dj di d jé - doyoubuzz · 2014. 1. 10. · serge lama, orelsan, felix da housecat et lou doillon....

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Avec le soutien de la Wallonie Me rcredi 17 jui llet 2013 Si la première édition des Francofolies est millésimée 1994, l’aventure débute bien avant par l’organisation de différents concerts de 1988 à 1993 et se termine par deux concerts, pour la première fois sur la place de l’hôtel de ville : un concert de Johnny Halliday interrompu par la pluie après 20 minutes et un concert de Francis Lalanne venu sans musiciens. Comme les organisateurs ne doutent de rien, ils vont vaincre ce cauchemar en réalisant leur rêve : La première édition des Francofolies de Spa en 1994 avec 31 concerts et 15.000 spectateurs. Cette année-là, les Francofolies de la Rochelle fêtent leurs 10 ans. En 1994, à la radio, on entend des champignons halluci- nogènes chanter «Mangez-moi» de Billy Ze Kick ou IAM avec «Je danse le Mia». Pendant ce temps, Bruel compte «Combien de murs», Souchon passe «L’Amour à la machine » et Cabrel nous fait «La corrida». Sur scène à Spa en 1994, les incontournables Belges Pierre Rapsat, Jeff Bodart, Sttellla, Marc Morgan et Marka sont déjà là, tandis que Laurent Voulzy, Indochine, Stephan Eicher et Patricia Kaas jouent les locomotives. En 20 ans, l’industrie du disque a été transformée. Les supports de nos grands frères ont disparu et les modèles éco- nomiques et artistiques en ont été profondément secoués. Dans cet univers en pleine mutation, reste sans doute la scène. L’équipe des Francofolies poursuit donc son rêve de vous faire découvrir sur scène ceux que vous aimez déjà aujourd’hui mais aussi ceux que vous aimerez demain. On commence ce soir avec Olivia Ruiz, Orelsan, Natasha St-Pier, Jeronimo et des dizaines d’autres. En piste pour cette édition anniversaire des Francofolies de Spa ! Et merci à toi, public ! Clap vingtième ! /// SOMMAIRE ///////// 03/ Les papas des Francos 05/ Francobuzz 05/ L’été au jardin... 07/ L’interview qui pique 09/ Ecoutons leurs images 10/ RTBF’s Angels 1 Indochine 1994 DJ DIDJÉ 21:15 - Scène Red Bull Elektropedia Stage

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  • Avec le soutien de la Wallonie

    Mercredi 17 ju

    illet 2013

    Si la première édition des Francofolies est millésimée 1994, l’aventure débute bien avant par l’organisation de différents concerts de 1988 à 1993 et se termine par deux concerts, pour la première fois sur la place de l’hôtel de ville : un concert de Johnny Halliday interrompu par la pluie après 20 minutes et un concert de Francis Lalanne venu sans musiciens.Comme les organisateurs ne doutent de rien, ils vont vaincre ce cauchemar en réalisant leur rêve : La première édition des Francofolies de Spa en 1994 avec 31 concerts et 15.000 spectateurs. Cette année-là, les Francofolies de la Rochelle fêtent leurs 10 ans.

    En 1994, à la radio, on entend des champignons halluci-nogènes chanter «Mangez-moi» de Billy Ze Kick ou IAM avec «Je danse le Mia». Pendant ce temps, Bruel compte «Combien de murs», Souchon passe «L’Amour à la machine » et Cabrel nous fait «La corrida».

    Sur scène à Spa en 1994, les incontournables Belges Pierre Rapsat, Jeff Bodart, Sttellla, Marc Morgan et Marka sont déjà là, tandis que Laurent Voulzy, Indochine, Stephan Eicher et Patricia Kaas jouent les locomotives.

    En 20 ans, l’industrie du disque a été transformée. Les supports de nos grands frères ont disparu et les modèles éco-nomiques et artistiques en ont été profondément secoués.Dans cet univers en pleine mutation, reste sans doute la scène. L’équipe des Francofolies poursuit donc son rêve de vous faire découvrir sur scène ceux que vous aimez déjà aujourd’hui mais aussi ceux que vous aimerez demain.

    On commence ce soir avec Olivia Ruiz, Orelsan, Natasha St-Pier, Jeronimo et des dizaines d’autres.

    En piste pour cette édition anniversaire des Francofolies de Spa ! Et merci à toi, public !

    Clap vingtième !/// Somm

    aire /////////

    03/ Les papa

    s des Francos

    05/ Francobuz

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    05/ L’été au ja

    rdin...

    07/ L’interview

    qui pique

    09/ Ecoutons

    leurs images

    10/ RTBF’s An

    gels

    1 Indochine 1994

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    R 21:15 - Scène Red Bull Elektropedia Stage

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    Les Francofolies de Spa ont 20 ans. Est-ce que la programmation est spéciale pour l’occasion ?Charles Gardier : Je suis très excité par la programmation de cette vingtième édition parce que nous accueillons 57 artistes qui se produisent pour la pre-mière fois à Spa. Je pense notamment à Serge Lama, Orelsan, Felix Da Housecat et Lou Doillon.

