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Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . Dimanche 21 février 2016

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Page 1: Dimanche 21 février 2016 · clients de l'Algérie, en janvier 2016, ont été l'Italie avec 406 millions usd (21,03% des exportations globales algériennes en janvier), la France

Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10

94 / 023 37 12 51

Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91

Mobile: 0770 88 90 80

L’adresse : Villa N°69 ;

Lot said Benhaddadi.

Cheraga Alger.

.

Dimanche 21 février 2016

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4

Un déficit commercial de plus de 1,8 milliard de dollars en janvier (APS) ............... 4 Pomme de terre : Ferroukhi annonce des mesures pour faciliter les procédures

d'exportation (APS) ..................................................................................................... 5

La pression monte d’un cran : Une fiscalité à deux vitesses (El Watan) .................... 7 Formation professionnelle : trois nouvelles spécialités programmées pour la session

de février (APS) .......................................................................................................... 9

Blanchiment d'argent, financement du terrorisme : L'Algérie retirée de la liste noire

(Le Quotidien d’Oran) .............................................................................................. 10 Il compte, actuellement, 34 pays et territoires, ainsi que 2 organisations régionales :

Près de 1.300 projets touristiques en cours de réalisation à travers le pays (APS) ... 11 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 12

« Le e-paiement ne doit pas être négligé » ............................................................... 12 L'ANSEJ ACCUMULE DES CENTAINES DE SITUATIONS DE

CONTENTIEUX : Chasse aux mauvais payeurs (L’Expression) ............................ 14

LE SALON TALENTS ET EMPLOI SE TIENDRA DU 3 AU 5 MARS

PROCHAIN À ALGER : De grandes entreprises au rendez-vous (Liberté) ............ 15

TENSION SUR L’EURO ET LE DOLLAR À TIZI OUZOU : Pénurie de devises

dans les banques (Liberté)......................................................................................... 16 Coopération ......................................................................................................................................................... 17

Forum sur l'investissement en Afrique : Bouchouarab rencontre plusieurs

homologues arabes à Charm El-Cheikh (APS) ......................................................... 18

FORUM SUR L'INVESTISSEMENT EN AFRIQUE : Bouchouareb rencontre

plusieurs homologues arabes (L’Expression) ........................................................... 19

Benkhalfa à Abu Dhabi pour participer à un forum sur la politique budgétaire et la

croissance (APS) ....................................................................................................... 20 Veille ..................................................................................................................................................................... 21

15.000 ALGÉRIENS ACCUEILLIS EN 2015 : Quand les hôpitaux turcs

concurrencent les européens (L’Expression) ............................................................ 21 EN PRÉVISION DE LA VISITE DU PREMIER MINISTRE : Annaba s'offre un

léger lifting (L’Expression) ....................................................................................... 22 FMI : Lagarde reconduite pour un deuxième mandat (El Moudjahid) ..................... 23

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Synthèse

L’actualité économique du week-end est marquée par :

- Le déficit commercial de l'Algérie est à 1,875 milliard de dollars (md usd) durant le mois de janvier 2016, contre un déficit de 1,857 md

de dollars sur le même mois de 2015 (une hausse de 0,97%).

- Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la pêche,

Sid Ahmed Ferroukhi, a annoncé des mesures visant à faciliter l'exportation de la pomme de terre. Cette filière connait une

surproduction menaçant les revenus des agriculteurs.

- Trois (3) nouvelles spécialités seront introduites lors de la nouvelle

rentrée professionnelle selon le Ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels : géologie minière, en traitements des

matériaux et en efficacité énergétique et automatisme industriel.

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A la une

Un déficit commercial de plus de 1,8 milliard de dollars en janvier

(APS)

Le déficit commercial de l'Algérie s'est établi à 1,875 milliard de dollars (md usd) durant le mois de janvier 2016, contre un déficit de 1,857 md de

dollars sur le même mois de 2015, soit une hausse de 0,97% sur un an, a appris l'APS auprès des Douanes algériennes.

Les exportations ont nettement baissé pour s'établir à 1,931 md usd en janvier dernier, contre 2,576 mds usd en janvier 2015, en recul de 25,04%,

précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).

Les importations se sont également réduites en se chiffrant à 3,806 mds usd contre 4,433 mds usd une année auparavant, en baisse de 14,4%,

précise la même source. Le taux de couverture des importations par les exportations a été de 51%

en janvier 2016 contre 58% en janvier 2015, en baisse de 7 points. Les hydrocarbures ont représenté l'essentiel des ventes algériennes à

l'étranger avec une part de 94,92% du volume global des exportations, soit

1,833 md usd en janvier 2016 contre 2,403 mds usd en janvier 2015. Les recettes des exportations des hydrocarbures ont, ainsi, enregistré une

baisse de 23,72% entre les deux périodes de comparaison, du fait notamment de la chute des cours mondiaux de pétrole.

Même les exportations hors hydrocarbures, qui ont représenté seulement 5,08% du montant global des exportations, ont diminué en atteignant 98

millions usd contre 173 millions usd en janvier 2015, en chute de 43% annuellement.

Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits (73 millions usd en janvier 2016 contre 144 millions usd en janvier 2015), des

biens alimentaires (17 millions usd contre 21 millions usd), des produits bruts (4 millions usd contre 6 millions usd), des biens d'équipement

industriels (3 millions usd contre 1 million usd) et des biens de consommation non alimentaires (1 million usd, même montant en janvier

2015).

Pour ce qui est des importations, la baisse est générale notamment pour le groupe "produits alimentaires": les achats des biens d'équipement ont

reculé à 1,376 md usd en janvier dernier contre 1,55 md usd en janvier 2015 (-11,17%), les biens destinés à l'outil de production à 1,199 md usd

contre 1,259 md usd (-4,77%), les biens alimentaires à 629 millions usd

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contre 937 millions usd (-32,87%) et les biens de consommation non

alimentaires à 602 millions usd contre 688 millions usd (-12,5%).

L'Italie premier client, la Chine premier fournisseur

Concernant les principaux partenaires commerciaux, les cinq premiers clients de l'Algérie, en janvier 2016, ont été l'Italie avec 406 millions usd

(21,03% des exportations globales algériennes en janvier), la France avec 386 millions usd (20%), l’Espagne avec 210 millions usd (10,88%), les

Pays-Bas avec 179 millions usd (9,27%) et le Canada avec 150 millions usd (7,77%).

Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 756 millions usd (19,86% des importations globales

algériennes en janvier), suivie de la France avec 468 millions usd (12,3%), l'Italie avec 393 millions usd (10,33%), l'Espagne avec 264 millions usd

(6,94%) et l'Allemagne avec 214 millions usd (5,62%). Concernant le mode de financement, des importations de 2,146 mds usd

ont été payées par cash (56,38% des importations globales), soit un recul de 14,54% des règlements par cash par rapport à janvier 2015.

