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ا و ا ا وزارة اان وه UNIVERSITE D' ORAN Faculté des Sciences Département de Biologie THESE Présentée en vue de l'obtention du diplôme de DOCTORAT D’ETAT ETUDE DU POTENTIEL REPRODUCTIF ET EXPLORATION DE CERTAINS PARAMETRES HEMETOLOGIQUES ET HISTOLOGIQUES CHEZ LE DROMADAIRE (CAMELUS DROMADERIUS) DU SUD OUEST DE L'ALGERIE Option Biologie et physiologie animale Par M. AICHOUNI Ahmed Belkhodja Moulay. . Professeur Université d'Oran President Dellal Abdelkader Professeur Université de Tiaret Directeur de these Hammou Habib Maître de conférence -A- Université d'Oran Co- Directeur de these Bensoltane Ahmed Professeur Université d'Oran Examinateur Moukabli Aissa Maître de conférence -A- Centre Universitaire de. Khemis Miliana Ain defla Examinateur Cherigan Abderahman. Maître de conférence -A- Université de Mostaganem Invité Année universitaire: 2010/ 2011 CTD

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Page 1: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

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UNIVERSITE D' ORAN ��م�� وه�ان

Faculté des Sciences Département de Biologie

THESE

Présentée en vue de l'obtention du diplôme de DOCTORAT D’ETAT

ETUDE DU POTENTIEL REPRODUCTIF ET EXPLORATION DE CERTAINS

PARAMETRES HEMETOLOGIQUES ET HISTOLOGIQUES CHEZ LE DROMADAIRE (CAMELUS DROMADERIUS) DU SUD OUEST DE L'ALGERIE

Option Biologie et physiologie animale

Par M. AICHOUNI Ahmed

Belkhodja Moulay. .

Professeur Université d'Oran President

Dellal Abdelkader Professeur Université de Tiaret Directeur de these

Hammou Habib Maître de conférence -A- Université d'Oran Co- Directeur de these

Bensoltane Ahmed Professeur Université d'Oran Examinateur

Moukabli Aissa Maître de conférence -A- Centre Universitaire de. Khemis Miliana Ain defla

Examinateur

Cherigan Abderahman. Maître de conférence -A- Université de Mostaganem Invité

Année universitaire: 2010/ 2011

CTD

Page 2: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

Remerciement

Au terme de ce travail, il m'est agréable de remercier vivement tout ce qui, grâce à leur aide précieuse, ont permis la réalisation de ce travail. Je dois remercier également: Monsieur DELLAL Abdelkader, professeur a l'université de Tiaret, pour avoir accepté de diriger cette thèse et pour son appui ses conseils et ses orientations tout au long de ce travail. Je lui adresse mes vifs remerciements et ma reconnaissance.

Monsieur HAMMOU Habib pour mon encadrement scientifique. Je lui adresse mes vifs remerciements et ma reconnaissance. Je dois également exprimer ma gratitude : Monsieur BELKHODJA Moulay Professeur à l'Université d'Oran, pour m'avoir fait l'honneur de présider le jury de cette thèse. Monsieur BENSOLTANE Ahmed Professeur à l'Université d'Oran, d'avoir bien voulu participer au jury de cette thèse. Monsieur CHERIGAN A. Maître de conférence Université de Mostaganem, d'avoir accepté de faire partie du jury de cette thèse. Monsieur MOUKABLI Aissa Maitre de conférence au Centre Universitaire de Khmis Miliana d'avoir accepté de faire partie du jury de cette thèse. A tous ceux e celles qui ont participé à l'élaboration de ce travail, qu'ils trouvent ici ma haute considération.