    Pour fêter cet anniversaire, vous avez souhaité marquer le coup en développant différents projets mettant le festival à l’honneur.CG : Oui, nous avons tenu à apporter quelques petits plus à cette édition. Nous avons mis en place une expo-sition1 retraçant les grands moments des Francos. Un livre de photos prises durant le festival intitulé «Ecoutez nos images» a également été publié. Nous proposons aussi au public un cof-fret de quatre CD et 75 chansons d’artistes qui ont marqué les précé-dentes éditions. Cette compilation permet de (re)découvrir les chansons de celles et ceux qui nous ont fait vibrer, ici, à Spa.

    Pour l’occasion, vous avez aussi décidé d’offrir un léger lifting aux Francos. CG : Nous avons décidé de modifier quelque peu l’aménagement des dif-férentes scènes. La scène Red Bull Elektropedia quitte le Jardin pour inté-grer le Village, à la place du Dôme. Nous avons également offert au festival une application pour mobiles téléchargeable gratuitement. Elle offre au public de nombreuses fonctionnalités pratiques pour vivre les Francos dans les meil-leures conditions. Enfin, nous avons tenu à remercier les festivaliers à notre façon. Cette année, l’abonnement Francopass donne également accès au

    Il y a 20 ans débutait une belle histoire : celle des Francofolies de Spa. Au fil des années, Charles Gardier et Jean Steffens ont su les transformer en un événement musical incontournable. Rencontre avec les papas d’un festival qui n’a pas pris une ride.

    1 L’exposition est installée jusqu’à la fin du mois d’août dans le Pouhon Pierre-Le-Grand dans le centre de Spa.

    Charles Gardier et Jean Steffens

    «Il faut faire attention, mais je ne crains pas pour l’avenir

    des Francofolies de Spa»

    Village. L’abonnement Francofou, quant à lui, comprend la soirée de la Place de l’Hôtel de Ville du dimanche 21 juillet. Enfin, le Jardin sera accessible gratui-tement tous les jours jusque 16h.

    L’an passé, les comptes des Francofolies de Spa ont vu rouge. Comment l’expliquez-vous ?

    Jean Steffens : L’année dernière, nous avons dû faire face à un déficit d’envi-ron 300 000 euros, mais les Francos ne sont pas en péril. La conjoncture écono-mique était particulièrement mauvaise et cela a eu des répercussions sur nos bénéfices. Ce résultat est également dû au fait que plusieurs festivals ont lieu presque en même temps dans la région et sans que ces festivals se positionnent dans un registre musical précis. Du coup, tout le monde fait un peu la même

    chose. Malgré cela, je reste confiant. Il faut faire attention, mais je ne crains pas pour l’avenir des Francofolies de Spa.

    Aujourd’hui, est-ce plus difficile de trouver des sponsors ?

    JS : Le niveau de sponsoring pour cette vingtième édition est équivalent à celui de l’année dernière. Pour les 20 ans des Francos, nous accueillons de nou-veaux partenaires comme ING et VW. Nous avons également le soutien de la Province de Liège. Les Francofolies de Spa permettent l’équivalent de 22 millions d’euros de retombées éco-nomiques tous secteurs confondus sur cinq jours. Nous proposons un festival qui innove chaque année et qui reste une valeur sûre pour nos différents par-tenaires économiques.

    Quel a été votre plus beau souvenir musical ?JS : Yannick Noah était présent lors des Francofolies de 2002. Il a donné un concert extraordinaire sur la Place de l’Hôtel de Ville le 21 juillet de cette année-là. Les rappels ont duré une heure. Noah était éblouissant de classe lorsqu’il a interprété la Brabançonne. Mais il a également fait preuve d’hu-mour et de folie lorsqu’il s’est déculotté en public. Il n’a pas hésité à sortir de ses standards pour aller vers le public. Il est d’ailleurs descendu de scène pour faire le tour de la Place de l’Hôtel de Ville à pieds nus en tapant dans ses mains pour faire danser les festivaliers. CG : J’ai beaucoup de mal à choisir. De nombreux concerts m’ont marqué. Je me souviens du concert de Cali, l’année dernière. Il s’est mis en danger en pro-

    posant au public un duo avec le pianiste Steve Nieve. Une vraie réussite ! Je garde aussi en tête le passage d’Indochine à Spa durant lequel ils ont enre-

    gistré leur album live en compagnie du public des Francos. Stephan Eicher a, lui aussi, marqué ma mémoire en fai-sant don de sa guitare au public. Un vrai moment d’émotions et de partage.

