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EN BREF MARS 2014 | VOL. 4 NO. 2 MOT DE LA DIRECTION 2 5 PORTRAIT D’ENTREPRISE | VICONE PRÉSENTATION DE CHAMPIGNONS HAUTES-LAURENTIDES + GROUPE AESP 3 SÉCURISEZ VOS TRANSACTIONS INTERNATIONALES! VOTRE PROJET D’ACHAT D’UNE ENTREPRISE QUOI DE NEUF DANS LE MONDE DES VENTES? MODIFIER VOS PRATIQUES DE MARKETING EN LIGNE : LA LOI ANTI-POURRIEL CANADIENNE ENTRE EN VIGUEUR LE 1 ER JUILLET PROCHAIN 7 8 6 4

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Page 1: D-3959 BulletinMars 2014 - Laurentides International · Comme exemples, nous fabriquons des structures de bâtiment, des pièces de moto et d’automobile et des brûleurs industriels

ENBREFMARS 2014 | VOL. 4 NO. 2

MOT DE LA

DIRECTION

2

5PORTRAIT D’ENTREPRISE | VICONE

PRÉSENTATION DE CHAMPIGNONS HAUTES-LAURENTIDES + GROUPE AESP

3

SÉCURISEZ VOS TRANSACTIONS INTERNATIONALES!

VOTRE PROJET D’ACHAT D’UNE ENTREPRISE

QUOI DE NEUF DANS LE MONDE DES VENTES?

MODIFIER VOS PRATIQUES DE MARKETING EN LIGNE :LA LOI ANTI-POURRIEL

CANADIENNE ENTRE EN VIGUEUR LE 1ER JUILLET PROCHAIN7

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LE MOT DE LA DIRECTION ACTIVITÉS

À VENIR

ARGENTEUIL : MOBILISATION SANS PRÉCÉDENT

Le 30 janvier dernier, en compagnie du président de Laurentides Économique, M. Stéphane Lalande, j’ai eu le plaisir d’être présente au Forum sur la revitalisation économique de la MRC d’Argenteuil. Plus de 130 intervenants se sont réunis à Brownsburg-Chatham en présence de la ministre déléguée, Mme Élaine Zakaïb, du député d’Argenteuil, M. Roland Richer, et de M. André Goulet, président du CLD, dans le cadre de ce Forum.

Issus de tous les milieux, les participants ont échangé sur les principaux enjeux relatifs aux espaces industriels, aux infrastructures et au transport, à la formation de la main-d’œuvre et au développement de l’entrepreneuriat.

Le CLD d’Argenteuil, maître d’œuvre du Forum, a annoncé la création d’une Table pour la revitalisation économique de la MRC, afin de préparer une stratégie sur 10 ans. M. Carl Péloquin, maire de Lachute, sera le président de la Table, et Mme Marie-Josée Boutin, dga du CLD, en sera la coordonnatrice.

Parmi les enjeux majeurs, les participants ont identifié le faible taux de diplomation et la difficulté d’accès à des études postsecondaires. M. Roland Richer, député, et M. André Jetté, préfet, ont d’ailleurs annoncé avoir réservé les sommes pour l’octroi d’un contrat pour la réalisation d’une étude de faisabilité sur le développement d’un pôle d’études postsecondaires sur le territoire de la MRC.

La ministre déléguée, Mme Élaine Zakaïb, a quant à elle annoncé le soutien de son ministère à la préparation d’un plan d’affaires pour le développement et la promotion des parcs et zones industriels.

Avec le dynamisme constaté lors de cette journée, nul doute que la communauté d’affaires saura épauler tous les intervenants dans une mise en œuvre réussie du plan d’action pour la revitalisation économique de la MRC d’Argenteuil.

Lyne Deschamps, LL.B., M.Sc. Directrice générale Laurentides Économique

ACTIVITÉS PASSÉES

2 Laurentides Économique | EN BREF

FORMATION | NOUVEAUTÉS DANS LES PROGRAMMES D’AIDE ET DE SERVICES À L’EXPORT | 23 AVRIL 2014Les exportateurs doivent affronter, chaque jour, des problèmes difficiles, et ceux-ci apportent leur lot

de questions : comment trouver les fonds nécessaires pour pénétrer un marché étranger, comment

y décrocher des commandes ou comment financer les coûts de production pour les honorer?

