Édito mes news le transport le coup d’éclatde …...la création de sermat. en 1967, le père de...

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7 NOVEMBRE 2010 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°49 L’ESSENTIEL L ongtemps parent pauvre en matière d’informatisation – le Gartner n’es- time qu’à 20 % le taux d’équipement des entreprises en TMS (Transpor- tation Management Systems) – le sec- teur du transport semble enfin rattra- per son retard. En effet, rien que dans ce numéro, deux témoignages et une brève en attestent. Ainsi, Michelin a adopté la plate-forme de Transporeon pour mieux gérer ses flux routiers internatio- naux, de manière plus centralisée (voir p. 28). De même, Rhodia recourt à GT Nexus pour optimiser ses flux mari- times internationaux et à ChemLogix pour ses flux routiers, pour le moment en Amérique du Nord (voir p.32). Enfin, DDS Freight Enterprise est en cours de déploiement chez MSL (Mari- time Service Logistique) – voir p. 10 –. A la clef, des gains de productivité et de qualité de service indéniables. Il est vrai également que l’offre en matière de logiciels de gestion et d’op- timisation du transport ne cesse de s’étoffer. En effet, non seulement les éditeurs européens spécialisés conti- nuent à enrichir leurs solutions (ex : DDS Logistics, Ortec, Puissance i, Transwide…), souvent en complément des ERP traditionnels, mais des éditeurs d’autres continents tentent aussi leurs chances (retour en Europe de l’éditeur canadien Descartes System, velléités d’y entrer du Canadien Ceritar Techno- logies…). De plus, leur passage à des modes web les rend particulièrement attractifs d’un point de vue financier et facilité de déploiement. Si l’on ajoute à cela les contraintes sécuri- taires croissantes et les taxes sur le transport routier qui ne vont pas man- quer de se multiplier (voir p.54 le trans- fert de flux sur rail mené par Thierry Kensicher chez Migros en Suisse, qui utilise Axiodis), tous les ingrédients sont réunis pour faire se rencontrer la demande et l’offre. Nous ne devrions donc pas manquer de parler de déploie- ments réussis dans le domaine des TMS d’ici 2011 ! Cathy Polge ÉDITO Le transport s’équipe en TMS MES NEWS Le coup d’éclat de Manuloc L e 15 juin dernier, Catherine Barthélemy, Présidente de la société Manuloc, annonce le rachat du groupe Amonite. L’entreprise passe ainisi de 700 à 1.200 collaborateurs pour un CA global d’environ 300 M. Plus qu’une simple opération de croissance externe, ce rachat constitue pour Manuloc un virage histo- rique. De grosse PME, l’entreprise devient un distributeur de tout premier plan. Cette opération, conduite de main de maître par la Présidente, s’inscrit dans une stratégie mûre- ment réfléchie. Elle vise à compléter sa couverture natio- nale, à devenir distributeur exclusif d’Hyster (et sa gamme complète de chariots contrepoids, magasinage, etc.) et à renforcer sa politique multi services, multi marques. « J’ai pris la crise à bras le corps ! J’avais connu celle de 1993 et je m’étais pré- parée à la suivante », explique cette ex-Présidente du DLR, plusieurs fois nommée Manager de l’année. Outre le charisme de sa dirigeante, Manuloc possède plusieurs particulari- tés qui la rendent atypique sur son mar- ché. Son origine remonte à 1964 avec la création de Sermat. En 1967, le père de C. Barthélemy en prend le contrôle. Il en confie la direction à sa fille en 1972. Elle rachète l’affaire en 1985 et la développe par rachats successifs sous le nom de Manuloc. En 2010, l’entreprise est à la tête d’un parc de 16.000 machines et maintient 28.000 matériels. L’approche patrimo- niale du business fait que les chariots loués appartiennent à l’entreprise. Contrairement à d’autres acteurs du marché, ses fonds propres lui permettent de se passer des sociétés de finan- cement. « Un détail qui fait toute la différence ». Ainsi lorsque la crise s’abat en octobre 2008 sur le secteur de la manutention, Manuloc passe à l’offensive et lance plu- sieurs offres commerciales particulièrement audacieuses comme Manuloc Solutions. Cette formule propose aux propriétaires de racheter leur parc de chariots. « Dans les périodes de crise nos clients ont plus que jamais besoin de cash, commente C. Barthélemy. Grâce à notre indépen- dance financière, nous pouvons nous permettre de reprendre du matériel et de le remettre en location. » Après avoir engagé un plan de bataille visant à limiter les effets du ralentissement économique (Manuloc n’a perdu que 10 % de son CA contre 40 % en moyenne) C. Barthélémy, au plus fort de la tempête, décide de rache- ter de groupe Amonite, principal distributeur d’Hyster : Catherine Barthélemy, Présidente de la société Manuloc Suite page 8 ©JPG

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NOVEMBRE 2010 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°49

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Longtemps parent pauvre en matièred’informatisation – le Gartner n’es-

time qu’à 20 % le taux d’équipementdes entreprises en TMS (Trans por -tation Management Systems) – le sec-teur du transport semble enfin rattra-per son retard. En effet, rien que dans ce numéro,deux témoignages et une brève enattestent. Ainsi, Michelin a adopté laplate-forme de Transporeon pourmieux gérer ses flux routiers internatio-naux, de manière plus centralisée (voirp. 28). De même, Rhodia recourt à GTNexus pour optimiser ses flux mari-times internationaux et à ChemLogixpour ses flux routiers, pour le momenten Amérique du Nord (voir p.32).Enfin, DDS Freight Enterprise est encours de déploiement chez MSL (Mari -time Service Logistique) – voir p. 10 –. A la clef, des gains de productivité etde qualité de service indéniables.Il est vrai également que l’offre enmatière de logiciels de gestion et d’op-timisation du transport ne cesse des’étoffer. En effet, non seulement leséditeurs européens spécialisés conti-nuent à enrichir leurs solutions (ex :DDS Logistics, Ortec, Puissance i,Transwide…), souvent en complémentdes ERP traditionnels, mais des éditeursd’autres continents tentent aussi leurschances (retour en Europe de l’éditeurcanadien Descartes System, velléitésd’y entrer du Canadien Ceritar Techno -logies…). De plus, leur passage à desmodes web les rend particulièrementattractifs d’un point de vue financieret facilité de déploiement. Si l’onajoute à cela les contraintes sécuri-taires croissantes et les taxes sur letransport routier qui ne vont pas man-quer de se multiplier (voir p.54 le trans-fert de flux sur rail mené par ThierryKensicher chez Migros en Suisse, quiutilise Axiodis), tous les ingré dientssont réunis pour faire se rencontrer lademande et l’offre.Nous ne devrionsdonc pas manquerde parler de déploie-ments réussis dans le domaine des TMSd’ici 2011 !

Cathy Polge

ÉDITOLe transports’équipe en TMS

MES NEWS

Le coup d’éclat de Manuloc

Le 15 juin dernier, Catherine Barthélemy, Présidentede la société Manuloc, annonce le rachat du groupe

Amonite. L’entreprise passe ainisi de 700 à 1.200 collaborateurs pour un CA global d’environ 300 M€. Plus qu’une simple opération de croissanceexterne, ce rachat constitue pour Manuloc un virage histo-rique. De grosse PME, l’entreprise devient un distributeurde tout premier plan. Cette opération, conduite de main demaître par la Présidente, s’inscrit dans une stratégie mûre-ment réfléchie. Elle vise à compléter sa couverture natio-nale, à devenir distributeur exclusif d’Hyster (et sa gammecomplète de chariots contrepoids, magasinage, etc.) et àrenforcer sa politique multi services, multi marques. « J’ai

pris la crise à bras le corps ! J’avaisconnu celle de 1993 et je m’étais pré-parée à la suivante », explique cetteex-Présidente du DLR, plusieurs foisnommée Manager de l’année. Outre le charisme de sa dirigeante,Manuloc possède plusieurs particulari-tés qui la rendent atypique sur son mar-ché. Son origine remonte à 1964 avecla création de Sermat. En 1967, le pèrede C. Barthélemy en prend le contrôle.Il en confie la direction à sa fille en1972. Elle rachète l’affaire en 1985 etla développe par rachats successifssous le nom de Manuloc. En 2010,l’entreprise est à la tête d’un parc de 16.000 machines et maintient 28.000 matériels. L’approche patrimo-niale du business fait que les chariotsloués appartiennent à l’entreprise.

