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753 - MARS 2006 • 3

lors que l’Europe des énergies se construit à coupsd’OPA et fusions plus ou moins amicales, l’évolutiondu prix de l’électricité serait déjà “problématique” à en croire les industriels de la chimie, premiersconsommateurs institutionnels de MW en France. Et de regretter qu’après la féroce concurrence

ayant fait baisser les prix lors de la libération du marché de l’énergie, les tarifs se sont ensuite envolés (+ 55 % entre 2001 et 2005).Côté “matières premières”, ce n’est guère mieux ! Si, en 2004, l’effetdollar a quelque peu tempéré les hausses des principales matièrespremières utilisées par la construction électrique, l’année 2005, qui amoins connu cet “effet”, a enregistré des records de hausse. Pour preuve,l’indice CRB (Commodity Research Bureau), qui réunit 17 cours de produits de base, a globalement progressé de 6,6 % l’an dernier.Pour la plupart des métaux non ferreux, les stocks sont bas et les capacités de production souffrent toujours de sous-investissementmalgré la croissance de la demande, principalement asiatique. Déjàvives à la fin 2005, les tensions sur les cours restent fortes, notammentsur les marchés du cuivre et de l’aluminium et sur ceux de certainesmatières premières agro-industrielles comme le caoutchouc. Qu’on enjuge ! + 139 % en 2 ans pour le cours du cuivre ; + 47 % pour l’aluminium,également sur 2 ans ; + 40 % pour le caoutchouc depuis fin 2004. Et lesmatières plastiques ne sont pas en reste : + 56 % pour le polyéthylène ;+ 21 % (seulement pourrions-nous dire) pour le PVC. Malheureusement, l’optimisme n’est toujours pas de rigueur en cedébut d’année. Compte tenu des fondamentaux, beaucoup estiment que les cours resteront à un niveau élevé… Aussi convient-il, dèsaujourd’hui, de concevoir des équipements et des installationspermettant de limiter l’impact de ces hausses. L’équipe de J3E s’engageà vous informer des solutions se développant sur les marchés.

Jacques DarmonDirecteur des rédactions

É D I T O

Directeur de la publication : Jacques Darmon

RÉDACTIONSEPP23, rue Galilée, F-75116 ParisTél. + 33 (0) 1 44 92 50 50Fax + 33 (0) 1 44 92 50 51Éditeur - Rédacteur en chef : Jacques DarmonRédacteur en chef adjoint : Michel Laurent (50 47)Secrétaire de rédaction : Veronica Velez (50 70)Conseillers éditoriaux : Michel Chiral, Gilles Delcourt,Philippe Fesaix, Franck Lesage, Jean-Marc Molina, Jean Perret, Cherif Sayah, Roland Talon.Ont également collaboré à ce numéro : Julie Lainé (produits), François Eddi (qualité du courant),Eric Sorlet (tertiaire et collectivités), Bernard Lepetit (normalisation) - Jocelyne Gantois.

DIFFUSIONPromotion : Brigitte Arnoud (50 72)Abonnements : Joëlle Labrune (50 60)L’abonnement annuel comprend : • 9 numéros du magazine• Les suppléments au rythme de leurs parutions• Les plus abonnés sur www.j3e.com pour le prix de :– en France : 99 €dont TVA 2,1 % incluse : 1,95 €– à l’étranger : 105 € HT franco ;

125 € HT par avionPrix au numéro : 11 €Bulletin d’abonnement en page 4-5

PUBLICITÉÉCHANGES MÉDIA23, rue Galilée, F-75116 ParisTél. + 33 (0) 1 44 92 50 50Fax + 33 (0) 1 44 92 50 51Développement commercial : Patrick Gohet (50 66),Assistante de publicité : Joëlle Daemen (50 66)Ont collaboré à cette édition, Carmen Costa i Montal,Jeannine Hémon.

Pour joindre vos correspondants : Téléphone : composez le 01 44 92 suivi des 4 chiffres mentionnés.E-mail : @cpi-media.com précédé de l’initiale du prénom et du nom entier (en minuscule)

Une publication du

J3E est un périodique inscrit à la Commission paritaire des publications et agences de presse sous le no 0709 T 85793. Il est édité par la Sociétéd’Éditions et de Publicités Professionnelles SEPP, société anonyme au capital de 40 000 euros, durée de 99 ans ; siège social à 75116 Paris, 23, rue Galilée ; représentant légal M. Jacques Darmon, président-directeur général ;principal associé, CPi Média.

© SEPP, Paris.Reproduction interdite.Toutefois, des photocopies peuventêtre réalisées avec l’autorisationde l’éditeur.Celle-ci pourra être obtenueauprès du Centre Français duCopyright, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, auquelSEPP a donné mandat pour lereprésenter auprès des utilisateurs.Tél. : + 33 (0) 1 44 07 47 70.Dépôt légal : mars 2006.Conception graphique et PAO :

75017 Paris.

Impression : Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue.

APrix : les haussess’installent

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• GILLES SCHNEPP « Les marchés tertiaires et industrielsreprésentent 45 % et 13 % de nos activités » 6 - 7Suite, en 2005, à la confirmation d'une dynamique decroissance rentable,2006 sera importantepour Legrand en raison,notamment, du retourdu titre en Bourse et la mise en place d'une“nouvelle” équipedirigeante placée sous l'autorité de Gilles Schnepp. En réponse à nos questions, ce dernier confirme, également, la forte évolution du groupe vers les marchés du tertiaire et de l'industriel, sans pour autant se désintéresser du secteurrésidentiel.

• Enfin un "vrai" cahier des charges pour la maintenance 8Commentée par Thierry Grosdidier, Président du Club QualitéMaintenance et chef d'entreprise• ClubS2E : naissance d'une plate-forme d'échanges 10Commentée par Patrick Jullian, Président du ClubS2E

• Marché de l'électricité : promotelec revient à la promotion et intègre l'ADDI

• Efficacité énergétique : ClubS2E : naissance d'une plate-formed'échanges

• Automatismes et solutions : Ar2i et Comtec Technologie s'unissenten créant le groupe Arcom

• Automatisme : visitez une usine de traitement d'eaux usées sous Ethernetindustriel !

• Eclairage routier : Thorn propose de se passer des candélabres

4 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

M A R S 2 0 0 6 - N ° 7 5 3

L ’ A C T U A L I T É

Consulter les compléments d’informations aux articles publiés dans la rubrique “Expertises” du magazine J3E.

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CONDITIONS D’ABONNEMENT EN PAGE 4/5

SSoommmmaaiirree

AGENDA • BIBLIOGRAPHIE 13PRODUITS • SÉLECTION J3E 40-46SERVICE-LECTEURS 45-46LISTE DES ANNONCEURS 46

VOTRE CODE D’ACCÈS PERMET DE :

P R O D U I T S & S E R V I C E S

www.j3e.comsur

L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

L’ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR 8-12SUR WWW.J3E.COM

LE MULTIMÉDIA DES CONCEPTEURS, INSTALLATEURS ET EXPLOITANTS D’ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES

LE MULTIMÉDIA J3E1. Chaque jour sur www.j3e.com,

L’ESSENTIEL DE L’ACTUALITÉ.2. Chaque mois, dans le magazine,

UNE CONDENSÉ D’EXPERTISE.3. Toute l’année,

LES SUPPLÉMENTS THÉMATIQUES.

L ’ A C T U A L I T É E N Q U E S T I O N S

Couverture :Les actions de commissioningdevraient faciliterles échanges entreles métiers demême que le suivides performances.

(Photo : SIEMENS)

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ET COMMUNICANTS DANS LES INFRASTRUCTURES, LES BÂTIMENTS INDUSTRIELS ET TERTIAIRES

WWW.J3E.COM • 753 - MARS 2006 • 5

S T R A T É G I E & M A R C H É S

GESTION ENERGETIQUE 14-16Commissioning : test et validation continu des performances des bâtimentsProcessus global de conception relativement nouveau, le commissioningillustre le passage d'une culture de moyens à une culture de résultats.

TENDANCES 18-19Intégration et gestion énergétique : deux valeurs fortesCet article constitue le deuxième volet des tendances et stratégiesobservées autour de la gestion technique du bâtiment (voir le J3E no 752pages 14 et 15).

É F F I C A C I T É É N E R G É T I Q U E & E N V I R O N N E M E N T

BIOCLIMATIQUE ET RT 2005 22-23Démarche HQE : la vitrine pragmatique de Cardonnel IngénierieLa moindre des choses pour un bureau d'études thermique est de mettreen pratique ses idées et son savoir-faire pour ses propres besoins.

DEVELOPPEMENT DURABLE 24-25De la théorie à la pratiqueLa démarche consistant à prendre en considération les facteurséconomiques et environnementaux dès la conception et pour toute ladurée du cycle de vie du produit commence à se répandre dans l'industrie.

I N S T A L L A T I O N & E X P L O I T A T I O N

QUALITE 28-30Dégradation de l'énergie électrique : causes et remèdesLa dégradation de la qualité de l'électricité est intimement liée aux sourcesde tension.

NF C 14-100 31La fin des colonnes électriques 1 000 ampèresAujourd'hui, dans la nouvelle version de la norme NF C 14-100 le législateur interdit la mise en œuvre des colonnes 1 000 A.

M A I N T E N A N C E & R É N O V A T I O N

PROTECTION 34-35Moins de maintenance préventive avec les parafoudres "type 1"Si l'efficacité d'un parafoudre reste principalement dépendante de son mode d'installation, les appareils de type 1 permettent aujourd'huid'accroître les performances globales de l'installation et de réduiredans certains cas les actions de maintenance préventive.

DOCUMENT 36Un cahier des charges type pour la maintenanceAprès 18 mois de travaux, quatre organismes professionnels vontprochainement diffuser un cahier des charges type pour la consultationde services de maintenance.

LES SOLUTIONS• Installation tertiaire à raccordement rapide : adieu dominos

et tournevis ! 20-21• Des centrales pour un suivi permanent de l'installation 26-27• Agir sur le niveau de sélectivité du disjoncteur 32• Détecter fils et câbles dans une installation électrique 38• Détecter le sens de rotation de phase 38

E X P E R T I S E S

> 20-23

> 14-16

> 36

> 31

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© D

.R.

LEGRAND

NOUVELLE ÉQUIPE DIRIGEANTE POUR LE FUTUR PROCHESuite, en 2005, à la confirmation

d'une dynamique de croissance

rentable, 2006 sera importante pour

Legrand en raison, notamment,

du retour du titre en Bourse et

la mise en place d'une “nouvelle”

équipe dirigeante placée sous

l'autorité de Gilles Schnepp.

En réponse à nos questions,

ce dernier confirme, également,

la forte évolution du groupe vers

les marchés du tertiaire et de

l'industriel, sans pour autant

se désintéresser du secteur

résidentiel.

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMLe 03/03/2006

6 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

L ’ A C T U A L I T É E N Q U E S T I O N S

J3E - Vous accédez à la présidence de Legrand,groupe que vous avez rejoint en1989 et qui, l'an dernier, a confirmé une dynamique decroissance rentable.“Technologiquement parlant”, quelles sont,selon vous, les grandes évolutions ayantcontribué à construire cette croissance?Gilles Schnepp - Nos métiers évoluent et ce,d'une façon que je juge très positive, avec dessolutions qui apportent toujours plus deconfort, de communication et de sécurité. Et il est bien sûr de la responsabilité des indus-triels de proposer des produits et des servicesassociés (logiciels, support technique, servicesclients, etc.) qui facilitent cette évolution.De son côté, Legrand y a contribué, tout parti-culièrement dans le domaine des automatis-mes résidentiels avec In One by Legrand, enVoix-Données-Images avec les offres LCS et,enfin, dans le domaine de la protection, avecnotamment le lancement de XL3 dans le seg-ment puissance. À titre d'illustration, ces 3 domaines à l'échelle mondiale représententdéjà 36 % de nos ventes et ont progressé de 16 % en 2005.

J3E - Vous entendez continuer à nourrir lacroissance du groupe, en 2006, en lançant,notamment, de nouveaux projets de R & D et en renouvelant votre offre "produits".Pouvez-vous nous en dévoiler les principaux?G. S. - Je ne peux bien sûr pas vous “dévoiler”nos projets. Mais je peux d'ores et déjà vousdire tout l'intérêt que nous apportons à la R & Dqui se traduit concrètement par des ressourcesadditionnelles considérables puisque nosdépenses, dans ce domaine, se sont élevées à162 millions d'euros en 2005, en progression deprès de 15 % ! Nous aurons lancé, en 2005, untotal de 30 grandes gammes nouvelles dans lemonde, soit le double de l'année précédente.J3E - Depuis déjà "quelques cataloguesannuels", leur "base line" est devenue : "pro-duits et systèmes pour installations élec-triques et réseaux d'information". Pouvez-vous nous la "disserter"?G. S. - Votre question est très pertinente car ilest vrai que nous avons apporté depuisquelques années une double modification ànotre “base line” : nous parlons dorénavant deproduits “et systèmes” ce qui traduit une muta-

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WWW.J3E.COM • 753 - MARS 2006 • 7

J3E - La part de vos ventes à destination desmarchés tertiaires et industriels ne cesse de"monter en puissance". Que représente-t-elleaujourd'hui... et que représentera-t-elledemain?G. S. - Les marchés tertiaires et industrielsreprésentent aujourd'hui respectivement 45 % et 13 %, soit un total qui atteindra bientôt60 % si la tendance actuelle se confirme. Il fautvoir dans cette évolution une volonté claire deLegrand d'occuper toute sa place dans le ter-tiaire comme dans l'industriel, mais en aucuncas un désintérêt quelconque pour le secteurrésidentiel. À cet égard, je crois que nos initiati-ves récentes, tant en croissance externe qu'enlancement de nouvelles gammes, et qui recou-vrent les 3 secteurs, démontrent indubitable-ment qu'il s'agit bien pour nous d'être acteursur tous les fronts.J3E - Qu'ils soient dédiés à la prescription, à la distribution ou à l'installation, les métiersévoluent. En conséquence, vos relations profes-sionnelles et économiques divergent-elles etqu'attendez-vous, à présent, de la contributionde ces métiers à l'évolution des installations ?G. S. - Il est vrai que les métiers évoluent maisLegrand a une constante dans son approche.En effet, nous fabriquons des produits qui, touten étant intelligents, sont à la fois simples etrapides à installer, faciles à prescrire et à com-mercialiser. Et ce qui est vrai pour les produitsse retrouve pour les systèmes. C'est la mêmephilosophie, la même facilité ; bien entendu lesproduits sont compatibles entre eux, et nousproposons des systèmes complets (ex : dans lePac In One by Legrand, le distributeur n'abesoin que d'une référence pour vendre le Pac,quant à l'installateur, il trouve dans ce Pac toutce qu'il faut pour satisfaire le consommateur).Nous sommes avec nos clients dans une rela-tion gagnant, gagnant. ■

Propos recueillis par jacques Darmon

L ’ A C T U A L I T É E N Q U E S T I O N S

Deux axes de croissance

Legrand travaille, de par le monde,

au développement de sa croissance en

privilégiant, notamment, deux stratégies :

- d'une part, développement des innovations.

Ayant consacré, en 2005, 5 % de son CA

à la R&D, Legrand a lancé, l'an dernier, une

trentaine de nouvelles gammes de produits

et poursuit toujours une vingtaine de projets

majeurs. Citons, notamment, de par le

monde : les offres d'appareillage “Axolute”

en Italie, “Miro” aux États-Unis, “Mylinc”

en Inde, “Arquea” au Mexique et “Synergy”

au standard britannique, les offres de

protection “XL3” en France et en Espagne,

“Multiboard” en Italie et “Ekinoxe”

au Royaume-Uni, l'offre de boîtes de sol

“Interlink Office” en Italie. Pour la France,

soulignons, entre autres, le lancement de la

nouvelle gamme d'alimentations triphasées,

pour les automates programmables et

périphériques, comptant 8 nouvelles

références, dont 4 labellisées CNOMO ;

- d'autre part, les acquisitions. Rappelons

que, dans le cadre de sa politique

d'acquisitions ciblées, Legrand a, au cours

des derniers mois, annoncé l'acquisition de

six sociétés, toutes leader sur leur marché

et représentant un CA total de 300 M€ :

TCL International Electrical, numéro 1 de

l'appareillage en Chine ; Shidean, numéro

1 des portiers audio et vidéo en Chine ;

Cablofil, numéro 1 mondial des chemins

de câbles en fil ; OnQ, numéro 1 du câblage

structuré résidentiel aux États-Unis ;

Van Geel, numéro 1 du cheminement de

câbles aux Pays-Bas ; Zucchini, numéro

1 des systèmes de canalisations électriques

préfabriquées en Italie. ■

Gilles Schnepp

tion de l'ensemble de la filière etqui vient récompenser les effortsde celle-ci pour saisir les opportu-nités de croissance et éloigner lerisque de banalisation ; nous avonsajouté les “réseaux d'information”puisque dès aujourd'hui le domaineVDI, pris dans son acception largechez nous, représente 11 % denotre activité. C'est le fruit d'unestratégie double faite d'acquisitions(Ortronics et OnQ aux États-Unis)et de développement interne.Je crois que l'élargissement dupérimètre correspondant à cesmodifications de notre “base line “est une évolution franchement

favorable et il nous faut tout faire pour dévelop-per ces nouveaux territoires le plus rapidementpossible et avec nos partenaires.

Les marchés tertiaires et industriels

représentent 45 % et 13 %de nos activités

ParcoursGilles Schnepp, né le 16 octobre 1958à Lyon, est vice-président directeurgénéral du groupe Legrand depuis le 1er janvier 2004. Il rejoint Legranden 1989 en tant qu'adjoint au directeurfinancier, puis secrétaire général,pour ensuite devenir directeur financierdu groupe. En 2000, il devient direc-teur général délégué et, depuis 2001,est membre du comité de direction etest administrateur de Legrand.

Avant de rejoindre Legrand, GillesSchnepp était Senior Vice-Présidentde Merrill Lynch France.

Il est diplômé de l'Ecole des hautesétudes commerciales.

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8 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

MAINTENANCEEnfin un “vrai” cahier des charges pour la maintenance

« Au sein du Club Qualité Maintenance, nous avons pris la décision de conduire ce projet decahier des charges type, notamment au contact des attentes des donneurs d'ordres. Par exemple,nous observons que les collectivités manifestent une forte volonté de gérer des budgets defonctionnement plutôt que des budgets d'investissement. Ainsi, par rapport à un exercice bud-gétaire global, une collectivité locale aura plus de facilité à motiver l'approche récurrente d'un contrat de maintenance, que celle ponctuelle d'un contrat de travaux.L'idée était donc de tendre vers la maintenance, au moins pour assurer une base de prestations,quitte à alimenter par la suite certains budgets d'investissement. Car cette première approchepermettra au minimum d'auditer les bâtiments, et d'avoir une vision très précise des éventuelstravaux à conduire. Cependant, le technicien territorial, malgré de bonnes connaissances juridiques et une maîtrisedu code des marchés publics, manque d'éléments quant à la constitution d'un cahier des chargesde maintenance ! L'appel à une maîtrise d'œuvre extérieure ne résout pas forcément sonproblème, car la maintenance reste un métier très différent de celui des travaux neufs… De son côté, l'entreprise risque de se voir proposer une extrapolation d'un cahier des charges"travaux", ne tenant pas vraiment compte des particularités de la maintenance. Ce contextedifficile représente une perte de temps pour tous les acteurs. D'une part, de nombreux appelsd'offres restent dans les cartons, faute d'être structurés de façon cohérente. D'autre part,certains appels d'offres émis sont peu exploitables ou ne trouvent pas de réponse, faute de précisions suffisantes.Disponible en juin 2006, le cahier des charges type pour la consultation de services de maintenancedevrait permettre à un maître d'ouvrage de lancer sa consultation sur des bases communémentacceptées par la majorité des entreprises que nous représentons. » ■

(1) Thierry Grosdidier dirige l'entreprise d'électricité SVEE à Versailles.

Thierry GROSDIDIERPrésident du Club Qualité Maintenance et chef d'entreprise (1)

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 23/01 au 23/02

• MAINTENANCE (voir ci-contre)Enfin un “vrai” cahier des chargespour la maintenance

L'Afim, la FFIE, le Club QualitéMaintenance et le Serce diffuseront enjuin un cahier des charges type pour laconsultation de services de maintenance.Objectif du document : lever les ambi-guïtés techniques et organisationnellesentre donneurs d'ordres et prestataires.Dans la transparence, les informationsainsi formalisées aboutiront, de fait, à la contractualisation des services.

