d ce que les entreprises attendent des collectivités publiques · des collectivités publiques n°...

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DéciDer Le magazine De La chambre De commerce, D’inDustrie et De services De La moseLLe Formation Booster la formation en alternance solution cci Nos pépinières sont performantes Dossier ce que les entreprises attendent des collectivités publiques n° 6 juin 2008

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Page 1: D ce que les entreprises attendent des collectivités publiques · des collectivités publiques n° 6 juin 2008. EDITO SOMMAIRE l’ ESSE n TIE l La transmission-reprise d’entreprises

DéciDer Le magazine De La chambre De commerce, D’inDustrie et De services De La moseLLe

Formation Booster la formation en alternancesolution cci Nos pépinières sont performantes

Dossierce que les entreprises attendent des collectivités publiques

n° 6 juin 2008

Page 2: D ce que les entreprises attendent des collectivités publiques · des collectivités publiques n° 6 juin 2008. EDITO SOMMAIRE l’ ESSE n TIE l La transmission-reprise d’entreprises

EDITO SOMM AI REl’E

SSEn

TIEl

La transmission-reprise d’entreprises demeure une priorité en moselle où 44 % des entrepreneurs ont aujourd’hui plus de 50 ans ! et demain ? La cci de la moselle a bien compris les enjeux économiques liés à cette réalité et propose donc une nouvelle soirée placée sous le sceau de l’anticipation. en effet, ce rendez-vous incontournable qui se déroulera cette année le 12 juin à 18 h 30 au palais des congrès de metz, aura pour thème « anticipez pour mieux transmettre votre entreprise ». une occasion de se poser trois grandes questions relatives à cette thématique, à

savoir : êtes-vous prêts à céder votre entreprise ? Quelle stratégie adopter pour bien transmettre ? comment optimiser la fiscalité ?cette soirée de la transmission-reprise signe une nouvelle foi l’intérêt que porte la cci à la continuité des activités économi-ques, véritable moteur de la croissance.

COnTACT : Dae, service création-reprise-transmission. tél. : 03 87 52 31 14.

Le rapport Attali a de réels mérites : il propose

des mesures concrètes pour faire évoluer

les structures françaises qui en ont bien besoin et

placer les entreprises en capacité d’être compétitives.

Certaines propositions doivent en revanche être

revues. Au premier chef, il affirme que ce sont

les entreprises qui créent les richesses et qu’à ce titre,

il convient de favoriser leur création et leur

développement. Pour la première fois, les PME

sont mises au centre des préoccupations comme

cible prioritaire. Il faut faciliter leurs démarches

administratives, leur accès aux aides, leurs

possibilités de répondre aux appels d’offre publics.

Il propose une meilleure répartition des charges

pour accroître la compétitivité de nos entreprises

et mieux rémunérer nos salariés. L’utilisation

des finances publiques, des systèmes de formation

doit être mesurée. Les infrastructures

(ports, aéroports, haut débit) doivent être renforcées.

Il nous semble en revanche important de bien définir

les niveaux minimum de qualification pour chaque

métier, d’être circonspect sur les reventes à perte,

les ouvertures du dimanche…

La CCI de la Moselle, à l’écoute des branches

professionnelles, fera remonter les messages.

PhiliPPe guillaumePrésident

D6D ■ 2 ■ juiN 2008

PLace à L’anticiPation �

4-7  Retrouvez toute l’actualité des secteurs d’activité de la Chambre de Commerce, d’industrie et de Services de la Moselle. Quatre pages consacrées aux besoins de toutes les entreprises.

PAnORAMA

SOlUTIOnS  CCI

14  une question qui appelle une réponse concrète de la Chambre. Le point sur les pépinières d’entreprises.

8-12   Aujourd’hui, les chefs d’entreprise sont particulièrement attentifs aux conditions offertes par les collectivités. Possibilité d’installations, infrastructures, formation… Autant d’éléments qui font qu’une entreprise fait le choix ou pas de s’installer.

EnJEUX

13 Toute la pertinence des solutions proposées par la CCi de la Moselle via la présentation d’une entreprise gagnante du département.

CAS  D’éCOlE

15   Entré au Syndicat des installateurs électriciens de la Moselle en 1998, Éric Sasso, maître électricien de Sarrebourg, en est aujourd’hui le président. Avec conviction et dévouement, il défend les intérêts de sa profession et prône l’adaptation aux nouveaux marchés.

lE MOT DE lA FIn

N° 6 - Juin 2008. D6D, le magazine de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle. Directeur de la publication : Philippe Guillaume. Rédacteur en chef : Fabrice Genter. Ont collaboré à ce numéro : Mireille Wagner, Bruno Fresne, Ronald Heim, Hervé Holz. Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse (03 87 69 18 01). Rédaction graphique : PIXEL Image. Impression : Socos’print. Photographies : Philippe Gisselbrecht, service communication de la CCI de la Moselle, photo de couverture : Philippe Gisselbrecht. ISSN : en cours. Dépôt légal : juin 2008.

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« la moselle a des atouts formidables. »

FOCUS     

RAS-LE-BoL DES PLEuREuSES Qui TERNiSSENT L’iMAgE DE NoTRE RÉgioN. À LA DEMANDE DES BRANChES PRofESSioNNELLES ET DES ENTREPRiSES, LA CCi A fAiT RÉALiSER uN fiLM SuR LA MoSELLE Qui MoNTRE LES ATouTS ET LE DyNAMiSME Du DÉPARTEMENT.

D6D ■ 3 ■ juiN 2008

Lors du séminaire d’orientation stra-tégique, les élus et chefs d’entre-prise avaient placé la promotion de l’image de la Moselle comme

chantier prioritaire. Depuis, le premier Guide du Routard Lorraine a vu le jour, avec un succès manifeste puisqu’il a déjà été réédité trois fois. Une nouvelle étape vient d’être franchie avec la réalisation d’une vidéo sur la Moselle. « La Moselle a des atouts formidables : son position-nement européen, ses infrastructures rou-tières, ferroviaires, portuaires, ses cen-tres de formation, son tissu économique d’entreprises qui réussissent, explique Fabrice Genter, 1er Vice-Président de la CCI. Le film créé avec la participation des entreprises, montre tout cela. » D’une durée de 11 minutes, la vidéo enchaîne les images de notre territoire à un rythme rapide. Les images de synthèse position-nent le département, les témoignages des chefs d’entreprise illustrent les vues. Elle fait découvrir aussi tout l’art de vivre en Moselle (logements, sorties, etc.).

