Grande célébration 30 ans ACP Suissele 25 août 2018

Inscriptions jusqu‘au 5 août 2018, merci !

IRAK Sous le regard de Dieu... et des drones SUD-SOUDAN « Quand les dernières mangues seront finies... »ASIE CENTRALE Une caravane traverse le pays NICARAGUA Quand sonnent les cloches

04 ACPNO 2018 ACTION POUR LES

CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS ET LES PERSONNES DANS L A DÉTRESSE

des paroles claires.des actions fortes.

2 Éditorial

3 IrakSous le regard de Dieu... et des drones

4 Sud-SoudanQuand les dernières mangues seront terminées...

6 MyanmarUn avenir pour le Myanmar

8 Asie CentraleUne caravane traverse le pays

10 NicaraguaQuand sonnent les cloches

12 RoumanieRevirements – avec plus ou moins d‘effet

13 Persécution.ch« Je reviendrai ! »

14 Portrait d‘ACPImpressum

15 ACPDes events pour vous

16 MadagascarJeux de couleurs à Madagascar

contenu

ACPACTUALITÉS2

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans cet ACP-actualités, vous allez tomber sur une image choquante. Normalement, nous sommes assez réticents à publier ici de telles images dramatiques. Mais nous ne voulons et ne pouvons pas ignorer la tragédie à laquelle est confronté notre partenaire local et qui se joue au Sud-Soudan.

L’image, qui illustre un exemple parmi des millions, choque. Mais pas autant que ne l’est la réalité : l’im-mense souffrance de centaines de milliers de per-sonnes – bébés, enfants, adolescents, et personnes âgées. Victimes de la guerre, du terrorisme, de la famine et de la perte des récoltes. Des gens qui parfois voient la mort en face en raison de la faim. Chez ACP, nous ne pouvons et ne voulons pas détourner le regard. Notre mandat est d’aider, et de vous motiver à soutenir cette aide.

Dans notre travail, nous sommes souvent confrontés à une profonde misère. Ce serait terrible de ne pouvoir rien faire. Mais nous pouvons contribuer à sauver et à changer des vies.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger… » a dit Jésus à ses amis visiblement dépassés. Et ce n’est pas resté juste une demande ou une surcharge. Jésus a pourvu lui-même, au moyen d’un miracle, afin que les dis-ciples puissent agir selon Ses instructions.

Nous le vivons de la même manière. Avec cette diffé-rence que nous ne trouvons pas les ressources pour les 5000 aussi spontanément que Jésus. Il a placé des amis comme vous à nos côtés qui peuvent soutenir, accomplir le « miracle » d’aider des gens jusqu’à la prochaine récolte.

Nous vous remercions pour votre soutien à notre tra-vail. Ensemble, nous apportons l’espoir aux désespé-rés, avec le souci que pour eux, demain sera meilleur qu’aujourd’hui.

PR -Communication

Image de couvertureGuerre, terrorisme, sécheresse, famineUne victime de la misère alimentaire au Sud-Soudan

ACPACTUALITÉS

NORD DE L’IRAK 3

sous le regard dedieu et des drones

Le Noël organisé par nos soins dans un camp de réfu-giés à proximité de Sulaymaniah en 2016 1 nous a ouvert des portes dans la région kurde du nord de l’Irak.

Sous le regard de Dieu « Nous vous aidons volontiers selon nos possibilités, si nous avons la liberté de parta-ger en même temps l’espoir que nous avons en Jésus. » Les réactions – y compris de la part des autorités nous fait dresser les oreilles : « Nous sommes fondamenta-lement intéressés par l’histoire et la religion. Et nous ne savons pas encore grand-chose d’Issa (Jésus) ! »C’est ainsi que nous installons en avril 2017 trois mobiles homes dans un village de réfugiés du nord de l’Irak. Des volontaires proposent leur aide humanitaire, organisent des activités pour les enfants, des projec-tions de films, des cours Alfa-life, donnent des cours de chants et d’anglais, et racontent des histoires de la Bible. Ensuite, nous envoyons « notre » personnel mé-dical qui partagera son savoir-faire avec les gens sur place. Cette région islamisée semble être très ouverte au regard de Dieu. Et pas seulement à Son regard.

Sous le regard des drones iraniens L’effort le plus récent d’ACP est le transport depuis la Suisse et l’ins-tallation d’une clinique mobile déclassée par l’armée suisse, dont la valeur à neuf est de plusieurs millions.Notre directeur et moi-même accompagnons le trans-port dans sa dernière étape vers son lieu de livraison à la frontière avec l’Iran. Dans cette région, il y a plus de 40 villages sans accès à des soins médicaux à proximité pour les habitants réguliers et les centaines de réfugiés.Nous démarrons. Le camion avec la clinique mobile lourde de plusieurs tonnes sur son dos. Après deux heures de route, le camion nous dépasse à plus de

Projets parmi les réfugiés

100 km/h. Un quart d’heure plus tard, un message radio nous fait grimper la pression artérielle ! « Le camion a eu un accident ! » Nos pensées vont immé-diatement au chauffeur… et à notre clinique.Nous atteignons le lieu de l’accident. Le véhicule gît dans le bas-côté où l’a projeté un pneu en éclatant. Bilan : aucun mort, aucun blessé, un camion inutilisable et la clinique mobile sans une égratignure. Le trajet qui devait ne durer que quelques heures nous reporte jusque tard dans la nuit. Le lendemain matin, nous entendons le vrombissement d’un drone armé d’une douzaine de mètres d’envergure juste au-dessus de nous. Nerveux, notre compagnon local tente de nous rassurer : « No problem, only little bomb ! » - « Pas de problème, juste une petite bombe ! » Très rassurant. Grâce au retard lié à l’accident, nous avons amené la clinique à destination dans la sécurité de la pénombre. Sous le regard de Dieu, mais cachés aux yeux des drones.