• ÉQUIPEMENTLe groupe Cooper lance sur le marchéfrançais sa gamme ''fixations''À l'occasion du salon Interclima+Elec,le groupe Cooper lançait officiellementsur le marché français les accessoiresde fixations de sa filiale nord-américaineB-Line. Autre nouveauté : le groupe Cooperprend également en charge la gammede fusibles de protection et d'appareillageBussmann.(23/01/2006)

• CONFORMITÉ ET CERTIFICATIONBureau Véritas acquiert ADTBureau Véritas vient de faire l'acquisi-tion d'Advance Data Technology (ADT),spécialiste taïwanais des essais et de lacertification des appareils électriqueset électroniques et vient ainsi renforcerla division Biens de consommation.(27/01/2006)

• VILLES ET ÉCLAIRAGELux au salon LumivilleA l'occasion du salon Lumiville (du 16 au 18 mai 2006), la revue Luxanimera une table ronde sur la variationde puissance en éclairage public.(23/02/2006)

• PRODUCTION D'ÉNERGIELa Russie compte investir 175 M€ dansdes centrales nucléaires flottantes(31/01/2006)

• CONTRÔLE, MESURE, SÉCURITEMACHINE

Automatisme & Contrôle devientSchmersal France(22/02/2006)

• COURANTS PORTEURSOpera : développement et approbationde la première spécification mondialeouverte pour l'accès CPL(23/02/2006)

PRÉVENTION DES RISQUESAlpes Contrôles : 4 marques en 1Créé en 1988, Alpes Contrôles, spécialiste de la prévention des risques, regroupe àprésent ses 4 sociétés aux métiers complé-mentaires (soient 250 personnes) sous un seul et même nom.Alpes Contrôles intervient dans les domainesdu contrôle technique des constructions, de la vérification des équipements et des installa-tions des bâtiments en exploitation, de l'hygiè-ne et de la sécurité sur les chantiers et leslieux de travail, du diagnostic immobilier, de l'environnement et de la formation. Très implanté dans une grande moitié sud de la France avec 21 établissements, AlpesContrôles a une stratégie de développementnational.Ainsi, Bureau Alpes Contrôles, Alpes ContrôlesCoordination Sécurité, STP et CFAC-STP serassemblent sous la bannière Alpes Contrôles.« Nos clients ignorent souvent que les 4 sociétés sont liées les unes aux autres etqu'ils peuvent bénéficier de cette synergie.C'est pourquoi nous avons voulu mettre enavant nos forces en créant la marque AlpesContrôles et son nouveau logo », déclareMichel Vignoud, fondateur de l'entreprise.■

AUTOMATISMEVisitez une usine de traitementd'eaux usées sous Ethernetindustriel !Le jeudi 6 avril, le Club Automation organise à Valenton (Seine-et-Marne) une visite de l'usineSeine-Amont du SIAAP. Découvrez l'architecture desautomatismes installés au niveau de l'extension.Sous le titre "Ethernet industriel au service dutraitement des d'eaux usées" cette visite permet-tra de découvrir l'extension dont la mise en routeindustrielle est prévue début 2006. Cette exten-sion double les capacités de traitement pouratteindre les 600 000 m3/j. Cet important projet s'appuie sur des réseauxEthernet industriels avec plus 40 automates pro-grammables industriels et plus de 2 000 départs-moteurs et variateurs de fréquences directementreliés aux réseaux Ethernet industriels.Une supervision globale avec plus de 120 000variables a été installée, ainsi qu'une gestion de bilans technique associée à 8 000 autresvariables.Cette visite est organisée par le chef de projet et les exploitants du site de Valenton qui expli-queront leurs choix et les problèmes techniquesrencontrés sur ce projet majeur du SIAAP.Alors, ça vous tente ? ■(www.clubautomation.org)

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WWW.J3E.COM • 753 MARS 2006 • 9

L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

• ÉNERGIETransmontagne passe au vertEDF vient de signer avec Transmontagne(gestionnaire de sites de loisirs, derésidences de tourisme et de remontéesmécaniques) un contrat de vented'électricité verte “100 % kWh Equilibre+”pour ses stations d'hiver et d'été :Chamrousse et Le Queyras.(07/02/2006)

• COMMANDE NUMÉRIQUESchneider Electric cède Num au groupe Verdoso(01/02/2006)

• COURANTS PORTEURSIlevo, Netbricks et DS2 élargissentleur offre VoIP aux courants porteurs(28/02/2006)

• AUTOMATISMESConcours ouvert aux étudiants engénie des systèmes et des industrielsde la région Nord(24/02/2006)

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 01/02 au 07/02

AUTOMATISMES DU BÂTIMENTAr2i et Comtec Technologie s'unissent en créant le groupe ArcomDeux PME spécialisées dans la gestion technique du bâtiment créent la groupe Arcom, afin de mieuxrépondre aux besoins des clients et d'accroître leur part du marché européen. L'annonce était officialiséeà l'occasion du salon Interclima+Elec. D'un côté, Ar2i, société de service spécialisée notamment dans laconception et la vente de produits de régulation sous LonWorks (1). De l'autre, Comtec Technologie,constructeur électronique spécialisé dans l'étude et la fabrication de produits HVAC sous LonWorks ainsique dans les produits de gestion d'éclairage et de stores sous LonWorks (2). Les deux entreprises ontchoisi le "mariage" après plusieurs années de "concubinage", car le partenariat actif en place avait déjàcontribué à leur développement respectif. De ce rapprochement, naît un groupe composé de trois entités.Les activités diverses de chaque entité initiale sont à présent ventilées sous trois noms : Acelia (nouvelleentité), société commerciale basée à Lyon (6 personnes / CA de 1,3 M€), a en charge la mise en placedu réseau commercial pour la France et la vente des produits du groupe (notamment Dalilon, Karno etRemio) ; Ar2i, société de services basée à Chalon-sur-Saône (7 personnes / CA de 0,8 M€), assure les pres-tations d'automatismes : études électriques, fabrication d'armoires de régulation, intégration de réseauet mise en service) ; Comtec Technologie, société de conception/construction électronique basée à Lyon(15 personnes / CA de 3 M€), se concentre sur la mise au point et la fabrication des produits, la venteOEM, la vente à l'export, le développement des produits et des logiciels ainsi que des produits pour lesautres applications que le bâtiment. (www.groupe-arcom.com). ■

TROIS MARQUESDalilon : ensemble de solutions et gamme de produits pour la gestion de l'éclairage et la gestion des para-mètres de confort du bureau. (Attention, malgré la présence au catalogue d'une interface Lon/Dali, ce nomde gamme n'a pas de rapport direct avec le standard de communication Dali) ; Karno : gamme de produitsmatériels et logiciels incluant le contrôleur de ventilo-convecteur et le logiciel de configuration des plateauxde bâtiment ; Remio : gamme de contrôleurs et micro-automates pour les automatismes de bâtiment.

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10 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 02/02 au 15/02

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUEClubS2E : naissance d'une plate-forme d'échanges

« Les services d'efficacité énergétique, ou plusexactement d'optimisation énergétique, consti-tuent aujourd'hui un marché à la fois nouveau etporteur. Le contexte environnemental et écono-mique, au travers des réglementations et de lahausse des coûts énergétiques, pousse à la maîtrise des consommations.Le marché de l'efficacité énergétique et desservices demande à être clairement défini. Avecl'aide de l'Ademe, le Club conduit notammentune mission d'information et de communicationautour des différentes offres, afin d'en clarifierle choix. Toujours au travers de l'Ademe, nousréaliserons des actions de recommandation etde réflexion auprès des instances gouverne-mentales françaises et au niveau de l'Europe,afin de défendre les positions françaises danscertains groupes de travail. Ensemble, noussouhaitons développer le marché des servicesénergétiques, en levant les freins culturels ouréglementaires. Pour cela, le Club doit dans unpremier temps proposer une plate-formed'échange et de terminologie "services d'effica-cité energétique" commune.

L'optimisation énergétique va de pair avec desrésultats garantis mesurés et constatés. Nousentendons promouvoir les services d'accompa-gnement jusqu'aux résultats, dans le cadre d'unsuivi permanent, proposé tout au long du cyclede vie des équipements. Ces résultats devrontêtre garantis. Là se trouve le véritable débat.Par exemple, un de nos axes de travail concerneles certificats d'énergie en vigueur depuis le 1erjanvier 2006. Sur ce point, l'ensemble desacteurs du ClubS2E a un rôle à jouer, en tantque développeur de solutions et de services.La première étape du ClubS2E sera de définirquels sont les différents types de servicesd'efficacité énergétique et quels sont lesmoyens contractuels, techniques et financiersdisponibles sur le marché. Cette réflexion seraélaborée à partir des bases de travail proposéespar la Commission européenne. Les résultats de nos travaux devraient êtrecommuniqués en janvier 2007. » ■

(1) Patrick Jullian est en charge du développement de l'optimisation énergétique à la direction des services de Schneider Electric.

Patrick Jullian Président ClubS2E (1)

• EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE (voir ci-contre)ClubS2E : naissance d'une plate-formed'échanges

Fin 2005, la FG3E, le GIMELEC, le SERCE,l'UCF et l'UFE ont créé le ClubS2E.Objectif de cette plate-forme d'échange :contribuer au développement du marchéde l'efficacité énergétique.

• QUALITÉ DE L'ÉNERGIESocomec envisage une alternative auxbatteries des onduleursL'intégration d'un volant d'inertie à rotation rapide dans ses alimentationsstatiques ininterrompues (ASI) permettrabientôt à Socomec de proposer unealternative aux traditionnelles batteries.(09/02/2006)

• VOIPFluke Networks finalise l'acquisitionde Visual NetworksLe spécialiste de l'analyse et de lasurveillance des réseaux élargit son offre de solutions de gestion des perfor-mances de la VoIP et des applications.(13/02/2006)

• ÉQUIPEMENT MOYENNE TENSIONNouveau partenariat en Chine pourSchneider ElectricSchneider Electric China Investment Ltd.,principale filiale de Schneider Electric(Euronext : SCHN) en Chine, et ShaanxiBaoguang Group viennent de signer unaccord portant sur la création d'une joint-venture spécialisée dans la fabrication etla distribution de disjoncteurs à vide de moyenne tension.(15/02/2006)

• RADIOFRÉQUENCEEtiquettes radiofréquence : ouvertureprochaine de la bande 865-868 MHzL'utilisation de la bande pour les étiquet-tes électroniques à radiofréquence (RFID)sera bientôt ouverte sur tout le territoirenational.(16/02/2006)

• DISTRIBUTION-GROSSISTERexel se renforce en Suisse(02/02/2006)

• SALONTraçabilité 2006 : bilan(02/03/2006)

• RÉSEAUX INDUSTRIELSProfibus annonce ses journéestechniques 2006(02/03/2006)

ÉCLAIRAGE ROUTIERThorn propose de se passer des candélabresPour répondre à certaines contraintes d'implantation (hauteur de feux limitée, temps d'intervention et de maintenance très réduits, réglementations contraignantes, nuisances lumineuses), Thorn a développéun nouveau concept d'éclairage routier permettant de s'affranchir des candélabres. Cette nouvelle approche consiste à créer un éclairage en nappe, à partir de luminaires très novateurs et adéquatement disposés ; pour parvenir à cet objectif, un faisceau lumineux très particulier est produit à partir d'une optique dite "Flat Beam". En effet, la répartition photométrique asymétrique permet decouvrir - avec des critères d'uniformité, de luminance et donc de visibilité remarquables compte tenu de l'effet rasant du faisceau - une zone suffisamment étendue pour venir challenger les installationsconventionnelles en installant ces luminaires à environ 1 m de haut, et en réduisant l'espacement pouroptimiser les performances visuelles des conducteurs. « On devine très vite le potentiel d'un tel conceptet ses applications possibles », commente Bernard Chaudron, directeur marketing opérationnel et com-munication en citant les « abords d'aéroports, zones ventées (ponts, bords de mer), sites protégés ouhistoriques, proximité d'observatoires, installations temporaires, chantiers, régions avec brouillardsfréquents, et imaginer un éclairage faisant corps avec l'infrastructure routière ou l'ouvrage. Cela ouvred'énormes possibilités d'intégration dans l'architecture : viaducs, tunnels, bretelles d'accès, échangeurs.Qui n'a pas rêvé de s'affranchir en éclairage public des candélabres ! » Cet appareil entièrement conçupar Thorn possède des caractéristiques mécaniques, d'étanchéité, et de résistance à la corrosion adap-tées à son type d'implantation et sera très prochaine-ment commercialisé : les résultats et le confort sontsurprenants car tout à fait comparables à des installa-tions classiques, et il suffit de quelques essais surroute au volant de son véhicule pour s'en convaincre etlever les doutes des plus sceptiques, même dans lecas d'un trafic routier dense ou ralenti. « Avantage nonnégligeable, la faible hauteur de feu permet en plus deréduire très significativement la puissance individuelledes points lumineux », conclut Bernard Chaudron. ■

PUISSANCE RÉDUITE DE 30 %

À luminance et uniformité égales, ce nou-veau concept qui utilise principalement lesnouvelles sources aux iodures métalliquesavec alimentation électronique nécessitemoins d'énergie qu'une solution classique et permet de réduire la puissance totaleinstallée d'environ 30 % !

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WWW.J3E.COM • 753 MARS 2006 • 11

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12 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

L ’ A C T U A L I T É C O M M E N T É E

AUJOURLEJOUR SUR WWW.J3E.COMdu 14/02 au 21/02

QUALITÉ DU COURANTSéminaire Léonardo à ToulouseDans le cadre de sa mission d'informationauprès des professionnels, le Centred'information du cuivre organise, avec ses partenaires industriels et avec J3E, des rendez-vous techniques pour mieuxcomprendre les mécanismes des perturba-tions électriques et leurs conséquences. ■

Rendez-vous à Toulouse, le 6 avril prochain.Renseignements : Olivier Tissot au 01 42 25 25 67. (24/02/2006)

SYMPOSIUM RÉSEAUX DATA&TELECOMSLes acteurs de la chaîne destélécoms se retrouvent en IndePour la 10e édition du "Symposium Réseaux",les organisateurs, Acome et 3M, ont choisi dese rendre en Inde. J3E, qui sera du voyage, sefera l'écho des avancées et des échanges issusde ces rencontres. Du 19 au 26 mai, le pro-gramme du symposium abordera des problé-matiques d'installation, de services et detechnologies autour du câblage tertiaire, du 10 GigaBit, du haut débit en résidentiel… ■

Renseignements : www.j3e.com (31/01/2006)

• RÉSEAU INDUSTRIELSercos s'ouvre à la sécuritéBosch Rexroth annonce que la commu-nauté Sercos introduit un concept desécurité permettant un transfert de don-nées sûr, basé sur l'interface Sercos.Sercos Safety est actuellement en coursde certification au TÜV.(16/02/2006)

• INDUSTRIES ÉLECTRIQUESLes ventes “France” se distinguentL'ensemble des entreprises membres du Gimelec (Groupement des industriesde l'équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés) a dépassé ses objectifs de croissance de son chiffre d'affaires en 2005, enaffichant + 3 %.(17/02/2006)

• INDUSTRIELes détecteurs de proximité ne sont pas des produits jetables !Contrinex, spécialiste des détecteurs deproximité inductifs, s'engage à réduire le taux de "consommation" de ses détec-teurs sur les sites de production.(21/02/2006)

• MAINTENANCELe CQM souhaite déployer son action en régionLe Club Qualité Maintenance de la FFIEsouhaite relayer ses actions sur le terrain,au contact direct des donneurs d'ouvra-ges. Sept grands pôles d'action régionauxont été définis…(02/03/2006)

• SÉCURITÉ INCENDIELe CNPP édite un ''traité pratique''(13/02/2006)

• HQEÀ Paris : premier chantier HQE pour une crèche(13/02/2006)

• ÉQUIPEMENTS DE PROTECTIONINDIVIDUELS

Le spécialiste allemand des EPI lancesa filiale française Uvex-HeckelFrance(14/02/2006)

• INDUSTRIESchneider Electric modifie son offrepour l'acquisition de Citect(15/02/2006)

neuf" devrait voir le jour dans les prochainsmois), Promotelec considère à présent le petittertiaire (bureaux, professions libérales, servi-ces, petits commerces), hors "process". À terme,ce nouveau centre d'intérêt devrait donc logi-quement déboucher sur une série de labelsdédiés.Quels sont alors les nouveaux courantsd'actions engagés ? « Ils sont de trois ordres. Ils'agit d'abord de faire émerger des référentiels,tant au niveau des courants forts que des cou-rants faibles et de la domotique, expliqueClaude Monméjean. Ensuite, promouvoir afin desensibiliser les différentes cibles, sans oublierde proposer une offre de services associés. »L'intérêt grandissant de Promotelec pour lescourants faibles et pour la domotique a motivéle rapprochement en son sein de l'associationAddi avec pour objectif de faciliter l'intégrationentre énergie et domotique. L'Addi conserve parailleurs son nom et continuera à développerson portefeuille d'actions.Promotelec prévoit également de travailler encomplémentarité avec l'UTE (2) dans le cadre deprojets communs de promotion et de communi-cation. D'ailleurs, l'UTE devrait prochainementquitter la banlieue du sud de Paris (Fontenay-aux-Roses) pour venir s'implanter à la Défense,à proximité de Promitelec. ■

(1) Association pour le développement de la domotique et del'immotique.(2) Union technique de l'électricité et de la communication.

MARCHÉ DE L'ÉLECTRICITÉPromotelec revient à la promotion et intègre l'ADDI

L'évolution et l'ouverture bientôt totale du marchéde l'électricité poussent Promotelec à réviser sa stratégie et à étendre ses compétences auxcourants faibles. En parallèle de son nouveaupositionnement, l'association intègre à présentl'Addi (1).L'année 2006 marque de profonds changementspour Promotelec. Une des causes remonte à2003, lorsque EDF a pris la décision de porterson offre en élaborant une politique commer-ciale indépendante de tout organisme. Cettestratégie mettait fin, à terme, à l'action dePromotelec. D'où la nécessité pour l'associationde se construire un nouveaupositionnement.Créée en 1962, Promotelec apour principale vocation de promouvoir la quali-té des installations électriques des bâtimentsneufs et existants, notamment sur les plans dela sécurité, du confort et des économies d'éner-gie. Pourtant, durant ces dix dernières années,90 % de l'activité de l'association concernaientla certification de la qualité des installations,« Peut-être un peu au détriment de la promo-tion », avoue Claude Monméjean, président duconseil d'administration. À présent, Promotelecrevient à la promotion de messages d'intérêtgénéral sur des thèmes transversaux : la sécu-rité électrique ; le confort électrique en inté-grant les courants faibles, dans toutes sesdimensions, c'est-à-dire en prenant en considé-ration l'ensemble des équipements électriques ;la performance électrique et le développementdurable ; la qualité certifiée, avec pour objectifd'atteindre la labellisation, significative duniveau de qualité mis en œuvre, et de faire lapromotion de cette qualité.Ce programme vise quatre groupes de ciblesdistincts : les décideurs et prescripteurs, lesinstallateurs et distributeurs, les pouvoirspublics et, bien sûr, le grand public.Outre le programme d'actions engagé pour lesecteur de l'habitat (un nouveau label "habitat

44 ANS D'ACTIVITÉ ET TROIS GRANDESPÉRIODES POUR PROMOTELEC1962 - 1973 : faciliter l'accès à l'énergie.1974 - 1994 : promouvoir le confort et la sécurité

électrique.1995 - 2005 : certifier la qualité des installations.

