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DOSSIER DE PRESSE – SIGNATURE PAPI2

CONTEXTE LE CONTRAT DE PLAN ETAT-RÉGION « BASSIN FLUVIAL DE LA MEUSE ». (CPIER MEUSE 2015-2020).

Signataires du CPIER :

Le Préfet de région, coordonnateur de bassin

Le Président du conseil régional

Le Directeur général de l’agence de l’eau Rhin-Meuse

Axes stratégiques du CPIER pour répondre à des enjeux locaux et internationaux

1. Le développement et le partage d’une connaissance globale, fondamentale et opérationnelle

du fleuve et de son écosystème

Connaissance de la fonctionnalité de le Meuse et de ses affluents

Stratégie opérationnelle d’adaptation au changement climatique

2. Préserver et restaurer la ressource en eau, les continuités écologiques ainsi que les espaces

et espèces patrimoniales

Restauration des continuités écologiques du fleuve et de ses affluents (cf. SRCE)

Renaturation du fleuve et de ses affluents pour améliorer le fonctionnement du bassin

versant et la qualité de l’eau du fleuve (dynamique hydrauliques, fonctionnalités des

milieux, zones humides, expansion des crues).

3. Faire des vallées et de leurs affluents un territoire d’aménagement durable , résilient et

moins vulnérable aux risques inondations et sécheresse (PAPI Meuse 2)

Amélioration de la connaissance et de la conscience du risque

Mettre en place les conditions de développement d’un aménagement durable du territoire

4. Favoriser la mise en valeur du patrimoine naturel, culturel, architectural et paysager du

bassin de la Meuse et de ses affluents, et en faire un moteur de développement de l’attractivité

du territoire, dans un contexte transfrontalier et international (Belgique, Pays Bas)

Valorisation touristique et culturelle autour du fleuve (itinéraires de circulation douce : voie

verte, tourisme fluvial), itinéraire de découvertes, valorisation des services et activités au

fil du fleuve (transport fluvial, culture mosane, activités sportives

Meilleure mise en valeur des sites patrimoniaux (patrimoine technique, navigation, barrages

à anguilles à Charleville Mézières et Givet, sources de la Meuse...)

Matrice financière


1. L’EPAMA-EPTB MEUSE, UNE GESTION SOLIDAIRE

DU BASSIN VERSANT DE LA MEUSE.

À la suite des inondations importantes de décembre 1993 et de janvier 1995, les élus lorrains et

champardennais, en concertation avec le Préfet de Lorraine, coordonnateur de bassin,ont décidé de

mettre en place l’Établissement Public d’Aménagement de la Meuse et de ses Affluents, l’EPAMA. Ce

DE 1998 À 2001

L’EPAMA réalise une étude complète de modélisation des écoulements en crue de la Meuse, point de

départ de toutes les actions suivantes, encore existantes ou futures.

2006

L’EPAMA élargit son champ d’actions à la gestion des milieux aquatiques et intègre cette

composante dans ses projets.

2009

L’EPAMA, reconnu Établissement Public Territorial de Bassin (EPTB) pour le bassin de la Meuse,

prend la dénomination EPAMA-EPTB Meuse.

Il regroupe aujourd’hui la Région Grand Est, les Conseils Départementaux de Haute-Marne, des

Vosges, de la Meuse et des Ardennes ; des communes et des groupements de communes des Vosges,

de la Meuse et des Ardennes (dont des syndicats de rivières). Il est administré par un comité

syndical composé de 37 délégués représentant les collectivités membres.

La présidente est Morgane Pitel, également présidente du Syndicat Intercommunal d’Aménagement

de la Chiers.

L’EPAMA-EPTB Meuse, les élus du bassin de la Meuse et l’ensemble des acteurs de l’eau, œuvrent

pour une gestion solidaire du fleuve Meuse, aussi bien au niveau local qu’international.

Pour y répondre, il a pour mission d’étudier, de définir et de mettre en œuvre des actions

concertées de prévention des inondations et de gestion des milieux aquatiques, sur l’ensemble du

bassin versant de la Meuse, notamment en :

Conduisant des études sur la connaissance du fonctionnement hydrologique et hydraulique,

des cours d’eau et de leurs milieux naturels associés,

S’impliquant dans la réduction du risque inondation et l’amélioration des milieux aquatiques

par la réalisation d’aménagements,

Améliorant la prévision des crues en association avec les services de l’État,

Développant des actions de prévention des inondations et de sensibilisation à la gestion

intégrée de l’eau,

Conseillant et en apportant une assistance technique aux acteurs de la gestion de l’eau,


Assurant une veille et un réseau technique,

Contribuant au développement durable du bassin versant international.

