découvrez le vrai visage - telligo...en avril 20(h dans un chalet du grand bornand en hau te savoie...

3
30/32 RUE DE CHABROL 75010 PARIS - 01 40 22 75 00 25/31 MAI 09 Hebdomadaire Paris OJD : 469552 Surface approx. (cm²) : 1844 Page 1/3 AVENTURE 6870110200508/GFP/MKA/2 Eléments de recherche : TELLIGO ou AVENTURE SCIENTIFIQUE : uniquement l'organisme de séjours/classes découvertes pour enfants m Vous aussi vous êtes fan Découvrez le vrai visage Les prouesses techniques et la capacité de déduction des héros de Las Vegas, Manhattan et Miami vous fascinent ? Le quotidien de la police scientifique ne manque pas de sel ! Ai votre man vous ne manque/ jamais un episode de la serie « Les L Experts »"> Voire fils, lui, rêve de devenir unen- quêteur chevronné comme Gil Gnssom ou Horacio Came, de rechercher et d'exa- miner les indices sur les scè- nes de crime, de procéder aux analyses dans un laboratoire ultramoderneet.enhn dede- masqutr le coupable '' Comme vous, des millions de personnes se passionnent aujourd'hui pourles aventures et le travail dè ces spécialistes de la police scientifique En compagnie de « vrais » experts de la police scientifi- que française, plongez donc avec nous dans les coulisses de leurs laboratoires *\ / v Les vrais « experts » ne sortent pasdeleurlaboratoire! I es experts que l'on voit Ldans les series tele sont incroyables ' s exclame Jean Luc Georges, ingénieur de police scientifique Ils collec- tent les indices sur la scene du crime, les analysent dans leurlaboraloireavanld'inter- roger eux mêmes le suspect et de le faire avouer Le tout, en seulement quèlques jours, voire quèlques heures ' » Cet expert en empreintes digitales, dans son labora loire de l'INPS (Instilut na- lional de police scienlifique) aLyon.lientasignalerquela reahle esl un peu différente « Ce n'esl pas la même per- sonne qui relevé les indices sur le lorrain puis les analy- se en laboratoire Surtoul,cn tant qu'expert scientifique je ne joue aucun rôle dans l'enquête judiciaire, précise Jean-Luc Georges au milieu de ses tubes a essai et autres microscopes Jen iraijamais arrêter le coupable 1 » Mercedes Guillerd, ingé- nieure chargée de la com- municational'INPSdeLyon, précise :« EnFrance.c'estla policejudiudirequisupcrvise l'enquête, non les experts » Les enquêtes sont menées par des equipes differenles la police techmque,parexem pie, collecte, sur la scene de crime ou d'accident, tous les indices (empreintes cheveux, balles) qui sont ensuite ana lyses pa r des experts scientifi- ques « D'ordinaire, ils ne quittent pas leurlaboratoire ' » s'exclame Mercedes Guillerd Enfin, les enquêteurs s ap- puient sûr les resultats pour déduire comment le crime a ete commis et par qui avant d'arrêter le ou les suspects Balistique, chimie, empreintes... à chacun sa spécialité ! D ans la police technique et scientifique française, explique l'ingénieur Jean-Luc Georges, chaque expert a une spécialité, une mission bien définie La mienne, c'est les empreintes digitales les tra- ces du bout des doigts ou de la paume des mains J'examine ainsi régulièrement du ruban adhesif ou des cordes utilises par les criminels pour ligoter leurs victimes » Ces derniers jours, dans le cadre d'un tra- fic de d rogue, Jean-Luc Geor ges a même analyse plusieurs milliersde billets de banque 1 « II arrivequecertains indices soient particulièrement en- combrants Nous avons déjà eu une table de salon a analy scr au milieu de notre labora- toire », ajoute-t-il. À la tele, un expert peut aussi bien analyser une trace de sang, qu'une empreinte ou unedouille.Dansla réalité. les connaissances scientifiques et les outils techniques sont de venus tellement précis el so phistiques que chaque expert est spécialise L'un des collè- gues de Jean Luc Georges, Laurent Pêne est, parexeni pie, ingénieur en biologie mo leculaire II ne traque que les traces de salive, de sueur, de sang de sperme partout où il peut en recueillir, aussi bien dansunevoiturequedansune tente de campeurs Un autre collègue, le com- mandant Michel Roux, est expert en balistique.» J'ana lyse toutes, sor tes d armes a feu, dè douilles, de cartouches, de balles Et il y en a bien assez pour occuper un homme ' » II se souvient notamment d'une arme insolite bncoléepardes criminels appelée « patator » Un lance-projLLliles fabrique apartird untuyaudegouttiere et dont les bal les étaient en fait des pommes de terre (