Les lignes de crédit ont, par ailleurs, financé les importations à hauteur de

39,33% pour un montant de 1,497 md usd, alors que le reste des importations a été réalisé par le recours à d'autres moyens de paiement.

Pomme de terre : Ferroukhi annonce des mesures pour faciliter les procédures d'exportation (APS)

Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a annoncé samedi à Alger des mesures visant à faciliter

l'exportation de la pomme de terre au moment où la filière connaît une surproduction menaçant les revenus des agriculteurs.

"Outre la constitution de stocks pour absorber le surplus de production et stabiliser le marché, de nouvelles mesures ont été prises en vue de faciliter

les procédures d'exportation au profit des opérateurs privés", a indiqué le ministre en marge d'une réunion d'évaluation avec le Conseil

interprofessionnel de la pomme de terre. Il s'agit, selon lui, de mettre en place un "dispositif fluide" pour la délivrance

du certificat phytosanitaire par les inspecteurs phytosanitaires au niveau

des directions des services agricoles de wilayas à potentiel d'exportation des produits agricoles telles qu'El Oued, Ain Defla et Mascara.

Désormais, les documents administratifs nécessaires aux opérations d'exportation seront délivrés par les wilayas d'où seront expédiées les

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quantités de pomme de terre vers l'étranger. Cela évitera aux opérateurs

le déplacement jusqu'à la capitale pour avoir ces documents et les retards qui en résultent, selon le ministre.

Les pouvoirs publics vont procéder aussi au renforcement des laboratoires

d'analyse et de contrôle phytosanitaires des échantillons des produits agricoles au niveau décentralisé afin de "fluidifier" les procédures

d'exportation. Le ministère va aussi appuyer l'organisation prochaine d'un forum

d'exportation pour examiner les moyens et proposer les mesures de renforcement et de facilitation des opérations d'exportation de la pomme

de terre. "Le produit existe en grande quantité et avec une bonne qualité", a dit le

ministre sans donner d'estimations chiffrées sur le niveau du surplus de production, se contentant néanmoins d'indicateurs comme le prix abordable

de ce produit stratégique sur le marché et la chute drastique de son prix au niveau de l'exploitation au point de menacer les revenus des agriculteurs.

Outre l'exportation, le ministre a souligné l'importance de la transformation dans la régulation de cette filière stratégique. Il a annoncé à cet effet

l'organisation d'un atelier de promotion de l'industrie de transformation de

la pomme de terre en collaboration avec l'interprofession et le ministère de l'Industrie et des mines.

L'Office national interprofessionnel de légumes et viandes (ONILEV) ainsi que l'Institut technique des cultures maraîchères (Itcmi) ont été chargés de

recenser, dans les dix jours à venir, les projets d'investissement dans la transformation afin de les mettre en contact avec des producteurs de

pomme de terre.

Augmentation des volumes de stockage Afin de soutenir les revenus des agriculteurs, il a été décidé aussi

d'augmenter les volumes de stockage de la pomme de terre fraîche d'arrière-saison à 60.000 tonnes au lieu de 40.000 (déjà stocké dans le

cadre du système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac).

Ce système, mis en place en 2008, sera remplacé par un nouveau dispositif

en mars prochain afin d'introduire de nouveaux paramètres liés aux changements qu'a connu la filière ces trois dernières années.

Par ailleurs, M. Ferroukhi a annoncé que 72% des créances des agriculteurs dues à l'entreprise publique d'entrepôts frigorifiques (Frigomedit) ont été

remboursées, le reste devrait être réglé durant les semaines prochaines. Le gouvernement a décidé fin décembre dernier, lors d'un conseil

ministériel, de dégager une enveloppe de 1,3 milliard DA pour payer immédiatement les agriculteurs qui ont participé à l'opération de stockage

de leur production de pomme de terre de saison (juin 2015), livrée à Frigomedit qui devait, à l'origine, assurer ce payement.

En effet, 149 producteurs ont livré leur production à Frigomedit, chargée de constituer des stocks de sécurité, qui devait les payer à raison de 27 DA/kg

(prix de référence).

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Concernant la semence, le ministre a insisté sur l'importance de consolider

le processus d'assainissement et de mise à niveau des établissements de multiplication de semences pomme de terre afin de réduire les importations

et s'inscrire dans une dynamique de maîtrise des variétés et de traçabilité

des flux de l'amont à l'aval de la filière. Il a rappelé dans ce contexte, l'objectif du gouvernement de réduire

graduellement, à l'horizon 2019, les importations de semence de la classe A (qui est multipliée pour donner la classe B qui produit le tubercule destiné

à la consommation). Cette classe représente environ 40% des importations annuelles de

semence pomme de terre, alors que la technique de production est maîtrisée par les spécialistes algériens.

En outre, un plan d'accompagnement des multiplicateurs sera mis en place pour assurer la diversité variétale de façon à répondre aux normes et

exigences de production, de stockage, de transformation et d'exportation. Les importations de la semence pomme de terre ont commencé déjà à

baisser en passant de 160.000 T en 2013 à 140.000 T en 2014 et 120.000 T en 2015.

Le ministre a souligné que "chaque mesure prise a émané d'une

concertation permanente avec les professionnels, à travers une démarche basée une responsabilité partagée".

La pression monte d’un cran : Une fiscalité à deux vitesses (El

Watan)

L’Exécutif envisage d’en faire une force de frappe dans le cadre de sa politique naissante d’optimisation des recettes de la fiscalité ordinaire.

Déçu de la rentabilité de la fiscalité pétrolière, tributaire de la bonne santé des cours du pétrole, le gouvernement veut doper les profits de la fiscalité

ordinaire pour en faire un produit de substitution. Les effectifs du fisc, des Douanes, du commerce et autres institutions contribuant à la collecte de

l’impôt et à la répression des mauvais contribuables ont été ainsi habillés en tenue de combat.

Une brigade d’investigation mixte, réunissant des effectifs de l’administration fiscale et douanière, du commerce, des Domaines et de la

police judiciaire serait sur le point d’être mise en place pour traquer les mauvais contribuables, selon des sources proches du fisc.

Il s’agit plutôt d’une brigade d’investigation qui vient d’être réactivée au gré de la conjoncture, marquée essentiellement par une baisse drastique du

produit de la fiscalité pétrolière. L’Exécutif envisage d’en faire une force de

frappe dans le cadre de sa politique naissante d’optimisation des recettes de la fiscalité ordinaire.

Le gouvernement a concocté un plan en objectifs chiffrés pour faire passer le produit de la fiscalité ordinaire à 3064,9 milliards de dinars à fin 2016,

contre 1682,6 milliards de dinars pour la fiscalité pétrolière budgétisée. L’heure de la «grande campagne» de recouvrement des créances fiscales

sur droits et redressements a d’ores et déjà sonné. Les opérations de

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recouvrement carburent à toute allure sous l’effet de plusieurs instructions

émises par la Direction générale des impôts (DGI), selon nos sources. Il y a urgence d’optimiser les recettes de la fiscalité ordinaire qui devraient

aboutir, au terme de l’exercice, à couvrir 110% de la masse salariale,

estimée à 2700 milliards de dinars, et 60% des dépenses de fonctionnement. Tel est l’objectif que se fixe l’Exécutif. Mais dans cette

course contre la montre, les contribuables craignent que cette offensive génère des redressements sauvages et des dégrèvements massifs, voire

une victimisation des producteurs.