Contrairement à d’autres acteurs du marché, ses fondspropres lui permettent de se passer des sociétés de finan-cement. « Un détail qui fait toute la différence ». Ainsilorsque la crise s’abat en octobre 2008 sur le secteur de lamanutention, Manuloc passe à l’offensive et lance plu-sieurs offres commerciales particulièrement audacieusescomme Manuloc Solutions. Cette formule propose auxpropriétaires de racheter leur parc de chariots. « Dans lespériodes de crise nos clients ont plus que jamais besoin decash, commente C. Barthélemy. Grâce à notre indépen-dance financière, nous pouvons nous permettre dereprendre du matériel et de le remettre en location. »Après avoir engagé un plan de bataille visant à limiter leseffets du ralentissement économique (Manuloc n’a perduque 10 % de son CA contre 40 % en moyenne) C. Barthélémy, au plus fort de la tempête, décide de rache-ter de groupe Amonite, principal distributeur d’Hyster :

CatherineBarthélemy,Présidente de la société Manuloc

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MES NEWSGenerix Groupoptimiste malgré son CAen baisseGenerix Group, éditeur de logi-ciels pour le commerce collabo-ratif, a publié un CA de 15,3 M€,en baisse de 2 %, pour son 2e tri-mestre, clos le 30 septembre2010. L’éditeur explique avoirconnu une chute des ventes de ses licences au cours du 1er semestre de son exercice.Toute fois, elle s’accompagned’une croissance significative deson activité « On Demand ».Jean-Charles Deconninck, Prési -

dent du Directoire deGenerix Group, faitpreuve d’optimisme : « notre activité com-merciale connaît unregain qui nous permetd’entrevoir une embel-lie de notre chiffre d’af-

faires pour les prochains tri-mestres de l’exercice ». JF

Infflux lance Bext Industry

L’éditeur informatique Inffluxlance Bext Industry, une déclinai-son industrielle de son WMS. Ce logiciel s’illustre par des fonctionnalités conçues pour lemonde de la sous-traitance. On ytrouve la gestion kanban, la dif-férenciation retardée, l’optimisa-tion des stocks de matières pre-mières, la traçabilité des lots...Multi-sites et multi-dépôts, BextIndustry assure le suivi des stocks

« C’est au creux de la crise quenous avons choisi de laissersur place les concurrents »,dit-elle. Un véritable coupd’éclat, qui propulse la sociétéau 1er rang des distributeurs de chariots de manutention. « Avec une gamme de produits excep-tionnelle, cette alliance nous donneune force de frappe remarquable », sefélicite la Présidente, qui y voit un « véritable changement dans le pay-sage de la manutention ». Naturellement cette femme de carac-tère n’entend pas s’arrêter en si bonchemin : « Je pense que cette opéra-tion n’est qu’un tremplin. Noussommes une pure société de services etnotre conception est fondamentale-

Le coup d’éclat de Manuloc (suite)

ment différente des construc-teurs de machines qui ne pen-sent qu’à vendre leurs produitspuis à les maintenir. A ce titre,nous croyons au succès denotre entreprise dans sa nou-velle configuration. Et nous

avons pour ambition de doubler notreCA dans les cinq à 10 ans à venir ».Un objectif ambitieux mais réalistequ’elle entend atteindre avec le soutiende son fils Matthieu Barthélemy,actuel Vice-Président, mais égalementde jeunes diplômés comme PhilippeWolff, Directeur de l’exploitation ouencore Johann Peyroulet, DirecteurGénéral Délé gué. Une belle entreprisede manutention qui pourrait encorenous surprendre. JPG

De Dietrich vise l’excellence de sa Supply Chain

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La société De Dietrich Thermique,spécialisée dans le matériel deChauffage, s’est engagée dans

la mise en place d’un projet d’excel-lence Supply Chain. Celui-ci con -cerne notamment ses processus deprévisions des ventes, d’approvision-nement et de gestion des stocks. Pour

cessus de prévisions de ventes, la fia-bilisation des stocks de produits finiset d’en-cours, la mise en œuvre duPIC (S&OP), l’articulation du PIC/ -PDP, la définition d’une organisationSupply Chain et le déploiement d’in-dicateurs de performances. Ce planprévoit également de nouvelles règlespour une meilleure interaction entreles fonctions commerce, achat,approvisionnement et production.Dany Kolmer, Directeur logistique,explique les enjeux de ce vrai plan debataille : « L’objectif prioritaire estclairement le respect de nos engage-ments en terme de délais et l’amélio-ration du taux de commandes livréescomplètes. Notre deuxième objectifest la mise en place d’une organisa-tion pour stabiliser les flux et per-mettre à l’ensemble des collabora-teurs de travailler avec plus d’effica-cité et de sérénité ». De DietrichThermique est une filiale du groupeBDR Therméa. Cette société réaliseun chiffre d’affaires de 1,7 Md€ etemploie 6.400 collaborateurs. JPG

s’inscrire dans cette démarche, l’in-dustriel a fait appel au cabinetCitwell. Une première phase du dia-gnostic réalisé en décembre dernier apermis de détecter les points de pro-grès. Les principaux axes du pland’action portent sur la correction desdérives en matière de respect desengagements, l’amélioration des pro-

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tout au long de la chaîne indus-trielle (par exemple, de sous-traitants dans un processus d’as-semblage). JPG

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MES NEWS

Suivi des interventions en tempsréel chez Clear Channel

Acteur de la publicité grand format dans les centres commerciaux, ClearChannel a informatisé en 2009 la gestion des interventions de ses tech-niciens. Ce projet visait à garantir une affectation et un suivi des mis-

sions en temps réel. Vécue en France comme un succès, l’application a étédéployée en Belgique et en Irlande. Elle intègre le PDA durci « Ikôn » de PsionTeklogix ainsi qu’une solution logicielle degestion d’affichage imaginée et développéepar la société Rayonnance Technologies, spé-cialiste des applications métiers. Concrè -tement, les techniciens reçoivent les ordres detravaux de la journée sur le PDA. Une foisl’intervention terminée, ils notifient (vial’Ikôn) les prestations réalisées et peuventprendre une photo du panneau d’affichage enguise de preuve. Les informations collectéessont transmises par un réseau GPRS sécurisé.Plus de 800 opérateurs exploitent quotidien-nement ces PDA pour la gestion de leurs54.000 interventions mensuelles. JPG ©

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Le transportreprend des couleursNorbert Dentressangle annonceune poursuite de la bonne ten-dance enregistrée au cours dupremier semestre. Sur les neufpremiers mois de l’année, le CA s’établit à 2.113 M€ contre 2.031 M€ en 2009. L’activitétransport réalise la meilleureprogression avec +6,9 %. Lalogistique reste stable. Dansun même temps, Gefco fait unbond de 19,7 % passant de 2.096 M€ à 2.509 M€. Deschiffres encourageants liés à desgains de parts de marché dansles PECO mais surtout au rebondde l’industrie automobile (+35 %au premier semestre 2010). JPG

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MES NEWSUn parc de 5.000 terminauxchez Chronopost

Démarré en 1998, le projet de traça-bilité des plis et des colis représenteaujourd’hui chez Chronopost un parc

supérieur à 5.000 termi-naux (principalement desHoneywell D9500 avecWifi et GPRS), tous four-nis par l’intégrateur Cemi.Cette PME de 16 per-sonnes assure la mainte-nance du matériel et gère

les parcs de remplacement. Ce distri-buteur de produits Honeywell tra-vaille également avec les marquesLXE, Motorola et Datalogic. JPG

AMB acquiert un bâtiment de16.500 m² à Cergy

AMB PropertyFrance annonce l’acqui-sition d’un bâtiment logistique declasse A à Cergy. Cet entrepôt estentièrement loué à Heppner. Le ven-deur (Gecina) a été conseillé par BNPReal Estate et Sorovim. AMB par SJ Berwin et Allez & Associés.

