Édition spéciale « alimentationdans la main en vue d’améliorer la qualité de l’alimentation...

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Avril 2012 [Édition spéciale « Alimentation »] Au centre, Lucie Lacroix, directrice générale, en compagnie de Michèle Careau et Robert Vallée, préposés au service alimentaire, Centre d’hébergement Saint-Augustin Photo prise dans le cadre de l’activité « Une demi-journée dans la vie de… » du Mois de la reconnaissance 2011 Édition spéciale « Alimentation » À surveiller dans cette parution de l’INFO-NORD… Page 1 : Mot de la directrice générale Politique pour une saine alimentation au CSSS de Québec-Nord Page 3 : Deux grands projets d’amélioration de l’alimentation au CSSS de Québec-Nord : Projet 1 : Assurer la qualité globale de la restauration Page 6 : Deux grands projets d’amélioration de l’alimentation au CSSS de Québec-Nord : Projet 2 : La prise en charge de l’alimentation et de la nutrition, une question de qualité de vie Page 12 : Formation en hygiène et salubrité alimentaires Prévention et contrôle des infections Page 13 : Recettes Mot de la directrice générale L’alimentation, une question de qualité de vie! Nous sommes de plus en plus conscients du rôle de l’alimentation sur la santé et de son impact significatif sur notre qualité de vie. La promotion de la santé faisant partie intégrante de la mission de notre organisation, le conseil d’administration a adopté, en mars 2010, la Politique pour une saine alimentation. Cette édition spéciale de l’INFO-NORD vous fera mieux connaître plusieurs projets mis de l’avant afin de s’assurer de l’implantation de cette politique d’ici mars 2013. Pour respecter les besoins de notre clientèle hébergée et les concepts de milieu de vie, deux projets sont en voie de réalisation dans le cadre du programme pour l’amélioration de l’alimentation en centre d’hébergement et de soins de longue durée. Ces projets touchent la standardisation des recettes, la préadmission des résidents en hébergement, l’activité repas, l’activité collation, et l’amélioration des pratiques en nutrition selon les données probantes. Vous verrez qu’il y a du pain sur la planche et qu’il s’agit d’un grand défi pour tout le personnel impliqué. Dans cette édition spéciale INFO-NORD, vous serez à même d’apprécier les différents chantiers et de constater les actions concertées de tous les intervenants qui travaillent main dans la main en vue d’améliorer la qualité de l’alimentation et de la nutrition. Lucie Lacroix, directrice générale La Politique pour une saine alimentation au CSSS de Québec-Nord Un engagement de l’établissement et une assurance qualité pour notre clientèle afin de mieux contribuer à la santé et au mieux-être de notre population! Notre Politique pour une saine alimentation se veut une affirmation de notre volonté à devenir un leader en promotion de la santé et démontre notre engagement envers notre responsabilité populationnelle.

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Page 1: Édition spéciale « Alimentationdans la main en vue d’améliorer la qualité de l’alimentation et de la nutrition. Lucie Lacroix, directrice générale La Politique pour une

Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

Au centre, Lucie Lacroix, directrice générale, en

compagnie de Michèle Careau et Robert Vallée, préposés au

service alimentaire, Centre d’hébergement

Saint-Augustin

Photo prise dans le cadre de l’activité « Une demi-journée dans la vie de… » du Mois de

la reconnaissance 2011

Édition spéciale « Alimentation » À surveiller dans cette parution de l’INFO-NORD…

Page 1 : Mot de la directrice générale Politique pour une saine alimentation au CSSS de Québec-Nord

Page 3 : Deux grands projets d’amélioration de l’alimentation au CSSS de Québec-Nord : Projet 1 : Assurer la qualité globale de la restauration

Page 6 : Deux grands projets d’amélioration de l’alimentation au CSSS de Québec-Nord : Projet 2 : La prise en charge de l’alimentation et de la nutrition, une question de qualité de vie

Page 12 : Formation en hygiène et salubrité alimentaires Prévention et contrôle des infections

Page 13 : Recettes

Mot de la directrice générale

L’alimentation, une question de qualité de vie!

Nous sommes de plus en plus conscients du rôle de l’alimentation sur la santé et de son impact significatif sur notre qualité de vie. La promotion de la santé faisant partie intégrante de la mission de notre organisation, le conseil d’administration a adopté, en mars 2010, la Politique pour une saine alimentation.

Cette édition spéciale de l’INFO-NORD vous fera mieux connaître plusieurs projets mis de l’avant afin de s’assurer de l’implantation de cette politique d’ici mars 2013. Pour respecter les besoins de notre clientèle hébergée et les concepts de milieu de vie, deux projets sont en voie de réalisation dans le cadre du programme pour l’amélioration de l’alimentation en centre d’hébergement et de soins de longue durée.

Ces projets touchent la standardisation des recettes, la préadmission des résidents en hébergement, l’activité repas, l’activité collation, et l’amélioration des pratiques en nutrition selon les données probantes.

Vous verrez qu’il y a du pain sur la planche et qu’il s’agit d’un grand défi pour tout le personnel impliqué. Dans cette édition spéciale INFO-NORD, vous serez à même d’apprécier les différents chantiers et de constater les actions concertées de tous les intervenants qui travaillent main dans la main en vue d’améliorer la qualité de l’alimentation et de la nutrition.

Lucie Lacroix, directrice générale

La Politique pour une saine alimentation au CSSS de Québec-Nord

Un engagement de l’établissement et une assurance qualité pour notre clientèle afin de mieux contribuer à la santé et au mieux-être de notre population!

Notre Politique pour une saine alimentation se veut une affirmation de notre volonté à devenir un leader en promotion de la santé et démontre notre engagement envers notre responsabilité populationnelle.