Repenser le système fiscal Plusieurs d’entre eux témoignent qu’une pression inhabituelle s’abat sans

relâche sur leurs services respectifs. Il aura fallu que les recettes de la fiscalité pétrolière baissent pour que les vieux démons du passé

ressurgissent. Le ministère des Finances a décidé de lancer un vaste plan d’action pour optimiser les revenus ordinaires de la fiscalité.

Plusieurs institutions ont été ainsi mises en ordre de bataille. La fameuse brigade mixte renaît de ses cendres, recomposée des suites d’une

conjoncture contraire, marquée par une baisse des recettes. Elle a été créée

pour la première fois sous Chadli. Certaines brigades ont été obligées de tout dégrever pour vice de forme en

1989. Le concept a été repris sous Zeroual et, ensuite, par Ahmed Ouyahia, alors chef du gouvernement, qui en a créé une, qui n’a pas fait long feu.

Nous n’avons pas réussi à obtenir des informations précises sur la nature de cette brigade d’investigation ni sur son statut, encore moins au sujet de

son entrée en vigueur. Selon nos sources, il y aurait des lacunes de procédure en matière de droits des opérateurs vérifiés et en matière de

pouvoirs d’investigation. Des fiscalistes et experts financiers, à l’image de Hayet Bouilef (lire

l’interview en page 2) et Ferhat Aït Ali, expert financier, militent pour une refonte globale du système fiscal, celle de 1992 étant dépassée et son

apport initial étant remis en cause. «La réforme fiscale de 1992, appréciable singulièrement en sa capacité de réduction de la pression fiscale globale,

puisque cette dernière a été considérée comme la plus faible du Bassin

méditerranéen (environ 18%), est remise en cause. Actuellement, elle est considérée parmi les plus fortes, selon les différents

rapports et études (taux de 72,7%, rapports Paying Taxes 2015, Banque mondiale et FMI)», fait remarquer Hayet Bouilef, experte en fiscalité,

contactée par El Watan.

L’appareil judiciaire sollicité Il va sans dire que la hausse du taux de pression fiscale est liée à l’étroitesse

de la base imposable et à la prolifération de l’économie informelle. Pour Hayet Bouilef, l’efficience de toute politique publique (fiscale, financière,

économique, sociale…) est tributaire de la disponibilité de certaines conditions favorisant sa réalisation. Et l’élimination de celles entravant son

aboutissement.

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A ce propos, la fiscaliste suggère de solliciter la dimension juridique à

travers l’implication de l’appareil judiciaire dans la lutte contre la fraude par la création d’une brigade impliquant «services de sécurité (police

judiciaire)-impôts-Douanes-commerce» sous la direction d’un magistrat.

Selon elle, l’optimisation de l’efficacité de l’action judiciaire s’obtiendra par la création de tribunaux fiscaux spéciaux et la formation de «magistrats

fiscalistes» compétents en matière de juridiction fiscale. Ferhat Aït Ali, lui, milite pour «une refonte totale des codes et de la

charpente de notre système fiscal, avec un mécanisme d’attraction de tous les revenus circulant au noir vers la lumière sans contrainte majeure ni

retour sur le passé des uns et des autres, l’essentiel étant d’orienter les revenus vers la production nationale en la rendant attractive et pas vers le

comblement des lacunes du budget». L’Exécutif semble, néanmoins, opter pour la seconde option, destinée

essentiellement à enjoliver le bilan de la fiscalité ordinaire pour réduire les déficits, quitte à «victimiser» certains et amnistier d’autres.

Alors que s’opère une importante pression sur les contribuables des secteurs visibles de l’économie, les repentis fiscaux des circuits invisibles se

font rares. Le rendement attendu du dispositif de mise en conformité fiscale

volontaire risque de décevoir.

Formation professionnelle : trois nouvelles spécialités

programmées pour la session de février (APS)

Trois (3) nouvelles spécialités seront introduites lors de la nouvelle rentrée professionnelle, session février 2016, avec pour objectif l'ouverture

d'opportunités d'emplois aux stagiaires, a-t-on appris auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels.

Il s'agit de la formation en géologie minière, en traitements des matériaux et en efficacité énergétique et automatisme industriel, selon un document

du ministère dont l'APS a obtenu une copie.

Dans le même contexte, le secteur opte pour renforcer également, les offres de formation dans les métiers lies aux domaines des énergies

renouvelables, du bâtiment et travaux publics (BTP), de l'hôtellerie et tourisme, ainsi que de la mécanique et l'art graphique.

Par ailleurs, le document révèle qu'"environ 100.000 stagiaires se sont déjà inscrits pour cette nouvelle session qui débutera le 28 février, au moment

où la tutelle table sur 265.500 postes de formation".

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Le ministère prévoit également l'ouverture, lors de cette session, de 11

Centres de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) et de 5 nouveaux instituts nationaux de formation et d’enseignement

professionnels.

Il est également prévu l'ouverture de 168.147 postes de formation, 98.000 postes d'apprentissage et de 7.500 postes de formation à distance.

A noter que la campagne d’information lancée 24 janvier dernier s'achèvera avec la clôture des inscriptions demain samedi.

Blanchiment d'argent, financement du terrorisme : L'Algérie

retirée de la liste noire (Le Quotidien d’Oran)

Le Groupe d'action financière (GAFI), une Task Force internationale de lutte

contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, a, officiellement, confirmé vendredi, que l'Algérie ne fait plus partie des pays

« blacklistés» pour leur peu d'efforts pour lutter contre ces fléaux.

