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ENVIRONNEMENT & ENERGIE MAGAZINE Date : OCT 15 Périodicité : Mensuel Page de l'article : p.29 Page 1/1 PRISMAFLEX 1728555400524 Tous droits réservés à l'éditeur Des panneaux publicitaires autonomes en énergie le fournisseur de panneaux publicitaires Pnsmaflex a installe ses premiers panneaux autonomes en énergie au printemps, à Lyon et en Belgique Ces derniers produisent leur propre élec- tricité grâce a la technologie photovoltaique transparente de Wysips. Des démonstrateurs ont permis de la valider sur des surfaces de 2 et 8 m 2 La surface photovoltaique se trouve sur la face arrière du panneau et sur le dessus La pose doit donc respecter une exposition à l'est, au sud ou a l'ouest, et éviter les zones peu ensoleillées Des batteries NiMH assurent deux à trois jours d'autonomie. • > www pnsmaflex com

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ENVIRONNEMENT & ENERGIEMAGAZINE Date : OCT 15Périodicité : Mensuel Page de l'article : p.29

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PRISMAFLEX 1728555400524Tous droits réservés à l'éditeur

Des panneaux publicitairesautonomes en énergie

le fournisseur de panneaux publicitaires Pnsmaflex a installeses premiers panneaux autonomes en énergie au printemps, àLyon et en Belgique Ces derniers produisent leur propre élec-tricité grâce a la technologie photovoltaique transparente deWysips. Des démonstrateurs ont permis de la valider sur dessurfaces de 2 et 8 m2 La surface photovoltaique se trouve surla face arrière du panneau et sur le dessus La pose doit doncrespecter une exposition à l'est, au sud ou a l'ouest, et éviter leszones peu ensoleillées Des batteries NiMH assurent deux àtrois jours d'autonomie. •> www pnsmaflex com

L'ENVIRONNEMENT MAGAZINESUPPLEMENT Date : OCT 15Pays : FrancePériodicité : Parution Irrégulière

Page de l'article : p.24-29Journaliste : Anne Connors /Thomas Blosseville / AlbaneCanto

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CQP 21 LES EQUIPEMENTS

Les filières industrielles manquentencore de visibilitéL'industrie française est prête à répondre aux besoins de la transition énergétique. Pour tourner à pleinrégime, les équipementiers ont maintenant besoin d'une vision à long terme du marché.

Solaire, éolien, geothermie bio-masse. A priori, les fabricantsdequipements pour les centralesd'énergies renouvelables sont bienimplantes en France Fxemple leplus frappant I hydroélectricité« La filière est structurée depuisdes, décennies En termes de par-tenaires sous-traitants, il y a. enFrance un écosystème ancienet bien rôdé, qui couvre toutela chaîne de valeur », souligneFrançois Valmage, vice-pre-sidenl strategie et business deve-loppement d'Alstom RenewableAutre pilier, la filière du chauffageau bois domestique regroupeune soixantaine de PME et ETIqui produisent en France entre400 DOO et 500 000 appareils paian « Des fabricants français sontégalement impliques dans la proauction d'appareils pour l'habitat

collectif, let, reseaux de chaleur oul'industrie, ainsi que pour tousles appareillages périphériques,ajoute Damien Mathon, secretairegeneral du Syndicat des energiesrenouvelables (SER) L'industrie sedéveloppe, notamment grâce auFonds chaleur »Maîs les equipementiers ontencore de grandes marges dedeveloppement en France Despiogies restent a accomplir, parexemple pour structurer la filierede la methanisation

Selon une analyse du cabi-net d'ingénierie Naskeo, pourune installation de 600 kW elec-triques en cogeneration, 70%des investissements sont certesd'origine tricolore Maîs les,200 méthamseurs agricoles outerritoriaux opérationnels surle territoire utilisent en bonnepartie des equipements impor-tés « La méthanisation n'est pasassez développée en France pour

que les industriels fiançais sepositionnent clairement dessus »,déplore Claire Ingiemeau, char-gée de mission au Club biogazde l'ATEE Pourtant, le poten-tiel est la, car les equipementsimportes ne sont pas toujoursadaptes aux particularités fran-çaises « La methanisation enAllemagne exploite des matièrestrès homogènes, ce qui n'est pas lecas en Fiance, où les mirants sontde nature tres variée, compareClaire Ingiemeau Les installa-tions outre-Rhin nepeuventdoncpas être reproduites chez nous àl'identique Cela pourrait repré-senter une opportunite pour deséquipementiers français vEncore faudrait-il structurerla filière, identifier les besoinsen equipements et les fournis-seurs potentiels qui pourraient yrepondie II y a un vrai travail desensibilisation a mener auprès desacteurs français qui pourraients'engager « Nous refléchissons, ausem du Comité national biogaz,a mettre en place un programmepour structurer la filiere », dévoileDamien Mathon À I image dece que le SER a fait pour ['éolien,depuis 2009 avec le programmeWindustry Les candidats ace programme sont soumis aune selection par les donneursd'ordres et, s ils sont retenus,un audit leur est propose afind'identifier les pistes d'adaptationde leui offre à I eolien «Une cin-quantaine d'entreprises ont déjàeté sélectionnées et Windustry aete prolonge d'un an avec lobjec-tif d'en sélectionner vingt supplementait es », piecise le secretaire

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general Lenjeu est d'identifierles societes qui comblerontles petits vides dans le puzzleindustriel rassemblant les milhers de pieces qui composentune eolienne L'eohen réunitdéjà pres de 760 entreprisesen France Même si les grandsensembliers et constructeursne possèdent pas d usines dansl'Hexagone, ce nest pas un obstacle pour la structuration de lafiliere « lèolien est un marche oules acteurs et les fournisseurs sontinternationaux expose OlivierPerot, president de la commission industrie de France Energieéolienne (FEE) D'un strict pointde vue industriel, le volume dumarche français ne requiert pasforcement d usines d'assemblagesur le territoire » Maîs le tissude PME tricolores fourmille desavoir-faire a mobiliserL'eohen en mer commence, luiaussi, a gagner en puissanceindustrielle Le cluster NeopoliaEMR s'est ainsi cree dans les Paysde la Loire sous I impulsion deplusieurs acteurs locaux, commel'agglomération de Nantes et leconseil regional II rassembleplus de 85 entreprises, qui collaborent pour repondre auxbesoins du marche « // ne ser-vira cependant a rien destructurer une filiere pour l'offshore tantque la demande nest pas assureesur le marche domestique, alerteFrançois Valmage, d'Alstom// est donc indispensable quele troisieme appel d'offres soitpublie rapidement »

C'est la demande priori-taire de chaque filière :avoir de la visibilité sur levolution du marche En témoignele cas du photovoltaique « Letissu industriel ne manquepas La visibilité et le volumedu marche, en revanche, oui »,résume Richard Lo^en, secre-taire general d'Enerplan A l'ex-ception de la production de sili-

cium, les entreprises françaisessont en effet présentes sur toutela chaine de valeur « Lin millierd'emplois environ, qui regroupenttout le savoir faire nécessaire »,abonde Damien Mathon, duSER Si elle bénéficiait d'unemeilleure visibilité, la filierepourrait faire davantage

