diagnostic départemental parentalité · 2.2.2. enquête réseau parentalité...

LAPE LORRAINE

Diagnostic Départemental

Parentalité2015

Sous l’égide du comité départemental de soutien à la parentalité des Vosges

soMMaire

introdUction : 1

MétHodoloGie et calendrier des travaUx 1. Le périmètre des territoires 32. Le champ de l’étude et les limites 3 3. La démarche 44. Le calendrier des travaux 45. Les acteurs du diagnostic 5 6. Les sources documentaires et les contributions 5

l’offre départeMentale ----------------------------------------------------------------------------------------- 71 . Données générales de cadrage 8

1.1. Répartition des familles vosgiennes sur les territoires 9 1.2. Dynamique démographique 9 1.3. La situation du territoire départemental en termes de pauvreté (2010) 10 1.4. La précarité 111.5. L’évolution et la structure des allocataires 12

2. État des lieux de l’off re départementale des dispositifs parentalité 142.1. L’accompagnement des compétences parentales 16

2.1.1. Les réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (Reaap) 17 2.1.2. Les lieux d’accueil parents – enfants (Lape) 182.1.3. Les actions socio-éducatives (loisirs en famille) 20

2.2. Le renforcement des liens entre l’école et les familles (Clas) 21 2.3. La prévention de la rupture du lien familial 24

2.3.1. La médiation familiale 252.3.2. Les espaces de rencontre 27

2.4. Information et orientation des familles 282.4.1. Le point info famille 28

l’expression des besoins ---------------------------------------------------------------------------------------291. Au niveau des territoires : les diagnostics territoriaux 311.1. Territoire de Bruyères 321.2. Territoire de Saint-Dié-des-Vosges 341.3.Territoire de Darney 36 1.4. Territoire de Mirecourt 381.5. Territoire d’épinal 401.6. Territoire de Remiremont 422. Du point de vue des parents : 442.1. éléments nationaux 45

2.1.1 Enquête TNS SOFRES 2011 452.1.2. Enquête CREDOC 2014 48

2.2. éléments locaux 522.2.1. Enquête Observatoire de la famille – Udaf des Vosges 2008 522.2.2. Enquête Réseau parentalité Saint-Dié-des-Vosges 2011 54

bilan et perspectives --------------------------------------------------------------------------------------------561. Bilan 57

1.1. Principaux constats et besoins 571.2. Quatre grandes problématiques sont recensées sur tout le département 58

2. Perspectives 602.1. Les perspectives partagées au sein du comité départemental de soutien à la parentalité 602.2. Les 3 axes de déploiement de la branche Famille 61

annexe : arrêté préfectoral ---------------------------------------------------------------------------------62

Caf des Vosges - Diagnostic Parentalité - 2015 - 1

Introduction

Dans le cadre du Comité départemental de soutien à la parentalité1 (Cdsp) mis en place dans les Vosges suite à l’arrêté préfectoral n° 1616-2012 du 2 décembre 2012, l’élaboration d’un diagnostic départemental parentalité partagé a été la principale action réalisée au cours de l’année 2014.

L’année 2015 a été consacrée à la construction et à la fi nalisation du document après recueil, analyse des données et recensement des principales problématiques permettant la mise en évidence de perspectives.

Cette action a permis aux diff érents partenaires* réunis autour du Comité technique départemental de soutien à la parentalité (Ctdsp) :

• de faire connaissance et d’appréhender leur complémentarité en matière de parentalité,

• de constater l’absence de connaissance de certains dispositifs ou actions existants, tant du point de vue des acteurs que du point de vue des parents,

• de mesurer la nécessité de coordonner à l’échelon départemental l’ensemble des actions et des dis-positifs,

• de pouvoir visualiser les zones territoriales « vierges » de toutes actions,

• d’entreprendre un travail partenarial renforcé sur ces diff érents axes.

*Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (Ddcspp), Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé) , Caisse d’allocations familiales (Caf), Conseil départemental, Éducation nationale, Cour d’appel, Direction interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse du grand-est, Association des Maires des Vosges, Mutualité sociale agricole (Msa), Union départementale des associations familiales (Udaf) et des asso-ciations (l’association départementale des Foyers ruraux, la Ligue de l’enseignement, l’association des LAPE de Lorraine, l’association Naître allaiter grandir, le Centre social arts et loisirs, les PEP 88).

1 Annexe 1 - Le Cdsp - Arrêté préfectoral

La parentalité désigne l’ensemble des façons d’être et de vivre le fait d’être parent. C’est un processus qui conjugue les différentes dimensions de la fonction parentale, matérielle, psychologique, morale, culturelle, sociale. Elle qualifie le lien entre un adulte et un enfant, quelle que soit la structure familiale dans laquelle il s’inscrit, dans le but d’assurer le soin, le développement et l’éducation de l’enfant. Cette relation adulte/enfant suppose un ensemble de fonctions, de droits et d’obligations (morales, matérielles, juridiques, éducatives, culturelles) exercés dans l’intérêt supérieur de l’enfant en vertu d’un lien prévu par le droit (autorité parentale). Elle s’inscrit dans l’environnement social et éducatif où vivent la famille et l’enfant.

Défi nition émise par le Comité national de soutien à la parentalité en 2011


La réalisation du diagnostic a été articulée en deux phases sur 6 territoires :

• le recensement des besoins des parents auprès des acteurs,

• l’analyse et la restitution auprès des acteurs.

Le diagnostic met en exergue l’off re parentalité sur le département et ouvre des perspectives propres aux 6 territoires d’étude.

1. Périmètre des territoires

Le diagnostic et le niveau d’analyse des diff érentes données s’appuient sur la confi guration des intercommunalités (Epci) dont les contours sont encore amenés à évoluer d’ici 2017.

2. Le champ de l’étude et les limites

Le recensement des besoins des parents s’est eff ectué selon diff érentes modalités :

• recueil de l’avis des professionnels : dans chaque Epci, les diff érents acteurs de la parentalité ont été sollicités, lesquels ont eux-mêmes réalisé en amont un diagnostic et un recensement direct auprès des parents. Il est à noter que le Ctdsp souhaite réaliser, en 2017, une enquête directement auprès des parents afi n de connaître les évolutions ou adaptations souhaitables en lien avec leurs besoins.

• recueil des besoins directement auprès des familles (voir page 44 - le point de vue des parents) :

• enquête Udaf en 2008 auprès de 1 447 familles vosgiennes,

• enquêtes nationales en 2011 par la Sofres et en 2014 par le Credoc.

Méthodologie


3. La démarche

Deux réunions ont été organisées sur chaque territoire.

4. Le calendrier des travaux

Méthodologie

Échanges, apport des

éléments des partenaires

2e réuniondernier trimestre 2014

Présentation des dispositifs sur le département et sur le territoire

Cette première réunion a pour objectif de dresser un état des lieux des actions et des dispositifs Parentalité pour chaque territoire.

Synthèse et restitution du diagnostic départemental partagé

Programme :• Accueil des participants, • Présentation des données générales sur la

Parentalité,• État des lieux de votre territoire.• Échanges.

Réunion du Comité départemental de soutien à

la parentalité

Présentation du diagnostic départemental parentalité et validation des axes de travail

2015-2017

le 6 mai 2015

Finalisation du diagnostic départemental parentalité fi n du 1er trimestre 2015

Première réunion sur chacun des 6 territoires

Présentation des dispositifs existants sur le département

et le territoire

échanges / discussions / apports des partenaires sur

les besoins des parents

du 30 juin au 3 juillet 2014

et

les 8 et 9 septembre 2014

Seconde réunion sur chacun des 6 territoires

Synthèse et restitution pour l’élaboration du diagnostic

départemental

Ajustements / validation des éléments retenus

du 3 novembre au

13 novembre 2014

1re réunion


5. Les acteurs du diagnostic

Les acteurs ayant apporté leur contribution au diagnostic sont :

• les services de l’état (préfecture ACSE, DDCSPP)

• le Conseil départemental

• les Collectivités territoriales

• la Mutualité sociale agricole

• l’éducation nationale

• la Cour d’appel

• la Protection judiciaire de la jeunesse

• les associations membres du Comité départemental parentalité : l’UDAF, l’association des Maires des Vosges, l’association départementale des Foyers ruraux, la Ligue de l’enseignement, l’association des LAPE de Lorraine, l’association Naître allaiter grandir, le Centre social arts et loisirs, les PEP 88

• les autres acteurs de la parentalité (structures/associations menant des actions telles que Centres sociaux, fédérations départementales, les structures en lien direct avec la petite enfance telles que crèches, RAM…).

6. Les sources documentaires et les contributions

• Données statistiques : Caf, Msa, Insee, Udaf, Sofres, Credoc.

• études statistiques : Chargé d’études Caf.