Dans un communiqué, rendu public, vendredi 19 février, à Paris, sur son

site électronique, le GAFI a annoncé que l'Algérie, ainsi que l'Angola et le Panama, ne font plus partie de la liste noire des pays qui ne luttent pas ou

montrent un manque d'empressement, comme l'Iran et la Corée du Nord, à lutter contre les fléaux du blanchiment d'argent et le financement du

terrorisme. «L'Algérie, l'Angola et le Panama, ont fait des progrès significatifs, dans l'amélioration de leurs méthodes de lutte contre le

blanchiment d'argent et le financement du terrorisme», indique le GAFI qui ajoute que ces pays, dont l'Algérie, «ne seront, donc, plus soumis à la

surveillance.» «À la suite de leur retrait de la liste noire, ces pays ne sont plus soumis à la surveillance, par le GAFI et qu'ils vont travailler avec des

organismes régionaux, sur leur conformité», précise le communiqué du Groupe, qui a ajouté qu'il «reste, particulièrement et exceptionnellement,

préoccupé» par les échecs de l'Iran, pour résoudre le problème du financement du terrorisme, et porte sur les défaillances de la Corée du Nord,

pour répondre à ses «lacunes importantes». Le GAFI (The Financial Action

Task Force) reconnaît, ainsi, que l'Algérie a déployé des efforts importants et conséquents, dans la lutte et l'identification des réseaux maffieux de

blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. L'annonce a été faite, vendredi, à l'issue d'une réunion plénière du Groupe, à Paris. La

présidence annuelle du GAFI, assurée de juin 2015 à juin 2016, par la Corée, a développé comme objectif primordial, une lutte implacable contre

le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Une stratégie, déjà, développée, depuis des années, par l'Algérie, en particulier la

recherche, l'identification et le démantèlement des réseaux spécialisés, dans le blanchiment de l'argent de la drogue, des rançons et des réseaux

de la criminalité transnationale, outre les réseaux de financement du terrorisme. L'annonce du GAFI que l'Algérie n'est plus «blacklistée» donne,

un peu plus, de mordant à la stratégie algérienne, en matière de lutte contre

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le terrorisme et la criminalité transfrontalière.

Cette avancée significative de l'Algérie, en matière de lutte contre ces deux

fléaux, a été, d'ailleurs, reconnue par les Etats-Unis, au mois d'octobre

dernier, lorsque l'ambassade US, à Alger, avait, dans un communiqué «félicité l'Algérie pour les importants développements juridiques et

institutionnels, dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme», avait annoncé l'ambassadrice américaine, à

Alger, Mme Polaschik, qui a précisé que : «je tiens, également, à féliciter l'Algérie, pour la reconnaissance internationale de ces développements.».

«L'ambassadrice félicite l'Algérie, suite à la reconnaissance par le Groupe d'action financière (GAFI), de progrès significatifs, de l'Algérie, dans

l'amélioration de son régime de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme», a-t-elle ajouté, précisant que l'Algérie et les

Etats-Unis «partagent l'objectif d'assurer un système financier transparent et efficace où les fonds criminels ou terroristes n'ont pas de place.»

L'ambassadrice US, à Alger, a ajouté que «l'ambassade américaine a hâte de poursuivre l'étroite collaboration, avec le gouvernement algérien, sur ces

importantes mesures de lutte, contre le blanchiment d'argent et le

financement du terrorisme.»

A la fin de sa réunion périodique, à Paris, le 23 octobre 2015, le GAFI avait indiqué, dans un communiqué, avoir retiré l'Algérie de sa Déclaration

publique qui établit la liste des pays qui n'ont pas, suffisamment, progressé dans la lutte contre les carences de leur régime de lutte contre le

blanchiment d'argent. Le 19 février 2016, lors de sa réunion tenue dans la capitale française, la Task force internationale de lutte contre le blanchiment

d'argent et le financement du terrorisme, supprime, définitivement, l'Algérie de sa «liste noire». L'annonce du retrait officiel de l'Algérie de la

liste noire du GAFI, intervient, quelques jours, après une réunion qu'il a tenue avec le ‘'Counter-ISIL Finance Group'', une institution internationale

«drivée» par les Etats-Unis et comptant l'Italie et l'Arabie Saoudite, dans la lutte contre les réseaux financiers des groupes terroristes, dont Daech,

indique par ailleurs, le même communiqué du GAFI. Le Groupe d'action

financière (GAFI) est un organisme intergouvernemental créé, en 1989, par les ministres de ses Etats membres. Les objectifs du GAFI sont l'élaboration

des normes et la promotion de l'efficace application de mesures législatives, réglementaires et opérationnelles, en matière de lutte contre le blanchiment

de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées pour l'intégrité du système financier international.

Il compte, actuellement, 34 pays et territoires, ainsi que 2

organisations régionales : Près de 1.300 projets touristiques en cours de réalisation à travers le pays (APS)

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Près de 1.300 projets touristiques sont en cours de réalisation à travers le pays, a indiqué jeudi à Oran le ministre de l’Aménagement du territoire, du

Tourisme et de l'Artisanat, Amar Ghoul.

Ces projets renforceront, à court terme, les capacités d’accueil du parc hôtelier par 160.000 lits nouveaux à travers le territoire national, a souligné

le ministre en marge de sa visite de travail à Oran, ajoutant que ceci est un facteur incitant à développer le secteur et le rendre au coeur de la

croissance économique. M. Ghoul a estimé que toutes les conditions sont réunies pour concrétiser

les objectifs tracés par le Gouvernement pour le secteur touristique où il est attendu d'atteindre, à moyen terme, 500.000 lits et de créer 250.000

emplois en assurant une formation pour tous les concernés par ces postes. Pour le ministre la formation est une "priorité dans la stratégie du secteur"

qui projette d’assurer une formation qualitative à différents niveaux. Il a salué par la même occasion les efforts de développement consentis par

le secteur du tourisme en Algérie, surtout dans la dernière décennie, prenant comme exemple la wilaya d’Oran qui a connu un essor considérable

dans ce domaine où la capacité d’accueil est passée de 500 lits en 2000 à

plus de 15.000 dernièrement. Le ministre prévoit que la wilaya puisse atteindre, à court et moyen termes,

40.000 lits eu égard à l’importance des projets en cours de réalisation dans la région, tout en exhortant à exploiter les potentialités naturelles dont

dispose Oran pour développer le tourisme écologique et balnéaire.

Banque/bourse/Assurance

« Le e-paiement ne doit pas être négligé »

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Le consultant international en nouvelles technologies, Roslane Bencharif,

estime que le contexte économique actuel ne favorise pas l’introduction de la 4G. Il y a lieu, dit-t-il, de s’intéresser à l’opportunité du marché existant

notamment celui du contenu local ou encore le e-paiement.

L’Econews : La quatrième génération de réseaux mobiles fournira des débits

jusqu'à dix fois supérieurs à la 3G actuelle. Selon vous, coûtera-t-elle plus chère ?

Roslane Bencharif : La possibilité des augmentations des prix de la 4G revient en premier lieux à la décision de l’opérateur. En fait, tout dépend de

sa stratégie envisagé. Les prix pourraient garder le même niveau si l’opérateur subventionnait une grande partie de ses investissements. Il est

probable aussi que ces prix connaissent une hausse dans le cas où il décide de revoir sa stratégie commerciale de sorte à ce qu’il puisse rentabiliser son

investissement. Par contre, la question qui se pose actuellement c’est celle de savoir s’il

existe un marché réel qui peut absorber une telle technologie ? Quel est la taille de ce marché, sa capacité de paiement et qu’en est-il de ses besoins

par rapport à l’offre ? A mon avis l’ensemble de ces éléments n’ont pas été

traités. Ceci pourrait nous emmener droit vers la dépense d’un denier public qui pourrait être utile pour développer d’autres projets beaucoup plus

constructifs.

