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Les conseils de N° 5 Les premiers signes sont représentés par un amaigrissement contrastant parfois avec une consommation alimentaire paradoxalement augmentée, une soif intense et un volume d’urine très élevé (3 à 4 litres par jour). Le diagnostic de diabète est certain lorsque la glycémie à jeun dépasse 1,26 g/l, déterminée à 2 reprises. Si vous avez un doute, faites-vous faire sans attendre une mesure de votre glycémie. Une trop ®

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Les conseils de

N° 5

Le Diabète insulino-dépendantLe diabète insulino-dépendant (DID), encore appelé diabète de type 1, est provoqué par la destruction progressive et irréversible des cellules situées dans le pancréas qui synthétisent l’insuline, la principale hormone régulatrice de la glycémie. Celle-ci a pour effet de faire baisser rapidement la concentration du glucose dans le sang en facilitant son passage dans de nombreuses cellules de l’organisme, afi n qu’elles puissent l’utiliser pour leur fonctionnement physiologique. Ce type de diabète survient habituellement entre 5 et 40 ans, et, dans 1 cas sur 2 avant l’âge de 20 ans, ce qui lui a parfois donné le nom de diabète juvénile. Il représente 10 à 15% de tous les cas de diabète.

Quels sont ses symptômes ?

Quels sont les traitements ?

Les premiers signes sont représentés par un amaigrissement contrastant parfois avec une consommation alimentaire paradoxalement augmentée, une soif intense et un volume d’urine très élevé (3 à 4 litres par jour). Le diagnostic de diabète est certain lorsque la glycémie à jeun dépasse 1,26 g/l, déterminée à 2 reprises. Si vous avez un doute, faites-vous faire sans attendre une mesure de votre glycémie. Une trop

forte concentration de glucose dans le sang est toxique pour de nombreuses cellules et notamment pour celles constituant la rétine, les reins, les nerfs et les vaisseaux. Un diabète “mal équilibré” entraîne de ce fait, au bout d’un certain nombre d’années, l’apparition de complications nombreuses comme une diminution de la vision, une angine de poitrine, une artérite des membres inférieurs, une polynévrite, une insuffi sance rénale…

Le but du traitement est d’obtenir des glycémies aussi proches de la normale que possible, tout en conservant au diabétique un confort de vie le meilleur possible. La base du traitement du diabète insulino-dépendant est représenté par l’injection d’insuline selon un schéma adapté à chaque patient par son médecin. Un “régime”, en fait il faudrait mieux parler de "mesures

diététiques”, est également indispensable.Les techniques actuelles permettent au patient de bénéfi cier d’une large autonomie notamment grâce au développement de “l’auto-surveillance glycémique”, c’est à dire la mesure rapide de la glycémie réalisée par le diabétique lui-même. C’est une condition essentielle au contrôle de la maladie.

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- Association Française des Diabétiques Tél. : 01 40 09 24 25Contacts utiles - Aide aux Jeunes Diabétiques Tél. : 01 44 16 89 89 - Ligue des Diabétiques de France Tél. : 05 59 80 29 52

Prévention : Les 5 règles de l’insulinothérapie

Veiller à bien doser son insuline.Grâce à un bon “dosage” de l’insuline, il faut faire en sorte d’éviter tout à la fois les hypoglycémies nocturnes (glycémie inférieure à 0,50 g/l) et les hyperglycémies au réveil (glycémie supérieure à 1,60 g/l).

Apprendre la double adaptation des doses d’insuline.L’adaptation immédiate (basée sur la glycémie mesurée de manière instantanée au bout du doigt) et l’adaptation rétrospective (fonction de la moyenne des glycémies des 3 à 4 jours précédents).L’utilisation d’un lecteur à mémoire rend cette opération très aisée. L’équilibre du diabète n’en sera que meilleur et le risque de complications sera diminué.

Mesurer sa glycémie régulièrement.Le diabétique doit mesurer lui-même sa glycémie très régulièrement, au moins 3 à 4 fois par jour. Cette régularité est un facteur absolument essentiel. Ne pas hésiter à multiplier les mesures dans les périodes d’instabilité.

Modifi er fréquemment le choix de la zone d’injection.Le diabétique doit modifi er les endroits d’injection de l’insuline en faisant en sorte de l’injecter dans la même zone à un même moment de la journée (par exemple le matin dans le bras, à midi dans le ventre et le soir dans les cuisses), en variant de quelques centimètres à chaque fois (afi n d’éviter l’apparition de modifi cations du tissu sous-cutané ou lipodystrophies). Il faut penser à utiliser des aiguilles dont la longueur soit adaptée à l’épaisseur du tissu sous-cutané, laquelle varie d’un “territoire” à l’autre.

Prévenir et traiter l’hypoglycémie.Le diabétique doit apprendre à prévenir et à traiter l’hypoglycémie. Il n’y a pas de fatalité à subir des épisodes hypoglycémiques, qui sont désagréables mais heureusementdénués de dangers en dehors de circons-tances très particulières. Il faut apprendre les conditions d’un bon équilibre, connaître parfaitement les signes annonciateurs d’une hypoglycémie et avoir toujours à portée de mains une quantité suffi sante de “sucres rapides” en cas de besoin.

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Les complications à long terme se développant de manière longtemps silencieuse, mais irréversible, il est de la plus grande importance que chaque diabétique se soumette à une surveillance attentive :

Tous les ans

électrocardiogramme, fond d’oeil et examen neurologique (pour rechercher d’éventuels troubles de la sensibilité), surveillance du fonctionnement rénal et du “profi l lipidique” sanguin.

Tous les 3 ou 6 mois dosage de l’hémoglobine glyquée, refl et de l’équilibre glycémique sur les 2 mois précédents et donc de l’effi cacité du traitement ; elle doit être inférieure à 7%.

Très régulièrement surveillance de la tension artérielle et du poids. En permanence la peau du diabétique doit également faire l’objet d’un soin tout particulier et

notamment celle des pieds.

Tabagisme et diabète font très mauvais ménage : l’abstention totale du tabac est une règle impérative. Une grossesse chez une diabétique doit faire l’objet d’une étroite surveillance et implique souvent une intensifi cation temporaire du traitement. Il est fortement recommandé qu’elle soit “programmée”, de manière à commencer avant même la conception. Ne jamais oublier : le diabète est une maladie évolutive, la vigilance ne doit donc jamais se relâcher afi n de contrôler au mieux la maladie et ainsi d’assurer le meilleur avenir possible au diabétique.

Les conseils de votre pharmacien

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