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AMBITIONS POUR UN COMMERCE INNOVANT LES CAHIERS DE L’ALLIANCE Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

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AMB I T IONS POUR UN COMMERCE INNOVANT

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Guide d’aide à la mise en place

des zones touristiques

L’Alliance du Commerce regroupe trois fédérations :

la Fédération des Enseignes de la Chaussure,

la Fédération des Enseignes de l'Habillement,

et l’Union du Grand Commerce de Centre-Ville (grands magasins et magasins populaires).

13, rue La Fayette – 75009 ParisTél. : +33 (0)1 47 03 17 51 – Fax : +33 (0)1 40 15 60 14

[email protected] – www.alliancecommerce.org

Dans la même collection :

Cahier n°1 : Le tourisme, un relais de croissance majeur pour le commerce français, septembre 2012

Cahier n°2 : Commerce de crise ou crise du commerce ?, matinée-débat du 4 juillet 2012,décembre 2012

Cahier n°3 : Guide d'aide à la négociation des charges locatives, novembre 2012

Cahier n°4 : Guide pratique sur le fait religieux et l’entreprise, juillet 2013

Cahier n°5 : Le temps partiel, septembre 2013

Cahier n°6 : Le commerce en 2022, c’est maintenant, octobre 2013

Cahier n°7 : Comment relancer l’emploi dans le commerce de détail ?, avril 2014

Cahier n°8 : Guide pratique pour améliorer l’accueil des touristes dans nos magasins, juin 2014

Cahier n°9 : Guide des achats responsables sur le marché international, juin 2014

> Tout les cahiers sont consultables sur www.alliancecommerce.org

3Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Sommaire1 // CONTEXTE, OBJECTIFS ET ENJEUX 7

1.1 Le tourisme : un levier économique considérable mais un gisement insuffsamment exploité 8- Le tourisme, un secteur en plein essor 8- Le tourisme, un secteur en mutation 13- La nécessité de mieux valoriser le tourisme urbain et culturel 14

1.2 Une prise de conscience mobilisant les acteurs institutionnels et économiques locaux 17

1.3 Sources et méthodologie 17

2 // CADRE REGLEMENTAIRE 20

2.1 Une initiative locale 21

2.2 Une grande liberté d’appréciation 22

2.3 La frilosité des villes françaises dans la mise en œuvre des zones touristiques 23

3 // RETOURS D’EXPERIENCE ET BONNES PRATIQUES 24

3.1 Délimiter un périmètre qui concentre le maximum d’éléments d’attraction 25- Identifier les points d’ancrage et d’animation du territoire 26- Etablir des parcours autour de 3 critères 29

3.2. Aménager et mettre en valeur les espaces publics 31- L’organisation de la circulation – signalétique, stationnement,

transports en commun et modes alternatifs de déplacement 31- Des espaces publics de qualité – mêler esthétique, sécurité et propreté 32

3.3. Connaître ses clientèles cibles pour mieux les attirer et pour mieux s’adapter à leurs attentes 35- Segmenter les clientèles 35- Intégrer les attentes et les usages propres à chaque typologie de clientèle 36- Mettre en place une démarche proactive et ciblée de promotion

du territoire 37

3.4 Mobiliser et créer un consensus avec l’ensemble des acteurs publics et privés 39- Une démarche politique 39- Identifier les acteurs à intégrer à la démarche 39- Associer les partenaires au sein d’un cluster commercial,

culturel et touristique 40- Impliquer la population locale 41

3.5. Valoriser et renforcer l’accueil des touristes 42- Sensibiliser les commerçants aux enjeux touristiques 42- Professionnaliser les démarches commerciales à l’égard des touristes 42

3.6 Conclusion : du quartier touristique à la ville accueillante 43

4 // ANNEXES 45

//

4 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

La France est la première destination touristique mondiale avec 88 millions de visiteurs en 2013. Il ne faudrait pourtant pas que cet excellent chiffre nous incite à nous endormir sur nos lauriers. Comme le soulignait Laurent Fabius, lors de son discours de clôture des Assises du tourisme, le 19 juin 2014 : « La France est un des plus beaux pays du monde ; c’est un atout essentiel ; mais cela ne suffit plus ».

La demande mondiale progresse rapidement et notre pays, qui a une tradition touristique bien établie, en tire naturellement profit. Mais cette demande évolue aussi qualitative-ment. D’une part, la nature et les souhaits de la clientèle évoluent : passage du tourisme de groupe au tourisme individuel, rajeunissement, exigences qualitatives accrues, place croissante du numérique dans l’ensemble de la filière… d’autre part, la concurrence d’autres destinations, très compétitives sur le plan des prix et de la qualité du service va se renforcer.

Dès 2012, l’Alliance du Commerce relevait que la France, malgré sa place de première destination touristique mondiale, se situait au 3ème rang en termes de recettes, derrière les Etats-Unis et l’Espagne.

Notre pays ne tire donc pas pleinement profit de ces atouts et son offre touristique doit évoluer.

Les villes françaises ont un rôle de premier plan à jouer dans cette évolution. Elles sont, en effet, au cœur des évolutions du tourisme moderne. Le tourisme urbain et culturel représente environ 30% des voyages, et il est en progression constante. Nos côtes, nos montagnes continueront d’attirer les foules, mais la clientèle touristique moderne, plus mobile, plus diversifiée dans ses attentes, bénéficiant d’un très bon réseau de transports, se répand aujourd’hui sur l’ensemble du territoire et veut découvrir la diversité urbaine française au-delà de la visite des grands monuments.

Ainsi, nombre d’offices du tourisme de villes provinciales constatent aujourd’hui l’appa-rition d’une clientèle touristique extra-européenne que l’on pensait cantonnée à Paris, comme par exemple la clientèle asiatique, plus exigeante en termes d’accueil et de ser-vices.

Grâce à leur offre diversifiée combinant patrimoine, culture, services et commerces, les villes françaises disposent des moyens pour drainer les dépenses touristiques au profit de leur développement économique. Elles doivent pour ceci non seulement valoriser leurs atouts, mais également s’organiser pour accueillir au mieux cette nouvelle clientèle. On le sait bien : la propension du touriste à dépenser sera d’autant plus forte qu’il est bien reçu ; et un touriste satisfait est un touriste qui reviendra.

Préface//Guide d’aide à la délimitation des zones touristiques

5Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

//La création d’une zone touristique fait partie des outils à la disposition des villes. Dans un contexte de crise de la consommation, de concurrence accrue du commerce périphérique et du e-commerce, le tourisme peut être un élément du renouveau des centres-villes.

C’est dans cet esprit que l’Alliance et la société Convergence-CVL ont réalisé ce guide d’aide à la délimitation des zones touristiques. Douze villes ont ainsi été étudiées, cer-taines disposant déjà d’une zone touristique ou ayant une tradition touristique bien éta-blie, d’autres ayant un rayonnement touristique plus récent mais faisant le pari de son développement .

Au terme de cette étude, la conclusion du guide est claire : la délimitation d’un périmètre, recouvrant les principaux lieux touristiques traditionnels, ne saurait à elle-seule suffire ; la mise en place d’une zone touristique doit être l’occasion pour les élus de réfléchir de manière globale sur le fonctionnement de leur ville, ses atouts et ses faiblesses (organisa-tion des transports, aménagement urbain, organisation des commerces et des services …)

Le commerce tient bien évidemment une place essentielle du point de vue des retombées économiques du tourisme. Dans le travail de délimitation du périmètre touristique, les élus doivent donc s’assurer que le territoire délimité concentre le maximum d’éléments d’attraction : les monuments, lieux culturels, d’animation et de loisirs, doivent y figurer, bien entendu, mais les pôles de services (hôtellerie, restauration) et de commerce sont tout aussi essentiels. Le touriste urbain moderne ne sépare pas culture, loisirs, restau-ration et shopping ; il veut tout cela à la fois et la ville qui l’accueille doit être en mesure de lui offrir.

Ceci a des incidences sur le fonctionnement des commerces car il faut pouvoir s’adap-ter au rythme des visiteurs : être ouvert à l’heure du déjeuner ou plus tard le soir est nécessaire vis-à-vis d’une clientèle d’affaires ou lors de grands évènements ; être ouvert le dimanche est essentiel pour répondre à la demande du tourisme de loisirs de courts séjours.

Il faut également mieux préparer les commerçants à l’accueil des touristes en les trans-formant en quelque sorte en ambassadeurs de leur ville : connaissance du calendrier des événements locaux et des principaux atouts de la ville, connaissance des langues et des habitudes culturelles etc…

La réussite d’une zone touristique suppose donc de mobiliser tous les acteurs et de créer un consensus : services publics et organismes spécialisés (culture, tourisme), presta-taires de services et commerces qui doivent adapter et moduler leur organisation et leurs offres, organisations syndicales de salariés, au regard des incidences sociales.

6 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

//En définitive, la création d’une zone touristique dépasse la simple question de l’optimi-sation économique des flux touristiques. Il ne s’agit pas de créer un quartier dédié aux touristes, mais de rendre la ville plus accueillante dans sa globalité. La création d’une zone touristique n’apporte pas seulement des recettes et des emplois supplémentaires, mais bénéfice à tous les habitants de la ville.

A l’heure où beaucoup de centres-villes souffrent, nous espérons que ce guide contribuera à une prise de conscience des acteurs. La mise en place d’une zone touristique peut être une arme de renouveau économique et urbain qui profitera autant aux citoyens qu’aux visiteurs.

Carole DELGA

Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire

* Chartres, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Reims, Strasbourg, Toulouse, Vannes, Angers, Avignon, Annecy.

7Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Partie 1//Contexte, objectifs et enjeux

8 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

1.1 // Le tourisme : un levier économique considérable mais un gisement insuffisamment exploité

> LE TOURISME, UN SECTEUR EN PLEIN ESSOR

La France est la première destination touristique mondiale. Elle a accueilli 84,7 millions de visiteurs étrangers en 2013, avec une croissance de 2,5% par rapport à 20121. La pro-gression est de +62% par rapport à 1990 (Figure 2), année au cours de laquelle la France avait accueilli 52,4millions de touristes étrangers.

FIGURE 1

Classement des pays selon les arrivées des touristes internationaux en 1980 et 2012

1 Aunay, T., « Avec 84, 7 millions de touristes étrangers en 2013, la France demeure le pays le plus visité au monde », DGCIS et l’INSEE – le 4 pages, n°36, Juillet 2014

9Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

FIGURE 2

Progression du tourisme international en France entre 1990 et 2010 (en millier)

Par ailleurs, la part du tourisme domestique ne doit pas être sous-estimé : comme le montre la figure 2, le poids en 2012 de la consommation touristique intérieure des visi-teurs français dans le PIB est de 4,86%, contre 2,47% pour les visiteurs étrangers.

Selon l’Insee, un touriste désigne un voyageur qui passe au moins une nuit hors de son lieu de résidence habituel, quel que soit le motif de ce voyage.

10 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

FIGURE 3

Consommation touristique intérieure et son poids dans le PIB (en %)

Les trois régions les plus visitées en France sont sans surprise l’Ile-de-France, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) et la Région Rhône-Alpes. Cependant, de nombreuses villes en France se sont également positionnées comme d’importantes des-tinations, notamment à travers l’organisation d’évènements culturels (Fête de la lumière à Chartres, festival international de la bande-dessinée d’Angoulême, festival de jazz à Marciac, Feria de Nîmes, Marchés de Noël à Strasbourg et en Alsace etc…) ou la mise en place d’équipements structurants (Musée Soulages à Rodez, MUCEM à Marseille, Musée du Louvre à Lens ou centre Pompidou à Metz).

FIGURE 4

Répartition de la consommation touristique en 2011

11Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

FIGURE 5

Nombre de nuitées par régions (en million) par les touristes français

Le tourisme contribue à l’économie des territoires français en créant des emplois et de la richesse. Selon une étude réalisée par l’INSEE et la DGE (anciennement DGCIS)2, le transport est le premier poste de dépenses des visiteurs (avion, train, autocar ou ba-teau) : il représente 17% des dépenses touristiques en France. Suivent ensuite les dé-penses en hébergement (hôtels, locations, camping), qui représentent 16% de la consom-mation des touristes, et les dépenses en restauration, qui s’élèvent à 12% des dépenses touristiques globales. Hors hébergement et restauration, les achats de boissons, d’ali-ments ainsi que les dépenses de shopping sont estimés à environ 20% de la dépense touristique globale.

FIGURE 6

Postes de dépenses touristiques (en milliard d’euros)

2 Sourd, C., Bisault, L. et Lomonaco, J-C., « Les dépenses touristiques en France », DGCIS et l’INSEE – Le 4 pages, n°35, Juillet 2014

12 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Ces dépenses créent un grand nombre d’emplois. Dans certaines régions, le tourisme représente plus de 7% de l’emploi total. Ces données donnent une vision sous-évaluée de la réalité puisqu’elles ne mentionnent que les secteurs exposées directement à la demande touristique (hôtellerie, restauration, agences de voyages et voyagistes, parcs d’attraction…), sans tenir compte des effets indirectes sur l’économie locale des dépenses touristiques.

FIGURE 7

Répartition régionale des effectifs salariés au 31/12/12 dans les secteurs caractéristiques du tourisme

Régions comptant le plus d’emplois dans les secteurs d’activités caractéristiques du tourisme

1. Ile-de-France

2. Rhône-Alpes

3. Provence-Alpes-Côte d’Azur

4. Aquitaine

5. Languedoc-Roussillon

13Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> LE TOURISME, UN SECTEUR EN MUTATION

Caractéristique propre à nos sociétés de plus en plus tournées vers le loisir et la consom-mation, le tourisme est un véritable phénomène culturel qui a profondément évolué. Le tourisme de masse des années 1970 et 1980 – celui par exemple des grandes stations balnéaires – a en effet peu à peu cédé le pas à un tourisme largement plus diversifié, plus fragmenté dans le temps et touchant une clientèle toujours plus variée : on parle à ce titre de « tourisme urbain » en court séjour, « tourisme culturel », « tourisme d’affaires» ou encore de « tourisme durable », ces séjours ayant la particularité de comprendre au moins un week-end.

La France accueille des visiteurs venant des cinq continents. Ces dernières années, la clientèle venant d’Asie a connu une forte augmentation avec + 12,9% en 2013 par rapport à 2012 (Figure 7). D’une manière plus générale, le développement économique des pays des pays émergents (Chine, Russie, Brésil…) a entrainé l’arrivée de nouveaux visiteurs : le tourisme extra-européen atteint 18% du total des arrivées.

FIGURE 8

Arrivée des touristes étrangers en France selon leur continent d’origine

Le tourisme répond également à des goûts et des profils socio-économiques de plus en plus variés. Nombreux sont aujourd’hui les touristes qui, loin de se limiter à la visite d’un monument ou d’un musée, aspirent à saisir l’esprit d’un lieu en parcourant les marchés locaux, en participant à des événements culturels et festifs et en mettant à l’honneur les produits du terroir. En ce sens, si le visiteur peut assurément rechercher un cadre d’excel-

14 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

lence, il recherche également des expériences sensorielles et d’authenticité uniques, dont les villes sont le plus souvent la première manifestation.

Il n’est ainsi pas surprenant de constater ces dernières années une augmentation du tourisme urbain, la ville étant par ailleurs le seul type d’espace ayant connu une hausse des visites, avec + 2,8% des voyages et + 1,1% des nuitées en 2012 par rapport à 2011 (Figure 9).

FIGURE 9

Voyages et nuitées en France* par type d’espace (motif personnel)

> LA NÉCESSITÉ DE MIEUX VALORISER LE TOURISME URBAIN ET CULTUREL

Malgré sa position de 1ère destination touristique au monde, la France ne se positionne qu’au 3ème rang mondial en termes de recettes générées, derrière les Etats-Unis et l’Es-pagne (Figure 9). La Figure 10 nous indique, qu’à un niveau mondial, ses recettes ont moins augmenté entre 1995 et 2010 que celles de l’Espagne (+ 67,9% contre + 108,0%) alors qu’elle a accueilli nettement plus de touristes que son voisin.

15Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

FIGURE 10

Classement des pays selon les recettes du tourisme international en 20123

FIGURE 11

Recettes du tourisme international entre 1995 et 2000 (en millions de $)4

Par ailleurs, si la France continue à avoir une clientèle internationale en hausse (+ 2%), elle le doit surtout à l’augmentation du nombre de visiteurs venus d’Asie (+ 12,9%) et d’Océanie (+13.9%) car le nombre de touristes venus d’Europe ou d’Amérique n’a quasi-ment pas changé (Figure 7).

3 http://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/etudes-et-statistiques/stats-tourisme/chiffres-cles/chiffres_cles13_fr.pdf

4 Source : Alliance du Commerce, Le tourisme, un relais de croissance majeur pour le commerce français, Les Cahiers de l’Alliance, Septembre 2012

16 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

La réussite remarquable de l’industrie touristique française ne doit pas masquer ces élé-ments de faiblesse qui montrent que l’organisation du tourisme en France ne répond pas entièrement aux nouvelles demandes de la clientèle. Le tourisme apparaît comme un secteur qui pourrait être encore mieux exploité et nécessitant un certain renouvellement de l’offre.

Le contexte international s’est largement ouvert au tourisme et présente dès lors une offre de plus en plus riche de destinations : entre 2000 et 2013, le tourisme mondial est en effet passé de 678 millions à 1 087 millions de touristes internationaux, soit une aug-mentation de 60%.

C’est pourquoi il s’avère fondamental de prendre acte des mutations traversées par le tourisme et d’adapter l’offre en fonction des nouveaux besoins et attentes des clientèles. Dit autrement, le tourisme doit être pensé comme un produit issu de ressources dont l’utilisation doit être optimisée dans une perspective structurée, durable et délibérément proactive. Le commerce représente assurément un puissant levier d’action pour parti-ciper à l’enrichissement de l’offre touristique, ce qui confère, de fait, un nouveau rôle aux acteurs locaux.

Parmi les motivations des touristes, la dimension shopping est aussi importante que la dimension culturelle et patrimoniale :

- Visite du patrimoine bâti : 63% pour les Français, 72% pour les étrangers

- Musée : 28% pour les Français, 72% pour les étrangers

- Promenade en ville : 90% pour Français et étrangers

- Shopping : 60% pour les Français, 62% pour les étrangers

- Restauration et cafés : 68% pour les Français, 69% pour les étrangers

Source : Atout France, 2008

17Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

1.2 // Une prise de conscience mobilisant les acteurs institutionnels et économiques locaux

L’essor des flux touristiques implique que les deux phénomènes de la ville et du tourisme ne peuvent plus être traités séparément mais doivent au contraire s’appréhender comme deux forces s’alimentant mutuellement. En effet, si les villes attirent le tourisme, le tou-risme contribue également à modifier notre regard sur la ville. Il soulève alors néces-sairement les questions de son organisation spatiale, de la qualité de ses aménités, de sa gouvernance, de l’intégration et de la participation de ses habitants.

Le tourisme s’impose dès lors comme un terrain complexe, touchant de manière trans-versale à différents thèmes et cristallisant des intérêts pouvant être divergents. Cette approche est souvent insuffisamment développée dans les réflexions des collectivités locales. Ainsi, la délégation tourisme est rarement associée au commerce et au dévelop-pement économique ou à la culture.

« Le tourisme est une activité économique à part entière qui a besoin d’être structurée et organisée. Il faut aller plus loin et sensibiliser les élus ».

André Marcon, Président de CCI France.

Le tourisme doit donc être développé par des élus locaux convaincus de son importance et capables d’assurer la connexion entre pouvoirs publics et acteurs du tourisme, du commerce, de l’hôtellerie, de la restauration, de l’événementiel etc. Sa gestion doit ainsi s’inscrire dans une vision intégrée de la ville, c’est-à-dire dans un projet de territoire à la fois global et cohérent.

La création d’instances ou d’habitudes de coopération entre acteurs concernés apparaît donc être la condition sine qua non d’une gestion efficace du tourisme. Elle s’applique aussi bien aux acteurs d’un même secteur (union de commerçants) qu’aux acteurs de différents secteurs (commerçants, office du tourisme, voirie et urbanisme, associations et établissements culturels).

1.3 // Sources et méthodologie

Issu de l’initiative d’Atout France et de l’Alliance du Commerce, ce guide a été réalisé par Convergences-CVL, société de conseil en implantation commerciale. Il s’adresse aux représentants des collectivités et, plus largement, à tous les acteurs ayant un rôle à jouer dans l’amélioration de l’attractivité touristique d’une ville. Son objectif est de développer une méthodologie pour la délimitation et l’animation des zones touristiques. S’appuyant sur des exemples existants, il présente ainsi les bonnes pratiques à adopter et les écueils à éviter.

Les données et informations présentes dans ce guide sont d’abord issues d’une série d’entretiens réalisés auprès de 12 villes françaises et de représentants d’organismes publics dont le développement est étroitement lié à celui des centres villes (DGE, Minis-tère du Travail, Gares et Connexions).

18 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les villes ont été choisies de façon à représenter un large éventail de caractéristiques et de profils (différentes tailles, différentes régions de France, différentes sources d’attrac-tivité, avec ou sans un secteur sauvegardé et ayant ou n’ayant pas connu de profondes mutations urbaines). Les entretiens réalisés ont impliqué :

• Des représentants de la Ville, élus comme techniciens,

• Des Offices du tourisme,

• Des acteurs privés du territoire : CCI, associations de commerçants, fédérations hôte-lières.

Ces entretiens ont permis d’analyser les grands enjeux rencontrés par les cœurs de ville en matière de commerce, de loisirs, de tourisme et de mobilité. Ils ont également permis de saisir quelles étaient les attentes des habitants et les actuelles pistes de réflexion des acteurs locaux. Enfin, ils ont permis d’identifier les politiques publiques, outils et initia-tives mis en place par les élus locaux, et d’évaluer leur pertinence au regard de leurs résultats et de leurs retombées.

Le contenu de ce guide a ensuite été complété et enrichi par :

• L’intégration de données issues de l’étude réalisée par la DCGIS et l’INSEE en 2013,

• D’autres études issues du partenariat de Convergences – CVL avec le Crédoc, déve-loppé dans le cadre de missions communes.

19Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Le présent guide est ainsi structuré de la manière suivante :

• Une première partie présente, de manière globale, les enjeux, défis et recommanda-tions relatifs à la mise en place des zones touristiques.

• Une seconde partie est constituée de fiches-type détaillées pour chacune des 12 villes étudiées. Elle permet de présenter des exemples concrets de bonnes pratiques et d’il-lustrer ainsi par des cas réels les éléments avancés dans la première partie.

Les 12 villes étudiées sont les suivantes :

1. Chartres

2. Lyon

3. Marseille

4. Montpellier

5. Nice

6. Reims

7. Strasbourg

8. Toulouse

9. Vannes

10. Angers

11. Avignon

12. Annecy

20 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Partie 2//Cadre réglementaire

21Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

2.1 // Une initiative locale

Aux termes de l’article L.3132-25 du Code du travail, issu de la loi du 10 août 2009, la de-mande de classement en commune d’intérêt touristique et thermale ou de détermination d’une zone touristique d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente ne peut intervenir que sur proposition du maire auprès du préfet du département.

La réglementation distingue ainsi deux types de situation. Dans le premier cas, c’est l’en-semble du territoire de la commune qui est concerné par le classement. Cela concerne pour l’essentiel des communes touristiques traditionnelles (stations de sport d’hiver ou balnéaires, villes d’eau). Dans le second cas - qui intéresse particulièrement des villes im-portantes ou n’ayant pas une économie principalement touristique - une commune peut identifier des zones sur son territoire avec une affluence touristique particulière ou une animation culturelle permanente.

Le préfet procède au classement après avis du comité départemental du tourisme, des syndicats d’employeurs et salariés concernés et des établissements publics de coopé-ration intercommunale. Dans le cas de la création d’une zone touristique, le préfet peut accepter ou refuser – mais ne peut modifier – la délimitation du périmètre en question.

Les communes pouvant prétendre au classement doivent accueillir, pendant certaines périodes, une population supplémentaire importante en raison de leurs caractéristiques historiques, naturelles, artistiques ou de l’existence d’installations sportives, de loisirs ou thermales à forte fréquentation. L’importance de cet afflux doit être telle qu’elle néces-site la mise en place d’infrastructures propres à accueillir le public supplémentaire et à répondre à ses besoins particuliers.

La réalité d’une telle fréquentation touristique peut être établie par tous moyens, notam-ment : le rapport entre la population permanente et la population saisonnière, le nombre d’hôtels, le nombre de gîtes, le nombre de campings, le nombre de lits et le nombre de places offertes dans les parcs de stationnement d’automobiles.

La nécessité de répondre aux besoins spécifiques d’un public, s’ajoutant à la popula-tion permanente, est l’élément essentiel justifiant le classement. Il en découle pour les commerces un régime dérogatoire aux règles du Code du travail sur le travail dominical.

En effet, afin de répondre aux besoins spécifiques du public, les établissements ayant pour activité principale la vente au détail quelle qu’elle soit, situés dans ces communes ou ces zones peuvent, de droit, déroger au principe du repos dominical posé à l’article L. 3132-3 du code du travail et donner le repos hebdomadaire par roulement pour tout ou partie du personnel. Les commerces peuvent ainsi employer des salariés le dimanche, de manière permanente, sans avoir recours à des démarches administratives particulières. Les contreparties salariales ne sont pas obligatoires, mais généralement prévues par des accords de branche ou d’entreprise.

Les types de commerces exclus de cette dérogation sont :

• Les établissements de vente en gros ;

• Les commerces de détail alimentaire qui restent régis par des dispositions particu-lières puisqu’ils peuvent de droit, indépendamment de la création d’une zone touris-tique, employer des salariés le dimanche jusqu’à 13 h (art. L.3132-13 et L.3132-25-1 du Code du travail). Toutefois, cette possibilité est entravée dans de nombreux dépar-tement par l’existence d’arrêtés préfectoraux étendant des accords sociaux locaux

22 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

souvent anciens. Ces accords, dont la représentativité est aujourd’hui contestable, imposent aux commerces à dominante alimentaire de fermer une journée dans la semaine. Ceci revient de facto à imposer à beaucoup de commerces succursalistes, de taille petite et moyenne, de fermer le dimanche, dans la mesure où il n’est pas envisageable pour ces commerces de fermer un autre jour de la semaine.

A ne pas confondre avec …

Le dispositif PUCE : Il est important de bien distinguer zone touristique et zone de PUCE (Périmètre d’Usage de Consommation Exceptionnelle) qui ne s’applique qu’aux unités urbaines de plus d’un million d’habitants (Paris, Aix-Marseille, et Lille). Dans ces zones, le travail le dimanche est encadré : à défaut d’accord, il s’effectue sur la base du volontariat et implique des contreparties (doublement de salaire, repos com-pensateur).

Les « cinq dimanches du maire» : le maire, à Paris le Préfet, peut permettre de déro-ger au repos hebdomadaire du dimanche au maximum cinq fois par an. Il consulte les branches professionnelles concernées sur les dates envisagées. Sont générale-ment retenus les dimanches des périodes de soldes et ceux précédant les fêtes de fin d’année. Cette dérogation donne obligatoirement lieu à un repos compensateur et au double de la rémunération (article L.3132-37 du Code du travail).

Ces deux mécanismes dérogatoires relèvent de considérations purement commer-ciales alors que les zones touristiques sont porteuses d’enjeux qui dépassent large-ment le seul cadre commercial.

2.2 // Une grande liberté d’appréciation

Le projet de loi pour la croissance et l’activité, présenté au Parlement en janvier 2015, propose la création d’une troisième catégorie de zone touristique, les zones touristiques internationales (article L.3132-24 du Code du travail).

Ces zones seraient mises en place et délimitées « par les ministres chargés du travail, du tourisme et du commerce, après avis du maire, du président de l’établissement public de coopération intercommunale, lorsque celui-ci existe, et des syndicats d’employeurs et de salariés intéressés, compte tenu de leur rayonnement international et de l’affluence exceptionnelle de touristes notamment résidant hors de France. ».

Par ailleurs, le projet de loi unifie le régime juridique des trois types de zone du point de vue des droits des salariés. Pour bénéficier de la faculté de donner le repos hebdomadaire par roulement pour tout ou partie du personnel, les établissements devraient être cou-verts soit par un accord collectif de branche, d’entreprise ou d’établissement, soit par un accord conclu à un niveau territorial.

L’accord fixerait « les contreparties accordées aux salariés privés du repos dominical ainsi que les engagements pris en termes d’emploi ou en faveur de certains publics en difficulté ou de personnes handicapées ».

23Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

2.3 // La frilosité des villes françaises dans la mise en œuvre des zones touristiques

A l’heure actuelle, selon les statistiques tirées des arrêtés préfectoraux établissant la liste des communes touristiques dans chaque département, guère plus de 600 communes ont délimité une ou plusieurs zones touristiques ou ont opté pour le classement en commune d’intérêt touristique.

Au regard des 36 000 communes existant en France et compte tenu de la vocation touris-tique de notre territoire, ce chiffre témoigne d’une certaine frilosité dans la mise en œuvre d’une politique touristique intégrant le commerce, en particulier dans les grandes villes.

En effet, la liste des communes touristiques comporte essentiellement des villes petites ou moyennes ayant une activité touristique traditionnelle liée à des atouts naturels ou patrimoniaux (villes d’eau, stations balnéaires ou de sports d’hiver)5.

Par contre, les villes plus importantes sont peu représentées. Si l’on s’en tient aux prin-cipales métropoles, hors Paris, seules Nice, Marseille ou Bordeaux et, dans une moindre mesure Lyon, se sont engagées dans une démarche de création de zones touristiques. Toulouse et Montpellier ont également une politique touristique dynamique, mais qui ne s’est pas traduite pour l’instant par la création d’une zone touristique.

Beaucoup d’exemples concernent des villes du sud, situées dans des régions où l’impor-tance du tourisme est reconnue depuis longtemps. Dans le reste de la France, les créa-tions restent rares et généralement cantonnées à des zones restreintes, même si le cas de la ville de Chartres mérite d’être cité.

De manière générale, l’essor significatif du tourisme urbain et culturel en France n’in-tègre pas à ce stade suffisamment la dimension commerce.

Cette situation pose la question des retombées sociales et économiques de la nouvelle politique touristique et culturelle de nos villes.

6 Par exemple, Biarritz, Fontainebleau, Megève.

24 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Partie 3//Retours d’experience et bonnes pratiques

25Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

3.1 // Délimiter un périmètre qui concentre le maximum d’éléments d’attraction

Depuis son apparition au XIXe siècle, le tourisme a connu un essor continu. Touchant de plus en plus d’espaces de vie, de production et d’échanges, le tourisme rime aujourd’hui avec culture, santé, sport, loisirs et englobe des profils de population extrêmement diver-sifiés. Il a ainsi peu à peu basculé du statut de passe-temps élitiste par excellence, à celui d’un véritable besoin de société, démocratisé et encouragé par des acteurs autant publics que privés. Par ailleurs, si le tourisme s’est à l’origine développé autour de sites monu-mentaux et naturels majeurs, il a aujourd’hui de plus en plus tendance à se nourrir d’un patrimoine dit immatériel qui comprend les événements culturels et sportifs, les savoir-faire artisanaux, les traditions, coutumes et rituels locaux.

Dans ce contexte, les liens entre tourisme, éléments d’attractivité et activités commer-ciales se révèlent être de première importance. Les animations commerciales, culturelles ou de loisirs contribuent, au même titre qu’un monument ou qu’un paysage, à faire décou-vrir l’histoire et la culture d’un lieu. Le touriste n’est plus à considérer comme un simple visiteur : il est aussi un citoyen, un spectateur, un client et un piéton qui se plaira à déambuler dans les rues d’un centre-ville.

C’est pourquoi il est essentiel qu’un périmètre concentre un maximum d’éléments d’at-traction possible. La délimitation de ce périmètre doit se baser sur une bonne connais-sance de la ville, de ses ressources et de ses points d’attraction.

Cette première phase de diagnostic n’est toutefois pas suffisante : la zone touristique doit également être l’expression d’une stratégie, c’est-à-dire d’un positionnement que la ville aura défini au vu de ses ressources, des attentes de clientèles préalablement ciblées.

> IDENTIFIER LES POINTS D’ANCRAGE ET D’ANIMATION DU TERRITOIRE

Les monuments, musées, lieux culturels et patrimoniaux : Les sites patrimoniaux et culturels sont des lieux privilégiés du tourisme et, par les flux de personnes qu’ils engendrent, de consommation de biens et de services. La visite d’un ou de plusieurs monuments incite nécessairement les touristes à se déplacer, à déambuler à travers la ville et donc à s’intéresser aux autres types d’offres qu’ils croiseront sur leur chemin.

Les lieux de vie, d’animation et de loisir : Dans la mouvance des lieux culturels, les spectacles vivants et les événements festifs constituent un important ressort touristique. Il s’agit le plus souvent d’un tourisme plus « spécialisé » qui, généralement inscrit dans un court séjour, s’adresse à des typologies précises de visiteurs : amateurs de peinture, de musique ou de théâtre, familles avec jeunes enfants, adolescents etc. Leur rôle n’en est pas moins essentiel. Ils peuvent per-mettre d’augmenter la durée d’un séjour, à travers par exemple l’organisation d’événe-ments nocturnes qui inciteront les visiteurs à rester pour la nuit. Ils constituent aussi de véritables points d’animation qui donnent vie aux centres touristiques – trop souvent accusés d’être « patrimonialisés » – en mêlant différents secteurs d’activité et en rassem-

26 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

blant touristes et populations locales autour de loisirs communs. C’est dans cette optique qu’il devient primordial de considérer le tourisme comme une activité économique à part entière qui nécessite la contribution de tous : commerces, services, transports, associa-tions etc.

NICE : des plages au Vieux Nice, en passant par l’hypercentreLe périmètre défini à l’échelle du centre-ville de Nice concerne un périmètre large incluant aussi bien l’hypercentre, le Vieux Nice et l’ensemble du bord de mer. Il intègre ainsi des points d’intérêt qui ne sont donc ni strictement commerciaux ou patrimoniaux mais qui constituent des éléments générateurs de flux et des points d’ancrage structu-rants des circuits marchands et touristiques.

Voir annexe n°8

L’offre commerciale et les marchés : Le commerce occupe une place de plus en plus importante dans le choix des destinations touristiques.

Une question sur trois à l’Office du Tourisme de Toulouse concerne le shopping (le quartier des antiquaires, les grands magasins, le marché couvert, …). La dimension « shopping » apparaît comme incontournable pour assurer l’attractivité d’une destina-tion « city break ».

Une offre commerciale diversifiée, de qualité et animée contribue considérablement à renforcer l’attractivité d’une ville et, par ce biais, à affermir la cohérence des péri-mètres.

Parallèlement à la présence d’un vaste choix d’enseignes, l’organisation de marchés est généralement très appréciée, aussi bien par la population régionale locale que par la clientèle internationale, friande des produits et savoir-faire locaux. Les marchés – tout comme l’artisanat et les commerces indépendants – permettent également de renforcer le sentiment d’identité locale et de lutter contre la standardisation des centres villes.

27Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

MARSEILLE : anticiper l’arrivée des Terrasses du PortLe périmètre touristique défini à l’échelle du centre-ville de Marseille intègre les prin-cipaux points d’intérêt touristiques (Vieux Port…), ainsi que les principales locomotives commerciales (rues du centre, Centre Bourse, Grands Magasins, …). Dès sa concep-tion, ce périmètre a été défini en intégrant également le secteur prévu pour l’implan-tation des Terrasses du Port, au sein d’Euroméditerranée. Ouvert depuis le mois de mai 2014, cette nouvelle polarité commerciale, avec l’ouverture d’un grand magasin « Printemps », participe de la reconquête par la ville de sa façade maritime, au même titre que le Mucem (Musée des Civilisation de l’Europe et de la Méditerranée). Au sein du périmètre ainsi défini, ces deux équipements structurants ont permis une extension conjuguée des circuits marchands et touristiques. Il est significatif de noter que l’office de tourisme de Marseille a installé un bureau à l’accueil même du centre commercial.

Voir annexe n°6

Les marchés : une offre commerciale identitaireL’offre commerciale fait partie intégrante d’une destination touristique, notamment en ce qui concerne le tourisme de congrès / d’affaires. Une nouvelle demande concerne l’ouverture des marchés alimentaires aux groupes, notamment lors de congrès impor-tants. A titre d’exemple, le marché de Barcelone a été récemment aménagé pour per-mettre l’accueil des groupes. La demande s’oriente donc vers des « produits complets » visant à constituer une destination globale. L’offre commerciale « identitaire » est au cœur de cette demande (ex : produits du terroir, marchés de producteurs, …). De nom-breuses villes ont su mettre en avant leurs marchés traditionnels : Versailles, Dijon, Bayonne, Angers, Nice…

28 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

La prise en compte des pôles de services et du commerce de proximité : consé-quences sur la délimitation de la zone touristique

Adopter une approche globale et cohérente du tourisme ne sera possible qu’en considé-rant les clientèles comme un ensemble de flux qu’il convient d’orienter et d’accompa-gner depuis le moment de leur arrivée jusqu’au moment de leur départ.

Même s’il est hors du champ de l’étude, le cas de Paris doit être cité car certaines de ses caractéristiques se retrouvent, à une moindre échelle, dans les métropoles de province.

S’il est incontestable que c’est vers le centre de la capitale que converge une part essen-tielle des flux touristiques, les touristes urbains ou d’affaires ne sont pas cantonnés dans quelques quartiers, mais au contraire vivent leur temps de séjour dans tous les arrondis-sements de la ville, voire au-delà en première couronne où l’hôtellerie et la restauration y sont moins chères. De même, dans un grand nombre de villes de province, les hôtels, palais des congrès, centres de conférence ou centre d’affaires sont souvent situés hors de l’hypercentre historique ou dans les nouveaux quartiers en développement.

Cet état de fait a deux conséquences importantes :

- Sur l’offre offerte aux touristes

Attirer des visiteurs ne peut se baser uniquement sur une offre riche et variée d’ani-mations culturelles, commerciales ou de loisir : il est également indispensable que les touristes trouvent une offre de services qui réponde à leurs besoins plus « quoti-diens ». Cela comprend aussi bien l’hébergement et la restauration que les « services de proximité » tels que les banques, pharmacies, les transports publics, les taxis à la sortie des gares et aéroports etc.

Cela concerne aussi le commerce de proximité et, en particulier, le commerce alimen-taire. Si les marchés traditionnels constituent une destination touristique à part en-tière, ils ne constituent pas un « commerce de commodité ». Il apparaît donc judicieux dans l’identification de l’offre commerciale attendue par les touristes d’intégrer ce type de commerce, en particulier les supermarchés de proximité ou les magasins multi-services qui rendent un service à part entière. On doit noter toutefois une contrainte

29Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

réglementaire particulière concernant le commerce à dominante alimentaire : ceux-ci doivent fermer le dimanche à partir de 13 h, y compris s’ils sont situés dans une zone touristique. Il convient d’ajouter, dans certains départements, l’existence d’arrêtés pré-fectoraux, pris sur la base d’accords sociaux dorénavant peu représentatifs, qui inter-disent de fait aux commerces alimentaires d’ouvrir le dimanche. Cette réglementation spécifique et ces arrêtés préfectoraux ne sont pas adaptés à l’esprit même de la zone touristique et à la lisibilité de l’offre commerciale par les étrangers

- Sur la délimitation de la zone

Il ne saurait y avoir un modèle unique concernant la délimitation des périmètres, chaque ville ayant ses particularités et ses traditions. Le classement de l’intégralité du terri-toire communal en zone touristique peut être une option qui évite des choix difficiles ou des effets indésirables (hausse des loyers dans la zone par rapport au reste de la ville), mais il n’est pas nécessaire.

Toutefois, compte tenu de la diversité des services et commerces à offrir pour tirer pleinement profit des flux touristiques, la question de la taille critique de la zone tou-ristique est un élément déterminant.

Un zonage trop réduit, en confetti ou « peau de léopard », délimité à proximité immédiate des principaux lieux touristiques n’aura pas d’effet d’entraînement pour l’ensemble des commerces de la ville . Les dépenses attendues n’auront pas lieu faute d’une offre qui, on l’a vu, doit être large et diversifiée.

POINTS A RETENIRRéunir l’ensemble des points d’intérêt culturels, touristiques et commerciaux – y compris le commerce de proximité - au sein d’une même zone est un préalable à la valorisation des synergies entre tourisme et commerce. Toutefois, il ne suffit pas à donner une identité « shopping » au centre-ville dans sa globalité. Si certains secteurs bénéficient de la proximité d’éléments culturels, patrimoniaux ou commerciaux rayon-nants, d’autres ont du mal à se raccrocher aux circuits marchands et touristiques. La délimitation d’un périmètre appelle donc inévitablement la mise en place de circuits communs permettant de « chaîner » et d’animer la zone de façon durable en apportant une offre commerciale diversifiée (indépendants, alimentaires, succursalistes, équipe-ment de la personne, services…) et en harmonisant les temporalités et les ouvertures des différents équipements (culture, musée, transports, commerce).

> ÉTABLIR DES PARCOURS AUTOUR DE 3 CRITÈRES

L’identification des différents lieux d’animation constitue l’étape préalable à la mise en place de « parcours » destinés à associer divers points d’attraction, à répondre aux be-soins des visiteurs et à véritablement gérer les flux de touristes. Ces parcours constituent l’expression d’une stratégie de développement touristique, pensée de manière transver-sale et cohérente. Trois points capitaux méritent ainsi d’être pris en compte :

1. L’identification des différents types de visiteurs : les zones touristiques doivent chercher à incorporer des parcours ciblant différentes sortes de clientèles de ma-nière à gagner en richesse et diversité. Cela implique un réel travail d’identification des besoins et attentes des visiteurs qui permettra à la ville, dans un second temps, de définir son positionnement.

30 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ANGERS : connaître pour mieux convaincreL’Office du Tourisme d’Angers mène de façon régulière des enquêtes quantitatives au-près de ses visiteurs du centre-ville afin de chiffrer leur importance selon les différents évènements organisés (braderie, fêtes de Noël) et selon les périodes de l’année. Les touristes sont également répertoriés en fonction de leur lieu de provenance et de leurs habitudes de consommation. Les résultats sont ensuite communiqués aux commer-çants dans l’optique de les sensibiliser sur les retombées positives du tourisme et de les familiariser avec le profil de leurs clientèles.

Voir annexe n°1

2. La mise en correspondance des circuits touristiques, culturels et commerciaux : la création de synergies entre les circuits commerciaux, culturels et touristiques est un élément clef pour garantir une animation urbaine riche et dense, qui contente une clientèle variée et se maintienne sur différentes périodes de l’année. Ce décloisonne-ment des parcours est au cœur d’une réflexion d’ensemble : elle implique non seule-ment de relier les enseignes commerciales et les lieux touristiques mais également d’établir des partenariats entre les structures.

AVIGNON : la création d’un circuit touristique couvrant l’ensemble du centre-villeLa ville d’Avignon a la particularité de rassembler deux monuments extrêmement sym-boliques et très rapprochés l’un de l’autre : le Palais des Papes et le Pont d’Avignon (Pont Saint-Bénezet). Un des grands enjeux était donc d’irriguer les flux de touristes sur l’ensemble du centre-ville. L’Office du Tourisme a ainsi été placé à l’autre extrémité des points touristiques importants, de façon à inciter les visiteurs à parcourir un péri-mètre plus large. La mise en valeur et promotion de la globalité du centre-ville passe également par l’organisation d’événements phares qui engagent nécessairement les visiteurs à flâner dans les rues : outre le célèbre Festival d’Avignon en juillet, la Ville développe d’autres animations pendant l’année, telles que « Cheval Passion » en hiver ou « Altera Rosa » pour le premier week-end de l’Ascension.

Voir annexe n°3

3. La prise en compte des périodes d’affluence touristique : la mise en place de parcours repose par définition sur une gestion des flux. Pour ce faire, il est indis-pensable que ces derniers soient étudiés sous l’angle de différentes tempora-lités (celles d’une journée, d’une semaine, d’un mois, de l’année…) afin d’éviter les périodes de suractivité et d’optimiser les retombées économiques des visites.