Page 2: Édition spéciale « Alimentationdans la main en vue d’améliorer la qualité de l’alimentation et de la nutrition. Lucie Lacroix, directrice générale La Politique pour une

Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

Offrir des aliments à haute valeur nutritive et promouvoir la saine alimentation

La littérature sur le sujet le confirme, l’information et l’éducation ne suffisent pas pour conduire une population à modifier ses habitudes alimentaires. C’est davantage l’environnement dans lequel vit l’individu qui influence ses habitudes alimentaires. Ainsi, notre politique souhaite mettre en place un environnement favorable à une saine alimentation et promouvoir la santé. Que l’on fasse partie de la clientèle qui y travaille ou qui y est hébergée, on peut profiter d’une offre alimentaire équilibrée, qui a été évaluée par des professionnels et qui cherche constamment à s’améliorer. Nourrir une collectivité est une importante responsabilité et toute une équipe y travaille sans cesse avec cœur et dévouement.

En plus des saveurs, des températures, des textures, de la présentation des mets, nous souhaitons vous servir une assiette santé qui répond à vos besoins.

Au-delà du type d’aliments offerts dans nos menus, l’atmosphère qui prévaut lors des repas revêt également son importance. Soigner la présentation des mets, s’assurer d’un service chaleureux, fournir si nécessaire une aide à l’alimentation, prévoir des périodes de temps suffisamment longues lors des repas et créer une ambiance agréable dans les aires de service, sont diverses façons pour le personnel de contribuer au plaisir associé à l’alimentation. Ces actions auront pour effet d’encourager la prise alimentaire et favoriser ainsi l’accessibilité à des aliments nutritifs.

Changer l’offre d’aliments dans un milieu donné nécessite l’approbation et la compréhension des raisons qui ont motivé ces décisions. L’ensemble des clientèles visées, que ce soit les résidents, le personnel, les médecins, les stagiaires, les bénévoles et les visiteurs doivent comprendre l’évolution de notre offre alimentaire.

Assurer la mise en place de l’infrastructure nécessaire

Par ailleurs, modifier l’offre alimentaire exige inévitablement une adaptation des pratiques du personnel qui devra être accompagnée d’activités de formation et de soutien. L’organisation des services, l’aménagement des lieux et des équipements doivent favoriser et faciliter les nouvelles pratiques.

S’assurer de la qualité globale des aliments et des boissons offertes

De plus, la recherche de la qualité doit être au cœur de chaque étape de la confection des repas et des collations servis dans notre établissement. Pour s’assurer de la qualité globale des aliments, on prévoit des mécanismes de contrôle des normes d’hygiène et de salubrité, de la qualité sensorielle (apparence, saveur, texture et odeur), de la qualité nutritive ainsi que des mesures d’évaluation de la satisfaction de la clientèle.

Intégrer les principes de développement durable

Enfin, des efforts seront déployés pour diminuer la production de matières résiduelles et à minimiser les impacts environnementaux dans toutes les activités relatives à l’offre alimentaire.

Tous ces éléments font partie intégrante des orientations de notre politique.

Une politique en évolution

Le comité permanent de la Politique pour une saine alimentation a pour rôle d’assurer l’implantation et le suivi de cette politique. Ce comité est un levier de mobilisation pour l’ensemble des directions qui souhaitent vous présenter bientôt un plan d’action commun.

Depuis l’adoption de la politique, beaucoup d’efforts sont déployés en vue d’harmoniser nos pratiques et de mettre en place l’infrastructure nécessaire, jugée essentielle pour faire

évoluer celle-ci dans un processus d’amélioration continue de la qualité.

Les actions réalisées par l’équipe d’intervenants 0-5-30 combinaison-prévention s’inscrivent également dans ce mouvement de promotion de la santé auprès du personnel de l’établissement. Nous joignons nos efforts dans la réalisation d’actions concrètes visant à favoriser de saines habitudes de vie.

Sylvie Rivard, adjointe au directeur, alimentation et nutrition clinique Joanne Drolet, adjointe à la directrice du programme des services généraux et de la santé publique

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

Premier projet : Assurer la qualité globale de la restauration

Le comité permanent de la Politique pour une saine alimentation

Marlène Bussières, adjointe au chef de programme SAD, secteur Orléans Joanne Drolet, adjointe à la directrice du programme des services généraux et de la santé publique

Josiane Gaudet, diététiste-nutritionniste, intervenante en promotion de la santé (programme 0-5-30) Éric Genest, adjoint clinique, services généraux, FEJ, périnatalité et petite enfance

Louis Laberge, adjoint au directeur, immobilisations et services techniques Patricia McKinnon, chef des activités de restauration et des soins nutritionnels

Sylvie Rivard, adjointe au directeur, alimentation et nutrition clinique Sabrina Robichaud, agente de communication, Direction des affaires juridiques et des communications

Caroline White, conseillère à la qualité des services et à la gestion des risques

Deux grands projets d’amélioration de l’alimentation au CSSS de Québec-Nord

Considérant que l’harmonisation des pratiques était un enjeu identifié autant par le personnel que les résidents et que l’on souhaitait améliorer la satisfaction face à l’alimentation, les gestionnaires des services alimentaires avec le soutien de la Direction de l’hébergement ont mis en place deux projets, l’un visant la qualité des mets et l’autre la prise en charge de l’alimentation et de la nutrition.

Notre premier projet qui a débuté en mars 2010, « Assurer la qualité globale de la restauration », souhaitait répondre aux

différentes contraintes vécues par nos milieux. C’est ainsi que deux engagements sont devenus la pierre angulaire du projet

d’amélioration :

� Assurer une offre alimentaire de qualité harmonisée, et ce, à toutes les étapes, c’est-à-dire de la préparation jusqu’au service.

� Assurer la qualité globale de l’alimentation dans les centres d’hébergement du CSSS de Québec-Nord, par la mise en place d’une structure favorisant l’implantation et le suivi de la politique alimentaire dans un processus d’amélioration continue de la qualité.

La standardisation des mets au menu du CSSS de Québec-Nord

Dès 2009, nous avions élaboré un menu cyclique de cinq semaines, varié et équilibré. Afin de s’assurer de la variété du menu lors des changements, des critères ont été établis sur la fréquence permise pour l’offre de certains aliments à consommer : à tous les jours, occasionnellement et non recommandés (voir encadré ci-dessous pour le détail des différents groupes). De plus, un index de variété des mets et une grille d’analyse des compatibilités et incompatibilités ont été développés.