• Analyses qualitatives : Chargés d’intervention sociale Caf, Travailleurs sociaux des Maisons de la solidarité et de la vie sociale du Conseil départemental, Référentes familles des Centres sociaux.

• Communication et réalisation du document fi nal : Chargée de communication Caf.

Méthodologie


L’off re départementale



1. Données générales de cadrage


1.1. Répartition des familles vosgiennes sur les territoires

1.2. Dynamique démographique

évolution et structure de la population

indicateurs démographiques1

1982 1990 1999 2009

population 395 769 386 258 381 008 380 192

Variation annuelle moyenne (en %) - - 0,3 - 0,2 0,0

taux de natalité (en ‰) 14,7 13,7 12,2 11,5

taux de mortalité (en ‰) 11,1 10,8 10,3 10,3

Source : Insee

Au cours des dernières décennies, le nombre d’habitants a diminué dans les Vosges, ainsi que le taux de natalité.

Entre 1999 et 2009 :

- 0,2 % d’habitants dans les Vosges

+ 6,7 % pour la France Métropolitaine

1 Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l’année à la population totale moyenne de l’année.Le taux (brut) de mortalité est le rapport du nombre de décès de l’année à la population totale moyenne de l’année.

Les zones regroupant la plus grande densité d’habitants sont concentrées sur l’Est du département et le long de la vallée de la Moselle (de la communauté d’agglomération d’épinal jusqu’aux communautés de communes des Vosges méridionales et des Ballons des Hautes Vosges).


Source : Insee


évolution démographique de la population : les naissances (1999 à 2009)

380 192 habitants dans la circonscription des Vosges au 1er janvier 2009.

4 064 naissances par an, soit 11,6 % de moins qu’il y a 15 ans (National + 9 %)

Le nombre des naissances ne cesse de baisser dans les Vosges entre 1995 et 2011.

la pauvreté dans le département

Le taux de pauvreté des Vosges, égal à 15,3 % en 2010, est supérieur à celui de la France Métropolitaine (14,1 %). Il se situe au 64e rang des départements métropolitains.

caf des vosges france Métropolitaine

taux de pauvreté (en %) 15,3 14,1Champ : ménages � scaux (hors ménages en logement collectif et sans abri dont le revenu déclaré est

positif ou nul) - Source : Insee

1995Source : Insee

4 682

500

2 500

1 500

3 500

4 500

1 000

3 000

2 000

4 000

5 000

2009

4 252

...1996

4 560

2010

4 056

1997

4 556

- 11,6 % de naissances annuelles

évolution du nombre de naissances, dans les vosges, entre les périodes 1995 -1997 et 2009 - 2011

nom

bre

de n

aiss

ance

dom

icilé

e

2011

3 883

1.3. La situation du territoire départemental en termes de pauvreté (2010)

Défi nition

Le taux de pauvreté correspond à la proportion d’individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (exprimé en euros). L’Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative En 2010, en France métropolitaine, le taux de pauvreté (au seuil de 60 % de la médiane des niveaux de vie) s’établit à 14,1 % en 2010. Il s’est accru de 0,6 point entre 2009 et 2010. Le seuil de pauvreté est égal à 964 € par unité de consommation (UC) Ainsi, 8,6 millions de personnes vivent avec moins de 964 euros par UC et par mois.



Qui sont les populations pauvres ?

La part des familles allocataires à bas revenus parmi l’ensemble des familles allocataires est particulièrement importante à Saint-Dié-des-Vosges et au sein des communes situées au Nord de cette sous-préfecture (Senones, Raon-l’Etape …), ainsi que dans la région de Bains-les-Bains.

Moins de 20 ans de 20 à 24 ans de 25 à 29 ans de 30 à 64 ans 65 ans et plus

caf des vosges 34,2 7,2 5,4 42,2 11,0

france Métropolitaine 33,9 7,4 5,8 41,5 11,3Source : Insee

La structure par âge de la population dite «pauvre» des Vosges est comparable à celle de la France Métropolitaine.

La part des moins de 20 ans est très élevée : plus d’un tiers dans les Vosges et en France Métropolitaine.

famille monoparentale

couple sans enfant

couple avec enfant(s)

Ménage complexe* personne seule

caf des vosges 21,1 15,6 36,3 3,2 23,8

france Métropolitaine 21,3 10,5 41,9 7,9 18,3

Les ménages complexes, au sens statistique du terme, sont ceux qui comptent plus d’une famille ou plusieurs personnes isolées, ou tout autre combinaison de familles et personnes isolées. Une famille comprend au moins deux personnes et elle est constituée soit d’un couple (marié ou non) avec ou sans enfant, soit d’un adulte avec un ou plusieurs enfants. Les enfants d’une famille doivent être célibataires (et eux-mêmes sans enfant).Ces ménages sont quali� és de complexes dans la mesure où le type de lien (lien de parenté, liens amicaux, etc.) peut être très variable entre les personnes ; ils comportent notamment les ménages au sein desquels cohabitent plusieurs générations, ainsi que les personnes vivant en colocation, mais il est di� cile de mettre en évidence une con� guration type de ces ménages.Source : Insee

Parmi les populations pauvres, les couples avec enfant(s) constituent le type de famille le plus fréquent. Deux constats se dégagent en comparant la structure vosgienne à celle de France Métropolitaine : plus de personnes sans enfant et moins de ménages complexes dans les Vosges. Sur ce dernier point, les modes de cohabitation divers (colocation, etc.) sont moins fréquents qu’au niveau national.

structure par âge de la population pauvre (en %)

structure par type de famille (en %)

1.4. La précarité

0-2 ans 3-5 ans 6-11 ans 12-15 ans 16-17 ans 0-17 ans

caf des vosgesenfants à bas revenus 2 883 3 609 7 087 5 284 2 681 21 544

Part des enfants à bas revenus 26,2 % 31,8 % 29,8 % 33,3 % 38,9 % 31,3 %

france Métropolitaineenfants à bas revenus 535 137 598 218 1 101 051 750 424 374 418 3 359 248

Part des enfants à bas revenus 24,6 % 29,2 % 26,7 % 29,3 % 34,4 % 28,0 %

Source : Caf

Il est constaté que les pourcentages les plus élevés des groupes d’enfants résidant dans les familles allocataires à bas revenus concernent les adolescents.

les enfants résidants dans les familles allocataires à bas revenus



Principales zones de concentration des familles avec enfants :

• Communauté d’agglomération d’épinal,• Communauté de communes des Vallées de la

Haute-Meurthe,• Communauté de communes de la Porte des

Hautes Vosges.

Les zones où la concentration est la plus faible :

• Communauté de commune du Val de Neuné,• Communauté de communes du Val de Vôge,• Communauté de communes du Pays de Saône et

Madon,• Communauté de communes de la Saône

Vosgienne,• Communauté de communes des Marches de

Lorraine.

1.5. L’évolution et la structure des familles allocataires

Entre 2008 et 2012, l’évolution du nombre de familles monoparentales et de couples avec enfant(s) diff ère totalement ; les premières voient leur eff ectif croître de 6,2 % au contraire des secondes (-5,9 %). L’augmentation de la part de familles monoparentales reste néanmoins inférieure à l’évolution sur la France entière (8,4 %).

comment ont évolué les structures familiales ?


Source : Caf 88


caf des vosges france Métropolitaine

nombre total de familles -2,9 % 2,0 %

Familles monoparentales 6,2 % 8,4 %

avec 1 enfant 5,4 % 6,6 %

avec 2 enfants 9,0 % 10,0 %

avec 3 enfants 0,7 % 10,9 %

avec 4 enfants et plus 11,2 % 12,9 %

Couples avec enfant(s) -5,9 % -0,1 %

avec 1 enfant -6,7 % -1,5 %

avec 2 enfants -4,5 % 0,8 %

avec 3 enfants -7,5 % -0,7 %

avec 4 enfants et plus -8,8 % -0,6 %

Source : Caf

évolution 2012/2008 de la structure des familles allocataires avec enfant(s)

évolution de la structure familiale entre 2008 -2012 par epci


évolution 2012/2008 (en %)0,0 et plus

de -10,0 à -0,1

moins de -10,0

Moyenne départementale = -5,9 %

évolution 2012/2008 (en %)20,0 et plus

de 10,0 à 19,9

de 0,0 à 9,9

moins de 0,0

Moyenne départementale = +6,2 %

Source : Caf 88

Source : Caf 88



2. État des lieux de l’off re départementale de

dispositifs parentalité


L’off re départementale des dispositifs de soutien à la parentalité s’articule autour de quatre grandes thématiques :• l’accompagnement des compétences parentales,• le renforcement des liens entre l’école et la famille,• la prévention de la rupture du lien familial,• l’information et l’orientation des familles.

Tout parent, au cours de son «chemin de vie», peut ainsi être épaulé ou conforté, par l’un des dispositifs existants, dans son rôle parental.

