCN, ndlr) pour améliorer nos repas et tendre vers le meilleur pour les plus jeunes ». Pour cela, cette année, Restauration française a fait appel à une diététicienne reconnue, Anako Cholière (émission télé Fins motivés) pour l’éla-boration des menus avec le chef de production. Le but est de réaliser sept semaines de menu qui tourneront tout au long de l’année. « Parfois, des

La Restauration française en quelques chiffres 1985 : création ;2007 : certification ISO 22 000 ;- 2 750 kg hauts de cuisses de poulet pour un repas de 16 000 convives ;- 2 300 kg de pommes pour faire de la compote au dessert pour 16 000 convives ;il y a 28 ans : date à laquelle Elisabeth Filisika, chef de cuisine, est entrée à la Restauration française.

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© Patrick Chalas

parents se plaignent de l’équilibre d’un menu, mais il faut tenir compte d’une succession de menus sur 20 jours pour suivre le plan alimentaire, c’est impos-sible autrement. »

Légumes d’ici et d’ailleursAutre sujet d’incompréhension des parents, le peu de fruits et de légumes locaux dans les assiettes de leurs petits. Hélène Moraud a une explication : « Je donne toujours les chiffres suivants : pour un repas, il nous faudrait 1 550 kg de patates douces par exemple. Quel producteur local peut assurer un tel volume sur une seule journée de livrai-son ? » Résultat, Restauration française fait souvent appel à l’importation et subit par la même occasion les aléas de la livraison erratique. C’est pour cette raison que le groupe Sodexo souhaite développer l’agriculture responsable sur le territoire et ainsi proposer aux agricul-teurs d’augmenter leur stock en contre-partie d’une garantie de commande. C‘est le cas de Marc Viallon, producteur de bananes et agriculteur responsable de la ferme du Sud. L’appel est lancé. Alors en attendant, qui vient tester la cantine avec moi ?

38 Avril-Mai 2013 #0 016

Anim ux

Votre boule de poils a besoin d’un bain et vous ne savez pas comment la préparer, techniquement s’entend. Conseils de lavage pour préserver la peau de votre animal de compagnie préféré.

Toutou tout douxPar Marie Jeanne Stevaux

Avant le bain• Brossez le poilEn effet, il sera plus facile de traiter son pelage, vous éviterez les nœuds et surtout gagnerez du temps. Deux petites gouttes d’huile minérale dans les yeux pour les protéger de la mousse. Deux boules de coton dans les oreilles pour éviter le contact avec l’eau. Utilisez de l’eau tiède et versez-la sur l’animal à l’aide d’une tasse ou d’une carafe. Évitez de lui mettre du savon sur le museau ou sur la tête.

• Préparez un shampoing classique– ½ verre de glycérine ;– 1 verre de liquide vaisselle.Mélangez et stockez dans un flacon en verre de préférence.

• Si vous préférez un shampoing sec– 1 verre de maïzena ;– ½ verre de farine de maïs ;– 10 gouttes d’huiles essentielles.Saupoudrez ce mélange sur votre chien et brossez ou frottez activement sa peau. Laissez le shampooing reposer pendant

5 minutes et enlevez-le avec une brosse. Si votre chien a la peau sèche, avant le dernier coup de brosse, massez-le avec quelques gouttes d’huile d’olive.

• Pour les mauvaises odeurs, du bicar-bonate de soudeUtilisez-le à sec en l’appliquant sur les poils du chien. Frottez bien par la suite pour l’imprégner. Laissez agir un quart d’heure et frottez bien votre chien. Petit conseil, effectuez cette opération en plein air.

Après…Si votre chien ne se roule pas dans la première flaque de boue, c’est que la recette lui convient. Alors, bon courage et surtout, bonne chance !

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Tous nos animaux sont stérilisés, tatoués et vaccinés

Gentils toutousà adopter !

Nous sommes 3 des plus anciens pensionnaires de la SPANC. Les années défi lent, nos copains se font adopter et nous sommes toujours là...

Refuge de Koutio / DumbéaTél. : 41 22 66 (à partir de 13h)

MÂLENé en août 2010À la SPANC depuis mars 2012

Bailey

Vous êtes notre seule chance ! Emmenez-nous !

FEMELLENée en avril 2011

À la SPANC depuis août 2011

Lima

FEMELLENée en février 2011À la SPANC depuis juillet 2011

Sofia

ulture

LITTÉRATURE

Littérature en libre-service Par Myriam Grancler

La Maison du livre a eu une idée folle pour redonner le goût de la lecture aux déser-teurs de la littérature : le Passe

livre. Le principe est simple, vous choisissez le(s) livre(s) parmi ceux disponibles dans les dif-férents points du réseau. Vous

l’empruntez et dernière condi-tion, mais non des moindres, vous pouvez le lire à votre rythme, sans vous soucier des délais de retour ! Ce disposi-tif, gratuit et sans inscription,

fait entièrement confiance à l’être responsable que vous êtes. Car une fois lus, les livres doivent être ramenés dans n’importe quel

point du réseau pour que d’autres puissent à leur tour en profiter.

Lecture tous azimutsEt figurez-vous que le Passe livre fonc-tionne plutôt bien. Plus de 1 000 livres sont en libre circulation depuis qu’il a été mis en service il y a un an à la maison Célières. Bon, ne vous attendez pas à trouver le dernier Goncourt mais pas mal de polars, de classiques, de livres pour enfants, de romans à l’eau de rose – il n’y a pas de sous-lecture ! – et de BD. Bref, tous les goûts sont dans le Passe livre. Depuis la rentrée, il a été étendu à d’autres points en province Sud (Centre d’Art, Rex, Dock de Païta, le centre cultu-rel de Dumbéa, etc.), mais également en province Nord, à Koné et à l’hôpital de Koumac en partenariat avec l’asso ciation l’Hôpital du cœur. Bientôt, il devrait même s’installer aux Loyauté. La Maison du livre poursuit sa collecte d’ouvrages...