    Quels concerts ne raterez-vous sous aucun prétexte cette année ?CG : J’irai applaudir Daran, Cali ainsi que Serge Lama. Je ne raterai pas non plus la prestation de Giedré, de Lisa Leblanc et de Caïman Fu. JS : Vous me croiserez très certai-nement au concert de Pitcho et de Youssoupha. Je ne manquerai pas non plus Ozark Henry et Stephan Eicher. SP

    Coordination technique / mise en pages illustrations Veronique Hariga /// www.hariga.beMike Walravens /// m-le-champagne.be

    Avec les collaborations de Marc Radelet et l’équipe PresseFred Cheslet et l’équipe d’Impact Diffusion

    Imprimé par UNIJEP KAISER /// www.unijep.be

    Rédacteur en chef / Editeur responsable Pierre Osselaer

    Journalistes Nicolas BogaertsStéphanie ClootMicha KapetanovicNoa MurphySarah PierreMargaux Osselaer

    Coordination photographes Patrick Cormeau

    Photographes Christelle AnceauXavier BeaurainDany BruckSteve CollinPatrick CormeauSandra Dedée

    Michel DvorakFrançois EvrardNatacha JoveneauRick McPieNicolas Tacheny

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    DJInn SAout (B) S CREw (featuring nekfeu) (f) PItCho (B)BRnS (B)JoEyStARR (& boss soundsystem) (f)

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    DoCtoR noIzE (B)SonAR (B)DADDy k (B)DJ DIDJé (B)

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    SIDDhARthA BJÖRnDu hAut DES AIRS (f-B-q-Ch)mElAnIE DE BIASIo (B)nAtAShA St PIER (CAn)

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    PAnoRAmA 08lES REtARDAtAIRESmoChélAn (B)SAlomé lEClERC (q)SAB (B)

    11:00 lES DéménAgEuRS fêtent leurs 10 ans (B)

    Le Globe

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    Scène Ice Watch

    Scène Proximus

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    Les Papas des Francos

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    Le Dôme couvert avec 300 places assises vous attend dès ce mercredi avec le Franc’Off suivit de la création Du Haut des Airs que vous retrouverez au même endroit, même heure chaque jour jusque vendredi.Ce mercredi, les têtes d’affiche seront un brelan de dames, trois artistes confirmées bien que ce soit leur pre-mière spadoise.

    Tout d’abord, la belge Mélanie de Biasio que nous suivons depuis plu-sieurs années avec un égal plaisir sur les scènes jazz. Elle nous présente son second album «No Deal», elle se pré-sente dans notre page interview !

    Jardin - Le Dôme 18:20

    Batteuse, guitariste, puis auteur-com-positeur-interprète et lauréate de nombreux prix prestigieux : la jeune québécoise Salomé Leclercq a déjà pas mal roulé sa bosse quand elle ren-contre Emily Loizeau aux fameuses Rencontres d’Astafford de Francis Cabrel en 2009. Emily décide alors de

    la prendre sous son aile et réalise son album, «Sous les arbres» qui fera entrer Salomé dans la cour des grands avec ses mélodies pop folk.

    Jardin – Le Globe 20:20

    En dix ans de carrière, Natasha St Pier a déjà vendu plus de 2 millions d’albums. Sa participation comme coach à l’émis-sion The Voice Belgique a révélé au public belge son professionnalisme et sa maîtrise de la technique vocale. La charmante canadienne, originaire du New Brunswick, fera cette année escale au Jardin des Francos pour un concert exclusif en Belgique cet été, sobre en piano/voix. Outre ses propres chan-sons, elle rendra hommage à toutes celles qui ont marqué son parcours artistique.

    Jardin - Le Dôme 21:35

    C’est Sab, un artiste belge et non pas suédois qui clôture cette première soi-rée par un dernier concert sous les lampions. Po

    Jardin - Le Dôme 23:30

    Natasha St Pier Salomé Leclercq Mélanie de Biasio

    Après la musique électro des deux dernières années, le Jardin

    des Francos accueille dès ce mercredi des concerts avec une large part réservée au répertoire francophone. Le Jardin n’aura

    plus une mais deux nouvelles scènes : le Dôme et le Globe. Ce qui ne change

    pas, c’est l’ambiance bucolique du magnifique Jardin de la Villa Royale.

    Le jardin c’est aussi le Franc’Off

    Dès 13h, place au Franc’Off et à ses trois artistes quotidiens, qui auront la lourde tâche de séduire un jury inter-national s’ils veulent faire partie des trois lauréats.

    Les Francos Juniors au Jardin

    Dès 11h, chaque jour, les Francos Juniors prendront possession des lieux, avec un programme 100% belge : Les Déménageurs (qui fêteront leurs 10 ans avec deux représentations d’un spectacle exclusif pour les Francos), Geneviève Laloy, Guillaume Ledent et Les Chèvres à Pull.Seules les deux représentations des Déménageurs (mercredi et jeudi) seront payantes ; les trois autres spec-tacles seront entièrement gratuits. Comme les années précédentes, le

    programme du Jardin sera compris dans l’abonnement Francofou. Cadeau pour le 20ème anniversaire, l’entrée sera gratuite jusque 16h. Ce n’est qu’à partir de 16h qu’un ticket sera réclamé à l’entrée. Il sera donc possible, à condition d’entrer avant 16h, d’assister à tous les concerts du Jardin gratuitement jusqu’à 01H du matin.

    Cadeau pour cette vingtième édition !