Où réside la faille dans ce cas-là ? Cette technologie demande de gros investissements. Ce qu’ont consenti les

pouvoirs publics pour le développement de la 4G est estimé à plusieurs millions d’euros. En outre, l’absence de contenus locaux et d’un système e-

paiement performant ne favorise pas la mise en place de cette technologie. Y a-t-il un besoin réel de cette technologie ? Ceci permettrait-t-il un retour

d’investissement ? Au moment où les décideurs parlent d’austérité, ils

mettent tout leur poids à l’effet du lancement de cette technologie au lieu de s’intéresser à l’opportunité du marché existant, notamment celui du

contenu local ou encore le déploiement du e-paiement dans nos administrations.

Je m’explique : les pays développés ont eu recours à cette technologie pour répondre à un besoin de saturation des bandes passantes causée par un

surplus d’applications qui rendaient leur utilisation de plus en plus complexe. La 4G était une solution pour pouvoir exploiter ce contenu à bon

escient. Ceci n’est absolument pas le cas chez nous. Avant de créer une culture

numérique ou encore un marché numérique, nous devons d’abord déployer le e-paiement et la convertibilité du dinar dans un second lieu. Je pense que

c’est très difficile de rentabiliser l’investissement consentis dans ce sens.

Aujourd’hui, il y a lieu de s’intéresser, à mon avis, au marché étant donné que c’est lui qui accueille ce type de technologie (4G).

Trois grandes marques électroniques, qui sont aujourd’hui le centre des échanges technologiques, représentent 95% du marché de mobiles au

niveau mondial. Leur présence en Algérie est quasi-limitée ou inexistante.

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S’associer avec ces marques à savoir Apple, Google ou Infosat ne peut être

que bénéfique pour accompagner ce secteur

Que préconisez-vous pour rendre son utilisation plus rentable ?

La 4G mobile est une nouvelle technologie de réseaux sans fil qui permet de véhiculer, grâce à sa bande passante, un maximum de paquets de

données à une grande capacité. Ceci donnerait aussi un marché important pour les créateurs de contenus. Sauf que personne n’ira vers cette création

de contenus en sachant qu’il ne pourra pas la monnayer. Aujourd’hui, le besoin du consommateur est minime. Tous simplement parce que ce besoin

s’exprime en fonction du contenu disponible. Les applications proposées actuellement sont simples et sont limitées à la vie de tous les jours. La

réalisation de certaines applications, qui impliquent l’accès à d’autres données quelconques, nécessitent un savoir-faire de sociétés spécialisées.

Ces dernières permettraient, ainsi, à l’ensemble des utilisateurs d’accéder à toutes ces applications. L’e-paiement est un élément primordial qui

nécessite un développement, car c’est dans ce domaine que nous avons pris du retard. Les décideurs politiques devraient commencer par le

développement des systèmes électroniques qui créent de l’économie

numérique avant d’aller vers l’installation d’outils qui pourraient faire avancer cette économie. Le taux de pénétration serait beaucoup plus grand

et gagnerait plus d’utilisateurs.

L'ANSEJ ACCUMULE DES CENTAINES DE SITUATIONS DE

CONTENTIEUX : Chasse aux mauvais payeurs (L’Expression)

Pour certains promoteurs, l'aide de l'Ansej a été plus que salutaire, et ils se retrouvent aujourd'hui à la tête de microentreprises très actives

L'effacement de la dette et l'annulation des poursuites judiciaires, pour les promoteurs qui n'ont pas réussi à émerger, étaient presque acquises.

Les bénéficiaires de l'Ansej, et notamment ceux dont les projets ont subi un échec et ne peuvent plus rembourser, sont sommés de procéder au

remboursement de leurs dettes sous quinzaine, avant que l'Ansej n'entame les procédures judiciaires à leur encontre. C'est une réelle campagne de

recouvrement que lance l'Ansej ces derniers temps.

Cette dernière s'est traduite par des mises en demeure que tous les souscripteurs en retard de payement, ont reçu, en vue de se présenter au

service contentieux de l'Ansej en vue de trouver une solution à l'amiable. Dans ce sens, le rééchelonnement de la dette est envisageable, mais

demeure scrupuleusement rattaché aux conditions de l'échéancier de

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remboursement.Il s'agit d'arrêter un nouvel échéancier, d'un commun

accord entre le promoteur et le directeur de l'agence. Pour les bénéficiaires, c'est précisément cette option qu'ils veulent éviter en

vue de bénéficier d'un effacement total de la dette, en guise de deuxième

chance. En effet, l'effacement de la dette et l'annulation des poursuites judiciaires, pour les promoteurs qui n'ont pas réussi à émerger, étaient

presque acquises. A ce sujet, le directeur général de l'Ansej Mourad Zemali, confirme qu'il n'a

jamais été question d'effacement de la dette et explique que cela allait contre le principe même de la création de cette agence. Le DG de l'Ansej

précise que la procédure est claire et que les souscripteurs ont eu connaissance de ce règlement au moment de leur souscription.

Cette dernière prévoit uniquement la reconsidération de l'échéancier de remboursement, ou la réanimation de l'activité. Devant cet état de fait, et

désespérés de voir leurs dettes prises en charge, les promoteurs en situation de contentieux menacent de recourir à la rue, en organisant des

marches de contestation pour se faire entendre et obtenir gain de cause. Pour les observateurs, cette situation était plus ou moins prévisible. Et pour

cause, ils y voient une responsabilité partagée entre les promoteurs et les

pouvoirs publics. Ils dénoncent un manque de suivi et d'accompagnement des nouveaux promoteurs, qui n'ont aucune notion de fiscalité, de

comptabilité et de gestion. En clair, ils ne savent pas gérer un échéancier de remboursement et se

retrouvent très vite en situation de dépassement à cause des retards accumulés sur les déclarations et les versements, d'où l'importance des

bureaux de consulting et de suivi. D'un autre côté, il va sans dire que certains souscripteurs n'ont vu dans

cette opportunité de bâtir une vie professionnelle, qu'une occasion pour acquérir un capital en espèces. Et pour cause, ces promoteurs malhonnêtes

n'ont eu aucun scrupule à revendre le matériel, objet du crédit pour s'offrir des véhicules, ou d'autres conforts.

Pour d'autres, notamment dans le domaine des transports ou de la location de véhicules, ils n'ont simplement pas effectué une étude du marché

nécessaire pour déterminer la faisabilité et la solvabilité du projet et se

retrouvent rapidement dépassés par les évènements, et se rendent bien compte en retard que leurs projets n'étaient pas rentables.

Or, pour certains promoteurs, l'aide de l'Ansej a été plus que salutaire, et ils se retrouvent aujourd'hui à la tête de microentreprises très actives et

ont réussi à se faire une place sur le marché. Pour les observateurs que nous avons contactés, il est grand temps de faire

les comptes et rééquilibrer les dépenses de l'Etat, notamment dans une conjoncture économique aussi difficile.