La liste des points est disponible sur :www.plan.nc

Hommage au Dr Magnin

Par Sandrine Chopot

« Sois toubib, mon fils ! » rabâchait sans cesse le père Magnin à son fils, Raymond. Ce sempiternel refrain est devenu tout naturellement le titre du livre écrit par Hervé Girard, journaliste, avec la compli-cité de Marie-Antoinette, épouse du chirurgien. Organisé autour de quinze chapitres, cet opus apporte un éclairage sur le docteur Magnin, dans le contexte de l’évolution de la médecine en Nou-velle-Calédonie. Pionnier de la chirurgie libérale, on y apprend entre autres que Raymond Magnin est à l’origine de la création de la première maternité privée du pays ou encore de l’organisation de la première banque du sang française à Nouméa. Publié au profit de la Société nationale de sauvetage en mer et des sœurs de Marie, ce livre est en vente en librairies et grandes surfaces au prix de 2 500 F.

Hervé Girard, l’auteur, au côté de Marie-Antoinette Magnin.

Saga TontoutaPar Marie Jeanne Stevaux

L’épopée aérienne et aéroportuaire calé-donienne revisitée, c’est ce que propose ce magnifique ouvrage. Du premier zinc qui a atterri sur un semblant de piste en 1932, à la plate-forme actuelle complè-tement rénovée et inaugurée le 20 mars dernier, Tontouta a traversé le temps, marquant ainsi son appartenance au-près de tous les Calédoniens. Plus de six mois de recherches et de rencontres auront été nécessaires pour retracer la fabuleuse histoire de l’aéroport des « nouzaut’ ». Pour retrouver les images

d’époque, ce n’était pas une mince af-faire non plus. Mais le jeu en valait la

chandelle : aujourd’hui, tous les pas-

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© C

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sionnés pourront découvrir des tranches de vie calédonienne, avec également ses merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines ! 1932-2012 : de ses propres ailes est édité par la CCI, sur des textes de Jean-Marc Estournès. L’ouvrage est en vente dans les librairies au prix de 5 900 F.

Littérature en libre-service

La Maison du livre a eu une idée folle pour redonner le goût de la lecture aux déser-teurs de la littérature : le Passe

livre. Le principe est simple, vous choisissez le(s) livre(s) parmi ceux disponibles dans les dif-férents points du réseau. Vous

l’empruntez et dernière condi-tion, mais non des moindres, vous pouvez le lire à votre rythme, sans vous soucier des délais de retour ! Ce disposi-tif, gratuit et sans inscription,

fait entièrement confiance à l’être responsable que vous êtes. Car une fois lus, les livres doivent être ramenés dans n’importe quel

point du réseau pour que d’autres puissent à leur tour en profiter.

« nouzaut’ ». Pour retrouver les images d’époque, ce n’était pas une mince af-faire non plus. Mais le jeu en valait la

chandelle : aujourd’hui, tous les pas-

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40 Avril-Mai 2013 #0 016

ulture

DIVERTISSEMENT

Endemix TV : silence, on se cultiveAprès plusieurs années à vanter les mérites des artistes calédoniens sur papier, Endemix diversifi e ses atouts et est devenu une émission de télé le 20 mars. Un gros coup de projecteur pour la création originale locale.

Par Carry Bradlow

© Emmanuel Righetti

Endemix, ce fut d’abord le magazine du pôle export de la musique et des arts, mettant en avant les artistes musicaux de la scène locale. Mais à son arrivée à la direction du Poemart, Chris Tatéossian décide de diversifier les sujets et les arts traités sur ce support. Plus fourni et plus généraliste, Endemix nouvelle génération sort son deuxième numéro en mars 2013 et gagne encore en notoriété. Depuis le 20 mars, la « marque » Endemix s’exporte même à la radio avec une chronique le mercredi sur NC 1re, ainsi qu’à la télévision avec Endemix TV, une émission hebdoma-daire dynamique et à la portée de tous.

Nouveau visage, nouveau défi À sa tête, une animatrice fraîche, légè-rement déjantée, amoureuse de l’art et de ses bienfaits : Julie Baron. Découverte chez Prisca dans l’émission 1re Nouvelle, Julie jette son habit de chroniqueuse pour revêtir sa robe d’animatrice. Pétillante et drôle, elle devrait donner à Endemix TV une petite touche de bonne humeur,

indispensable pour aborder le monde de la culture. Une émission hebdomadaire, c’est quand même un sacré challenge pour la jeune fille qui avoue avoir « légèrement les pétoches. Avant j’étais chroniqueuse, donc j’avais seulement 4 minutes. C’était intense, mais rien à voir avec les 26 mi-nutes d’émission qui m’attendent ». Et l’animatrice toute « neuve » a bien l’inten -tion de s’inspirer des plus grands. « J’adore Daphné Bürki parce qu’elle a un côté décalé et qu’en même temps, elle doit bosser comme une folle pour justement faire croire qu’elle est nature. Si je pou-vais faire un mélange de Daphné Bürki, Doria Tillier et Maïtena Biraben, si je pouvais mélanger ces trois personnalités, ça serait le top. » Un sacré challenge pour la jeune fille qui avoue entre deux sou-rires qu’elle va « sûrement hurler dans les toilettes avant de prendre l’antenne la première fois ».

Retrouvez Endemix TV sur NC 1re tous les mercredis à 20 h.


