dans le cadre du projet pédagogique 2015-2016 : « langages»...dans de nombreuses espèces...
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Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuels, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.). Plus couramment, le langage est un moyen de communication. Le terme « langage » s'applique à des notions très diverses. On parle, par exemple, de langage humain, de langage animal, de langage des fleurs, de langage informatique, ….
LA COMMUNICATION NON-VERBALE
CHEZ L’HUMAIN :
La communication non verbale (ou langage du corps) désigne dans une conversation tout échange n'ayant pas recours à la parole. Elle ne repose pas sur les mots, mais sur les gestes, des attitudes, des expressions faciales ainsi que d'autres signaux (conscients ou inconscients) tels que les odeurs...
On distingue plusieurs types de communications non-verbales :
* l'expression artistique : peinture, sculpture, photographie, tags... permettent de véhiculer des
messages ou de susciter des émotions.
* les pictogrammes : représentations graphiques et schématiques qui donnent une information
précise qui doit être comprise par le plus grand nombre de personnes sans qu'il n'y ait forcément de
champ sémantique commun (ex : certains panneaux routiers, une notice de montage, l'étiquetage
chimique, les signalétiques de direction,...).
* les artifices corporels : tatouages, piercings, maquillage voire vêtements qui peuvent témoigner
d'états d'esprit, d'appartenance ou de revendications,… sont également des moyens de
communication non-verbale
* l'expression corporelle : gestes, tics, regards, postures...
Les expressions du corps constituent évidemment la partie la plus vaste de la communication non-
verbale. En effet, l'image résiduelle - celle qui reste à l'esprit de l'interlocuteur à l'issue d'une
rencontre, celle qui permet de forger une première impression - repose fondamentalement en grande
partie sur la multitude de messages envoyés par le corps.
Dans le cadre du Projet Pédagogique 2015-2016 : « LANGAGES »
Classe de Troisième
LES DIFFÉRENTS TYPES DE
COMMUNICATION CHEZ LES ANIMAUX :
Dans de nombreuses espèces animales, certaines fonctions vitales impliquent la participation d'au moins deux individus (défense, reproduction, cohésion sociale).
Cette coopération nécessite un échange d'informations entre les individus concernés et implique plusieurs canaux sensoriels (chimique, visuel, auditif, tactile).
1 : Visuelle Les signaux visuels sont très variés dans le règne animal et chaque espèce perçoit son
environnement externe, d'après les stimuli qu'il est capable de recevoir. Le fait de se montrer à un
congénère permet la transmission de nombreux messages visuels.
La communication visuelle se fonde sur :
des caractéristiques morphologiques comme le plumage, les couleurs des poissons…
des mouvements expressifs qui sont de deux ordres : ritualisés (comme les postures
corporelles, les mimiques faciales, les cinétiques de déplacement) ou involontaires (comme
le diamètre pupillaire, les mictions émotionnelles,…)
des marques visuelles
Le plus souvent, les signaux visuels sont complétés par d'autres signaux. La communication
fait appel à tous ces organes des sens : on parle alors de « méta communication ».
Par exemple : un chat ou un chien, dans une situation conflictuelle, hérisse le poil en grognant ou en
crachant.
un exemple : la danse des abeilles Par ce système de communication, les abeilles butineuses transmettent aux réceptrices
(restées dans la colonie) la distance et la direction de la source de nourriture où elles peuvent
obtenir le nectar et le pollen des fleurs nécessaires à la production de miel.
▬ Lorsque l'exploratrice effectue une danse en rond, elle indique que la source de
nectar est proche, dans un rayon de moins de cinquante mètres. La découvreuse décrit un cercle, en
tournant sur elle-même à un rythme très rapide puis fait un demi-cercle en sens inverse, changeant
souvent le sens de la rotation au cours de ce type de danse.
▬ Lorsque l'abeille effectue une danse en huit, elle indique une ressource en
nourriture située à une plus grande distance. Dans ce cas, la butineuse s’oriente par rapport à la
direction du soleil. La danse frétillante est d'autant plus rapide que la source de nourriture est
proche.
A contrario, la butineuse émet un « signal stop » pour signaler à la colonie un danger (par
exemple elle a été attaquée par un prédateur, elle a senti sur les fleurs des phéromones de stress, elle a
dû se battre avec des abeilles d'autres colonies et a été vaincue, etc.)
