diplôme inter-universitaire des services de santé et de
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Diplôme Inter-Universitaire des Services
de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d’Incendie et de
Secours
Santé Publique – Santé Travail
Travail d’Application Tutoré – année 2019 EAD 13ème PROMOTION
Evaluation des connaissances des infirmiers
sapeurs-pompiers concernant la prise en charge de l’addiction au tabac lors des visites d’aptitude. Vers l’utilisation du
repérage précoce et de l’intervention brève.
Médecin lieutenant BORDERIE Baptiste.
Service Départemental d’Incendie et de Secours De la Haute Vienne.
Tuteur universitaire : Médecin de classe exceptionnelle Philippe JUSSIAUX. Référents sapeurs-pompiers : Médecin lieutenant-colonel Claude BOURDEAUD et Lieutenant Nicolas Pellegrin.
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Remerciements :
Je tiens tout d’abord à remercier le médecin-chef du département, le Docteur
Claude BOURDEAUD pour son soutien lors de ma recherche de sujets.
Je remercie également le Lieutenant Nicolas PELLEGRIN d’avoir accepté d’être
mon référent concernant mon étude.
Je remercie également mon tuteur, le Docteur Philippe Jussiaux pour son
soutien.
Merci à tous les membres du SSSM, médecins, infirmiers qui m’ont offert une
ouverture d’esprit professionnelle. Merci pour tous les bons moments.
Merci à Anne pour son aide précieuse et son soutien indéfectible.
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Sommaire
I. Résumé. ............................................................................................................................. 4
II. Mots clés. ........................................................................................................................... 5
III. Introduction ........................................................................................................................ 5
IV. Méthode ............................................................................................................................. 6
V. Résultats ............................................................................................................................ 7
a. La population étudiée .......................................................................................................... 7
b. L’évaluation des connaissances. ......................................................................................... 8
VI. Analyse et discussion. ................................................................................................... 11
VII. Conclusion ....................................................................................................................... 13
VIII.Bibliographie. .................................................................................................................. 14
IX. Annexes. .......................................................................................................................... 15
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I. Résumé.
Au sein du SDIS 87, 36% des sapeurs-pompiers consomment du tabac. Ce constat
édifiant montre que les actions de prévention primaire et secondaire concernant la
lutte anti-tabac sont toujours d’actualité.
La prise en charge de l’addiction au tabac repose sur le respect du cercle de
Prochaska et Di Clement. L’attitude adoptée doit être neutre et partenariale afin de
ne pas rompre le lien de confiance entre le soignant et le patient. La haute autorité
de santé (HAS) a édité une fiche d’aide détaillant le repérage précoce et
l’intervention brève comme outils respectueux de la physiologie de l’addiction.
Considérant les ISP comme maillon indispensable de la prévention au sein du
SSSM, j’ai voulu évaluer leur connaissance sur le sujet et leur niveau de
confrontation à des sapeurs-pompiers fumeurs.
Pour cela, j’ai élaboré un questionnaire anonyme déclaratif (google FORM®) que j’ai
envoyé à l’ensemble des 41 ISP du SDIS 87.
Le taux de participation au questionnaire est de 68%.
Ce questionnaire a mis en évidence un manque de formation certain des ISP
concernant prise en charge de l’addiction au tabac, car 85% des ISP déclarent ne
pas avoir eu de formation concernant la prise en charge de l’addiction au tabac. De
plus, 92% des ISP déclarent ne pas connaître le repérage précoce et l’intervention
brève. Ce qui contraste fortement avec le taux d’ISP qui a déclaré avoir déjà
conseillé un sapeur-pompier sur l’arrêt du tabac (65%).
Cette étude montre bien, également, la position de première ligne des ISP lors de
visites d’aptitudes concernant la prévention, qu’elle soit primaire ou secondaire.
Pour répondre à ce constat, je propose une formation d’une heure en présentiel pour
les infirmiers sapeurs-pompiers, mettant l’accent sur la définition du repérage
précoce et sur l’attitude partenariale à adopter à travers par exemple une évaluation
verbale de la motivation ou encore du bon moment pour arrêter de fumer.
J’ai également élaboré une plaquette informative pour avoir un support concret à la
formation et ancrer les apprentissages (cf annexe 3)
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II. Mots clés.
TABAC, SAPEURS-POMPIERS, INFIRMIER, REPERAGE PRECOCE,
INTERVENTION BREVE.