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S E R V I C E S

EQUIPVILLE - LUMIVILLE16 au 18 mai 2006Lyon - Eurexpo

www.lumiville.com

AUTOMATICA16 au 19 mai 2006Munich - nouveau parc des expos

[email protected]

STIM17 au 19 mai 2006Lyon - Eurexpo

www.stim-expo.com

10e SYMPOSIUM ACOME ET 3M19 au 26 mai 2006Delhi - Inde

[email protected]

NOUVELLES RESSOURCES™31 mai au 2 juin 2006Paris - Porte de Versailles

www.nouvellesressources.com

PROJECT LEBANON 20066 au 10 juin 2006Beyrouth - Liban

www.ifpexpo.com

2e SALON EUROPEEN DE LA RECHERCHE & DE L'INNOVATION8 au 11 juin 2006Paris - porte de Versailles

www.salon-de-la-recherche.com

SALON DES ENERGIESRENOUVELABLES15 au 17 juin 2006Paris - porte de Versailles

www.energie-ren.com

EQUIPMAG 11 au 14 septembre 2006 Paris Expo - Porte de Versailles

www.epipmag.comi

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COMPATIBILITÉÉLECTROMAGNÉTIQUEde Alain Charoy2e édition - Novembre 2005712 pages - 95 € La Compatibilité électromagnétiqueconcerne tous les phénomènes de perturbations (ou parasites),qu'ils soient naturels ou industriels,des systèmes électroniques. Cet ouvrage, clair et pratique,présente de façon exhaustive tous les problèmes de compatibilitéélectromagnétique (terres, câbles,foudre, etc.) et leurs solutions(blindages, etc.), afin de concevoir et d'installer des appareilsélectriques et électroniques de façon à minimiser ces parasites. La dernière partie, regroupe un grand nombre de méthodes et de très nombreux conseilspratiques. www.dunod.fr

SÉCURITÉ ET AUTOMATIQUEde PILZ Janvier 2006La conception, la mise en service,l'utilisation et l'entretien d'unemachine, de la presse à métaux aux dispositifs de dosage chimique,doivent satisfaire diverses exigences,au centre desquelles se retrouvetoujours la sécurité des hommes et du matériel.Destiné aux concepteurs et aux utili-sateurs de machines et automates desécurité, cet ouvrage fait le point sur :- les différentes normes et directiveseuropéennes en vigueur dans ledomaine de la sécurité des machines,- les solutions méthodologiques(analyse et réduction des risques) et techniques (utilisation d'automa-tismes de sécurité, blocs logiques…),à mettre en œuvre pour garantir unniveau de sécurité satisfaisant.Outre ses aspects normatifs et théo-riques, l'ouvrage présente égalementde nombreux cas pratiques d'analyseet de contrôle du risque machine,permettant ainsi au lecteur de faireface à n'importe quelle situation.www.pilz.com

TRAÇABILITÉRéglementation, normes,technologies, mise en œuvre De Benjamin Faraggi Collection Technique et Ingénierie - 2006224 pages - Prix : 49 €Cet ouvrage offre une synthèse desmeilleures pratiques actuelles dansles domaines qui utilisent la traçabi-lité. Illustré d'exemples concrets et decas spécifiques, permet de comprendreles enjeux de gestion et mettre enplace un système de traçabilité, àtravers les thématiques suivantes :Comprendre les concepts ; découvrirles impacts sur l'organisation del'entreprise ; connaître la réglementa-tion en vigueur ; appréhender lestechnologies et les normes ; maîtriserla mise en œuvre ; analyser des cas concrets. Ce guide pratiques'adresse notamment aux acteurs des départements qualité, production,logistique, et des services informatiques.www.dunod.com

RISQUES ET ACCIDENTSINDUSTRIELS MAJEURS Caractéristiques, réglementation,préventionDe Nichan MargossianCollection Technique et Ingénierie - 2006 280 pages - Prix : 55 €Cet ouvrage offre une vision à la foisglobale et synthétique de la préventiondes risques et accidents industrielsmajeurs, à travers des exemplesconcrets et pratiques. Sommaire : Les accidents majeurs ou catastrophes. Les risques et accidents industrielsmajeurs. Les incendies et les explo-sions. Les substances toxiques etécotoxiques. Législation, réglementa-tion, normalisation et organisation. La prévention des accidents industrielsmajeurs avant l'accident. Les interven-tions après un accident industrielmajeur. Public : Chefs d'entreprise,responsables d'usine, responsablessécurité ; Ministères, collectivitéslocales et territoriales, autres adminis-trations, etc. ; étudiants.www.dunod.com

AGENDA BIBLIOGRAPHIE

RETROUVER L’INTEGRALITÉ DE L’AGENDA

accèslibresur www.j3e.com

Salons, congrès, conférences...

INDUSTRIE PARIS 200627 au 31 Mars 2006Paris Nord Villepinte

www.industrie-expo.com

SRN / SALON DE LARECEPTION NUMERIQUE29 au 31 mars 2006 Paris Palais des Congrès

[email protected]

POWERTEK 20065 au 7 avril 2006Centre des congrès de Moscou - Russie

[email protected]

SEMINAIRE LEONARDO6 avril 2006Toulouse

Tél. : 01 42 25 25 67

LIGHT+BUILDING23 au 27 avril 2006Francfort sur le Main -Allemagne

www.messefrankfurt.com

FACTORY AUTOMATION24 au 28 avril 2006 Hanovre - Allemagne

www.hannovermesse.de

INTERMAT24 au 29 avril 2006Paris Nord Villepinte

www.intermat.fr

PROJECT QATAR 20061 au 4 mai 2006Doha - Qatar

www.ifpexpo.com

TURKEYBUILD3 au 7 mai 2006Istanbul - Turquie

www.yem.net

AUTOMATION & ROBOTICS15 au 19 mai 2006 Bermingham - Royaume Uni

www.march2006.comi

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AGENDA • BIBLIOGRAPHIE • STAGES

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établir un “point de référence” d'un bâtiment existant.Précisons que la vérification et la mise au point lorsde la réception correspondent à une vision ancienneet limitée du commissionnement, encore ancréeaujourd'hui dans les esprits.

PREMIER GROUPE DE TRAVAILPendant 4 ans, de 2001 à 2004, un groupe de travailinternational de l'AIE(1) (piloté par la France) arassemblé une quarantaine d'experts issus de 13 pays,sur le thème : "Commissionnement des installationsde génie climatique et de la GTB". À l'origine du projet,se trouvent le CSTB et l'Ademe. EDF et le ministèredu Logement ont par la suite soutenu cette initiative,à laquelle s'est également joint Elyo. Les travaux ontpermis aux différentes entités présentes de se mettred'accord sur une définition du commissionnement etd'organiser la démarche dans les différents pays (voirencadré "pour en savoir plus"). Restaient à définir lescoûts du commissionnement, les économies réelle-ment dégagées et la pérennité de la démarche… Auniveau européen, il n'existe pas encore à ce jour devéritables retours d'expérience pouvant apporter desréponses. En revanche, les États-Unis disposentaujourd'hui de bases de données relatives à des bâti-ments commissionnés permettant de tirer lespremières conclusions, à la fois en terme de côut globalau niveau du bâtiment mais également fonction parfonction.

ELARGISSEMENTDès 2005, la démarche s'est poursuivie sous la houlettede l'Amérique du Nord (États-Unis et Canada), orientée

Tout d'abord quelques déf in i t ions…Commissioning : clarifier la demande dumaître d'ouvrage, du point de vue de l'envi-ronnement, des consommations énergétiques

et de l'usage du bâtiment, en vérifiant les performanceset la documentation.Le commissioning consiste à s'assurer que lessystèmes sont conçus, installés, soumis à des essaisde fonctionnement et à même d'être exploités etentretenus de façon à fonctionnerConformément à l'intention de conception et à se main-tenir dans des conditions optimales du point de vuede l'environnement intérieur, urbain et/ou général, del'énergie et de l'exploitation des installations. Lecommissionnement débute avec la programmation etintègre la conception, la construction, la réception,l'exploitation et la formation. Cette démarche peutavoir lieu pendant toute la durée de vie du bâtiment.Véritablement lancée à l'échelle internationale, laréflexion autour du commissionnement des bâtimentsremonte au début du 21e siècle, bien que les États-Unis soient pour leur part un peu plus avancésdans la démarche.Le commissionnement est un processus qualité quipermet de s'assurer que la demande du maître d'ou-vrage et la qualité attendue pour un bâtiment va bienêtre celle que l'on souhaite tout au long du cycle de viedu bâtiment. Cette démarche qualité intervient dès laconception et jusqu'à la fin de vie, en passant les étapesde réception et l'exploitation. Le processus concerneaussi l'organisation du fonctionnement des acteurs etleur mode de communication. Le commissionnements'applique aux bâtiments neufs, réhabilités ou pour

COMMISSIONING : TEST ET VALIDATION COGESTION ENERGETIQUELes performances réelles

des bâtiments sont souvent

inférieures aux calculs

prévisionnels réalisés par

les bureaux d'études comme

aux attentes des maîtres

d'ouvrage.

Le commissionnement

des installations techniques

permet à présent de suivre

le niveau de performance à

chaque étape projet et durant

la vie du bâtiment. Processus

global de conception

relativement nouveau,

le commissioning illustre

le passage d'une culture

de moyens à une culture de

résultats. Initialement centrée

sur le génie climatique,

la démarche gagne

progressivement l'ensemble

des équipements techniques.

Rappelons que l'objectif ultime

est de réduire les dépenses

énergétiques.

E X P E R T I S E S STRATÉGIE & MARCHÉS

14 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

www.j3e.com

votre code d’accés en couverture

PROBLÉMATIQUEDES BÂTIMENTS “BLANCS”

LIEN ENTRE COMMISSIONNE-MENT ET HQE

TEST DE PERFORMANCE

EXPÉRIMENTATIONS

ET LA MAINTENANCE ?+

+

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COMMUNICATION DES ACTEURSComment faire communiquer entre eux les diffé-rents acteurs du monde de la construction ? Voilàjustement une des fonctions du commissionnement.L'annexe 47 de l'AIE aborde l'optimisation de cettegestion de l'information entre les différents acteurs.Normalement, au fur et à mesure de l'avancementdu projet de construction, s'accumulent de plus enplus d'informations. On devrait donc assister à unecapitalisation de cette masse d'informations. Enfait, on s'aperçoit rapidement qu'à chaque étape,une grande part de ces données sont perdues. Ledossier des ouvrages exécutés ne contient que trèsrarement l'information attendue. Au moment dupassage de relais des bureaux d'études aux entre-prises, de même lors de la transition entre instal-lateurs et exploitant, on assiste à une perte d'infor-mations. « Nous avons des difficultés à capitaliser.Notamment parce que les acteurs travaillent avecdes référentiels techniques différents. L'idée estde développer un outil pour mettre en relation lesdifférents acteurs sur la base d'un référentielcommun d'information et de vérifier la qualité deséchanges. »

QUI EST LE "COMMISSIONNEUR" ?En fonction de la taille du bâtiment, de sa complexitéet de sa criticité, le déploiement du commissionne-ment ne sera pas de même nature ni d'un mêmecoût. D'ailleurs, qui se charge de cette mission ?Pour l'heure, en France, rien n'est figé et la place reste à prendre.Sous d'autres latitudes, par exemple aux États-Unis,il existe selon les États un "commissionner agent",c'est-à-dire une fonction de commissionneur, payépar le maître d'ouvrage, dont les missions s'étendenttout au long du cycle de vie du bâtiment. C'est unmétier à part entière. En France, quelques-unes des

sur le commissionnement des bâtiments à faibleconsommation d'énergie, en consolidant les outils déjàmis en place. Les travaux s'appliquent à des bâtimentsbeaucoup plus sensibles, car exploités dans le cadred'exigences de consommation plus strictes. Objectif :le confort et la performance énergétique du bâtiment,avec une vision plus large que celle du génie clima-tique. Il est donc question de l'ensemble des équipe-ments techniques pouvant être pilotés et contrôlés parla GTB, ayant un rôle à jouer dans la consommationénergétique du bâtiment : protections solaires, éclai-rage… Il faudra, pour respecter ces exigences, effec-tuer des campagnes de vérifications au plus tôt dansl'acte de construire et évaluer les caractéristiques desmatériaux et des équipements pour atteindre lesperformances théoriques souhaitées.Le groupe de travail actuel (Annexe 47) devra déve-lopper un processus adapté à ses bâtiments à faibleconsommation énergétique, et apporter des donnéeschiffrées sur la base de retours d'expérience. « Audépart, nous étions un peu trop centrés autour desproblématiques de mise au point, de réception et d'ex-ploitation, explique Mireille Jandon, ingénieur encharge du programme "bâtiments hautes technolo-gies" au CSTB. Nous nous impliquons de plus en plusdans le processus de conception. Il est nécessaired'introduire, dès la conception, un nombre importantde capteurs et d'outils de test fonctionnels. » On nouspromet des données concrètes pour bientôt !

LE RÔLE DE LA GTBLa GTB pourrait-elle "porter" les actions de commis-sionnement ? « Certainement, grâce à l'aspect fédé-rateur de cette fonction du bâtiment. Elle permetde vérifier la totalité des performances du bâtiment,une fois celui-ci terminé. C'est l'outil qui permet àla fois d'atteindre des objectifs et de les vérifier. Unpréalable doit être réalisé, le commissionnementde la GTB elle-même afin de s'assurer de la justessedes informations récupérées. »Le commissionnement doit porter les performancessur la base d'un outil en charge de gérer leprocessus global et de plusieurs outils consacrés àla gestion d'actions dédiées. « Par exemple, si jesouhaite m'assurer que le maître d'œuvre a bientraduit les prescriptions du maître d'ouvrage, il estpeut être intéressant d'employer des check-lists etdes outils automatiques implémentés dans la GTBafin de vérifier que l'ensemble des connexions estréalisé, que les actionneurs répondent convenable-ment (vannes, registres, contacteurs, …) que lesfonctions de régulation sont conformes au cahierdes charges… »

E X P E R T I S E SSTRATÉGIE & MARCHÉS

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NTINU DES PERFORMANCES “Bien plusque la conduite,l'exploitationd'un bâtimentdoit à présentporter sesfruits du point de vue énergétique ! ”

Grâce au commission-nement, les pertesd ' i n f o r m a t i o n s e n t re le s a c t e u r sintervenant sur leprojet de constructionsont limitées.

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superviseur Topkapi les outils de détection de défautsque nous avons mis au point (2). » Par ailleurs, sachantque le commissioning consiste majoritairement enune approche "services"…, EDF développe de son côtédes outils de services sur la base des modules misau point par le CSTB.

LES FONCTIONS INTÉGRÉESLes bases de tests fonctionnels devraient égalementpermettre l'évaluation des fonctions intégrées (oufonctions combinées). Ces fonctions combinent lepilotage de plusieurs capteurs et actionneurs de diffé-rentes natures, selon une logique définie. il s'agitd'optimiser la performance énergétique en utilisantla source d'énergie la plus économique, par exemple,si on détecte la présence d'une personne dans unepièce, on peut pour lui fournir le niveau d'éclairementsuffisant, ouvrir un store et utiliser l'éclairementnaturel avant d'allumer un luminaire (éclairage arti-ficiel), ou à l'inverse, si les apports thermiques solairessont trop élevés, et afin de limiter les besoins de rafraî-chissement baisser les protections solaires … « De nombreux groupes de recherche travaillent surle thème des fonctions combinées. »Toute la difficulté consiste à vérifier les algorithmesmathématiques développés en phase de conception.À présent, en phase d'installation, ces données théo-riques sont-elles toujours vraies ? Puis, en phased'exploitation, les mesures confirmeront-elles lesprévisions ?Fortement épaulé par les bénéfices de la communi-cation numérique, le commissionnement permet depenser que la théorie ne sera plus uniquement unequestion de discours ou de catalogues. On peut aussiespérer que les interfaces entre professionnels faci-literont les échanges de données tout en limitant laperte d'information entre les différentes étapes del'acte de construire. Tout cela devrait se mettre enplace, poussé par les contraintes de performanceenvironnementale…■

Michel LAURENT

(1) Agence internationale de l'énergie (www.iea.org).(2) Il s'agit d'Enerbat, logiciel de conduite pour l'opti-misation énergétique des bâtiments. Voir la solutionpubliée dans le J3E 751 de décembre 2005, page 22)

fonctions de commissionnement sont prises encompte par le contrôleur technique. Mais cela restetrès ponctuel. « Trois types d'organisation de la fonc-tion sont possibles, souligne Mireille Jandon. Cellede commissionneur à part entière, comme cela sedéroule aux États-Unis. On peut aussi imaginer unemontée en compétences de l'ensemble des acteursvis-à-vis du commissionnement. Au niveau européen,un mode de fonctionnement intermédiaire, plusréaliste, tendrait à mettre en place une fonction decommissionneur qui viendrait valider la performanceà certaines étapes clés, en parallèle d'une prise deconscience globale des différents acteurs. »On peut aussi imaginer que l'économiste de la cons-truction, à son niveau, prenne part à cette démarche.« Les différentes tâches résultant du commissionne-ment n'ont pas encore été attribuées à un type deprofessionnel, d'autant plus que les acteurs de laconstruction n'ont pas exactement le même périmètred'intervention dans les différents pays. Cela fait partiedes prochaines avancées du groupe de travail. »

LES OUTILSLes outils de commissionnement comprennent à lafois des procédures pour gérer le processus, des outilspermettant de vérifier les performances, des guidespapier de recommandations ainsi que des logicielsqui pourront être utilisés ou implantés dans dessystèmes de GTB : des procédures de test fonctionnelpermettent de mesurer la performance effective d'uncomposant (voir plus bas) ; les outils implantés dansles systèmes de gestion technique du bâtimentautomatisent les procédures de test et les appliquentde façon systématique. L'utilisation de telles méthodesnécessite toutefois que le système de GTB fonctionnesans faille. Il convient donc avant tout de vérifier laGTB elle-même, c'est-à-dire d'effectuer son commis-sionnement ! Il existe pour cela plusieurs outils dédiés.« Aujourd'hui, la GTB est essentiellement utilisée enconduite et très peu en exploitation, pour la réalisa-tion de bilans ou de tableaux de bord. Elle est encoresous-utilisée. Souvent, les exploitants, gestionnairesou maîtres d'ouvrage exploitants nous demandent dedéfinir les tableaux de bord. Ils ont besoin d'indica-teurs simples de type "vert, orange ou rouge" » ; diffé-rents modèles comparent les résultats obtenus surle terrain avec les résultats escomptés.Le CSTB propose pour sa part d'accompagner lesmaîtres d'ouvrage lors de la mise en place des actionsde commissionnement et de la définition du plan type(actions et tâches à mettre en place). Il travaille aussiavec les acteurs de la GTB pour les aider à embar-quer des modules de commissionnement dans leursoffres. Pour les bureaux d'études et les installateurs,sont proposées des check-lists types pour les aider àsuivre la démarche.« Nous souhaitons que les éditeurs de logiciels sesaisissent de ces outils et les intègrent de façon nativedans leurs offres. Areal a intégré dans son

COMMISSIONING : TEST ET VALIDATIONCONTINU DES PERFORMANCES

>>>

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E X P E R T I S E S STRATÉGIE & MARCHÉS

Commissioning oucommissionnement ?Les deux mots sont actuellementemployés en France. Pas trèsévocateurs, certes, mais ilsemble difficile de trouver une expression plus juste. À l'origine, le "commissionne-ment" était un terme utilisé dansla marine pour évoquer la vérifi-cation des différents pointscritiques et équipements d'unnavire. "Commissioning" est la déclinaison anglophone de "commissionnement".

POUR EN SAVOIR PLUS...www.commissioning-hvac.org Il s'agit des résultats complets de l'Annexe 40 (en anglais).www.commissionnement.org Informations sur les travaux du groupe reflet (en français). Patience, le serveur est parfois un peu long d'accès.www.ecbcs.org Programme "Maîtrise de l'énergie" dans les bâtiments et les collectivités de l'AIE.Mireille Jandon (CSTB) : [email protected]

Bientôt un guide !L'interaction entre les actionsinternationales menées par le CSTB et les professionnelsfrançais est assurée par ungroupe de travail "reflet",composé d'une vingtaine dereprésentants des maillons dela qualité : maîtres d'ouvrage,maîtres d'œuvre, contrôleurstechniques, installateurs,exploitants, distributeursd'énergie, ainsi que l'Ademe.Ce groupe prépare pour la finde l'année 2006 un guide ducommissionnement destinéaux acteurs de terrain, décri-vant l'organisation et lesoutils nécessaires au commis-sionnement des bâtiments.

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système certifié LonMark. » Les premiers profilsdevraient voir le jour dès septembre 2006. Ungroupe de travail “outils”, dont la mission estd'assurer l'interopérabilité des logiciels pour latotalité des fonctions LonMark est égalementactivé. Les premières avancées sur ce sujetdevraient être livrées début 2007 ;- l'intégration certifiée : LonMark France, en accordavec LonMark International, facilitera la création d'unréseau d'intégrateurs certifiés. « À partir d'unprogramme adapté, nous sensibiliserons et certifie-rons de nouveaux intégrateurs soucieux de répondreaux besoins d'applications interopérables LON. Nousdévelopperons la demande de solutions LonMark.Un programme d'amélioration de la qualité des inté-grations sera également conduit pour assurer lasatisfaction des utilisateurs et exploitants. Rester auniveau des produits serait une erreur. Ainsi, LonMarkFrance propose la remontée au niveau système desproduits, logiciels et services pour créer des "solu-tions systèmes" basées sur un vrai standard et unevéritable interopérabilité. » - s'adresser des nouveaux marchés : LonMarkFrance soutiendra les initiatives du LonMarkInternational pour développer de nouvelles initiativesindustrielles à destination de marchés en plein déve-loppement et encore peu utilisateurs de standardset de normes de communication.Contrairement aux bâtiments tertiaires, à usage debureaux ou de commerce, ces marchés n'ont pasencore totalement intégré les apports des offres deGTB / GTC. Parmi ceux-ci, on peut citer l'éclairagepublic (éclairage de rue, mais aussi l'éclairage debâtiments historiques ou institutionnels, les anima-tions festives...), la télémesure et la télérelevée éner-gétique, la domotique…Un groupe de travail "intégrateurs de systèmes" vas'attacher à certifier les intégrateurs systèmesLonMark.

