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Bulletin d’Information de l’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 148 Mars/Avril 2017 ACTUALITéS Page 2 : Le Chargé d’Affaires a effectué son premier voyage en Casamance Page 3 : Des projets intégrés soutenus par l’USAID aident à résoudre des conflits entre communautés en Casamance Page 4 : Le Chargé d’Affaires visite des écoles bénéficiaires de programmes américains Page 4 : Des professeurs d’anglais sénégalais participent à la conférence internationale sur l’enseignement de l’anglais Page 5 : USAID Sunu Budget lance « Focus Sur… » pour mieux informer les citoyens sur l’utilisation des ressources budgétaires Page 5 : Signature de protocole d’accord avec le Ministère de la bonne gouvernance Page 6 : Le Sénégal a accueilli le centre de coordination de la Zone G de l’exercice OBANGAME EXPRESS FOCUS Page 7 : L’Ambassade organise un concours vidéo pour faire entendre des voix sur les problèmes liés au genre au Sénégal Page 7 : Le Chargé d’Affaires est l’hôte du Lycée Mariama Ba Page 8 : La Première dame récompense des femmes de courage des quatre coins du monde Page 10 : Toujours au top ! La plus âgée des femmes astronautes scelle un nouveau record Page 11 : L’inégalité hommes-femmes, facteur de risque du VIH QUOI DE NEUF ? Page 12 : YALI Des projets intégrés soutenus par l’USAID aident à résoudre des conflits entre communautés en Casamance

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Bul let in d’ Informat ion de l ’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 148 Mars/Avril 2017

ActuAlités Page 2 : Le Chargé d’Affaires a effectué son premier voyage en

Casamance

Page 3 : Des projets intégrés soutenus par l’USAID aident à résoudre des conflits entre communautés en Casamance

Page 4 : Le Chargé d’Affaires visite des écoles bénéficiaires de programmes américains

Page 4 : Des professeurs d’anglais sénégalais participent à la conférence internationale sur l’enseignement de l’anglais

Page 5 : USAID Sunu Budget lance « Focus Sur… » pour mieux informer les citoyens sur l’utilisation des ressources budgétaires

Page 5 : Signature de protocole d’accord avec le Ministère de la bonne gouvernance

Page 6 : Le Sénégal a accueilli le centre de coordination de la Zone G de l’exercice OBANGAME EXPRESS

Focus Page 7 : L’Ambassade organise un concours vidéo pour faire

entendre des voix sur les problèmes liés au genre au Sénégal

Page 7 : Le Chargé d’Affaires est l’hôte du Lycée Mariama Ba

Page 8 : La Première dame récompense des femmes de courage des quatre coins du monde

Page 10 : Toujours au top ! La plus âgée des femmes astronautes scelle un nouveau record

Page 11 : L’inégalité hommes-femmes, facteur de risque du VIH

Quoi de neuF ? Page 12 : YALI

des projets intégrés soutenus par l’usAid aident à résoudre des conflits entre communautés en casamance

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e Chargé d’Affaires Martina Boustani a effectué sa première visite en Casamance du 4 au 7 avril 2017. Elle a eu l’honneur

de rencontrer des personnes travaillant dur pour aider des communautés et a déclaré qu’elle était tout de suite séduite par les gens chaleureux et accueillants ainsi que par la nourriture, la mer et les beaux paysages.

Mme Boustani a eu l’occasion de dîner avec les jeunes leaders de DECLIC - Développement-Citoyenneté-Leadership Intégré & Communautaire. Créé en août 2016, DECLIC compte actuellement

50 membres et se concentre sur le développement des compétences en leadership pour les jeunes, l’organisation de projets de service communautaire et de renforcement des capacités locales en Casamance. L’énergétique groupe vient de lancer Waa : « Le Défi Leadership jeunesse : Waa ? » pour former 90 jeunes leaders dans trois zones de la Casamance, et organiser une série de discussions et d’émissions radio sur le leadership.

Elle a également eu l’occasion de visiter l’université Assane Seck, la seule université publique en Casamance, pour rencontrer

le recteur Kourfia Diawara et les autres membres du personnel, visiter le campus et discuter des développements à l’université depuis sa création et son rôle en tant que force de stabilisation dans la Casamance.

Toujours dans le cadre de sa visite, elle a rencontré l’équipe de Handicap International, qui procède au déminage humanitaire en partenariat avec le Centre National d’Action Anti-mines (CNAMS). Leur travail a joué un rôle déterminant dans l’effort visant à rendre la région plus sûre pour le retour des personnes et des communautés qui ont été déplacées par le conflit séparatiste qui a commencé en 1982. Le gouvernement américain est fier de soutenir cet important travail.