33, rue Auer DUCOSBP 3111 - 98846 Nouméa CedexTél. : 28 50 06 - Fax : 28 87 88

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Projection publique de cinéma en plein air

Location d’écran mobile à LED de 10 m2

Conférences et visio-conférences

Location de matériels audio & vidéo

www.replay.nc

C Net

Par Sandrine Chopot

Dernier né sur la toile calédonienne, petitpapao.nc. Le nom, qui signifie « esprit » en langue d’Ouvéa, annonce la couleur : le site marchand propose plus de 400 références et une trentaine de marques sélectionnées avec soin, en vêtements pour enfants et ados, bijoux, objets de déco, jouets, pape-terie, livres, loisirs créatifs, et un tas d’idées cadeaux qui charmeront petits

et grands. Si tout ce qui est présenté est disponible sur stock, l’offre est volontairement composée de séries limitées. La qualité, le fait-main, la dimension équitable, les petits créa-teurs, l’écologie ont la part belle dans les rayons de ce concept-store à l’âme enfantine. Pour commander,

Et ron et ron petitpapao

Par Sandrine Chopot

Telle est la devise de cagoodeal.nc, un nouveau site d’achats groupés en ligne. Une véritable braderie Web pour les fouineurs de bonnes affaires. Vous y trouverez des bons de réduction du plateau à tapas, en passant par la nuit d’hôtel, ou encore la french manucure.

Comment ça marche ? Une offre excep-tionnelle est en ligne négociée pour une durée limitée et un certain nombre de participants. Inutile de vous dire qu’il faut aller très vite. Il suffit de cliquer sur « j’achète », le paiement se fait directement en ligne via une plate-forme sécurisée Paybox. Une fois le deal validé, vous recevez un coupon sur votre

Plus on est, moins cher c’est !moins cher c’est !moins cher c’est !

boîte e-mail, vous l’imprimez, et vous réservez en téléphonant au commer-çant. Le nombre de participants n’est pas atteint ? Le deal n’est pas validé, vous êtes remboursé. Pour profiter des bons plans, n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter !

www.cagoodeal.nc

vous cliquez, vous payez en ligne et vous êtes livrés sur tout le territoire par la poste, entre 24 et 48 h par cour-sier, ou encore en vous rendant dans l’un des deux magasins relais situés à Nouméa et Dumbéa. Pratique, ludique, convivial… petitpapao.nc est un véri-table jeu d’enfant !

www.petitpapao.nchttps://www.facebook.com/petitpapao

#00 16 Avril-Mai 2013 43

C Net

Les tablettes ont la coteSi on m’avait dit que je m’intéresserais à d’autres tablettes que celles au chocolat, j’aurais dit « donnez-moi du Côte d’Or au lieu de dire des bêtises ». Mais avec la montée en puissance de ces petites choses qui se connectent à Internet tout partout, je suis bien obligée de m’y mettre. Zoom sur trois d’entre elles.

Par Carry Bradlow

Ipad : star des tablettesAvant de nous quitter, Steve Jobs a pendant longtemps réussi l’exploit de nous faire croire que l’Ipad était la seule tablette viable du marché. Seulement voilà, à force de persuasion, Samsung, Amazon et les autres ont su prouver qu’elle n’était pas unique en son genre. Cependant l’Ipad jouit de quelques beaux restes : facile d’utilisation, très instinctive, elle perpétue ce qui a fait le succès de la marque… mais aussi son déclin, avec notamment un manque cruel d’ouverture. Seuls les produits Apple peuvent lui convenir, impossible d’y connecter la moindre petite clé USB. Sans oublier le prix qui, personnel-lement, me défrise.

Ipad écran retina 16 Go : 77 900 F chez Istore.

Tablette Samsung : couci-couça La Galaxy Tab 2 de Samsung séduit également de plus en plus d’usa-gers, notamment grâce à son prix bien plus abordable que celui de l’Ipad. Sa connectivité est un vrai plus puisqu’elle accueille les clés USB et les cartes SD, mais elle reste beaucoup moins instinc-tive que sa concurrente Apple et offre une résolution d’écran plus discutable. Et si Samsung continue de faire front grâce à une communication invasive, ses tablettes ne sont pas pour autant les meilleures du marché.

Tablette Samsung Galaxy tab 2 10.1 gt-p5110– 16 Go : 52 000 F sur www.tropicachat.nc

KindleFire met le feu au marchéC’est la tablette d’Amazon. D’abord simple liseuse avec un modèle à encre numérique extrêmement pratique et confortable, pour la modique somme de 79 euros, le Kindle a depuis pris du galon avec le KindleFire et son grand frère le KindleFire HD. Son prix fran-chement économique et le confort de lecture des ebooks convertissent bon nombre d’utilisateurs. On lui reprochera son manque de flexibilité quant à l’uti-lisation du carrousel en page d’accueil (je parle comme une geek, vous avez vu ?). Par contre, on est content d’y retrouver le store d’Androïd qui, contrai-rement aux croyances populaires, est bien plus fourni que l’Appstore.

Tablette KindleFire HD 16 Go : 29 500 F sur www.tropicachat.nc

44 Avril-Mai 2013 #0 016

C Net

La TNT, sur l’ordi aussi !

DR

sur l’ordi aussi !Par Marie Jeanne Stevaux

L’arrivée de la TNT a contraint les consom-mateurs à se procurer au mieux un adap-tateur pour leur télé, au pire un nouveau téléviseur. Pour capter la télé numérique, une autre solution existe : il faut un ordi na- teur, portable ou non, Mac ou PC, ainsi qu’une clé TNT. Pas cher (à partir de 9 000 F dans les boutiques de matériel informatique) et surtout très pratique en cas de désaccord sur le choix du programme ! Cette fameuse clé ressemble ni plus ni moins à une clé USB. Le dispositif comprend un CD d’installa-tion ainsi qu’une petite antenne ventouse, permettant une réception nickel. Pour la mise en route de l’application, rien de plus facile : on insère le CD, on suit les étapes indiquées, on insère la clé TNT dans un port USB, on scanne les chaînes et le tour est joué ! Autre détail utile, ce système permet aussi d’enregistrer des émissions directement sur son ordinateur.


C Net

Ordis à petits prixSeulement 67 % des étudiants calédoniens possèdent un ordinateur*. Dans ce contexte, le plan Mipe (micro-ordinateur portable étudiant) est relancé pour la huitième année consécutive.