Àl'occasion du salon Interclima+Elec, le LonUsers France annonçait sa touterécente décision de migrer vers une struc-ture LonMark France. Derrière cette évolu-

tion de structure pour laquelle 2006 sera une annéede transition, le futur LonMark France engageplusieurs nouveaux projets : certification des inté-grateurs, certification des systèmes multi-techniqueset conquête de nouveaux marchés…En gestation depuis de longs mois, mais décidée le15 décembre dernier lors de l'assemblée généraledu LonUsers France, cette évolution s'inscrit dansla dynamique de développement des normes euro-péennes et internationales et des solutions decommunication. De plus, avec le besoin de rationa-liser les structures associatives, il est apparu essen-tiel aux LonUsers et à LonMark International deredéfinir l'organisation, les objectifs et la démarcheaprès plus d'une décennie de fonctionnement. Cettetransition s'effectuera avec les mêmes principauxmembres et la même cellule de direction. Il n'y a pasde grands changements à attendre à ce niveau.Trois projets justifient notamment cette évolution :la certification des systèmes interopérables, la certi-fication des intégrateurs et la conquête de nouveauxmarchés :- l'interopérabilité système : les concepteurs de bâti-ments, les installateurs, les exploitants et les utili-sateurs sont tous demandeurs d'interopérabilité.LonMark a pour mission de définir, développer ettester les produits réellement interopérables. LeLonMark France sera chargé de promouvoir cesproduits interopérables pour le marché français.« L'interopérabilité de type "système" est en marche,explique Serge Le Men, président de LonMarkFrance. Demain, un système LonMark se construiraavec des produits, des routeurs, des matériels d'in-frastructure, des automatismes et des logiciels touscertifiés LonMark. Le tout intégré par un intégrateur

INTÉGRATION ET GESTION ÉNERGÉTIQUE :TENDANCES Cet article

constitue le deuxième volet

des tendances et stratégies

observées autour de la gestion

technique du bâtiment (voir

le J3E no 752 pages 14 et 15).

Des nouvelles orientations de

Lon, en passant par la gestion

énergétique et les offreurs

globaux du second œuvre

technique, voici quelques

grandes lignes directrices…

E X P E R T I S E S STRATÉGIE & MARCHÉS

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LonXXXX : pour s'y retrouver !- L'association LonUsers France rassemble depuis 1995 les utilisateurs de la technologieLonWorks au sens large (constructeurs, éditeurs, distributeurs, intégrateurs, utilisateurs,prescripteurs…). En fait, la majorité de ses membres sont plutôt des offreurs de produits matérielsou logiciels et des intégrateurs. L'objectif principal du LonUsers France était de promouvoirl'utilisation de la technologie LonWoks sous toutes ses formes.- L'association LonMark International regroupe de nombreux industriels à travers le monde. Elle définit et certifie les standards d'interopérabilité en technologie LonWorks et attribue le labelLonMark aux produits et services répondant aux critères et profils d'interopérabilité. Ses objectifs : renforcer le référencement et l'utilisation du label LonMark, développer et soutenirles implantations nationales, définir la stratégie mondiale d'évolution du standard LonMark etpartager les actions de terrain avec les LonUsers locaux.

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GESTION ÉNERGÉTIQUEDans le hall 5.2 du salon Interclima+Elec, Arc Informatique et Siemens présentaient chacunune solution logicielle "légère", dédiée à la gestiondes consommations énergétiques dans lessecteurs de l'industrie et du bâtiment. Exposant sur le stand des LonUsers, ArcInformatique présentait un outil logiciel développépar le français ODS (Océan Data Système) : DreamReport 3.0. Connecté en temps réel sur PCVue eten lien avec les historiques, Dream Report est unoutil d'aide à la gestion des consommationsd'énergie. Il permet de configurer des masques derapports et de tableaux de bord, publiés ensuite aurythme des données. Ces données sont dupliquéesdepuis la base de PCVue dans une base de donnéesspécifique à Dream Report. L'opérateur disposelocalement de bilans tout en pouvant consulter àdistance les bilans de différents immeubles. « Denombreuses informations mesurées via le systèmede supervision ne sont pas encore exploitéesaujourd'hui comme elles pourraient l'être ! »souligne-t-on chez Arc Informatique (1).

De son côté, Siemens présentait un outil réalisépar @SI (ne pas confondre avec le bus de capteurs-actionneurs ASi), un de ses intégrateurs privilé-giés. Nommé Maestro, le logiciel d'économiesd'énergie pour applications tertiaires et indus-trielles présente différentes fonctions de comptageet sous-comptage voie par voie. L'exploitant peutprévoir des séquences de délestage selon uneprogrammation horaire, tout comme effectuer lasimulation des consommations sur plusieurs voies.Différents tableaux de bord, d'accès relativementsimple, permettent de gérer jusqu'à 512 voies(extensibles). Véritable outil de gestion techniquede l'énergie, Maestro ne prend toutefois pas encompte les caractéristiques des courants.

SIEMENS : GESTION DE L'ÉNERGIEET DES TABLEAUX INTÉGRÉERésultat du rapprochement entre SBT (SiemensBuilding Technologies) et Siemens A&D, la gestion

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DEUX VALEURS FORTEStechnique globale du bâtiment "vue par Siemens"prend dorénavant en charge l'énergie et les tableaux électriques (2).

À partir de ses outils de supervision, SBT proposed'assurer une gestion de l'énergie et des tableauxélectriques. Cette offre vient en complément dela gestion technique HVAC ou encore de la sécu-rité des biens et des personnes.Les équipements Siemens A&D génèrent desdonnées sous Profibus collectées via un PCindustriel ayant un rôle d'interface et de passe-relle vers un réseau BacNet lui-même en liaisonavec le superviseur Desigo de SBT. Cette inter-face permet le stockage local et l'horodatage desdonnées sans oublier les fonctions de calcul. Ilgère jusqu'à 10 000 objets.

BUILDING AUTOMATIONCHEZ SCHNEIDER ELECTRICFort des acquisitions de TAC et Satchwell,Schneider Electric complète son offre tradition-nelle de distribution électrique avec une palettede solutions notamment appliquées aux métiersdu génie climatique et de la sécurité : régulationchaud / froid / ventilation, contrôle d'accès, vidéo-surveillance, gestion technique du bâtiment. Nousreviendrons dans J3E sur la présence "BuildingAutomation" de Schneider Electric TAC France (2).Rappelons simplement que cette nouvelle entitéest le produit d'une structure regroupant :- TAC, constructeur suédois spécialiste de la GTBbasée sur des systèmes intégrés ouverts, entrédans le groupe en 2003 ;- Andover, spécialiste américain du contrôled'accès, de la vidéosurveillance et des systèmesintégrés de GTB et de sûreté, acquis en 2004 ;- Satchwell, constructeur anglais récemmentacquis, spécialiste de la régulation et de la GTB dans le domaine du génie climatique,présent sur le marché français depuis plus de 50 ans. ■

Michel LAURENT

“La gestionénergétiquedevient une des principalesraisons d’être des systèmesde contrôle du bâtiment ”

(1) Nous serons amenés, dans un prochainnuméro de J3E, à reparler de Dream Reportdans le cadre de SOAP (Simple Object AccessProtocol).(2) En prévision : une enquête sur les"nouveaux" grands offreurs globaux du secondœuvre technique, autour de la problématiquede gestion de l'énergie.

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Adieu barrettes, bornes deconnexion et boîtes de rac-cordement ! À sont tour,Legrand vient de franchir

le seuil du système d'installation àraccordement rapide, sur la base deproduits pré-connectorisés. Outreles avantages économiques avan-cés par le fabricant, ce nouveauconcept "plug & play" intervient surles projets à trois niveaux :- en déplaçant le plus possible la pré-paration du chantier vers l'atelier,via la préparation et la préfabrica-tion de l'ensemble des éléments ;- en réduisant les risques d'erreursau montage et de vol sur le chantier ;- en assurant un haut niveau de flexi-bilité de l'installation, lors de la main-tenance ou de futures extensions.« En France, nous estimons un mar-ché d'applications tertiaires à 13 M€,accompagné d'une croissance de 10 à 15 % par an, explique JérômeLemoine, responsable marché chezLegrand. À partir d'une surface de500 m2, ce système apporte un hautniveau de réactivité et de garantie.Entre 1 000 et 5 000 m2, l'intérêt semesure surtout en termes de com-pétitivité et de productivité. Au-delàde 5 000 m2, compétitivité et retoursur invest issement sont lesprincipaux avantages du systèmed'installation. »Introduit au catalogue 2006, lancé enavril et mis en stock chez certainsdistributeurs, ce système d'installa-tion s'étendra du coffret de distribu-tion électrique basse tensionjusqu'aux postes de travail, pour ali-menter les luminaires et blocs deprises situés en goulottes, en colon-nes ou en faux plancher. Que dire duconnecteur ? Legrand n'a pasréinventé un nouveau standard (ouf!) mais choisi le standard Wieland, àprésent libre d'utilisation.IP20 par conception, les différents élé-ments du système permettent à l'ins-tallateur de travailler éventuellementsous tension. Ainsi, la panoplie secompose de boîtes de dérivation, derépartiteurs, de connecteurs, dedétecteurs et de télécommandes(pour l'éclairage), de cordons et de

Installation tertiaire à raccordement rapide : adieu S O L U T I O N S

Exemple de flexibilitéde l’installationavec une configurationde troisbureauxdistincts...

E X P E R T I S E S STRATÉGIE & MARCHÉS

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COMMENT... préparer

le plus possible en atelier

l'installation électrique

de locaux tertiaires, des

tableaux de distribution

jusqu'aux luminaire et

prises de courant ?

Si le concept d'installation

à raccordement rapide

n'est pas nouveau, Legrand

se charge de le propulser au

comptoir des distributeurs…

quelques accessoires. Nourrices,blocs de prises et luminaires peu-vent être équipés de connecteurs enatelier, ce qui réduit l'installation àune simple manœuvre de connexion.Si le raccordement côté terminal(blocs de prises et luminaires) estbien maîtrisé, il semble en revancheque les esprits soient moins limpi-des quant au raccordement amontvers le tableau de distribution ou leTGBT. « Le lien avec le tableau peuts'effectuer via notre offre de cana-lisations préfabriquées Zucchini (1) »,explique-t-on chez Legrand. Certes,La mort du câblage

vertical ?Dédiée à la gestion del'éclairage, l'offre de détecteursactifs et passifs et de télécom-mandes tend à limiter les liaisons filaires verticales.Supprimer les descentes decâbles vers les interrupteurspermet là encore de gagnerdu temps sur le chantier et d'accroître fortement laflexibilité du cloisonnage…D'autant plus facilement que le câblage de puissancedes luminaires est à présentmodulable.

Chez Wieland, on pousse un peu plus loin Autre constructeur, autre offre : à l'occasion du salon Iet de commande modulaires basées sur les standards Le système comprend 2 sorties d'allumage et de gradaSeul le choix de la puce conditionne le choix du standaLes modules Gesis RM sont confinés dans une boîte deen atelier. Il ne reste plus qu'à l'intégrer par branchem

Raccordements rapides IP68 dans l'industrieLe système d'installation Gesis de Wieland intègre à présent des connecteurs IP6la porte à des marchés jusqu'alors réservés aux techniques de câblage traditionnLe verrouillage de deux composants s'effectue par encliquetage. Le système supcordement aux luminaires, il est possible de raccorder des boîtiers traditionnels.est actuellement en cours de développement.

mais pourquoi ne pas employer lesystème d'installation jusqu'à l'ar-moire et jouer la carte du “plug & play” sur toute la ligne ? Ainsi, ildevrait être possible d'équiper laparoi de l'armoire de prises femel-les, câblées et repérées en atelier,de sorte que l'installateur n'ait plusqu'à amener la puissance dansl'armoire et connecter tous lesdéparts… Itec, tableautier et intégra-teur implanté en Vendée, proposedéjà cette configuration, sur la basede matériels Wago ou Wieland.En basculant vers la notion de

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dominos et tournevis !

E X P E R T I S E S

système, Legrand entend s'impli-quer un peu plus dans les servicesaux installateurs, du projet jusqu'auchantier. Un logiciel d'étude de l'im-plantation électrique est proposé auxbureaux d'études et aux installa-teurs. Notons que ce logiciel estcompatible avec Autocad, une pre-mière pour Legrand. Les bureauxdétudes peuvent alors générer lanomenclature des produits en valo-risant au maximum les produitsstandard. Ces études peuventégalement être réalisées par uneéquipe spécialisée de Legrand.

l'intégration…nterclima+Elec, Wieland lançait une famille de fonctions de contrôle EIB, KNX et LON.

ation, 4 sorties d'enclenchement, 2 sorties de stores et 8 entrées. rd de communication.

e distribution Gesis RAN. Le tout est intégré, câblé, testé et repéré ment dans l'installation électrique.

66 / IP68. Cette évolution appelée Gesis IP+ ouvre nelles : tunnels, parkings, sites industriels… pporte une capacité de courant de 20 A. Outre le rac-

En plus de la version 3 pôles, une version à 5 pôles

Lors de l'étude d'implantation, leregroupement des produits permetune livraison par zones d'installation,au fur et à mesure de l'avancementdu chantier. Ce découpage de la livrai-son à la fois spatial et temporel, estaussi une première pour le fabricant !En conclusion, rappelons qu'une desgrandes forces de ce système decâblage consiste à être relayée parles réseaux de distribution propo-sant l'offre du constructeur. ■

(1) L'offre de canalisations préfabriquéesZucchini est à présent intégrée au cataloguegénéral de Legrand.

...Réamenagéeen deux bureaux.

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mettant en œuvre les règles de l'architecture biocli-matique afin de s'approcher d'une autorégulationthermique.Par ses différents aspects et les choix effectués, lebâtiment propose de multiples solutions environne-mentales avec un bilan “consommation énergétique”largement conforme à la RT 2005 (C = C réf -30 %).

TRÈS FORTE INERTIE THERMIQUESur le plan du gros œuvre, le choix d'une enveloppede 37,5 cm d'épaisseur en Monomur terre cuite s'estrapidement imposé. De par sa conception alvéolaireet les qualités naturelles de la terre cuite, la briqueMonomur dispose d'un remarquable pouvoir isolantqui dispense d'employer un isolant complémentaire;sur ce chantier, la résistance thermique est R = 2,61 m2.K/W. De plus, au niveau du pont ther-mique mur/plancher, elle permet de diviser par 4 ladéperdition de chaleur par rapport à un systèmed'isolation par l'intérieur.Autre caractéristique majeure ayant contribué à sonchoix par le maître d'ouvrage, sa forte inertie, qui enfait un excellent régulateur thermique et sa contri-bution à la bonne qualité de l'air intérieur.L'association des performances de la briqueMonomur terre cuite à un plancher bas sur chapeflottante sur vide sanitaire (Rth = 2,00 m2 K/W), à desmenuiseries PVC recyclé équipées de double vitragepeu émissif et à une isolation laine de verre en

Après quinze mois de travaux, CardonnelIngénierie vient de s'installer dans sonnouveau siège social situé en région pari-sienne, à Saint-Pierre-du-Perray (91).

Cette construction R+1 de 600 m2 de SHON, et de410 m2 de surface chauffée accueille quinze person-nes. Elle est organisée en vingt postes de travail,salles de réunion, de formation et locaux annexes.Sa conception, qui représente un investissementglobal de 600 000 euros (terrain + bâtiment + hono-raires), constitue une vitrine pragmatique du savoir-faire du cabinet d'ingénierie spécialisé en étudesthermiques et fluides du bâtiment.Grâce à la collaboration de Bruno Boschetti, archi-tecte DPLG, spécialisé en constructions bioclima-tiques, et Christian Cardonnel, cette constructions'inscrit dans une démarche Haute QualitéEnvironnementale (HQE), respectant à la fois lescontraintes de la RT 2005 et de la préservation del'environnement. La construction du bâtiment faitappel à des concepts et équipements émergentspour limiter la consommation d'énergie et aboutir àun cadre de travail agréable et ergonomique. Sesconcepteurs sont en effet convaincus qu'un telcadre contribue à la productivité du personnel (etdonc à une maîtrise du prix de l'heure travaillée).Pragmatique et démonstratif, le modèle constructifse fonde sur des éléments de qualité forts enmatière de performances énergétiques, tout en

DÉMARCHE HQE : LA VITRINE PRAGMAT

Le bâtiment propose de multiples solutions environnementales avec un bilan “consommation énergétique”largement conforme à la RT 2005 (C = C réf -30 %).

BIOCLIMATIQUE ET RT 2005 La moindre

des choses pour un bureau

d'études thermique est de

mettre en pratique ses idées

et son savoir-faire pour ses

propres besoins. Il n'est donc

pas surprenant que le nouveau

siège social de Cardonnel

Ingénierie soit une vitrine

de la démarche Haute Qualité

Environnementale.

Grâce à des solutions pragma-

tiques, la consommation

d'énergie de ce bâtiment

de 450 m2 sur deux niveaux

ne dépassera pas 100 kWh

d'énergie primaire par m2.

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toiture (R= 6 m2 K/W), a permis de construire un bâti-ment à inertie thermique très forte et d'obtenir un U bât de 0,45 W/m2 K, soit un gain de 30 % par rap-port à la RT 2000. Le vide sanitaire est constitué parla surélévation d'une dalle sur environ 60 cm. Ce vided'air entre la dalle et le sol assure une meilleure iso-lation et protège la dalle contre les remontées d'eau.La volumétrie du bâtiment adopte la forme d'uncarré sur deux niveaux avec un angle tronqué orien-té plein sud et doté d'une verrière sur toute lahauteur du bâtiment. Cette façade vitrée donne surun atrium qui forme une sorte de cheminée centra-le assurant une ventilation naturelle et la circulationdes fluides. La répartition des pièces se fait autourde ce volume vitré qui sert de hall de circulation etd'espace tampon. Le bâtiment est recouvert par unetoiture en cuivre prépatiné sur charpente bois et iso-lation renforcée en laine de verre. Cette toiture estsurmontée d'un lanterneau central qui permet unécrêtement des surchauffes.Afin de remplir sa mission de vitrine pragmatique, lebâtiment dispose de réserves d'espace afin de nepas entraver les possibilités ultérieures de test denouvelles solutions (boucles thermogènes parexemple). Est également prévu un système derécupération des eaux de pluie.

GESTION DES APPORTS SOLAIRESLes apports solaires en hiver comme en été sontoptimisés pour profiter au maximum de l'énergiesolaire passive grâce à une orientation étudiée de laconstruction. 60 % des baies vitrées sont ainsisituées en secteur Sud. Les menuiseries PVCrecyclables à double vitrage (4/16/4) peu émissif(remplissage argon) prennent place au centre desmurs extérieurs. Elles s'accompagnent de storesextérieurs et intérieurs (motorisés par Somfy), évi-tant les apports solaires massifs l'été. Une gestionautomatisée des protections solaires pourrait êtreintégrée par la suite. Sur le plan structurel, notonsque le bâtiment possède également un débord detoiture limitant les apports en été.Cette caractéristique, servie par un éclairage basseconsommation avec luminaires à tubes T5 intégrésdans le plafond thermo-acoustique et gradateursélectroniques, génère une limitation des puissancesd'éclairage avec un gain de 30 % sur la référence RT 2000. Une performance intéressante en rapportaux 120 g de CO2 produits par KWh.La production d'eau chaude sanitaire (ECS) estassurée par un ensemble de capteurs Robin-Sunsemi-transparents de 6 m2 intégrés en façade del'atrium. De plus, 8 m2 de capteurs photovoltaïques

E X P E R T I S E SEFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE & ENVIRONNEMENT

IQUE DE CARDONNEL INGÉNIERIEassureront par la suite une part de la production del'énergie électrique. L'installation d'une éolienneest également envisagée.La conception bioclimatique du bâtiment permetd'atteindre une consommation inférieure à 45 % à laconsommation de référence de la RT 2000.

