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Ebola : prétexte en or pour une vaccination forcée ? Enquête… Rapport du 2 décembre 2014

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Ebola : prétexte en or pour une vaccination forcée ?

Enquête…

Rapport du 2 décembre 2014

http://www.initiativecitoyenne.be

1

Introduction

Voilà tout un temps que nous avions laissé s'écouler

avant de nous mettre à écrire quelques mots sur la "saga

Ebola"... cela nous permet ainsi d'avoir une vue plus

globale et de revenir sur des éléments divers de ce

dossier, sans pour autant prétendre à une quelconque

exhaustivité sur le sujet. Ebola, pour rappel, est ce virus

responsable de fièvres hémorragiques avec des taux de mortalité pouvant être assez

hauts (jusque 90% mais en moyenne plutôt 50 à 55%) selon les diverses souches

existantes et dont la durée d'incubation varie de 2 à 42 jours (certaines sources

indiqueraient même 46 jours). 

Bonne lecture !

L’équipe d’Initiative Citoyenne.

http://www.initiativecitoyenne.be

 

Les débuts d'Ebola

Pour essayer de comprendre au mieux les enjeux, replongeons-nous un peu dans le

passé. Ebola a été officiellement découvert en 1976 en Afrique et identifié par le médecin

belge Peter Piot. A l'époque, selon ce que raconte ce médecin dans plusieurs interviews,

ils n'avaient aucune idée de la dangerosité du virus et ne s'étaient pas protégés aussi

radicalement que le font les personnels soignants actuels (avec des scaphandres etc.).

Voici ce que raconte notamment ce médecin:

"Nous ne savions pas à quel point ce virus était dangereux." Lors des premiers tests,

l'équipe de chercheurs se protège avec les moyens du bord. Les tests de la fièvre jaune,

de la typhoïde et de la fièvre de Lassa se révèlent négatifs. C'est en transmettant le virus

à des souris que les scientifiques se rendent compte du potentiel mortel d'Ebola. Infectés,

les rongeurs décèdent les uns après les autres.

Une fiole contenant le virus renversée sur un collègue

2

Au Congo, la religieuse malade meurt aussi. Alors que les chercheurs reçoivent d'autres

échantillons, l'OMS leur demande de les envoyer dans un laboratoire plus sécurisé en

Angleterre, mais le patron de Peter Piot refuse. Il veut aller jusqu'au bout. "Il a saisi une

fiole contenant le virus, mais ses mains tremblaient et il a tout renversé sur les pieds d'un

collègue", affirme Peter Piot. "Heureusement, personne n'a été contaminé."

Selon une autre source, un ancien médecin militaire qui travaillait au Zaïre en 1976, le

médecin général Gilbert Raffier, un sérum contre Ebola avait déjà été mis au point à

l'époque. "Il a été testé sur un chercheur à Salisbury en Angleterre qui avait été contaminé

par un tube qu'il avait cassé et on a remarqué qu'il commençait à développer la maladie.

On lui a injecté du sérum et il a été sauvé. C'est le seul cas que je connaisse mais il y en a

peut-être probablement d'autres et actuellement, on devrait pouvoir s'en servir."

Ce médecin confirme que l'épidémie s'est éteinte naturellement.

Voyez donc l’avis de ce médecin ici, en vidéo:

http://www.youtube.com/watch?v=eFJqy3lWipg

Ces deux témoignages offrent déjà d'emblée des informations intéressantes qui doivent

contribuer à mettre en perspective tout ce qui est dit (et tout ce qu'on vous dira à l'avenir)

sur Ebola car d'un côté on a le cas d'un chercheur exposé qui n'a pas développé la

maladie et de l'autre quelqu'un, à la même époque environ, qui en a manifesté les

symptômes. Ceci montre donc bien que toute personne, même exposée, ne va pas

3

forcément faire la maladie ou, si elle la contracte, pas forcément en développer des

symptômes (formes peut-être asymptomatiques aussi). 

L'existence d'un sérum depuis le début de l'apparition du virus et sa non-utilisation en

routine pour les Africains exposés depuis ces décennies est aussi une autre source de

réflexion dans le contexte actuel où les "bonnes âmes" (style OMS et Bill Gates) disent

vouloir aider ces populations pauvres avec des vaccins expérimentaux. Des personnes

comme le Dr Peter Piot (selon une interview donnée au Soir en août dernier) estiment

qu'avec un virus aussi létal, il ne faut pas hésiter à utiliser et tester des produits

expérimentaux dès maintenant, sur le terrain. Peter Piot ne pouvait certainement pas

ignorer l'existence d'un sérum déjà disponible dans les années 70'. Il n'en parle pas du

tout, pourquoi? Là aussi c'est intéressant: soit que cela fonctionnait trop peu ou pas et

dans ce cas, il pourrait en être de même du sérum actuellement utilisé (le Zmapp,

anticorps monoclonal), soit cela fonctionnait et il est alors étrange de vouloir à tout prix

développer autre chose, à savoir des vaccins, avec la perspective de ne plus viser que les

seuls malades mais tout le monde à terme.

Soulignons aussi qu'initialement, le virus Ebola sévissait en Afrique centrale, dans des

zones isolées, dans un environnement de forêts tropicales. Et non dans les zones

urbaines, comme actuellement.

Quelques années avant la découverte du virus Ebola, c'est le virus de la fièvre de

Marburg, un virus proche, de la même famille (des Filoviridae ou virus filamenteux) qui est

découvert et identifié. Et voici ce qu'il en est du contexte d'apparition de ce virus: « Cette

infection fut décrite en 1967 pour la première fois en Allemagne et en Yougoslavie chez des chercheurs de laboratoire tombés malades alors qu'ils produisaient des vaccins à partir des cellules rénales prélevées sur des singes verts (Cercopithecus aethiops). Parmi ces singes africains importés

d'Ouganda, deux ou trois étaient porteurs du virus de Marburg, probablement en période

d'incubation. Peu après leur arrivée, la contagion s'étendit et plusieurs primates moururent

d'une grave hémorragie. Des cas semblables furent rapportés simultanément

à Francfort et en Yougoslavie, et dans des laboratoires où l'on avait également reçu des

singes qui provenaient tous d'Ouganda. Trente-et-un laborantins du laboratoire Behring

de Marbourg furent atteints et sept en moururent. (Source: Wikipedia)

4

Ebola revient en force

C'est fin février- début mars dernier que le virus Ebola refait parler de lui. Il est cette fois

question de l'Afrique de l'Ouest: Nigéria, Sénégal, mais surtout Guinée, Sierra Leone et

Libéria. Aucun grand média n'a donné de détails sur l'épicentre de cette épidémie, à savoir

l'hôpital de Kenema (en Sierra Leone) qui se trouvait héberger aussi un laboratoire

américain d'armes biologiques financé par George Soros et qui manipulait justement le

virus Ebola en vue de fabriquer... un vaccin, auquel Bill Gates serait aussi lié par un

système de brevets.

Depuis, ce laboratoire qui était en lien avec l'université américaine de Tulane a été fermé

sur ordre des autorités sierra-léonaises. Il faut dire que l'hôpital qui hébergeait ce

laboratoire avait été attaqué, les villageois avec le bon sens qui est le leur, s'étant bien

rendu compte que la plupart des personnes envoyées là-bas pour être testées n'en

ressortaient jamais. Newsweek a rapporté qu'une femme, comme par hasard "atteinte de

maladie mentale" et s'étant présentée comme infirmière, s'est rendue à la police pour y

avouer avoir participé à une opération de "Hoax" au sein de l'hôpital de Kenema au sujet

d'Ebola, tout le personnel de l'hôpital y participant selon elle. Il s'avère que cette femme ne

serait pas infirmière mais qu'elle aurait aussi fait ses aveux aux villageois qui ont alors

attaqué l'hôpital.

Selon les Drs Guy Kodzo Alovor et le Dr Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du think thank

Afrocentricity,  « la décision du Gouvernement de Sierra Leone de fermer les centres

d’essais d’armes biologiques n’a pas été spontanée. Cette décision est intervenue suite

à des dysfonctionnements graves et un mouvement de protestation des infirmières de

l’Hôpital de Kenema qui ont choisi la grève illimitée pour se faire entendre suite à la mort

de trois de leurs collègues suspectées d’avoir été contaminées par le virus Ebola. Les 20

dollars des Etats-Unis de prime de risques qui leur avaient été promis n’ont jamais été

payés. » 

Dans la presse officielle, l'explication de la multiplication des cas a été mise en lien avec

les hôpitaux trop peu équipés, trop peu préparés et des personnels soignants qui n'avaient

pas conscience du danger. Les villageois semblent craindre pour beaucoup davantage les

hôpitaux et les personnels humanitaires occidentaux que le virus lui-même. Marc Poncin,

coordinateur d'urgence pour Médecins Sans Frontières en Guinée dans les colonnes du

New York Times: «  Ils ne nous font pas confiance. […] »   « Les gens disent que quand le médecin vous examine, ils vous emmènent à l’hôpital et on ne vous reverra plus

5

jamais », explique une jeune commerçante au quotidien américain. Un sentiment de

terreur a repris le dessus et les villages se protègent des aides externes. Les

communautés locales pensent que les médecins venus de l’extérieur ramènent le virus

avec eux, ou veulent exterminer les malades. » 

Ces explications, sans aucune mention ou rappel du rôle des laboratoires (et donc ici en

l'espèce des Occidentaux), accrédite la vision grossière d'Africains simplistes qui seraient

finalement très irrationnels à l'image du "bon sauvage", face à la sage science américano-

européenne qui n'a cependant certainement aucune leçon de rigueur ou d'éthique à

donner.

Les médias continuent depuis des mois à relayer différents chiffres de contamination et de

décès (au 1 er décembre, ces chiffres étaient de 14 098 cas dont 5160 décès ) dans les

divers pays africains, sur fond d'alertes périodiques de cas suspects ou avérés dans

différents pays occidentaux. En Belgique, on a eu droit à plusieurs alertes,  à Bruxelles ou

Ostende, puis à Anvers. Aux USA, un premier cas de contamination survenue aux Etats-

Unis a été confirmé il y a peu à Dallas, au Texas, chez une infirmière qui aurait traité un

patient en provenance d'Afrique et qui aurait contracté la maladie malgré son équipement

spécial. Avant cela, il y a eu d'autres cas très médiatisés, dont celui, cet été, d'un médecin

américain et de son assistante rapatriés en grande pompe à l'hôpital universitaire d'Emory

à Atlanta après qu'on leur ait envoyé sur place (en Afrique) un soi-disant "sérum secret"

qui faisait déjà miraculeusement effet dans l'heure ,  avec l'annonce de leur quasi

"sauvetage" par ledit produit dès le lendemain (et étrangement, après sa sortie d'hôpital,

Brantly ne répondra à aucune question de la presse).

Le Dr Kent Brantly, à droite, au sortir de l'ambulance (il arrive à marcher malgré son "état

grave"):

6

Ces médecins, dont le Dr Kent Brantly, allaient justement en Afrique pour aider dans le

cadre de cette épidémie d'Ebola et il est donc étrange qu'il n'ait pas recouru à une

combinaison spéciale sur place, ce qui avait jusqu'ici toujours permis d'éviter toute

contamination. Soit il ne l'avait pas fait, soit il l'avait fait et c'est alors un virus plus virulent

et nouveau que le virus de départ. Mais outre cette question de la modification dans le

temps du virus, se trouve aussi celle de l'identification des cas et de la fiabilité des tests.

Apparemment, celle-ci n'est pas au beau fixe et d'ailleurs, seuls un tiers des cas

officiellement rapportés ont été vérifiés par des analyses.

Sur le site de l'OMS, on peut notamment lire: « Il pourrait être difficile de distinguer Ebola d’autres infections comme la malaria, la typhoïde ou la méningite. » En effet,

les symptômes d'Ebola ne sont absolument pas spécifiques et peuvent donc être ceux

d'autres maladies qui font beaucoup plus de morts chaque année chez ces populations

pauvres, dénutries et fragilisées par la guerre. Parmi ces symptômes, on retrouve: « Une

apparition soudaine de fatigue liée à la fièvre, des courbatures, le mal de tête, et des maux

de gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, diarrhées, des rougeurs, des

symptômes d’insuffisance rénale et de la fonction hépatique, et dans certains cas, des

hémorragies internes et externes. » (Source: Institut de Veille Sanitaire InVs)

Le diagnostic biologique (c'est-à-dire celui sur des échantillons sanguins classiques) ne

peut être réalisé que dans des laboratoires hautement sécurisés -c'est ainsi par exemple

que les cas suspects arrivés en Belgique ne sont pas testés en Belgique mais leur sang

est envoyé dans des labos étrangers. Par conséquent, ce test n'est pas réalisé en routine

pour vérifier tous les cas prétendus en Afrique. Selon William Engdahl qui cite un article

récent du Washington Post, 69% des cas comptabilisés en Afrique n'ont fait l'objet

d'aucune vérification biologique et par ailleurs, le test biologique serait si peu fiable que

même la FDA interdit à quiconque d'affirmer qu'il est sûr et efficace, impliquant qu'une

proportion non négligeable des 31% restants des cas pourraient n'être pas dus à Ebola. Il

ressort d'un manuel de la Défense américaine que "le test par PCR ne devrait pas être

utilisé comme seule base pour les décisions de gestion des cas". En d'autres termes,

utiliser ce genre de tests à tout va pourrait induire un nombre non négligeable de faux

positifs. Il s'avère en outre que le patient doit être sympatomatique depuis au moins trois

jours pour que le test puisse être adéquatement interprété. « Détecter le virus Ebola est

une tâche difficile et qui prend du temps » écrit le Time Magazine. Avec des hôpitaux

fermés et des médecins dépassés, il est quasiment impossible de prouver que la cause du

7

décès était due à ce virus. « Ces jours-ci, si quelqu’un meurt, c’est la faute d’Ebola. Il n’y a

pas de tests, pas de question. C’est juste la faute d’Ebola et ils emmènent le corps. »

En 2003, un test prétendument efficace, avait été expérimenté au Congo, permettant de

détecter l'infection de façon sûre et rapide sur base de l'urine et du sérum des patients

mais ce test ne permettait à l'époque que de détecter deux souches du virus (souches

Soudan et Zaïre). Une équipe japonaise a affirmé avoir mis au point un autre test plus

rapide que la traditionnelle PCR (Polymerase chain reaction). Un autre test viendrait d'être

mis au point par une équipe française qui permettrait un dépistage rapide en 15 minutes.

Reste à voir sa fiabilité réelle. 

 La question du dépistage est vraiment importante dans le contexte actuel où des alertes

sont données tous azimuts par des instances comme l'OMS et l'ONU. A l'époque du

H1N1, les officiels avaient aussi grossi le nombre de cas, ou en tout cas inclus dans leurs

statistiques nombre de cas absolument non vérifiés avec certitude et cela, pour justifier

une vaccination qui s'est avérée non seulement inutile mais dangereuse et donc tout à fait

contre-productive.

Transmission de la maladie

La question de la transmission a aussi toute son importance dans un contexte où certains

envisagent déjà de vacciner toute la planète. Initialement, il a toujours été dit qu'Ebola

était surtout hébergé par des chauves-souris (alors que le virus lui-même n'a jamais pu

être isolé chez ces hôtes!) et se transmettait ensuite de personne à personne par contact

direct avec les fluides corporels de malades (sécrétions comme le sang, le vomis etc.).

« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les

vomissures. Il n’y a aucune transmission par voie aérienne. C’est-à-dire que,

lorsqu’une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l’air

ambiant », explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et

tropicales de l’hôpital de Purpan, à Toulouse.

Mais désormais, le Centre de Contrôle des Maladies (CDC) américain a déclaré que le

virus Ebola pouvait tout de même se transmettre par voie aérienne, jusqu'à une distance

de 3 pieds (= environ 90 centimètres).

8

Il faut dire que plusieurs experts en maladies infectieuses avaient déjà dit craindre

auparavant une mutation du virus qui lui permettrait de se répandre par voie

aérienne (toux, éternuements) Pour le Dr Michael Osterholm, directeur du Centre de

recherche sur les maladies infectieuses de l'université du Minnesota: "Je ne peux imaginer

de toute ma carrière -et ceci inclut le HIV- quelque chose qui pourrait être plus dévastateur

pour le monde qu'un virus Ebola transmissible par voie aérienne."

Sur le site de   CNN , en date du 6 octobre, on pouvait encore lire: "L'OMS et ses experts n'ont pas connaissance d'un cas (précédent) où un virus aurait dramatiquement changé son mode de transmission.... Par exemple, le virus de la grippe aviaire H5N1 a

probablement circulé parmi des milliards d'oiseaux au cours des vingt dernières années.

Son mode de transmission reste inchangé. La spéculation selon laquelle le virus Ebola pourrait muter dans une forme qui le rendrait facilement transmissible chez les humains par voie aérienne n'est juste que cela: une spéculation, non étayée par la moindre preuve."

Ce passage sur l'avis de l'OMS est assez "savoureux" quand on sait que des chercheurs

de différents pays ont été publiquement financés pour faire se croiser les virus H5N1

(grippe aviaire) et H1N1 (grippe porcine) de façon à rendre ainsi volontairement le virus de

la grippe aviaire plus transmissible/plus contagieux et tout cela bien sûr, dans le but de

mieux se prémunir et de prévoir des vaccins. L'OMS sait donc mieux que quiconque que

ce sont les manipulations humaines d'apprentis-sorciers qui sont les plus sûres garantes

d'une modification drastique du mode de transmission des agents microbiens. En juillet

dernier, un laboratoire américain dépendant du gouvernement américain mélangeait

encore "par erreur" (sic) une souche inoffensive de grippe aviaire avec une autre souche

hautement contagieuse.

L'article précise encore: "Osterholm et les autres experts ne peuvent citer le nom d'un

autre virus qui aurait effectué la transition pour devenir transmissible chez les humains par

voie aérienne alors qu'il ne l'était pas auparavant. Ils disent que le risque est relativement faible qu'Ebola saute le pas. Mais au plus le virus se répand, au plus cette

possibilité augmente disent-ils. Chaque fois qu'une nouvelle personne est atteinte d'Ebola,

cela augmente le risque que le virus puisse muter et acquérir de nouvelles capacités.

Osterholm appelle cela "la roulette génétique".

Les craintes des experts remontent à 2012, année où des chercheurs canadiens ont

publié sur la transmission par voie aérienne de la souche Ebola Zaïre des porcs aux

9

singes. Pour le Dr James Leduc, du laboratoire national de Galveston à l'université du

Texas, le problème est que personne ne surveille exactement toutes les mutations que le

virus Ebola subit au cours de l'épidémie africaine et que donc personne ne sait ce que le

virus est devenu. Un groupe de chercheurs qui a regardé comment le virus évoluait

pendant une courte période de temps au début de l'épidémie au Sierra Leone dit avoir

trouvé pas moins de 300 mutations, ce par quoi certains experts justifient leur alarmisme.

Sur le site du Centre de recherche en maladies infectieuses de l'université du Minnesota

(CIDRAP), on peut lire que le mode de transmission exact d'Ebola demeure non clair. Les scientifiques de ce centre disent: "Nous pensons qu'il existe des preuves scientifiques

et épidémiologiques que le virus Ebola a le potentiel d'être transmis par des aérosols (=

ensemble de fines particules) infectieux que ce soit à proximité ou plus à distance des

patients infectés, ce qui signifie que les travailleurs de santé devraient porter des

respirateurs et non de simples masques faciaux."