Petite nuance pour lesolaire thermique : « laFrance produit deux fois plusde capteurs qu'elle en installe »,rappelle Richard Loyen Lafiliere n'attend qu'une baissedes couts et une reglementa-tion plus favorable, notammentdans l'habitat collectif En attendant, les fabricants affûtent leursarmes a I etranger C'est la stra-tegie choisie également par lageothermie profonde, cette foisfaute de ressources naturellessuffisantes en France Mêmesi les references manquent sulle territoire national, la Francedispose d'équipementiers pourles systemes de forage, les turbines etc Pour vendre l eu rsavoir faire a l'international,les industriels français se sontrassembles au sein du clusterGeodeep Celui-ci devrait d ailleurs bénéficier du fonds degarantie de 50 millions d euros,dont la creation a ete annon-

cee, fin mars, par le ministerede I Ecologie Quelle que soit lavitesse de déploiement des energies renouvelables une nouvellefiliere arrive en soutien celle desreseaux intelligents Pour l'electncite, lindustrie française a ainsicree en avril l'association REIsmart grid France Elle compteune cinquantaine d'adhérents,dont de grands equipementiersdes PME et des académiques« Notre but est de bâtir unefiliere, de defendre une visioncommune et de porter haut etlom les couleurs de la filiere dessmartgndsfrançaise », promeutValerie Anne Lencznar, deleguee generale de I associationEn clair faire du lobbymg DansI immédiat, I objectif est de recru-ter davantage de PME afin deregrouper les acteurs de toutestailles œuvrant tout au long de lachaîne de valeur « Aujourd'hui,le marche français des reseauxelectriques intelligents pese 3 mil-liards d'euros » chiffre ValerieAnne Lencznar « Nous espéronsatteindre 6 milliards d'ici a cinqans, en gardant une part de SO %a lexport, et passer de 15 000 a25 000 emplois » Les equipe-mentiers français ne manquentpas d'ambitions •

Anne Connors

léolien réunitdep pres de760 entreprisesen France

L'aVIS d'Alex Becker, directeur marketing et développement produits de Sillia

Exporter est le seul moyen dè participerà la transition énergétique

« La filiere industrielle du photovoltaique s'est tres bien structurée en France,notamment sous l'impulsion des organisations professionnelles Les entreprises

françaises se sont ainsi positionnées sur la fabrication d'équipements de hautequalite, avec des performances qui vont nous ouvrir les portes de marches commeceux des Etats-Unis ou de la Grande-Bretagne Être francophone constitue aussiun grand avantage pour entr er en contact avec des clients dans différents paysd Afrique Porter son regard a l'international devient une obligation pour les

industriels français, en attendant de décrocher sur le. territoire national des volumes de commandessuffisants et, de la part du gouvernement, de la clarté sur les regles du jeu »

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« Schneider Electric mêletransition énergétique etnumérique »interview > Fournisseur de solutions pour la transition énergétique, Schneider Electricne peut envisager son développement sans les outils numériques. Les explications deGilles Vermont Desroches, son directeur du développement durable.

Les technologies actuellespermettront-elles de releverle defi climatique {GVD Elles sont indispensablesUne immense mutation est encours Elle repose sur trois piliersl'intégration des sources renou-velables, lacces a lelectricite pardes solutions simples et lenergieintelligente pour le plus grandnombre Ne pas en etre partieprenante, c'est courir le risque dedisparaître dans un avenir procheCette mutation concerne toute lafiliere des industries electriques,électroniques et de communica-tion Plus largement, SchneiderElectric noue des partenariatsdans le monde entier avec desacteurs des transports, du bâtiment, de la gestion des reseauxelectriques, de la grande distribution Beaucoup de solulions dont on parle aujourd huin'existaient pas il y a cinq ans Jevous mets au defi de deviner, parexemple, a quoi ressemblerontdemain nos telephones portables

Le numérique servira de filconducteur...GVD Oui, la transition nume-rique fait évoluer tous lesmetiers, y compris le nôtreElle va le transformer en pro-fondeur en permettant de sur-monter les inconvénients dessources renouvelables, de lisserla demande et de consommerquand l'énergie est disponibleAvec son telephone portable,on peut piloter intelligemmentla consommation de son loge-

Gilles VermontDesro<hes directeurdu developpementdurable de SchneiderElectric

ment Nous assistons à un renversement de logique Jusqu apresent, la production s'adap-tait a la demande A l'avenir, cesera Tim erse, car le numeriquepermet de proposer des solutions simples qui impliquent lesindividus

Comment Schneider Electrics'adapte-t-il à cette nouvelledonne ?GVD Pour ses acquisitionset l'évolution de son offre,Schneider Electric mêle depuisune dizaine d'années transi-tion energetique et numerique

Cette logique a d'abord etemotivée par les previsions ala hausse des prix de l'énergieAujourd'hui, la lutte contre lechangement climatique a prisle relais Comment atteindredans les quinze ans a venir unpic des emissions globales degaz a effet de serre 7 Commentles limiter d'ici à 2050 a ce quela planete peut absorber ? Pourêtre leader mondial de l'efficacitéenergetique, Schneider Electricinvestit chaque annee 5 % de sonchiffre d'affaires en rechercheet developpement Nous cher-chons aussi a rester proches dela societe et des jeunes entreprises innovantes Le groupe estun acteur de reference du fondsd'investissement Aster CapitalNous venons également de creerEnergy Access ventures, un fondpour l'electnfication de l'Afrique

Cela suffira-t-il?GVD La France a la culture desgrands plans industriels plutôtque la responsabilisation desindividus Maîs la transitionenergetique ne se fera pas sansmodification des comportements Cela soulevé la questionde l'exemplarité des acteurspublics Ils possèdent, parexemple la moitié des bâtimentstertiaires français II leur revientd'être une force d'entraînementpour la filiere de l 'eff icacitéenergetique Lengagement desentreprises est aussi importantQuand de grandes enseignes,comme Ikea ou Carrefour, s en-gagent dans des logiques de neu-ti alite carbone, cela marque lesesprits Et quand Schneider Electrie demande a ses 2000 princi-paux fournisseurs de s'évaluerselon la norme Iso 26000 - entrois ans, 60 % l'ont fait -, c'estla preuve que les acteurs econo-miques comprennent les enjeuxUn declic a eu lieu

Propos recueillis par ThomasBlosseville et Albane Canto

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Des technologies en embuscadeL'invention de la lampe à huile

La start-up Ledex,installée a Chambly( O i s e ) , a c o n ç uune ampoule a ledsi m m e r g é e s d a n sune hui le de synthese r e c y c l a b l e ,sans entrée d'air Pareffet de loupe, celle-ci permet d'atteindreune luminosité de

22000 a 25000 lumens au lieu de 10000 pour une ampoule aleds classique « D'autres fabricants utilisent aussi une loupe,explique François Mirabelh, I inventeur Maîs ds n'avaient paspense a lhuile, qui offre l'avantage de refroidir l'ensemble » Ceteffet est complète, à partir de 50 °C, par un ventilateur Deuxfois plus chère à l'achat que les leds classiques, cette ampouleau culot courant (E40) s'adapte aux lampadaires existants et ladurée de vie annoncee est de quatorze ans •> ledexfrance@gmail com

