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À l’heure où la loi sur le logement est en cours d’examen au Parlement, cha- cun redoute, en ce début d’hiver, que les solutions visant à assurer l’héber- gement des sans-abri soient cette année encore insuffisantes. À telle enseigne que Cécile Duflot, Ministre du Logement, a répété qu’elle ne pouvait exclure des réquisitions si les proprié- taires de logements vacants ne s’enga- geaient pas à les mettre à disposition. Face à cette urgence et devant la né- cessité de proposer des logements adaptés et notamment aux plus mo- destes, il est temps d’en finir avec cette logique qui consiste trop souvent à pri- vilégier la démolition de nos immeubles plutôt que leur réhabilitation. C’est ce message que nous, élu-e-s écologistes, avons souhaité rappeler à l’occasion du dernier Conseil Municipal en refu- sant de voter une délibération portant sur la démolition des immeubles de la caserne Martin. La configuration de cette ancienne ca- serne située en cœur de ville nous laisse en effet penser qu’il serait possible de réhabiliter les logements existants tout en en construisant de nouveaux. Acces- sible aux plus modestes, alliant densité et mixité sociale, économe sur le plan énergétique, un tel projet comporterait pourtant de nombreux avantages. Dès lors, pourquoi faudrait-il démolir deux immeubles et ses 40 loge- ments sans s’être donné la peine d’étudier un projet de réhabilita- tion ? Acteurs du logement et personnalités - parmi lesquelles de grands architectes - contestent de plus en plus cette vision dépassée d’un renouvellement urbain brutal dont nous ne mesurons que trop peu les conséquences sociales, envi- ronnementales et patrimoniales. Nous revendiquons que chaque projet fasse l’objet d’une analyse approfondie par- tagée avec les habitants afin que la démolition devienne une exception à la règle, et non l’inverse. Droit de cité La lettre d’information des élus écologistes au Conseil Municipal de Caen décembre 2012 Démolir les immeubles n’est pas une solution ! ÉDITO RUDY L’ORPHELIN Président du groupe des élus Europe Écologie Les Verts. Maire-adjoint en charge de l’environnement, du développement durable et des déplacements #3 DANS CE NUMÉRO w Démocratie locale Retour sur 4 ans d’action pour une approche renouvelée entre élus et habitants. w Faites place ! Depuis le mois de novembre, Saint- Sauveur s’offre enfin aux piétons. w Une autre économie La communauté d’agglomération adopte un plan de soutien à l’Écono- mie Sociale et Solidaire (ESS). w Allons-y à pied Trois nouvelles lignes de pédibus en service à l’école des Millepertuis. w Santé De nouvelles actions de promotion en direction des habitants. 37 000. C’est en m² la surface piétonne enregistrée dans le centre-ville de Caen après le réaménagement de la place Saint-Sauveur, soit deux fois plus qu’en début de mandat. En 2009, la piétoni- sation des rues Ecuyère, Saint-Pierre et de Strasbourg avait marqué un premier tournant en faveur de la place accordée aux piétons dans notre ville. Et ce, sans compter les nouvelles rues piétonnes dans d’autres quartiers comme les rues Saint-Blaise ou Beuvrelu. Le chiffre : + 20 000 m 2 de surface piétonne

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Droit de Cité N°3

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À l’heure où la loi sur le logement est en cours d’examen au Parlement, cha-cun redoute, en ce début d’hiver, que les solutions visant à assurer l’héber-gement des sans-abri soient cette année encore insuffisantes. À telle enseigne que Cécile Duflot, Ministre du Logement, a répété qu’elle ne pouvait exclure des réquisitions si les proprié-taires de logements vacants ne s’enga-geaient pas à les mettre à disposition. Face à cette urgence et devant la né-cessité de proposer des logements adaptés et notamment aux plus mo-destes, il est temps d’en finir avec cette logique qui consiste trop souvent à pri-vilégier la démolition de nos immeubles plutôt que leur réhabilitation. C’est ce message que nous, élu-e-s écologistes,

avons souhaité rappeler à l’occasion du dernier Conseil Municipal en refu-sant de voter une délibération portant sur la démolition des immeubles de la caserne Martin.