Le PAPI Meuse, ainsi que le Contrat de Plan Interrégional État-Région Meuse (CPIER Meuse)

permettent à l’EPAMA d’appuyer et de coordonner les opérations des collectivités du bassin sur ces

thématiques. Ainsi, sur demande des collectivités, l’EPTB porte des projets de grande envergure

comme des aménagements de seuils ou encore un projet mixte de restauration des milieux

aquatiques et de gestion des inondations sur le bassin amont de la Meuse (projet HEBMA). Il porte

également une étude globale sur les zones humides du bassin versant ainsi que la réflexion sur leur

gestion et leur préservation.

Pour Madame Morgane Pitel, Présidente de l’EPAMA-EPTB Meuse : « les dossiers importants doivent

aboutir en préservant l’état d’esprit existant à l’EPAMA, de cohésion rural/urbain et de

solidarité amont/aval et aval/amont ».

Les principaux outils de l’EPAMA-EPTB Meuse

L’EPAMA-EPTB Meuse propose aussi des outils au service des collectivités, pour la mise en œuvre de

ses actions et dans un esprit de solidarité de bassin.

OSIRIS MHYML’application Info

MeuseUne Ingénierie dédiée

Logiciel d’appui à lagestion de criseinondation, associé à unedémarche plus globalecomprenant la formationau logiciel, l’appui à lapose de repères de crue,l’animation d’unexercice annuel avecretour d’expérience.

Modèle hydraulique ethydrologique de la Meuseet de ses affluents(MHYM). Ce modèle anotamment servi pour lacartographie des zonesinondables de la Directiveinondations. Il permetégalement de répondre àdes demandes d’expertiseponctuelle ou d’avis surdes projets.

Service collaboratif enligne pour lescollectivités permettantle suivi des niveauxd’eau en cas de crues, lepartage des relevésentre communes et derecevoir des notificationspréalables pour deshauteurs d’eau à desstations définies àl’avance.

L’équipe de l’EPAMA-EPTB Meuseest constituée notamment deplusieurs ingénieurs de diversesspécialités. Ainsi elle répond auxdemandes d’expertise et d’avisdes partenaires et des acteurs dubassin versant. Cette ingénieriepropre lui assure aussi lescompétences techniques eninterne pour mener à bien lesprojets de l’EPTB réalisés auservice des collectivités mosanes.


1.1. LA PREMIÈRE GÉNÉRATION DE PAPI PORTÉE PAR

L’EPAMA-EPTB MEUSE

1.1.1.Qu’est-ce qu’un Plan d’Actions et de Prévention des Inondations (PAPI) ?

Le PAPI est une déclinaison opérationnelle de la réglementation en matière d’inondation : la

directive européenne dite « inondation » de 2007 a demandé aux États de réduire de façon durable

les dommages aux biens et aux personnes causés par les inondations et notamment d’identifier les

Territoires à Risques Inondation. Pour atteindre cet objectif, la France a élaboré des stratégies

locales de gestion du risque inondation. Ces stratégies sont mises en œuvre par les PAPI.

Directive inondation

Stratégie nationale de gestion du risque inondation

Plan de gestion du risque inondation

Stratégielocale de gestion du risque inondation

Plan d’actions et de prévention des inondations (PAPI)

Concrètement, le PAPI est un programme d’actions visant à mettre en œuvre une gestion globale et

intégrée du risque inondation.

« globale » car pour être traité de manière efficace, le risque inondation doit l’être à

l’échelle de l’ensemble du bassin de la Meuse : ce qui se passe à l’amont a des

conséquences à l’aval. Cela implique donc une solidarité amont-aval. « Intégrée » car l’ensemble des problématiques ayant un lien avec la protection inondation

doivent être prises en compte : la préservation de l’environnement et l’information du

public, pour maintenir la mémoire du risque, contribuent également à lutter efficacement

contre les inondations.