Ces scientifiques disent presser les Centres de Contrôle américains des maladies et

l'OMS de financer des dispositifs de respirateurs-purificateurs d'air (PAPR) pour tous les

professionnels de santé présentement en train de lutter contre Ebola en Afrique ou

ailleurs.

Pour ces scientifiques, les données sur la transmission aérienne des virus sont périmées

car elles sont basées sur la croyance qu'il n'y a de particules fines (aérosols; moins de 5

micromètres) capables d'être inhalées qu'à une certaine distance de la personne infectée

et des gouttelettes plus larges à proximité, qui elles seraient trop grosses pour être

inhalées. 

"Si nous voulons offrir aux professionnels de santé américains infectés des traitements

expérimentaux gratuits auxquels le reste du monde n'a pas accès, nous nous demandons

pourquoi nous n'avons alors pas la volonté de financer des moyens de

protection/prévention respiratoires comparativement moins chers aux travailleurs

sanitaires du monde entier."

Mais la suite de leurs propos sur la transmission est encore plus importante:

"Personne ne sait de façon certaine comment le virus Ebola se transmet d'une personne à une autre". "Le virus a été trouvé dans la salive, dans les selles, le lait

maternel, le sperme et le sang des personnes infectées. Des études sur la transmission

10

d'Ebola ont identifié comme facteurs de risques des activités comme s'occuper d'une

personne infectée, partager le même lit, les activités funéraires, ainsi qu'un contact avec le

sang ou les fluides d'un malade."

"Sur base de preuves épidémiologiques, il a été présumé que les virus Ebola se

transmettent par des mains contaminées par un contact avec la bouche, les yeux, des

lésions cutanées ou avec des fluides corporels issus de ces zones. Les virus Ebola

apparaissent comme capables d'initier une infection dans une large variété de cellules

humaines mais le ou les "portail (s)" (cellulaires)  d'entrée des hôtes n'ont pas encore été

identifiés." 

" Il existe aussi quelques preuves expérimentales que le virus Ebola et d'autres filovirus

peuvent se transmettre par aérosols. Jaax et al. ont rapporté la mort inattendue de deux

singes rhésus placés à 3 mètres de distance de singes infectés par le virus Ebola,

concluant que l'exposition respiratoire ou oculaire aux aérosols était la seule explication

possible."  

Ces données n'ont toutefois pas empêché le transfert récent, dans un vol avec 130 autres

passagers sans protection, d'Amber Vinson, seconde infirmière de Dallas atteinte d'Ebola

vers l'hôpital de l'Université Emory d'Atlanta.

"Les virus de type Ebola Zaïre ont aussi été transmis en l'absence de contact direct parmi

les porcs et des porcs à des primates non humains, ce qui suppose une implication

pulmonaire de l'infection. Des personnes sans contact direct avec des patients infectés

par le virus Ebola ou par leurs fluides corporels ont aussi été infectées. 

L'injection directe et l'exposition via des lésions cutanées ou muqueuses sont les

moyens les plus efficaces de transmission d'Ebola et des autres filovirus, et l'implication

pulmonaire n'a pas été rapportée dans toutes les études sur des primates non humains

quand il s'agissait d'évaluer l'infectiosité par aérosols. Cependant, les systèmes

respiratoire et gastro-intestinal ne sont pas des barrières totales au virus Ebola. [...] Ce

qu'il y a, c'est que d'autres voies d'entrée peuvent être plus importantes et plus probables, mais, dans certaines conditions, il est possible que la transmission puisse

aussi se faire par aérosols."

Nous y voilà, les injections notamment....

11

Vaccins, facteur favorisant ou facteur causal de la maladie? 

Toute vaccination déprime les défenses immunitaires du sujet qui la reçoit, avec une

inversion temporaire possible du rapport entre les lymphocytes CD4 et CD8 comme cela

se voit de façon plus prolongée en cas de SIDA. Ces données ont notamment été

trouvées avec la vaccination antitétanique (se reporter pour les références, si ce n'est déjà

mentionné sur ce site à l'excellent livre de Michel Georget, "Vaccinations, les vérités

indésirables") Est-ce vraiment étonnant quand on sait que vacciner consiste à rien d'autre

qu'à LEURRER le système immunitaire, agiter un épouvantail pour le forcer à réagir, ce

qui consiste finalement à faire diversion, au risque qu'un agent microbien autre (et bien

réel naturel cette fois) se présente au portillon dans la même fenêtre de temps? La

vaccination, ne l'oublions pas opère un véritable COURT-CIRCUIT du système

immunitaire dès lors qu'elle ne respecte pas la voie d'entrée naturelle des antigènes

microbiens. En effet, alors qu'il a fallu des millions d'années d'évolution pour que le

système immunitaire affine, puis conserve des mécanismes très précis de présentation et

de gestion des agents étrangers (par la peau et les muqueuses comme première étape),

la vaccination a fait tout simplement fi de cette évolution en déversant chez les sujets des

cocktails chimiques bricolés en laboratoire ainsi mis directement au contact sanguin, ce

qui constitue une violence biologique non négligeable pour un organisme. C'est ainsi que

les vaccinations favorisent dans leurs suites toutes sortes de maladies infectieuses

opportunistes pouvant s'avérer fatales (pneumonies qui emportent les sujets âgés peu

après leur annuelle vaccination antigrippale, méningites gravissimes chez de jeunes

enfants fraîchement vaccinés etc., autant de conséquences systématiquement mises sur

le compte de "coïncidences" par le corps médical).

Tout d'abord, il faut bien se rendre compte que les populations africaines pauvres et

vulnérables sont déjà hyper vaccinées avec des campagnes vaccinales à répétition, que

ce soit par MSF, la Croix Rouge, l'OMS, l'UNICEF etc. Les effets immunitaires des vaccins

sont bien sûr encore pire chez ces personnes défavorisées dans des conditions de

dénutrition, de manque d'eau etc. et bien sûr, on ne nous fournit par un relevé des

vaccinations reçues (et des délais dans lesquels elles ont été reçues) par les personnes

atteintes d'Ebola. 

Ensuite, il y a d'autres situations possibles qui peuvent s'ajouter à ce qui vient d'être décrit:

le Dr Rima Laibow a diffusé, sous réserve, une hypothèse qui n'est peut-être pas

complètement à écarter (?), à savoir que le virus Ebola serait apparu dans trois régions

12

distinctes de Guinée au même moment, le seul dénominateur commun à ce moment-là

étant un essai clinique (de phase 2) d'une vaccination expérimentale contre le choléra. Le

Dr Laibow a demandé à quiconque détiendrait plus d'information sur cette hypothèse de

prendre contact avec elle. Selon ce que nous avons pu trouver à ce sujet, il semble qu'il y

ait bien eu des expériences avec des vaccins contre le choléra en Guinée mais en 2012,

qui ont consisté à comparer deux vaccins, le vaccin Shanchol au vaccin Dukoral de la

firme Crucell, cette dernière étant elle aussi impliquée dans des vaccins contre le HIV, le

paludisme et... Ebola en lien avec Bill Gates. L'étude comparative des deux vaccins a été

financée par Médecins Sans Frontières. Hasard ou pas, Obama a lancé il y a peu un

appel sur les risques du choléra dans cette région (Guinée, Sierra Leone, Libéria, soit

l'épicentre d'Ebola), ce qui signifie certainement d'autres vaccinations à venir pour ces

populations dont le problème le plus criant est un problème d'hygiène, d'accès à une eau

suffisamment propre et à une nourriture suffisante. Ces deux vaccins contre le

choléra sont peu efficaces, seulement 50 à 60% d'efficacité la première année et

étrangement légèrement plus la seconde. Il s'agit dans les deux cas de vaccins "à cellules

entières" inactivés à partir des souches O1 et O139 (le Dukoral fait en plus appel au génie

génétique pour sa production avec une protéine recombinante de toxine B). Dans Medical

Microbiology, 4ème édition, Richard A. Finkelstein écrit pourtant: "Un vaccin oral

expérimental à partir de cellules entières et d'une protéine de la sous-unité de la toxine B

est loin d'être idéal." Malgré cela, nul doute que l'OMS recommandera une Xème

vaccination massive et cela pourrait comme par hasard être associé à une augmentation

locale du problème Ebola.

Certaines accusations circulent aussi sur des vaccinations forcées réalisées en Afrique à

l'aide de l'armée (les Etats-Unis ont envoyé des troupes) et de la Croix Rouge. Il faut en

effet savoir que des vaccins expérimentaux sont notamment envoyés en Afrique par le

Canada via l'OMS et que d'autres essais cliniques se déroulent ou vont encore se

dérouler, les occidentaux "profitant" de la gravité de la maladie pour essayer divers

vaccins sur le terrain. Voici par exemple - sous réserve - mais cela mérite

d'être aussi relayé sans jugement hâtif- ce que déclare Nana Kwame, un ressortissant

américain d'origine ghanéenne: « La Croix-Rouge a apporté une maladie à quatre pays

spécifiques et elle n’est attrapée que par ceux qui reçoivent un traitement et des injections

des mains de la Croix-Rouge, c’est pourquoi des Libériens et des Nigérians ont

commencé à virer la Croix-Rouge de leurs pays [ …] des troupes ont aussi été

envoyées pour FORCER la vaccination sur ces Africains qui ne sont pas assez

13

stupides pour la prendre volontairement. 3000 soldats sont envoyés pour s’assurer que

ce « poison » continue de se répandre, parce qu’encore une fois il ne se répand qu’à

travers la vaccination. » 

Ce ne serait en tout cas pas la première fois que la vaccination est pratiquée de façon

violente en Afrique, et cela avec la complicité de l'OMS.

 

Vaccinations et traitements contre Ebola

Dès le départ de cette "réapparition" d'Ebola en mars dernier, les officiels et les médias

ont immédiatement parlé en chœur de la perspective de futurs vaccins. Vaccins, le fameux

"réflexe" des vaccins...

Pour rappel, et alors que tous les vaccins sont expérimentaux et que leurs essais cliniques

sont toujours méthodologiquement biaisés, le développement d'un vaccin prend en

moyenne une dizaine d'années. 

Or, en août dernier, on a appris par les médias que GSK planchait sur un vaccin fabriqué

dans l'urgence (on se rappelle de ce que cela a donné avec leur vaccin H1N1 Pandemrix,

lui aussi élaboré dans l'urgence). L'OMS annonçait même que ce vaccin serait utilisable

dès le début 2015, avant que GSK dise que "le vaccin ne sera pas prêt avant plusieurs années" ...

Et là, comme par magie, que voyons-nous? Que ce sera finalement prêt en 2016 mais pas

avant « Notre vaccin contre Ebola est toujours au stade préclinique, c'est-à-dire qu'il n'a

pas été testé sur les hommes », insiste Pascal Lizin. [...] GSK a acquis le vaccin

14

expérimental contre Ebola en 2013, lors de son rachat de la firme biopharmaceutique

suisse Okairos. En collaboration avec le centre national de recherche sur les vaccins des

Etats-Unis, GSK a déjà effectué des études précliniques et espère lancer les premiers

essais cliniques cette année. " 

Un vaccin donc qui se laisse attendre... pour tenter, entre autres, d'augmenter son

attractivité sur des populations (de plus en plus vaccinosceptiques) bien paniquées entre-

temps par des médias peu objectifs? Entre-temps, GSK a déjà commencé ses essais

cliniques à Londres et au Mali. Peu de jours après le début des essais au Mali, on

apprenait qu'un premier cas d'Ebola était apparu dans ce pays. Hasard ou pas? Rien ne

permet de l'affirmer à coup sûr. Evidemment, vu la perspective d'une plus vaste utilisation

et de plus vastes profits, les discours des protagonistes changent mais c'est là aussi que

le bon sens citoyen doit demeurer:

"Normalement, il faut dix à trente ans pour un nouveau vaccin, rappelle Emmanuel

Hanon, responsable de la recherche de la division vaccins. Nous accélérons toutes les

procédures, pour fournir l'ensemble des données nécessaires sur ce vaccin, mais aussi

pour augmenter les capacités de production. L'urgence et la complexité du projet justifient

un travail en partenariat avec différents instituts de recherche et autorités de régulation

pour accélérer le développement clinique et l'obtention d'une licence. " 

Mais si les médias ont assez bien parlé du vaccin de GSK, ils n'ont pas ressorti ce qu'on

pourrait appeler "l'arriéré vaccinal" en lien avec Ebola. En effet, qui sait qu'un vaccin

contre Ebola était déjà en développement depuis 2006? La firme Crucell, filiale de

Johnson & Johnson indique en effet sur son site internet que c'est en 2003 qu'ils ont

décidé de plancher sur le développement d'un vaccin contre Ebola, soulignant que le virus

Ebola se situe dans la catégorie A sur la liste gouvernementale américaine des agents de

"bioterrorisme". En 2003 dit Crucell, le gouvernement américain a annoncé qu'une fois

disponible, un vaccin contre Ebola pourrait être stocké dans le cadre du plan de

préparation aux attaques bioterroristes prévu par le Projet Bioshield (shield signifiant

bouclier littéralement en anglais). La loi Bioshield est entrée en application en juillet 2004

avec un budget total de 5,6 MILLIARDS de dollars pour tous les programmes prévus.

Crucell poursuit en expliquant qu'ils ont passé un contrat de recherche et de

développement collaboratifs avec le Centre de recherche sur les vaccins du National

Institute of Health (NIH), de façon à développer, tester et commercialiser conjointement un

vaccin anti-Ebola à partir d'un adénovirus. Selon les termes du contrat qui a été passé,

15

Crucell stipule explicitement qu'ils disposent d'une option d'exclusivité des droits commerciaux pour la commercialisation dans le monde entier d'un vaccin anti-Ebola résultant de cette collaboration."

" Dans les expériences menées en 2004 par le Centre de recherche sur les vaccins et par

l'Institut de recherche en Maladies infectieuses du service médical de l'armée américaine

(USAMRIID), il fut confirmé qu'une seule dose de notre candidat vaccin conférait une

protection aux singes contre Ebola. Nos résultats sont distincts des essais antérieurs en

ce sens que notre vaccin est basé sur la lignée cellulaire PER.C6, qui le rend adapté à

une commercialisation à large échelle." (Note d'Initiative Citoyenne: les lignées cellulaires

sont des groupes de cellules utilisées pour cultiver des virus dans le cadre de la

production d'un vaccin. Ces lignées cellulaires sont des groupes de cellules rendues

immortelles, c'est-à-dire cancérisées soit par des manipulations génétiques soit par des

produits chimiques, dans le but justement d'être économiquement rentables et de produire

indéfiniment les virus vaccinaux mais cela comporte un risque de malignité pour ceux qui

recevront les vaccins bien sûr. Crucell donne plus d'infos sur cette lignée cellulaire

PER.C6 sur son site, la vantant d'être infiniment plus sûre que les lignées animales et très

adaptée pour une utilisation de masse. Crucell précise que la technologie de la lignée

PER.C6 constitue la pierre angulaire de tout le développement de Crucell. Cette lignée a

été mise au point en 2002 dans le cadre d'anticorps contre le cancer et pour la thérapie

génique mais des chercheurs de la compagnie auraient découvert qu'elle était très

appropriée au développement de nombreux virus, la rendant utile pour la production de

vaccins viraux dont le monde a besoin, que ce soit des vaccins viraux classiques ou bien

des vaccins viraux à base d'adénovirus.)

"En 2005, Crucell a étendu le contrat conclu avec le Centre de Recherche vaccinale du

NIH au développement et à la production de vaccins, non seulement contre Ebola mais

aussi contre le virus de Marburg et de la fièvre de Lassa. Crucell s'est aussi vu décerner une licence exclusive sur les brevets détenus par le NIH pour le développement et la commercialisation de vaccins contre Ebola. En outre, Crucell a signé un contrat

16

avec le NIH pouvant atteindre 21,4 millions de dollars, pour la production de vaccins contre Ebola.

Le vaccin contre Ebola de Crucell est entré dans la phase 1 des essais cliniques en 2006.

Pour cet essai randomisé, en double aveugle contre placebo (note d'Initiative

Citoyenne,voir ici ce qu'il en est des "essais contre placebos" quand il est question de

sécurité vaccinale), deux groupes de 16 volontaires sains ont été enrôlés et vaccinés.

L'étude a montré la sécurité et l'immunogénicité aux doses évaluées.

Sur base de ces résultats, une seconde étude de phase 1 est anticipée. Celle-ci va

recourir à des différentes souches d'adénovirus utilisées comme vecteurs et qui sont

capables de court-circuiter l'immunité (humaine) préexistante contre la souche la plus

fréquente d'adénovirus (Ad5).

En octobre 2008, Crucell a annoncé que l'Institut National sur l'allergie et les maladies infectectieuses (NIAID) et le NIH avaient garanti une subvention pour avancer le développement de vaccins contre Ebola et Marburg . La subvention fournit

un financement allant jusque 30 millions de dollars, avec des options additionnelles pour

40 millions de dollars supplémentaires. Dans le cadre de cette subvention, l'usage

d'adénovirus multivalents comme vecteurs alternatifs en mesure de court-circuiter une

immunité préexistante à l'adénovirus 5 sera évaluée."

Dans le journal Le Monde du 7 septembre, on peut lire des choses guère rassurantes sur

le fonctionnement de ce vaccin visiblement le plus avancé contre Ebola de Crucell:

« Dans le détail, l'équipe de Nancy Sullivan, du centre de recherche de l'Institut américain

des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), a développé un vaccin basé sur un adénovirus (virus de rhume) de chimpanzé, baptisé ChAd3. Ce virus a servi de

transporteur, ou vecteur, pour délivrer dans les cellules du sujet vacciné des fragments de matériel génétique du virus Ebola – des fragments qui ne sont pas

infectieux mais aident l'organisme à apprendre à reconnaître le virus pour s'en défendre.

Les chercheurs ont opté pour un adénovirus de chimpanzé parce que beaucoup de gens

sont immunisés contre la version humaine de ce virus de rhume, ce qui pourrait empêcher

le vaccin expérimental d'agir.

Différentes doses du vaccin ChAd3 ont été testées. Puis, une dose de virus Ebola qui

aurait été mortelle si les singes n'avaient pas été immunisés, leur a été injectée.

17

Après une injection du vaccin expérimental, quatre macaques sont restés immunisés

pendant cinq semaines. L'effet protecteur s'amenuisant au fil du temps, seuls deux d'entre

eux étaient encore protégés dix mois après. A l'inverse, les quatre autres singes ayant eu

une piqûre de rappel huit semaines après l'injection initiale sont, eux, restés complètement

protégés contre l'infection dix mois après. Le rappel contient un composant différent (virus de la vaccine atténué).

Les tests humains qui ont été annoncés pour le mois de septembre constituent la première

étape (« phase 1 ») du processus de validation qui en comporte trois. Ils se font sur des

sujets sains (non infectés) pour vérifier si le vaccin est bien toléré et s'il induit une bonne

réponse immunitaire. » 

Que vaudront ces essais cliniques faits à la va-vite et dans des conditions où l'OMS a de

toute façon déjà annoncé la mise sur le marché d'un vaccin pour 2015? Que vaudront les

données de sécurité dans un contexte où le fabricant a si gros à gagner, comme cela a

déjà été acté et prévu depuis si longtemps?