Cette formation vous permettra de connaître les différents programmes d’aide disponibles et les

ressources à l’exportation pouvant vous guider.

Inscription et renseignements : 450 434-7858 poste 226

FORMATION | TRANSFORMEZ UN ÉVÉNEMENT TELLE UNE FOIRE COMMERCIALE EN OUTIL STRATÉGIQUE PERFORMANT | 4 DÉCEMBRE 2013Le 4 décembre dernier, Mme Julie Jasmann a exposé au groupe d’entreprises présentes comment se différencier des compétiteurs lors de leur participation à des foires commerciales et comment transformer ce type d’événement en histoires à succès.

DÉJEUNER-CONFÉRENCE | L’ART DE NÉGOCIER AVEC LE CÉDANT AVANT ET APRÈS UNE TRANSACTION D’ACHAT D’UNE ENTREPRISE | 5 FÉVRIER 2014Le déjeuner-conférence a eu lieu le 5 février, il portait sur «l’art de négocier avec le cédant avant et après une transaction d’achat d’une entreprise». Les vingt-six personnes présentes ont pu bénéficier de cette activité grâce au soutien de notre partenaire, le Fonds de solidarité FTQ. Félicitations à Mme Diane Mc Cready, qui a gagné un droit de participation gratuite à la Formation Succès-relève, dont une session est présentement en cours à Saint-Jérôme jusqu’au 27 mars. La formation la Santé financière en 7 étapes, qui a eu lieu les 21, 25 et 28 février, a permis à plusieurs entrepreneurs de parfaire leurs connaissances en ce qui a trait à la gestion financière de leur entreprise.

FORMATION | GÉNÉREZ DES RÉSULTATS AVEC LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE | 12 FÉVRIER 2014La formation sur le commerce électronique a permis à la dizaine d’entreprises présentes de comprendre comment s’orienter sur les bonnes stratégies en commerce électronique pour propulser leur force de vente à l’international. Ces dernières ont désormais des outils pour générer de meilleurs résultats en la matière.

FORMATION | FORMULE GAGNANTE POUR LA MISE EN PLACE DE VOTRE RÉSEAU DE DISTRIBUTION À L’INTERNATIONAL | 12 MARS 2014La sélection et la mise en place du réseau de distribution sont des éléments clés dans le processus de développement d’affaires à l’étranger. Il s’agit d’une étape nécessitant une préparation non négligeable qui, lorsque bien préparée, contribue au succès de l’expansion à l’international. Cette formation vous aidera à répondre aux questions suivantes : avez-vous choisi le bon mode de distribution? Comment l’avez-vous déterminé? Comment établir vos contacts à l’étranger?

Inscription et renseignements : 450 434-7858 poste 226

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GROUPE AESP ÉTABLI À SAINT-EUSTACHE DEPUIS 2002UNE IDÉE LUMINEUSE POUR LA CROISSANCE D’UNE ENTREPRISE

PRÉSENTATION DE CHAMPIGNONS HAUTES-LAURENTIDESFaire pousser ses propres champignons, voilà ce que proposent Patrick Lemieux et Isabelle Jatczak, un couple de jeunes entrepreneurs de Ferme-Neuve. Champignons Hautes-Laurentides se démarque par l’originalité de son produit et l’engouement qu’elle suscite malgré son tout jeune âge. L’entreprise se spécialise dans la culture de champignons comestibles et la vente de billots de bois inoculés d’une semence de champignon, le pleurote étant visé pour la première année.

Après trois ans de recherche et de perfectionnement technologique, ces ingénieurs sont maintenant prêts à démarrer les premières cultures industrialisées de la cueillette de champignons, et leurs bûches commercialisables ont déjà trouvé preneur auprès d’une vingtaine de centres jardin aux quatre coins de la province. Pour arriver à industrialiser un procédé vieux de plusieurs centaines d’années, ils ont conçu de A à Z et usiné une machinerie spécifique à l’entreprise.