Aussi les parcours doivent-ils être à même d’orienter les flux de visiteurs aussi bien dans le temps que dans l’espace, en évitant par exemple de créer des zones suscep-tibles d’attirer trop de touristes en même temps et en veillant à ce que les événe-ments culturels et de loisirs soient répartis sur différentes périodes de l’année.

31Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

VANNES : faire de l’année une fête continuelle Vannes bénéficie d’un riche environnement naturel et culturel qui lui permet de pré-senter à ses visiteurs une offre touristique d’une très grande variété. Aussi sa stra-tégie touristique repose-t-elle sur l’organisation d’événements extrêmement divers et répartis tout au long de l’année de façon à éviter une activité concentrée sur les mois d’été : événements sportifs (marathon, rassemblement de bateaux le week-end de l’Ascension), de santé, gastronomiques, valorisation du patrimoine architectural à travers une modernisation des animations (jeux de lumière) et soutien auprès des organisateurs et acteurs culturels.

Voir annexe n°12

3.2 // Aménager et mettre en valeur les espaces publics

Un aménagement urbain de qualité est désormais unanimement accepté comme une composante essentielle de l’attractivité des villes. Il est à cet égard devenu indissociable des projets de mise en valeur et d’animation des zones touristiques et, plus générale-ment, de rénovation de centre-ville. Ce terme très générique renvoie à un large spectre de caractéristiques urbaines et comprend aussi bien l’organisation de la circulation, que la mise en place d’une bonne signalétique, de transports en communs et d’espaces publics animés.

L’organisation de la circulation – signalétique, stationnement, transports en com-mun et modes alternatifs de déplacement Orienter, faciliter et rendre sûres les différentes pratiques de circulation constitue un enjeu de poids qui répond avant toute à des nécessités fonctionnelles. En effet, une bonne signalétique permet aux visiteurs et aux résidents de se déplacer et de se repérer aisé-ment, et donc de mieux s’approprier les attraits de la ville. Elle doit être simple et conti-nue, comporter des éléments de repérage (plans indiquant les principaux lieux d’intérêt, de stationnement, les stations de transport), faciliter la lecture des parcours et aider à la découverte de la ville.

Améliorer la qualité de la circulation urbaine est d’autant plus fondamental que prome-nades et flânerie sont souvent les premières activités des touristes. Créer des zones pié-tonnes, ou veiller à une bonne sécurité de déambulation sont ainsi devenus des prérequis pour animer les parcours et inciter les visiteurs à profiter pleinement de l’offre commer-ciale, culturelle et de loisirs existante.

CHARTRES : flécher le parcours et guider les visiteursLa ville de Chartres a développé des itinéraires matérialisés par un fléchage permet-tant de faciliter la lecture des parcours et accompagner le déplacement des visiteurs. Cette signalétique particulièrement lisible et efficace participe du confort de la visite et valorise l’image d’ensemble du centre-ville. Elle permet aussi de structurer un circuit sur lequel des animations et actions pourront être organisées.

Voir annexe n°4

32 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

L’introduction des nouvelles technologies est également en train s’imposer progressi-vement dans les systèmes de signalisation, notamment en ce qui concerne la diffusion d’informations en plusieurs langues et la présentation des différents parcours existants.

REIMS : l’application Boutic, la ville dans votre poche

L’association de commerçants les Vitrines de Reims a lancé au printemps 2014 l’appli-cation mobile BOUTIC, accessible gratuitement par simple téléchargement sur smart-phone. Elle permet aux adhérents d’être au courant des actualités, bons plans ou ren-seignements pratiques concernant les commerces du centre-ville. La recherche peut se faire par marque, enseigne, produit. Elle est également doublée d’un système de géolocalisation permettant aux clients de mieux préparer leur parcours et de repérer les places disponibles dans les parkings les plus proches.

Voir annexe n°9

Des espaces publics de qualité – mêler esthétique, sécurité et propretéIl va de soi que plus l’espace public sera soigné, plus les visiteurs – mais aussi les habi-tants – auront plaisir à flâner dans les rues. Il s’agit donc d’accorder une attention par-ticulière à la qualité, à l’entretien et à la propreté des espaces publics (places, parcs, terrasses, habillement des rues mais aussi incitations au ravalement des façades), de développer le mobilier urbain nécessaire (bancs, sanitaires, éclairage, poubelles, points d’eau) et d’assurer la sécurité de jour comme de nuit.

33Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

NICE : une coulée verte pour relier et animer différents lieux de vie et d’animationA Nice, la promenade du Paillon est une « coulée verte » qui se développe sous la forme d’un parc urbain de 12 ha, à l’emplacement d’un ancien fleuve qui séparait historique-ment les quartiers du Vieux Nice et la ville du XIXème siècle. Au-delà de sa fonction de poumon vert, cet espace public stratégique est un élément de lien physique entre différents quartiers de la ville. La promenade du Paillon est également un lien actif et dynamique, grâce à une programmation événementielle, festive, ludique, artistique et culturelle. Ce lieu de vie, de convivialité et d’animation constitue une nouvelle façon de parcourir la ville et conduit à une nouvelle structuration des parcours touristiques et marchands.

Voir annexe n°8

POINTS A RETENIRLes interventions sur l’espace public ne concernent pas seulement l’image et le trai-tement paysager de l’environnement urbain. Elles conduisent parfois à une restruc-turation des flux (piétons, automobiles, modes doux, …) qui peut avoir un impact sen-sible sur les linéaires commerciaux constitués. La réflexion sur le réaménagement de l’espace public doit donc s’inscrire dans une réflexion plus large intégrant également les activités situées en bordure de ces espaces ou à proximité immédiate.

La mise en place d’une bonne signalétique est également cruciale : elle permet non seulement de faciliter et d’encourager les déplacements piétons mais également de mettre en évidence les différents parcours existants, et donc de sortir de la logique sectorielle « monuments /commerce/loisirs ».

34 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ESPELETTE : la renaissance du commerce et de l’artisanat grâce à l’aménagement urbain

La commune d’Espelette a mis en place une déviation de son centre-bourg, en 2000, afin de stopper le passage incessant des camions sur son cœur de territoire. Grâce à cet aménagement, la rue principale du village a pu redevenir accueillante. La munici-palité a alors remodelé complètement cette rue, l’a rendue semi-piétonne et mis en place du mobilier urbain de qualité. En outre, afin de maintenir de bonnes conditions d’accès au centre bourg, d’autres aménagements urbains ont été entrepris : trans-formation de terrains de sport situés en centre-ville en offre de stationnement. Ces aménagements ont permis au centre-ville de redevenir une zone de promenade pour les touristes et les habitants, et l’offre commerciale a connu une véritable renaissance (plusieurs artisans et commerces frappent à la porte du village pour avoir pignon sur rue). Ce dynamisme ne doit pas omettre les risques liés à une fréquentation saison-nière qui va rythmer la vie des commerçants (pas forcément enclin à ouvrir toute l’an-née) sur une courte période et qui risque de délaisser les autres périodes de l’année, au dépens des habitants. La ville veille ainsi à maintenir un équilibre entre offre touris-tique et non touristique et à s’assurer du maintien d’une activité et animation sur toute l’année pour les résidents.

35Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

POINTS A RETENIRLes interventions sur l’espace public ne concernent pas seulement l’image et le trai-tement paysager de l’environnement urbain. Elles conduisent parfois à une restruc-turation des flux (piétons, automobiles, modes doux, …) qui peut avoir un impact sen-sible sur les linéaires commerciaux constitués. La réflexion sur le réaménagement de l’espace public doit donc s’inscrire dans une réflexion plus large intégrant également les activités situées en bordure de ces espaces ou à proximité immédiate.

La mise en place d’une bonne signalétique est également cruciale : elle permet non seulement de faciliter et d’encourager les déplacements piétons mais également de mettre en évidence les différents parcours existants, et donc de sortir de la logique sectorielle « monuments /commerce/loisirs ».

3.3 // Connaître ses clientèles cibles pour mieux les attirer et pour mieux s’adapter à leurs attentes

Loin de constituer un ensemble homogène, le tourisme regroupe des activités extrême-ment diversifiées : il convient par exemple de faire la part entre clientèle d’affaires, clien-tèle nationale, régionale – importante par sa capacité à faire des séjours répétés – et clientèle internationale. Cela suppose par conséquent des visiteurs aux profils, aux pra-tiques, aux modes de consommation et aux attentes variés.

Par ailleurs, rappelons que le tourisme est avant tout un phénomène social : il sera par conséquent amené à évoluer dans le futur, notamment au gré des changements de men-talité et des progrès technologiques. Penser le tourisme comme stratégie de développe-ment local implique donc un double travail de diagnostic et de prospective territoriale : la collectivité doit non seulement identifier le type de visiteurs qu’elle accueille mais éga-lement le type de populations qu’elle pourrait attirer au vu de ses ressources culturelles et/ou naturelles.

Segmenter les clientèles Prendre connaissance des clientèles suppose tout d’abord de les répertorier en fonction de critères tels que l’âge, la nationalité, les modes et lieux de consommation, la durée moyenne de séjour ou encore les périodes fortes de fréquentation.

36 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

STRASBOURG : le guide shopping « So Strasbourg » Sorti au printemps 2014, le nouveau guide shopping “So Strasbourg” recense les bars, restaurants, magasins et produits alsaciens haut de gamme. Il a pour cœur de cible les congressistes, touristes d’affaires et parlementaires européens. Créé en version franco-anglaise et franco-allemande, il est disponible à l’Office du Tourisme, à la Convention Bureau, à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Une application mobile est également prévue pour la fin de l’année 2014.

Voir annexe n°10

Intégrer les attentes et les usages propres à chaque typologie de clientèle Sur cette base, il s’agit ensuite de répondre aux besoins des clientèles en construisant un discours adapté, en sensibilisant l’ensemble des acteurs et en mettant en œuvre des démarches directement adressées aux touristes. Cela peut se traduire, par exemple, par la synchronisation des horaires des commerçants et des équipements culturels avec l’intensité des flux, la diversification des démarches de l’office du tourisme ou l’ajuste-ment de l’offre de services, d’équipements, d’hébergement ou de loisirs.

MONTPELLIER et LYON : vers une offre « packagée » et des séjours thématiques

L’Office du Tourisme de Montpellier propose sur son site internet la possibilité d’ache-ter des « séjours tout compris » et thématiques : « Escapade Montpellier », « Montpel-lier en Famille », « Week End Now »… Les formules proposent ainsi une ou plusieurs nuits, des petits déjeuners, la City Card et, en option, un ou plusieurs repas au restau-rant. Les visiteurs peuvent choisir le nombre de personnes participant et les dates de leur choix.

Cette démarche d’offre packagée a été adoptée dans d’autres villes de France. Ainsi, Lyon propose, entre autres, des week-ends touristiques orientés autours des grands évènements culturels de l’année.

Voir annexes 5 et 7

37Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Mettre en place une démarche proactive et ciblée de promotion du territoire Une bonne stratégie touristique sera également une stratégie à l’écoute des mutations de la société. Elle s’attachera non seulement à répondre aux besoins présents mais égale-ment à entreprendre des démarches innovantes et proactives visant à attirer de nouveaux profils de clientèles (visiteurs des BRIC) ou à répondre aux nouveaux modes de vie et de consommation (nouvelles technologies).

TOULOUSE et les GALERIES LAFAYETTE : Le développement de l’attractivité de Toulouse autour du tourisme d’affaires est passé par la création d’un produit clé-en-mains et global. Il a fallu créer une dynamique et fédérer les professionnels du tourisme (hôteliers, traiteurs, …). La demande de liens forts entre tourisme et commerce est une demande qui est venue de l’international, no-tamment en ce qui concerne les clientèles anglaises, nord-américaines et asiatiques.

La proposition d’un package global « tourisme-commerce » a renforcé la position de la ville de Toulouse sur la cartographie internationale des grands congrès et événements d’affaires.

En parallèle, les Galeries Lafayette profitent des congrès importants pour privatiser leur magasin (organisation de cocktail et mise à disposition d’un personal shopper). Cette initiative toulousaine est en passe d’être développée dans l’ensemble des villes françaises.

Voir annexe n°11

38 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

POINTS A RETENIRParce qu’il re-questionne des usages, des habitudes, mais également des dispositifs juridiques, le sujet des horaires et des jours d’ouverture cristallise souvent les débats et les oppositions. Dans la recherche de synergies entre commerce et tourisme, le sujet ne peut pour autant pas être écarté Pour parvenir à une solution partagée une concertation préa-lable associant l’ensemble des acteurs est nécessaire, ainsi que l’identification d’en-jeux partagés et l’estimation chiffrée des retombées à attendre. Il s’agit d’une étape essentielle car, quelle que soit la solution retenue, elle ne sera efficace et lisible pour les touristes et clients du centre-ville que si elle est majoritairement, voire uniformé-ment, appliquée. La mise en place de tests, sur certains dimanches ou sur certaines périodes de l’an-née, peut être un moyen d’expérimenter de nouveaux usages. Elle nécessite la mise en place d’une stratégie de communication préalable et une expérimentation sur la durée, afin de laisser aux visiteurs/commerçants le temps d’intégrer l’information et prendre, eux aussi, de nouvelles habitudes.

39Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

3.4 // Mobiliser et créer un consensus avec l’ensemble des acteurs publics et privés

Dans un contexte de concurrence touristique de plus en plus accrue, les villes se doivent aujourd’hui de déployer de vrais moyens pour inscrire le tourisme au cœur de leurs stra-tégies urbaines : longtemps resté à la marge des réflexions territoriales, le tourisme doit aujourd’hui faire l’œuvre d’une politique volontariste et chercher, tant que possible, à dé-cloisonner les structures d’intérêt, à séduire, à rassembler et à fidéliser.

> UNE DÉMARCHE POLITIQUE

L’impulsion de départ est le plus souvent politique. Cela implique avant tout une prise de conscience politique du problème : en tant qu’animateurs du territoire, les maires doivent s’emparer du sujet et êtres convaincus de la nécessité de mutualiser les compétences et d’adopter une démarche transversale, en inscrivant notamment le tourisme et le com-merce dans l’ensemble des documents porteurs d’une vision de la ville tels que les plans d’aménagement du territoire (SCOT, PLU), de déplacement (PDU), ou développement local (SDE).

> IDENTIFIER LES ACTEURS À INTÉGRER À LA DÉMARCHE

Une première étape consiste à identifier l’ensemble acteurs privés et publics ayant, de loin ou de près, un rôle à jouer dans le bon déploiement d’une stratégie touristique : commer-çants, unions syndicales, restaurateurs, hébergeurs, professionnels de la culture, asso-ciations d’habitants, structures des transports, réseaux consulaires... La création de la zone touristique de Marseille constitue à cet égard un bon exemple.

MARSEILLE et l’ouverture dominicale des commerçants du centre-ville : Depuis septembre 2012, les commerçants de la zone touristique de Marseille ont la possibilité d’ouvrir le dimanche, en accord avec la loi Maillié de 2009. Les organisa-tions patronales ont négocié un accord avec les syndicats portant sur le niveau des contreparties (salaire majoré entre 15 et 30 % du smic horaire ou repos compensateur équivalent aux heures travaillées).

Marseille est la première ville de France à avoir signé un accord portant sur l’ouverture dominicale. La CCI a pour cette occasion mené des actions de communication et de sensibilisation auprès des commerçants. Cette initiative est née de la double volonté d’offrir un centre-ville animé aux croisiéristes et visiteurs, et de freiner « l’évasion commerciale » dominicale drainée par la zone Plan-de-Campagne, située dans la ban-lieue nord de la ville et classée comme un PUCE suite à la loi de 2009.

Voir annexe n° 6

Cela suppose une excellente connaissance de l’offre touristique et, plus largement, des acteurs contribuant au développement économique de la ville.

40 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ANNECY : une animation commerciale perçue à la lumière d’un nouvel enjeu de coordination

La Ville d’Annecy s’est lancée le défi de renforcer les liens entre tourisme et commerce afin d’améliorer l’animation de son centre-ville. Cela présente notamment un enjeu de coordination entre les services de la Ville, l’association de commerçants Annecy Vi-ta’Ville et les associations de quartiers. La création d’un office du commerce, d’un site internet interactif et d’outils de communication mutualisés est envisagée pour faciliter l’intégration des différents acteurs au sein de cette démarche commune.

Voir annexe n°2

POINTS A RETENIRSi le panel de villes rencontrées a permis de faire émerger de nombreuses «bonnes pratiques» et des retours d’expérience riches d’enseignements, il est un axe sur le-quel chacun s’accorde à dire qu’il est insuffisamment travaillé : la coordination de l’ensemble des acteurs. Le dépassement des logiques sectorielles (commerce/tou-risme/culture) est évoqué par l’ensemble des acteurs. Sa mise en œuvre se heurte pourtant à l’absence de passerelles et de structures multi-secteurs. La mutualisation des réflexions, des moyens et outils ouvre un champ considérable d’intervention pour aller plus loin dans la mise en œuvre et l’animation des zones touristiques, et pour répondre aux besoins des visiteurs recherchant une expérience globale du centre-ville.

> ASSOCIER LES PARTENAIRES AU SEIN D’UN CLUSTER COMMERCIAL, CULTUREL ET TOURISTIQUE :

Il s’agit ensuite de créer les conditions qui permettront de croiser durablement les res-sources et les compétences. Chaque acteur doit comprendre l’intérêt et le profit qu’il pourra tirer d’une stratégie partagée. Pour ce faire, les élus doivent développer un dis-cours convaincant qui, mesurant les retombées économiques d’une approche décloison-née, sera en mesure de sensibiliser les acteurs aux bénéfices d’un travail commun. Cet effort de ralliement doit être renforcé par la création d’outils de gouvernance et par la promotion de mécanismes partenariaux entre acteurs d’un même secteur (unions de commerçants) et entre acteurs de différents secteurs (Office du Tourisme – commer-çants – acteurs culturels). De multiples formes peuvent être envisagées : développement d’outils mutualisés de communication (newsletters, site web partagé, réunions), création de nouvelles structures fédératrices, séances de formation, mise en place de produits touristiques etc.

Définir une « marque » autour d’une offre cohérente représente également un élément efficace pour rassembler les différentes parties prenantes sous un étendard commun. Elle doit être consistante avec l’identité et les ressources de la ville et se décliner dans ses stratégies de communication et de promotion.

41Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ONLY LYON : une stratégie globale d’attractivité et de branding La Ville de Lyon a lancé en 2007 la démarche « Only Lyon » pour développer sa noto-riété dans le monde entier. Véritable stratégie de marketing territorial, cette signature facilement mémorisable, moderne et compréhensible pour tous, a su fédérer un très grand nombre d’acteurs économiques, commerciaux, culturels et universitaires autour d’une identité commune. Les habitants sont également invités en s’en emparer pour devenir des ambassadeurs officiels de leur ville.

Voir annexe n°5

> IMPLIQUER LA POPULATION LOCALE

Au-delà de leur qualité de résidents, les habitants d’une ville méritent également d’être considérés comme des guides – notamment à travers les associations de « greeters » –, comme des hébergeurs, comme des producteurs de biens, de services et d’activités cultu-relles et comme de véritables vecteurs de communication et de promotion des lieux et des pratiques locales. Il est donc primordial de les sensibiliser aux retombées économiques positives du tourisme pour qu’ils en deviennent des acteurs actifs. Cela peut également permettre de désamorcer des possibles tensions, liées à la crainte de nuisances liées à une hausse importante du tourisme.

42 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les GREETERS

Les Greeters désignent un réseau international, informel et virtuel de bénévoles qui accueillent gratuitement les visiteurs pour une visite au-thentique, insolite et personnalisée de leur quartier ou de leur ville. Ces bénévoles ne sont donc pas des guides professionnels : l’essentiel de leur mobilisation réside dans l’expérience même qu’ils développent avec le ou les touristes. A travers cette forme de tourisme participatif, les visiteurs peuvent ainsi s’immerger dans la vie locale de leur destination.

L’initiative « Greeters » est née à New York en 1992 d’une volonté de réinventer le concept de l’hospitalité autour des valeurs de partage et de gratuité. Ce mouvement a ensuite pris une ampleur internationale, scellée autour du Global Greeter Network (GGN), et continue aujourd’hui son expansion dans de nombreux pays. La France comp-tait 75 antennes en juillet 2014, reliées entre elles par la Fédération France Greeters. Elles sont dans certaines villes activement soutenues par les pouvoirs publics.

3.5 // Valoriser et renforcer l’accueil des touristes Comme il l’a été dit, la mise en place d’une stratégie touristique globale et cohérente doit notamment reposer sur un décloisonnement tourisme-commerce. Ici, le rôle des commerçants est de première importance. Par son contact direct avec sa clientèle, le commerçant doit devenir un acteur à part entière du tourisme. Il constitue en effet un interlocuteur essentiel pour relayer l’information, participer à faire découvrir un territoire et pour valoriser l’expérience vécue par le touriste.

> SENSIBILISER LES COMMERÇANTS AUX ENJEUX TOURISTIQUES :

Un commerçant peut aisément se faire un relais de l’Office du Tourisme, conseiller les visi-teurs, alimenter le bouche-à-oreille et diffuser les informations relatives aux événements locaux. Pour ce faire, ils doivent non seulement avoir connaissance de l’offre culturelle, commerciale et de loisirs présente dans leur ville, mais également être familiers avec le profil des clientèles qu’ils sont susceptibles de rencontrer. Par ailleurs, ils ne pourront s’ériger en « ambassadeurs » de leur territoire que s’ils ont véritablement conscience du rôle qu’ils ont à jouer dans l’attractivité de leur ville, et s’ils saisissent les bénéfices qu’ils peuvent tirer d’une intensification du tourisme. C’est pourquoi proposer des formations spécifiques (accueil, langues étrangères) et préparer en amont les saisonniers peut s’avé-rer extrêmement bénéfique pour le bon développement d’une stratégie touristique.