Aucune évaluation sérieuse ne peut être menée sur la sécurité d'un tel vaccin à si brève échéance. Tout simplement parce que les risques graves liés au franchissement de

la barrière d'espèce (adénovirus de singe et non d'homme utilisé dans le vaccin) ne

peuvent s'évaluer valablement que sur plusieurs générations. Pour rappel, les vaccins

sont dispensés de tests sur leur potentiel cancérogène et mutagène alors même que le

franchissement de la barrière d'espèces (fréquent en vaccinologie) est fréquemment

source de cancers, que les cancers explosent dans le monde (de + en + vacciné) sans

parler des maladies dites "orphelines" qui peuvent témoigner d'une fragilisation de l'ADN

au fil du temps vis-à-vis de laquelle les vaccinations intempestives pourraient ne pas être

étrangères. 

En outre, le recours dans le vaccin de Crucell au virus de la vaccine (= virus variolique) n'est pas sans risque non plus quand on sait tout ce qui a déjà été publié

sur les risques redoutables du vaccin contre la variole, à divers niveaux (voir  ici, ici et ici

notamment).

 A côté des vaccins en développement de GSK et de Crucell, il y a aussi un autre type de

vaccin (rVsV-EBOV) développé par des scientifiques dépendant du gouvernement

canadien (détenteur des droits de propriété intellectuelle) et dont la licence de

commercialisation est détenue par la société NewLink Genetics. Derrière ce nom de

"rVsV- EBOV" se cache un type de procédé de fabrication bien particulier: il s'agit en fait

18

d'un vaccin recombinant (d'où le "r" de l'acronyme), c'est-à-dire un vaccin produit par

génie génétique, à partir d'un virus animal, celui de la stomatite vésiculeuse qui est

génétiquement modifié pour coder une protéine de surface du virus Ebola.  « D’après les

résultats d’études menées sur des animaux, (ce) vaccin expérimental contre le virus Ebola

est très efficace pour aider à prévenir la maladie lorsqu’il est administré immédiatement

après l’exposition au virus Ebola. » Il faut tout d'abord savoir que vacciner ainsi "à chaud"

des individus ayant déjà été exposés est une pratique des plus risquées et que cette façon

de faire, que ce soit avec la rougeole ou la variole, a été responsable de flambées

épidémiques plutôt que d'améliorations. Il est ensuite à noter que les vaccins produits par

génie génétique peuvent présenter un risque de malignité (comme admis par l'OMS dès

1987, dans un de ses rapports techniques), risque qui ne sera encore une fois pas du tout

évalué, non seulement parce que les vaccins sont tous et depuis toujours dispensés de

tests sur leur potentiel cancérogène mais aussi parce qu'un tel risque ne peut valablement

s'évaluer qu'à long terme or les résultats des essais cliniques seront déjà connus  en

décembre de cette année. En outre, quand on sait qu'il est maintenant scientifiquement

confirmé que l'ADN des cultures génétiquement modifiées s'intègre à l'ADN de ceux qui en

mangent (étude originale: ici), il y a vraiment lieu d'être d'autant plus inquiets de ce qui

arrive quand ces mixtures transgéniques sont directement injectées, sans plus de filtre

digestif protecteur!

Le tout vaccin n'est donc certainement pas sans risque. D'autant que logiquement parlant et par définition, la gravité potentielle d'une maladie ne rend pas en elle-même comme par enchantement un vaccin sûr et/ou efficace! Seule la peur est à

même de faire perdre de vue ce principe logique élémentaire et visiblement, c'est vers

cela qu'on se dirige à en croire les titres d'articles et les déclarations officielles. 

"La course au vaccin bat son plein" peut-on lire dans la presse, sans le moindre esprit

critique. Sur le site de France 24, on peut en effet lire ceci: « Qui commercialisera le premier vaccin contre Ebola ? Le gouvernement canadien et un laboratoire britannique s'affrontent dans une course effrénée pour faire homologuer leurs sérums contre le virus qui sévit en Afrique de l’Ouest. »

"Ebola:   3   vaccins russes prêts d'ici 6 mois ." lit-on encore dans le Figaro.

"Nous pourrions avoir à vacciner des pays entiers pour arrêter l'épidémie d'Ebola" a

déclaré le très incohérent Dr Anthoni Fauci, Directeur de l'Institut National Américain de

l'Allergie et des maladies infectieuses (NIAID). A peine deux mois plus tôt, celui-ci

19

déclarait encore: « Les nouveaux médicaments ne sont pas la meilleure réponse à Ebola. La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base comme l’hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros effet sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux. »

Pour Hervé Raoul, directeur de recherche à l'Institut national français de la santé et de la

recherche médicale (Inserm), l'utilité d'un vaccin est discutable étant donné le nombre

infime de personnes qui sont ordinairement infectées.  « Je ne suis pas sûr que le fait de vacciner toute une population ait du sens », a-t-il expliqué.

Pour les pharmas et les Etats détenteurs de brevets sur le virus et sur les vaccins, ça a

tout son sens mais sur un plan de santé publique, cela n'a en effet pas beaucoup de sens

et ceci pour une série de raisons différentes mais qui convergent en tout cas toutes en

défaveur d'une vaccination: outre ce qui a déjà été rappelé ci-dessus sur l'effet

immunosuppresseur des vaccinations, a fortiori sur des gens déjà affaiblis, sous-nutris et

largement vaccinés avec toutes sortes d'autres vaccins, il faut savoir que la vaccination

peut très bien créer une pression de sélection et devenir totalement inopérante par rapport

à des virus mutants. Si ce virus a déjà tellement muté comme on le dit, une vaccination

pourrait faire pire que bien et on aperçoit assez mal comment un vaccin pourrait

miraculeusement rester adapté en dépit d'une telle fréquence des mutations. Tout

récemment encore, des chercheurs gabonais, congolais et français viennent d'élucider la

raison de l'épidémie de polio qui s'est abattue au Congo (à Pointe Noire) en 2010. Il s'agit

en réalité d'une souche de poliomyélite résistante au vaccin qui a eu pour conséquence de

donner lieu à une mortalité de 45%, de loin supérieure à celle de la polio classique (due

aux souches non mutantes). 

Par ailleurs, et cela est non négligeable, un article paru sur le site France 24 et daté du 18

avril dernier indiquait que « l’épidémie mortelle qui sévit depuis deux mois en Afrique de l’Ouest n’est pas due à la souche dite Ebola-Zaïre, contrairement à ce que pensaient les scientifiques mais à une nouvelle souche du virus Ebola. C'est ce qu'a

révélé la revue médicale américaine "New England Journal of Medecine", indiquant qu’elle ne provient pas d’autres foyers connus d’infection en Afrique. » « Les

prélèvements sanguins effectués sur des patients infectés ont révélé que la forme

guinéenne du virus était similaire à 97% à la souche Ebola-Zaïre, mais donc pas tout à fait

20

identique. » Or, il faut savoir que les vaccins actuellement développés ainsi que les tests

diagnostiques sont basés sur la souche d'Ebola Zaïre en particulier... 

L'acharnement à développer un vaccin semble davantage lié à un vaste marché potentiel très rentable pour certains plutôt qu'à une quelconque philanthropie. Voici

ce qu'écrivaient en avril dernier les virologues américains du NIAID Andrea Marzi et Heinz

Feldmann: « Etant donné que ces épidémies se produisent de façon sporadique et

n'affectent généralement qu'un petit nombre de personnes en Afrique Centrale, il n'y a pas

de véritable marché commercial pour un vaccin anti-Ebola. »

Une question intéressante est de se demander pourquoi plusieurs firmes pharmaceutiques planchaient depuis dix ans sur des traitements ou vaccins contre Ebola en l'absence de marché et sans aucune garantie de "retour sur investissements"? Car le cas de Crucell n'est pas unique. Un article datant de février

2012 sur le site de Bloomberg révèle que la firme Novartis aurait découvert (quelle

chance!) que deux de ses médicaments très rentables contre la leucémie, le Glivec et le

Tasigna, combattraient aussi le virus Ebola dans des tests de laboratoire. Ces produits

agiraient selon Novartis en bloquant la protéine c-Abl1 utilisée par le virus Ebola pour sa

reproduction.

En 2011 déjà, on apprenait dans Futura Sciences que des chercheurs de l'Université

d'Arizona avaient mis au point un vaccin anti-Ebola qui était selon eux efficace à 80%

chez les souris dans le but de soi-disant prévenir des attaques bioterroristes. Les travaux

de ces chercheurs de l'Université d'Arizona ont été menés par l'équipe de Charles

Arntzen. Or, comme le mentionne le site Thruststreammedia.com, ce médecin avait

publiquement plaisanté en février 2012 sur la réduction de la population au moyen de virus

génétiquement modifiés... 

Le 2 février 2012, le Dr Charles Arntzen, Directeur de l’Institut Biodesign pour les maladies infectieuses et la vaccinologie, a répondu à une question en se demandant si

l’alimentation de quelque huit milliards de gens dans le monde en valait bien la peine, ou

s’il fallait poursuivre la réduction de la population. En réponse, le Dr Arntzen a ironisé :

«  Quelqu’un a-t-il vu le film « Contagion » ? C’est là la réponse ! Sortez et utilisez le génie génétique pour créer un meilleur virus… (comme cela), 25% de la population sera censée être contaminée. »

21

Bien que ce commentaire ait été fait avant les craintes actuelles concernant l’épidémie

Ebola, la chose est troublante du fait que le Dr Arntzen travaillait déjà à un projet

« biotech » de vaccin contre Ebola."

Tom Beal de Tuscon.com a écrit : « Arntzen qui a lancé le processus de production de

protéines antigéniques de plantes génétiquement modifiées a dit que lui et ses collègues

avaient travaillé sur un vaccin contre le virus Ebola en utilisant des plants de tabac. »

Arntzen a dit à Beal :

«  J’ai été impliqué dans la recherche initiale financée par l’armée américaine qui a donné

une subvention à l’ASU. Nous avions pensé utiliser la biotechnologie végétale pour

fabriquer un vaccin et un anticorps monoclonal. »

Parmi les nombreux projets de haut niveau, le Dr Arntzen a travaillé pour l'agence

américaine de la défense, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), de

même que pour l’industrie biotechnologique privée pour inclure un vaccin comestible génétiquement modifié et cultivé sur des aliments comme des bananes. Il devait aussi

travailler sur des antigènes de vaccins dans le domaine du bioterrorisme pour le Ministère Américain de la Défense (US. Biowarfare Defense) aux côtés de  Mitch Hein,

le fondateur d’Epicyte – la société de biotechnologie qui a créé les anticorps spermicides

cultivés sur maïs pour ralentir la reproduction humaine.

22

Une grande partie de la recherche connexe dans d’autres traitements d’armes biologiques  est basée sur les travaux originaux du Dr Charles Arntzen.

Parmi ces traitements expérimentaux, on trouve également des vaccins stockables génétiquement modifiés contre l’anthrax  pour être utilisés en cas d’attaque biologique.

Il faut également mentionner une recherche  sur des traitements biopharmaceutiques pour

la peste, le choléra et autres maladies infectieuses qui pourraient provoquer des

pandémies.

A la lumière de ce contexte, des déclarations comme celles faites par Arntzen sont peu

susceptibles de permettre la confiance dans un processus qui est déjà très peu

transparent et propice à la spéculation.

Arntzen est donc aussi lié au fameux

traitement Zmapp, le traitement à base

d'anticorps développé à partir de plants de

tabac. Il s'agit d'une combinaison de trois

anticorps, obtenus à partir de souris infectées

par une protéine (un antigène) du virus et qui

doivent ensuite être "humanisés".

Concrètement, après infection des souris, on

prélève de leur rate des globules blancs

(producteurs d'anticorps) puis, on fusionne

ces cellules avec des cellules

CANCEREUSES humaines (des cellules de

myélome!) ce qui donne lieu à des cellules

hybrides (mi humaines-mi animales) dont certaines seront génétiquement en mesure de

produire ces anticorps "humanisés". Les séquences codantes de cet ADN qui produisent

ces anticorps peuvent aussi, pour accélérer la production, être incorporées dans un

vecteur viral qui va infecter les plants de tabac et faire produire par leurs feuilles endéans

une semaine les protéines souhaitées. Le produit final a donc franchi doublement la

barrière d'espèces (mix de cellules humaines avec des cellules de souris + forcing pour

faire produire par un végétal des anticorps qu'il ne produirait jamais en temps normal).

Le Zmapp a été mis au point par les Drs Whaley et Zeitlin, deux scientifiques de

l'Université Johns Hopkins qui publiaient en 1998 une étude avec des chercheurs de

Monsanto sur les effets de graines de soya transgéniques destinées à produire des

23

anticorps contre l'herpès, un projet abandonné depuis au vu des risques alimentaires. Le

Zmapp est produit par une petite compagnie américaine appelée Mapp

Biopharmaceuticals, en lien avec une compagnie canadienne financée par l'Agence de

Santé publique du Canada. Cette société Mapp Biopharmaceutical qui n'emploie que 9

personnes travaille sur l'usage de plants de tabac depuis plus de 10 ans et est

essentiellement financée par le gouvernement américain (aucun investisseur externe).

Plus précisément, c'est dans la foulée du 11 septembre 2001 et des prétendus risques

d'attaques "bioterroristes" que cette molécule a été développée dans le cadre d'un

programme de recherche soutenu par l'armée américaine.  Rien que cette année, le

Ministère américain de la Santé a déjà financé le fabricant du Zmapp à hauteur de 25

millions de dollars. Dans le business de Map Pharmaceuticals, on retrouve aussi le

cigarettier R.J Reynolds dont les actions ont monté depuis. Comme par hasard (une

inspiration particulière du cigarettier), celui-ci a acheté en janvier de cette année -soit

peu avant que l'épidémie ne soit officiellement déclarée - Kentucky BioProcessing (basée

à Owensboro) qui est une des sociétés impliquées dans la production du Zmapp. Philip

Morris, un autre cigarettier est lui aussi dans ce type de business, en lien avec les vaccins

pandémiques "à base de plantes" de la firme Medicago, elle aussi financée par le

Ministère américain de la Défense à coup de dizaines de millions de dollars depuis 2009

(dans le cadre du projet gouvernemental "Blue Angel") pour sa promesse de pouvoir

fabriquer jusqu'à 10 millions de doses de vaccins par mois.

En termes d'efficacité, les données sur le Zmapp ne sont pas claires et elles sont en tout

cas trop peu nombreuses. Le produit n'avait encore jamais été administré à des humains

avant d'être envoyé au Dr Brantly et à son assistante, Nancy Writebol. Des publications

datant de 2011 et 2012 faisaient seulement état de données sur des primates. Le site

Maxisciences écrit : « D'après l'étude publiée en 2012, le ZMapp aurait été testé chez

quatre macaques infectés qui auraient montré 100% de survie lorsque le sérum a été administré 24 heures après l'exposition au virus. Le taux de survie est tombé à 50%,

avec une injection 48 heures après infection. En comparaison, un macaque infecté et non

traité serait mort cinq jours après l'infection par Ebola. Une étude publiée un an plus tard a

confirmé les résultats. Selon celle-ci, les macaques qui ont survécu étaient toujours

protégés 10 semaines après et ont résisté à une nouvelle exposition au virus. 13

semaines après, ce sont 4 animaux sur 6 qui ont survécu. » Toutefois, il convient de savoir

que quand Brantly a reçu ce sérum, cela faisait déjà... 9 jours   qu'il était tombé malade !!

24

Maxi Sciences détaille: « D'après CNN, le médecin Kent Brantly s'est vu administrer le

sérum alors que son état s'était brusquement dégradé. Il commençait à montrer des

difficultés à respirer quand il a demandé aux docteurs de lui injecter le traitement.  En l'espace d'une heure, l'état de Brantly s'est grandement amélioré. Il a commencé à mieux

respirer, l'éruption sur son buste a disparu. L'un de ses médecins a décrit l'évènement

comme 'miraculeux'", raconte CNN. Le matin suivant, Brantly était à nouveau capable de

prendre sa douche seul avant de partir prendre l'avion pour être rapatrié vers les États-

Unis. »

«Le ZMapp a une efficacité complète s’il est administré une heure après l’infection. L’efficacité baisse au fur et à mesure que ce laps de temps est dépassé»

peut-on lire sur le site 20minutes.fr. Il est donc pour le moins étonnant qu'un effet aussi

"miraculeux" chez Brantly puisse être attribué à ce sérum. Peut-être cette réalité est-elle

liée au fait que Brantly refusait la moindre interview après sa sortie de l'hôpital? 

« De plus, le taux de mortalité du virus Ebola se situant entre 40 et 90% et dépendant du système immunitaire du malade, il sera «impossible» de mettre l’éventuelle guérison

des humanitaires Américains entièrement sur le compte du traitement, souligne Sylvain

Baize, directeur du Centre national de référence des fièvres hémorragiques virales à

l’Institut Pasteur. Outre le ZMapp, Kent Brantly a ainsi reçu une transfusion d’une poche

de sang d'un adolescent de 14 ans qui a survécu à l'infection par le virus Ebola et a donc

produit naturellement des anticorps contre cet agent infectieux. »

Les effets de ce sérum pourraient avoir été exagérés ou enjolivés. Plusieurs malades n'y

ont pas répondu. Et notamment le missionnaire espagnol rapatrié du Libéria et décédé à

Madrid le 7 août dernier. Après son décès, ce prêtre n'avait pas été autopsié (comme par

hasard), soi-disant pour éviter la propagation alors que  cela aurait pu fournir des

indications sur la prétendue efficacité du sérum et sur l'identification de la cause exacte du

décès (l'homme avait 75 ans pour rappel). L'an passé un essai clinique du Zmapp sur les

singes avait encore montré que 4 singes sur 7 avaient succombé à Ebola malgré ce

produit.

A côté du Zmapp, il y a aussi notamment la molécule expérimentale de la firme

canadienne Tekmira Pharmaceuticals Corporation qui compte l'empoisonneuse Monsanto

parmi ses partenaires. En janvier 2014, Tekmira et Monsanto ont signé un accord qui

pourrait rapporter jusqu'à 86,2 millions de dollars à Tekmira et qui porte sur les droits de

25

propriété intellectuelle et les applications agricoles de ses procédés. En août dernier,

Monsanto avait déjà versé 1,5 million de dollars à la firme en vertu dudit accord. 

Le Figaro nous signale aussi au sujet du business de Tekmira:

« D'ailleurs, la société Tekmira a passé un contrat de 140 millions de dollars avec le département américain de la Défense pour développer son traitement TKM-Ebola. Un

analyste estime ainsi que la petite société de 300 millions de dollars pourrait générer plus

de 100 millions de revenus d'ici 2017 avec ce médicament. Une aubaine pour la biotech car au premier trimestre, la société créée il y a 14 ans a enregistré un chiffre d'affaires de

4,4 millions de dollars et une perte nette multipliée par plus de sept à 18 millions de

dollars. »

La société Tekmira produit un antiviral à base d'ARN qui a été développé selon les règles

d'évaluation animales (et non humaines), alors que divers exemples dans l'histoire ont

déjà montré que certains produits bien tolérés chez les animaux pouvaient s'avérer

désastreux chez l'homme (ex: thalidomide). Aussi précocement qu'en mars 2014, alors

que rien n'aurait pu laisser présager l'ampleur d'une épidémie, du moins si elle est

naturelle et due au hasard, l'Agence américaine des Médicaments (FDA) a octroyé à la

firme le droit de recourir à une procédure "accélérée". 