CRITÈRES POUR LA FRÉQUENCE DES ALIMENTS AU MENU

� Aliments à consommer à tous les jours : Cette catégorie est déterminée à partir d’un outil d’évaluation qui assure la conformité de la composition du menu général offert en fonction des recommandations journalières du guide alimentaire canadien.

� Aliments à consommer occasionnellement : Cette catégorie inclut des aliments relativement pauvres en éléments nutritifs (tels le fer et le calcium) et hautement transformés, donc à teneur élevée en sucre, en gras et en sel.

� Aliments non recommandés : Cette catégorie inclut les friandises, les boissons gazeuses, les aliments hautement transformés qui contiennent des quantités importantes de sucres concentrés, de sodium, de gras et sont pauvres en éléments nutritifs.

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SUITE - La standardisation des mets au menu du CSSS de Québec-Nord

Par la suite, en 2010, nous étions rendus à l’étape de l’amélioration de la qualité nutritive et organoleptique (saveur, présentation et température) de la nourriture, et à mettre en place des mécanismes de contrôle et d’amélioration de la qualité. C’est pourquoi nous avons priorisé la mise en place d’un processus de standardisation des recettes. Cette standardisation permet d’offrir à toute notre clientèle des mets de qualité dans tous les sites.

Les gestionnaires et le personnel ont priorisé trois actions indispensables à la réussite de la standardisation :

� Évaluer la satisfaction des résidents et ajuster les recettes en conséquence;

� Mettre à la disposition des cuisiniers et des aide-cuisiniers l’ensemble des recettes nécessaires à la production;

� Réévaluer la charge de production journalière afin de libérer du temps et permettre une production de qualité.

Durant notre première année, nous avons opté pour une standardisation basée sur un processus participatif permettant ainsi à tous les acteurs des services alimentaires d’y prendre

part et de se l’approprier. Près de 35 mets principaux dans les 5 centres de production ont été passés sous la loupe de l’évaluation. Puisque la satisfaction de la clientèle est notre objectif principal, à chaque production de nouveaux mets, les résidents, les membres des comités de résidents et le personnel du centre étaient invités à déguster et à évaluer le nouveau mets. Nous avons ainsi rejoint plus de 122 résidents et membres de leur famille ainsi que 203 employés!

Tout au long de cette période de standardisation, nous avons reçu des commentaires très positifs de la clientèle, et ce, même lorsque le mets devait être retravaillé. L’ouverture d’esprit des résidents et du personnel a permis au processus d’amélioration de prendre son envol et d’établir des assises sur la qualité nutritive attendue.

Devant un tel succès, il était évident pour nous que ce processus serait répété à chaque saison lors de la planification des menus. D’ailleurs, au cours de la prochaine année, la standardisation visera les textures modifiées, les soupes et les desserts.

Équipe du service alimentaire de l’Hôpital Sainte-Anne-de-Beaupré

Équipe du service alimentaire de l’Hôpital Chauveau

Équipe du service alimentaire du Centre d’hébergement Loretteville

Équipe du service alimentaire du Centre d’hébergement Charlesbourg

Équipe du service alimentaire du Centre d’hébergement Saint-Augustin

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Autres photos du personnel du service alimentaire

et mots de remerciements de la clientèle

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

Vincent Labbé, conseiller au contrôle de la

qualité des aliments

Mots de remerciements de la clientèle

Je veux vous remercier pour l’accueil chaleureux envers mon frère Marcel, mon époux Paul et moi-même, ainsi que pour tous ces bons dîners pris le dimanche qui nous étaient servis avec tant de gentillesse par monsieur Normand, mesdames Christiane, Guylaine et les autres.

Le mot MERCI est bien peu pour exprimer tout ce que je ressens, mais, excusez mon ignorance, c’est le seul mot que je connais.

Continuez votre beau travail, car les personnes âgées et en perte d’autonomie ont besoin de bonnes personnes aimantes comme vous.

Louisette Drolet

Au nom du comité des résidents, je tiens à vous remercier vous et votre équipe pour votre amical accueil et votre collaboration lors de la présentation du nouvel équipement de la cuisine, le mardi 6 décembre, c'est-à-dire les charriots et le nouveau four de la cuisine. Ce fut un bel exercice de familiarisation de ces équipements et l’offre de goûter à certains mets nous a permis de les apprécier davantage.

Merci pour vos efforts et vos actions à maintenir un haut standard de service.

Frédérick Fréchette, pour le comité des résidents

Récemment, les médias faisaient mauvaise presse à la nourriture qui est servie dans les CHSLD. Pourtant, visitant régulièrement ma mère qui vit maintenant au Centre d'hébergement Saint-Augustin, je peux témoigner que l’on y sert des repas savoureux, colorés et équilibrés cuisinés sur place. Par exemple, une crème de légumes suivie d’une belle quiche bien soufflée, une salade de tomates fraîches, un morceau de fromage cheddar et un pouding au pain comme ma mère en faisait.

Je me sens en confiance en regardant les gens qui mangent avec goût et je suis très souvent témoin de leurs bons commentaires au sujet de la nourriture qui leur est servie.

Josée Laurence

Au chef et à toute l’équipe du service alimentaire de l’Hôpital Sainte-Anne-de-Beaupré,

Je lève mon chapeau, le poisson était super excellent et la présentation aussi. Vous êtes des KINGS de tous les hôpitaux de Québec, encore félicitations à tous. Tous les repas que j’ai eus étaient tous très excellents. Je suis à la veille de partir et je vais vous regretter. Un gros merci encore pour tout.

Florian Barolet

Une nouvelle recrue dans l’équipe de gestion des services alimentaires : le conseiller au contrôle de la qualité des aliments

Un poste de conseiller au contrôle de la qualité des aliments existe pour soutenir les activités relatives à la standardisation des recettes, à l’enseignement et au contrôle des normes d’hygiène et de salubrité des aliments et à la formation des cuisiniers. Ce nouvel acteur dans l’équipe de gestion permet d’assurer aux diverses clientèles des aliments sains, savoureux et nutritifs, conformes aux principes de nutrition de la Politique pour une saine alimentation.

