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oHélène Guy et Jean-Nicolas Grieco (dir.)

Second de cordée

Auteurs : Étienne Bastin, Benoit Bordeleau, Rachel Bouvet, Anne-

Marie Braconnier, Vincent Brault, Claudy Burnet, André Carpentier,

Bertrand Côté, Pascal Daleau, Jean Désy, Bertrand Gervais,

Hélène Guy, Maxime Jean, Pierre Labossière, Charles Laliberté,

Denys Leclaire, Bernard Mailhot, Laurent Péloquin, Anne Brigitte

Renaud et Charles Vincent.

Dans cet environnement vertical, l’accent a été mis sur le second de cordée, sur celui qui accepte de découvrir un autre monde que le sien, quitte à y dévisser, c’est-à-dire tomber, puis à se repositionner sur la voie, parfois à coups de ratures et de réécritures pour y trouver sa propre voix. Ce recueil devient alors le lieu de l’expérience, de l’humilité, de la grandeur des écrivains et des alpinistes qui s’aventurent ensemble sur des terres inexplorées. (Hélène Guy et Jean-Nicolas Grieco)

Second de cordée fait suite à un premier recueil de récits de

montagne, La montagne à portée de voix, paru en 2005, qui a

été si bien reçu par la critique qu’il a été réimprimé deux fois.

Ses auteurs sont des alpinistes et des écrivains, et la plupart

des vingt-quatre récits qui composent ce recueil racontent,

d’une manière très personnelle, certaines expéditions qu’ils

ont vécues sur des glaciers et des montagnes d’Asie, d’Europe

et d’Amérique. Chaque fois, un aspect différent de la cordée

est mis en évidence. Chaque fois, l’aventure et la beauté des

sommets sont au rendez-vous.

Récits de montagne

Second de cordee

23,00 $

ISBN 978-2-89261-588-3

www.editionsxyz.com

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Extrait de la publication

Second de cordée

Second de corde?e 16/07/10 11:23 Page 3


Sous la direction

d’Hélène Guy et de Jean-Nicolas Grieco

Second de cordée

Récits de montagne

éditeur



Catalogage avant publication de Bibliothèqueet Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Vedette principale au titre :

Second de cordée : récits de montagne

(Étoiles variables)

ISBN 978-2-89261-588-3

1. Alpinistes — Biographies. 2. Alpinisme — Anecdotes. 3. Expéditions(Alpinisme). I. Guy, Hélène, 1955-. II. Grieco, Jean-Nicolas, 1976-. III. Titre. IV.Collection : Étoiles variables.

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La publication de cet ouvrage a été rendue possible grâce à l’aide financière duministère du Patrimoine canadien par l’entremise du Programme d’aide au dévelop-pement de l’industrie de l’édition (PADIÉ), du Conseil des Arts du Canada (CAC) etdu ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ) par l’entre-mise de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).La publication de cet ouvrage a été rendue possible grâce à la participation financièredu vice-rectorat à la recherche et à la création de l’Université de Sherbrooke, appuyépar la Faculté d’éducation, de Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imagi-naire et de La Traversée — Atelier québécois de géopoétique.

Conception typographique et montage : Édiscript enr.Graphisme de la couverture : Geneviève DussaultEstampe numérique de la couverture : Alain Savoie, Moulinette sur glace, paroi deWhilloughby (Vermont, États-Unis), Expé du grimpeur, La Traversée — Atelierquébécois de géopoétique, juin 2010.Œuvres photographiques intérieures : André Roy, Drapeaux de montagne, le lodgeHors-Piste, Jouvence (Québec, Canada).

Copyright © 2010, les auteursCopyright © 2010, Les Éditions XYZ inc.

ISBN 978-2-89261-588-3

Dépôt légal : 3e trimestre 2010Bibliothèque et Archives CanadaBibliothèque et Archives nationales du Québec

Diffusion/distribution au Canada : Diffusion/distribution en Europe :Distribution HMH DNM-Distribution du Nouveau Monde1815, avenue De Lorimier 30, rue Gay-LussacMontréal (Québec) 75005 Paris, FranceH2K 3W6 Téléphone : 01.43.54.49.02Téléphone : 514 523-1523 Télécopieur : 01.43.54.39.15Télécopieur : 514 523-9969 www.librairieduquebec.frwww.distributionhmh.com

Imprimé au Canada

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Remerciements

Nos plus sincères remerciements vont à toutesles personnes qui ont contribué à la réalisation dece collectif, notamment aux membres du comité delecture, Christiane Blaser, Hélène Guy, Jean-NicolasGrieco et Alain Savoie, qui ont lu et relu minutieu-sement tous les textes, ainsi qu’à Marie-DaphnéLétourneau qui a effectué avec enthousiasme larévision linguistique du manuscrit présenté chezXYZ éditeur.

