demathieu et bard immobilier / altarea cogedim

DEMATHIEU ET BARD IMMOBILIER / ALTAREA COGEDIM

LOT J1 ZAC Ecocité

Notice environnementale

AVP

Septembre 2015

SYMOE_AVP_Notice environnementale

LOT J1 ZAC Ecocité / Notice environnementale AVP / Septembre 2015 2

PREAMBULE

Conformément au programme environnemental réalisé par Inddigo pour le compte de Sequano aménagement, le groupement confirme son engagement sur la réalisation d’un groupe scolaire certifié HQE® bâtiments tertiaires et la réalisation de logements certifiés HetE profil A millésime 2012 mise à jour 2014. Au regard du profil imposé en p9/48 du programme environnemental et de l’obligation de compléter le profil avec au minimum une cible niveau TP et une cible niveau P, le groupement a proposé un profil environnemental permettant de répondre au programme et à la certification HQE® bâtiments tertiaires. Ci-après, le tableau reprend les cibles de la certification, le profil environnemental imposé et le profil visé par le groupement. Cette présente note détaille les réponses aux exigences du programme et des certifications associées.

Cibles et préoccupations Profil programme Profil visé

B P TP B P TP

01 Relation du bâtiment avec son environnement immédiat

02 Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction

03 Chantier à faible impact environnemental

04 Gestion de l’énergie

05 Gestion de l’eau

06 Gestion des déchets d’activité

07 Maintenance – Pérennité des performances environnementales

08 Confort hygrothermique

09 Confort acoustique

10 Confort visuel

11 Confort olfactif

12 Qualité sanitaire des espaces

13 Qualité sanitaire de l’air

14 Qualité sanitaire de l’eau


Cible n°1 Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat

Très Performant

1.1. Aménagement de la parcelle pour un développement urbain durable

L’aménagement de la parcelle est en cohérence avec la volonté du maître d’ouvrage de rendre son ouvrage exemplaire en matière d’environnement. Bien que l’aménagement extérieur soit contraint par la densité de l’opération, nous intégrons une surface de pleine terre supérieure à 20% et des aménagements piétonniers PMR paysagés. La répartition des surfaces et notamment la surface de pleine terre sont conformes au programme (extrait de BBY_PC_Notice paysagère réalisée par Silva Landscaping ci-contre). La totalité du stationnement automobile est prévu en sous sol. Le parking est mutualisé pour la totalité de l’opération mais des poches séparées seront créées pour une meilleure gestion. Les surfaces de stationnements vélos sécurisés et abrités disponibles sont conformes au programme. Nous avons réalisé 1 place par tranche de 60m² de SDP de logements et 2 places de stationnement vélos pour 50m² de bureaux et commerces. Cependant, la surface indiquée de 1,5m² à prévoir par vélo est supérieure aux préconisations de dimensionnement du référentiel HetE millésime 2012 maj 2014. Le référentiel indique que pour considérer un accès aisé, la place de vélo doit être au sol de 1,2m². En tenons compte de la surface SHON totale des logements et de la surface des commerces, nous devons prévoir 216 places de vélos en logements (soit 258,56m²) et 30 places en commerces (35,24m²). La conception de nos locaux vélos permet d’accueillir 219 vélos (263,94m²) en logements et 43 vélos (51,68m²) en commerces, en tenant compte des prescriptions du référentiel HetE. Les piétons et cyclistes sont dissociés des voiries véhicules légers, ces voiries sont situées à l’extérieure de la parcelle. En intérieur, seuls les camions pompiers et les véhicules de livraison de l’école sont autorisés. La notice paysagère réalisée par Silva Landscaping présente les différents traitements de sol. La toiture végétalisée de l’école améliore sensiblement le confort visuel à partir des logements environnant mais aussi depuis la cour de l’école où les plantes seront visibles. Cette toiture végétalisée sera en partie intensive et smi-extensive pour pouvoir planter des arbres et arbustes dont le mélange d’essences locales sera un atout pour accueillir la biodiversité du parc de la Bergère. Les essences choisies seront pérennes et ne nécessiteront qu’un faible entretien, contrôle visuel et une fauche par an. Les produits phytosanitaires seront proscris. La gestion des eaux pluviales est réalisée de manière paysagère et en infrastructure de tamponnement sous l’école avant rejet au point identifié dans la consultation (berge du canal de l’Ourcq). En pied de façade, une tranchée drainante tamponne les eaux pluviales et les évacuent dans des regards de collecte. Les eaux pluviales sont acheminées vers une structure réservoir sous l’école avant rejet à débit limité conforme à la réglementation d’assainissement en vigueur (débit de fuite issu de la notice paysagère PC : 8,3l/s conforme au débit de fuite réglementaire 10L/s/ha).

La gestion des déchets sera réduite à la source par l’intégration de conteneurs intermédiaires de tri. (Cf. Cible 06).


1.2. Gestion des risques naturels, technologiques, sanitaires et des contraintes liées au sol

Les données de l’analyse de site effectuée par Inddigo ont été prises en compte dans notre projet dès la consultation.

1.3. Qualité d’ambiance des espaces extérieurs pour les usagers

Les entrées principales ne sont pas situées dans les vents dominants et/ou protégées par un hall d’accès fermé. L’ambiance acoustique extérieure n’est pas dégradée par notre projet. Le front bâti sur la RN3 permet de limiter les nuisances à l’intérieur de l’ilot. Les espaces extérieurs sont largement paysagés, aucun véhicule autre que les camions pompiers ou véhicule de livraison de l’école ne circule à l’intérieur du site.

1.4. Impacts du bâtiment sur le voisinage

Notre opération n’entraîne pas de nuisance sur les bâtiments environnants car elle constitue le premier lot d’une opération urbaine réalisée sur les berges de l’Ourcq, la ZAC Ecocité. A l’ouest de l’opération, une plaine commune est créée. Cette plaine, ouverte plein Sud disposera d’un large accès à la lumière naturelle et au rayonnement solaire. A l’est, un futur lot urbain est prévu dans la continuité du projet de la ZAC Ecocité.

Cf. BBY_PC_Notice paysagère


Cible n°2 Choix intégré des procédés et produits de construction

Performant

2.1. Choix constructifs pour la durabilité et l’adaptabilité de l’ouvrage

La structure du bâtiment en poteaux poutres béton associée à une ossature bois rapportée en façade est un choix de durabilité (100 ans) et d’adaptabilité de l’ouvrage.