Des chaudières deux foisplus économesEncore des economies d'énergie dans les chaudières ? « Oui,en fusionnant deux techniques qui sont aujourd'hui matures »,explique Luc Jacquet, cofondateur et president de la societeBoostheat A premiere vue, associer une chaudière et une

pompe à chaleur (PAC) nest pas très inno-vant « Maîs les solutions existantes sonthybrides la chaleur est produite alterna-tivement par la chaudière ou la PAC enfonction de paramètres techniques (tem-pérature) ou economiques (prix de lelec-tricite) Dans notre systeme, la chaleur dela chaudière est utilisée pour comprimerle fluide frigongene de la PAC » préciseLuc Jacquet BoostHeat a noue un par-tenanat avec Biitish Gas poui tester lesperformances de sa chaudière cet hiver- le rendement attendu est de 175 % Etun autre, avec GrDF, pour allier sa tech-nologie et une pompe a chaleur au CO2

pour les chaudières a condensation dudistributeur de gaz L'association de ces technologies devraitpermettre de diviser par deux la consommation de gaz naturelpar rapport aux installations actuelles La commercialisationdevrait intervenir d ici a 2018 •> www boostheat com/rd php

Le dessalement fait sa révolutionApres cinq ans de R&D, la societe Adiomcs a achevé la miseau point de sa technologie de desalinisation, Aquaomncs, quiextrait directement les sels de l'eau a traiter Comparativementa losmose inverse, qui produit un concentrat encore tres richeen eau, cette technique d'absorption liquide-liquide va capter lessels grâce a un solvant de synthèse hydrophobe Baptise Flionex,il est conçu en fonction des sels a extraire « La formulation esttres sélective et nous ciblons le chlorure de sodium, les sulfateset même le lithium ou largent », précise Guillaume de Souza,

Unité d'exfraction

Eau salée

Eau déïonisée

Hypersaumure

J

Unité derégénération

président fondateur d'Adiomcs Plus l'eau est chargée, plus leprojet est rentable Aquaomnes consomme I l<Wh/m3 contre3 kWh/m3 pour la technologie membranaire En partenariatavec Degremont, une unite pilote a ete installée pendant l'été aAbou Dhabi pour traiter un concentrat issu d'une membrane dedessalement et pour reduire de 50 % le volume d'eau saumâtre •> guillaume desouza@adiomcs com

Le plus grand centre de stockaged'énergie éolienne en FranceE R D F , Saf t e tSchneider Electricont inaugure enjuin une solutionde stockage d'elecIncite de grandecapacite, sur le site |de Venteea dans Xfc

l'Aube II s'agit de ' ~la batterie Intensium Max de Saft, d'une puissance de 2 MW,pouvant restituer 1,3 MWh, associée a l'Energy Storage Box deSchneider Electric Cet ensemble permet de gerer les échangesavec le reseau electrique en tenant compte des previsions deproduction et de consommation du lendemain •> www venteea fr

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lin module Orchid en cogénérationà Montpellier

La societe Enertimea été retenue parla Societe dequi-pement de la regionmontpelhera ine(SERM) pour insfaller son moduleOichid Celui-ciexploite la technologie du cycle orga

nique de Rankme (ORG) dans l'ecoquartier de Port Marianne,a Montpellier, où il est connecte a une chaudière à biomassede 5,5 MW Cette technologie permet de transformer unesource de chaleur a basse ou moyenne température, ici del'eau a 200 °C, en electricité « Le module installe à Montpellierfonctionne en cogeneration il produit 500 kW delectricite et5 MW d'eau chaude a 90 °C », explique Laurent Sanchez, chefde projet chez Enertime Avec un rendement de 95 % C'estune première commerciale pour lentreprise qui va mainte-nant participer, avec STX, au projet de recherche europeenLeanShips pour developper une solution de recuperation de lachaleur pour les moteurs Diesel ou au gaz naturel des bateauxde croisière ou des ferrys •> wwwenertime com/fr/machmesa-cycle-organiquede-rankine

Des panneaux publicitairesautonomes en énergie

Le fournisseur de panneaux publicitaires Prismaflex a installeses premiers panneaux autonomes en energie au printemps, aLyon et en Belgique Ces derniers produisent leur propre électricite grâce à la technologie photovoltaique transparente deWysips Des démonstrateurs ont permis de la valider sur dessurfaces de 2 et 8 m2 La surface photovoltaique se trouve surla face arrière du panneau et sur le dessus La pose doit doncrespecter une exposition à l'est, au sud ou à louest, et éviter leszones peu ensoleillées Des batteries NiMH assurent deux àtrois jours d'autonomie. •> www prismaflex com

Le stockage devient ultrarapide Le coulis de glace s'industrialiseMil le fois p lusrapide que les bat-teries au plombC'est la vitesse àlaquelle se chargele d i spos i t i f destockage d'electr ic i te Nawacapmis au point parNawatechnologiesEssaimee du CEA,cette start-up a développe un nanomatenau de la même veine queles nanomatenaux carbones, comme le graphene Son originalitéréside dans sa mise en forme qui permet d'orienter les nano-structures Ainsi, les porteurs de charges y entrent très vite touten évitant de se perdre « Lenergie est stockée dans une liaison desurface, résume Pascal Boulanger, le fondateur de la societe // n'ya pas de réaction chimique et donc pas de risque de dégazage oud'explosion » Maîs il y a une contrepartie lelectricite ne peutpas être stockée plus dè trente minutes D'où des applicationsne nécessitant pas de batterie longue duree les bus electriquesà « biberonnage » de supercondensateurs le secours d'installa-tions sensibles telles que les hôpitaux, les centres de donnees, ouencore le lissage de la production d'énergie eolienne ou solaire •> pascal boulanger@nawatechnologies com

Axima Réfrigération commercialise sa technologie de pro-duction de froid par coulis de glace « Nous avons développeun générateur de coulis d'une puissance de ISO kW à plusieursmégawatts », explique Pascal Massard, directeur de la regionOuest chez Axima Réfrigération et chef de ce projet Le coulisde glace est un fluide caloporteur diphasique, compose de par-ticules de glace d'environ 40 micromètres et d'eau glycoleeEn fonction de la concentration en monopropvlene glycol, latempérature varie de - 40 et - 5 °C, au lieu de - 8 a - 4 °C pourl'eau glycolee seule Et c'est lason principal av antage il trans-porte jusqu'à quatre fois plusd'énergie Par rapport a un pro-cedé qui utilise des gaz fluorés,l'installation est cinq fois pluspuissante, avec un debit quatrefois moins important Du faitde sa capacite de stockage, cesysteme de production de froidpourrait également repondreaux besoins d'un mai che decapacite d'effacement Celui-ci vise a ecrêter les pointes dedemandes en electricite, et donc eviter le démarrage des cen-trales électriques polluantes •> www aximaref com

SIGN INFO SERIDate : SEPT/NOV 15Pays : France

Périodicité : Bimestriel Page de l'article : p.8

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Une enseigne jétro-éclairée àl'énergie solaire[AFFICHAGE AUTONOME]

Ce» été a eu lieu l'installation de

la première pré-enseigne rélro-

éclairée 100% autonome, à

Pousset (13) sur un site de

production de ST Miaoelectronics.

La technologie utilisée, Blue Tech,

a été développée par Prismaflex

International. Bénéficiant de deux

brevets et reposant sur un procédé

breveté par Sun Partner, elle allie

cellules phdovdta'iques et impression

d'un film optique. Elfe est aujourd'hui

opérationnelle et disponible à

la commercialisation.

