d’autre part. voilà les enjeux de cette équipe ou en ... · lant qui devint une grande...
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Les résidents de la Maison de Retraite de Clermont à la rencontre des Elèves de CM
Photo souvenir après le goûter « avec le stylo qui permet d’écrire pour correspondre et
garder la Mémoire entre les générations afin de construire un Monde Meilleur. «
Les présidents de la République La monnaie les Coopérateurs : marchands ambulants 2
La TSF et les chanteurs à succès Tino Rossi 2
Le rituel du « tue-cochon » Veillée de Noël Evènements marquants 1930/1934 3
Les jeux de société Les moyens de locomotion 3
L’école en 1930 : l’écriture à la plume le chemin de l’école 4
Pêle-mêle photos 4
Maîtresse Alexandra, Marie-France, Nathalie, Jacky, Mmes les directrices de l’école et de la maison de retraite , Marie-Anne, remercient et félicitent les élèves et les Résidents pour ces beaux moments de partage.
Dans ce numéro :
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Année 2015
Parution : Juin
EDITO Le but de ce projet est d’établir un lien
social fort entre les élèves de CM et les
Résidents de la maison de retraite de Cler-
mont. Retour à des valeurs humanistes,
citoyennes, compréhension de faits histori-
ques en lien avec le vécu des Résidents, d’une part et rompre l’isolement et la
monotonie du quotidien, entretenir la
mémoire et partager un peu de son vécu,
d’autre part. Voilà les enjeux de cette
action. Pour les élèves, c’est tout un travail
d’écoute, de correspondance manuscrite,
de recherches sur l’outil informatique, en
équipe ou en autonomie.
Ce bulletin est le résultat, la mémoire de ce
projet.
Ecole Michèle Drouet 55120 Les Islettes année 2015
Dans le souvenir des français, les « années trente » resteront celles des pièces percées. Ces monnaies de faibles valeurs (5, 10 et 25 centimes) ont vu le jour pendant la Première Guerre Mondiale sous le burin du graveur Edmond-Emile Lindauer. Initialement frappées en nickel, elles sont fabriquées dans un alliage de cuivre et nickel durant les dernières années de la guerre, puis en maille-chort (alliage de cuivre, zinc et nic-kel) à partir de 1938 .
Recherches effectuées par Ma-thias, Lucy
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La monnaie Par Laureena et AliciaFr
Les présidents de la République
PR O JE T I NT ER GÉ NÉR AT IO NNE L
Gaston DOUMERGUE Président de la République
(1924-1931)
Paul DOUMER
Président de la République Albert LEBRUN
Président de la République
(1932 - 1940)
Le prix du pain de 1950 à 2012
La famille Duraton reçoit Maurice Chevalier.
La radio (la TSF) Alexane et Amandine
L’invention des programmes Au cours des années 1930, les temps
d’antenne des stations de radio sont
multipliés par deux à trois. Cette évo-
lution entraîne une diversification des
programmes (information, jeux,
concerts, variétés, opérettes, théâtre,
dramatiques, émissions éducatives,
etc.). On doit aux postes privés le
lancement de la plupart des formules
à succès de l’époque, notamment La
Famille Duraton (Radio-Cité), La
Course au trésor et Les Incollables
(sur le Poste-Parisien, la première
étant animée par Pierre Dac), les Ra-
dio Crochet (de Radio-Cité et de Ra-
dio-Toulouse) ou encore le Bar des
Vedettes (Radio-37).
Les Coopérateurs : marchands ambulants 1925 –l’année qui connut la naissance d'un petit commerce ambu-
lant qui devint une grande institution bien enracinée. En 1925, au mois d'août,
les cinq premiers camions-magasins Migros circulent pour la première fois dans
les rues et proposent un choix de six articles à des prix inférieurs à ceux de la
concurrence. «Appel à la maîtresse de maison qui doit compter! A la femme
intelligente qui sait compter!» C'est par ces mots que le tract distribué dans les
boîtes aux lettres commence. On ne pourrait trouver une action inaugurale plus
innovante et combative. Malgré l'hostilité des détaillants le succès se fait vite
sentir. Il faut alors bientôt recruter de nouveaux collaborateurs.
Par Eros
Les chanteurs à succès : Tino ROSSI Constantin Rossi, dit Tino Rossi, est un chanteur et acteur français, né le 29 avril 1907 à Ajaccio
et mort le 26 septembre 1983 à Neuilly-sur-Seine. Il est le seul artiste français à avoir vendu plus
de 500 millions de disques dans le monde entier.
Chansons les plus célèbres : Petit papa Noël / Marinella / Tchi tchi / Vive le vent /
Tant qu’il y aura des étoiles / le Noël des petits Santons / Besame Mucho / le plus beau tango du monde /
Méditerranée / La vie commence à 60 ans / par Alexia et Franck
A NNÉ E 2015
AliciaL et Alizée
La Veillée de Noël : Noël était surtout une fête religieuse. On allait à la
Messe de minuit qui était ordinairement suivie d’un
repas : le réveillon, constitué très simplement de
gaufres et de chocolat chaud. En Lorraine, on fêtait
surtout La Saint-Nicolas. Le 6 décembre, jour de la
Saint Nicolas, est un moment fort attendu de tous les
petits Lorrains… Saint-Nicolas accompagné du Père
Fouettard s’invite dans toutes les villes et villages.
C’est l’occasion pour les enfants sages de recevoir
présents et friandises bien avant que le Père Noël ne
passe. La spécialité traditionnelle offerte aux enfants
à cette occasion est le pain d’épices de Saint Nicolas.