2. État des lieux de l’off re départementale de dispositifs parentalité


Il s’agit d’une thématique transversale de la naissance à l’âge adulte.

Les dispositifs concernés sont les suivants :

• Les Reaap : réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents.

• Les Lape (ou Laep) : lieux d’accueil parents-enfants (enfants-parents).

• Les actions socio-éducatives (ex : loisirs en famille).

Quels dispositifs ?

2.1. L’accompagnement des compétences parentales

Quels acteurs ?• Les différentes institutions : PMI, ASE,

CAF, MSA, Justice, Éducation nationale • Les organismes d’intervention d’aide à

domicile• ...

Quand ?

Transversal de la naissance à l’âge adulte

Les REAAP

Les LAPE

Les actionssocio-éducatives

(Loisirs en famille)



2.1.1. Les Réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (Reaap)

En 2013 :42 actions :

• 20 regroupant les parents et leurs enfants,• 15 concernant des groupes de parents (groupes de parole, de réfl exion, d’échanges autour d’activités),• 7 concernant des actions collectives (conférence débat, actions individuelles et collectives, action spécifi que autour

des addictions).

thématiques :• relations parents - enfants : plus de 90 % des actions. Le public pour cette thématique concerne environ 74 % le

secteur petite enfance, 21 % le secteur adolescence et les 5 % restant le partage des rôles parentaux.

localisation :• une forte concentration des actions sur l’axe centre Moselle (Remiremont, épinal, Charmes). Les autres secteurs

sont Neufchâteau, Vittel, autour de Mirecourt et Saint-Dié-des-Vosges,• de nombreuses zones encore dépourvues de toute action.

En 2014 :• 38 actions dans le cadre des REAAP touchant 1 402 parents et 1 513 enfants.• 23 actions regroupant les parents et leurs enfants avec une thématique à plus de 90 % relevant des relations

parents-enfants.

Globalement, l’off re en termes d’actions apparaît en adéquation avec la demande et les besoins des parents, à l’exception cependant des attentes des parents dans leur relation avec l’école (information, rencontre...).


Défi nition

Les REAAP mettent en réseau tous les acteurs, organisent l’interconnaissance et la circulation de l’information permettant la concertation et l’échange sur les pratiques.Dans ce cadre, les actions menées doivent susciter les occasions de rencontres et d’échanges entre tous les parents et mettre à leur disposition des services et les moyens leur permettant d’assurer pleinement leur rôle éducatif.Les principes sont fixés par la charte nationale des REAAP.

Source : Caf 88 (2013)


Défi nition

2.1.2. Les lieux d’accueil parents-enfants (Lape)


Le LAPE est un espace qui accueille les enfants de moins de 6 ans et leurs parents ou un adulte référent. Ils disposent ainsi d’un moment convivial leur permettant d’être ensemble, de jouer, de se parler (parole et écoute structurant la relation parent-enfant).C’est un espace ludique qui permet l’éveil et la socialisation de l’enfant et prépare son autonomie.C’est un espace de rencontres, d’ouverture et d’échanges entre parents, permettant aussi de rompre l’isolement.C’est un lieu destiné à soutenir les parents et à valoriser leurs compétences.



Le département des Vosges dispose en 2013 de 19 structures relativement bien réparties sur le territoire.

La fermeture d’une structure en 2014 (Thaon-les-Vosges), a un impact très partiel sur la couverture du département.

Néanmoins, certaines zones regroupant plusieurs Epci sont dépourvues de Lape.

Il conviendrait par ailleurs, de s’interroger si à l’intérieur d’un Epci, les distances ne sont pas trop éloignées et si les parents sont à même de se déplacer.

Source : Caf 88


Défi nition

2.1.3. Les actions socio-éducatives (loisirs en famille)

C’est un dispositif de soutien à la parentalité mis en place dans les Vosges grâce à une convention partenariale entre le conseil départemental et la caisse d’allocations familiales.Le dispositif s’inscrit dans le domaine du soutien à la parentalité.Il vise à agir en direction des familles rencontrant des difficultés socio-éducatives.Les projets ont pour support des actions de loisirs en famille se situant dans le cadre d’un accompagnement social global, durable et de prévention.Les actions sont co-construites par les associations, les familles et les travailleurs sociaux.Il s’agit de soutenir les parents en difficultés momentanées ou durables, dans leur rôle parental et éducatif.

Public et couverture départementale :En 2013, 2 040 personnes ont bénéfi cié de ces actions, soit 597 familles et 1 243 enfants. Ce sont 14 opérateurs qui ont développé 19 actions de ce type. Le nombre des familles et d’enfants bénéfi ciaires de ces actions tend à se stabiliser depuis quelques années. C’est dans l’ouest vosgien que le nombre de bénéfi ciaires est le moins élevé mais c’est aussi le secteur le « moins pourvu » en nombre de familles avec enfants. Signalons que ce dispositif de soutien à la parentalité ne refl ète pas à lui seul les activités de loisirs de proximité que d’autres opérateurs peuvent proposer dans un autre cadre.

Typologie des familles :Depuis 2011, il faut signaler l’augmentation régulière de la participation des pères. De même, depuis peu, les familles en couple fréquentent de plus en plus ces activités alors qu’auparavant, il s’agissait majoritairement de familles monoparentales. Ces activités ne concernent pas les seules familles sans emploi et bénéfi ciaires des minima sociaux. Il apparaît de plus en plus une mixité sociale du public.

Intérêts et eff ets de l’accompagnement du public :Au fi l des années, il faut retenir que ce dispositif revêt un rôle prépondérant en termes de prévention et d’insertion sociale, que les familles peuvent être accompagnées de façon durable ce qui produit des eff ets positifs pour la prise d’autonomie. Ainsi les familles sont de plus en plus actrices de ces actions.Les eff ets sont indiscutables dans les domaines de l’ouverture aux autres, du lien social et de la cohésion sociale tout comme au sein de la cellule familiale au titre de l’amélioration des relations parents-enfants.


Source : Caf 88


2.2. Le renforcement des liens entre l’école et les familles

Quels acteurs ?• Certaines Institutions : le Conseil

départemental, l’Éducation nationale et la politique de la ville autour de la réussite éducative.

• Les centres sociaux.• De nombreuses associations.• ...

Quel dispositif ?

Les Clas


Quand ?

Du primaire au lycée

Défi nition

Le contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS) vise aux côtés de l’école à offrir l’appui et les ressources que les enfants ne trouvent pas toujours dans leur environnement familial et social.Il propose des champs d’intervention complémentaires à l’école contribuant à l’épanouissement de l’enfant et à de meilleures chances de réussite.Il offre également aux parents un accompagnement et des conseils.Il crée les conditions d’une prise en compte, par les porteurs de projets, du rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants, via notamment la facilitation et la médiatisation des relations avec l’école.Les principes sont définis par la charte nationale de l’accompagnement à la scolarité.



Association et adresse SitesNiveau scolaire pris en charge

Nombre d’élèves

Association des Habitants du Quartier «Les folies»10 rue Kennedy88130 CHARMES

Quartier des Folies à Charmes

Primaire Collège et Lycée

47

Centre Social L’Entre Rives5 le Port88130 CHARMES

Centre Social l’Entre Rives Primaire et collège 31

Association des Habitants du Quartier du Champ du Pin/ChampbeauvertCentre Social de BITOLA24 Rue Jacquard88000 ÉPINAL

Centre Social de Bitola Champbeauvert


83

Association des Habitants du Grand Champ de Mars et PériphérieCentre Social de la ViergePlace Luc Escande88000 ÉPINAL

Centre Social de la ViergePrimaire Collège et Lycée

98

Association des Habitants du Plateau de la JusticeMaison du Parc - Centre Social Denise LOUIS2 rue Henri Sellier88000 ÉPINAL

Centre Social Denise LOUIS

Primaire et collège 138

Centre Social Léo Lagrange6 avenue Salvador Allendé 88000 ÉPINAL

Centre Social Léo LAGRANGE Primaire 52

Les PEP881 Place d’Avrinsart88000 ÉPINAL

Lamarche, Martigny les Bains, Damblain, Vittel, Archettes, Monthureux sur SaoneEANA : plusieurs sites sur le département

Primaire (EANA : primaire, collège et Lycée)

75

les structures et les élèves bénéfi ciaires d’un clas

localisation des clas en 2013

En 2013-2014, 19 structures menent l’accompagnement à la scolarité sur le département pour 1 172 élèves.Les actions sont fortement concentrées dans les zones urbaines, ce qui semble cohérent même si elles ne couvrent pas l’ensemble des besoins.Par ailleurs, certaines zones restent vierges alors qu’il pourrait également y avoir un besoin.