2 : Sonore
Les signaux sonores forment un sous-ensemble de la grande famille des signaux mécaniques
vibratoires. La portée des signaux sonores peut être considérable.
Un avantage considérable des signaux sonores est leur absence de persistence et leur
possibilité de variation rapide dans le temps, ce qui autorise donc la transmission d’un débit
important d’informations.
un exemple : le chant des baleines
Le processus biologique, qui permet à l'animal de produire ces sons, dépend de la famille à
laquelle il appartient. Cependant, toutes les baleines, les dauphins et les orques utilisent ces sons
comme sonars pour se repérer sous l'eau. En effet, la lumière n'est presque plus présente à de
grandes profondeurs, et cet outil leur permet une représentation efficace de leur environnement.
Lors de la saison de reproduction, les baleines à bosse présentent des caractéristiques tout à
fait surprenantes. Les mâles paradent, ils sautent jusqu’à cinq mètres de hauteur pour impressionner
la femelle et frappent l’eau avec leurs grandes nageoires pectorales.
Puis, par moment, ils se mettent à chanter. Ils sont les seuls, la femelle reste silencieuse. La
mélodie dure en général 30 à 40 minutes ; mais peut parfois se répéter des heures, voire des jours.
3 : Tactile
Ce mode de communication ne peut être mis en œuvre que lorsque les protagonistes sont à
de très courtes distances.
Les avantages de ce mode de communication sont multiples ; en particulier la transmission
des signaux ne dépend pas de la présence de lumière et ils contournent les obstacles. Néanmoins,
leur portée est très limitée.
un exemple : l’épouillage chez les primates
Bien plus qu'un acte d'hygiène, l'épouillage représente une forme de communication tactile,
marquée d'une importante fonction sociale. Pratiqué par de nombreux primates, il contribue à
resserrer les liens entre les membres du groupe. Les relations d'épouillage peuvent avoir lieu entre
une mère et son enfant, ou entre des singes adultes.
Quand ils ne cherchent pas de quoi manger, les singes
entretiennent leurs relations par des séances d'épouillage
mutuel, débarrassant réciproquement leur fourrure des
poussières, peaux mortes et parasites. La vie en groupe est
parfois rude, et de nombreux singes usent de leurs services
d'épouillage comme d'une monnaie pour s'octroyer certaines
faveurs.
Le toilettage évacue les tensions que crée la
concurrence : il stimule la production d’une substance aux effets
semblables à ceux de l'opium, qui annihilent les effets des
hormones du stress.
Les femelles de bas rang améliorent leur existence en
proposant leurs services d'épouillage aux femelles dominantes; elles apaisent l'agressivité de ces
dernières et diminuent le risque de se voir agressées par elles plus tard.
L'épouillage est une "réconciliation": après une rixe, il n'est pas rare de voir les deux
antagonistes adopter une attitude amicale. Chaque adversaire signale ainsi à l'autre qu'il a cessé son
agression.
4 : Chimique
Dès l’apparition des premiers êtres vivants (bactéries,…) jusqu’à celle
des êtres les plus organisés (mammifères, insectes,…), la communication
chimique, sous la forme d’échange de molécules, a été le système de
communication le plus universellement utilisé.
La communication chimique est fondée sur deux aspects déterminants :
elle est essentielle dans la reproduction pour de nombreuses espèces ; et à
travers la signature chimique, elle détermine les liens sociaux. Dans tous les
cas, la communication chimique passe systématiquement par l’émission de
phéromones qui sont des substances émises pour un individu de la même
espèce.
L’inconvénient de la communication chimique réside dans le fait que le
signal émis ne change pas rapidement. Elle ne permet donc pas la
communication interactive à longue distance.
un exemple : chez les fourmis
Les fourmis possèdent des glandes endocrines pouvant libérer des substances chimiques
odorantes : ce sont les phéromones.
Elles peuvent contenir des informations vitales sur l’individu qui l’émet : ce sont de
véritables cartes d’identité de la fourmi. Mais ces phéromones, lorsqu’elles sont libérées, peuvent
informer d’autres fourmis sur une situation particulière (danger, localisation de nourriture,…).
De plus, lorsqu’une fourmi veut faire passer un message complexe, il se peut qu’elle envoie
un complexe phéromonique (= plusieurs phéromones différentes à la suite). La réceptrice va capter
une par une les molécules et va les interpréter progressivement jusqu’à former une « phrase ».