D'autres molécules sont encore sur la table comme l'antiviral BCX4430 de la firme

BioCryst ou l'antiviral Avigan produit par la firme japonaise Toyama Chemical, filiale de la

firme Fuji Film (commercialisé au Japon pour des grippes atypiques). Mais il importe de

bien comprendre quel sera le cadre de leur "évaluation". Le journal  La Tribune.fr nous

fournit des infos éclairantes à ce propos: 

« À cause de l'urgence, ces molécules font l'objet de procédures allégées. Si la première phase des essais cliniques pour repérer les effets secondaires n'a pas eu lieu, l'OMS en a quand même autorisé l'emploi dans le cadre d'essais cliniques contrôlés

auprès de personnes contaminées. »

Passer directement en phase 2 sans mesurer les risques d'effets secondaires, voilà le calendrier « TGV » face à l'épidémie. »

26

Les effets secondaires possibles des anticorps produits avec des plants de tabac

génétiquement modifiés ne sont pas pour autant nuls,

loin de là. Le journal britannique Sunday Times a

rapporté des cas dramatiques de cancers, maladies

auto-immunes et éléphantiasis (augmentation du

volume des membres par œdème dû à un

épanchement de la lymphe) chez des patients ayant

reçu ces anticorps expérimentaux à Londres en 2006.

L'urgence est donc une belle aubaine pour ces firmes dont les produits pourraient très

bien être recalés en cas de procédure d'évaluation standard. Cela va faire fleurir toutes

sortes d'initiatives des pharmas -y compris ce qu'on pourrait appeler le "recyclage des

produits", c'est-à-dire la création empressée d'un nouvel usage comme le Glivec de

Novartis ou encore maintenant... les statines (déjà si toxiques pour le corps!) qui seraient

comme par miracle aussi bonnes contre Ebola! Mais cette notion d'urgence implique aussi

que les pharmas vont réclamer une impunité juridique bien confortable pour tous les effets

secondaires de leurs produits. GSK vient d'ailleurs de réclamer cela à l'OMS.

Derrières tous ces traitements et vaccins expérimentaux, se trouvent des BREVETS très lucratifs détenus par les uns et les autres avec des milliards de dollars à la clef, a fortiori en cas de vaccination obligatoire et donc étendue voire planétaire. 

Est-il normal que le Centre de Contrôle des Maladies (CDC) américain détienne, depuis

2009, le brevet sur le virus Ebola lui-même (et sur toutes les souches présentant au moins

70% de similitude avec la souche brevetée!) si ce virus est naturel ? Cela pose une

énorme question éthique car finalement, outre que le sang d'un malade pourrait ne plus lui

appartenir totalement (étant infecté par le virus faisant l'objet du brevet), le CDC va

sûrement aussi du même coup récolter des redevances sur les futurs vaccins, rendant en

tout cas plus alléchante la perspective d'une vaccination anti-Ebola obligatoire. Le

National Institute of Health détient présentement tous les brevets sur les vaccins anti-

Ebola et a déjà octroyé à Crucell une licence de commercialisation exclusive.

Qui va profiter financièrement de toute cette panique et des mesures censées "répondre" à cette panique? Si on prend le cas d'un personnage comme Bill Gates, que

seuls les plus grands naïfs peuvent encore prendre pour un philanthrope véritable-, c'est

quelqu'un qui est habitué à n'investir de l'argent que dans des projets qui lui rapporteront

encore plus d'argent par la suite. Bill Gates a fait un "don" de 50 millions de dollars aux

27

Nations Unies et au Centre de Contrôle des Maladies (CDC) pour la lutte contre Ebola, en

sachant pertinemment que le CDC détient des brevets. La nébuleuse de toutes les autres

compagnies et sous compagnies déjà citées ci-dessus complète le tableau de ceux qui en

profiteront bien, que ce soit de façon directe avec les brevets ou de façon indirecte, en

payant des royalties aux détenteurs de brevets pour ainsi tout de même profiter du

"gâteau".

Ignorer toutes les approches naturelles pour tenter de prévenir et guérir Ebola?

Parallèlement à ce développement effréné de produits pharmaceutiques expérimentaux,

les approches naturelles font l'objet d'un black-out total, ce qui représente une perte de

chances considérable pour les populations locales et finalement pour la population

mondiale toute entière. Au lieu d'encourager ces approches moins pourvoyeuses d'effets

secondaires et dont plusieurs ont déjà montré des résultats très prometteurs en matière

d'infectiologie, tout est au contraire fait pour les ignorer, comme si cela n'avait jamais

existé. Et pourtant, des médecins ont déjà obtenu des résultats spectaculaires avec

plusieurs de ces approches. Parmi celles-ci, citons notamment:

La vitamine C que le Dr Klenner a déjà utilisée avec succès pour traiter des cas de

poliomyélite avérés ainsi que d'autres infections virales (d'autres cas, parfois même

désespérés ont pu être guéris grâce à la vitamine C). Pourquoi la vitamine C est-elle si

intéressante en cas d'infection? Parce qu'elle favorise la production d'interféron mais aussi

la réaction de Fenton. Le Dr Thomas Levy, un spécialiste de la vitamine C, explique:  

« Jusqu'à présent, il n'y a pas un seul virus testé qui n'ait pas été inactivé par une certaine

dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa

destruction par le système immunitaire, est d'activer la “réaction de Fenton”. En un mot,

cette réaction peut se produire à l'intérieur du virus, dans les cellules où les virus se

répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. » (+ de références ici) 

Il est intéressant de noter que des cas graves de scorbut (carence en vitamine C) se

manifestent aussi par de graves hémorragies (Ebola est une fièvre dite "hémorragique") et

que ces cas de scorbut sont plus fréquents parmi les populations pauvres et dénutries. 

Les vitamines A et D sont aussi souvent déficitaires dans les populations, a fortiori

pauvres et sous-nutries, or elles ont elles aussi un rôle important en matière immunitaire,

tout comme le fer et le zinc. Ces approches font partie de ce qu'on appelle "la

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nutrithérapie". On a tendance à l'oublier mais c'est LA BASE. Si un organisme manque

déjà au quotidien d'un ou plusieurs éléments qui rentre(nt) dans des dizaines ou centaines

de réactions de son métabolisme, ce n'est ni un vaccin ni un antiviral de synthèse douteux

qui permettra de remplacer ces maillons élémentaires à la machinerie du vivant (bien pire,

ces produits chimiques coûteront encore aux corps carencés des vitamines et des

minéraux supplémentaires pour que le corps arrive à les métaboliser) !

Mais on pourrait aussi citer le pouvoir anti-infectieux remarquable des huiles essentielles - plus de 10 000 études scientifiques attestent de leur efficacité, à

commencer dans le domaine infectieux, tant vis-à-vis d'infections virales que bactériennes

ou de parasitoses (H.E de cannelle de Ceylan, H.E d'origan, H.E de clou de girofle, H.E.

de Ravintsara, H.E de sarriette des montagnes etc.).

Le chlorure de magnésium (sous forme marine, le nigari ou non) a déjà montré des

résultats impressionnants sur des affections aussi diverses que le tétanos, la diphtérie, LA

POLIO et même le chikungunya. Un article intéressant paru sur un site africain

mentionne la possibilité que le nigari puisse guérir des cas d'Ebola (sous réserve). Voici

ce que cet article dit: "Il nous semble intéressant, au moment où la fièvre hémorragique

Ebola fait des ravages dans trois pays d'Afrique de l'Ouest (Guinée, Liberie, Sierra Leone),

de publier le témoignage de Marie-France Billi, ancienne conseillère municipale de

Nice, qui s’était déjà illustrée lors de l’épidémie de chikungunya qui désola la Réunion en

2006. Cette dame, connaissant depuis trente ans les vertus thérapeutiques du chlorure de

magnésium, s’était dit qu’il pourrait bien être efficace contre le chikungunya. (Le chlorure

de magnésium est reconnu pour son action anti-stress, pour le renforcement du système

immunitaire et la stimulation de l’organisme.) Les essais produisirent des résultats

spectaculaires. L’épidémie fut stoppée sur l'île.

« Connaissant le pouvoir exaltant du chlorure de magnésium sur les globules blancs

macrophages (les premiers en ligne de défense en cas d'attaque virale de l'organisme),

j'ai bien sûr tout de suite pensé au chlorure de magnésium dans cette épidémie d'Ebola.

J'ai donc envoyé deux infirmiers maliens avec 40 kg de nigari sur le terrain... (Le nigari est

le nom japonais du chlorure de magnésium peu raffiné sous forme de poudre blanche ou

de cristaux).

Ils sont arrivés en Guinée et après moult contacts avec les autorités et les médecins, qui

n'ont bien sûr rien voulu donner (je m'y attendais), il y a quand même un soignant de la

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Croix Rouge qui a entendu le message et distribué le nigari sans aucune autorisation

officielle et qui a constaté les résultats !!! Et ça marche sur Ebola !!!

Une petite précision : Il y a un black-out total envers les malades qui sont pris en charge par « Médecins sans frontière », lesquels refusent de tester le nigari , prétextant le respect des protocoles, et qui refusent l’accès des malades à tout autre

médecin. Donc, ce soignant de la Croix Rouge guinéenne donne du nigari à toutes les

personnes présentant des symptômes de la maladie, sans les envoyer à l’hôpital. Et tous

les symptômes disparaissent ! »

Le Protocole contre le Virus Ébola:

• Pour le malade :

Dès l'établissement du diagnostic mettre 10 g de chlorure de magnésium dans une

bouteille de 1,5 ou 2 litres d'eau, faire boire un verre toute les 30 minutes, puis après 4

verres, toutes les heures jusqu'à consommation des 10 grammes. Une diarrhée est une

réaction normale au Chlorure de Magnésium.

Puis pendant les 4 jours suivants ce sera 5 grammes par jour ou la moitié d'une bouteille à

10 grammes de Chlorure de Magnésium.

Normalement après ces 5 premiers jours le malade se rétablit !

Pour que les anticorps continuent leur travail et suppriment tous les virus résiduels, le

traitement sera prolongé sur 20 jours à raison d'une bouteille à 10 grammes de Chlorure

de Magnésium pour 4 jours !

• Pour l'entourage ayant été en contact avec le malade :

Une dose de 5 gr pour la première journée par personne (Une demi- bouteille avec 10

grammes de Chlorure de Magnésium).

Puis une bouteille de 10 grammes de Chlorure de Magnésium sur 5 jours (= 2gr par jour).

Ensuite 1 gramme par jour pendant 20 jours (2 bouteilles avec 10 grammes de Chlorure).

Après c'est le traitement d'entretien pour compenser les carences nutritionnelles en

Magnésium : 1 gramme tous les 3 jours = 10 grammes de Chlorure de Magnésium dans le

mois !

• Pour la population d'une région ou d'un pays contaminé :

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Pour arrêter l'épidémie du Virus Ebola, le mieux est de renforcer les défenses

immunitaires de toute la population de la zone concernée avec le traitement d'entretien de

1 gramme de Chlorure de Magnésium tous les 3 jours (ce qui correspond à un verre

d'eau au Chlorure de Magnésium à raison de 10 gr par bouteille).

Pour les enfants, réduire la dose en fonction du poids et mettre du jus de fruits ou du citron

pour faire passer le goût !

D'ailleurs nous préconisons des bouteilles à 10 grammes de Chlorure de Magnésium pour

que cela passe mieux au lieu des doses préconisées par certains à 20 grammes par

bouteille ce qui rebutent beaucoup par son goût surprenant !

(Sources de ce témoignage intéressant : cameroon-tribune.cm   ; Wikistrike)

L'homéopathie, que certains se plaisent à railler gratuitement et par pure

idéologie,comporte plusieurs remèdes très efficaces contre les hémorragies (les

chirurgiens le savent quand les patients en ont pris en pré-opératoire) comme l'Arnica ou

encore, Crotalus Horridus (venin de serpent) en 30 CH. Ces remèdes pourraient très bien

être utilisés, au moins en complément, chez les patients déjà atteints en Afrique, de façon

à en évaluer les effets de façon plus précise sans risque de nuire. Il convient quand même

de rappeler les succès déjà obtenus (que cela plaise ou non à certains) par l'homéopathie

en matière d'infectiologie: taux de mortalité 10 fois inférieure lors de la grippe espagnole

de ceux qui étaient soignés à l'homéopathie; efficacité préventive contre des méningites à

méningocoques (qui ont un taux de mortalité non négligeable une fois contractées bien

que leur incidence reste rare), endiguement d'une épidémie de leptospirose à Cuba etc.

La phytothérapie présente de nombreuses plantes adaptogènes et immunostimulantes

qui pourraient être bien utiles en complément chez ces populations pauvres et déjà

fragilisées compte tenu que le virus Ebola provoque une déplétion des globules blancs de

type CD4 et CD8: l'échinacée, l'astragale, l'ail, le ginseng, l'Eleuthérocoque, la griffe de

chat, le thym, la propolis (qui elle est une résine et pas une plante), autant de plantes (et la

liste n'est pas exhaustive) qui pourraient très bien aider mais qui restent ignorées des

essais sur place pour des sombres raisons de brevets, de profits et d'idéologie.

L'ozonothérapie: cette molécule d'ozone, composée de trois atomes d'oxygène, a permis

de guérir un cas d'Ebola selon les Drs Rowen et Robins dans un communiqué de presse

daté du 22 novembre dernier. Le patient concerné est un médecin travaillant dans un

centre de traitement sierra-léonais d'Ebola qui s'est accidentellement piqué avec une

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aiguille contaminée le 14 novembre dernier. Deux jours plus tard, il a commencé à

manifester les premiers signes de la maladie (forte fièvre, perte d'appétit, crampes

abdominales, fatigue intense) et ne s'est pas présenté au travail le 17 novembre qui fut

aussi le premier jour de son traitement avec le protocole de Rowen-Robins contre Ebola.

Ce médecin infecté a alors contacté le Dr Kojo Carew, un médecin de Freetown en Sierra

Leone qui a suivi la formation et l'apprentissage du protocole de Rowen et Robins par

ceux-ci lors de leur venue au Sierra Leone en octobre dernier, sur l'invitation du président

sierra-léonais Ernest Bai Koroma. Ce protocole consiste à injecter directement l’ozone (=

un gaz) par voie intraveineuse. Le traitement, commencé donc le troisième jour après

l'apparition des symptômes a permis la disparition totale des symptômes en seulement

deux jours de temps (le 18 novembre). Une fois les symptômes disparus après deux jours

de traitement, le médecin contaminé a choisi de ne pas passer de test de détection

d'Ebola parce qu'un test encore positif l'aurait alors condamné à un isolement/une

quarantaine obligatoire dans un centre de traitement d'Ebola dans lequel il n'aurait pas pu

poursuivre l'ozonothérapie ce qui, selon lui, aurait pu lui coûter la vie dès lors que la

mortalité dans ces centres de traitements d'Ebola est d'environ 60%.

Citons encore parmi les approches alternatives, le cas de l'argent colloïdal. Il s'agit d'une

simple suspension de particules d'argent microscopiques. C'était un remède très utilisé

jusqu'au début du 20e siècle. L'argent colloïdal a des propriétés antibiotiques

intéressantes même là où les antibiotiques sont résistants. Bien sûr, ici avec Ebola, il

s'agit d'un virus (les antibiotiques n'ont pas d'action sur les virus, du moins en médecine

allopathique car dans les médecines alternatives, les produits actifs sur les bactéries le

sont aussi souvent sur les virus). Le Dr Rima Laibow estime qu'il existe une différence

importante d'efficacité entre l'argent colloïdal (particules fines) et le "NanoSilver"

(nanoparticules donc particules ultra petites, à une concentration de 10 parties par million).

Le 29 juillet dernier, le Dr Laibow a envoyé une lettre ouverte à plusieurs Ministres et

officiels africains pour les informer que l'argent colloïdal pourrait selon elle guérir Ebola.

Bien que ce traitement était rejeté par le Libéria voisin, les autorités sierra-léonaises ont

accepté l'utilisation du Nanosilver dans le cadre d'essais et 500 personnes auraient déjà

vu leur état s'améliorer comme l'a annoncé le Ministre des Affaires publiques et de

l'information du Sierra-Leone, M. Kanu, et comme l'ont rapporté plusieurs sites et

journaux. Il faut savoir qu'un envoi de Nanosilver avait été fait depuis les Etats-Unis en

date du 20 août et que cet envoi n'est arrivé que... 5 semaines plus tard, soit le 28

septembre sur place! C'est donc dire si on ne facilite pas la tâche à ceux qui souhaitent

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des essais plus larges, n'excluant pas divers remèdes alternatifs plutôt que les seules

"idées" de Big Pharma. Pourtant, s'il est vrai que la sécurité des nanos est source de

questionnements légitimes et de controverse (voir ici), il n'en demeure pas moins qu'une étude de 2009, sponsorisée par le Ministère américain de la Défense a confirmé l'efficacité du Nano-Argent à une concentration de 10 parties par millions sur le virus Ebola.

 

Les officiels sont donc pleinement au courant de ces effets mais cela n'a pas

empêché l'OMS d'essayer de faire barrage à ces essais sur le terrain au Sierra-Leone et à

l'Agence américaine des Médicaments (FDA) de faire des ennuis au Dr Laibow. L'Agence

américaine des Médicaments a émis un avertissement (version française ici) pour

intimider/menacer les personnes qui, comme le Dr Laibow, souhaitent aborder la question

des traitements alternatifs éventuels d'Ebola sur différents sites internet au motif que les

traitements officiels sont encore en cours de développement (comme s'il ne fallait surtout

pas que les traitements chimiques officiels finissent par faire un "flop" s'ils arrivent sur le

marché après que toute une série de gens qui ne croient déjà plus au "grand salut

vaccinal" aient, entre-temps, choisi de se prémunir autrement...). Hélas pour la FDA, le

33

Nanosilver n'étant pas une spécialité pharmaceutique, mais un complément alimentaire, il

échappe aux tests ou aux restrictions qu'elle pourrait décider. Pour sa part, le Ministre

Kanu de Sierra-Leone a d'ailleurs fait savoir que les autorités de son pays n'avaient

nullement besoin d'avoir l'avis de la FDA pour autoriser les essais dans son pays.

Bien sûr, nous ne sommes pas ici en train d'affirmer la moindre certitude que tel ou tel

traitement alternatif fonctionne réellement mais ce qui nous apparaît hautement suspect,

détestable et anti-scientifique, c'est cette idéologie consistant à dire qu'il faut utiliser des

produits expérimentaux sur le terrain, eu égard à l'urgence, avec une sorte de "cordon

sanitaire" inexplicable et incompréhensible qui exclurait de ce champ d'expérimentation

tous les produits plus faciles, moins chers et surtout plus sûrs qui sont en dehors du seul

"gâteau de Big Pharma". 

Entretenir la peur fait vendre

Il est clair qu'à partir du moment où on démontrerait officiellement que tel traitement

naturel ou alternatif non toxique serait efficace sur la prévention et le traitement d'Ebola, la

peur mondiale retomberait d'un cran mais cela ne ferait bien sûr pas du tout les affaires

des pharmas et des financiers qui ont déjà investi des dizaines et centaines de millions de

dollars dans la préparation incessante aux "futures pandémies". Il s'agit donc de ne surtout

pas laisser le moindre terrain à tout ce qui n'appartient pas au "tout chimique", au "tout

allopathique". 

