dÉfinir et appliquer la normalisation du...

17
aquis@v DOCUMENTATION ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012 DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 1/17 DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN Sommaire I. Le dessin ................................................................................................................. 2 II. Les formats ............................................................................................................ 8 III. Le cartouche ........................................................................................................ 9 IV. La cotation ......................................................................................................... 10 V. Représentation orthogonale ................................................................. 12 VI. Les coupes et les sections ....................................................................... 13 VII. Les hachures ..................................................................................................... 15 VIII. Représentation des matériaux ............................................................. 15 IX. Représentation des quincailleries ..................................................... 16 X. Exemple type .................................................................................................... 16

Upload: nguyennhan

Post on 13-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 1/17

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN

Sommaire I. Le dessin ................................................................................................................. 2 II. Les formats ............................................................................................................ 8 III. Le cartouche ........................................................................................................ 9 IV. La cotation ......................................................................................................... 10 V. Représentation orthogonale ................................................................. 12 VI. Les coupes et les sections ....................................................................... 13 VII. Les hachures ..................................................................................................... 15 VIII. Représentation des matériaux ............................................................. 15 IX. Représentation des quincailleries ..................................................... 16 X. Exemple type .................................................................................................... 16

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 2/17

I. LE DESSIN

Le dessin est un moyen d’expression qui permet de transposer une idée, un sentiment, un concept par un graphique plus ou moins précis. 1. Classification des dessins A. Le croquis Généralement exécuté à main levée, le croquis est fréquemment employé pour les relevés de chantier. Il suit le désir du client ou de l’architecte et permet de donner une première idée de la réalisation du travail. Il servira de base pour l’élaboration de l’avant-projet. B. L’avant-projet L’avant-projet est un dessin d’ensemble établi à une échelle déterminée et à l’aide des instruments. Il doit permettre au client de choisir entre les diverses solutions proposées. Il peut servir de base au calcul et à l’établissement d’un devis mais il traite surtout les problèmes esthétiques. C. Le projet ou étude de construction Réalisé par le professionnel, le projet vise d’abord à résoudre les problèmes techniques. C’est le guide de l’ouvrier pour la réalisation complète de l’ouvrage. Le dessin technique doit être perçu comme un langage universel. Pour que son interprétation soit identique d’une personne à une autre, il est nécessaire d’utiliser les normes et symboles propres au métier. L’ouvrier qualifié doit être en mesure :

• d’exécuter un dessin selon les normes professionnelles ; • de justifier le choix des matériaux ; • de déterminer les principes de construction ; • d’établir la liste des quincailleries ; • de lire un dessin professionnel d’exécution ; • de planifier le déroulement du travail.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 3/17

2. Les critères de qualité d’un dessin technique Tout tracé doit répondre à un certain nombre de critères que nous pouvons énumérer comme suit :

• le dessin est une donnée d’ordre ; À ce titre, sa présentation doit être simple, claire, précise, complète.

• le dessin est un langage professionnel. Les normes et symboles doivent être respectés, tout comme la qualité des traits.

Le dessin est un document de travail. Il doit être facile à interpréter. Il contiendra un maximum d’informations avec un minimum de signes. Le format du papier sera adapté au sujet donné et réduit à une surface minimale. 3. Méthode d’exécution d’un dessin technique Préparation

• Lire attentivement le sujet ou l’avant-projet. En tirer toutes indications utiles (fonctions de l’objet, caractéristiques des maté-riaux, etc.). Si des renseignements se révèlent manquants, établir une liste de questions par écrit afin de les poser en une seule fois.

• Contrôler les moyens techniques disponibles pour la fabrication. Machine et outillage de l’atelier (au siège ou à l’entreprise). L’étude ne doit pas être réalisée dans le cadre d’un « atelier idéal ».

• Définir précisément la quincaillerie. Chercher dans des catalogues si possible récents. Prendre toutes les références et les cotes nécessaires.

• Définir la conception de l’ouvrage. Sur des feuilles à petits carreaux, tracer à main levée – mais à l’échelle – les élévations, coupes, détails ou sections nécessaires. L’utilisation de feuilles à petits carreaux permet d’être à l’échelle sans mesurer (il suffit de compter les carreaux). La réalisation de l’étude à l’échelle donne tout de suite les proportions de l’ouvrage et l’encombrement des vues. Elle permet de détecter rapidement les problèmes (de quincaillerie, d’assemblage, etc.).