Inauguration de l’atelier de tissage 2 Après une nuit « difficile » couchés sur un tapis, nous poursuivons notre périple au camp de réfugiés. Là, ACP a construit un atelier de tissage de tapis, une source de revenus pour 15 femmes. Deux chaînes de télévision se sont déplacées pour l’inauguration et monter un reportage à diffuser sur tout le territoire kurde (Irak, Iran, Syrie, Turquie). Mon court sermon d’évangélisation sera voilé au montage. Mais le discours de remerciement de notre directeur passera sur les ondes avec la chanson interprétée par les enfants « Jésus, Prince de Paix et Gloire, alléluia ! »

1 Filmclip Mission au Kurdistan I 6 min. 2 Newsflash Reportage TV sur l’inauguration d’un atelier de tissage en Irak I 1.30 min. QR-code ou www.acp-ch.org/pour-vous/films/fuite-expulsion

ACPACTUALITÉS

SUD-SOUDAN4

«quand les mangues seront

…… il ne nous restera alors plus attendre la mort. »

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Public Relations I Multimedia

« Je devrais immédiatement m’octroyer une pause, mais je ne peux pas ; les images des souffrants ne me laissent pas tranquille. » La consternation de notre collaborateur au Sud-Soudan est tangible dans chacune des lignes de son courriel. Il est profondé-ment concerné par ce qu’il a vu dans quelques-uns des villages de la région de Raja.

Katta « Il y a peu, les rebelles se sont déchaînés par ici, détruisant maisons et huttes, tuant à tout-va et violant les femmes. Les habitants de cet endroit – à quatre heures de Raja – ont fui dans la jungle sans nourriture ni médicaments. Là, ils se sont nourris de racines et de feuilles pour survivre. Et pour couronner le tout, les stomoxes, mouches dont la piqûre peut pro-voquer la cécité, se sont mêlées aux autres malheurs. J’ai moi-même été piqué, ainsi qu’un ami. Depuis, nous souffrons de gonflements douloureux. De nombreux enfants et personnes âgées sont entretemps devenus aveugles. »

Notre partenaire est parti chercher des médicaments à Raja, puis Jouba, la capitale du Sud-Soudan. En vain. Peut-être reste-t-il une chance en Ouganda.

Boro Medina La ville située à huit heures de Raja était un bastion arabo-musulman. Notre homme trouve la ville pratiquement vidée de ses habitants – même l’armée a pris la fuite devant les attaques des rebelles.

« Ceux qui restent sont cloîtrés de peur et de timidité dans leurs maisons ; des personnes âgées, des aveugles, incapables de se prendre en charge seuls. J’ai discuté avec le chef politique local. Il a dit que sur les 500 qui sont restés, plus de 100 ont entre-temps déjà été enterrés. Morts de faim ou par manque de soins médicaux. Les autres attendent inexorablement leur mort. »

« Mes douze enfants sont tous partis », déclare une vieille dame, « c’est comme si je n’avais jamais eu d’enfants ». Un aveugle sans ressource assis devant sa hutte a eu 18 enfants. Tous l’ont laissé à son destin pour sauver leur propre peau. Les deux seniors sont des exemples parmi beaucoup d’autres.

Un appel à l’aide urgent Avec à peine quelques compagnons et des ressources limitées, notre homme au Sud-Soudan cherche à soulager la misère ici et là. Et ceci malgré les risques d’attaques rebelles et de piqûres des mouches.

« Aidez-nous ! Nous avons pu laisser sur place trop peu de nourriture et de médicaments. Ça ne suffi-ra pas jusqu’à la prochaine récolte ! Nous devons agir rapidement car les quantités d’eau qui tombent pendant la saison des pluies rendent les routes très difficilement praticables et les villages quasiment inaccessibles. » Le rapport de son voyage a touché nos collaborateurs : Le vieil homme dans sa hutte, aveugle, sans aide, qui soupire : « Si j’entends une mangue tomber, je fais le tour de ma hutte pour la chercher. Si j’en trouve une, je la mange, même si elle est pour-rie. » Mais depuis, il n’en entend plus tomber. Ou cette femme qui se fait difficilement comprendre : « Quand les dernières mangues auront été mangées… il ne nous restera plus qu’à attendre la mort. »

Mais en fait, elle attend de l’aide. Notre aide.

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SUD-SOUDAN

Soutenez notre engagement au Sud-Soudan. Nous avons déjà transmis un premier versement. Notre but est de garantir la survie de milliers de personnes jusqu’à la moisson, dans trois mois.