III. Introduction
En 2012, l’OMS estime à 1,1 milliards le nombre de fumeurs dans le monde (1). En
France 26.9% des français fument en 2017(2) ce qui représente environ 17 millions
de fumeurs. Concernant la population des sapeurs-pompiers français, il n’existe pas
de statistiques précises.
L’effectif du SDIS 87 comprend 200 Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP), 912
Sapeurs-Pompiers Volontaires (SPV) et 197 Sapeurs-Pompiers Professionnels (SPP)
(effectifs de l’année 2018). A noter que les personnels administratifs, techniques et
spécialisés (PATS) n’ont pas été inclus puisque cette population a des expositions
professionnelles différentes de la population étudiée.
Sur les 1300 sapeurs-pompiers, 36% sont des fumeurs actifs, sans différence
significative entre les SPV et les SPP (3). Ce chiffre est issu de l’analyse des dossiers
médicaux à postériori à partir du logiciel SP32. Il est également concordant avec deux
études réalisées en 2017 et 2014. En 2017, l’évaluation de l’état de santé des sapeurs-
pompiers du Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Haute-Vienne (3)
retrouvait 33.7% de fumeurs actifs sur la base d’un questionnaire déclaratif. L’analyse
des résultats ne montrait pas de différence statistiquement significative entre les SPP
et les SPV. En 2014, en Corrèze, le Travail d’Application Tutoré « Bilan et analyse des
risques cardio-vasculaires des sapeurs-pompiers de la Corrèze. Qu’en sera-t-il dans
dix ans ? » mettait en évidence une proportion de 36% de fumeurs.
Ce chiffre est édifiant. Un tiers des sapeurs-pompiers de la Haute-Vienne
consomme du tabac. Par comparaison, en 2011 aux Etats-Unis, 10 à 18 % des
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sapeurs-pompiers sont fumeurs et 40 à 50% des sapeurs-pompiers ayant eu un
accident cardiovasculaire en service étaient des fumeurs. (4)
C’est en partant de ce constat que je souhaite déterminer quelles sont les
connaissances des infirmiers de sapeurs-pompiers (ISP) concernant l’addiction au
tabac afin de les impliquer dans la prévention secondaire de cette addiction.
IV. Méthode
La prise en charge de l’addiction au tabac tient compte de la physiologie de
l’addiction et donc du respect du cercle de Prochaska et Di Clémente (5). La haute
autorité de santé (HAS) a édité une fiche d’aide utilisant le repérage précoce et
l’intervention brève (6) (cf. annexe 1). Cet outil s’inscrit dans une démarche de
prévention secondaire. Le but est d’analyser le niveau d’addiction, la motivation et la
psychologie du fumeur afin d’apporter une aide proportionnée et d’éviter toute attitude
culpabilisante ou inappropriée qui conduirait à une rupture de la confiance entre le
médecin et le patient et donc à un échec de la prise en charge.
Au sein du SDIS 87, les visites médicales annuelles (VMA) se déroulent en deux
temps : le premier temps où l’infirmier sapeur-pompier procède aux différents examens
biomédicaux (ECG, prise de sang, spirométrie, audiométrie, visiométrie et analyse
d’urines) et dans un second temps, une consultation médicale est réalisée pour statuer
sur l’aptitude de l’agent.
Les infirmiers sapeurs-pompiers sont donc en premier lieu largement confrontés à
l’évaluation de l’addiction au tabac. Le but de ce travail est d’apprécier les
connaissances des ISP sur la prise en charge de l’addiction au tabac afin de mettre
en lumière les éventuelles lacunes et de proposer une formation afin de parfaire
l’action du SSSM concernant la prévention secondaire du tabac. Bien évidemment,
cette étude ne dispense pas d’une action de prévention primaire qui sera la plus
efficace sur la santé des sapeurs-pompiers.
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Pour évaluer les connaissances des infirmiers sapeurs-pompiers concernant la
prise en charge de l’addiction au tabac, j’ai réalisé un questionnaire anonyme déclaratif
(Google FORM®). Ce questionnaire a été envoyé par mail à toutes les infirmières et
tous les infirmiers sapeurs-pompiers du SDIS 87. Leur effectif est de 38 ISPV et 3
ISPP.
Le questionnaire est disponible dans l’annexe 2. Il comprend 18 questions
réparties en deux sections : une première section qui cible la population étudiée et la
seconde qui concerne les connaissances à propos de la prise en charge de l’addiction
au tabac. Il comprend des questions ouvertes et des questions à choix multiples
(QCM). L’analyse des résultats est présentée sous forme de diagrammes.