DDS Freight Enterprisedéployé chez MSL

DDS Logistics, éditeur de TMS, a signé un contrat avec le groupeMSL (Maritime Service Logistique), acteur du transit aérien, mari-time et routier de la logistique amont. L’éditeur mettra en place son

progiciel « DDS Freight Enterprise » dans l’ensemble des filiales enFrance, Asie du Sud-Est (Hong-Kong, Chine, Thaïlande, Vietnam) et dansl’océan Indien (île Maurice, Madagascar, Seychelles). MSL utilisera parti -

culièrement les modules « TMS Exploitation », « Tracing Web & Alertes »,« Interfaces Traxon/Inttra », et pour l’Asie uniquement, « Gestion deCommandes ». Son déploiement se fera progressivement : janvier 2011 enFrance ; février - mars dans les filiales de la zone Océan Indien ; et à par-tir du 1er juillet, dans les filiales asiatiques. A terme, 150 personnes utili-seront cette solution. JF

Faubourg Promotion mise sur Clésud

Faubourg Promotion réalise une plate-forme logistique de 10.000 m2

sur un foncier de 32.867 m² pour le compte du Groupe EspagnolAtosa, à Clésud Miramas (13). Cet entrepôt bénéficiera des dernières

avancées en terme environnemental. La société Atosa est spécialisée dansla distribution en gros de différentes lignes de produits orientés principa-lement vers le segment des enfants. La société entend, avec ce nouvel

entrepôt, disposer d’un outil adapté à son développement sur le marchéfrançais. Faubourg Promotion maîtrise d’autres fonciers sur Clésud et pro-pose des solutions locatives ou clef en mains sur ce secteur. FaubourgPromotion, Filiale du Groupe IDEC développe en France plus de 15 opé-rations, représentant plusieurs centaines d’hectares de foncier. JPG

« Cette acquisition vient compléter les 378.500 m2 de bâtiments parisiens quenous avons en portefeuille », préciseFrançois Rispe, Senior Vice Presidentd’AMB et DG Europe du Sud. JPG

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L’Oréal se distingue avec une plate-forme HQE et BBC

La division « produits de luxe » del’Oréal est en train de s’installer surune plate-forme de 39.559 m2 à

Roye (80). Le délai de livraison consti-tue à lui seul une prouesse puisquemoins de 12 mois se sont écoulés entrele choix (2 juin 2009) de la sociétéArgan, foncière en immobilier logis-tique, et la date de livraison (18 juin2010). Ses qualités environnementalesfont également la fierté du fabricant decosmétiques. Elle a déjà obtenu lelabel HQE (Haute Qualité Environ -nementale) pour les phases de concep-tion et programme. Elle est en cours decertification pour la partie réalisation etdu label BBC (Bâtiment à BasseConsommation), normalement prévusfin 2010. Charpente en lamellé collé,

omniprésence de la lumière naturelle(éclairage zénithal densifié, vitrage enfaçade, éclairage artificiel minimalasservi à une détection de présence et une luminosité ciblée, chaufferiebiomasse bois dont le coût semble êtrenotoire, aménagement paysager, isola-tion renforcée (180 mm en toiture et120 mm en façade)… telles sont lesprincipales caractéristiques de cet

entrepôt dont l’empreinte carboneserait inférieure à 100 tonnes deCO2/an. Mais l’Oréal ne compte pasen rester là et souhaite que le site soitneutre en émissions de CO2 à horizon2012. Cette plate-forme regroupera à terme (mi-2011) les volumes de distribution de trois entrepôts actuelle-ment situés dans le même périmètregéographique. JF

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MES NEWSLe WMS Tess,installé chezSchenker-Joyau

Le transporteur Schenker-Joyau amis en place le WMS Tess de l’édi-teur Sigma pour deux entrepôtsde 2.500 m2 à Compiègne (60) et àLyon. L’intégration du logiciel n’ademandé que quatre mois àCompiègne et deux mois à Lyon.Selon l’éditeur, Schenker envisage-rait la généralisation de cette solu-tion pour ses futurs clients. JPG

France Airconcrétise avec a-SIS

Après consultation de plusieurséditeurs de logiciels de gestiond’entrepôts (WMS), c’est finale-ment vers a-SIS que s’est porté lechoix de France Air, une PME de500 personnes (CA de 130 M€

dont 25 % à l’international), spé-cialisée dans la conception et lafabrication de produits aérau-liques (filtration d’air, climatisa-tion, pompes à chaleur). Les logi-ciels LM7 et LM Labour Mana -gement ont été déployés en sep-tembre 2010 sur les sites logis-tiques du groupe, à savoir sonentrepôt central de 8.500 m2 situéà Beynost, près de Lyon, une plate-forme logistique de 1.500 m2 géréeen sous-traitance, ses 21 comptoirsnationaux (de 250 à 500 m2) etquelques filiales étrangères. L’ob -jectif est d’améliorer la producti-vité, de garantir un taux de serviceentrepôt de 98 % et d’avoir unevisualisation globale des stocks,tous sites confondus (3.000 réfé-rences en stocks sur 15.000 cata-logues). A noter que France Airdispose d’une Direction SupplyChain d’une centaine de per-sonnes dont la mission est de pilo-ter l’intégralité de la chaîne logis-tique et du service client. JLR

Une nouvelle version d’Ortec Shortrec

Transwide lance twSource

Ortec, fournisseur de solutionslogicielles pour l’optimisa-tion et la planification, lance

une nouvelle version d’Ortec Shor -trec. Les améliorations de cette solu-tion d’optimisation des tournées por-tent essentiellement sur l’ergonomieet la facilité d’utilisation. Les cartessont plus simples à utiliser et l’affi-chage est plus rapide et plus efficace.La solution a été enrichie surd’autres aspects puisqu’on y trouveaussi un calculateur de CO2 et laprise en compte des conditions de

circulation permettant ainsi unemeilleure précision de l’heure arri-vée. Le calculateur de CO2 fournitdes indications sur la quantitéd’émissions par véhicule, par itiné-raire et pour la totalité du plan detournées. Par ailleurs, Ortec a déve-loppé une nouvelle fonctionnalité de « gestion du chargement des bou-teilles de gaz », particulièrementintéressante pour les clients opérantdans les secteurs tels que le pétrole,le gaz ou l’industrie des produits chimiques. JF

Transwide lance officiellementtwSource : une plate-formeélectronique de Sourcing et

d’appel d’offres en mode SaaS. Lafiliale du groupe Wolters Kluwersprécise que l’outil a été développépour faciliter un process demandantune interaction et une communi-cation forte entre plusieurs par-ties. TwSource se veut rapide(l’appel d’offres peut être lancéen quelques minutes) et couvrele Sourcing des transporteurs(via le réseau Transwide), lagestion des process, l’analyse etle suivi des réponses et la simu-lation à travers plusieurs scéna-rios d’allocation de transpor-

teurs. Fabrice Maquignon, CEO deTranswide, estime que twSourcecomplète la mutation de l’entreprisevers l’« On Demand » : « Nous pro-posons une application qui couvredésormais tous les process clés dutransport, de l’achat au planning, en

passant par l’exécu-tion et la gestion descoûts. Nous prouvonsainsi notre capacité àapporter une valeurajoutée et un ROI trèsrapide à nos clients.Le tout porté par unevraie architectureSaaS « Single Ins tanceMultitenant ». JPG

Fabrice Maquignon,CEO de Transwide

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MES NEWSSage regroupe 200 personnesà Limonest Afin d’accompagner sondéveloppement en Rhône-Alpes, Sage a décidé deregrouper ses équipes auCeltic Parc de Limonest. Cesnouveaux locaux accueillentnotamment les activitésTransport & Logistique,Agroalimentaire et Immo -bilier. Plus de 200 personnesy assurent un service pourles clients de Sage au plannational, ainsi qu’un servicede prox imité pour les 40.000 entreprises clienteset les 900 partenaires duréseau Sage en RégionRhône-Alpes. JPG

BA Systèmes prend pied dans le secteur de l’hygiène

Global Hygiene, spécialisé dans le secteur de « hygiène et plus préci-sément dans le papier toilette et les serviettes en papier », a fait appelen septembre 2009 à BA Systèmes pour automatiser son site de

production, basé à Auxonne (21).L’objectif du projet était d’assurer enautomatique le transfert de palettesdans l’usine. La mise en service desAGV (Automated Guided Vehicules)laser guidés de type gerbeur à longe-rons (GL) a été réalisée en février2010. Outre les AGV et le système depilotage AGV Manager, l’installationintègre un palettiseur, une bandero-leuse, une étiqueteuse automatique etdes convoyeurs. Les palettes de produits finis sont donc évacuées par lesAGV, puis transférées vers la banderoleuse. Elles sont ensuite reprises par lesAGV qui les déposent dans un stock intermédiaire dont la gestion est assu-rée par AGV Manager. L’alimentation des palettiseurs en piles de palettesvides est également garantie par l’installation AGV. JF