Cette pré-enseigne Blue Tech, en

plus d'être rétroéclairée, est aussi

"intelligente": elle propose un

éclairage statique ou dynamique

avec variation de l'intensité, ainsi

que différentes programmations

possibles. Cette première mise en

service d'une pré-enseigne rétro-

éclairée fait suite à l'installation

des premiers planimètres équipes

de la technologie Blue Tech, à

Lyon, au LOU Rugby, et en Belgique.

Prismaflex International est à la

fois un fabricant industriel de

panneaux d'affichage et un

imprimeur numérique grand

format. •

Date : 2015

Pays : FrancePériodicité : Parution Irrégulière

Page de l'article : p.10,11,12,...,16Journaliste : Lionel Favrot /Maud Guillot

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LE GUIDE

DU ITINERAIRE

Sept patrons racontent leur

Conseils, consultants, guides... Les créateurs ou repreneursd'entreprises ont le choix des "modes d'emploi". Mais les

mieux places pour leur expliquer comment tenter leurchance, ce sont bien les entrepreneurs eux-mêmes.

Mag2Lyon les interview chaque mois dans sa rubriqueI économique et la rédaction a sélectionné un best of1 pour cette 4e édition de son guide écono-

mique. Leur point commun : un véri-table flair doublé d'une certaine hu-

L milité car ^entrepreneuriat n'a rien> à voir avec les trajectoires toutes

/ lisses des magazines people.i ll s'agit plutôt de surmonter

les échecs, savoir se reposition-I ner, bien s'entourer et susciter

les rencontres décisives...Par Lionel Favrot et Maud Caillot

DCB"Comprendre le marché et saisirles opportunités"Didier Caudard-Breille a placé DCB Internationalà la 8e place des promoteurs spécialisés en im-mobilier d'entreprise avec 43142 m2 places. Justederrière les majors du secteur."DCB a vécu an developpement effréné depuis sacreation il y a 15 ans, tout particulièrement cesquatre dernieres années ou on est passe de ]a 17eplace à la 8e place. Maîs on n'aurait pas réussi sila Métropole lyonnaise n'était pas dynamique On abeau étre bon et faire beaucoup d'efforts, on n'ar-rive a rien si l'environnement n'est pas favorableLe marche lyonnais a cree ses promoteurs Sogelympuis Cardinal, DCB, 6e Sens... Et ce serait une erreurd'expliquer aux jeunes créateurs d'entreprise quetout est prévisible. Quand on crée son entreprise,on ne peut pas tracer sa trajectoire avec des plansquinquennaux ll faut comprendre le marche et savoir saisir les opportunités

J'ai tout d'abord eté agent immobilier. C'est la quel'ai pris goût à la vente et à la négociation Puis jesuis parti pour des missions a l'international encréant deux clones du Mipim, le marche internatio-nal de l'immobilier de Cannes Le premier a Smgapour, pour viser l'Asie, et le second a Miami, pourles États Unis. Puis, je suis revenu a Lyon et j aifonde DCB pour amener des investisseurs étrangersa Lyon On a pu faire de belles operations commel'Atrium et le Villette Part-Dieu ou le VIP, vendu a unfond americain. J'ai aussi conseille Casino pour sesmplantations en Pologne

"Avec Julien Rollet, le directeur généralde DCB, on est tous les deux issus dela commercialisation immobilière. Ona le même sens de l'écoute. C'est sansdoute ce qui fait notre spécificité carle monde dè la promotion me paraîtexcessivement technique."

Date : 2015

Pays : FrancePériodicité : Parution Irrégulière

Page de l'article : p.10,11,12,...,16Journaliste : Lionel Favrot /Maud Guillot

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parcoursChez DCB, on essaye de créer une histoire autourd'un projet. Exemple: [e Soleil Levant a Cnampagne-au-Mont-d'Or, un ensemble japonisantavec un jardin zen devant le bâtiment centralet des parties en eau au pied des façades. Ledéfi, c'est de conserver la qualite architecturalecar si on veut construire des bâtiments bien iso-lés et économes en energie, le plus facile est defaire des "boîtes". On a enchaîne des operationsà l'extérieur jusqu'à un premier concours ga-gné en 2007 pour le Times Square au Confluent,loué à la SCNF. On est alors passé du statutde promoteur de la périphérie à celui de promo-teur de ville.Avec julien Rollet, le directeur général de DCB, onest tous les deux issus du monde de la commercia-lisation immobilière. Je pense qu'on ressent assezbien le souhait des utilisateurs car on a le mêmesens de l'écoute qu'à l'époque où l'on devait trou-ver un emplacement idéal pour l'activité d'unclient. C'est sans doute ce qui fait notre spécificitécar le monde de la promotion immobilière me pa-raît excessivement technique Maîs je me garde-rais bien de prétendre qu'on est plus intelligent oumeilleur que nos confrères.DCB s'est spécialise dans des operations pour desgrands comptes comme Alstom ou le siège natio-nal d'Adecco. Nous répondons présents pour ré-soudre une forme d'angoisse immobiliere, ll fautlancer un nouveau projet et déplacer des centames de salariés. C'est lourd de conséquencespour les entreprises De plus, les bureaux d'au-jourd'hui, ce ne sont plus les bureaux d'il y acinq ans ll faut repondre aussi bien sur l'aspectarchitectural que sur ('amenagement intérieurAujourd'hui, je pense que DCB atteint un paheiUne forme de maturité. On s'intéresse a d'autresactivités. Exemple avec le site logistique de Calais, 160 ha, relie par voie ferrée au terminald'Eurotunnel et au port de Calais On est aussiun des principaux actionnaires de CargobeamerFrance créé avec cette société allemande spécia-lisée dans le ferroutage Parce qu'on sait qu'ondoit s'intéresser a la maniere dont sont trans-portés les containers et voir comment on peut lefaire autrement que par la route On a pris desparticipations dans Néolife, une société lyonnaisequi propose un revêtement durable a partir debois. Si on fait tout cela, c'est qu'on a l'impression d'avancer dans le bon sens par rapport auxpréoccupations de notre epoque "Source : entretiens dans les nag^Lyon 33 et 66

SANTEVET"S'internationaliser pourmutualiser notre savoir-faire"Leader français de l'assurance pour chiens etchats, Santevet va se développer dans quatre payseuropéens. Son fondateur, Jérôme Salord, est aussià l'origine d'un festival: Baroque et plus."L'idée de depart, c'est de permettre aux pro-priétaires de chiens et chats, maîs aussi de nou-veaux animaux de compagnie comme les furets, deleur prodiguer les soins nécessaires à leur santeAujourd'hui, ils font partie de la famille On peuttrouver cela normal ou considérer que c'est unedéviance societal. Maîs c'est un fait. Et le jour oùil faut dépenser plusieurs centaines d'euros chezson vétérinaire, cela grève le budget familial. Cetteoff i e n'existait plus sur le marche En fait, desgrands groupes s'étaient lancés maîs ils perdaientdè l'argent car ils ne pouvaient pas suivre ces offresavec suffisamment de precision Maîs l'exempled'autres pays montre qu'il y a un potentiel No-tamment la Suède ou 80 % des chiens et chats sontassures maîs aussi la Grande Bretagne avec 30 %d'assurésOn a tout d'abord lancé un travail de fond pour in-former les vétérinaires qui craignaient qu'on leurmpose des tarifs On s'est donc engagé à leur lais-ser toute liberté. Exemple, les médicaments géné-riques ne sont pas obligatoires. On a aussi inventeles feuilles de soins vétérinaires pour disposer d'unvéritable compte-rendu de visite Aujourd'hui, cinqcollaborateurs continuent de tourner en perma-nence dans les cabinets vétérinaires pour les sen-sibiliser. On leur remet aussi une SanteVetBox qu'ilspeuvent remettre a leurs clients avec une offreavantageuse Et on est présent a tous leui s salonsNous sommes également tres actifs sur internet.

