Éditeur responsable : #crÉonsdemain29 tromme mathieu 32 saint-josse-ten-noode bruxelles x x 30...

ÉDIT

EUR R

ESPO

NSAB

LE : P

asca

l Dev

os –

Aven

ue de

Mar

lagn

e 52 –

5000

Nam

ur

#CRÉONSDEMAIN

Hors-série N°01 – NOVEMBRE 2018

2 LES CAHIERS D’AG Hors-série N°01

ÉDITOUne démocratie vivante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03

POLL EUROPE D’ECOLO Un Poll Europe d’Ecolo, comment ça se passe ? . . . . 04ORDRE DU JOUR The future is green – Poll Europe 2018 . . . . . . . . . . . . 06LES CANDIDAT·E·S EN UN COUP D’ŒIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07

LES CANDIDATURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08EXTRAIT DU RÈGLEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

INFOS PRATIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

SOMMAIRE

Les cahiers d’AG sont imprimés sur du papier 100% recyclé, certifié FSC*. Les encres utili-sées sont sans alcool : les substances à impact faible sur l’environnement sont systématique-ment privilégiées, notamment grâce à l’emploi d’encres végétales et alimentaires. L’imprimerie produit une partie de son électricité au moyen de panneaux photovoltaïques. Ses déchets sont soigneusement recyclés.

* Certificat n°SGSCH-COC-006801

LES CAHIERS D’AG – HORS-SÉRIE N°01 – NOVEMBRE 2018

RÉDACTEUR EN CHEF Pascal Devos

SECRÉTAIRES DE RÉDACTIONBastian Petter & Céline Deprez

ONT ÉGALEMENT PARTICIPÉ À L’ÉLABORATION DE CE NUMÉRO Annie Pierret, Benoît Dive, Catherine Lemaître, Charlotte de Jaer, Diane Auchapt, France Masai, Gaël Fouquet, Georges Balon Perin, Jean-Pierre Graisse

GRAPHISMEexnihilo.be

Participez également dans votre régionale à la désignation des places stratégiques sur les listes Chambre et Région !

BRUXELLESListe CHAMBRE BRUXELLES-CAPITALE 27/01/2019Liste Région de Bruxelles-Capitale 27/01/2019

BRABANT WALLON Liste CHAMBRE BRABANT-WALLON 19/01/2019Liste Région, circ. de Nivelles 19/01/2019

HAINAUT Liste CHAMBRE HAINAUT 19/01/2019Liste Région, circ. de Charleroi-Métropole 19/01/2019Liste Région, circ. de Mons 19/01/2019Liste Région, circ. du Centre 19/01/2019Liste Région, circ. de Picardie 19/01/2019

LUXEMBOURGListe CHAMBRE LUXEMBOURG 26/01/2019Liste Région, circ. du Luxembourg 26/01/2019

NAMUR Liste CHAMBRE NAMUR 20/01/2019Liste Région, circ. de Namur 20/01/2019Liste Région, circ. de Dinant-Philippeville 20/01/2019

LIÈGE Liste CHAMBRE LIEGE 26/01/2019Liste Région, circ. de Liège 26/01/2019Liste Région, circ. de Huy-Waremme 26/01/2019Liste Région, circ. de Verviers 26/01/2019Liste de la Communauté germanophone 26/01/2019

© iS

tock

/ Al

xeyP

nfer

ov

ÉDITO

La démocratie est au cœur du pari écologiste : regard rigoureux et sans concession sur le pré-sent, dialogue et confrontation des points de vue d’individus libres et informés, prises de décisions collectives. C’est un principe aussi vieux qu’Ecolo : ce sont les membres qui décident, en assemblée générale, quel·le·s sont les hommes et les femmes qui porteront leurs couleurs pendant les cam-pagnes électorales. Et qui, de fait, occuperont les meilleures places dans les médias, et sur les listes électorales, pour être élu·e·s par les citoyens.

Ce 8 décembre, nous choisirons celles et ceux d’entre nous qui auront la capacité d’incarner les

ambitions que les écologistes nourrissent pour l’Europe :

une Europe démocra-tique et solidaire, une Europe qui prend ses responsabil i tés

pour la planète et les êtres vivants qui l’habitent, une Europe qui réalise sa transition écologique.

Dans un contexte où, souvent, la politique reste éloignée des citoyens, en ouvrant largement notre appel à candidatures, nous réaffirmons d’un trait l’égalité des chances, la valeur du débat démo-cratique et la sagesse du vote de l’Assemblée Générale des membres d’Ecolo.

Ce cahier d’AG est votre outil de travail : vous y trouverez les candidatures qui nous ont été envoyées, et tout ce dont vous avez besoin pour aborder le « Poll Europe », et y prendre part.

Il ne vous reste plus qu’à donner de la voix, ce 8 décembre, pour désigner nos candidats stratégiques pour les élections européennes du 26 mai 2019.

Pour construire, ensemble, une démocratie vivante.

Charlotte DE JAER, Georges BALON PERIN

et Catherine LEMAÎTREBureau du Conseil

de Fédération d’Ecolo

UNE DÉMOCRATIE VIVANTE

LES CAHIERS D’AG Hors-série N°01 03

POLL EUROPE D’ECOLO

Si vous n’êtes pas familier des Assemblées Générales d’Ecolo, vous vous posez sans doute quelques questions. Petit tour d’horizon avant le 8 décembre.

C’EST QUOI UN « POLL » ?

Un poll, c’est un terme qu’Ecolo a emprunté à l’an-glais et qu’on pourrait traduire par « élection » ou « sondage ». On parle d’un « poll » lorsqu’on parle d’une élection interne « place par place ». Le prin-cipe est simple : on demande aux candidat.e.s qui veulent se présenter à la première place de motiver leur candidature devant l’assemblée. Ensuite, on vote à bulletin secret pour celui ou celle qu’on a choisi·e. On dépouille. Puis, une fois qu’on sait qui est à la première place, on passe à la suivante.

UN POLL EUROPE D’ECOLO, COMMENT ÇA SE PASSE ?

“ Ce système de vote nous permet de désigner des personnes qui sont a minima toujours soutenues par 50% des votants.”


QUI PEUT VOTER ?

Tous les membres d’Ecolo peuvent voter en Assemblée Générale. On devient membre un mois après avoir versé sa cotisation. Pourquoi après un mois ? Par prudence. Pour se donner le temps d’éventuellement réagir à l’arrivée d’une affiliation inadéquate (… ça arrive).

QUAND QUELQU’UN EST-IL ÉLU ?

Est élu·e celui ou celle qui emporte plus de 50% de « oui » des suffrages exprimés1. Si les votes sont dispersés et qu’aucun candidat ne recueille plus de 50 % des suffrages, on organise un second tour en excluant les candidats qui ont le moins de voix, selon la règle spécifique du « quota ». Ce système nous permet de désigner des personnes qui sont a minima toujours soutenues par 50% des votants (en effet, difficile d’imaginer une tête de liste qui ne serait soutenue que par 15% d’ecolos). Un troisième, voire un quatrième tour peuvent être organisés.

EST-CE QU’ON PEUT DONNER UNE PROCURATION ?

Non. Il n’y pas de procuration dans la démocratie d’Ecolo. Ecolo estime que les débats sont justement organisés pour que chacun puisse se faire une opinion correcte de la question à trancher. C’est le sens même d’un débat démocratique : comment décider quelque chose avant d’avoir entendu les points de vue et arguments des uns et des autres ?

ET LA PARITÉ ?

Ecolo a pratiqué l’alternance sur ses listes, avant de gagner cette bataille dans les parlements et

l’inscrire dans la loi. La liste Europe ne fait pas exception : hommes et femmes peuvent se pré-senter à la première place. Mais une fois que la première place est déterminée, les hommes se présentent aux places paires et les femmes aux places impaires, ou l’inverse.

C’EST QUOI UN CANDIDAT D’OUVERTURE ?

C’est un candidat qui n’est pas membre au moment du dépôt de sa candidature. Ecolo a toujours pra-tiqué l’ouverture : il ne faut pas nécessairement « être membre » pour figurer sur une liste Ecolo. Avant de commencer le Poll, on vote aux ⅔ pour chaque candidat non-membre : on décide si on lui donne l’occasion de se présenter ou non. Les candi-dats qui viennent de l’extérieur portent parfois « une étiquette » que le parti devra par la suite assumer. Et cela requiert l’assentiment d’une large majorité.

ON VOTE À MAIN LEVÉE ?

Non. Quand un vote concerne une personne, pour garantir un maximum de liberté dans des choix qui ne sont pas toujours faciles, on vote toujours à bulletin secret.

ON PEUT PRENDRE LA PAROLE ?

Oui. Les prises de parole sont organisées en début d’AG, en fonction de l’ordre du jour et du nombre de personnes dans la salle. En général, il faut s’ins-crire et on dispose de 2 minutes, pour questionner, soutenir ou critiquer les candidatures. S’il y a trop d’inscrits, ce sont les candidat·e·s qui choisissent leurs meilleurs soutiens.

1 – Suffrages exprimés : tous les bulletins sauf les nuls.



ORDRE DU JOUR

12h00 Accueil des membres

13h00 Début de l’Assemblée Générale

1 > Élection des membres du Comité d’Arbitrage

2 > Élection des vérificateurs aux comptes

3 > Élection des candidats en places stratégiques sur la liste européenne (Collège francophone)

1. Débat général

2. Vote sur les candidats d’ouvertureNos règlements prévoient un vote préalable de l’assemblée (vote secret aux ⅔ des voix) pour per-mettre aux candidats d’ouverture (non-membres au moment du dépôt des candidatures) de figurer sur la liste.

3. Désignation du/de la candidat·e premier·ère effectif·veChaque candidat·e à la première place effective sera invité·e à se présenter (temps limité, en fonc-tion du nombre de candidat·e·s déclaré·e·s), suite à quoi les membres auront l’occasion d’intervenir pour soutenir un·e candidat·e. Ce débat se clôtu-rera par un vote à bulletin secret.Le cas échéant, un second, troisième ou quatrième tours seront organisés jusqu’à ce qu’un·e candi-dat·e obtienne la majorité absolue des votes émis.