Source : Caf 88

Les CLAS

38 sites



Répartition des 1 172 élèves par niveau scolaire : primaire : 814 69,5 % collège : 321 27,4 % lycée : 35 3 % enseignement professionnel /spécialisé : 2 0,1 %

Association et adresse Sites

Niveau scolaire pris en charge

Nombre d’élèves

Le Secours Catholique29 rue François de Neufchâteau88000 ÉPINAL

Domicile des parents, Foyer de la Passerelle à EPINAL, Foyer des 3 Scieries à Saint Dié ou local du Secours Catholique à Epinal


147

Maison de la Culture et des Loisirs de Gérardmer1 Boulevard de Saint Dié88400 GERARDMER

MCL de Gérardmer Primaire et collège 17

Association des Usagers du Centre Social Louise Michel1 rue Louis Blériot88190 GOLBEY

Centre Social Louise Michel


Association Golbey- Animation2 rue Jean Bossu88190 GOLBEY

Centre Culturel de Golbey Primaire 14

Association des Usagers du Centre Social de Neufchâteau«Les Charmilles»Rue Victor Martin88300 NEUFCHATEAU

Centre Social et Maison de la Convivialité


101

Amicale laïque de Portieux32 rue Maurice Coindreau88330 PORTIEUX

École Primaire de la Ver-rerie de Portieux Primaire 11

Association des Familles du Canton de RAMBERVILLERSCentre Social Rue Jules FERRY88700 RAMBERVILLERS

Centre Social de Rambervillers


52

Association des Usagers du Centre Social de REMIREMONTEspace social Saint Romaric 5 Place du Batardeau88200 REMIREMONT

Centre Social de Remiremont Antenne du Rhumont


Association de Gestion du Centre Social Lucie AubracPlace Allendé88100 SAINT DIE DES VOSGES

Centre Social Lucie Aubrac Saint Dié des Vosges


Association d’Union de Locataires et d’Entraide Familiale7 Rue des Castors88100 SAINT DIE DES VOSGES

Centre Social de Saint RochPrimaire Collège et Lycée

58

Centre Social Arts et Loisirs24 avenue de l’Europe88150 THAON-LES-VOSGES

Centre Social et Antenne rue du Marché

Primaire Collège et Cned

81


2.3. La prévention de la rupture du lien familial

Quels acteurs ?• Le Conseil départemental dans le

domaine de la prévention du placement, accompagnement des parents et des enfants, visites médiatisées, accueils familiaux.

• La Caf et la Msa dans les domaines de l’accompagnement social, du versement des prestations légales.

• La Justice.• Les trois organismes porteurs : Adavie,

Adali Habitat, les PEP88.• ...

Quels dispositifs ?

La Médiation familiale

Les espaces de rencontre

Quand ?

En cas de confl it familial.

En cas de prise ou reprise de contact d’un enfant et du parent (ou autre

membre de la famille) avec lequel il ne vit pas.



Défi nition


La médiation familiale est un processus de construction ou de reconstruction du lien familial axé sur l’autonomie des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparation, dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié et sans pouvoir de décision - le médiateur familial - favorise, au moyen de l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial entendu dans sa diversité et dans son évolution.

(Comité national de soutien à la parentalité)

La médiation a pour effet de soutenir la fonction parentale. Elle s’appuie sur les ressources et compétences des personnes pour les aider à trouver par elles -mêmes des solutions aux conflits qui les opposent.

Les services de médiation familiale

03 29 35 23 06www.adavie.fr

[email protected]

03 29 06 19 [email protected]

03 29 81 36 25 www.lespep88.org

2.3.1. La médiation familiale

Source : Caf 88



La carte refl ète le nombre et la localisation des familles qui :

ont sollicité une information (entretien d’information obligatoire avant le processus de médiation familiale). Il s’agit d’un premier entretien qui n’a pas donné suite à la démarche de médiation familiale. Plus d’un entretien sur deux est informatif.

ont bénéfi cié d’une mesure de médiation familiale (après un premier entretien d’information).

Des zones géographiques sont très peu touchées (aucune demande d’information, aucune mesure de médiation familiale) mais il s’agit aussi des zones où le nombre de familles avec enfants est le plus faible.

Néanmoins, la connaissance de ce dispositif a pu être relevée tant du point de vue des professionnels et des élus que des familles.

Des axes de réfl exion ont été proposés :• Les campagnes d’information doivent se poursuivre et sont à mener par les trois services et par les

principaux fi nanceurs que sont la Caf, la Msa et la Justice (Cour d’appel). En ce qui concerne la Caf, un renforcement de l’accompagnement des publics susceptibles d’accéder à ces services doit se mettre en place (mise à disposition, rendez-vous, suivi spécifi que...).

• Les postes des Juges aux Aff aires Familiales connaissent des changements réguliers de personnes, entraînant de fait des impacts sur l’activité des services de médiation familiale. Ainsi, il convient de noter la nécessité de renforcer la coordination départementale entre les services de la justice (TGI, Juge aux Aff aires Familiales), les services de médiation familiale et les autres Institutions.

Répartition des familles qui ont sollicité les servicesde Médiation familiale

Source : Caf 88


Défi nition

2.3.2. Les espaces de rencontre

Trois services sont agréés depuis 2013 par la Préfecture (arrêté préfectoral) :

• le Centre Communal d’Action Sociale de Saint-Dié-des-Vosges,

• Adavie à épinal,

• Adali Habitat à Neufchâteau.

70 familles ont été concernées en 2013 par l’off re de service des espaces de rencontre.

L’activité de ces services monte en charge. L’objectif est de proposer une off re de service avec une couverture départementale.


L’espace de rencontre est un lieu permettant à un enfant de rencontrer l’un de ses parents ou un tiers, ou de de faire l’objet d’une remise à un parent ou à un tiers.Il contribue au maintien des relations entre un enfant et ses parents ou un tiers, notamment en assurant la sécurité physique et morale et la qualité d’accueil des enfants, des parents.

(Décret n° 2012-1153 du 15 octobre 2012)

Cet espace permet pour une durée limitée dans le temps, à un parent ou un tiers chez qui l’enfant ne réside pas habituellement, de le rencontrer dans un lieu neutre.Les pratiques des espaces de rencontre conjuguent intérêt de l’enfant et valorisation du rôle de chaque parent.


Défi nition


2.4.1. Le point info famille à Épinal

2.4. Information et orientation des familles

Service géré par l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF), le Point Info Famille des Vosges est un dispositif destiné à favoriser l’accès de toutes les familles à l’information et simplifier leurs démarches quotidiennes en leur proposant des points d’information accessibles, susceptibles de les orienter rapidement et efficacement vers les structures adéquates. Le Point Info Famille a une fonction d’infomédiateur : les droits, les démarches, les interlocuteurs.

Organisation : Pour être accessible à toute famille du département et concilier qualité, proximité, simplicité, exhaustivité, l’organisation du Point Info Famille est basée sur un accueil situé à l’UDAF d’épinal où une juriste est responsable du dispositif, de la mise à disposition de l’information en liaison avec les partenaires et de l’accueil des familles.

Les thèmes les plus abordés : Informations dans le domaine du logement, du droit de la famille, de la consommation ou du surendettement, de la banque et de l’assurance.

Activité 2014 : • 890 appels téléphoniques,• 230 visites,• 34 courriers de demandes d’informations.

À savoir : Un service de documentation avec plus de 1 500 livres dans divers domaines de la vie quotidienne et les revues les plus utiles (le Particulier, 60 Millions de consommateurs, l’école des parents...) sont à disposition en prêt gratuit ou copies à la demande.

Les contacts :Téléphone : 03 29 35 16 16Mail : [email protected] : www.pointinfofamille88.fr


L’expression des besoins



1. Les diagnostics territoriaux


1.1. Territoire de Bruyères

1.1.1. Le territoire


• Mobilité dans un secteur rural diffi cile sans moyen de locomotion.• Mobilisation des parents.• Besoin de réseau entre les acteurs.• Une très faible utilisation des nouveaux vecteurs d’information tels les réseaux sociaux par les acteurs.• Comment toucher les parents qui en ont le plus besoin ?

Les atouts :

• Vie associative importante.• Nombreuses structures et services : Centre social (Rambervillers), Maison de la culture et des loisirs

(Gérardmer), multi-accueils (Bruyères, Xonrupt-Longemer, Cheniménil, Docelles, Rambervillers).• Nombreuses actions : conférences à destination des parents, café parents...• Implication de certaines collectivités : Communauté de communes de la région de Rambervillers, Ville

de Gérardmer.• Lieux d’accueil parents-enfants (Bruyères, Gérardmer, Rambervillers).• Point d’accueil médiation familiale (Bruyères).• Action socio-éducatives parents-enfants - loisirs en famille (Rambervillers et Gérardmer).

Les diffi cultés et obstacles principaux :

1.1.2. Les principaux marqueurs du territoire

• Communauté de communes de la Région de Rambervillers.

• Communauté de communes Vologne-Durbion.

• Communauté de communes du Val de Neuné.