1.1.2. Un premier PAPI porté par l’EPAMA entre 2003-2006

Suite aux inondations importantes de 2001 et avant la Directive Inondation, un premier appel à

projets labellisé par le Ministère de l’Environnement a été lancé en 2003.

C’est ainsi qu’un premier PAPI a été porté par l’EPAMA, entre 2003 et 2006. Il a notamment permis

le financement de 27 M€ d’études et de travaux. Ce premier PAPI a permis d’initier un certain

nombre d’actions qui se poursuivent encore aujourd’hui dans le PAPI 2. La pose de repères de crue,

les exercices annuels inondation, la réduction de la vulnérabilité des entreprises et l’application

InfoMeuse font partie de ces actions.

D’autre part, les projets de travaux les plus marquants ont eu lieu à l’aval du bassin.Réalisés via le

programme d’intérêt général (PIG) Meuse Aval, ces travaux permettent de protéger les populations

riveraines contre les inondations sur le Département des Ardennes avec la construction

d’équipements à Mouzon, Charleville-Mézières, Warcq et Givet.


Les endiguements amovibles de la ville de Givet (Ardennes)

Les aménagements de gestions des écoulements à Charleville-Mézières (Ardennes)

Zone de ralentissement dynamique des crues de Mouzon (Ardennes) (ONEMA, 2009)


1.2. UN DEUXIÈME PAPI VISANT DES TRAVAUX D’IMPORTANCE

EN AMONT

Dans la droite ligne de la déclinaison de la Directive Inondation, le Ministère de l’Environnement a

lancé un second appel à projet PAPI en 2011. A cette occasion, l’EPAMA-EPTB Meuse s’est de

nouveau porté candidat pour porter le PAPI du bassin de la Meuse qui a été labellisé en avril 2015

par l’instance nationale de labellisation, la Commission Mixte Inondation.

1.2.1.Enjeux et ambition de la 2ème génération de PAPI : Une volonté collective

et une mobilisation de moyens financiers

L’État, la Région Grand Est et l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse se sont engagés à soutenir le projet de

prévention des inondations en affirmant leur volonté de réduire de façon durable les dommages aux

personnes et aux biens.

Ce programme d’actions se décline sur l’ensemble du bassin versant de la Meuse et concerne

notamment la protection des 4 Territoires à Risques Importants d’inondation (TRI) qui regroupent à

eux seuls près de 19 000 personnes et plus de 15 000 emplois exposés à une crue centennale sur un

ensemble de 53 communes.

L’EPAMA-EPTB Meuse est chef de file de ce plan d’actions proposé sur le bassin de la Meuse qui est

susceptible de mobiliser des fonds à hauteur de 46,4 M€ :

État : 19,3 M€ Agence de l’Eau Rhin Meuse : 16,9 M€ Fonds Européens : 10,2 M€ Autres collectivités dont Région Grand Est : 3,9M€


Territoires à Risques Importants d’inondation

Estimation de la population et d'emplois impactés sur le TRI (DREAL Lorraine, 2014)

Crue moyenne

Commune Population Emplois

Neufchâteau 456 (6,6%) 522 (141,2%)

Crue moyenne

Population Emplois

Total TRI Verdun < 3 039 (<11,7%) < 1 070 (<8,5%)

Crues moyenne

Population Emplois

Total TRI Longwy < 946 (<3,3%) < 2 326 (<23,8%)

Crue moyenne

Population Emplois

Total Sedan/Givet <14 223 <11 105


1.2.2.Les projets, les enveloppes, les partenaires

Ce PAPI regroupe 44 actions sur l’ensemble du bassin de la Meuse, pour un montant total

prévisionnel de 63,1 M € d’actions. 13 maîtres d’ouvrage y sont regroupés :

L’EPAMA, L’État, Les collectivités du bassin versant (Commune de Réhon, Villes de Contrexéville, de Vittel et

de Longwy, Communauté de Communes du Sammiellois, Ardenne Métropole, Communauté

de Communes Ardenne Rives de Meuse), Les syndicats de rivière (le SIETAV- syndicat de la Vence et le SIAC- Syndicat Intercommunal

d’Aménagement de la Chiers et de ses affluents), L’université de Lorraine.