Fort de ses connaissances des techniques culinaires et de son implication dans l’élaboration des menus, Vincent Labbé travaille de concert avec notre brigade de cuisiniers expérimentés afin d’améliorer la qualité de la nourriture pour la plus grande satisfaction de la clientèle.

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Photo 1 (Mois de la reconnaissance 2011) : Sylvie Rivard, adjointe au directeur alimentation et nutrition en compagnie des préposées au service alimentaire :

Carole Thériault, Louise Laberge, Pauline Potvin, Réjeanne Guérard, Maria Garcia et Liette Renaud,

Centre d’hébergement Yvonne-Sylvain. Photo 2 (Mois de la reconnaissance) : Louis-Roger

Bélanger, adjoint au directeur information et performances financières, Sylvain Fortin, cuisinier,

Dyane Hunter et Caroline Harvey, préposées au service alimentaire, Centre d’hébergement

Alphonse-Bonenfant Photo 3 : Jacinthe Carpentier, cuisinière et Marlène

Faucher, préposée au service alimentaire, Centre d’hébergement Du Fargy

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Deuxième projet : La prise en charge de l’alimentation et de la nutrition, une question de qualité de vie

Démarré depuis mars 2011, le deuxième projet considère différentes problématiques reliées à la surveillance nutritionnelle de la clientèle en hébergement, et de là s’est formée une précieuse collaboration entre la Direction de l’hébergement et la Direction des ressources financières, matérielles et informationnelles. Notre prémisse de base est que la prise en charge de l’alimentation et de la nutrition dépend d’une part de l’organisation efficace entre les professionnels et d’autre part, de la qualité des pratiques professionnelles. Ces deux éléments réunis permettent d’atteindre les objectifs d’accessibilité, de continuité et de qualité des soins et des services. Par différents moyens dont l’activité Kaizen, les objectifs suivants ont été ciblés :

� Élaborer le cadre de pratique de la nutrition en hébergement; � Définir les rôles et les responsabilités des différents intervenants dans la prise en charge nutritionnelle; � Définir la trajectoire de service pour la prise en charge de l’alimentation et de la nutrition; � Organiser les échanges entre les intervenants; � Évaluer les besoins de ressources en nutrition en fonction de l’offre de service.

L’atelier Kaizen : un investissement pour les années à venir

L’équipe du Kaizen est heureuse de vous partager son expérience et surtout de vous présenter le fruit de son travail.

Le succès de notre démarche est sans aucun doute attribuable à la qualité et au dévouement des intervenants réunis pour l’occasion. Tous animés par la même passion, chacun a su contribuer en apportant sa perspective personnelle et en partageant sa réalité propre à sa profession, à son milieu et à son équipe de travail.

Tout d’abord, il faut savoir ce que signifie un Kaizen :

� Un processus intensif d’amélioration continue au sein duquel une équipe interdisciplinaire suggère des changements réalistes afin de s’améliorer et d’atteindre des objectifs spécifiques;

� Le Kaizen vise l’amélioration des processus à travers la réduction des activités sans valeur ajoutée;

� Il ne faut pas rechercher la perfection, il faut une solution 100 % meilleure;

� L’objectif n’est pas de travailler plus fort, mais plus intelligemment.

Afin de vous faire vivre cette expérience avec nous, voici les étapes que nous avons franchies au cours des six jours de travaux intensifs et consécutifs de ce Kaizen.

� Étape 1 : Le lâcher prise

L’objectif de notre Kaizen était d’impliquer le personnel dans la réalisation de notre projet sur l’amélioration de l’alimentation et de la nutrition en CHSLD. Il fallait réviser les processus supportant l’offre de service de l’alimentation et de la nutrition. Vous comprendrez que lorsqu’on décide d’investir dans cette démarche, on prend la décision de lâcher prise et de se faire confiance mutuellement. Ce sont les membres du comité, qui après avoir bien saisi le mandat et les objectifs sous-jacents, devront définir l’offre de service de l’alimentation et de la nutrition et ainsi orienter nos actions pour les années à venir.

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La « super équipe » du Kaizen!

Angèle Masson, conseillère en milieu de vie; Audrey Fortier, diététiste nutritionniste; Isabelle Légaré, technicienne en diététique;

Diane Claveau, conseillère clinicienne; Emmanuelle Lortie, ergothérapeute; Guylaine Châteauvert, préposée aux bénéficiaires; Jacques Néron, infirmier auxiliaire; Josée Gosselin, chef d’unité en

hébergement; Natalie Petitclerc, directrice générale adjointe; Nicole Noël-Tremblay, infirmière chef d’équipe(ASI); Patricia Mckinnon,

chef des activités de restauration et des soins nutritionnels; Steeve Vigneault, adjoint au directeur de l’hébergement; Sylvie Rivard,

adjointe au directeur alimentation et nutrition. Animé par : Michel Hamon, consultant sénior, facilitateur Kaizen de Bell-Nordic conseil

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

QUELQUES STATISTIQUES

� 32 résidents présentant des allergies alimentaires; � 22 allergènes différents; � 83 % des résidents présentent des signes ou symptômes

de dysphagie; � 30 % des résidents ont eu une évaluation de la dysphagie; � 90 % des résidents présentent un état nutritionnel à

risque ou sont dénutris.

� Étape 2 : Le ralliement

En cette deuxième étape, on définit clairement le mandat. Les participants s’approprient ce mandat et on s’assure que l’objectif rallie tout le monde. L’énoncé de l’objectif est clair et visible pour toute l’équipe, et ce, durant toute la durée de l’atelier. La raison d’être de cet atelier est d’alimenter les résidents de nos centres afin de maintenir leur qualité de vie, en plus d’assurer un environnement confortable et sécuritaire.