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MES NEWSBon 3e trimestre pour ManhattanAssociatesAu 3e trimestre, ManhattanAsso ciates réalise un CA enhausse de 13,4 % par rapportà la même période l’an passé.Sur les neuf premiers mois de l’année, l’éditeur réalise225,6 M$ de CA (contre 184,5 M$ en 2009). Leslicences représentent 41,8 M$contre 20,4 l’année dernière à la même époque. JPG

Darfeuille etTesson formentDartess Le groupe Tesson, dont le siègesocial est aux Sables d’Olonne,a repris (via sa filiale TGR) lesactivités de la société Mitsiu.Cette dernière était détenuepar Jean-Luc Darfeuille quidevient actionnaire du nouvelensemble baptisé tout simple-ment Dartess. Cette société spé-cialisée dans le stockage du vindispose de neuf sites représen-tant une surface de stockagede 80.000 m2 et une capacité de50 millions de bouteilles. A cejour, le CA est d’environ 12 M€

pour un effectif de 150 per-sonnes. JPG

Création de Fed SupplyLe groupe Fed a créé FedSupply pour accompagner lesentreprises dans leur recher -che de profils spécialisés dansles métiers de l’ADV de la logis-tique et des achats. Fondé en2001 par Julien Verspieren etAlexandre Tamagnaud, Fedemploie 90 collaborateurs àtravers la France et réalise unCA de 19 M€. JPG

Naissance de Belles-Usines

Benoit Baudy, gadzart de 37 ans, a la joie de nous annoncer la naissance deBelles-Usines qui a déjà six mois et se porte à merveille. Ce nouveau cabi-net de conseil en performance industrielle et logistique s’est donné pour

objectif d’accompagner ses clients dans l’amélioration de leur niveaux de stocks,taux de service, délais de production et de livraison, etc. « Nous avons deuxatouts, estime Benoit Baudy, Nos consultants, qui sont de vrais professionnelsexpérimentés, pratiquement tous issus du monde industriel, et nos missions quicomportent simultanément des actions d’amélioration des processus et desactions de mobilisation des équipes (coaching). » Benoit Baudy, unique action-naire de ce cabinet, a commencé sa carrière chez Bossard Consultants. Il a ensuiteété Directeur logistique de Plastic Omnium. Il possède également une expérienceréussie dans le démarrage d’une usine de fabrication d’emballages. JPG

Chez Stef-TFE, même les surgelésrenouent avec la croissance

Fret SNCF présente ses excuses

Au cours des deux premières semaines d’octobre, Fret SNCF n’est par-venu à assurer qu’à peine 10 % des transports de marchandises de sesclients, reconnaît la direction de SNCF Geodis. « Les équipes de Fret

SNCF déplorent une telle situation qui perturbe l’activité de nombreuses entre-prises industrielles et commerciales et présentent leurs excuses », indique-t-elle. Compte-tenu de la situation, le terme « équipes »,(qui semble englober l’ensemble du personnel), est peut-être un peu excessif. Quoi qu’il en soit ce communiqué,qui émane de la direction de la communication, dénoncefermement « ces événements qui mettent à mal tous lesefforts de relance du transport combiné à un moment oùs’amorçait le redressement économique de Fret SNCF ».En conclusion, l’opérateur public pose clairement laquestion d’un service de sauvegarde des trafics vitaux.En somme, la transposition au fret du service minimumdéjà en vigueur pour les transports de passagers. JPG

Au vu de ses résultats financiers pour le troisième trimestre 2010 (à fin sep-tembre), Stef-TFE confirme le redressement de l’activité constaté au tri-mestre précédent, allant même jusqu’à parler d’un « retour à un rythme

de croissance comparable à celui de 2008 ». Sur les neuf premiers mois de 2010,le spécialiste européen de la logistique du froid réalise un CA consolidé de1.513,2 M€ en hausse de 3,5 % par rapport à la même période de 2009. Au troi-sième trimestre, la croissance du CA atteint +3,6 % tant en transport qu’en logis-tique France (respectivement à 269,7 M€ et à 93,9 M€). Autre fait marquant :pour la première fois depuis trois ans, le transport des produits surgelés renoueavec la croissance alors qu’en volume, la progression du réseau produits frais etsurgelés progresse de 6,6 %. L’activité d’entreposage surgelés retrouve elle aussiune dynamique, « après une période difficile liée à l’impact de la mise en placede la loi LME ». Seul bémol : les activités de prestation logistique pour les distri-buteurs, qui accusent un léger repli, en raison d’un recul des ventes alimentairesenregistré sur août et septembre après un très bon mois de juillet. JLR

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Le mastère SCd’Audencia Nantesrejoint le PASCA Depuis le 11 octobre, tous lescours du mastère spécialisé « Mana -gement Global des Achats et de la SupplyChain » d’Audencia Nantes Ecole de Mana -gement sont désormais intégralement déli-vrés à St-Nazaire. Ce mastère (15 étudiantsâgés de 23 à 38 ans) s’implante sur le Campusde Gavy-Océanis, au sein du PASCA, le PôleAchats Supply Chain Atlantique fondé sur unpartenariat entre la CCI Nantes-St Nazaire etAudencia et qui regroupe 22 entreprises,écoles, universités (de Bac +3 à Bac +8) et col-lectivités. La PASCA organise également à St-Nazaire des conférences et des séminaires,comme celui consacré à la logistique en juindernier ou encore l’atelier international surle thème des achats durables, qui a eu lieu àla rentrée. JLR

M E S F O R M A T I O N SMES NEWS

Le CHU de Dijon BocageCentral retient Swisslog

Le nouveau CHU de Dijon Bocage Central a retenu Swisslogpour le transport sécurisé de ses prélèvements et la gestionautomatisée de sa logistique hôtelière. Le CHU de Dijon

s’équipera de neuf AGV (Automated Guided Vehicle), pouvantcontenir jusqu’à 450 kilos, qui se déplaceront depuis les unités techniques vers les services de soins, suivant et selon un planning

de séquences. Par ailleurs, deux systèmes complé-mentaires piloteront la logistique des prélève-ments des unités de soin vers le laboratoire central :une partie pneumatique, constituée de sept lignesdédiées aux petits prélèvements et transport dePSL (produits sanguins labiles) fonctionnera24h/24 et 7jours/7 ; un réseau de 26 valisettes

acheminera en parallèle des volumes plus importants (dossiers, pré-lèvements volumineux) ou des prélèvements moins urgents. Cesdeux systèmes totaliseront environ six kilomètres de tubes pneuma-tiques et un kilomètre de voie aérienne faite de profilés aluminiumet cuivre. Ces innovations ont pour objectif d’améliorer le niveau dequalité pour le personnel hospitalier et pour le patient. JF

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ILS BOUGENTPhilippe Verne, DG de Cinétic Transitique

A 52 ans, Philippe Verne est nomméDirecteur Général de Cinetic Tran -sitique, filiale française spécialisée enSolutions Automatisées de FivesCinetic. Après divers postes dans l’in-dustrie, Philippe Verne rejoint legroupe Fives en 2003 et occupe lesfonctions de Directeur des achats jus-qu’en 2008. Il passe ensuite Directeur

exécutif de Cinetic Assembly. Dans ses nouvelles respon-sabilités, sa principale mission sera de définir et mettre enœuvre des stratégies de développement à l’internationalainsi que sur de nouveaux marchés et de renforcer leService aux Clients. Alain Périers, en poste depuis 2003,devient Directeur commercial du groupe Fives Solios, lea-der mondial de la fourniture de biens d’équipements des-tinés à l’industrie de l’aluminium. JPG