La peur profitera donc inévitablement aux pharmas. Le 10 octobre dernier sur le site

20minutes.ch, l'immunologue suisse Beda Stadla dénonçait lui aussi la panique autour de

l'épidémie d'Ebola:

« Dans un entretien accordé au site d'information Watson, le chercheur dénonce le

battage médiatique et la rhétorique de la peur qui domine depuis le début de l'épidémie

d'Ebola. La question que tous les médias helvétiques se posent est la suivante: le virus

va-t-il toucher la Suisse? «Non», répond catégoriquement Beda Stadler. Et de toute

manière, il n'y pas de quoi avoir peur: «Un virus comme Ebola ne va pas détruire l'humanité. Il faut laisser ça à Hollywood», déclare-t-il. »

« Selon l'OMS, il n'y a pas de vaccin contre Ebola. Un mensonge, pour le chercheur. «En

principe, il existe déjà. Mes étudiants pourraient le développer en six mois. Le problème,

c'est l'argent. L'industrie pharmaceutique n'allait pas investir des millions dans un

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vaccin qu'elle ne pouvait pas vendre. Mais le retour de l'épidémie lui a fait comprendre qu'il y avait de quoi s'enrichir. Attendez quelques mois et le vaccin sera là.»

Pendant ce temps-là, des centaines de milliers de gens dans le monde continuent de

mourir de faim et de manquer d'eau potable, avec des centaines de milliers de décès qui

en découlent de façon directe et indirecte sans compter toutes les autres maladies

infectieuses faisant beaucoup plus de décès (à comparer avec les 5000 décès par Ebola

environ jusqu'ici). Quand les Etats-Unis ont déjà déboursé 15 milliards de dollars dans

leur projet   de recherche   Bioshield   "contre le bioterrorisme" depuis 2001  et que l'Union

Européenne a déjà déboursé plus d' un milliard d'euros  dans ce style de préparation (et

ça continue!), les pays africains ne reçoivent que 400 millions d'euros   d'aide dans le cadre

d'Ebola, c'est donc dire le non-sens et toute la disproportion qui témoigne bien davantage

d'un calcul commercial que d'une sincère stratégie philanthropique.

En août dernier, le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital

de Purpan à Toulouse déclarait à   la Dépêche  "Je n'ai pas peur du virus Ebola mais de la panique qu'il va provoquer". 

Pour maintenir la peur et en tout cas bien entretenir les esprits, on peut compter depuis

plusieurs années sur le cinéma et les jeux vidéo. Des films comme "Pandémie" ou

"Contagion" ou des jeux vidéo comme "Plague" font un bon travail d'acceptation, de

banalisation sociale des alertes pandémiques à répétition. Ce jeu connaît d'ailleurs une

explosion des ventes depuis la médiatisation de la saga d'Ebola; il propose aux joueurs de

créer un virus virtuel le plus mortel et le plus résistant possible pour décimer

l'humanité... En Afrique, les "remplaçants" de ces jeux et films sont des chansons en

langue vernaculaire pour faire accepter coûte que coûte l'idée de vaccins.

Le rôle central de l'OMS

Une fois de plus, l'OMS a un rôle central dans toute cette saga.

Elle affirme et tous les Etats renchérissent et y vont de plus belle.

Ça sent le déjà vu. Avec le H1N1, c'était déjà comme cela, ne

l'oublions pas. L'OMS avait déjà modifié ses critères de définition

de pandémie en 2009, peu avant la déclaration maximale (d'alerte

6) de pandémie mondiale, qui déclenche de facto la production de vaccins

35

pandémiques. Par la suite, l'OMS a encore assoupli ses critères de définition de

pandémie, permettant ainsi des alertes pour tout et pour rien. L'OMS a fait l'objet

d'enquêtes pour corruption en 2010 suite à sa gestion du H1N1. Avant cela, dès 1995

(revue La Recherche n°280, octobre 1995, p.15 relayant les critiques de revues médicales

comme le British Medical Journal et le Lancet) il y avait déjà eu de vives critiques sur son

peu d'indépendance par rapport aux intérêts privés (tout en prétendant bien sûr qu'il faut

veiller à ne pas tomber dans la publicité des firmes!). L'OMS a déjà menti plus d'une fois,

notamment en matière de dangers liés à la radioactivité car elle est liée à l'Agence

Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA) à laquelle elle est soumise.  A cause de

cela, l'OMS a d'ailleurs minimisé de façon scandaleuse les effets de Tchernobyl tout

comme les effets de Fukushima ainsi que les désastres de l'uranium appauvri en Irak (elle

vient encore de censurer un rapport sur le sujet). 

L'OMS est également championne pour signaler des limites, des échecs ou de graves

dangers mais en n'en tenant jamais compte. Il y a, à cet égard, d'innombrables exemples:

le rapport final d'éradication de la variole de 1979 (1980) mentionne clairement que la

vaccination de masse fut un ECHEC dans la plupart des pays où elle fut implémentée et

qu'il fallut absolument changer de stratégie mais cela n'empêche pas l'OMS d'affirmer en

des dizaines d'occasion que c'est grâce à la vaccination que la variole a été vaincue. Autre

exemple: le risque de malignité associé aux vaccins fabriqués par génie génétique

(hépatite B, HPV etc.). Dès 1987, l'OMS admettait que ce risque était possible mais n'en

n'a JAMAIS tenu compte, exposant inutilement des centaines de millions de gens dans le

monde à ce type de vaccins, sans se soucier de savoir combien de dizaines de milliers de

cas de cancers et de décès ont pu potentiellement découler d'une telle promotion

vaccinale effrénée. Plus récemment, ce sont les risques de vaccins-chimères (de dernière

génération) contre l'encéphalite japonaise couplés à ceux des vaccins contre la dengue

effectués en Asie que l'OMS a signalés, tout en ne prenant aucune mesure concrète de

précaution. Ces exemples montrent donc bien que l'on ne peut pas faire confiance à la

prudence, à l'éthique ou au bon sens d'une telle agence pour la protection des individus

comme des collectivités.

Dans le cadre de cette saga Ebola, l'OMS, Ministère mondial de la Santé de l'ONU, a

décrété un état d'urgence mondial le 8 août dernier mais tout en excluant les restrictions

sur les voyages et le commerce international. Dans la foulée bien sûr, l'OMS annonçait les

perspectives vaccinales qu'elle voyait déjà s'accomplir dès le début 2015. Sur RFI, dès le

9 août dernier, on pouvait déjà lire le Dr Jean-Marie Okwo Bélé, directeur du département

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vaccins et immunisation de l'OMS déclarer que les essais des vaccins anti-Ebola seraient

accélérés au motif de l'urgence. Celui-ci parlait avec enthousiasme du vaccin de GSK

alors que la firme elle-même a dû démentir après coup le timing annoncé par l'OMS, reine

de la vaccination tous azimuts et faire-valoir sine qua non des firmes dans leur stratégie

commerciale bien huilée. Remarquez que l'OMS s'est attachée à une étape de plus cette

fois-ci avec Ebola (par rapport au H1N1), elle a rassemblé un comité d'éthique censé

couvrir, doubler, avaliser sa politique connue d'avance, soit celle de favoriser toutes sortes

de traitements expérimentaux de Big Pharma en profitant ainsi du motif de l'urgence (à

l'exclusion de tous les remèdes naturels et alternatifs bien entendu). Dans le journal Le

Monde   du 13 août , on pouvait lire les déclarations de bonnes intentions en matière

d'éthique concernant les traitements expérimentaux (qui sont de trois types: transfusions

de dérivés sanguins de personnes guéries ou immunothérapie passive; divers antiviraux

et alors les différents vaccins) dont on peine évidemment à croire la concrétisation sur le

terrain où les sujets vaccinés seront sans doute manipulés ou intimidés mais pour certains

vaccinés contre leur gré car il faudra réunir un quota d'Africains vaccinés pour pouvoir

faire croire au monde entier que le vaccin est vraiment la meilleure chose qui soit:  

« TRANSPARENCE SUR TOUS LES ASPECTS DES SOINS »

Pour les experts réunis par l'OMS, toutes ces interventions doivent se faire dans

la«transparence sur tous les aspects des soins, le consentement éclairé, la liberté de

choix, la confidentialité, le respect de la personne, la préservation de la dignité et

l'implication de la communauté ». Ils ont également considéré qu'en cas d'utilisation des

produits, « il existe une obligation morale de recueillir et de partager les données obtenues

afin de connaître leur sécurité et leur efficacité ».

 Qui donc ira vérifier sur le terrain si tous ces consentements éclairés ont été recueillis,

conformément à la dignité humaine? Surtout que l'OMS n'en est pas à ses premières

manœuvres douteuses. Voyez ici un exemple parmi d'autres des campagnes de

vaccination menées dans la violence et l'intimidation en Afrique avec la complicité de

l'OMS et ceci, attesté et vérifié par deux professionnels de santé français indépendants. 

Même l'ONU s'est emparée du dossier, chose inhabituelle pour une question sanitaire et

non politique/militaire. Après une réunion d'urgence mi-septembre, l'ONU a adopté une

résolution dite "historique" en vue d'une mission d'urgence (incluant envoi de militaires

américains, vaccins à gogo etc.) au motif qu'Ebola constitue une "menace à la paix

mondiale". L'ONU y est aussi allée de ses commentaires alarmistes dans la presse disant

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qu'il ne restait plus que quelques semaines pour essayer de contrôler Ebola,  sinon après

ça sera trop tard ou encore affirmant qu'"Ebola est en train de gagner la course". Pour

rappel au sujet de l'ONU, cette organisation a déjà été mouillée dans des plans plus que

suspects de vaccination antitétanique contenant de l'hormone HCG stérilisante dans

plusieurs pays pauvres (et que cela soit nié ou pas, c'est prouvé, cette hormone a bien été

retrouvée dans les vaccins en question). Des personnalités comme Bill Gates, accueilli en

héros dans des instances comme l'OMS ou l'ONU, sont ouvertement pour la réduction de

la population et la recherche sur des vaccins anti-fertilité, tout en finançant tous les

vaccins possibles et imaginables pour tous les enfants de la terre (avec les services de

surveillance et de flicage vaccinal qui vont avec), de façon tellement frénétique que cela

en devient plus que suspect.

Pour l'OMS, les vaccins sont une sorte de prétendu salut à imposer coûte que coûte et au

plus vite. Souvenons-nous du vaccin Pandemrix contre le H1N1 que n'avait même pas

reçu Margaret Chan mais qui était lui aussi porté aux nues et qui a fini par être écoulé

sans aucune raison dans des pays pauvres africains. Le Pandemrix faisait partie des

"premiers vaccins" et dès son arrivée sur le marché, l'OMS s'est empressée de le

recommander sans aucun discernement. Pour le Dr Jessee Goodman, ancien scientifique

en chef à la FDA (agence américaine des médicaments) et spécialiste en maladies

infectieuses, il ne faut pas trop compter/tabler sur les premiers vaccins (dont celui de GSK

sur lequel compte justement beaucoup l'OMS) pour espérer endiguer Ebola. Lors d'une

réunion à l'OMS, les firmes pharmaceutiques se sont engagées à fournir des centaines de

milliers de doses de vaccins dès avant la fin du premier semestre 2015 et des millions de

doses avant la fin 2015. Le Dr Marie-Paule Kieny, Sous-Directeur général de l'OMS

chargée des systèmes de santé et de l'innovation et déjà en poste lors du H1N1, a déclaré

sans la moindre gène sur la plausibilité de son propos: « Nous mettons en œuvre en

quelques semaines un processus qui prend généralement plusieurs années mais nous veillons à ce que l'innocuité reste la première des priorités. » En attendant, l'OMS

profite aussi du contexte Ebola agiter la peur d'autres maladies et donc vacciner toujours

plus avec les autres vaccins. C'est ainsi qu'on peut lire dans Le Figaro un article titrant

"Dans le sillage d'Ebola, la rougeole et le paludisme menacent" et incluant notamment le

passage suivant:  « L'épidémie de fièvre Ebola qui accable le Liberia, la Guinée et la

Sierra Leone ne fait pas seulement des milliers de victimes: elle contribue aussi

indirectement à la progression d'autres maladies infectieuses graves comme la rougeole

et le paludisme. Les conséquences pourraient être terribles en termes de mortalité,

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mettent en garde des experts, l'Organisation mondiale de la santé n'hésitant pas à parler

«d'urgence dans l'urgence». 

Plus d'informations sur le vrai visage de l'OMS: ICI

Militarisation de la santé et mesures liberticides 

Un autre fait important à relever est l'omniprésence du secteur de l'armée et de la défense

dans ce dossier d'Ebola (mais pas que là-dedans, aussi dans celui plus large  des

"nouvelles maladies infectieuses à vaccins"). A tout bout de champ, on peut lire que le

Département américain de la défense a fait tel ou tel investissement dans tel ou tel projet

de recherche de vaccin, toujours sous la bannière bien commode de la "préparation aux

attaques bioterroristes". Encore tout récemment, le Ministère américain de la Défense a

conclu un accord de 9,5 millions de dollars pour un Xème projet de vaccin contre Ebola

avec la firme Profectus (et avant cela c'était Medicago et bien d'autres firmes encore).

Pourquoi cette recherche effrénée de vaccins tous azimuts est-elle largement financée par

le secteur militaire? Voilà une question que Monsieur et Madame tout le monde feraient

bien de se poser avant d'en arriver à tendre docilement le bras pour une future vaccination

car enfin, il faut bien le dire, les scénarios d'attaques bioterroristes avec des agents

microbiens sont vraiment très peu convaincants (malgré le lobbying de certains experts

médiatisés). Un article de La Libre donne quelques renseignements intéressants à ce

propos sans vraiment oser aller au bout de ce qu'il implique: 

« Alors qu'Ebola continue sa noire traversée à travers l'Afrique de l'Ouest, portant à 2.400

le nombre de décès depuis le début de l'épidémie, continuant d'alimenter les fantasmes

les plus fous et les paranoïas les plus grandes, The New York Times s'interroge sur

l'utilisation potentielle du virus en tant qu'arme de guerre biologique. À l'origine de ce

questionnement, l'agression à la seringue, cette semaine, commise contre un agent du

FBI à l'aéroport international de Lagos, au Nigéria. 

Selon les experts américains qui se sont penchés sur la question, il serait extrêmement

difficile pour un groupe terroriste de produire d'importantes quantités du virus Ebola et

d'être à même de le manipuler pour en faire une arme de guerre biologique. "Ceux qui seraient tentés seraient plus susceptibles de se tuer en essayant de développer une telle arme" explique le Dr Philip K. Russell, général à la retraite qui fut aux commandes de

la recherche médicale dans l'armée américaine. Produire une attaque de masse, décimant

39

des populations entières sur d'importantes zones, serait donc plutôt retors pour les

bioterroristes. Toutefois, rappelle le New York Times, une attaque plus menue, sur le

même type opératoire que celle survenue à l'aéroport de Lagos, n'est pas à exclure. 

Une autre manière de procéder serait le recours à la technique kamikaze. Des terroristes,

infectés et contagieux, pourraient très bien se rendre dans des zones non-infectées et

contaminer les populations. […] "Si vous trouvez des gens prêts à mourir et à s'injecter le virus, vous n'avez pas besoin d'un laboratoire hautement sécurisé"

explique le Dr Ryan C. W. Hall. »

Reprenons donc ce point essentiel qui a échappé au bon sens (mais plus

vraisemblablement à la liberté de parole et d'analyse) du journaliste concerné: alors que

l'armée américaine finance depuis près de 10 ans une recherche d'un vaccin contre Ebola,

l'article mentionne pourtant l'avis d'experts selon lesquels une telle attaque de

bioterroristes est vraiment peu crédible ou probable. Mais que conclure alors sur les

objectifs des Etats qui financent  A PRIX D'OR ET MALGRE "LA CRISE" et les diverses

coupes budgétaires, ce genre de recherches tout en sachant que les prétextes officiels

invoqués (le bioterrorisme) sont assez peu crédibles?? Si les terroristes n'ont pas la

logistique pour accomplir ce genre d'attaques à grande échelle, les Etats (hélas) disposent

du personnel et des moyens pour pouvoir répandre ce que bon leur chante et dans les

buts géopolitiques qui leur plaisent. S'attacher à nier un pur constat concernant la

faisabilité et la plausibilité de faits donnés sur base d'étiquettes de "paranoïa" est assez

affligeant sur un plan rationnel. Le 11 septembre 2001 a fait couler beaucoup d'encre.

Mais il n'empêche qu'un peu plus de la moitié des Américains ne croient plus à la version

officielle de l'événement (avec ses nombreuses incohérences logiques) et que cet

événement, selon ce qu'on pourrait appeler "la stratégie du choc" (pour reprendre le titre

du livre de Naomi Klein), a permis dans ses suites l'adoption de mesures particulièrement

liberticides au nom de la lutte contre le terrorisme.

Rappelons aussi que l'on trouvait à l'épicentre de l'épidémie d'Ebola, au Sierra Leone, un

laboratoire militaire d'armes biologiques (à Kenema plus précisément) avant qu'il ne soit

fermé. Et ce laboratoire travaillait comme par hasard sur Ebola peu avant que l'épidémie

ne soit officiellement annoncée et médiatisée. Comment se faisait-il qu'Ebola était

manipulé dans de bonnes intentions dans ce laboratoire de niveau II alors que pour ce

type d'agents, il faut normalement un niveau IV?? Voilà des questions fort intéressantes

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que vous n'avez que peu de chances de voir traitées dans vos médias

classiques/habituels!

En outre, c'est encore l'armée qu'envoie Obama sur place en Afrique et bien sûr, cela

pose question dès lors qu'il s'agit d'une question de santé et non pas de guerre. Voici un

extrait fort intéressant à ce propos de la militarisation américaine du dossier Ebola en

Afrique, tel qu'on peut le lire sur le site   Mondialisation.ca :

Face à l’« épidémie sans précédent d’Ebola, qui se répand de façon exponentielle en

Afrique occidentale », le président Obama a annoncé que « à la demande du gouvernement libérien », les Etats-Unis établiront « un centre de commandement militaire au Liberia ». Il s’agit d’un « quartier général de commandement de la force conjointe » spécifie le Commandement Africa des Etats-Unis (dont l’ « aire de responsabilité » couvre tout le continent, sauf l’Egypte). Le quartier général, aux ordres du général Darryl Williams (déjà sur le terrain au Libéria) disposera d’au moins 3000 militaires étasuniens, d’un pont aérien et d’un centre de tri au Sénégal. C’est ce quartier général qui exercera la fonction de « commandement et contrôle » de l’opération internationale anti-Ebola, qui prévoit l’envoi de personnel médical et d’hôpitaux de campagne. Selon Obama, c’est « un exemple de ce qui se

passe quand l’Amérique prend le leadership pour affronter les plus grands défis

mondiaux ». Qu’il a listés dans son récent discours urbi et orbi, affirmant que seule

l’Amérique a « la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes de

l’Isis », de « battre le rappel mondial contre l’agression russe », et de «contenir et anéantir

l’épidémie d’Ebola ».

Le volet liberticide de ces dossiers pandémiques n'est pas négligeable. Souvenons-

nous notamment de la loi d'exception (loi de pouvoirs spéciaux) adoptée à la va-vite en

Belgique lors du H1N1 (et pas qu'en Belgique d'ailleurs), une loi qui créait un cadre légal

pour une vaccination obligatoire qui aurait d'ailleurs très bien pu avoir lieu. En Suisse, lors

d'une votation, 60% des citoyens ont même voté en faveur de la nouvelle loi sur les

épidémies qui permet de vacciner de façon obligatoire. Au Québec également, la loi sur la

santé publique crée le cadre parfait pour une future dictature sanitaire puisque les articles

109, 123 et 126 de cette loi octroient la possibilité au Ministre de la Santé de décréter la

vaccination obligatoire en cas d'urgence sanitaire ainsi que de faire détenir des gens en

quarantaine avec d'autres obligations de traitements forcés. Cela nous paraît tout de

même important de prendre la mesure de la menace (de la loi plus que d'un virus) en

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donnant à lire le contenu de ces articles qui sont donc "activables", applicables dès qu'un

ministre le décidera:

109.  Une personne ne peut être maintenue isolée en vertu d'un ordre du directeur de santé publique plus de 72 heures sans qu'elle y consente ou sans une ordonnance de la cour.