� L’objectif principal est d’améliorer la qualité de l’alimentation et le taux de satisfaction de la clientèle, tout en respectant les normes ministérielles. Les repas doivent être préparés dans le respect des règles sanitaires et de sécurité.

� De plus, nous souhaitons que le service des repas soit une expérience agréable et qu’ils plaisent tant par le goût que par la présentation.

Lors de nos discussions, on se questionne régulièrement pour bien évaluer si nos propos sont pertinents, si nos idées amènent des activités à valeur ajoutée, si nous allons dans le sens du mandat.

� Étape 3 : Le choc des idées : des ondes d’énergie circulent à haute vitesse

Ici, on analyse le portrait actuel avec le regard de tous les intervenants. L’ensemble des processus est analysé dans les moindres détails. C’est une période où notre niveau d’énergie est chancelant. Nous vivons des hauts et des bas. Nous sommes confrontés à regarder à la loupe plusieurs processus, et ce, dans divers milieux qui ont des habitudes bien différentes.

L’équipe a d’abord identifié les problèmes vécus dans le processus actuel. Chaque problème est inscrit sur un post-it. Les problèmes identifiés ont été classés par affinités, ou catégories, et ont été listés par ordre de priorité selon leur importance et/ou fréquence. Nous sommes d’avis que les problèmes identifiés sont causés par un processus inadéquat. Le groupe croit que le nouveau processus réduira significativement ces problèmes une fois implanté.

Ensuite, on identifie les grandes étapes. On se retrouve avec une cartographie. Celle-ci permet de visualiser les intervenants impliqués et les interactions entre les différents processus. Pour nous aider dans la compréhension de la situation actuelle, des statistiques ont été compilées pour valider certaines perceptions.

Après avoir vécu cette expérience, on se sent moins seul. On réalise que nous cherchons tous à améliorer la situation sans toujours comprendre les interventions des autres. On a souvent l’impression de ramer seul et même à contre-courant.

� Étape 4 : Des solutions éclairées : le gros bon sens

Sous un éclairage nouveau, les solutions brillent par leur simplicité. Les solutions sont nées d’un brainstorming intensif, doublé de discussions afin d’obtenir le consensus au sein de l’équipe et de rencontrer les objectifs fixés au départ du Kaizen. Vous trouverez la liste des solutions choisies par l’équipe à la page suivante.

La « super équipe » du Kaizen… un peu découragée!

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

SOLUTIONS :

Nouveau processus de préadmission : Tous les nouveaux résidents seront évalués avant l’admission par une équipe multidisciplinaire, afin de dresser leur bilan de santé et d’évaluer leurs besoins en alimentation-nutrition. Les familles des résidents complèteront les différents formulaires administratifs avant l’intégration du nouveau résident.

Nouveau processus d’accueil et d’intégration : Plutôt que de devoir se soumettre à des procédures administratives, le nouveau résident sera accueilli et intégré dans son nouvel environnement par les gens qui y travaillent, et les services offerts dans son nouveau milieu de vie lui seront présentés dans le but d’offrir une intégration plus humaine.

Améliorations apportées au service des repas et collations : Implication de toute l’équipe des soins dans le service, plus d’emphase sur l’expérience repas, la qualité de la nourriture et la satisfaction des résidents. Les centres offriront une plus grande variété de collations et une meilleure disponibilité des aliments.

Amélioration au processus de changement menu : En simplifiant et en standardisant le processus, toutes les demandes de changement sécuritaires au menu des résidents pourront être effectuées en 24 heures. Les demandes plus risquées seront évaluées et intégrées si jugées sécuritaires (par exemple, un changement de diète).

Mécanismes de contrôle au quotidien : Le personnel des soins pourra dépister, documenter et gérer les problématiques nutritionnelles au quotidien. Ainsi, nous pensons que la prise de poids des résidents sera systématique et l’équipe pourra compter sur des trajectoires et des procédures d’intervention standards, afin d’identifier et gérer les cas de dénutrition, de dysphagie, d’allergies, de diabète non-contrôlé et de plaies de pression.

Formation : Diverses formations seront offertes au personnel des équipes de soins sur « Comment mieux intervenir au moment du repas », la dénutrition et la dysphagie.

� Étape 5 : Des idées innovatrices se concrétisent

Un comité de coordination a été créé afin de s’assurer de l’application des sept plans d’actions découlant du Kaizen. Soyez assurés que nous nous engageons à réaliser l’ensemble des travaux avec la collaboration du personnel et des résidents. Ces idées novatrices ont été soumises à des équipes de travail chargées de les appliquer dans le respect des besoins spécifiques de chaque milieu.

Les résultats : un succès inimaginable

� Une expérience inoubliable qui nous propulse en avant; � Une vision commune à partager; � De nouveaux processus simplifiés qui sont intelligents pour le personnel sur le terrain; � Des activités à valeur ajoutée, qui auront un impact sur le mieux-être et la satisfaction de nos résidents; � Une offre d’alimentation et de nutrition exemplaire à venir.

Chaque membre du personnel ayant participé au Kaizen s’est engagé à partager son expérience, à être gardien du sens, mais surtout, ils se sont engagés à contaminer positivement leurs collègues pour faire vivre pleinement et actualiser ce que nous avons rêvé ensemble.

Sylvie Rivard, adjointe au directeur, alimentation et nutrition clinique Patricia McKinnon, chef des activités de restauration et des soins nutritionnels

Kaizen : Activité repas

Les repas étant au cœur des activités quotidiennes de la clientèle en centre d’hébergement, tous les intervenants du Kaizen souhaitaient accorder une importance particulière à l’activité repas.

S’appuyant sur trois assises fondamentales liées aux valeurs du CSSS de Québec-Nord, les principes directeurs ont été élaborés afin que chaque centre puisse actualiser, selon ses moyens et sa couleur locale, la vision de l’activité repas.

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

ASSISES DE L’ACTIVITÉ REPAS

� Notre approche humaniste; � Les orientations ministérielles qui misent sur des milieux

de vie adaptés au besoin des résidents; � La recherche de la sécurité et de la qualité.