Caroline Mondon rejoint Marris Consulting Marris Consulting, sociétéde Conseil en management, accueilleCaroline Mondon pour renforcer sesoffres de service Supply Chain etLean Supply Chain. Cette Ingénieure EPF, Insead, CFPIM, CIRM, CSCP, NLP intervient dans les entreprisesdepuis 1985. Elle anime actuellementla communauté CPIM de France en

tant que Vice-Présidente. Instructeur de l’organismeAPICS (Association for Operations Manage ment), elle a enseigné les certifications de l’association à plus de 1.000 industriels. Elle a également écrit « Le chaînonmanquant : management de la chaîne logistique en PMI »,un roman qui a pour objectif de « mettre les bonnes pra-tiques du Supply Chain Management à la portée desentreprises qui veulent s’adapter à la mondialisation enréindustrialisant la France ». JPG

Jean-Vincent Ponsdevient DG de La FlècheJean-Vincent Pons, 39 ans, est depuis le 1er octobreDirecteur Général de La Flèche et de la branche transportdu groupe ID Logistics. Il occupait depuis 2008 le postede Directeur adjoint des opérations d’ID Logistics.Auparavant, Jean-Vincent Pons a été Responsable logis-tique marchandises des Mousquetaires puis Directeur desites logistiques K+N dans le Loiret et l’Essonne. Jean-Marc Attia, précédemment DG, prend la présidence de lasociété. Il aura en charge la politique d’acquisition externedu groupe en matière de transport. JPG

Madjid Nasri chez Colombus Consulting

A39 ans, Madjid Nasri rejoint le cabi-net de conseil Colombus Consultingen qualité de Directeur transport etlogistique. Il aura pour mission princi-pale de renforcer l’expertise transportet logistique du cabinet historiquementspécialisé dans l’organisation et laconduite du changement. Ce diplôméd’Esigelec (ingénieur en génie élec-

trique) et de l’Edhec (MBA) a fait ses premières armesdans le conseil chez Cap Gemini, KPMG Peat Marwickpuis Integra France. Il occupait depuis 2005 la fonction de Directeur transport tourisme au sein du cabinet deconseil AlligrA. JF

François Peignes quitte PEA ConsultingAprès Jérôme Courgeon qui a quittéPEA Consulting pour rejoindreBearingPoint, c’est au tour deFrançois Peignes d’annoncer sondépart du cabinet conseil au 1er novembre. Mais le consultant restedans le groupe puisqu’il prendra laresponsabilité de la Direction logis-tique Corporate d’Areva. « Cette

direction fonctionnelle a pour mission d’aider les enti-tés opérationnelles à définir et à mettre en œuvre lesplans d’amélioration logistique, notamment sur la ges-tion des stocks et le transport, afin d’améliorer la per-formance économique et opérationnelle de ces activi-tés », indique François Peignes. JPG

Nouveau Président pour K+N USADepuis le 1er octobre, John Hextallpréside l’activité de Kuehne+Nagelpour la région Amérique du Nord. Cediplômé de premier cycle universitaired’Aston (Birmingham, RoyaumeUni) en planification et opérationsdans le transport a passé 17 anschez un concurrent de K+N, UTiWorldwide Inc. Entre 2008 et jan-

vier 2010, il en a été le Vice-Président et Président del’activité Freight Forwarding après avoir exercédiverses responsabilités au niveau régional (AsiePacifique, Europe, Moyen-Orient, Amériques). JohnHextall succède à Rolf Altorfer, qui aurait lui-mêmedemandé, d’après le communiqué de K+N, à quitterson poste et à poursuivre d’autres missions stratégiquesau sein du groupe. JLR

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MES FORMATIONSISERPA Une spirale vertueuse

Préparant activement la réhomo-logation de ses deux diplômes « Responsable opérationnel des

flux » (Bac+4) et « Manager de lachaîne logistique » (Bac+5), le Cnamd’Angers (Iserpa) a lancé une expé-rience innovante de collaboration avec les PME du Maine-et-Loire. Cetteexpérience est née du constat que lesformations dispensées ne débou-chaient pas assez sur le recrutement dejeunes diplômés par les PME de larégion. « Effectivement, ce sont majori-tairement les grandes entreprises quiles absorbent, ce qui est bien pourelles, mais dommageable pour lesPME qui ne profitent pas assez des res-sources formées à l’Iserpa alors que ce sont elles justement qui en ont leplus besoin ! », déplore ThierryJouenne, Professeur associé au Cnam

Paris et Responsable national des deux diplômes. Ce constat est d’ail -leurs général. Pour inverser la ten-dance, Didier Cheminaud et FrançoisSchaal, respec tivement Directeur etRes ponsable pédagogique de l’Iserpa,avec le concours de Michel Houd -mond, Conseiller entreprises de la CCI49, ont entrepris 10 audits SupplyChain en PME (secteurs de l’agroali-mentaire, mécanique, tôlerie, meuble,etc.) selon la démarche Supply ChainMasters. Emmenés par un consultantformé au déploiement du référentielSupply Chain Masters, les étudiantsassistent à l’audit par groupe de cinqpersonnes. « En une journée, le tour d’horizonlogistique effectué dans l’entreprisehôte est extrêmement riche pour celle-ci comme pour les étudiants », se féli-

cite Thierry Jouenne. Le plan d’actiondéfini en fin de journée par l’expertfournit le terrain d’application descours sur lequel les étudiants revien-dront tout au long de l’année pour ymener des actions ponctuelles, voireleur stage ! Au final, l’entrepriseobtient sa feuille de route SupplyChain et trouve des ressources qui l’aident à la concrétiser. « Une spirale vertueuse à généra-liser ! », résume François Schaal. Lesaudits sont réalisés par LaurentGenthon, Nicolas Scheftel, OlivierArdouin et Thierry Jouenne, tousquatre chargés de cours à l’Iserpa.Dans la foulée, ce dernier annonceque la même approche est à l’étudeavec l’Université de Versailles - SaintQuentin en Yvelines pour le premiertrimestre 2011. JPG

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MES SORTIES

26/10/2010, Paris - ECRUne nouvelle dynamiqueLa matinée de conférences dédiées au taux de service en linéaire organisée par ECR France le 26 octobre dernier à Paris a été l’occasion pour Xavier Hua, son Délégué Général récemment nommé,d’afficher sa volonté de donner un nouvel élan à l’association.

Profitant de la matinée de conférences sur le taux de ser-vice en linéaire du 26 octobre, Xavier Hua, nouveau

Délégué Général d’ECR France a insisté sur sa volonté de « relancer la dynamique ECR et de redonner du concret à

ses travaux ». Après avoir rappelé lamission d’ECR France, « Travaillerensemble pour mieux répondre auxattentes des consommateurs plus rapi-dement et à moindre coût », il a préciséque l’association accueillait désormaisles prestataires logistiques et bientôtles éditeurs de logiciels, en plus desdistributeurs et des industriels. Il a éga-lement établi le principe de comitésqui décident des sujets à traiter et

d’ateliers thématiques qui produisent des livrables concretset applicables. Un Comité SC a été lancé mi-octobre et unComité Demande sera créé en janvier 2011.

Des ruptures linéaires plus pénalisantes

SymphonyIRI a également présenté les derniers résultatsdu Baromètre ECR-IRI trimestriel qui analyse les

ruptures en linéaire de 61 caté-gories de produits de 10 dépar-tements dans 1.707 hyper enFrance. « Plus que jamais, larupture est critiquée par lesShop pers », souligne FrédéricNicolas de SymphonyIRI. Eneffet, la relation entre le con -sommateur face au linéaire etl’univers des biens de grande consommation s’est dégradée.Plus méfiants, les « Shoppers » tendent à prédéterminerdavantage leurs achats (52 % en 2010 vs 41 % en2005-2009) d’où une plus grande frustration lors-qu’ils ne trouvent pas le produit attendu dans lesrayons. En terme d’enjeux, le fait de rester depuis troisans à 10 % de taux de rupture linéaire (dont 70 %totale et 30 % partielle, i.e. en cours de journée) coûte6,6 % de CA par an, soit 45 Md€. Par ailleurs, si 56 %des Shoppers substituent le produit manquant à unautre, 44 % reportent leur achat, soit autant de ventesperdues le jour d’achat dans le magasin concerné. Les rayons les plus impactés par les ruptures sont les surge-lés/glaces, l’épicerie salée et le DPH. De même, selon les

types de produits, les taux de substitution sont plus ou moinsélevés (très fort pour les bières de luxe, les eaux embou-teillées, les biscuits sucrés, les tablettes de chocolat et lesgels douche, par exemple, beaucoup moins pour les Colas,achetés ailleurs). En outre, les ruptures sont très pénalisantespour les marques (nationale et distributeur) puisqu’en cas derupture, 84 % achètent un produit d’une autre marque. Fortsde ces constats, les analystes recommandent aux distribu-teurs de cibler les références à surveiller pour leurs enjeuxen euros (25 % des références représentent 8 % de l’enjeutotal d’un magasin, 727 réf., 50 %). Ils conseillent aussi auxindustriels de viser les magasins prioritaires (2 % des maga-sins soit 7 hyper comptent pour 10% d’une catégorie, 19 %(63 hypers) pour 50 %).

