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cette dernière étape a longtemps été externalisée par les praticiens, et conti-nue de l’être par certains auprès de cen-tres de sous-traitance spécialisés, ils ont aujourd’hui accès à cette technologie au sein même de leur cabinet.

Au-delà même des outils informatiques qu’il met à leur disposition, l’éditeur leur

propose aujourd’hui une offre clé en main comprenant jusqu’à la machine et les outils adaptés. Ainsi, l’offre de Delcam peut se subdiviser en trois variantes. La première, qui s’adresse aux praticiens et qui sous-traite leurs semelles, sera constituée d’un scan-ner et d’une CAO. La seconde, dédiée aux sous-traitants, comprend le mo-dule de CFAO et les machines d’usi-nage adaptées. Enfin, le regroupe-ment des deux premières représente l’offre la plus complète et s’adresse

aux podologues désireux de maîtriser la totalité du processus de réalisation de la semelle. « De telles solutions clé en main font suite à une forte demande de la part des utilisateurs », explique Nico-las Lemoigne. « Elles leur permettent, dans le cadre d’un programme com-plet, de n’avoir qu’un seul interlocuteur pour l’ensemble des composants. Un constat qui nous a conduit à appliquer la même approche de traitement global pour les autres disciplines : notre force aujourd’hui ».

É diteur international de logiciels de CFAO, Delcam est reconnu dans des domaines exigeants comme le

fraisage 5 axes continu où ses produits font référence. Sur la base de ce savoir-faire il bâtit depuis quelque temps des offres de plus en plus globales, à destina-tion de secteurs spécifiques du domaine médical, comme le dentaire et la chirur-gie maxilo-faciale ou les implants et la reconstitution implantaire. Il intervient également dans la réalisation de cor-sets et orthèses et, en orthopédie, à la confection de chaussures et semel-les médicalisées. C’est donc aux po-dologues qui désirent concevoir leurs semelles de façon numérique que Delcam a décidé de proposer une of-fre globale. Il s’agit d’une solution des-tinée aux praticiens eux-mêmes, dans leurs cabinets. L’enjeu est de placer les patients au cœur de la chaîne nu-mérique destinée à la production de ses semelles. Pour cela, l’offre de l’éditeur intègre les outils logiciels, mais aussi les éléments techniques utiles tout au long du processus.

Tout commence par la prise d’emprein-te, pour laquelle un scanner permet de digitaliser la voûte plantaire à corriger. L’équipement permet de traduire les ap-puis sous la forme d’un nuage de points en trois dimensions. C’est ce dernier qui sert ensuite de base pour la définition de

Delcam met un pied chez les podologues

Editeur de logiciels de CFAO pour tous les secteurs industriels, Delcam fournit

aujourd’hui des solutions globales allant de la conception au contrôle des pièces,

en passant par la réalisation. C’est une force qui s’illustre avec sa réponse dédiée

au domaine de la podologie.

la semelle. À ce stade, le praticien utilise les outils numériques que lui fournit la suite logicielle pour appliquer son ex-pertise au problème qu’il doit résoudre. Pour cela, les données du scanner sont récupérées directement dans le logiciel de conception, permettant au podologue d’exercer son art sans être un spécia-liste de la numérisation 3D. L’aspect

intuitif et simple d’utilisation demeure le point essentiel de la solution, car le pra-ticien est là pour soigner une pathologie, construire une semelle de confort ou à vocation sportive.

L’usinage pour les non-spécialistes

Une fois que la conception est réalisée, les informations relatives à sa définition sont transférées dans un module dédié à l’usinage en vue de l’obtention des données de pilotage de la machine. Si

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à usiner. Si vous avez une poche 5 fa-ces, vous appliquerez un procédé et ce procédé pourra être identique sur une poche 6 faces avec l’intelligence de la macro qui va s’adapter automatique-ment au nombre de faces ».

Il est probable que pour des outilleurs avec des moules multi-empreintes, des outils à suivre, des moules segmentés comme pour les pneumatiques ou dans le domaine de la chaussure ou du flacon-nage, ce genre de démarche rencontre un très bon accueil chez les opérateurs programmeurs. Ceci permettra aussi de tester rapidement un prototype, une déclinaison, une variante d’un produit existant en s’appuyant sur le savoir-faire « expert » pré-enregistré car très sou-vent aujourd’hui, à partir d’un concept, on cherche à faire une gamme mais en s’appuyant toujours sur le même pro-cess.

Mais l’intérêt de ces macros intelligen-tes et de ces fonctions géométriques technologiques personnalisables, c’est aussi de limiter la programmation exté-rieure, c’est de ne pas avoir besoin de faire appel à un programme en CC++, par exemple et aussi de faciliter la main-tenance de ce type d’outil. Là aussi le gain en productivité est important sans compter le retour en interne de données sensibles.

Open Mind Technologies propose régulièrement avec Hyper Mill des améliorations de fonctionna-

lités comme le nouveau module Hyper Max qui vient d’être mis en place. Ce mo-dule de fraisage ébauche à haute per-formance permet de travailler en pleine matière comme le travail en trochoïdal adaptatif. Mais ce seul module ou même le module dentaire ne justifieraient pas à eux seuls une nouvelle version.

