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Les résidents de la Maison de Retraite de Clermont à la rencontre des Elèves de CM Photo souvenir après le goûter « avec le stylo qui permet d’écrire pour correspondre et garder la Mémoire entre les générations afin de construire un Monde Meilleur. « Les présidents de la République La monnaie les Coopérateurs : marchands ambulants 2 La TSF et les chanteurs à succès Tino Rossi 2 Le rituel du « tue-cochon » Veillée de Noël Evènements marquants 1930/1934 3 Les jeux de société Les moyens de locomotion 3 L’école en 1930 : l’écriture à la plume le chemin de l’école 4 Pêle-mêle photos 4 Maîtresse Alexandra, Marie-France, Nathalie, Jacky, Mmes les directrices de l’école et de la maison de retraite , Marie-Anne, remercient et félicitent les élèves et les Résidents pour ces beaux moments de partage. Dans ce numéro : Projet Intergénérationnel ECOLE MICHÈLE DROUET LES ISLETTES Année 2015 Parution : Juin EDITO Le but de ce projet est d’établir un lien social fort entre les élèves de CM et les Résidents de la maison de retraite de Cler- mont. Retour à des valeurs humanistes, citoyennes, compréhension de faits histori- ques en lien avec le vécu des Résidents, d’une part et rompre l’isolement et la monotonie du quotidien, entretenir la mémoire et partager un peu de son vécu, d’autre part. Voilà les enjeux de cette action. Pour les élèves, c’est tout un travail d’écoute, de correspondance manuscrite, de recherches sur l’outil informatique, en équipe ou en autonomie. Ce bulletin est le résultat, la mémoire de ce projet. Ecole Michèle Drouet 55120 Les Islettes année 2015

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Les résidents de la Maison de Retraite de Clermont à la rencontre des Elèves de CM

Photo souvenir après le goûter « avec le stylo qui permet d’écrire pour correspondre et

garder la Mémoire entre les générations afin de construire un Monde Meilleur. «

Les présidents de la République La monnaie les Coopérateurs : marchands ambulants 2

La TSF et les chanteurs à succès Tino Rossi 2

Le rituel du « tue-cochon » Veillée de Noël Evènements marquants 1930/1934 3

Les jeux de société Les moyens de locomotion 3

L’école en 1930 : l’écriture à la plume le chemin de l’école 4

Pêle-mêle photos 4

Maîtresse Alexandra, Marie-France, Nathalie, Jacky, Mmes les directrices de l’école et de la maison de retraite , Marie-Anne, remercient et félicitent les élèves et les Résidents pour ces beaux moments de partage.

Dans ce numéro :

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ET

TE

S

Année 2015

Parution : Juin

EDITO Le but de ce projet est d’établir un lien

social fort entre les élèves de CM et les

Résidents de la maison de retraite de Cler-

mont. Retour à des valeurs humanistes,

citoyennes, compréhension de faits histori-

ques en lien avec le vécu des Résidents, d’une part et rompre l’isolement et la

monotonie du quotidien, entretenir la

mémoire et partager un peu de son vécu,

d’autre part. Voilà les enjeux de cette

action. Pour les élèves, c’est tout un travail

d’écoute, de correspondance manuscrite,

de recherches sur l’outil informatique, en

équipe ou en autonomie.

Ce bulletin est le résultat, la mémoire de ce

projet.

Ecole Michèle Drouet 55120 Les Islettes année 2015

Dans le souvenir des français, les « années trente » resteront celles des pièces percées. Ces monnaies de faibles valeurs (5, 10 et 25 centimes) ont vu le jour pendant la Première Guerre Mondiale sous le burin du graveur Edmond-Emile Lindauer. Initialement frappées en nickel, elles sont fabriquées dans un alliage de cuivre et nickel durant les dernières années de la guerre, puis en maille-chort (alliage de cuivre, zinc et nic-kel) à partir de 1938 .

Recherches effectuées par Ma-thias, Lucy

Page 2

La monnaie Par Laureena et AliciaFr

Les présidents de la République

PR O JE T I NT ER GÉ NÉR AT IO NNE L

Gaston DOUMERGUE Président de la République

(1924-1931)

Paul DOUMER

Président de la République Albert LEBRUN

Président de la République

(1932 - 1940)

Le prix du pain de 1950 à 2012

La famille Duraton reçoit Maurice Chevalier.