Seuls au Québec à commercialiser ce produit, les promoteurs ont séduit l’équipe du CLD d’Antoine-Labelle, qui y a vu un excellent potentiel de développement. Ils sont les premiers promoteurs à privilégier des tout nouveaux Prêts d’honneur offerts par le CLD et aussi les bénéficiaires du Fonds local d’investissement : l’apport financier du CLD d’Antoine-Labelle a été un tremplin nécessaire à la réalisation de ce projet novateur. D’un autre côté, les promoteurs ont reçu une aide technique inestimable, soit la proposition de différents scénarios quant à la stratégie marketing à adopter selon leurs besoins et leur capacité. De par l’unicité du projet, il apparaissait difficile de trouver des partenaires financiers, et le CLD d’Antoine-Labelle est fier de soutenir ces pionniers visionnaires.

Champignons Hautes-Laurentides819 436-0218 | permaforestry.com

Lancé il y a une dizaine d’années par deux jeunes entrepreneurs, le Groupe AESP évoluait, au départ, dans le domaine de la fabrication de pièces en métal. Une opportunité d’affaires s’est alors présentée à l’entreprise du parc industriel de Saint-Eustache, qui a développé un produit faisant appel aux énergies vertes et à haute teneur environnementale; celui-ci est présentement utilisé au Moyen-Orient. Il s’agit d’un lampadaire autosuffisant à ampoule LED alimenté à l’aide de panneaux photovoltaïques et d’une éolienne à axe vertical.

Le Groupe AESP a été fondé en 2002. Nous nous spécialisons dans la fabrication sur mesure de pièces de métal : usinage, découpage laser, pliage numérique, soudage de pièces, cintrage et assemblage mécanique. Comme exemples, nous fabriquons des structures de bâtiment, des pièces de moto et d’automobile et des brûleurs industriels pour le secteur des sables bitumineux. Pour vous donner une idée, ces brûleurs font quatre fois le poids d’une voiture moyenne.

Nos activités vont du prototypage initial jusqu’à la production à haut volume. Notre priorité : la qualité et le service dans le respect des délais. Notre marché est principalement situé au Canada et un peu aux États-Unis. Nous avons comme clients des entreprises du domaine de l’aviation et des organisations comme Hydro-Québec et Transports Québec.

Nous sommes installés à Saint-Eustache dans une nouvelle usine de 22 000 pieds carrés. Lorsque nous avons démarré l’entreprise, en 2002, nous avons obtenu le soutien du Centre local de développement (CLD) de la MRC de Deux-Montagnes. Il nous a assistés dans la rédaction de notre plan d’affaires, puis nous avons obtenu une bourse «Jeunes entrepreneurs». Le CLD nous a par la suite aidés à trouver des locaux dans la région. Le CLD nous a aussi secondés dans plusieurs domaines. Par exemple, il nous a appuyés dans la création d’un réseau de fournisseurs et de clients.

Groupe AESP450 623-0110 | www.aesp.ca

CLD Deux-Montagnes450 472-1502 | clddm.com

CLD Antoine-Labelle819 623-1545 | cldal.com

Édouard Aubé et Patrick Simoneau

Laurentides Économique | EN BREF 3

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4 Laurentides Économique | EN BREF

Une entreprise canadienne ayant des employés en sol américain se doit d’être sensibilisée au risque que comporte ce choix, car les activités d’un employé peuvent avoir des impacts sur la fiscalité de l’entreprise.

En effet, un employé peut constituer ce qu’on appelle un «établissement stable», ce qui crée un assujettissement à l’impôt corporatif fédéral américain, et ce, s’il signe des contrats aux USA pour le compte de son employeur canadien ou y rend des services.

À cet impôt corporatif fédéral s’ajoute l’impôt corporatif des états américains. Or, s’il est plutôt facile d’éviter la création d’un «établissement stable», il en va tout autrement de l’évitement du «nexus» dans les états. En règle générale, un «nexus» existe lorsqu’un employé exerce des tâches dans un état concerné, pour le compte d’une entreprise étrangère, à l’exception de la sollicitation et des activités accessoires à celle-ci, sous réserve de certaines conditions.

Toutefois, un employé dont les activités se limiteraient à de la sollicitation pourrait déclencher une obligation d’inscription et de perception des taxes de vente américaines étatiques. En effet, dans la majorité des états américains, le simple fait de solliciter de la clientèle par l’entremise d’employés est suffisant pour créer des responsabilités, eu égard aux taxes de vente américaines.

Par ailleurs, un employeur canadien doit également s’assurer de respecter ses obligations quant aux charges sociales et de produire la documentation fiscale appropriée.