DisPonibLe Fin mai, en PLusieurs LanguesCette vidéo est disponible depuis la fin du mois de mai, en français, en anglais et en allemand. Elle pourra servir aux entreprises pour leurs présentations clients ainsi que pour leurs recrutements. Les services de la CCI l’utiliseront dans les Salons et les mani-festations à l’extérieur. « Les projections

que nous avons faites ont des retours très positifs, rapporte Suzy Mareuil, responsable du service communication à la CCI. Même les Mosellans décou-vrent des aspects de la Moselle. »

COnTACT : service communication, tél. : 03 87 52 31 76.

Promouvoir La moseLLe

montrer la moselle européenne, dynamique et entreprenante

Hervé Obed - P-dG de PrO COnsultant InfOrmatIque - metz teCHnOPôle

« PrenDre conscience De nos atouts »Que pensez-vous de l’initiative de la CCi ? ◾

Tout projet qui tend à renforcer l’image du département est source de développe-ment économique pour les entreprises. lorsque la CCi m’a demandé d’y participer, j’ai immédiatement accepté. en tant que chef d’entreprise, je pense être, à l’instar de mes homologues, le plus à même d’être un véritable acteur économique, proposer des suggestions ou de formuler des critiques constructives.

■ La vidéo fait le point sur l’attractivité de la Moselle. Pour vous, quels sont les points forts de notre département ?

Nous devons nous décomplexer par rapport aux autres régions de France. C’est seulement en prenant conscience

de nos atouts que l’on peut changer l’image d’un départe-ment et valoriser nos forces. Des atouts qui ne manquent pas :

une situation géostratégique préférentielle, des infrastructures de qualité (TgV en tête) mais aussi une culture de l’effort très

ancrée dans le patrimoine local. en effet, le passé industriel a forgé le caractère rigoureux et tenace des mosellans qui sont également des gens très chaleureux. C’est ce particularisme

qu’il faut cultiver.

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DanieL mithouarD, ■ dIreCteur de COra mOulIns-lès-metz

« Ils pensent à tout ! »«  Plutôt  que  de  former  sur  le  terrain,  nous avons décidé de travailler avec CCI Formation », indique Daniel mithouard, directeur de Cora moulins-lès-metz. «  L’exemple du partenariat engagé avec Darty nous a encouragés à  créer une formation de vendeur en multimédia spé-cifique à Cora. » une initiative suivie de plus de 200 candidatures. « La CCI nous a accompagnés pour le recrutement de nos stagiaires, soit douze au final. Aujourd’hui, nous ne sommes pas déçus du résultat », poursuit le directeur. en effet, le taux de réussite 2006-2007 de 100 %, augure de belles perspectives pour la promotion en cours. « C’est une formation à la fois motivante pour les jeunes et intéressante pour l’entreprise. Grâce  aux  conditions  optimales  offertes  par la  Chambre  (salles  de  cours  dédiées  au  mul-timédia),  les  stagiaires  peuvent  directement mettre en pratique ce qu’ils ont appris. À noter également  que  ces  vendeurs  ont  des  réflexes que  leurs  prédécesseurs  n’ont  pas :  ils  pensent à tout ! Par exemple, lorsqu’ils vendent un pro-

duit,  ils  proposent  l’accessoire  qui  va  avec  ou des solutions de financement. C’est aussi ça la valeur ajoutée ! »

auréLie gréco ■ 23 ans - lICenCe CHarGé(e) de GestIOn PatrImOnIale ImmObIlIère

« L’alternance n’a que des avantages »après un BTS des professions immobilières, aurélie s’est engagée dans une licence de chargée de gestion patrimoniale immobilière. «  J’ai  naturellement  fait  le  choix  de  CCI  For-mation car c’est la seule entité qui propose le diplôme à Metz. Au quotidien, le mode de l’al-ternance n’a que des avantages : la perception d’un salaire et la possibilité de concilier théorie et pratique car on est sans cesse confronté à la réalité du terrain. La  licence me permet aussi 

de  formuler  des  propositions  concrètes  dans l’entreprise. C’est enfin un bon moyen d’avoir davantage de responsabilité dans le poste que j’envisage d’occuper à l’avenir. ».

DeLPhine cunat ■ 21 ans – brevet PréParatrICe en PHarmaCIe

« Davantage  de concret »après l’obtention de son baccalauréat scienti-fique en juin 2007, Delphine Cunat a souhaité s’orienter vers le milieu médical. « D’emblée, le passage  par  la  faculté  me  semblait  beaucoup trop long. Je voulais davantage de concret », indi-que la jeune stagiaire, aujourd’hui en BP Phar-macie effectué en alternance à CCi Formation et à la pharmacie Beaudoin à montigny, «  la pharmacie de mon quartier », précise Delphine.

Créé il y a plus de quarante ans par la Chambre de Commerce, d’In-dustrie et de Services de la Moselle, CCI Formation est devenu incon-

tournable pour accompagner les entreprises dans le domaine de la formation. « Notre force est de pouvoir disposer d’une offre relativement large. Nous proposons à la fois des diplômes traditionnels (BTS assistant(e) de gestion, BP pharmacie, licence chargé de

gestion patrimoine immobilier) mais aussi des formations permettant d’aboutir à des titres professionnels spécifiques : vendeur en électrodomestique, licence professionnelle dans le domaine de l’immobilier, dermocos-métique. En clair, nous répondons à la fois aux demandes des jeunes en quête d’emploi et aux besoins des entreprises du territoire », précise Liliane Gallo-Steib responsable de production à CCI Formation. Pour l’entre-

prise, l’intérêt de l’alternance réside aussi dans l’aspect financier des choses. « Tout le monde y trouve son compte. Aujourd’hui, les entreprises bénéficient de mesures financières incitatives de la part du Conseil Régional dans le cadre des contrats d’apprentissage », poursuit Liliane Steib. Longtemps négligée par les Pouvoirs Publics, l’alternance est prô-née par les entreprises qui disposent de colla-borateurs formés à leurs propres méthodes de

PAnOR A M A

D6D ■ 5 ■ juiN 2008D6D ■ 4 ■ juiN 2008

LE MoDE DE L’ALTERNANCE EST uN foRMiDABLE MoyEN D’ENTRER DE PLAiN-PiED DANS LA viE PRofESSioNNELLE. CCi foRMATioN jouE LE TRAiT D’uNioN ENTRE LES ENTREPRiSES ET LEuRS fuTuRS CoLLABoRATEuRS. ExPLiCATioNS.