La radio (la TSF) Alexane et Amandine

L’invention des programmes Au cours des années 1930, les temps

d’antenne des stations de radio sont

multipliés par deux à trois. Cette évo-

lution entraîne une diversification des

programmes (information, jeux,

concerts, variétés, opérettes, théâtre,

dramatiques, émissions éducatives,

etc.). On doit aux postes privés le

lancement de la plupart des formules

à succès de l’époque, notamment La

Famille Duraton (Radio-Cité), La

Course au trésor et Les Incollables

(sur le Poste-Parisien, la première

étant animée par Pierre Dac), les Ra-

dio Crochet (de Radio-Cité et de Ra-

dio-Toulouse) ou encore le Bar des

Vedettes (Radio-37).

Les Coopérateurs : marchands ambulants 1925 –l’année qui connut la naissance d'un petit commerce ambu-

lant qui devint une grande institution bien enracinée. En 1925, au mois d'août,

les cinq premiers camions-magasins Migros circulent pour la première fois dans

les rues et proposent un choix de six articles à des prix inférieurs à ceux de la

concurrence. «Appel à la maîtresse de maison qui doit compter! A la femme

intelligente qui sait compter!» C'est par ces mots que le tract distribué dans les

boîtes aux lettres commence. On ne pourrait trouver une action inaugurale plus

innovante et combative. Malgré l'hostilité des détaillants le succès se fait vite

sentir. Il faut alors bientôt recruter de nouveaux collaborateurs.

Par Eros

Les chanteurs à succès : Tino ROSSI Constantin Rossi, dit Tino Rossi, est un chanteur et acteur français, né le 29 avril 1907 à Ajaccio

et mort le 26 septembre 1983 à Neuilly-sur-Seine. Il est le seul artiste français à avoir vendu plus

de 500 millions de disques dans le monde entier.

Chansons les plus célèbres : Petit papa Noël / Marinella / Tchi tchi / Vive le vent /

Tant qu’il y aura des étoiles / le Noël des petits Santons / Besame Mucho / le plus beau tango du monde /

Méditerranée / La vie commence à 60 ans / par Alexia et Franck

A NNÉ E 2015

AliciaL et Alizée

La Veillée de Noël : Noël était surtout une fête religieuse. On allait à la

Messe de minuit qui était ordinairement suivie d’un

repas : le réveillon, constitué très simplement de

gaufres et de chocolat chaud. En Lorraine, on fêtait

surtout La Saint-Nicolas. Le 6 décembre, jour de la

Saint Nicolas, est un moment fort attendu de tous les

petits Lorrains… Saint-Nicolas accompagné du Père

Fouettard s’invite dans toutes les villes et villages.

C’est l’occasion pour les enfants sages de recevoir

présents et friandises bien avant que le Père Noël ne

passe. La spécialité traditionnelle offerte aux enfants

à cette occasion est le pain d’épices de Saint Nicolas.

Page 3

Tradition rurale : Le Tue-cochon, repas de fête qui se termine par les œufs à la neige

Jeu de société : le nain Jaune

Le tue-cochon se préparait à l'avance.

Les voisins étaient invités. On fêtait ce

jour où l'on sacrifiait un cochon pour

constituer les provisions de l'année. On

tuait le cochon le matin. Dans une gran-

de lessiveuse posée sur un trépied ou

dans une "chaudière", on portait de

l'eau à ébullition pendant que les invités

déjeunaient. Tout le monde rendait une

petite visite à la bête qui allait être im-

molée, un cochon de 200 kg , voire

plus, nourri d'un mélange de blé et de

maïs en grains, de betteraves, de fri-

tons. Alors que le cochon tué et vidé

était pendu sous la grange, l'après-midi,

les femmes faisaient le boudin, le cui-

saient dans un grand chaudron en cui-

vre puis l'égouttaient et le faisaient

refroidir sur un lit de paille avant le

repas du soir. Après avoir donné à man-

ger à leurs bêtes respectives et après

une dernière visite au cochon pendu,

les maîtres de maison et les invités

passaient à table. Au menu on servait habituellement un bouillon de vermicelle avec

lequel on faisait "chabrot", une poule au pot farcie, des œufs mimosa, des miettes de

thon, du jarret de porc avec des cornichons et de la moutarde, le boudin grillé, du pou-

let rôti et de la salade.