Par Aurélie Cornec

L’opération Mipe est une initiative conjointe du gouvernement, de l’uni-versité de Nouvelle-Calédonie, du vice-rectorat et de l’OPT. Les étudiants, apprentis et, nouveauté en cette rentrée 2013, les lycéens inscrits en Nouvelle-Calédonie bénéficient ainsi de réduction de l’ordre de 30 % pour

l’achat d’un ordinateur portable. Plu-sieurs partenaires se sont associés à cette opération : les revendeurs propo-sent des prix attractifs et les banques offrent des conditions de financement avantageuses (paiement en trois fois sans frais). Pour profiter de l’offre, il faut choisir son ordinateur chez un distributeur partenaire. Ce dernier remet alors un formulaire de demande d’exonération de taxes. Muni de ces documents et de la carte d’étudiant ou d’un certificat de scolarité, reste à faire valider la demande d’exonération par le gouvernement.

Pour connaître le détail des modalités et la liste des revendeurs : http://www.mipe.nc/ ou 29 00 57

On fond pour ces nou-velles clés USB d’une capacité de 1 Go. Super pratiques, ultraplates, au format d’une carte de crédit, elles se glissent facilement dans votre portefeuille ou porte-carte. Aux couleurs de la Nouvelle-Calédonie, les photos en visuel sont signées Pierre-Alain Pantz. En vente dans les curios, librairies et magasins Photo-Discount, ces clés sont à offrir aux amoureux du Caillou sans modération !

Prix indicatif : 1 000 F

Voyagez en USBPar Sandrine Chopot

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© Éditions Solaris

*chiffres 2011, source I-Scope


Ass ciations

Une association qui ne mange pas de pain

Par Aurélie Cornec

L’association d’aide aux jeunes diabé-tiques, l’AJDNC, a été créée fin 2012. L’un des objectifs de cette initiative est de venir en aide aux parents, souvent démunis face à la maladie de leurs jeunes enfants. L’existence de cette association prouve bien que le diabète, contraire-ment aux idées reçues, ne concerne pas uniquement les personnes âgées.

Contact : [email protected]

Une petite goutte pour un grand bien

Par SG

Rassurez-vous, ce n’est pas un club de vampires qui cherche à remplir son garde-manger. Les « donneurs de sang » sont là parce que nous ne savons pas faire de sang artificiel et que nos médecins en ont un besoin essentiel pour sauver des vies.L’association a vu le jour en 1979 pour promouvoir cet acte citoyen, mais aussi afin de changer la philosophie qui pré-valait à l’époque. « A ce moment-là, le don du sang était rémunéré, se souvient Enrique Basset, le trésorier de l’ADSBNC. L’association a permis de réunir les gens qui étaient choqués par cette pratique et d’améliorer les conditions des dons. » On imagine facilement, il y a 30 ans, l’austé-rité d’une petite salle du CHT. « Nous avons offert des fauteuils, un magnétoscope, une télé », liste le trésorier de l’association.Et ça marche tant et si bien que l’ADSBNC finit par tomber en sommeil lorsque le don du sang devient gratuit au début des années 90. Elle ne sera « ressuscitée » qu’en 2003, toujours avec le même objec-tif de sensibiliser les gens sur l’importance du don. « Il y a encore des gens qui n’en ont pas entendu parler ! », s’énerve pres-

que Marie-Antoinette Pouillet, la prési-dente de l’organisation.D’où l’idée du Flash Mob – comprenez par là rassemblement dans un lieu public – pour faire une goutte de sang géante. Pour la quatrième fois, les militants, les sympathisants et, plus généralement, tous ceux qui veulent y participer, tenteront de faire la plus grande goutte humaine. Cette année, l’ADSBNC s’est toutefois fixé un objectif ambitieux : prendre la place de la Corée du Sud dans le Guiness Book des records. Pour ça, il faudra réunir 3 007 personnes, soit une de plus que les Coréens et 1 883 de mieux que la goutte 2012.Mais l’association a des réserves et ne peut que s’en féliciter. Le pool de don-neurs représente 5 000 à 6 000 person-nes, dont 3 000 réguliers. « Les Calédo-niens ne manquent pas de sang, note la présidente, mais il y a toujours des besoins spécifiques et encore une fois, il y a tou-jours des gens qui n’ont jamais entendu parler du don ».Alors outre la goutte géante, les béné-voles, en plus de donner leur sang, vont de

L’association des donneurs de sang bénévoles de Nouvelle-Calédonie milite depuis 1979 pour la promotion du don du sang. Un geste simple, civique et généreux qui permet de sauver des vies.

manifestation en manifestation prêcher pour leur paroisse. Pour la sixième fois, ils organiseront également un rallye au mois de juillet-août, histoire de rassembler les troupes autour d’un événement convivial, histoire aussi de faire oublier aux petits nouveaux que la piqûre, finalement, ça fait pas mal !

Pour tous renseignements sur les conditions pour pouvoir devenir donneur, contacter l’association Marie-Antoinette Pouillet au 81 52 94. Vous pouvez visiter leur site Internet à l’adresse suivante : www.adsbnc.org/. Pour participer à la goutte qui se tiendra vers la mi-juin au foyer Vietnamien, il suffit de contacter l’association.


Fiche métier

large et six de haut. Allez faire entrer d’un seul bloc ce joli camion de 78ton nes à vide dans un conteneur de 40 pieds ! « Nous avons des modèles bien plus gros », prévient Régis Bulot, fier de ses « joujoux » qui ne coûtent pas moins de 100millions de francs, l’unité bien sûr.