La configuration de cette ancienne ca-serne située en cœur de ville nous laisse en effet penser qu’il serait possible de réhabiliter les logements existants tout en en construisant de nouveaux. Acces-sible aux plus modestes, alliant densité et mixité sociale, économe sur le plan énergétique, un tel projet comporterait pourtant de nombreux avantages. Dès lors, pourquoi faudrait-il démolir deux immeubles et ses 40 loge-ments sans s’être donné la peine d’étudier un projet de réhabilita-tion ?

Acteurs du logement et personnalités - parmi lesquelles de grands architectes - contestent de plus en plus cette vision dépassée d’un renouvellement urbain brutal dont nous ne mesurons que trop peu les conséquences sociales, envi-ronnementales et patrimoniales. Nous revendiquons que chaque projet fasse l’objet d’une analyse approfondie par-tagée avec les habitants afin que la démolition devienne une exception à la règle, et non l’inverse.

Droit de citéLa lettre d’information des élus écologistes au Conseil Municipal de Caen

décembre 2012

Démolir les immeubles n’est pas une solution !

ÉDITORUDY L’ORPHELIN Président du groupe des élus Europe Écologie Les Verts. Maire-adjoint en charge de l’environnement, du développement durable et des déplacements

#3

DANS CE NUMÉROw Démocratie locale Retour sur 4 ans d’action pour une approche renouvelée entre élus et habitants.w Faites place ! Depuis le mois de novembre, Saint-Sauveur s’offre enfin aux piétons.w Une autre économieLa communauté d’agglomération adopte un plan de soutien à l’Écono-mie Sociale et Solidaire (ESS).w Allons-y à piedTrois nouvelles lignes de pédibus en service à l’école des Millepertuis.w SantéDe nouvelles actions de promotion en direction des habitants.

37 000. C’est en m² la surface piétonne enregistrée dans le centre-ville de Caen après le réaménagement de la place Saint-Sauveur, soit deux fois plus qu’en début de mandat. En 2009, la piétoni-sation des rues Ecuyère, Saint-Pierre et de Strasbourg avait marqué un premier tournant en faveur de la place accordée aux piétons dans notre ville. Et ce, sans compter les nouvelles rues piétonnes dans d’autres quartiers comme les rues Saint-Blaise ou Beuvrelu.

Le chiffre : + 20 000 m2 de surface piétonne

Proposée par la Ville de Caen et Via-cités, l’initiative « Marchons vers l’école » s’est récemment concréti-sée à l’école des Millepertuis dans le quartier Sainte-Thérèse. C’est à la faveur d’une très forte mobilisation des parents d’élèves et de l’équipe enseignante que trois lignes de pédi-bus ont pu voir le jour. Le dispositif, en place depuis cette rentrée, permet

à des groupes d’enfants de se rendre à l’école à pied alors que les parents se relayent quotidiennement pour les accompagner. De son côté la Ville a mis à leur disposition des gilets de visibilité et a apporté son concours technique pour définir et sécuriser les parcours. « Cette nouvelle initia-tive, portée par les parents, démontre qu’on peut tout à fait se passer de la voiture pour se rendre à l’école. C’est bien entendu une bonne chose pour la santé et pour l’environnement » in-dique Rudy L’Orphelin, Maire-adjoint en charge des déplacements. « C’est aussi une opportunité pour sécuriser les abords des établissements sco-laires encore trop souvent encombrés de voitures aux heures de pointe. »

Pourquoi les Etats Généraux de la Démocratie de proximité sont-ils un rendez-vous si important ? Depuis 2008, ce point d’étape nous permet, tous les deux ans, de réunir les conseillers de quartiers, et plus largement tous les habitants actifs

qui s’engagent pour notre ville, afin de réfléchir ensemble aux meilleurs moyens de faire avancer la démocra-tie de proximité à Caen. Organisé pour la première fois cette année sous la forme innovante d’un Forum Ouvert offrant à chacun-e la possibilité de proposer un sujet et de l’animer, cette journée a été d’une grande richesse dans les échanges et la qualité des propositions produites.

Quel est le bilan de quatre années des conseils de quartiers ? Les conseiller-ère-s de quartier se sont

construits un bilan positif, autour de projets dont ils peuvent être fier-ère-s : aménagement d’espaces publics de proximité ou redistribution alimentaire aux plus démunis, par exemple. Nous continuons d’améliorer collectivement ce dispositif participatif et son fonc-tionnement avec les Caennais-es qui ont choisi de s’y investir quotidienne-ment.