SUITE - Kaizen : Activité repas

Les principes directeurs :

� Alimenter les résidents des CHSLD dans le but de maintenir leur capacité fonctionnelle résiduelle dans un environnement agréable, confortable et sécuritaire.

� Le repas est une activité qui évoque chez nos résidents beaucoup de souvenirs. Il est un moment de socialisation qui permet de briser l’isolement. Les besoins et les attentes des résidents en regard du respect de leurs préférences et de leur rythme sont au cœur de ce moment privilégié.

� Au-delà de la routine et des tâches, les intervenants retrouvent à l’intérieur de cette activité tout le sens du geste d’alimenter et toute l’humanité de l’entraide et de l’accompagnement.

� Définir les actions et apporter les solutions en fonction, le plus possible, des données probantes.

Phase 1 de l’implantation de l’activité repas

Dans les centres d’hébergement Yvonne-Sylvain et Du Fargy, nous avions prévu des modifications majeures au niveau du système de distribution de l’alimentation. Ce nouveau système Burlodge étant attendu autant par les résidents que par les services alimentaires, ces deux sites devenaient idéaux pour piloter le dossier d’activité repas, car il impliquait un changement dans la routine sur les étages pour le service des repas.

C’est ainsi qu’en octobre, deux comités (un par site) ont travaillé à l’implantation du nouveau système de distribution et à l’actualisation du plan d’action de l’activité repas. Les principaux enjeux, sur lesquels les comités de travail se sont penchés, ont été le temps alloué aux repas et l’assistance nécessaire à l’alimentation. Des échanges intéressants sur l’organisation du travail et l’horaire des repas du personnel ont eu lieu dans le but de reconnaître le résident au cœur des activités.

Pour appuyer le personnel dans l’atteinte des principes directeurs, une séance de formation sur la dysphagie a eu lieu en mars 2012 pour former le personnel des centres d’hébergement Du Fargy et Yvonne-Sylvain.

Phase 2 de l’implantation de l’activité repas

La phase 2 de l’implantation aura lieu en 2012-2013, l’emphase sera mise sur deux volets importants :

� L’application du guide de l’intervenant prônant des comportements et des attitudes attendues avec les résidents ;

� L’adaptation des milieux afin de favoriser le regroupement des résidents en fonction des caractéristiques et des besoins des différentes clientèles.

Le volet de la formation aux intervenants sera un des moyens utilisé pour transmettre les meilleures pratiques en matière d’alimentation et de nutrition. Ainsi, des capsules de formation élaborées par le comité de développement et d’amélioration des pratiques (CDAP) et le secteur de la nutrition clinique, destinées au personnel des soins, aborderont les techniques d’alimentation ainsi que les éléments essentiels qui font du repas une activité importante pour tous en qualité d’atmosphère, d’attitudes et d’accompagnement.

Serge Garneau, adjoint au directeur de l’hébergement

Guillaume Boily, préposé au service alimentaire au Centre d’hébergement

Yvonne-Sylvain remplit le chariot RTS du nouveau système Burlodge

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

Kaizen : Activités collations

Madame Nicole Tremblay, infirmière au Centre d’hébergement Saint-Augustin, était membre du Kaizen traitant de l’alimentation en avril 2011.

Madame Tremblay était passionnée par le sujet collation et maintenant, elle est à sa retraite. Pour lui faire honneur et puisque le dossier des collations lui tenait tant à cœur, le Centre d’hébergement Saint-Augustin était le lieu tout désigné pour réaliser ce rêve qu’elle caressait depuis longtemps.

Le comité pilote collation a débuté ses travaux afin d’actualiser le plan d’action. Il aura pour mission d’améliorer la disponibilité des aliments sur les unités et de favoriser les choix pour la clientèle par une plus grande diversité de produits. Une place importante sera accordée à l’hydratation et à des moyens pour la favoriser.

De plus, les horaires des collations seront réévalués afin de s’assurer d’un bon apport nutritionnel pour l’ensemble de notre clientèle et du respect de ses préférences.

À la lumière des résultats qui découleront du projet, tous les sites appliqueront le modèle retenu par le comité.

Serge Garneau, adjoint au directeur de l’hébergement

Kaizen : Préadmission

Lors du Kaizen en alimentation de juin 2011, il a été discuté de l’évidence de faire de la préadmission en hébergement, parce qu’il était clair pour nous que toutes les données que nous possédions avant que le futur résident soit admis pouvaient être utilisées en préadmission afin de faire une admission plus sécuritaire et répondre davantage aux besoins de la future personne hébergée. C’est pourquoi un comité préadmission a été mis sur pied. Ce comité a pour objectif d’actualiser, en collaboration avec le CDAP nutrition, le plan préadmission et de mettre en place la nouvelle procédure afin que tous nos centres d’hébergement puissent faire de la préadmission.

Les éléments retenus dans le projet préadmission ont été séparés en deux volets, soit le volet administratif et le volet clinique. Sur le plan clinique, toutes les données qui figurent au dossier et qui sont pertinentes sur la nutrition et reliées à des problématiques sous-jacentes à la nutrition pourront être détectées avant que le client soit admis. Ainsi, nous serons proactifs et nous pourrons établir un plan d’intervention individualisé pour le client en fonction des problématiques qui seront mises en lumière lors du processus de préadmission. Sur le plan administratif, plusieurs formulaires seront complétés lors d’un rendez-vous préadmission avec le résident ou son proche. Ainsi, le jour de l’admission, c’est davantage de temps que le résident aura pour mieux vivre sa première journée en CHSLD avec les siens et le personnel de son nouveau milieu de vie. Les interventions faites en préadmission sont des activités qui sont normalement effec-

tuées lors du jour de l’admission. Ces activités étant dorénavant exécutées lors de la préadmission permettront au personnel des soins de bien accueillir le résident et sa famille lors de sa première journée en hébergement. De plus, le volet sécurité sera aussi mis en lumière lors du processus de préadmission. En effet, les données au dossier seront évaluées et analysées afin de détecter les risques et de trouver des solutions pour les réduire, et ce, avant même que le résident soit admis.