Atelier « Taux de service en linéaire »

Eva Alcaïdé d’Auchan et Mathieu Roussel d’Unilever,Co-présidents de l’Atelier « Taux de service en linéaire »

sont venus présenter leurs travaux en cours. Après avoirposé les bases d’une mesure de la rupture au niveauconsommateur, le but de leurs travaux est de recenser lesconnaissances acquises pour construire une feuille de

route afin d’améliorer en continu la dispo-nibilité en linéaire. Pour le moment, 90 dif-ficultés rencontrées pour éviter les rupturesen linéaires ont été recensées. Et la base deconnaissances les concernant est en coursd’élaboration. Ce travail devrait se terminerfin 2010 afin de publier une première ver-sion de la feuille de route. Ensuite desbinômes seront mis en place pour la tester,

puis l’enrichir (Version2). Ces travaux seront présentés à laConférence ECR Europe à Bruxelles début avril 2011.

Enfin, un outil inter-actif permettant dereconstituer la feuillede route par acteur/ -étape/type de produitest prévue pour juin2011. Un bon moyende « provoquer unerupture sur le taux de

disponibilité linéaire ! », comme l’a conclu, sous forme deboutade, Xavier Hua. CPPOUR EN SAVOIR PLUS : www.ecr-all.org

Xavier Hua, Délégué Général ECR France

Frédéric Basseto et Frédéric Nicolas de Symphony IRI

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Eva Alcaïdé d’Auchan et Mathieu Roussel d’Unilever

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26/10/2010, ParisUne matinée autour du Cloud Supply Chain

GT Nexus a organisé le 26 octobre à la Maison desArts et Métiers une matinée de conférences autourde la notion de Cloud Supply Chain, une transpo-

sition du Cloud Computing au monde de la gestion desflux internationaux. Pour éclaircir ce concept encore unpeu « nébuleux », Christian Verstraete, CTO WorldwideManufacturing & Distribution Industries de Hewlett-Packard, a expliqué les principes et les techniques utiliséesdans ce mode de collaboration. Le propos était illustréd’un exemple : une solution développée en collaborationavec GS1 Canada pour la mise en place d’une traçabilité

au sein d’une communauté d’acteurs de l’agroalimentaire.Puis Sébastien Nuffer, Directeur logistique d’Adisseo estintervenu avec une approche très opérationnelle, puisqu’ils’agissait de la mise en place de la plate-forme GT Nexuspour la traçabilité et le contrôle de ses flux exports. Le spé-cialiste des additifs nutritionnels pour l’alimentation ani-male a en effet déployé l’outil dans le monde entier pourinformer ses clients de manière proactive quant à la situa-tion de leurs expéditions. Stephen Cahill, Directeur desopérations du Programme Alimentaire Mondial s’est poursa part attaché à montrer comment l’apport d’un portailinter-entreprise peut faire gagner en agilité dans les situations d’urgence. Enfin, Paul Simon Thomas, VPCommercial Europe de GT Nexus a conclu la matinée enindiquant comment les grands importateurs utilisent laCloud Supply Chain pour intégrer leurs fournisseurs loin-tains. Ces différentes interventions convergeaient toutesvers un principe commun : celui de réunir des partenairesdésireux de collaborer. Car rien ne sert d’avoir la techno-logie si la volonté n’y est pas. Enfin, plus que jamais, ceconcept met en évidence la dualité du Supply ChainManager qui doit avoir une vision à la fois opérationnelleet stratégique. En somme, les pieds sur la palette et la têtedans le « Cloud ». JPG

Paul SimonThomas, VP CommercialEurope du Sud de Nexus

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MES SORTIES19/10/2010, ParisMichel Roux a présenté « Entrepôts et Magasins »

La deuxième réunion du cercle littéraireorganisé à l’initiative de Supply ChainMagazine, en étroite collaboration avec

Generix Group, s’est déroulée mardi 19 octo -bre. Michel Roux y a présenté la 5e édition deson livre « Entrepôts et Magasins » enrichi dedeux nouveaux chapitres. Au cours de la soi-rée, Michel Roux a rappelé les circonstancesqui l’ont conduit à réaliser ce livre et comment au fil des années, ce dernier s’estimposé comme la référence pour toux ceux qui ont à concevoir une unité de stockage.Véritable mine de renseignements, « Entrepôts et Magasins » contient en effet tous lesoutils pratiques et toutes les informations nécessaires pour créer ou améliorer l’organi-sation d’un entrepôt, quelle que soit sa taille. Un ouvrage qui peut servir aux étudiants,aux consultants et à tous ceux qui de près ou de loin interviennent dans la gestion desstocks. « Entrepôts et Magasins » est édité aux éditions Eyrolles. Cette 5e édition seradisponible début 2011. Rappelons que ce cercle littéraire de la Supply Chain a pourvocation de promouvoir la production et la diffusion d’ouvrages sur la logistique et laSupply Chain. Tous les deux mois, un auteur présente son livre devant un jury deconsultants spécialisés. Ont participé à cette seconde réunion les cabinets Agenoria,Deloitte, Diagma, Mazars, KSA, Möbius et Ineum. A terme, un trophée récompenserale meilleur ouvrage de l’année. Pour concourir, les auteurs et les éditeurs peuventcontacter Supply Chain Magazine. JPG

7/10/2010Franprix-Leader Price et Michelinapprécient Transporeon Group

25/11/2010, ParisDécouvrez les European RFID AwardsLe 25 novembre à 12 h 30,Porte de Versailles au salonTraça bilité/RFID/Progilog 2010,la « Chaire ESCP Europe » et le « RFID European Lab », enpartenariat avec le CentreNational RFID, récompense-ront les meilleurs projets RFID lors des European RFIDAwards. Une conférence pré-cédera la remise des prix et lecocktail. Les porteurs de pro-jets RFID vont ainsi concourirpour les prix de la meilleurestart-up, du meilleur business-model, de la meilleure opti-misation de processus, de lameilleure stratégie de déve-loppement durable, ouencore… celui du jury. Boncourage aux candidats ! JF

A G E ND A

La trentaine de chargeurs triés sur le volet parmi les 150 inscrits aux conférences organisées le 7 octobre àParis par Transporeon, en partenariat avec Supply

Chain Magazine, ont pu apprécier les témoignages de deuxsociétés prestigieuses : Franprix-Leader Price et Michelin.Après quelques mots de bienvenue de Peter Förster, Gérantde Transporeon, Jérôme Gabalde, Directeur des ventesFrance de Ticontract a présenté sa solution de sourcing deprestataires multimodaux (routiers, maritimes, aériens,d’entreposage…). Cet outil d’aide à la gestion d’appelsd’offres, créé fin 2005, va d’ailleurs être complété en find’année d’un module Rate Management qui stockera lescontrats en cours de validité pour une meilleure visibilité surles conditions négociées. Reynal Mangaretto, Responsabledu Pôle Méthodes Transport chez Franprix-Leader Price, achoisi cette solution pour élargir son panel de transporteursen dehors de la région parisienne, simplifier les tâches admi-nistratives des appels d’offre et ainsi faciliter leur lancementplus fréquent afin de maîtriser ses coûts de transport.Stéphanie Körwer, Directrice des ventes France de

Transporeon, aensuite exposé lesprincipaux modu -les de la solu tionde suivi d’exécu-tion transport del ’ éd i t eu r : NoTouch Order pourl’attribution destransporteurs réguliers, Best Carrier pour celle des transpor-teurs ponctuels, Time Slot pour gérer les plages de rendez-vous… Gérald Bourlon, Directeur des achats logistiqueseuropéens chez Michelin a retenu cette solution au termed’un appel d’offre auprès d’une dizaine d’éditeurs pouroutiller une cellule d’affrètement centralisée pour l’Europefraîchement créée (voir page 28). Les deux utilisateurs ontloué la réactivité et la disponibilité des équipes deTransporeon Group qui a chaque fois formé les transpor-teurs à l’utilisation des outils et su les adapter à leurs besoinsspécifiques (ex : gestion de quotas pour Michelin). CP