Un directeur de santé publique peut demander à tout juge de la Cour du Québec ou des

cours municipales des villes de Montréal, Laval ou Québec ayant juridiction dans la

localité où se trouve une personne qui a fait l'objet d'un ordre d'isolement, une

ordonnance enjoignant à cette personne de respecter l'ordre du directeur et de demeurer isolée pour une période d'au plus 30 jours.

Le juge peut accorder l'ordonnance s'il est d'avis que mettre fin à l'isolement constituerait

une grave menace à la santé de la population et que dans les circonstances il s'agit de la

seule mesure efficace pour protéger la santé de la population. Il peut aussi accorder  une ordonnance obligeant la personne à recevoir un traitement permettant d'éliminer les risques de contagion lorsqu'il est disponible ou rendre toute ordonnance qu'il estime appropriée.

Malgré l'ordre de la cour, l'isolement d'une personne doit cesser dès que le médecin

traitant, après avoir consulté le directeur de santé publique du territoire, émet un certificat à l'effet que les risques de contagion n'existent plus.

123. Au cours de l'état d'urgence sanitaire, malgré toute disposition contraire, le

gouvernement ou le ministre, s'il a été habilité, peut, sans délai et sans formalité, pour

protéger la santé de la population:

1° ordonner la vaccination obligatoire de toute la population ou d'une certaine partie de

celle-ci contre la variole ou contre une autre maladie contagieuse menaçant gravement la

santé de la population et, s'il y a lieu, dresser une liste de personnes ou de groupes

devant être prioritairement vaccinés;

2° ordonner la fermeture des établissements d'enseignement ou de tout autre lieu de rassemblement;

3° ordonner à toute personne, ministère ou organisme de lui communiquer ou de lui donner accès immédiatement à tout document ou à tout renseignement en sa

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possession, même s'il s'agit d'un renseignement personnel, d'un document ou d'un

renseignement confidentiel;

4° interdire l'accès à tout ou partie du territoire concerné ou n'en permettre l'accès qu'à

certaines personnes et qu'à certaines conditions, ou ordonner, lorsqu'il n'y a pas d'autre

moyen de protection, pour le temps nécessaire, l'évacuation des personnes de tout ou partie du territoire ou leur confinement et veiller, si les personnes touchées n'ont pas

d'autres ressources, à leur hébergement, leur ravitaillement et leur habillement ainsi qu'à

leur sécurité;

(...)

126.  Si une personne fait défaut de se soumettre à la vaccination visée par un ordre donné en vertu de l'article 123, tout juge de la Cour du Québec ou des cours municipales des villes de Montréal, Laval ou Québec ayant juridiction dans la localité où se trouve cette personne, peut lui ordonner de s'y soumettre.

Le juge peut en outre, s'il a des motifs sérieux de croire que cette personne ne s'y

soumettra pas et qu'il est d'avis que la protection de la santé publique le justifie, ordonner que cette personne soit conduite à un endroit précis pour y être vaccinée.

Sources : site du gouvernement du Québec et site Conscience du Peuple

Aux Etats-Unis, l'état d'urgence a déjà été déclaré dans plusieurs Etats, comme au

Connecticut. Il s'agit de dispositions de type "loi martiale", permettant là aussi d'isoler les

gens et de les vacciner de force. Bien sûr, le vaccin n'est pas encore là mais qui doute

encore qu'il arrivera tôt ou tard? C'est si vrai que les firmes pharmaceutiques n'hésitent

pas à affirmer qu'"elles savent que leur vaccin va marcher mais qu'elles doivent

maintenant le prouver". Savoir avant de prouver, n'est-ce pas un peu le modus operandi

de toutes les idéologies?

Début octobre, le gouverneur Malloy du Connecticut a signé une disposition qui autorise le

commissaire du Ministère américain de la Santé à placer en quarantaine des personnes

exposées au virus Ebola. Cette loi n'est pas adoptée parce qu'un cas spécifique aurait été

détecté dans cet Etat mais bien comme mesure préparatoire au cas où un cas viendrait à

être déclaré dans cette zone géographique.

Plus tôt, le 31 juillet dernier, Obama a amendé l'ordre exécutif n°13295, incluant des

maladies bénignes dans les considérations sur "la sécurité nationale", de façon à

43

permettre l'isolement et la détention des individus contre leur gré. Déjà en août 2013,

l'Agence fédérale pour la gestion des situations d'urgence (la FEMA) a lancé plusieurs

appels d'offres pour des fournitures et des installations d'urgence pour 100 000 personnes

qui travailleront à l'intérieur de cellules médicales réparties dans 1000 campements

abritant chacun une centaine de personnes. La FEMA a demandé que ces fournitures

soient livrées dans un délai de 48h. Il s'agissait alors comme types de fournitures de

pantalons, de chandails, d'essence, d'abris d'urgence, des salles de bain portatives, de

millions de litres d'eau en bouteille etc. Un des entrepreneurs sollicités par ces appels

d'offre a appelé ces  infrastructures dédiées "des camps". Voilà qui n'est guère rassurant...

Les citoyens américains qui refuseraient des tests peuvent être mis en quarantaine

pendant des semaines   par le Centre de Contrôle des Maladies  (CDC). Le problème est

que d'une part les tests par PCR ne sont pas parfaitement fiables (ils ne sont pas faits

pour détecter des quantités de virus donc la charge virale) et que, d'autre part, un test

négatif pourrait être un prélude à terme à une obligation vaccinale forcée.

Dans les pays africains touchés, des quarantaines et des couvre-feux ont été décrétés

sans que les populations en soient suffisamment informées, empêchant ainsi les gens

d'aller travailler mais pire aussi, parfois d'aller chercher à manger, provoquant la colère et

la révolte de plusieurs habitants et les réactions violentes de la police.

Un peu partout ont aussi fleuri des photos étranges sur les moyens de contrôler la

température des voyageurs dans différents aéroports. Alors qu'il existe des dispositifs de

contrôle divers, ces photos ont comme point commun de montrer un dispositif de contrôle

de la température qui se présente à la manière d'un revolver, comme s'il s'agissait

d'habituer aussi du même coup les gens à plus de docilité. Nous entendons déjà certains

pousser des hauts cris quant à pareille supposition mais...dans   le Soir   des 22 et 23

novembre derniers (en p.8), on pouvait justement lire que "les lacunes dans la docilité du patient induisent non seulement un gaspillage d'argent public mais contribue aussi à

retarder la guérison des personnes concernées". (comme si la guérison était la spécialité

de la médecine officielle, plutôt tournée d’ordinaire vers les cache-symptômes et les

palliatifs en tous genres !). Ces "lacunes dans la docilité" gênent à ce point Big Pharma

que les officiels vont jusqu'à envisager de payer les patients pour accepter des traitements

et notamment des vaccins... nul doute qu'au prétexte d'une "urgence" comme Ebola, les

patients pourraient être sommés de se faire vacciner sans que les officiels pensent à

payer tous les cobayes forcés!

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Voici quelques-unes de ces photos oppressantes:

Une travailleuse de l'aéroport marocain Mohammed V de Casablanca prend la température d'une passagère le 9 octobre 2014

(Publié sur news.yahoo.com)

 

45

Les mesures sanitaires liberticides qui pourraient accompagner la suite de la saga Ebola ne doivent pas faire oublier le désastre de mesures obligatoires adoptées dans le passé en matière d'infectiologie. Connaître le passé est LA SEULE manière de

ne pas en rester prisonnier. A cet égard, il nous paraît tout à fait crucial d'évoquer un

précédent terriblement instructif, à savoir le scandale du traitement obligatoire par LOMIDINE pour soi-disant soulager des effets de la maladie du sommeil à l'époque coloniale. 

En octobre dernier, le Nouvel Observateur a publié un avant-goût de l'enquête

exceptionnelle de l'historien de la médecine Guillaume Lachenal sur ce scandale

pharmaceutique accablant. Il est difficile de ne faire aucun lien entre l'assurance et

l'arrogance des experts d'alors et ceux d'aujourd'hui, avec comme dénominateur commun

une idéologie autour d'une conception, d'une seule approche dangereusement unilatérale

du problème. 

1. Soulager l'Afrique des effets la maladie du sommeil était alors la priorité affichée des services sanitaires coloniaux. Le parallèle avec Ebola aujourd'hui est facile: le

discours officiel est le même, il faut libérer l'Afrique d'Ebola etc. 

2.Les colons étaient fiers de leur "médecine tropicale triomphante", exactement

comme les Etats d'aujourd'hui sont fiers de leurs grandes firmes pharmaceutiques

46

nationales qu'ils considèrent comme des "partenaires naturels", des pourvoyeurs

d'emplois (aussi ici) etc.

3. La mesure sanitaire imposée à tous sur le continent africain est dénommée "piqûre de la santé" et s'accompagne d'une forte propagande (y compris par des chansons locales en langues vernaculaires). On parle de "lominidisation totale" et les villageois n'ont donc pas le choix. Plus d'une fois il a été question ces dernières

années de vaccination mondiale, de pandémie mondiale, de capacité de production

mondiale. La propagande est plus énorme que jamais, le H1N1 en a été un triste exemple.

Grâce à la mobilisation citoyenne in extremis dans plusieurs pays, l'obligation vaccinale

n'a pas été décrétée à l'occasion du H1N1 mais la possibilité était déjà là dans les cartons.

Souvenez-vous des propos du Dr Daniel Reynders de la cellule Influenza qui avait avoué

(nous en avons la vidéo) qu'ils avaient initialement envisagé de vacciner l'ENSEMBLE de

la population et de faire cela de façon encore plus organisée qu'en France en utilisant les

bureaux de vote pour faire les vaccinations. Des tas d'autres vaccinations sont en outre

déjà obligatoires dans différents Etats du monde et pour différentes catégories de

personnes (les enfants, les travailleurs de la santé etc.)

4. On prétend prévenir la maladie en ne visant que les personnes non encore atteintes. Ici aussi avec Ebola, on entend "mieux vaut prévenir que guérir" sous-entendu

bien sûr continuer à plein tête baissée dans la course aux vaccins car administrer un

produit, à fortiori de façon obligatoire à tous les bien-portants est toujours immensément

plus rentable pour les pharmas que ne viser que les seuls malades!

5. L’injection dans la fesse est très douloureuse. Des effets secondaires plus que préoccupants sont minimisés dans toutes les publications (déjà): vertiges, vomissements, diarrhées, baisse brutale de la tension artérielle, si bien qu’on impose parfois le repos après la piqûre et ce sont des villages entiers qui se retrouvent allongés sur le sol. > La minimisation des effets secondaires GRAVES de

vaccins est flagrante et plus tragique que jamais de nos jours avec la multiplication des

vaccins. Déjà en 1875, un médecin canadien dénonçait ce véritable tabou des effets

secondaires graves du seul vaccin qui existait alors à l'époque, celui contre la variole. Si

on prend le cas récent du vaccin Gardasil dont l'injection aussi est douloureuse, des effets

aussi graves et  même encore bien plus, s'avèrent également minimisés. Outre les chutes

de tension artérielle, on retrouve aussi des thromboses, des embolies, des crises

convulsives, des décès subits, etc.

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6. Beaucoup d'Africains sont partis en courant en voyant arriver les camions médicaux. Ils sentaient (bon sens, instinct) que le salut ne viendrait pas de cette médecine. Plus haut dans cet article, on a aussi rappelé les réactions de méfiance des

Africains face aux Occidentaux car ils ont constaté que beaucoup de personnes ne

ressortaient pas vivantes de ces "soins". Nombreux sont les Africains qui ne sentent pas

"juste" et pertinente le type d'"aide" fournie: envoi de militaires, traitements expérimentaux

de Big Pharma etc.

7. Les effets tragiques de la Lomidine sont au rendez-vous: décès, gangrènes gazeuses, nécrose de tissus avec des muscles qui présentent des signes d'éclatement et de pourriture. L'inquiétude et la tristesse s'empare alors des personnes piquées de force qui ont peur de mourir.  Les effets tragiques des vaccins

aussi, et notamment ceux du vaccin H1N1, ne se sont pas fait attendre: syndromes de

Guillain-Barré, paralysies, divers troubles auto-immuns diffus, cas de narcolepsies (+++)

et bien des personnes piquées ont regretté amèrement d'avoir "suivi le mouvement". Ceci

étant, plutôt que d'avoir peur de mourir, plusieurs personnes victimes de vaccination nous

ayant contactés nous ont plutôt fait part du fait qu'elles préféreraient être mortes plutôt que

d'avoir encore à vivre la vie infernale qui est devenue la leur depuis la vaccination.

8. De nouvelles expériences démontreront que la Lomidine, loin d’avoir un effet préventif, agissait en réalité à l’aveuglette en empêchant la maladie de se propager. Et sa dangerosité plus jamais ne sera niée.  De nombreuses études récentes ont

montré les limites et le caractère contre-productif de plusieurs vaccinations (ex: ici, ici, ici,

etc.).L'exemple du H1N1 avec la Pologne qui n'avait pas acheté de vaccins, a montré qu'il

y avait eu proportionnellement moins de cas et de décès dans ce pays qui a ainsi échappé

aux effets secondaires désastreux des vaccins H1N1. Hélas, on ne peut pas dire à l'heure

actuelle que la dangerosité des vaccins n'est plus jamais niée bien que la Cour Suprême

des USA les ait pourtant qualifiés de "produits inévitablement dangereux"...

Le tabou entourant les campagnes de vaccination est tel que l’article du Nouvel Obs prend

bien sûr la précaution de mentionner : « Historien de la médecine, il sait bien que le récit de cette déroute pharmaceutique n’est pas représentatif des grandes campagnes de santé publique en Afrique et des glorieuses victoires de la seringue. Alors il cite

Susan Sontag, pour qui «raconter une histoire c’est rétrécir le monde». 

Un caractère liberticide peut aussi être lié à la saga Ebola tout en dépassant le seul enjeu

d'Ebola le relai médiatique constant sur Ebola pouvant aussi faire diversion. C'est en ce

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sens que plusieurs commentateurs se sont inquiétés de la récente résolution anti-terroriste

adoptée début octobre à l'unanimité par l'ONU pendant que tous les regards étaient

tournés vers l'épidémie d'Ebola. Voici quelques informations au sujet de cette résolution et

de ses possibles implications sanitaires (voir aussi à ce propos notre précédent article

"Les vaccinosceptiques d'aujourd'hui seront-ils les terroristes de demain?)

L'ONU viendrait de passer la résolution antiterroriste 2178 à l'unanimité, soulignant la

nécessité d'empêcher le déplacement de personnes suspectées de terrorisme, ainsi

que le soutien aux terroristes combattants, comme aussi d'augmenter les mesures de

surveillance sur un plan mondial. Certains défenseurs des libertés craignent que cette résolution ne ressemble à des objectifs  du Patriot Act.

Le caractère vague des textes adoptés est souligné. - Les officiels de chaque pays

pourraient empêcher des personnes de voyager s’ils sont en possession d'informations

crédibles et raisonnables. Personne ne sait évidemment ce que cela veut dire parce que

ces éléments n'ont pas été définis dans la résolution. Cette dernière est légalement

contraignante. La violer serait violer la loi internationale. Tous les pays faisant partie de

l'ONU ayant marqué leur accord. 

La manière dont chaque pays définit un terroriste potentiel peut être très différente d'un

pays à l'autre. Cette résolution pourrait donc permettre de contrôler de plus en plus de monde au nom de la sécurité internationale. Certains critiques émettent l'idée que des personnes pourraient par exemple être poursuivies pour leurs croyances, manières de penser et pas pour leurs actes. Les textes ne précisent nullement quelles sont les conditions nécessaires pour justifier une détention. Tout semble

être abandonné à la discrétion de chaque pays.

Les commentateurs disent que cette résolution pourrait servir de mesure de répression

contre des dissidents de toute espèce en les étiquetant "terroristes".

Encore une fois, les textes sont suffisamment vagues pour permettre à chaque pays de

décider qui il convient de viser. Chaque pays aurait ainsi la possibilité de désigner

quiconque ne lui plaît pas.

 

Autres hypothèses liées au phénomène d'Ebola

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Investiguer de façon sérieuse et indépendante le sujet d'Ebola implique de s'intéresser

sans les ridiculiser d'emblée aux constatations et aux hypothèses alternatives ou

relativement méconnues, de façon à avoir une vue plus globale des enjeux potentiels. 

Parmi les éléments troublants ou qui méritent à tout le moins de ne pas être évacués trop

vite du débat, on retrouve les éléments suivants:

* D'autres causes pouvant amener la même symptomatologie qu'Ebola:

Certains analystes ont pointé du doigt la similitude de symptômes entre une infection par

le virus d'Ebola et un état avancé de scorbut (carence en vitamine C d'autant plus

fréquente chez des populations pauvres et sous-nutries) qui entraîne lui aussi des

hémorragies. De même, les pesticides utilisés en Afrique de l'Ouest peuvent provoquer

des symptômes qui sont repris sous l'entité "Ebola", à savoir des saignements, des

nausées, des vomissements, de la diarrhée, des éruptions, des douleurs stomacales et

même le coma. L'auteur Jon Rappoport se base pour son analyse sur une publication de

février 2014 de P.C Jepson et al. dans la revue Philosophical Transaction of the Royal

Society. Cette publication est en fait une étude qui a porté sur 19 localités dans cinq pays

d'Afrique de l'Ouest et sur 1704 individus ayant pris part à 22 récoltes. Sur les deux ans

sur lesquels ont porté cette étude, les fermiers ont rapporté avoir utilisé 31 pesticides

différents...L'étude en question signale que le recours aux pesticides a fortement

augmenté en Afrique de l'Ouest depuis les années 90' avec une croissance de 19% par an

contre 2,5% par an pour la production agricole. Les auteurs de l'étude rapportent une

dérégulation importante de l'usage des pesticides dans ces pays avec de vieux produits

peu étiquetés et très toxiques et qui sont parfois reconditionnés même s'ils sont interdits.

Rappoport explique que les pesticides appartenant au groupe des organophosphorés

peuvent tout à fait induire des hémorragies.

* L'origine militaire et génétiquement modifiée du virus

Il y a plusieurs faits troublants concernant l'origine du virus. L'existence de brevets, pas

seulement sur les vaccins mais aussi sur les souches du virus Ebola laissent présager une

origine non naturelle du virus (un virus naturel ne peut en soi faire l'objet d'un brevet) et de

fait, le 18 avril dernier, le site France24.com publiait déjà un article intitulé "Le virus Ebola présent en Guinée et au Libéria est issu d'une nouvelle souche" et se basant sur ce

qu'a publié la revue médicale mondiale connue New England Journal of Medicine, cette

dernière estimant que la souche épidémique ne provient pas d'autres foyers connus

d'infection en Afrique. L'article indiquait aussi que des prélèvements sur les malades ont

50

indiqué une proximité de 97% de la souche guinéenne avec la souche Ebola-Zaïre mais

donc pas une correspondance totale. 