Upload: others

Post on 22-Jun-2020

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Découvrez le vrai visage - Telligo...en avril 20(H dans un chalet du Grand Bornand en Hau te Savoie A I arrivée de la police le chalet était par faitement range et propre laissant

30/32 RUE DE CHABROL75010 PARIS - 01 40 22 75 00

25/31 MAI 09Hebdomadaire Paris

OJD : 469552

Surface approx. (cm²) : 1844

Page 1/3

AVENTURE6870110200508/GFP/MKA/2

Eléments de recherche : TELLIGO ou AVENTURE SCIENTIFIQUE : uniquement l'organisme de séjours/classes découvertes pour enfants

m Vous aussi vous êtes fanDécouvrez le vrai visage

Les prouesses techniques et la capacité de déduction deshéros de Las Vegas, Manhattan et Miami vous fascinent ?Le quotidien de la police scientifique ne manque pas de sel !

Aivotre man

vous ne manque/jamais un episodede la serie « Les

L Experts »"> Voirefils, lui, rêve de devenir unen-quêteur chevronné commeGil Gnssom ou HoracioCame, de rechercher et d'exa-miner les indices sur les scè-nes de crime, de procéder auxanalyses dans un laboratoire

ultramoderneet.enhn dede-masqutr le coupable ''

Comme vous, des millionsde personnes se passionnentaujourd'hui pourles aventureset le travail dè ces spécialistesde la police scientifique

En compagnie de « vrais »experts de la police scientifi-que française, plongez doncavec nous dans les coulissesde leurs laboratoires

*\/ v

Les vrais « experts » ne sortentpas de leur laboratoire !

I es experts que l'on voitLdans les series tele sontincroyables ' s exclame JeanLuc Georges, ingénieur depolice scientifique Ils collec-tent les indices sur la scenedu crime, les analysent dansleurlaboraloireavanld'inter-roger eux mêmes le suspectet de le faire avouer Le tout,en seulement quèlques jours,voire quèlques heures ' »

Cet expert en empreintesdigitales, dans son labora

loire de l'INPS (Instilut na-lional de police scienlifique)aLyon.lientasignalerquelareahle esl un peu différente« Ce n'esl pas la même per-sonne qui relevé les indicessur le lorrain puis les analy-se en laboratoire Surtoul,cntant qu'expert scientifiqueje ne joue aucun rôle dansl'enquête judiciaire, préciseJean-Luc Georges au milieude ses tubes a essai et autresmicroscopes Jen iraijamaisarrêter le coupable1»

Mercedes Guillerd, ingé-nieure chargée de la com-municational'INPSdeLyon,précise :« EnFrance.c'estlapolicejudiudirequisupcrvisel'enquête, non les experts »Les enquêtes sont menéespar des equipes differenlesla police techmque,parexempie, collecte, sur la scene decrime ou d'accident, tous lesindices (empreintes cheveux,balles) qui sont ensuite analyses pa r des experts scientifi-ques « D'ordinaire, ils ne

quittent pas leurlaboratoire ' »s'exclame Mercedes GuillerdEnfin, les enquêteurs s ap-puient sûr les resultats pourdéduire comment le crime aete commis et par qui avantd'arrêter le ou les suspects