I lS   OnT  DIT…

1

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1 2 3 4

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recruter-Former

l’alternance plébiscitée par les jeunes et les entreprises

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La CCI vient de participer pour la première fois, en partenariat avec l’association Moselle Développement,

au 25e Salon international du transport et de la logistique (SITL), qui s’est déroulé du 11 au 14 mars dernier à Paris. « Le but était de promouvoir la Moselle et de montrer son intérêt logistique, grâce à ses infrastructures, sa situation au cœur de l’Europe et ses nom-breuses entreprises de logistique », explique Jean-Paul Jung, Vice-Président Services de la CCI, avant d’ajouter que « l’objectif final était, bien sûr, de faire venir des entreprises en Moselle ». Ce Salon a également été l’occasion pour la CCI de faire connaître à un large public l’ensemble des services et des aides qu’elle a mis en place récemment en faveur de la logistique : conseils, réseaux, prédiagnostics et club lean. « C’est un sec-teur que nous avons énormément développé depuis 2007, pas seulement en termes de logistique de transports, mais aussi en ter-mes de logistique globale, car les entreprises ont tout à y gagner », souligne de son côté Hervé Holz, Directeur Général Adjoint. La logistique globale est une activité qui com-prend en effet, outre les transports, la gestion de tous les flux d’une entreprise (financiers, matériels, humains, d’informations), que ce soit au niveau des achats, de la produc-tion ou de la vente. « Une bonne gestion des flux permet à l’entreprise d’améliorer son organisation, de réduire ses stocks, de gagner du temps, de raccourcir ses délais de livraison… Et donc, à terme, d’être plus performante, tout en réalisant de précieuses économies », résume Mathieu de Carvalho, spécialiste de la logistique à la direction de l’appui aux entreprises.

Des Logisticiens très PrisésMême si les aides aux entreprises ont été instaurées en 2007, l’intérêt que porte la CCI au secteur de la logistique n’est pas

récent, puisque l’ESIDEC, école basée à Metz et gérée par la Chambre, dispense depuis plus de vingt ans des formations en la matière. « Nous y présentons les trois cursus logistiques que propose l’école, allant de bac +3 à bac +5, en formation initiale ou continue. Et nous y emmenons chaque année une trentaine d’étudiants afin qu’ils profitent du Salon pour décou-vrir et rencontrer des professionnels de la logistique », explique Claude Mailliard, directeur de l’ESIDEC. Cette année, la traditionnelle visite des étudiants a eu lieu le dernier jour, avec pour invités les 1re année du tout nouveau Master en alter-nance ESIDEC-ICN, ouvert à la rentrée 2007. « Être dans un grand Salon était vraiment l’occasion unique pour nous de rencontrer un maximum d’entreprises de logistique et de laisser des CV un peu partout », raconte Florian Sanciet, l’un des étudiants de la promotion, surtout intéressé par les entreprises internationa-les : « J’ai pris des contacts avec celles qui offrent des opportunités en Allemagne ou en Asie, car j’ai envie de vivre à l’étranger. Et j’ai pris des informations aux stands des ports, comme Anvers, dont l’activité m’attire aussi beaucoup. » Néanmoins, tous les étudiants de l’ESIDEC ne partent pas forcément à l’autre bout du monde, puisque plus de 200 anciens de l’école travaillent aujourd’hui en Moselle. « En formant des logisticiens, nous servons de nombreuses entreprises mosellanes qui ont des besoins dans ce secteur, mais n’avaient pas auparavant de personnes formées à dis-position, alors que c’est un véritable plus pour elles », conclut Claude Mailliard.

COnTACT :   Dae/service btP, industrie et services à l’industrie. tél. : 03 87 52 31 40

  SPéCIAl  FORM ATIOn

sitL

vaLoriser La FiLière LogistiQue moseLLaneLoRS Du DERNiER SALoN iNTERNATioNAL Du TRANSPoRT ET DE LA LogiSTiQuE, À PARiS, LA CCi A PRÉSENTÉ LES NouvELLES AiDES Aux ENTREPRiSES Qu’ELLE PRoPoSE EN MATièRE DE LogiSTiQuE. uN ENSEMBLE DE SERviCES Qui PERMET DE CoMPLÉTER EffiCACEMENT LES foRMATioNS DiSPENSÉES PAR L’ESiDEC. LE TouT Au BÉNÉfiCE DES ENTREPRiSES.

D6D ■ 5 ■ juiN 2008

travail, doués d’un savoir-faire professionnel et surtout motivés car les conditions mêmes de l’alternance sont intéressantes pour les jeunes. « Grâce à ce mode de fonctionne-ment, les jeunes peuvent se financer leurs études, apprendre un métier et acquérir une formation reconnue. L’entreprise, au cœur du dispositif, a tout à y gagner. »

COnTACT :  cci formation, tél. : 03 87 39 46 00.

« Le BP permet de savoir rapidement si le métier que l’on veut faire nous plaira. Puis, il y a une vraie collaboration  entre  le  tuteur  et  l’organisme  de formation. Un point  important pour  le  suivi des étudiants. »

YamaDou touré ■ 26 ans - vendeur en éleCtrOdOmestIque

« J’exerce un métier qui me plaît »« Cinq années durant,  j’ai occupé un poste d’as-sistant de production au sein de PSA Borny. Une suite  logique  à mon  baccalauréat  professionnel en pilotage de système de production automatisé. Mais je ne m’y retrouvais plus », précise Yamadou Touré, aujourd’hui vendeur électrodomestique stagiaire en alternance à CCi Formation et à Darty sur la Zac d’augny. « J’ai découvert cette formation sur Internet via le site de Ducretet. La liaison avec CCI Formation s’est faite naturellement ». Et après 7 mois, le bilan est-il positif ? « Pour ma part, les objectifs sont atteints. J’exerce un métier qui me plaît,  les cours sont concrets et permettent d’ac-quérir un vrai savoir-faire. D’ailleurs mes collègues plus anciens utilisent beaucoup mes connaissan-ces. C’est plutôt gratifiant ! »

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D6D ■ 7 ■ juiN 2008D6D ■ 6 ■ juiN 2008

RE

RE

S

APRèS CELLES DE MoSELLE-EST ET DE MoSELLE-NoRD, LES DEux DERNièRES CARTogRAPhiES ÉDiTÉES PAR LA CCi SoNT À voTRE DiSPoSiTioN. ELLES PoRTENT SuR LE TERRiToiRE DE METz ET CELui DE MoSELLE SuD. uNE MiNE D’iNfoRMATioNS PouR LES ChEfS D’ENTREPRiSE.

Véritables outils d’aide à la décision pour les entreprises et les élus, les cartographies des territoires mosellans de

la CCI fournissent une image précise de chaque secteur, avec ses chiffres clés, ses spécificités. Condensé de données essentielles, on y retrouve les indicateurs basiques : population, superficie, densité, répartition des entreprises par secteur d’activité, fis-calité locale, etc. Les enjeux de chaque territoire sont décortiqués et analysés. À l’heure où chaque décision compte, ces cartographies gratuites sont un instrument précieux.