1.2.3. Un Plan qui s’inscrit dans le Contrat de Plan Interrégional Etat-Région

(CPIER 2015-2020)

Ce Plan d’actions et de prévention des Inondations de la Meuse (PAPI Meuse 2015-2020) est aussi un

des volets du contrat de plan Interrégional Etat Région « bassin fluvial de la Meuse ». (CPIER Meuse

2015-2020). Les partenaires du CPIER 2015-2020 sont :

Le Préfet de région, coordonnateur de bassin

Le Président du conseil régional (pour les ex Régions Lorraine et Champagne-Ardenne signataires à l’époque)

Le Directeur de l’agence de l’eau Rhin-Meuse

L’ensemble des actions du PAPI sont inscrites dans les axes 1, 2 et 3 du CPIER et permettent de répondre aux enjeux locaux et internationaux qui y sont identifiés

Axe 1. Le développement et le partage d’une connaissance globale, fondamentale et

opérationnelle du fleuve et de son écosystème

Enjeu : Connaissance de la fonctionnalité de le Meuse et de ses affluents

Enjeu : Stratégie opérationnelle d’adaptation au changement climatique

2. Préserver et restaurer la ressource en eau, les continuités écologiques ainsi que les espaces

et espèces patrimoniales

Enjeu : Restauration des continuités écologiques du fleuve et de ses affluents (cf. SRCE)

Enjeu : Renaturation du fleuve et de ses affluents pour améliorer le fonctionnement dubassin versant et la qualité de l’eau du fleuve (dynamique hydrauliques, fonctionnalités desmilieux, zones humides, expansion des crues).

3. Faire des vallées et de leurs affluents un territoire d’aménagement durable, résilient et

moins vulnérable aux risques inondations et sécheresse

Enjeu : Amélioration de la connaissance et de la conscience du risque

Enjeu : Mettre en place les conditions de développement d’un aménagement durable duterritoire

L’Etat cofinance le CPIER à hauteur de 47 M€

- 36 M€ Agence de l’eau- 11 M€ au titre du fond de Prévention des Risques naturels Majeurs dits « fonds Barnier »

La Région Grand Est Cofinance le CPIER à hauteur de 6 M€.

Le Fonds Européen de Développement des Régions (FEDER) sera mobilisé à hauteur d’1 M€.


Des projets variés pour atteindre les objectifs fixés

Aménagements Hydrauliques et Environnementaux du Bassin de la Meuse Amont (HEBMA)

Le projet concerne le bassinversant de la Meuse amont(départements des Vosges etde la Haute-Marne), enamont de la commune deMaxey-sur-Meuse. Il a undouble objectif :

réduire la vulnérabilité du territoire aux inondations des crues faibles et fréquentes, jusqu’aux crues exceptionnelles

améliorer le fonctionnement et l'état écologique des cours d'eau

Le coût des travaux estestimé à 21 M€.

Aménagements de Gestion des écoulements à CONTREXEVILLE (Vosges)

Photomontage : zone de surstockage de

Soulancourt sur Mouzon

Projet en cours d’étude


Suite à plusieurs crues importantes(notamment en 2006 et en 2011), la villede Contrexéville a décidé de lancer unprojet d’aménagement de gestion desécoulements afin de se protéger d’unecrue de retour 20 ans (correspondant à lapériode de retour de la crue de 2006).

Pour ce faire, un programme d’actions aété défini sur l’ensemble du bassinversant en amont de Contrexéville, alliantaménagements hydrauliques etrestauration/renaturation des cours d’eaudu bassin et privilégiant lesaménagements de ralentissement desécoulements.Les travaux de restauration/renaturationdes cours d’eau consistent à réhabiliterdes ripisylves dégradées ou absentes,reconquérir les tracés naturels etl’effacement d’ouvrages, créer des litsd’étiages, stabiliser des profils en long etréactiver la capacité de débordements.

Le coût des travaux est estimé à 3,5 M€.

Projet de découverture de la Chiers à Longwy (Meurthe-et-Moselle)

(Ingerop, 2006)

Dans le centre-ville de Longwy, la Chiersa été couverte au cours du XXème siècle.Sous la place du Général Leclerc, lesouterrain présente de graves avaries etmenace de s’effondrer, pouvant causerde nombreux dégâts en cas de survenued’une crue.

Le projet qui a été labellisé au PAPIprévoit la découverture sur 3 secteurs(place du général Leclerc, secteurintermédiaire et Parc des Récollets) encombinant avec la recréation de bergeset un cours plus naturel, notammentavec son intégration dans le Parc desRécollets.