Ouf, y a la notice« Les tombereaux ont d’abord été mon-tés en usine puis partiellement désassem-blés pour le transport. Nous les avons remontés sur place avant qu’ils ne soient livrés », détaille le technicien reconverti le temps d’une mission en monteur de machines hors-norme. Douze personnes ont été mobilisées sur ce chantier excep-tionnel, des mécaniciens ainsi que des soudeurs ayant reçu une formation en interne par l’entreprise. Armés d’un document d’assemblage fourni avec la machine et d’une grue, ils ont d’abord monté la passerelle qui permet d’accé-der à la cabine de pilo tage, hissée à plus de trois mètres du sol, puis les roues et enfin la benne. Un jeu d’enfant pour ces techniciens aguerris. Les engins miniers ont ensuite été mis en conformité avec les exigences CE en vigueur sur le Caillou et les options exigées par le client installées. Le 22 février, les trois engins miniers étaient fin prêts. Ils ont ensuite été chargés sur une barge, direction la mine

de Koniambo. « C’était vraiment une grande

satis fac tion pour toute l’équipe d’as sem bler de si belles machi-nes. »

large et six de haut. Allez faire entrer d’un seul bloc ce joli camion de 78ton nes à vide dans un conteneur de 40 pieds ! « Nous avons des modèles bien plus gros », prévient Régis Bulot, fier de ses « joujoux » qui ne coûtent pas moins de 100millions de francs, l’unité bien sûr.

vraiment une grande satis fac tion pour

toute l’équipe d’as sem bler de si belles machi-nes. »

RESPONSABLE TECHNIQUE SUR ENGINS MINIERS

Meccano en version Giga

Quel petit garçon n’a pas eu sa période Meccano où il s’amusait à construire les véhicules de ses rêves ? Quelques rares adultes ont le privilège dans leur carrière de renouveler cette expérience grandeur nature avec de très gros « joujoux ». C’est le cas de Régis Bulot, technicien sur engins miniers.


Le joujou dont il est question ici est un tombereau, une grosse machine avec une benne sur le dos destinée à trans-porter le minerai. L’adulte c’est Régis Bulot, ingénieur spécialisé dans la main-tenance d’engins miniers pour le compte d’une marque japonaise (dont le nom commence par un K et finit par un U). Le 11 janvier dernier, trois mêmes tom-bereaux d’une capacité de 100 tonnes de charge à destination des mines de Koniambo ont été réceptionnés sur un site du port autonome. Lorsque de telles machines, commandées par les miniers, arrivent sur le territoire, elles sont sou-vent... en pièces détachées. Normal quand on sait qu’une roue mesure à elle seule plus de 2,70 m ! Quant aux mensurations de l’engin, elles feraient tomber plus d’un adepte du Meccano à la renverse : dix mètres de long, six de

Régis Bulot, monteur de machines hors-normes.

Là, c’est l’assemblage du tombereau.

Et voilà le travail !

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© Régis Bulot

© Régis Bulot


Décollez

Terre de contrastesZone de tensions et de guerres depuis plus de 60 ans, Israël et la Palestine sont pourtant riches et représentent une destination touristique prisée. Les paysages sont aussi beaux que les gens chaleureux. Mais les déplacements en « Terre Sainte » peuvent parfois s’avérer compliqués…

Texte et photos SG

Israël et la Cisjordanie font tristement et régulièrement les gros titres de la presse. Avant même d’embarquer à l’aéroport de Paris, on prend d’emblée la mesure de ces tensions. Le comptoir de la compagnie israélienne, à l’écart des autres, est sous la bonne garde de militaires armés qui vous accompagnent jusqu’aux portes de l’avion. Et ces quelques fusils ne sont qu’un avant-goût de ce que l’on peut voir dans le pays.

Les sites saints de Jérusalem Service de sécurité partout, à l’entrée des magasins, une foule de check-points qui barrent les routes et qui peuvent prendre plusieurs heures à franchir… Un peu inquiétant pour qui n’a pas l’habitude. Mais ne découragent pas les pèlerins des trois religions monothéistes du monde entier qui viennent en pèlerinage sur les sites les plus sacrés de leur religion. En la matière, Jérusalem est saisissante.

La vieille ville concentre les sites les plus saints de la chrétienté, du judaïsme et de l’islam. Le dôme du rocher, lieu où Mahomet serait monté au paradis, est construit sur le mur des Lamentations, vestige du second temple, à quelques centaines de mètres de la via Dolorosa (chemin de croix de Jésus) et du Saint Sépulcre. C’est simple, il y en a pour tous les goûts et on comprend pourquoi la ville a sa propre particularité. Chaque année, entre 50 et 200 visiteurs en montrent les symptômes qui consistent à se prendre pour un prophète. Heureu-sement, en quelques jours tout rentre normalement dans l’ordre.

Là où le monde est néMais si la religion n’est définitivement pas votre truc, il reste une infinité de choses à faire. Au menu des choses décalées à découvrir, Akhziv land tient une bonne place. À proximité de la frontière liba-naise, Rina Avivi vous accueille, moyen-nant quelques shekels, dans sa microna-tion autoproclamée. Installée quatre ans après la guerre de 1948, la « nation » fut créée pour protester contre le paie-ment d’un loyer à l’État d’Israël. La situa-tion n’a pas vraiment changé depuis et Rina essaye de sensibiliser les touristes à sa cause. En discutant un peu, elle vous montrera des photos d’elle en

> PALESTINE


Décollez

compagnie de Shimon Perez, le président israélien, et vous invitera à découvrir un incroyable musée d’antiquités récoltées par son mari. En redescendant vers Jéru salem, vous pourrez faire un stop à Naplouse, au cœur de la Cisjordanie. Elle fut longtemps l’un des principaux bastions des résistants palestiniens et après des années de répressions, la ville a aujourd’hui retrouvé son calme et accueille de nombreux touristes. Les agents de l’office du tourisme situé sur

la place des Martyrs vous conseilleront quant aux choses à faire. L’industrie n’est plus ce qu’elle était mais vous pourrez toujours visiter des savonneries (il en reste sept sur la quarantaine qui offi-ciaient il y a une vingtaine d’années) ou vous promener dans le souk animé de la vieille ville. La visite du village des Samaritains est également à ne pas rater. Il s’agit d’une communauté religieuse, une des branches du judaïsme, d’environ 700 personnes qui vivent dans les hau-teurs de Naplouse. Selon leurs croyances, il s’agit du lieu où le monde fût créé. Ils sont bien intégrés dans la société musulmane mais sont surtout réputés pour leur vin et l’Arak (sorte d’anisette très alcoolisée) qu’ils exportent un peu partout.

