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DANSE SANKAÏ JUKU MEGURI 13 14 octobre / Grande Salle

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DANSE

SANKAÏ JUKU MEGURI

13 … 14 octobre / Grande Salle

MEGURI

Exubérance marine, tranquillité terrestre Création mondiale: Kitakyushu Performing Arts Center, Japon, 28 mars 2015 Durée: 1h20 (sans entre acte, no interval) Choreographie, concept, direction: Ushio AMAGATSU Musiques : Takashi KAKO, YAS-KAZ, Yoichiro YOSHIKAWA Huit danseurs : Ushio AMAGATSU SEMIMARU Toru IWASHITA Sho TAKEUCH Akihito ICHIHARA Dai MATSUOKA Norihito ISHII Shunsuke MOMOKI Régisseur, chef de plateau: Kazuhiko NAKAHARA

Technicen lumières: Satoru SUZUKI

Régisseur assistant:: Keizuke WATANABE

Technicien son: Akira AIKAWA

Réalisation du mur de fond: ROSHI

Réalisation des costumes : Masayo IIZUKA

Administration: Midori OKUYAMA,

Yasuko TAKAI

Tournées Europe, Amérique Latine: Pierre BARNIER /

Per Diem & Co ([email protected])

Co-production

• Théâtre de la Ville Paris, France, • Kitakyushu Performing Arts Center, Fukuoka Pref. Japon • Esplanade - Theatres on the Bay, Singapore, • Sankai Juku, Tokyo, Japon Maquillage fourni par Shiseido Avec le soutien de Agency for Cultural Affairs Government of Japan in the year 2017 Cds and DVs en vente sur: http://www.io-factory.com/html_en/index_en.html

MEGURI Français

Exubérance marine, tranquillité terrestre

Le mot MEGURI vient de MEGURU qui s ’écrit 回 en caractère chinois (écriture figurative), et fait référence à une rotation, à un cycle comme celui de l ’eau par exemple, et, au-de-là, à toute chose en mouvement circulaire. MEGURI signifie donc par extension ce qui circule en suivant un certain ordre ; par exemple, le passage du temps, les changements de saison, et l ’évolution des choses, etc… Le mur qui constitue le fond du décor s’inspire des fossiles de crinoïdes, animaux aquatiques en forme de plantes, apparus dès l ’époque du paléozoïque.

Ushio Amagatsu Tableaux: I Voix du lointain II Métamorphoses au fond des mers III Deux surfaces IV Présage – Quiétude – Vibration V Forêt de fossiles VI Trame VII Retour

Français Ushio Amagatsu et Sankai Juku

Sankai Juku a été formé en 1975 par Ushio Amagatsu qui fait partie de la deuxième

génération de danseurs Buto ; Tatsumi Hijikata et Kazuo Ohno en étant les pères

fondateurs.

Le Buto est une forme qui transcende les réactions de la génération « post-Hiroshima » au Japon et qui jette les

bases d’une approche radicale de la danse contemporaine japonaise à partir de la fin des années 50.

Avant cela, Amagatsu avait suivi une formation en danse classique et moderne à Tokyo et avait aussi approché les

danses traditionnelles japonaises.

En 1975, il entame une série de longs stages sur plusieurs mois pour former sa propre compagnie. Des 30 garçons

et filles du début il ne restera à la fin que 3 hommes. Sankai Juku sera donc masculin !

Son nom signifie littéralement « l’atelier de la montagne et de la mer » par référence à ces deux éléments

déterminants de la topologie du Japon.

Sankai Juku, compagnie totalement indépendante, commence alors ses représentations au Japon dans des salles de

spectacle louées.

La première production d’importance de Sankai Juku fut « Kinkan Shonen » en 1978. Elle révéla la direction

artistique d’Amagatsu qui donna du Buto une image plus claire, plus transparente, plus cosmogonique.

La force de chaque expression, de chaque mouvement, de chaque élan, ramène toujours aux origines du monde

pour offrir une appréhension passionnée de la vie et de la mort.

En 1980, Sankai Juku est invité pour la première fois en Europe. De cette première rencontre physique avec des

cultures étrangères, Amagatsu développe sa théorie d’un équilibre entre les cultures « ethniques » dont la sienne,

japonaise, avec une forme de recherche d’universalité.

Pour Amagatsu, le Buto n’est pas simplement une technique formelle ou un style académique, mais il tend à

articuler le langage du corps afin de trouver, au plus profond des êtres, un sens commun, une universalité

humaniste, quitte à recourir parfois à la cruauté ou à la brutalité.

Sa recherche personnelle est basée sur un « Dialogue avec la gravité », titre de son ouvrage paru en 2001. Le

danseur utilise la pesanteur non pas comme un adversaire mais comme un allié dans son mouvement.