Le projet Inondations de la Houille et le Projet de réparation de la digue du Moulin Boreux (Ardennes)




Restauration et protection contre les inondations sur le petit Vair à Vittel (Vosges)

La ville de Vittel, comme sa voisineContrexéville, lance un projet de gestiondes écoulements avec desaménagements hydrauliques pourprotéger la ville des crues du Petit Vairet de restauration de la qualité de sescours d’eau.

La phase de conception, financée dansle cadre du PAPI, est estimée à200 000€.

Le projet de protection du Pays Sedanais (Ardennes)

En 2010, la Communauté deCommunes du Pays Sedanaisa défini un programme detravaux concernant les affluentsde la Meuse ainsi qu’un autreprojet de travaux de protectioncontre les crues de la Meuse.

Suite à la fusion descollectivités concernées,Ardenne Métropole va lancer laphase conception de cestravaux de protection dont lemontant de ces derniers sontestimés à 21M€.

Les travaux sur les affluentsseront repris dans un schémaqui sera fait à l’échelle duterritoire d’Ardenne Métropole.




Restauration et protection contre les inondations sur la Marsoupe à Saint-Mihiel (Meuse)

La Communauté de Communes du Sammielloisporte également un projet de gestion desécoulements avec des aménagementshydrauliques pour protéger la ville de Saint-Mihiel des crues de la Marsoupe et derestauration de la qualité des cours d’eau de cebassin versant.

Le montant de ce projet s’élève à 820 000€.

Réalisation d’un relevé floristique à l’amont de la ZRDC de MOUZON (Ardennes) dans le cadre du suivi

écologique.

Afin de connaître l’impact écologique dela Zone de Ralentissement Dynamiquedes Crues à Mouzon (Ardennes),l’EPAMA a lancé un suivi écologique dela zone pouvant être sur-inondée.

Déjà 3 ans de suivi ont été effectués.

Le montant de ce suivi écologique sur 3ans s’élève à 250 000€.



Le programme de lutte contre les inondations de la Chiers entre Cons-la-Granville et Charency-

Vezin (Meurthe-et-Moselle)

Le SIAC porte un projet detravaux de protection contreles inondations

cinquantennales de la Chiersentre Cons-la-Granville etCharency-Vezin.

Dans ce programme detravaux, des murets deprotection avec desconfortements de berges encaissons végétalisés sontprévus sur 3 communes :Cons-La-Granville, Longuyonet Charency-Vezin. Ils sontcomplétés par la mise enœuvre d’une Zone deRalentissement Dynamiquedes Crues.

Une forte intégrationpaysagère a été un pointd’attention de ce projet.

Le dossier de demanded’autorisation a été déposéen août 2016.

Le montant des travaux estestimé à 4,8M€.

Poursuite de la pose de repères de crue sur le bassin versant initiée dans le premier PAPI

(mémoire du risque)

Photomontage : murets de protection

avec habillage en pierres locales.



Exposition d’une maquette de maison inondable pour des actions de communication sur la

réduction de la vulnérabilité

Élaboration d’une étude globale sur les zones humides, nécessaire à la lutte contre les

inondations et à la protection de la biodiversité

Jainvillotte (Vosges)


Les autres actions labellisées inclues dans le PAPI sont de diverses natures:

animation en milieu scolaire ;

soutien d’une thèse sur les stratégies mises en place par les territoires pour être plus

résilients et d’une thèse sur la culture et l’intégration du risque sur le bassin versant ;

développement d’un nouveau modèle hydraulique de la Meuse et de ses affluents qui

permettra d’améliorer la prévision des crues par le Service de Prévision de Crues ;

lancement d’une démarche de réduction de la vulnérabilité des entreprises impactées par

les crues ;

Sondage du sol avec une tarière


appui à la gestion de crise avec notamment l’animation d’un exercice inondation annuel,

permettant aux collectivités de tester leur système en cas d’inondation ;

élaboration des Plans de Prévention des inondations (PPRi).