    Les Déménageurs

    • Tu adores le son qui vient tout juste de retentir sur la scène Pierre Rapsat ? Tu te demandes qui peut bien disposer d’une voix si savou-reuse ? Ou au contraire cette chanson t’horripile et ce serait justement le cadeau idéal pour belle-maman ? Dans ce cas, la fonctionnalité Qui chante ? tu vénèreras.

    www.francofolies.be

    @Twhiitney“Tout ça pour pouvoir être libre le 21/07 au concert du Grand Jojo aux

    @francosdespa ! Sacré #Albert2 ! On boira à ta santé ainsi ! #Roi „

    • Tes tympans sont en feu et un break, toujours musical mais dosé, est vital ? Tu as besoin d’un petit moment seul(e) à l’écart de ta famille un peu trop chantante ou de ta bande d’amis un peu trop criante ? Dans ce cas, la radio spéciale Francofolies en collaboration avec la RTBF, tu écouteras.

    • En plus d’être un fan de musique, tu es aussi un geek avéré ? Tu rêves de partager à tes 1346 amis, ton propre programme Francofolies ? Dans ce cas, de l’outil Favoris tu useras.

    • Tu as consommé un peu plus d’alcool que recommandé et le site du festival devient tout d’un coup un grand labyrinthe ? Au point de ne plus retrouver ta voiture ? Dans ce cas, la fonction Cartes t‘éclairera.

    • Tu as une envie pressante ? Quoique le look pipi nature du festivalier averti ce n’est vraiment pas ton truc ? Dans ce cas, la fonction Géolocalisation des toi-lettes te soulagera. SC

    «Non mais allô quoi», t’étais pas au courant des 20 ans des Francos ?! Alors, je te conseille (pour ne pas t’ordonner) de filer te connecter et surtout de le rester durant toutes les festivités. Cette année, les Francofolies c’est autant en ligne qu’en live : encore plus de scoops, d’infos croustillantes, de buzz, de coups de cœur mélodieux et de coups de gueule accordés à l’aide de ton wifi ou ton 3G ! Cette rubrique, elle a été pensée par et pour toi, oh cher festivalier, et puis grâce à eux aussi, oh tendres artistes. C’est vous tous les incontournables de cette 20ème édition.

    L’idée : Francobuzz , nouvelle chronique, compte-rendu 360° de ce que vous avez chéri ou maudit sur la toile ! Pour y contribuer, je te laisse le choix (pour ne pas imposer le mien qui est de tout adopter). Like la page Facebook «Francofolies de Spa (officiel)» et participe, par exemple, au dernier concours francodingue. Follow @francodespa et partage tes émo-tions sur le concert, l’ambiance, le mec ou la nourriture que t’as aimé/détesté et découvre peut-être ton tweet #franco13 dans le Francoscoop du jour. Mais ce n’est pas tout, pour encore et toujours plus de Francos, ajoute à ton carnet de bord la toute nouvelle application Francofolies pour iPhone et Android, c’est francofun et totalement gratuit !

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    #franco13

    Un nouveau jardin acoustique

    post du jour

    laetitia martin«Avez-vous vu un peu le l ine-up de cette année?!

    Génialissime! Je me réjouis trop que les Francos commencent! Ce sera définitivement le début de mon été !»

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    Ce deuxième album est un virage musical et sonore complet. Vous aviez envie de surprendre ? De vous surprendre ?

    J’ai longtemps cherché, pendant plus de trois ans, le son que je voulais donner à mon deuxième album. J’avais bien un feeling, mais je ne savais pas trop com-ment lui donner corps. Je sentais que le son n’allait pas aller tout à fait dans la direction du premier. J’ai dû faire confiance à mon instinct pendant 6 ans, rythmés de hauts et de bas, de moments de vide. En fait, j’étais déjà en travail. Le temps a été le directeur artistique le plus important de ce disque, une clé pour m’aider à prendre des décisions qui n’étaient pas faciles, entre mes peurs et cette voix intérieure qui me disait «va par-là»…

    Vous n’aviez aucune idée de la direction à prendre ?

    J’avais besoin de guidance car je ne voyais plus clair entre mes différentes envies : faire de l’acoustique sobrissime ou partir vers ce qui sera plus tard ce deuxième album. Il y a eu l’appel très important du clavinet, un instrument qui a été déterminant et du son. J’avais envie de développer un univers de sons. C’était assez incertain et périlleux, mais je savais que c’est dans cette direction que j’avais envie d’aller.

    Qui a été votre guide et comment avez-vous commencé à écrire ?

    On a beaucoup travaillé, Pascal Paulus, Pascal Mohy et moi, comme sur le premier disque. J’adore le son du clavinet de Pascal Paulus, ça fait penser à de la guitare, quelque part entre Lynch, Nancy Sinatra et de la soul. On a donc travaillé ensemble sur une maquette suffisamment claire. En tant que musiciens jazz, ils sont beaucoup sollicités, il a fallu aller très vite à l’essentiel, pour que la direc-tion soit claire. J’ai beaucoup travaillé seule chez moi, j’avais besoin de dépouiller, de faire de la place dans les sons, les émotions. Ce disque m’a fait grandir.

    Il y avait une volonté d’aller à l’essentiel, à l’os, dans le dépouillement ?

    Exactement, c’était ça le vrai travail : me défaire, retirer des couches, renoncer à ce qui aurait pu être perçu comme une continuité logique, mais qui n’était pas raccord avec l’histoire que je voulais raconter, le tableau que je voulais tracer. Comme je n’avais pas de maison de disque à l’époque et donc pas de deadline, le temps a été un merveilleux recours pour atteindre ça. J’avais le temps pour moi, pour aller vers l’inconnu. Malgré tout, je devais résister aux automatismes qui me poussaient vers ce que je connaissais.