Flotter sur la mer MorteMais si ce qui vous tente, c’est la pro-menade dans la Bible, vous ne serez pas déçu. Les édifices religieux, les mauso-lées ou encore les ruines de toutes les confessions sont omniprésents. Il y a toutefois un lieu naturel, qui sort pour le moins de l’ordinaire, et aujourd’hui aussi connu pour ses boues que ses manuscrits (dont le plus ancien texte biblique retrouvé). La mer Morte offre, à moins d’une heure de route de Jéru-salem, quelques stations balnéaires où vous pourrez vous essayer à marcher sur les eaux. Plus sérieusement, si le fait de flotter est amusant, il faut faire très attention à ne pas mettre sa tête sous cette eau qui contient près de 30 % de sel contre 2 à 4 % pour les autres eaux de mer. En à peine trois heures et en longeant le Jourdain, transformé en filet d’eau pour les besoins de l’agricul-ture, il est possible de rejoindre le lac de Tibériade, la source de la mer Morte, où Jésus séjourna pour son ministère. Le contraste de la route est saisissant. On passe du désert à de vertes collines sur lesquelles vivent des familles de Bédouins. Ce qui est sûr, c’est que le voyage ne peut laisser indifférent, une véritable destination Dklé.


Décollez

La poule aux œufs d’orHienghène a choisi d’axer son développement sur l’agriculture, mais surtout le tourisme. En la matière, la commune ne manque pas d’atouts. Les beaux jours ne sont pas fi nis, il est encore temps pour une petite virée en brousse à la découverte des beautés de la côte Est.

Par SG

379. C’est le nombre de kilomètres qui séparent Hienghène de Nouméa. Ce n’est pas si loin même si une fois arrivé sur la côte Est, la vitesse moyenne diminue très nettement. Mais si l’on ne part pas trop tard, pour peu qu’il fasse beau… Eh bien on prend son temps, tranquille. On lève le pied quitte à s’arrêter sur la Koné-Tiwaka ramasser quelques framboises qui pous-sent à foison sur le bord des routes.

Couvé par l’accueil en tribuSi vous n’avez pas mis les pieds à Hien-ghène depuis des années, attendez-vous à quelques changements. Rassurez-vous, la poule couveuse est toujours là, mais de nombreux aménagements et structures ont vu le jour. De nouvelles activités et toute la palette des hébergements sont aujourd’hui dispo, du trois-étoiles au

camping. Mais nous avons quand même un petit faible pour l’accueil en tribu. C’est d’ailleurs sur la commune que ce type d’hébergement a vu le jour il y a une dizaine d’années. Si vous décidez de passer quelques jours dans la chaîne, Chez Cécile à Ouayaguette ou encore chez Ida, à Bas-Coulna, vous ne le regrettez pas. Les tribus sont magnifiques et l’accueil est simple mais très convivial. C’est l’occa-sion idéale pour découvrir la vie en tribu, s’initier aux joies de l’équitation, du tres-sage ou encore de la pêche à la sagaie. Vous verrez, ramener une simple crevette n’est pas si évident que ça.

Une nature classéeLe mont Panié étant actuellement fermé, les marcheurs pourront se rabattre sur les autres sentiers qui ont été ouverts un peu partout sur la commune et offrent des balades plus courtes. Mais si vous cher-chez le calme, pas de problème, vous passerez un bon moment « sans vous casser la tête ». Pour ça, l’option mer est parfaite : rester tranquillement sur un transat du Koulnoué village ou alors partir à la découverte des récifs inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. En la matière, Hienghène a de solides arguments. Parmi les trois zones inscrites, l’îlot Hienga, où des sentiers marins et pédes tres ont été aménagés, permet d’observer les trois quarts des coraux présents en Calédonie. Thierry Babou-

lenne, du centre de plongée Babou côté Océan, a d’ailleurs découvert la date de ponte du corail, au moins pour cet endroit. Chaque année, à quelques jours près, au mois de novembre, c’est le même ballet, les bébés coraux sont relâchés dans le grand océan pour essayer de se trouver un rocher.

Hienghène sait recevoirLes amateurs de kayak trouveront également leur bonheur à la base nau-tique qui en propose à la location. Des visites des falaises de Lindéralique sont organisées ainsi que la descente de la Tiwaka, en fonction des conditions météo. Si en Calédonie le tourisme n’est pas toujours au top, à Hienghène, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on fait des efforts. Et ça paye puisque s’il y a dix ans la commune recevait à peine 1 000 visiteurs par an, aujourd’hui, nous sommes près de 15 000 à nous y rendre !


Bri olo

Le patchwork s’invite chez Déco-DockUne fois encore, les déco-dockeuses ont accepté de nous ouvrir grand les portes de leur atelier-boutique et celles de leurs petits secrets de fabrique. Aujourd’hui, on craque sur ce superbe fauteuil tapissé façon patchwork.

C’est la nouvelle tendance des as de la récup : le fauteuil en patchwork. Si, à l’instant, vient de surgir dans votre esprit l’idée de relooker ce vieux club miteux qui traîne dans un coin de votre salon, attendez d’avoir lu ce qui suit avant de vous jeter dans cette entreprise à risques. « C’est un vrai travail de titan, lâche Anne, la responsable, dans un long soupir. On y a passé des heures et des heures dessus. » Il a fallu entièrement désosser la bête, ce qui implique d’enle-ver la mousse, moins chère à l’achat mais qui se dégrade très vite, et la remplacer par des ressorts de bonne qualité et du crin végétal. Bref, c’est pas du made in China. Nicole, une bénévole active de l’associa-tion, a mis à contribution ses talents de couturière pour coudre de toutes pièces des tissus de la dernière collection Déco-Dock. Tout l’art de l’exercice consiste à assembler des tissus et des couleurs de

manière harmonieuse, avec un grand H. Sinon, patchwork peut vite rimer avec bad work*. Puis Lydia, tapissier d’ameu-blement spécialisée dans la réfection de fauteuils, a pris le relais. Les flancs du fauteuil ont été recouverts ainsi que les coussins et le dossier. « C’est sûr, ce beau fauteuil pourra traverser les géné-rations », assure Anne qui a déjà oublié la douleur de la création et se dit prête à recommencer. Pour acquérir cette future antiquité, il vous faudra débourser 70 000 F.