> PROFESSIONNALISER LES DÉMARCHES COMMERCIALES À L’ÉGARD DES TOURISTES :

Parallèlement, la promotion de « produits de visite » et de véritables démarches com-merciales à l’égard des touristes constitue également un puissant levier pour attirer de nouvelles clientèles et inciter à la consommation. Un exemple de succès de plus en plus adopté par les villes est celui des « city-cards » qui, basés sur la formule « tout en un », offrent la possibilité d’avoir accès à plusieurs prestations via l’achat d’une carte (trans-ports en commun, principaux sites touristiques, avantages tarifaires etc.).

43Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

TOULOUSE : « So Toulouse » et city pass

Récemment, un city pass a été créé. Il combine des offres transports, musées, … Les partenaires du pass : des musées et des monuments, des acteurs industriels (Airbus, Dépêche du Midi, Marché d’Intérêt National (M.I.N.), Terre de Pastel, …), des sociétés de transport (croisières, péniches, City Tour, …), des équipements culturels (théâtre, stade, …) et de festivals, …

D’un point de vue commercial, on compte des enseignes identitaires : la boutique de l’office de tourisme, la Mai-son de la Violette, Violettes et Pastels, la boutique Terre de Pastel, la Boutique Toulouse Olympique XIII, …

Les commerçants du centre-ville ont également émis le souhait de pouvoir utiliser la marque « So Toulouse » afin de s’appuyer sur l’image de la Ville et son rayonnement à l’échelle nationale et internationale. Les commerçants s’accordent également sur le fait que les marqueurs de l’identité toulousaine pourraient davantage être relayés en centre-ville (ex : l’identité industrielle, le rugby, …).

Voir annexe n°11

Le recours aux outils numériques, notamment sous la forme d’applications smartphone, est également en train d’acquérir une place incontournable dans cette mise en scène de l’offre touristique. Cela montre bien que les missions d’accueil et de diffusion de l’infor-mation, qui étaient traditionnellement remplies par l’Office du Tourisme, sont aujourd’hui appelées à être relayées par toujours plus d’acteurs et à mobiliser toujours plus de types de supports (brochures, sites internet, réseaux sociaux).

A Toulouse, 30 à 40% des touristes organisent leur séjour à partir de leur smartphone (sans passer par l’office du Tourisme), ce qui témoigne de l’importance des outils nu-mériques dans les nouveaux usages.

3.6 // Conclusion : du quartier touristique à la ville accueillante

Le tourisme, en tant que vecteur de développement économique conduit finalement les responsables locaux à une réflexion globale sur l’identité et le devenir de leur ville.

Beaucoup de villes françaises sont engagées aujourd’hui dans une concurrence accrue pour attirer les flux liés à l’essor du tourisme urbain et culturel. Celui-ci est un élément de réponse aux défis auxquels sont confrontées les villes : d’une part, le développement des zones d’activité périphériques qui menacent l’équilibre économique des centre-ville et, d’autre part, l’essor du commerce internet, des deux phénomènes ayant pour consé-quence d’affaiblir les points de vente physiques des cœurs de ville.

Reconnaître l’existence du fait touristique et de ses retombées économiques revient à s’interroger sur la qualité urbaine prise dans toutes ses composantes :

• architecture et culture

44 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• offre commerciale diverse, adaptée aux besoins et aux rythmes de la vie moderne

• qualités des services

• qualité de l’aménagement urbain

Tous ces éléments attireront en fin de compte non seulement les touristes, mais pro-fiteront également aux habitants de la périphérie et de la ville eux-mêmes. Ceci est de nature à lutter contre le phénomène d’évasion commerciale dont souffrent nombre de villes françaises.

Le tourisme, qui apporte une clientèle supplémentaire, est donc un instrument de recon-quête qui permet d’aller au-delà de l’optimisation des retombées économiques du tou-risme.

Il est donc judicieux d’avoir d’emblée une vision ambitieuse de la zone touristique dans son contenu et dans son étendue. La ville doit être pensée globalement pour offrir à tous le meilleur accueil possible.

POINTS A RETENIR : LA REGLE DES 3 C Les recommandations de ce guide peuvent se résumer autour d’une « règle des 3C » qui comprend :

Cohérence : une zone touristique doit être l’expression d’une stratégie urbaine et tou-ristique globale et issue d’une évaluation des ressources de la ville et de l’identification de ses clientèles cibles. En tant qu’outil de mise en valeur d’un périmètre, il tirera sa richesse d’une offre variée de commerces, de loisirs et de services qui doit à la fois s’insérer dans un environnement urbain de qualité et faire partie d’un véritable projet urbain.

Cluster : la mise en œuvre d’une stratégie cohérente doit prendre racine dans une nouvelle configuration d’acteurs. Il s’agit décloisonner les secteurs du tourisme, du commerce, de la culture et du loisir afin de rassembler les parties prenantes – privées comme publiques – autour d’une stratégie transversale commune veillant à répondre à la fois aux besoins des habitants et aux besoins des visiteurs.

Coordination : mutualiser les compétences implique la mise en place de solides méca-nismes de coordination aussi bien entre secteurs qu’entre acteurs d’un même secteur. Ils peuvent prendre des formes variées, telles que par exemple : des outils partagés de communication, des structures fédératrices, une coordination de l’ensemble des services publics, une synchronisation des horaires, un étalement des évènements tout au long de l’année, des politiques de formation et de sensibilisation des personnels.

La réussite d’une mise en valeur des zones touristiques repose donc sur deux piliers complémentaires : d’une part, elle requiert une très bonne connaissance de la ville – de ses ressources, de ses acteurs et de ses opportunités. D’autre part, elle doit être por-tée par une volonté politique forte et fédératrice, convaincue des bienfaits d’une telle entreprise, capable de mobiliser différentes énergies et désireuse de faire vivre la ville, aussi bien pour ses touristes que pour ses habitants.

45Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

1. Angers 44

2. Annecy 54

3. Avignon 60

4. Chartres 68

5. Lyon 74

6. Marseille 86

7. Montpellier 96

8. Nice 102

9. Reims 114

10. Strasbourg 120

11. Toulouse 128

12. Vannes 136

Partie 4//Annexes

46 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX• 155 000 visiteurs par an en moyenne (source : Angers Loire Tourisme) et 300 000 visi-

teurs sur le site web de l’office du tourisme• 730 000 visiteurs annuels dans 17 lieux de visite (source : Angers Loire Tourisme).

Retombées économiques • 5 000 emplois dans le tourisme (source : Angers Loire Tourisme)

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS • Musées municipaux : 169 346 visiteurs en 2013 (source : Angers Loire Tourisme) :

- Musée des Beaux-Arts,- Galerie David D’Angers,- Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine,- Musée château de Villevêque,- Museum des Sciences Naturelles- …

• Château d’Angers : 191 822 visiteurs en 2013 (source : Angers Loire Tourisme),• Terra Botanica : 180 000 visiteurs en 2014 (source : Ouest France), • Collégiale Saint- Martin : 30 677 visiteurs en 2013 (source : Angers Loire Tourisme),• …

HÔTELLERIE • 153 établissements dont 52 hôtels et 3 résidences hôtelières.• 8 058 lits marchands, dont 4 198 pour l’hôtellerie.

ANIMATIONS • Événements, manifestations, … professionnels :• 270 000 journées-participants au cours de 2000 événements professionnels obser-

vés en 2012 (source : Bureau des Congrès et Événements), sur les 4 000 événements accueillis sur le territoire.

• 500 000 visiteurs annuels, en moyenne, au Parc des Expositions (source : CCI Maine et Loire).

• Événements, manifestations, … non professionnels :

1. Angers

47Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES

- Aéroport Angers Loire : 10 829 passagers commerciaux en 2013.

- Gare Saint-Laud : 4,5 millions de voyageurs en 2008.

> Le Festival Premiers Plans

> Les Accroches Cœurs, grand évène-ment de spectacles de rue qui dure trois jours en septembre (250 000 personnes chaque année depuis plus de 10 ans).

> Soleils d’Hiver (du 28 novembre au 28 décembre 2013), grand évènement autour du marché de Noël (plus de 100 chalets), des illuminations de la ville pendant les Fêtes, d’animations avec de nombreux artistes.

> Un évènement estival à la demande des commerçants, mettant en valeur les talents angevins en centre-ville, aménageant des espaces végétaux (pôle de compétitivité d’Angers) avec la végétalisation de la Place du Ralliement, un jardin à thème, un piano en libre-service, des compagnies artistiques intervenant le week-end, un son & lumière le vendredi et le samedi. Cet évènement était piloté par les services s’occupant du commerce, désormais c’est le tourisme qui le pilote. Les commerçants apprécient et sont prêts à jouer le jeu.

> ...

> Le Festival d’Anjou

48 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE D’ANGERS

• Nombre de commerces dans le cœur marchand d’Angers

- Environ 650 commerces sur l’hyper-centre marchand,

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes nationales de 38% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Pro-cos)).

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 4,4% de taux de vacance, soit un taux plutôt faible décrivant une vacance structurelle (au niveau natio-nal, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Les Galeries Lafayette, la Fnac, Monoprix, ...

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : H&M, ZARA, Séphora, IKKS, Bocage, Geox, le tanneur, Ekyog, Aigle, One step, The kooples, Levi’s store, Texier, I.Code, Kickers, Kookai, La Bovida, Guy Degrenne, ...

- Indépendants locaux : Librairie Richer, Librairie Contact, Jack’son Universal, La luciole, Sortilèges, ...

Le périmètre touristique > OUVERTURE LE DIMANCHE

• 5 dimanches du Maire :

- 2 dimanches sont autorisés sur la ville, depuis 2013,

- Des échanges sont actuellement en cours entre la Ville et la CCI afin de disposer de 2 autres dimanches travaillés sur la ville (en contrepartie, 2 jours non travaillés en semaine seraient accordés)

Des acteurs stratégiques : > OFFICE DE TOURISME DE L’AGGLOMÉRATION ANGEVINE

• Il est géré par une Société d’Économie Mixte Locale qui regroupe Angers Loire Métro-pole, la Ville d’Angers, les Chambres Consulaires et une dizaine de partenaires repré-sentatifs de l’économie touristique locale.

49Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

City Pass Angers Loire Valley (24h, 48h, 72h), disponible sur le périmètre élargi du Pays Loire Angers.

Angers Business Pass propose un plan de ville, 30 adresses coup de cœur, des offres exclusives et avantages dans un dépliant de poche. Il propose des réductions chez certains restaurateurs et commerçants. A cet effet, un travail partenarial est réalisé avec les Vitrines d’Angers. Des opérations commerciales sont par ailleurs réalisées individuellement par des hôtels

Pass Bus/Tram, pour faciliter les déplacements lors des séjours d’affaire

Des commerçants qui relaient les animations à travers leur vitrine : Les événements sont déclinés sur les vitrines des magasins

50 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> EN TERMES D’OFFRE TOURISTIQUE ET DE COMMUNICATION :

Proposer des visites « ludiques » relayées par des applications mobiles :

• Sur le site internet d’Angers Loire Valley, les visiteurs peuvent accéder à des idées de visites atypiques du territoire.

• Une rubrique « visitez autrement » propose de visiter :

- par « ses propres moyens » : avec une feuille de route, un GPS rando (ou un Smartphone doté d’une application de Géocaching), les visiteurs peuvent se promener dans le vieil Angers, avec une cache mystère au bout du parcours. Les feuilles de route sont téléchargeables

Impression d’écran de la rubrique « Visitez Angers autrement » du site internet d’Angers Loire Valley (septembre 2014)

Avec des greeters : créée en 2011, l’association Angers Loire Greeters rassemble des habitants bénévoles, qui souhaitent donner de leur temps pour faire découvrir leur ville.

Proposer des circuits adaptés :

• Sur le site internet d’Angers Loire Valley, il est proposé un circuit confort, entièrement adapté aux personnes en situation de handicap et labellisé Tourisme & Handicap mo-teur, mental, auditif et visuel.

• Il est accessible également en application mobile.

51Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Impression d’écran de la rubrique « le circuit confort et la balade sensorielle » du site de l’office du tourisme (septembre 2014)

Proposer une signalétique afin d’accompagner et faciliter le déplacement des visiteurs :

• Le cœur de ville dispose d’une signalétique indiquant les 5 principaux points d’intérêts (gare, Office de Tourisme, Château, Musée des Beaux-Arts et un autre) et guidant les touristes.

• Un chemin balisé et des macarons permettent d’accompagner le cheminement des PMR.

• Un point d’information touristique est présent lors de l’événement estival tous les jours.

Mise en place d’un dispositif d’accueil en gare et dans la ville qui permet de valoriser l’événement dans la ville et vice versa.

52 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

• La mise en place de « wifilib » à Angers :

En termes d’aménagements urbains pour faciliter les déplacements

• Développer des parcours dans un cadre valorisé, proposer des itinéraires piétonniers :

Mise en valeur du patrimoine

Mise à disposition d’un train touristique

53Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

54 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX• 2,5 millions de visiteurs par an pour Annecy.• 52% de visiteurs étrangers : les touristes originaires du Royaume-Uni, d’Irlande et

d’Italie occupent la première place de la clientèle internationale. Ils sont suivis, en seconde position, par l’Allemagne. En troisième position, on retrouve deux pays extra-communautaires : les Etats-Unis et le Canada.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES• Environ 70 millions d’euros /an liées aux manifestations de la Ville.• Environ 7% des emplois de la ville.• La saison hiver emploie le plus de salariés (sports d’hiver) mais en termes de fréquen-

tation touristique, la pleine période sur Annecy correspond à l’été

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS• Environnement naturel : Bords du lac, Pâquier, montagnes, la station de la Semnoz....• Musées municipaux :

- Musée-Château d’Annecy : 80 000 visites comptabilisées annuellement. • Palais de l’Ile• Citia Exposition,• Basilique de la Visitation• …

HÔTELLERIE • 55 000 lits à Annecy.

ANIMATIONS • Événements, manifestations, … professionnels :• Environ 30 000 congressistes par an.• 30 salles de séminaire 2 200 places de congrès.

Les sources sont disponibles sur www.tourisme-annecy.net et www.lac-annecy.com.

2. Annecy

55Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> La Fête du lac, 200 000 spectateurs (source : lac-annecy.com), un spectacle pyromélodique de 70 minutes enchante les bords du lac :

© ville-Annecy

© ville-Annecy

> Le Carnaval Vénitien : plus de 350 masques déambulent en silence dans les rues de la ville et dans les jardins de l’hôtel de ville. La Venise des Alpes accueille sur deux journées une vraie féérie.

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS :

> Le Marathon du Lac d’Annecy, 7 000 par-ticipants pendant le rendez-vous incon-tournable des coureurs pour un mara-thon ou semi-marathon, qui offre un des plus beaux parcours de marathon de France. (source : www.lac-annecy.net) :

> Le Festival International du Film d’Ani-mation : chaque année, le festival pro-pose un voyage au cœur de la mémoire de l’actualité et de l’avenir du festival d’animation, à travers une sélection de films en compétition et hors compéti-tion, des avant premières, soit plus de 500 films projetés. C’est également une formidable occasion de plonger dans les coulisses des films et de leurs secrets de fabrication.

> Les Noctibules : durant quatre soirs, les spectacles de théâtre de rue se déroulent en ville du crépuscule à la nuit tombée. Le festival fort de 60 représentations gra-tuites dans les rues de la ville la trans-forme en un coup de baguette magique en décor féérique, un voyage la tête dans les étoiles, destination rêve, humour et poésie.

56 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> Le High Five Festival, festival des films de freeski enchante le public jeune de la commune et de l’Europe entière. 9 000 places de cinéma, des animations sur trois journées et la présence de guest star de renommée mondiale peu avares de dédicaces permettent le succès de ce festival.

> Le Retour des Alpages : les traditions continuent à vivre à Annecy avec une journée entière consacrée à l’artisanat traditionnel, aux mets anciens, aux sons des cloches et aux danses d’autrefois. Le défilé des animaux à travers les rues de la ville est très apprécié tant des Annéciens que des nombreux touristes présents pour l’évènement.

> Annecy Classique Festival : entre lac et montagne, Annecy, la Venise des Alpes, s’est hissée au rang des grandes capitales européennes musicales, en accueillant un des plus prestigieux fes-tivals de musique classique, qui permet de découvrir de nombreux concerts : récitals de musique de chambre, cours de maîtres, ...

> Le Noël des Alpes : illuminations des rues et de la façade de l’hôtel de ville, marché de noël, patinoire, animations diverses font de cette fin d’année une période festive et enchantée.

INFRASTRUCTURES :

• Aéroport Annecy Haute-Savoie Mont Blanc: seule l’aviation de tourisme et d’affaires utilise l’aéroport qui n’offre plus aucune liaison régulière depuis juin 2013.

• Gare TVG,

DÉPENSE MOYENNE PAR VISITEUR :

• Le panier moyen pour un touriste français : 130 euros par jour (260 euros pour un congressiste).

• Le panier moyen pour un touriste étranger : 145 euros par jour (280 euros pour un congressiste).

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE D’ANNECY

• Nombre de commerces en centre-ville Annecy :

- 511 commerces sur l’hyper-centre marchand (hors Centre commercial Courier)

- Et Centre commercial Courier : 40 commerces

• Proportion d’enseignes nationales sur le centre-ville (centre marchand + Centre Com-mercial Courier): taux d’enseignes nationales de 42,5% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Procos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 7,7% de taux de vacance, soit un taux élevé (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

- Nombre d’Hôtels et Restaurants sur la commune : 380, la ville étant très touris-tique, leur nombre est élevé, et beaucoup sont situés en hyper centre, dans la vieille ville piétonne d’Annecy.

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : aucun grand magasin dans le centre marchand d’Annecy. Un

57Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

magasin Les Galeries Lafayette est présent sur la ville, mais il est légèrement excentré du centre marchand.

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : Monoprix, la Fnac, H&M, Zara, Maison du Monde, Sephora, Longchamp, Lancel, Go Sport, …

- Indépendants locaux : Glacier Perrière, Glacier des Alpes, Novus, Why Not, …

- Présence de nombreux magasins de vêtements de sportswear spécialisés ski et montagne, ou d’équipement appropriés : Quicksilver, The North Face, Billalong, Rip curl, Rêve de cime

• Marchés :

La ville accueille 7 marchés par semaine :

Le mardi : de 7h à 13h marché alimentaire : Vieille Ville et Place des Romains, de 8h à 19h marché de produits divers : Place des Romains.

Le jeudi : de 7h à 13h marché alimentaire et divers : Quartier de Novel.

Le vendredi : de 7h à 13h marché alimentaire : Vieille Ville.

Le samedi : de 7h à 13h marché alimentaire : Bd Taine et Bd Nicollet.

Le dimanche : de 7h à 13h30 marché alimentaire et divers : Vieille Ville,de 7h à 13h, marché des producteurs : Place des Rhododendrons.

La foire Saint-André : elle se tient le premier mardi de décembre depuis le moyen âge. Elle accueille plus de 1 000 commerçants et la clientèle vient de tout le dépar-tement. Tradition du temps où les foires étaient l’occasion pour les habitants des montagnes et des lieux reculés des routes commerçantes de vendre leur production et de se fournir en denrées et ustensiles pour la saison à venir.

Marché des créateurs,

La brocante qui se déroule tous les derniers samedis du mois,

Le marché de l’art, tous les derniers samedis du mois, …

Le périmètre touristique > OUVERTURE LE DIMANCHE

• 5 dimanches du Maire :

- 3 dimanches d’avant Noël,

- 1er dimanche des soldes d’hiver,

- 1er dimanche des soldes d’été.

58 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Des acteurs stratégiques : > LA VILLE D’ANNECY / L’AGGLOMÉRATION D’ANNECY ET L’OFFICE DU TOURISME

Annecy Vita’Ville, association des commerçants d’Annecy

Cette association a été créée en 2009 sous l’impulsion des as-sises des Acteurs Economiques d’octobre 2008. Ces assises, qui se sont organisées dans le cadre du plan FISAC, visaient à réunir la ville et les commerçants afin d’aborder différents su-jets et à mettre en place des actions sur des thèmes tels que la circulation, le manque d’animation, les espaces publics (réfec-tion du pavage de la vieille ville de la Place Anapurna, …), la mise en place d’une formation aux langues étrangères, …

L’association rassemble plus de 200 commerçants, artisans, prestataires de services et professions libérales.

Annecy-Vita’Ville travaille également en partenariat avec les collectivités locales et orga-nismes institutionnels pour contribuer au développement urbain et économique au tra-vers du Programme FISAC de centre-ville et de centre-quartier

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux :

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

Prix Procos du « meilleur circuit marchand de centre-ville »Annecy a reçu en janvier 2014 le prix Procos du meilleur circuit de centre-ville dans la catégorie « villes de moins de 200 000 habitants ». L’attribution de ce prix repose notam-ment sur le chiffre d’affaires moyen par point de vente, le taux d’enseignes nationales, le taux de vacance, la cohérence du parcours, l’accessibilité, le stationnement.

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT

Des animations clefs tout au long de l’annéeLa Ville d’Annecy possède un riche programme évènementiel qui attire des visiteurs toutes l’année : la Fête du Lac le premier samedi du mois d’août, le traditionnel retour des alpages en automne, le marché de Noël, le Carnaval vénitien dans la vieille ville…Un des enjeux de la Ville est de davantage associer les partenaires privés dans l’organisa-tion de ces évènements.

59Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Différents parcours touristiques :

Annecy a développé différents parcours du centre-ville autour de thèmes spécifiques : « les canaux », « le lac », « la vieille ville et les églises ».

Ces parcours sont expliqués dans une brochure et un guide touristique de la ville téléchar-geables sur le site de l’Office du Tourisme en plusieurs langues.

> EN TERMES DE COMMUNICATION :

Le site de l’Office du Tourisme recense l’ensemble de l’offre hôtelière, de restauration et d’agences organisatrices d’évènements d’entreprise.

L’association de commerçants Annecy Vita’Ville a mis en place un guide et un site internet qui répertorie tous les commerces du centre-ville.

Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

Des bornes tactiles d’information sont présentes aux arrêts de bus, à la gare et à l’Office du Tourisme. Elles recensent l’offre hôtelière et de restauration du centre-ville ainsi que les animations culturelles et de loisirs.