"L'arrivée dèconcurrentsva accélérerLa progressiondu marché encontribuantà l'informa-tion du public.Aujourd'hui,on progressede 20 à 24 %par an maison souffre dela solitude ducoureur defonds."

Date : 2015

Pays : FrancePériodicité : Parution Irrégulière

Page de l'article : p.10,11,12,...,16Journaliste : Lionel Favrot /Maud Guillot

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"Certainstrouvent que

je consacretrop de temps

aux autres.C'est très

français devouloir toutgarder pour

soi. Quand descollaborateurssont venus me

proposer desprojets, j'ai

trouvé génialque ces "in-

trapreneurs"deviennent

eux-mêmesentrepre-

neurs."

Maîs on a dû réajuster notre offre au bout dequatre ans car ce n'était pas non plus équilibre.On était resté trop proche des offres passées.L'assurance fonctionne grace à la mutualisationdu risque, ll faut donc bien l'évaluer pour ne pasrembourser plus qu'on reçoit. On s'est aperçu quecertaines races de chiens étaient beaucoup plussouvent malades que d'autres La solution, c'étaitdonc de varier les prix d'une race à l'autre. Au fondcomme les assurances automobiles tarifées selonles modèles et les puissances. Pour les chats, c'estplus simple. Les chats de races sont relativementfragiles maîs il y en a très peu en France et leschats de gouttières sont plus résistants. Pour sedévelopper, on a continue à ajuster nos offres.Par exemple avec Catmdoor pour les chats qui nesortent pas. On sait que des concurrents vont re-venir sur ce marché maîs je suis persuadé que celava accélérer la progression du marché en contri-buant à l'information du public. On progresse de20 a 24 % par an maîs on souffre de la solitude ducoureur de fonds.Aujourd'hui, on se lance en Belgique avant de se de-velopper dans quatre autres pays européens: Hol-lande, Espagne, Italie et Allemagne. La situation esttres diverse d'un pays à l'autre. Dans les pays dusud et en Allemagne, le taux d'assuré est margi-nal. En Belgique, le marché s'était développé maîs ils'est effondré parce que les vétérinaires ont triché.Ils ont pris les clients assurés pour des vaches à lait.Maîs ils l'ont reconnu. On a donc travaillé avec euxavant de se lancer avec la signature d'une chartede bonne conduite. L'intérêt dè ce développementinternational, c'est de mutualiser le savoir-faire denotre centre lyonnais qui regroupe aujourd'hui 100collaborateurs.Maîs j'ai aussi pris une initiative liée à ma passionpour la musique baroque qui a apporté un soufflede liberté après la Renaissance. Le festival Baroqueet Plus l'associe au Jazz et à d'autres disciplinescomme la littérature, le théâtre ou la danse. Cetteannée 2015, on fait venir a Lyon en juin la Tour Va-gabonde, un théâtre itinérant en bois de 300 placesconstruit par des Suisses sur le modèle élisabetham,comme à l'époque de Shakespeare."Source: entretien dans nag2Lyon N°61

AXELEOLa vague collaborativeFigure lyonnaise du numérique, cofondateur etcoprésident de Visiativ qu'il a introduit en bourse,mais aussi président du Medef du Rhône, LaurentFiard a créé son propre incubateur, Axeleo, pouraccompagner ses collaborateurs devenus entre-preneurs."J'ai toujours voulu me mettre à mon compte et j'enai eu ['opportunité en 1997 quand j'ai pu reprendreavec Christian Donzel, mon associé, l'entreprise ouj'avais débute. C'était la filiale grenobloise d'un par-tenaire important de Hewlett Packard. J'ai repéréaux Etats-Unis Solidworks , le logiciel de conception3D de Dassault Systèmes et nous avons fait de Visia-tiv le leader français de son intégration dans les en-treprises. On a alors décidé de proposer à nos clientsd'intégrer cet outil dans une véritable plateformecollaborative pour leur donner accès à différentesapplications: gestion documentaire, process mana-gement, e-commerce... Notre ambition : proposer80 % des fonctions pour 20 % du prix avec des so-lutions prêtes à l'emploi. Devenu lui-même éditeurde logiciels, Visiativ a doublé son chiffre d'affaires de2008 a 2013. En fait, la révolution numérique c'estcinq piliers : le cloud, c'est-à-dire l'hébergementdes applications, la mobilité, les réseaux sociaux, lebig data et maintenant les objets connectés. PourBabolat, par exemple, on fournit l'ensemble du ca-talogue en ligne pour gérer le réassort. Exemple .si Nadal gagne Roland Garros, son équipement doitêtre disponible chez tous ses distributeurs.On travaille aussi sur les bâtiments intelligents aveciPorta, une filiale du promoteur lcade, pour mettredes services collaboratifs à disposition des habitantsd'un immeuble Réservation d'une voiture élec-trique, d'une place en crèche, compteurs intelligentspour voir sa consommation en temps réel Ces por-tails collaboratifs permettent de transformer le bu-siness model des promoteurs immobiliers car le m2intelligent peut se vendre plus cher que le m2 nonintelligent Trois fonds d'investissement sont en-trés au capital de Visiativ. L'introduction en boursea également permis de lever des fonds et d'avoirune nouvelle visibilité Visiativ a réalisé un chiffred'affaires de 49,7 millions d'euros en 2014 avec 330collaborateurs pour 9500 clients.On a aussi créé notre propre incubateur, Axeleo, cardes collaborateurs de Visiativ sont venus me pro-poser des projets et j'ai trouvé génial que ces "m-trapreneurs" deviennent entrepreneurs. Les neufjeunes entreprises accueillies ont réalisé 3 millionsd'euros de chiffres d'affaires en 2014 et cree 45emplois. Axeleo vient d'être sélectionne pour rece-voir 2,3 millions d'euros du nouveau plan d'actionFrench Tech du Programme d'investissement d'ave-nir de l'État.Le cœur de la transformation numérique des entre-prises c'est l'économie collaborative et les réseauxsociaux. C'est ma vision. Et on n'est qu'au début dela vague."Source • entretien dans na%2Lyon N° 57