Mme Boustani a été accueilli à Agnack par des centaines de villageois qui voulaient lui montrer leur programme dans la petite case de santé du village, qui est l’une des plus de 2 000 cases de santé situées dans les zones rurales du Sénégal.

Elle a visité divers autres projets soutenus par le gouvernement américain en matière de santé, d’éducation, d’agriculture, etc.

Elle a terminé sa visite par une interview avec Ibrahima Gassama pour Zig FM. Et, elle a eu une conversation merveilleuse sur l’avenir de la Casamance.

Le Chargé d’Affaires a effectué son premier voyage en Casamance

LMme Boustani à droite avec les membres de DECLIC faisant le signe de la main, qui est le logo de cette organisation.

Un membre du personnel médicale de la case de santé de Agnack explique son travail.

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a mission américaine à Dakar a beaucoup de projets financés et soutenus par l’USAID dans la région. Le Chargé d’Affaires Martina Boustani s’est donc

rendue à Niaguis pour visiter un projet d’apiculture et de production de miel qui est situé entre les villages de Niaguis et de Sone. La zone autour de Sone a été minée pendant le conflit, la rendant inhabitable. Beaucoup de résidents de Sone ont alors déménagé à Niaguis, ce qui a créé une certaine tension entre les deux communautés car les terres et les ressources naturelles étaient limitées. Il y a environ trois ans, Catholic Relief Services (CRS), un partenaire d’exécution de l’USAID, a formé les différentes parties prenantes, des leaders religieux, des jeunes et des femmes dans la résolution pacifique des conflits. Il a ensuite soutenu les communautés pour trouver une solution qui impliquait la création d’un projet intégré, leur permettant de travailler ensemble vers un objectif commun. Les membres de la communauté ont choisi l’apiculture et la production de miel comme activités principales. Les participants ont reçu un soutien et un renforcement des capacités pour lancer le projet, notamment dans la fabrication et l’entretien des ruches,

la récolte et le packaging du miel. Ils se sont unis pour élever des abeilles et produire du miel et travaillent maintenant à établir leur propre marque locale pour la vente. Le projet sert d’activité économique importante aux membres des deux communautés. Il soutient également un esprit de réconciliation entre les deux municipalités.

Les questions non résolues sur la propriété et l’utilisation des palmiers ont entraîné une situation aussi tendue entre les villages de Baghagha, Sibenck et Gônoum, composés par un mélange de groupes ethniques de Baynouck, Diola et Manjack. Chacun des villages réclamait les arbres et les tensions étaient grandes, surtout pour la récolte et l’utilisation des fruits des palmiers.

Il y a environ trois ans, le CRS a utilisé l’approche « renforcement des opportunités communautaires pour la paix et l’égalité » (SCOPE) - le même modèle utilisé pour Niaguis - pour résoudre le conflit.

Comme pour le projet à Niaguis, SCOPE a d’abord formé des parties prenantes, des leaders religieux, des jeunes et des femmes dans la résolution pacifique des conflits. En utilisant l’approche « personnes-à-personnes », les communautés ont proposé une solution qui impliquait la création d’un projet intégré.

SCOPE a également acheté du matériel et installé une unité de traitement du palmier à huile. Les recettes sont partagées entre les deux villages, créant des revenus, renforçant la compréhension et les avantages d’une coexistence pacifique.

Des projets intégrés soutenus par l’USAID aident à résoudre des conflits entre communautés en Casamance

L

Les femmes des deux communautés de Niaguis et Sone présentent fièrement leur

production de miel sous leur propre marque.

Les populations réunies des villages de Baghagha, Sibenck et Gônoum initient

Mme Boustani au traitement du palmier à huile.

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Le Chargé d’Affaires visite des écoles et un institut bénéficiaires de programmes américains

e Chargé d’Affaires Martina Boustani a également visité le collége de Agnack construite par l’USAID entre 2007 et 2010. Au

début, l’école avait trois enseignants (anglais, histoire-géographie et sciences). Aujourd’hui, l’école compte 22 enseignants, dont quatre femmes, deux superviseurs, un gardien, et M. Mamadou Cissé, qui a été le principal depuis l’établissement de l’école. Elle compte 12 salles pédagogiques et 10 salles de classe physique, avec 676 élèves (375 garçons et 301 filles). L’école dispose également d’une salle informatique avec 30 ordinateurs et d’un puits pour l’eau. Les élèvess ont planté des manguiers, des citroniers, des orangiers et autres arbres à l’entrée de l’école avec le soutien du projet USAID.