    Comment avez-vous fait ?

    Je suis allée travailler en milieu carcéral, dans les prisons : je faisais des cours de voix, d’éveil corpo-rel, de rythme, pour aller chercher de la joie dans les choses simples. Ce que je crée me semble par-fois abstrait, occulte, alors j’ai besoin d’aller dans le concret, de me sentir utile, pour avoir un retour direct, être dans un mouvement de vie. Me faire du bien en faisant du bien aux autres, par des gestes et des propositions très simples, m’a sauvée du cycle infernal de remise en question. Je n’avais pas à leur dire d’être enthousiaste – comment pou-vaient-ils l’être sur commande ? Mais c’est en étant moi-même enthousiaste, en partageant ça avec eux, dans le respect, que nous avons créé un lien très fort. Je prenais de la joie à faire un truc simple, instinctif. Je pouvais me défaire de tout le superflu, j’avais la clé pour retrouver l’énergie vitale dont j’avais besoin. nB pour francoscoop

    Jardin - Le Dôme - 18:20

    Entre saudade, jazz, blues et soul, la voix de Mélanie de Biasio est connue pour être envoûtante. A l’heure de son second album,

    «No Deal», l’artiste originaire de Charleroi se fait charnelle. Et le feu couve sous les braises d’une collection de chansons comme des diamants noirs, qui lacèrent les fenêtres et ouvrent des espaces où s’engouffrent des

    histoires d’amours aussi caressantes que des murmures.

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    «Va par-là»Mélanie de

    Biasio

    Alors, heureuse ?

    Heureuse et pleine de vie. Le titre de mon album, «Le calme et la tempête», s’est imposé comme une évidence parce qu’il résume parfaitement mon état d’esprit lorsque je l’ai conçu. J’étais arrivée à une période de mon existence où je sentais que ça bas-culait. Je me disais: «Ma fille, tu as été gâtée jusqu’à présent, mais la roue tourne. Fais gaffe et réagis». Je venais de rompre, j’avais perdu quelqu’un de proche, la vie me jouait des sales coups, mais je ne me suis pas laissée faire, je suis restée debout et j’ai avancé. J’ai tourné dans un film, je suis partie en voyage, j’ai collaboré avec le Red Star Orchestra et j’ai travaillé sur mon propre disque. C’est en multipliant les pro-jets que j’ai réussi à lutter contre mes vieux démons. Ce n’est pas un album sur lequel j’étale mes plaies, c’est plutôt celui de la renaissance.

    La plupart de vos chansons mettent en scène des héros imaginaires. Est-ce qu’il y a un peu de vous dans ces histoires ?

    C’est presque devenu une marque de fabrique. Dans tous mes disques, je propose une galerie de personnages. Il s’agit de héros névrosés, un peu tordus, mais toujours attachants. J’ai besoin de les aimer car je sais que je vais vivre longtemps avec eux. Mais même si je nourris leur histoire de mon propre vécu, je ne peux pas dire que je me raconte beaucoup dans

    mes chansons. Sur ce disque, il y a une seule excep-tion, «Volver», écrit après la disparition de quelqu’un qui m’était très proche. J’y ai mis toute mon émo-tion, tout en sachant que j’allais devoir l’interpréter sur scène chaque soir. Et tant pis si je dois éclater en sanglots quand je la chante.

    L’héroïne de la chanson «My Lomo & Me» photographie des gens heureux pour s’inspirer. Drôle d’idée, non ?

    Les gens heureux ou amoureux m’ont toujours ins-pirée, mais pas au point de les photographier ou de fantasmer sur eux. Un couple qui s’embrasse dans la rue ou se retrouve sur le quai d’une gare, c’est beau à voir et ça met de bonne humeur, mais pour moi, ce n’est pas encore l’image ultime du bonheur. Le bon-heur, c’est plus profond.

    «La femme chocolat» vous a rendue populaire auprès des enfants. Vous pensez à eux lorsque vous écrivez ?

    Je n’ai jamais cru qu’une chanson s’adressait à un public cible. Elle touche ou elle ne touche pas. Je raconte des histoires, mais elles ne sont pas inter-prétées de la même manière par les gens. De mon point de vue, «La femme chocolat» est une chanson politique qui fustige la manière dont on nous renvoie l’image de la femme. Mais pour des tas d’autres rai-sons, et surtout pour le chocolat, c’est devenu un succès chez les enfants qui l’ont comprise à leur manière. «Elle panique» ou «Les crêpes aux champi-gnons» touchent aussi beaucoup de gosses. J’espère que dans quinze ans, ces enfants devenus adultes réécouteront ces chansons et comprendront qu’elles avaient une autre signification.

    Pour vous, il y a eu une indigestion de Femme chocolat ?

    «La femme chocolat» est devenue un phénomène et j’en ai perdu le contrôle. Mon manque d’expérience m’a amenée loin, trop loin, bien au-delà de mes limites physiques et mentales. Mais je n’ai aucun problème à la chanter encore aujourd’hui sur scène. luc lorfèvre pour moustique

    Scène Proximus - 18:30

    Les Gens heureux m’ont toujours inspir

    ée.