« Mes douze enfants sont tous partis. C’est comme si je n’avais jamais eu d’enfants. »

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MYANMAR6

un avenir pour le myanmar

En route à travers le Myanmar (anc. la Birmanie), il nous parait rapidement clair que l‘écart entre la pauvreté et la richesse, entre les gens formés et les illettrés, entre les privilégiés et les laissés-pour-compte est énorme. Même entre les ethnies le fossé se creuse, et c‘est dur pour ceux qui ne sont pas bouddhistes. Les gens qui ne s‘inscrivent pas dans les tabelles de confor-mité du gouvernement ne peuvent espérer aucune indulgence. Les projets d‘ACP contrebalancent cette tendance négative. Ils ouvrent de nouvelles perspectives, ap-portent de l‘espoir et une vie nouvelle - ici et maintenant, mais également jusque dans l‘éternité. Nous investissons maintenant pour que le Myanmar ait un avenir meilleur.

(textes) Membre du comité CH (photos)

La crise des Rohingyas, la longue guerre civile : ces derniers temps, il n’y a pas grand-chose de

partager sur le Myanmar. Mais les projets d‘ACP apportent des change-ments positifs et durables.

On met l’accent sur la discipline, le partage de la foi chrétienne et une bonne formation scolaire. Mais le jeu et le plaisir ont aussi beaucoup de place. Chaque enfant a un rôle dans cette communauté, les grands prennent soin des plus petits dans de petits groupes résidentiels. Le foyer fonctionne ainsi avec un personnel limité mais beaucoup d’amour. Chaque enfant qui termine avec succès son cursus scolaire peut entamer des études. Une opportunité qui change la vie, à laquelle la plupart des Birmans «normaux» ne peuvent que rêver.

Depuis l’an 2000, ACP gère un foyer pour 170 orphelins ou semi-orphelins dans une ré-gion politiquement instable, le Kachin, dans le nord du pays. A l’orphelinat de Myitkyina, ils ont un foyer sécurisé et plein d’amour.

un avenir pour le myanmar

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MYANMAR 7

C‘était impressionnant de voir comment le peu est transformé en beau-coup grâce à vos dons et le fantastique engagement des collaborateurs au Myanmar. Merci pour votre soutien !

L’absence de perspectives est largement répandue parmi la jeu-nesse du Myanmar. ACP se bat là-contre et importe un million de Bibles birman-anglais dans le pays, presque un livre d’étude linguis-tique, mais avant tout une semence spirituelle de plantée.

Le gouvernement birman favorise la toxico-dépendance chez certaines tribus afin de garder les minorités eth-niques gênantes à distance. Au centre de désintoxication d’ACP de Mandalay, toxicomanes et personnes atteintes dans leur psychisme trouvent l’oppor-tunité d’un nouveau départ.

Au centre de formation GIFT et à l’école biblique de Mandalay, ACP forme des pasteurs, des respon-sables et des évangélistes. Beau-coup sont actifs dans des régions tribales où ils peuvent immédia-tement mettre en application ce qu’ils ont appris.

Le Myanmar est majoritairement bouddhiste. L’évangélisation, l’importation de Bibles et leur distribution en langue locale sont interdites.

Déjà plus de 100’000 Bibles bilingues sont en-trées au Myanmar, et ont été distribuées.

Les non-chrétiens et les chrétiens acceptent très volontiers ces précieuses Bibles. Les pre-miers retours de vies transformées sont en-courageants.

ACP a pu remettre une Bible à chacun des déte-nus d’un centre pénitencier étatique pour crimi-nels endurcis mineurs.

Dans le nouveau clip de présentation d’ACP, vous ver-rez des images du Bangladesh, d’Haïti et du Myanmar : www.acp-ch.org/pour-vous/filmsou via le QR-Code

Il n’a pas encore dix ans et déjà un criminel. Nous prions que les jeunes Birmans comme lui trouvent Jésus, et avec Lui, un avenir et une espérance.

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ASIE CENTRALE8

D’après le dictionnaire, les « caravanes » sont « de grands groupes de voyages qui parcourraient les voies commerciales d’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient ». Aujourd’hui encore, une sorte de caravane traverse non-stop l’espace et le temps. La communauté des chrétiens, l’église en marche.

Asie Centrale – diversité de peuples, ressources naturelles, beauté et culture Avec les Balk-ans et le Caucase, l’Asie Centrale est l’un des grands potpourris de nations. La majorité de la population est principalement issue des peuples turcs (Ouzbèkes, Kazakhs, Turkmènes, Kirghizes, Ouïgours) et indo-iraniens (Tadjiks). Depuis des générations, ils vivent aux côtés de minorités ethniques telles que des Russes, des Coréens ainsi que d’autres aux racines juives ou allemandes.

La richesse de la région est issue de son sol : or, pétrole, gaz. Mais aussi de ses joyaux naturels comme les déserts apparemment sans fin, les steppes, les oasis verdoyants et les hauts sommets aux imposants glaciers. Une multitude de monuments culturels et les manuscrits des ethnies susmentionnées s’offrent aux voyageurs. Les villes ouzbèkes comme Samarcande, Boukhara ou Khiva donnent l’impression de musées en plein air. « Tout ce que j’ai entendu sur la beauté de Samarcande est absolument vrai – à un détail près : c’est bien plus beau que je ne me l’imaginais », a déclaré Alexandre

Représentant d‘ACP dans le pays

le Grand au IVème siècle avant Jésus-Christ.