Une réflexion est en cours avec les commerçants pour y incorporer un système de géo-localisation des commerces et services.

Projet d’un site internet mutualisé entre l’Office du Tourisme, l’association Annecy Vi-ta’Ville et les associations de quartier. Il permettrait de renforcer le lien entre tourisme et commerce en développant une communication homogène.

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

Développer des parcours dans un cadre valorisé, proposer des itinéraires piétonniers :

• La Vieille Ville d’Annecy est entièrement piétonne : elle permet de créer une prome-nade naturelle sur l’ensemble du périmètre et facilite les synergies entre commerce et tourisme.

• Annecy compte un secteur sauvegardé qui constitue un des attraits majeurs du centre-ville.

• Les problèmes de stationnement et de circulation dans le centre-ville ont été iden-tifiés comme des freins à la venue de visiteurs. En réponse, la Ville d’Annecy a lancé une réflexion sur la mise en place d’un parking relais à partir duquel les visiteurs pourraient aisément accéder au centre-ville par les transports en commun.

Le projet de réaménagement des rives du lac prévoit à horizon 2030 la préservation, la mise en valeur et l’aménagement du littoral avec, entre autres, la mise en place d’équipe-ments publics ouverts à tous et une priorité donnée aux piétons, transports en commun et modes doux.

La réalisation d’un Centre d’Expositions, de Séminaires et de Congrès a été lancée par la Communauté d’Agglomération d’Annecy. Cet équipement modulable de 10 000 m² com-plètera les infrastructures existantes de l’Impérial Palace.

60 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• 3,3 millions de touristes sur le département du Vaucluse en 2012 (source : Fréquenta-tion touristique en Vaucluse Saison estivale 2012, Département du Vaucluse).

• 1,3 millions de touristes sur Avignon (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme).

• 65% de visiteurs étrangers sur la Ville d’Avignon (source : « Fréquentation des monu-ments et musées d’Avignon depuis 15 ans », rapport Atout France). A l’échelle du département, cette proportion s’élève à 35% des visiteurs.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

• Environ 1,5 milliards d’euros de retombées économiques, soit 30% des richesses de la ville.

• Environ 720 531 euros de taxes de séjours pour la période 2010, 2011 et 2012 (source : ville d’Avignon).

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• Musées municipaux :

- Palais des Papes, en moyenne 560 000 visiteurs par an (source : ville d’Avignon).

- Pont Saint-Bénezet, en moyenne 330 000 visiteurs (source : ville d’Avignon).

- Musée du Petit Palais, en moyenne 15 967 visiteurs en 2013 (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme).

- Musée Angladon, en moyenne 28 552 visiteurs en 2013 (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme).

- Musée Calvet, en moyenne 30 518 visiteurs en 2013 (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme).

- Collection Lambert, en moyenne 33 911 visiteurs (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme).

- …

• Le Festival du Théâtre d’Avignon, en moyenne 528 000 spectateurs (IN et OFF, source : ville d’Avignon).

•…

3. AvignonCapitale des Côtes de Rhône et du théâtre

61Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

HÔTELLERIE • 5 373 chambres en hébergement hôtelier (source : ville d’Avignon). • 833 emplacements de camping (source : ville d’Avignon).

ANIMATIONS • Evènements, manifestations, … professionnels :

- Environ 150 manifestations et congrès

EVÈNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS

> Le Festival d’Avignon et le Off : entre 120 000 et 140 000 billets délivrés pour les spectacles payants et entre 20 000 et 40 000 spectateurs pour les ma-nifestations gratuites. Ses spectateurs viennent environ pour 33% de la région d›Avignon, 25% d›Ile-de-France, 32% des autres régions françaises et 10% de l›étranger. Le Off se déroule parallèle-ment au Festival d›Avignon et accueille plus de 1 000 compagnies.

Source : © Christophe Raynaud de Lage

> Les hivernales (Festival de danse contemporaine).

Source : Office du tourisme d’Avignon

> L’Alterarosa : évènement, qui se tient du-rant le week-end de l’Ascension (du 14 au 17 mai), organisé par Avignon Tourisme et l’Institut Jardiland (environ 20 000 à 25 000 visiteurs sur le week-end).

Source : Office du tourisme d’Avignon

> Les Luminessences d’Avignon : spec-tacle de son et lumière 3D sur le Palais des Papes (entre août et septembre), 62 000 visiteurs en 2013.

> Le Festival équestre « Cheval Passion » (près de 100 000 visiteurs en moyenne par an),

> Le marché de Noël,

> Avignon Jazz Festival,

> Les radeaux Folies d’Avignon

62 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES

• Aéroport : environ 72 5000 de passagers par an,

• Gare d’Avignon Centre : 1,6 millions de passagers en 2009 (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme),

• Gare d’Avignon TVG : 3,025 millions de passagers en 2010 (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme),

• Halte nautique : 834 bateaux pour 3585 nuitées et 2126 passagers (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme).

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE :

• Nombre de commerces dans le cœur marchand d’Avignon

- Environ 668 commerces dans l’hyper-centre marchand,

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes nationales de 31,6% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Pro-cos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 7,2% de taux de vacance, soit un taux modéré (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins :

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : Monoprix, la Fnac, H&M, Zara, Hermès, Longchamp, Lancel, Mauboussin, Swarovski, Nespresso…

- Indépendants locaux : Artisan-chocolatier Angéla de Beaupréau, Pure Lavande, Navettes et Macaron, …

- Marchés : Foire de Printemps d’Avignon

Le périmètre touristique OUVERTURE LE DIMANCHE

Suite à la demande déposée en préfecture par Marie-Josée Roig le 13 juin 2014, le préfet de Vaucluse, Monsieur Yannick Blanc, vient de publier l’arrêté « tendant au classement au classement de l’intra-muros de la commune d’Avignon en zone touristique d’affluence exceptionnelle » le 11 juillet 2014.

Cet arrêté préfectoral a été pris à titre permanent.

Périmètre de l’« intra-muros » de la Ville d’Avignon (source : Ville d’Avignon)

63Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES

• Aéroport : environ 72 5000 de passagers par an,

• Gare d’Avignon Centre : 1,6 millions de passagers en 2009 (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme),

• Gare d’Avignon TVG : 3,025 millions de passagers en 2010 (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme),

• Halte nautique : 834 bateaux pour 3585 nuitées et 2126 passagers (source : « Dossier de presse 2013 » d’Avignon Tourisme).

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE :

• Nombre de commerces dans le cœur marchand d’Avignon

- Environ 668 commerces dans l’hyper-centre marchand,

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes nationales de 31,6% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Pro-cos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 7,2% de taux de vacance, soit un taux modéré (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins :

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : Monoprix, la Fnac, H&M, Zara, Hermès, Longchamp, Lancel, Mauboussin, Swarovski, Nespresso…

- Indépendants locaux : Artisan-chocolatier Angéla de Beaupréau, Pure Lavande, Navettes et Macaron, …

- Marchés : Foire de Printemps d’Avignon

Le périmètre touristique OUVERTURE LE DIMANCHE

Suite à la demande déposée en préfecture par Marie-Josée Roig le 13 juin 2014, le préfet de Vaucluse, Monsieur Yannick Blanc, vient de publier l’arrêté « tendant au classement au classement de l’intra-muros de la commune d’Avignon en zone touristique d’affluence exceptionnelle » le 11 juillet 2014.

Cet arrêté préfectoral a été pris à titre permanent.

Périmètre de l’« intra-muros » de la Ville d’Avignon (source : Ville d’Avignon)

Périmètre de l’ « Intra-muros »de la ville d’Avignon (source : Ville d’Avignon)

Périmètre de l’hyper-centre marchand

Des acteurs stratégiques :

• Avignon Tourisme est une société d’éco-nomie mixte de la ville d’Avignon qui gère, par Délégation de Service Public, l’office du tourisme, le Palais des Papes, le Pont d’Avi-gnon, le Centre International des congrès du Palais des Papes, le Parc Expos d’Avi-gnon, les Halles, le parking des halles et le parking du Palais des Papes.

Avignon Tourisme gère aussi des événements majeurs tels que Cheval Passion, Al-terarosa, les Luminessences d’Avignon, la Foire d’Avignon, Avignon Motors Festival, Animo&Nature, …

64 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Parmi les partenaires d’Avignon Tourisme, on retrouve des élus de la ville, mais aussi des représentants de la CCI, et de la Caisse des Dépôts et des Consignations.

• Avignon Centre Côté Cité :

Il s’agit d’un partenariat public/privé entre la ville d’Avignon et la chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse.

Cet organisme a en charge la mission de la gestion de centre-ville afin de mettre en place une série d’actions pour favoriser le développement du centre-ville.

Il permet d’encourager la collaboration et les échanges pour une meilleure efficacité et une meilleure communication entre les partenaires, de définir ensemble une vision et une stratégie communes à l’ensemble du partenariat, de s’assurer de la participation active de chacun des partenaires dans la mise en œuvre d’actions conjointes ainsi que de favoriser la vitalité et la viabilité du centre-ville au travers de la gestion, de la promo-tion, du développement et de l’investissement.

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux :

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

• Pass Avignon Passion (le City Pass d’Avignon) :

Le Pass Avignon offre la possibilité de disposer de réductions pour accéder et découvrir les sites et musées d’Avignon et de Villeneuve les Avignon, ainsi que sur les transports à caractère touristique.

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT

• Développer une offre commerciale de qualité et différenciante :

- Valoriser l’offre locale :

- Concours de cuisine Toques en fête, organisé par Avignon Côté Cité et Avignon tourisme,

65Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> EN TERMES DE COMMUNICATION

• Proposer dans le guide de l’office du tourisme des parcours thématiques qui irriguent entre autre l’hyper-centre marchand :

- Avignon Tourisme propose aux visiteurs 4 promenades signalées au sol par des pastilles de couleur qui permettent de découvrir les attraits de la ville, les églises, les chapelles, les vieilles rues et hôtels particuliers :

Un circuit orange : découverte de « l’Acropole avignonnaise »,

Un circuit rouge : un itinéraire concentré sur l’histoire urbaine avignonnaise,

Un circuit vert : un itinéraire qui offre une invitation à la flânerie, à la découverte des Halles et de son jardin vertical, …

Un circuit bleu : une promenade au-delà de l’enceinte romane.

66 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Source : « Avignon, la Ville – guide 2013 », édité par Avignon Tourisme

• Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

- Mise en disposition d’un guide touristique et culturel virtuel et itinérant via Monu-ment Tracker (www.monument-tracker.com)

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

• Mettre en place une signalétique dédiée

Source : Avignon

67Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

68 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• 1,5 million de touristes en moyenne par an millions de visiteurs en moyenne par an.

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• Cathédrale de Chartres : environ 1,2 million de visiteurs par an,

• Conservatoire de l’agriculture (COMPA) : environ 50 000 visiteurs,

• Centre International du Vitrail : environ 42 500 visiteurs,

• Tour de la Cathédrale : environ 25 000 visiteurs,

•…

HÔTELLERIE :

• 81 430 lits touristiques sur le département de l’Eure-et-Loir dont 18% correspondent à des lits en hébergements marchands.

ANIMATIONS

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS

• Environ 3 100 congressistes en 2012.

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON-PROFESSIONNELS

4. ChartresCapitale de la lumière et du parfum

69Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> Chartres en lumières et la Fête de la Lumière :

Source: office du tourisme de Chartres

> Les Artisanales de Chartres : salon national de l’artisanat.

Source: office du tourisme de Chartres

> Fête des Vendanges

> La 25ème heure des villes sanctuaires en France,

> Festival des Journées Lyriques de Chartres et d’Eure-et-Loir,

> …

INFRASTRUCTURES

• Gare SNCF

70 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE CHARTRES :

• Nombre de commerces dans le cœur marchand de Chartres :

- Environ 392 commerces sur l’hyper-centre marchand.

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes nationales de 42,9% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Pro-cos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 6,1% de taux de vacance, soit un taux modéré (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins :

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : la FNAC, Monoprix, Eurodif, JouéClub, Longchamp, …

- Indépendants locaux : Chocolaterie David Lambert, La Brulerie Chartraine, L’îlot Délices,…

- Marchés : Le rendez-vous des chineurs (brocante).

Un périmètre touristique défini par l’Office du Tourisme et la Ville

OUVERTURE LE DIMANCHE

• Le cœur de ville de Chartres est reconnu comme une zone touristique d’affluence exceptionnelle.

Des acteurs stratégiques

• Office du tourisme de Chartres

• Union des Commerçants Chartrains (UCC) :

Association née en 2010 et compte aujourd’hui environ 220 adhérents commerçants du centre-ville,

En 2014, un poste de manager de centre-ville a été créé : il devient l’interlocuteur privilégié des commerçants, des ins-titutions, des acteurs économiques et culturels.

Il vise à mettre en cohérence les actions menées au niveau de la Ville, de la Chambre de commerce (CCI) et de l’Office de tourisme, pour leur donner une plus grande dimension.

• Projet de création d’un Office du Commerce (pour 2017)

71Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

Chartres Pass’

Source: office du tourisme de Chartres

Développer des circuits thématiques qui irriguent l’hyper-centre marchand :

Source: office du tourisme de Chartres

72 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Mettre à disposition un guide d’accueil qui communique à la fois sur tous les attraits de la ville (monuments, évènements, animations, commerces, artisans, marchés, …) :

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

• Flécher le parcours et guider les visiteurs

- La ville de Chartres a développé des itinéraires matérialisés par un fléchage per-mettant de faciliter la lecture des parcours et accompagner le déplacement des visiteurs.

- Cette signalétique particulièrement lisible et efficace participe du confort de la visite et valorise l’image d’ensemble du centre-ville.

- Elle permet aussi de structurer un circuit sur lequel des animations et actions pourront être organisées.

• Proposer des secteurs piétonniers dans un cadre valorisé :

- Piétonisation de la rue du Soleil d’Or

Source: office du tourisme de Chartres

73Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

74 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• 5,5 millions de visiteurs en moyenne en 2013, répartis entre le tourisme de loisirs qui représente 35% de la fréquentation touristique et le tourisme d’affaires qui représente 65% (source : estimation OnlyLyon Tourisme et Congrès, http://www.lyon-france.com/Presse-et-professionnels).

• Au Pavillon d’accueil en 2013, on enregistre 500 000 visiteurs : 51% de visiteurs étran-gers : les Allemands arrivent en tête suivi des Espagnols et des Anglais.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES :

• Environ 1 milliards d’euros de retombées économiques en 2012 (source : OnlyLyon Tourisme et Congrès),

• Environ 35 000 emplois directs et indirects sur l’agglomération.

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS :

• La Basilique Notre-Dame de Fourvière,

• Le Musée Gallo-Romain,

• La Place Bellecour,

• L’Opéra Nouvel,

• Le Musée des Beaux-Arts, 327 688 visiteurs en 2012 (source : Tourisme en Rhône-Alpes, http://pro.rhonealpes-tourisme.com/)

• L’horloge astronomique de la cathédrale Saint-Jean,

• Les Traboules,

• L’Eglise Saint-Georges,

• Le Jardin Archéologique,

• Le Musée Lumière,

• …

HÔTELLERIE :

• 7 288 chambres en hébergement hôtelier sur Lyon (en 2013) dont plus de 72% sont classées en plus de 3 étoiles.

• 4 millions de nuitées enregistrées sur le Grand Lyon (en 2013)

5. Lyonla tradition du savoir-faire ensemble

75Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ANIMATIONS :

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS

- 744 402 visiteurs sur les Foires et Salons en 2013

- 23 314 journées congressistes en 2013

(Source : OnlyLyon Tourisme et Congrès)

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS :

> La Fête des Lumières en décembre attire chaque année près de 3,5 millions de personnes en quatre jours et 59 000 personnes au Pavillon d’Accueil de Lyon Tourisme et Congrès (en 2013).

www.b-rob.com

> Les Nuits sonores se sont, elles, imposées comme le grand festival de musique électro en Europe. Ce sont environ 103 000 festivaliers qui y participent. Source : « Lyon Tourisme et Congrès, bilan d’activité 2013 »,

> Les Biennales de la Danse et d’Art Contemporain ont accueilli environ 204 700 visiteurs en 2013, Source : « Lyon Tourisme et Congrès, bilan d’activité 2013 »,

> Le Festival Lumière comptabilise environ 135 000 visiteurs, Source : « Lyon Tourisme et Congrès, bilan d’activité 2013 »,

> Le Festival Quais du Polar comptabilise environ 60 000 visiteurs, Source : « Lyon Tourisme et Congrès, bilan d’activité 2013 ».

INFRASTRUCTURES

• Aéroport de Lyon Saint-Exupéry : 8 562 298 de passagers en 2013 (37% lié au trafic national et 63% au trafic international),

• Lyon City Boat (compagnie de croisières, promenades) : 70 000 passages de paquebots fluviaux en séjour sur le bassin Rhône Saône (source : OnlyLyon Tourisme et Congrès)

• Gare TVG Lyon Part-Dieu et Lyon Perrache,

DÉPENSE MOYENNE PAR VISITEUR :

• En tourisme de loisirs (hébergement marchand et non marchand), la dépense moyenne durant le séjour est de 264 € (hors transport) pour les visiteurs et de 363 € par jour pour les étrangers (hors transport, source : OnlyLyon Tourisme et Congrès – étude sur les touristes à Lyon 2011-2012)

76 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• En tourisme d’affaires, la dépense moyenne par jour est d’environ 300 € pour les congressistes étrangers et de 170 € pour les congressistes français (frais de déplace-ment compris, source : OnlyLyon Tourisme et Congrès, étude sur les touristes à Lyon 2011-2012).

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE LYON

• Nombre de commerces sur la Presqu’Ile de Lyon (hors centre commercial La Part Dieu, centre commercial Confluence, projet de rénovation de l’Hôtel Dieu)

- Environ 1 500 commerces

• Proportion d’enseignes nationales sur la Presqu’Ile (hors secteur de Confluence) : taux d’enseignes nationales de 38% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Procos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 5,7% de taux de vacance, soit un taux plutôt faible décrivant une vacance structurelle (au niveau natio-nal, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

> LOCOMOTIVES COMMERCIALES :

• Grands magasins : Les Galeries Lafayette, le Printemps,

• Grandes enseignes nationales et/ou internationales : la FNAC, Monoprix, Zara, H&M, Longchamp, Hugo Boss, Hermès, Lancel, Louis Vuitton, Cartier, Kenzo, United Colors Of Benetton, Darty, …

• Indépendants locaux : Bernachon (chocolat vintage), charcuterie Sibilia (traiteur de spécialités lyonnaises), Sève Chocolat, Pignol pâtisserie, …

Un périmètre touristique

OUVERTURE LE DIMANCHE :

• 5 dimanches du Maire :

- 3 dimanches d’avant Noël,

- Le 1er dimanche des soldes d’hiver,

- Le 1er dimanche des soldes d’été.

Les secteurs du Vieux Lyon et de Fourvière (5ème arrondissement) sont situés sur une zone touristique d’affluence exceptionnelle. Tous les commerces qui se trouvent dans ce péri-mètre ont le droit d’ouvrir tous les dimanches, toute la journée.

Des acteurs stratégiques > EN TERMES DE STRUCTURE :

• Le Grand Lyon

- La Communauté Urbaine de Lyon, le « Grand Lyon », exerce un grand nombre de compétences dont le soutien au développement économique de l’agglomération. Les stratégies touristiques et commerciales sont travaillées à l’échelle de ce grand territoire.

77Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Cette institution intercommunale est le résultat d’une démarche de gouvernance économique en France. Elle rassemble ainsi 6 organisations autour de la définition d’une stratégie de développement économique : Chambre de Commerce et d’Indus-trie de Lyon, Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône, siège de la Commu-nauté Urbaine de Lyon, Confédération générale des petites et moyennes entreprises du Rhône, Mouvement des entreprises de France Lyon-Rhône et Université de Lyon.

• OnlyLyon Tourisme et Congrès, l’office du tourisme du Grand Lyon qui s’inscrit dans une démarche entrepreneuriale

- Un office labellisé en « catégorie 1 » selon le nouveau classement mis en place en juin 2011 par la DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services) et la FNOTSI (Fédération Nationale des Offices de Tourisme) associées à Atout France ;

Ce classement place OnlyLyon Tourisme et Congrès parmi les Offices de Tourisme les plus performants en Europe en termes d’accueil mais aussi de promotion (par exemple, 10 villes européennes traversées par la tournée promotionnelle ONLY-LYON on Tour en 2011 et 2012 et de développement d’outils numériques (voir plus loin : www.lyon-france.com ; www.monweekendalyon.com)

Des exemples de bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION :

• La marque territoriale OnlyLyon, une stratégie de communication à l’extérieur

• Elle a été créée en 2007 par les principaux partenaires et institutions économiques de la métropole lyonnaise afin d’assurer sa promotion à l’international. Son budget annuel s’élève en moyenne à 5 millions d’euros.

• Elle rassemble :

- Des institutions de développement économique : le Grand Lyon, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, le Département du Rhône, l’ADERLY (Agence pour le Développement Economique de la Région Lyonnaise), la Chambre des Mé-tiers et de l’Artisanat du Rhône, l’Université de Lyon, la Ville de Lyon.

- Des organisations patronales : le MEDEF Lyon-Rhône, la CGPME du Rhône.

- Des organisations du tourisme d’affaires et d’agrément : Office du Tourisme et des Congrès du Grand Lyon, la Cité Centre de Congrès de Lyon, Eurexpo Centre de Conventions et d’Expositions de Lyon, les Aéroports de Lyon.

78 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Elle déploie d’importantes campagnes de communication : campagne Addicted to Lyon qui a touché 29 millions de personnes dans les aéroports, sur les sites internet TripAdvisor et Linkedin, dans les avions de la compagnie Emirates, source OnlyLyon).

• Elle dispose d’un important réseau d’ambassadeurs (plus de 15 000 personnes en 2014, source : OnlyLyon),

OnlyLyon On Tour

Il s’agit d’une démarche mise en place en 2011 et en 2012 par l’Office de Tourisme, visant à accroître la visibilité à travers plusieurs grandes villes européennes, cette tour-née a permis de faire connaître et rayonner Lyon à l’international, et ainsi de séduire de futurs touristes étrangers et/ou français (résidant dans les autres villes de France).

