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Danse et musique indiennes CIE LYAKAM Saison 2016-2017 Lundi 17 octobre à 20h30 à Chabottes, salle des fêtes Mardi 18 octobre à 20h30 à Chorges, salle des fêtes Mercredi 19 octobre à 20h30 à Embrun, salle des fêtes Vendredi 21 octobre à 20h30 à Veynes, salle des Arcades Spectacle réalisé en partenariat avec les Villes de Chabottes, Chorges, Embrun, Veynes Les excentrés Spectacles par monts et vallées Renseignements & réservations 04 92 52 52 52 www.theatre-la-passerelle.eu

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Danse et musique indiennes

Cie Lyakam

Saison 2016-2017

Lundi 17 octobre à 20h30 à Chabottes, salle des fêtesMardi 18 octobre à 20h30 à Chorges, salle des fêtesMercredi 19 octobre à 20h30 à Embrun, salle des fêtesVendredi 21 octobre à 20h30 à Veynes, salle des ArcadesSpectacle réalisé en partenariat avec les Villes de Chabottes, Chorges, embrun, Veynes

Les excentrés Spectacles par monts et vallées

Renseignements & réservations

04 92 52 52 52www.theatre-la-passerelle.eu

Une nouvelle approche de la danse indienne, contemporaine et métissée. Une belle réflexion sur les notions de tradition et de renouveau. Envoûtant…

Lyakam, nom du spectacle et de la compagnie qui en est l’auteur, est inspiré du mot iyakkam, qui signifie « mouvement » en tamil, dialecte de l’Inde du Sud. Un terme qui va comme un gant à Jessie Veera, jeune femme navigant depuis toujours entre deux cultures, deux continents, l’Europe et l’Inde. Ce métissage, qui fait partie de son ADN, se reflète dans ce spectacle très personnel.Fondé sur l’héritage culturel paternel de Jessie, celui de l’Inde du Sud, Lyakam retrace de manière singulière son itinéraire. Celui d’une danseuse formée à l’art indien classique de ses ancêtres tamils, le Bharata Natyam, mais qui a aussi assimilé les codes de la danse contemporaine européenne. Le parcours d’une artiste nourrie de musique indienne, mais aussi de jazz, et même de flamenco, accompagnée ici par un trio au diapason, mêlant sitar électrique, saxophone soprano, voix et percussions tradition-nelles. Avec un bonheur contagieux, Lyakam part ainsi de la tradition indienne pour s’acheminer vers une forme d’expression contem-poraine. Chaque interprète s’y livre à la fois à l’expérience de la musique et de la danse, sur les thèmes du déracinement, du doute et de la réconciliation. Enivrant !

Lyakam

Distribution

Jessie Veera , chorégraphie et interprétation Ophélie Bayol, chant - Marc Daniel, Sitar électrique, saxophone soprano – Davy Sur, ghatam, batterie, cajón andalou

Collaboration artistique Cécile Robin Prévallée - Lumière Christopher Mc Ghee

Production : Cie LyakamPartenaires : La Semeuse, Nice ; Espace Magnan, Nice ; Conservatoire National à Rayonnement Régional, Nice

La compagnie reçoit le soutien de la Région PACA, de la SPEDIDAM et de l’ADAMI

La compagnie Lyakam est également programmée dans les bistrots de pays des Hautes-alpes en octobre 2016.