La toiture est réalisée en dalle béton pour assurer la stabilité structurelle et accueillir le poids de la végétalisation semi-extensive et intensive.

La façade est composée d’un voile béton isolé par l’extérieur en laine de roche au rez-de-chaussée et d’une ossature en caissons bois préfabriqués de 145mm d’épaisseur composée de panneaux en contrecollé. L’isolation répartie dans les caissons est en laine minérale jouant un rôle thermique mais aussi acoustique pour limiter la transmission de bruit entre étages. Un doublage intérieur décalé de 48mm permettra de créer un vide technique afin d’assurer la pérennité de la face intérieur du caisson, étanche à l’air. Il sera rempli d’un isolant en laine minérale de 60mm, le décalage du doublage permettra d’intégrer cette épaisseur.

L’ensemble des locaux n’ont pas vocation à être adapté. Le programme de l’école a été défini pour subvenir aux besoins futurs de la ville de Bobigny.

Une démarche de sobriété architecturale est adoptée qui vise à éviter les structures inutiles et sans fonction.

2.2. Choix constructifs pour la facilité d’entretien de l’ouvrage

Toutes les surfaces extérieures du bâti sont facilement accessibles. La façade est nettoyable depuis l’extérieur par des nacelles automotrices. L’accès peut être réalisé par les espaces piétonniers en cœur d’ilot ou par les berges du canal de l’Ourcq via l’accès entretien pour les façades intérieures. Les menuiseries sont ouvrantes vers l’intérieur, leur nettoyage pourra être réalisé en dehors des périodes d’occupation.

Les revêtements intérieurs sont tous facilement accessibles depuis l'intérieur.

La chaufferie est positionnée en sous-sol avec un accès direct sur l’extérieur pour faciliter la maintenance sans intervention dans l’école. Sa dimension est généreuse pour faciliter la circulation du mainteneur (En attente du plan de chaufferie AVP Incet). Les centrales de traitement d’air sont toutes positionnées en locaux techniques. Ces locaux techniques sont prévus au 1

er étage pour la salle polyvalente et le BCD et

surtout en sous-sol pour les autres locaux avec accès facilité depuis l’extérieur (En attente des plans des locaux AVP CTA Incet). L’accès en toiture pour l’entretien sera protégé conformément au code du travail. Le passage des réseaux est prévu en plafond suspendu dans les circulations et en gaines verticales facilement visitables par trappe (En attente des plans de distribution ventilation AVP Incet).

Les matériaux intérieurs sont lavables avec des produits écologiques et à faible degré de « salissure ». Le choix de chaque revêtement et de peinture sera précisé ultérieurement.


2.3. Choix des produits de construction afin de limiter les impacts environnementaux de l’ouvrage

Nous avons favorisé l’emploi de matériaux à faible impact environnemental, durable, recyclable ou recyclés :

Les matériaux issus de l’industrie du pétrole seront soumis à validation. L’isolation en laine de roche est le fruit d’un consensus entre réduction de l’impact environnemental de l’isolant et respect du budget alloué à l’opération.

Le bois est utilisé dans le procédé constructif : Vbois = 17dm3/m²SHON.

Le revêtement de sol pvc est choisi pour des questions d’hygiène et de facilité d’entretien.

Les peintures seront à faibles émissions de COV (< 1000µg/m3) et facilement lessivables pour un entretien aisé des murs. Les fiches matériaux ayant un impact sur le bilan environnemental seront collectées et seront utilisées pour asseoir les choix adoptés. Les critères d’évaluation retenus sont :

Les ressources énergétiques ; Le changement climatique ; L’acidification atmosphérique ; Les déchets dangereux éliminés ; Les consommations d’eau.

Ces indicateurs sont connus pour 6 familles de produits, 2 de gros œuvre et 4 de second œuvre (Cf. Annexe Impact environnemental des matériaux).

Le bois utilisé sera de provenance européenne éco-certifié (PEFC, ou équivalent et CTB F). Les entreprises utilisant du bois dans leurs matériaux de construction fourniront au responsable HQE de la maîtrise d’œuvre les attestations PEFC ou FSC et de traitement CTB P+. Les matériaux en contact avec l’air intérieurs seront labellisés NF Environnement ou disposant de l’Ecolabel Européen. Les entreprises fourniront les certificats de labellisation au responsable HQE de la maîtrise d’œuvre. Tous les matériaux devront bénéficier de Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES). Les entreprises du présent marché devront fournir ces fiches au responsable HQE de la maîtrise d’œuvre.

2.4. Choix des produits de construction afin de limiter les impacts sanitaires

Nous avons veillé à choisir des matériaux afin de limiter au maximum les émissions de COV et formaldéhyde des produits de construction : ces émissions seront connues pour 80 % des éléments de la famille des revêtements intérieurs (sols, murs et plafonds). Les entreprises devront fournir les certificats d’usine attestant des tests réalisés selon protocole Afsset.

Nous opterons systématiquement des peintures en phase aqueuse sans solvants, avec pigments minéraux, sans métaux lourds et sans COV (< 1000µg/m3 ou de classe A) et formaldéhydes (<60µg/m3).

Les matériaux bactériostatiques seront privilégiés aux matériaux bactéricides.

Le revêtement de sol choisi est un linoleum pour des raisons sanitaires. L’entreprise mettra en place une récupération des chutes avec le fournisseur qui possède déjà ce protocole.


L’isolation en laine minérale a été choisi en tenant compte des spécificités recherchées ci-dessus et notamment une innocuité totale vis à vis de la qualité de l’air intérieur des locaux (pas de substances CMR, fibres de taille importante).

Tous les matériaux en contact avec l’air intérieur seront à minima de classe A. Les entreprises fourniront au responsable HQE de la maîtrise d’oeuvre les rapports et certificats des tests de COVT selon protocole Afsset (données fabricants).