L’établissement dessert six villages avec le plus loin à 7 km d’Agnack. Pour aller étudier, les élèves marchent de leur village à l’école. L’âge moyen des élèves est de 12 à 14 ans.

Les principales difficultés rencontrées par l’école sont le manque de classe et la distance parcourue par les élèves. L’école a de bons résultats annuels et les filles dominent en classe.

L’USAID a aidé à créer plus de 100 écoles secondaires à travers le Sénégal. Comme la plupart d’entre eux, le collège de Agnack a bénéficié de trois projets complémentaires et généralement successifs (tous finalisés maintenant) conçus pour améliorer la qualité, la portée et l’ampleur de l’engagement éducatif pour les jeunes.

Mme Boustani s’est aussi rendue à l’école Soucoupapaye pour voir le déroulement du programme Access du département d’Etat dans l’école. Le programme English Access Microscholarship Program (Access) fournit des compétences de base en langue anglaise aux personnes talentueuses de 13 à 20 ans issues de milieux économiquement défavorisés par des cours parascolaires et des séances intensives. Ces compétences en anglais peuvent conduire à de meilleurs emplois et perspectives éducatives pour ces jeunes. Les bénéficiaires ont également la possibilité de participer aux programmes échanges et étudier aux États-Unis.

Depuis sa création en 2004, environ 95 000 élèves dans plus de 85 pays ont participé au programme Access.

Le Sénégal a rejoint le programme en 2008. Access est actuellement mis en œuvre dans 10 villes du Sénégal: Dakar, Thiès, Tivaouane, Mbacké, Louga, Richard-Toll, Fatick, Kaolack, Koungheul et Ziguinchor. Kolda sera ajouté à la liste des localités bénéficiaires cette année. Avec 660 bénéficiaires, le Sénégal a le plus grand groupe Access en Afrique de l’Ouest.

Le projet USAID / Education and Research in Agriculture (ERA) travaille avec des universités et d’autres établissements de formation agricole pour mettre en œuvre le programme 4-H Senegal Positive Youth Development program. Le programme Sénégal 4-H s’inspire du programme 4-H aux États-Unis, Youth Development Program of the Cooperative Extension Service.

Ce programme, qui est mis en œuvre par Virginia Tech University, représente une innovation majeure pour le système éducatif universitaire sénégalais: un exemple de la façon dont une université peut assister une communauté pour son développement. Les professeurs et le personnel travaillent avec des jeunes travailleurs de base (âgés de 8 à 25 ans) pour créer des clubs. Ces clubs se concentrent sur l’agriculture et l’esprit d’entreprenariat, mais plus particulièrement, sur le développement des compétences et la citoyenneté. Les clubs 4-H font des activités expérimentales et pratiques pour favoriser un sentiment d’appartenance, de maîtrise, d’indépendance et de générosité chez les jeunes. La voix et le leadership des jeunes sont également importants en 4-H.

ERA s’est associé à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) et au Lycée Technique Agricole Emile Badiane de Bignona (LTAEB) pour créer des clubs et former des leaders locaux. Les clubs de Ziguinchor ont été créés en 2016 et se développent bien. Il y a huit clubs à Ziguinchor et huit clubs à Bignona, chacun avec environ 15 jeunes inscrits.

L

Des professeurs d’anglais sénégalais participent à la conférence internationale sur l’enseignement de l’anglais

’Ambassade des Etats-Unis à Dakar a envoyé quatre professeurs d’anglais sénégalais à la conférence internationale sur l’enseignement de l’anglais dénommée TESOL

(Teachers of English to Speakers of Other Languages). Cette conférence annuelle regroupe tous les ans aux Etats-Unis, des praticiens de la langue anglaise qui, pendant cinq jours, échangent sur les tendances actuelles en matière de pratiques pédagogiques. Cette année, l’évènement s’est tenu à Seattle, Washington et a vu la participation de quatre-vingt pays et de milliers de professionnels de la langue anglaise.

Le Sénégal y était représenté par des professeurs servant à Vélingara, Bambey, Thiès et Dakar

qui ont partagé l’expérience sénégalaise sur l’enseignement de l’anglais avec notamment des thèmes comme la formation en ligne, l’impact des clubs d’anglais, l’anglais médical et l’apprentissage par des activités extra-muros. Ils ont également fait connaître l’Association

des Professeurs d’Anglais du Sénégal APAS/ATES, en animant un stand qui a reçu beaucoup de visiteurs. Ces ambassadeurs du Sénégal ont également bien fait connaitre la culture sénégalaise lors de cérémonies d’intégration.