COnTACT : cartographies disponibles au service infoeco, Fichier et tic, dans les antennes de la cci et sur le site www.moselle.cci.fr

outiLs De Décision

les chiffres sur tous les territoires mosellans

PAnOR A M A

leS eNTrePriSeS moSellaNeS eN ChiFFreSréPartition Des Pme et Des eFFectiFs Par secteur D’activité

PME par activitéPME : Entreprise de 0 à 250 salariés

Moselle sud : Son rôle d’excellence grâce à ses nombreuses entreprises de savoir-faire traditionnels (faïencerie, cristallerie, cuir…) ; la force de sa filière bois ; les

possibilités du secteur de la chaussure ; les enjeux d’une dynamisation du commerce de proximité dans un territoire rural ; les atouts d’un cadre naturel permettant de développer un tourisme vert et les perspectives économiques du projet Center Parcs.

metz-campagne : Son rôle de pôle régional et européen ; la richesse de ses infrastructures ; l’im-portance de son activité logistique (zone Eurotransit) ; le dynamisme de son économie tertiaire ; ses 30 zones d’activités ; sa force commerciale (« Metz la commerçante ») ; ses offres en termes de loisirs et de tourisme (Amnéville) ; ses possibilités de formations universitaires et profession-nelles ; son savoir de pointe (Technopôle) ; les perspectives de ses grands projets (quartier de l’Amphithéâtre et le centre Pompidou, Mont Saint-Quentin, Ecoparc Val Euromoselle, Mercy).

43 %36 %

11 %10 % Effectifs des PME

par activité

23 %12 %

29 % 36 %services

commerce

inDustrie

btP

Fichi

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r 200

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D6D ■ 7 ■ juiN 2008

Sous l’impulsion de la CCI et de la Chambre régionale de commerce et d’industrie de Lorraine (CRCIL), ont été organisées les

assises régionales du commerce à Metz. Ce rendez-vous, entièrement gratuit, a invité les commerçants lorrains à se rassembler autour de problématiques rencontrées par les commer-çants. Cette année, les assises ont abordé les thèmes suivants : « l’innovation, un facteur de développement commercial », « les nouveaux modes de consommation » (e-commerce) et « se

regrouper pour innover ». Grande nouveauté initiée pour cette 3e édition : l’ouverture de la manifestation à l’euro région. En effet, des com-merçants belges, luxembourgeois et allemands ont été conviés et ont transmis leur propre vécu. Par la qualité des intervenants, les invités ont pu découvrir de nouvelles pratiques commerciales et échanger leurs propres initiatives, le plus souvent couronnées de succès. Prochaine étape : Épinal où les assises du commerce siégeront le 20 octobre prochain.

Depuis le 6 mai et jusqu’au 16 novembre 2008, la commune de Dieuze en Moselle accueille « Du cœur à l’ouvrage », une exposition conçue et réalisée intégralement par deux cents jeunes compagnons menuisiers et ébénistes.

Soutenue par un grand nombre de partenaires dont la CCI de la Moselle, la manifesta-tion qui a nécessité pas moins de 375 000 heures de fabrication et près de 2 000 heures de montage, s’articule autour de quatre espaces thématiques : l’étape de rupture (on pénètre dans l’exposition en traversant une forêt symbolique) ; le matériau (découverte des premières étapes de transformation du bois) ; savoir-faire et modernité (travail du bois) ; mémoire et histoire (évolution des styles à travers les siècles). « Au travers du cœur à l’ouvrage, nous nous adressons aussi bien aux professionnels qu’au public. Notre objectif est également de susciter des vocations chez les jeunes », précise Gilles Somme, l’un des organisateurs de l’exposition en Moselle et dirigeant de la société Somme spécialisée dans la fabrication d’escaliers en bois. L’aspect pédagogique et ludique « du cœur à l’ouvrage » occupe d’ailleurs une place prépondérante dans le circuit proposé à Dieuze. « Nous laissons le choix aux visiteurs : ils peuvent parcourir l’exposition munis d’un plan explicatif ou opter pour une visite guidée, menée par des Compagnons de la région Alsace-Lorraine mais aussi par des élèves en Bac Pro ou BTS commercial », indique Michaël Simier, Compagnon qui avait déjà suivi l’exposition à l’Hôtel de ville de Paris, Marseille, Nice, Bordeaux et Dompierre-les-Ormes.

COnTACT :  http://ducœuralouvrage.zeblog.com. tél. : 03 87 01 45 23.

exPosition

Du cœur à l’ouvrage

+  D’I n FOS 

événement

Les assises régionales du commerce à metz

réPartition géograPhiQue Des entrePrises et De Leurs eFFectiFs Par arronDissement

Le commerce, quel sens aujourd’hui ?

Lundi 26 mai 2008 - Arsenal de Metz

"Innover, bouger s'adapter"

pm

/co

nse

il -

03 8

3 32

72

61

0 5 000 10000 15000 20000 25000 30000 35000 40000

Boulay château-salins ForBachMetz-caMpagneMetz-villesarreBourgsarregueMinesthionville-estthionville-ouest

1 697

601

4 018

6 421

4 710

1 638

2 8123 1892 330

10 135

2 497

26 087

40 782

37 954

11 09819 573

16 384

17 403

nbre total d’entreprises : 27 416effectifs par arrondissement : 187 228

COnTACT :   cci de la moselle Dae service commerce/services.tél. : 03 87 52 31 80.

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D6D ■ 9 ■ juiN 2008D6D ■ 8 ■ juiN 2008

les collectivités publiques doivent créer un environnement favorable pour nos entreprises

EnJ EUX

aujourd’hui, les chefs d’entreprise sont particulièrement attentifs aux conditions offertes par les collectivités Possibilités d’installation, infrastructures, formation, fiscalité, cadre de vie… autant d’éléments déterminants qui font qu’une entreprise fait le choix ou pas de s’installer sur un territoire.

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D6D ■ 9 ■ juiN 2008

les collectivités publiques doivent créer un environnement favorable pour nos entreprises

Zoom sur… 

D’APRèS uNE RÉCENTE ÉTuDE AuPRèS DES BRANChES PRofESSioNNELLES, NouS vouS DoNNoNS LA gRiLLE DE DÉCiSioN DES ENTREPRiSES : À ChAQuE CoLLECTiviTÉ DE SE PoSiTioNNER ET D’ANALySER SES PoiNTS foRTS ET SES PoiNTS DE PRogRèS.

leS réPoNSeS aTTeNDueS DeS ColleCTiViTéS Des infrastructures performantes  : ■ Liaisons routières et autoroutières directes.■ Dessertes ferroviaires fréquentes et proches.  ■ Distance gare TGV.■ Branchement sur site au haut débit.

■ Des parcs d’entreprises avec des parcelles immédiatement disponibles, purgées      des fouilles archéologiques, entièrement viabilisées et à des coûts raisonnables.■ Des parkings en suffisance dans les centres-villes à des prix corrects.  ■ Des règlements de zones adaptés.