4. Désignation du/de la candidat·e deuxième effectif·veProcédure identique à la première place effective.

5. Désignation du/de la candidat·e premier·ère suppléant·eProcédure identique à la première place effective.

THE FUTURE IS GREEN POLL EUROPE 2018

16h30 Lancement de la campagne Europe

17h00 Drink final

© Re

porte

rs

NOM & PRÉNOM AGE NATIONALITÉ(S) SEXE LOCALITÉ RÉGIONALE 1E 2E 1S

01 ANGELIS Dimitri 62 Woluwé-Saint-Lambert Bruxelles X X02 AUCHAPT Diane 27 Bruxelles Bruxelles X03 BOLLENDORFF Esther 42 Schaerbeek Bruxelles X X04 BOUABDA René 53 Henri-Chapelle Verviers X X05 BRICMONT Saskia 33 Ath Picardie X06 CHANSON Julie 28 Theux Verviers X07 CHARLIER Jehan 26 Forest Bruxelles X08 CHEN Lesley 26 Ixelles Bruxelles X X X09 DEWANDRE Nicole 59 Forest Bruxelles X X10 DIARRA Ibrahima 51 La Hulpe Brabant wallon X X X11 DUFOURD Isabelle 46 Fosses-La-Ville Namur X12 GORIELY Sélène 22 Woluwé-Saint-Lambert Bruxelles X13 GRIFFO Indiana 37 Ans Liège X X X14 HAULOTTE André 67 Auderghem Bruxelles X X X15 KESTEMONT Bruno 58 Ganshoren Bruxelles X16 LAMBERTS Philippe 55 Anderlecht Bruxelles X17 LEPCZYNSKI Stéphanie 34 Enghien Picardie X X18 LOTFY Halima 37 Laeken Bruxelles X19 MARCON Marc-Antoine 56 Saint-Vaast Centre X X X20 MONNARD Ludovic 28 Birken Verviers X X X21 NYS Nicolas 28 Amay Huy-Waremme X X X22 PAULUIS Quentin 47 Woluwé-Saint-Lambert Bruxelles X23 PETERS André 57 Wezembeek-Oppem Bruxelles X24 SALEK Fatima 47 Jette Bruxelles X25 THELEN Lionel 47 Chaudfontaine Liège X X X26 TOMASZEWSKI Maciej 34 Bruxelles Bruxelles X27 TRAINA Fabio 32 Charleroi Charleroi Métropole X X X28 TREPANT Inès 48 Forest Bruxelles X X

29 TROMME Mathieu 32 Saint-Josse-ten-Noode Bruxelles X X

30 VAJDA Olivier 43 Marche-en-Famenne Luxembourg X X X

LES CANDIDATURES

LES CANDIDAT·E·S EN UN COUP D’ŒILC’est le moment de vous pencher sur les candidatures qui nous sont parvenues… et de faire votre choix. « Qui » occupera les 3 places stratégiques sur la liste Europe ? C’est-à-dire « qui » nous représentera dans les médias pendant la campagne et sera en bonne position pour siéger comme parlementaire européen ? On vous met ci-dessous un premier tableau synthétique et vous trouverez les candidatures complètes aux pages suivantes.


© iS

tock

LES CANDIDATURES

CANDIDATURES POUR LES PLACES STRATÉGIQUES DE LA LISTE ECOLO « EUROPE 2019 »

08 LES CAHIERS D’AG Hors-série N°01 © iS

tock

/ Al

xeyP

nfer

ov


Je connais l’Europe de l’intérieur, ayant occupé un poste de cadre dans le plus grand exécutif euro-péen, la Commission Européenne, à partir du lendemain de ma licence en Droit, grâce à la réussite d’un concours d’entrée.

Pendant 37 ans de service, j’ai contri-bué à la progression de l’Europe environnementale et sociale. J’ai, en particulier, été à l’origine de la condamnation de la Belgique par la Cour Européenne de Justice pour violation des seuils maximum de plomb dans l’eau potable de la ville de Verviers, où les usagers de l’eau de distribution mourraient de satur-nisme jusqu’aux années 1990 ! J’ai, aussi, contribué à l’achèvement du Marché Unique européen par la pré-paration de lois protégeant la santé et la sécurité du consommateur. À cette connaissance effective du

très motivé par la nécessité de provoquer un réveil de toutes ces consciences citoyennes qui restent à l’écart de la vie politique, soit en n’exerçant pas leur droit de vote, soit en ne contribuant à aucune struc-ture associative, institutionnelle ou factuelle de la vie publique.

En conclusion et sans vouloir négliger la nécessaire coordination et résolu-tion au niveau européen de la crise migratoire, une deuxième priorité éventuelle de campagne pour 2019 me motivant particulièrement, est la promotion de la participation du citoyen à la fois dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la prise de décisions politiques.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOPas de mandat interne exercé. Mes principales actions furent :

a) l’animation sur le développement durable au niveau de la Locale

b) la sonnette d’alarme sur la non-participation massive des étrangers aux élections locales au niveau Régional

AUTRES MANDATSNéant

fonctionnement de l’Europe plutôt sociale s’ajoute une forte motiva-tion autour de deux thèmes : la lutte contre le réchauffement climatique et le renforcement de la démocratie par une participation citoyenne accrue.

Concernant la lutte contre le réchauf-fement climatique, j’ai donné environ 200 conférences / débats, en sillon-nant les lycées bruxellois et wallons pendant 4 ans, en tant qu’animateur bénévole de Greenpeace Belgique. La sensibilisation des élèves avait pour titre « Comment faire face à l’urgence climatique ».

Quant à la promotion de la partici-pation citoyenne, j’ai tiré la sonnette d’alarme, lors de l’élection de la dernière co-présidence ECOLO, face à la non-participation massive des étrangers aux élections locales. Puis, j’ai fait campagne en interne et au niveau associatif en faveur de la sensibilisation des étrangers à ce qu’ils exercent leur droit de vote aux élections communales. Par ailleurs, en faisant usage de l’interpella-tion citoyenne, j’ai pu convaincre la majorité DEFI de ma Commune de résidence, Woluwe-St-Lambert, très récalcitrante à l’égard de la présence des étrangers, de mettre en place une plateforme d’échanges inter-culturels, le Forum d’Interculturalité. Cela, dans le but d’enrichir surtout les relations entre résidents étran-gers et belges.

Le plus grand danger pour la démocratie européenne vient de l’in-différence et/ou du dégoût du citoyen pour la politique, ce qui profite à tous les populismes. À ce propos, je suis

DimitriANGELIS

01


Si vous me lisez, vous devez être membre d’Ecolo. Si on ne se connaît pas déjà, c’est bien mon erreur. Aujourd’hui, j’ai 4.000 signes pour vous expliquer les motivations de ma candidature. Quelle opportu-nité ! Je m’appelle Diane, j’ai 26 ans et je suis originaire de Strasbourg. Et c’est peut-être facile d’insister sur cet élément, mais malgré tout, grandir à Strasbourg vous donne le goût du projet européen. D’Union Européenne il est donc question. Certain·e·s d’entre vous m’ont peut-être déjà entendu parler d’Europe lors de mon GreenTalk au Vert Pop (août 2018). Parmi d’autres idées, je rappelais que ce qui avait motivé les États européens à coopé-rer était la volonté d’empêcher une nouvelle guerre sur notre continent. Qu’on apprécie, ou non, la direc-tion prise par le projet européen aujourd’hui, on peut dire que sur cet aspect le pari est gagné. Mais

DianeAUCHAPT

02

j’évoquais aussi le fait que, pour ma génération (et celles encore plus jeunes), la menace de la guerre était devenue trop lointaine pour qu’elle nous permette de nous résoudre à investir dans le projet européen. On peut le regretter, cela n’en reste pas moins vrai : pour nous, la guerre est un fait qui appartient à l’Histoire. De menace dont ma génération est pleinement consciente, il y a celle du dérèglement climatique. Et si vous – membre d’Ecolo – me lisez, vous vous dites sûrement que ce n’est pas le monopole des géné-rations plus jeunes. Comme vous avez raison. Ceci étant, toutes les enquêtes le disent : c’est une des premières préoccupations des jeunes. Cet intérêt particulier des jeunes est aussi vrai à propos des débats qui existent sur la nécessité de l’Union Européenne. L’analyse des résultats du Brexit l’a montré, les jeunes avaient massivement voté pour rester au sein de l’Union. Que ce soit pour le climat ou sur la nécessité de l’UE, les données indiquent clairement que si les jeunes avaient davantage leur mot à dire, nous rencontrerions moins de scepticisme à l’égard de ces enjeux. Par ailleurs, une des raisons fonda-mentales qui détournent certain·e·s jeunes de la politique en Europe est le manque de candidat·e·s qui leur ressemblent. En mettant davan-tage en avant des candidat·e·s à l’image de notre base électorale, nous reconnaissons l’importance et la nécessité d’une représenta-tion adéquate dans les institutions politiques (quelles qu’elles soient).

Nous déciderons ce 8 décembre des places stratégiques Ecolo pour le Parlement Européen. Moi qui suis convaincue de la nécessité de bâtir une autre Europe, je pense cette journée comme tout, sauf anodine. Lorsque je vous écris, je ne sais pas quel·le·s autres candi-dat·e·s incroyables veulent tenter l’aventure. Je nous souhaite d’être en capacité, collectivement, de proposer des candidat·e·s complé-mentaires et solides qui pourront porter haut et fier le projet écolo-giste au niveau européen. Trouvons, si c’est possible, une manière de créer les conditions d’une transmis-sion de compétences, de savoirs et d’expériences sans manquer l’op-portunité de la revitalisation.

Si pour l’Europe, vous cherchez un.e candidat·e : technocrate, machiste, conservateur·trice, blasé·e ou conformiste, je vous invite à ne pas considérer ma candidature qui se veut tout le contraire. Je suis une jeune écologiste qui ne peut prétendre avoir un CV qui vous impressionne. Alors je n’essaierai pas. Voilà malgré tout, quelques éléments qui pourraient vous intéresser :

∙ Master en Études Européennes, délivré par l’Institut d’Études Européennes (ULB, 2014)

∙ Responsable Communication, pour la Fédération Européenne des Cyclistes (ECF, 2016-2017)

∙ Participations régulières aux Conseils des Verts Européens (EGP) et des Jeunes Verts Européens (FYEG)

LES CANDIDATURES


∙ Fraîchement élue Conseillère Communale à la Ville de Bruxelles (2018)

Et si je ne vous impressionne pas par mon CV, je vous impressionnerai peut-être par mon dynamisme, ma joie de vivre et ma détermination à changer les choses.

Je nous souhaite le meilleur. Merci d’avoir pris le temps de me lire.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOCo-présidente locale de la Ville de Bruxelles (2015-2017)

AUTRES MANDATSConseillère communale Ville de Bruxelles (mandature à venir 2018-2024)

Militante verte avertie, je suis convaincue de la nécessité de l’action politique pour guider notre société dans un mouvement de transition profond. La réalité du changement climatique et son impact sur tous les secteurs de l’économie en font aujourd’hui le premier défi plané-taire nécessitant des réponses aux niveaux global, européen et local. Notre priorité immédiate doit être la réalisation de la transition écolo-gique et, en particulier, énergétique. Elle passera inévitablement par une participation citoyenne forte et la démocratisation de la production et consommation énergétique.

Avec une quinzaine d’années d’ex-périence dans le domaine des politiques européennes sur le climat et l’énergie au sein de la société civile, du Groupe des Verts au Parlement Européen mais aussi par le biais d’un projet de coopéra-tive citoyenne investissant dans la transition énergétique à Bruxelles

EstherBOLLENDORFF

03

(Energiris), je suis capable de por-ter un regard « vol d’oiseau » sur les défis et opportunités liés à la transformation de nos modèles énergétiques.