LPrésentation d’Abdoulaye Diallo, professeur à Bambey.

Les bénéficiaires du projet USAID / Education and Research in Agriculture à l’Université Assane Seck

montrent leur travail.

Les représentants du Sénégal à TESOL 2017

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ACTUALITES

USAID/Sunu Budget lance « Focus Sur… » pour mieux informer les citoyens sur l’utilisation des ressources budgétaires

e programme USAID/ Sunu Budget vient de lancer une émission télévisée mensuelle sur la Télévision Futurs Médias (TFM) intitulée « Focus Sur … », qui ambitionne

d’atténuer la désinformation des citoyens et de favoriser leur accès à une information fiable sur l’utilisation des ressources budgétaires et naturelles.

Lancée lors d’un atelier d’échange sur les mécanismes de financement des investissements publics en mars, « Focus sur… » contribue au volet « Accès à l’information » du programme de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) qui favorise, en outre, la participation des citoyens au processus budgétaire et la redevabilité dans la gestion des finances publiques.

Cette émission TV d’une trentaine de minutes se déroule en wolof et français. La parole est donnée principalement aux citoyens afin qu’ils donnent leurs avis sur une thématique sociale ou économique. Les experts, l’Etat, les partenaires techniques et financiers, la société civile et autres acteurs du développement donnent également leurs points de vue sur le sujet traité.Le premier numéro de « Focus Sur… » s’est focalisé sur « l’Autoroute de l’Avenir » connu sous le nom de « autoroute à péage », qui a

couté plus de 380 milliards de francs CFA dont 61 milliards apportés par Eiffage (SENAC).

Des réponses sont apportées pour permettre aux citoyens de comprendre l’utilisation des ressources publiques et la structure du financement et des prix de l’autoroute. Les questions ont été notamment où est-ce-que le Sénégal a trouvé cet argent ? Pourquoi avoir recouru au partenariat public-privé (P.P.P) ? Pourquoi une concession sur 30 ans (à partir du 1er décembre 2009) ? Quels gains pour l’économie ? Où en sommes-nous avec le remboursement ? Comment les citoyens

apprécient-ils le service ? M. Samba Barry, spécialiste en bonne gouvernance de l’USAID, a salué cette initiative qui encourage le citoyen à s’intéresser davantage à la chose publique et à développer son sens civique, et contribue à construire une relation de confiance entre gouvernants et gouvernés.

« Les grandes démocraties dans le monde le sont parce qu’elles disposent d’une opinion publique avertie et en mesure d’influencer les politiques publiques », a-t-il souligné.

L

Vue de la table officielle lors du lancement de « Focus Sur … ».

n mars, le programme USAID/Sunu Budget a signé un protocole d’accord avec le Ministère de l’intégration africaine, du Nepad et de la bonne gouvernance pour

permettre aux citoyens d’avoir un meilleur accès à l’information.

Le but de ce partenariat est de travailler à une meilleure participation des citoyens à l’accès à l’information avec l’élaboration d’un projet de loi qui réglemente ce domaine.

Le ministre Khadim Diop ajoutait que « cette convention signifie dégager nos priorités et appeler nos partenaires à se joindre à nous. L’accès à l’information est fondamental dans le processus qui permet d’arriver à un contrôle citoyen de l’activité gouvernementale ».

Mme Michelle Barrett, directrice du bureau bonne gouvernance et éducation de l’USAID, indiquait que la signature de cet accord montre

l’engagement du gouvernement sénégalais dans le processus de promotion de la bonne gouvernance.

M. Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, qui met en œuvre le programme USAID/Sunu Budget, avait lors de la signature

salué l’ouverture du Ministère de la bonne gouvernance à la société civile. Il a ajouté que USAID/Sunu Budget va appuyer la prochaine législature en leur dotant d’attachés parlementaires, « car le parlement joue un rôle essentiel dans la promotion de la démocratie d’un pays ».

USAID/Sunu Budget signe un protocole d’accord avec le Ministère de la bonne gouvernance

E

De gauche à droite : M. Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, M. Khadim Diop, ministre de l’intégration

africaine, du Nepad et de la bonne gouvernance, et Mme Michelle Barrett, directrice du bureau bonne gouvernance et

éducation de l’USAID.

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Le Sénégal a accueilli le centre de coordination de la Zone G de l’exercice OBANGAME EXPRESS

adame le Chargé d’Affaires, Martina Boustani a visité, le 27 mars, le Centre des opérations maritimes (MOC) de l’exercice maritime annuel OBANGAME

EXPRESS 2017 (OE17) qui était basé à la base navale de Dakar. En effet, la marine sénégalaise a abrité le centre de coordination de la Zone G, accueillant plus de 20 membres de la région dans le cadre de l’exercice OBANGAME EXPRESS, qui s’est déroulé du 20 au 31 mars 2017 dans le golfe de Guinée.