Calcul du volume de bois :

Cf. Tableau ci-dessous

Total dm3 52398

SHON m² 3156.8

Ratio bois

dm3/m²SHON 17


Impacts environnementaux des matériaux Impacts des éléments de gros œuvre sur une année


Impacts des éléments de gros œuvre sur la durée de vie du bâtiment et comparaison avec un projet 100% voiles béton

Représentation graphique de la comparaison de trois impacts significatifs

5200000

5250000

5300000

5350000

5400000

5450000

5500000

5550000

5600000

5650000

5700000

NRJ

Projet (Façades non porteuses en R+1)

100% voiles béton, 100% refends et dalles béton

2400000

2450000

2500000

2550000

2600000

2650000

2700000

2750000

DECHETS

Projet (Façades non porteuses en R+1)

100% voiles béton, 100% refends et dalles béton


Impacts des éléments de second œuvre sur une année


Impacts des éléments de second œuvre sur la durée de vie du bâtiment


Emissions de COV

Surface% de

surface COV

Formaldéhyde

s

Substances

CMR 1 et 2

Cloisons m² 1209 100,0%

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

Aucune

Surface totale des cloisons m² 1209

Pourcentage connue de la surface totale des cloisons 100,0%

Linoléum m² 3311 83,70%

COVT <250

µg/m3

faible teneur en

COV

COVT <250 µg/m3

faible teneur en

COV

Pas de mesure

Carrelage U4P4E3C2

m²

645 16,30%

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

<0,3 mSv.a-1

Surface totale des revêtements de sol m² 3956

Pourcentage connue de la surface totale des

revêtements de sol100,0%

Dalles 60x60 (gyptone) m² 3956 85,98%

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

<0,3 mSv.a-1

Plaque de plâtre non démontable (SP13) m² 645 14,02%

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

COVT <1000

µg/m3

faible teneur en

COV

<0,3 mSv.a-1

Surface totale des faux plafonds m² 4601

Pourcentage connue de la surface totale des faux

plafonds100,0%

Peinture sans solvant m² 3560 100,0% <30g/l <30g/l -

Surface totale des peintures m² 3560

Pourcentage connue de la surface totale des peintures 100,0%

Surface

totale

Pourcentage

de surface

connues

13326 100,00%

REVETEMENTS DE SOL

Pourcentage de surfaces connues pour l'ensemble des

surfaces en contact avec l'air intérieur

CLOISONS DE SEPARATION/DISTRIBUTION

PEINTURES

FAUX PLAFONDS


Séparabilité et pose

Séparation Mode de pose

Cloisons m² 1209 100,00%Cloisons par modules standard

facilement démontablesCloisons sur rails

Linoléum m² 3311 9,54%

Matériaux qui n'a vocation à être

séparé mais qui peut l'être par

simple décollement

Pose collée avec colle sans

COV

Carrelage m² 645 36,77%

Matériau qui n'a pas vocation à

être séparé excepté lors d'un

remplacement par marteau

burineur

Scellé

Dalles 60x60 (gyptone) m² 3956 17,14%Faux plafonds facilement

démontables

Pose sur ossature

métallique

Plaque de plâtre non démontable (SP13) m² 645 9,71%Pas de vocation à être séparé mais

possibilité d'être décoléCollée

Peinture sans solvant m² 3560 0,00%Pas de vocation à être séparé mais

recouvertAu rouleau

Surface totale S2 m² 13326

Surface adaptable S1 m² 9121

S1/S2 68%

CLOISONS DE SEPARATION/DISTRIBUTION

REVETEMENTS DE SOL

FAUX PLAFONDS

PEINTURES


Cible n°3

Chantier à faibles nuisances Performant

3.1. 3.1 Maîtrise de l’impact sanitaire

A compléter en phase ultérieure

3.2. 3.2 Optimisation de la gestion des déchets de chantier

Une information spécifique sur la gestion des déchets sera affichée afin d’impliquer l’ensemble des acteurs qui vont conjointement contribuer collectivement à la réduction des déchets à la source sur le chantier. 50 % minimum des déchets de chantier devront être valorisés (et 70% en déconstruction préalable). De même, il sera demandé un pourcentage de déchets valorisés via une valorisation matière* (par rapport à la masse totale de déchets générés) supérieur à 20%. 100 % des bordereaux de suivi des déchets réglementés (DIS, emballages) devront être collectés et au moins 10 % des déchets non réglementés. Pour faciliter le tri, nous veillerons à installer des pictogrammes explicites sur chaque benne et des points de collecte intermédiaires devront être mis en place.

Les chutes de revêtements de sol linoleum feront l’objet d’une convention avec le fournisseur permettant de réintégrer ces déchets dans le processus de fabrication de l’usine. Dans le cas où l’entreprise titulaire du lot ne possède pas cette convention, elle devra la mettre en place sur ce chantier.

3.3. 3.3 Réduction des nuisances, des pollutions et des consommations de ressources pendant le chantier

Les entreprises devront mettre en place des moyens permettant de limiter les nuisances acoustiques, visuelles, dues au trafic des véhicules, dues à la poussière, à la boue. Le principal avantage de l’ossature bois est la préfabrication en usine qui permet de passer le chantier en filière sèche une fois la structure poteaux poutres et dalles béton réalisée.

L’entreprise en charge du compte pro-rata sera également tenue d’informer et impliquer l’ensemble des intervenants et personnels de chantier dans la démarche par la diffusion d’une information précise sur les objectifs et le fonctionnement du chantier (livret d’accueil). Il est nécessaire d'obtenir l’adhésion de l’ensemble des acteurs du chantier sur l’organisation et le fonctionnement du chantier en matière d’environnement. La charte « Chantier à faibles nuisances » devra être signée par l’ensemble des intervenants et fournie au responsable HQE du maître d’œuvre (SYMOE). Nous mettrons en place des moyens permettant de limiter les pollutions du sol et sous-sol, de l’eau, et de l’air.

- les impacts potentiels des activités et les mesures mises en place pour les réduire (perturbation du trafic routier, pollution sonore et visuel…) - l’emplacement des différents dispositifs sur le chantier ainsi que les éléments spécifiques à la démarche environnementale (zones de stockage, débourbeurs,

…)


- les fiches de suivi du chantier permettront le contrôle du bon fonctionnement des procédures environnementales. - La récolte des documents d’informations sur la sécurité concernant les produits, matériaux et engins présents sur le chantier.