Asie Centrale – des gens dans le cœur de Dieu Bien que ces pays situés sur la route de la soie pos-sèdent un riche héritage politique et culturel, ils demeurent encore aujourd’hui très mal connus. « Ah, tu pars de nouveau en Russie » - Combien de fois ai-je entendu cette remarque lorsque je me préparais à partir. Mais les pays d’Asie Centrale ont redécouvert leur

propre identité ! Et Dieu ne les a jamais perdus de vue. Déjà au milieu du premier millénaire, les chrétiens nestoriens sèment la Bonne Nouvelle et implantent des communautés chrétiennes parmi les ethnies kazakhs et ouïgours ainsi qu’en Mongolie – avec des fruits visibles encore aujourd’hui.

L’église de Jésus a de l’avenir ! Elle a survécu aux persécutions soviétiques et continue de grandir au-jourd’hui sous la pression d’un gouvernement rigide et d’une société musulmane stricte.

une caravane traverse le pays

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ASIE CENTRALE 9

La Central Asian Prayer Conference d’Almaty, la mé-tropole kazakhe, qui a lieu chaque année depuis douze ans est devenue une importante impulsion à l’actuelle percée spirituelle. Près de 1000 responsables de la région et d’Azerbaïdjan, de Russie, d’Ukraine et de Chine prient et jeûnent ensemble durant trois jours dans un fort esprit de réveil pour leurs nations. C’est ainsi qu’un mouvement spirituel innove, fondé sur la prière et s’ex-primant dans une évangélisation continue et l’implanta-tion d’églises. Une caravane ecclésiale traverse le pays.

ACP – une main aidante et un partenaire local Pour nous autres d’ACP, c’est un privilège de participer au travail de Dieu en Asie Centrale ! Depuis l’indépen-dance des cinq pays en « -stan » de la région – connus plus tôt comme « l’Orient soviétique » – nous sommes engagés ici de manière permanente, en particulier au Kazakhstan, en Ouzbékistan et au Tadjikistan. Et main-tenant, des contacts se développent au Kirghizstan et au Turkménistan.

Comme dans d’autres pays de mission, nous travail-lons avec des pasteurs et des évangélistes locaux, et c’est au-travers de contacts personnels, d’amitiés et de confiance que nous montons des partenariats. Et régulièrement, nous rencontrons des individus dont Jésus a littéralement croisé la route.

Kamil (nom modifié) est l’un d’entre eux. Et dirige une fédération nationale d’églises en pleine croissance. Kamil a la trentaine, est marié et père de deux enfants. Il a grandi dans un environnement musulman très strict. A l’âge de 17 ans, il découvre la foi en Jésus. Sa famille se détourne de lui et ses pa-rents l’expulsent de chez eux le jour de son baptême. Les années suivantes, il trouve refuge auprès d’autres familles chrétiennes. Ses parents entrent dans le viseur de la Sécurité Nationale. Ils sont plusieurs fois convoqués et interrogés sur les activités de leur fils. Les gardiens de leur district accusent le père d’avoir échoué dans l’éducation de son fils.

Malgré les pressions extérieures, Kamil grandit avec une liberté intérieure et sa vocation. Il sera responsable de jeunes, puis d’église, et aujourd’hui, il coordonne la stratégie des projets croissants d’im-

plantation d’églises dans tout le pays. Avec sa femme aussi, il a vu Dieu puissamment à l’œuvre. Durant quatre ans, ils n’ont pu avoir d’enfant. Aujourd’hui, ils sont convaincus que leur prière de foi a contribué à l’accomplissement de leur désir d’avoir des enfants : entretemps, deux enfants sont nés en bonne santé !

Musil (nom modifié) s’occupe d’une église souterraine, non officiellement enregistrée. Il était musulman et est devenu chrétien lorsque sa femme a été guérie mi-raculeusement. Les membres de son église (env. 200 personnes) ne peuvent pas se réunir tous en même temps, mais seulement de manière spontanée et aussi discrètement que possible par petits groupes de trois. Deux exemples parmi tant d’autres. Une caravane ecclésiale traverse le pays.

La clé des portes fermées L’église de Jésus est au taquet ! Les impulsions qui contribuent à l’accomplis-sement du mandat missionnaire en Asie Centrale sont :

1. De nombreux chrétiens autour du monde qui connaissent la région et l’ont à cœur, et qui prient pour ce renouveau

2. Le Saint-Esprit qui agit notamment au-travers de guérisons miraculeuses, de signes et de prodiges

3. Des chrétiens qui partagent dans un style parfois « insolent » comment Jésus a croisé leur route !

Cette clé convient également pour les portes fermées d’Europe Centrale.

Improvisés Baptêmes dans un village ouzbèke

une caravane traverse le pays

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NICARAGUA10 quand les cloches sonnent

Les manifestations contre les réformes des retraites au Nicaragua ont rapidement dégénéré en émeutes dans tout le pays, et d’innombrables victimes sont à déplorer. Et là au milieu, , nos collaborateurs. J’ai demandé à Gerhard de nous donner un aperçu de ces événements dramatiques.