■ Villes propres, fleuries, façades ravalées. ■ Équipements modernes.■ Bon traitement qualitatif des sites, espaces verts entretenus.■ Programme régulier d’animations des villes (vie culturelle).

■ Logements locatifs et à l’achat, aux normes sur place.

■ Transports pour venir à l’entreprise (transports en commun,       fréquents et bon marché).■ Garde d’enfants (crèches) ■ Restauration pour les déjeuners (à coût modéré).

■ Des centres d’enseignements performants à proximité.■ Des centres de formation continue.

leS BeSoiNS DeS eNTrePriSeSPouvoir toucher facilement les clients et les fournisseurs.

trouver des sites pour s’installer.

s’insérer dans les villes à bonne image de marque qui donneront une image positive de l’entreprise.

Loger les salariés à proximité.

Faciliter la vie des salariés.

Pouvoir recruter et faire évoluer les salariés en cours de carrière.

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EnJ EUX

LE PRivÉ iNvESTiT QuAND LE PuBLiC APPoRTE DE BoNNES CoNDiTioNS STABLESOn ne le dira jamais assez. Ce sont les entreprises privées qui créent les richesses que l’on peut ensuite redistribuer. Elles permettent aussi d’avoir les emplois pour les habitants. Les chefs d’entreprise prennent des risques quand ils investissent leurs propres fonds. Souvent, ils s’endettent, doivent apporter des garanties personnel-les. Groupes internationaux, PME-PMI de tous secteurs d’activités (services, BTP-Industrie, commerce, services), chacun compare les territoires, évalue pour savoir s’il faut investir, où, combien, com-ment. « Nous avons bien conscience que la responsabilité des élus est grande, explique le Président Guillaume mais de leurs actes

politiques découlent le dynamisme ou le déclin d’un secteur. Chaque fois que le terreau est là, l’activité économique germe et croît. » Il est clair que les entreprises s’attachent au concret, au réel et qu’en la matière, les intentions ne suffisent pas.

LES CRiTèRES DES ENTREPRiSES SoNT oBjECTifSUne récente étude auprès des branches professionnelles montre que, pour susciter le développement économique, les entreprises se rejoignent toutes sur une même base de critères indispensables, qui correspondent à des besoins essentiels de la vie des entreprises. Nous les avons repris en page 9. Ils permettront pour chaque territoire une analyse objective, mettant en valeur les points forts et les points de progrès.

DANS LE CoNTExTE DE CoMPÉTiTioN iNTERNATioNALE, LES ENTREPRiSES oNT BESoiN D’uN ENviRoNNEMENT fAvoRABLE PouR S’iNSTALLER ET SE DÉvELoPPER : SiTES ATTRACTifS, iNfRASTRuCTuRES EN ÉTAT, ÉCoLES ET CENTRES DE foRMATioN, TRANSPoRTS EN CoMMuN EffiCACES, LogEMENTS À PRoxiMiTÉ, fiSCALiTÉ iNCiTATivE… C’EST LE RôLE DES CoLLECTiviTÉS DE METTRE EN PLACE ET DE PÉRENNiSER SuR LE LoNg TERME CET ENviRoNNEMENT. CERTAiNES EN oNT CoNSCiENCE ET LE foNT BiEN. D’AuTRES oNT MATièRE À PRogRESSER.

Ce que les entreprises attendent des collectivités publiques

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PAyER DES iMPôTS LoCAux RAiSoNNABLES ET STABLES DANS LE TEMPS. un niveau de taxe professionnelle et d’impôt foncier raisonnable. On le voit bien : la réussite économique d’un secteur est le fruit d’une sensibilité positive aux besoins des entreprises privées et de leurs salariés. Elle passe par une politique d’investissement régulière, bâtie sur le long terme. Par exemple, depuis l’arrivée du TGV, certaines collectivités ont mis les bouchées doubles pour redonner un nouveau visage au territoire. À titre d’exemple, la communauté d’agglomération de Forbach Porte de France a repensé l’aménagement de l’espace Gare à Forbach en vue de l’arrivée du train à grande vitesse. Heureuse initiative accompagnée d’une requalification du centre-ville menée cette fois-ci par la municipalité de Forbach (lire notre rubrique « ils ont dit »). De la même façon, pour aider les entreprises à fidéliser leurs collabo-rateurs, la communauté d’agglomération Sarreguemines Confluences, via son réseau Cabus*, a mis en place une liaison directe à l’Europôle où se concentrent un grand nombre d’entreprises, Smart Center en tête. Collectivité qui a aussi participé au financement de la crèche de l’Europôle. Ouverte depuis le 1er mars 2005, la crèche « L’atelier des petits lutins » a permis de résoudre les problèmes de garde de jeunes enfants, considéré à juste titre comme un frein majeur à l’accès à l’em-ploi. En effet, la disponibilité pour débuter un emploi est souvent liée à la possibilité de faire garder son ou ses enfants durant les horaires de travail. Un problème qui bloque aussi bien les salariés que l’entreprise cherchant des actifs réactifs et disponibles.*Cabus : réseau transport de la communauté d’agglomération Sarreguemines confluences.

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le point sur…

Le taux De La taxe ProFessionneLLe :comParaison en moseLLe

com- inter- mode munal communal de fiscalité

bitche 0,00 10,94 tPu - lissage

boulay 8,02 0,00

cattenom 0,00 7,36 tPu - lissage

château-salins 9,11 1,00 Fiscalité additionnelle

creutzwald 0,00 7,97 tPu

Dieuze 10,72 1,00 Fiscalité additionnelle

Fameck 0,00 12,98 tPu - lissage

Faulquemont 0,00 10,76 tPu - lissage

Florange 0,00 11,42 tPu - lissage

Forbach 0,00 14,46 tPu - lissage

Freyming-merlebach 0,00 17,37 tPu - lissage

hayange 0,00 13,26 tPu - lissage

Jouy-aux-arches 0,00 8,24 tPu - lissage

maizières-les-metz 0,00 8,77 tPu - lissage

marly 0,00 14,13 tPu - lissage

metz 0,00 16,72 tPu - lissage

montigny-lès-metz 0,00 14,05 tPu - lissage

morhange 11,90 0,73 Fiscalité additionnelle

moulins-lès-metz 0,00 12,70 tPu - lissage

Phalsbourg 10,49 0,00

saint-avold 9,88 0,56 Fiscalité additionnelle

sarrebourg 9,86 0,94 Fiscalité additionnelle

sarreguemines 0,00 14,43 tPu - lissage

thionville** 0,00 16,05 tPu - lissage

Yutz** 0,00 15,10 tPu - lissage

À cela s’ajoutent les taxes départementales (6,12) et régionales (2,54). ** harmonisation des taux des taxes professionnelles d’ici 2015.