VENTILATION MODULÉELe bâtiment est équipé d'un système de ventilationdouble flux modulée en fonction de l'occupation etdes usages (système Agitato fourni par Aldès). Afind'éviter les entrées d'air directes, l'air neuf entrantfait l'objet d'un traitement thermique avec préchauf-fage à travers l'espace vitré de l'Atrium (vitragespariétodynamiques) et une gestion performanteavant d'être aspiré vers les bureaux. L'air vicié(chaud) est repris par décompression dans les qua-tre blocs sanitaires vers le vide sanitaire qui contri-bue ainsi à l'équilibre thermique du bâtiment.La consommation des auxiliaires de ventilation estinférieure à 0,20 W/m3/h d'air transféré. La perméa-bilité est soignée (Q4Pa < 0,6 m3/h/m2). L'objectifglobal est un gain de 60 % sur la référence RT 2000.

CHAUFFAGE À EAU PRIVILÉGIÉL'énergie principale est le soleil (40 %). Cependant, lechauffage du bâtiment est complété par une chau-dière gaz à condensation 40 kW à puissance moduléeet un système reposant sur un concept thermogèneavec pompe à chaleur eau/eau de 6 KW (De Dietrich)sur boudes de récupération de chaleur.La distribution hydrocâblée (PER et cuivre) s'effectuepar un plancher chauffant (ou rafraîchissant) bassetempérature à double circulation (systèmeVivracome de Acome) installé sous chape mince (3 à4 cm). L'utilisation d'émetteurs de chaleur douce(Delta T 30) et d'un système à eau a été privilégiéepar rapport aux solutions électriques pour leurmeilleur confort et l'absence de champs électroma-gnétiques susceptibles de perturber les travailleurs.Grâce à l'absence de parois froides, la températurede confort est de 19 à 20 °C.L'ensemble est géré par des outils de régulation (enfonction de le température extérieure et intérieure) etde gestion, un correctif d'ambiance et une program-mation d'utilisation. Ultérieurement, il est envisagél'installation de boucles thermogènes en périphériedu bâtiment. Compte tenu du budget, l'installationd'un système de GTB n'a pas été jugée prioritaire. Avec une consommation d'énergie de moins de 100 kWh ep/m2 et un rejet de moins de 10 kg de CO2par m2, ce bâtiment présage le futur. ■

Eric Sorlet

Communication par fibres optiques

Le lot électricité/courantsfaibles, confié à l'entrepriseSilvelec, fait aussi l'objetd'attentions particulières sur le plan environnemental.Ainsi, par exemple, la mise à la terre des installations est assurée par un ceinturage du bâtiment afin d'éviter les champs rayonnants réma-nents. À l'intérieur, le chemi-nement des câbles alimentantles bureaux est assuré par unegoulotte Rehau installée à 1 m de hauteur sur toute la périphérie des locaux. Cettehauteur permet de desservirdirectement les postes detravail. Cette goulotte à doublecompartiment abrite d'unepart les câbles d'alimentationjusqu'aux prises clipsables, et, d'autre part, un réseau decommunication par fibresoptiques fondé sur le systèmePACe d'Acome. Cette architec-ture brevetée de câblage auto-rise une accessibilité perma-nente aux fibres en fonction del'évolution des besoins. Elleest utilisée pour la connexiondes postes informatiques et la téléphonie sur IP (ToIP).

Bilan estimatif prévisionnel

Besoins chauffage 28 kWh e/m2

Besoins ECS 2 kWh e/m2

Pertes 2 kWh e/m2

(émission, distribution,génération)

Éclairage 15 kWh e/m2

Auxiliaires 5 kWh e/m2

(chauffage, ventilation…)

Consommation d'énergie 84 kWh ep/m2

Bilan environnemental 8,4 kg CO2/m2

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champ de produits beaucoup plus large et sur l'en-semble du cycle de vie du produit. À noter que le sec-teur de l'électronique fait figure de pionnier danscette quête de l'éco-conception pour sa forteconsommation en énergie (qui présage un fortpotentiel d'amélioration) et sa capacité d'innovation.Alors que l'IPP (politique intégrée des produits)traduit la politique écologique européenne liée auxproduits et se contente de définir un cadre, les direc-tives WEEE, ROHS et bientôt EUP imposent desexigences concrètes. Ainsi la directive WEEE imposeun pourcentage minimum de revalorisation des pro-duits électriques, qui n'appelle d'ailleurs pas forcé-ment à une modification de la conception. Ce n'estdonc pas vraiment de l'éco-conception car on penseau retraitement après la conception, et non pas pen-dant. Néanmoins, beaucoup d'entreprises ont com-pris les enjeux ou ont, tout simplement, anticipél'évolution légale en modifiant la conception de leursproduits pour en optimiser leur revalorisation. Cesdeux directives permettent donc de préparer l'éco-conception, elles ont d'ailleurs été jugéescomplémentaires à la directive EUP par les parle-mentaires européens.

EUP : LE FUTUR DE L'ÉCO-CONCEPTIONLe but de cette directive est d'améliorer l'efficacitéénergétique des produits consommateurs d'énergiesur l'ensemble de leur cycle de vie. Pour ce faire, lesentreprises devront se concentrer sur la phase deconception qui conditionne très fortement les per-formances énergétiques du produit tout au long deson cycle de vie.Le champ d'application de l'EUP est large et couvreles “produits consommateurs d'énergie” définis,sauf exceptions, comme les moyens de transports,

L’éco-conception est un concept qui reposesur l'intégration des caractéristiques envi-ronnementales dans la conception du pro-duit afin d'en améliorer les performances

environnementales tout au long de son cycle de vie.Sur le plan environnemental, nous avons souvent agien réaction à un problème mais bien rarement enprévention à ce problème. Il est aujourd'hui évident àchacun que l'anticipation et la prise en compte glo-bale d'une situation sont devenues fondamentalesen terme d'environnement, d'où l'émergence duconcept d'éco-conception.Ainsi, dès les premiers croquis en bureaux d'études,les concepteurs doivent penser aux contraintes envi-ronnementales, aux consommations requises enmatières premières pour la production, au procédéde fabrication, au conditionnement, à la distribution,à l'utilisation et à la gestion en fin de vie du produit.En théorie, l'éco-conception peut se déployer avecun faible coût global voire avec un gain, grâce àl'acquisition d'un avantage commercial (une amélio-ration de l'image de marque associée à une différen-ciation par rapport à la concurrence), d'uneréduction des coûts (par la chasse au gaspillage) ouencore grâce à des développements innovants deproduits sous l'impulsion d'une nouvelle source de créativité.Ainsi, le préfixe "éco" renvoie à la fois à l'écologiemais aussi à l'économie. Cependant, peu d'entrepri-ses anticipent aujourd'hui les attentes du marché surce domaine et c'est pourquoi, le plus souvent, c'estsous la pression de la mise en conformité légale quel'entreprise affecte des moyens à l'éco-conception.

ÇA DÉMARRE !Aujourd'hui, l'éco-conception est en train de passerde la théorie à la pratique, essentiellement grâce àl'existence de trois directives :- la directive ROHS (Restriction Of HazardousSubstances) ;- la directive WEEE (Waste Electrical and ElectronicEquipment) ;- la directive EUP (Energy Using Products).Les deux premières sont applicables depuis le 20 juillet 2005 sur une partie précise du cycle du pro-duit (fabrication pour la directive ROHS et fin de viepour la directive WEEE) et sur un périmètre restreintaux produits électriques et électroniques, alors quela troisième directive n'est pas encore applicable(car en cours de transposition du droit européen audroit national). Cette directive EUP s'applique à un

ÉCO-CONCEPTION : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE

Beaucoup d'entreprises ont compris les enjeux ou ont,tout simplement, anticipé l'évolution légale enmodifiant la conception de leurs produits pour enoptimiser leur revalorisation.

DÉVELOPPEMENTDURABLE La démarche

consistant à prendre en

considération les facteurs

économiques et environne-

mentaux dès la conception

et pour toute la durée du cycle

de vie du produit commence

à se répandre dans l'industrie.

La prise de conscience,

mais surtout la pression

de 2 et bientôt 3 directives

accélèrent le mouvement…

E X P E R T I S E S EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE & ENVIRONNEMENT

Les variateurs de vitesse

© D

oc. S

IEM

ENS

Dans le domaine des entraî-nements, les variateurs devitesse représentent une desprincipales sources d'écono-mie d'énergie. Les abonnés à J3E pourront lire leTECHNOpratique reçu avecl'édition 752 (janvier/février2006) de J3E. CeTECHNOpratiquede 8 pages estpar ailleursvendu en télé-chargement sur notre siteInternetwww.j3e.com

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WWW.J3E.COM • 753 MARS 2006 • 25

tout produit qui est dépendant de l'énergie ou qui lagénère, la transfère ou encore la mesure. De plus,l'EUP s'applique aux composants de ces produitsconsommateurs d'énergie.Les États membres devront mettre en vigueur lesdispositions relatives à la directive cadre EUP adop-tée le 11 août 2005 pour le 11 août 2007. La directiveEUP est une “directive cadre” et se contente doncaujourd'hui de définir le cadre juridique dans lequelles pays européens déclineront leurs exigences.Ces exigences répondent à de nombreuses spécifi-cations adaptées aux gammes de produits, et laCommission européenne a aujourd'hui identifié 14 familles de produits offrant des conditions favora-bles pour une proche application : les négociationssont déjà en cours. L'enjeu est de taille car le respect de ces exigencespermet l'obtention de la marque de conformité CE.Tout va se jouer dans les négociations et il est pri-mordial pour les entreprises de suivre l'évolutiondes discussions relatives à la famille de leurs pro-duits et d'inclure au plus vite leurs fournisseurs danscette démarche car rappelons que la directive EUPs'applique aussi aux composants des produitsconsommateurs d'énergie.Même si les négociations risquent d'être âpres, il estévident que l'adoption de cette directive cadre est un

E X P E R T I S E SEFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE & ENVIRONNEMENT

signal fort pour les entreprises et promet d'amé-liorer, sans aucune commune mesure jusqu'àaujourd'hui, la prise en compte de l'environnementdans la conception des produits consommateursd'énergie. Il reste maintenant aux entreprises àprendre le tournant à moindre coût… ■

S. Gantois

Véritablement introduit par les actions du Cemep et de la Commission européenne, le moteur électrique à haut rendement a réussi en quelques années à pénétrer le marché.Néanmoins, il lui reste encore un long chemin à parcourir face aux habitudes de certainsdécideurs, pas toujours directement intéressés par des avantages économiques pourtantindéniables ! Initialement conclu pour 4 ans, l'accord entre le Cemep et la Commissioneuropéenne s'est arrêté fin 2003. Toutefois, propriété du Cemep, la marque EFF perdure.Ainsi, depuis 2 ans, les actions technologiques et marketing des constructeurs sepoursuivent donc sur la lancée de l'accord de 1999. Cela explique que l'on trouve toujoursdes moteurs marqués EFF.La saga des moteurs à haut rendement devrait pourtant se raccrocher à une "locomotive"permettant d'adapter la politique engagée aux évolutions du marché, tout en tenantcompte des retours d'expériences accumulés depuis 1999. Assistera-t-on à unrenouvellement de l'accord passé entre le Cemep et la Commission européenne ou à la naissance d'une directive européenne dans la lignée de la directive EUP ? Rien n'estencore décidé. Dans l'attente de la mise en place d'une directive européenne (dans lalignée EUP), on pourrait aussi assister à un renouvellement de l'accord… tout en palliantses points faibles.

EUP et moteurs à haut rendement

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COMMENT... exploiter

toutes les possibilités

d'amélioration des

performances énergétiques,

gérer et sécuriser une

alimentation électrique ?

Enerdis (groupe Chauvin

Arnoux) lançait en janvier

dernier, à l'occasion du

salon Interclima+Elec,

une famille de centrales de

mesure pour les applications

tertiaires et industrielles.

dans les 4 quadrants (P+, P-, Q1,Q2, Q3, Q4, S+, S-, TOR1, TOR2,TOR3, TOR4) pour surveiller sesénergies consommées et pro-duites. Ces courbes donnent lesvaleurs minimums, maximumset moyennes des grandeursélectriques du réseau. C'estaussi 4 courbes d'enregistre-ment (uniquement pour lesversions 200 et 210) à choisirparmi les grandeurs mesuréesrendant possible le dimension-nement de son installation, ainsiqu'une fonct ion qual imétriepermettant une analyse harmo-nique rang par rang jusqu'aurang 50 (rang 25 pour les version100 et 110).En association avec les autresproduits de l'offre Enerdis (cen-trales de mesure Nodus etcompteurs d'énergie Ulys),Enerium s'intègre au systèmede gestion d'énergie Winthor.Le système Winthor a pour

Intégrées à l'installation dedistribution électrique, lescentrales de mesure offrent àl'exploitant une large palette

de services. Qu'il s'agisse derépartir les coûts des énergies,d'améliorer le taux de disponibili-té pour réduire les pertesd'exploitation ou de surveillerl'ensemble des paramètres élec-triques : les centrales de mesureconstituent un outil idéal nonseulement pour conduire, maissurtout pour exploiter pleinementles équipements.Dans le cadre d'une réduction desconsommations énergétiques, lastratégie de mesure contribue àréduire les consommationsd'énergie (ISO 14001) ou encore àoptimiser les performances éner-gétiques des bâtiments (RT 2005).L'offre de centrales Eneriumprend en compte à la fois les pro-blématiques de surveillance deréseaux, de dimensionnementd'installation, de gestion desénergies et de qualité des réseauxélectriques en basse et moyennetension. Cette offre lancée parEnerdis se compose de deuxfamilles de produits affichant uneprécision de classe 0,5S selon lanorme CEI 62053-22 :- Enerium 100 et 200 disposentd'un afficheur LCD graphiquerétroéclairé permettant la lecturedes données jusqu'à 120° hori-zontalement et verticalement ;- Enerium 110 et 210 sont desappareilles "aveugles", c'est-à-dire sans afficheur, ce qui exigeun rapatriement des donnéessur PC pour visualisation.À partir de ces centrales, il estpossible de construire un réseaude mesure, sachant que lesmodèles 100 / 110 sont dédiés àla surveillance des installations,tandis que les versions 200 / 210participent à la gestion desénergies (énergie électrique etbilans multiénergies).De par ses fonctionnalités, unecentrale Enerium permet degérer de 8 à 12 courbes de charge

Des centrales pour un suivi permanent de l'installationS O L U T I O N S

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L'INDICE DE MESURE

CENTRALES DE MESURE : L'OFFRE SUR LE MARCHÉ

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Avec afficheur LCD graphiquerétroéclairé...

... ou un “aveugle” avec visualisationdes données sur PC.

À partir des centrales il est possible de construire un véritable réseau de mesure.

vocation de surveiller, gérer etoptimiser les consommationsénergét iques , y compr is ensituation multisites, répartir lescoûts des consommations, ana-lyser les besoins et diffuser l'in-formation (vers les opérateurs,gestionnaires ou décisionnaires).Parmi les avantages techniquesde ces centrales, on retiendra lamesure des valeurs du cos � etdu facteur de puissance. Lamesure du cos � permet, parexemple, d'évaluer l'efficacitéd'une batterie de condensateurs,et celle du facteur de puissanced'estimer l'importance de lapuissance déformante en la com-parant au cos �. Plus l'écartentre les 2 valeurs est grand,plus la puissance déformantedue aux harmoniques seraimportante, avec pour consé-quence une augmentation de lapuissance apparente de l'installa-tion et concourir à un échauffement

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Lancement du Power Metersérie 700 chezSchneider

Lancement de Power Metersérie 700 chez SchneiderEn complément de sagamme Power Logic, la cen-trale Power Meter 700 deMerlin Gerin s'insère entrela centrale PM 9 destinée ausous-comptage classique etla centrale PM 800, dotée defonctionnalités plus élabo-rées en matière de qualitéd'énergie et de précision demesure. La centrale PM 700se substitue à l'actuelle PM 500.Elle a été conçue pourcouvrir 80 % des besoins des tableautiers, principauxacteurs concernés par ce type d'équipement.La centrale PM 700 se placeen face avant du TGBT. Elleest dotée d'un écran LCDrétroéclairé qui permet desurveiller simultanément les trois phases et le neutre.Le produit communique, surréseau Modbus et Ethernet,avec les autres appareils de marques Merlin Gérin etTelemecanique (appareilsMasterpact, Sepam, Altivar,Tesys modèle U…) intégrantla technologie TransparentReady.

maximum des câbles électriquesprovoquant ainsi leur vieillisse-ment prématuré.Enerium dispose de 4 sortiesconfigurables en sorties alar-mes, analogiques (- 20 + 20 mA)ou impulsions et de 4 entréesconfigurables en entrées decomptage ou entrées TOR(report d'état d'un disjoncteur,par exemple). Ces centrales permettent égale-ment la réalisation de bilansénergétiques multifluides (gaz,eau…) en reconstituant automa-tiquement l'index de consom-mation totale ainsi que lacourbe de charge de chaquefluide mesuré.En complément, Enerium dispo-se aussi de 8 sorties alarmes(de type ET/OU) pour surveillerles dépassements des valeurslimites d'une installation. Unede ces alarmes, combinée à uneentrée de type TOR associée àun disjoncteur, permet, parexemple, par une fonction detype ET sur un seuil de tension,de détecter une perte d'alimen-tation sur un départ électrique.Enfin, toutes les centrales de lagamme Enerium proposent unecommunication par tête optique,sortie RS485 ou sortie Ethernet.La disponibilité de cette techno-logie TCP/IP sur une centrale demesure est actuellement uniquesur le marché.Les logiciels associés E.set etE.view viennent accompagner laconfiguration et l'exploitation dela gamme. E.set assure la partieconfiguration à distance descentrales de mesure et effectue un diagnostic de l'installation.E.view assure les mêmes fonc-tions et donne, en plus, la possi-bilité de consulter à distance lesprincipales valeurs mesurées et de rapatrier au format ".txt"t o u s l e s e n re g i s t re m e n t seffectués par la centrale : cour-bes de charges, courbes d'enre-gistrement, fil de l'eau desalarmes. ■

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E X P E R T I S E S

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Analyser la dégradation de la qualité del'énergie électrique sur les réseaux de distri-bution nécessite de prendre en considéra-tion plusieurs types d'équipements, de

phénomènes et de mise en oeuvre (la liste ci-dessousne prétend pas à l'exhaustivité) : les sources d'énergieélectrique ; les charges électriques ; la sélectivité desdisjoncteurs ; les régimes de neutre ; la compatibilitéélectromagnétique et les règles de câblage.Définissons tout d'abord la notion de "qualité" d'unealimentation électrique en basse tension pour des équi-pements industriels et domestiques. Selon la normeEN 50160, la fréquence doit être de 50 Hz (affectéed'une certaine tolérance), soit une période réseau de20 ms. La tension présente une amplitude voisine de325 V, soit une tension efficace Veff = 230 V. Pour lefournisseur, la quantité physique de référence d'unealimentation électrique est bien la tension électriqueentre phase et neutre ou phase et phase si le neutren'est pas distribué. Ainsi, la majorité des équipementsest conçue pour être alimentée par une source detension satisfaisant à ces références. (Fig. 1)

Le modèle équivalent monophasé de premier niveauproposé ici, décrit la majorité des distributions élec-triques sur charges linéaires. Si l'alimentation est,dans la plupart des cas, une source de tension (impo-sant la tension aux bornes de la charge), il convientde ne jamais perdre de vue que le courant appelé estimposé par la charge (qui se comporte donc commeune source de courant définissant le courant traver-sant la source. (Fig. 2)

LE RÔLE DES SOURCES DE TENSIONLorsque l'on s'intéresse aux sources de tension, troistypes d'équipements générateurs de puissance doivent

être distingués, leurs caractéristiques en terme decontinuité de service et d'impédance de sortie condi-tionnant la qualité de.■ Cas du transformateur - Concernant la continuitéde service, son dimensionnement est adapté au besoin(kVA). Dès la conception, il est nécessaire d'avoir unebonne connaissance de la charge prévisionnelle. Encours d'exploitation, il importe de suivre la sollicita-tion du transformateur à l'aide de modules de mesureset renvoi des informations vers le système de gestiontechnique (GTB, GTC). Des protections adaptéesincluent des seuils d'alarme.Afin de se prémunir contre une perte accidentelle duréseau, des procédures de basculement "normal-secours" automatisées sont mise en œuvre etrégulièrement vérifiées. Au besoin, le système debasculement est doté de procédures de relestageadaptées.L'impédance de source doit être la plus faible possible.Cela permet, en régime permanent et transitoire, delimiter les chutes de tension. De plus, au regard desharmoniques de courants basses fréquences (voir lecas des charges non linéaires) une faible impédancede source aura pour effet de limiter la dégradation dela distorsion harmonique en tension. (Fig. 3)

DÉGRADATION DE L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE :CAUSES ET REMÈDESQUALITÉ La dégradation

de la qualité de l'électricité

est intimement liée aux sources

de tension. Qu'il s'agisse

d'un transformateur, d'un

alternateur ou d'un onduleur,

le choix de l'équipement et

la mise en œuvre de quelques

règles de base sont primordiaux.