Le virus « climat/énergie » m’a été transmis en 2005 lors de la prési-dence européenne du Luxembourg quand j’ai suivi ma première COP pour le Ministère de l’Environne-ment Luxembourgeois. Ensuite, l’envie de m’engager pour cette cause, mais en passant du côté institutionnel vers la société civile mettant la protection et la justice environnementale au cœur de son action, m’a amenée à Bruxelles où j’ai travaillé pendant sept ans pour le réseau européen Friends of the Earth Europe. En 2012, je débute au Parlement Européen où j’ai la chance de travailler pour Claude Turmes, député luxembourgeois, parfait européen dans son âme, visionnaire et architecte remar-quable de la transition énergétique en Europe. Je poursuis ce travail au sein du Groupe des Verts jusqu’à l’agrandissement de ma famille et la décision d’ajuster les priorités pour laisser le travail, temporaire-ment, de côté et prendre du temps avec les miens.

J’ai cependant poursuivi mon enga-gement avec le développement de la coopérative citoyenne Energiris en tant que membre fondateur et admi-nistratrice. Actuellement, je suis en charge de la communication et de la coordination d’un programme de rénovation énergétique de copro-priétés bruxelloises à hauteur de 10 millions d’euros (projet H2020).


Moi, René Bouabda, je partage tout d’abord les valeurs du parti Écologiste de Belgique. En militant au niveau local à Welkenraedt, j’ai décidé de franchir un autre cap. Car lors de mes diffé-rentes missions en Afrique, j’ai eu à toucher du doigt les conséquences du changement climatique sur la vie de différentes populations. En tant qu’ingénieur conseil en gestion de l’environnement, j’ai eu, selon mes capacités, à apporter des réponses à moyen ou à long terme aux différents problèmes rencontrés. Au vu de mes expériences au niveau international, ma priorité aujourd’hui est devenue la lutte contre le changement climatique, et une autre façon d’y parvenir est d’être proche des centres de décision, d’où ma candidature à ces différentes places.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLONéant


Chers toutes et tous,

Parce que l’urgence est climatique, sociale et démocratique, l’Union européenne n’échappera pas à la vague verte. Plus qu’un vœu, c’est une nécessité. Ma candidature témoigne de ma détermination, encore plus forte qu’en 2014, à contribuer acti-vement à l’évolution de la législation européenne, à faire bouger les lignes, à représenter les intérêts des euro-péen·ne·s et des non-européen·ne·s, des ONG, de la société civile.

Vous connaissez mon parcours professionnel Ecolo jusqu’en 2014. Depuis 3 ans, j’enseigne un cours de droit et politique internationale à des étudiants de Master en agrono-mie qui se destinent à une carrière internationale. L’Union européenne, sa construction, ses institutions et ses politiques sont au cœur de nos échanges et sont fondamentales dans la compréhension d’enjeux tels que les COP climat, le TTIP, la politique

René BOUABDA

Saskia BRICMONT

04 05

Tout récemment, j’ai décidé de franchir le pas pour devenir candi-date politique avec la dreamteam ecolo 1030 aux élections commu-nales. Le travail de terrain, au contact des gens, à leur écoute et dans l’échange par rapport aux besoins mais aussi des résultats concrets a été un réel plaisir. De surcroît, j’ai pu me réjouir d’un score plus que satisfaisant (545 votes préférentiels) pour une première candidature.

Ma connaissance du Parlement et des Institutions européennes, ainsi que l’expérience positive de la campagne électorale communale 2018 m’ont donné fortement envie de poursuivre l’aventure. Avec cette fois-ci comme objectif de contribuer à la montée de la vague verte au Parlement Européen et, pourquoi pas, y défendre une société plus juste et plus verte.

Ma personnalité résumée en quelques mots clés : engagement, convictions et valeurs fortes, sponta-néité, authenticité, capacité d’écoute, de négociation et de prise de décision.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOMembre depuis avril 2018, candidate ecolo à Schaerbeek aux élections communales


LES CANDIDATURES


de coopération, la PAC, etc. notam-ment dans leur champ d’action qu’est l’agronomie. Sensibiliser, échanger, écouter, former, c’est aussi contri-buer à l’Europe citoyenne avec la jeunesse qui fera demain. Rappeler les fondements de l’Union euro-péenne, ses réussites et ses échecs, est essentiel pour continuer à aller plus loin dans la construction d’une Union aujourd’hui mise à mal.

Depuis 2014, mes engagements professionnels étant incompa-tibles avec un mandat politique, j’ai contribué à faire évoluer les politiques sur le terrain en tra-vaillant avec des partenaires aux orientations politiques et écono-miques multiples. J’assure, entre autres choses, le suivi des travaux de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, un groupement européen de coopération territoriale, qui fait vivre l’Europe transfrontalière et tente de surmonter les obstacles de la coopération. Une coopération qui permet de belles synergies, qui fait se rencontrer les 3 parte-naires (France-Wallonie-Flandre) autour d’enjeux tels que le trans-port, l’économie, l’énergie et le climat, l’enseignement, l’emploi ou l’usage des langues. Cette Europe qui se pratique au quotidien, je compte aussi m’en faire le relais afin que les problèmes de terrain trouvent une réponse, notamment au travers de nouvelles disposi-tions législatives au Parlement. Je coordonne aussi la Convention des Maires pour l’Énergie et le Climat au niveau de communes qui se sont engagées à réduire leurs émissions de CO2 de 40% d’ici 2030, là où nos

engagements devraient atteindre -55% à cette échéance. Les évolu-tions sont trop lentes sur le terrain local et pourraient s’amplifier moyennant des moyens supplémen-taires en termes de coordination, de soutien aux communes et de finan-cements innovants pour mener des politiques ambitieuses en matière de rénovation des logements, de mobilité alternative et d’adapta-tion au changement climatique, entre autres. L’UE doit devenir lea-der sur la scène internationale en la matière. Du local à l’Europe, je vois chaque jour à quel point cette dernière influence notre quotidien.

Après ces 4 années d’expériences complémentaires et utiles à l’exer-cice d’un mandat européen, l’action politique m’appelle. Je ne peux res-ter au balcon, continuer à m’énerver devant mon écran face aux discours simplistes, ni entendre que le poli-tique s’éloigne des préoccupations citoyennes. Les politiques euro-péennes doivent évoluer, pour créer une Europe réellement sociale, garantir les droits fondamentaux de chacun·e, contribuer à une société juste, équitable et solidaire. Bref, œuvrer pour un monde plus vert qui permettra de sauver notre planète.

C’est avec un message d’espoir pour une justice sociale, climatique et des politiques humaines que je conclus, ou plutôt que j’ouvre, cette candi-dature. Face aux populismes, à la passivité ou aux mauvais choix politiques, la vague verte et démo-cratique est amenée à croître car elle répond aux aspirations des citoyen·ne·s. À nous, la famille verte,

de continuer à tracer le chemin et à avoir une longueur d’avance, pour les générations actuelles et, sur-tout, celles à venir.

Écologiquement vôtre,Saskia

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLO∙ J’ai occupé les fonctions de

conseillère politique Europe/International/Coopération au développement pour le Groupe Ecolo-Groen! au Parlement fédéral de 2007 à 2009; de conseil-lère au Cabinet de la Ministre Huytebroeck sur les matières de lutte contre la pauvreté et le sans-abrisme entre 2008 et 2009 puis de responsable du Département politique d’Ecolo de 2009 à 2014.

∙ J’ai été conseillère communale à Ath de 2012 à 2015 avant de démissionner pour incompatibi-lité professionnelle ; Secrétaire régionale d’Ecolo picardie de 2011 à 2014 et déléguée Ecolo au Parti vert européen de 2010 à 2014.

∙ Pour en savoir plus : saskiabricmont.blogspot.com



Je suis active au sein d’EcoloJ et d’Ecolo de par les différents man-dats que j’ai la chance d’assumer. Ayant réalisé de bons scores per-sonnels aux élections d’octobre, j’ai la chance d’avoir pu renouveler mon mandat communal et accéder également à celui de conseillère provinciale, ce qui pour moi était inattendu. De par ma situation géographique, j’ai un pied dans l’ar-rondissement verviétois et de par mon emploi, un autre à Namur. Cela me permet de couvrir un large ter-ritoire en terme de réseau social; ce qui peut être un véritable atout en terme de couverture territoriale en vue d’un potentiel électorat. De plus, je suis plus que jamais moti-vée à mettre mes compétences et mon dynamisme au service d’Ecolo pour transformer la vague verte des communales en tsunami aux élections européennes en 2019. Je pense que rien n’est gagné et qu’il faut mettre tout en œuvre

Je me doute du peu de chance que ma candidature a d’être retenue, pourtant je perçois mon investisse-ment (et celui de tous les citoyens) au niveau européen comme une nécessité couplée à une opportunité.

L’opportunité de consacrer mon temps à un projet qui me tient à cœur, et qui a été le moteur de mon inscrip-tion chez écolo : le projet européen. Ce sont en effet les prises de paroles des verts au parlement européen qui ont fait naître en moi cette volonté de travailler à l’intérêt commun.

Une nécessité car les enjeux d’impor-tance auxquels la société se confronte (et se confrontera) ne peuvent être résolus uniquement au niveau local (tout aussi important soit-il). Je pense par exemple au combat de la décrois-sance, qui ne prend de sens que s’il est réfléchi à un niveau global. Mais aussi aux différents conflits de par le monde, au changement climatique,

JulieCHANSON

JehanCHARLIER

06 07

pour confirmer le vote des jeunes qui nous ont soutenu au dernier scrutin. Aujourd’hui, je pense que l’Europe est au centre de l’enjeu écologique et qu’il y a encore du travail pour des matières qui me tiennent à cœur comme l’environ-nement, l’enseignement, la culture et la santé. Dès lors, je suis prête à défendre les valeurs d’Ecolo pour que, dès aujourd’hui, nous construisions l’Europe de demain !

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLO∙ Co-présidente EcoloJ Verviers

(depuis 2017)

∙ Co-Secrétaire de la locale de Theux (2016-2019)

AUTRES MANDATSConseillère communale et Conseil-lère Provinciale

LES CANDIDATURES


à l’enrichissement des riches et à l’appauvrissement des pauvres, au dumping social et tout le reste. Je suis convaincu que si le changement ne vient pas du niveau européen, il ne viendra de nulle part, ou arrivera trop tard.

La tâche n’est évidemment pas simple, et beaucoup disent que l’Europe actuelle n’est pas équi-pée pour induire un changement. Europe économique plutôt que poli-tique, complexité des institutions, initiative législative dans les seules mains de la commission, puissance des lobbys, opacité ambiante. Les problèmes sont nombreux et il faut probablement avoir déjà travaillé à l’Europe pour se rendre réellement compte de l’état des choses.

En effet, les institutions européennes ne sont certainement pas parfaites. C’est pour cela que l’Europe a besoin de sang neuf, qui croit en sa capacité à changer les choses. Cette vision optimiste est celle que j’aimerais défendre. Celle d’une Europe qui peut être changée, et qui peut changer le monde.