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I lS   OnT  DIT.. .

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PhIlIPPE KREbS OPTIqUE bUgET

« Des investissements à poursuivre »

Peut-on dire que l’arrivée du tgv (ou de l’ice) a contribué au nouveau visage de la ville ?En prévision de l’arrivée des trains à grande vites-se, mairie et communauté d’agglomération ont agi ensemble pour offrir à la ville une seconde jeunesse. Il était temps car Forbach déclinait sérieusement… Entre l’aménagement de l’Espace Gare et la requalification du centre-ville  (nouveaux logements, trottoirs réaménagés),  les collectivités ont bien travaillé.

en tant que commerçant, avez-vous ressenti les effets de ces change-ments ? En termes de fréquentation, il n’y a pas photo. Forbach s’est offert une deuxième vie ! Cela profite à tous les commerçants : en effet,  

la requalification du centre-ville nous a permis de retrouver une meilleu-re image auprès de notre clientèle.

reste-t-il des choses à accomplir ?Le bas de la ville, un peu délaissé, pourrait être traité. De la même façon,  nos collectivités pourraient inciter à une opération de ravalement  des devantures commerciales. Un plus indéniable pour accroître notre potentiel de séduction et donc, notre chiffre d’affaires !

PhIlIPPE gOnZAlEZP-Dg DE CATERPIllAR lOgISTICS

« nous avons trouvé des terrains viabilisés et opérationnels »

Présentez-nous en quelques mots caterpillar Logistics ?Caterpillar Logistics à Metz, ce sont deux plates-formes logistiques, soit 50 000 m2 de surface d’en-treposage réservées à nos huit clients (automobi-les, produits consommables, outils de jardin, etc.).

Quelles sont les raisons qui ont conduit le groupe caterpillar à s’installer sur le pôle euro-transit ? Le constat est fort simple. Tout d’abord, la 

situation géostratégique exceptionnelle : au carrefour du Benelux et de l’Allemagne et surtout au cœur d’un marché de 300 millions de person-nes. Surtout, nous avons trouvé des terrains immédiatement utilisables, viabilisés et adaptés à notre activité à des coûts raisonnables. Par ailleurs, il est important de souligner que nous avons eu des interlocu-teurs actifs et engagés. Grâce à l’appui de la communauté de communes de Maizières-lès-Metz et de ses prestataires, notre bâtiment est sorti de terre en moins d’un an.

cela vous incite à investir encore ?Oui. D’autant plus que d’ici le mois d’octobre, la possibilité nous a été donnée de disposer d’un espace supplémentaire de 20 000 m2 pour notre activité. Là encore, les travaux d’aménagement vont bon train. Tout le monde se sent concerné.

JEAn-lOUIS MIChElPRéSIDEnT DE lA COMMUnAUTé DE COMMUnES DE MAIZIèRES-lèS-METZ

« Privilégier un cadre de qualité »La réussite des parcs d’activités dans le secteur de la communauté de communes de maizières-lès-metz est remarquable. à quoi peut-on l’attribuer ?C’est le résultat de 30 ans de travail actif mené conjointement par le District (aujourd’hui communauté de communes de Maizières-lès-Metz) et le Syndicat mixte du nord Métropole Lorraine administré à l’époque par 23 membres*. Nous avons dépensé beaucoup d’argent et 

d’énergie pour faire valoir que sur nos territoires, il fallait implanter  des parcs d’activités. Tout a commencé en 1975, en pleine crise de la sidérurgie. À cette date, l’État injectait des fonds pour la création de nouveaux emplois. Alors membre du Syndicat mixte du nord métropole Lorraine, nous avions pour objectif d’utiliser ces fonds dans la réalisation d’Eurotransit, zone appelée à accueillir la SMAE** (PSA aujourd’hui).  La CCI s’est ensuite greffée au projet avec l’entité Garolor (dédiée au stockage pour les professionnels) et c’est ainsi que naquit la Zac Garolor-Eurotransit. Au même moment, une étude internationale menée par  le groupe Dumur était menée pour savoir l’impact que pouvait avoir  le secteur sur les chefs d’entreprises. Une étude qui démontrait que  le secteur était propice à un développement fort de la logistique  et à l’accueil d’industries de fabrication (Simulec, France Transfo  ou Cryolor). La machine était en marche…

aujourd’hui, avec plus de 13 000 emplois, la communauté de communes a gagné son pari. Quelles sont les perspectives à l’avenir ?Nous nous mobilisons autour de l’Écoparc en cours de réalisation et sur des zones à Chailly, Argancy, Malroy et Charly-Oradour. Pour l’Écoparc dont l’inauguration est prévue les 27 et 28 septembre 2008, nous avons procédé à l’aménagement préalable tant en ce qui concerne les voies d’accès que le traitement paysager. En effet, c’est sur ce dernier point que nous souhaitons faire la différence : privilégier un cadre de vie de qualité pour toutes les entreprises. Au vu du prix de vente proposé (30 e le mètre carré), nous avons bon espoir de commercialiser la totalité des parcelles. 

* Cinq conseillers généraux, cinq membres du District du nord de l’agglomération messine, deux du Syndicat d’aménagement de florange Sainte-Agathe, neuf de l’agglomération messine et deux repré-sentants de la Chambre de commerce et d’industrie de la Moselle.

** SMAE : Société mécanique des automobiles de l’Est.

bEnOîT gUIgUOnETDIRECTEUR DU SERvICE TRAnSPORTS –   COMMUnAUTé D’AgglOMéRATIOn FORbACh PORTE DE FRAnCE

« contribuer à valoriser l’image de la ville »

La communauté d’agglomération a décidé d’investir sur l’espace gare. Pourquoi ?Nous avons considéré qu’il fallait tirer profit  du TGV et mettre à niveau nos équipements autour de la gare. Cette opération devrait  contribuer à valoriser l’image de la ville.

Quels ont été les principaux changements effec-tués ? L’arrivée conjointe du TGV et de l’ICE a coïn-

cidé avec la création du pôle d’échanges intermodal (l’Espace Gare).  Un pôle qui a permis des aménagements paysagers et qualitatifs (plan-tations, éclairage, mobilier), la restructuration de la gare routière avec  la création d’un bâtiment voyageurs qui centralise l’ensemble des modes de transport (taxis, bus, etc.) et enfin la réalisation d’un parc  de stationnement de 110 places destiné aux usagers. Pour l’ensemble  de ces travaux, la communauté d’agglomération a investi à hauteur  de 2,5 millions d’euros HT et a également prêté main-forte à RFF (Réseau Ferré de France) pour la réalisation des travaux de mise en accessibilité de la gare : réhabilitation du souterrain existant, rehausse-ment des quais pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite  et mise en place de bandes de vigilance (type dalles podotactyles).