Les phéromones sont envoyées en petites quantités. Elles sont toujours captées par les
antennes et peuvent être comprises par plusieurs fourmis à la fois pour une seule émettrice car c’est
une substance relativement volatile.
Les fourmis disposent de nombreux types de communication, mais c’est la communication
chimique phéromonique qui apparaît la plus utilisée avec les dix à vingt « mots » et « phrases »
qu’elle est capable de traduire. Ce mode de communication a des atouts non négligeables car -étant
très volatiles-, les phéromones provoquent dans une fourmilière un sentiment d’ensemble (s’il y a
un danger, beaucoup de fourmis le savent en même temps).
Finalement, les fourmis utilisent la communication chimique dans les situations d'alarme et
de défense, lorsqu'un échange rapide d'information est nécessaire, face à un danger potentiel. Les
espèces du genre Formica, par exemple, lorsqu'un ennemi les menace, recourbent leur abdomen
entre leurs pattes postérieures et arrosent l'ennemi d'un jet d'acide formique qui agit comme un
produit d'alarme et de défense.
LES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE
L’AQUARIUM MARIN DU CAP D’AGDE :
1 : Dans les eaux méditerranéennes
L'Apogon La méduse Aurelia La castagnole
La liche L'Hippocampe long-nez Le Cérianthe solitaire
L’Holothurie La murène commune Le poulpe
L'étrille Le mérou Le Bar
2 : Dans les eaux tropicales
Le corail Le Poisson-papillon La crevette arlequin L'Apogon de Kauderni
Le poisson-grenouille La limule
Les nautiles Le platax La tortue verte
Le Requin à pointes noires Le Requin dormeur
Le Bernard l’ermite Le poisson cocher
Lo lengatge es la capacitat d’exprimir una pensada e de comunicar gràcia a un sistema de signes (vocaus, gestuaus, grafics, tactils, olfactius,etc). Mai simplament, lo lengatge es un mejan de comunicacion. Lo tèrme « lengatge » s’aplica a de nocions fòrça diversas. Se parla, per exemple, de lengatge uman, de lengatge animau, de lengatge dei flors, de lengatge informatic, ….
LA COMUNICACION NON-VERBALA
EN CÒ DE L’ UMAN :
La comunicacion non verbala (o lengatge dau còrs) designa dins una conversacion tot escambi qu’a pas de recors a la paraula. Repausa pas sus de mòts, mas sus de gèstes, d’actituds, d’expressions facialas tant coma d’autrei senhaus (conscients o inconscients) coma leis odors, …
Se distinguisson mai d’un tipes de comunicacion non-verbala :
* l'expression artistica : pintura, esculptura, fotografia, tags, … permeton de veïcular de messatges
o de suscitar d’emocions.
* lei pictogrames : representacions graficas e esquematicas que dònan una informacion precisa que
dèu èstre compresa per lo nombre mai grand de personas sensa que i aja forçadament de camp
semantic comun (ex : unei panèus rotièrs, una noticia de montatge, l’etiquetatge quimic, lei
senhaliticas de direccion, ….)
* leis artificis corporaus : tatoatges, piercings, maquilhatge e mai vestits que pòdon testimoniar
d’estats d’esperit, d’apartenéncia o de revendicacion , … son tanben de mejans de comunicacion
non verbala.
* l'expression corporala : gèstes, tics, agachs, posturas...
Leis espressions dau còrs constituisson evidentament la part mai granda de la comunicacion non
verbala. D’efièch, l’imatge residuala – aquela que demòra dins l’esperit de l’interlocutor après un
rescontre, aquela que permet de se fargar una primièra impression- repausa fondamentalament en
granda part sus la multitud de messatges mandats per lo còrs.
Dins l’encastre dau Projècte Pedagogic 2015-2016 :
« LENGATGES »
LEI DIFERENTS TIPES DE COMUNICACION
EN CÒ DEI BÈSTIAS :
Dins de nombrosas espècias animalas, unei fonccions vitalas implican la participacion dau mens dos individús (defensa, reproduccion, coesion sociala). Aquela cooperacion necessita un escambi d’informacions entre leis individús concernits e implica mai d’un canau sensoriau (quimic, visuau, auditiu, tactil).