Gerhard, d’abord le plus important : comment allez-vous, toi et Ruth ? Je vais bien, ma femme un peu moins. Tous ces événements l’ont psychologique-ment lourdement atteinte. Nous avons passé plusieurs nuits blanches, tirés du lit au milieu de la nuit par les cloches de l’église annonçant des attaques nocturnes. On ne savait jamais quand et où l’horreur pouvait alors se produire. C’est dur pour les nerfs.

Relations publiques

Comment avez-vous vécu ces émeutes au Nicaragua ? Les ma-nifestations ont commencé de façon soudaine. L‘entrée en vigueur des nouvelles lois sur les assurances so-ciales, presque du jour au lendemain, a mis le feu aux poudres. La police a abattu de sang froid près d’une

vingtaine de manifestants pacifiques le premier jour. La plupart d’une balle dans la tête. C’est un meurtre ! Depuis, on ne parle plus des réformes sociales, mais de justice, dans un Etat géré par la terreur.

Comment la situation vous a-t-elle directement af-fectée ? Des barricades ont été montées juste devant notre maison. Durant 60 jours, nous ne pouvions plus sortir de chez nous sans danger. Le stress psycho-logique a fortement grevé notre santé physique. En

On ne savait jamais quand et où l’hor-reur pouvait alors se pro-duire. C’est dur pour lesnerfs.

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NICARAGUA 11

premier lieu, ma femme ne parvenait plus à dormir en raison de douleurs dans la poitrine et de crises d’étouffement. Nous avons tenté de compenser par des siestes durant la journée. Nous avons déménagé notre chambre à coucher donnant sur la rue pour éviter les balles perdues.

Et vous avez quitté le pays. Pourquoi ? Person-nellement, je n’aurais jamais quitté le pays. Quand on est sur le point de passer un test, on ne peut pas simplement jeter l’éponge. Mais j’ai dû me rendre à l’évidence, ma femme ne pourrait pas supporter la pression plus longtemps. Et comme je l’aime, plusque ma propre vie, le plus important pour moi est qu’elle aille mieux.

Comment êtes-vous parvenus à quitter Jinotepe ? A vue humaine, sortir de Jinotepe barricadée par près de 300 barrages, est une entreprise pratiquement impossible. Malgré tout, nous avons empaqueté le plus important, et après beaucoup de prière, et avec l’aide d’un voisin, nous sommes partis vers 4 heures du matin, convaincus que notre Seigneur nous protégerait. Il faisait sombre et nous avons passé un barrage après l’autre sans que personne ne nous arrête. Incroyable ! Impossible de passer durant la journée sans être inquiété, et à peine moins de nuit. Tout le monde est contrôlé. Nous pas. Pour notre voisin, c’était tout sim-plement incompréhensible. Nous lui avons expliqué que la prière est une puissance… parce que Dieu l’écoute. Sur le chemin qui mène à la gare routière à l’extérieur de la ville, nous étions conscients de la présence des anges. Une précieuse expérience pour nous : la prière et la foi sans le doute rendent tout possible.

Ensuite, avec le bus, sur une route cahoteuse, nous avons rejoint Managua, puis l’aéroport. Rien de grave, le plus important pour nous était de quitter cette ville assiégée. A peine arrivés au Guatemala, la patrie de Ruth, mon épouse a été immédiatement emmenée à l’hôpital. Elle devra encore prendre des médicaments un certain temps. Quant à la situation au Nicaragua, je ne peux plus lui en parler.

Et comment la situation a-t-elle affecté vos écoles ? L’école de Masatepe n’a été fermée que durant trois semaines, jusqu’à maintenant (au moment de l’inter-view). Il faudra rattraper. A Santa Teresa, la situation dure depuis déjà trop longtemps. Dieu soit loué, les examens étaient déjà terminés quand les émeutes ont commencé. Dès que la situation se calmera, nous don-nerons les cours réguliers plus des cours l’après-midi pour que les enfants ne prennent pas trop de retard.

Nos enseignants ont déjà été briefés à ce sujet.

Comment vois-tu l’avenir proche pour ces projets ? Jusqu’ici, je ne vois pas de pro-blème pour nos projets. Je suis

convaincu que le Nicaragua va changer pour le mieux. La population du Nicaragua est dans le cœur de Dieu et les églises chrétiennes ont prié pour le pardon pour leur pays. Je suis convaincu que Dieu entend et agit et que cette crise débouchera sur une percée spirituelle.

Y a-t-il des situations où tu as eu peur ? Peur ? pour moi non, mais pour ma femme et pour d’autres, oui. Pour nos enseignants, par exemple, et pour mon ami qui a dû dormir à même le sol avec sa famille parce que les balles sifflaient au-dessus de leur tête. Ça m’a fait peur. C’est pourquoi mes décisions ont été motivées par la sécurité de tous ces gens. Je suis confiant en ce qui me concerne. Mon temps est entre les mains de Dieu. C’est Lui qui décide quand Il me reprendra vers Lui.