    Désormais seule aux commandes de son monde imaginaire, la femme chocolat navigue entre calme et tempête.

    JB m

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    Olivia Ruiz

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    ++++++ avec la collaboration duL’Interview qui piq

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    Stone-Design a réalisé près de 20.000 clichés aux Francos de Spa au cours des dix dernières années. Comment faire pour n’en retenir que 244 pour ce livre photo ?Notre envie était de faire un livre qui couvre les artistes, bien-sûr, mais aussi le back-stage, le public, des photos aériennes, les roadies... On a donc chargé nos 19.667 clichés et on les a épluchés, année par année. Il y a eu comme des évidences, des images qui nous ont sauté aux yeux car elles représentent vraiment bien telle ou telle ambiance. Nous avons ainsi retenu et post-produit près de 470 photos. Ensuite, nous avons tenté de construire une histoire. Lorsqu’il manquait des choses, nous retournions en arrière. On a fait sept versions du livre, ça nous a pris trois mois, huit heures par jour, sept jours sur sept.

    Quel est le fil conducteur de votre sélection de photos pour ce livre ?C’est la première phrase qui est écrite en préface du bouquin  : «Vive les artistes qui, sans prétention, font trois tours de piste et puis s’en vont». Notre boulot n’est pas de montrer simple-ment ce que l’on voit, mais surtout ce que l’on ressent. C’est une véritable histoire d’amour avec les artistes et avec ce qu’ils font, mais aussi avec les Francos, avec tous ceux qu’on ne voit pas mais sans qui il n’y a pas de spec-tacle, et bien-sûr avec le public. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons fait des prises de vue panoramiques avec l’aide de la société Avitech. Ces jeunes passionnés de la région de Spa ont fait un survol de la Grand Place et du Parc de Sept Heures avec un drone, ce qui nous a permis d’avoir des images de la foule prises à 111 mètres d’altitude. Cette opération étant périlleuse dès qu’il y a du vent, il a fallu 34 tentatives avant d’avoir des conditions optimales !

    Est-ce que l’organisation des Francos est intervenue dans le choix des photos ?Nous avons eu une carte blanche totale. Ils nous ont vraiment dit : on a confiance en vous, c’est pour ça qu’on vous a choisis, et on veut vraiment que ce livre reflète votre vision des Francos.

    Lorsque, à la troisième version du livre, nous avons sollicité Charles Gardier pour avoir son regard extérieur, il nous a aidés à alléger encore la sélection sans jamais nous demander de rajouter ceci ou cela.

    Vous signez vraiment tout à deux, il n’y a pas les photos de Loreta et celles de Jean-Marie…Non, parce qu’à un certain moment, on ne sait même plus qui les a prises. Parfois on se sépare pour couvrir les dif-férentes scènes mais dès qu’on peut, on travaille à deux, surtout quand on ne connaît pas encore le spectacle d’un artiste et qu’on n’a que trois chansons pour faire une photo. On se poste alors à des angles différents et, bien sou-vent, quand il se passe quelque chose de spécial sur scène, nous captons le même moment à quelques millise-

    condes près. On est tellement dedans qu’on a la même vision et c’est très bien comme ça. La spécificité de Loreta, c’est qu’elle arrive à aller chercher quelques gros plans improbables. Par exemple, avec Dutronc. Son attachée de presse n’était pas très disposée à nous laisser rentrer dans la loge. Loreta lui a dit qu’on ne voulait pas photogra-phier son visage mais seulement sa

    main avec son cigare. Dutronc a aimé la démarche et a immédiatement accepté de poser pour nous. C’est aussi Loreta qui va remarquer le nom de l’artiste ins-crit en-dessous d’une chaise sur scène, ou le pot de fleurs que des roadies ont fixé à un piquet à l’entrée de la scène… Ces détails forment un bon complément par rapport aux images live.

    Quel est votre bagage technique et artistique ? Comment êtes-vous venus à la photo et quelles sont vos influences? Notre bagage est assez simple : Loreta a toujours travaillé dans l’évènementiel et le marketing, ce qui lui permet d’être très à l’aise dans les contacts avec les firmes de disques, etc. Moi, j’ai travaillé 40 ans comme directeur artistique dans une agence de pub, donc j’ai fait des

    f i l m s , d e s photos, des campagnes. Notre maître

    à penser c’est Anton Corbijn, ce pho-tographe néerlandais qui a fait les pochettes de U2, Depeche Mode… Il a shooté à peu près tout le monde du rock. C’est d’ailleurs de là que vient le noir et blanc. C’est grâce à lui que j’ai compris que si on veut vraiment aller chercher l’âme de quelqu’un sur scène, il faut absolument enlever tous les arti-fices et donc la couleur, les éclairages, les beaux costumes… En noir et blanc, il ne reste plus que l’expression, ce qui sort de la photo. On est au plus proche de l’artiste qui se met à nu.