Au bord d’un bus aux couleurs d’ONLYLYON, une équipe sillonne des villes étapes en France et en Europe (par exemple, 10 villes ont été visitées en deux mois en 2011).

Dans chacune des villes étapes, un village ONLYLYON on Tour est aménagé autour du bus d’ONLYLYON. on peut y trouver des animations, des zones d’information (mise à disposi-tion du public de brochures de présentation de la ville de Lyon éditées par Lyon Tourisme et Congrès, rencontre avec un conseiller en séjour de Lyon Tourisme et Congrès, …), un espace dédié aux professionnels et à la presse, ….

Lyon City Card (le city pass) :

• Le pass touristique de Lyon inclue des activités et des moyens de transport (y com-pris le réseau Vélo’V), pour une durée de 1, 2 ou 3 jour(s). Il permet de répondre aux nouvelles exigences des touristes urbains, à la recherche de formules simplifiées à coût réduit pour découvrir la ville.

• Il dispose depuis 2011 de la technologie RFID (sans contact), le seul en Europe avec Rome. Cette technologie permet de rendre compatible la Lyon City Card et la carte d’abonnement sur les bornes du réseau du Transport en Commun Lyonnais (TCL) et permet ainsi d’utiliser la Lyon City Card pour les transports en commun.

• La Lyon City Card comprend 31 prestations gratuites (dont les musées/expositions temporaires, croisières touristiques, visites guidées), propose 12 réductions loisirs/spectacles, des remises dans les grands magasins (Les Galeries Lafayette, le Prin-temps, le centre commercial Confluence).

• Depuis 2007, plus de 100 000 cartes ont été vendues. Entre 2011 et 2012, les ventes se sont accrues de +30%, idem entre 2012 et 2013.

79Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Près de 120 distributeurs (dont hébergements, commerces, gares, aéroport Lyon Saint-Exupéry) peuvent proposer la carte.

Une convention signée entre OnlyLyon Tourisme et Congrès et Tendance Presqu’Ile

Tendance Presqu’île résulte d’une initiative associant le Grand Lyon, la Ville, les Chambres Consulaires et de commerçants (partenariat public-privé). Cette association de management de centre-ville accompagne les commerçants dans leur déve-loppement et assure l’interface avec les collectivités (sécurité, entretien des espaces publics, projets urbains, …).

Elle compte 200 adhérents qui sont des associations de com-merçants de la Presqu’Ile.

Tendance Presqu’île et Lyon Tourisme et Congrès ont signé en 2009 une convention de partenariat formalisant des actions mises en œuvre sur le territoire.

Le tissu commercial proposé sur Lyon apparait donc dans la stratégie de marketing territorial des acteurs publics.

Cette intégration passe notamment par les actions mises en place par l’Office de tou-risme en lien avec Tendance Presqu’île : mise à disposition du Lyon Shopping Guide au pavillon de l’office, mise en avant du site Web de Tendance Presqu’île et de la Lyon Shopping MAP sur le site de l’office, création du pass Shopping destiné aux touristes par l’Office (cf. plus loin).

L’ensemble de ces actions donnent l’occasion à Tendance Presqu’île et à l’office de tou-risme de conjuguer leurs efforts dans la promotion de Lyon.

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT

Développer une offre commerciale de qualité et différenciante à travers une labelli-sation :

Le label « Les Bouchons Lyonnais » a été créé par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Lyon en partenariat avec Lyon Tourisme et les Bouchons Lyonnais (une association de restaura-teurs créée en 2012).

L’obtention du label Les Bouchons Lyonnais, ainsi que l’utilisation de la marque Les Bouchons Lyonnais (déposée lors de la création de l’association), impliquent pour le restaurateur de se soumettre à un audit réalisé par un cabinet indépendant.

Aujourd’hui, 23 établissements sont labellisés « les Bouchons Lyonnais ».

80 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> EN TERMES DE COMMUNICATION :

• Le guide : « COLLECTOR »

Lyon Tourisme et Congrès a lancé en 2013 le nouveau guide de la ville, le COLLECTOR. Il est associé à My Little Lyon (pour les éditions 2013), A Nous Lyon (depuis 2014) et Yelp Lyon (depuis 2013) afin de renseigner dans le guide des idées « bons plans », des adresses à découvrir.

Le COLLECTOR est organisé en 2 parties :

- les coups de cœur rassemblés par les partenaires, présentés par des textes va-riés, plein de charme, et des photos inédites,

- toutes les adresses de l’Office du Tourisme du Grand Lyon, pour découvrir l’en-semble de l’offre lyonnaise : hôtels, restaurants, musées, boutiques, bars et lieux nocturnes, activités de loisirs, etc.

Il est gratuit, renouvelé tous les 6 mois et existe en version française et anglaise.

Il est disponible au pavillon et dans les antennes de l’Office de Tourisme (Vieux Lyon, Aé-roport…), dans certains hôtels, dans les parkings Lyon Parc Auto, dans le Rhônexpress (navette reliant Lyon à l’Aéroport Lyon Saint-Exupéry), dans les magasins du Printemps et des Galeries Lafayette.

81Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• « Guide Shopping »

Tendance Presqu’Ile a réalisé le « Lyon City Center Shopping Guide », à destination des clients étrangers et des Grands Lyonnais afin qu’ils découvrent la richesse et la diver-sité du centre-ville de Lyon.

Ce document bilingue français/anglais est édité à 60 000 exemplaires et diffusé via plus de 170 boutiques de la Presqu›île (les adhérents de Tendance Presqu’Ile), les Taxis, Hôtels 3 et 4 étoiles du Grand Lyon, les organisateurs de salons, les bus touristiques, l’office du tourisme, ...

Sa conception surfe sur le concept des « box », avec la proposition d’un jeu de cartes des quartiers qui constituent le territoire de la Presqu’île. Dans chaque quartier, les boutiques adhérentes sont cartographiées et présentées en quelques mots, en fonction du type de magasin. Au dos de chaque plan, des anecdotes sur le quartier, des idées de découvertes in situ, etc.

• Lyon City Helpers

Ce sont des agents mobiles qui parcourent les rues de Lyon à pied, à vélo et qui peuvent ainsi renseigner les visiteurs. Ils disposent de documentation, d’Ipad, …

Ils sont également présents aux abords des gares Part-Dieu et Perrache.

Ils sont majoritairement sollicités pour des plans, des questions pratiques TCL et des évènements par 58% de visiteurs français, 42% de visiteurs étrangers (source : www.OnlyLyon.org).

• Lyon City Greeters

Il s’agit d’un service d’accueil individualisé, et gratuit, à travers des Lyonnais qui se font alors « ambassadeurs » de leur ville.

82 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Un accueil de l’Office du Tourisme « Franchisé »

Le principe est de proposer à des commerçants d’être des accueils de l’office du tou-risme « labellisés ».

Pour ce faire, ils sont identifiés sur les plans mis à la disposition des visiteurs, ils dis-posent d’un kit pour leur vitrine. Ils ont à disposition une hotline, et peuvent vendre des Lyon City Pass.

Ce système leur permet ainsi de profiter d’un flux et d’être plus visible.

• Les évènements touristiques sont relayés chez les commerçants : le cas de la fête des Lumières

Tendance Presqu’île et la Fête des Lumières mettent à disposition des adhérents de la structure des « kit communications » (badges de bienvenue pour les équipes, adhésif pour les vitrines, lumignons et programmes pour les clients).

• Le site internet de l’Office du Tourisme Lyon Tourisme et Congrès, une vitrine sédui-sante du territoire

Impression d’écran de la page d’accueil de la rubrique « Découvrir Lyon » sur le site internet de Lyon Tourisme et Congrès

En 2011, le site internet a fait l’objet d’une refonte avec un nouveau design, de nouveaux contenus.

Les informations disponibles portent aussi bien sur les lieux à visiter, les évènements à voir, que sur l’univers shopping qu’offre la ville (l’ensemble de l’offre commer-ciale, y compris la thématique restauration à travers la rubrique « gastronomie »).

Grâce à un référencement optimisé, le site a enregistré un trafic record en 2011 (1 200 000 visites), en augmenta-tion de 44% (source : « Lyon Tourisme et Congrès, bilan d’activité 2011 »).

Source : www.lyon-france.com/Decouvrir-Lyon, septembre 2014

• Le site internet « Mon Week-End à Lyon », www.monweekendalyon.com

Il a été lancé en juin 2010 par Lyon Tourisme et Congrès. Il a comptabilisé 260 000 visites en 2011 et a dépassé les 500 000 visites annuelles depuis 2012.

Il s’adresse aux habitants du Grand Lyon et aux proches Rhônalpins en leur proposant des idées de sortie.

83Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Impression d’écran de la page d’accueil du site internet « Mon Week-End à Lyon » Source : www.monweekendalyon.com, septembre 2014

• Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

L’application mobile d’OnlyLyon Tourisme et Congrès

- La version mobile a été lancée en 2011 avec deux fonctionnalités stratégiques pour les partenaires.

- Elle dispose d’une fonction géolocalisation qui per-met d’obtenir la liste des établissements près de leur position, de visiter la page du partenaire et d’appeler directement la centrale de réservation.

84 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

• Aménagement des Berges de Saône et développement du Lyon City Boat

Source : OnlyLyon tourisme et Congrès

Source : OnlyLyon tourisme et Congrès, Balcon d’Ainay © Jacques Leone

85Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Source : OnlyLyon tourisme et Congrès, quartier Croix Rousse

86 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• 5 millions de touristes ont séjourné à Marseille en 2013 (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES :

• Le tourisme a généré 2,6 millions d’euros de taxes de séjour en 2013 (+25,2% par rapport à 2012, source : Marseille Office du Tourisme et des congrès)

• Environ 13 300 emplois sont recensés dans le la branche « tourisme » (soit 5,5% de l’emploi salarié total de Marseille).

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS :

• Notre Dame de Lagarde : 2 millions de visiteurs en 2013 (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée : 1,8 millions de visiteurs (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• Friche Belle de Mai : 490 000 visiteurs en 2013 (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• Le J1 : 310 000 visiteurs en 2013 (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• Musée Granet : 284 000 visiteurs en 2013 (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• Musée des Beaux-Arts (Palais Longchamp) : 220 000 visiteurs (entre 13/06 et 13/10/2013, source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• Musée Cantini : 100 000 visiteurs en 2013 (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• Vieille Charité (Musée d’archéologie méditerranéenne, Musée des Arts Africains-Océaniens-Amérindiens) : 91 000 visiteurs en 2013 (source : Marseille, Office du tou-risme et des Congrès),

• Fondation Regards de Provence : 90 000 visiteurs en 2013 (source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès),

• …

HÔTELLERIE :

• 5 650 chambres en hôtel à Marseille, soit 60,8% de l’offre d’hébergement sur la ville et dont 67% sont classées en plus de 3 étoiles (en 2013, source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès)

6. Marseillela tradition du savoir-faire ensemble

87Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• 3 640 chambres en résidence de tourisme (classée et non classée), soit 39,2ù de l’offre d’hébergement sur la ville, (en 2013, source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès).

ANIMATIONS :

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS :

283 000 congressistes en 2012, source : Marseille, Office du tourisme et des Congrès

331 manifestations

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS :

> Marseille Capitale Européenne de la Culture (en 2013). Pendant un an, Marseille a été « au centre » de la culture en Europe. L’ensemble des grands évènements a généré 1,7 millions de visiteurs.

> La Foire Internationale de Marseille :

Source : ville de Marseille

> Le Salon International de l’Art contemporain,

> La foire aux santons,

> Le Mondial la Marseillaise de Pétanque : 10 000 joueurs, 50 000 spectateurs le premier jour et 200 000 sur l’ensemble de la compétition en 2011 (source : Office du tourisme de Marseille).

88 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES :

• Aéroport de Marseille Provence : environ 8,3 millions de passagers en 2013 (source : Marseille Office du Tourisme et des Congrès),

• Le Grand Port Maritime de Marseille : un total de 2,6 millions de passagers sur les lignes régulières (+7,4% d’augmentation par rapport à 2012), dont 1,2 million de croi-siéristes en 2013 (source : Marseille Office du Tourisme et des Congrès)

• Gare TVG Marseille Saint-Charles : 11,5 millions de voyageurs en 2013 (source : Mar-seille Office du Tourisme et des Congrès)

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE MARSEILLE :

• Nombre de commerces en centre-ville :

- Environ 15 000 commerces sur la ville de Marseille,

- 5 900 locaux commerciaux en centre-ville dont 3 300 commerces sont situés sur le périmètre d’animation culturelle et touristique,

• Nombre de commerces dans le cœur marchand de Marseille

- Environ 1 480 commerces sur l’hyper-centre marchand (hors Prado-Castellane, hors projets Euromed / les Docks / Les Voûtes / la Rue de la République qui sont en cours de réalisation),

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes nationales de 39,5% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Pro-cos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 9,7% de taux de va-cance, soit un taux qui reste élevée, témoignant d’un déficit durable de commercialité (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos)).

Il est nécessaire de souligner que cette vacance est présente sur un territoire en pleine évolution et en cours de rénovation. Sans la vacance du tout nouveau centre commercial Les Terrasses du Port, la vacance de l’hyper-centre redescend à 6%, soit un niveau modéré.

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Les galeries Lafayette, Le Printemps,

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : Monoprix, Casino, la Fnac, Tati, H&M, C&A, Habitat, Longchamp, Cartier, Guess, Hermès, Hugo Boss, Lancel, Kenzo, Louis Vuitton, Mauboussin, Zadig & Voltaire, Swarovski,…

- Indépendants locaux : la confiserie-chocolaterie Dromel Ainé, Le Père Blaize, La Maison Empereur, La Maison Trabuc, La Chocolatière du Panier, le traiteur Marou, Le four des Navettes, Les santons Marcel Carbonel, …

Un périmètre touristique

La ville de Marseille dispose d’une zone touristique depuis novembre 2011

Ce périmètre résulte d’un accord qui rassemble la Ville de Marseille, la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole, la Chambre du Commerce et de l’Industrie Mar-seille Provence et la fédération Terre de Commerces qui ont signé une déclaration d’inten-

89Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

tion commune pour organiser un environnement favorable (en termes de propreté, de transport, de stationnement, …) à l’ouverture des commerces le dimanche sur la zone touristique de Marseille.

Il porte sur 3 330 commerces et s’étend de la Tour CMA/CGM à la rue de la République, contourne la Gare Saint-Charles jusqu’au cours Julien et la place Castellane pour remon-ter le long de la rue Paradis, du cours Pierre Puget et de la Corderie, jusqu’aux Catalans.

• Le périmètre comprend ainsi le circuit marchand de l’hyper-centre de Marseille.

• L’ouverture du dimanche :

- En 2012 (1ère année), ce sont 134 commerces qui ont ouvert le dimanche2 sep-tembre (4% environ des commerces du périmètre),

- En juin 2013, 178 commerces qui ont ouvert (5,3% environ des commerces du péri-mètre),

- Entre mai et septembre 2014, 265 commerces ont déclaré avoir l’intention d’ouvrir, représentant ainsi 8% des commerces du périmètre,

- Plusieurs projets ont vu le jour en 2014 ou seront prochainement terminés. Parmi eux, on peut citer Les Terrasses du Port (ouverture en mai 2014), Centre Bourse rénové (ouverture en septembre 2014), les Voûtes de Marseille, Les docks Mar-seille et l’extension de Centre Bourse (début 2015). Cela représente 384 com-merces supplémentaires ouverts le dimanche.

- En 2015, ce seront au total 650 commerces qui ouvriront le dimanche, soit 19,5% des commerces du périmètre.

- L’offre reste encore trop « éclatée » pour donner l’impression d’un centre-ville ouvert et animé le dimanche. Cependant, l’évolution croissante du nombre de commerces ouverts le dimanche souligne l’intérêt que portent les commerçants à cette opération.  

                                     

     

Projet  des  Voûtes  de  la  

Major  

Les  Terrasses  du  Port  

Projet  des  Docks  

Secteur  Castellane  Prado  

Secteur  Vieux  Port  

Périmètre  de  l’hyper  centre  marchand  

90 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Des acteurs stratégiques

Marseille Office du Tourisme et des Congrès a pour mission d’accueillir et d’informer le public sur la ville, de promouvoir Marseille comme destination de tourisme de loisirs et de tourisme d’affaires.

Club de Croisières de Marseille Provence est fondé en 1996 par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, la Ville de Marseille et le Grand Port Maritime de Marseille. Il associe, par ailleurs, l’ensemble de la filière économique et institutionnelle de Marseille impliquée dans le développement et la promotion de la croisière à Marseille.

La Fédération Marseille : elle existe depuis 1985 et fédère diffé-rentes associations de commerçants du centre-ville de Marseille ainsi que des cabinets immobiliers, des réseaux bancaires, des professions libérales, les sociétés de transport et parking, les sites culturels et institutions publiques…

• L’association du périmètre d’animation culturelle et touristique a été créée en fé-vrier 2014. Ses missions consistent à :

- Accompagner et promouvoir le développement économique, culturel et touris-tique de Marseille, en favorisant notamment le développement des entreprises, des commerçants et de leurs groupements,

- Coordonner toutes les initiatives ou actions tendant à la réalisation de cet objectif en liaison avec l’ensemble des intervenants, et en particulier avec les acteurs éco-nomiques et les institutionnels,

- Constituer pour ses adhérents un lieu de rassemblement, d’échanges et d’expres-sion, et faire connaître leur point de vue sur les sujets les concernant directement ou indirectement.

• Elle vise à réunir autour d’une même table :

- Les élus et représentants des collectivités,

- Les acteurs consulaires, fédérations, syndicats, groupements professionnels, …,

- Des acteurs privés représentant les centres commerciaux, les banques, les assu-rances, le secteur immobilier, les parkings, le secteur touristique et la croisière, …,

- Des représentants de la société civile.

91Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Quatre axes stratégiques se dégagent :

- Fédérer les acteurs autour d’un territoire de projets, la zone touristique, et définir une stratégie collectivement,

- Améliorer l’attractivité globale du centre-ville (transports, stationnement, sécu-rité, propreté, animation, …),

- Constituer / structurer une offre « centre-ville » globale,

- Donner de la visibilité et de la lisibilité au centre-ville et à l’offre de commerce.

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commer-ciaux

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION :

• Le City-Pass Marseille :

- La carte City-Pass est mise en place par l’Office du Tourisme et des Congrès de Marseille.

- 16 438 City-Pass (24h, 48h) ont été ven-dues en 2013 contre 6 908 en 2012, soit une hausse de +138%.

- Le City-Pass est passé au numérique avec la technologie NFC qui permet ainsi de mettre à disposition des utilisateurs un City-Pass sans contact et unique pour les transports, les musées, les visites et prestations touristiques ainsi que des réductions chez les commerçants mar-seillais

• La Balade Urbaine proposée sur Marseille :

- A travers cet itinéraire, les visiteurs sont invités à découvrir une sélection exclusive d’adresses proposées par la Fédé-ration des Commerces de Marseille Centre.

- Le plan de l’itinéraire est disponible à l’OCTM, chez les com-merçants référencé, à l’accueil croisière, …

92 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Visites guidées sur Marseille :

- Visite « Dans mon Panier » Il s’agit d’une découverte de la vieille ville au gré des petits commerces que l’Office de Tourisme et des Congrès de propose.

- L’Office de Tourisme et des Congrès propose des visites guidées pour découvrir Marseille sous ses aspects les plus classiques comme les plus inso-lites.

- Parmi les itinéraires proposés, les visiteurs ont le choix entre le Vieux-Port, le plus vieux quar-tier « le Panier », les églises, la basilique Notre-Dame de la Garde, La Canebière, les quartiers de l’Estaque, de la Corniche, de Malmousque, et des Docks.

• « Flash escale » - Sur le site internet de la Fédération de Mar-

seille Centre, les commerçants sont infor-més des horaires des escales des croisié-ristes.

- Ces mêmes informations sont également distribuées directement aux commerçants.

• « Esprit Client », la boîte à outils de la CCIMP

- Cette démarche, initiée depuis 2009 par la CCI Marseille Pro-vence, regroupe tous les acteurs locaux du tourisme et du com-merce, pour accroître l’attractivité des commerçants.

- 4 000 commerces, restaurants (sur l’ensemble du territoire de Marseille Métropole), se sont engagés pour « un accueil pro-fessionnel, authentique et chaleureux », identifiés par le logo Esprit Client.

- Les organisateurs et les fédérations de commerçants réflé-chissent à un processus de labellisation pour l’après 2013.

> EN TERMES DE COMMUNICATION :

• Développer un discours « personnalisé » en fonction de la typologie des visiteurs :

« Marseille For You » : selon les envies des visiteurs et leur profil, le site de l’OTCM met en avant l’onglet « Marseille For You ».

93Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Impression d’écran de la page d’accueil du site internet de l’OTCM, dans la rubrique « Marseille For You » (septembre 2014)

• Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

- Dans le cadre du Plan Marseille Mieux Vivre Ensemble et du Schéma d’aménage-ment numérique, la Ville de Marseille a installé 31 bornes WiFi au sein d’équipe-ments municipaux mais aussi d’espaces publics, notamment l’Esplanade Barge-mon, le Pavillon M, le parc Longchamp, Bagatelle, le Musée des Beaux-Arts, de nombreuses bibliothèques, …

- D’autres bornes seront déployées progressivement sur le reste de la ville au cours de l’année.

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

• Développer des parcours dans un cadre valorisé, proposer des itinéraires piétonniers :

- Semi-piétonisation du Vieux-Port :

94 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Source : © Leslie Verdet - La nouvelle agora marseillaise inaugurée le 2 mars

- Existence d’un train touristique sur Marseille :

• Rénovation urbaine de l’hyper-centre

- Cette opération concerne la rue Saint-Ferréol et la partie basse de la rue Paradis, les axes commerciaux majeurs de l’hyper-centre reliant la préfecture au Vieux-Port

- Les actions menées ou qui seront menées portent sur les sous-sols, le mobilier urbain, l’éclairage, la signalétique, Plantation d’arbres, l’élargissement des trot-toirs, la définition de zones fonctionnelles pour les livraisons, le stationnement, le traitement homogène des sols, …

95Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

96 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• 20% de visiteurs étrangers sur l’agglomération de Montpellier

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

• Environ 10 000 emplois liés au tourisme dans l’agglomération.