Cette vision a cependant trop peu de consistance pour une trop grande partie de la population, qui n’ar-rive tout simplement pas à y croire. On peut prendre pour exemple la tranche jeune de la population. Pour une partie de celle-ci, les diverses institutions européennes donnent le sentiment d’être remplies de personnes d’une génération diffé-rente, adoptant des points de vue trop différents des leurs. Ils voient une Union européenne entériner une

mondialisation et un néo-libéralisme sans frein, s’éloignant toujours plus de l’union sociale qu’ils espèrent. S’en suit une « crise de confiance » jumelée à un arrêt de l’implication des citoyens dans la politique. La présence de candidats « jeunes » sur la liste est dès lors une nécessité pour redonner un avenir à l’Europe dans le cœur des gens.

J’ai cependant bien conscience que ce n’est pas par hasard que les ins-titutions européennes ne sont pas remplies de parlementaires de 26 ans. Être parlementaire n’est pas la même chose que de discu-ter politique avec ses amis dans son salon. La politique européenne est très complexe, les sujets fort déli-cats, les dossiers bien épais et les enjeux gigantesques, justifiant des parlementaires expérimentés.

Toutefois tout manque d’expérience peut se combler. Je sais avoir la motivation nécessaire, et je sais avoir les capacités pour répondre à ce grand défi.

Et plus que tout, je sais avoir ce désir de changement dont nous avons tous grand besoin.


AUTRES MANDATSReprésentant du corps scientifique au conseil académique de l’ULB, 2018-2020

Bonjour à tous,

Je m’appelle Lesley Chen et je suis jeune diplômée en relations inter-nationales et études européennes de l’ULB. Ayant toujours été sympa-thisante Ecolo, j’ai décidé de passer le cap cette année et de m’engager pour faire partie du changement et m’investir directement pour les pro-chaines élections européennes. Aux récentes élections, les citoyen·ne·s ont exprimé leur confiance aux Verts et je souhaite voir cette même vague verte déferler en 2019.

Les européennes sont des élec-tions souvent délaissées par les citoyen·ne·s et considérées comme de second ordre. Or, elles sont tout aussi primordiales que n’im-porte quelle autre élection car le Parlement européen est un législa-teur important dans des domaines de compétences tels que l’envi-ronnement ou encore les traités

LesleyCHEN

08


de libre-échange. Les politiques adoptées par les député·e·s sont porteuses de changements consi-dérables pour nos citoyen·ne·s et pour l’environnement. En tant que jeune européenne, je suis alarmée lorsque je vois les autres partis ruiner les efforts des écologistes sur des décisions comme l’in-terdiction du glyphosate. Je suis indignée face à l’absence de trans-parence de certains eurodéputés qui cumulent des mandats privés et qui ne défendent pas les intérêts de leurs citoyen·ne·s mais ceux des entreprises. À l’inverse, l’ac-tion d’Ecolo a défendu ces mêmes intérêts. Surtout, elle a permis à ma génération de trouver refuge dans des valeurs intègres, écologistes et pro-européennes face à des partis comme le PPE ou le S&D qui n’ont fait que nourrir la montée des popu-lismes en Europe. C’est une des raisons qui me poussent à m’en-gager aujourd’hui. Refusant d’être simple spectatrice face à des partis qui divisent les Européen·ne·s, je souhaite représenter mes conci-toyen·ne·s et poursuivre les efforts d’Ecolo au Parlement européen en maintenant des principes de trans-parence et d’intégrité qui sont essentiels aujourd’hui pour rega-gner la confiance des Européen·ne·s en l’intégration européenne.

À travers ma candidature, je veux prouver aux électeurs qu’ils ont le choix du changement et représenter les jeunes. Je souhaite leur montrer qu’une élue Ecolo travaillera avec acharnement pour défendre des politiques qu’il est plus que temps d’adapter pour protéger notre planète.

Certes, je n’ai aucune expérience politique et je suis très jeune mais j’ai une formation universitaire en études européennes durant laquelle j’ai étudié de manière approfondie les processus de décision euro-péens. Ensuite, des députées comme Terry Reintke ou Julia Reda ont fait un travail considérable alors qu’elles n’avaient que 27 ans lorsqu’elles ont été élues. Elles ont su apporter un regard neuf sur des thématiques ignorées par des députés déconnec-tés de la réalité des Européen·ne·s, notamment sur l’importance de réguler Internet et les GAFA ou de soutenir des mouvements comme #metoo qui me concernent en tant que jeune européenne et en tant que femme. Je me suis toujours engagée pour des causes qui me tenaient à cœur : je suis secouriste à la Croix Rouge et vais devenir ambulancière volontaire, j’ai été volontaire au sein de l’ONG Lighthouse Relief en Grèce près des côtes turques pour accueillir et aider des réfugiés de Syrie. Je m’engage aussi auprès de Tels Quels et de la Rainbow House pour défendre la cause LGBTQI qui me tient à cœur. Il y a aujourd’hui une remontée de l’homophobie que l’on voit à travers des agressions de couples gays. Ce n’est pas la Belgique ni l’Europe dont je veux. Je souhaite voir les générations futures grandir dans un pays et une Union où ils n’ont pas peur d’être eux-mêmes. Pour toutes ces causes, pour toutes ces raisons, je souhaite vous sou-mettre ma candidature aux élections européennes.

Je suis consciente et je mesure l ’étendue des dif ficultés que

présentera la campagne pour les prochaines élections mais je suis prête à consacrer toute ma motiva-tion, mon attention et mon énergie à cet objectif, pour que nous soyons engagé·e·s ensemble.



LES CANDIDATURES


Je propose ma candidature à une place éligible, la deuxième place effective de préférence, sur la liste Ecolo au Parlement européen pour un ensemble de raisons qui se ren-forcent mutuellement.

Travaillant à la Commission euro-péenne depuis 35 ans, j’ai la passion de l’espace public en général et celle de l’espace public européen en par-ticulier. Depuis le milieu des années 1980, je pense que la Commission fait fausse route dans son rapport totalement malsain avec l’indus-trie, qui s’est noué autour de la logique de la "croissance et de la compétitivité". De par cette logique, "l’Europe" – comme on l’appelle trop souvent – s’est identifiée avec le néolibéralisme, et elle a accordé la priorité aux besoins de l’industrie et des marchés, y compris financiers, au détriment des besoins des gens, et notamment, les plus vulnérables d’entre eux.

NicoleDEWANDRE

09

Je suis restée à la Commission européenne malgré ce désaccord profond parce que je pense qu’il est essentiel d’avoir des institutions européennes pour faire vivre l’es-pace public européen, et que rien ne le condamne à s’identifier au néolibéralisme. En d’autres mots, l’Europe, c’est aussi autre chose et des décisions prises à l’échelon européen qui ont été importantes pour l’égalité entre les hommes et les femmes, pour l’environnement, pour la protection des consomma-teurs, etc. Donc, j’aime l’Europe et je veux la changer !

Loin des politiques touchant à cette relation toxique à l’indus-trie, j’ai initié la politique d’égalité entre hommes et femmes dans la recherche, ai été responsable de l’articulation de la recherche européenne et des objectifs du développement durable, ai ouvert la politique de recherche aux acteurs de la société civile, et, enfin, ai œuvré à repenser la condition humaine à l’ère de l’hyperconnectivité.

Aujourd’hui, je voudrais mettre cette longue expérience de l’admi-nistration européenne au service des forces politiques écologistes au Parlement européen. J’estime que la famille verte est la mieux à même de relever les défis auxquels la société fait face. À cet égard, j’ai apprécié les propositions perti-nentes et concrètes formulées tant par Ecolo (notamment lors des Ecolabs) que par le groupe des Verts au Parlement européen ainsi que la justesse des combats que ce soit sur les accords commerciaux,

la transition écologique ou les questions de santé publique et de gouvernance menés au cours de ces dernières années. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de me joindre à ces combats lorsque Philippe Lamberts m’invita à jouer un rôle de premier plan dans la conférence sur les limites à la croissance et l’Europe du futur en septembre dernier.

La tâche politique de notre généra-tion est de mener à bien la transition écologique et sociale. Aucun autre enjeu que l’enjeu socio-écologique n’est réellement porteur de sens. Celles et ceux qui ne font pas le choix de cette transition s’abîment, chacun à leur manière, soit dans le néolibéralisme, soit dans la haine. Et leurs victoires sont toujours des victoires du court terme qui laissent un goût amer.

Quel cadre réglementaire pour assurer une relation plus équi-librée entre la nature et l’activité humaine ? Quel cadre réglementaire pour activer la solidarité vis-à-vis des plus vulnérables, plutôt que de se perdre dans une course insensée ou des peurs mortifères ? Personne n’a de baguette magique pour faire cette transition aussi vite que nous le souhaiterions. Mais il ne faut pas confondre la force de notre conviction avec l’impatience et la précipitation.

L’échelon européen est essentiel pour donner une chance à cette transition socio-écologique. Il l’est en complémentarité avec les autres niveaux de pouvoir. C’est le niveau de pouvoir que je connais pour y avoir


La Hulpe, le 30 octobre 2018

Conformément aux articles 1 à 3 de la loi du 29 juillet 1991 relative à la motivation formelle des actes administratifs que vous trouverez ci-dessous, je motive ma candida-ture aux places précitées, à savoir « les deux premières places effec-tives et la première suppléance ».

Considérant que dans La LIBRE.be (le lundi 23 mars 2015 à 09h06), notre Coprésidente, Madame KHATTABI a déclaré ce qui suit : « Aujourd’hui, on peut tous ensemble se retrou-ver autour d’un projet. Il n’est plus question de se diviser. Aujourd’hui, il est temps de se rassembler. C’est tous ensemble que nous allons faire gagner le parti ». Que partant, qu’ayant cette conviction précitée en tête que je veux apporter ma pierre à notre Parti afin d’avoir des décisions concrètes et précieuses à l’écologie politique conformément aux droits.

Ibrahima DIARRA

10

passé ma vie professionnelle. Si vous m’accordez votre confiance, je serai honorée de mettre mon expé-rience et mes forces au service de ce combat, consciente de la néces-sité de bénéficier de votre aide. Parce qu’on ne réussit qu’ensemble.



Considérant d’une part, que mes formations d’ingénieur Informaticien – Électricien – Électronicien, et que mes expériences professionnelles dans l’enseignement, dans le public ainsi que dans le privé, peuvent apporter à notre Parti des « stra-tégies générales, pédagogiques et particulières » afin d’atteindre les objectifs fixés par notre Parti, comme par exemple la prise nette, précise et claire des « décisions dans le domaine des enjeux écolo-giques (diminution des émissions de CO2, protection des faunes et des flores, la biodiversité, l’abandon du nucléaire, l’utilisation des énergies renouvelables (photovoltaïques, éoliennes, …) ».Considérant que j’ai toujours voté pour Ecolo lors des élections, et que récemment, j’ai décidé de faire le pas d’être « membre » d’Ecolo et non de me plaindre de la politique afin d’apporter mes expertises au niveau du « digital, du numérique, de l’électricité » ainsi qu’au niveau des « enjeux climatiques » selon les divers rapports du GIEC, WWF ainsi que d’autres associations de défense de l’environnement.