Enfin, bon nombre d’entrepreneurs sous-estiment la difficulté d’obtenir, pour les employés se rendant aux États-Unis, leur droit d’entrée («visa») afin d’y exercer des fonctions commerciales. Avant d’investir dans une structure corporative complexe, il est important de vérifier cet aspect.

Me Isabelle Tremblay, M. Fisc.Joli-Cœur Lacasse, S.E.N.C.R.L., avocatsAffiliations internationales : Pannone Law Group, g.e.i.e. Lawyers Associated WorldwideMontréal 514 871-2800 | Québec 418 [email protected] | jolicoeurlacasse.com

LES IMPACTS FISCAUX DE LA PRÉSENCE D’EMPLOYÉS EN SOL AMÉRICAIN

SÉCURISEZVOS TRANSACTIONS INTERNATIONALES!Vous voulez :

compter sur un mode de paiement sécurisé qui permet une répartition du risque plus équitable que le paiement d’avance ou à compte ouvert?

réaliser des transactions sur vos biens et services alors qu’une partie de la relation de confiance reste à établir avec vos partenaires?

un mode de paiement qui facilite le financement de vos transactions?

Pourquoi ne pas opter pour la lettre de crédit documentaire?

Il s’agit de l’engagement écrit d’une institution financière à verser, au nom de son client, un montant déterminé à son fournisseur, à condition de recevoir de ce dernier des documents conformes démontrant qu’il a respecté ses engagements dans le délai prescrit tout en étant régi par les règles et usances de la Chambre de commerce internationale.

À titre d’importateur, la lettre de crédit documentaire fait en sorte que votre fournisseur touchera son paiement seulement s’il respecte les conditions stipulées dans la lettre.

À titre d’exportateur, elle vous assure que votre client est solvable et facilite la vente de vos biens et services à l’étranger.

Si vos transactions sont dans une autre devise, n’oubliez surtout pas de couvrir votre risque de change grâce à un large éventail d’instruments. Vous devez dès lors choisir une combinaison d’instruments qui vous offrent la meilleure protection tout en vous procurant le meilleur potentiel de profit.

Voici comment vous prémunir :

Étape 1 : Définir vos besoins et évaluer adéquatement votre exposition aux risques de change.

Étape 2 : Choisir la stratégie de couverture pour gérer ces risques.

Étape 3 : Vous familiariser avec l’éventail des instruments de couverture disponibles et choisir ceux qui vous permettent de mettre au point une stratégie adaptée à votre situation.

Étape 4 : Appliquer la politique et la réviser régulièrement en fonction de l’évolution de votre entreprise.

Pour bénéficier des conseils et de l’analyse approfondie de nos équipes du Commerce International et de nos spécialistes du Marché des devises, communiquez avec un directeur de comptes d’un centre financier aux entreprises Desjardins de votre région ou consultez le www.desjardins.com/entreprises.

DesjardinsJean-Michel LacroixDirecteur développement Services Internationaux1-866-885-2346 poste [email protected] | desjardins.com

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Laurentides Économique | EN BREF 5

Après avoir assisté, au cours des dernières années, à la délocalisation des industries manufacturières, un récent phénomène prend de plus en plus d’ampleur : le «reshoring». Cette tendance de rapatrier localement la production n’est pas uniquement le cas des entreprises américaines, c’est aussi le cas de Vicone, une entreprise de Saint-Eustache. Éric Leclair, président de Vicone, a fait le pari de rapatrier une partie de sa production faite présentement par des sous-traitants afin d’être plus performant et plus rentable.

Vicone fournit des pièces de caoutchouc extrudées et moulées, sur mesure, aux manufacturiers dans plusieurs secteurs, incluant l’aérospatial, la défense, l’alimentation et les boissons, le CVC, l’éclairage, la construction, la technologie médicale et le transport. Vicone offre une solution complète à sa clientèle en lui offrant un soutien de la conception à la production, et en lui offrant des services de conception, de prototypage de caoutchouc véritable, de production stratégique et de gestion des stocks.

Afin de poursuivre la croissance de l’entreprise, la solution de produire à l’interne s’est imposée d’elle-même. L’ajout de ces nouvelles installations permettra dorénavant une intégration plus étroite de la conception et de la production, et ce, à des prix plus compétitifs et avec des délais de livraison plus courts. Cependant, modifier son modèle d’affaires afin de passer d’un distributeur à un manufacturier n’est pas simple et implique de savoir bien s’entourer.