1.2.4.Le déroulé de la journée et les personnalités invitées

Le déroulé :

11h30 : Discours et remise officielle de la convention PAPI signée

12h00 : Conférence de presse

12h30 : visite du chantier « travaux du Ruisseau des Neuf Fontaines »

13h : cocktail déjeunatoire offert par l’EPAMA-EPTB Meuse

Les personnalités invitées :

M. Stéphane FRATACCI, Préfet de la Région Grand Est Coordonnateur du Bassin Rhin-Meuse

Messieurs les Préfets et les sous-Préfets des départements des Ardennes, de la Haute-Marne, de la

Meurthe et Moselle, de la Meuse et des Vosges

M. Philippe RICHERT, Président de la Région Grand Est

M. Marc HOELTZEL, Directeur Général de l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse

Mme Morgane PITEL, Présidente de l’EPAMA-EPTB Meuse et Présidente du Syndicat d’aménagement

de la Chiers

1.2.5.ZOOM sur les travaux de lutte contre les inondations et de renaturation du

ruisseau des Neuf Fontaines à REHON (Meurthe-et-Moselle)

Contexte

Le 23 Janvier 2009, suite à un épisode pluvieux intense, aggravé par un sol gelé, et à la formation

d’embâcles venus obstruer la grille de protection de l’ouvrage souterrain, le centre-ville de Réhon a

été brusquement inondé par les eaux provenant du ruisseau des Neuf Fontaines.


Face à ce constat, le SIAC, dont la Ville de Réhon est membre, est saisi pour la réalisation d’une

étude préalable ayant pour objectifs le diagnostic du bassin versant du ruisseau et la définition d’un

programme d’aménagements pour réduire le risque d’inondation dans le centre ville.

Rendues en 2011, les conclusions de cette étude, réalisée par EGIS Eau, ont conduit au recrutement

d’un maître d’œuvre, Antea Group, en 2012, qui a conçu un programme de travaux techniquement

et économiquement faisable, pour la définition duquel les riverains concernés ont été étroitement

associés, lors de réunions publiques mais également en phase de réalisation des travaux.

Programme de travaux

La Commune de Réhon et le SIAC ont convenu d’un programme permettant de protéger le centre-

ville d’un événement de période de retour centennal. Il s’agit d’un programme d’opérations

mixte, conjuguant restauration des milieux aquatiques, reméandrage, techniques douces de lutte

contre les inondations et génie civil.

Compte tenu des compétences respectives, les travaux sont répartis de la façon suivante :

la renaturation partielle des berges du ruisseau et l’adaptation de la végétation -> SIAC ;

la réalisation d’un piège à embâcle en tête d’ouvrage souterrain, sur le ruisseau renaturé ->

SIAC ;

le redimensionnement de l’ouvrage couvert dans sa partie urbaine –> Ville de Réhon.

En complément, il est prévu l’installation d’un système d’alerte pour mieux prévenir les

crues.

Les travaux sur le ruisseau s’intègrent dans un programme global mixte alliant lutte contre les

inondations et amélioration des milieux par la renaturation du ruisseau, répondant ainsi aux enjeux

et objectifs des Directive Cadre sur l’Eau 2000/60/CE et Directive Inondation 2007/60/CE.

Après instruction du dossier par l’État, et enquête publique, le Préfet de Meurthe-et-Moselle a

autorisé les travaux (déclaration d’intérêt général et autorisation au titre du Code de

l’Environnement), par décision en date du 13 Avril 2016.

Le SIAC s’est entouré de l’entreprise SETHY, et la Ville de Réhon de l’entreprise WEILER pour la

réalisation des aménagements. ANTEA Group est le maître d’œuvre de l’opération.

Commencés en Août 2016, les travaux s’achèveront en début d’année 2017.


Aspects financiers

Le montant prévisionnel de l’opération s’élève à ce jour à 1,6 M€ € HT.

Cette opération a été labellisée dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des

Inondations du bassin de la Meuse.

Financeurs

Renaturation partielle etréalisation d’un piège à

embâclesSIAC

Redimensionnement del’ouvrage couvert dans sa

partie urbaineVille de Réhon

Agence de l'Eau Rhin-Meuse 36,7% -

État – PAPI Meuse (Fonds Barnier) 22,3% 45%

Union Européenne (Fonds FEDER) 21% 35%

SIAC 20% -

Commune de Réhon - 20%

Taux 100 % 100%

Focus photographique sur les travaux

Le dalot dans la traversée de Réhon


Le chantier de renaturation du Ruisseau des Neuf Fontaines

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