Pour analyser l’attitude face à l’addiction du tabac, les questions ont été posées
sous forme de QCM avec une réponse unique. Chaque réponse correspondait à une
attitude possible. Une seule réponse concernait l’intervention brève et le repérage
précoce (annexe 2).
V. Résultats
Tout d’abord, le taux de participation au questionnaire anonyme est de 68% ce qui
rend les données exploitables.
a. La population étudiée
L’âge des 28 ISP ayant répondu au questionnaire est compris entre 25 ans et
57 ans. 85% sont des infirmiers de sapeurs-pompiers volontaires (ISPV). L’ancienneté
des ISP varie entre 1 et 20 ans.
Les ISP de la Haute-Vienne sont à 71,4% des femmes. Sur les 66% d’ISP ayant
répondu au questionnaire, 93% effectuent des visites d’aptitudes (image 1).
28% (image 2) des ISP ayant répondu consomment du tabac. Nous retrouvons
ici encore une proportion non négligeable de fumeurs. Les actions de prévention sont
également nécessaires au sein du SSSM.
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Image 1 : proportion d’ISP effectuant des visites d’aptitudes.
Image 2 : proportion d’ISP fumeurs actifs.
b. L’évaluation des connaissances.
Concernant la présentation des résultats portant sur l’évaluation des
connaissances des ISP, plusieurs points sont intéressants.
Tout d’abord, seulement ¼ des ISP ont des notions générales sur le dépistage
de l’addiction au tabac. Ces notions sont : la connaissance du test de Fagerström, la
connaissance des questions à poser pour évaluer la dépendance d’une personne.
Puis, il existe certaines croyances erronées comme le dépistage du tabac avec un
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détecteur de CO expiratoire ou encore par la diminution du Débit Expiratoire de Pointe
(DEP) sur la spirométrie.
Lors d’une visite d’aptitude, une grande majorité (64%) des ISP ont essayé de
conseiller un sapeur-pompier fumeur sur l’arrêt du tabac (image 3). Sur ces 64 % d’ISP
qui ont conseillé un sapeur-pompier fumeur, 38% ont répondu « oui » à l’item : « je lui
ai fait peur avec le résultat d’un examen (spirométrie par exemple…) pour qu’il prenne
conscience du danger pour sa santé ».
92 % des ISP ne connaissent pas le repérage précoce et l’intervention brève
(image 4).
Image 3 : pourcentage d’ISP ayant déjà essayé de conseiller un sapeur-pompier sur
l’arrêt du tabac.
Image 4 : Taux de connaissance de l’intervention brève et du repérage précoce.
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Ensuite concernant les représentations individuelles, pour une grande majorité
des ISP, l’addiction au tabac est une maladie et un facteur de risque cardiovasculaire.
Pour 25% environ, il s’agit également d’une mauvaise habitude ou d’un facteur
d’intégration sociale.
En dehors des visites d’aptitudes, 68% des ISP ont déjà conseillé un sapeur-
pompier concernant l’arrêt du tabac (image 5). A la différence du cadre des visites
d’aptitude, les moyens pour conseiller le sapeur-pompier fumeur sont beaucoup plus
hétérogènes. En effet, 39% établissent une liste des différents traitements
médicamenteux qu’ils connaissent, 22% l’orientent vers un médecin sapeur-pompier,
22% adoptent une attitude proche de l’intervention brève. 11% énumèrent toutes les
substances toxiques contenues dans la cigarette. Enfin 5% racontent l’histoire d’un
proche décédé d’un cancer.
Image 5 : proportion d’ISP ayant déjà conseillé un sapeur-pompier sur l’arrêt du
tabac en dehors des visites d’aptitudes.
Enfin, concernant la formation antérieure des ISP sur la prise en charge de
l’addiction au tabac, 86% des ISP estiment ne pas avoir eu de formation (image 6).
Concernant les 14% d’ISP ayant eu une formation, il s’agit d’une formation au cours
de leurs études d’infirmier et pour deux personnes il s’agit d’une formation lors du
mois sans tabac. Au vu de ce taux, une grande majorité des ISP a déclaré souhaiter
une formation concernant la prise en charge de l’addiction au tabac.
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Image 6 : taux de formation à la prise en charge de l’addiction au tabac.
VI. Analyse et discussion.
Cette étude est élaborée à la base d’un questionnaire à participation non
obligatoire. Le taux de réponse est satisfaisant permettant d’exploiter les données.
Cependant les pourcentages présentés sont le reflet de la population ayant répondu
au questionnaire et pas de la population réelle puisque le taux de participation n’est
pas de 100%.