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• Musées municipaux :

- Musées Fabre et d’Espeyran : 291 500 visiteurs,

- Musée du Vieux Montpellier,

- Musée Atger,

- …

• Cathédrale Saint-Pierre,

• L’Arc de Triomphe,

• …

HÔTELLERIE

• Sur la région du Languedoc-Roussillon, 2,2 millions de lits touristiques dont près de ¾ dans des hébergements non marchands,

• 6 500 chambres en hôtellerie environ sur l’agglomération.

ANIMATIONS

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS :

• 3ème ville de tourisme d’affaires en France,

• Environ 500 meetings d’affaires organisés sur la ville,

• Environ 1,5 millions de congressistes, exposants et visiteurs accueillis sur la ville,

• Sur la région, on compte environ 40 000 manifestations,

• 70% de la clientèle dite « d’affaires » provient de la région

7. Montpellier

97Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS :

> Le Festival Montpellier Danse :

Source: montpellierdanse.com

> Les Estivales de Montpellier : fréquen-tation moyenne de 300 000 personnes (source : vitisphère.com). Il s’agit d’une manifestation qui regroupe des stands d’artisans d’art et des stands festifs et culturels. Des concerts sont également donnés durant cette période.

Source: ville de Montpellier

> Le festival d’Ô :

> Les Hivernales de Montpellier, un marché de Noël du Sud

Source: Office du tourisme de Montpellier

> Festival international du film méditer-ranéen,

> Festival international du film d’anima-tion de Baillargues,

> Les Internationales de la guitare,

> Le marathon de Montpellier,

> …

98 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES

• Aéroport de Montpellier – Méditerranée : environ 1,3 million de passagers par an,

• Gare TVG.

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE MONTPELLIER:

• Nombre de commerces dans l’hyper centre marchand :

- Plus de 1 080 commerces (hors projet de Polygone Saint-Roch) dont :

- 42 commerces sur la Galerie du Triangle,

- 111 commerces sur le centre commercial Polygone,

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes na-tionales de 35,6% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Procos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 7% de taux de vacance, soit un taux modéré (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Les Galeries Lafayette,

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : Monoprix, la Fnac, Gibert Joseph, Go Sport, Zara, C&A, La Grande Récrée, Cartier, Hermès, Hugo Boss, Mauboussin, Montblanc, Tommy Hilfiger, …

- Indépendants locaux : Epicerie Pinto, Le Boutik’R, …

- Marchés :

Le Grand Bazar d’automne : une braderie qui rassemble plus de 400 commer-çants de l’Ecusson et des faubourgs.

Les Dimanches du Peyrou : il s’agit d’une brocante, un rendez-vous hebdomadaire créé par la ville qui a rassemblé 40 exposants dans la première édition de 2012.

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux :

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

• Le guide Montpellier Shopping :

- La quatrième édition de ce guide recense plus de 2 000 commerçants du cœur du centre-ville de Montpellier.

- Guide au format poche, il permet d’avoir accès aux commerçants, artisans, restau-rateurs. Un plan est également disponible

99Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• City Card Montpellier

Source: Office du tourisme de Montpellier

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT

Valoriser le cadre de l’offre : privilégier un cadre piétonnier

Les aires piétonnes (Écusson - Gambetta- Antigone) de la ville de Montpellier sont dédiées aux piétons et aux cycles, l’accès et le stationnement y sont réglementés Le service répond aux demandes des professionnels et des particuliers pour les démé-nagements, chantiers, manifestations diverses qui nécessitent l’utilisation de véhicule pour des opérations de livraison et de manutention.

Les types d’ayants droits, usagers de l’aire piétonne sont définis par arrêtés munici-paux. Ainsi, les commerçants disposent d’une autorisation d’un accès en aire piétonne d’une durée de 2 fois 1/2 heure quotidienne.

Source: Office du tourisme de Montpellier

100 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Source: Office du tourisme de Montpellier

101Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

102 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• 4 millions de visiteurs en moyenne par an, répartis entre le tourisme de loisirs qui représente 90% de la fréquentation touristique et le tourisme d’affaires qui représente les 10% restant.

• 52% de visiteurs étrangers : les touristes originaires du Royaume-Uni, d’Irlande et d’Italie occupent la première place de la clientèle internationale. Ils sont suivis, en seconde position, par l’Allemagne. En troisième position, on retrouve deux pays extra-communautaires : les Etats-Unis et le Canada.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

• Environ 1,5 milliards d’euros de retombées économiques, soit 30% des richesses de la ville.

• Environ 3,6 millions d’euros de taxes de séjours en 2010.

• Environ 18% des emplois de la ville (près de 75 000 emplois directs).

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• Musées municipaux : 681 515 entrées en 2012, en augmentation de 8% par rapport à 2011 (Source : article « Nice: Chagall et Matisse en tête du top 10 des musées », journal Métronews, 08/01/2013 (http://www.metronews.fr/)) :

- Musée national Marc Chagall : 161 160 visiteurs,

- Musée Matisse : 152 089 visiteurs,

- Musée le Mamac : 135 715 visiteurs,

- …

• Basilique Notre Dame,

• Cathédrale Sainte-Réparate,

• Cathédrale Orthodoxe Russe Patriarcat de Moscou,

• Colline du château et son parc,

• La Tour Bellanda,

• La Crypte archéologique,

• Cours Saleya,

• Promenade des Anglais,

•…

8. Niceune stratégie ciblée adaptée à chaque segment de clientèle

103Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

HÔTELLERIE

10 100 chambres en hébergement hôtelier dont plus de 65% sont classées en plus de 3 étoiles.

2 700 lits en résidences.

Plus d’un séjour sur 3 s’effectue en hôtel.

ANIMATIONS

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS

• 400 manifestations nationales et internationales.

• Environ 500 000 congressistes par an.

• 500 salles de séminaire.

EVÈNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS

> Le Carnaval de Nice (environ 30 millions d’euros de retombées économiques)

> Le feu d’artifice de la Baie des Anges

Source : Nicetourisme.com, http://www.nicetou-risme.com/pro-shopping_pro

> Le IronMan sur la Promenade des Anglais : un rendez-vous sportif couvrant les distances officielles du triathlon (3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,195 km de course à pied, soit 225 km de courses cumulés).

> Le Festival de Jazz :

104 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> Le Marché de Noël : > La Fête du Port :

INFRASTRUCTURES

• Aéroport de Nice – Côte d’Azur : environ 11 millions de passagers par an,

• Port de croisière : près de 500 000 passagers en escale,

• Gare TVG,

DÉPENSE MOYENNE PAR VISITEUR

• En tourisme de loisirs (hébergement marchand et non marchand), la dépense moyenne est de 55 €,

• En tourisme d’affaires, la dépense moyenne est d’environ 268 € par jour.

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE NICE

•Nombre de commerces en centre-ville :

- Plus de 7 000 commerces situés majoritairement dans les quartiers historiques de Nice,

105Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Source : Nicetourisme.com, http://www.nicetourisme.com/pro-shopping_pro

• Nombre de commerces dans le cœur marchand de Nice

- Environ 1 000 commerces sur l’hyper-centre marchand,

- Environ 600 commerces sur le Vieux Nice

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes na-tionales de 41,6% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Procos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 4,5% de taux de vacance, soit un taux plutôt faible décrivant une vacance structurelle (au niveau natio-nal, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

106 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Les Galeries Lafayette,

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : la FNAC, Monoprix, Zara, H&M, Louis Vuitton, Chanel, Hermès, Cartier, Sonia Rickiel, Armani, Longchamp, Kenzo, United Colors Of Benetton, Darty, …

- Indépendants locaux : Maison Auer, Confiserie Florian, Boutique Nicolas Alziari, La Maison de l’Olive …

- Marchés :

Village Ségurane (marché antiquaire)

Marché du Cours Saleya (brocante, marché aux fleurs, de primeurs, nocturne artisanale

Marché aux Puces

107Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Un périmètre touristique défini par l’Office du Tourisme et la Ville

OUVERTURE LE DIMANCHE

• 5 dimanches du Maire :

- 3 dimanches d’avant Noël,

- Le 1er dimanche des soldes d’hiver,

- Le 1er dimanche des soldes d’été.

La ville dispose par ailleurs d’une zone touristique, mis en place depuis 2010. Cette zone tient compte des circuits des City Tours et de l’offre hôtelière présente sur le territoire et il comprend le cœur commerçant du centre-ville et le Vieux Nice.

Des acteurs stratégiques

Création de l’Office du Commerce et de l’Artisanat de Nice (OCAN) qui rassemble les acteurs de la CCI, la Fédération des Commerces Niçois, l’Office du Tourisme. Son objectif est de den-sifier les flux sur le centre de Nice grâce aux animations, aux évè-nements, aux chèques cadeaux et à la mise en place d’une carte de fidélité.

La présence de la Fédération du Commerce Niçois qui rassemble 22 associations de commerçants présentes sur Nice (environ 6 000 commerçants représentés) : elle évite la multiplicité des intervenants sur les problématiques commerciales dont l’éparpillement peut être vu comme un frein au consensus.

108 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

• La « carte magique » :

Elle est bien plus qu’une carte de fidélité, elle est aussi un moyen de paiement grâce à la solution NFC (Near Field Communication) ;

Elle est reliée à des applications mobiles qui per-mettent aux possesseurs de la carte de recevoir les newsletters informant des bons plans sur le centre-ville ;

200 commerçants participent à la démarche et environ 13 000 personnes possèdent cette carte magique ;

Elle permet à l’OCAN de disposer d’un fichier clientèle et ainsi de disposer de données permettant de mieux connaître ses visiteurs et de mieux cibler l’offre du territoire.

Les enjeux : • Elargir cet outil en y intégrant notamment le réseau de transports en commun

(transports urbains Ligne Azur) et le réseau Vélos Bleus,

• Elargir et intégrer la carte French Riviera Pass afin de couvrir également la clientèle touristique,

• La mise en place d’une brochure avec un QR Code afin d’accéder à la plateforme internet et de pouvoir récupérer les bons plans en français et en anglais.

• La French Riviera Pass (le city pass) :

Cet outil permet à ses détenteurs de profiter de bons plans shopping ;

Le format actuel rencontre quelques difficultés liées notamment à la gratuité des musées en ville qui ne favorise donc pas l’utilisation par les visiteurs de la City Card ;

Une seconde version est en développement afin de proposer aux détenteurs de la carte des circuits touristiques autour de thèmes tels que les arts culinaires, les événements culturels…

109Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• La démarche Tourisme & Shopping :

Opération organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, le French Riviera Cruise Club et les commerçants partenaires ;

Mise en place afin de sensibiliser les commerçants aux parcours touristiques et à l’accueil de la clientèle touristique ;

Le temps d’une journée, 100 commerçants partenaires proposent aux croisiéristes et aux passagers à destination de la Corse un accueil privilégié ;

Les croisiéristes sont accueillis avec un orchestre, on leur met à disposition le bus touristique à un tarif préférentiel pour visiter la ville, des remises commerciales de la part des commerçants/ artisans leur sont proposées, des visites guidées par l’Office du Tourisme sont également organisées ;

Dans le centre-ville, les commerçants sont signalés par des ballons et des stickers sur leur vitrine et ils proposent des remises commerciales.

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT

• Développer une offre commerciale de qualité et différenciante :

- Exemple de la rue Delille : un travail en lien avec la coulée verte située à proximité a permis de développer une offre de restauration atypique ;

- Mise en place d’un label « Cuisine Nissarde » : l’Office du Tourisme et des Congrès de Nice a référencé des restaurateurs qui servent des plats réalisés selon les re-cettes certifiées par le label.

Valoriser le « cadre » de l’offre : Par exemple, derrière le Port de Nice, un pôle d’identité « village » s’est constitué. Il permet d’assurer une certaine authenticité sur le centre-ville pouvant être recherchée par les visiteurs.

110 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> EN TERMES DE COMMUNICATION

• Développer un discours « personnalisé » en fonction de la typologie des visiteurs :

- Nice est labellisée « Famille Plus ». Les établissements qui affichent le logo attestent ainsi de services, d’équipements et d’activités de qualité spécialement dédiés aux familles.

Les établissements affichant le logo « Nice Irisée Naturellement » témoignent d’une grande qualité d’ac-cueil. Ils ont participé à un programme de formation organisé par l’Office du Tourisme et des Congrès de Nice et sont répertoriés dans une brochure dédiée. L’Office du Tourisme est également membre de l’association IGLTA (International Gay and Lesbian Travel Association) et a reçu le label « Gay Comfort ».

Le Label Nice Greeter propose un service d’accueil individualisé, et gratuit, à travers des Niçois qui se font alors « ambassadeurs » de leur ville.

Projet de labellisation UNESCO, une vitrine internationale :

- Christian Estrosi a souhaité que tout soit mis en œuvre pour que la Promenade des Anglais et ses abords puissent être distingués par cette prestigieuse inscription.

- A cet effet, a été créée une « mission pour la candidature de la Promenade des Anglais à l›inscription sur la liste du patrimoine mondial ».

- La Promenade des Anglais va être au cœur des travaux de la commission présidée par Jean-Jacques Aillagon.

Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

Le développement d‘applications mobiles gratuites, telles que par exemple :

Cette application propose des informations concernant les divers modes de transport - piéton, vélo, auto, transports en commun - en un ensemble d’outils qui permet de mieux organiser ses déplacements.

111Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Cette application renseigne sur les hôtels, les restaurants, les anti-quaires, les artisans, les musées, les galeries, les spécialités et les gourmandises, les promenades et la culture, le shopping et la décora-tion, … Elle permet également de préciser comment y accéder en trans-ports en commun (lignes, le temps du parcours etc.).

La mise en place de bornes Wi-Fi : 600 bornes vont être installées d’ici la fin d’année 2014 et couvriront l’ensemble du périmètre du centre-ville.

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

Développer des parcours dans un cadre valorisé, proposer des itinéraires piétonniers :

- La mise en place du tramway a permis de réhabiliter et de revaloriser des espaces publics offrant aux visiteurs un cadre agréable afin de déambuler dans les rues.

- La création d’un train touristique qui offre une visite commentée de Nice, d’une durée de 45 minutes.

112 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

- La mise en valeur de la Basilique Notre Dame et la piétonisation future des rues adjacentes.

- La piétonisation de l’Avenue Jean Médecin.

- Le projet de réaménagement du quartier de la Gare Thiers : il s’agit du principal pôle ferroviaire de Nice Côte d’Azur qui fait l’objet d’un vaste programme de réa-ménagement. Le quartier environnant bénéficiera également d’une opération de rénovation urbaine importante.

113Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

114 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• Musées :

- Musée Saint-Rémi (42 788 visiteurs en 1999 - source : reims-aggloannuaire),

- Musée des Beaux-Arts (34 638 visiteurs en 2002 - source : reims-aggloannuaire),

- Musée de la Reddition (16 126 visiteurs en 2002 - source : reims-aggloannuaire),

- Musée Automobile de Reims-Champagne (15 000 visiteurs en 2002 - source : reims-aggloannuaire),

- Musée Hôtel Le Vergeur (11 547 visiteurs en 1999 - source : reims-aggloannuaire),

• Cathédrale Notre Dame de Reims : 1 500 000 visiteurs en 2012 (CCI Champagne-Ardenne),

• Palais du Tau (Musée de l’œuvre de la cathédrale Notre-Dame de Reims),

• La Basilique Saint-Rémi : 150 000 visiteurs en 2012 (CCI Champagne-Ardenne),

• La Villa Demoiselle,

• Le Fort de la Pompelle et son musée (23 700 visiteurs en1999 - source : reims-ag-gloannuaire),

•….

HÔTELLERIE

• 1 711 chambres sur Reims, au 01 janvier 2012, dont 37,8% sont classés en plus de 3 étoiles.

ANIMATIONS

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS

• 11 300 participants aux Congrès, 2 308 aux Conventions et 11 813 aux Amphithéâtres, en 2010, soit un total de 25 421 personnes (Source : Reims Evènement).

9. Reims

115Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS

> Le Marché de Noël (1 530 000 visiteurs en 2012, source : Ville de Reims Information, décembre 2013)

Source : Reims Tourisme

> Les fêtes Johanniques (200 000 visiteurs en 2012) : il s’agit d’une grande manifestation historique française qui a lieu chaque année en juin, sur le thème du Moyen-Age et de l’héroïne de Reims : Jeanne D’Arc.

Source : Reims Tourisme

> « Rêves de couleur », (plus de 720 000 spectateurs depuis Mai 2011 – source : ville de Reims) : mise en lumière de la façade la cathédrale Notre-Dame de Reims sur la période estivale.

Source : Reims Tourisme

> Le festival Elektricity (festival musical) :

116 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES

Gares : Champagne-Ardenne TGV (fréquentation : 545 000 voyageurs en 2008) et Reims-Centre.

DÉPENSE MOYENNE PAR VISITEUR : -

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE REIMS

• Nombre de commerces en centre-ville :

- Environ 3 516 commerces sont présents au sein de la ville de Reims, (Source : Sirene 2011 et utilisation de la nomenclature de l’observatoire commerce)

• Nombre de commerces dans le cœur marchand de Reims

- Environ 530 commerces sur l’hyper-centre marchand,

- Environ 30 commerces au sein de l’Espace d’Erlon (centre commercial)

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes nationales de 46,8% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Pro-cos)).

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 8,7% de taux de vacance, soit un taux élevé (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Les Galeries Lafayette,

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : Monoprix, la FNAC, Mono-prix, H&M, Zara, C&A, Sephora, Go Sport, Bricorama, Mauboussin, Lancel, Swa-rovski, Finsbury, …

- Indépendants locaux : Magasin Fossier, chocolaterie Lothaire, l’Atelier d’Eric, Ter-roir des Rois, chocolaterie Deléans, Moutardes et Vinaigres Clovis, …

- Marchés :

Marché de Noël de Reims (135 chalets) : 3ème marché de Noël de France en termes de fréquentation,

Fête de la gastronomie.

Zone touristique La ville ne dispose pas d’une zone touristique

OUVERTURE LE DIMANCHE

5 dimanches du Maire :

- 3 dimanches d’avant Noël,

- 1er dimanche des soldes d’hiver,

- 1er dimanche des soldes d’été,

117Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux :

> EN TERMES DE STRUCTURE

Office du tourisme Reims Champagne et son Pays :

Elle coordonne les actions spécifiques au tourisme. Il s’agit d’un Etablissement Public Intercommunal dont l’ac-tion s’exerce à l’échelle de l’agglomération.

Les Vitrines de Reims :

L’association a été créée le 7 octobre 1995, en regroupant 7 associations du centre-ville de Reims.

Parmi ses partenaires institutionnels, on compte la Ville de Reims, la CCI Reims et Epernay, l’office du tourisme de Reims, …

La coopération entre ces différentes structures s’effectue par exemple lors de cer-tains évènements (ex : Marché de Noël, …) ou, plus récemment, dans le cadre de la mise en place de certains outils mutualisés (ex : Pass Reims).

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

• Le Pass Reims (le city pass) :

Il a été mis en place depuis le mois d’octobre 2013.

Les démarches sont en cours pour associer des res-taurateurs et des Maisons de Champagne à cette opération et proposer des réductions aux titulaires du pass.

> EN TERMES DE COMMUNICATION

• Le guide Balade Shopping est un fascicule, réalisé par « Les Vitrines de Reims », qui propose balade touristique et shopping sur l’ensemble des espaces publics reimois. Référençant les adresses des magasins adhérents de l’association, le guide se divise en plusieurs thématiques, parmi lesquelles les voyages, les goûts et les saveurs, les hôtels/restaurants/brasseries, les loisirs/cadeaux, la décoration, le bien-être, l’optique, les chaussures ou le prêt-à-porter. Une autre partie de l’ouvrage est, elle, consacrée au divertissement et aux animations proposées au fil de l’année par l’asso-ciation de commerçants.

118 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

- Le développement d‘applications mobiles gratuites, telles que par exemple :

Cette application renseigne sur les hôtels, les restaurants, les anti-quaires, les artisans, les musées, les galeries, les spécialités et les gourmandises, les promenades et la culture, le shopping et la décora-tion, … Elle permet également de préciser comment y accéder en trans-ports en commun (lignes, le temps du parcours etc.).

L’association de commerçants les Vitrines de Reims a lancé au printemps 2014 l’application mo-bile « BOUTIC », accessible gratuitement par simple téléchargement sur smartphone. Elle per-

met aux adhérents d’être au courant des actualités, bons plans ou renseignements pratiques concernant les commerces du centre-ville. La recherche peut se faire par marque, enseigne, produit. Elle est également doublée d’un système de géolocalisa-tion permettant aux clients de mieux préparer leur parcours et de repérer les places disponibles dans les parkings les plus proches.

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

• Développer des parcours dans un cadre valorisé, proposer des itinéraires piétonniers :

- Mise en valeur la ville dans le cadre de rénovation / restructuration d’espaces publics :

- La Ville de Reims a lancé depuis 2008 un vaste programme de rénovation de ses places et espaces publics aussi bien dans le cœur de ville que dans les quartiers voisins. La mise en place du tramway a participé à cette opération.

- Sur le cœur de ville, des rues structurantes (rue de Vesle, place d’Erlon, …) sont piétonnes.

Source : Ville de Reims / © Frédéric Canon

119Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

- Visite en bus panoramique, l’Open Tour, qui permet de découvrir la ville de Reims, le vignoble et/ou le patrimoine de mémoire.

120 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• Environ 18 millions de personnes ont visité la région, dont un peu moins de 12 millions de touristes.

• La fréquentation touristique sur la CUS est évaluée à 6.5 millions de nuitées (53% en hébergement marchand) réalisée par 3 millions de touristes. (source : Observatoire régional du tourisme d’Alsace - 2011).