• Communauté de communes des Lacs et des Hauts-Rupts.


Attentes / Besoins / Problématiques identifi ésConnaissance des dispositifs, des actions pour les parentsAccompagnement individuel - réponse individuelle et/ou immédiateAttentes de conseils par rapport à certains fondamentaux du rôle éducatif et en matière de petite enfance, enfanceBesoins d’informations, d’accompagnements pour les pré-ados et les ados (peu d’actions à ce niveau ou méconnaissance)Attentes d’informations conseils par rapport aux familles recomposéesRelations parents-école - Accompagnement à la scolaritéMobilité et/ou IsolementMobilisation des parents / attention à la stigmatisationRéfl exion - construction d’un réseau d’acteurs

1.1.5. Synthèse

• Manque d’information des parents sur les besoins fondamentaux avec un besoin d’accompagnement sur la mise en pratique.

• Communication et diff usion très large pour toucher, informer un minimum.• Beaucoup de lieux d’échanges petite enfance « informels ». Chaque structure a son public. Le temps

consacré aux parents est très important.• Beaucoup de séparations dont des jeunes parents ne connaissant pas la médiation familiale (service avec

peu d’espaces d’accueil). Besoin d’accompagnement.• La relation parents-école est à développer (interrogation sur la place des associations de parents d’élèves).• Attentes d’informations / addictions chez les ados.• Besoins de conseils pour les parents ayant un enfant en situation de handicap.

1.1.4. Le point de vue des acteurs


1.1.3. L’off re en matière de dispositifs parentalité sur le territoire

Territoire de Bruyères




1.2. Territoire de Saint-Dié-des-Vosges

• Peu d’actions parents-ados.• Problème de mobilité à l’extérieur de Saint-Dié-des-Vosges (réfl échir à des structures itinérantes).• De moins en moins de moyens pour accompagner les parents en confl it avec l’école.• Services aux familles absents sur le fond de la Vallée de la Plaine.• Le secteur de Senones et Vallées manque de structures petite enfance. Une réfl exion est à mener car

beaucoup de parents monoparentaux et jeunes en demande de conseils. Besoin dans le domaine de l’accompagnement à la scolarité.

Les atouts :• Saint-Dié-des-Vosges : de nombreuses actions et structures dans le domaine de l’enfance : Centres

sociaux, maison du XXIe siècle, crèches, halte-garderie, associations diverses, …. L’accompagnement par le dispositif Programme Réussite éducative (PRE) est très important (2-16 ans).

• Rôle des Relais assistants maternels très important pour information, orientation ou animations.• Accompagnement des parents dans la gestion du quotidien et dans leur rôle éducatif par une éducatrice

de jeunes enfants (Fédération médico-sociale).• Richesse du réseau parentalité à Saint-Dié-des-Vosges.• Centre Culturel de la Fave et ELAN.• Vie Associative importante sur Raon-L’Etape.• Initiatives des parents par rapport aux actions, aux loisirs, au périscolaire et vie sociale sur Vallée de la

plaine.• Association D’Jeuns secteur Senones et environ (pré ados et ados) .



• Communauté de communes de la Vallée de la Plaine.

• Communauté de communes du Pays des Abbayes.

• Communauté de communes des Hauts-Champs.

• Communauté de communes Fave-Meurthe-Galilée.

• Communauté de communes des Vallées de la Haute-Meurthe.


Attentes / Besoins / Problématiques identifi és

Connaissance des dispositifs, des actions pour les parentsAccompagnement individuel - réponse individuelle et/ou immédiateAttentes de conseils par rapport à certains fondamentaux du rôle éducatif et en matière de petite enfance, enfanceBesoins d’informations, d’accompagnements pour les pré-ados et les ados (peu d’actions à ce niveau ou méconnaissance)Attentes d’informations conseils par rapport aux familles recomposéesRelations parents-école - Accompagnement à la scolaritéMobilité et/ou Isolement

1.2.5. Synthèse


• Beaucoup de demandes d’informations de la part des parents d’ados (conseils éducatifs, addictions, comportement...).

• Beaucoup de parents en situation de mal-être -> besoin d’écoute, de conseils.• Nécessité d’accompagner les personnes individuellement pour les amener à participer à des actions collectives.• Renforcer l’accompagnement auprès des parents d’enfants en situation de handicap, les valoriser ; besoin

d’ informations par rapport aux démarches.• Relation parents-école : accompagnement important à la rentrée scolaire et pourquoi pas intervention à

domicile ponctuelle visant à renouer les liens avec l’école lorsque problème (cf « petits modes d’emplois »).• Vigilance par rapport aux problèmes d’intégration et aux diff érentes communautés (attention à

l’isolement et au refus de mixité).• Nécessité de réaliser une enquête auprès des parents pour connaître leurs besoins sachant que très

souvent les parents répondent aux sollicitations (IREPS/prévention santé).



Territoire de Saint-Dié-des-Vosges


1.3. Territoire de Darney



• Mobilité, isolement (distance et population dense).• Mobilisation des parents.• Zones les moins peuplées parents-enfants.• Coûts des services.• Désertifi cation des services et fermeture des écoles.• Recherche, connaissance et diff usion de l’information.

Les atouts :• Engagement des Communautés de Communes.• Connaissance entre acteurs et nombreuses initiatives et actions (Jardin solidaire, réseau bibliothèques,

journée de l’enfance) .• Mise en place de navettes pour les familles pour rendre des services accessibles (CC Val de Vôge)• Vittel, Contrexéville, Mirecourt, Bulgnéville : constitution d’un réseau d’acteurs.• Rap, Ram, Lape (Darney, Vittel, Contrexéville), Multi-accueils, accompagnement scolaire sur la

Communauté de communes des Marches de Lorraine.



• Communauté de communes de Bulgnéville entre Xaintois et Bassigny.

• Communauté de communes de Vittel - Contrexéville.

• Communauté de communes des Marches de Lorraine.

• Communauté de communes du Pays de Saône et Madon.

• Communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne.

• Communauté de communes du Val de Vôge.


Attentes / Besoins / Problématiques identifi ésConnaissance des dispositifs, des actions pour les parentsAccompagnement individuel - réponse individuelle et/ou immédiate

Attentes de conseils par rapport à certains fondamentaux du rôle éducatif et en matière de petite enfance, enfance

Besoins d’informations, d’accompagnements pour les pré-ados et les ados (peu d’actions à ce niveau ou méconnaissance)Attentes d’informations conseils par rapport aux familles recomposéesRelations parents-école - Accompagnement à la scolaritéMobilité et/ou IsolementMobilisation des parents / attention à la stigmatisationRéfl exion - construction d’un réseau d’acteurs

1.3.5. Synthèse



• Information insuffi samment visible et lisible. Mais savoir la « doser » et éviter de stigmatiser.• Accompagnement / information en relation individuelle sont la plupart du temps sollicités uniquement

sous cette modalité.• Comment informer ? Via les réseaux et le net qui sont de plus en plus consultés au détriment des

informations au format papier.• Besoin de réseau entre acteurs : interconnaissance et meilleure information ou réorientation pour les

parents.• Besoins de conseils par rapport à des « fondamentaux » du rôle parental et dans le champ de la petite

enfance (alimentation, pratiques éducatives quotidiennes).• Interventions à domicile telles que les actions « Petits mode d’emploi » ou eff ectuer par le Relais d’aide

aux parents (RAP), service individuel à titre préventif.• Besoin d’échanges et de partage.• Liens école/parents (de plus en plus diffi cile avec les regroupements inter communaux.)• Méconnaissance de certains services tels que la médiation familiale.


Territoire de Darney


• Communauté de communes du Bassin de Neufchâteau.

• Communauté de communes du Pays de Châtenois.

• Communauté de communes du Pays de Mirecourt.

• Communauté de communes de la Moyenne Moselle.

• Communauté de communes du Secteur de Dompaire.

1.4. Territoire de Mirecourt



• Mobilisation des parents.• La perception de la parentalité et les risques de stigmatisation (beaucoup de parents visualisent une

image du « bon parent » et ont le sentiment de ne pas l’être et d’être jugés.• Accompagnement et actions de prévention pour les « 9-16 ans » (dont ceux qui s’isolent).• La parentalité est liée à d’autres paramètres tels que la situation économique, familiale (séparation...).

Les atouts :• Les Communautés de commune de Moyenne Moselle et de Neufchâteau possèdent de nombreuses

structures et mettent en œuvre de nombreuses actions (centre social, relais assistants maternels, multi-accueils).

• Relais assistants maternels sur la CC de Dompaire et autres structures multi-accueils, Fédération départementale des foyers ruraux et ses actions, Familles Rurales.

• Réfl exion et mobilisation de diff érents acteurs (un collectif de prévention à Charmes et un éducateur à mi-temps, réseau Mirecourt – Vittel ).