Concernant les principaux biais de cette étude, il existe également un biais
déclaratif. En effet, les ISP n’étaient pas obligés de répondre. Le questionnaire était
volontairement court et anonyme afin de minimiser ce biais de réponse.
L’absence d’analyse statistique est également un biais concernant la significativité
des pourcentages de cette étude. Le but de cette étude n’était pas d’établir une
proportion précise de personne ne connaissant pas l’intervention brève et le repérage
précoce mais de mettre en évidence une tendance générale.
Il existe une proportion non négligeable d’ISP fumeur. Ce qui montre bien que le
SSSM ne doit pas être négligé dans la prévention du tabac. Les actions de prévention
sont donc également nécessaires au sein du SSSM 87.
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Cette étude montre bien en revanche la position de première ligne des ISP lors de
visites d’aptitudes concernant la prévention, qu’elle soit primaire ou secondaire. Une
majorité (65%) des ISP a déjà essayé de conseiller un sapeur-pompier sur l’arrêt du
tabac. Ce qui contraste avec le manque de formation car 85% des ISP de la Haute-
Vienne déclarent ne pas avoir eu de formation concernant la prise en charge de
l’addiction au tabac. Le souhait de se former est d’environ 80% ce qui traduit aussi le
manque de formation. Une des missions principales du SSSM est l'exercice de la
médecine professionnelle et d'aptitude des sapeurs-pompiers professionnels et de la
médecine d'aptitude des sapeurs-pompiers volontaires (7). L’ISP est parfaitement
associé à cette mission et a un rôle primordial dans le dépistage. L’intérêt de former
les ISP à la prise en charge de l’addiction au tabac est de savoir quelle attitude adopter
face à un sapeur-pompier qui fume. Leur rôle de premier intervenant est crucial afin
de faire remonter au médecin les informations concernant l’addiction au tabac de
l’agent et que le SSSM 87 ait une attitude concertée et cohérente face à l’addiction au
tabac.
Pour cela, je propose une formation d’une heure en présentiel pour les infirmiers
sapeurs-pompiers, mettant l’accent sur la définition du repérage précoce, une seule
question neutre est utile : « fumez-vous du tabac ? ». Ensuite, cette formation serait
axée sur l’aspect de posture partenariale qu’il faut adopter et la nécessité d’échanger
sur la motivation, la confiance et le bon moment pour arrêter de fumer. L’échelle
verbale graduée de 1 à 10 est utilisable pour quantifier le niveau de motivation ou
encore de confiance pour réduire ou arrêter le tabac. Ensuite l’analyse plus fine de
l’addiction et la proposition de thérapeutique ou l’orientation vers un addictologue reste
du jugement du médecin sapeur-pompier. Cependant, ce dernier dispose lors de la
consultation médicale de données intéressantes pour engager la conversation sur
l’arrêt du tabac. J’ai également élaboré une plaquette informative pour avoir un support
concret à la formation et ancrer les apprentissages (cf annexe 3).
Il serait d’ailleurs intéressant de connaitre la proportion de médecins sapeurs-
pompiers qui utilisent l’intervention brève et le repérage précoce.
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VII. Conclusion
L’addiction au tabac est un fléau pour la santé des sapeurs-pompiers. Le manque
de donnée épidémiologique rend difficile la quantification du nombre de fumeur parmi
les sapeurs-pompiers au niveau national. Cependant dans différentes études, à
l’échelon départemental utilisant différentes méthodes (interrogation des bases de
données médicales, questionnaires déclaratifs...), une proportion trop importante de
fumeur transparaît.
Cette étude montre bien la position de première ligne des ISP concernant
l’addiction au tabac. Ils y sont confrontés tous les jours. Cela contraste nettement avec
le manque de formation.
Je propose donc une formation sur la prise en charge de l’addiction au tabac et
surtout l’utilisation du repérage précoce et de l’intervention brève, afin d’intégrer
pleinement les ISP dans le dépistage de l’addiction au tabac. Ensuite, j’ai également
élaboré une plaquette « rappel » pour réaliser un support concret pour cette formation
et ainsi ancrer l’utilisation de ces deux techniques phares de la prise en charge de
l’addiction au tabac.
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VIII. Bibliographie.
1. Tabac [Internet]. OMS; Organisation Mondiale de la Santé Disponible sur: https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/tobacco.