Pour démarrer son ambitieux projet, M. Leclair était à la recherche d’un spécialiste dans les lignes de montage d’extrusion capable de chapeauter tout le projet et d’en assurer la mise en route. Ce type de compétence est très rare au Québec. C’est pourquoi il a dû se tourner vers l’international afin de combler ce besoin. Cet entrepreneur a aussi bénéficié de l’accompagnement du commissaire à l’immigration de Laurentides Économique dans sa démarche d’embauche. À travers les nombreuses formalités administratives et les diverses demandes auprès des autorités concernées, cet accompagnement s’est avéré essentiel au bon déroulement de l’obtention d’un permis de travail temporaire de trois ans pour le spécialiste ciblé.

La venue d’un travailleur étranger temporaire a contribué positivement au développement de l’entreprise en permettant à celle-ci de détenir à l’interne l’expertise et les compétences pour gérer la mise en place de la nouvelle ligne extrusion. Puisque l’entreprise est satisfaite de son travail, ce nouvel employé entamera une demande de résidence permanente pour poursuivre le projet et assurer la formation de trois nouveaux employés.

PORTRAITD’ENTREPRISE :VICONE

Après des années à délocaliser leur production en Asie, une nouvelle tendance émerge au sein des grandes entreprises américaines : le rapatriement de la production aux États-Unis ou autrement appelé le «reshoring». Ce phénomène vient

créer de grandes opportunités d’affaires

pour les entreprises des Laurentides,

particulièrement pour les entreprises qui

étaient auparavant trop loin des centres

de fabrication asiatiques pour être compétitives. Il faudra être à l’affût des chaînes d’approvisionnement de ces clients

afin de bien desservir leurs besoins et de saisir ces opportunités.

Par ailleurs, la perte relative de la valeur du dollar canadien vis-à-vis le dollar américain sera une tendance durable en 2014 qui soutiendra nos exportations vers les États-Unis, notamment celles des exportateurs déjà présents sur le marché américain. Ceux-ci ayant déjà démontré qu’ils étaient capables d’être compétitifs sur ce marché quand le dollar était à parité, ils ne seront que plus compétitifs.

De plus, l’économie américaine donne des signes encourageants de reprise. Parmi les économies industrialisées, l’économie américaine est celle qui connaîtra la plus forte croissance en 2014. Avec de telles tendances, une conclusion s’impose aux PME de la région : c’est le temps de passer à l’action et de redoubler les efforts de prospection aux États-Unis, car le succès

sera au rendez-vous.

Ariel Retamal

450 434-7858, poste 222

[email protected]

LE « RESHORING » ET LE TAUX DE CHANGE ALIMENTERONT LA CROISSANCE DE NOS EXPORTATIONS VERS LES ÉTATS-UNIS EN 2014

Vicone450 974-1152 | viconerubber.com

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6 Laurentides Économique | EN BREF

De pair avec les partenaires de l’entente

spécifique en économie sociale, une

subvention d’Emploi-Québec a permis

de retenir la proposition combinée

d’ECOBES et de CERESO, deux centres

de recherche, afin de faire la collecte

de données pour réaliser le portrait

des entreprises d’économie sociale des

Laurentides. Ayant réalisé des mandats

similaires dans d’autres régions et faisant

travailler autant des étudiants que des

chercheurs résidants issus du territoire,

l’attribution du mandat a fait l’objet

d’une analyse rigoureuse et s’inscrit dans

le respect des valeurs promues par le

secteur.

L’objectif principal de cette démarche

est de recueillir des données pour en

faire un portrait statistique, afin de mieux

connaître les entreprises collectives de

la région des Laurentides. Ce portrait

permettra notamment de mieux cibler

et de planifier l’intervention auprès

des entreprises en s’appuyant sur des

données comparables à celles des autres

régions du Québec.

En plus de réaliser un diagnostic de la

main-d’œuvre, nous souhaitons recueillir

d’autres données sur la localisation

géographique, la mission et le profil

de la clientèle, la vie associative et

démocratique, ainsi que des informations

relatives aux sources de revenus des

entreprises d’économie sociale.