Citons des exemples non exhaustifs de solutions pour limiter les impacts environnementaux et sociaux: - Utiliser des produits non toxiques (huiles de coffrage végétales) - Etiquetage réglementaire des cuves, fûts, bidons… - Mise en place d’air de stockage - Mise en place de zone de lavage (aire de lavage des toupies évitant l’infiltration des eaux) - Mise en place de bacs à déchets intermédiaire et nettoyage quotidien des abords du chantier - bacs de rétention pour le nettoyage des outils - kit de dépollution…

L’entretien hebdomadaire du chantier sera vérifié par un correspondant environnemental du chantier désigné par le responsable du compte pro-rata. Il réalisera un autocontrôle et le transmettra chaque semaine au responsable HQE du maître d’œuvre (SYMOE). Limiter les nuisances visuelles dues au trafic notamment. Mettre en place des dispositions pour limiter les nuisances dues à la poussière, à la boue, et aux laitances de béton.

Charte de chantier à faibles nuisances à fournir en phase ultérieure


Cible n°4

Gestion de l'énergie Très performant

4.1. Réduction de la demande énergétique par la conception architecturale

Ce projet répond à la réglementation thermique 2012 et à l’objectif TP de la démarche HQE bâtiments tertiaires soit à minima Cep<0,7Cepmax. L’étude thermique réalisée est conforme aux objectifs de la RT2012 et à l’exigence TP de la démarche HQE.

Bbio = 52.6 < Bbio max = 79.4 : gain de 33.8%. Cep = 63.3 < Cep max = 108.2 : gain de 41.5%

Le gain de 41.5% nous permet d’être conforme au niveau TP du référentiel démarche HQE bâtiments tertiaires.

Par l’ossature bois préfabriquée rapportée en façade R+1 et l’isolation extérieure RDC, nous traitons l’ensemble des ponts thermiques de refends, nez de dalle et acrotères. Les dalles basse et intermédiaire jouent le rôle d’inertie, même si limitée par le revêtement de sol. La stabilité de la température sera gérée par des stores extérieurs orientables à lamelle et par la ventilation double flux by-passée (+free cooling estival).

(Cf. Simulation thermique dynamique).

4.2. Limitation de la consommation d’énergie primaire

Une simulation thermique dynamique a été réalisée pour optimiser les exigences de confort et de qualité sanitaire de l'air, en été et en hiver. Elle permet de répondre aux exigences réglementaires, notamment au plan canicule 2003 et aux exigences de la maitrise d'ouvrage fournies dans le programme.

L’exigence est de répondre à la réglementation thermique 2012 et au niveau très performant de la démarche HQE soit Cep < 0,7 Cep max. Notre réponse est conforme à l’exigence TP du référentiel : Cep < 0,585 Cep max.

Pour atteindre cet objectif, ont été priorisés :

- l’isolation répartie dans une ossature bois préfabriquée pour limiter les ponts thermiques au maximum (Cf. Modélisation de pont thermique réalisée ci-jointe).

- L’isolation thermique extérieure en rez-de-chaussée par une laine de roche pour traiter isolation, acoustique et sécurité incendie. - le double vitrage à faible émissivité et remplissage argon (Uw < 1,4 W/m².K classé A4E3V2). - La perméabilité à l’air soignée, ce qui exige un travail de détail sur l’ensemble des jonctions (usage de bandes adhésives spécifique) ainsi qu’un suivi rigoureux de la mise

en œuvre : Q4 PaSurf ≤ 1m3/h.m².


La méthodologie de réalisation des tests sera conçue avec notre spécialiste étanchéité à l’air.

Associés à une bonne enveloppe, les équipements seront de qualité afin d’obtenir des rendements élevés.

- Mise en place d’une ventilation double flux avec récupération de chaleur avec un rendement de 80%. Ce rendement devra être certifié. L’entreprise titulaire du lot CVC devra fournir les certificats au responsable HQE de la maîtrise d’œuvre (SYMOE). L’étanchéité à l’air des gaines devra être de classe C. Des tests selon la méthode Diagvent devront être réalisés par l’entreprise titulaire du lot CVC. Les rapports seront fournis au responsable HQE de la maîtrise d’œuvre (SYMOE).

- Une chaufferie gaz sera spécifiquement créée pour l’école. Le préchauffage de l’air neuf sera réalisé par la ventilation double flux, l’appoint sera réalisé par panneaux rayonnants. Les sondes thermostatiques devront être certifiées, variation temporelle < 0,25°C. Le certificat devra être fourni au responsable HQE de la maîtrise d’œuvre (SYMOE).

Le by-pass et la surventilation nocturne permettront de gérer les surchauffes (Cf. Simulation thermique dynamique).

L’éclairage sera de type basse consommation (fluorescent avec ballasts électroniques). Des détecteurs de présence et sondes de luminances sont prévus pour limiter au maximum les consommations d’éclairage. La puissance électrique moyenne installée pour l’éclairage est de 8 W / m2 (Cf. En attente bilan de puissance Incet). Les objectifs d’étanchéité à l’air devront être respectés par toutes les entreprises (Une noté spécifique au traitement de l’étanchéité à l’air sera fournie ultérieurement).

4.3. Réduction des émissions de polluants dans l’atmosphère

Les quantités de CO2, de SO2 et de déchets radioactifs générés par l’utilisation de l’énergie ne seront pas optimum du fait de l’utilisation d’une chaufferie gaz.


Cible n°5 Gestion de l’eau

Performant

5.1. Réduction de la consommation d’eau potable

Dans un souci d’économie et de maîtrise des consommations d’eau, des équipements et systèmes seront mis en œuvre : - Chasses d’eau double débit 3/6L ; - Mitigeur sur plage Presto2020s ou similaire (4l/min pendant 15s)/.

Ces systèmes hydro-économes assurent un pourcentage d'économie d'eau potable justifié de 36% (Cf. Calcul des consommations d’eau ci-après).

5.2. Optimisation de la gestion des eaux pluviales

Le système de végétalisation retenu sera composé de parties intensive et semi-intensive pour générer une vraie zone d’accueil et de développement de la biodiversité. Comme le précise la notice paysagère, quelques essences variées de haute tige seront ni allergène, ni toxique. Aucun risque de transport de pollen vers la cour de l’école n’est encouru. Aucun arbre ne comportera de pollen à distribution aérienne.

Coupe Silva Landscaping ci-coutre

Les eaux pluviales seront gérées à la parcelle avec un débit de fuite sur les berges du Canal de l’Ourcq conforme au programme (10L/s.Ha).