2. Santé publique France - Tabagisme en France : 1 million de fumeurs quotidiens en moins [Internet]. [cité 25 janv 2019]. Disponible sur: https://www.santepubliquefrance.fr/Actualites/Tabagisme-en-France-1-million-de-fumeurs-quotidiens-en-moins
3. Baptiste H. Evaluation de l’état de santé des sapeurs-pompiers du Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Haute-Vienne (SDIS 87). :95.
4. Soteriades ES, Smith DL, Tsismenakis AJ, Baur DM, Kales SN. Cardiovascular Disease in US Firefighters: A Systematic Review. Cardiol Rev. juill 2011;19(4):202‑15.
5. Le cercle de Prochaska et Di Clemente [Internet]. intervenir-addictions.fr, le portail des acteurs de santé. [cité 28 janv 2019]. Disponible sur: https://intervenir-addictions.fr/intervenir/le-cercle-de-prochaska-et-di-clemente/
6. HAS. Outil d’aide au repérage précoce et à l’intervention brève. 2014.
7. Code général des collectivités territoriales - Article R1424-24. Code général des collectivités territoriales.
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IX. Annexes. Annexe 1 : outils d’aide au repérage précoce et à l’intervention brève. HAS.
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Annexe 2 : Questionnaire à destination des ISP. Google form.
Questionnaire TAT : gestion de l'addiction au tabac.
Bonjour à tous,
Je suis actuellement en train de travailler sur la prise en charge des addictions au
tabac au sein du SDIS 87 dans le cadre de mon DIU (diplôme inter universitaire)
SSSM.
Je souhaiterais évaluer vos connaissances sur le sujet.
Ce questionnaire est rapide, il ne vous prendra que 2 minutes !!
Merci beaucoup pour vos réponses !
POPULATION
Ce questionnaire est anonyme.
- Quel âge avez-vous ?
- Quel est votre statut au sein du SSSM ? *
(Une seule réponse possible).
ISPV
ISPP
- En quelle année êtes-vous entré ISP ? *
- Quel est votre sexe ? *
(Une seule réponse possible).
Homme
Femme
- Effectuez-vous des visites d'aptitudes ? *
(Une seule réponse possible).
oui
non
Je ne suis pas encore formé.
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- 7. Consommez-vous du tabac ? *
(Une seule réponse possible).
oui
non
Addiction au tabac.
- Avez-vous des notions dans le dépistage de l'addiction au tabac ? *
Une seule réponse possible.
oui
non
- si oui, lesquelles?
- Lors d'une visite d'aptitude. Avez-vous déjà essayé de conseiller un sapeur-
pompier fumeur sur l'arrêt du tabac ? *
(Une seule réponse possible).
oui
non
- si oui, comment avez-vous fait?
(Une seule réponse possible.)
j'ai essayé de lui faire peur avec un résultat d'examen (spirométrie par
exemple) pour qu'il prenne conscience du danger pour sa santé.
je lui ai dit que j'étais là, s'il souhaitait arrêter, pour le conseiller et le
soutenir
je lui ai raconté l'histoire d'un proche malheureusement décédé d'un
cancer.
je lui ai dit qu'un jour le médecin le mettrai "inapte" à cause des effets
de la cigarette (infarctus, avc...etc)
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je lui ai énuméré toutes les substances toxiques contenues dans la
cigarette.
- Connaissez-vous le repérage précoce et l’intervention brève concernant
l’addiction au tabac ? *
(Une seule réponse possible.)
oui
non
- L’addiction au tabac est selon vous :
((Plusieurs réponses possible).
Une maladie.
Une mauvaise habitude.
Un facteur de risque cardiovasculaire
Un facteur d’intégration sociale
- En dehors des prévisites avez-vous déjà conseillé un sapeur-pompier sur
l'arrêt du tabac ?
(Une seule réponse possible).
Oui
non
- Si oui, comment avez-vous fait ?
(Une seule réponse possible).
Je l'ai orienté vers un médecin SP
Je lui ai énuméré toutes les substances toxiques contenues dans la cigarette
Je lui ai dit que j’étais là, s’il souhaitait arrêter, pour le conseiller et le soutenir
Je lui ai raconté l’histoire d’un proche malheureusement décédé d’un cancer
Je lui ai listé les différents traitements médicamenteux possible.
- Concernant la prise en charge de l'addiction au tabac, avez-vous eu une
formation ?
(Une seule réponse possible).
oui
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non
- si oui, quel type de formation ?
- Souhaiteriez-vous avoir une formation sur la prise en charge de l'addiction au
tabac au sein du SSSM 87 ?
Une seule réponse possible.
oui
non
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Annexe 3 : plaquette à destination des ISP.
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Annexe 4 : autorisation écrite.