Balistique, chimie, empreintes... à chacun sa spécialité !Dans la police technique

et scientifique française,explique l'ingénieur Jean-LucGeorges, chaque expert a unespécialité, une mission biendéfinie La mienne, c'est lesempreintes digitales les tra-ces du bout des doigts ou de lapaume des mains J'examineainsi régulièrement du rubanadhesif ou des cordes utilisespar les criminels pour ligoterleurs victimes » Ces derniersjours, dans le cadre d'un tra-

fic de d rogue, Jean-Luc Georges a même analyse plusieursmilliersde billets de banque1

« II arrivequecertains indicessoient particulièrement en-combrants Nous avons déjàeu une table de salon a analyscr au milieu de notre labora-toire », ajoute-t-il.

À la tele, un expert peutaussi bien analyser une tracede sang, qu'une empreinteou unedouille.Dansla réalité.

les connaissances scientifiqueset les outils techniques sont devenus tellement précis el sophistiques que chaque expertest spécialise L'un des collè-gues de Jean Luc Georges,Laurent Pêne est, parexenipie, ingénieur en biologie moleculaire II ne traque que lestraces de salive, de sueur, desang de sperme partout où ilpeut en recueillir, aussi biendansunevoiturequedansunetente de campeurs

Un autre collègue, le com-mandant Michel Roux, estexpert en balistique.» J'analyse toutes, sor tes d armes a feu,dè douilles, de cartouches, deballes Et il y en a bien assezpour occuper un homme ' » IIse souvient notamment d'unearme insolite bncoléepardescriminels appelée « patator »Un lance-projLLliles fabriqueapartird untuyaudegouttiereet dont les bal les étaient en faitdes pommes de terre(

Page 2: Découvrez le vrai visage - Telligo...en avril 20(H dans un chalet du Grand Bornand en Hau te Savoie A I arrivée de la police le chalet était par faitement range et propre laissant

30/32 RUE DE CHABROL75010 PARIS - 01 40 22 75 00

25/31 MAI 09Hebdomadaire Paris

OJD : 469552

Surface approx. (cm²) : 1844

Page 2/3

AVENTURE6870110200508/GFP/MKA/2

Eléments de recherche : TELLIGO ou AVENTURE SCIENTIFIQUE : uniquement l'organisme de séjours/classes découvertes pour enfants

e la série « Les Experts » ?de ces spécialistes

perts

tt

MH4

echniciens et spécialistes de la criminalistique«Sur

le terrain, les technicienssont charges de récolterles indices. Contrairement

aux acteurs, ilsn'arrivent donc pas entenue et chaussuresde ville ! Pour ne paspolluer la scèneen y laissant destraces, ils enfilentune combinaisonà capuche, portentdes bottes, desgants et même unmasque »,expliqueMercedesGuillerd. Mais ilest impensablede filmer lesacteurs - dont

le charme et lephysique

"v contribuentau succèsdelàsérie -

-, dans, une telle> tenue !

doit connaître tous lestypes d'armes mais aussi de douilles, decartouches, de balles... L'objectif est de fairele lien entre une arme et une munition, devérifier si l'arme a bien tiré. Pour cela, il procèderégulièrement à des essais de tirs en laboratoire.Il arrive aussi qu'il aille sur le terrain, afind'évaluer la distance ou la trajectoire des tirs.

. ̂ pour étudier destraces de peinture, par exemple, sur des véhiculessuite à un accident de la route, ou encore en toxicologie,pour rechercher si du poison a été introduit dans

une boisson, vérifier si la personne mise en cause aconsomme du cannabis ou bu de l'alcool...