OBANGAME EXPRESS, parrainé par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique, est un exercice naval multinational et annuel avec déploiement des forces à terre et en mer au profit des pays de la côte ouest africaine (Afrique centrale et de l’Ouest). Il vise à contribuer au renforcement de la coopération entre les pays du Golfe de Guinée en vue de mieux dissuader la piraterie, la pêche illégale, le trafic illicite et d’autres menaces maritimes. A travers des scénarios réalistes qui reflètent les incidents de piraterie passés, l’exercice permet d’entraîner les marines des pays du Golfe de Guinée à assurer les missions de sécurité maritime, promouvoir l’interopérabilité entre les Centres opérationnels de la marine, tester l’applicabilité des accords régionaux, former et sensibiliser les acteurs aux technologies de surveillance maritime, sensibiliser les acteurs à l’application du droit en mer et la

collaboration entre les agences nationales.

Au cours de l’exercice, le personnel basé dans les MOCs comme celui de Dakar observent et coordonnent avec leurs collègues en mer. Ils sont mis au défi de reconnaître des actes illicites de façon appropriée et de les partager avec d’autres MOCs. A partir du centre de Dakar, Madame Boustani a pu observer une partie de l’exécution de l’OE17 en haute mer.

Les pays qui ont participé au OE17 sont l’Angola, le Bénin, la Belgique, le Brésil, le Cap Vert, le Cameroun, le Canada, la Côte d’Ivoire, le Danemark, la France, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Maroc, la Namibie, Bas, le Nigéria, la Norvège, le Portugal, la République du Congo, Sao Tomé-et-

Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo, la Turquie, les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

La visite de Mme Boustani à la marine sénégalaise a été également l’occasion pour elle de montrer l’appui des États-Unis à l’implication accrue du Sénégal dans la coopération et son leadership dans le domaine maritime dans la région. Mme Boustani a discuté avec le contre-amiral Momar Diagne, chef d’état-major de la marine sénégalaise, et le personnel de la marine américaine présent au centre de coordination.

M

Le Chargé d’Affaires, Mme Boustani,

avec le contre-amiral Momar Diagne, chef d’état-major

de la marine sénégalaise.

Mme Boustani discute avec le personnel de la marine américaine présent au centre de coordination.

Mme Boustani observe une partie de l’exécution de

l’OE17 à partir du Centre des opérations

maritimes de Dakar.

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n l’honneur de la célébration de la Journée internationale de la femme, l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, avec l’USAID, a organisé, au cours du mois de mars, un concours vidéo

intitulé « Osez pour le changement » pour se joindre au thème qui a été choisi cette année par les Nations Unies. L’objectif était de donner l’opportunité aux Sénégalais de faire entendre leur voix sur les problèmes liés au genre dans le pays. Les participants devaient, dans une courte vidéo, mettre en évidence une histoire ou un message de femmes qui prennent une attitude audacieuse pour le changement. La vidéo pouvait être un documentaire, une fiction, une histoire vraie, ou en dessins animés.

L’Ambassade a reçu de nombreuses soumissions de vidéos qui ont été départagées par un jury composé de cinq personnes dont le Chargé d’Affaires de l’Ambassade, Mme Martina Boustani. Les résultats finaux ont été annoncés le 8 mars, Journée internationale de la femme.

Le 1er prix a été décerné à la vidéo « WE Can, Nous Femmes », qui est un autoportrait d’une femme qui a su dépasser tous les préjugés pour réaliser son rêve et exercer la profession qu’elle voulait depuis toute petite. Vous trouverez la vidéo à : https://youtu.be/tmELRZJdoOU

Le 2ème prix est allé à la vidéo « Sénégal, Pays de la Téranga » qui rend hommage aux femmes

sénégalaises qui abattent, tous les jours, un travail extraordinaire et qui ont pu se battre et percer dans tous les domaines.

Les deux lauréates ont reçu leur prix des mains de Madame Boustani, au cours d’un après-midi de discussions, à l’Ambassade, sur les questions liées aux femmes avec un groupe de jeunes femmes remarquables, venues de diverses régions du Sénégal et de différents milieux.