Les eaux pluviales sont gérées en tranchées drainantes et conduites vers un local de tamponnement situé sous l’école. Elles sont ensuite rejetées vers les berges du Canal de l’Ourcq avec régulation de débit (8,3L/s). Présentation des calculs de tamponnement dans la notice paysagère phase PC.


Plan de gestion des eaux pluviales

Plan Silva Landscaping

5.3. Maîtrise des rejets

Les rejets au réseau d’assainissement ne seront en aucun cas pollués, les eaux pluviales ne provenant que de toitures terrasses ou des chemins piétonniers non accessibles aux véhicules outre pompiers et livraison ponctuelle.


5.1 Calcul des économies d’eau (basé sur le mode de calcul Certivéa).

Hypothèses

3,76

0,5

220

L'effectif global est estimé à 364 élèves et 30 encadrants. La répartition homme/femme est de 50/50

Le nombre de visiteur journalier est estimé à 0.

Prix du m3 d'eau

Cout de maintenance

temps d'occupation des locaux

euros TTC

euros TTC/m3

en jours/an

EVALUATION DE LA CONSOMMATION D'EAU DE REFERENCE

homme femme homme femme homme femme homme femme

Chasse d'eau 6 1 0,33 1 1 2 3546

Robinet de

lavabo10 0,25 985

Evier 12 0,25 0 0 591

Douche 12 7 0

Urinoir 3 1 1 0 1 0 591

5713

105

1257

2

0

consommation mensuelle en m3

consommation annuelle en m3

0 0

Type d'appareil

de référence

Fréquence d'utilisation

moyenne

journalière/ visiteur

moyenne

journalière/

usagers

permanent

Durée (min) ou

nombre de

chasse

Consommation d'eau potable de référence

sur sanitaires communs Ccref sanitaires

communs (L/jour)

Consommation de

référence d'eau de

référence en

litres/jour

Nombre d'occupant dans le college utilisant

l'équipementConso de

l'équipement

de référence

en L/min

nombre de

visiteurs/jour

nombre de / usager

permanent

1197 197

1

0


EVALUATION DES CONSOMMATIONS AVEC SOLUTIONS HYDROECONOMES

homme femme homme femme homme femme homme femme

Chasse d'eau 3,75 1 0,33 1 1 2 2216,25

Robinet de

lavabo4 0,25 1 1 394

Evier econome 12 0,25 0 0 591

Douche 12 7 0

Urinoir 3 1 1 0 1 0 591

3792,25

70

834

423

34%

1589

Type d'appareil

de référence

Conso de

l'équipement

de référence

en L/min

consommation annuelle en m3

Economie annuelle en m3

Economie annuelle en euros TTC

Economie annuelle en %

Consommation d'eau potable réelle sur

sanitaires communs Ccref sanitaires

communs (L/jour)

consommation mensuelle en m3

0 0

2

197 197

0 0

1

Consommation de

référence d'eau de

référence en

litres/jour

moyenne

journalière/ visiteur

moyenne

journalière/

usager

permanent

nombre de

visiteur/jour

nombre de / usager

permanent

Nombre d'occupant dans le bâtiment

Durée (min) ou

nombre de

chasse

Fréquence d'utilisation


Cible n°6 Gestion des déchets d’activités

Base

Enjeux

La problématique de la gestion des déchets générés par les diverses d’activités d’un bâtiment implique de mettre en œuvre des dispositions qui assureront la séparation des déchets en phase d’exploitation en vues d’une valorisation optimale, en relation avec les filières de valorisation locales.

6.1. Optimisation de la valorisation des déchets d’activité

Les déchets produits par le groupe scolaire peuvent être classés en trois catégories principales :

- Déchets organiques et non recyclables (notamment pour la restauration),

- Déchets recyclables (emballages, canettes, plastiques, etc),

- Déchets papiers et cartons.

Nous nous sommes basés sur les ratios de l’ADEME pour estimer la production de déchets. Les hypothèses sont les suivantes :

- 25kg/élève/an ;

- 80kg/encadrant/an

- 44 semaines/an,

- Proportion approximative de 50% des déchets organiques et non recyclables,

- 30% de déchets papier et cartons,

- 20% de déchets recyclables.

Le groupe scolaire accueillera 364 élèves et 30 encadrants (dont agents de service).

Soit une production hebdomadaire estimée à 130kg de déchets organiques et non recyclables, 78kg de déchets papiers et cartons et 52kg de déchets recyclables.

Différentes typologies de déchets peuvent être collectées et valorisées ou recyclées :

- Cartouches d’encre,

- DEEE,

- Lampe,

- Pile,

- Verre.


Bâtiments Activités accueillies Déchets produits

Tertiaire Bureaux

Papiers imprimés/cartons/ emballages plastiques/DEEE/DD

Entretien des locaux Probables détergents/emballages

Classes

Salles de motricité, ateliers,

salles de classe.

Papiers, cartons, plastiques, matériel scolaire.

Emballages

Entretien des locaux Probables détergents/emballages

Restauration Préparation culinaire Déchets organiques, cartons, huiles et graisses.

Entretien des locaux Détergents/emballages

6.2. Qualité du système de gestion des déchets d’activité

Les dispositifs de collecte seront prévus dans chaque classe et à des endroits stratégiques des cours de récréation, cheminements, etc.

Les locaux poubelles principaux ont été dimensionnés de manière à entreposer plusieurs conteneurs de tri.

Le cheminement des flux a été optimisé.

Tri des déchets et collecte, ville de Bobigny :

Locaux déchets :

- Local déchets restauration : 11,26 m² ; 8 conteneurs ; accès direct vers l’extérieur sur l’accès livraison.

- Local déchets école en entrée : 11,2m² ; 7 conteneurs ; accès direct vers l’extérieur sur la place.


Calcul du nombre de conteneurs à prévoir et de l’adéquation des surfaces prévues en locaux déchets

Tai l les du

loca l

poubel les

Nbr d'élèvesNbre

d'encadrants

Quantité de

papier/cartons

produite/sem en

kg

Quantité de

déchets recyclables

produits/sem en kg

Quantité de déchets

organiques non

recyclables/sem en kg

RDC 11,2 364 30 30 20 50

Resto 11,26 218 20 48 32 80

78 52 130

0,77 0,51 1,28

Capacité d'un conteneur de 360L : 145kg (70% remplis pour calcul)

La collecte est hebdomadaire, le nombre de conteneurs prévus est suffisant pour collecter les trois types de déchets.