Considérant, d’autre part, qu’étant « candidat d’ouverture » et que j’ai travaillé au « SPF Justice », que mes « compétences » en matière de « normes internationales, euro-péennes et en droit interne », peuvent apporter des « plus-values » à notre Parti, à savoir « la qualité, la rigueur, l’analyse ainsi que la crédibilité politique » à notre Parti dans les rapports de force, puisque je suis ingénieur Informaticien – Électricien – Électronicien.

LES CANDIDATURES


Considérant que je suis d’origine africaine, que partant je pourrai attirer les électeurs de la diver-sité. Qu’en l’espèce, que cela pourra apporter des voix à notre Parti.

Considérant que le Président de la Commission européenne, Monsieur Juncker a déclaré « Nous avons longuement parlé de la jeunesse pendant ce sommet. Aujourd’hui déjà, la majorité des citoyens afri-cains ont moins de 25 ans et, d’ici à la moitié du siècle, un quart de la population mondiale sera africaine. Mais nous ne pourrons récolter les fruits de ce dividende démographique que si nous investissons de manière intelligente. C’est précisément la rai-son pour laquelle nous allons investir dans l’éducation, les infrastructures, la paix et la sécurité, ainsi que dans la bonne gouvernance; tous ces investissements amélioreront le climat des affaires et généreront des emplois et de la croissance bien nécessaires » (Référence : https://ec.europa.eu du 30 nov. 2017).

Que partant, mes origines africaines me permettent d’être « un pont » entre notre Parti et les relations africaines.Qu’en conséquence, il ressort de tout ce qui précède, que je suis et je reste l’un des meilleurs candidats en Brabant Wallon.Que partant, je pose formellement et officiellement ma candidature pour les places précitées.Qu’en conséquence, dans l’espoir de vous voir retenir ma candidature, Madame la Coprésidente, Madame KHATTABI, je me tiens à votre disposition pour de plus amples

informations.Recevez Madame la Coprésidente, Madame KHATTABI, l’assurance de mes plus hautes considérations.

Sous toutes réserves de droit sans aucune reconnaissance préjudiciable.

Auteur et rédacteurI. DIARRA



Je souhaite m’investir pour l’Europe depuis la Belgique, en représen-tant le parti qui me semble le plus réfléchi dans ses choix et ses actes.



Isabelle DUFOURD

11


Je suis une jeune militante enthou-siaste et motivée. Je crois beaucoup au projet fondateur de l’Europe et vou-drais apporter ma contribution à la lutte contre le changement climatique et la surconsommation – notamment d’énergie et de nourriture – en tant que jeune Européenne. Je suis convain-cue qu’il faut miser sur les nouvelles générations pour l’avenir durable de notre continent, et cela ne peut se faire qu’au niveau européen car les gros problèmes d’aujourd’hui, environne-mentaux et autres, ne s’arrêtent pas aux frontières. J’apporte ma facilité de contact et de parole, l’énergie de ma jeunesse et mon background authen-tiquement européen (je suis belge et italienne), ainsi qu’une formation solide en écologie sociale.



Profondément écolo depuis mon enfance grâce à des parents amou-reux de la nature (papa apiculteur et permaculteur amateur), je vote Ecolo depuis mes 18 ans. Mon métier de juriste m’a amenée à me forger un caractère aussi fort et battant qu’autoritaire, et un esprit me permettant de repenser l’en-semble d’un système de gestion contractuel en élaborant de nou-velles procédures, de nouveaux modèles de contrats, etc. Je suis portée sur le changement, le futur, l’innovation, peu importe l’état du système actuel. Les idées fortes d’une société en harmonie entre l’être humain et la nature sont en attente, dans mon cœur et dans ma tête, pour être formalisées dans de nouvelles dispositions légales.

Une société nouvelle avec des bases saines et pérennes que beaucoup de personnes attendent impatiem-ment (pas de pansement sur une

Sélène GORIELY

IndianaGRIFFO

12 13

société malade ayant évolué sur des bases malsaines pour l’être humain et la nature). Pour redéfinir un tel avenir, il faut changer certaines dis-positions légales et amener chaque personne à croire et agir pour son bien-être et celui de la collectivité (et de la nature). Changer ses habi-tudes, vivre autrement, être dans la résilience mais pour cela, il faut leur permettre d’évoluer vers un cadre de vie différent.

Des lois pour une société où chacun a sa place selon ses possibilités (car chacun a des possibilités même si elles sont limitées), où chacun peut contribuer à une harmonie collective. Une éducation alimentaire, un chan-gement de logement (habitat léger), une redistribution des terres agri-coles intensives, etc. : tellement de lois à changer et des idées pour les guider. Je suis la personne qu’il vous faut pour élaborer ces nouvelles lois, initiatives, pour emporter les foules.



LES CANDIDATURES


J’ai toujours aimé la politique et voulu en faire (pas celle qui est corrom-pue ni celle qui est cupide, égoïste et insensible mais celle qui cherche à trouver des solutions pour vivre dans une immense famille respectueuse d’elle-même et de son entourage, dans une réelle et digne démocratie).

Voici quelques idées : plus de réserves naturelles; des coopéra-tives d’indépendants dans le plus de secteurs possibles ; ayant pour convention la fabrication et la vente de leurs produits, le respect de la vie humaine, de son entourage et de la nature avec sa biodiversité. Je sou-haiterais une architecture écologique aux entretiens suivis annuellement, dont l’urbanisme aurait un caractère harmonieux et diversifié, bucolique grâce à des jardins à chaque maison, des services publics basés sur la qualité, la perfection de leurs actions et non sur le profit en ne délaissant aucune minorité, favoriser les petits

AndréHAULOTTE

14

commerces de proximité avec faci-lités d’accès, ainsi que des centres hospitaliers de premiers soins (pour animaux aussi).

J’aimerais une société laïque qui soit sans complaisance avec les religions ou toute autre organisation qui est antidémocratique et irrespectueuse de la vie, une information objective et réelle dans tous les médias et réseaux sociaux, la suppression de toutes publicités polluantes, abrutis-santes, harcelantes et mensongères. Les jeux qui ont pour attrait l’argent doivent mentionner la provenance de ces gains.

Je suis pour une hausse des bas salaires et des pensions (minimum 1600 euros par mois et par per-sonne) et cela pour une vie décente, active, plaisante et pour pouvoir se payer des soins de santé appropriés. Pour un cours obligatoire dans les écoles d’initiation à la démocratie universelle, basé sur le respect du sens de la vie, ouvert, éclairé, sans tabou ni dogme (cours à donner dès le début de la scolarité et jusqu’à la fin de celle-ci avec des orientations plus précises suivant les motiva-tions professionnelles).

En complément du système des pen-sions actuel, il faudrait obliger toute personne responsable d’un enfant à verser dès l’enfance une cotisa-tion de pension complémentaire par mois à une banque d’état jusqu’à sa majorité, afin de responsabiliser les parents ou responsables dési-gnés en vue d’un avenir de retraite décent ; la pension complémentaire décente ne pourra être perçue qu’à

l’âge de 60 ou 65 ans par la seule et unique personne à laquelle elle est destinée. Cette cotisation sera versée à une banque d’état dont les agissements seront contrôlés par le gouvernement démocratique. Cette banque devra investir dans des produits de qualité et sûrs, qui respectent l’environnement ainsi que le personnel qui y travaille.

L’Europe devrait être unie et soli-daire, où l’intérêt nationaliste n’aurait pas sa place, encore moins les multinationales qui contribuent à l’esclavage social et la destruc-tion de la planète, une Europe où le citoyen pourra voter pour n’im-porte quel autre citoyen éligible dans l’union européenne, qui est suscep-tible de respecter la démocratie dite honnête et d’intérêt collectif, et sup-pression de la T.V.A. sur les produits de qualité de première nécessité, et une harmonisation des salaires vers le haut pour tous les pays de l’Europe, etc.

Même si peut-être je n’en verrai jamais le jour, pour les autres, je dois agir.

S.V.P. lisez sur mon mur de Facebook et éventuellement mon site person-nel www.delapeinturealaparole.be

André HAULOTTE

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOCandidat aux élections communales 2018



Je suis un spécialiste du développe-ment durable et le niveau d’action pour ce sujet est principalement euro-péen. J’ai lancé l’Agence européenne de l’environnement en 1992-1995 et représenté la Belgique à Eurostat et au Conseil (sous présidence belge) pour les règlements statistiques environnementaux, de mobilité, d’agriculture et d’énergie. Je m’in-téresse aux traités internationaux commerciaux et financiers, qui sont le point stratégique et l’enjeu majeur du développement durable mondial, de même que les accords interna-tionaux sur les normes (de produits, d’environnement, de travail etc).

Je parle FR, NL, EN et PT. Je peux me libérer pour les sessions à Strasbourg. Au niveau communal, je suis l’homme blanc ayant le plus de voix, visible au contact avec la population ou par mes écrits scien-tifiques ou comme activiste de la qualité de l’air.

Voici près de dix ans, l’assemblée générale d’Ecolo m’octroyait une première fois sa confiance pour figurer sur la liste présentée aux élections européennes. À leur tour, suffisamment de citoyen·ne·s appor-tèrent leurs suffrages à cette liste pour permettre mon élection. Cinq ans plus tard, cette double confiance fut renouvelée et augmentée de celle de mes pairs, qui m’ont alors choisi comme co-président du groupe Verts/ALE au Parlement Européen.

Depuis mon entrée au Parlement européen, j’ai voulu me montrer à la hauteur de cette confiance. Comme législateur, j’ai foca-lisé mon action sur les dossiers financiers et socio-économiques, domaines où trop nombreux sont ceux qui nous taxent aujourd’hui encore d’incompétence. Je pense avoir, à la fois par mon travail et par mon parcours professionnel, contribué à augmenter la crédibilité

BrunoKESTEMONT

Philippe LAMBERTS

15 16

Je choisis suppléant au cas très peu probable où il y aurait peu de candi-dats masculins, mais je considère qu’il faut respecter les électeurs et placer des femmes avec garan-tie de mandat effectif (bon allez, Philippe Lamberts est ok). Il ne me dérange pas d’être roue de secours et de prendre mes responsabilités à 100% si je suis appelé.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLODiverses fonctions en tournante locale de Ganshoren de 1999 à 2018 (secrétaire de locale, révi-seur aux comptes, représentant des membres au bureau, bureau de campagne, équipe de négociation ...)


LES CANDIDATURES


des Verts sur ces sujets cruciaux. Devenu co-président de groupe, j’ai pu élargir mon périmètre d’inter-vention à l’ensemble des politiques européennes : enjeux géopolitiques, santé et environnement, Brexit, asile/migration, transparence et démocratie, transition énergétique… Sans oublier le management : un groupe de 52 députés, doté d’un staff de 90 personnes et d’un bud-get annuel de 4 millions d’€ requiert un solide investissement.