Merci aussi à nos collègues qui, dans les uni-versités et les cégeps, valorisent et soutiennent larecherche-création fondée sur des parcours inter-disciplinaires ayant lieu sur les terrains accidentésdes alpinistes et des créateurs lors d’expéditionslittéraires en haute montagne. Ils font place à l’in-novation au sein de programmes d’enseignementet de recherche où toutes les facultés humainessont mises à contribution dans les hauts lieux dusavoir.

À relais, les éditeurs Gaëtan Lévesque et AndréVanasse nous ont appuyés lors de la conception du

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projet de ce recueil de récits de montagne, parta-geant expérience, passion et amitiés avec plusieursd’entre nous. Nous leur serons toujours redevables.

Enfin, nous tenons à dire combien nous avonsapprécié l’accueil de Josée Bonneville, directrice lit-téraire chez XYZ éditeur, qui s’est initiée à la culturede la montagne par nos récits, sensible aux émo-tions et sensations extrêmes générées par sa lecture,heureusement sans risque ! Avec ses multiplesretouches, elle a certes mis en valeur la traversée dechacun des paysages alpins. Nous remercions aussiDominique Lemay, directrice générale chez XYZéditeur, qui, par son ingéniosité, nous aura aidés àrendre à ce projet d’édition la figure de la cordée.

SECOND DE CORDÉE



À Laurence Ravanelet Christophe Profit,

qui me guident dans la culturedu monde d’en haut

Hélène

À Albert,qui veille sur mes pas

du haut de son sommet éternel

Jean-Nicolas

À Philippe Pibarot,qu’une petite branche d’épinette

a touché irréversiblement.

Hélène et Jean-Nicolas



Un calme extraordinaire présida, cette nuit-là,à la naissance du jour. Rien ne glissait dans le couloiroù la neige fraîche retenait les cailloux.Les séracs eux-mêmes n’éclataient que discrètement :on eût dit un soupir que poussait la montagneet la chute des débris était étoufféepar l’épaisse couche de neige qui recouvrait le glacier.Dans le refuge silencieux, les guides dormaient.

ROGER FRISON-ROCHE, Premier de cordée



Hélène Guy et Jean-Nicolas Grieco

L’alpenstock comme plume

Alpenstock :long bâton (parfois plus de 2 m),

ferré à un bout, qui a précédéle piolet comme « instrument à tout

faire » en haute montagne.Sylvain Jouty et Hubert Odier

dans le Dictionnaire de lamontagnePlume :

mot du fonds primitif issu du latinclassique pluma, « duvet ».Dictionnaire étymologique

dans Antidote

Au pied d’une cascade de glace, l’écrivainBertrand Gervais enfile la dragonne de son pioletjaune, replie un à un ses doigts dans son gant noir,rabaisse la manche de son duvet, puis lève son beloutil devant la paroi. De sa main libre, droite, agile,il sort de son étui son appareil photo, l’ouvre, fait lamise au point sur ce nouvel instrument d’écriture sur

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glace, plus près de l’alpenstock aux multiples usagesque du piolet technique, limité à la montagne.

Lors de l’ascension du McKinley, l’alpinistePascal Daleau observe un oiseau aussi jaune queses chaussures de haute montagne picorer desgraines de sésame de sa barre énergétique, oiseauqui, en entrant dans sa tente, frôle de son aile lafermeture de métal gelée. Pascal ramasse la plumeduveteuse que cet oiseau du froid lui a remise, latrempe dans son thé noir sucré, puis trace les pre-mières lignes de son récit d’expédition, au chauddans son duvet.

Dans ce recueil de récits de montagne et du Sud,des écrivains et des alpinistes, tels Bertrand Gervaiset Pascal Daleau, ont relevé le défi de grimper desvoies de toute nature, puis de nous guider textuelle-ment dans des paysages inaccessibles autrement. Àtravers plus d’une vingtaine de récits, des écrivainset des alpinistes ont progressé en cordées réversibles,les uns guidant les autres sur la glace ou sur lafeuille. Ainsi, les reliefs de la montagne n’ont pas étéaplanis dans les récits des alpinistes, pas plus queles écrivains n’ont été épargnés en escalade de glace.Dans cet environnement vertical, l’accent a été missur le second de cordée, sur celui qui accepte dedécouvrir un autre monde que le sien, quitte à ydévisser, c’est-à-dire tomber, puis à se repositionnersur la voie, parfois à coups de ratures et de réécri-tures pour y trouver sa propre voix. Ce recueil

SECOND DE CORDÉE

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devient alors le lieu de l’expérience, de l’humilité,de la grandeur des écrivains et des alpinistes quis’aventurent ensemble sur des terres inexplorées.