Le comité préadmission est constitué de Mme Farida Bellal, infirmière, Mme Madeleine Vallée, archiviste, Mme Angèle Masson, conseillère en milieu de vie, Mme Nancy Belleau, agente administrative, Mme Josée Gosselin, chef d’unité en hébergement, ainsi que moi-même, Steeve Vigneault, adjoint au directeur de l’hébergement. Le projet préadmission en hébergement est un processus innovateur auquel nous croyons beaucoup. Nous sommes convaincus qu’il permettra une meilleure admission du futur résident et qu’il facilitera le travail du personnel. En effet, le personnel connaîtra davantage le résident avant même son admission et pourra d’ores et déjà préparer certains documents et tout mettre en place pour que l’admission se déroule bien et de façon sécuritaire. Les principaux problèmes seront détectés lors de la préadmission et plus principalement les problèmes reliés à la nutrition, soit la dénutrition, la dysphagie, les soins de plaies et les allergies. La préadmission en hébergement sera un processus harmonisé dans l’ensemble des neuf centres

Nicole Tremblay, infirmière retraitée

du Centre d’hébergement Saint-Augustin

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

SIGNES CLINIQUES PERMETTANT DE DÉTECTER LA DYSPHAGIE :

� Lenteur à s’alimenter; � Stagnation du bol alimentaire dans la bouche; � Écoulement de la salive ou de la nourriture à

l’extérieur de la bouche; � Mastication ou déglutition difficile ou douloureuse; � Toux répétée; � Raclements de gorge; � Voix enrouée; � Infections respiratoires à répétition.

d’hébergement. Nous sommes très fiers de ce projet qui contribuera au bien-être de notre clientèle et qui donnera des outils pour faciliter le travail du personnel.

Prendre le temps de faire la préadmission, c’est aussi se donner du temps pour accueillir chaleureusement une personne dans sa nouvelle demeure. Être disponible le jour de

l’admission pour l’écouter et répondre à ses questions et non plus la « bombarder » avec les nôtres!

La préadmission en hébergement, un projet collectif, un processus innovateur, une intervention remplie de sens!

Steeve Vigneault Adjoint au directeur de l’hébergement

Kaizen : Comité de développement et d’amélioration des pratiques (CDAP) en alimentation et nutrition

À l’automne 2011, le CDAP alimentation-nutrition a été créé pour supporter la mise en place des plans d’action découlant du Kaizen sur l’alimentation. Regroupant préposée au bénéficiaires, préposée au service alimentaire, nutritionniste, ergothérapeute, infirmière, conseillère clinicienne et coordonnatrice de la nutrition clinique, ce comité permanent a comme mandat de proposer des pratiques relatives à l’alimentation en hébergement, selon les normes et les données probantes visant entre autres les pratiques organisationnelles requises (POR) émises par Agrément Canada, en plus d’intégrer notre approche humaniste (Planetree) et les concepts du milieu de vie en hébergement.

Plus précisément, les objectifs du comité sont de :

� Supporter l’application de la politique alimentaire au niveau de l’hébergement; � Définir les trajectoires et les outils en lien avec le suivi de différentes pathologies (ex. : dénutrition, dysphagie, plaies de

pression); � Définir les mécanismes de suivi au quotidien de l’alimentation et de la nutrition en intégrant les modalités optimales

d’interdisciplinarité.

Ces derniers mois, le CDAP a participé au développement de la vision de l’alimentation en hébergement ainsi qu’au « guide de l’intervenant ». Il a aussi été sollicité pour « alimenter » la réflexion sur l’activité collation et le processus de préadmission de la clientèle en hébergement, ces deux processus découlant eux aussi du Kaizen sur l’alimentation.

La dysphagie, premier volet d’importance de l’action du CDAP pour améliorer les pratiques en matière de nutrition

Considérant que la prévalence de la dysphagie est de 60 % pour la clientèle en CHSLD et que plus de 40 % des résidents ont besoin d’une alimentation adaptée (texture molle), la Direction générale a appuyé la recommandation découlant du Kaizen sur l’alimentation en ce qui a trait au besoin de formation sur la dysphagie pour le personnel des soins et des services alimentaires. Trois formatrices de notre établissement, Valérie Blouin, dtp, Emmanuelle Lortie, erg. et Patricia McKinnon, dtp, ont donné sept séances de formation d’une durée de 3 h 30 à plus d’une centaine d’employés. Cette formation élaborée par l’Association professionnelle des nutritionnistes, experts en dysphagie, a pour objectifs de définir la dysphagie, en comprendre les causes et conséquences et définir son rôle dans l’intervention interdisciplinaire.

En plus de la partie théorique, les participants vivent une expérience gustative en prenant le rôle de la personne âgée dysphagique. D’ailleurs, nous tenons à féliciter tous les participants qui ont accepté de jouer le jeu. À travers les rires et quelques dégâts, tous ont réalisé la complexité de la déglutition, la dangerosité de certains aliments, et surtout, l’importance d’être un aidant à l’écoute des besoins du résident.

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

MEMBRES DU COMITÉ

� Emmanuelle Lortie, ergothérapeute � Christiane Girard, diététiste � Patricia Vachon, préposée aux bénéficiaires � Diane Claveau, conseillère clinique � Lisa Gionest, préposée au service

alimentaire � Anna Poulin, infirmière � Patricia McKinnon, chef des activités de

restauration et des soins nutritionnels

Commentaire publié dans le Groupe officiel CSSSQN sur Facebook par une employée ayant assisté à la formation sur la dysphagie

Aujourd’hui, j’ai reçu la formation en dysphagie! Wow! Un gros bravo! J’invite les équipes à se trouver un partenaire pour faire le test qu’on a vécu lors de la formation! Bandez-vous les yeux et demandez à votre coéquipier de pencher la tête légèrement en arrière. Ensuite, faites semblant de parler à quelqu’un à côté de vous en lui faisant manger un yogourt de façon rapide! Wow! Maintenant ça va vous donner une idée! Bon essai!