Sankai Juku, dont tous les membres vivent au Japon, y prépare ses nouvelles œuvres souvent crées en France au

Théâtre de la Ville, Paris, ou à l’Opéra de Lyon/Biennale de la danse. MEGURI a été créée au Japon en 2015. La

compagnie a déjà parcouru 45 pays et plus de 700 villes de par le monde.

Hors Sankai Juku, Amagatsu a crée 2 pièces pour danseuses et danseurs occidentaux aux USA et à Tokyo. Il a

aussi chorégraphié la danseuse indienne Shantala Shivalingappa. Il a mis en scène Barbe Bleue de Bela Bartok au

Japon et les créations mondiales des opéras Trois Sœurs et Lady Sarashina de Peter Eotvos à l’Opéra de Lyon.

Books:1982 "SANKAI JUKU I" livre de photographies Shinyasosyo 1983 "SANKAI JUKU II" livre de photographies Shinyasosyo 1986 "LUNA - Sayoko/Sankai Juku"

photographies de Noriaki YOKOSUKA PARCO publishing

1994 "UNETSU SANKAI JUKU" photographies de Gan FUKUDA, direction Ushio AMAGATSU

Libro port

1994

"SANKAI JUKU AMAGATSU DELAHAYE" photographies de DELAHAYE

ACTES SUD

1995 "Yoshihiko UEDA photo book AMAGATSU" photographies de Yoshihiko UEDA

Korin-sya

2000

DIALOGUE AVEC LA GRAVITE" De Ushio AMAGATSU, essai

ACTES SUD

2003 "SANKAI JUKU AMAGATSU DELAHAYE" <nouvelle édition> ACTES SUD 2014 “DES RIVAGES DE L’ENFANCE AU BUTO DE SANKAI

JUKU” autobiographieACTES SUD

Distinctions : Chevalier des Arts et Lettres. France.

Président du jury des Rencontres Internationales de Bagnolet. France.

Prix du Ministère des Affaires Etrangères du Japon.

Prix du Syndicat National de la Critique pour « Trois Sœurs ». France.

Prix de l’Association des critiques du Japon.

Laurence Olivier Award: meilleure production chorégraphique « Hibiki ». Grande-Bretagne.

Président du Jury du Toyota Choreography Award. Japon.

Art Encouragement Prize du Ministère de la Culture et Education du Japon.

Grand Prix of the 6th Asahi Performing Arts Awards. Japon.

Prix du Syndicat National de la Critique en France pour « Lady Sarashina »

Commandeur des Arts et Lettres, France

Références Presse Japanese press releases to come. Les articles de la presse japonaise sont en traduction.

(21/05/2015)

April 6, 2015

A space breath beyond the difference of cultures

Butoh, born in Japan to question the modern dance of those days, is now internationalized, and a variety of expressions

coexist. At the center of this art form, Sankai Juku has caught spectators’ hearts long.

The relief of fossils stands upstage. Sand is laid thinly on the floor. The space shines in beige as a color of the earth. In

silence, Amagatsu appears and embraces the air around him gently. Four dancers lying back in the center stage begin

moving four limbs as if they were fetuses. Tranquility dominates the space every inch. A perfect opening for this piece.

Amagatsu doesn’t try to explain anything with concrete gestures, but his choreography fully conveys the atmosphere

and the presence of the body as it is. Gradually the space itself begins breathing deeply. This is Amagatsu’s way to give

a clear outline to something uncertain by reeling in ancient layers of images that lie far beyond the unrestful reality.

Amagatsu has been searching for space and time beyond the dichotomy between the two such as birth and death,

shigan (this world) and higan (another world for life after death), virtual images and real images, and he has given

shapes on them in this dense space where we feel as if a chamber music of fine quality is played. Here lies

something that sympathetically vibrates many people beyond the boundary of language and culture. I realized it

while I watched this new piece.

By Tatsuro Ishii, Dance Critic

Meguri... La beauté claire et sereine du Butô "Meguri", Théâtre de la Ville, Paris Assister à une représentation de Butô (1) est comme voir une danse de l'âme avec sa fragilité des

mouvements, puisant à l'intérieur des corps, et sa gestuelle qui fait un pacte avec le Temps, avec son

écoulement et sa sérénité.

Il est appelé parfois "danse des ténèbres" car il relie l'être vers un espace-temps appelé "ma" où les esprits

habitent. Cette conjonction avec la Mort fait la mesure, entre autres, du Butô dans une revendication aussi

politique, à ses origines, de rejeter l'influence occidentale et de déroger aux tabous sexuels et sociaux. La

danse est d'une clarté et d'une sérénité assez confondante.

Elle fait surtout appel à un travail intérieur où les deux faces de notre être, le Ying et le Yang, le conscient et

l'inconscient, ou l'ange et le démon selon le référentiel adopté par chacun, se réunissent pour faire corps avec

un extérieur, celui du monde. Les danseurs sont recouverts de plâtre blanc, le crâne rasé.