• Intervention à domicile d’une éducatrice de jeunes enfants : « Petits modes d’emploi ».• Des Relais de services publics.





Connaissance des dispositifs, des actions pour les parentsAccompagnement individuel - réponse individuelle et/ou immédiate


Besoins d’informations, d’accompagnements pour les pré-ados et les ados (peu d’actions à ce niveau ou méconnaissance)Relations parents-école - Accompagnement à la scolaritéMobilité et/ou IsolementMobilisation des parents / attention à la stigmatisationRéfl exion - construction d’un réseau d’acteurs

1.4.5. Synthèse



• Besoins d’échanges, de partage entre parents mais aussi avec les enfants. Attentes en matière d’activités ludiques, de sorties avec les enfants.

• Rompre l’isolement, beaucoup de parents seuls.• Besoin de conseils (surtout les mères de familles ayant de jeunes enfants), de « coaching », manque de

repères..., avec une augmentation de fréquentation des services par les familles en diffi culté.• Attente de conseils des parents d’adolescents et accompagnement des adolescents.• Demande de dialogue avec l’école (médiation autour de la scolarité).• Savoir s’appuyer davantage sur les Relais de Services Publics (Lieux ressources, rencontres et concentration

de populations diverses).• Avoir la connaissance des informations (professionnels, parents).


Territoire de Mirecourt


• Communauté d’agglomérations d’épinal.

• Communauté de communes de la Vôge vers les Rives de la Moselle.

1.5. Territoire d’Épinal



• Mobilisation des parents diffi cile bien qu’ils soient demandeurs, ne se déplacent pas (les professionnels sont souvent frustrés d’autant qu’il est diffi cile d’organiser des actions).

• Problème de mobilité même à épinal (« la plupart du temps pour traverser épinal il faut 2 bus »).• La mise en place et la coordination d’un « collectif » ou d’un réseau sont complexes (le terme de réseau

eff raie certains parents).

Les atouts :• Beaucoup de structures, de services : Centres sociaux, Pôle Petite Enfance, Centre d’information sur le

droit des femmes et des familles, Relais assistants maternels...• À destination des parents : beaucoup de conférences débats, de rencontres, d’actions collectives.• La richesse du partenariat permet une réorientation rapide (ex. à épinal).• Beaucoup d’acteurs de domaines diff érents permettant de toucher des publics diff érents.• Présence et mobilisation de plus en plus constatées des pères.• Thaon-les-Vosges : mise en place d’un collectif de prévention (mutualisation, inter-connaissance des

acteurs et réfl exions sur diverses problématiques).• Le CEL Uxegney a permis de créer une dynamique et une mobilisation des parents bénévoles. Ce sera

peut-être un support à des actions en matière de parentalité.• Réfl exion départementale des conseillères conjugales : projet d’off re de service pour le maintien des liens

après une séparation.





Connaissance des dispositifs, des actions pour les parentsAccompagnement individuel - réponse individuelle et/ou immédiateBesoins d’informations, d’accompagnements pour les pré-ados et les ados (peu d’actions à ce niveau ou méconnaissance)Attentes d’informations conseils par rapport aux familles recomposéesRelations parents-école - Accompagnement à la scolaritéMobilité et/ou IsolementMobilisation des parents / attention à la stigmatisationRéfl exion - construction d’un réseau d’acteurs

1.5.5. Synthèse



• Absence de connaissance des structures et/ou des services du côté des parents et du côté des professionnels.• Besoin d’une réponse immédiate et individuelle.• Les dispositifs collectifs nécessitent un accompagnement et une relation de confi ance établie (Peur du jugement).• Des actions où l’accompagnement des parents s’eff ectue sur la durée peuvent leur permettre de devenir

acteurs et non plus de simples consommateurs.• Beaucoup de familles monoparentales (ex. 75 % des interventions réalisées par le PRE concernent ce type de

famille)• Le quotidien des familles monoparentales : leur enfant. Elles recherchent des échanges avec d’autres familles.

« Le groupe peut aussi réassurer » et rompre l’isolement.• Les préoccupations des parents se rejoignent (identiques) en milieu urbain et rural : concernant les jeunes

(ados et pré-ados), attentes d’information sur les technologies modernes, les addictions.• Familles recomposées en demande de conseils.• Secteur de la Vôge : besoin de mode de garde.• Besoin de services au centre ville d’épinal. • Une autre manière innovante d’aborder le soutien parental de façon positive : les Universités populaires de

parents (Upp).• Nécessité de mutualiser les moyens en période de restriction budgétaire, au travers d’un collectif, d’un réseau,

est un plus par rapport à l’apport de la connaissance et de la circulation de l’information.


Territoire d’Épinal


• Communauté de communes de la Porte des Hautes-Vosges.

• Communauté de communes Terre de Granite.

• Communauté de communes de la Haute-Moselotte.

• Communauté de communes des Vosges Méridionales.

• Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges.

1.6. Territoire de Remiremont



• Peu de dispositifs ou actions sur 4 Communautés de communes : Ballons des Hautes Vosges, Haute Moselotte, Terre de Granite et Vosges méridionales.

• Mobilité.• Nécessité de mobiliser les familles (notamment pour assurer une bonne fréquentation du Lape).• Cumul des diffi cultés : économiques, fi nancières, éducatives.• Relations parents-école (en baisse, peu de contacts, place et représentation diffi ciles des associations de

parents d’élèves).

Les atouts :• Beaucoup d’actions et d’acteurs dans les villes telles que Remiremont (Relais assistants maternels, multi-

accueils, Lieu d’accueil parents-enfants, ludothèque, centre social, espace culturel et social de Cornimont, MJC du Val d’Ajol, Loisirs en Famille, 2 services de Médiation familiale, associations diverses…).

• La crèche du Thillot propose d’ouvrir la structure aux autres parents à raison d’une matinée par semaine.• Réseau d’acteurs en cours de construction sur Remiremont et ses Vallées.





Connaissance des dispositifs, des actions pour les parents


Besoins d’informations, d’accompagnements pour les pré-ados et les ados (peu d’actions à ce niveau ou méconnaissance)Attentes d’informations conseils par rapport aux familles recomposéesRelations parents-école - Accompagnement à la scolaritéMobilité et/ou IsolementMobilisation des parents / attention à la stigmatisationRéfl exion - construction d’un réseau d’acteurs

1.6.5. Synthèse


• Les compétences parentales existent, encore faut-il pouvoir accompagner les parents pour les exprimer individuellement d’abord (« petits modes d’emploi »). Certaines bases éducatives sont à retravailler.

• Les actions collectives nécessitent un accompagnement individuel.• Attentes d’information sur les nouvelles technologies et les addictions pour les pré-ados et les ados.• Les parents ont de plus en plus besoin de parler, d’échanger, d’avoir des conseils voire des réponses

concernant les problématiques quotidiennes avec leurs enfants (petite enfance).• Un grand nombre de familles ne connaissent pas les dispositifs ni les actions qui existent.• Beaucoup d’acteurs ont aussi le besoin de connaître ou mieux connaître l’existant.• Besoin de conseils des familles recomposées ou en cas de séparation (tels que la place du parent non

gardien).• Conseil conjugal pas assez reconnu en matière de soutien à la parentalité. • Secours catholique très sollicité pour l’accompagnement scolaire.



Territoire de Remiremont



2. Du point de vue des parents



2.1. Éléments nationaux

2.1.1. Enquête TNS SOFRES 2011

Sondage eff ectué pour le Secrétariat d’état à la Famille Enquête réalisée par téléphone auprès d’un échantillon de 800 parents représentatif de la population des parents d’enfants de 0 à 18 ans

1. Être parent : un rôle di� cile pour une majorité de répondantsAvez-vous le sentiment (ST) qu’il est aujourd’hui très di� cile, assez di� cile, peu di� cile ou pas di� cile du tout d’exercer son rôle de parent ?

Cette diffi culté s’accroît avec l’âge des enfants : pour 61% des parents, il est assez à très diffi cile d’exercer son rôle dès lors que les enfants sont âgés de 11 à 18 ans.De manière générale, les femmes, les parents les plus modestes, les parents les moins diplômés se montrent plus inquiets.

2. Des inquiétudes :

• Pour plus de 50 % : violence, drogues, Internet et jeux dangereux.• Entre 30 et 50 % : consommation d’alcool, problèmes liés à la sexualité, consommation de tabac, problèmes

liées aux tenues vestimentaires et aux attitudes des petites fi lles et des adolescentes• Pour 25 % : le temps passé par les enfants sur Internet, les problèmes comportementaux et de comportement

alimentaire, le temps passé à jouer aux jeux vidéo.


les acteurs vers qui se tourner :Parmi une liste de propositions (voir ci-dessous), les acteurs qui semblent les plus légitiment pour apporter une solution sont :

• les membres du corps médical 41 %• les psychologues 27 %• les associations 17 %• les travailleurs sociaux 8 %• les collectivités locales 4%• autres acteurs 1 %


3. Un besoin d’information et d’aide concrète : une aide extérieure jugée normale

En cas de di� cultés telles que celles dont nous avons parlé, laquelle de ces 2 propositions se rapproche le plus de ce que vous pensez ?