Mais le rôle de l’élu ne s’arrête pas aux murs de l’assemblée à laquelle il appartient. J’ai toujours considéré que garder un contact étroit avec la société que je représente fait partie intégrante de mon travail. Ainsi, j’ai consacré une très large part de mon temps à rencontrer, exposer et débattre à l’extérieur du Parlement. Sections locales ou régionales d’Ecolo, syndicats, associations, écoles, fédérations patronales et clubs d’affaires, tant à Bruxelles qu’en Wallonie m’ont ainsi donné d’innombrables occa-sions de participer au débat d’idées et d’ainsi me faire le pédagogue de la transformation profonde dont nos sociétés ont besoin, tout en res-tant en contact avec les attentes et espoirs des citoyens. Tout cela m’a permis de constituer, au fil du temps, un capital politique : crédi-bilité, fiabilité, notoriété sont autant d’ingrédients essentiels pour faire avancer notre cause commune, celle d’une société plus juste, plus durable et plus démocratique.

Le 22 juin dernier, le Conseil de Fédération décidait de déroger à la

règle des deux mandats consécutifs en ce qui me concerne. Ceci s’est ajouté aux multiples encouragements reçus ces dernières années tant à l’inté-rieur qu’à l’extérieur d’Ecolo, dans le sens de mettre à profit ce capital politique en menant une ultime fois la campagne européenne d’Ecolo. Ma candidature est une réponse enthousiaste à ces encouragements.

Soyez assurés que ma motivation est encore plus forte qu’à mon arrivée au Parlement Européen. L’urgence sociale, environnementale et démocratique n’a jamais été aussi brûlante, alors que les résistances aux changements indispensables ne faiblissent pas, pas plus que les poussées national-populistes qui remettent en cause l’essence même du projet européen. Plus que jamais, je me sens équipé pour avoir un réel impact politique dans et hors des institutions. Je me sens aussi en phase avec les actrices et acteurs de changement qui, toujours plus nom-breux-ses, fécondent notre société. Après les succès du 14 octobre, je suis convaincu que 2019 va voir l’éco-logie politique confirmer et amplifier son ancrage belge et européen; je regretterais beaucoup de manquer la chance d’être de cette bataille. Enfin, au niveau du Parlement Européen, il y a fort à parier que la prochaine législature verra une certaine recom-position politique, laquelle pourrait permettre aux Verts/ALE à la fois de s’enrichir de nouveaux partenaires et d’avoir un impact supérieur à celui qui est le nôtre aujourd’hui.

Je vous confirme enfin que si Ecolo puis nos concitoyen·ne·s me confient

un troisième mandat, ce sera le der-nier. Et si je suis réélu au Parlement Européen, je briguerai à nouveau la co-présidence du groupe Verts/ALE.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLO∙ Membre du Conseil de Fédération

pendant de nombreuses années∙ Conseiller communal à Anderlecht

(1995-2006)∙ Membre du cabinet VP d’I. Durant

(1999-2003)∙ Membre, puis co-président du

comité du Parti Vert Européen (2003-2012)

∙ Député européen (2009-2019)∙ Co-président du Groupe Verts/

ALE au Parlement Européen (2014-2019)

AUTRES MANDATSMembre puis président du CA du pouvoir organisateur de l’Institut des Sœurs de Notre-Dame (Anderlecht) (2005-2014)


« Ça passe ou ça casse.» Cette expression traduit pour moi tout l’en-jeu des élections européennes de 2019. Soit les peuples se prononcent en faveur de partis dits européistes – de cœur ou de raison –, soit ils se rallient massivement aux popu-listes dont l’ambition est de détruire l’Union européenne de l’intérieur et de revenir aux nationalismes. Dans ce deuxième cas, il en sera bien fini du projet un peu fou mais tellement nécessaire de l’Union européenne. Cette idée me fait froid dans le dos, et je suis bien décidée à la combattre.

J’ai de très vagues souvenirs d’une Europe scindée entre l’est et l’ouest ; en fait, je me rappelle surtout les colis de vêtements et de médica-ments que ma famille continuait à envoyer aux cousin.e.s éloigné·e·s de Pologne dans les années ayant suivi la chute du Mur et la fin de l’URSS. En parallèle, mes meilleurs souve-nirs datent probablement des années

StéphanieLEPCZYNSKI

17

Erasmus, au cours desquelles j’ai noué des amitiés sincères avec des jeunes venu·e·s des quatre coins d’une Europe réunie. Forte de cette expérience, je vis aujourd’hui plei-nement et sereinement mon identité multiple – française, polonaise et belge – que je dois en partie aux grands projets mis en place par l’Union européenne, notamment la libre circulation des personnes, pour étudier, travailler et voter aux élections locales et européennes ; la possibilité de s’immerger dans de nouvelles cultures et de rencontrer des gens de tous horizons.

Mais au delà de mon histoire per-sonnelle, je suis persuadée que le projet européen est nécessaire pour répondre aux défis de notre époque, à savoir le défi climatique et le défi démocratique. L’Europe est un îlot de paix et de prospérité (en comparaison avec d’autres régions du monde) qui peut jouer un rôle majeur dans la mise en place de standards internationaux, comme des objectifs ambitieux pour lutter contre le réchauffement clima-tique ou la promotion du respect des droits humains.

Malheureusement, à l ’heure actuelle, les états membres jouent cavalier seul lorsqu’il s’agit de la crise migratoire ou des normes en matière de taxation des entre-prises. L’Union est aussi bien trop souvent mue par des objectifs pure-ment économiques, soutenus par le mantra de la poursuite de la crois-sance à tout prix. De manière plus inquiétante encore, les mois passés ont mis à jour quelques scandales (Selmayrgate, transparence des

dépenses des eurodéputé·e·s) trahis-sant une sorte de relâchement dans le respect de l’équilibre des pouvoirs au sein des institutions européennes.

Mais que ferons-nous si le modèle de leaders hégémoniques à la chinoise, russe ou turque, finit par convaincre des peuples déçus et fatigués par la compétition – par-fois la survie – économique ? Que ferons-nous lorsque des millions de réfugiés climatiques viendront se bousculer aux portes de l’Europe parce que nous n’aurons pas mis en place un système d’accueil efficace pendant qu’il en était encore temps ?

Nous ne pouvons faire l’économie d’une recherche collective de réponses à ces défis. Et selon moi, le projet euro-péen fait partie de la solution.

Dans un contexte aussi critique que celui des élections de 2019 pour l’avenir de l’Union, je veux être une actrice engagée. Je veux me battre pour un parti fondamentalement européen au sens noble du terme et contribuer à verdir les bancs du Parlement européen afin de tra-vailler à mettre en place une autre Union, l’Union du vivre ensemble, celle qui fait primer les peuples et les droits humains sur l’économie ; celle qui encourage la créativité et l’efficacité dans la lutte contre le changement climatique.

« L’optimisme est la foi des révo-lutions ». C’est avec cet optimisme que je me présente devant vous pour soutenir les couleurs d’ECOLO le 26 mai 2019 et provoquer un véri-table raz-de-marée vert.

LES CANDIDATURES


ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLO∙ Je suis déléguée fédérale au

Conseil de Fédération depuis décembre 2016.

∙ Je suis également déléguée sup-pléante au Parti Vert Européen depuis avril 2018 et membre de la task force Europe d’ECOLO.

∙ Enfin, je suis membre active de la locale d’Enghien. J’y ai notamment rejoint le bureau de campagne des communales dès les premières heures et organisé un événe-ment à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, la DEMO-bilité, qui mettait à l’hon-neur les Enghiennois·e·s ayant un moyen de transport alternatif.


Je suis en train de terminer un master en politique économique et sociale et mon souhait de prendre conscience des enjeux européens face à la transition écologique a pris une place importante depuis que je me suis engagée au sein d’Ecolo/Groen Bruxelles.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOCandidate Ecolo /Groen Brussel


Je suis passé dans quasiment toutes les provinces du pays, y compris la région bruxelloise. J’ai habité en Italie et je suis issu de 8 nationa-lités européennes différentes. J’ai à présent l’envergure suffisante pour représenter ECOLO au plus haut niveau.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOSecrétaire locale H/S/H/NALINNES 1994 à 1997

AUTRES MANDATSFondateur de la locale de METTET en 1998

HalimaLOTFY

Marc-Antoine MARCON

18 19


Je suis un jeune écologiste qui a envie de faire changer l’Europe. De la faire bouger au niveau écologie et énergie, car il est temps que nous bougions si nous voulons sauver notre planète.

Il est temps de changer l’Europe et de mettre tout le monde au même pied d’égalité.



L’Europe a une importance de plus en plus grande au sein de nos vies et pour chaque pays de manière individuelle. C’est à ce niveau que les décisions commencent à se prendre et c’est là qu’elles doivent se prendre aussi pour nos combats écolos, notam-ment contre le nucléaire mais aussi pour une meilleure vie sociale pour chacun des citoyens de l’Union. Il est nécessaire que le groupe écologique européen soit également contre la vague de droite et d’extrême-droite qui monte un peu partout. Le Brexit est le premier signe que l’Europe commence à s’éroder et nous devons sauver cela, et rendre la confiance envers l’Europe.

Le combat pour la Belgique, et les autres pays d’Europe, ne doit plus se limiter au sein des frontières indivi-duelles. On doit maintenir notre état de parti et de groupe de l’alterna-tive. Il y a une nécessité de se battre pour l’écologie et mettre en avant

Ludovic MONNARD

Nicolas NYS

20 21

les autres alternatives mais aussi veiller au bien-être des citoyens de l’Europe sans oublier de maintenir et re-créer des bonnes relations internationales. Nous devons gar-der notre identité européenne et ne plus subir l’influence de l’Amérique.

Le citoyen doit enfin reprendre sa place au centre de notre préoccupa-tion dans son bien-être mais aussi dans son avenir et l’avenir des géné-rations à venir.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOMembre de droit au sein du conseil du Centre Culturel d’Amay depuis 3 ans et jusqu’à la fin du mandat aux prochaines élections internes (février 2019).


LES CANDIDATURES


Bonjour,

Je suis Médecin depuis 1995, passionné par l’esprit humain et par le cerveau, je suis neurophy-siologiste depuis 1999. En 2000, est née Manon. Cependant, je suis tombé malade fin 2001 d’une inflammation des vaisseaux qui irriguent le cerveau, probablement auto-immune. Celle-ci subitement a dégagé du temps que j’ai consa-cré à l’éducation de notre enfant et à ECOLO.

En 2007, j’ai divorcé sur la demande de mon ex-épouse et déménagé à Woluwe-Saint-Lamber t. À Gribaumont, je n’ai eu de cesse de déclarer le quartier en transition et me suis rapproché de la commune de mon enfance : Woluwe-Saint-Pierre, puis à partir de 2010, de Bruxelles-ville (où j’avais habité, de 1996 à 2001) avec un bénévolat au 304 rue Haute.

Modifier notre système de produc-tion, d’échanges et de redistribution est au cœur de l’écologie politique. Nous promouvons de nouveaux modèles de production agricole et industrielle, désirons arrêter la surconsommation et les échanges inégaux, en particulier avec les pays du sud. Permaculture, bio-mimé-tisme, systèmes d’échanges locaux, monnaies locales, repair cafés, don-neries, initiatives de transition, autant de projets que nous soutenons parce qu’ils sont porteurs de changements bons pour l’humanité, bons pour le climat, bons pour la biodiversité.