Une évaluation des enjeux qui

correspondent aux réalités actuelles de

ce secteur permettra de dégager de

nouvelles pistes d’action pour la région,

tant sur le plan du développement

de nouvelles entreprises que pour la

consolidation et l’expansion de celles

existantes.

Les travaux de cueillette de données sont

presque complétés, et nous planifions le

lancement du portrait au printemps 2014.

Pour de plus amples informations, veuillez

communiquer avec :

Catherine Landry-LaRue

450 434-7858 poste 231

[email protected]

Si votre entreprise fait partie de celles qui peuvent se permettre de se battre sur le prix pour réussir en affaires, tant mieux pour vous… mais sachez que vous ne représentez pas la majorité!

Quant aux autres entrepreneurs, j’ai une nouvelle pour vous : vous devrez vous rabattre sur le service à la clientèle pour vous démarquer afin de fidéliser votre clientèle. Un service à la clientèle efficace et rendu de bonne foi peut, en effet, changer la donne et faire en sorte que vous deviendrez le seul commerçant avec qui vos clients voudront faire des affaires. Quand il est question de service à la clientèle, tout devient important : l’accueil, l’état des lieux, le service après-vente, la garantie, le personnel, la rapidité d’exécution, bref, tout compte.

Votre objectif étant de fidéliser votre client, vous devrez y consacrer des efforts, et pourquoi ne pas saisir l’occasion pour l’impressionner? La recette est pourtant simple… et humaine : soyez patient, affable; donnez des suggestions, des conseils; faites preuve de compétence, d’intérêt; et surtout, soyez enthousiaste et tenez vos promesses. Vous avez certainement compris qu’il s’agit avant tout d’une question d’attitude. Une étude a d’ailleurs révélé que 68 % des gens qui cessent de faire affaires avec un fournisseur le font à cause de l’attitude du personnel.

Ces conseils sont brefs et réalistes. Si vous réussissez à mettre tout cela en œuvre, c’est la réussite assurée.

Le service à la clientèle est votre porte de salut? Eh bien, entrez, vous êtes le bienvenu!

Services RBDG inc.Diane Gingras450 [email protected] | www.servicesrbdg.comSERVICES RBDG inc. est une société qui offre du soutien aux entrepreneurs dans des domaines tels que le réseautage, la représentation,

le développement des affaires, le service à la clientèle et le marketing par le biais de formations, de la consultation et de conférences, et

elle offre aussi des services d’animation professionnelle.

LE PORTRAIT DES ENTREPRISES D’ÉCONOMIE SOCIALE DE LA RÉGION DES LAURENTIDES SERA DISPONIBLE SOUS PEU !

LE SERVICE À LA CLIENTÈLE, VOTRE PORTE DE SALUT?

Adoptée en décembre 2010, la Loi canadienne visant l’élimination des pourriels sur Internet (LEPI) a finalement été promulguée en janvier dernier et entrera en vigueur le 1er juillet 2014. Il ne reste donc que 3 mois de grâce pour que les entreprises revoient leur processus d’envoi de courriels non sollicités ou plus généralement de marketing en ligne.

En effet, à partir de cette date, le processus connu d’envoi de courriels sous réserve d’un possible désabonnement du destinataire (régime opting out) sera chose du passé et vous mettra en infraction sous la nouvelle loi. La LEPI exigera désormais un consentement préalable et exprès du destinataire à recevoir des courriels commerciaux (régime opting in), sauf quelques cas d’exception présumant un consentement tacite.

Irritant majeur, la LEPI ne permettra pas, après son adoption, l’envoi d’un premier courriel à un destinataire pour solliciter son consentement exprès à la réception de vos futurs envois de courriels. Cette situation est problématique pour l’envoi de vos communications électroniques (courriel, SMS, message Facebook) à des prospects ou à des destinataires qui ne sont pas dans une situation d’exception permise par la LEPI.

Pour le peu de temps qu’il vous reste avant le 1er juillet, entreprenez rapidement une campagne d’envoi de courriels pour obtenir au moins le consentement exprès de vos destinataires actuels et conservez la preuve de leur acceptation. Cela aura pour effet d’épurer et de valider vos listes d’adresses électroniques basées sur des consentements exprès dès l’entrée en vigueur de la loi.