Un 1/3 des parents ne saurait vers qui se tourner en cas de diffi cultés.

vers qui se tourner en cas de diffi cultés :

Si vous étiez confronté à une di� culté (voir point 2), sauriez-vous à qui vous adresser pour vous aider à y faire face ?



6. Des mesures qui rencontrent un écho favorable

Quelques mesures citées comme importantes à prioritaires par les parents :• à 84 % : la mise en ligne d’un site internet regroupant les informations utiles• à 83 % : l’accréditation d’associations référentes vers lesquelles se diriger• à 77 % : la création de lieux (type maison des familles) ouverts aux parents pour rencontrer et échanger

avec d’autres parents

5. La moitié des parents estime manquer d’aide :

Par rapport à toutes ces di� cultés dont nous venons de parler, diriez-vous que...

69 % des parents ont le sentiment que les pouvoirs publics ne font pas suffi samment d’eff orts pour les aider à faire face aux diffi cultés qu’ils peuvent rencontrer.

4. Le sentiment d’une bonne information :

Par rapport à toutes ces di� cultés dont nous venons de parler, diriez-vous que...



2.1.2. Enquête CREDOC 2014

Synthèse enquête CREDOC réalisée en 2014, sur la partie de l’étude consacrée au soutien à la fonction parentale.

L’étude porte sur :1. Les diffi cultés dans l’éducation des enfants,2. La médiation familiale,3. Le soutien aux parents en cas d’événement particulier.

Ce document présente les résultats des questions insérées, à la demande de la CNAF, dans la vague de début 2014 de l’enquête du CREDOC sur « les Conditions de vie et les Aspirations» et en propose une analyse spécifi que par profi l d’enquêtés.

L’enquête a été réalisée en « face à face », en décembre 2013 - janvier 2014, auprès d’un échantillon représentatif de 2 003 personnes, âgées de 18 ans et plus, sélectionnées selon la méthode des quotas. Ces quotas (région, taille d’agglomération, âge - sexe, PCS) ont été calculés d’après les résultats du dernier recensement général de la population. Un redressement � nal a été e� ectué pour assurer la représentativité par rapport à la population nationale de 18 ans et plus .

1. Les di� cultés dans l’éducation des enfants

Un parent sur cinq déclare avoir souvent rencontré des diffi cultés dans l’éducation des enfants.« L’éducation a toujours été au centre de la fonction parentale, à côté de la prise en charge matérielle et aff ective des enfants »*.L’éducation n’est plus perçue comme un chemin tout tracé à l’avance.« La pédagogie parentale devient nécessairement une pédagogie sur mesure »*.

* Jean-Jacques Rousseau, Emile ou De l’éducation, 1762 - Jean-Hugues Déchaux, L’éducation familiale sous pression, in Sociologie de la famille, La Découverte «Repères», 2009

1.1. Vous est-il déjà arrivé de rencontrer des di� cultés dans l’éducation de vos enfants ? Diriez-vous ? 1.1.1. réponse en %

62% des parents déclarent avoir rencontré des diffi cultés dans l’éducation de leurs enfants (la proportion est identique au point près à celle constatée en 2012).Seuls 21% déclarent que ces diffi cultés sont récurrentes.



1.1.2. analyse en fonction du diplôme et de l’âge

Les familles monoparentales se disent plus souvent en prise avec des diffi cultés d’éducation (73%) que les couples avec enfants (65%).« Les plus diplômés et les hauts revenus » sont plus enclins à constater (ou reconnaître) avoir rencontré des soucis dans l’éducation de leurs enfants.

Pour tenter de résoudre ces diffi cultés, 34% des parents déclarent avoir fait appel aux conseils d’un proche (+5 points par rapport à 2012). 31% ont eu recours à un professionnel de santé (médecin, psychologue ou autre), soit une proportion identique à celle constatée en 2012 avec une formulation de question légèrement diff érente.Le recours à un professionnel de l’éducation ou de l’animation sociale (travailleur social, éducateur, médiateur familial ou autre) est moins fréquent : seuls 16% des parents déclarent avoir fait appel à un intervenant de ce type en cas de diffi cultés.Les femmes hésitent moins que les hommes à solliciter :

• l’aide de proches : 41% (hommes : 25%), • de professionnels de santé : 35% (hommes : 24%),• de professionnels de l’éducation ou de l’animation sociale : 19% (hommes : 13%).

1.2. Pour tenter de résoudre ces di� cultés, avez-vous déjà eu recours à une aide extérieure ?



2. Connaissance des dispositifs

2.1. Connaissez-vous les dispositifs ou les actions suivantes ? Avez-vous déjà fait appel ?

la médiation familiale : Une personne sur deux connaît la médiation familiale. Le service est cependant très peu utilisé : seuls 3% des français et 5% des parents y ont déjà eu recours.

les lieux d’accueil enfants/parents (laep) ou lape et les reaap :Ces deux types de soutien sont beaucoup moins connus du grand public : seuls 31% ont déjà entendu parler des lieux d’accueil enfants parents et 19% des REAAP.

Au total 9% des parents ayant des enfants de moins de 20 ans au foyer ont déjà sollicité l’un ou l’autre de ces dispositifs (Médiation, LAPE, REAAP).Les groupes les plus favorisés sont systématiquement mieux informés de leur existence. Les femmes sont, également, plus au fait des possibilités d’assistance (+ 10 points à + 17 points par rapport aux hommes). De même, plus les familles comptent d’enfants et plus elles connaissent ces diff érents dispositifs.



3. Le soutien aux parents en cas d’événement particulier

Le soutien en cas d’événement particulier (naissance du premier enfant, séparation, décès ou handicap) apparaît le plus attendu de la population en général (64%), des parents avec enfants au foyer en particulier (71%) et de ceux rencontrant des diffi cultés dans l’éducation de leurs enfants (67%). Des aides et des conseils sur le rôle de parents (49% des Français, 43% des parents) rencontrent également un écho positif.

3.1. Voici plusieurs mesures qui pourraient aider les parents dans l’éducation de leurs enfants. Dites-moi quelles sont, dans l’ordre, les deux plus importantes pour vous ?



2.2. Éléments locaux

2.2.1. Enquête Observatoire de la famille - UDAF des Vosges en 2008 - Comment les familles vosgiennes vivent-elles aujourd’hui leur fonction parentale ?

Consultation par voie postale de 4000 familles vosgiennes ayant au moins un enfant de 19 ans.36,5 % ont répondu, soit 1447 foyers.

1. Qui a répondu ?Majoritairement des familles vivant en couple. L’âge moyen des enquêtés est d’environ 40 ans pour un nombre moyen d’enfant de 2,3.

2. Mesure du degré d’assurance des parents ?Pour la majorité des parents, l’éducation représente beaucoup d’inquiétude et d’interrogations.Ce sont les familles monoparentales ou recomposées qui sont d’avantage exposées à ces questionnements.Les familles avec adolescents sont aussi beaucoup plus nombreuses à citer leurs diffi cultés, stress, inquiétudes en ce qui concerne les thèmes relationnels.Les ¾ des familles interrogées affi rment discuter des enfants avec d’autres parents. La majorité affi rme gérer la situation sans aide. Elles sont aussi 20% à aller chercher une aide et 6 % à ne pas savoir quoi faire.Néanmoins seulement 8 % des parents pensent avoir plus de diffi cultés que les autres parents dans l’éducation.

Les familles se tournent souvent vers leur entourage pour obtenir un conseil.1/3 sollicite des intervenants extérieurs (associations, professionnels de la santé, du secteur social, de l’éducation).



3. Représentation de la demande d’aideLes 2/3 des enquêtés perçoivent la demande d’aide comme une démarche plutôt facile.

4. Connaissance et perception des structures de soutien à la parentalité87% des familles déclarent ne pas connaître suffi samment les structures de soutien à la fonction parentale. Seuls 8 % ont déjà participé à une de leurs activités.

Pour les familles : où les actions pourraient- elles être développées ?• à l’école,• à la mairie,• à l’espace culturel,• bien avant le centre social, le club de sport ou le café.

Par qui pourraient – elles être animées ?• le psychologue,• le médecin spécialiste,• l’éducateur,• le parent,• bien avant l’enseignant, le médecin généraliste ou l’assistant social.

Concernant le type de réponse à apporter aux parents pour les aider, les conseiller dans l’éducation de leurs enfants, les actions individuelles semblent être plus adaptées.Cependant, la possibilité d’une complémentarité entre actions individuelles et collectives n’est pas à exclure.