Mais nous savons tous que les chan-gements locaux ne suffiront pas. Nous savons tous que pour amplifier nos actions, nous devons modifier le cœur de notre système économique et financier. Et pour ma part, j’af-firme en plus qu’« il n’y aura pas de transition écologique sans transition monétaire et financière ! ». J’affirme

Quentin PAULUIS

André PETERS

22 23

Mon intérêt pour la cause euro-péenne s’enracine tôt dans mon enfance car les parents de mes voi-sins « travaillaient à la Communauté Européenne ». C’est l’âge des goû-ters en commun et des feuilletons sur Antenne Deux : Goldorak, Candy, Lolipop… J’ai même passé le concours organisé à l’époque, au sortir de mes humanités.

Et à défaut d’être sélectionné immé-diatement, j’ai été reçu aux cours Européens de Neurosciences computationnelles en Crète (1997) et c’est ainsi que s’est enclenchée ma carrière scientifique. Du côté politique, l’Europe n’a été qu’une carte de visite lorsque j’évolue dans des groupes internationaux comme InterNations, qui rassemble des personnes expatriées à Bruxelles.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOMembre de la commission des membres (2011-2013)



J’ai travaillé au sein de la Commis-sion Européenne pendant plus de 4 ans. Des années au cours des-quelles j’ai pu faire la connaissance de nombreux européens de diffé-rentes nationalités, qui partagent les mêmes valeurs éthiques et qui affichent fièrement une politique pro-Ecolo.

Aujourd’hui, si je me présente aux élections européennes, je peux vous assurer que ces personnes seront prêtes à me soutenir. D’ailleurs, je ne serais pas surprise de savoir que, si Ecolo a été le premier parti sur Ixelles, c’est en partie grâce à la communauté européenne domiciliée sur cette commune. Une semaine avant les votes et ne me voyant pas sur la liste d’Ixelles, un ami grec très influent à la Commission m’a appe-lée pour savoir pour qui voter chez Ecolo. Étant donné qu’il ne pouvait pas voter pour moi, je lui ai conseillé Christos Doulkeridis.

Fatima SALEK

24

aussi qu’à défaut de proposer une voie pour une transition monétaire et financière, nous serons complices du modèle néo-libéral actuel.

Face aux défis de l’humanité liés au changement climatique et à la restauration de la biodiversité et à l’établissement de conditions de vie dignes, il faut mobiliser rapidement, efficacement des moyens gigan-tesques, et le premier de ces moyens est l’argent. Où trouver l’argent pour financer tout ce que nous avons à faire ? Augmenter les impôts ? Endetter les États ? Diminuer les dépenses sociales ? Confier les poli-tiques publiques au secteur privé ?

Pas besoin de dessin, c’est inaccep-table. C’est bien pourquoi j’affirme qu’il n’y aura pas de transition éco-logique sans transition monétaire et financière ! Il faut réformer radi-calement nos règles monétaires et budgétaires. C’est un impératif moral ! Une nécessité absolue ! Il faut attribuer à la Banque centrale euro-péenne une obligation de financement des investissements des États, il faut transformer la dette publique qu’elle détient (qu’elle a été forcée d’acheter pour sauver les banques) en dette perpétuelle à taux zéro, il faut modi-fier le cadre de la création monétaire. Il n’y a aucune fatalité à croire que les États doivent emprunter auprès des banques privées ou auprès des épargnants. D’ailleurs, comme je l’in-diquais dans une récente interview dans Vers l’Avenir « il est immoral qu’un banquier prête de l’argent à l’État pour bâtir des écoles ». L’intérêt qu’il prélève est une forme de taxa-tion privée du bien commun.

Oui, il est temps de se libérer de la dette publique, il est temps de redonner de l’oxygène à la puissance publique pour qu’elle puisse réinves-tir, pour l’intérêt général, dans le bien commun et la transition écologique, dans les infrastructures publiques (les écoles, les maisons de retraite, les énergies vertes, les transports en commun, etc.). Il est temps que nous, écologistes, contribuions à bâtir un nouveau modèle monétaire et finan-cier. Il faut le faire progressivement et sereinement, mais avec clairvoyance et détermination.

C’est LE thème que je porte au quo-tidien, comme cadre de la Banque centrale, par mes articles, mes paru-tions dans la presse, mon livre « De la dictature financière à la démocratie monétaire », mes conférences, ani-mations et rencontres. C’est là le sens de ma candidature aujourd’hui. Porter ce thème, avec d’autres, comme Philippe Lamberts, formu-ler des propositions monétaires et financières pour financer la transition écologique et le bien commun partout où il sera utile de le faire, dans les instances internationales, nationales, régionales et locales.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOMembre depuis la fin du XXe siècle – Différentes responsabilités suc-cessives au sein d’ecolo – délégué au conseil de fédération, secrétaire de l’interlocale de la périphérie – conseil-ler budgétaire, financier et organisation au sein d’un cabinet ministériel

AUTRES MANDATS12 ans comme conseiller communal – conseiller CPAS à partir de 2019

LES CANDIDATURES


ACTIONS ET/OU FONCTIONS AU SEIN D’ECOLOConseillère Communale depuis le 14 octobre 2018


Je pose cette candidature en raison de l’impérieuse nécessité de porter haut les valeurs, idées et revendica-tions écologiques au sein d’une des assemblées les plus cruciales, non seulement de l’Union Européenne, mais également – par le retentisse-ment des débats et des décisions qui y sont prises – partout dans le Monde.

Au fil des années, la prévalence de l’Anthropocène sur l’Holocène se fait de plus en plus évidente et le chan-gement climatique en est la preuve la plus manifeste. Travaillant à la transition écologique de ma com-mune, tentant d’utiliser au mieux le niveau provincial pour coordon-ner les efforts communaux allant dans le sens d’une transition réus-sie, il convient d’impliquer toujours plus d’acteurs politiques, culturels, associatifs et de niveaux de pouvoir différents pour transformer le côté local de l’essai en un succès global.C’est dans ce sens qu’une action

Lionel THELEN

25

continue et concertée entre les Verts européens et tous les par-tenaires qu’ils pourront associer menée au niveau du Parlement euro-péen pourrait jeter les bases d’une concertation et d’une organisation pan-européenne de mouvements et réseaux pour le moment essentielle-ment locaux ou, au mieux, régionaux.

Les initiatives – telle que celle mise en place par Rob Hopkins – ont besoin de relais et de moyens d’ordre européen. M’occupant depuis près de 10 ans tant de poli-tique verte aux niveaux communal comme européen (avec le PVE) et coordonnant des évaluations et des suivis de projets à la pointe en matière de sciences sociales et environnementales au sein du Conseil Européen de la Recherche, je suis prêt à assumer un rôle majeur en tant que Parlementaire européen, relais d’Ecolo et des citoyens belges au sein d’un Parlement capable de faire bouger les lignes, surtout alors que le sen-timent de catastrophe annoncée au niveau climatique percole de plus en plus parmi nos citoyens.

Ayant une formation en sciences politiques et sociales (Doctorat de l’Institut Universitaire Européen de Florence), parlant 5 langues et ayant un certificat en négocia-tions [bilatérales et multilatérales] obtenu en anglais, ayant travaillé aux côtés de Philippe Lamberts durant près de 5 ans au Parti vert européen, habitué de longue date aux enceintes internationales (et européennes en particulier), je pense pouvoir défendre nos idées,


Je viens de me présenter aux élec-tions locales. J’ai reçu 308 votes. J’estime que le score est très bon, vu que c’était ma première campagne. Je me présente dans la langue étrangère (pourtant, j’adore la langue française ) et je suis seulement vraiment impli-qué dans la politique belge depuis quelques mois.

Comme j’ai écrit dans mes petits "flyers", j’ai eu du mal à me retrou-ver à Bruxelles. J’ai été victime d’attaques xénophobes par le simple fait que je suis polonais. Après des années, j’ai commencé des démarches pro-actives pour connaître les gens qui peuvent être tolérants. Je me suis inscrit à une association "Brussels Gay Sport" et j’ai commencé à jouer des improvi-sations théâtrales. J’ai adoré cette activité. Du coup, je me suis dit qu’il faudrait aller plus loin et me lancer dans la politique belge.

Maciej TOMASZEWSKI

26

nos engagements de la meilleure des manières possibles, en accord et communication permanente avec les instances du Parti.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOConseiller communal et de police (Chaudfontaine) depuis 2012

AUTRES MANDATS∙ Membre suppléant du Conseil

Wallon de l’Egalité Hommes-Femmes depuis 2012

∙ Représentant Ecolo au Parti Vert Européen de 2010 à 2014

J’aimerais bien me présenter aux élections européennes. Grâce à mon expérience, je suis capable de voir à travers les différents groupes qui composent Bruxelles. Par exemple, la communauté polonaise, la com-munauté LGBT, la communauté marocaine, les Belges des grands buildings aux Marolles. Ik leer nu Nederlands et je pense être assez communicatif prochainement (c’est ma sixième langue : je parle égale-ment l’allemand).

Finalement, en tant que fonction-naire européen, je connais très bien le Parlement européen. Je connais ses compétences et son mode de fonctionnement.



LES CANDIDATURES


Je souhaite faire valoir les intérêts du parti et faire élever la voix du parti à nos instances Européennes. Principalement, j’aimerais faire adopter le revenu de base dans un maximum de pays membres, faire avancer l’innovation et aider la société à évoluer dans le sens du programme du parti que je défends.

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOMandataire au Conseil interdisci-plinaire des arts de la scène depuis 2016

AUTRES MANDATSMandataire au Conseil des biblio-thèques publiques depuis 2018

Bonjour,

Plus que jamais, une panoplie d’études – qu’elles soient sur le cli-mat, la biodiversité ou encore sur les effets néfastes de l’agriculture industrielle sur la santé publique – démontre que les écologistes ont toujours eu raison de porter à bout de bras ces combats, alors même qu’ils ont longtemps été considérés comme peu porteurs politiquement ou secondaires par rapport à des préoccupations économiques et sociales plus immédiates.

Plus que jamais, l’évolution inquié-tante du paysage politique en Europe, avec la montée des extrêmes, et la crise de confiance citoyenne dans les institutions européennes, nous démontre l’urgence de changer de logiciel. Ce qu’il faut, c’est sortir du « business as usual » ; remettre à plat la stratégie commerciale de l’UE, qui en appelle toujours à davantage de

Fabio TRAINA

Inès TREPANT

27 28

libéralisation des échanges ; inverser les priorités du projet européen : le principe de la concurrence doit être subordonné à la poursuite d’intérêts collectifs tels que la responsabi-lité sociale et environnementale des entreprises, la promotion des finances éthiques et solidaires ou l’essor de l’économie locale.

Ce qu’il faut également, c’est retrous-ser ses manches pour convaincre que les Verts représentent la seule et unique alternative crédible au modèle néolibéral en vigueur.