Dossier de presse Lyakam

Extrait vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=L25AWbAslWw

L’éCLOSiOn D’Un LanGaGELyakam retrace l’itinéraire d’une jeune femme indo-européenne en quête de ses origines indiennes. Son point d’ancrage se situe à Thanjavur où elle pratique la danse Bharata Natyam. L’immersion en Inde dans la caste des musiciens de son maître de danse la nourrit, mais son expression corporelle traduit parfois un héritage français. Puis elle rencontre la danse contemporaine. Ces deux formes esthétiques font alors écho en elle. Un langage indien contemporain éclot de ses gestes et de son jeu théâtral sur une mu-sique aux sonorités indiennes, jazz et flamenca. Si ses frappes de pieds sur les rythmes du Ghatam traduisent le déracinement, les thèmes du doute et de la réconciliation se révèlent sur les harmonies vocales, le sitar électrique et le saxophone soprano, portés par une création lumière et une mise en scène contemporaines. L’origine de la pièce impliquait une appellation aux consonances indiennes. Une fois l’idée du « mouvement » validée, partir du mot tamil « iyakkam » ou « mouvement », s’est imposé. Alléger son orthographe et précéder ce titre de la lettre L nous a permis l’appropriation de cette appellation et l’éloignement du langage traditionnel. « Iyakkam » s’est alors transformé en « Lyakam » donnant lieu à un contraste entre la douceur de la première syllabe et le caractère tranchant de la seconde. « Lya », ou phonétiquement le passé simple du verbe « lier », retranscrit non seulement la démarche d’une unité entre la musique et la danse, mais aussi entre deux esthétiques corporelles et l’expérience d’une certaine temporalité. Son antonyme « délier » traduit la perspective de braver les obstacles pour en extraire l’essence lumineuse.

LyakaM, L’iDéE DU MOUVEMEntUn périple à travers le sous-continent indien est annoncé pendant le spectacle par la projection d’une vidéo tournée en Inde. Un bain culturel au cœur de la tradition indienne qui nous invite à identifier les codes revisités et déconstruits par la danse et la mu-sique. Une mise en lumière d’une forme esthétique à une autre où les notes du saxophone soprano sur un râga indien insufflent des mouvements de danse contemporaine d’une certaine fragilité.

L’ExPéRiMEntatiOn DE La DanSE PaR LES intERPRètES Les musiciens et les danseurs sont souvent dissociés sur les scènes traditionnelles indiennes. L’idée que la chanteuse et les musi-ciens se prêtent à la danse et à l’interprétation cheminait. Une intention qui traduit l’idée d’explorer l’espace scénique par des formes graphiques et émotionnelles inédites. Le tableau final porté par le cajón rend hommage à l’histoire de la danse et de la musique flamenca. Cet art andalou prend sa source en Inde et suggère l’interaction entre les peuples et leur migration, idée évoquée dans le sous-titre de cette pièce « sur les pas d’une jeune femme indo-européenne ». Frappes de mains, onomatopées et mouvements libres créent la formation d’une unité chorégraphique et musicale. L’écriture et la dramaturgie de Lyakam favorisent l’émergence d’un mouvement géographique et esthétique, mais aussi d’un déplacement dans l’histoire, l’espace et le temps.

LE MOUVEMEnt : UnE DiMEnSiOn CyCLiqUEDans la philosophie indienne, tout est lié au cycle éternel du temps. Cette pensée se manifeste sous d’innombrables croyances telle la réincarnation, et se traduit par différents rites comme le point rouge sur le front des femmes et des hommes suite à une cérémonie, la répétition de mantras... Qu’en est-il de la conception linéaire du temps en occident ? N’est-elle pas aussi mue par des principes d’ordre cyclique ? Les saisons, le calendrier des signes astrologiques, les dates charnières marquées par le début d’un renouveau. Et qu’en est-il de la parfaite régulation du cosmos exprimée par nombre de penseurs et notamment dans la théorie platonicienne de la grande année ? L’odyssée de cette jeune femme indo-européenne n’est en réalité que le reflet de ce mouve-ment perpétuel, vécu par chacun, sous diverses formes.

note d’intention

Dossier de presse Lyakam

JESSiE VEERa, danseuse, chorégraphe

Née en France, de mère française et de père mauricien (d’origine tamile, Inde du sud), Jessie Veera part pour la première fois en Inde à l’âge de 20 ans. La découverte de cette part d’héritage culturel l’amène à y retourner l’année suivante pour commencer son apprentissage en danse indienne. Parmi les sept styles traditionnels, elle choisit celui de ces ancêtres tamils : le Bharata Natyam.Introduite par la danseuse française Maya, elle se forme en Inde du Sud à thanjavur (cité du Tamil Nadu), auprès de Guru Sri He-rambanathan. Jessie Veera poursuit sa formation en Bharata natyam en France avec Manjula de Maricourt (Paris) et armelle Choquard (Arles). Cette dernière lui présente le célèbre maître de danse indienne Guruma Sucheta Chapekar (Pune, Inde). Après la remise de son diplôme de Bharata Natyam «Rangapravesham», Guruma Sucheta Chapekar invite Jessie à se produire lors de son arangetram, récital solo d’1h30 guidé par le maître de danse et accompagné de musiciens traditionnels.