Après la projection des deux vidéos gagnantes, les jeunes femmes ont parlé des défis auxquels les femmes et les filles sont, aujourd’hui, confrontées au Sénégal, des solutions à ces nombreux défis et des progrès et améliorations réalisés dans la société sénégalaise. Mais, la plus grande leçon tirée de ces discussions est l’espoir. Toutes ces jeunes femmes, malgré leur âge, ont déjà réalisé ou comptent réaliser des projets personnels ou communautaires. Nous vous renouvelons tous nos encouragements jeunes dames !

E

L’Ambassade organise un concours vidéo pour faire entendre des voix sur les problèmes liés au genre au Sénégal

Le Chargé d’Affaires est l’hôte du Lycée Mariama Ba

P

Mme Boustani s’adresse aux élèves du Lycée Mariama Ba.

Arame Sall, la gagnante du 1er prix du concours

pendant la séance de discussion à côté du Chargé

d’Affaires, Mme Boustani

our marquer la célébration de la Journée Internationale de la Femme, le Chargé d’Affaires de l’Ambassade Madame Martina Boustani s’est

rendue au Lycée Mariama Ba, le 9 mars 2017. L’occasion a permis au Chargé de revenir sur l’historique et la signification de la journée.

Elle a invité les élèves à se focaliser sur les rôles importants que doivent jouer les femmes pour surmonter les défis quotidiens dont elles font face.

Selon Madame Boustani, « cette journée représente une occasion non seulement

de se pencher sur les réalisations et les contributions des femmes, mais également de regarder vers l’avenir et de s’assurer que nous continuons à promouvoir l’égalité totale sur le plan économique, politique et social ». Pour cela, elle a encouragé les filles à s’inspirer de la marraine de leur école qui était l’une des pionnières de l’émancipation de la femme en Afrique. Les élèves se sont exprimées sur les droits de la femme, les valeurs socioculturelles et les perspectives auxquelles elles doivent s’attendre pour concrétiser leurs rêves dans l’avenir.

Madame Boustani était accompagnée de trois employées de l’Ambassade et anciennes élèves de Mariama Ba. Nos trois collègues ont parlé de leurs parcours, et les importantes réalisations qu’elles ont effectuées pour elles-mêmes et pour leur pays grâce à leur passage à cette prestigieuse institution.

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FOCUS

elania Trump, la Première dame, a a rendu hommage à un groupe

de femmes pour le courage dont elles font preuve à travers

le monde en s’efforçant de promouvoir l’autonomisation des femmes et les droits de l’Homme, souvent au prix de grands risques.« Chacune de ces femmes héroïques a un récit extraordinaire de courage qui doit nous inciter à accomplir ce qu’on n’aurait jamais cru possible », a déclaré la Première dame le 29 mars. Melania Trump a tenu ces propos lors d’une cérémonie au cours de laquelle elle a décerné le Prix international du secrétaire d’État du courage féminin à 13 femmes extraordinaires. « Leur vie nous rappelle la capacité illimitée de l’esprit humain ».

Créé en 2007, le prix honore des femmes qui ont fait preuve d’un courage, d’une fortitude et d’un leadership exceptionnels dans les efforts qu’elles déploient pour donner une vie meilleure aux autres.

Les lauréates se sont rendu dans plusieurs villes des États-Unis pour rencontrer des Américains et s’entretenir avec eux dans le cadre d’un programme d’échange professionnel du département d’État, l’International Visitor Leadership Program (IVLP).

« Ces femmes ont mobilisé le sentiment public et leur gouvernement pour dénoncer et combattre l’injustice, s’élever contre la corruption, prévenir l’extrémisme violent et défendre l’État de droit et la paix, n’ayant souvent pour tout moyen que leur voix et une détermination à toutes épreuves », a souligné le sous-secrétaire d’État aux affaires politiques, Thomas Shannon, lors de la cérémonie tenue au département d’État à Washington. « Nous sommes honorés de rendre hommage à ce groupe incroyable ».Depuis la création du prix, le département d’État a décerné cette distinction à plus de 100 femmes de 60 pays.