Il me tient à cœur, dans ce contexte, de présenter ma candidature aux élections européennes de 2019. Elle représente, en effet, la suite logique et naturelle de plus de vingt ans d’investissement dans la poli-tique européenne, d’abord, au sein du milieu associatif (j’ai été atta-chée plus de quatre ans au service d’études de Vie féminine sur les questions européennes), ensuite à ECOLO (dans mes fonctions de conseillère politique sur les affaires européennes et interna-tionales pour le Secrétariat fédéral durant le gouvernement arc-en-ciel) et enfin, depuis 2004, en tant que conseillère politique au groupe des verts au Parlement européen, où j’ai travaillé successivement pour trois commissions parle-mentaires (Droits de l’homme ; Économique et Monétaire, durant la crise financière de 2008, et Développement, depuis ces deux dernières législatures).

Cette dernière fonction m’a permis d’affûter mes connaissances sur les


Madame, Monsieur,

J’ai l’honneur de présenter ma can-didature pour la liste Européenne, bien que je suis tout autant disposé à m’engager dans une autre liste le cas échéant.

Membre d’ECOLO depuis le début de cette année, je me spécialise dans la bonne gouvernance, et plus particulièrement, la lutte contre la corruption, l’état de droit, et le développement international. Je travaille surtout à l’étranger, en Asie, en Afrique, et en Amérique Latine, où j’ai grandi pendant près de 16 ans. J’ai par ailleurs vécu plusieurs années en Asie, avant de revenir m’installer en Belgique il y a 3 ans. Je travaille actuellement sur des thématiques ayant trait au blan-chiment d’argent, l’enrichissement illicite, ainsi que l’indépendance judiciaire et les objectifs de déve-loppement durable.

Mathieu TROMME

29

questions européennes dans des domaines variés et complexes. Mais surtout, le fait d’être confrontée au quotidien à l’industrie du lobbying et à ses stratégies d’influence, à la force d’inertie institutionnelle qui s’obstine dans la voie « business as usual », a dopé ma détermination et ma pugnacité pour faire bouger les lignes politiques, à défendre haut et fort les couleurs de l’éco-logie, dont les valeurs me sont chevillées au corps.

Parmi les priorités politiques qui me tiennent à cœur et sur lesquelles j’ai longtemps milité (notamment par le biais de l’écriture d’ouvrages ou de mon investissement dans des associa-tions écologiques sur le terrain) figurent entre autres la réforme de la politique agricole commune et de la politique commerciale de l’UE. L’agriculture, en ce qu’elle repré-sente un levier indispensable de la protection de la santé publique et de la biodiversité. La politique commerciale européenne, en ce qu’elle constitue entre autres la clé de voûte de la promotion des droits de l’homme, la responsa-bilité sociale et environnementale des entreprises et la lutte contre le réchauffement climatique.

Si vous m’accordez votre confiance, je m’engage à m’investir corps et âme sur ces questions, en mettant au service d’ECOLO l’expertise que j’ai acquise dans les politiques euro-péennes ces vingt dernières années mais aussi en mettant à profit ma rigueur et mon opiniâtreté, notam-ment dans les négociations avec

les autres groupes politiques, dès lors qu’il s’agit de promouvoir les valeurs écologistes.



LES CANDIDATURES


Cette expérience professionnelle et de vie m’a donné un réel intérêt pour la politique. Elle m’a également per-mis de développer un point de vue critique sur l’impact des politiques européennes en dehors de son ter-ritoire. Par ailleurs, il est certain que les crises récentes (Publifin, Samusocial, etc.), et le manque de transparence concernant certains partis et personnalités politiques ont attisé mon intérêt pour la politique belge et ma volonté de m’engager.

En effet, ayant évolué dans le monde associatif et du développement international, je perçois la poli-tique comme élément moteur de changement. Les politiques prises au niveau européen en sont un bon exemple, comme le démontre la récente directive sur le RGPD.

Aussi, bien que les citoyens et la société civile ont un rôle important à jouer pour fomenter ce change-ment, il est évident à mes yeux que l’Etat et les organisations suprana-tionales remplissent également un rôle primordial. Il est donc vital que les décisions prises en leur sein res-pectent les valeurs démocratiques, en toute transparence, et au profit des citoyens.

Afin de mener à bien ce projet d’en-gagement politique, mon choix s’est rapidement porté pour ECOLO, qui porte la bonne gouvernance en son sein. Au niveau de ma commune, ECOLO est le seul à proposer des solutions visant plus de transpa-rence. Ayant pris part à plusieurs rencontres de la locale pendant la récente campagne électorale, j’ai

à la fois fait l’expérience de débats internes mettant en exergue cette thématique et j’ai aussi rencon-tré plusieurs personnes qui me confortent dans mon choix.

Par ailleurs, au niveau européen, les idées formulées par ECOLO pour renforcer les règles d’éthique et de transparence des lobbys ou encore celles visant à accroître la partici-pation et l’engagement citoyen sont quelques-unes des propositions que je partage. Alors que le récent rapport du GIEC sur le dérèglement climatique remet l’emphase sur une écologie politique responsable (par exemple au travers d’un ’green new deal’), il est également clair pour moi qu’Ecolo est le meilleur parti à pouvoir avancer des idées de fond dans ce domaine.

En me portant candidat, j’ai la conviction d’apporter une réelle expertise qui valoriserait le mes-sage d’Ecolo lors des prochaines élections. Si ma candidature est retenue, je m’efforcerai de tra-vailler pour donner de la voix au programme d’Ecolo, surtout en ce qui concerne les thèmes de bonne gouvernance. En tant qu’européen ayant vécu à l’étranger, j’ai aussi une bonne compréhension du rôle et des responsabilités de l’Union Européenne à l’international, ainsi que de son rayon d’action. Enfin, mon travail me donne la possibilité d’interagir régulièrement avec des groupes de citoyens variés. Étant quadrilingue, j’aime être au contact ainsi que pratiquer l’échange de points de vue. Je m’efforcerai donc d’user de toutes ces qualités pour

faire campagne et amplifier le mes-sage d’Ecolo lors des prochaines élections.

J’espère donc que le comité retien-dra ma candidature, et me tiens à votre disposition pour répondre à toute question ou fournir de plus amples informations.

Veuillez recevoir l’assurance de mes salutations distinguées.

Cordialement, Mathieu Tromme

ACTIONS ET/OU FONCTIONS À ECOLOEn tant que membre de la locale de Saint-Josse, j’ai participé à quelques réunions du groupe. En tant que jeune père de famille, et ayant un travail qui implique beaucoup de déplacements à l’étranger, je n’ai pas eu l’occasion de me présenter sur la liste, chose que je regrette et espère résoudre en posant ma candidature.



Avocat et ancien praticien du droit des étrangers, je souhaite m’en-gager sur les thèmes européens suivants : immigration (en faire une compétence purement euro-péenne), frontière européenne unique, construction européenne et respect des droits européens par les pays membres, extension des compétences européennes et évolution de ses institutions dans un sens démocratique.



OlivierVAJDA

30

LES CANDIDATURES

© iS

tock

/ VE

X Col

lect

ive

RÈGLEMENT

EXTRAITS DU RÈGLEMENT FÉDÉRAL RELATIF AU MODE DE DÉSIGNATION DES CANDIDATS POUR LES ÉLEC-TIONS EUROPÉENNES, FÉDÉRALES, COMMUNAUTAIRES ET RÉGIONALES, AUX CANDIDATS, AUX LISTES ET AUX BUREAUX DE CAMPAGNE

(...)

CHAPITRE 2 – LISTES EUROPEART 3. Les candidats sur la liste Europe du collège francophone sont désignés :— par l’Assemblée générale de poll pour les

places stratégiques ;— par le Conseil de Fédération pour les places

restantes.

Les candidats sur la liste Europe du collège germanophone sont désignés par l’Assemblée de la Régionale d’Ostbelgien.

DÉTERMINATION DES PLACES STRATÉGIQUES

ART 4.Le Conseil de Fédération détermine le nombre de places stratégiques, effectives et en sup-pléance, leur localisation sur la liste ainsi que l’ordre dans lequel elles sont attribuées par l’Assemblée générale de poll.(...)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE POLL EUROPE

ART 6.L’Assemblée générale de poll Europe débute ses travaux par un débat général portant sur les enjeux de l’élection européenne et de la liste à déposer.

ART 7.Préalablement à la désignation des candidats, l’Assemblée générale procède à l’acceptation – ou non – des candidatures d’ouverture sui-vant les modalités fixées par les Statuts et le présent règlement.

ART 8.L’Assemblée générale désigne les candidats par un poll place par place suivant la procédure définie au chapitre 5 du présent règlement.

ATTRIBUTION DES PLACES RESTANTES

ART 9.Les places restantes à l’issue de l’Assemblée générale de poll – places qui ne sont pas à l’ordre du jour et éventuelles places stratégiques que l’Assemblée de poll décide de ne pas attribuer – sont attribuées par le Conseil de Fédération, à bulletin secret, sur base d’une proposition déposée par la co-présidence après concertation avec le Bureau de Campagne fédéral.(...)


Nous ne sortirons du sentiment de chaos qui prédomine aujourd’hui qu’en maîtrisant démo-cratiquement notre destinée commune et en lui donnant un sens. Pour reprendre de la souverai-neté sur la mondialisation ultra-libérale, nous avons un magnifique outil qui s’appelle : l’Europe.

À l’opposé des logiques de concurrences effrénées et de replis sur soi qui la minent de l’intérieur, nous voulons une Europe de la tran-sition, écologique et solidaire.

L’Assemblée Générale du samedi 8 décembre permettra de désigner les 2 premiers candidats effectifs, ainsi que la première suppléance de la liste européenne d’Ecolo (collège francophone).

INFO PRATIQUES→ Quand ? Samedi 8 décembre 2018. Merci de

vous inscrire à partir de 12h00 pour que nous puissions commencer à 13h00.

→ Où ? Auditoire Janson – ULB Av. Franklin Roosevelt 48 – 1000 Bruxelles

→ En transports en commun : • à partir de la gare centrale ou la gare du

midi, prendre le bus 71 en direction de Delta, arrêt ULB

• à partir de la gare d’Etterbeek, prendre le tram 25 en direction de Boondael, arrêt ULB

→ Plus d’info? www.ecolo.be

GARDERIE ENFANTS / BÉBÉSUne garderie sera organisée pour les bébés et les enfants de tous les âges. Les enfants seront accueillis de 13h00 à 17h00.

Afin de pouvoir offrir le meilleur accueil pos-sible, l’inscription est OBLIGATOIRE pour les enfants avant le 3 décembre. Merci de remplir le formulaire : https://goo.gl/yKTm84

→ Plus d’infos sur la garderie : [email protected] ou 081 24 23 02

→ Dès 12h00 : Accueil et inscriptions des membres

→ 13h00 : Début de l’Assemblée Générale d’Ecolo

→ 16h30 : Lancement de la campagne « Europe »

→ 17h00 : Discours de clôture et drink

AU PROGRAMME

Éditeur responsable : #crÉonsdemain29 tromme mathieu 32 saint-josse-ten-noode bruxelles x x 30...

Documents