1 : Visuala Lei senhaus visuaus son fòrça variats dins lo regne animau e cada espècia sentís son
environament extèrn, d’après lei stimuli qu’es capable de reçaupre. Lo fach de se mostrar a un
congenèr permet la transmission de nombrós messatges visuaus.
La comunication visuala se fònda sus :
de caracteristicas morfologicas coma lo plumatge, lei colors de peis, …
de moviments expressius que son de dos tipes : ritualisats (coma lei posturas corporalas, lei
mimicas facialas, lei cineticas de desplaçament, …) o involontaris (coma lo diamètre dei
pupilhas, lei miccions emocionalas, …)
de marcas visualas
Lo mai sovent, lei senhaus visuaus son completats per d’autrei senhaus. La comunicacion fai
apèu a totei leis organas dei sens : se parla alara de « meta comunicacion ».
Per exemple : un cat o un chin, dins una situacion conflictuala, eiriça lo pèl en renant o en
escopissent.
un exemple : la dança deis abelhas Per aqueste sistèma de comunicacion, leis abelhas butinosas transmeton ai receptritzs
(demoradas dins la colonia) la distància e la direccion de la sorga de manjalha onte pòdon obténer
lo nectar e lo pollen dei flors necessaris a la produccion de mel.
▬ Quand l’exploratritz efectua una dança en redond, indica que la sorga de nectar
es pròcha, dins un rai de mens de cinquanta mètres. La descovraira descriu un cercle, en virant sus
ela-meteissa a un ritme fòrça rapid puèi fai un mièg-cercle en sens invèrs, cambiant sovent lo sens
de la rotacion au cors d’aqueste tipe de dança.
▬ Quand l’abelha efectua una dança en uòch, indica una ressorga en manjalha
situada a una distància mai granda . Dins aqueste cas, la butinosa s’orienta per rapòrt a la direccion
dau solèu. Mai la dança fretilhanta es rapida, mai la sorga de manjalha es pròcha.
Au contrari, la butinosa emet un « senhau stop » per senhalar a la colonia un dangièr (per
exemple, a estada atacada per un predator, a sentit sus lei flors de feromòns d’estress, a degut se batre
ambe d’abelhas d’autrei colonias e a estat vençuda, etc.)
2 : Sonòra
Lei senhaus sonòrs fòrman un sos-ensems de la granda familha dei senhaus mecanics
vibratòris. La portada dei senhaus sonòrs pòt èstre considerabla.
Un avantatge considerable dei senhaus sonòrs es lor abséncia de persisténcia e lor
possibilitat de variacion rapida dns lo temps, çò qu’autorisa donc la transmission d’un debit
important d’informacions.
un exemple : lo cant dei balènas
Lo processus biologic, que permet a la bèstia de produsir aquelei sons, depend de la familha
a quau aparten. Çaquelà, totei lei balènas, lei daufins e leis òrcas utilisan aquelei sons coma de
sonars per se reperar sota l’aiga. D’efièch, lo lum es quasiment pas mai present a de grandas
prefondors,e aqueste otís lor permet una representacion eficaç de lor environament.
Pendent la sason de reproduccion, lei balènas a bòssa presentan de caracteristicas
completament susprenentas : lei mascles paradan, sautan fins a cinc mètres de nautor per
impressionar la femèla e tustan l’aiga ambe lors grandas aletas pectoralas.
Puèi, per moments, se meton a cantar. Son lei solets, la femèla demòra silenciosa. La
melodia dura generalamant 30 a 40 minutas ; mas pòt, de còps, se repetir d’oras, e mai de jorns.
3 : Tactile
Aqueste mòde de comunicacion pòt èstre mes en òbra unicament quand lei protagonistas son
a de distáncias fòrça cortas.
Leis avantatges d’aqueste mòde de comunicacion son multiples ; en particular la
transmission dei senhaus depend pas de preséncia de lum e contòrnan leis obstacles. Çaquelà, lor
portada es fòrça limitada.
un exemple : l’espesolhatge en cò dei primats
Ben mai qu’un acte d’igièna, l’espesolhatge representa una forma de comunicacion tactila,
marcada d’una importanta fonccion sociala. Practicat per de nombrós pirmats, contribuís a ressarar
lei ligams entre lei membres dau grop. Lei relacion d’espesolhatfge pòdon se debanar entre una
maire e son pichòt o entre de moninas adultas.