Les charges, quant à elles,

définissent la forme d'onde

du courant…

Précaution d'emploi :

les éléments présentés

ci-après décrivent une situation

"moyenne", comportant

nécessairement des exceptions

consciemment ignorées

à des fins de simplification.

E X P E R T I S E S INSTALLATION & EXPLOITATION

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Fig. 2 Modèle équivalent de premier niveaum o n o p h a s é d e l a m a j o r i t é d e s d i st r i b u t i o n sélectriques sur charges linéaires.

Source de tensiondéfinissant la tensionimposée aux bornesde la charge.

Source de courantdéfinissant le cou-rant imposée dansla source.

Fig. 3 Modèle monophasé, vu côté distribution basse tension.

Fig.1 Selon l'EN 50160, la fréquence doit être de 50 Hz,soit une période réseau de 20 ms. La tension présenteune amplitude voisine de 325 V, soit une tensionefficace Veff = 230 V.

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de limiter la dégradation de la distorsion harmoniqueen tension.Attention, en cas de neutre distribué et de chargesnon linéaires monophasées, il convient de mettre enœuvre un alternateur à pas 2/3 !■ Cas de l'onduleur - Son dimensionnement doit êtreadapté au besoin (à la fois en kW et en kVA). C'est lebesoin en puissance active de la charge avale ondu-leur qui dimensionne l'onduleur. Les formes d'ondede courant sur charge non-linéaire conditionnent

Toutefois, en présence de condensateurs de relève-ment du facteur de déplacement et de courantsharmoniques basses fréquences, il conviendra deprendre en considération les éventuels phénomènesde résonance.■ Cas de l'alternateur - Du point de vue de la conti-nuité de service, son dimensionnement doit égale-ment être adapté au besoin (kVA). À puissanceapparente égale, un alternateur aura un comporte-ment très inférieur à celui d'un transformateur enterme de qualité de l'énergie. En cours d'exploitation,il convient de connaître et de vérifier son autonomieen fuel. Des essais de groupes en charge doivent êtrerégulièrement effectués (mensuels ou bimensuels).En situation d'alimentation du réseau par le groupe,l'exploitant devra délester le système de relèvementde facteur de déplacement. Une surveillance du retourl'alimentation normale, avec une temporisationadaptée permettra un retour au mode defonctionnement initial.Comme pour le transformateur, l'impédance desource doit être la plus faible possible. En régimepermanent et transitoire cela permet de limiter leschutes de tension. Au regard des harmoniques decourants basses fréquences (voir le cas des chargesnon linéaires), la faible impédance de source permet

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Cette liste n'est pas exhaustive !- Echauffement du câble de neutre - Les courants de fréquence harmonique de rang 3 et multiples de trois se somment dans le

conducteur de neutre ; courant de neutre valant fréquemment 120 à 130 % des courants de phases ;- Disjonctions principales (surintensités) et différentielles intempestives - Les courants de fuite sont

accentués car la circulation au travers des capacités parasites est favorisée par l'augmentation defréquence ;

- Valeurs des courants efficaces plus élevées que celles nécessaires pour les besoins énergétiquesde la charge : surdimensionnement des câbles ;

- Sur échauffement des câbles - Par effet pelliculaire, un courant de 1 A à 150 Hz a des effetsthermiques plus important qu'à 50 Hz ;

- Résonance en tension au droit des sources en présence de condensateurs de relèvement de facteurde déplacement.

Les autres effets nocifs des harmoniques

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sinusoïdales) - Le spectre en fréquence ne présentequ'une seule composante à 50 Hz dite fondamental(indice 1). (Fig. 5)Si la valeur efficace de la tension efficace Veff = 230 V ± 10 % (tolérance grossière), la qualité del'énergie est préservée, sous réserve que le facteurde déplacement reste dans des spécifications qui évite-ront le paiement de pénalités entre novembre et marsau fournisseur (cos � ≥ 0,928 ou encore tan � ≤ 0,4).Ceci est facilement réalisé par l'installation de batte-ries de condensateurs adaptées au besoin. Uneanalyse harmonique sera nécessaire pour définir cettebatterie. Dans ce cas, un retour sur investissementest estimable à deux ans.■ Pour les charges non linéaires ou déformantes(charges telles que le courant qui les traverse n'a pasla même forme que la tension qui les alimente) - Le courant est riche en composantes harmoniquesdont le spectre sera fonction de la nature de la charge.il s'agit par exemple d'alimentations à découpage, devariateurs de vitesse, d'onduleurs… (Fig. 6)La cause principale est la mise en place de chargesfaisant intervenir un étage de transformation detension alternative sinusoïdale en tension continue :pont de diodes, ponts de thyristors, par exemple surun variateur de vitesse pour machine asynchrone ouà courant continu. (Fig. 7)

La dégradation de la qualité de l'énergie, résulte dela présence de courants harmoniques sur les distri-butions. L'onde de tension n'est plus "suffisamment"sinusoïdale. En conséquence, d'autres charges, mêmelinéaires, connectées aux bornes de la même sourcede tension risquent de ne plus être alimentées dansdes conditions satisfaisant aux références de tensionexigées.Ce phénomène est partiellement expliqué par la valeurde l'impédance de source : plus elle est élevée, plusle phénomène est présent. Une bonne connaissancedes distributions en basse tension permet d'estimerune situation, mais seules des mesures fournissentles indicateurs nécessaires à une évaluation légitimeet sérieuse. ■

François Eddi, Eduwatt (1)

(1) Eduwatt effectue des audit de site complet ou partiel à des finsd'évaluation de la qualité de l'énergie électrique portant sur : lessources d'énergie électrique, les charges électriques, la sélectivité,les régimes de neutre, la compatibilité électromagnétique, et toutesles formations associées à ces problèmes. Tél. : 01 40 18 56 44 / [email protected]

DÉGRADATION DE L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE : CAUSES ET REMÈDES

>>>

À SUIVRE DANS LA PROCHAINEÉDITION DE J3E....Après les sources et les charges, cetarticle poursuivra son tour d'horizondes actions à conduire afin de limiterles effets nocifs : relèvement dufacteur de puissance, respect de lasélectivité, choix du régime deneutre, règles de câblage…...

Fig. 7 Exemple de schéma de principe (sans selfs).

Conversionalternatif/alternatif

Fig. 5 Les charges pour lesquelles lesformes d'onde de tension et de courantsont sinusoïdales, sont dites linéaires.

Fig. 6 Charge non linéaire ou déformante.

Fig. 4 Impédance en fonction de la fréquence.

également le dimensionnement de l'onduleur par leurfacteur de crête qui doit rester inférieur au facteur decrête maximal admissible de l'onduleur (générale-ment compris entre 2,3 et 2,7).Le dimensionnement du transformateur d'un secondréseau onduleur (s'il existe) doit être pour sa partadapté à la charge comme tout autre transformateur.En phase d'étude, il faut penser à ne pas placer dedisjoncteur, mais un interrupteur en sortie onduleur,avec distribution avale en "râteau".Quant aux contraintes d'exploitation, il convient demettre en place et de respecter les procédures d'en-tretien et de remplacement des batteries (déchargesprofondes périodiques).Rapportée à l'onduleur, la notion d'impédance desource est complexe car il faut la considérer commedynamique, en association avec le filtre de sortie.Comme dans les autres cas, l'impédance de sourcedoit être la plus faible possible et sera "adaptée" parla régulation de la tension de sortie de l'onduleur. Encas de surcharge (soit en puissance, soit en facteurde crête) le basculement vers le second réseau ondu-leur est automatique dans un délai dépendant de lanature de la surcharge.En synthèse, on peut affirmer que le comportementdes différents types de sources au regard de la qualitéde l'énergie est essentiellement conditionné par leurimpédance interne. (Fig. 4)

QUALITÉ DE L'ÉNERGIE ET CHARGESDeux types principaux de charges sont à considérer :- les charges linéaires (appel d'une forme d'onde decourant sinusoïdale) : transformateurs, motorisationasynchrone… Elles sont caractérisées par le facteurde déplacement qu'elles imposent ;- les charges non linéaires (appel d'une forme d'ondede courant non sinusoïdale) : équipements à based'électronique de puissance réalisant de la modula-tion d'énergie (ponts à diode, thyristors…). Elles sontcaractérisées par le facteur de puissance.La charge conditionne la qualité de l'énergie par lesrétroactions qu'elle impose sur le reste de la distri-bution : sur les sources et leur impédance interne, surles câbles et sur les protections.■Pour les charges linéaires (charges pour lesquellesformes d'onde de tension et de courant sont

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Inutile de rappeler que l'alimentation électrique desimmeubles classés IGH demande des puissancestoujours plus importantes. L'alimentation d'unimmeuble de grande hauteur doit répondre essen-

tiellement à trois normes. La NF C 13-100 pour l'ali-mentation haute tension, la NF C 14-100 pour la distri-bution basse tension en concession et la NF C 15-100pour la partie terminale de l'installation basse tension.L'analyse qui suit ne porte que sur la distribution élec-trique basse tension selon la norme NF C 14-100.

LES RAISONS DE CETTE NOUVELLE ORIENTATIONQuatre principaux diagnostics, relatifs aux installationsexistantes et aux retours d'expériences, ont conduit lelégislateur à réviser sa copie :- Travail sous tension - Les matériels utilisés ne sontpas prévus pour travailler sous tension. Chaque inter-vention nécessite alors une mise hors tension de l'en-semble de la colonne 1 000 A. Le moindre incident surun élément cause un arrêt activité pour denombreuses personnes dans l'immeuble. D'où uneperte de production.Et bien que l'on puisse faire évoluer les matériels,travailler sous tension avec des intensités nominalesde 1 000 A ne fait pas partie des pratiques courantes !Avec de telles valeurs de courts-circuits engendrés, lesrisques encourus par les opérateurs sont importants.- Défaut de normes constructives - Il n'existe pas de normes constructives applicables à la norme NF C 14-100. Les matériels qui sont mis en œuvredans les colonnes doivent répondre à la spécifica-tion HN 62 S 35 du distributeur EDF. Et cette spécifi-cation n'intègre pas les colonnes 1 000 A ! On constatepar ailleurs que le taux de défaillance des matériels 1 000 A reste supérieur au taux de défaillance desmatériels des colonnes existantes 200 A et 400 A.Chaque année, seuls deux à trois chantiers nécessi-tent la mise en œuvre de colonnes montantes 1 000 A.De ce fait, il n'existe pas de réel savoir-faire sur cesmatériels. De même qu'il n'existe pas de suivi indus-triel des produits, toujours pour la même raison. Cescolonnes sont construites à l'unité pour répondre auxdemandes ponctuelles. Par ailleurs, il n'existe pas destock de matériels et, en cas de dépannage, il est diffi-cile de trouver des pièces de rechange.- Règlement incendie en IGH - un troisième pointsur le respect de la législation incendie dans lesIGH. En cas de court-circuit sur une installation de1 000 A, et dans certaines configurations, les effetsthermiques de l'arc électrique dépassent les limitesde la législation incendie des IGH !

- Maîtrise de la protection - un quatrième point portesur le plan de protection de la colonne 1 000 A. Laprotection est difficilement maîtrisable à ces valeursd'intensité de court-circuit. Dans certains cas, ce plande protection n'assure pas pleinement sa fonction. Telest le constat réalisé suite à plusieurs incidents.

LA SOLUTION : 3 X 400 AToutes ces constations ont amené le législateur à neplus prescrire les colonnes 1 000 A. Dans la futurenorme NF C 14-100, les colonnes 1 000 A ne feront paspartie des équipements prescrits.Alors quelle solution de remplacement adopter ? Il estrecommandé de mettre en œuvre trois colonnes de400 A. L'exploitation en sera facilitée, car les travauxsous tension avec ce niveau de puissance font partiedes pratiques courantes. Les matériels 400 A sontprévus pour travailler sous tension en toute sécurité.Enfin, rappelons que la mise en œuvre d'une instal-lation électrique selon la norme NF C 14-100 dans unIGH est subordonnée à l'accord préalable du Servicelocal de distribution en charge de valider les matériels400 A. Et seulement ceux-ci. La sécurité des biens etdes personnes qui travaillent dans les IGH reste l'ob-jectif principal recherché par la suppression descolonnes 1 000 A. ■ Bernard LEPETIT

Les colonnes 400 A sont appelées à replacer la colonne1 000 A à présent proscrite.

NF C 14-100 Créées

pour les immeubles de grande

hauteur (IGH), les colonnes

montantes d'une puissance

de 1 000 A pour le réseau

de distribution public ont été

installées sur de nombreux

ouvrages. Aujourd'hui

pourtant, dans la nouvelle

version de la norme NF C 14-100

à paraître prochainement,

le législateur en interdit la

mise en œuvre pour plusieurs

raisons, notamment liées

à la sécurité…

© M

AEC

SAS

LA FIN DES COLONNES ÉLECTRIQUES 1 000 AMPÈRES

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COMMENT... ajuster

le niveau de sélectivité

d'une installation sur site,

avec un simple tournevis ?

Introduite au catalogue

2006 de Legrand,

la sélectivité dynamique

permet de satisfaire

la demande de sélectivité

totale des protections.

Une nouvelle version des disjoncteurs boîtiermoulé DPX 250 / 630 / 1600électroniques (de 250 à

1 600 A) est proposée avec uneamélioration des performances ensélectivité et un renforcement deses caractéristiques de communi-cation. Pourquoi améliorer lasélectivité ? « Pour satisfaire lademande de sélectivité totale desprotections, qui est de plus en plusprésente dans les cahiers descharges et dans la norme d'instal-lation, en témoigne l'article EL16du règlement ERP », explique-t-onchez Legrand. La réponse deLegrand passe à présent par unedouble approche de la sélectivité,en améliorant la sélectivité logique(déjà présente dans le précédentcatalogue) et en introduisant lasélectivité dynamique. Suivant lesbesoins, la sélectivité dynamique

permet à l'exploitant d'agir sur unsélecteur pour imposer une sélec-tivité "haute" (maximale) afin d'ob-tenir une sélectivité totale ou"basse" (normale) pour laquelle lafiliation est bien acceptée. Le toutsur le même disjoncteur !La sélectivité logique est assuréevia une liaison filaire : les disjonc-teurs qui voient le défaut, le com-muniquent au disjoncteur amont.Seul le disjoncteur qui ne reçoit pasle signal s'ouvre sans tenir comptedu réglage. Avantage : la rapiditéd'intervention du disjoncteur et une sélectivité totale à trois niveaux (disponible sur lesdisjoncteurs équipés de l'unité de protection S2).Un réseau Modbus (et non plusseulement par contacts secs) per-met de remonter des informationsvers les niveaux de puissance parexemple. ■

Agir sur le niveau de sélectivité du disjoncteurS O L U T I O N S

E X P E R T I S E S INSTALLATION & EXPLOITATION

32 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

www.j3e.com

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VISIONNEZ EN LIGNELA PRÉSENTATION VIDÉOCOMMENTÉE, DÉCRIVANTLE PRINCIPE DE SÉLECTIVITÉLOGIQUE / SÉLECTIVITÉ DYNAMIQUE.

+

L'interrupteur sectionneur DPX-IS grimpe à 1 600 AAutre nouveauté au chapitre "protection et coupure" de Legrand :l'interrupteur sectionneur DPX-IS étend sa puissance à 1 600 A (au lieu de 800 A maxi auparavant). Sa connexion est possible avec des câbles souples, rigides ou des barres de cuivre. Les accessoires entre DPX et DPX-ISsont communs. Parmi ses points forts : sectionnement visibleet ouverture à distance.Les deux gammes disposent maintenant d'un axe d'actionnementrotatif déporté (sur porte par exemple), doté d'un cardan. Ce dernier permet d'absorber les différences d'alignement.

Une explication vidéo etaudio de 4 minutesillustre le principe desélectivité logique etdynamique (voir lesPlus Abonnés de J3E).

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MOINS DE MAINTENANCE PRÉVENTIVEAVEC LES PARAFOUDRES “TYPE 1”PROTECTION Si l'efficacité

d'un parafoudre reste

principalement dépendante

de son mode d'installation,

les appareils de type 1

permettent aujourd'hui

d'accroître les performances

globales de l'installation

et de réduire dans certains

cas les actions de maintenance

préventive. Mais il convient

avant tout de bien distinguer

les parafoudres dits de

"type 1" ou de "type 2".

E X P E R T I S E S MAINTENANCE & RÉNOVATION

nombreux professionnels associent l'Up aux défi-nitions type 1 et type 2.Il faut bien retenir que "type 1" et "type 2" sont desappellations définissant une largeur de courantimpulsionnel. Il est donc faux de dire qu'un para-foudre est à la fois "type 1" et "type 2".La technologie a bien progressé ces dernièresannées, puisqu'il existe maintenant pour le sec-teur des parafoudres de type 1 avec une tensiond'écrêtage Up de 1 500 V. Mais attention de ne pasdire qu'ils sont à la fois "type 1" et "type 2" ! Cesont simplement des types 1 avec un Up inférieur.

TYPE 1 COURANTS FAIBLESAutre progrès technologique : il existe maintenantpour la téléphonie des éclateurs à gaz testés à 2,5 kA par pôle soit 5 kA au total, en onde 10-350.Ces éclateurs doivent donc recevoir la dénomina-tion "type 1" puisque cette appellation définit unelargeur d'impulsion de courant. Cette augmentation de performance est intéres-sante pour la maintenance préventive. Les statis-tiques montrent que, dans la grande majorité descas, les équipements subissent des résiduels dechoc de foudre de l'ordre de 3 à 5 kA en onde 8-20.Mais parfois proche, le choc de foudre dépasse lepouvoir d'écoulement de l'éclateur à gaz qui a

Rappelons tout d'abord les trois caracté-ristiques les plus importantes pour unparafoudre :- la tension d'écrêtage Up ;

- la valeur du courant crête impulsionnel que peutécouler le parafoudre ;- la largeur de cette impulsion.Une impulsion se définit par son temps de montéemesuré entre 10 et 90 % de l'amplitude crête etpar la largeur à 50 % de l'amplitude crête.Auparavant, tous les parafoudres étaient testésselon l'onde 8-20, c'est-à-dire 8 microsecondesde temps de montée et 20 microsecondes à mi-hauteur. Depuis quelques années, un secondtest a été normalisé avec une onde 10-350, c'est-à-dire 10 microsecondes de temps de mon-tée et 350 microsecondes à mi-hauteur. Un para-foudre répondant au premier test normalisé estdit de "type 2", tandis que celui répondant au nou-veau test normalisé est dit de "type 1".Malheureusement, le marquage sur les parafoud-res ne fait pas forcément apparaître ce vocable.On les identifie alors grâce aux mentions Imax et Iimp : Imax est la valeur du courant crête maxi-mal d'écoulement en onde 8-20 du parafoudre detype 2 correspondant à un coup de foudre le met-tant hors d'usage ; Iimp est la valeur du courantcrête maximal d'écoulement en onde 10-350 duparafoudre de type 1 correspondant à un coup defoudre le mettant hors d'usage.Le calcul théorique montre que pour un courantcrête identique, un parafoudre de type 1 supporteune énergie 15 fois supérieure à celle du type 2.Autrement dit, il faut disposer en parallèle 15 parafoudres de type 2 pour égaler la perfor-mance d'un parafoudre de type 1 !Au passage, on peut rappeler qu'un parafoudren'absorbe pas le courant de foudre (ce n'est pasune éponge), mais qu'il écoule un courant.Lorsqu'une varistance écoule ce courant, ellesupporte à ses bornes une tension à peu prèsconstante pendant la durée de l'écoulement.Ainsi, elle dissipe de la chaleur, mais ellen'absorbe rien.

TYPE 1 OU TYPE 2 ?Auparavant, les parafoudres de type 1 présen-taient une tension d'écrêtage Up de 4 000 V et lesparafoudres de type 2 une tension d'écrêtage Upinférieure ou égale à 2 500 V. Cette différence detension a entraîné une confusion. De ce fait, de

Les parafoudres de type 1 présentent l'avantage devieillir beaucoup moins vite et de ne pratiquementplus demander de maintenance préventive.