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 4/17

Préparer la mise en page à main levée sur une feuille de brouillon (sans obligatoirement tenir compte de l’échelle).

• Définir les vues et les échelles nécessaires à la compréhension du dessin. • Définir le ou les formats nécessaire(s) en fonction des différentes vues. L’étude

de conception à l’échelle donne leur encombrement respectif. Veiller à garder de la place pour la cotation, le cartouche et le cadre. Parfois on privilégiera les formats A3, faciles à photocopier.

• Rechercher la meilleure mise en page compte tenu du format en positionnant les coupes et les sections à leur place respective par rapport à l’élévation.

• Calculer les intervalles entre les vues. 4. Exécution du dessin A. Préparation matérielle Veiller à la propreté des appareils de traçage et de la table. Fixer la feuille de papier à l’aide de ruban adhésif.

B. Choisir ses instruments de traçage (voir liste de matériel)

• Tracer l’esquisse en trait fin et sec (mine 0,3 mm 2H). • Mettre en place le cartouche et les marges. • Mettre en place l’encombrement de l’élévation, puis des coupes, des sections,

etc. • Tracer une élévation sommaire. • Tracer simultanément les vues, les coupes, les sections, etc. • Tracer les axes de symétrie. • Tracer les contours des éléments. • Tracer les mêmes éléments dans chacune des vues. • Porter systématiquement plusieurs mesures en même temps (économie de gestes). • Prolonger systématiquement les traits de construction au-delà des secteurs. • Repasser le dessin. • Les traits fins, réalisés proprement lors de l’esquisse, ne sont pas à repasser. • Repasser les arrachements. • Repasser les traits moyens, puis les gros en commençant par les courbes,

les obliques. • Repasser tous les traits verticaux, puis les horizontaux dans un ordre logique

(par exemple de haut en bas).

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 5/17

• Achever les lignes de cote et d’attache, puis tracer les flèches, points ou tirets. • Dessiner la quincaillerie. • Inscrire les chiffres, les lettres, les titres. • Indiquer une légende et un descriptif si nécessaire. • Tracer les hachures et les cernes. • Remplir le cartouche.

5. Matériel et instruments Pour faire du bon travail, le dessinateur doit être muni du matériel et des instruments appropriés :

• règle ou réglet gradué (choisir de préférence une graduation gravée et non imprimée) ;

• équerres à 45° et 60° (longueur : 300 mm si possible) ; • compas à balustre (les supports de la mine et de la pointe doivent être

orientables afin que, selon l’ouverture du compas, la pointe et la mine soient toujours à 90°) ;

• porte-mine de 2 mm (facultatif), 0,9 mm (ou 0,7 mm), 0,5 mm et 0,3 mm ; • pistolet de raccordement pour les courbes ; • trace-cercle (pour tracer des cercles de petit diamètre, ne pas utiliser le

compas) ; • gomme blanche ; • ruban adhésif ; • brosse souple ; • mine de 2 mm.

Vérification des règles et équerres par retournement

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 6/17

6. Tableau d’emploi des graphites

RÉF. DEGRÉ DE DURETÉ EMPLOI GÉNÉRAL

2B Tendre et noir Relevés d’atelier et de chantier

B Très tendre Schémas, mises au net d’ornements

HB Tendre Mises au net noires

H Moyen Mises au net en construction

2H Mi-dur Esquisses d’ornements grandeur

3H Dur Esquisses

4H Très dur Esquisses en construction

5H Fort dur Esquisses très précises

6H Extra dur Tracés d’épures

7. Les traits

Trait fort Mines 2B ou B porte-mine 0,7 mm u ou 0,9mm

– Tous les contours apparents (coupes) – Écriture des chiffres (5 mm minimum) – Flèches ou traits (cotation) – Indications des coupes (7 mm) – Cadres (cartouche) – Titre du cartouche

Trait moyen Mine HB porte-mine 0,5 mm

– Arêtes vues en arrière-plan (coupe) – Indications de la quincaillerie, références, etc. – Représentation des quincailleries – Indications dans le cartouche – Arrachements

Trait fin Mine 2H ou 3H Porte-mine 0,3 mm ou 2 mm affûté

– Lignes de cote et de rappel – Hachures (bois, matériaux) – Lignes de construction – Esquisses

Trait renforcé = environ 3 mm au marqueur

– Représentation des murs et des sols

Trait fin interrompu Mine 2H ou 3H Porte-mine 0,3 mm ou 2 mm affûté

– Arêtes cachées importantes

Trait mixte fin Mine 2H ou 3H Porte-mine 0,3 mm ou 2 mm affûté

– lndications de coupes et sections sur l’élévation – Axes de symétrie

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 7/17

8. L’écriture Dans le dessin technique en menuiserie, on exige des cotes, des textes faits de lettres et de chiffres tracés à main levée. On ne doit en aucun cas utiliser un trace-lettres. L’écriture technique répond aux critères suivants :

• bonne lisibilité ; • tracé régulier ; • bonne présentation ; • la cotation et le texte doivent impérativement être prévus lors de la pré-étude.