Voici le résumé qu’en fait M. Alain Sutter d’Open Mind : « Pour parler de la version 2011 qui arrive en début d’année, nous allons avoir une toute nouvelle architec-ture, invisible pour nos clients mais qui va nous permettre de nouvelles évolu-tions dès l’année prochaine avec un sup-port total du 64 bits ce qui apportera une réduction des temps de program-mation, ce qui est important. Avec Hyper Mill 2011, nous introduisons aussi une nouvelle stratégie en 5 axes qui permet de faire des ébauches et des finitions de poches circulaires ou complexes avec des offsets. Nous allons également axer notre développement sur une program-mation facilitée avec une capture du sa-voir faire, la répétabilité dans la qualité avec des macros de process intelligen-tes qui se singularisent par un paramé-trage possible des procédés habituels du clients par rapport par exemple à des formes reconnaissables ».

Un nouveau pas vers la FAO automatisée

Open Mind présente sa version 2011 d’Hyper Mill, adaptée aux nouvelles

façons de travailler des PMI.

Ces fameuses macros intelligentes existent en fait depuis les opus 2009 et surtout 2010. Il s’agit clairement de chercher à automatiser au maximum le process dans les tâches répétitives, de façon à faire gagner en productivité les utilisateurs et les décharger de tâches fastidieuses. Il ne s’agit pas de rempla-cer l’opérateur qui garde la main s’il le désire, mais de l’assister dans les par-cours déjà connus et extrapolables ou dans les formes basiques enregistrées. Il est possible et même conseillé d’enre-gistrer des macros complexes propres aux pièces qui reviennent souvent afin de démarrer très vite en cas de nouvelle commande, même unitaire. Ces fonc-tions pré-enregistrées permettent aussi d’accroître la qualité et la sécurité.

A l’origine d’après M. Sutter, « nous sommes partis sur le postulat que dans nos pays occidentaux, toute tâ-che à faible valeur ajoutée doit être automatisée. D’autre part pour pouvoir faire concurrence aux pays low cost il faut que ces tâches soient exécutées très rapidement. Chaque entreprise a un savoir-faire, une façon de procéder standard, a un niveau d’exigence de ré-pétabilité important et pour y parvenir nous introduisons donc, dans ce que l’on appelle des macros de procédés, des conditions qui vont pouvoir être évolutives en fonction de la géométrie

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ramiques) ou tendres (zircone, PMMA, résines) », assure Laurent Journeau. Toujours pour faciliter la vie des utilisa-teurs, l’application est compatible avec les solutions de numérisation et de CAO dentaire du marché (3 Shape, Cynovad, Cercon, Dental wings…). Et du côté ma-chines, l’application permet de piloter de nombreuses machines-outils présentes dans les domaines dentaire et indus-

triel : 360SDM, Agie Charmilles, Charlyrobot, Datron, Dent-Tec, DMG, Lilian, Lycodent, Imes, Isel, Kavo, Mikron, Real Meca, Roland, Röders, VHF, Wieland, Willemin Macodel, Wissner, Witech, Yenamak…

Du WorkNC Inside

Le grand atout de Dental ? Il bé-néficie de liens très étroits avec son grand frère WorkNC. « Le noyau de calcul est le même. C’est ce qui permet à Dental

de profiter des derniers parcours d’usi-nage 3 axes, 5 axes, UGV, ou encore des dernières technologies de détection de collision », commente Laurent Journeau. En outre, « on peut également rajou-ter des stratégies personnalisées via WorkNC template edition », poursuit le responsable projet. Et ce n’est donc pas fini, puisque si WorkNC évolue, Dental en profitera aussitôt.

L ’automobile et l’aéronautique ne sont plus les seuls secteurs à profiter des bienfaits de la CFAO.

Avec WorkNC Dental, l’éditeur français Sescoi met désormais les capacités de cette technologie à la disposition du monde du dentaire.

« Depuis très longtemps, des clients industriels dans le médical utilisent WorkNC, commente Laurent Journeau, Responsable projet Dental/Médical chez Sescoi. L’usinage dentaire, en particu-lier, présente en effet une forte similitude avec l’usinage de for-mes prototypes de moules. En outre, nous avons eu ces der-nières années de nombreuses demandes de laboratoires den-taires, pour les aider à passer de processus artisanaux à des processus industriels d’usina-ge. Nous avons donc décidé de développer une application qui leur apporte un savoir-faire automatique d’usinage et qui ne nécessite pas d’ap-prentissage de cet usinage ».

Du tout automatique

Le processus à suivre avec WorkNC Den-tal est très simple : l’utilisateur scanne les dents du patient, construit ses pro-thèses à l’aide d’une application de CAO

Sescoi fait ses dents sur le marché du médical

Le spécialiste des logiciels de CFAO mécanique a adapté

sa technologie pour aborder un secteur inédit pour lui,

le monde des prothèses dentaires, avec WorkNC Dental.

et passe directement à l’usinage. Tout le reste, de la préparation des éléments à l’usinage, en passant par le choix du brut d’usinage, l’ajout de pattes de fixation, ou l’élaboration des gammes d’usinage en 3 à 5 axes, est réalisé en automatique. « Pour s’adapter à leurs besoins, nous avons développé une interface graphi-que spécialement conçue pour les pro-thésistes dentaires, simple et ludique. En

une demi-journée le prothésiste peut se former à l’usage du logiciel », assure le responsable projet.

Pour autant, pas question de se limiter à quelques fonctionnalités seulement. « WorkNC Dental permet d’usiner des prothèses dentaires de tous types, brid-ges, caps etc., dans tous types de ma-tériaux durs (chrome, cobalt, titane, cé-

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