Déco-DockPremière vallée du Tir. Ouvert Tous les jeudis de 9 h à 16 h, le samedi de 9 h à midi.Tél. : 99 23 23

Quelle allure ce fauteuil !Quelle allure ce fauteuil !

> L’OUTILl’agrafeuse électriqueL’agrafeuse électri-que est l’outil indis-pensable pour ne pas pincer ses petits doigts délicats. C’est plus facile à utiliser, disons moins fatigant, plus rapide et ça tient bien mieux, paroles de bricoleuses.

> LA TECHNIQUE

couverture d’un fauteuil en rotin

Nos déco-dockeuses ont réfl échi à la manière de réhabiliter

ce canapé en rotin abîmé par l’usure et l’humidité. Le résul-

tat de leur réfl exion se trouve fi nalement facile à exécuter. Il

suffi t de recouvrir toute l’ossature du canapé de papier na-

ture, un produit recyclé. Il peut être remplacé par du simple

papier peint si, comme moi, vous ne savez même pas ce

qu’est le papier nature. Facile mais fallait y penser. N’oubliez

pas la colle à papier, indispensable. Puis peignez le papier et,

une fois sec, passez une couche de vernis pour que ça brille.

« Et voilà la misère cachée ! », s’exclame Isabelle, non sans

fi erté devant son nouveau canapé.

*travail de m…

Texte et photos Myriam Grandcler


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Ça fl otteÇa fl otte

Hissez les voiles !Entourée d’eau et balayée par les vents, la Nouvelle-Calédonie est le lieu idéal pour naviguer. Le Cercle Nautique Calédonien propose des cours de voile sur Elliott 6. Idéal pour démarrer avant de vous lancer dans le grand bain des régates sur n’importe quel voilier.


Pour naviguer en Elliott 6, il faut des coéquipiers (deux minimum, trois maxi-mum), des accessoires (gants spéciaux pour ne pas s’écorcher quand on hisse les voiles, petits chaussons pour ne pas glisser, gilet de sauvetage) et… du vent (c’est même tout l’intérêt de la voile).Dès votre arrivée, vous apprendrez à pré-parer votre bateau. Dans le vocabulaire

nautique, on appelle cela « gréer » : monter le foc (petite voile), la

grand-voile et le spi (voile creuse hissée quand on est dans le sens

du vent) qui sont tenus par des écoutes et des bouts (et non

pas des ficelles). Ne vous inquiétez pas, déterminer le

sens du vent cela s’ap prend. « Les cours pour les

débutants permettent d’acquérir le vocabu-

laire nautique et de

se familiariser avec le bateau. Le but est d’autonomiser le futur voileux », rassure Boris François, moniteur au CNC. Vous pouvez désormais larguer les amarres.A ce stade-là, vous êtes maître à bord avec un bateau prêt à filer au vent. Toute la difficulté est donc de sortir du port sans encombre. Pour cela, l’Elliot 6 est équi-pé, comme tous les bateaux, d’une barre rattachée au gouvernail. La manœuvre à la barre sera alors fonction du vent. Une fois en mer, réjouissez-vous, le plus dur – mais aussi le plus amusant – reste à venir. Les débutants exécuteront deux manœuvres vitales : l’exercice d’arrêt qui consiste à arrêter le bateau (ça sert toujours) et l’exercice d’homme à la mer (ça peut toujours arriver).L’Elliot 6 se manœuvre en équipe : pen-dant que l’un tient la barre, les autres s’occupent de border ou de choquer (tirer ou lâcher les écoutes qui servent à

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Ça fl otte

régler l’angle de la voile par rapport au vent), d’où l’importance de la communi-cation et d’un bon relationnel entre les voileux. « Et de confiance, poursuit Boris François, car le barreur (qui tient la barre) tient entre ses mains la responsabilité de ses coéquipiers ».Pour simplifier : l’intérêt de cette navigation est de régler les voiles pour maintenir le bateau sur l’eau ! « La voile est un sport en trois dimensions : le vent, la mer et le bateau. C’est-à-dire que le bateau évolue en fonction du vent et des vagues. Le moindre changement d’un des deux derniers paramètres change la manière de naviguer », expli que le moniteur. Car, le saviez-vous, en voile, il n’est pas possi ble d’aller face au vent : il faut tirer des bords (faire des zigzags pour remonter vers le vent). Quand vous serez aguerri à l’exercice, vous construirez mentalement le schéma de navigation, que vous chan gerez cha-que fois que le vent tourne, en gros constamment (ce serait trop facile sinon).L’équipe victorieuse d’une régate (course de voile) est celle qui a su le mieux exploiter le vent pour faire le moins de distance possible.

© Patrick Chalas

CNCTél. 26 27 27Cours débutant et perfectionnement le samedi de 9 h à 12 h

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Ça roule

Soyez un pro de l’occas’En parcourant les petites annonces, j’ai craqué sur une voiture d’occasion, elle a un super look ! Mon souci : mes connaissances en mécanique sont assez proches de zéro... Heureusement j’ai Jean, un ami mécano qui m’a accompagnée pour cet achat en vérifi ant les points essentiels.