34 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

Initialement, les parafoudres étaienttestés selon "l'onde 8-20", c'est-à-dire8 µs de temps de montée et 20 µs à mi-hauteur. Un parafoudre répon-dant à ce test normalisé est dit de"type 2".

© D

oc. D

EHN

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Il faut toujours garder à l'esprit que l'efficacitéd'un parafoudre dépend plus de sa mise en œuvreque de ses performances propres. À ce sujet, la règle des "50 cm" doit être revue à la baissepour exploiter pleinement les performances desparafoudres de type 1. ■

Gilles Delcourt

souvent une fin de vie en circuit ouvert. Dans cecas, la ligne n'est plus protégée mais fonctionnenormalement. Il faut donc procéder à une mainte-nance préventive en testant ou en remplaçantrégulièrement les parafoudres. Avec les nouveauxparafoudres téléphoniques de type 1, si le courantde foudre arrive au maximum de ce que peutécouler le parafoudre, la ligne téléphonique ferafusible si son diamètre est de 4/10 ; si son diamè-tre est de 6/10, c'est la tête Telecom qui va sedégrader. Dans les 2 cas de figure, il y a interrup-tion de service. On ne se trouve donc jamais dansle cas de figure où la ligne n'est plus protégéeparce que le parafoudre a été surchargé.

ILS DURENT PLUS LONGTEMPSQue ce soit pour le secteur ou les lignes courantfaible, les parafoudres de type 1 ne sont pas impé-ratifs, dans tous les cas de figure ils présententl'avantage de vieillir beaucoup moins vite et de nepratiquement plus demander de maintenancepréventive. De plus, pour un même courant crête,un parafoudre de type 1 est 15 fois plus perfor-mant qu'un parafoudre de type 2 alors que sonprix n'est qu'environ 1,5 à 4 fois supérieur suivantles modèles.

E X P E R T I S E SMAINTENANCE & RÉNOVATION

WWW.J3E.COM • 753 - MARS 2006 • 35

Depuis quelques années, un second test a été normalisé avec "l'onde 10-350", c'est-à-dire 10 µs de temps de montée et 350 µs à mi-hauteur. Un parafoudre répondant à ce test normalisé est dit de "type 1".

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UN CAHIER DES CHARGES TYPE POURLA MAINTENANCEDOCUMENT Après 18 mois

de travaux, quatre organismes

professionnels vont

prochainement diffuser un

cahier des charges type pour

la consultation de services de

maintenance. Disponible à la

fin du premier semestre 2006,

ce document devrait éliminer

les ambiguïtés techniques et

organisationnelles entre don-

neurs d'ordres et prestataires.

Dans la transparence, les

informations ainsi formalisées

aboutiront de fait, à la contrac-

tualisation des services.

E X P E R T I S E S MAINTENANCE & RÉNOVATION

Depuis maintenant 10 ans, le Club QualitéMaintenance(1) de la FFIE(2) regroupe lesinstallateurs attentifs au marché de lamaintenance technique dans les secteurs

de l'industrie et du bâtiment. La mise au point deplusieurs panoplies d'outils au service des entrepri-ses et des donneurs d'ordres a jusqu'à présent mar-qué les avancées du CQM. On se souvient de la miseau point de fiches technico-commerciales, de laformalisation de gammes opératoires ayant pourobjectif une maintenance préventive de qualité ou dela diffusion de modèles de contrats types, compor-tant clauses juridiques et techniques. Sans oublierles guides pour l'organisation et le suivi des activitésde maintenance… Au travers de ces avancées, lesinstallateurs électriciens cherchent à structurerl'application d'un métier et à formaliser les relationsentre acteurs, donneurs d'ordres et offreurs.Malgré ces différentes avancées, il manquait encoreune pierre à l'édifice avec la structuration du cahierdes charges de la maintenance. Si les donneurs d'or-dres industriels sont généralement bien au fait deleurs besoins et des pratiques, les pratiques desmaîtres d'ouvrage tertiaires semblent moins bienrodées… Les professionnels relèvent bien souvent unmanque de précisions quant à leurs besoins, malgréles tentatives "d'évangélisation" du ministère del'Équipement et du Certu menées il y a maintenantquelques années. Le manque de définition et de

36 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

précision des obligations des différentes parties peutparfois déboucher sur des conséquences graves, auplan économique et juridique !S'appuyant sur ce constat, le CQM, la FFIE, le Serce(3)

et l'Afim(4) ont créé un groupe de travail commun, afinde mettre sur pied un cahier des charges type pourla consultation de services de maintenance. Conçunotamment pour le secteur tertiaire et le patrimoineimmobilier, le fruit de ces travaux contribuera à l'a-mélioration du dialogue entre offreurs et donneursd'ordres. Ces derniers devraient ainsi être en mesu-re de mieux définir la nature des prestations recher-chées et les garanties souhaitées… et d'éviter toutesurprise lors des échanges avec le prestataire. Outilde portée générale, ce document présente un carac-tère précontractuel, à vocation contractuelle.Bien sûr, il existe déjà des normes et des définitionsde terminologies. Les organisations professionnellesse sont d'ailleurs inspirées de la structure expéri-mentale européenne définie dans la norme XP ENV13269 d'août 2001(5). Toutefois, la rédaction du cahierdes charges a été conduite avec un souci de synthè-se. Certains trouveront peut-être cette “synthèse”encore trop volumineuse à leur goût. Elle devraitcependant répondre aux attentes de marchés relati-vement importants. En coulisse, certains auteurs destravaux évoquent déjà une possible version allégée,dédiée aux marchés de moindre envergure.D'ailleurs, en toute cohérence, le Club QualitéMaintenance réfléchirait à la mise au point d'une ver-sion de contrat type de maintenance dédiée elle aussiaux petits chantiers.

UN OUTIL RODÉTerminé depuis plusieurs mois, ce cahier des char-ges type pour la consultation de services de mainte-nance a fait l'objet d'une période de déverminage de6 mois auprès de donneurs d'ouvrage de moyenne etde grande envergure. De retour de rodage, ledocument a bénéficié de quelques nécessaires ajus-tements. Aujourd'hui, il est quasiment prêt. Il seraprocédé à sa diffusion en milieu d'année. ■

Michel LAURENT

(1) Club Qualité Maintenance (www.club-maintenance.org).(2) Fédération française des installateurs électriciens (www.ffie.fr).(3) Syndicat des entreprises de génie électrique (www.serce.fr).(4) Association française des ingénieurs de maintenance (www.afim.fr).(5) Outre la norme expérimentale européenne XP ENV 13269 d'août2001 (Maintenance - Guide de préparation des contrats de mainte-nance), les travaux se sont également appuyés sur la FD X60-008d'août 2002 (Maintenance industrielle - Projet d'expérimentation dela maintenance - Démarche précontractuelle).

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SON CONTENU

"MOYENS" OU "RÉSULTATS" ?

LES 7 QUALITÉSD'UN BON CONTRAT

QUAND LES DONNEURSD'ORDRES CHANGENT DE PROFIL

LA MAINTENANCE FAITSON ENTRÉE À QUALIFELEC

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COMMENT... localiser et suivre

le parcours des câbles

dans les murs et dans le sol,

de même que détecter

les fusibles et disjoncteurs

et réperer les courts-circuits

dans les câbles, Fluke

propose un appareil unique

capable de remplir

l’ensemble de ces fonctions.

Le localisateur de câblesFluke 2042 permet delocaliser et de suivre lesparcours de câbles dans

les murs et dans le sol. Il convienta u s s i à l a d é t e c t i o n d efusibles/disjoncteurs dans lessystèmes électriques et au repé-rage de courts-circuits dans lescâbles. Il est en outre doté d'unefonction intégrée de mesure de latension. Les résultats apparais-sent sous forme d'un bargraphesur l'afficheur LCD rétroéclairé.Cet appareil peut également ser-vir à la localisation de conduites

d'eau métalliques et de tuyaux dechauffage dans les applicationsHVAC. Un émetteur numériquegarantit une identification clairedes signaux et élimine tout risquede mauvaise interprétation enraison d'interférences.L'instrument est fourni sous laforme d'un kit qui comprendémetteur et récepteur. Le récep-teur intègre une torche pour per-mettre de travailler dans lesendroits faiblement éclairés. Desémetteurs supplémentaires sontdisponibles pour étendre lescapacités de l'instrument. ■

Détecter fils et câbles dans une installation électrique

Détecter le sens de rotations des phases

S O L U T I O N S

S O L U T I O N S

COMMENT... déterminer rapidement une

rotation de phase et le sens

de rotation d'un moteur pour

les systèmes d'alimentation

triphasés ? Fluke propose

deux nouveaux appareils :

l'un portatif, l'autre fixe.

E X P E R T I S E S MAINTENANCE & RÉNOVATION

38 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

Le Fluke 9040 mesure larotation de phase sur lessystèmes triphasés quialimentent les moteurs,

les variateurs et autres chargesélectriques. Au moyen d'un affi-cheur LCD, il indique la présencedes trois phases et le sens derotation de la phase pour per-mettre de déterminer lesconnexions correctes et l'ordrede phase de façon plus rapide.Avec une gamme de tensions de40 à 700 V, il convient aux

applications commerciales etindustrielles. Alimenté par lecircuit à tester, cet appareil nenécessite pas de batterie. Lessondes de test fournies avecl'instrument offrent une gammede serrage variée pour uncontact en toute sécurité,notamment avec les prisesindustrielles. Autre appareil, le Fluke 9062regroupe trois fonctions de testdistinctes : rotation de phasedans les systèmes d'alimentation

triphasés et rotation desmoteurs synchrones et asyn-chrones triphasés. Il utilise uneconnexion filaire pour l'indica-tion de phase et intègre unsystème de détection du sens derotation des moteurs sanscontact, ce qui s'avère idéallorsque l'arbre n'est pas visible.Les sondes de test fournies avecl'instrument offre une gamme deserrage variée pour un contacten toute sécurité, notammentavec les prises industrielles. ■

Le Fluke 9040 indique la présence des trois phaseset le sens de rotation de la phase pour permettre dedéterminer les connexions correctes et l'ordre de phase de façon plus rapide.

le Fluke 9062 utilise une connexion filaire pourl'indication de phase et intègre un système de détectiondu sens de rotation des moteurs sans contact.

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CMSI ADRESSABLE AVEC “TECHNICIEN SUR SITE”

Dans le cadre de la réalisation d'un SSI de catégorie A, la formule

SSéérréénniiuumm associe le matériel (un centralisa-teur de mise en sécurité incendie adressable)à un service sur site. Ce service consiste à lamise à disposition d'un technicien Legrandspécialisé, dont la première intervention estdédiée au codage des éléments déportés et à la préparation de la configuration du CMSI. La seconde intervention concerne la configu-ration, le téléchargement et la vérification del'installation de mise en sécurité.

> Information de l'exploitant sur la manipulation du CMSI.

> Remise du dossier d'identité du CMSI.> Remise du registre de sécurité exigé

par la réglementation.LEGRAND •••

1

COMMANDE SANS FILDES RÉCEPTEURS ÉLECTRIQUES

Dans le cadre de l'offre Gesis CON,Wieland propose à présent une com-

mande par radiofréquence Gesis RC. Desinterrupteurs autonomes assurent la com-mande à distance des différents récepteurs de l'installation.

> Transmission des ordres par protocoleradio fréquence EnOcean.

> Aucun logiciel nécessaire à la mise enœuvre, hormis pour l'intégration à un environnement LON ou EIB.

> Interrupteurs sans piles, alimentés par système piezoélectrique.

WIELAND •••

2

P R O D U I T S SÉLECTION J3E

40 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

Bornes avec fonction diagnosticCes bornes peuvent détecter unerupture de fil, un court-circuit ou une

surchauffe provoqués par une surcharge. Le défaut sera transmis au coupleur de busde terrain sous forme d'un bit de données, etindiqué directement sur la borne par des LED.

WAGO •••

Dispositif de commande avec signalisation

Dans le cadre d'un système de sécuritéincendie de catégorie C, le DCS assure

les fonctions de désenfumage et de comparti-mentage. Ce DCS de classe III est un coffretd'adaptation commandé par une alarme de type 2b.Ce dispositif est évolutif de 1 à 4 zones par ajoutde cartes lignes D.A.S. Sa capacité maximaleest de 5 cartes, dont une carte "commande de confort". Cette dernière permet la com-mande automatique des D.A.S. avec 5 entréespour capteurs de pluie, de vent, de fumée, de température, et pour contacts secs.

LEGRAND •••

PC AutonomeUtilisant un processeur Intel Celeron, le PC autonome Talon 8400 dispose

de 3 emplacements d'extension PC/104-Plus.Confiné dans un boîtier aluminium, il s'installesur rail DIN, sur tableau ou sur plateau. En option, une LED de dépassement detempérature s'allumant en cas de surchauffe.Fonctionnement sans ventilateur.

GE FANUC •••

Extension des circuits de sécurité machine

L'unité Tina Duo assure l'extension descircuits de sécurité dynamique des sys-

tèmes de sécurité machine Vital et Pluto, touten conservant le niveau de sécurité de catégorie 4(EN 954-1) et le niveau SIL3 (EN 61508).

JOKAB SAFETY / JPL AUTOMATISMES •••

Capteurs magnétiquesDédiée aux applications de détection de position par aimant permanent,

cette gamme de capteurs magnétiques assureune détection par ampoule ILS ou capteursmagnéto-résistifs (PNP ou NPN). Sous diversesformes de boîtiers, ils sont alimentés de 5 à 240 Vpour les versions sur câble et de 5 à 60 V pourles versions à raccordement M8.

ALPHA AUTOMATISMES •••

Clavier étanche et rétroéclairéLe clavier KSTL intègre une trackballde 50 mm. Il est livrable pour montage

sur panneau avec un degré d'étanchéité IP67ou en boîtier acier avec un degré d'étanchéi-té IP54. Un capteur jour/nuit active le rétroé-clairage automatiquement. 105 touches avecpavé numérique et 12 touches de fonction.Protocole PS2 ou USB.

TECHNOWORLD •••

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6

5

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3Pour être en relation avec les

fournisseurs2 solutionsLa classique(voir page 45)

La rapidesur www.j3e.com en utili-sant le service-lecteurs J3Egéré par le système S@TI*

Cliquez sur la rubrique « Service-Lecteurs ».

Enregistrez-vous lors dela première utilisation de larubrique « service-lecteurs ». Un code personnel vous seraattribué.

Sélectionnez l'édition dumagazine J3E, puis laissez-vous guider par S@TI.

Cochez au niveau de lagrille électronique, la ou lescases concernées.

Cliquez sur « envoyer ».Vos demandes sont immédia-tement transmises aux four-nisseurs directement.

Retrouvez également,sur www.j3e.com, le produit de la semaine

*S@TI, système automatiséde traitement de l'information.

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WWW.J3E.COM • 753 MARS 2006 • 41

P R O D U I T SSÉLECTION J3E

Serveurs de périphériquesindustriels

Portant à la foissur les liaisons

cuivre et fibre, les ser-veurs de périphériquesNPort IA relient desports série à desréseaux Ethernet de100 Mbits/s. Ils sontéquipés de deux portsFast Ethernet rapidesRJ45, 10/100 BaseTX,permettant de connec-ter les serveurs en cas-cade pour en faciliter ledéploiement. Montagemural ou sur rail DIN(épaisseur 1 pouce).

ADM21 / MOXA•••

Capteur devision intelligent

Conçu pourl'automatisation

industrielle, le capteurde vision SCS1 intègreun capteur d'imageCMOS de résolution640 x 480 pixels noir etblanc. Le temps d'ac-quisition est d'environ30 ms pour une imagecomplète. Les optiquessont interchangeables.Intégré au capteur,l'éclairage peut cepen-dant être externe.Sorties TOR et inter-faces de série RS 485ou RS 232.Configuration en auto-nome grâce à la fonc-tion par apprentissage.

DATASENSOR •••

Capteurs thermiquesminiatures

Utilisés pour lecontrôle et la

maintenance, les cap-teurs thermiquesminiaturisés à infrarou-ge Optris sont conçuspour la mesure enligne. Sur ces capteurs,s'adaptent de multipleslentilles pour améliorerla précision de mesure.Possibilité de mesurede température surobjets en mouvementen moins de 4 ms.

MICRO-EPSILON •••

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CAO ÉLECTRIQUE SOUS BASE DE DONNÉES ORACLE

Déjà proposé sous MS Access et SQLServer, le logiciel de CAO électrique

Trace Elec Pro est à présent disponible sousle gestionnaire de base de données Oracle.Cette extension permet le travail collaboratifavec des projets de CAO électrique (automa-tismes industriels, araignée de câblage, rou-tage de câbles…) pouvant comporter plusieursdizaines de milliers d'éléments de nomencla-ture et de câbles.

> Travail collaboratifquel que soit le nombre d'utilisateurs.

> Travail possibleentre sites distants.

> Intégration facilitéedes projets de CAOdans le système d'infor-mation de l'entreprise.

TRACE SOFTWARE •••

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UN APPAREILLAGE QUI CHASSE LES MICROBES

Les appareillages d'installation de lagamme Alvaïs Antimicrobien intègrent,

dans leur plastron et dans leur plaque, unadditif capable de stopper la prolifération desbactéries. De quoi répondreaux exigences sanitaires desétablissements de santé, deslieux de restauration, desbâtiments tertiaires etpublics.

> Action antimicrobiennetout au long de la vie de l'appareillage.

> Bactéries détruites en deux heures.> Principe appliqué à la gamme Alvaïs,

de l'interrupteur à la prise RJ45…ALOMBARD •••

10

TRANSFORMER UNE PRISE MURALERJ45 EN BORNE WI-FI

Conçue pour les applications tertiaires,la nouvelle borne Wi-Fi Mosaïc

(la précédente était à peine disponible depuis1 an) adopte le même principe de raccorde-ment qu'une prise RJ45. Elle permet unegestion distante, au même titre q'un produitactif placé en armoire. Lancement prévu en mai 2006.

> Utilisation du mode de transmission depuissance "power over Ethernet" (PoE).Pas besoin de raccordement 230 V auniveau de la borne.

> Possibilité d'alimenter les pointsd'accès via une alimentation secourue.

> Egalement disponible, une borne Wi-Fiswitch intégrant une prise RJ45.

LEGRAND •••

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STATION D'ACQUISITION INTÉGRÉELes stations d'enregistrement sanspapier DX1000 et DX2000 de la série

DXAdvenced assurent une vitesse d'échan-tillonnage atteignant jusqu'à 25 ms. Entréesimpulsions et linéarisation à 15 segments.Nombreuses fonctions réseau (FTP, serveurInternet, fonction e-mail, DHCP, SNTP,ModBus TCP).

> Configuration avec un clavier externe et le port USB.

> Mémoire de capacité interne de 200 Mo.> Jusqu'à 48 voies, voire 300 voies sur

le DX 2000.YOKOGAWA •••

16

JONCTION ÉCLAIRAGE PUBLICLe kit de jonctionScotchcast 92A123C

dispose d'un connecteurintégré. Il associe deux

technologies : le connecteurintégré et la résine coulée. Ce

kit convient particulièrementaux travaux réalisés pour les ins-

tallations d'éclairage public.

> Adaptation à la nature de l'âme du câble,cuivre ou aluminium, pour la majeurepartie des jonction BT.

> Le dénudage des âmes n'est plusnécessaire. Vis à tête fusible.

> Le séparateur de phases facilite la miseen place dans la boîte.

3M •••

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P R O D U I T S SÉLECTION J3E

42 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

Support de relais avec borne à ressortCette gamme de supports sur rail 35 mm permetun serrage des fils totalement insensible aux

vibrations. L'emploi de tels supports évite les opérationsde resserrage des fils après quelque temps d'utilisation(matériels embarqués, pompes à chaleur, installation declimatisation…). FINDER •••

Serveur industriel 19" silencieuxLa famille de serveurs industriels 4U / 19 poucesultrasilencieux Kiss est disponible dans une version

réduite, avec une profondeur d'installation de seulement300 mm. Ces serveurs génèrent moins de 35 dB(A). Trois àonze emplacements d'extension PCI sont disponibles.

KONTRON •••

Transmetteur d'humidité et températureLe transmetteur d'humidité et de températureminiature DK-RF400 se situe en entrée de gamme.