    Vos choix photographiques dégagent quelque chose de très rock, voire punk. Il y a énormément d’énergie, d’expressions rageuses… C’est ce qu’on recherche, le fameux moment où le gars est au max de ce qu’il exprime, que ce soit une expres-sion rageuse ou une timidité totale… Et puis on ne se refait pas, nous n’avons pas 25 ans donc on a vécu dans le rock une bonne soixantaine d’années, et c’est vrai qu’on est plus dans les gui-tares d’Iggy Pop que dans les nouvelles stars issues de la télé-réalité. Quand on est face à Daniel Darc, on fait des portraits qui tuent. Ou bien face à un mec comme Christophe, qui a un tel

    charisme, un tel univers, qui compose la nuit et met trois ans pour faire des albums qui sont presque des bandes sonores... Je lui ai demandé s’il pourrait cacher Christophe derrière sa bague et poser pour moi. Il l’a fait. Je crois qu’à partir du moment où les artistes voient qu’on n’est pas de simples chasseurs d’images, ils nous ouvrent leurs portes.

    Quelle photo vous semble refléter au mieux ce qu’on va trouver dans le livre? Paradoxalement, c’est une photo qui n’est pas dans le livre mais qu’on pourra voir en exclusivité au Pouhon, où nous avons 35 grands formats, des 60x60, qui sont exposés jusqu’à fin août. Dans cette photo, on voit Didier Wampas dans le Parc de Sept Heures, qui ressemble pratiquement à une icône religieuse, debout, avec toute la foule derrière, je trouve que ça donne vrai-ment une bonne idée de notre travail.

    Est-ce que vous allez faire quelque chose de particulier cette année aux Francos ? On ne s’est pas encore laissé hap-per par tel ou tel artiste mais il y a des choses qu’on sait déjà qu’on veut abso-lument faire, comme Benjamin Biolay. Cette année, nous allons aussi essayer de capter «le tréfonds de l’image de l’énergie électro», quelque chose que nous n’avons pas encore beaucoup photographié et qui nous intéresse pourtant beaucoup. n.m

    Écoutez nos images, un livre photo de Stone-Design (Loreta Mander et Jean-Marie De Brauwer), Éditions Luc Pire, 160 p., 244 photos N/B.

    Exposition «20 ans des Francofolies» au

    Pouhon, à Spa, du 5 juillet à fin août.

    www.stone-design.be

    «Notre maître à penser c’est Anton Corbijn, ce photographe néerlandais qui a fait

    les pochettes de U2, Depeche Mode…»

    Cela fait une dizaine d’années que Loreta Mander et Jean-Marie De Brauwer, aka Stone-Design, mitraillent les Francos avec passion, bienveillance et curiosité. Leur objectif : révéler l’âme et l’énergie qui habite artistes et festivaliers dans la ville d’eau. A l’occasion des 20 ans des Francofolies de Spa, leur travail est doublement à l‘honneur : le beau livre de photos «Ecoutez nos images» vient de paraître chez Luc Pire et une sélection de leurs clichés est également visible dans le cadre de l’exposition qui se tient au Pouhon cet été. Voici un couple de photographes-auteurs qui n’a pas fini de nous mettre des décibels plein les mirettes.

    Entretien avec

    Jean-Marie De Brauwer

    ECOUTEZ NOS IMAGES

    des décibels plein les mirettes

    STON

    E DE

    SIGN

    201

    3

    http://www.stone-design.be

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    Les Francos ont 20 ans et la RT

    BF ne laissera personne dire qu

    e ce n’est pas le plus bel âge de

    la vie d’un festival. Âge tendre

    et tête de bois ? Autant être clai

    r tout de suite : si c’est pour so

    mbrer dans la nostalgie, moi je

    vous dis «Salut les copains !».

    Parce qu’évidemment le coup

    d’œil dans le rétro, les souveni

    rs, tout ça, c’est chouette. Mai

    s bon, nous et nos potos de la

    radio et de la télé, on a un festiv

    al à couvrir et… ah... mais atten

    dez. Quitte à filer l’image vintag

    e, la rétromania, le rétro chic,

    alors autant jouer la carte à fon

    d. C’est parti, on vous aura pré

    venu : tiens, la RTBF, cette ann

    ée, c’est Charlie’s Angels, les

    Drôles de Dames. Pas l’adaptat

    ion en blockbuster ciné, non : la

    série originale portée par le trio

    inoubliable Sabrina, Kelly et

    Jill, avec minishorts, pates d’élé

    phants, franges et cols pelle à t

    arte.

    Alexandra Vassen  (Sabrina)

    Pourquoi Sabrina Duncan dans la série ? Parce que Sabrina est LA boss du trio mythique. Et Alexandra est LA référence en matière de Francos. On l’appellerait The Boss si elle n’était pas déjà La Voix de la chanson française radioportée. Elle a été undercover à Spa pour trois radios différentes : Radio 21, Pure FM, et à présent La Première. Elle propose un direct quotidien de deux heures tout le long du festival, ainsi qu’une édition spéciale de Sacré Français le dimanche 21 avril de 15 à 17h. C’est dire si elle a du métier : classe, distinction, humour, interviews et défis aux artistes (l’année dernière, c’était ukulélé), et une équipe de choc en coulisses (Yasmine Boudaka et Lionelle Francart) qui se coupe en quatre pour vous faire vivre de l’inté-rieur la vie trépidante des Francos. En skate, en coupé de ville, en rollers (bien qu’elle préfère les vélomoteurs qui font papapa), la folle course poursuite des Francos se mue avec elle en une croi-sière de luxe où des serveurs à grosses moustaches vous servent les meilleurs cocktails du monde.