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NAVYA INDUCT"Capitaliser sur l'expérience acquise"Cofondateur dinfogrames, Christophe Sapeta repris un vignoble du maçonnais avant de selancer dans une nouvelle aventure, le véhicule au-tonome, en reprenant le projet Navya."Dès septembre 2013, Bruno Bonnell souhait":i :~vestir dans la société Induct qui produisait ce veui-cule autonome, j'ai été voir ses dirigeants mais lescomptes de cette entreprise se sont avérés très dé-gradés. D'ailleurs, un mois et demi plus tard, elleétait placée en liquidation judiciaire. On a pu faireune offre de reprise des actifs qui a été retenue. Ducoup, cela a été la première acquisition de Robolu-tion, (e fond de Bruno Bonneli qui a investi 1 mil-lion d'euros au départ. C'était un pari car l'activitéavait été arrêtée, les salaries licencies... Mais il nousa semblé intéressant de capitaliser sur l'expérienceacquise. Tout ce qui permet à ce véhicule de roulerseul après une reconnaissance préalable de son par-cours, est déjà bien au point. En effet, ses concep-teurs ont choisi dès le départ la fusion multicapteurs.C'est-à-dire que son architecture logiciel permetde combiner des informations venant aussi bien delidars, ces radar-las >u de systemes destereovision avec camera. Navya a déjà acquis cinqans d'expérience dans cette mutualisation des in-formations alors que certains concurrents viennentseulement aujourd'hui à cette technologie. C'estl'avenir. D'ailleurs, on associera bientôt d'autrestypes de capteurs comm" '•• '" <-•-•-•- . + -

de collaborateurs fin 2015. Et on sait qu'il faudraprocéder à de nouvelles levées de fonds de 5 puis10 millions e"-"™ ~~-i—:— ^, u ,u,._

une nouvelle vel yon, iet mee el un peu plus giditaepour augmenter le nombre de passagers transpor-tés mais aussi pour leur permettre d'être assis alorsqu'ils étaient pour une partie debout dans le premierNavya. En cas de freinage d'urgence, c'est plus sé-curisant. D'autant que la nouvelle version pourra at-teindre les 45 km/h. On va aussi prévoir des versionsdérivées pour le transport d'objets. On va s'appuyersur les compétences ede la région Rhône-Alpes qui travaillent déjà pour lesconstructeurs automobiles. On va faire beaucoup de"carry-over", c'est-à-dire s'appuyer sur des solutionstechniques existantes et éprouvées pour les suspen-sions, le freinage... Ces sous-traitants nous aiderontaussi à concevoir un véhicule dont la production peutêtre facilement industrialisée. Pour notre part, onsouhaite se concentrer sur la Recherche et Dévelop-pement, en particulier pour la robotisation. La régle-mentation routière actuelle ne permet pas à des véhi-cules autonomes de rouler sur ^ "™oc ™ '«ortec i b

usines, sites touristique:

nouvo

"On va s'ap-puyer sur lescompétencesdes nombreuxsous-traitantsde la régionlyonnaise quitravaillentdéjà pour lesconstructeursautomobiles.Cela nous esttrès utile carnotre inten-tion n'estpas de toutréinventermais de nousconcentrer surla robotisa-tion."

Date : 2015

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Qu'est-ce quia permis à

Prismaf lex detraverser lescrises écono-

miques fa-tales à beau-coup de PME ?

"L'expertet l'innova-

tion", tranchePierre-Henri

Bassouls, fon-dateur et pdg,

qui précise:"Les débuts

difficiles c'estplutôt bien.Cela permetde garder la

tête froide encas de coupdur. On n'ajamais été

dépensier."

PRISMAFLEX"Export et innovation"Simple projet d'étudiants au départ, Prismaflexest aujourd'hui une entreprise leader del'affichage et cotée en bourse, car Pierre-HenriBassouls et ses associés ont su innover dansce métier très traditionnelC'est en aidant son grand-père à débâcher un se-mi-remorque que Pierre-Henri Bassouls invente unsystème de fermeture éclair permettant une mani-pulation plus aisée. Il suit à l'époque un MBA, optioncréation d'entreprise, à ['EM de Lyon après avoir dé-croche son diplôme d'ingénieur en génie mécaniqueà l'Insa. Le projet emballe ses tuteurs et il lève àl'époque l'équivalent de 274000 euros auprès d'ungroupe de capital-nsqueur lyonnais. Maîs c'est unflop. Le système ne résiste pas aux manipulationsdes chauffeurs routiers qui ne cherchent pas cettefacilité. Quant à leurs patrons, ils pnonsent ie volumede chargement et la consommation des camions.Pierre-Henri Bassouls en tire rapidement les leçons."On a eu tort de se focaliser sur un seul produit etune seule application." ll étudie alors un autre pro-duit: les bâches de piscine avec un système de railà enrouleur. Maîs c'est une rencontre fortuite quilance son aventure entrepreneuriat. Son systèmede fermeture éclair paraît pratique au directeurdes services marketing de Décathlon pour changertous les 15 jours les banderoles de sa centaine demagasins. Après un premier test, ce client accepteen plus de payer 90 % d'acompte, ce qui sauve lajeune entreprise a la trésorerie exsangue. Ce suc-cès se confirme lors des salons professionnels, lescontrats s'enchaînent... Très vite, le marché export

se développe car la réglementation est moins strictequ'en France dans de nombreux pays. Espagne, Al-lemagne, Angleterre, Pologne... Et plus récemmentla Russie avec l'ouverture d'une nouvelle filiale àSaint-Pétersbourg. Maîs sa réussite, Prismaflex ledoit aussi à ses innovations: caissons lumineux pourun affichage rétroéclairé, cadres mobiles et, en testdepuis deux ans, les panneaux BlueTech autonomesgrâce à l'énergie solaire. Ils se rechargent le jour ets'éclairent la nuit. Le premier panneau a été installea Lyon fm 2014 au stade du LOU Rugby et le secondà Liège, en Belgique, en février 2015. L'une des spé-cialités de Pnsmaflexi, ce sont aussi les impressionsmonumentales. Exemple: la couverture publicitairede la restauration des façades de l'Opéra Garnier àParis en partenariat avec Extenon Media, un clienthistorique. Sans oublier une nouvelle diversification:sa branche décoration, Scenolia.Prismaflex International qui a toujours son siège etses sites de production dans la pépinière qui l'a ac-cueillie a ses débuts, à Saint-dément-les-Places, enpleine campagne, emploie aujourd'hui 300 collabo-rateurs répartis dans 10 filiales à travers le mondepour 38 millions d'euros de chiffre d'affaires."Notre marché dépend directement de la bonnesanté de ['économie, ll est donc très cyclique",précise Pierre-Henri Bassouls. D'où une premièrecrise en 2001 et une seconde en 2008. Maîs le triode fondateurs, Nathalie, son épouse, et Jean-Phi-lippe Delmotte, son associé est resté soudé. "Lesdébuts difficiles c'est plutôt bien. Cela permet degarder la tête froide en cas de coup dur. On n'ajamais été dépensier."Source: portrait dans le nag2Lyon N° 56

Date : 2015

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"Blouses ettabliers estune TPE ! Jesuis claire-

ment sur unmarché de

niche. Mais ledébat autourde l'uniforme

à l'école re-vient chaque

année,lesmentalitéschangent.J'envisaged'intégrer

un atelier deproductiond'ici un an.

Ce serait uneétape impor-

tante. Maisrien n'est en-core tranche.En revanche,je me diver-sifie dans le

vêtement detravail."