A la télé ou dans la vraievie, les experts utilisentle même matériel

Speclromèlre infrarouge,ch roma tog raphe en

phase gazeuse, spectromè-tre dc masse... ces machinesultraperformantes.auxnomsétonnants, sont bien réelles,« AuxÉtats-Unis.lemêmefa-bricant fournil le matériel auxexpertsde la vraiepolice scien-tifique ct aux héros de la sé-rie «Les Experts Las Vegas »,précise Arnaud Lévy, jour-naliste et auteur du livre LaPolice scientifique. La tech-nologie de pointe au servicedes enquêteurs, aux éditionsHachette pratique.

Michel Roux, l'expert enbalistique, le confirme :« Comme les acteurs, nousutilisons des lasers pour dé-terminer les trajectoires detirs. Cela nous permet déju-ger la version des suspects etparfois de retrouver une bal-le perdue. » « Et, pour préle-ver des empreintes.lestechni-ciens utilisent effectivement lepinceau et la poudre blancheque l'on voit à la télé. En labo-ratoire.j'utilise aussi le même

caisson qui enfume lesindicespour faire apparaître les em-preintes », explique Jean-LucGeorges. Pour sa part. Lau-rent Pêne se sert fréquem-ment du « crimescope ». unlaser qui émet différentes lu-mières pour révéler des tra-ces invisibles à l'œil nu.

Et pour cause : pour queleurs épisodes soit crédi-bles, les scénaristes desséries consultent de vraisexperts. Pourla version amé-ricaine comme pour la ver-sion française. « Les produc-teurs et scénaristes de la série« R.l.S Police Scientifique »(adaptation française des« Experts ») sont venus visi-ter nos laboratoires pourvoirquels machines et instru-ments utilisaient nos experts,explique Mercedes Guillerd.Ilsont également discutéavecles scientifiques pour avoir desprécisions sur leur mission etleur travail, afin de reproduirefidèlement à l'écran les diffé-rentes étapes d'une analyseADN, par exemple. »

Page 3: Découvrez le vrai visage - Telligo...en avril 20(H dans un chalet du Grand Bornand en Hau te Savoie A I arrivée de la police le chalet était par faitement range et propre laissant

30/32 RUE DE CHABROL75010 PARIS - 01 40 22 75 00

25/31 MAI 09Hebdomadaire Paris

OJD : 469552

Surface approx. (cm²) : 1844

Page 3/3

AVENTURE6870110200508/GFP/MKA/2

Eléments de recherche : TELLIGO ou AVENTURE SCIENTIFIQUE : uniquement l'organisme de séjours/classes découvertes pour enfants

Tout ne va pas aussivite qu'à la télé!

Danslasene lesacteursonta peine le temps de pren-

dre un cafe que I ordinateurleur livre déjà les resultatsavec une fiche complète dususpect sa photo ct ses antecedents ' » souligne I expertLaurent Pêne Qui regretteque tout n aille pas aussi vitedans la vraie vie « Même siles techniques que nous utili

sons sont de plus en plus performantes lesresultatsduneanalyse nécessitent souventplusieurs heures voire plusieurs jours » précise t il

Alatele uneenqueteestgeneralement bouclée en un oudeux jours le temps d un epi-sode ' En fait dans la réalitécela peut prendre une semaineou même beaucoup plus

Des coloniesspéciales« policescientifique » !Des organisateursproposent aujourd'huiaux enquêteursen culottes courtes(de 6 a 18 ans) clescolonies d'un nouveaugenre En une ou deuxsemaines, au cours desséjours « Les experts,brigade des Alpes »ou « Police scientifiqueunite speciale », vosenfants seront mîtesaux techniques dela police scientifique,découvriront labiométrie, le profilageet les techniquesd'interrogatoireÀ partir de 500 €,pour une semaine

Aventure scientifique :

Adav Vacances :

Le saviez-vous ?i , Aujourd'hui diffuséefo dans 200 pays, « Les Ex-'~ perts » est la séné la plus