LE SALON TALENTS ET EMPLOI SE TIENDRA DU 3 AU 5 MARS

PROCHAIN À ALGER : De grandes entreprises au rendez-vous (Liberté)

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La 13e édition du Salon talents et emploi, le grand rendez-vous des

compétences, des opportunités d’emploi et du recrutement, se tiendra du 3 au 5 mars prochain au palais de la culture Moufdi-Zakaria de Kouba, à Alger.

Organisé conjointement par l’Agence conseil en communication & marketing

RH, The Graduate, et Emploitic.com, site leader du recrutement sur Internet, “Talents et Emploi se consacre inlassablement à dynamiser le

marché de l’emploi en Algérie à travers ses successives éditions porteuses, régulièrement, de nouveautés dans un environnement concurrentiel, en

constante évolution et marqué par l’émergence de nouveaux métiers”. De nombreuses entreprises de divers secteurs d’activité ont déjà confirmé leur

participation. Les organisateurs citent, entre autres, l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, AD Display, ABC Bank, le groupe Bel, le groupe

Kougc, Société Générale Algérie, Azadéa, Citibank, le groupe Cevital et Aigle. Des conférences de coaching destinées aussi bien aux candidats à

l’emploi qu’aux recruteurs seront animées par des experts et des directeurs de la ressource humaine (RH) des entreprises participantes. “S’érigeant

désormais en le plus grand carrefour de rencontres entre les candidats à l’emploi (toutes catégories, niveaux et secteurs confondus), recruteurs,

cabinets conseil et entreprises à la recherche de compétences, Talents et

Emploi devient un véritable baromètre du marché de l’emploi en Algérie. C’est aussi une inestimable base de données, constamment mise à jour”,

soulignent les organisateurs dans un communiqué. Le salon offre aux entreprises participantes la possibilité de jouir d’une plus grande visibilité

et d’un meilleur rayonnement qui se prolongent bien au-delà de l’événement. Ce qui leur permet de mettre en avant leurs métiers, valeurs

et stratégies de gestion et de valorisation de la ressource humaine. Ambitionnant d’être toujours plus proche et à l’écoute de son public, le

Salon talent et emploi a choisi, pour 2016, de se produire tout au long de l’année dans les quatre régions du pays (Centre, Est, Sud et Ouest), et ce,

par souci d’offrir les mêmes opportunités à tous les candidats à l’emploi sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, le salon se déplacera respectivement

pour son édition Est à Constantine du 28 au 30 avril 2016, à Ouargla pour l’édition Sud du 20 au 22 octobre 2016 et à Oran pour son édition Ouest du

24 au 26 novembre 2016. “À noter que pour l’ensemble de ces éditions, le

salon durera trois jours, au lieu de deux précédemment, et s’étalera sur les week-ends en vue d’attirer un plus grand nombre de visiteurs”, indiquent

les organisateurs, annonçant le lancement prochain du salon Talents et Emploi “de son édition à l’internationale, et ce, en vue de capter encore plus

de compétences algériennes”.

TENSION SUR L’EURO ET LE DOLLAR À TIZI OUZOU : Pénurie de

devises dans les banques (Liberté)

Depuis début janvier, les retraités de France et les veuves qui bénéficient des pensions de réversion des caisses françaises vivent une situation

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d’incompréhension et de panique en raison de l’indisponibilité de devises

dans de nombreuses banques à Tizi Ouzou. Les pensions versées le 8 de chaque mois atterrissent entre le 18 et le 20 du même mois au niveau des

banques algériennes, nous ont informés les retraités rencontrés devant la

Badr d’Azazga. Si, dans le passé, les retraités retiraient leur pension sans plafonnement de

la somme, aujourd’hui, ce n’est plus le cas, puisque les devises se font de plus en plus rares dans de nombreuses agences bancaires. Ainsi, à la mi-

février, la pension du mois de janvier n’a pas encore été retirée. Chaque matin, des chaînes interminables se forment devant les agences de la

wilaya, comme c’est le cas à Draâ Ben Khedda, Draâ El-Mizan, Larbâa Nath Iraten, Aïn El-Hammam ou Azazga. “Nous n’avons plus d’euros pour le

moment. Nous attendons des transferts de la Banque centrale”, nous a indiqué un banquier, sous couvert d’anonymat. Les retraités, de leur côté,

s’inquiètent : “Nous ne vivons que de notre maigre pension. Si ça continue comme ça, nous n’aurons plus rien pour vivre. À moins de s’endetter en

attendant de retirer notre argent”, dira une veuve titulaire d’une petite pension de réversion. “Depuis trois jours, je prends le bus pour venir retirer

ma pension, et à chaque fois, je reviens bredouille”, nous dira une autre.

De leur côté, les responsables des banques ne savent plus à quel saint se vouer. “Nous comprenons la frustration de nos clients, mais eux aussi

doivent comprendre que les petites agences ne sont pas toujours alimentées en devises”, nous dira un banquier. Les quotas d’argent

disponibles ont été souvent plafonnés pour permettre aux nombreux retraités de disposer de la totalité ou tout au moins d’une partie de la

pension car souvent, au bout de quelques heures, l’argent est épuisé au niveau des guichets. Ce manque de devises s’est répercuté sur le marché

noir puisque les “cambistes” proposent des bonus alléchants pour attirer les retraités. À 190 DA pour 1 euro, le marché s’enflamme chaque jour. Les

retraités préfèrent échanger des petites sommes car le marché ne cesse de grimper. Le dollar canadien affiche lui aussi un pic atteignant les 118 DA

pour 1 dollar. Il faut tout de même savoir qu’au niveau de la banque d’Algérie, on

reconnaît à demi-mot qu’il y a effectivement un manque de devises en

raison de la forte demande constatée ces derniers jours. “Lorsqu’il y a des incertitudes à l’horizon, les gens recherchent toujours un refuge pour mettre

leur argent en sécurité, ce qui accentue la tension sur le marché des devises”, soulignera un banquier qui estime que cette crise risque de durer.

Commerce

Coopération

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Forum sur l'investissement en Afrique : Bouchouarab rencontre

plusieurs homologues arabes à Charm El-Cheikh (APS)

Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb, a

rencontré en marge des travaux du Forum sur l'investissement en Afrique, qui ont débuté samedi à Charm El-Cheikh (Egypte), plusieurs de ses

homologues arabes et des hommes d'affaires participant à l'événement, a indiqué un communiqué de l'ambassade d'Algérie au Caire.

M. Bouchouarab s'est entretenu avec le ministre égyptien de l'Industrie et du commerce, Tareq Qabil, avec lequel il a procédé à une évaluation de la

coopération économique entre l'Algérie et l'Egypte et évoqué les

perspectives de son renforcement. Les deux parties ont souligné l'importance de la tenue de la prochaine session du forum des hommes

d'affaires des deux pays en application des recommandations de la grande commission mixte algéro-égyptienne.