BLOUSE ET TABLIERS"l'exporte du textile français auMaghreb!"Karine Peyre de Fabrègues, s'est spécialisée dansles blouses et les tabliers pour les élèves. Unmarché de niche mais prometteur."J'ai fait l'Esmod, une ecole de stylisme, avant detravailler plusieurs annees pour des compagnies detheâtre, comme costumière Je me suis ensuite asso-ciée avec une ancienne eleve de l'Esmod, Sabnna, pourcreer une marque de prêt-a-porter de luxe, "Rue despapillons". En 2006, la directrice des Chartreux nous acontactées. Elle voulait remettre la blouse au goût dujour dans son etablissement, maîs avec un côte mo-derne et sympa. Au depart, ce n'était pas forcementmon truc! Maîs on s'est dit que c'était un joli defi Deplus, rapidement, d'autres ecoles nous ont appeléesL'idée était de creer une nouvelle blouse a chaquefois, un vêtement qui marque l'identité d'une ecolePetit à petit, je me suis consacrée à cette activité. Mesblouses sont fabriquées en France, et essentiellementdans la région, dans la Loire. Je suis tres attachée acette production française Mes clients, ce sont lesetablissements prives évidemment Pour les écolespubliques, il faudrait que les mairies soient philoso-phiquement convaincues et qu'en plus, elles paientJ'ai aujourd'hui une quinzaine d'établissements quivont de la maternelle jusqu'au college, a Lyon, maîspas seulement j'ai par exemple un college de filles aCarpentras, pour lequel 'ai cree une sorte de petiterobe sympa, des établissements a Pans, dans ie Sud-ouest... Je travaille même pour une école en AlgérieJ'exporte donc du textile français au Maghreb' Ce quime permet au total de realiser un chiffre d'affairesinférieur à 100000 euros Blouses et tabliers est uneTPE! Je suis clairement sur un marche de niche. Maîsle debat autour de l'uniforme a l'école revient chaqueannee les mentalités changent J'envisage d'intégrerun atelier de production d'ici un an Ce serait uneetape importante Maîs rien n'est encore tranche Enrevanche, je me diversifie dans le vêtement de travailJ'ai fait les gilets du Planétarium de Lyon, des tabliersde chefs J'essaie aussi de travailler avec l'étrangerL'Angleterre est évidemment hors de portée Maîs enItalie, beaucoup d'écoles imposent la blouse. Je reçoisdonc déjà des commandes particulères de mamanspar l'intermédiaire de mon site ll y a des choses afaire de ce côte-la, comme en Suisse et en Belgique "Source, entretien dans le Mag2Lyon N° 65

FMI"Je ne pouvais pas abandonnerI entreprise de mon mari"Après le décès brutal de son mari, Laetitia Colasa décidé de reprendre les rênes de FMI, la PMEinformatique dont il était dirigeant."J'ai une formation supeneure en ressources hu-maines J'ai d'abord travaille dans [e transport demarchandises puis dans le transport de personnes,chez Philibert De son côte, mon man Jean-Baptisteétait rentre it y a 20 ans chez FMI comme directeurcommercial. Il avait gravi les échelons de cette pe-tite societe familiale et en était devenu dirigeantC'était vraiment son projet personnel En 2011, il esttombe gravement malade On a commence a parlersérieusement de l'entreprise et tres clairement j'aicompris qu'il ne voulait pas rester sur de l'inachevéavec FMI. C'était quelqu'un de très visionnaire, il acommencé à structurer l'entreprise, me faire ren-contrer les équipes Jean-Baptiste est décédé enseptembre 2013 Deux choix se sont offerts a moi,sachant que je devenais actionnaire majoritaire a98 %. Soit vendre l'entreprise parce que je suis éloi-gnée du secteur d'activité, soit continuer, la faireprogresser et la développer En fait ça s'est imposea moi, il n'y a pas eu de choix J'ai très vite décide decontinuer cette belle aventure initiée par Jean-Bap-tiste Je me suis demande si j'avais les competencespour y arriver parce que c'était tres éloigné de mondomaine d'activité. Maîs après tout si j'étais capablede piloter une entreprise ailleurs je pouvais aussi lefaire ici Et puis, je ne pouvais pas abandonner ['en-treprise de mon mari C'était son bebe, il avait tel-lement donne a cette entreprise ' Aujourd'hui, l'idéede Jean Baptiste de doter FMI de son propre DataCenter s'est concrétisée. Notre entreprise vient des'implanter dans de nouveaux locaux à SaintpriestJe ne vous dis pas que c'est facile tous les jours.Je ne suis pas une surfemme, une superwoman ouquoi que ce soit Je fa s juste du mieux que je peux "Source portrait dans le nag2Lyon N° 60 •

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Une autre lecture de l’économie - n°158

Info

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un business qui exploseRéparation de mobiles :

Rencontre avec l’un des leaders du marché

URGENCE-SMARTPHONE.frRencontre avec l’un des leaders du marché

URGENCE-SMARTPHONE.frSaaS AcademyFrench Tech Les LEDE-commerce

Porte ouvertesur le Cloud

pour les éditeurs

Un label-signaturepour notre

écosystème numérique

Un éclairaged’avenir

Drop-shipping ?Vous avez dit

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Sommaire

À la une ! 6Réparation de mobiles.

Un business qui explose

Technologies 12 SaaS Academy,

une porte ouverte sur le Cloudpour les éditeurs français du logiciel

Technologies 34E-commerce.Drop-shipping ?Vous avez dit drop-shipping ?

Technologies 46• French Tech,

un label-signaturepour notre écosystème numérique

Industrie 60Les LED,un éclairage d’avenir

Livres 82

Club privé 78Roue libre

AvertissementDès la parution de votre annonce,

vous serez sans doute “prospecté” par un certain nombre de sociétés.Ceci est inévitable, compte tenu de notre grande diffusion.

Soyez vigilant et d’une manière générale

Attention !- aux guides ou revues qui utilisent des titres similaires au nôtre.

- aux entreprises qui utiliseraient des photocopies de nos textes et annoncesen vous demandant de régler uniquement des frais techniques.

Nous ne pouvons que vous conseiller de ne pas donner suiteet d’identifier ces entreprises afin de nous communiquer leurs coordonnées.Nous vous rappelons que nos fichiers ne sont ni prêtés, ni loués, ni vendus. Index 81

Entreprises à la une5

66

INDUSTRIE MARCHÉ

Lorsqu’en 1988 Pierre-Henry Bassouls – alors étudiant – décide avec trois de ses camarades de concevoir un système breveté de tension de toile, peut-être ne se

doutait-il pas que l’activité de sa société prendrait une telle ampleur. Et pourtant  ! En 27 années d’existence et de développements, la société Prismaflex est parvenue à se positionner en qualité de partenaire incontournable des afficheurs et de tous les acteurs de la communication extérieure. Comment  ? En proposant une gamme complète de panneaux d’affichage analogiques d’une part, digitaux d’autre part. « Nous proposons deux typologies de produits destinés aux afficheurs  », tient à souligner Pierre-Henry Bassouls. Et de préciser : « D’un côté, nous concevons des produits dits analogiques (qu’ils soient statiques, dynamiques ou déroulants). De l’autre, nous concevons et produisons des panneaux digitaux à écrans LED au travers de notre gamme PRISMATRONIC, ainsi que des produits plus respectueux de l’environnement grâce à notre gamme Blue Tech®. Lesquels produits ne sont autres que des panneaux économes en énergie, voire complètement autonomes grâce à l’énergie solaire  ». Depuis 7 ans maintenant, le groupe Prismaflex s’emploie donc à négocier son virage de l’analogique vers des panneaux plus innovants. On comprend dès lors mieux pourquoi le groupe a ouvert, avec son partenaire chinois, une usine de fabrication de modules LED en janvier 2015 à Shenzhen répondant au nom de

PRISMA CHINA. À ce jour, la société Prismaflex est la seule entreprise française à maîtriser, en Europe et en Chine, la chaîne complète de fabrication de panneaux LED. Concrètement, le groupe Prismaflex – qui est également doté de 50 imprimantes numériques grands formats pour répondre aux besoins de clients locaux - est aujourd’hui présent sur tous les continents au travers de 11 filiales. Ses ventes à l’export représentent 75 % de son chiffre d’affaires, ses collaborateurs (toutes filiales confondues, sauf la Chine) sont au nombre de 300 et côté innovation, le groupe dispose d’un vivier d’ingénieurs et de techniciens dans le monde entier oeuvrant sur les solutions les plus innovantes du marché. « Nous sommes le premier fournisseur de solutions pour l’affichage extérieur. Notre expérience acquise depuis près de 30 ans, les services, ainsi que la très grande qualité des produits proposés font de Prismaflex le meilleur interlocuteur des afficheurs. Nous sommes, il est vrai, le seul fournisseur au monde à conjuguer à la fois la fabrication industrielle de panneaux d’affichage ET l’impression numérique grand format », commente Pierre-Henry Bassouls.