11 regardée au monde '

|» «L'acteur Gary Dourdan,11 qui incarne Marrick Brown, - dans "Les Experts", avait

3^ 6 ans lorsque son grandlj frère a ete assassine L'af-

| 8 faire n'a jamais ete reso-^ : lue «, raconte le journahs-

3e1 te Arnaud Lévy.;i

f- Coïncidence '« En sep-"."' tembre 2006, deux cada-

Js vres ont ete retrouves a|| proximité des lieux de;| tournage de la séné, révèle

s :: Arnaud Levy. A Miami, un-1 corps flottait dans la baie^ Ê que les acteurs devaient<;! survoler en hélicoptère.° ° A New York, un cadavre

;î a éte découvert deux eta-| « ges au-dessus du plateauJs de tournage. Les vrais ex-

|c perts scientifiques n'ont

pu préciser l'heure exactede la mort maîs elle sem-blait naturelle »

Les fans risquent d'êtredéçus. plusieurs acteursdes « Experts » vont quit-ter la séné prochainement,dont le heros historiqueGil Grissom, incarne parWilliam L Petersen Sonde-part doit avoir lieu au coursde la saison 9, prochaine-ment diffusée en France

Même si la serie rassem-ble encore 5 a 6 millions detéléspectateurs français,l'audience commence afléchir. Deux nouvelles sé-nés, bientôt diffusées enFrance, pourraient pren-dre le relais. TheMentalist » et « Ue to Me ». Leurparticularité ' Elles pren-nent le parti pris inversedes «Experts» les en-quêteurs s'intéressent sur-

tout a la personnalité et a lapsychologie des criminels,plutôt qu'aux preuves ma-térielles et scientifiques

Une exposition, « Cmn'expo, la science enquête »,fête les 100 ans de la po-lice scientifique. Conçuecomme une enquëte poli-cière, elle propose de nousfaire decouvrir toutes lesdisciplines et les techni-ques utilisées par les ex-perts en criminologie. Ala Cite des sciences et del'industrie, a Pans, jus-qu'au 3 janvier 2010

Les découvertes tellesque l'ADN ou le

« Bluestar Forensic »ont appp/té des avancées

ix' extraordinairesr en criminalistique.

Les nouvellepermettent derésoudre plus d'affaires !

• Linvention du «Blue-star Forensic », ce produitchimique qui fait apparaî-tre les traces de sang lavees effacées ou invisibles alœilnu apermisderesoudrepar exemple I affaire FlactifCelte famille avait ete tueeen avril 20(H dans un chaletdu Grand Bornand en Haute Savoie A I arrivée de lapolice le chalet était parfaitement range et proprelaissant croire que la familleavait disparu Or en aspergeant les sols et murs avec leBluestar les enquêteurs ontdécouvert des traces de sanget compris qu il s agissait enfait d assassinats

• La decouverte de l'ADNa ete une formidable avan-cée pour la police scientifi-que, afni me I experte Melcèdes Guillerd II permet eneffet d identifier clairementune person neapartirdequelquestraceblaisseessurunobjetouunvêtement »Cettedecouverte pourrait permettrede resoudre des affaires lou

jours non élucidées Commecelle du petit Gregory ce garçontuéetjetedanslaVoIogneen 1984 Lannee derniere lafamilleademandealajusticed effectuer de nouvelles recherches ADN pour retrouver I assassin Les vetementsde I enfant lescordelettesentouran! ses pieds et ses potgncts ou encore les lettres ducorbeau vont etre examines

P r u d e n t e MercedesGuillerd rappelle tout demême que < les preuves nesont pas toujours en bon etatLa lumiere I humidité peuvent en effet altérer I ADNLes indices peuvent en plusavoir ete souilles par les enquêteurs qui ont peut etrelaisse leurs empreintes sanss en rendre compte puisqu onne prenait pas autant de precautions auparavant >