Par Aurélie Cornec

L’EXTÉRIEURLa voiture est propre et peu ternie, preuve d’entretien. « Des différences de couleurs dans les panneaux de carrosserie sont souvent le signe d’accidents. La tôlerie doit être lisse, sans trace de coups ni de boursouflures dus à la rouille », explique Jean. Mon mécano attitré vérifie ensuite le bon fonctionnement des balais d’essuie-

glace. Puis jette un œil aux joints : les caoutchoucs sont en bon état. Il inspecte ensuite le niveau d’usure des pneus en m’expliquant qu’une « usure irrégulière démontre un défaut du parallélisme ». Enfin, en secouant les roues avant dans l’axe horizontal, il cherche à déceler un éventuel jeu dans la direction.

L’INTÉRIEUR« Si l’intérieur est trop usé, c’est le signe d’une utilisation intensive. Je regarde aussi l’état des caoutchoucs sous les pédales, s’ils sont très abimés, le kilomé-trage a de grandes chances d’être plus important que celui annoncé. » Ce n’est pas le cas de cette voiture, Jean continue

donc son inspection en vérifiant l’aligne-ment des numéros sur le compteur, pour s’assurer que ce dernier n’a pas été tra-fiqué. Il teste ensuite les commandes : phares, feux, clignotants, chauffage, warnings, désembuage, essuie-glaces et autoradio.

LE MOTEURPremier conseil du copain : « Ne pas s’attarder sur une voiture qui présente des coulées d’huile. » Il ouvre ensuite le capot, sous l’œil attentif mais serein

du vendeur. « Je regarde s’il n’y a pas de dépôts gras, signe de fuites, et je véri-fie si les niveaux sont corrects pour voir si le proprio est soigneux. »

L’ESSAI ROUTIER« Si un particulier refuse l’essai, en invo-quant un risque d’assurance par exemple, passez votre chemin », assure Jean. Notre vendeur accepte volontiers, l’occasion pour mon mécano d’écouter tourner le moteur. Pas de bruit de cliquetis ni de cognement, en route pour quelques kilo-mètres d’essai. Jean effectue plusieurs

tests simples : il serre le frein à main et engage la 3e vitesse puis relâche l’em-brayage. La voiture cale, c’est bon signe. Il teste ensuite toutes les vitesses, aucune ne craque, tout semble normal. En ligne droite, il lâche le volant : la voiture ne tire ni à droite, ni à gauche, parfait. Le frei-nage est aussi testé.

Cette voiture ne présente a priori aucun souci mécanique, son état général est cor-rect, je suis prête à dégainer le chéquier. Mais Jean ayant repéré quelques trous sur le tissu des sièges et deux pneus plutôt usés, j’en profite pour demander une baisse sur le prix annoncé. Je suis peut-être nulle en mécanique, mais la négociation, je maîtrise !

Vos papiers s’il vous plaît

Avant de conclure la vente, le ven-

deur doit fournir l’historique

du véhicule : les factures et/

ou le carnet d’entretien ainsi

que le résultat du contrôle

technique.

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du véhicule : les factures et/

ou le carnet d’entretien ainsi

que le résultat du contrôle

#00 16 Avril-Mai 2013 57

Ça roule

PaciF’illes que çaElle a des courbes rondes et féminines, un châssis qui en fait se retourner plus d’un et une allure gracieuse. Elle, c’est la De La Chapelle-Bugatti, un roadster de type 55. En juin prochain, elle participera pour la première fois au Rallye des princesses. Au volant, Céline Naville et à ses côtés, Nathalie Bringuier, deux princesses du pays.


Nathalie Bringuier, la rousse, et Céline Naville, la blonde, sont nos princesses à nous. Elles sont élégantes, féminines et résolument modernes. Mais pas que. Elles apprécient les belles cylindrées, n’ont pas peur de mettre les mains dans le moteur et savent lire une carte routière. De quoi clouer le bec à tous les machos du volant ! Du 1er au 6 juin prochains, elles représenteront pour la première fois « Nouzaut’ » au Rallye des princesses, « une course déjantée » qui relie Paris à Saint-Tropez. Pour y partici-per, il faut être une princesse – lisez une femme – et concourir avec une voiture ancienne ou de prestige. Sans oublier le prix de la course : 5 000 euros.

Il y en a sous le capotLe carrosse de ces dames est une réplique de la Bugatti type 55 roadster construite dans les années 80 par le construc-teur français Xavier de La Chapelle. Les

38 copies qui sont sorties de ses usines étaient si fidèles que la marque italienne lui a accordé le privilège de coller son nom à côté du sien. Parce qu’en plus, sous le capot de la De La Chapelle-Bugatti, ronronne un moteur BMW. « Notre modèle, le n° 35, appartient à mon père. C’est l’occasion ou jamais de le mettre à l’épreuve », s’enthousiasme Céline, la pilote. Pour s’entraîner alors que leur voiture de course est en France, nos deux PaciF’illes comme elles se nom-ment, conduisent la PGO speedster 2 de Nathalie, une réplique de la Porsche de James Dean.

Partir et surtout arriverLe Rallye des princesses c’est cinq jours de course à raison de 350 km par jour, soit plus de 1 600 km à enchaîner sur route ouverte dans les conditions de conduite standards. Les 85 équipes concurrentes, un record pour cette quatorzième édi-

tion, seront jugées sur leur régularité. Ce charabia technique signifie qu’elles doi-vent se maintenir à une vitesse moyenne de 50 km/h. Plusieurs fois par jour, des points de contrôle aléatoires sont orga-nisés pour vérifier, chronomètre en main, que les princesses sont dans les temps. Difficile quand le road-book ne vous est remis que 30 minutes avant le début de chaque étape. « Il faudra arriver à l’heure et sans se perdre. Inconcevable pour deux femmes, non ? », interpelle Nathalie, avec son franc-parler méridional. « Eh bien on va le faire ! », lance-t-elle, on ne peut plus déterminée.

Le blog : http://princessesduvolant.tumblr.com/Facebook : princesses.NC

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