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MES PRODUITSUn engin multidirectionnel pour tous types de manœuvres

Jungheinrich l’a dévoilé pour la pre-mière fois, alors qu’il n’était encorequ’un prototype, au Salon Bauma

de Munich en avril dernier.L’ETV Q, commercialisé cetautomne, a été conçu notam-ment pour le déplacement de chargeslongues, jusqu’à 2.500kg, en espace res-treint. C’est un chariot électrique multidi-rectionnel équipé d’une direction à com-mande électronique sur chacune de sestrois roues. Cela lui confère une grandemanœuvrabilité, avec possibilité d’inver-ser rapidement le sens de marche et letransport en allées étroites de chargesallant jusqu’à 8 m de long. Cinq pro-grammes de conduite, accessibles d’uneseule main à partir du cockpit, proposentun positionnement optimal des roues. Par exemple, le mode « conduite normalefaçon modifiée » offre unangle de braquage mini-mum pour le déplace-ment en allées plusétroites. JLR

Nouvelles fonctions pourl’ESR 5000 de Crown

Le constructeur de chariots élévateursCrown annonce de nouvelles fonctionnali-tés sur sa série à mât rétractable ESR 5000.

Ainsi, elle dispose désormais d’un nouveaucontrôle de vitesse optimisé OCS, offrant unevitesse maximale augmentée. Ces équipe-ments sont pourvus de mâts Super Duty pourune capacité résiduelle de 800 kg à une hauteurd’élévation de 13 mètres. Plusieurs optionssont aussi disponibles comme la fonction SPA(Sideshift Position Assist) et une assistance audéplacement latéral des fourches. JPG© Jungheinrich

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VU AILLEURSE N B R E F . . .

PAYS BASPari tenu pour la route de la Betuwe

Dans la semaine du 11 octobre, 351 trains ont cir-culé sur la route de la Betuwe, la ligne ferroviaire longue de 160 kmreliant le port de Rotterdam à la frontière allemande depuis mi-2007.

L’opéra teur Keyrail a ainsi atteint son objectif pour 2010. Il compte 10 clients,transportant de la marchandise pour le compte de centaines de compagnies. Cenombre est appelé à augmenter, car le port d’Amsterdam est connecté depuispeu à la ligne. Des tarifs réduits sont proposés pour 2010 et 2011. L’année pro-chaine, l’opérateur prévoit de dépasser le seuil des 400 trains par semaine, et àlong terme, celui des 900 trains. CC

MONDE30 propositions pour un commerce international plus durable

Le Centre d’analyse stratégique arendu public le rapport sur le « Transport de fret dans le monde

et changement climatique », quimontre que le transport de marchan-dises produit aujourd’hui près de 10 %des émissions mondiales de dioxydede carbone. « Pourtant, ce thème estquasiment absent du débat public »,regrette Vincent Chriqui, Directeurgénéral du Centre d’analyse straté-gique. Le rapport se conclut par 30 propositions pour un commerceinternational plus durable. Les mesu -

res concernant la logistique sont de :◆ Mettre en place, en liaison avec lesprofessionnels, un dispositif demesure de l’efficacité de la logistiqueen matière de développement durableet notamment d’émissions de gaz àeffet de serre, comparant les pratiqueset mettant en lumière les marges deprogrès (réduction des distances detransport, massification et mutualisa-tion des flux…). Attribuer un label « Transport vert » aux entreprises lesplus performantes sur le plan de lalogistique durable.◆ Mettre l’accent sur la logistiqueurbaine, en particulier sur le dernierkilomètre.◆ Favoriser la livraison à domicileavec des véhicules hybrides élec-triques.◆ Surveiller la consommation desmagasins et plates-formes, avec unoutil de quantification des émissionsde gaz à effet de serre. CC

ETATS UNISVéhiculeshybrides pour UPSLe géant américain de l’expressUPS a acheté 130 véhiculeshybrides nouvelle générationcombinant diesel et électricité.Ils seront utilisés dès 2011 àNew York, dans le New Jerseyet en Californie. UPS a investiplus de 25 M$ dans sa flottealternative de 2.022 véhiculeshybrides, électriques ou roulantau gaz naturel. Elle roule dansneuf pays. CC

REPUBLIQUE TCHEQUECentre de distributionpour ESABE SAB, qui appart ient augroupe britannique Charter etfabrique des machines et desaccessoires de soudage et decoupage, a prévu de construiretrois centres de distributioneuropéens. Le premier a vu lejour en septembre à Pardubice,en République Tchèque. D’unesurface de 12.000 m2, il est géré

par le prestataire alle-mand DB Schenker,choisi pour sa capa-cité à soutenir unesolution de transportmodulaire. Le premier

train de matériel est arrivé le20 octobre sur le site. Jusqu’à2.000 tonnes de matériel parsemaine vont alimenter laplate-forme, depuis les usinesen Suède, Pologne et Hongrieet depuis le site tchèque deVamberk. Les services de DBSchenker incluent l’étiquetage,l’emballage ou l’expéditiond’échantillons. CC

BELGIQUEAnvers investit 1,6 Md€

Le port d’Anvers, deuxième plus grand port d’Europe, investit 1,6 Md€ sur lapériode 2011-2025, pour son extension, la construction et la maintenance

d’installations, d’équipements et de bâtiments. CC

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VU AILLEURSMONDEAppel à une Supply Chain durable

John Pattullo, PDG de Ceva Logistics, a appelé à éta-blir des standards globaux pour une Supply Chaindurable, durant le 27e congrès logistique allemand de

Berlin le 21 octobre dernier. Il a fait remarquer que lesecteur logistique est responsable de 5 % des émissionsde gaz à effet de serre dans le monde. « AprèsCopenhague, nous n’avons toujours pas d’accord global sur des mesuresclaires, regrette-t-il. Comme des réglementations étatiques conséquentes sefont attendre, tous ceux impliqués dans la logistique doivent travaillerensemble à développer des réglementations acceptées par tous. » Selon lui,le réseau complexe de régulations est un obstacle pour les entreprises logis-tiques qui souhaitent établir une logistique durable. Des accords volontairespour réduire les émissions ne sont mis en œuvre que dans certaines régionsdu monde. Aussi faut-il coopérer entre concurrents, pairs et clients pourdévelopper des directives globales et surmonter les obstacles : « Une logis-tique soutenable n’est pas forcément une priorité haute pour le manage-ment des entreprises, et dans l’économie actuelle, beaucoup de clients neveulent pas payer de prime pour un transport vert. » CC

John Pattullo

ETATS UNISEncore troiscondamnationspour ententeTrois nouveaux commissionnaires detransport internationaux plaidentcoupable de violation du ShermanAct, la loi antitrust américaine. Surdes périodes entre 2002 et 2007, ilsont participé à des ententes visant àfixer les prix relatifs à des services decommissionnaire de transport concer-nant du fret aérien international àdestination des Etats Unis. BAX glo-bal, qui appartient à Schenker, a étécon damné à payer une amende de19,75 M$ (14,16 M€), Schenker de3,54 M$ (2,54 M€) et Geologistics de688.000 $ (493.000 €).(Eyefortransport, 04/10/10)

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ETATS UNISSears sélectionne STISears a choisi son compatrioteSTI pour soutenir logistique-ment la rénovation et lamodernisation des magasinsSears et K Mart. Les servicesofferts par le prestataire vontde la gestion des fournisseursau packaging, en passant parl’optimisation du transport. CC

CANADALa communautédu charbon et de l’acierLa compagnie minière Teck asigné un contrat de 10 ansavec les chemins de fer Cana -dian Pacific pour transporter lecharbon destiné à la produc-tion d’acier depuis ses cinqmines dans le sud-est de laColombie Britannique jus-qu’aux ports de la zone deVancouver. L’accord donne àTeck la certitude d’asseoir sastratégie de croissance par deslivraisons régulières de char-bon, dont la production aug-mente, aux marchés clefs. CC