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CAS  D’éCOlE     

Avoir un pro-jet, c’est bien. Trouver le temps de faire toutes les démarches néces-

saires à sa réalisation dans les meilleures conditions possibles est une autre histoire, comme en témoigne Michel Heckinger, directeur de l’entreprise PHT à Saulny, rachetée il y a deux ans : « Nous avons bien tenté de monter un dossier tout seul, mais nous piétinions et nous n’avions pas le temps. Dans un contexte de reprise d’entre-prise, on a d’autres priorités que celles de contacter les uns et les autres pour connaître les aides auxquelles on a droit et monter les dossiers. » En repre-nant PHT (Premium Heating Technologies), fabricant de fours et de tables de cuisson, Michel Heckinger avait pourtant fait le choix d’investir en recherche et développement, pour conquérir le marché des produits très haut de gamme. Un choix qui entraîne nécessairement la réalisation de projets d’innovation techno-logique. Mais comment faire quand on n’a pas le temps de s’y consacrer ? « Heureusement, quelqu’un nous a alors parlé de l’aide que pouvait nous appor-ter la CCI dans ce domaine », raconte Michel Heckinger. Et de poursuivre : « À partir de là, tout est allé très vite. La CCI connaissait toutes les aides possibles, avait tous les contacts utiles et a su réunir rapidement

tous les partenaires institution-nels et financiers autour de la même table. En deux réunions, c’était fait ! », s ’émerveille encore le directeur de PHT.

chacun son métierC’est un des rôles de la CCI : « le métier d’un chef d’entreprise est de développer son entreprise, de la rendre plus performante et de conquérir de nouveaux marchés, pas de perdre du temps dans des démarches et dans la recher-che de financements. Ça, c’est notre métier », rappelle Cédric Lebossé, de la Direction de l’ap-pui aux entreprises. « Tout chef d’entreprise qui a un projet quel qu’il soit, individuel ou collectif, peut faire appel à nous pour être aidé et accompagné, ou pour mieux l’appréhender de manière globale. » La CCI pro-pose d’ailleurs des accompagne-ments dans différents domaines : développement de l’entreprise ; qualité, sécurité, environnement et développement durable ; ani-

mation de clubs de chefs d’entre-prise et développement de pro-jets collectifs. Elle a également différents niveaux d’interven-tion, allant de la simple infor-mation à l’expertise spécifique, en passant par le diagnostic thématique, l’accompagnement à projet et l’aide à décision. Pourquoi s’en priver ?

TouTE ENTREPRiSE Qui A uN PRojET, QuEL Qu’iL SoiT, PEuT fAiRE APPEL À LA CCi PouR êTRE AiDÉE ET ACCoMPAgNÉE DANS SES DÉMARChES DE MoNTAgE DE DoSSiER. uN SERviCE Qui A PERMiS À MiChEL hECkiNgER, DiRECTEuR DE PhT À SAuLNy, DE gAgNER ÉNoRMÉMENT DE TEMPS ET D’ÉNERgiE.

•objectifsles prestations industries de la CCi visent à faciliter et à accélérer la réalisa-tion des projets des entre-prises, en leur simplifiant les démarches et en leur permettant de profiter au maximum de leur envi-ronnement institutionnel, financier et technique.

•moyensPour cela, la CCi offre plu-sieurs outils d’analyses (prédiagnostics hygiène, santé et sécurité au tra-vail ; environnement ; stra-tégie ; gestion des flux) et propose un accompagne-ment complet (réseau, connaissances, mobilisa-tion des différents parte-naires autour du projet).

•résultatsgrâce à l’accompa-gnement de la CCi, les entreprises sont plus performantes. les chefs d’entreprise ont pu conti-nuer à se consacrer à leur activité pendant les diffé-rentes démarches, tout en bénéficiant du maximum d’aides pos-sibles.

btP-inDustrie

La cci vous Permet De trouver Les aiDes

« la CCi a su réunir rapidement tous les partenaires institutionnels et financiers autour de la même table. »

COnTACT :  cédric Lebossé, Direction de l’appui aux entreprises (service btP, industrie et services à l’industrie). tél. : 03 87 52 31 40 ou à [email protected]

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SOlUTIOnS  CCI     

création D’activités

Nos pépinières sont performantes

Les nouveaux locaux de la pépinière d’entreprises de Florange seront inaugurés à la rentrée 2008. Cet évé-

nement sera l’occasion de fêter le 20e anni-versaire de la plus ancienne des pépinières gérées par Synergie, filiale de la CCIM. « En 20 ans, 489 entreprises industrielles ou de services sont passées par la pépi-nière de Florange et 120 se sont implan-tées dans le bassin de Moselle-Nord », résume Michel Onfray, responsable du département pépinières. Même chose à la pépinière de Sarrebourg, créée en 2004 : sur 17 entreprises hébergées, 10 ont pris

leur indépendance dont 5 pour s’implanter dans le Pays de Sarrebourg. Une réussite, quand on sait que le but d’une pépinière est non seulement d’aider à la création d’entreprises, mais aussi de vivifier le tissu économique local. Autre réussite, le taux de pérennité à 5 ans des entreprises hébergées : + de 80 % sur l’ensemble des quatre pépinières de Synergie (Florange, Sarrebourg, Dieuze et Yutz), contre 49 % de moyenne nationale, sachant qu’une pépinière ne peut héberger une entreprise au-delà de 4 ans.

De nombreux services comPrisQuel est donc le secret des pépinières ? Celui d’offrir des appuis concrets et opération-nels. « Nous ne sommes pas des loueurs de m2. Nous sommes là pour apporter un service complet et un soutien à la fois tech-nique et moral aux créateurs d’entreprise », souligne Christian Bartholus, Président de Synergie. Chaque pépinière peut accueillir de 12 à 18 entreprises, sur une surface d’environ 2 500 m2, répartie en bureaux et ateliers amovibles (celle de Thionville avec 500 m2 de bureaux divisibles, est dédiée au tertiaire). Chaque entreprise peut louer un, deux ou trois espaces, voire plus, en

fonction de ses besoins et de son évolution. En sus des espaces de travail, la pépinière offre collectivement toute une gamme de services ! Standard-secrétariat, salles de réu-nions et de conférences, cafétéria, vestiaires, douches, parking… Le tout sous convention d’occupation de courte durée, c’est-à-dire que les sociétés peuvent partir à tout moment, sans conditions. Mais une pépi-nière, c’est aussi une structure qui permet de rompre l’isolement du créateur d’entreprise, en lui faisant rencontrer d’autres chefs d’entreprise, en lui mettant à disposition un réseau d’experts (experts-comptables, avocats, conseillers divers), en lui propo-sant un suivi trimestriel de sa société (bilan complet) et en lui assurant une promotion régulière sur Internet et dans les médias locaux. Il faut savoir, par ailleurs, que les pépinières s’adressent autant aux créateurs d’entreprise, qu’aux entreprises étrangè-res souhaitant s’implanter sur le territoire national ou aux grands groupes cherchant à tester un nouveau territoire avant de s’y implanter. À noter enfin que les pépinières de Synergie sont certifiées AFNOR : les entreprises candidates doivent présenter un plan d’affaires montrant l’adéquation entre le créateur, son projet et le marché, mais aussi le caractère innovant du projet.