Trois Africaines parmi les lauréates

Malebogo Molefhe (Botswana) est une ancienne joueuse nationale de basketball qui a échappé de peu à la mort en 2009 après avoir été victime d’une agression brutale de son ex-conjoint qui souffrait de troubles mentaux et lui a infligé huit blessures par balles. Elle a survécu à l’attaque, mais se déplace maintenant en fauteuil roulant en raison de blessures importantes à la moelle épinière. Depuis cette agression, Malebogo a le sentiment qu’il est de son devoir de défendre sa cause et celle des autres femmes et filles victimes de violence basée sur le genre (VBG). Elle a commencé à dénoncer la violence domestique et la VBG à la radio nationale, à animer des ateliers et des formations pour promouvoir le respect et le bien-être sur son lieu de travail auprès des principales organisations gouvernementales et non gouvernementales du Botswana. Elle a aussi travaillé à titre bénévole pour sensibiliser la population à ces questions et faire prendre conscience des normes culturelles qui contribuent à perpétuer la violence sexiste au Botswana. Malebogo consacre sa vie à enseigner aux jeunes filles l’estime et le respect de soi pour lutter contre l’oppression fondée sur le genre et la violence domestique. Elle travaille actuellement avec le Ministère de l’éducation à la conception d’un programme destiné aux enfants en âge scolaire pour les aider à comprendre les implications de la violence dans les foyers. Malebogo œuvre également en faveur de la promotion du sport féminin, en particulier pour les femmes handicapées. Etant donné qu’elle a joué au basketball au niveau professionnel de l’âge de 18 ans jusqu’à son agression en 2009, elle avait alors 29 ans, c’est avec passion qu’elle œuvre en faveur de la promotion d’une réadaptation active des femmes handicapées, en particulier si celles-ci sont dues à des violences domestiques.

La capitaine Aichatou Ousmane Issaka (Niger) est actuellement directrice-adjointe

La Première dame récompense des femmes de courage des quatre coins du monde

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des œuvres sociales de l’hôpital militaire de Niamey, après avoir été l’une des premières femmes du Niger à intégrer l’armée en 1996. Il s’agit aussi de l’une des premières femmes du Niger à fréquenter une école militaire. Mariée et mère de trois enfants, la capitaine Issaka parvient à concilier ses responsabilités quotidiennes familiales et ses obligations professionnelles militaires qui exigent souvent son déploiement sur le terrain. Le danger n’arrête pas la capitaine Issaka qui a servi dans tout le Niger, encore dernièrement dans la région de Diffa, où l’organisation terroriste Boko Haram continue à menacer la population. La capitaine Issaka a assumé un rôle proactif de leader au Niger, et plus récemment au Mali où elle a été déployée dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) pour inclure la dimension du genre aux activités de maintien de la paix. Ses contributions lui ont valu une distinction des Nations unies. Le tout premier Prix mondial de la paix pour les militaires des Nations unies lui a été décerné pour son travail en faveur de l’égalité entre les sexes dans le cadre du maintien de la paix dans les forces de l’ONU. La capitaine Issaka incarne l’espoir du Sahel. Son œuvre de sensibilisation aux questions liées au genre dans les zones de conflit est un exemple positif pour les forces armées auxquelles elle appartient et la société civile du Niger.

Rebecca Kabugho (République démocratique du Congo) milite au sein du mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le changement) de la république démocratique du Congo. Dans un contexte d’intense répression, malgré les risques d’arrestation et visée par des menaces quotidiennes, Rebecca a joué un rôle essentiel dans le cadre d’une série de manifestations non-violentes et pacifiques pour exiger que le gouvernement congolais organise des élections crédibles en 2016 comme le veut la Constitution du Congo. En février 2016, Rebecca et cinq de ses collègues masculins ont été arrêtés et accusés d’inciter à la désobéissance civile alors qu’ils organisaient une manifestation pacifique pour appeler le président Kabila à respecter la Constitution. Rebecca et ses collègues ont été condamnés à six mois de prison à Goma. Pendant sa détention, elle a été saluée par les réseaux

sociaux et la presse internationale comme la plus jeune prisonnière d’opinion du monde — elle n’avait que 22 ans lorsqu’elle a été arrêtée. Le 19 décembre 2016, Rebecca et 18 de ses collègues ont été de nouveau arrêtés lors d’une manifestation pacifique pour appeler à la démission du gouvernement anticonstitutionnel, avant d’être relaxés une

semaine plus tard. Grâce à son courage, Rebecca est devenue l’une des principales militantes de LUCHA et une inspiration pour de nombreuses jeunes femmes de son pays. L’organisation continue à préconiser des changements positifs en RDC par des moyens non-violents.

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Toujours au top ! La plus âgée des femmes astronautes scelle un nouveau record

eggy Whitson, la plus âgée et la plus expérimentée des astronautes féminines, a effectué une sortie historique dans l’espace.

À 57 ans, l’astronaute américaine a quitté pour la huitième fois la Station spatiale internationale (ISS) en orbite à 400 km au-dessus de la Terre. Un record !Au cours de cette sortie du 30 mars, le commandant Shane Kimbrough et elle ont achevé la préparation d’un nouveau port d’amarrage à la station. Il servira de « parking » pour les missions futures dont les équipages seront transportés par les sociétés Boeing et SpaceX.