Il comprend une sonde tout inox pour une mesure de tem-pérature de - 40 à + 80 °C et d'humidité de 0 à 100 % HR.Deux sorties analogiques 0-1 Vdc. TH INDUSTRIE •••

Balise à diodesLa balise à diodes Saint-Raphaël comprend uncorps en fonte d'aluminium pour une bonne

tenue à la corrosion, une optique en polycarbonate. Elledispose notamment du certificat EN 60598-2-22 pourl'éclairage de secours. LEC •••

Armoire de câblage dédiéeL'armoire de câblage IMnet II optimisée pour le10GBase-T et la fibre optique ne nécessite pas de

passer les câbles au travers d'un cadre. Ainsi, il est pos-sible de commencer par poser les chemins de câbles dansle bâtiment, puis d'installer l'armoire et d'effectuer ensuiteles raccordements nécessaires à l'intérieur. D'où unedurée d'installation réduite. Les câbles peuvent être intro-duits dans l'armoire par trois points d'entrée séparés.

ENCLOSURE SOLUTIONS •••

Automate de sécuritéLes unités centrales de sécurité 315F-2PN/DP et317F-2PN/DP pour automates S7 300F disposent

d'une interface Profibus et d'une interface Profinet, pourun raccordement simultané aux deux systèmes de bus.Ces CPU répondent aux exigences de sécurité selon IEC 62061, IEC 61508 (jusqu'à SIL 3), EN 954 (jusqu'à la cat. 4) et NFPA 79-2002. SIEMENS •••

Système d'alarme autonomeLe système d'alarme LS300 utilise simultanémentune double transmission radio Twinband sur deux

bandes de fréquences différentes. Entièrement indépen-dante de l'alimentation électrique secteur, le systèmeTwinpower utilise un bloc d'alimentation contenant 2 pilespour une autonomie de 4 ans. Transmission téléphoniquedirectement vers l'installateur ; des événements nécessi-tant une intervention. LOGISTY •••

Détecteurs de présence / absenceVéritablement miniaturisés, les détecteurs deprésence / absence de la série LV-S sont utilisables

avec les amplificateurs LV-11SA/12SA. Les modèles "bar-rage" présentent un diamètre de 6 mm et une longueur de 30 mm (contre 18 mm et 50 à 60 mm précédemment).Conformité CEI classe 1. Portée de détection de 500 mmavec détection d'interstices de 0,5 mm. KEYENCE •••

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31www.j3e.com

Gestionnaire de chauffage en rénovationSIEMENS BUILDING TECHNOLOGIES •••

Enregistreur de température et d'humiditéKIMO •••

Détecteur de proximité inductif ExSIEMENS •••

Marteau perforateurclasse 2 kgSIEMENS •••

Marteau perforateurclasse 6 kgMUPRO •••

Capteur laserjusqu'à 10 mIFM ELECTRONIC •••

Détection de niveaupour liquidesMAGNETROL •••

Mesure d'humiditérelativeMICHELL INSTRUMENTS •••

Capteur numérique humiditéet températureTH INDUSTRIE / SENSIRION •••

Thermomètre IR à visée laserFRANCAISE D'INSTRUMENTATION •••

Serveur de liaison Wi-FiACKSYS •••

Serveur vidéo industrielIP SYSTEMS / MOXA •••

Détecteurs ultrasonparallélépipédiquesBAUMER ELECTRIC •••

Switch Ethernet"températuresétendues"ADVANTECH •••

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RÉPARTITEURS ACTIFS POUR CAPTEURS ET ACTIONNEURS

Lesmodulescompo-sant lagammeSAI Actifuniverselpermet-tent deraccorderaux busde terrainProfibus-DP,DeviceNet

et CANopen, l'ensemble des signaux analo-giques et numériques. Conformité à lanorme Desina.

> Trois modèles : 16 e digit. / 8 e progr. ou16 e / 8 s numériques ou 4 e / 2 s ana + 4 e digit.

> Pour faciliter le diagnostic : zone deréglage éclairée et LED d'état pointantvers chaque voie.

> Chaque voie d'entrée / sortie possèdeson repère transparent.

WEIDMULLER •••

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PROTECTION INCENDIE ET DÉSENFUMAGE

Utilisé pour sélectionner les produitsde protection incendie et de désen-

fumage, en lien avec un cahier des chargesprécis (volets, ouvrants de façade, extrac-teurs…), le logiciel Select Incendie utiliseune base de données de plusieurscentaines de produits et de références.Coût du logiciel : 90 € HT

> Permet de traiter un projet, depuis lecalcul des réservations jusqu'au devis.

> Accès aux principaux textes officielsconcernant le désenfumage.

> Accès aux notices des produits dedésenfumage.

ATLANTIC •••

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Endétailsur

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SÉLECTION J3E

WWW.J3E.COM • 753 MARS 2006 • 43

Switch Ethernet1 Giga

Le switch L1400de la gamme

Lynx assure un tempsde cicatrisation de 30 ms. Il convient auxapplications indus-trielles, ferroviaires,maritimes ou militaires.Température de fonc-tionnement de - 40 à + 70 °C. Il ne comprendaucun organe mobile.

WESTERMO •••

CertificateurLAN 500 MHz

Capable de cer-tifier les instal-

lations en cat. 6a, le Lantek 6a peut tes-ter avec précision desréseaux 10 GigabitsEthernet (10GBase-T)afin de s'assurer qu'ilsrépondent aux para-mètres IEEE 802.3an.Possibilité de vérifier et de diagnostiquer des liens fibre optique par ajout de modulesoptionnels.IDEAL INDUSTRIES •••

Luminaire T5haut rendement

La série deluminaires à

encastrer U5 est dotéed'un réflecteur Equilumconçu pour les lampesT5. Le rendement duluminaire atteint jus-qu'à 92 %. Trois typesde réflecteurs (pourune luminance de 200à 1 00 cd/m2) et 9 posi-tions de lampe sontpossibles.

ETAP •••Baies industrielles

Les armoiresindustrielles

Integrale sont configu-rables par l'utilisateurà partir du catalogue.En complément desbaies 19", cette familleoffre des solutionspour les applicationsen environnementssévères (sollicitationsmécaniques élevées et fortes charges, IP55,blindage CEM).

ATOS •••

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SERRAGE RAPIDE SUR CHAÎNESPORTE-CÂBLES

Conçu pour simplifierla mise en œuvre des câbles et des

gaines sur les chaînes porte-câbles Igus, les serre-câbles Chainfix Nuggets CFN20simplifient le montage et la modification deséquipements comparativement aux peignes et étriers de serrage.

> Plus besoin d'outils.> Le serre-câbles s'enfonce dans le rail

en C. Il suffit ensuite de l'orienter d'1/4 de tour puis de cercler le câble.

> Diamètre maxi des câbles ou gaines : 20 mm.

IGUS •••

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TRANSMETTEUR TÉLÉPHONIQUE DE VIDÉO SÉCURITÉ

Le transmetteur téléphonique devidéo sécurité Vocalys Vision est

dédié au contrôle et à la surveillance detous locaux et espaces privés ou publics. Il s'intègre au système de contrôle et desurveillance existant pour transmettre àtout moment les informations (telle unealarme en cas d'intrusion).

> Utilisation d'un simple réseautéléphonique analogique existant.

> Mode "alarme" (transmission de la vidéo d'intrusion) ou "surveillance"(visualisation de chaque zonesélectionnée).

> S'applique également à la surveillanced'équipements techniques, de contrôlesd'accès, d'élevages…

ADETEC •••

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P R O D U I T S SÉLECTION J3E

44 • 753 - MARS 2006 • WWW.J3E.COM

Capot de connecteurpour câbles variés

Aujourd'hui, unmême connec-

teur reçoit des câbles deplus en plus variés. Enréponse à cette tendan-ce, le capot Han Easy-Hood en taille 24Bs'ouvre verticalement endeux parties distinctes,offrant ainsi de nouvellespossibilités d'assembla-ge. Le processus decâblage peut donc évo-luer vers une productionplus modulaire avec descordons préconfection-nés et donc une nouvelleapproche logistique. Lecâblage peut facilementêtre vérifié. Compatibilitéavec les embasesencastrées ou en saisie.

HARTING •••

Poste opérateurLes postesopérateurs

industriels à écrantactile Touch Panelssont destinés à rem-placer les postes pro-priétaires. Conceptionsans ventilateur, unitésde stockage durcies etsystème de diagnosticintégré. Prêt à l'em-ploi. Les postes sontlivrés préinstallés avecle logiciel In Touch 9.5,disponible en 5langues.FACTORY SYSTEMS •••

Capacitésaccrues pour lesaccumulateurslithium-ion

Les batteriesprismatiques

rechargeables lithium-ion de la gamme MPpour applicationsindustrielles bénéfi-cient d'un accroisse-ment de 17 % de leurcapacité nominale,passant de 5,8 à 6,8 Ah.Par ailleurs, la tensionest accrue en fin de vie (4,2 V). Enfin, laplage de températured'utilisation descend àprésent jusqu'à - 20 °C.

SAFT •••

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SYSTÈME DE CONTRÔLE DE SÉCURITÉAVANCÉ POUR MACHINES

Doté d'un microprocesseur, le boîtier desécurité G9SX assure une surveillance

partielle ou totale du système de contrôle desmachines. Un signal porteur de sécurité assureune connexion logique entre les différents boî-tiers et la machine. Dans le cadre d'un câblageen parallèle, ce signal génère des connexionslogiques "et", afin de choisir un arrêt completou partiel au lieu d'utiliser une combinaisoncomplexe de sorties à relais.

> Les machines complexes peuvent êtrefacilement segmentées pour assurer des coupures plus fines pendant lesrecherches de pannes ou la maintenance.

> En cas de besoin ou d'urgence, arrêtcomplet de la machine.

> Le système gère jusqu'à 25 sorties (5 boîtiers de base et 1 boîtier avancé).

OMRON ELECTRONICS •••

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COMMUTATEUR MODULAIRE COMPATIBLE GIGABIT ETHERNET

Le commutateur backbone Mach 4000 est particulièrement

adapté aux réseaux industriels supportantdes applications complexes, comme parexemple la transmission simultanée dedonnées, d'informations vidéo ou audio.

> Compatible Gigabit Ethernet, fastEthernet tout en étant prêt pour le 10 Gigabits Ethernet.

> Quatre ports combo Gigabit (RJ45 / SFP)et jusqu'à 48 ports fast Ethernet.

> Remplacement possible des modulessous tension.

HIRSCHMANN •••

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UN CONNECTEUR RJ45 INDUSTRIEL À ASSEMBLER SANS OUTILS

Le connecteur enfichable Variosub RJ45-Quickoncat. 5E, version 8 broches convient aux applications

industrielles, ainsi qu'aux utilisations Gigabit Ethernet. Il est conforme aux normes dans le cadre d'une utilisationpour toutes les transmissions Ethernet industrielles (Profinetet Ethernet/IP), ainsi que dans les applications de bureauclassiques et Gigabit Ethernet. Il est utilisable avec des fils AWG 26 à AWG 22 souples ou rigides pour un diamètre de câble de 8 mm maximum.

> Système autodénudant IP67.> Mise en œuvre sans outils.> Pré assemblage de toutes les parties

du connecteur.PHOENIX CONTACT •••

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QUAND LA LUMIÈRE VIENT À LED DES MAINS COURANTES

Cette applicationlumineuse innovan-

te à base de LED émetune lumière à partir desmains courantes d'unepasserelle… Les éclai-rages de mains courantesLedia GL à base de LEDsont conçus pour desmains courantes standarden acier inoxydable d'undiamètre de 48,3 mm et76,1 mm. Ils permettent

un éclairage fonctionnel et standardisé des escaliers ainsique des passerelles pour piétons et cyclistes d'une manièretrès esthétique.Chaque module est normalement équipé de 12 diodeshaute puissance qui diffusent une lumière blanche etchaude. Les éclairages de mains courantes sont égalementdisponibles, en option, avec des LED de couleurs différentes.Le modèle 40 x 50 mm est équipé d'un ballast et peut êtredirectement raccordé au câble du réseau électrique.

> Diodes électroluminescentes entièrement moulées en matière plastique transparente.

> Insertion avec clarté dans la conception interne de la main courante.

> Installation quasiment invisible pendant la journée.

HESS •••

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P R O D U I T SSÉLECTION J3E

MESURER ET OPTIMISER LES PERFORMANCES DES RÉSEAUXSANS FIL

Le logiciel Interpretair WLANSurvey assure l'expertise des

réseaux locaux sans fil. Installé sur un ordinateur portable, il permet auxingénieurs réseaux et aux intégrateurssystèmes de planifier les déploiements, de vérifierles perfor-manceseffectiveset d'opti-miser leposition-nementdes pointsd'accès.

> Présentation des résultats sous une formevisuelle.

> Indication d'emplacement pour l'implan-tation de points d'accès supplémentaires.

> Utilisation possible pour bandes 2,4 et 5 GHzet en environnement mixte 802.11a et 802.11b/g.

FLUKE NETWORKS •••

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BAES À CATHODE FROIDELegrand renouvelle sa gamme deblocs d'éclairage de sécurité Arcor2,

conçue pour les architectures dont l'imageprime avant tout. Toujours aussi large, la gamme ne comprend plus que 13 réfé-rences : 4 BAES, 1 luminaire à sourcecentrale, 2 kits de fixation et 6 plaques designalisation.

> Veilleuse à LED et tube à cathode froide d'une durée de vie de 50 000 heures.> Pose en encastré sans accessoires.> Pose en applique ou en drapeau avec

un seul accessoire commun. LEGRAND •••

55

POUR VOUS METTRE EN RELATION AVEC LES FABRICANTS ET SOCIÉTÉS DE SERVICE

VOUS SOUHAITEZ RECEVOIR DES COMPLÉMENTS D’INFORMATION CONCERNANT UN OU PLUSIEURS PRODUITS ET/OU SERVICES PRÉSENTÉS DANS CETTE RUBRIQUE !

Remplissez la fiche de correspon-sance ci-contre, sans oublier d’indi-quer votre activité et votre fonction.(Cochez une seule case par rubrique)

Cochez, la ou les références dontvous souhaitez recevoir plus d’informa-tion.

Faxez-nous la fiche de correspon-dance au 33-1 44 92 50 51 ou retour-nez-la par courrier à : CPi-Média, AlexGallardo, 23, rue Galilée, 75116 Paris.

Après traitement, les entreprisesconcernées vous adresserontgratuitement leur documentationdans les meilleurs délais (par cour-rier ou par e-mail).

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Installation / Maintenance❒ Électricien❒ Chauffagiste, climaticien❒ Automaticien❒ Instrumentiste❒ Réseaux informatiques, VDI❒ TableautierExploitants❒ Industrie ❒ Tertiaire❒ Infraestructures ❒ Collectivités territorialesEnseignement formation❒ Enseignant ❒ Étudiant❒ StagiareServices❒ Direction générale ❒ Direction commerciale❒ Chargé d’affaires ❒ Direction marketing❒ Direction des travaux ❒ Direction des études❒ Services techniquesEffectif de l’entreprise❒ 1 à 4 ❒ 5 à 10❒ 11 à 50 ❒ 51 à 300❒ 301 à 1000 ❒ + 1000

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COCHEZ UNEOU PLUSIEURS CASE(S)

Fournisseurs Energie❒ Production❒ Transport❒ DistributionConstruction / Fabrication❒ Equipement Electrique❒ Eclairage❒ Génie climatique❒ Mesure, Contrôle❒ Automatismes❒ Micro Informatique❒ Recherche & Développement❒ ImportateurMaîtrise d’ouvrage❒ Promoteur constructeur❒ Collectivités territoriales❒ Administration (Ministères, DDE, DDA)Prescription / Maîtrise d’œuvre❒ Architecte❒ Architecte d’intérieur❒ BE, ingénierie, conseil❒ Bureau de contrôle❒ Mettreur, économiste, géomètreDistribution❒ Grossiste ❒ Détaillant

POUR TOUT RENSEIGNEMENT OU EN CAS DE NON RÉPONSE, CONTACTEZ ALEX GALLARDOE-mail : [email protected] - Tél. : 01 44 92 50 64 - Fax : 01 44 92 50 51 - CPI Média : 23, rue Galilée, 75116 Paris

7 5 3 M A R S 2 0 0 6

FICHE DE CORRESPONDANCE

nn M nn Mme nn MlleNom : Prénom :Société : Code NAFAdresse :Code postal : Ville :Tél : Fax :e-mail :

Cette adresse est : ■■ professionnelle ■■ privée

La solution classique Fax 0144 92 50 51

44 EE TT AA PP EE SS

SYSTÈME DE SÉCURITÉ INCENDIEConçu pour les ERP et les ERT, ce système desécurité incendie comprend des tableaux d'alarme

type 4 et des blocs autonomes d'alarme sonore (BAAS).

> Autonomie renforcée des BAAS de 10 heures, en cas de coupure secteur.

> BAAS à double signalisation : alarme sonore et lumineuse avec flash intégré.

> Mode de test de la batterie, de la boucle de détection et de la diffusion du signal sonore.

LEGRAND •••

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P R O D U I T S SÉLECTION J3E

Service lecteurs23, rue Galilée

F-75116 Paris Cedex

No 753 MARS 2006

Affranchirau tarif

en vigeur

SIEMENS 2ème de couv

FOIRE HANOVRE 3ème de couv

AGI 4ème de couv

AGI 43

CATU 9

CHAUVIN ARNOUX 35

EATON POWER 11

FLUKE 25

HAGER 27

KM EUROPE 11

LEGRAND 33

SAREL 37

SOCOMEC 21

THORN 29

VOLKSWAGEN 17

Capot de connecteur pour câbles variésAujourd'hui, un même connecteur reçoit descâbles de plus en plus variés. En réponse à cette

tendance, le capot Han Easy-Hood en taille 24B s'ouvreverticalement en deux parties distinctes, offrant ainsi de nouvelles possibilités d'assemblage. Le processus de câblage peut donc évoluer vers une production plusmodulaire avec des cordons préconfectionnés et doncune nouvelle approche logistique. Le câblage peut facile-ment être vérifié. Compatibilité avec les embases encas-trées ou en saisie.

HARTING •••

Poste opérateurLes postes opérateurs industriels à écrantactile Touch Panels sont destinés à remplacer

les postes propriétaires. Conception sans ventilateur,unités de stockage durcies et système de diagnosticintégré. Prêt à l'emploi. Les postes sont livrés préins-tallés avec le logiciel In Touch 9.5, disponible en 5 langues.

FACTORY SYSTEMS •••

Capacités accrues pour les accumulateurs lithium-ion

Les batteries prismatiques rechargeableslithium-ion de la gamme MP pour applications

industrielles bénéficient d'un accroissement de 17 %de leur capacité nominale, passant de 5,8 à 6,8 Ah.Par ailleurs, la tension est accrue en fin de vie (4,2 V).Enfin, la plage de température d'utilisation descend à présent jusqu'à - 20 °C.

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57Catalogue électricien

Cet ouvrage au millésime 2006regroupe les marques Alombard,

Merlin Gerin et Telemecanique, soitl'ensemble de l'offre Schneider Electricdédiée aux marchés du résidentiel et dupetit tertiaire. 6 500 références sontprésentées.

SCHNEIDER ELECTRIC •••

Equipement électrique et appareillage

Autre bible de la profession, le nouveau catalogue général

Legrand 2006 : 10 500 références dont 1 500 nouveautés, destinées aux bâti-ments résidentiels, tertiaires et indus-triels. Pour découvrir tout ce qui estnouveau en lecture rapide, le cataloguegénéral est accompagné du guide “Lesnouveautés en 5 minutes”. Au cœur del'édition 2006, sont également joints lecatalogue Zucchini avec une offre com-plète de solutions de canalisationsélectriques préfabriquées et le cata-logue des solutions sur mesure quiprésente tous les produits et systèmesadaptés à des besoins spécifiques, avecleurs formulaires dédiés de demandede devis "prêts à l'envoi".

LEGRAND •••

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Confort et numériqueIntitulé “Tune the light” (modulerla lumière), le catalogue produits

2006/2007 Erco s'ouvre sur l'approchenumérique de l'éclairage architectural.Le développement par le constructeurdu “Light System DALI” vise à faciliterune gestion intuitive et automatisée del'éclairage scénographique. Le catalogueproduits offre une palette complèted'appareils compatibles DALI.

ERCO •••Ventilation 2006

Ce catalogue de 296 pages présentel'ensemble des gammes de ventila-

tion, protection incendie et désenfumage.La version 2006 comporte une offre étenduede caissons d'extraction ou d'insufflationmono ou triphasés pour le tertiaire. La gamme de produits de protection incen-die et de désenfumage est renouvelée.

ATLANTIC •••Fusibles & appareillage

Le spécialiste du fusible vientd'éditer une nouvelle mouture de

son catalogue. Du fusible miniature auxfusibles industriels, ce guide constitueune aide au choix s'appuyant sur de nom-breux tableaux et schémas dimensionnels.Le catalogue comprend également lesappareillages de support des fusibles.

FERRAZ SHAWMUT •••

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Catalogues

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