Le ministre algérien a également rencontré les ministres soudanais de l'Industrie et de l'Investissement, respectivement MM. Abdou Daoud

Suleiman et Moudathir Abderrahmane, avec lesquels il a abordé les moyens de consolider la coopération industrielle entre les deux pays, notamment

dans l'agroalimentaire. Lors de ses entretiens avec le ministre jordanien du Commerce, M.

Bouchouarab a passé en revue la coopération entre l'Algérie et la Jordanie en matière d'investissement, notamment dans l'industrie pharmaceutique.

Le ministre a également rencontré nombre de responsables participant au forum pour examiner les opportunités d'investissement en Algérie et les

défis qui se posent au secteur des affaires en Afrique.

Il a, à cette occasion, présenté les grandes lignes de la politique économique générale mise en place par le gouvernement algérien pour diversifier

l'économie par l'encouragement et l'accompagnement de l'investissement. M. Bouchouarab a souligné, dans une déclaration à la presse, l'importance

de la tenue de ce forum pour développer la coopération économique en Afrique, soulignant "l'intérêt accordé par l'Algérie sous la conduite du

président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la promotion et au renforcement de la coopération économique panafricaine dans le cadre

d'une stratégie inclusive visant à asseoir un véritable partenariat au profit des peuples africains".

Le ministre a aussi évoqué les réformes engagées en Algérie afin d'améliorer l'attractivité de son économie et la stratégie industrielle du

gouvernement, en mettant en avant les opportunités d'investissement qu'offre le pays dans les secteurs industriel et minier.

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Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement africains et étrangers, des

hommes d'affaires, des experts et des représentants d'institutions de financement concernées par l'investissement en Afrique prennent part à ce

forum.

FORUM SUR L'INVESTISSEMENT EN AFRIQUE : Bouchouareb

rencontre plusieurs homologues arabes (L’Expression)

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a rencontré en marge des travaux du Forum sur l'investissement en Afrique,

qui ont débuté samedi à Charm El Cheikh (Egypte), plusieurs de ses homologues arabes et des hommes d'affaires participant à l'événement, a

indiqué un communiqué de l'ambassade d'Algérie au Caire. M.Bouchouarab s'est entretenu avec le ministre égyptien de l'Industrie et

du Commerce, Tareq Qabil, avec lequel il a procédé à une évaluation de la coopération économique entre l'Algérie et l'Egypte et évoqué les

perspectives de son renforcement. Les deux parties ont souligné l'importance de la tenue de la prochaine session du Forum des hommes

d'affaires des deux pays en application des recommandations de la grande

commission mixte algéro-égyptienne. Le ministre algérien a également rencontré les ministres soudanais de

l'Industrie et de l'Investissement, respectivement MM. Abdou Daoud Suleiman et Moudathir Abderrahmane, avec lesquels il a abordé les moyens

de consolider la coopération industrielle entre les deux pays, notamment dans l'agroalimentaire.

Lors de ses entretiens avec le ministre jordanien du Commerce, M. Bouchouarab a passé en revue la coopération entre l'Algérie et la Jordanie

en matière d'investissement, notamment dans l'industrie pharmaceutique. Le ministre a également rencontré nombre de responsables participant au

forum pour examiner les opportunités d'investissement en Algérie et les défis qui se posent au secteur des affaires en Afrique. Il a, à cette occasion,

présenté les grandes lignes de la politique économique générale mise en place par le gouvernement algérien pour diversifier l'économie par

l'encouragement et l'accompagnement de l'investissement.

M. Bouchouareb a souligné, dans une déclaration à la presse, l'importance de la tenue de ce forum pour développer la coopération économique en

Afrique, soulignant «l'intérêt accordé par l'Algérie sous la conduite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la promotion et au

renforcement de la coopération économique panafricaine dans le cadre d'une stratégie inclusive visant à asseoir un véritable partenariat au profit

des peuples africains». Le ministre a aussi évoqué les réformes engagées en Algérie afin

d'améliorer l'attractivité de son économie et la stratégie industrielle du gouvernement, en mettant en avant les opportunités d'investissement

qu'offre le pays dans les secteurs industriel et minier. Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement africains et étrangers, des

hommes d'affaires, des experts et des représentants d'institutions de

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financement concernées par l'investissement en Afrique prennent part à ce

forum.

Benkhalfa à Abu Dhabi pour participer à un forum sur la politique

budgétaire et la croissance (APS)

Le ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa participera lundi et mardi prochains à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) à un forum arabe sur la

"politique budgétaire et la croissance", indique samedi un communiqué du ministère.

Organisée par le Fonds monétaire international (FMI) et le Fonds monétaire arabe (FMA), cette rencontre va regrouper les ministres des Finances de

tous les pays arabes pour engager des consultations et échanger autour des politiques budgétaires et fiscales en contexte incertain.

La réunion s'articulera autour de thèmes liés aux défis macro budgétaires

(Apprendre à vivre avec un pétrole bon marché) et comment libérer le revenu potentiel, selon le communiqué.

Ainsi, les récents développements économiques et perspectives, la gestion de la richesse pétrolière, la réforme des subventions et comment dépenser

de manière efficiente figurent parmi les sujets qui seront débattus dans cette réunion.

A l'instar des autres pays arabes l'Algérie a été conviée à exposer, lors du forum, sa démarche en matière de consolidation budgétaire et de

rénovation progressive de la politique fiscale face à l'effondrement des prix du baril de pétrole, ajoute la même source.

Dans ce cadre, M. Benkhalfa présidera l'une des premières sessions consacrées au thème de gestion de la richesse pétrolière et la définition

d'un cadre budgétaire pour faire face à des temps incertains, indique encore le communiqué.

En outre, la délégation algérienne échangera avec les autres parties

présentes sur les démarches et les mesures internes les plus efficientes pour passer d'une économie basée sur le budget, la commande publique et

les revenus pétroliers à une croissance tirées par les segments de l'économie réelle.

En marge du forum, le ministre des Finances aura des entretiens avec son homologue émirati pour faire le point sur l'état des relations bilatérales en

matière économique et financière et examiner les voies et moyens de

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renforcer davantage les liens traditionnels de coopération entre l'Algérie et

les Emirats Arabes Unis, selon le ministère. Il devrait s'entretenir également avec la Directrice générale du FMI Christine

Lagarde et le Directeur général du FMA Abderrahmane Al Hamidy. Des

rencontres avec certains de ses homologues présents au forum sont aussi inscrites à l'agenda de M. Benkhalfa.