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Tradition rurale : Le Tue-cochon, repas de fête qui se termine par les œufs à la neige
Jeu de société : le nain Jaune
Le tue-cochon se préparait à l'avance.
Les voisins étaient invités. On fêtait ce
jour où l'on sacrifiait un cochon pour
constituer les provisions de l'année. On
tuait le cochon le matin. Dans une gran-
de lessiveuse posée sur un trépied ou
dans une "chaudière", on portait de
l'eau à ébullition pendant que les invités
déjeunaient. Tout le monde rendait une
petite visite à la bête qui allait être im-
molée, un cochon de 200 kg , voire
plus, nourri d'un mélange de blé et de
maïs en grains, de betteraves, de fri-
tons. Alors que le cochon tué et vidé
était pendu sous la grange, l'après-midi,
les femmes faisaient le boudin, le cui-
saient dans un grand chaudron en cui-
vre puis l'égouttaient et le faisaient
refroidir sur un lit de paille avant le
repas du soir. Après avoir donné à man-
ger à leurs bêtes respectives et après
une dernière visite au cochon pendu,
les maîtres de maison et les invités
passaient à table. Au menu on servait habituellement un bouillon de vermicelle avec
lequel on faisait "chabrot", une poule au pot farcie, des œufs mimosa, des miettes de
thon, du jarret de porc avec des cornichons et de la moutarde, le boudin grillé, du pou-
let rôti et de la salade.
Recherches par Lény et AmandineF
Locomotion : par Ben et Charlotte
Le vélo était le moyen de trans-
port populaire car les gens n’a-
vaient pas de voiture. Il fallait
une carte pour le conducteur,
avec une assurance
et une plaque sur le
vélo avec le nom du
propriétaire et le
nom du fabricant, sans ces documents, on ne pouvait
pas rouler.
On emportait toujours des rustines, de la colle, un grat-
toir et une pompe.
Depuis son invention, le vélo a bien évolué.
Le jeu apparaît vers 1760
en Lorraine sous le nom
de jeu du Nain ou jeu du
Nain-Bébé.
Le jeu tombe dans l'oubli
après le Second Empire,
et revient à la mode pen-
dant l'entre-deux-guerres.
C'est depuis un classique
des jeux de société.
par Tanguy et Hugo
Les événements de 30-34 Par Nicolas et KilianM
1930 invention du calculateur analogique et Expérimentation
des premières émissions de télévision
1931 Découverte de l’électroencéphalogramme, Invention du
rasoir électrique et du flipper électrique
1932 Invention du microscope électronique, Mise au point du
vernis à ongle, Les premiers Lego, jouets danois, sont fabriqués
(en bois)
1933 Prise du pouvoir par Adolf Hitler en Allemagne, Ouvertu-
re à Dachau du premier camp de concentration, Invention du
Monopoly
1934 Les Joliot-Curie découvrent la radioactivité artificielle
Publication du Crime de l’Orient Express d’Agatha Christie
ECOLE MI CH ÈLE D ROU ET LES
I SLET TES
L’école en 1930
Retrouvez-nous sur
http://www4.ac-nancy-metz.fr/
eco-les-islettes/
L'écriture avec la plume. L’élève apprend à former ses lettres à la craie sur
une ardoise, Une fois qu’il maîtrise un peu l’écriture,
il passe au cahier de brouillon (papier gris) et au
crayon qui peut se gommer. L’écriture à la plume est une consécration ! On ap-
prend à ce moment-là seulement à modeler son écriture en anglaise, en cursive,
en ronde ou bâtarde… L’encrier va trouver sa place dans le matériel scolaire,
dans un trou creusé à cet effet dans le bureau de l’écolier. L’élève n’a donc plus
besoin d’amener d’encre, il en trouve dans l’encrier de
son pupitre, que le maître se charge régulièrement de
remplir.
Exemple d’écriture à la plume par Lou, Léane et Océane
Mise en page = Maître Jacky
Impression = Codécom du Centre Argonne
Le chemin de l’école A l'époque de mes grands parents, l'école
fonctionnait très différemment. On allait à
l'école à pieds par tous les temps. Il y avait
surtout de la discipline et les enfants respec-
taient leurs instituteurs. Les garçons et les
filles n'étaient pas mélangés. Ils arrivaient le
matin, il fallait absolument être en rang par
deux pour avoir le droit d'entrer en classe.
Après cela, ils restaient debout jusqu'à ce que
l'instituteur leur dise de se mettre assis. La
journée commençait par une leçon d'instruc-
tion civique et de politesse. L'instituteur re-
gardait si tous les enfants avaient les mains
propres. A aucun moment ils n'avaient le
droit de parler sans avoir auparavant levé le
doigt et avoir l'ordre de l'instituteur. Les pu-
nitions, c'était le coin (il arrivait parfois d'y
rester plus d'une demi-heure), l'instituteur
tapait sur le bout des doigts avec sa règle et
pouvait aussi donner des pages entières
d'écriture.
Le maître enseignait la grammaire, la conju-
gaison, le calcul mental, le calcul, l'histoire,
la géographie. La classe était composée de
pupitres en bois de deux places. Il y avait un
encrier pour chaque élève et on écrivait avec
un porte plume. La trousse s'appelait un plu-
mier en bois. Les enfants devaient obligatoi-
rement avoir une blouse. Les enfants jouaient
aux billes, à la marelle, au ballon.
Texte de Marion retravaillé par Noa et Kylian