Le Dr Cyril Broderick, un ancien professeur de pathologie végétale au collège libérien

d'agronomie estime pour sa part que ce virus Ebola actuel est une souche génétique

modifiée et il se base pour ce faire sur les travaux du Dr Horowitz qui évoque dans son

ouvrage "La guerre des virus: SIDA et Ebola, naturel, accidentel ou intentionnel?" les

recherches américaines sur le virus Ebola au niveau des infrastructures militaires et

l'origine possiblement génétiquement modifiée de la souche Ebola Zaïre.  

Dès septembre dernier, les Drs Guy Kodzo Alovor et Yves Ekoué Amaïzo publiaient une

tribune intitulée "Le virus Ebola ne vient pas d'Afrique". Ils y écrivaient sur l'origine du virus

et sur la nécessaire clarté à faire à ce sujet:

« Les analyses et recherches de médecins africains commencent à mettre en évidence le

fait que le virus Ebola n’a pas de réservoir naturel. Il est donc évident que sans réservoir

naturel, l’hypothèse selon laquelle l’origine d’une des six souches proviendrait de la

République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) demeure une simple hypothèse qui reste à

vérifier. L’hypothèse de l’inoculation, voire de la transplantation par tous les moyens

possibles et inimaginables en Afrique ne peut être écartée. [ …] 

Les animaux africains ne sont pas à l’origine du virus Ebola. Les gorilles, les

chimpanzés et les antilopes ne sont pas des vecteurs du virus contrairement aux

affirmations sans preuves avancées jusque-là car ces animaux n’ont pas de réservoir du

virus Ebola. La chauve-souris n’est pas un hôte naturel du virus car jamais le virus n’a été

isolé sur elle. Mieux encore, lorsqu’on lui inocule expérimentalement en laboratoire le

virus, cet animal l’élimine rapidement sans le conserver dans son organisme. De même,

les arthropodes ne sont pas des vecteurs car lorsqu’on inocule le virus Ebola à ces

derniers, aucune réplication virale n’est observée. 

Puisque l’on sait aujourd’hui le point de vue des Africains et que le virus n’a jamais été

isolé chez ces animaux malgré toutes les recherches menées dans ce sens, il faut donc

bien convenir qu’il faudra aller rechercher le réservoir du virus ailleurs que dans la faune

africaine, ailleurs qu’au sein des populations africaines rurales ou urbaines. Les laboratoires occidentaux ou contrôlés par ces derniers sont à l’origine du virus Ebola. Avec la liste des laboratoires militaires connus et tous ceux civils non connus (voir

annexe 1), il n’est plus possible de nier l’évidence, à savoir qu’un grand stock de virus

divers dont l’Ebola sont disponibles dans les laboratoires biologiques de niveau pathogène

51

4 (le plus élevé). La France est présente en Afrique au Gabon, à Franceville (pour ce qui

échappe au « secret défense »).

Comment croire que ces stocks sont destinés à l’amélioration de la santé publique en

Occident ? Comment ne pas se poser la question de savoir comment s’opèrent les tests ?

Une fois les animaux infectés, est-ce que ces derniers n’ont pas été transportés dans des

zones rurales et urbaines africaines pour faciliter la confirmation de certaines hypothèses

sur les animaux ? Puis, quelles sont les limites éthiques de telles expérimentations

secrètes, parfois avec l’aval des autorités africaines, alors que les tests sur des humains

africains dits « volontaires » ont commencé à se vulgariser notamment au Libéria et en

Sierra Leone.

Rien ne permet d’écarter l’hypothèse selon laquelle les virus créés dans des laboratoires occidentaux ou contrôlés par ces derniers en Afrique ne sont pas justement créés pour soutenir des activités civiles de santé publique . L’hypothèse de virus créés pour des opérations militaires futures ne peut être écartée de l’analyse et donc de l’étude à venir.  […]

Le Gouvernement de Sierra Leone a reconnu que des essais d’armes biologiques américaines se pratiquaient sur son sol à Kenema.

C’est officiellement sur la page « Facebook du Ministère de la santé et de

l’Assainissement du Gouvernement de Sierra Leone que ce pays a reconnu indirectement

qu’il a laissé mener des essais d’armes biologiques américaines sur son sol notamment à

Kenema. En effet, il fut décidé d’arrêter les essais d’armes biologiques notamment du

virus Ebola dans le laboratoire américain de Kenema et dans l’Université de Tulane.

Le laboratoire américain de recherches d’armes biologiques basé en Sierra Leone à

Kenema est le seul centre de dépistage de la fièvre hémorragique liée au virus Ebola dans

ce pays et détenait en juillet 2014 le plus grand nombre de victimes. Il faut aussi savoir

que l’Université de Tulane menait des recherches d’armes biologiques au nom de l’Institut

de recherche médicale de l’armée américaine des maladies infectieuses (United States

Army Medical Research Institute of Infectious Diseases, USAMRIID). »

Plus récemment, le Pr Francis Boyle, un

juriste américain renommé, spécialisé en droit

international, est monté au créneau pour

dénoncer l'origine américaine et militaire de

52

l'épidémie actuelle d'Ebola. Ce juriste, auteur du livre "Guerre biologique et terrorisme"

explique que les Américains disposent de laboratoires en Guinée et au Libéria parce que

ces pays n'ont pas signé la Convention sur les Armes Biologiques. Déjà en 1988 explique

Boyle (qui s'y était alors déjà opposé à l'époque), les USA et leur Pentagone menaient des

recherches sur les armes biologiques au Libéria, alors sous le régime d'une dictature

soutenue par la CIA. La même année, le Centre de Contrôle Américain des Maladies

(CDC) menait déjà des recherches dans le domaine biologique pour le Pentagone au

Sierra Leone. Boyle évoque une "double recherche" à la fois défensive et offensive des

Américains au sujet d'Ebola. Que faut-il entendre par là? Que pour travailler sur un virus

dangereux, un prétexte habituel est de dire qu'il faut parer à l'éventuelle émergence du

virus puis, quand on souhaite aller plus loin que le seul aspect défensif, on argue qu'on va

devoir modifier le virus pour mieux l'étudier et être ainsi plus efficace dans la prévention et

blablabla (si vous lisez bien entre les lignes, c'est exactement ce que les chercheurs

apprentis-sorciers ont expliqué en faisant se croiser les virus H1N1 et H5N1 pour rendre

volontairement la grippe aviaire plus virulente...)

Boyle poursuit: « Si vous lisez les contrats, et j’ai pu en lire un avant que tout ne soit

classifié, vous y lisez : "Il pourrait y avoir cette terrible forme de maladie émergente, et

nous devons développer un vaccin pour cela. Et donc, nous allons commencer à travailler

sur ce virus, il est possible que nous ayons à le modifier génétiquement et…"  »

Un autre élément aussi, dans ce dossier des armes biologiques, est la mort précipitée de

Glenn Thomas, un expert mondial du Sida mais surtout de l’Ebola qui était consultant et

coordinateur des médias pour l’OMS et qui se trouvait à bord du vol MH117 de la Malaysia

Airlines en juillet dernier lorsque l’avion fut abattu. Le site Réseauinternational.net relaye

un article stipulant : « Glenn Thomas était également le coordonnateur des médias pour

l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et il a été impliqué dans les enquêtes qui

s’intéressaient à la question des opérations d’essai du virus Ebola dans le laboratoire

d’armes biologiques à l’hôpital de Kenema. […] Glenn Thomas était au courant de preuves montrant que le laboratoire avait manipulé un diagnostic positif du virus Ebola [au nom de l’Université de Tulane] pour justifier un traitement médical coercitif sur la population, un vaccin expérimental qui, en fait, a propagé le virus Ebola. Glenn Thomas avait refusé de cautionner cette imposture, contrairement à

certains qui travaillent à l’Institut de la Santé et qui sont maintenant conscients que Glenn

Thomas a été assassiné. »

53

* Les enjeux géopolitiques, géostratégiques 

L'envoi de 3000 militaires états-uniens en Afrique par Obama ne doit pas occulter les

enjeux géostratégiques liés à l'Afrique et le contexte actuel de ces pays. Si l'urgence était

d'abord et avant tout sanitaire plutôt que militaire, il ne serait guère difficile de

"transformer" le prix du "don" américain (envoyer 3000 militaires coûte très cher!) en un

autre don plus efficient (vivres, eau potable etc.) et plus bénéfique. 

Parmi les explications géopolitiques qui méritent d'être mentionnées, citons le business

des diamants et celui du pétrole. 

Un citoyen américain d'origine ghanéenne, dont les dires ont été relayés par le journal

libanais   Almanar , qualifie d' "immense arnaque" la pandémie ouest-africaine d'Ebola. Il fait

état d'un décalage plus que suspect entre l'importance du relai médiatique ici en Occident

et le peu de préoccupation que cela suscite chez les Africains. M. Kwame rappelle dans

ses déclarations que le Sierra Leone est le plus grand fournisseur de diamants au monde

et qu'une grève de plusieurs mois a touché les travailleurs du secteur en raison de leurs

conditions de travail désastreuses. Aussi, selon M. Kwame, la déclaration d'une urgence

sanitaire mondiale permet-elle d'envoyer en masse des militaires sur un sol étranger en

vue d'avoir un impact sur un secteur économique qui concerne le monde entier. 

Un autre motif serait aussi les enjeux liés au pétrole. William Engdahl écrit en effet dans

un article du début du mois d'octobre: 

« Un des aspects frappants de ces informations qui pourrait expliquer la préoccupation du

président américain pour le Libéria et les autres pays d'Afrique de l'Ouest c'est que

d'importantes réserves de pétrole ont été découvertes, pour l'instant inexploitées.

La côte du Libéria et les autres pays concernés par la pandémie d'Ebola recoupent la carte de vastes gisements de pétrole et de gaz pour l'instant inexploités.

La question du pétrole en Afrique de l'ouest, notamment dans les eaux du golf de Guinée, est devenue stratégique, du fait de la présence de la Chine qui cherche à s'implanter partout dans le monde à la recherche de ressources énergétiques pour sécuriser ses approvisionnements futurs.

Pour les Etats-Unis, la question géo-stratégique du pétrole a été résumée par l'ancien secrétaire d'état Henry Kissinger dans une phrase: « si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations ».

54

L'administration Obama et le Pentagone ont continué le développement de l'AFRICOM initié par GW Bush en 2008 pour contrer le développement de l'implantation chinoise dans les pays africains disposant de ressources en hydrocarbures.

Et l'Afrique de l'ouest a émergé rapidement comme une zone riche en réserves à peine entamées à ce jour.

Le département US de l'énergie a établi des projections montrant que la production de pétrole sur le continent africain augmenterait de 91% entre 2002 et 2025, principalement dans la région touchée par Ebola.

Les compagnies chinoises sont présentes dans toute l'Afrique et particulièrement actives

en Afrique de l'ouest, spécialement en Angola, au Soudan et en Guinée, les prochains

pays visés par le déploiement des troupes d'Obama dans sa guerre contre Ebola.»

* Les motivations eugénistes:

Nous ne comptons pas écrire toute une tartine sur le sujet, les ressources sur internet

abondent. De nombreuses déclarations d'intellectuels influents et de membres du milieu

politique donnent réellement à réfléchir. Voir ici, ici et lire par exemple aussi cet article-ci.

Ce paragraphe est évidemment à considérer en parallèle des recherches en armes

biologiques qui sont développées par les milieux militaires qui reçoivent des subsides de

la part des gouvernements qui arrêtent des politiques données.

* Un scénario pour redorer l'image des vaccins en tablant sur la peur d'une maladie grave

Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir de nos jours que les idéologues de la

vaccination à tout crin sont à la peine. Ils n’arrivent plus à persuader les gens que les

vaccins sont sûrs et efficaces et cela s’en ressent sur les ventes de vaccins des fabricants,

considérés comme « les partenaires   naturels   » des officiels (ils ne s’en cachent

absolument pas). Le scandale du H1N1 n’a évidemment pas arrangé les choses et là

encore, cela continue de s’en ressentir sur les vaccins antigrippaux saisonniers. Par

conséquent, une maladie considérée comme grave dans l’esprit du public, avec une

mortalité élevée et qui finirait pas s’arrêter suite à une vaccination large et généralisée

serait de nature à redorer l’image très écornée des vaccins. Mais non seulement la

vaccination peut aussi tuer et handicaper de façon grave à court, moyen ou long terme;

55

mais en outre, l’arrêt d’une maladie ou l’infléchissement de sa courbe sont fréquemment

dus à tout autre chose qu’aux vaccinations et il est habituel que les vaccinalistes attribuent

des lauriers aux vaccins qui devraient en toute logique revenir à d’autres interventions

et/ou phénomènes naturels.

Le scandale du H1N1 était pour certains une répétition (ratée ou contre-productive) mais il

fut pourtant une belle grosse aubaine pour les fabricants de vaccins et d’antiviraux qui ont

réalisé des bénéfices plantureux (et à peine taxés qui plus est). L’enjeu commercial n’est

donc pas négligeable non plus dans ce type de situation « pandémique ». Outre l’aubaine

financière « sur le moment » (peu après que la pandémie ait été déclarée), il y a aussi

l’aubaine secondaire des effets secondaires subis par les vaccinés. Pourquoi peut-on dire

que les effets secondaires sont aussi une aubaine pour les firmes : car d’une part, celles-ci

jouissent d’une immunité juridique en général en tant de «   crise   » ou d’«   urgence   » mais

en plus, la création de toutes pièces de milliers de maladies chroniques diverses chez les

vaccinés à court, moyen ou long terme, va inévitablement booster la vente des

médicaments « palliatifs » que produisent aussi ces mêmes firmes. Voici à cet égard le

constat lucide que fait Dominique Guillet, auteur de « L’effet de “serres” et la révolution

verte eugénique » : « Sur ce dossier [des campagnes de vaccination], toutes les supputations sont possibles. Ainsi que Jean-Pierre Berlan le décrit très souvent,

lorsqu’il analyse les corrélations entre les deux guerres mondiales et l’agriculture moderne

de guerre: l’objectif de la guerre, ce n’est pas de tuer, c’est de produire des handicapés

qui coûtent très cher à l’Etat. Il en est de même avec les vaccinations. L’abomination de cette technologie, c’est qu’elle détruit le système immunitaire et qu’elle produit beaucoup de maladifs et d’handicapés qui font la fortune des multinationales de la pharmacie qui vendent d’autant plus de “remèdes” pour pallier aux pathologies qu’ils ont eux-mêmes créées. Car si ce n’est pas cela, pourquoi sont-elles toutes en

train de se précipiter vers l’Afrique alors que jusqu’à ces dernières années, les trois-quarts

des thérapies utilisées par les paysans de ce continent étaient encore à base de plantes

médicinales?"

Il convient de remarquer également que la parole est peu donnée aux populations locales,

tout au plus voit-on ou entend-on parfois parler d’un cas de guérison mais il n’y a, d’une

façon globale, pas de photos des cas sur place (ils ont aussi des téléphones portables là-

bas) et une absence quasi-totale de témoignages de personnes sur place, ce qui est tout

de même étrange pour une urgence de l’ampleur de celle décrite par l’OMS. Pire, il y a

des indices irréfutables que certaines personnes sur place ont été payées (en tant

56

qu’acteurs) pour jouer le rôle de faux malades d’Ebola et cela avec la complicité affligeante de grands médias comme le New York Times ! C’est ainsi que des

personnes font semblant de mourir alors que l’analyse des vidéos commentées par le New

York Times montre qu’il n’en n’est rien.

Certains analystes soulignent d’autres anomalies qui pourraient conduire à une dispersion

accrue des cas d’Ebola et donc favoriser la survenue d’un scénario catastrophe soudain

(qui coïncidera sans doute avec la mise à disposition des vaccins et pourrait d’autant plus

alors les faire accepter à la population). Parmi ces anomalies, il est question de l’absence

de mesures contraignantes, dès le départ, aux aéroports ; de l’absence de quarantaine

pour des centaines de personnes exposées dans le cadre d’un vol à une/un passager

atteint d’Ebola (aux USA notamment) ; de la minimisation et des tergiversations des

officiels sur la capacité du virus à se répandre par voie aérienne; de l’éventualité d’un virus

Ebola actuel qui aurait déjà muté par rapport à la souche de départ et qui donc serait

susceptible de déjouer les capacités de détection des tests présentement utilisés.

Le contexte plus large des pandémies à répétition

Si on ne jette pas un regard global sur les préparations incessantes aux pandémies de

toutes sortes qui ont émaillé la dernière décennie, on ne pourra assurément rien

comprendre à la gestion actuelle de l’épidémie d’Ebola. C’est pourquoi, nous ne pourrions

assez insister pour que le lecteur fasse l’effort d’inscrire cette Xème crise sanitaire dans

un cadre plus large, en saisissant les nombreux parallèles à faire avec des situations

antérieures ou connexes.

* Bien sûr, le parallèle avec le fiasco du H1N1 est assez évident , que ce soit au niveau

de la course accélérée aux vaccins au motif de l’urgence avec évaluation bâclée (et dans

le même temps, ce qui apparaîtra « paradoxal » à certains, des vaccins grippaux

pandémiques et d’autres contre Ebola déjà en cours de développement depuis des

années avant l’annonce de la pandémie !), que ce soit au niveau du business des

antiviraux (qui ne se souvient pas du Tamiflu et des liens de Rumsfeald avec la firme

Gilead ; aujourd’hui c’est plutôt Tekmira qui a des accords avec Monsanto laquelle compte

Bill Gates, grand défenseur du vaccin, parmi ses actionnaires) ; que ce soit au niveau de

la menace de loi martiale/loi d’exception avec obligation vaccinale qui peut peser sur les

57

populations ; du rôle central de l’OMS avec une définition de pandémie encore assouplie

depuis le H1N1.

* Bien plus largement que le H1N1, les plans de préparation, les exercices grandeur nature, les traficotages et croisements de virus et les commandes compulsives de vaccins pandémiques à l’avance doivent attirer l’attention sur une nouvelle mode qui est en fait une dangereuse idéologie et qui n’a rien de normal ou d’anodin.

C’est avec de l’argent public que sont financés tous ces dispositifs qui font plus que poser

question et à cet égard, fort malheureusement les exemples regorgent. Prenons-en

quelques-uns. L’Union Européenne a mis sur pied le consortium Fastvac destiné à créer

un cadre générique pour la production et l’évaluation rapide de vaccins d’urgence. Un des

projets européens pour la période 2008-2013 consistait à « redéfinir les grands scénarios

de pandémie au niveau européen ». Mais il y a encore bien d’autres projets et préparatifs

au niveau européen… comme par exemple les projets AIRSAN et SHIPSAN. Le premier

projet, Airsan, financé par la Commission Européenne vise à assurer une réaction

européenne efficace, plurisectorielle, cohérente et associant tous les acteurs, aux

menaces sur la santé publique dans le transport aérien. Le second, Shipsan, vise à

renforcer une stratégie intégrée et des mécanismes durables au niveau européen pour

préserver la santé des passagers et équipages des navires de passagers et de

marchandises, et prévenir la propagation transfrontalière des maladies, améliorant ainsi la

sécurité et la santé des citoyens.

Dans le même temps, que se passe-t-il à l’échelon mondial et international ?