Les dimensions du conteneur sont : 1090 x 620 x 850mm (HxLxl)

Groupe scolaire

Nombre de conteneur à prévoir pour un ramassage

hebdomadaire

Il faut prévoir à minima 3 conteneurs pour le local RDC du groupe scolaire et 3 conteneurs pour la zone restauration (hors process sans information complémentaire sur

le mode de production et le type de menus associés).

Localisation des locaux de stockage des déchets Le local déchet situé dans la zone restauration est spécifique à cette zone. Il est nécessaire d’avoir plus d’informations sur la quantité de déchets générés par ce process pour valider le dimensionnement de ce local. Sa configuration permet de facilement manipuler les conteneurs. La double porte d’accès sur l’extérieur facilite le dépôt et l’enlèvement des conteneurs sur la RN3. Le local déchet du groupe scolaire est situé en rez-de-chaussée à côté de la loge gardien. Les déchets sont ramassés par le personnel d’entretien via un chariot tri-compartimenté, nécessaire au tri des déchets. Depuis le R+1 ou le RDC, les chariots accèdent facilement à ce local via les grandes circulations et les ascenseurs. Il est accessible sur la place pour le dépôt des conteneurs afin d’assurer leur enlèvement.


Locaux poubelles


Cible n°7

Maintenance et pérennité des performances environnementales Très Performant

7.1. Conception des réseaux et choix du matériel pour une maintenance simplifiée des systèmes actifs

Les installations techniques sont positionnées afin de faciliter les futures interventions d’entretien et de maintenance. La chaufferie est positionnée en sous-sol avec un accès direct sur l’extérieur pour faciliter la maintenance sans intervention dans l’école. Sa dimension est généreuse pour faciliter la circulation du mainteneur (En attente du plan de chaufferie AVP Incet). Les centrales de traitement d’air sont toutes positionnées en locaux techniques. Ces locaux techniques sont prévus au 1

er étage pour la salle polyvalente et le BCD et

surtout en sous-sol pour les autres locaux avec accès facilité depuis l’extérieur (En attente des plans des locaux AVP CTA Incet). L’accès en toiture pour l’entretien sera protégé conformément au code du travail. Le passage des réseaux est prévu en plafond suspendu dans les circulations et en gaines verticales facilement visitables par trappe (En attente des plans de distribution ventilation AVP Incet).

Les réseaux principaux de ventilation sont regroupés dans les circulations, chaque pièce possèdera un piquage sur le réseau principal.

Nous mettrons à disposition des moyens pour le suivi et le contrôle des performances (compteur d’énergie sectorisés, centrale de mesure, contrôle et gestion de l’intermittence…).

Les points de comptage et matériel mis en place seront identifiés et proposés par Incet en phase ultérieure.

7.2. Moyens pour la gestion des systèmes actifs

Nous mettre en place des systèmes de mesure de vitesses d’air et de la qualité de l’air (sondes CO2, H20…) selon les locaux. Pour la filtration d’air mis en place d’indicateur de perte de charge des filtres.

7.3. Maintien des performances du bâti

L’éclairage sera de type basse consommation (fluorescent avec ballasts électroniques) pour assurer une durée de vie plus longue. La variété de luminaire sera réduite afin de faciliter l’entretien.

Des détecteurs de présence seront mis en place ainsi que des sondes de luminances. Les luminaires seront intégrés au faux plafond afin d’éviter leur empoussièrement.

La Gestion technique du Bâtiment permettra un suivi des performances et l’anticipation des actions d’entretien. La définition des points de contrôles, des mesures, du type d’archivage et d’interface sera à définir avec le maître d’ouvrage selon ses besoins.


Cible n°8 Confort hygrothermique

Très Performant

8.1. Dispositions architecturales visant à optimiser le confort hygrothermique en hiver et en été

Le parti pris architectural s’ingénie à : - Trouver une implantation en cœur d’ilot qui s’ouvre vers le canal de l’Ourcq pour limiter les relations directes avec les logements environnant et profiter d’une lumière

naturelle homogène. Les masques créés par la densité de construction sur la parcelle ne permettent pas de profiter largement du rayonnement solaire. - Le dimensionnement des composants nécessaires au confort visuel (facteur solaire des vitrages, store…) est optimisé pour profiter aux mieux des apports solaires en hiver

et éviter les surchauffes l’été. Les apports solaires étant faibles, nous privilégions un facteur solaire élevé pour optimiser la lumière naturelle.

8.2. Création de conditions de confort hygrothermique en hiver

L’emploi de vitrage performant, double vitrage à faible émissivité et remplissage argon réduit fortement l’effet de paroi froide. La ventilation double flux est généralisée ce qui a l’avantage d’éviter les courants d’air froid et de réguler la vitesse de l’air. Des températures de consignes par locaux sont fixées et un système de programmation permettra le redémarrage du chauffage avant l’arrivée des élèves. Pour paramétrer ces dispositions, une simulation thermique dynamique a été réalisée. Les hypothèses prises en compte et les résultats associés ont été fournis. En phase ultérieure, nous étudierons la mise en place d’une ventilation naturelle par la réalisation d’ouvrants en partie basse et en partie haute sur les baies de chaque local où les apports internes sont élevés.


Cf. Rapport simulation thermique dynamique

8.3. Création de conditions de confort hygrothermique en été dans les locaux n'ayant pas recours à un système de refroidissement

Limiter les apports solaires : Toutes les ouvertures sont équipées en complément de stores extérieurs. En mi-saison, pour éviter les surchauffes, nous étudierons en phase ultérieure un système de ventilation naturelle gérée par de petits ouvrants en partie haute et basse. Inertie thermique : Le béton a une très bonne inertie thermique, cela permet de stocker la chaleur en journée et de la restituer la nuit quand il fait plus frais. Ce qui justifie son utilisation pour les dalles et refends. La ventilation double flux intègre des registres motorisés qui permettent en période estivale de créer un bypass et un freecooling. Les bureaux orientés Sud est qui ne possède pas de verrière seront surventilés mécaniquement par ouverture des registres.