Anticiper les besoinsVous l’aurez compris, aujourd’hui Prismaflex est un groupe international dont la qualité des produits et le sens du service ne sont plus à démontrer (les collaborateurs du groupe s’employant à accompagner chacun de leurs clients et à jouer la carte de la proximité et du service). Mais ce qui fait la force d’un groupe tel que celui-ci relève avant toute chose de sa capacité à anticiper les besoins du marché ! « Le Groupe Prismaflex s’est construit grâce à sa capacité d’innovation et compte aujourd’hui 40 brevets à son actifs. Lesquels brevets ont fait l’objet d’environ 200 dépôts d’applications à travers le monde », confie son fondateur pour qui le fait de maîtriser l’impact de son activité sur l’environnement demeure, par ailleurs, un challenge très présent. D’où sa volonté, pour les 20 prochaines années de continuer à être « riche » de développements tant géographiques (au travers de nouvelles implantations) que technologiques, grâce à l’innovation qui constitue l’essence de Prismaflex, mais également au travers de la fourniture de produits toujours plus qualitatifs et de services à valeur ajoutée. Et Pierre-Henry Bassouls de conclure : « Dans notre secteur d’activité, la digitalisation constitue un enjeu majeur, comme les avancées technologiques en matière de respect de l’environnement. Nous faisons en sorte de suivre l’évolution des technologies pour servir toujours mieux nos clients en leur apportant des solutions adaptées ». Rendez-vous dans 30 ans. g

Lorsque Gil de Ponfilly fonde son entreprise en 1988 c’est avec une idée en tête : celle de créer une société qui explorerait les opportunités offertes par

l’emballage et le recyclage. Une industrie dans laquelle allemands, autrichiens et italiens tiennent le haut du pavé « il n’y avait, et il n’y a toujours aucun fabricant de machine français » observe l’entrepreneur. Naît alors le projet d’accompagner les usines de transformation plastique de l’hexagone – des PME familiales

pour la plupart – dans leurs achats d’équipements étrangers. Pronix parie sur l’introduction de l’informatique dans la plasturgie, dans un premier temps, pour vendre des automatismes industriels. Un défi relevé avec brio  ! Adossé à un fournisseur allemand haut de gamme – aujourd’hui leader mondial – Pronix équipe 95% des fabricants de films plastiques français. L’entreprise se forge par la même, une excellente connaissance du marché, doublée d’une belle réputation, qui lui taillent en quelques années un costume d’agent leader. Il étoffe son offre au fil des ans, vendant successivement équipements périphériques, équipements complémentaires, avant de s’installer dès 2000 sur la niche des machines de transformation, d’impression et de recyclage. Le directeur de la société ajoute à la vente de ses produits, « un gros plus technique », quand « la plupart des agents n’étaient que des boîtes aux lettres en France ». Il dote son entreprise de quatre techniciens et d’un ingénieur afin de proposer aux acheteurs un accompagnement pas à pas dans la découverte de l’utilisation de leurs outils de production. Une aide qui passe par la mise en route, le développement et le suivi de ces équipements complexes. Un élément différenciant de poids, qu’il est aujourd’hui seul à proposer en France. Représentant de près de 26 marques étrangères, Gil de Ponfilly a opté pour un positionnement haut de gamme «  généralement les plus chères » fait-il remarquer. Une politique prix assumée, qu’il justifie par une parfaite connaissance de ses clients acheteurs, tant sur leurs besoins, que sur leurs capacités financières. « Lorsqu’on est l’intermédiaire entre un vendeur allemand et un acheteur français, il est parfois difficile de faire comprendre les contraintes inhérentes au pays de chaque partie. Mon rôle est de les rendre intelligibles.  » Cette expertise commerciale développée au fil du temps, facilite grandement les acquisitions des PME, qui constituent aujourd’hui 95% de sa clientèle.

Des nouvelles opportunités publiques Les 6 millions de chiffre d’affaires que Pronix réalise sont aujourd’hui portés par moitié par la transformation plastique, de 20% par l’impression et de 30% par le recyclage. Une tendance qui pourrait bien s’inverser à moyen terme avec en toile de fond un bouleversement qui s’opère dans les centres de tri sélectif français. Trop nombreux, pas assez rentables, les collectivités locales seraient en passe de fermer près d’un centre sur deux, et de faire croître les centres restants. « Nous en comptons 240 alors qu’il n’en faudrait qu’ une centaine, tout le monde est d’accord là-dessus » souligne le fondateur de Pronix, qui a flairé là une vraie opportunité. Positionné sur ce marché publique, l’agent français vient de signer un contrat avec le leader mondiale (allemand) et producteurs de machines de tri et traitement des déchets, afin d’être en ordre de marche pour combler les besoins à venir. Dans la même logique, et toujours appuyé sur un positionnement haut de gamme, l’agent a bâti un panel de 5 sociétés étrangères, prêtes à répondre à la demande, dès que le feu vert sera donné, « une enveloppe de 1 à 2 milliards d’euros va être débloquée pour ces centres dans les 10 ans à venir » assure-t-il. S’il voit poindre de nouvelles opportunités à court terme, l’agent se doit, au jour le jour, de pérenniser ces relations. Si certains clients collaborent avec la PME depuis vingt ans, aucun contrat ne les lie. Il doit donc être systématiquement irréprochable, « le client d’aujourd’hui, c’est le client de demain » assure le chef d’entreprise. g

Fourniture de panneaux publicitaires

Le choix de l’innovation !Emballage et plastique

L’agent DoubleFondée dès 1988 par quatre étudiants, la société Prismaflex – aujourd’hui devenue un groupe international – s’emploie, depuis ses débuts, à concevoir des panneaux publicitaires et des supports de communication pour le compte de régies d’affichage et de points de vente. Quelles sont concrètement les solutions proposées ? En quoi se révèlent-elles innovantes ? Et quels sont les points de différenciation de cette société ? L’un de ses fondateurs et actuel dirigeant, Pierre-Henry Bassouls, nous répond.

Ni fabricant, ni commerçant, l’agent est aujourd’hui voué à distribuer et surtout à promouvoir les équipements qu’il aura préalablement sélectionnés. Rien d’anormal au fait que ces intermédiaires qualifiés aient une place de choix sur des marchés aussi spécifiques que la plasturgie et le recyclage. Monsieur Gil de Ponfilly s’y est niché, il y a 27 ans, via son entreprise Pronix, et entend bien saisir l’ensemble des opportunités que présente le secteur.

>Pierre-Henry Bassouls

>Gil de Ponfilly