Selon les normes :

• l’écriture peut être droite ou inclinée à 75°. • les textes peuvent être écrits en majuscules ou en minuscules.

Important La hauteur d’écriture est normalisée. Les lettres, le texte :

• 7 mm minimum pour les lettres des indications des coupes, toujours en trait fort (0,7 mm).

• 3 mm minimum pour l’indication des quincailleries, références, etc., toujours en trait moyen (0,35 mm).

La cotation : • 5 mm minimum pour les chiffres, qui doivent être réguliers (en trait fort) sur

les coupes et l’élévation. 9. Les échelles Dans la mesure du possible, mieux vaut se limiter aux échelles suivantes :

• échelle d’agrandissement : 2/1 - 5/1 - 10/1 - 20/1 - 50/1 ; • grandeur réelle (échelle recommandée) : 1/1 ; • échelle de réduction : 1/2 - 1/5 - 1/10 - 1/20 - 1/50.

Le choix des échelles se décide en fonction des vues et du format. Les échelles seront indiquées dans le cartouche. Les échelles retenues pour le dessin technique en menuiserie sont en général 1/1 ou 1/10, quequefois 1/20 ou 1/5 mais jamais 1/3 ou 3/4.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 8/17

II. LES FORMATS

1. Le format normalisé Le dessin technique doit être réalisé sur des feuilles d’un format normalisé désigné par une lettre et un chiffre : A0, A2, A3, A4, B5, B6. La norme a pour objet d’uniformiser les formats des dessins pliés afin d’en faciliter la consultation, le classement et l’expédition. Le format de base A0 a une surface de 1 m2 (1 189 × 841). Les formats se déduisent les uns des autres à partir du format A0 en divisant la plus grande des dimensions par deux.

Un cadre de 10 mm Quel que soit le format, le pliage final correspondra au format A4 (210 × 297) sachant que la longueur du cartouche est de 190 mm. Il est donc obligatoire de prévoir un cadre de 10 mm pour tous les formats.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 9/17

2. Le pliage des formats

III. LE CARTOUCHE

Le cartouche est l’emplacement réservé en bas et à droite du dessin accolé au cadre (10 mm du bord de la feuille en trait fort). Y figurent tous les renseignements nécessaires à l’identification et à l’exploitation du document.

• Il doit être disposé de façon à apparaître en position de lecture (dans le même sens que le dessin) après pliage au format A4.

• Quel que soit le format, il doit toujours être placé en bas et à droite. Cartouche type sur le Tour de France 190 × 50

• En trait fort : tous les cadres plus le titre. • En trait moyen : toutes les indications.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 10/17

IV. LA COTATION

1. Les différentes façons de coter

Quelques remarques :

• quelle que soit l’échelle du dessin, les dimensions à inscrire sont les dimensions réelles de la pièce. La cote prévaut sur le dessin car il peut y avoir une variation dimensionnelle du papier quand on fait des plans ou des tirages ;

• la ligne d’attache (en trait fin) est perpendiculaire à la cote à mesurer. Elle dépasse la ligne de cote de 1 à 2 mm ;

• la ligne de cote (en trait fin) est parallèle à la cote à mesurer. Elle ne dépasse pas la ligne d’attache. Elle est tracée à 10 mm de la ligne de contour de l’objet ;

• les pointes des flèches doivent être très nettes. Placer le sommet de la flèche sur la ligne d’attache (angle 30°). Eviter toute fantaisie. Adapter la longueur des flèches (de 2 à 3 mm) à la taille du dessin.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 11/17

2. Disposition des cotes Les chiffres des cotes verticales seront à gauche du trait et les chiffres des cotes horizontales au-dessus du trait, ce qui correspond aux deux sens de lecture. Les chiffres seront placés de préférence vers le milieu, détachés d’environ 1 mm de la ligne de cote. Pour le même dessin, choisir soit la flèche soit la barre optique à 45°. Si la ligne de cote est trop courte, les flèches peuvent être reportées à l’extérieur. Si les lignes de cotes sont subdivisées en éléments très courts, les flèches peuvent être remplacées par des points.