Dans un premier temps, Jessie Veera se consacre à l’enseignement de cet art en France (école privée et masters classes au conser-vatoire de Nice) et propose depuis 2010 différentes représentations du répertoire traditionnel lors d’événements tels que La Nuit des musées au Château – Musée des Hauts de Cagnes, Mars au musée au Musée des Arts Asiatiques de Nice, en première partie de Susheela Raman au Théâtre Lino Ventura de Nice… Elle est aussi invitée prochainement à danser au Festival Parikrama en Inde.A partir de 2013, Jessie Veera axe son travail de création sur sa double identité indienne et occidentale et crée la compagnie Lyakam, avec un premier spectacle, un solo intitulé nâtya Sevâ (traditionnel). Elle collabore avec des scénographes, metteurs en scène et chorégraphes contemporains tels que Pascal Renault et Jeff Bizieau de la compagnie Le sixième étage, éric Oberdorff de la Compagnie Humaine, Roxanne Petitier. En 2014, la compagnie crée son deuxième spectacle, Lyakam, qui est une sorte de passerelle entre danse traditionnelle et danse contemporaine. Puis en mai 2016, un 3e spectacle Miroir inattendu, qui développe l’idée d’une danse indienne contemporaine assumée sur une musique électro-pop.

Petit LexiqueLyakam : néologisme du Tamil (Inde du sud) iyakkam « le mouvement ». thanjavur : Cité du Tamil Nadu, région la plus au sud du sous-continent indien.Bharata natyam : littéralement « théâtre de l’Inde », art sacré de danse et de théâtre issu de la région du Tamil Nadu (Inde du Sud). Une des huit formes de danse traditionnelle constituée de pièces rythmiques et narratives.Ghatam personnalisé : percussion qui mêle les sonorités du « ghatam » (instrument d’Inde du Sud - musique carnatique) et du « Udu » (instru-ment africain en terre cuite).Cajón andalou : instrument de musique inventé au Pérou au XVIIIe siècle. Dans les années 1970, Paco de Lucía apporta le « cajón » péruvien dans le flamenco après avoir rencontré Caitro Soto.Râga : signifie « attirance, couleur, teinte ou passion ». Le « râga » est un cadre mélodique utilisé dans la musique classique indienne.Mantra : formule condensée, formée d’une série de syllabes répétées de nombreuses fois, suivant un certain rythme dans un but de méditation.

biographie

Dossier de presse Lyakam

« Lyakam est un bain culturel au cœur de la tradition indienne. Un spectacle qui revisite et déconstruit les codes par le biais de la danse et de la musique. En quête de ses origines indiennes, une jeune femme indo-européenne, qui pratique le Bharata Natyam, danse traditionnelle indienne, va rencontrer sur son chemin la danse contemporaine, rythmée par des sonorités jazz et flamenca. Un langage théâtrale et corporel éclot alors, qui invite à un voyage intemporel. »ZiBELinE

« Une odyssée qui part de la tradition indienne pour s’acheminer vers une forme d’expression contemporaine. Chaque interprète se livre à la fois à l’expérience de la musique et de la danse sur les thèmes du déracinement, du doute et de la réconciliation. Un univers où la création lumière et la mise en scène contemporaines laissent présager une atmosphère intemporelle. »CLUBPRESSE06

La presse en parLe

Dossier de presse Lyakam

Hélène DesruesResponsable de la communication

04 92 52 50 [email protected]

contact presse

BilletterieThéâtre La passerelle137 bd Georges Pompidou, GapTel. 04 92 52 52 52www.theatre-la-passerelle.eu

Tarif amande : Plein : 15€Réduit : 12€- 26 ans : 8€

Spectacle proposé en Excentrés :Lundi 17 octobre à 20h30 à Chabottes, salle des fêtesMardi 18 octobre à 20h30 à Chorges, salle des fêtesMercredi 19 octobre à 20h30 à Embrun, salle des fêtesVendredi 21 octobre à 20h30 à Veynes, salle des Arcades

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