Quelles sont les prochaines étapes de la démocratie de proxi-mité ? Aujourd’hui, il importe d’élargir l’exi-gence démocratique au-delà de ces seuls conseils de quartier : la démo-cratie de proximité doit devenir un principe fondamental présidant à l’en-semble des actions et projets muni-cipaux, que cela concerne l’école, les transports, l’économie, l’urbanisme, le cadre de vie. Cette démarche ga-rantit la pertinence, le partage et la réussite des actions menées. Cette co-construction du présent et de l’ave-nir de la ville avec ses habitants doit s’imaginer partout et à chaque fois que c’est possible.

Les mille et un chemins de l’écoleCÔTÉ QUARTIERS

Depuis le mois de septembre, trois lignes de pédibus permettent aux élèves de se rendre à l’école à pied en toute sécurité.

« Il faut faire confiance à la démocratie »L’INTERVIEW

Le 24 novembre s’est tenue la troisième édition des Etats Généraux de la Démocratie de Proximité. Le temps de faire le point, ensemble, sur la place de l’habitant dans la ville.

entretien avec SAMIA CHEHABMaire-adjointe chargée des quartiers sud-ouest, délé-guée à l’innovation culturelle.

À Caen, 710 habitants se réunissent dans les 9 conseils de quartiers de la ville reconfigurés en début de mandat. Toutes les séances sont publiques.

Rapport Développement DurablePrésenté avec les orientations budgé-taires, le rapport annuel sur les poli-tiques menées par la Ville en faveur du développement durable est la synthèse des très nombreuses actions réalisées et en cours dans ce domaine. Le document est consultable sur notre site Internet : www.elus-caen.eelv.fr

Jeux Équestres MondiauxEn 2014, plusieurs épreuves se dérou-leront sur le site de la Prairie et dans la vallée de l’Orne. Les élu-e-s écologistes ont de longue date alerté sur les impacts des Jeux sur ces espaces naturels. Si la vigilance reste de mise, le projet a au-jourd’hui largement évolué à la faveur du transfert d’une partie des épreuves dans l’Orne et d’un travail de fond mené conjointement par les services tech-niques et les associations. Retrouvez notre dernière intervention sur ce dos-sier ici : http://elus-caen.eelv.fr/

En Bref

60 longues années au cours des-quelles la place Saint-Sauveur aura été ensevelie sous un immense parking. À l’échelle de l’histoire de notre ville, on dira que c’est une parenthèse. Tant mieux. Après deux ans de travaux, trois expérimentations estivales et de nombreux débats, la plus belle place de Caen se dévoile. Elle est enfin ren-due aux habitants de cette ville : aux piétons, aux clients, aux badauds, aux flâneurs. Et ce n’est que justice. Après la piétonisation en 2009 des rues Saint-Pierre, Écuyère et de Stras-bourg, notre ville bénéficie enfin d’un véritable plateau piétonnier digne

d’une grande capitale régionale. C’est le pari d’une qualité de vie retrouvée pour une attractivité commerciale ren-forcée. C’est le pari de la proximité et de la convivialité. Mais l’histoire ne fait que commencer. Il faudra demain oser de nouveaux aménagements en neutralisant la circulation résiduelle sur certaines voies de la place, en achevant la piétonisation de la rue Saint-Sauveur et en engageant celle de la rue Demolombe. C’est avec cette ambition que les élu-e-s écolo-gistes poursuivront leur travail pour que notre centre-ville retrouve toute sa place !

La place retrouvéeL’ACTUALITÉ

En projet depuis le début de ce mandat, la piétonisation de la place Saint-Sauveur s’est achevée en novembre. Ou presque.

Les habitants comme guides

Projet de conseil de quartier financé par un budget participatif, un guide de balades-découvertes des quartiers Haie Vigné, Hastings, Saint Ouen, Caponière a été entièrement conçu par ses habi-tants, proposant 4 circuits thématiques autour de l’Hôtel de ville. Samedi 17 novembre a eu lieu une balade publique organisée par les conseillers de quartier en partenariat avec les commerçants.