    Régine Dubois (Kelly)

    Quand elle retire son casque au géné-rique et secoue ses cheveux ondulés, Régine «Kelly» Dubois peut vous jeter un regard à rendre chèvre tout un royaume. Mais ne vous y fiez pas : derrière ces yeux de braise se cache un tempérament de feu et ce ne sont pas ses charmes (bien réels) qui l’em-porteront sur son talent, son sens de l’écoute et de la répartie, son dévoue-ment au travail bien fait. Il n’est pas rare que le noctambule la croise dans des lieux nyctalopes, entre chien et loup, à glaner l’info et les impressions du public et des professionnels aux-quels personne d’autre ne songe. Et la journée, elle assume avec brio sa cou-verture d’animatrice, de 18h30 à 21 h pour les Francos sur Vivacité. «Une grande professionnelle, qui a compris, comme Confucius, que si nous avons deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois mieux que nous ne parlons», me glisse Fred, fan de la première heure. La radio n’est pas un sport de combat, c’est un art, une épo-pée. Toute épopée exige son héroïne. Et Régine est une héroïne moderne comme on n’en fait plus, ou pas assez.

    Delphine Pointbarre (Jill)

    Ouh  ! Mais je vous vois venir gros comme une Ford Mustang 1967, vous. Oui, bien vu Jill Monroe, dans la vraie vie, c’était Farah Fawcett, bravo. Mais si vous pensez qu’on allait parler de ses cheveux blonds sauvages, de ses pos-ters accrochés aux murs d’adolescents et de ses minishorts, et bien vous vous mettez la bombe de laque dans l’œil et jusqu’au dernier pschiit. Delphine «Jill» Pointbarre est dans «D6bels on Stage», tous les jours à 20h45 sur la Une, en direct de Spa, parce que la pétillance, la pertinence et l’impertinence sont ses armes pas du tout secrètes. De l’info coco et du décalage, pas de la tapisserie ni du faire valoir. Entourée d’une équipe essentiellement mascu-line et chapeautée par Jean-Philippe Darquenne, elle donne le change, ne compte pas pour des prunes, et a bien l’intention de les distribuer au pre-mier qui fera une blague pas drôle sur les blondes ou fera un commentaire sexiste. Attention : explosif.

    Marc Ysaye (Bosley)

    Bosley, c’est le cadre, la structure et la figure de l’agence montée par l’invisible Charlie. Il arrive toujours à la dernière partie de l’épisode, au moment où tout risque de partir en sucette, pour remettre l’enquête sur les rails et sau-ver tout le monde. Exactement comme Marc Ysaye le fait chaque année, le dimanche, dernier jour des Francos, avec ses Classiques sur… Classic21. Marc «Bosley» Ysaye, c’est le taulier, celui qui fait tenir les murs et qui éteint la lumière en partant. Il veille en bon père de famille, une main sur la platine, l’autre sur le robinet de la source thermale pour abreuver les assoiffés d’histoires et de rythmes intemporels. C’est le patron, une force tranquille, un président, un seigneur, un Hohenzollern, tous les régimes à la fois. Il a toujours une his-toire au bout des lèvres : dans l’âtre des Francos, il plonge un tison, remue les braises de la mémoire, et leur éclat se reflète dans ses yeux clairs. Si, à ce moment-là, vous pouviez voir ce qu’il a vu et entendre ce qu’il a entendu, vous vous endormiriez sur le champ, apaisés, en vous disant que, décidément, vous avez bien vécu. nB

    Alors que La Première, Vivacité

    , Classic 21 et Pure FM propose

    nt

    avec Moustique une compilatio

    n de 4 CDs, soit 75 chansons qu

    i

    résument (mais est-ce possible

    ?) les grands moments des Fra

    ncos

    et célèbrent l’abécédaire des i

    nvités qui y ont laissé leur emp

    reinte,

    la maison RTBF prend ses quar

    tiers d’été dans la ville d’eau p

    our

    5 jours de directs. Portrait de la

    dream team en série télé.RTBF’s

    Angels

    En guise d’échauffement avant les inter

    views, les extraits de concerts en direc

    t proposés par

    Jean-Philippe Darquenne et so

    n équipe de chroniqueurs dans D6bels

    On Stage, (Delphine Ysaye,

    Luc Lorfèvre, Raphaël Scaini et Alexan

    dra Vassen), la RTBF proposera chaque

    jour à 20h

    un documentaire inédit de 40 minutes,

    retraçant les 20 ans des Francos en ci

    nq volets thématiques.

    www.la1.be www.lapremiere.

    be www.purefm.be www.vi

    vacite.be www.classic21.be

    Bonus DVD

    http://www.la1.behttp://www.lapremiere.behttp://www.purefm.behttp://www.vivacite.behttp://www.classic21.be

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