Revoyez votre identification dans l’entête de votre message courriel pour dénoncer votre identité corporative exacte à titre d’expéditeur. Faites aussi en sorte que votre hyperlien de désabonnement soit en tout temps fonctionnel et entraînez votre personnel à réagir et à désabonner un destinataire dans les 10 jours ouvrables d’une demande à cet effet. Conservez, dans une base de données, les courriels d’acceptation de vos destinataires ainsi que la preuve des désabonnements effectués puisque la LEPI met sur l’entreprise le fardeau de conserver ces éléments importants.

Enfin, prévoyez rapidement de nouvelles politiques corporatives visant l’envoi de courriels commerciaux (qui peut en envoyer, à qui, comment …) pour assurer au mieux votre conformité légale.

© 2014, Me Benoît TrotierJoli-Cœur Lacasse, S.E.N.C.R.L., avocatsAffiliations internationales: Pannone Law Group, g.e.i.e. | Lawyers Associated WorldwideMontréal, Québec, Trois-RivièresTels. : (514) 871-2800 - (418) 681-7007 – (819) [email protected]

MODIFIER VOS PRATIQUES DE MARKETING EN LIGNE :LA LOI ANTI-POURRIEL CANADIENNE ENTRE EN VIGUEUR LE 1ER JUILLET PROCHAIN

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VOTRE PROJET D’ACHAT D’UNE ENTREPRISEL’ART DE NÉGOCIER AVEC LE CÉDANT… AVANT ET APRÈS LA TRANSACTION

Laurentides Économique | EN BREF 7

En ce début d’année, je vous offre une étude de cas d’une

entreprise qui a revu sa stratégie d’exposition et a généré des

résultats exemplaires en utilisant le même budget que les années

précédentes.

Mise en situation

Glassdoor est un portail d’emploi et compte plus de 18 millions

d’utilisateurs. Depuis quelques années, tout le processus du

recrutement de personnel est en profonde mutation puisque la

nouvelle génération de travailleurs prévoit conserver son emploi

pendant 3 ans, tout au plus.

Problématique

Au bout de 4 années d’exposition au Human Resource Management

Annual Conference and Exposition (SHRM), les résultats générés

sont décevants.

Solution

En 2012, le show avait lieu aux États-Unis, plus précisément en

Géorgie, la «capitale mondiale des pêches». L’équipe marketing

a donc décidé d’utiliser cet emblème afin d’appuyer son branding,

soit une nouvelle approche au recrutement («Fresh Approach to

Social Recruiting»). Ceci dit, le kiosque a été habillé de façon à

ressembler à un stand de pêche. Les délégués ont également été

invités à participer à une session Tweet-up afin de démarrer une

discussion sur les nouvelles réalités du recrutement. Et finalement,

le cofondateur de l’entreprise a initié un débat sur les mérites du

recrutement via les médias sociaux.

RésultatsAugmentation de l’achalandage au kiosque de 90 % (de 946

visiteurs en 2011 à 2000 en 2012).

L’événement Tweet-up a attiré près de 850 personnes, soit 113 %

de plus que l’objectif.

Le débat s’est fait devant 200 délégués tandis que l’objectif était

de 100.

Planific! est une agence de stratégie événementielle spécialisée à

dénicher les opportunités offertes par le salon. Au-delà du kiosque,

plusieurs stratégies peuvent être déployées afin d’augmenter leur

valeur stratégique. Contactez-nous afin d’explorer comment vous

pourriez atteindre ou augmenter les retombées de vos prochains

salons.

Pour lire l’article complet,

consultez le

www.exhibitoronline.com

«A Juicy Theme»

Julie Jasmann, présidente

514 686-1482

[email protected]

www.planific.ca

www.facebook.com/Planific

Twitter : @planific

COMMENT GLASSDOOR A AUGMENTÉ L’ACHALANDAGE DE SON KIOSQUE DE 90 %

Trop souvent, l’emphase de ce délicat processus porte uniquement sur la négociation du prix de vente de l’entreprise. Le transfert de propriété est certes un point crucial du processus de transfert, mais il faut aussi prévoir un plan de négociation en ce qui a trait au transfert de direction. Le transfert de direction implique une phase de transition du processus pendant laquelle le vendeur et l’acheteur auront à cohabiter au sein de l’entreprise afin de pouvoir transférer le savoir-faire du cédant vers le repreneur. Afin d’en maximiser les chances de succès, il faut s’assurer de négocier les éléments et le fonctionnement de cette cohabitation avant que la transaction soit effectuée.