La danse est lente avec des membres toujours en équilibre. Cela demande une grande concentration, de la

puissance et du souffle. Les mouvements sont décomposés de façon très fluide, ponctués parfois de sauts,

sans grandes enjambées. Le corps est tiré par les mouvements des membres. Le tronc est l'axe central,

régulateur sur lequel ils prennent appui faisant du corps une source de tensions.

C'est l'histoire d'un temps qui se glisse dans des corps, d'une fable entre une pression et un équilibre, d'une

rencontre entre la Vie et la Mort autour d'un processus de circulation, de passage d'un état à un autre.

Le spectacle est proche de la nature dans son concept où la Terre est représentée par un sol ocre de

poussière, l'eau par une étendue bleue et le feu par un éclairage aux couleurs chaudes. La scénographie est

dans un camaïeu de couleur blanche-ocre, autant pour la scène que pour les costumes ou le maquillage des

danseurs.

Les bras levés, les mains ouvertes, les jambes écartées ou repliées, le corps est tel un accordéon organique

qui se plie et se déplie, comme une onde sur scène accompagnée de mouvements larges, étendus, étirés,

ramassés ou recroquevillés. C'est une tranquillité en distension, une sagesse corporelle qui prend ses racines

avec une musique omniprésente, calme, fluide et toujours dans le même tempo.

Pour autant, la gestuelle est rarement identique même si une similitude se dessine dans ses contours, dans

cette façon de se mouvoir, dans cette communion de groupe quand les différents danseurs investissent la

scène. Leur solitude est omniprésente. Plongés dans une grande concentration, ils sont comme suspendus

dans l'espace, faisant abstraction du public.

Nous sommes dans une fausse monotonie scénographique, musicale et artistique car tout évolue, de façon

constante, légère comme pour ne pas déranger un équilibre originel dont le "barycentre" bougerait au détour

d'un souffle, d'une tension, d'un pas, d'une inflexion.

Bachtrack/ParisMegurideSankaiJuku:uneexpérienceesthétiquehorsducommun« Quand la danse se fait offrande »… Chaque représentation est une expérience unique, comparable à un

moment de méditation, une séance d’hypnose, un voyage initiatique, une incantation ésotérique, un profond

bouleversement de l’âme. Le fondateur et directeur de la compagnie, Ushio Amagatsu, a chorégraphié pour

le quarantième anniversaire de Sankai Juku un spectacle intitulé Meguri (terme qui évoque un mouvement

circulaire, un cycle), sous-titré « Exubérance marine, tranquillité terrestre ». Une véritable offrande visuelle et

spirituelle, à la beauté ineffable, à l’intensité désarmante.

Meguri est une œuvre qui relève plus de la poésie que de la danse, comme toutes les autres créations

d’Ushio Amagatsu. La force du spectacle est sans équivalent, associant ancrage absolu dans le présent de

la représentation et libération d’un imaginaire nourri d’histoire et de culture. Le public est confronté à une

proposition scénique à la fois épurée, remarquablement sobre, extrêmement pudique, et chargée en

émotion, en expressivité, en évocations. Il est impossible de rester indifférent face à un tel type de danse :

l’immense majorité des spectateurs est captivée. Le sous-titre « Exubérance marine, tranquillité terrestre »

prend sens très rapidement – il fait d’ailleurs écho au nom de la compagnie, qui signifie « l’atelier de la

montagne et de la mer ». Ce sont les quatre éléments qui constituent l’inspiration fondamentale du

chorégraphe, ombre se détachant sur un fond de lumière destiné à mettre en valeur le magnifique décor de

Roshi (un mur de bronze où sont gravées des plantes aquatiques). Les lumières ne sont pas le seul effet qui

accentue la gestuelle quasi mystique des danseurs : il y a aussi les mouvements discrets du décor, le

tournoiement perpétuel d’une vasque emplie d’eau (parfois près du sol et parfois en hauteur), la récurrence

de certains gestes remarquables, stupéfiants (bouche ouverte tendue vers le public, rotation avec la tête

baissée et les bras écartés, ouverture mimée d’une porte, sauts dirigés vers le sol et non vers le haut…).

Bien évidemment, l’esthétique du spectacle se suffit à elle-même, et il n’est nullement exigé d’interpréter la

composition de ces tableaux, de leur donner une signification métaphysique. Mais interprétation ou pas, on

est absolument transportés, du début à la fin, et on sort de Meguri irrémédiablement transformés.

Par Julie Joswiak, 29 Juin 2016

odyssud.com

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4, avenue du Parc 31706 Blagnac Cedex05 61 71 75 15

Tramway Ligne T1 Arrêt Odyssud ou Place du Relais Direct depuis Toulouse centre

SAIS

ON 2

017/

2018

Espace pour la Culture de la ville de Blagnac.

Scène Conventionnée par l’État, la Région et le Département.

Simple, sans contrainte et à tout moment, connectez-vous 24h/24h et 7j/7j, pour acheter des places ou vous abonner sur www.odyssud.com !

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