Veille

15.000 ALGÉRIENS ACCUEILLIS EN 2015 : Quand les hôpitaux

turcs concurrencent les européens (L’Expression)

Certains malades algériens, qui ne sont pas forcément des personnes

aisées, n'ont pas hésité à solliciter les services hospitaliers turcs à titre privé

en collectant de l'argent auprès de la famille, les amis et les proches pour se faire soigner. Les patients algériens ont été traités dans le domaine de

l'oncologie, de la radiothérapie, l'hématologie et la chirurgie cardiaque pédiatrique. Le groupe Acibadem Health qui dispose de 18 hôpitaux et de

13 cliniques spécialisées dotés des équipements de dernière génération a accueilli 15.000 Algériens sur un nombre de 50.000 malades étrangers

traités durant l'année 2015. Il fournit des diagnostics et des traitements complets en employant des professionnels de la santé parmi les plus

qualifiés et utilise des équipements à la pointe de la technologie et aux normes d'accréditation Medicare. Ceci est une référence pour de nombreux

traitements complexes (traitement du cancer, chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie cardiovasculaire, greffes). Le traitement des

pathologies du rachis (colonne vertébrale) est aussi disponible. Le groupe Acibadem Heath emploie 2 600 médecins, 3 500 infirmières et 6 500

administratifs et ses prestations sont 40% moins chers qu'en Europe. Début

février 2016, des contacts ont été entrepris par la Caisse de sécurité sociale algérienne avec le groupe hospitalier turc Acibadem, dans le but de conclure

des conventions pour prendre en charge les patients algériens traités en Turquie. Les discussions engagées entre les deux parties portent sur la prise

en charge des malades dans le domaine de la chirurgie cardiaque pédiatrique, notamment, et la radiothérapie. Il y a eu déjà un accord de

principe après que la délégation algérienne représentant le ministère du Travail eut visité une série d'hôpitaux appartenant au groupe Acibadem. Le

groupe Acibadem Health, qui a déjà ses représentations en dehors de la Turquie, notamment en Macédoine et en Irak, n'exclut pas d'éventuels

investissements en Afrique, notamment en Algérie. Les structures des hôpitaux utilisent des techniques efficaces et rapides pour soigner les

cancers fréquents en Algérie résultant de maladies génétiques et de mariages consanguins.

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EN PRÉVISION DE LA VISITE DU PREMIER MINISTRE : Annaba

s'offre un léger lifting (L’Expression)

Les autorités locales de la commune d'Annaba ont lancé une vaste opération

de nettoiement et d'embellissement des zones et points censés enregistrer le passage du convoi du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, attendu

incessamment à Annaba. Cela fait plus de dix jours que des chantiers tous azimuts sont lancés ici et

là dans tout Annaba et les zones portées sur le programme de la visite de ce responsable de l'Etat. Depuis l'aéroport international jusqu'à la nouvelle

ville de Draâ Erich, en passant par les axes du passage du convoi ministériel, les travaux de rafistolage renseignent sur le laisser-aller des

responsables de cette wilaya pour qui, seule une visite aussi importante que celle de Abdelmalek Sellel, les fait sortir de leurs grottes.

En somme, l'éclairage public, le chaulage des trottoirs, des arbres et l'élimination des points noirs comme les décharges publiques ainsi que les

nids-de-poule dont pullule le trajet depuis la commune d'Annaba, jusqu'à la

nouvelle ville de Draâ Erich en passant par le centre-ville, sont les principales opérations de lifting que subit Annaba.

Une réalité qualifiée par des dizaines d'habitants de cette ville, de poudre aux yeux. «Ils sont en train de nettoyer juste wayen ichouf Ahmed'', nous

dira un commerçant des arcades du Cours de la révolution. Un automobiliste apostrophé sur cette inhabituelle sortie des différents services de l'Hôtel de

ville notamment, dont le matériel, souvent défectueux, vient d'être déployé un peu partout, sur tout le territoire de la commune.

«Les locataires de l'APC d'Annaba ont été élus pour servir les hauts responsables de l'Etat et non pas leurs électeurs», a déclaré ce conducteur,

enseignant de son état. «C'est tout à fait normal, ils sont des citoyens de première classe, et nous, nous sommes de la seconde classe. C'est

pourquoi, on prépare leur visite avec trompette et tambour, «Bsahethoum ya sidi», devait lancer notre interlocuteur. Ces déclarations et bien d'autres

font état de l'amertume ressentie par les habitants de cette wilaya, vivant

une discrimination sociale en matière de prestations de services, notamment le droit à un cadre de vie approprié à leur citoyenneté. C'est

dire que la politique, et non la conception des élus du cadre de vie, censé être un droit constitutionnel, fait l'objet de la politique de deux poids, deux

mesures. Sinon, comment expliquer la situation désastreuse du chef-lieu de la commune clochardisé par une indifférence et un laxisme biens distingués

? En attendant que tout responsable local élu reflète la conscience d'un élu au sens propre du mot, l'entretien de cette ville restera cette politique

réservée aux grands responsables de l'Etat. Sur ce dernier point, Abdelmalek Sellal, Premier ministre qui s'apprête à effectuer une visite de

travail et d'inspection à Annaba où il aura à inspecter des projets en cours, et inaugurer d'autres.

Entre les uns et les autres, il aura à lancer plusieurs projets. Accompagné d'une importante délégation composée du ministre de l'Habitat, du ministre

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de la Santé et du ministre de l'Industrie et des Mines entre autres,

composant la délégation. Signalons que cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République.

FMI : Lagarde reconduite pour un deuxième mandat (El Moudjahid)

D.R

L’actuelle directrice générale du FMI, Mme Christine Lagarde, a été reconduite vendredi dernier pour un deuxième mandat de cinq ans à la tête

de cette institution financière internationale. « Le Conseil d’administration du FMI a sélectionné aujourd’hui Christine Lagarde pour servir comme

directrice générale pour un mandat de cinq ans à partir du 5 juillet 2016 », a indiqué le FMI dans un communiqué diffusé vendredi à Washington, en

précisant que la reconduction de Mme Lagarde a été prise « sur une décision consensuelle ». « En prenant cette décision, le Conseil a salué le leadership

de Mme Lagarde au cours de son premier mandat », caractérisé par les turbulences économiques mondiales, a ajouté le FMI dans son communiqué,

soulignant son rôle dans l’augmentation des capacités de financement du

fonds. Première femme à diriger le FMI, Christine Lagarde avait succédé en 2011 à Dominique Strauss-Kahn. Durant son premier mandat, la directrice

générale du FMI et ancienne ministre des Finances du gouvernement du président Nicholas Sarkozy, avait subi une vague de critiques pour sa

gestion de la crise de la dette grecque. Mais, l’actuelle dirigeante de cette institution financière internationale peut se prévaloir de l’adoption, durant

son premier mandat, d’une reforme historique sur les quotes-parts qui a renforcé le poids des pays émergents au sein du FMI. Christine Lagarde

entamera son deuxième mandat qui sera sans doute dominé par les inquiétudes sur le ralentissement de la croissance mondiale, notamment,

dans les pays émergents. Sa reconduction entérine une règle tacite en vertu de laquelle un Européen dirige le FMI, alors que les Etats-Unis se réservent

la présidence du groupe de la Banque mondiale.