Les pépinières de la CCI offrent toute une gamme de services (standard, salle de réunion).

CO nTACT   synergie, 5 rue Jean-antoine chaptal, 57070 metz-technopôle, tél. : 03 87 76 36 36. renseignements com-plémentaires sur www.synergie-ceei.com.

une PéPinière, c’est…une structure qui peut accueillir un certain nombre d’entreprises, sur une surface répartie en bureaux et ateliers amovibles. Chaque entreprise peut louer un, deux ou trois espaces, voire plus, en fonction de ses besoins et de son évolution.

« Nous sommes là pour apporter

un service complet et un soutien à la fois

technique et moral aux créateurs

d’entreprise »,

AvEC SES QuATRE PÉPiNièRES D’ENTREPRiSES, LA CCiM, viA SA fiLiALE SyNERgiE, PRoPoSE Aux jEuNES CRÉATEuRS D’ENTREPRiSE DES LoCAux MoDERNES, PEu CoûTEux, REDiMENSioNNABLES À voLoNTÉ, ADDiTioNNÉS D’uN SERviCE CoMPLET ET D’uN ACCoMPAgNEMENT AuSSi BiEN TEChNiQuE QuE MoRAL. uNE SoLuTioN Qui A fAiT SES PREuvES.

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  lE   MOT  DE  l A  FI n   

Vous êtes membre du Syndicat des installa-teurs  électriciens  de  la  Moselle  depuis  dix ans et président depuis deux ans. Votre père lui-même a longtemps été vice-président du SIEM. Est-ce une affaire de famille ?En quelque sorte. Mon entreprise d’électri-cité à Sarrebourg a été créée par mon grand-père, puis reprise par mon père, avant que les enfants reprennent à leur tour. La relève a suivi au niveau du Syndicat. D’ailleurs, la plupart des entreprises adhérentes sont des sociétés familiales, qui adhèrent de généra-tion en génération.

Depuis quand le SIEM existe-t-il et quel est son but ?Il a été créé en 1922, appartient à la Fédération française des installateurs élec-triciens (FFIE) et compte 150 adhérents sur environ 600 professionnels en Moselle. Notre but est de défendre la profession et les intérêts des entreprises d’électricité. 80 % de nos adhérents sont des artisans, de moins de dix voire moins de cinq salariés, qui ont un fort besoin d’aide, tant techni-que que juridique. Depuis trois ans, nous travaillons avec un avocat pour leur offrir des conseils gratuits. Plus de 50 questions ont été abordées l’an dernier. Un autre

volet de notre activité est la formation pour l’habilitation électrique (prévention du risque électrique en entreprise), recon-nue par la Cram*, que nous dispensons depuis 15 ans. Nous formons chaque année quelque 150 personnes, sans compter les formations et informations externes.

La  libéralisation  d’EDF  a-t-elle  eu  des  inci-dences sur les électriciens ?Nos relations avec EDF sont devenues très difficiles. Suite à la restructuration, EDF a été scindée en trois et nos interlocuteurs ne sont pas clairement identifiés : pour chaque démarche, nous devons nous adresser aux trois… Nous agissons pour leur demander de simplifier leur fonctionnement et avoir des délais de raccordements plus courts.

Quels sont les autres dossiers dans lesquels vous êtes engagés ?L’exploitation de la main-d’œuvre étran-gère, le problème des vols de cuivre et d’aluminium sur les chantiers, la sécurité électrique dans les habitats… Plus loca-lement, nous cherchons une solution au problème récurrent du manque de main-d’œuvre pour les entreprises. Nombre des apprentis formés en Moselle (230 actuelle-

ment au CFA de la Chambre des Métiers) partent vers le Luxembourg ou les grosses entités nationales. Comment les garder ? Nous travaillons aussi à des formations adaptées aux nouveaux marchés nés des évolutions technologiques et du dévelop-pement durable. Une formation sur le photovoltaïque va être mise en place à la rentrée 2008.

Vous  êtes  également  cosignataire,  avec  la CCIM,  la  Fédération  du  BTP57  et  la  FNAIM, du  label  pour  l’engagement  dans  le  déve-loppement durable…Oui, c’est un label concernant les entrepri-ses de la construction et de la filière immo-bilière. Il met en valeur celles s’engageant dans cette démarche, car les coûts d’inves-tissement seront forcément plus importants pour le client. Seulement, à terme, il sera gagnant grâce aux économies d’énergie qu’il réalisera et l’environnement sera pro-tégé. Il faut donc le promouvoir.

*Cram : Caisse régionale d’assurance maladie.

COnTACT : syndicat des installateurs électriciens de la moselle, 1 avenue Foch, 57000 metz, tél. 03 87 37 28 54.

« iL Faut Promouvoir Le DéveLoPPement DurabLe »ENTRÉ Au SyNDiCAT DES iNSTALLATEuRS ÉLECTRiCiENS DE LA MoSELLE

EN 1998, ÉRiC SASSo, MAîTRE ÉLECTRiCiEN DE SARREBouRg,

EN EST AujouRD’hui LE PRÉSiDENT. AvEC CoNviCTioN

ET DÉvouEMENT, iL DÉfEND LES iNTÉRêTS

DE SA PRofESSioN ET PRôNE L’ADAPTATioN

Aux NouvEAux MARChÉS.

eric sasso, PrésiDent Du sYnDicat Des instaLLateurs éLectriciens De La moseLLe

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« Toujours plus proche de vous, la CCI est présente sur tout le territoire de la Moselle. »

MOSEllE-nORD espace Cormontaigne57970 YutzTél. : 03 82 82 06 92

Ceei SynergieZi Sainte-agathe57192 FlorangeTél. : 03 82 59 32 23

MOSEllE-EST 9, avenue Saint-rémy57604 ForbachTél. : 03 87 88 69 00

DI EUZE Ceei Synergie4, rue des Créateurs57260 DieuzeTél. : 03 87 05 95 40

MOSEllE-SU D Za les Terrasses de la Sarre57400 SarrebourgTél. : 03 87 03 10 22

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