Annabelle Asselin, infirmière auxiliaire au Centre d’hébergement Saint-Augustin

En attendant que tout le personnel concerné ait reçu cette formation et afin que l’ensemble des intervenants soient alertes face aux signes de dysphagie, des affiches rappelant les 6 étapes de l’alimentation seront installées dans les aires de repas (voir image ci-contre). Aussi des picto-grammes sur les menus des résidents ayant des mets avec une consistance ou une texture modifiée seront imprimés. Finalement les cuisiniers recevront une formation spécialement orientée vers les techniques culinaires à privilégier lors de la préparation des textures modifiées.

Patricia McKinnon, chef des activités de restauration et des soins nutritionnels

Formation en hygiène et salubrité alimentaires

Saviez-vous que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) rend obligatoire la formation en hygiène et salubrité alimentaires afin de favoriser l’acquisition de bonnes pratiques en matière d’innocuité des aliments? Un minimum de 10 % du personnel doit obtenir son attestation du MAPAQ ou avoir une personne présente formée en tout temps. Plus de 50 % de notre personnel est formé.

Saviez-vous que nous avons des visites d’inspection annuelles du MAPAQ? Nous travaillons très fort pour assurer le respect des normes en minimisant les risques.

Saviez-vous que les gestionnaires doivent satisfaire aux exigences du cours sur l’hygiène et la salubrité alimentaires destiné aux gestionnaires d’établissement alimentaire? Les gestionnaires des services alimentaires et la plupart des techniciennes en diététique ont reçu une formation de deux jours.

Marie-Claude Rochon, chef des activités de restauration et des soins nutritionnels Formatrice pour le programme hygiène et salubrité alimentaires agréé par le MAPAQ

Prévention et contrôle des infections

Pour la prévention et le contrôle des infections, vous êtes invités à vous référer au bulletin « Action prévention » du mois d'avril sur les pratiques préventives relatives au service des repas et des collations, disponible dans l’intranet.

Julie Lavoie, assistante du supérieur immédiat, prévention et contrôle des infections Direction de la qualité des soins et services, de l’enseignement et de la recherche

Annabelle Asselin

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Avri l 2012 [Édition spéciale « Alimentation »]

Recettes

Coucous aux 7 légumes et à l’orge (10 portions) Recette du comité Vert l’avenir du CSSS de Québec-Nord

Ingrédients :

� 2 tasses de millet décortiqué non-cuit � 3 tasses de bouillon de légumes ou de volaille maison � 1 gros oignon haché � 4 gousses d’ail pressées � 2 c. à table d’huile d’olive � 1 poivron vert ou rouge haché � 8 onces de champignons tranchés � 2 tasses de brocoli en bouquets � 1 patate douce en cubes � 3 carottes en rondelles � 1 grosse (1 ½ tasse) tomate en dés � 2 tasses de pois chiches cuits, égouttés � 1 tasse de raisins secs � 1 c. à table d’épices à couscous � 1 c. à thé de cumin � 1 c. à thé de curcuma � ½ c. à thé de sauce harissa ou sauce de piment fort � ½ tasse de persil frais haché � 1 c. à thé chacun : thym, basilic, origan séchés � Sel et poivre, au goût � ½ tasse d’eau � 1 ⅓ livre de tofu ferme en cubes

Préparation :

Dans une grande casserole, verser le millet dans le bouillon de légumes. Amener à ébullition, couvrir, baisser le feu et cuire à feu doux de 20 à 25 minutes, ou jusqu’à ce que le liquide soit absorbé. Défaire légèrement le millet avec une fourchette. Le mélange sera un peu collant, ce qui est la particularité du millet. Réserver.

Faire revenir l’oignon et l’ail dans l’huile d’olive. Ajouter les légumes, bien brasser.

Ajouter les pois chiches, les raisins secs et les condiments, verser l’eau et bien mélanger. Ajouter le tofu, mélanger un peu avec les légumes et couvrir. Laisser mijoter environ 30 minutes.

Servir le mélange aux sept légumes sur une portion de millet.

Source : Passeport Santé, consulté en avril 2012 http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Recettes

Casserole de fruits de mer (10 portions) Recette au menu du CSSS de Québec-Nord

Ingrédients :

� 100 g de Goberge (Simili crabe) � 100 g de mini pétoncles � 100 g de crevettes décortiquées � 200 g de merlu � 40 ml d’oignon haché � 40 ml de céleri haché � 190 ml de farine tout usage � 190 ml de margarine � 300 ml de vin blanc � 300 ml d’eau froide � 300 ml de lait � 2 ml de sel � 1 ml de poivre � 200 g de fromage mozzarella râpé

Méthode :

� Mélanger le vin, l’eau, l’oignon et le céleri et chauffer; � Cuire à tour de rôle dans le liquide le poisson blanc coupé, le

goberge coupé grossièrement, les pétoncles et les crevettes; � Égoutter chacun et conserver le bouillon; � Confectionner le roux (margarine & farine); � Mouiller avec le bouillon de poisson et le lait; � Porter à ébullition; � Saler et poivrer; � Ajouter tous les légumes et le poisson dans la sauce et mélanger

délicatement; � Mijoter 20 minutes; � Rectifier la consistance et les assaisonnements; � Déposer la préparation dans un plat de service, recouvrir du

fromage; � Cuire au four à 350oF de 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce que le

fromage soit bien doré; � Réserver et servir.

Crème à la mangue Recette de Nicole Leblanc, nutritionniste

Ingrédients :

� 2 tasses de yogourt grec nature à faible teneur en matières grasses

� 1 tasse de cubes de mangues surgelées, décongelées et égouttées � 2 c. à table de sirop d'érable

Instructions :

1. Réduire les mangues en purée avec le yogourt et le sirop d'érable.

2. Verser dans des coupes et réfrigérer. 3. Décorer de morceaux de mangue et de chocolat noir mi-sucré

rapé.

Christian Trudel, pâtissier au Centre d’hébergement Saint-Augustin

ayant préparé les muffins servis lors des collations des directeurs du

Mois de la reconnaissance 2011

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