Saint-Jean Eudes : un jardin par-tagé qui rassemble

En octobre, plus de 100 habitants ont inauguré un four à pain dans le Jardin de l’Amitié, au cœur du quartier Saint-Jean Eudes. Symbole d’une convivialité retrouvée, ce jardin est aussi un lieu de rencontres et de repos. Depuis son ou-verture en 2011, il connaît un vrai suc-cès. À noter que la ville a prévu, dans le cadre de son Agenda 21, d’accompa-gner la création de 5 nouveaux jardins partagés d’ici 2014. N’hésitez plus !

Nördik Impakt : la ville à l’heure électro

Lors de sa 14è édition, Nördik Impakt, le festival caennais des cultures élec-troniques, a poursuivi son implantation urbaine et son ouverture à tous publics. Au-delà des événements répartis dans la ville qui ont rassemblé plus de 15 000 personnes, le festival a surtout cette année axé sa réflexion autour du deve-nir de la Presqu’île qui, pour la première fois, est devenu le champ d’imaginaire d’une soirée de clôture réinventée. C’est un nouveau cycle qui s’ouvre dans la vie de l’événement musical phare de Caen ! Le compostage dans votre im-meuble ? C’est possible !

Le compostage collectif en pied d’im-meuble se développe : déjà trois rési-dences sont équipées à Caen. C’est le SYVEDAC qui installe les composteurs après une sollicitation d’habitants vo-lontaires. Parmi eux, sera choisi un «maître-composteur» qui, après avoir été formé, va gérer et entretenir le compost. Une fois prêt, les habitants peuvent en bénéficier, la distribution du fruit de leur travail étant souvent l’occasion d’un moment de convivialité entre voisins. Infos auprès du SYVEDAC (02.14.37.29.88)

Instantané

Dans le cadre de son programme « zéro pesticide », la Ville a voté lors du der-nier Conseil Municipal un partenariat avec le CREPAN visant à expérimenter, en lien avec les conseils de quartiers, la végétalisation des pieds de murs. Après une phase de recherche, auprès d’autres municipalités, sur les végétaux adaptés et les pratiques existantes, un appel à volontariat sera lancé pour la constitution de groupes d’habitants qui

seront accompagnés tout au long de la démarche. De nombreuses villes auto-risent et encouragent aujourd’hui les habitants à pratiquer ce type de plan-tations. Au-delà de l’embellissement des habitations, ces pratiques ont pour immense avantage d’éviter la pousse des mauvaises herbes, et surtout leur traitement qui s’effectue encore trop souvent avec des produits chimiques.

La nature au pied du mur

Le diagnostic Santé mené par la Ville a montré les besoins des habitants sur l’alimentation, le mal-être psychique et l’accès aux soins. À partir de ces prio-rités, un appel à projets Santé vient de se clôturer. Il réoriente les subventions aux associations, qui étaient accompa-gnées sans aucun critère, vers des ac-tions réellement utiles aux habitants. Pour Colette Gissot, Maire-adjointe en charge de la Santé : « Cette réorien-tation est un vrai changement pour les

habitants sans que cela coûte un sou de plus. Il n’est pas toujours besoin de budgets en croissance pour appor-ter un meilleur service. Il faut évaluer la pertinence des actions et faire des choix. » 27 associations ont déposé un projet, 11 ont été retenus, dont 7 proposent de meilleures habitudes ali-mentaires, par des ateliers cuisine, du jardinage, des expositions, des cafés-débats…

À votre santé !

Trois visions de la place Saint-Sauveur qui depuis 1000 ans a connu bien des usages. Transformée en parking dans les années 50, elle est depuis quelques semaines rendue aux piétons.

Changement de cap. Compétente en matière d’économie, notre Com-munauté d’Agglomération s’est en-fin dotée d’une politique de soutien à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). L’inlassable travail de convic-tion d’Annie Berger, conseillère communautaire, porte aujourd’hui ses fruits et constitue une amorce vers un modèle de développement local radicalement différent.