SUISSELe plus long tunnel du mondeLe 15 octobre dernier a eu lieula percée finale du tunnel de

base du Saint-Gothard,le plus long tunnel ferro-viaire du monde, s’éta-lant sur 57 km. Constitué

de deux tubes parallèles à unevoie, il traverse les Alpes depart en part du Nord au Sud. Ilsera probablement mis enexploitation en 2017. CC

MONDEPlus d’externalisation de serviceslogistiques opérationnels

Les entreprises ont investi enmoyenne 11 % de leur CA dansles activités logistiques (dont

42 % consacrés à externaliser cesservices), soit 10 à 15 % de moinsque les années précédentes. C’est cequi ressort de la 15e édition del’étude sur le marché mondial del’externalisation des services logis-tiques de Cap gemini Consulting,Georgia Institue of Technology et duprestataire logistique Panalpina,menée auprès de 1.879 responsableslogistiques de chargeurs et presta-taires à travers le monde. Dans lemême temps, 65 % des chargeursont externalisé davantage. Ils sous-traitent plus volontiers les serviceslogistiques opérationnels et répétitifsque les services stratégiques nécessi-tant un contact avec le client et untraitement informatique important,d’où des dépenses plus faibles bienque le recours à l’externalisationaugmente.Le reporting précis et l’analyse ducoût complet est l’un des services queles chargeurs apprécient le plus ; mais

il n’est fourni que par 23 % des pres-tataires, car 58 % affirment que leschargeurs hésitent à partager leursinformations.Dans le secteur pharmaceutique, 70 % des chargeurs attendent despres tataires qu’ils instaurent des pro-cédures de contrôle qualité. Près de lamoitié des chargeurs et prestatairesreconnaissent l’intérêt de la technolo-gie RFID dans ce secteur.Les priorités pour plus de 80 % dessociétés de la grande consommationsont de réduire les coûts, livrer desproduits parfaitement conformes à lacommande, détecter les changementsde comportement des consomma-teurs et s’adapter rapidement à leursnouvelles exigence ainsi que d’accé-lérer le lancement de nouveaux pro-duits et leur intégration à la chaînelogistique.Pour Sven Hoemmken, Directeur desventes de Panalpina, « les prioritésdifférentes des secteurs montrentqu’il est important pour les presta-taires de fournir des solutions secto-rielles. » CC

RUSSIEK+N choisi par Good Food

Le suisse Kuehne + Nagel a élaboré un service transport multimodal porte-à-porte pour le compte du groupe Good Food, spécialiste des noix et desfruits secs en Russie. Les produits arrivent de toute la planète, depuis

Bangkok, Hô-Chi-Minh Ville et Qingdao jusqu’à Los Angeles, Oakland,Buenos Aires et Valparaiso. Le réseau du prestataire, le fait de proposer deséquipes dédiées et son expérience sur le marché russe des produits de grandeconsommation ont contribué à sa sélection. CC

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PAYS BASLa bière coule à flots

C’est par barges que désormais la bièreHeineken destinée à l’exportation, essentielle-ment vers les Etats Unis, arrive au port de

Rotterdam. Chaque jour, des camions parcourent 15 km pour livrer la bière depuis la brasserie jus-qu’au tout nouveau port intérieur d’Alpherium, situéà Alphen aan den Rijn. Ensuite, quatre barges parjour, chacune d’une capacité de 85 EVP, transportentle précieux liquide à Rotterdam, réduisant ainsi lesémissions de dioxyde de carbone du brasseur hollan-dais de 35 %. Le coût total du terminal d’Alpheriumest de 15 M€. Le port de Rotterdam en a été à l’ini-tiative, achetant le terrain pour 6,5 M€ afin de lelouer à l’opérateur Van Uden Group. Il a déjà fait de même à Wanssum et réitérera l’opération àAblasserdam. D’autres sites au Benelux, enAllemagne et sur un axe allant vers l’Europe centralesont étudiés. L’objectif est de transférer les conte-neurs du routier au fluvial. CC

MONDELe consommateur asiatique plus engagé

84% des consommateurs en Chine, en Inde, enMalaisie et à Singapour accepteraient des prixplus élevés pour des produits verts, contre

seulement la moitié de ceux des pays occidentaux, selonune enquête de Deustche Post DHL publiée en octobre

intitulée « Deli ve ring tomorrow :towards sustainable logis tics », menéeauprès de 3.600 entre prises clientes etconsommateurs. La question du chan-gement climatique est l’un des plusgrands problèmes mondiaux pour 70 %des consommateurs chinois et indiens.L’acceptation de prix verts plus élevéset la protection du climat ont influencé

l’activité de Deustche Post DHL ; ses expéditions neutresen CO2 sont passées de 145 à 704 millions entre 2008 et 2009, plus de clients ayant choisi l’option « Gogreen »de compensation des émissions. 63 % des entreprisesclientes pensent que la logistique est un levier stratégiquepour réduire les émissions de CO2. CC

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Comme dans beaucoup d’entre-prises, il y avait une batterieimpressionnante d’indicateursen tous genres. Chaque indica-teur était découpé en sous-indi-

cateurs, eux-mêmes analysés sous toutes lescoutures : variations géographiques, mesureponctuelle, moyenne mobile à trois mois(pour la tendance) et à un an (pour gommerla saisonnalité).

Les « propriétaires » de ces indicateurs ytenaient comme à la prunelle de leurs yeux,car cela montrait leur performance et, deplus, justifiait les bataillons de ressourcesdédiées à la préparation des camemberts, àla coloration des histogrammes, à la pers-pective des droites de tendance et bien évi-demment, aux justifications des évolutions.Qui plus est, la profusion d’indicateurs per-mettait toujours d’expliquer par l’un lapiètre performance d’un autre : les stocksont augmenté ? Oui mais on a amélioré leservice client… (encore que le lien ne soitpas si évident…).

Il y avait tellement de « Key PerformanceIndicators » qu’il devenait difficile d’identi-fier ceux qui étaient vraiment clé et méri-taient d’intégrer le Tableau de bord. Il yavait même un indicateur sur… le nombred’indicateurs et un autre sur la ponctualitéde leur publication.

En plus des indicateurs traditionnels qu’ontrouve presque partout, chaque initiativedonnait lieu à une mesure, ce qui est légitimemais alourdit la barque si on les mélange auxindicateurs permanents et si, pire, on n’arrêtepas la mesure à la fin du projet...

A la lecture de tous ces indicateurs, j’ai res-senti la même impression bizarre qu’enfeuilletant « La disparition » de GeorgesPérec : il manque quelque chose, mais quoi ? Soudain l’éclair : rien sur la qualitédes prévisions, pas de MAPE, pas de « Forecast Accuracy »… Doute et enquête : yavait-il des prévisions ? Réponse : Oui. Une mesure ? Oui, MAIS… Un indicateurpublié ? Non !

Tout le monde convient que les prévisions,c’est souvent un sujet qui fâche, que le résul-tat n’est pas toujours à la hauteur desmoyens et des efforts fournis, que les fac-teurs exogènes (météo, crise d’un concur-rent, guerre des prix) viennent anéantir lesmeilleures prévisions… Alors pourquoitendre le bâton pour se faire battre… Encherchant, j’ai trouvé des mesures, mais à untel niveau d’agrégation que la précision(supérieure à 90 %) faisait sourire les indus-triels qui mesuraient localement des écartsde 300 % ! Vaste sujet de réflexion que leretour du bon sens devrait guider : on ne faitpas les prévisions pour l’indicateur en place,mais en fonction de ce qu’il est nécessaired’anticiper pour que l’activité fonctionneefficacement : c’est donc à ce niveau qu’ilconvient de mesurer la précision des prévi-sions afin de la maintenir dans une bandeacceptable de +/- X % par les industriels oules acheteurs de composants critiques, etc.Cette approche suppose un dialogue entreindustriels et Marketing / Ventes, et dechaque coté une compréhension descontraintes de l’autre, et une reconnaissancede la difficulté de l’exercice de prévision pourl’aval, de planification pour l’amont.

Alors, faut-il un indicateur sur les prévisions ?En faut-il plusieurs ? Est-il « Key » ? Faut-il lepublier ou s’en servir uniquement commeindicateur de progrès ? Le débat n’est pasprès d’être clos et l’expérience m’a montréque chaque industrie a des besoins différents.

Et vous, connaissez-vous des exemples de telles situations ?

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L e B ê t i s i e r

L’indicateur qui fâche...

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