En tout, Peggy Whitson a passé plus de 500 jours en dehors de notre planète. Du jamais vu pour une femme.

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L’inégalité hommes-femmes, facteur de risque du VIH

es décès liés au sida ont diminué de 45 % depuis leur pic atteint en 2005, et le taux des nouvelles infections par le VIH a cessé d’augmenter chez

les adultes. Pour autant, et malgré les autres progrès enregistrés dans la lutte contre le VIH/sida, les adolescentes et les jeunes femmes d’Afrique subsaharienne continuent d’être touchées de manière disproportionnée par ce virus.

De fait, elles représentent 1 victime sur 5 des nouvelles infections du VIH en Afrique. Et dans certains pays, leur risque de devenir séropositives peut être jusqu’à 14 fois supérieur à celui des hommes dans leur tranche d’âge.

Nora Toiv est conseillère sur l’égalité des genres au Bureau du coordonnateur des États-Unis pour la lutte contre le sida et pour la diplomatie sanitaire dans le monde. Elle explique que le risque accru d’infection par le VIH découle en partie des normes sociales qui perpétuent l’inégalité hommes-femmes en accordant à ces dernières une valeur moindre et un accès réduit à l’éducation. Et ce manque de connaissances entraîne des comportements à risques.

Il existe « des attitudes profondément ancrées à l’égard des femmes. La valeur qu’on attribue aux femmes et aux filles est très inférieure à celle des garçons – et ce, dès la naissance »,

souligne Nora Toiv. Par exemple, ajoute-t-elle, « les familles exigent des filles qu’elles fassent toutes les corvées et, s’il y a de l’argent pour la scolarisation, il est consacré aux garçons ».

Et il ne faut pas oublier « l’énorme tabou » lié à la sexualité et aux maladies sexuellement transmissibles. « C’est la raison pour laquelle nous intervenons auprès des familles et des soignants (…) pour aider les parents à aborder avec leurs enfants le sujet de la violence sexuelle et du VIH », indique la conseillère.

D’après les données recueillies dans 11 pays au moyen d’enquêtes sur la violence à l’égard des enfants, financées par le Plan présidentiel pour l’aide d’urgence contre le sida (PEPFAR), une jeune femme sur trois, en moyenne, fait état de contrainte ou de coercition lors de sa première expérience sexuelle. Beaucoup de filles, explique Nora Toiv, font l’objet de « pressions culturelles » liées à une sexualité précoce. Ce qui mène au « cycle de transmission » : les jeunes gens ayant eu des relations avec des femmes séropositives de leur âge finissent par transmettre le virus à d’autres femmes qui ont parfois 10 ans de moins qu’eux.

Le manque d’accès aux possibilités économiques et à l’emploi pousse certaines jeunes filles à se prostituer ou à avoir des relations sexuelles en échange, entre autres, de

nourriture ou de vêtements. Une situation qui se traduit en un facteur supplémentaire de la propagation du VIH.

Au-delà des efforts pour promouvoir l’égalité des genres et la sensibilisation aux dangers du VIH, « ce que tout le monde peut faire, c’est passer un test de dépistage du virus », affirme Nora Toiv. Et ça peut se faire très facilement dans les pays soutenus par le PEPFAR.

Le Bureau du coordonnateur des États-Unis pour la lutte contre le sida et pour la diplomatie sanitaire dans le monde, chargé de la mise en œuvre du PEPFAR, a forgé un partenariat stratégique avec 10 pays africains dans le but de réduire les infections par le VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Ces pays – Afrique du Sud, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Ouganda, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe – représentaient en 2014 près de la moitié des nouvelles infections par le VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes.

Le partenariat DREAMS optimise les ressources et le savoir-faire de ses membres du secteur privé et du milieu de la philanthropie pour obtenir un maximum de résultats. Il a permis à ce jour de fournir des services de prévention du VIH à plus de 1 million d’adolescentes et de jeunes femmes.

LUne mère séropositive porte sa fille dans les bras dans un bidonville de Nairobi, au Kenya. Le dépistage du VIH est chose facile dans les pays soutenus par le PEPFAR.

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QUOI DE NEUF ?

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Bul let in d’ Informat ion de l ’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 148 Mai/Juin 2017

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informer les citoyens sur l’utilisation des ressources

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DESTINATAIRE :

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(Trente) jeunes Sénégalais et quatre jeunes

Bissau-Guinéens ont été sélectionnés

pour prendre part au programme Mandela

Washington Fellowship, édition 2017.

Toutes nos félicitations à ces jeunes leaders !30