Les cercles peuvent être cotés de la façon suivante :

• adopter le procédé a pour les grands cercles et le procédé b pour les petits cercles.

• éviter le procédé c.

A. Les courbes Par convention, donner la longueur déve-loppée d’une courbe par un côté dont la ligne de cote suit parallèlement le tracé de cette courbe. B. Les rayons Les rayons sont indiqués par une flèche située dans l’arc et dont l’origine est orientée vers le point de centre. La cote sera précédée de la lettre R.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 12/17

C. Les angles Coter les angles en degrés ou en grades sur un arc de cercle formant une ligne de cote joignant les deux côtés de l’angle et dont le centre est au sommet. Si une cote est divisée en plusieurs parties égales, on peut remplacer les cotes partielles qui sont nominalement égales entre elles par le signe =.

D. Les pentes Coter en pourcentage ou en centimètres par mètre par rapport au plan horizontal ou coter la projection de la pente sur deux plans de référence (généralement le plan vertical et le plan horizontal).

V. REPRÉSENTATION ORTHOGONALE

Disposition des vues : • A : vue de face ; • B : vue de dessus ; • C : vue de gauche ; • D : vue de droite ; • E : vue de dessous ; • F : vue de derrière.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 13/17

La disposition des vues s’effectue selon la méthode européenne (E). Il importe de respecter le sens des vues afin de pouvoir lire et d’avoir le même langage. En Europe, la vue de droite se situe à gauche par rapport à la vue de face.

La méthode américaine (A) est repérée par un symbole inverse à celui de la méthode européenne. Selon cette méthode, la vue de droite viendra se positionner à droite de la vue de face.

Méthode A Méthode E

VI. LES COUPES ET LES SECTIONS

1. Les coupes Elles représentent la partie coupée plus les arêtes vives vues en arrière-plan, cachées ou pas :

• la partie coupée est en trait fort ; • les arêtes vues en arrière-plan sont en trait moyen ; • les arêtes cachées importantes sont en trait fin interrompu ; • la partie coupée est hachurée en trait fin.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 14/17

Indication des coupes et sections sur l’élévation

Toujours en trait fort : • la lettre ; • le trait ; • la flèche ; • les angles.

Trait = environ 0,7 mm. En trait fin : Toujours finir par un trait long. Trait = environ 0,17 mm.

2. Les sections Elles ne représentent que les parties coupées. Il existe deux sortes de sections : la section sortie et la section rabattue. A. La section sortie Le contour est représenté en trait fort. L’intérieur est hachuré en trait fin.

B. La section rabattue

• Elle est représentée en trait fin sur la vue d’ensemble. • Elle n’interrompt aucun trait de la vue d’ensemble. • L’intérieur est hachuré en trait fin.

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 15/17

VII. LES HACHURES

Les hachures ont pour but de mettre en évidence les parties coupées des sections et des coupes. Elles sont exécutées en traits fins continus espacés régulièrement de 2 à 4 mm. L’intervalle entre les traits dépend de l’importance de la surface. Il faut respecter l’orientation des cernes par rapport à la pièce de bois. Dans les sections rabattues, les hachures sont parallèles à 45° (pas de cernes).

Ci-contre, exemple à respecter

VIII. REPRÉSENTATION DES MATÉRIAUX

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 16/17

IX. REPRÉSENTATION DES QUINCAILLERIES

X. EXEMPLE TYPE

aquis@v DOCUMENTATION

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2012

DÉFINIR ET APPLIQUER LA NORMALISATION DU DESSIN – 17/17

• Murs et sols en trait renforcé (4 mm). • Contours apparents sur toute la coupe en trait fort (environ 0,7 mm). • Indication de la coupe HH en trait fort (hauteur des lettres : 7 mm minimum). • Écriture des chiffres (flèches ou traits) en trait fort (hauteur des chiffres : environ

5 mm). • Arêtes vues en arrière-plan en trait moyen (environ 0,35 mm). • Quincaillerie et arrachements en trait moyen. • Quincaillerie, références, etc. en trait moyen (hauteur des lettres : environ 3 mm). • Fixation de l’ouvrage en trait moyen (ne pas oublier les jeux). • Hachurage, lignes de cotes et de rappel en trait fin (environ 0,17 mm). • Assemblage, arêtes cachées importantes en trait fin interrompu et régulier.