Comment as-tu vécu ce temps avec Dieu ? Très fortement ! Dans mes temps de prière et de jeûne, j’ai reçu beaucoup d’encouragements du Seigneur. Ma foi est aujourd’hui plus forte que jamais. Et ce qui suit y a également contribué. Nous avions entendu dire que la police et les paramilitaires attaqueraient notre ville la nuit suivante. Nous avons prié tout l’après-midi, crié à Dieu et pleuré. Nous avons senti que le ciel s’ouvrait, nous étions enveloppés dans l’amour et la sécurité. La présence de Dieu était si forte qu’on ne pouvait que pleurer. Puis nous avons entendu sonner les cloches ; on aurait dit qu’elles étaient tombées. L’attaque avait commencée. Entre les coups de feu et le tintamarre des cloches, un autre bruit a soudain résonné : des casseroles en métal et des poêles à frire. Les ha-bitants de la ville, principalement des épouses, des mères, ont envahi la rue, et avec des drapeaux blancs, ont courageusement fait face aux tireurs embusqués. Durant cette nuit, personne n’a été tué ! Je n’avais jamais vu autant de courage. Aujourd’hui déjà, on parle des « héroïnes de Jinotepe ». Mais honnêtement, c’était Dieu qui avait enten-du nos prières.

dirait : « Un triple Gloria Dios, Gloria Dios, Gloria Dios !!! »

Les habitants de la ville, prin-cipalement des épouses, des mères, ont envahi la rue et ont cou-rageusement fait face aux tireursembusqués.

Et pas avec des frondesLe gouvernement du Nicaragua terrorise la po-pulation avec de l’artillerie lourde

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Roumanie. Ce pays est un must pour qui se souvient des débuts d’ACP : les voyages derrière le Rideau de Fer, les rapports des audacieux contrebandiers de Bibles qui n’ont échappé à la police secrète que grâce à l’aide de Dieu… et parfois pas.

Revirement politique Après la chute du communisme, les frontières du pays et les cœurs des Roumains se sont ouverts à Dieu. Le Réveil était dans l’air. ACP concentra d’abord son effort au sud, lieu de séche-resse spirituelle, et a appelé un certain nombre de communautés à l’existence. Le focus de notre travail a changé, mais pas le fait que notre aide soit ici encore nécessaire.

Revirement vers la prospérité L’adhésion à l’UE a nourrit l’espoir d’un essor économique – un espoir qui s’est déjà brisé pour une grande partie du pays. La pauvreté sévit dans un sud dénué d’industrie et de places de travail d’un niveau égal à celui des années 90. Les personnes qualifiées quittent en masse leur patrie pour un travail bien payé à l’étranger. Nos églises sont elles aussi touchées par cette émigration et perdent de précieux membres.

Revirement de vie ! Cela n’empêche pas les gens qui sont restés de chercher à entrer en contact avec la population, à implanter de nouvelles églises et à attiser la croissance. Jésus a dit : « Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. » Et ici, c’est Lui qui apporte un changement

Responsable des projets en Roumanie

durable dans les vies. Ainsi, durant la seule dernière année, 55 actions d’évangélisation ont été menées et 66 personnes ont été baptisées. Parce que la motiva-tion est là, mais qu’il y a peu de ressources, les églises comptent encore sur notre soutien.

« C’était clair pour moi : Dieu n’existe pas » « Quand notre fille est décédée à l’âge de trois mois, c’était clair pour moi : Dieu n’existe pas. Ma femme a découvert Jésus, et moi l’alcool. Les invitations de ma femme et de ma mère pour venir à l’église ne me touchaient pas. Il y a deux ans, le médecin a diagnostiqué un cancer à ma femme et lui a dit qu’il ne lui restait que trois mois à vivre. Elle a été opérée, mas qu’elle ait été guérie est

un miracle. Mais je suis resté fermé à Dieu. A 35 ans, plus souvent saoul que sobre, je me suis retrouvé à un carrefour. Au travail, j’ai soudain eu très mal. Le médecin a découvert une déchirure des poumons et ne m’a donné aucune chance de survie. Cette fois, j’ai crié à Dieu, je me suis couché, puis réveillé avec une paix qui m’était jusque-là inconnue, et

la surprise de constater que Dieu avait répondu aux prières de ma femme et de ma mère. J’ai donné ma vie à Jésus et me suis fait baptiser. Merci, Jésus ! »

Aujourd’hui, est en pleine forme, et une personne engagée dans l’église. Son revirement per-sonnel est plus impressionnant que celui de son pays.

La pauvreté dans le sud La modestie de la petite église n’a pas d’importance : ici, on évangélise avec puissance

ACPACTUALITÉS

ROUMANIE

C’était clair pour moi : Dieu n’existe pas. Ma femme a dé-couvert Jésus,et moi l’alcool.

ACPACTUALITÉS 13

Le soleil brille. Des gens de tous âges et de toutes provenances envahissent la place. Chaque participant reçoit un sac imprimé en main propre. Le slogan qui y figure « Ensemble nous portons » rappelle le thème de la journée : porter ensemble. Se solidariser. Ne pas oublier. Prier. Se lever. Élever la voix. Pour les persécu-tés et contre l’ignorance. Ces éléments sont plusieurs fois relevés par tout ce qui se passe sur scène : mu-sique, danses, slam-poésie, table ronde, témoignages live et clips vidéo.