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

• Le tourisme sur l’ensemble de la région génère 1,9 milliard d’euros de chiffre d’af-faires. Sur la CUS, cette production des entreprises est estimée à 117 M€ HT (source : Observatoire régional du tourisme d’Alsace - 2011).

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• Promenade en bateau, 1er site touristique payant d’Alsace : plus de 750 000 visiteurs par an

• Musées : 521 000 visiteurs en 2013 contre 520 000 en 2012 (Source : Musées de Stras-bourg) :

- Le Vaisseau : 166 494 entrées en 2012

- Musée Alsacien

- Musée Archéologique

- MAMCS

- Musée des Arts décoratifs

- Musée des Beaux-Arts

- Cabinet des Estampes et des Dessins

- Musée Historique

- Musée de l’Œuvre Notre-Dame

- Musée Tomi Ungerer

- Musée Zoologique

• Aubette 1928…

• Cathédrale Notre-Dame - Montée à la plate-forme de la Cathédrale : 190 087 visiteurs en 2012 (Observatoire régional tourisme Alsace),

• Parlement Européen

• La Petite France,

10. Strasbourg, Capitale de Noël

121Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Eglise Saint Thomas,

• Palais Rohan,

• …

HÔTELLERIE

• 7 360 chambres sur l’agglomération de Strasbourg, en 2014 (source : CUS).

• 1 400 chambres en résidences hôtelières (source : CUS)

• 61% des chambres hôtelières et para-hôtelières sont classées 3 à 5 étoiles ce qui témoignent de la qualité globale du parc d’hébergement (source : CUS).

ANIMATIONS

• Événements, manifestations, … professionnels :

- Au Palais de la Musique et des Congrès : 136 congrès en 2012 (139 en 2011), 39 salons en 2012 (40 en 2011) (source : Strasbourg Evènement).

- En septembre 2013 : près de 200 000 visiteurs à la Foire Européenne de Stras-bourg.

- …

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS :

> « Strasbourg Capitale de Noël » : élu meilleur marché de Noël d’Europe par le site Best Destination. avec 300 chalets répartis sur 11 sites (source : Noel-Strasbourg.eu), il s’agit du grand marché de Noël de France et l’un des plus grands d’Europe. Il accueille 3,5 millions de visites, 660 000 touristes hébergés à Strasbourg générant 1,5 million de nuitées. (source : étude Observatoire régional du tourisme d’Alsace - 2012)

Source: noel-strasbourg.eu

> Le Carnaval de Strasbourg : il attire chaque année 30 000 à 40 000 personnes (source : strabourg.eu).

© J. Dorkel / CUS

122 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES :

• Aéroport International de Strasbourg-Entzheim : 1 080 046 passagers, 188 tonnes de fret (Source : 2011, Aéroport International de Strasbourg-Entzheim). En progression chaque année avec l’ouverture de nouvelles lignes et l’implantation d’une base Volo-téa le 23/09/2014.

• Port Autonome de Strasbourg : 7 639 191 tonnes de fret, 2ème port fluvial français, 2ème port rhénan européen (Source : 2011, Port Autonome de Strasbourg).

• Gare : 75 000 voyageurs par jour (Source : Insee).

CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE STRASBOURG :

• Nombre de commerces au sein de la CUS :

- Plus de 5 355 commerces sont présents au sein de la Communauté Urbaine de Strasbourg (Source : Strasbourg et CCI Bas-Rhin).

• Nombre de commerces dans le cœur marchand de Strasbourg

- Environ 1 075 commerces sur l’hyper-centre marchand,

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes na-tionales de 47,5% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Procos)).

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 3,2% de taux de vacance, soit un taux faible décrivant une vacance structurelle (au niveau national, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Le Printemps, Les Galeries Lafayette,

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : la FNAC, Monoprix, Mr Bri-colage, Habitat, Apple Store, H&M, Zara/Zara Home, United Colors of Benetton, Cartier, Gucci, Hermès , Hugo Boss, Lalique, Lancel, Longchamp, Louis Vuitton, Mauboussin, Swarovski, Zadig & Voltaire, …

- Indépendants locaux : Maison Kammerzell, Maison Alsacienne de Biscuiterie, Pâtisserie Heiligenstein, Pain d’épices Mireille Oster, Pâtisserie Christian, Thierry Molhaupt…

> Les Europhonies :

© T. Suzan / Ville et CUS

123Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

- Marchés :

Le marché aux puces et brocantes de Strasbourg.

La nouvelle douane avec des produits locaux issus du commerce court (vin, gas-tronomie…)

Un périmètre touristique OUVERTURE LE DIMANCHE :

• Dimanches du Maire : 3 dimanches avant Noël sont autorisés sur la ville

• La Ville ne dispose pas d’une zone touristique d’affluence exceptionnelle.

Des acteurs stratégiques

• Office du tourisme de Strasbourg et sa région

• Les Vitrines de Strasbourg : elle fédère plus de 700 commerçants

• L’agence de développement touristique du Bas-Rhin

• L’Agence Attractivité d’Alsace

124 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION :

• Le Strasbourg Pass et le Strasbourg Pass Junior :

- Il offre pendant trois jours la possibilité de bénéficier d’entrées gratuites (un musée au choix, un vélo pendant ½ journée, une promenade en bateau, entre autres) et de réductions sur un large éventail d’animations.

- Il est vendu à 30 000 visiteurs par an.

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT :• Développer des animations clefs tout au long de l’année :

- Strasbourg développe des animations phares pour rythmer de temps forts l’ensemble de l’an-née : le mois de septembre propose des festivités autour de l’illumination de la Cathédrale, le mois de décembre accueil un vaste marché Noël et «Strasbourg mon Amour » offre une Saint Valen-tin qui dure 10 jours.

- L’enjeu présent est d’intégrer toujours plus de partenaires privés dans l’organisation et la pro-motion de ces évènements.

>EN TERMES D’OFFRE TOURISTIQUE ET DE COMMUNICATION :• Création de différents parcours thématiques :

- Strasbourg propose 6 balades thématiques dans le centre-ville (« Strasbourg –Grande Ile, patrimoine mondial de l’Unesco », « Sur les traces des corporations de métiers »…)

125Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

- Un nouveau « parcours de l’Europe » va prochainement proposer une visite du quartier européen avec un départ partant du centre historique afin d’attirer les touristes de la Grande Ile.

- Des guides disponibles à l’Office du Tourisme expliquent la cohérence de ces par-cours. Ils seront bientôt disponibles en version numérique.

• Développer un discours « personnalisé » en fonction de la typologie des visiteurs :

- Le guide « So Strasbourg », sorti au printemps 2014, s’adresse à un cœur de cible bien identifié : les congressistes, touristes d’affaire et les parlementaires européens.

- Il recense ainsi les bars, restaurants, magasins et produits alsaciens haut de comme.

- Disponible en version franco-anglaise et franco-allemande, on peut le trouver à l’Office du Tourisme, à la Convention Bu-reau, à la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin. Une application mobile est également prévue pour la fin de l’année 2014.

• Label Patrimoine mondial de l’Unesco : - L’intégralité du centre-ville, la Grande Ile, a été désigné patrimoine mondial de

l’humanité par l’Unesco en raison de sa richesse architecturale.

- Strasbourg fait partie des rares villes au monde à avoir un périmètre Unesco aussi large.

Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

- Des bornes d’information digitales ont été installées à la gare TGV et sur la Place de l’Etoile : elles renseignent sur l’offre commerciale, de services et de restaura-tion.

- Strasbourg entreprend de continuer dans le « virage digital », de numériser les guides existants et de développer des applications Smartphone.

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

• Développer des parcours dans un cadre valorisé, proposer des itinéraires piétonniers :

- La rénovation des façades des grands magasins du centre-ville (Galeries Lafa-yette, Printemps) a été présentée comme un projet touristique visant à renforcer la qualité de l’environnement urbain.

- La mise en place d’un périmètre piétonnier dans le centre-ville et le développement d’un « plan piéton » à travers une nouvelle chartre d’aménagement des espaces publics de la ville visent à faciliter et encourager les déplacements piétonniers.

126 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

- Strasbourg travaille sur l’amélioration de la signalétique afin de davantage mettre en évi-dence les différents parcours et l’offre com-merciale, de restauration et d’hôtellerie.

• Le projet de restructuration du quartier des Halles est à la fois un projet commercial, articulé autour d’une réflexion sur le centre commercial Place des Halles, et un projet touristique porté par la requalification du quartier.

127Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

128 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

• 5,6 à 6 millions de touristes en 2013 (affaires et agrément). En 2011, le tourisme de loisir représente 80% de la fréquentation touristique et 20% concerne le tourisme d’affaires.

• Le tourisme d’affaires issu de l’aéronautique pèse près de 69% des 5,6 millions de touristes annuels.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

• Les retombées économiques du tourisme sont estimées à 700 millions d’euros.

• Source : Loi Dufflot Toulouse

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• 1,1 millions d’entrées payantes cumulées dans les principaux sites touristiques (Source : Direction des Affaires Culturelles de la mairie de Toulouse, Cité de l’espace, et GL Events – 2013). Principaux musées :

- Cité de l’Espace : 304 000 visiteurs,

- Muséum: 240 893 visiteurs,

- Musée des Augustins : 122 116 visiteurs,

- Let’s Visit Airbus : 120 000 visiteurs,

- Musée des Abbatoirs : 119 703 visiteurs,

- Les Jacobins : 108 066 visiteurs,

- …

• Le Capitole et sa place,

• Couvent des Jacobins,

• Cathédrale Saint-Etienne,

• Basilique Saint-Sernin,

•…

HÔTELLERIE

Au sein de Toulouse : 108 hôtels, soit 5 560 chambres. 48% de ces hôtels sont classées en plus de 3 étoiles.

Durée moyenne du séjour : 1,6 jour (échelle agglo).

11. Toulouse

129Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ANIMATIONS

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS :

• Le Parc des Expositions a accueilli 51 manifestations et environ 603 145 visiteurs en 2013,

• Centre de Congrès Pierre Baudis a accueilli 112 manifestations et 101 842 congres-sistes et 26% de l’audience est tournée vers l’international,

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS

> Le Festival : Evénement autour du rugby.

Source : page facebook festoval

> Le Carnaval de Toulouse : 100 000 parti-cipants en 2014 (source : canavaldetoulouse.fr).

Source : carnavaldetoulouse.fr

Source : culture.toulouse.fr

> Le Festival International Toulouse Les Orgues : 12 000 festivaliers en 2013 (source : toulouse-les-orgues.org).

Source : toulouse-les-orgues.org

> Le marché de Noël de Toulouse (environ 130 chalets),

130 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES :

• Aéroport de Toulouse Blagnac : environ 7,5 millions de passagers en 2013 (+0,1% par rapport à 2012). 27% du trafic est assuré par des compagnies Low Cost (90% EasyJet). (Source : statistiques de trafic - aéroport de Toulouse-Blagnac – 2013).

• Gare Matabiau : 9,3 millions de voyageurs par an, 40 000 voyageurs par jour (LGV en projet). Source : ToulouseEuroSudOuest.

DÉPENSE MOYENNE PAR VISITEUR :

• Pour l›agglomération toulousaine, le budget moyen du visiteur loisirs est de 51 euros par jour : de 33 euros pour ceux qui logent chez des parents ou amis, à 69 euros pour les clients des hôtels et résidences (Source : Office du tourisme Toulouse 2011)

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE TOULOUSE :

• Nombre de commerces dans le cœur marchand de Toulouse

- Environ 1 600 commerces sur l’hyper-centre marchand,

- Environ 46 commerces au sein de l’Espace Saint Georges

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes nationales de 35,5% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Pro-cos))

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 4,9% de taux de vacance, soit un taux plutôt faible décrivant une vacance structurelle (au niveau natio-nal, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos))

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Les Galeries Lafayette,

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : la FNAC, Primark, Zara, C&A, H&M, Tati, New-Look, Darty, Habitat, Monoprix, Casino, Hermès, Hugo Boss, Kenzo, Lancel, Louis Vuitton, Longchamp, United Colors of Benetton, Zadig & Vol-taire,…

- Indépendants locaux : Maison Pillon, Violettes & Pastels, La Fleurée du Pastel,…

- Marchés :

Les marchés aux chrysanthèmes,

La Foire de la colombette,

Le périmètre touristique OUVERTURE LE DIMANCHE :

• La ville ne dispose pas d’une zone touristique d’affluence exceptionnelle

- 5 dimanches du Maire :

- 2 dimanches : les 14 et 21/12

131Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Des acteurs stratégiques :

L’office du tourisme « So Toulouse »

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux

> EN TERMES D’OUTILS DE PROMOTION

• La Carte So Toulouse :

- La carte So Toulouse est destinée aux Toulousains de naissance ou de cœur.

- Elle permet la découverte des principaux sites patrimoniaux de Toulouse (sites, musées et monuments).

- Elle peut donner accès gratuitement à l’entrée de chaque site partenaire sous réserve d’être accompagné d’une ou plusieurs personnes s’acquittant soit du tarif plein, soit du tarif réduit.

• City-Pass Toulouse :

- Il combine des offres transports, musées, …

- Les partenaires du pass : des musées et des monuments, des acteurs industriels (Airbus, Dépêche du Midi, Marché d’Intérêt National (M.I.N.), Terre de Pastel, …), des sociétés de transport (croisières, péniches, City Tour, …), des équipements culturels (théâtre, stade, …) et de festivals, …

- D’un point de vue commercial, on compte des enseignes identitaires : la boutique de l’office de tourisme, la Maison de la Violette, Violettes et Pastels, la boutique Terre de Pastel, la Boutique Toulouse Olympique XIII, …

132 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les commerçants du centre-ville ont également émis le souhait de pouvoir utiliser la marque « So Toulouse » afin de s’appuyer sur l’image de la Ville et son rayonnement à l’échelle nationale et internationale. Les commerçants s’accordent également sur le fait que les marqueurs de l’identité toulousaine pourraient davantage être relayés en centre-ville (ex : l’identité industrielle, le rugby, …).

• Toulouse et les Galeries Lafayette :

- Le développement de l’attractivité de Toulouse autour du tourisme d’affaires est passé par la création d’un produit clé-en-mains et global. Il a fallu créer une dyna-mique et fédérer les professionnels du tourisme (hôteliers, traiteurs, …). La de-mande de liens forts entre tourisme et commerce est une demande qui est venue de l’international, notamment en ce qui concerne les clientèles anglaises, nord-américaines et asiatiques.

- La proposition d’un package global « tourisme-commerce » a renforcé la position de la ville de Toulouse sur la cartographie internationale des grands congrès et événements d’affaires.

- En parallèle, les Galeries Lafayette profitent des congrès importants pour priva-tiser leur magasin (organisation de cocktail et mise à disposition d’un personal shopper). Cette initiative toulousaine est en passe d’être développée dans l’en-semble des villes françaises.

• Des circuits touristiques thématiques :

- Le site de l’office du tourisme propose aux visiteurs différents itinéraires touris-tiques, selon différents thèmes

133Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Les visiteurs peuvent également disposer d’un guide reprenant les différents itiné-raires thématiques.

134 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT

• Développer une offre commerciale de qualité et différenciante :

La « balade gourmande » : l’office du tourisme propose des circuits touristiques autour de la gastronomie locale. Il s’agit d’un parcours historique et gastronomique dans les marchés toulousains pour découvrir et déguster des produits « d’excep-tions ».

> EN TERMES DE COMMUNICATION :

• La marque « So Toulouse » :

Dévoilée en mars 2012, So Toulouse est la marque de rayonnement de la métropole toulousaine.

L’Office de Tourisme assure sa promotion auprès du grand public, Toulouse Conven-tion Bureau en matière de tourisme d’affaires (congrès, séminaires, évènements).

• Des « Ambassadeurs », des relais pour la marque So Toulouse

On peut compter une trentaine d’ambassadeurs toulousains VIP, acteurs de la vie locale reconnus par-delà nos frontières.

Auprès des Toulousains eux-mêmes, via la carte d’Ambassadeur So Toulouse : déjà plus de 5000 porteurs, célébrés le 7 février 2013 (lien vers article soirée) lors d’une soirée en présence du maire de Toulouse, Pierre Cohen. Sans oublier le nouveau dispositif des Greeters mis en place par l’Office de Tourisme. (lien vers article Gree-ters)

• Le Dispositif des Greeters

Il s’agit d’un service d’accueil individualisé, et gratuit, à travers des Toulousains qui se font alors « ambassadeurs » de leur ville.

135Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

• Le site internet de l’Office du Tourisme de Toulouse communique sur la dimension shopping de la ville

136 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Portrait du territoire > CHIFFRES DU TOURISME

FLUX

Environ 1,1 million de touristes par an.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

Environ 1,5 millions d’euros de retombées économiques grâce à la réalisation des Congrès au sein de la ville.

PRINCIPAUX LIEUX VISITÉS

• Musées municipaux :

Musée d’Histoire et d’Archéologie (Château Gaillard),

Musée de la Cohue (Beaux-arts et Art moderne) : 44 747 visiteurs en 2007,

• Cathédrale Saint-Pierre,

• Le Lavoir de la Garenne,

• Les remparts,

• Vannes et sa femme,

•…

HÔTELLERIE

• 5 800 lits d’hôtel sur la ville (tous établissements confondus: gîtes, camping...),

• 20 hôtels, soit 858 chambres (30% sont classés en plus de 3 étoiles),

• 6 700 lits pour les résidences secondaires.

ANIMATIONS

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … PROFESSIONNELS :

• Vannes Congrès a organisé 16 congrès en 2012.

12. Vannes

137Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

ÉVÉNEMENTS, MANIFESTATIONS, … NON PROFESSIONNELS :

> Les Fêtes historiques de Vannes :

Source : Mairie de Vannes

> La semaine du Golfe :

Source : Mairie de Vannes

> Le Salon du livre en Bretagne :

Source : Mairie de Vannes

> Le festival Tradi’Deiz,

> Le festival musical Jazz à Vannes,

> Les fêtes d’Arvor,

> Le festival Photo de Mer,

> Le Motocultor festival,

> …

138 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

INFRASTRUCTURES :

• Aéroport de Vannes-Meucon :

- Activités commerciales (aviation d’affaires ou de tourisme haut de gamme) et tou-ristiques (survol du golfe en hélicoptère, parachutisme…).

- En 2013, 30 000 décollages et atterrissages ont été enregistrés.

• Gare de Vannes : 1 399 000 voyageurs en 2013.

• Port de Vannes : port de commerces, de passagers et de plaisance.

> CHIFFRES DU COMMERCE DU CENTRE-VILLE DE VANNES :

• Nombre de commerces en centre-ville :

- Plus de 1 800 commerces de détail au sein de la ville de Vannes (Source : CCI Morbihan)

• Nombre de commerces dans le cœur marchand de Vannes

- Environ 541 commerces sur l’hyper-centre marchand.

• Proportion d’enseignes nationales sur l’hyper-centre marchand : taux d’enseignes na-tionales de 33,3% (au niveau national, ce taux s’élève à 35,7% en 2013 (source Procos)).

• Nombre de cellules vacantes sur l’hyper-centre marchand : environ 4,2% de taux de vacance, soit un taux plutôt faible décrivant une vacance structurelle (au niveau natio-nal, ce taux s’élève à environ 7,1% en 2012 (source : Procos)).

• Locomotives commerciales :

- Grands magasins : Aucun grand magasin à Vannes.

- Grandes enseignes nationales et/ou internationales : Monoprix, Eurodif, Sephora, …

- Indépendants locaux : Maison Le Dréan, …

- Marchés : les Halles des Lices de Vannes, ...

Le périmètre touristique OUVERTURE LE DIMANCHE :

• 5 dimanches du Maire :

- 2 dimanches : les 14 et 21/12,

• Présence d’une zone touristique d’affluence exceptionnelle :

- Depuis 2012/2013, le centre-ville de Vannes est situé sur une « zone touristique d’affluence exceptionnelle »

- Cela porte sur les commerces de l’hyper-centre marchand, soit sur 62 rues, dont treize rues piétonnes cela correspond à Vannes intra-muros.

- L’arrêté concernant ainsi la rue Thiers, la rue Hoche, la rue Le-Brix et la rue du Mené, la rue du Lieutenant-Colonel-Maury, le grand quartier de Saint-Patern jusqu’à la place Bir-Hakeim. Le port et la place Gambetta font également partie de ce périmètre, ainsi que l’avenue Victor-Hugo et l’intégralité de la rue du Com-merce.

139Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

- Pour la Ville, cette ouverture dominicale des commerces peut permettre la créa-tion d’emplois. Par exemple : « Monoprix a fait le choix de recruter des étudiants le dimanche matin. Ça peut très bien être une population intéressée pour profiter de l’occasion qui lui sera donnée de gagner un peu d’argent », source : Le Télé-gramme, 18-10-2012, - www.letelegramme.fr.

Des acteurs stratégiques : • Vannes Golfe du Morbihan, office du tourisme de Vannes.

Cœur de Vannes, fédération des commerces et artisans du centre-ville de Vannes :

• Près de 450 commerces du centre-ville de Vannes.

• Une coordonnatrice a été nommée afin de mettre en rapport la Ville de Vannes et Cœur de Vannes. Leur collaboration transparait à travers différents opérations menées tout au long de l’année :

- animations de Noël

- animations durant le Mondial de rugby des – 20 ans,

- mise en place par la Ville de Navet’Océa, la navette de centre-ville gratuite circu-lant du lundi au samedi toutes les quinze minutes,

Les bonnes pratiques pour mutualiser les flux touristiques et commerciaux :

> EN TERMES DE POSITIONNEMENT ET DE COMMUNICATION

• Mettre en avant la qualité de l’offre commerciale et de restauration du territoire :

- A travers le site internet et le guide distribué aux visiteurs :

140 Guide d’aide à la mise en place des zones touristiques

Source : extrait du Guide de l’office du tourisme, Vannes Golfe du Morbihan

• Relayer l’information par le biais des nouvelles technologies :

Source : extrait du Guide de l’office du tourisme, Vannes Golfe du Morbihan

> EN TERMES D’AMÉNAGEMENTS URBAINS POUR FACILITER LES DÉPLACEMENTS

• Mettre en valeur et en avant le patrimoine

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Source : Ville de Vannes

Source : Ville de Vannes

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