Une économie du développement durable L’ESS c’est l’Économie Sociale et Soli-daire, une démarche de développement durable construite à partir de pratiques de terrain et dans laquelle les moyens économiques sont employés au service de finalités sociales et environnemen-tales. Cette forme d’économie intervient simultanément sur les trois sphères qui traversent toutes nos politiques pu-bliques : l’utilité sociale, l’emploi et la démocratie participative. C’est aussi une façon de lutter contre l’accroissement des inégalités sociales et territoriales et les déséquilibres écologiques. Pour soutenir ce secteur économique et les emplois qui y sont liés, la Commu-nauté d’Agglomération a lancé il y a 3 mois l’appel à projets Cap sur l’ESS. Au final pas moins de 22 projets ont été déposés, preuve d’une forte mobilisa-tion des citoyens pour une autre écono-mie ! Des projets riches de leur diversité

et de leur inventivité : des services à la personne au commerce, de la culture au recyclage, du tourisme solidaire à la mobilité en passant le développement des circuits courts... bref : « La sélection fut difficile pour les membres du jury ! » témoigne Annie Berger. Au final, 8 pro-jets ont été primés mais « nous souhai-tons regarder avec les autres porteurs de projets comment nous pourrons les accompagner autrement » a tenu à pré-ciser l’élue lors de la remise des prix le 16 novembre dernier.

Un plan pluriannuel pour l’Économie Sociale et SolidairePour que Caen la Mer, dans le cadre de sa politique de développement éco-

nomique, s’engage durablement pour l’ESS, une véritable feuille de route se co-construit avec les acteurs du secteur très nombreux sur le territoire. L’agglo-mération est ainsi allée à leur rencontre. Des groupes de travail thématiques (définition de l’ESS, besoins, emploi et transversalité) ont été réunis pour pré-parer le plan triennal 2013-2015 qui contient 67 pistes d’action. Au-delà de l’appel à projets, ce plan doit permettre un échange permanent entre réseaux d’acteurs et collectivités au service du développement de l’ESS. « L’enjeu, c’est que l’agglomération et tous les habitants se saisissent de nos orientations pour plus de justice, plus de solidarité et plus de convivialité sur notre territoire ! »

L’Économie Sociale et Solidaire enfin reconnueLE ZOOM

À l’occasion du dernier Conseil, les élus de la Communauté d’Agglomération ont validé un plan triennal en faveur du développement de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Une première pour Caen la Mer.

1. Vélisol’ est une association qui pro-pose de récupérer des vélos usagés ou inutilisés pour les réparer, les revendre ou les mettre à disposition. 2. Bio14 est une coopérative de consommation qui vend en ligne des produits biologiques. 3. Normandie Équitable organise les circuits courts entre professionnels de l’alimentation et commerces de proxi-mité. 4. Act’ Terre Solidaire travaille à l’accessibilité des produits de qualité pour tous via une monnaie solidaire.

5. R’Bag est une SARL commercialisant une gamme de bagagerie «verte» fabri-quée à partir de matériaux recyclés. 6. Prodicoop organise la distribution de produits bio et/ou locaux notamment pour les très petits producteurs. 7. Lien propose d’organiser la co-location entre personnes âgées et jeunes en échange de services. 8. Solicoo a pour objet le développement du compostage de proximité en favorisant l’insertion des personnes éloignées de l’emploi.

Les 8 actions soutenues

Droit de cité est la lettre d’information du groupe des élus écologistes au Conseil Municipal de Caen.Imprimé par nos soins sur du papier recyclé. Crédit photos : DR. Elus EELV Caen. Directeur de Publication : Rudy L’ORPHELIN.

Ont participé à ce numéro : Pascale CAUCHY, Jean-Luc VÉRET, Annie BERGER, Samia CHEHAB, Françis JOLY, Colette GISSOT, Antoine ASTRUCPour tout contact : Groupe Europe Ecologie Les Verts - 25, Rue Varignon 14000 CAEN. Site Internet : http://elus-caen.eelv.fr

Prenons datew Jeudi 10 janvier 2013 - 20H15Réunion du groupe local EELV Pays de Caen Siège d’EELV - 25, rue Varignon à Caen

w Samedi 19 janvier 2013 - 10H00/12H00Permanence du groupe des élus écologistes - Siège d’EELV - 25, rue Varignon à Caen

w Lundi 28 janvier 2013 - 17H30Séance du Conseil Municipal consacré au Plan Local d’Urbanisme - Hôtel de ville de Caen

w Lundi 11 février 2013 - 17H30Séance du Conseil Municipal - Hôtel de ville de Caen (salle des Gardes)

Implantée sur la Presqu’île l’association Vélisol récupère les vélos usagés pour les remettre en état et emploie d’ores et déjà trois salariés. Elle est soutenue comme 7 autres structures dans le cadre de l’appel à projets « Cap sur l’ESS »