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2.2.2. Enquête Réseau parentalité de Saint-Dié-des-Vosges en 2011

Le réseau d’acteurs parentalité déodatien a choisi de recueillir le sentiment de parents sur la parentalité par la méthode de « focus groupe ».9 groupes ont été rencontrés. Déjà constitués au sein d’associations et structures diverses, ils ont fait l’objet d’une recherche de mixité et de représentativité du public. Ils étaient composés de 52 adultes ayant des enfants (12 hommes, 40 femmes).

Deux questions ont été posées :• « Être parents ça veut dire quoi pour vous ? »• « Quelles sont les structures déodatiennes que vous connaissez et qui peuvent vous soutenir dans votre

rôle de parents ? »

1. Quelques éléments : paroles de parents• Être parent, c’est merveilleux mais ce changement engendre beaucoup d’inquiétudes, c’est être

responsable.• Beaucoup d’interrogations sur la place et le rôle de chacun des membres d’un couple.• Être parent nécessite une grande organisation et un partage des tâches, surtout lorsqu’il y a une activité

professionnelle.• La gestion des confl its accapare beaucoup de temps dans l’organisation en général où les moments de

partage, pour soi sont diffi ciles à trouver.• Image encore forte du père qui doit « prouver » ses capacités parentales.• La monoparentalité engendre des diffi cultés supplémentaires au quotidien.• La famille au sens large tient une place importante : rôle et place des parents et des grands parents,

héritage familial. • Le rôle des parents et leur tâche éducative sont rendus plus diffi ciles du fait d’aspects matériels et sociétaux

contraignants. • Les parents ressentent le poids d’une société où médias et entourage provoquent le sentiment d’être jugé

et de se conforter à des normes.• Forte préoccupation des parents sur l’avenir professionnel de leur(s) enfant(s) au vu du contexte

économique (chômage élevé).• Avoir des enfants engendre des diffi cultés matérielles. L’argent est une préoccupation importante des

parents : coût des activités…

2. Quelques éléments sur la connaissance des structures :• 56 structures ou lieux recensés.• La mairie et ses services sont les mieux connus.• Les travailleurs sociaux sont peu connus et renvoient à l’inverse une représentation erronée (idées reçues

sur la profession, absence de connaissances du nouveau périmètre des missions).• Un manque de services ou d’activités repéré pour les adolescents.

En conclusion :

• Les diff érentes remarques des parents ont été diff usées aux institutions.• Le réseau parentalité s’est appuyé sur les demandes des parents pour poursuivre son objectif de mettre

en place des actions à destination des parents et faire avec les parents.


Bilan et perspectives


1. Bilan

Le diagnostic départemental parentalité permet de :• mieux cerner l’off re existante en termes de dispositifs de soutien à la parentalité par territoire,• révéler les atouts et les faiblesses de chaque territoire,• mettre en perspective les attentes des diff érents partenaires et des parents.

1.1. Principaux constats et besoins

Au regard des éléments nationaux et locaux (voir page 44 - Du point de vue des parents)

Être parent suscite des inquiétudes pour la majorité des parents et en particulier pour 2/3 des familles monoparentales qui connaissent des diffi cultés supplémentaires. Des points clés sont repérés :

• L’âge : la période de l’adolescence est toujours citée en premier.

• Les principales thématiques : les addictions quelles qu’elles soient, sont majoritairement citées.

• l’information reste un point essentiel à développer : un 1/3 des parents ne saurait vers qui se tourner en cas de problème.

• Faire appel à une aide extérieure à la famille parait normal même si la tendance récente montre que le recours à la famille est en augmentation. L’aide extérieure concerne le plus souvent des services « para médicaux ».Prioritairement une première réponse individuelle est privilégiée, un accompagnement est nécessaire pour une démarche plus collective.

• Entre 2011 et 2014, de nombreux dispositifs parentalité restent inconnus. Au titre de l’enquête CREDOC 50 % des parents connaissent la médiation familiale, 31 % les LAEP et seulement 19% les REAAP.

Au regard des éléments recensés auprès des acteurs (voir page 31 - Les diagnostics territoriaux)

Globalement, il ressort que :

• en-dehors des zones urbaines, beaucoup de communes, voire de communautés de communes, ne sont pas ou très peu couvertes par un dispositif,

• les acteurs petite enfance sont en demande d’accompagnement pour développer des actions en réponse à la demande des parents,

• les élus concernés sont globalement préoccupés par cette absence de dispositifs locaux répondant aux besoins des parents - réfl exion à amorcer avec les diff érents partenaires et acteurs locaux (aspects techniques, fi nanciers...).


1. Bilan

2. Les besoins des parents

Des actions possibles :


• problème de mobilité / isolement• peur de la stigmatisation• non-mobilisation des parents• Manque de connaissance des dispositifs,

des actions.

• attentes de conseils par rapport à certains fondamentaux du rôle éducatif et en matière de petite enfance, d’enfance

• accompagnement individuel - réponse immédiate et personnalisée

• relations parents-écoles, accompagnement à la scolarité

• accompagnement des parents• concertation des acteurs et des élus• développement de l’information et de la

communication (locale, départementale...)• réfl exions et actions locales à mener

• prise en compte et réponse à la demande des parents

• adaptation des services, structures• concertation des diff érents acteurs• favoriser le développement d’actions en

lien avec l’école• coordination et travail partenarial entre les

diff érentes institutions

1. Des freins à l’accès aux services existants

1.2. Quatre grandes problématiques sont recensées sur tout le département :


1. Bilan

3. Des besoins des professionnels

4. Les autres axes à développer



• réfl exion - construction d’un réseau d’acteurs

• besoin d’informations, d’accompagnement pour les pré-ados et les ados (peu d’actions existantes et méconnaissance)

• attente d’informations, de conseils par rapport aux familles recomposées

• soutenir les réseaux existants (cadrage, soutien technique, mise en place d’un volet animation)

• favoriser l’émergence de réseaux locaux d’acteurs et d’élus

• accompagnement individuel / collectif• concertation locale parents-professionnels-

élus• communication, information sur les

services et les dispositifs existants


2. Perspectives

2.1. Les perspectives partagées au sein du comité départemental de soutien à la parentalité

Quels moyens ?

Deux priorités partagées :

• établir un plan de communication 2015-2017 et l’évaluer.

• organiser une semaine départementale parentalité en novembre 2015 (semaine 47).

• déterminer des critères pour soutenir la création ou le développement des réseaux locaux et apporter des moyens techniques / fi nanciers.

• s’appuyer sur les 3 axes de déploiement des dispositifs de la branche famille au-delà du renforcement de sa coordination départementale.

• la communication au sens large vers les partenaires et vers les parents, pour une meilleure visibilité des actions et un meilleur accès à l’information.

• le soutien à la mise en place et au développement des réseaux locaux parentalité (interconnaissance des acteurs et des actions, participation des parents).


2. Perspectives

2.2. Les 3 axes de déploiement des dispositifs de la branche FamilleL’accès aux services

• Développement d’une off re dans les territoires dépourvus (objectif à atteindre à la Caf des Vosges pour 2017 : un dispositif parentalité par Epci).

• Développement des actions REAAP (objectif fi xé par la Cnaf et à atteindre d’ici 2017 : touche une à deux familles sur 10 au titre d’une action menée dans le cadre du REAAP).

• Renforcement du soutien aux parents dans la scolarité de leurs enfants (meilleure articulation du dispositif CLAS avec les autres dispositifs de soutien à la parentalité).

• Soutien aux LAPE existants et à la création de nouveaux lieux pour une couverture départementale optimisée. élaboration d’un schéma départemental.

• Poursuite du développement des services de médiation familiale et d’espaces de rencontres. Pour la médiation familiale, l’objectif à l’horizon 2017 est de couvrir 5,1 % du nombre de divorces et de procédures liées à l’autorité parentale. Pour les espaces de rencontre, la structuration de l’off re doit être réalisée pour assurer la visibilité et la couverture départementale.

• Développement de l’off re dans le champ des loisirs et notamment des loisirs en famille.

L’accès aux droits

• Renforcement de l’accès aux droits par un accompagnement des personnes confrontées à des événements de vie particuliers (lors des rendez-vous des droits par les chargés d’intervention sociale et les techniciens-conseil Caf par exemple).

L’accès à l’information

• Développement de la communication.• Mise en place d’un site Internet parentalité

(deux nouveaux espaces sur le site www.mon-enfant.fr).

Nouveaux espaces intégrant l’off re parentalité

Une démarche progressive vers un schéma départemental des services aux familles signé d’ici à 2017.


Annexe Arrêté préfectoral

portant création du comité départemental de soutien à la parentalité

Caf des Vosges30 chemin de la Belle au Bois Dormant

88016 Épinal cedex 9

Réalisation Pôle Parentalité et service Communication Caf des Vosges - Janvier 2016

diagnostic départemental parentalité · 2.2.2. enquête réseau parentalité...

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