Cible n°9 Confort acoustique

Base

Enjeux La qualité et le confort acoustique influence le bien-être des occupants. Une mauvaise acoustique d’un bâtiment, engendre une dégradation du confort et de la qualité de l’ambiant, des sensations désagréables, une baisse de la productivité, des répercussions récurrentes sur la santé (nervosité). Il s’agit donc d’obtenir des conditions d’ambiance acoustique satisfaisantes dans toutes les pièces selon les critères habituels :

- isolement vis-à-vis des bruits extérieurs, - isolement vis-à-vis des bruits intérieurs, - traitement des bruits d’impact, - et correction acoustique.

9.1. Optimisation des dispositions architecturales pour protéger les usagers du bâtiment des nuisances acoustiques

L’analyse de site a pris en compte et l’aménagement des espace à pris en compte :

- la destination des pièces au moment de leur positionnement dans le bâtiment (occupation prolongée ou intermittente, pièces de travail, de détente ou de service) - le regroupement au mieux les locaux sensibles. - L’éloignement des sources de bruits (équipements, canalisations,..) des pièces principales, placer des espaces tampons en intermédiaire.

Le front bâti de logements collectifs joue le rôle d’écran vis-à-vis des émissions de bruit de la RN3. Seules les pénétrations entre bâtiments créent des sources de bruit. L’étude acoustique précisera les dispositions à prendre en compte vis-à-vis de ces émissions.

9.2. Création d’une qualité d’ambiance acoustique adaptée aux différents locaux

Les locaux ont été regroupés par usages homogènes. Les locaux émetteurs de bruit sont les zones ateliers, restauration et motricité. Les ateliers sont isolés entre eux par des zones de préparation. Les refends béton jouent leur rôle d’isolement. Les revêtements de sol en linoléum sont choisis pour être suffisamment absorbant des bruits des chocs. Les faux plafonds en dalles 60x60 seront choisis pour être conforme aux isolements de bruits aériens. La zone restauration est complètement indépendante des autres usages, les éventuelles gènes ne peuvent être perçues. L’étude acoustique précisera en phase ultérieure les caractéristiques techniques de chaque produit de construction en lien avec la qualité d’ambiance acoustique intérieure.


Cible n°10 Confort visuel

Base

La performance de la cible confort visuel était laissée au libre choix du groupement dans le programme environnemental. Dès la phase concours nous avons fait le choix de répondre en base à cette cible au regard des contraintes de masques générées sur la parcelle. En effet, malgré notre conception très généreuse en baies vitrées pour favoriser l’utilisation de l’éclairage naturel, les résultats des études de facteur lumière du jour sont faibles, les masques générés par la densité de bâti autour du groupe scolaire dégradent la quantité de lumière diffuse. Pour réaliser ces études, nous avons utilisé le logiciel Pléiades Comfie. A partir des plans de l’architecte, nous avons réalisé un modèle 3D de l’ensemble de l’opération (groupe scolaire + bâtiments logements/activités) pour réaliser les études thermiques, les simulations thermiques dynamiques, les études d’éclairage naturel. Ce logiciel est certifié par le CSTB et il intègre Radiance et Enelight pour réaliser les calculs FLJ notamment. Nous estimons que cette solution de logiciel unique est intéressante car elle permet de conserver le même modèle donc des caractéristiques identiques pour toutes les études.

10.1. Assurance d’un éclairement naturel optimal tout en évitant ses inconvénients (éblouissement)

Eclairement

Tous les locaux à occupation prolongée disposent d’un accès à la lumière du jour et d'une vue sur l'extérieur depuis les zones d’occupation.

Les dispositions suivantes ont été prises en compte : - les surfaces de baies vitrées et la profondeur des locaux sont dimensionnées en fonction de l’architecture contrainte par la parcelle et pour obtenir des ambiances lumineuses généreuses en éclairage naturel malgré les nombreux masques générés par la densité de construction sur cette parcelle. - Eclairage naturel des circulations. - Eclairage naturel des locaux annexes dans la mesure du possible.


Le niveau d’éclairage naturel (facteur de lumière du jour minimum de chaque local sur le plan d’activité le plus défavorisé du local) ne doit pas être inférieur aux valeurs suivantes :

Facteur de Lumière de Jour FLJ (%)

Bureaux

FLJ ≥ 1,2% sur 80% de la zone de

premier rang pour 80% des locaux

Salles de classe,

ateliers, salle de

motricité, etc

FLJ ≥ 1,2% sur 80% de la zone de

premier rang pour 80% des locaux

* le Facteur de Lumière du Jour mesure la proportion moyenne de lumière extérieure disponible à l’intérieur d’un local donné. Nota : la réduction de 0,5% relative au facteur de ciel visible (FCV – REX 40 Certivéa) n’a pas été retenue dans notre étude. Ceci-étant, les nombreux masques générés par les bâtiments de logements nous permettraient d’utiliser cette réduction. Dans un souci de réaliser un éclairage naturel confortable malgré les contraintes du site, nous privilégions la non-utilisation de ce critère.

Vues Les locaux communs disposeront de vues extérieures (cour de récréation, espaces paysagés extérieur, bâtiments environnants). Coloris Le choix de couleurs de revêtements diffusants (mat de préférence) permettra un environnement lumineux agréable. En attente des choix de coloris de l’architecte pour affiner l’étude. Les facteurs de réflexion lumineuse des sols, plafonds et murs sont conforment au programme (25%, 60%, 75%). Ces facteurs sont dans la moyenne indiquée au programme, ils peuvent être optimisés en fonction des choix de l’architecte en matière de revêtements intérieurs. Le facteur de réflexion du sol pourrait être optimisé selon le choix de gamme et de colorie réalisé par l’architecte (30 – 35%).

10.2. Eclairage artificiel confortable

Le bureau d’étude Incet devra tenir compte dans ses études d’éclairement et prescriptions des exigences suivantes :

- Exigences conformes à la norme NF EN 12464-1 (A) - Ra > 80 - 3000K < TC < 5000K

Cf. Etude Facteur Lumière du jour.


Cible n°11 Confort olfactif

Performant

11.1 Garantie d’une ventilation efficace

Le projet intègre une ventilation double flux sur l’ensemble des locaux. Les débits spécifiques sont repris dans les hypothèses du rapport STD. Une mise au point de ces débits est à réaliser avec le bureau d’étude Incet. Nos hypothèses intègrent la norme NF EN 15251 pour garantir une ventilation efficace.

Cette ventilation permettra l’évacuation des polluants COV et formaldéhyde.