J’écoute avec attention, je suis en même temps secoué et encouragé. Et défié aussi, à porter chaque jour cette affaire sur mon cœur et à prier pour l’Église persécutée. L’atmosphère sur la Place Fédérale me touche aussi de plusieurs manières. L’indicible liber-té de pouvoir, sans actions perturbatrices, élever la voix sur la Place Fédérale pour la liberté religieuse et contre les pressions faites aux chrétiens. L’espoir pour notre pays, de voir des Conseillers nationaux prendre position publiquement pour ces droits fondamentaux et 1200 chrétiens donner un signe d’unité fort. Les époustouflants témoignages relevant la grandeur et de la puissance de Dieu ; qui rapportent comment Jésus-Christ a rencontré ces chrétiens dans leur sombre cellule et porté à-travers l’épreuve ; qui me

Chef Administration ACP Suisse

.

font prendre part à la vie de plus de 100 millions de chrétiens qui, malgré les menaces, ne se laissent pas détourner de la foi.

Le programme rafraîchissant et divertissant fait passer le temps rapidement. Et c’est par un « Notre Père » prié tous ensemble que l’événement prend fin. Je repars et réalise alors : mes sentiments parta-gés sont loin. Mais ce qui reste, c’est la conviction que grâce à des forces unies, il est possible de faire quelque chose en Suisse contre la persécution. Et… que je reviendrai lors du prochain événement.

Clip vidéo et galerie photos sur : www.agr-glr.ch/index.php?id=19&L=1

Des revenus pour les femmes en Irak Inaugura-tion d’un atelier de tissage de tapis, début de l’été 2018

des paroles claires.

des actions fortes.

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ACP - sa mission et ses valeurs

ACP investit dans les personnes elles-mêmes; travailleavec des partenaires locaux compétents, fiables et orientés vers l’avenir, sur quatre continents.

ACP soutient les chrétiens persécutésNous leur donnons une voix et les aidons de manière pratique : courageux résolus efficaces.

ACP aide les personnes dans la détresseNous fournissons une aide humanitaire adéquate : rapide sans bureaucratie performante.

ACP fait connaître Jésus-ChristNous répandons la Bonne Nouvelle de l’Évangile : engagés respectueux compatissants.

ACPACTUALITÉS

GÉNÉRALITÉS impressumACP Action pour les chrétiens persécutés et les personnes dans la détresse

ACP est la branche francophone deAVC International : AVC Deutschland I www.avc-de.org ACP Suisse I www.acp-ch.org AVC Österreich I www.avc-at.org ACP Italia I www.acp-it.org Nehemia Christliches Hilfswerk e.V. www.nehemia.org

ACP actualitésSous la direction d’ACPTraduction Relecture Graphisme Photos ACP, istockphoto.com Imprimeur Jordi AG, CH-3123 Belp

ACP Suisse Rue de l‘Industrie 21 CH–2553 Safnern/BienneTel. +41 (0)32 356 00 80 Fax +41 (0)32 356 00 89

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Adresse de contact pour la France

11, rue d‘EnsisheimFR-68840 PulversheimTél./Fax: +33 (0)3 89 62 84 88

Compte en SuisseUBS, 2501 Bienne BIC: UBSWCHZH80A CHF: IBAN CH39 0027 2272 5267 2842 0 EUR: IBAN CH35 0027 2272 HM13 0090 1CCP Suisse 25-11156-1Compte en FranceBanque Postale, 54900 Nancy Cedex 9 02 699 37 V 036IBAN FR82 2004 1010 1502 6993 7V03 605Les recettes excédentaires sont affectées si possible à un projet similaire.

ACP a souscrit au code d‘honneur du RES et se conforme à ses critères de responsabilité vis-à-vis de tous les dons reçus.

Projection d‘un film avec orateur lors de l‘une de nos réunions

Voyage missionnaireDevenir ambassadeur d’ACP

Envoyez-moi gratuitement, svpl. ACPactualités (bimestrielle) lettre de nouvelles (bimestrielle)

QtéACPactualités à distribuerplaquette de présentationrapport annuelbulletins de versement

NomAdresseLocalitéTéléphoneE-mailA renvoyer par poste, mail, téléphone

une aide internationale aux plus démunis

On recherche : centre de collecteDans la région de la haute Argovie, Rothrist, Langen-thal, Burgdorf. Vous avez un cœur pour les laissés-pour-compte, dis-

posez d‘une pièce sèche, libre ou pouvant l‘être, accessible facilement avec un camion ? Vous avez du temps pour collecter et entreposer des sacs d‘habits de seconde main et autre matériel humanitaire ? Annoncez-vous à notre bureau I Tel. 032 356 00 80. Nous vous aidons volontiers à lancer votre centre de collecte.