Des scientifiques apprentis-sorciers continuent de croiser des virus pour les rendre plus

virulents et/ou plus transmissibles (songeons par exemple aux recherches de Ron

Fouchier et d’une autre équipe de chercheurs américains sur la grippe aviaire), au motif de

mieux les étudier et de pouvoir développer de meilleurs vaccins (sic !) Rappelons tout de

même que l’OMS s’est faite la complice de pareilles expériences qu’elle n’a nullement

condamnées, elle qui voit tout projet de vaccins en rose. Face aux inquiétudes du public

sur la transmission d’Ebola, les autorités américaines ont prétendu qu’elles ne financeront plus d’études nouvelles visant à rendre des virus plus dangereux pour l’homme –ce qui est un aveu qu’elles l’ont bien fait, tout en s’empressant toutefois de

préciser que cette « promesse » (qui vaut ce qu’elle vaut bien sûr !) ne concerne que la

grippe, le SRAS et le virus respiratoire MERS-coV (Le Monde du 22 octobre 2014)

58

Alors que plusieurs « accidents » de laboratoire se sont aussi multipliés ces derniers

temps (grippe aviaire, variole, SRAS), on reparle de nouveau de la grippe aviaire et de

« nouvelles souches » dont la souche H5N6. Les médias continuent d’entretenir l’idée

qu’une prochaine pandémie est inéluctable mais qu’on ne sait pas encore de quoi elle

proviendra. Après la grippette du H1N1, serait-ce la sinistre Ebola ? Les exercices

« grandeur nature », sortes de répétition générale, qui se multiplient (à New York, aux

USA, en France, ici plus précisément à Strasbourg,…) entretiennent le doute. Mais

Obama lui-même a déjà prévenu/fait comprendre que si Ebola n’est pas la prochaine

grande pandémie, le couvert sera forcément remis…pour Obama en effet, « Ebola est un

tour d’essai pour l’arrivée d’une maladie à transmission aérienne plus mortelle » ( « Ebola

is a trial run for a deadlier airborne disease »). Les dirigeants (et encore moins les

scientifiques sans conscience et/ou tout simplement trop grisés par des objectifs

irrationnels qui leur semblent cependant atteignables) ne semblent pas voir de problèmes

avec toutes ces préparations car ce ne sont pas eux qui les financent et ils sont

constamment assurés de pouvoir agir et décider en toute impunité. Le passé plaide hélas

en faveur de cette analyse puisque cela fait déjà des décennies que le public a trop laissé faire toutes sortes d’expériences qu’il finance par le biais des impôts, sur lesquelles

il n’a aucun contrôle alors que ces expériences peuvent pourtant lui être très

dommageables. En effet, ces recherches sur les armes biologiques et celles, civiles,

censées « apporter une meilleure compréhension des phénomènes infectieux » ne datent

pas d’hier, cela fait déjà des décennies que divers projets sont en cours. Parmi ces projets

hasardeux, citons celui de ressusciter le virus de la grippe espagnole qui a été accompli

dès 2003 par des scientifiques de l’armée américaine. Pour ce faire, cela a nécessité 10

ans de travail (… 10 ans, ça en dit long sur la détermination à ne pas « laisser

disparaître » un virus !) sur les rares échantillons biologiques disponibles infectés par ce

virus : des cellules d'un Inuit retrouvé gelé dans le pergélisol et les biopsies pulmonaires

de quatre soldats conservées dans le formol. Ces scientifiques de l’armée ont achevé le

décryptage des 8 gènes du virus en 2005 et affirmé sur cette base, la ressemblance entre

le virus de la grippe espagnole et celui de la grippe aviaire (c’est d’ailleurs la même année

que la médiatisation de la grippe aviaire a atteint des sommets avec des justifications

politiques insensées pour commencer à acheter et stocker des vaccins pré-pandémiques

contre cette fameuse grippe aviaire). Le virus recréé est conservé sous clef au Centre de

Contrôle des Maladies (CDC) d’Atlanta. Ces recherches visant à recréer en laboratoire le

virus de la grippe espagnole ont en fait commencé dès le milieu des années 90’ lorsque le

Dr Jeffrey Taubenberger de l'Institut de pathologie de l'armée des États-Unis à

59

Washington a réussi à récupérer et à séquencer les fragments d'ARN viral à partir de

tissus préservés de victimes de 1918. Selon les informations du Dr Laibow, d’autres

travaux visant à mettre en contact le virus de la grippe espagnole avec celui de la grippe

aviaire (H5N1 qui a fait très peu de victimes jusqu’ici) sur un substrat (rénal) humain

seraient en cours. Et Laibow de souligner « Un fait à la base de la virologie et dont le public n'a pas été informé est qu'il est impossible de créer un vaccin contre un virus qui n'existe pas encore. Les efforts de relations publiques [vont dans le sens] contraire, Si un vaccin contre la grippe aviaire est développé dans sa forme pandémique, cela signifie que le virus pandémique devait déjà exister, [avant cette] période. »

Il y a aussi l’exemple de la variole, avec des scientifiques qui travaillent sur ordre du

gouvernement américain, pour rendre la souche classique plus virulente par le truchement

de modifications génétiques périlleuses. Et bien sûr derrière ces manœuvres, il y a non

seulement de nouveaux vaccins qui sont dans les tiroirs (+ de nouveaux stocks

d’antiviraux également car il ne faut pas faire les choses à moitié) et la propagande de

peur qui va avec et qui tente de justifier la « logique » de ces recherches. Voici quelques

passages d’un powerpoint trouvé sur le site Infectiologie.com :

60

61

Le reste du scénario du plan BIOTOX français inclut aussi la possibilité de vacciner

TOUTE la population soit plus de 60 millions de personnes en seulement 14 jours (ironie

du sort, dans le reste du Powerpoint, on peut lire que les maladies auto-immunes sont une

contre-indication alors qu’avec les vaccinations actuelles, les idéologues prétendent que

les personnes atteintes de maladies auto-immunes peuvent être vaccinées comme les

autres !) :

Un autre exemple révèle encore l’idéologie scientiste qui sous-tend cette course effrénée

aux virus en tous genres : des chercheurs ont ressuscité un virus vieux de 700 ans

contenu dans des excréments de caribou et affirment que le réchauffement climatique

pourrait redonner vie à d’autres virus jusqu’ici congelés (la première partie de la phrase

est leur folle entreprise, tandis que la seconde est leur pseudo-justification pour tenter de

légitimer ou de montrer une fausse utilité à leur démarche). L'équipe de chercheurs à

l'origine de cette découverte affirme qu'il s'agit d'une opportunité pour étudier d'autres virus et élaborer des solutions afin de les combattre. On a là la vieille recette en 3

temps : 1. créer (de toutes pièces) un problème. 2. Dire qu’on doit chercher la solution et

3. Imposer à tous la solution comme la seule valable et qui va sauver tout le monde. Mais

recréer ou ressusciter des virus aussi vieux tout en pensant que cela ne peut pas avoir

des conséquences catastrophistes sur une flore et une faune qui ont aussi évolué

62

entretemps témoigne tout à la fois de la bêtise et de l’irresponsabilité de pareils

scientifiques dont les ambitions sont devenues incontrôlables.

Qu’on se « rassure » toutefois, tous ces sombres projets ne sont hélas pas prêts de

s’arrêter puisque au nom de la sécurité nationale et de la science, l’inauguration d’un

des plus grands laboratoires d’armes biologiques au monde sera inauguré en septembre

2015 à proximité de la Russie (dans le Kazakhstan), sur une zone sismique active qui plus

est, et aura coûté pas moins de 102 millions de dollars aux Etats-Unis. On peut bien sûr

se demander ce qui s’y fera et « à quel prix » dans tous les sens du terme…

Conclusion

Ce rapide survol non exhaustif de la saga Ebola soulève des questions récurrentes et

communes aux autres contextes vaccinaux non pandémiques quant à la question de

l’efficacité et des risques mais aussi plus spécifiques aux contextes pandémiques, en

termes de restrictions des libertés (lois d’exception) et du droit à l’information.

Au niveau des enjeux d’efficacité et de sécurité, le moins qu’on puisse dire est que la stratégie centrale avant tout basée sur le développement de vaccins pose d’énormes questions et peut soulever bien des doutes. Non seulement les microbes

ont déjà prouvé à maintes reprises leur énorme faculté d’adaptation et de mutation pour

contourner les obstacles (mais la Nature fait souvent bien les choses avec des virus qui

tendent à devenir de moins en moins mortels au fil du temps par suite d’adaptation, sauf

quand l’homme scientifique arrogant vient s’en mêler avec des versions hybrides ou

bricolées bien entendu), mais en plus la vaccination massive a de bonnes « chances », au

vu de tout ce qu’on sait déjà des effets systémiques des vaccins à court, moyen ou long

terme en général mais aussi au vu de tout ce qu’on ne sait pas encore, de faire réellement

pire que bien.

La vaccination, bien que pratiquée depuis plus de 200 ans n’a encore jamais été officiellement évaluée de façon réellement fiable et scientifique, avec une absence

d’évaluation contre de vrais groupes placebos (donc de réels groupes témoins, neutres),

une absence d’évaluation des potentiels cancérogène, mutagène et tératogène, une

absence d’analyse du devenir précis des différents composants du vaccin une fois injecté,

sans compter un laps de temps beaucoup trop court pour l’évaluation de la « tolérance »

au sein d’essais cliniques qui ne comparent jamais que des vaccinés à d’autres vaccinés.

63

Par conséquent, le contexte pandémique ne pourra que renforcer le bâclage des essais

cliniques en écourtant encore leur durée au motif de l’urgence ; on sait à cet égard ce que

les procédures accélérées (fast-tracked) ont déjà donné comme résultats avec des

vaccins immensément réactogènes comme le Pandemrix (adjuvanté au squalène >

narcolepsies+++) ou comme le Gardasil (dizaines de milliers de cas graves, centaines de

décès plus tout ce qu’on ignore et qui ne sera jamais rapporté/comptabilisé).

Les risques indirects mais tout à fait significatifs des vaccins peuvent en outre aussi

consister à rendre les vaccinés plus réceptifs à toute une série d’agents microbiens autres

puisque toute vaccination opère un court-circuitage du système immunitaire (en injectant

directement au contact de la circulation sanguine un virus ou des antigènes microbiens

bricolés et adjuvantés avec des substances chimiques toxiques non naturelles en lieu et

place d’un procédé harmonieux au départ de la peau ou des muqueuses). Différentes

études ont montré que des vaccinations sont ainsi en mesure d’inverser le rapport

lymphocytaire TCD4/TCD8, à la manière de ce qui se passe en cas de SIDA mais de

façon plus temporaire, montrant par là qu’il n’est pas du tout impossible que des infections

opportunistes potentiellement graves ou même mortelles (méningites, pneumonies,

septicémies etc.) puissent être favorisées par l’acte vaccinal. La vaccination pourra par

conséquent aussi paradoxalement favoriser la maladie qu’on souhaite prévenir chez les

vaccinés et accroître le risque de flambée épidémique, non seulement parce qu’aucun

vaccin n’est jamais efficace chez 100% des personnes vaccinées mais aussi parce qu’il y

a en général au moins une période de 14 jours avant qu’un vaccin donné ne devienne

« efficace » selon la conception réductionniste officielle consistant à attribuer tout le mérite

de l’efficience immunitaire aux seuls anticorps (alors que leur rôle est bien davantage

relativisé par des recherches plus récentes sur les mécanismes de défense contre les

virus).

L’ampleur des inconnues est par ailleurs énorme. Il suffit d’entendre et de comprendre les

aveux gigantesques du Dr Saluzzo, Directeur de la Production des Vaccins viraux chez

Sanofi Pasteur et également consultant pour l’OMS quand il précise aux médecins dans

un cours de vaccinologie disponible en ligne qu’ils ne comprennent pas comment marchent les vaccins et que « si on veut faire des progrès dans l’avenir dans le domaine

de la vaccinologie et des vaccins nouveaux, [il faudra] étudier d’abord la réponse immunitaire » . Ceci suffit donc à réaliser que toute vaccination forcée (fusse-t-elle dirigée

contre le plus épouvantable et le plus effrayant des agents pathogènes !) consistera à

injecter dans le corps de milliards de cobayes humains des produits dont les effets sur le

64

système immunitaire sont inconnus, imprévisibles et incontrôlables avec un risque très

conséquent d’atteintes aiguës mais surtout chroniques graves pour lesquelles il est peu

probable qu’il existe un traitement adapté ou «   miracle   » .

Et pourtant, ce rêve de vacciner la population mondiale toute entière (qui est déjà celui de

Bill Gates) continue de s’exprimer en maintes occasions. Lors du débriefing du fiasco du

H1N1 en octobre 2010 en commission Santé (ENVI) du Parlement européen, Mme

Testori-Cogi de la DG Santé n’a par exemple pas hésité à affirmer qu’elle espérait qu’à

l’occasion des prochaines pandémies, les décisions (forcément arbitraires) de vaccination

soient prises par la Commission Européenne qui pourra ainsi déterminer quels groupes de

personnes doivent être vaccinées, à la façon de ce qui se fait déjà pour les animaux

(bétail etc.) « sur une base juridique forte sans que cela soit contesté » ajoute Mme

Testori !

Les mesures liberticides à type de loi d’exception/loi martiale sont rapidement présentées

au public comme « nécessaires » ou « salutaires » en cas d’urgence (songeons aux

résultats de la votation suisse sur la loi sur les épidémies…) mais le public doit garder à

l’esprit ce qui va avec ce type de « package », à savoir la possibilité de vaccination

obligatoire dans le contexte de ce qui a été exposé ci-dessus quant aux risques directs et indirects d’une vaccination et aux désillusions sur l’efficacité à moyen terme. Le précédent du H1N1 a par ailleurs aussi montré le reste du « décor » avec le

contenu affolant du contrat secret d’achat de vaccins incluant l’immunité juridique octroyée aux firmes pharmaceutiques pour les effets dommageables de leurs produits.

Le contexte plus spécifique à l’épidémie actuelle d’Ebola associe une série d’opacités

(comme ce fut le cas à l’époque du H1N1) quant à l’origine exacte du virus - dont la

souche n’est PAS une souche habituelle du territoire africain -, à ses modes de

transmission et de détection mais également aux effets collatéraux attendus des divers

traitements expérimentaux. En outre, des enjeux commerciaux mais aussi militaires et

géopolitiques sont factuellement indétachables du phénomène Ebola actuel. Le fait que

des vaccins anti-Ebola soient en développement depuis des années (comme l’étaient

aussi les vaccins pandémiques et pré-pandémiques contre des grippes comme la grippe

aviaire) mais aussi le fait plus que suspect que toutes les souches de virus Ebola aient été

brevetées par des instances américaines comme le CDC en octobre 2009 (époque de la

folie du H1N1 qui commençait déjà à faire « pschiittt ») sont de nature à jeter le trouble sur

le caractère spontané et imprévisible de l’émergence d’une épidémie d’Ebola en Afrique

65

de l’Ouest en 2014 avec une souche, une fois encore, qui n’est issue d’aucun foyer

antérieur connu de la maladie en Afrique.

Les bonnes « réponses » du public à la situation mais aussi au contexte plus général

de pandémies à répétition dans lequel elle émerge, devraient tout d’abord inclure un

profond remaniement des processus habituels de confiance accordée aux instances

sanitaires nationales et internationales qui ont déjà tant de fois démontré qu’elles servaient

l’industrie pharmaceutique plutôt que l’intérêt public ; les sombres projets militaires plutôt

que les modestes mais non moins transparents projets citoyens. Il convient de se rendre

compte que la santé publique est devenue depuis déjà bien longtemps un prétexte bien

commode, un paravent idéal pour de gigantesques opérations commerciales et militaires

sans frontières qui ne pourraient jamais être menées sans l’existence d’organisations

supranationales comme l’ONU ou l’OMS ou des instances nationales mais dont l’influence

est mondiale comme le CDC américain, le NIH etc.

Avoir conscience de ces mécanismes opératoires est une condition sine qua non

d’analyse du bienfondé d’obligations vaccinales qui seront ciblées mais qui auront

néanmoins été prévues de longue date.

Il convient dans la suite logique de ce qui a été dit ci-dessus de se rendre aussi compte

que c’est avec l’argent des citoyens que les pires recherches les plus dangereuses sont

financées. Les valises de dollars ou d’euros d’impôts finissent donc par se retourner

contre les populations qui restent cyniquement désinformées par les médias traditionnels

qui n’ont jamais vraiment la liberté d’aborder ces questions et encore moins d’y consacrer

le temps d’investigation indépendante nécessaire. Le public doit donc pouvoir réclamer

des comptes, contrôler ce qui est fait et cherché en son nom et avec son argent dans

d’obscurs laboratoires civils ou militaires et pouvoir s’y opposer à tout moment en

provoquant la fin immédiate et définitive des travaux en cours.

Enfin, à côté d’une saine remise en cause des anciennes relations de confiance (indue et contre-productive) envers les autorités et l’instauration d’un contrôle par et

pour les citoyens des recherches scientifiques (y compris bien sûr les plus périlleuses), le

public doit également, dans son intérêt, être en mesure d’imposer la réalisation

systématique d’études portant sur les méthodes naturelles de traitement ET de prévention

des maladies infectieuses (comme aussi de toutes les autres pathologies existantes tant il

est vrai que l’approche unilatérale de la médecine allopathique est le plus souvent

inefficace et désespérante dans son incapacité à guérir réellement les maladies

66

chroniques qu’elle a largement contribué à créer dans nos populations). La peur étant

mauvaise conseillère, il faut y substituer la confiance de pouvoir et de vouloir choisir la

méthode de prévention et le produit qui nous convient le mieux, à l’exclusion des diktats

insensés d’experts qui s’enlisent toujours dans les mêmes ornières, dans la même

idéologie périmée. Une solidarité plus rationnelle implique, du reste, une meilleure

évaluation des vrais besoins les plus urgents des populations les plus fragiles du monde

plutôt qu’une dilapidation stupide et indécente des ressources de l’aide au développement

et une telle réévaluation passe bien entendu par une juste comparaison entre le nombre

de décès imputables à Ebola à ceux imputables à d’autres maladies plus fréquentes ainsi

qu’au manque d’eau et de nourriture. Ce n’est qu’à ce prix que le public pourra

sereinement regarder son avenir sanitaire dans un horizon de liberté pour chacun et

d’efficacité pour tous.

L’équipe d’Initiative Citoyenne

Un résumé de notre action sur le H1N1 peut être vu en vidéo dans le petit « film » sur Youtube (et Dailymotion) intitulé « H1N1 ou le réveil salutaire du citoyen   ».

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Table des matières

Introduction 1

Les débuts d’Ebola 1

Ebola revient en force 4

Transmission de la maladie 7

Vaccins, facteur favorisant ou facteur causal de la maladie ? 11

Vaccinations et traitements contre Ebola 13

Ignorer toutes les approches naturelles pour tenter de prévenir et guérir Ebola ?....................................................................................................................27

Entretenir la peur fait vendre………………………………………………………….33

Le rôle central de l’OMS………………………………………………………………..34

Militarisation de la santé et mesures liberticides…………………………………38

Autres hypothèses liées au phénomène Ebola……………………………………48

* D’autres causes pouvant amener la même symptomatologie qu’Ebola…………..49

* L’origine militaire et génétiquement modifiée du virus……………………………….49

* Les enjeux géopolitiques et géostratégiques…………………………………………..53

* Les motivations eugénistes………………………………………………………………..54

* Un scénario pour redorer l’image des vaccins en tablant sur la peur d’une maladie grave…………………………………………………………………………………….54

Le contexte plus large des pandémies à répétition………………………………56

Conclusion……………………………………………………………………………….62