Les centrales de ventilation (en particulier double flux) nécessitent des changements de filtres réguliers, il est prévu la mise en place des indicateurs de perte de charge au niveau des filtres et liés à la GTB.

Des détecteurs de CO2 dans les locaux à occupation intermittente seront prévus.

11.2. Maîtrise des sources d’odeurs désagréables

Il est nécessaire de traiter la problématique des sources d’odeurs désagréables (activités internes,…).

La ventilation double flux permet de gérer les odeurs extérieures grâce à la filtration au niveau des CTA (G4 et F7). Les espaces ont été organisés de manière à éviter l’interaction entre les locaux générant des sources d’odeurs. La zone restauration est indépendante des autres locaux, elle ne génèrera pas de nuisances vis-à-vis des locaux d’enseignement.

La qualité hygiénique des réseaux est assurée lors de la fin du chantier, les recommandations seront reprises dans la charte chantier propre. L’entreprise devra un réseau de classe C (réalisation des tests Diagvent 2), un nettoyage des réseaux, désinfection et changement des filtres avant redémarrage.


Cible n°12 Qualité sanitaire des espaces

Base

Enjeux

Nous passons 22 heures sur 24 dans des espaces fermés, lieux de travail, écoles, transports, espaces de loisirs. Les concentrations en polluants y sont plus importantes que dans l’air extérieur. Par ailleurs, les problèmes révélés concernant l’amiante, le radon, le benzène ou encore l’électromagnétisme ont sensibilisé l’opinion publique vis-à-vis des risques pour la santé, notamment dans le bâtiment.

Les facteurs de risques identifiés par les études épidémiologiques sur l’environnement intérieur sont associés à des conditions structurelles telles que le choix de la conception du bâtiment, des matériaux de construction, des équipements et du mobilier, la façon dont le bâtiment est exploité et entretenu, les activités pratiquées dans le bâtiment, et la nature de l’environnement psychosociologique.

Les facteurs à risques sont loin d’être totalement explorés et de nombreuses substances ne sont pas évaluées comme les champs électromagnétiques qui n’ont aucun effet néfaste en dessous des limites établies à l’échelle internationale. La connaissance des expositions est quasi inexistante dans les bâtiments mais des études sont en cours. De même, il n’existe pas à l’heure actuelle de valeurs-limites (valeurs à caractère réglementaire) dans ces environnements, excepté pour l’amiante.

12.1. Maîtrise de l'exposition électromagnétique

Pas d’exposition particulière.

12.2. Création des conditions d'hygiène spécifiques

L'ensemble du bâtiment sera muni d'une ventilation double flux assurant bonne qualité de l'air intérieur. De plus, des matériaux faiblement émissifs en COV et Formaldéhydes seront choisis (Cf. Note relative aux matériaux). Ces matériaux seront facilement nettoyables.


Cible n°13 Qualité sanitaire de l’air

Performant

11.1 Garantie d’une ventilation efficace

Le projet intègre une ventilation double flux sur l’ensemble des locaux. Les débits spécifiques sont repris dans les hypothèses du rapport STD. Une mise au point de ces débits est à réaliser avec le bureau d’étude Incet. Nos hypothèses intègrent la norme NF EN 15251 pour garantir une ventilation efficace.

Cette ventilation permettra l’évacuation des polluants COV et formaldéhyde.

Les centrales de ventilation (en particulier double flux) nécessitent des changements de filtres réguliers, il est prévu la mise en place des indicateurs de perte de charge au niveau des filtres et liés à la GTB.

Des détecteurs de CO2 dans les locaux à occupation intermittente, chambres, salles de pause, salle de réunion sont prévues.

La qualité hygiénique des réseaux est assurée lors de la fin du chantier, les recommandations seront reprises dans la charte chantier propre.

11.2. Maîtrise des sources d’odeurs désagréables

Il est nécessaire de traiter la problématique des sources d’odeurs désagréables (activités internes,…).

La ventilation double flux permet de gérer les odeurs extérieures grâce à la filtration au niveau des CTA (G4 et F7). Les espaces ont été organisés de manière à éviter l’interaction entre les locaux générant des sources d’odeurs.

La qualité hygiénique des réseaux est assurée lors de la fin du chantier, les recommandations sont reprises dans la charte chantier propre et dans les CCTP lot CVC. L’entreprise devra un réseau de classe C (réalisation des tests Diagvent 2), un nettoyage des réseaux, désinfection et changement des filtres avant redémarrage.

Les préconisations du CCLIN sont à prendre en compte par toutes les entreprises.


Cible n°14 Qualité sanitaire de l’eau

Base

Enjeux

L’eau potable fournie par le réseau de ville n’est pas le seul déterminant entrant dans la qualité sanitaire de l’eau. La conception du réseau intérieur nécessite une attention particulière à l’égard de ses composants, son fonctionnement et du traitement de l’eau

Les principaux éléments contribuant à l’altération de l’eau dans un réseau interne sont :

- L’altération des matériaux - Les retours d’eau - La mauvaise maîtrise de l’hydraulique et de la température (risque de légionnelles)

- La pathologie des réseaux (corrosion et entartrage)

14.1. Qualité et durabilité des matériaux employés dans le réseau intérieur

Les matériaux choisis présenteront une Attestation de Conformité Sanitaire. Ils devront également être adaptés aux caractéristiques physico-chimiques de l’eau (dureté, acidité, …)

Le choix des matériaux des conduites d’eau sera adapté à la qualité de l’eau du réseau pour limiter le développement de bio film.

14.2. Organisation et protection du réseau intérieur

Les usages de l’eau seront localisés sur les plans. Pas d’usage d’eau non potable.

14.3. Maîtrise de la température dans le réseau intérieur

Les réseaux d’ECS et d’EFS seront calorifugés séparément. Dispositif permettant de maintenir l’ECS à une température supérieure à 50°C en tout point du système de distribution.

14.4. Maîtrise des traitements anticorrosion et antitartre

Maîtriser et optimiser le traitement anti-corrosion et/ou anti-tartre : par exemple en déterminant le potentiel d’entartrage.

14.5. Maitrise des conditions de réception, de mise en eau et de mise en fonctionnement de l’installation

Mise en place d’une procédure de réception sanitaire de l’installation. Maîtrise de la qualité de l’eau.

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