Combien de temps le cédant consent-il à rester au sein de l’entreprise? Quelles décisions pourrait-il continuer à prendre? Vous aurez à négocier les réponses à ces questions.

Tout dépendant du type de transfert, les stratégies utilisées peuvent varier. Toutefois, la méthode contributive , qui consiste à faire ressortir les intérêts communs des deux parties en vue d’en arriver à une entente mutuelle, est celle qui offre le plus grand gage

de succès. La situation peut toutefois s’avérer complexe

dans le cas d’un transfert familial où c’est le parent qui

vend à son enfant.

Selon Yolanda Mascias-Schaffner de Robella Canada,

qui témoigne de son expérience dans le cas du transfert

de l’entreprise familiale, la clé de la réussite passe par la

qualité de la communication établie entre les deux parties.

Dans le cadre d’une négociation familiale, il devient

important d’éviter les communications empreintes

d’émotions et de s’assurer d’utiliser des moyens de

communication qui conviennent aux deux générations.

Dans cette situation, l’accompagnement par une tierce

partie, un conseiller expert en transfert d’entreprise,

est souvent nécessaire afin de concilier objectivement

les besoins du vendeur et ceux de l’acheteur, qui sont

inévitablement divergents. Le programme PARE, offert

par le Centre de transfert d’entreprise des Laurentides,

permet un tel accompagnement.

Pour plus d’information à ce sujet, contactez Nathalie

Desjardins au 450 434-7858 poste 230.

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Coordination interne et contenu : Véronique Girard | Conception graphique et coordination : Rouge Marketing | Impression : Groupe PLB Graphique

NOS CHRONIQUEURS

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ISSN : 1924-7389

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NATHALIE

DESJARDINS

CATHERINE

LANDRY-

LARUE

La Conférence régionale des élus des Laurentides

Nous sommes en 2014 après Jésus-Christ. Tous

vos départements ont évolué... Tous? Non! Un

groupe d’irréductibles résiste encore et toujours au changement.

Les ressources humaines, la production, les finances, la logistique, etc. ont connu leurs lots de changements et d’améliorations, mais si l’on se penche sur le département des ventes, c’est quasi le néant. Pourquoi? Les entreprises misent sur l’expérience et la bonne volonté des personnes qu’elles embauchent en ventes.

Voici les conséquences observées :

on ne sait pas ce que font les vendeurs;

les vendeurs passent moins de 25 % de leur temps à vendre auprès de leurs clients et clients potentiels;

moins de 20 % des vendeurs font de la prospection de façon continue et régulière;

l’entreprise dépense beaucoup trop d’énergie

auprès de plus de 50 % des clients qui génèrent

seulement 5 % des ventes/profits;

plus de 50 % des clients potentiels actuels vont

tomber dans le constat précédent;

on ne sait pas exactement pourquoi on atteint ou

n’atteint pas les objectifs des ventes;

50 % des implantations de CRM (Costumer

Relationship Management) sont des échecs.

QUOI DE NEUF DANS LE MONDE DES VENTES ?

La solution?Il faut que vous mettiez en place :

un cadre de gestion des clients dans toute l’entreprise pour vendre à plus de clients, pour vendre plus à vos clients et pour fidéliser vos clients;

un cadre de gestion des équipes pour avoir les bons vendeurs/agents/distributeurs à la

bonne place en fonction de la stratégie de votre entreprise et de la réalité du marché;

un protocole d’intervention pour

vous assurer qu’à chaque rencontre

client/prospect vos vendeurs/agents/

distributeurs font très bien les bonnes

choses pour réussir à tout coup;

un tableau de bord qui mesure la

progression de la performance des

trois points précédents.

Vous ne pouvez plus continuer à essayer

de faire évoluer votre département

des ventes avec des «trucs», vous

devez réussir à faire des changements

profonds!

Celsius Solutions Ventes

Rodolphe Meynier, Adm. A., M.B.A.

Directeur général

Montréal 514 281-7907

Québec 418 681-0268

rodolpheelsiussolutions.com

celsiussolutions.com