L’ESCALADEQu’elle soit de roche ou de glace, l’escalade met

en scène le premier et le second de cordée, en alter-nance. Pendant que l’un grimpe, l’autre assure. Lacorde les relie durant toute l’ascension, y comprislors de la descente en rappel. Fort de son expé-rience, le premier de cordée veille à la sécurité, enrespectant les capacités du second.

Les récits de Benoit Bordeleau, de VincentBrault, de Bertrand Côté, de Bertrand Gervais,d’Hélène Guy, de Charles Laliberté et de BernardMailhot combinent les gestes de la cordée à ceux del’amitié.

L’ALPINISME

En montagne, le déplacement simultané, àcorde tendue, fait en sorte que chacun des membresd’une cordée est responsable de la sécurité del’autre, notamment s’il y a une crevasse à traversersur un pont de neige. Toujours en amont, le premierde cordée ouvre la voie, puis guide le second endescente. L’attention constante de chacun s’avèreessentielle.

Les récits de Claudy Burnet et de LaurentPéloquin nous guident vers les Alpes françaises et

L’ALPENSTOCK COMME PLUME

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suisses, à travers plus de cinquante ans de coursesen haute montagne.

L’EXPÉDITIONTrois conditions prévalent pour parler d’expé-

dition : l’éloignement, l’autonomie et le risque.Ainsi, la réussite d’une expédition dépend des res-sources, de la préparation et de l’expérience de cha-cun de ses membres, ainsi que de facteurs liés àl’environnement et aux déplacements. La notiond’entraide y est primordiale.

Les récits de Pascal Daleau, de Jean Désy et deMaxime Jean se déroulent dans des lieux où lesforces de la nature départagent les amateurs desvéritables passionnés de la haute montagne.

L’HIVERNALEUne sortie effectuée en hiver incluant un cou-

cher sous la tente augmente le coefficient de diffi-culté, surtout si les seconds de cordée en sont austade de l’initiation. Dans ce cas, les grimpeursexpérimentés assument l’ensemble des tâches aucampement et en escalade de glace. L’engagementde chacun devient cependant promesse de réussite.

Les récits de Bertrand Côté, de Jean Désy et deBertrand Gervais racontent une même sortie dansle nord des États-Unis avec des regards singuliers,fragmentaires, sur la neige, le froid et l’escalade.

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LE VOYAGE

Au loin, sur les grandes routes terrestres etmaritimes, le voyage peut être effectué seul, enfamille, entre amis ou au sein d’un groupe. Danstous les cas, les ressources du voyageur sont solli-citées, car il doit réagir si un problème survient, dumoins en situation d’urgence.

Les récits de Rachel Bouvet, d’Hélène Guy, dePierre Labossière et de Denys Leclaire nous fontarpenter en dromadaire le désert égyptien, à pied laroute de l’Everest, en brise-glace le cercle polaireantarctique et à vélo un col dans l’Ouest canadien.

LA MONTAGNE

Plusieurs voies conduisent à la montagne, met-tant en présence autant les lieux empruntés queles manières d’y progresser. Ainsi, de l’escalade,de la randonnée ou de l’ascension naissent desréflexions qui témoignent de parcours marqués parl’effort, la rencontre et le sens. Les rôles de secondet de premier de cordée sont ici partagés.

Les récits d’Étienne Bastin, d’Anne-MarieBraconnier, d’André Carpentier, d’Anne BrigitteRenaud et de Charles Vincent prennent forme surles multiples voies de la montagne à proximité ouà travers le monde, balisant de repères inédits leschemins parcourus.


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LA FIGURE DE LA CORDÉE

Dans les récits d’expédition, la cordée alpinedevient cette figure dominante à travers laquelle lesévénements sont filtrés et par laquelle l’expériencedes grimpeurs est mise en relief.