Recherches par Lény et AmandineF

Locomotion : par Ben et Charlotte

Le vélo était le moyen de trans-

port populaire car les gens n’a-

vaient pas de voiture. Il fallait

une carte pour le conducteur,

avec une assurance

et une plaque sur le

vélo avec le nom du

propriétaire et le

nom du fabricant, sans ces documents, on ne pouvait

pas rouler.

On emportait toujours des rustines, de la colle, un grat-

toir et une pompe.

Depuis son invention, le vélo a bien évolué.

Le jeu apparaît vers 1760

en Lorraine sous le nom

de jeu du Nain ou jeu du

Nain-Bébé.

Le jeu tombe dans l'oubli

après le Second Empire,

et revient à la mode pen-

dant l'entre-deux-guerres.

C'est depuis un classique

des jeux de société.

par Tanguy et Hugo

Les événements de 30-34 Par Nicolas et KilianM

1930 invention du calculateur analogique et Expérimentation

des premières émissions de télévision

1931 Découverte de l’électroencéphalogramme, Invention du

rasoir électrique et du flipper électrique

1932 Invention du microscope électronique, Mise au point du

vernis à ongle, Les premiers Lego, jouets danois, sont fabriqués

(en bois)

1933 Prise du pouvoir par Adolf Hitler en Allemagne, Ouvertu-

re à Dachau du premier camp de concentration, Invention du

Monopoly

1934 Les Joliot-Curie découvrent la radioactivité artificielle

Publication du Crime de l’Orient Express d’Agatha Christie

ECOLE MI CH ÈLE D ROU ET LES

I SLET TES

L’école en 1930

Retrouvez-nous sur

http://www4.ac-nancy-metz.fr/

eco-les-islettes/

L'écriture avec la plume. L’élève apprend à former ses lettres à la craie sur

une ardoise, Une fois qu’il maîtrise un peu l’écriture,

il passe au cahier de brouillon (papier gris) et au

crayon qui peut se gommer. L’écriture à la plume est une consécration ! On ap-

prend à ce moment-là seulement à modeler son écriture en anglaise, en cursive,

en ronde ou bâtarde… L’encrier va trouver sa place dans le matériel scolaire,

dans un trou creusé à cet effet dans le bureau de l’écolier. L’élève n’a donc plus

besoin d’amener d’encre, il en trouve dans l’encrier de

son pupitre, que le maître se charge régulièrement de

remplir.

Exemple d’écriture à la plume par Lou, Léane et Océane

Mise en page = Maître Jacky

Impression = Codécom du Centre Argonne

Le chemin de l’école A l'époque de mes grands parents, l'école

fonctionnait très différemment. On allait à

l'école à pieds par tous les temps. Il y avait

surtout de la discipline et les enfants respec-

taient leurs instituteurs. Les garçons et les

filles n'étaient pas mélangés. Ils arrivaient le

matin, il fallait absolument être en rang par

deux pour avoir le droit d'entrer en classe.

Après cela, ils restaient debout jusqu'à ce que

l'instituteur leur dise de se mettre assis. La

journée commençait par une leçon d'instruc-

tion civique et de politesse. L'instituteur re-

gardait si tous les enfants avaient les mains

propres. A aucun moment ils n'avaient le

droit de parler sans avoir auparavant levé le

doigt et avoir l'ordre de l'instituteur. Les pu-

nitions, c'était le coin (il arrivait parfois d'y

rester plus d'une demi-heure), l'instituteur

tapait sur le bout des doigts avec sa règle et

pouvait aussi donner des pages entières

d'écriture.

Le maître enseignait la grammaire, la conju-

gaison, le calcul mental, le calcul, l'histoire,

la géographie. La classe était composée de

pupitres en bois de deux places. Il y avait un

encrier pour chaque élève et on écrivait avec

un porte plume. La trousse s'appelait un plu-

mier en bois. Les enfants devaient obligatoi-

rement avoir une blouse. Les enfants jouaient

aux billes, à la marelle, au ballon.

Texte de Marion retravaillé par Noa et Kylian