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Nous venons volontiers dans votre église/groupe de jeunes Prenez contact avec nous : tél. 032 356 00 80 /

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DES EVENTS POUR VOUS

projections de films paroles claires incluses Jour Date Heure Lieu Adresse Site web / Infoline Référent

Sa 25.06.18 9h00 2553 Safnern ACP – 30ème !! Rue de l’Industrie 21 www.acp-ch.org ManifestationDi 26.08.18 9h45 2350 Saignelégier Église Évangélique, Rue des Rangiers 25 077 408 57 00 (Mold)Di 30.09.18 10h00 3011 Berne Église Évangélique Libre, Zeughausgasse 35 www.eelb.ch

Di 07.10.18 10h00 1205 Genève Eglise Ouverte, Rue Bergalonne 7 www.eglise-ouverte.ch

voyage mission 2018/2019Dates Pays/Région Genre de voyage Coûts Responsable Org.

Engagement missionnaireEn fonction des besoins 2018 Grèce Engagement auprès des réfugiés Voyage + 30 CHF/jour CHEn fonction des besoins 2018 Italie Différentes possibilités : www.acp-ch.org/pour-vous/voyages Voyage + 25 CHF/jour ITEn fonction des besoins 2018 Bulgarie Engagement auprès des sans-abris et camps d’enfants Voyage + 25 CHF/jour CHEn fonction des besoins 2018 Nord de l’Irak Engagement dans les camps de réfugiés (min. 6 sem.) Voyage + selon accord CH

10 Déc 2018–10 Jan 2019 Europe de l‘Est « Action Paquets de Noël » (5–7 jours) dans divers pays. Voyage + 40 CHF/jour Plusieursresponsables

CH

20 Déc 2018–6 Jan 2019 Italie Engagement auprès des plus démunis autour de Naples Voyage + 25 EUR/jour ITNB. La connaissance de l’allemand ou de l’anglais est nécessaire pour participer (à l’exception des voyages « Paquets de Noël »)

Vous trouverez des informations détaillées sur notre site Internet : www.acp-ch.org

des paroles claires. des actions fortes.

Lors de deux célébrations, des représentants de différents pays nous donneront un aperçu de la situation sur le terrain et de la mise en œuvre de nos trois mandats fondamentaux (soutenir les chrétiens persécutés, aider les personnes dans la détresse, faire connaître Jésus-Christ).

Semaine d‘enseignement à l’Hôtel Alpina, Adelboden I 18–25 août 2018 Rapports de mission passionnants, Prédications motivantes.avec Pasteur de Minsk, et autres invités.Inscription jusqu‘au 1er août direc-tement à l‘Hôtel +41 33 673 75 75Info/direction et

I Tel.

C‘est le moment de s‘inscrire à notre anniversaire !

Pour ouvrir la saison des pucesTimbres poste I vieil or I Bijoux Une équipe motivée revend ces trésors au bénéfice d‘ACP. Annoncez-vous au secrétariat.

Programme 9h–10h Café et croissants 10h–12h Célébration explosive 1 12h–14h Spécialités culinaires internationales 14h–16h Célébration explosive 2 dès 16h Café et gâteaux

Places de parc disponibles; il est conseillé d’emprunter les TP. Arrêt de bus no 72 « Safnern Industriestrasse ». Inscription sur : www.acp-ch.org/inscription-30ans-acp

allemand nécessaire

Grande fête pour les 30 ans d‘ACP Suisse Samedi, 25 août 2018 de 9h00 à 16h00, open end Industriestrasse 21 I 2553 Safnern

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MADAGASCAR

Avril 2018, , notre intrépide matador spirituel à Madagascar part une nouvelle fois pour apporter la Bonne Nouvelle aux villages de la brousse. Comme les anges – grâce à l’hélicoptère – lui et son équipe rejoignent par les airs 19 villages totalement inaccessibles par la route. Dans la moitié de ces en-droits, les habitants n’ont aucune idée de qui est Jésus. Un grand nombre se décide pour une vie avec Lui. La balle est maintenant dans le camp de notre pasteur local, le frère Edmond, qui après un travail préparatif, offrira un suivi pour aider ces décisions à rester fermes.

PR I Multimedia

jeux de couleurs madagascar

Sur l’île de Nosy Lava, les chrétiens ont émis le sou-hait de bâtir une église. L’idée est bonne, mais il n’y a pas le matériel nécessaire. Tout doit y être apporté par hélicoptère. Une grosse question financière.

La saison arrive à son terme, celle où les routes boueuses sont impraticables et où seul l’hélicoptère peut aider. Jean médite : « Si Dieu le veut, nous repar-tons après Pentecôte en mission avec la Mitsubishi. Nous espérons que d’ici là, les pistes auront séché et seront carrossables. Et nous reprendrons avec nous notre très respectée interprète et l’un des médecins de notre centre ambulatoire. Celui-ci ne manquera pas de travail. » Les pistes étaient correctes, la voiture n’a pas posé de problème. Rien ne les a donc retenus.

De retour à la maison Jean médite devant l’image que lui renvoie le miroir : le changement de couleurs dont il a été victime durant le voyage. Pour lui, ce n’est qu’extérieurement : un pauvre visage pâle ayant viré au rouge vif après des jours entiers sous un soleil de plomb par 36°C. Mais pour beaucoup des gens qu’ils ont rencontrés dans la brousse, c’est une transforma-tion intérieure qui a pris place : les visages sont restés noirs, mais l’intérieur est devenu tout clair.

des paroles claires.

des actions fortes.