En haute montagne, la plupart du temps àl’étranger, la cordée demeure le système d’en-traide le plus souple et le plus répandu pour lesalpinistes qui veulent se déplacer en toute liberté.Les dangers objectifs, tels les crevasses, les pontsde neige, les avalanches, les chutes de séracs, lesengelures, en plus des dangers perçus, introduitspar la peur, la fatigue ou l’altitude, ainsi que lesmaladresses techniques qui causent des pertes dematériel, tout cela fait partie du quotidien de lacordée. Dans les récits alpins, la cordée semblefavoriser les échanges culturels, techniques ethumains.

Dans les grandes voies, surtout en courseshivernales, les grimpeurs témoignent de l’impor-tance du choix des partenaires. Puisque chacun desalpinistes détermine la force de la cordée, la rela-tion de confiance, la prise de risques et l’intégritéphysique deviennent essentielles. En cas de chute,chaque grimpeur tient la vie de l’autre au moyen dela corde. Ainsi, par longueurs de soixante mètres, lerécit progresse en intensité, au même titre que lacordée qui devient personnage dans les fissures, lesdièdres et les surplombs de la paroi.

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Au Québec, peu de récits mettent en scène lafigure de la cordée. Pourtant, les voies de roche etde glace abondent dans nos régions, incluant lenord des États-Unis et les rives du Saint-Laurent.Même s’il n’est question ni de montagne ni d’es-calade, la figure de la cordée prend forme dansd’autres récits. Cela peut advenir dans des lieuxéloignés, sauvages et arides, lors de traversées àpied, à vélo, en bateau ou à ski. L’approche de lacordée y est cependant privilégiée.

Dans ce recueil collectif de récits de montagneet du Sud, il sera question de la figure de la cordéecomme haut lieu d’échanges, en mettant l’accentsur le second de cordée, celui qui a le loisir d’ob-server l’Autre et de lire le paysage.

À lire au relais, avec l’alpenstock commeplume !




Bernard Mailhot

La Princesse des Nuits Blanches

« IL FAIT PAS CHAUD, même si l’hiver estbeau…»

Philippe est passé me prendre en soirée, la fin desemaine commence à peine. Tandis que les oiesblanches et les têtes blanches s’envolent pour Miami,nous roulons vers Sept-Îles en écoutant Plume.

Il faut aimer la route, autrement nous ne pour-rions aller courtiser ces belles princesses en den-telles de glace aux quatre coins du Québec et de laNouvelle-Angleterre. Mon compagnon de cordée etmoi, nous nous relayons au volant, deux heures àchercher le sommeil la tête appuyée sur un sacbourré de crampons, de piolets, de cordes. En rêve,il est possible que demain je sois en équilibre surune molécule de glace qui m’avait soutenu l’an der-nier en Norvège, car elle et moi suivons le mêmecycle… de l’eau.

« J’ai ben envie de sacrer mon camp jusqu’auprintemps. »

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Inévitable partie de l’équation, la route débouchesur les beautés de Charlevoix, les rigueurs de LaMalbaie, le charme des Cantons-de-l’Est, l’immen-sité de la Côte-Nord, la photogénie de la Gaspésie.

Sept heures le matin. Enfin ! Les berges de laSainte-Marguerite. Nous n’avons pas fait trois pasen ski qu’un motoneigiste nous rejoint et nous pro-pose un lift. C’est la seconde fois que nous venonsgrimper ici et nous sommes encore ravis de la gen-tillesse des riverains qui se rendent à leur chalet etnous déposent, en passant, à notre campement aupied du «Mulot ».

Nous sommes glaciéristes, les alpinistes d’ici.Saumons d’hiver, nous remontons les ruisseaux quichutent et dévalent les parois en cascades figées. Cequi, en ski, se nomme une piste, en escalade s’ap-pelle une voie. Chacune des grandes voies a un nom,souvent évocateur de sa morphologie ou de sa cou-leur : Pilier de cristal, Épée de jade, Cigarette Bleue,Gringalet, Topaze, Pomme d’or ou Mer de glace.

Tôt le lendemain matin, nous progressons rapi-dement dans les pentes de neige éclairées par noslampes frontales. Après le repas, hier soir, nousavons fait une marche et pris, du coup, la précau-tion de faire la trace. Et nous avons réglé le congé-lateur à -20 °C pour la nuit afin de bien faire gelernos « escaliers ».

« Prends ma main, réchauffe mon nez, moij’sens pus rien. »

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Cet ouvrage composé en Slimbach corps 11,5 sur 14,5a été achevé d’imprimer en août deux mille dix

sur les presses de Marquis imprimeur.



(dir.) auteurs : Étienne bastin, benoit bordeleau, …… · second de cordée, sur celui qui...

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