Quand cercan pas de que manjar, lei moninas entretenon
lors relacions per de sesilhas d’espesolhatge mutuau,
desbarrassant reciprocament lor forradura dei polsas, pèls
mòrtas e parasitas. La vida en grop es de còps rufa, e de
nombrosas moninas usan de lors servicis d’espesolhatge coma
moneda per aver de favors.
Lo toiletatge evacua lei tensions que crea lo
concurréncia : estimula la produccion d’una susbtancia ais
efièchs comparables a l’opium, que destrusisson leis efièchs
deis ormònas de l’estrès.
Lei femèlas de reng bas melhoran lor existéncia en
popausant lors servicis d’espesolhatge ai femèlas dominantas ;
calman l’agressivitat d’aquestei e disminuïsson lo risc de se veire agarridas mai tard.
L’espesolhatge es una « reconciliacion » : après una rixa, es pas rare de veire lei dos enemics
adoptar una actitud amicala. Cada adversari senhala aital a l’autre qu’a acabat son agression.
4 : Quimica
Tre l’aparacion dei primièrs èstres vius (bacterias, …) fins a aquela deis
èstres mai organisats (mamifèrs, insèctes, …), la comunicacion quimica, sota la
forma d’escambi de moleculas, foguèt lo sistèma de comunicacion lo mai
utilisat.
La comunicacion quimica es basada sus dos aspèctes determinents : es
essenciala dins la reproduccion per de nombrosas espècias ; e, a travers la
signatura quimica, determina lei ligams sociaus. De tot biais, la comunicacion
quimica passa sistematicament per l’emission de feromònas que son de
susbtáncias emetidas per un individú de la meteissa espécia.
L’inconvenient de la comunicacion quimica resida dins lo fach que lo
senhau emetit cambia pas rapidament. Permet donc pas la comunicacion
interactiva a lònga distáncia.
un exemple : en cò dei formigas
Lei formigas possedisson de glandas endoctrinas que pòdon desliurar de susbtáncias
quimicas odorantas : son lei feromònas.
Pòdon contenir d’informacions vitalas sus l’individú que l’emet : son de vertadièras cartas
d’identitat sus la formiga. Mas aquelei feromònas, quand son desliuradas, pòdon informar d’autrei
formigas sus una situacion particulara (dangièr, localisacion de manjalha, …)
De mai, quand una formiga vòu faire passar un messatge complèx, se pòt que mande un
complèx feromonic (= mai d’una feromòna diferenta a la seguida). La receptritz vai captar una per
una lei moleculas e vai leis interpretar progressivament fins a formar una « frasa ».
Lei feromònas son mandadas en pichòtas quantitats. Son captadas per leis antenas e pòdon
èstre compresas per mai d’una formiga en meme temps per una soleta emetritz qu’es una substáncia
relativament volatila.
Lei formigas dispausan de nombrós tipes de comunicacion, mas es la comunicacion quimica
feromonica qu’apareis la mai utilisada ambe lei detz a vint « mòts » e « frasas » qu’es capabla de
revirar. Aqueste mòde de comunicacion a d’atots non negligables perque –coma son fòrça volatilas-
lei feromònas provòcan dins un formiguièr un sentiment d’ensèms (se i a un dangièr, un fum de
formagas lo sabon en meme temps).
Finalament lei formigas utilisan la comunicacion quimica dins lei situacions d’alarma e de
defensa, quand un escambi rapid d’informacions es necessari, fàcia a un dangièr potenciau. Leis
espècias dau genre Formica, per exemple, quand un enemic leis amenaça, plegan lor abdomèn entre
lors patas posterioras e arròsan l’enemic d’un git d’acid formic qu’agís coma un produch d’alarma e
de defensa.
LEI DIFERENTAS ESPÈCIAS DE
L’AQUARIUM MARIN DAU CAP D’AGDE :
1 : Dins leis aigas mediterranencas
L'Apogòn La medusa Aurelia La castanhòla
La licha L' Ipocamp lòng-nas Lo Cerianta solitari
L’ Oloturia La morèna comuna Lo pofre
L' estrelha Lo mèro Lo Lop
2 : Dins leis aigas tropicalas
Lo corau Lo peis-parpalhòu Lo cambaròt arlequin L'Apogon de Kauderni
Lo peis-granolha La limula
Lei nautils Lo platax La tartuga verda
Lo peis-can a ponchas negras Lo peis-can dormeire
La plada Lo peis-cochièr