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RESUME INTRODUCTION………………………………………………………………………1

CHAPITRE I / BIBLIOGRAPHIE GENERALITES……………………………………………………………………..4

I- Caractéristiques générales du milieu naturel du dromadaire………………………..10 II- Elevage et contrainte sanitaire……………………………...……………………….15 III- Le potentiel productif et reproductif……..………………………………………...17 IV- Les mécanismes physiologiques d'adaptation du dromadaire….…..……………...21 V- La rate du dromadaire……………….….…………………………………………..31

CHAPITRE II : MATÉRIELS ET METHODES

I- Elevage et reproduction…………………………….……………………………….44 II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques………………………….47

1- Les animaux………………………………..………………………………47 2- Prélèvements………………………………………………………………..48 3- Méthodes analytiques……………………………………………………….49

III- L'anatomie et l'histologie de la rate………………………………………………55 IV- L'étude statistique………………………..……………………………………….56

CHAPITRE III : RESULTATS

I- Elevage et reproduction…………………..………………………………………..58 II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques ………………………..67

1-Les principaux paramètres biochimiques sériques…….…………………….67 2- paramètres hématologiques………………………….………………………68

3-Variation des principaux paramètres hématologiques et biochimiques sériques du dromadaire:………………………………………………………………70

III- L'anatomie et l'histologie de la rate………………………………………………..82

CHAPITRE IV: DISCUSSION. I- Elevage et de la reproduction……..…………………………………………………92

1- élevage……………………………………………………………………92 2-reproduction……………………………………………………………….94

II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques………………………...100 1- Effet de l'âge, du sexe et de la reproduction des chamelles………………..100 2- effet de la saison ……..……………………………………………………121 3- effet de la race ………..……………………………………………………128

III- L'anatomie et l'histologie de la rate……………………………………………….131 CONCLUSION……………..…………….…..………………………………………139

REFERENCES ANNEXE

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RESUME

Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des

valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage, reproductifs, hématologiques et

histo_anatomiques de la rate chez le dromadaire (Camelus dromedarius) ont été étudiés.

-Valeurs hématologiques et biochimiques sériques

Les valeurs hématologiques et biochimiques sériques (28 paramètres) et leurs variations

physiologiques ont été recherchées en fonction de l’âge, du sexe et du stade de reproduction

(chez 140 dromadaires), saison (chez 40 dromadaires) et race (48 dromadaire)

Nos résultats ont montré des valeurs qui concordent avec la littérature et ont permit

d’établir les limites des valeurs usuelles et leurs variations physiologiques. Des variations

statistiquement significatives (analyse de la variance p < 0.05) ont été retrouvées en fonction:

-du sexe pour la formule érythrocytaire et leucocytaire le Ca, P, glucose, TG, cholestérol, urée,

créatinine, LDH, CK, PAL et GGT

- de l’âge pour le Ca, P, K, glucose, urée, TG,AST, CK, LDH, PAL et GGT

- du stade de reproduction pour le la formule érythrocytaire et leucocytaire, Ca, P, Na, urée,

créatinine, TG, cholestérol, ASAT, CK, LDH, PAL et GGT

-de la saison pour le taux d’érythrocytes, le pourcentage des lymphocytes et des basophiles et les

triglycérides (élevée durant la saison humide et froide) et pour la fragilité osmotique, le VG,

TCMH, le pourcentage des neutrophiles, glucose, urée, créatinine, Phosphore et Calcium (élevée

durant la saison chaude)

- aucun effet race n'a été enregistré.

De tels résultats sont à prendre en considération par les praticiens pour la détection

précoce des désordres métaboliques et nutritionnels chez le dromadaire.

- Etude anatomique et histologique

Quarante-six rates de dromadaires sains de différents âges ont été utilisées pour l'étude

anatomique. La forme de la rate du dromadaire est semi-lunaire. Elle a une extrémité dorsale

ronde, séparée de son corps par une zone étroite. Le corps de la rate se rétréci graduellement en

formant l'extrémité ventrale. La rate a également deux frontières, une crânienne mince et une

caudale épaisse. Sur le plan splanchnologique elle est étendue du sac dorsal supérieur jusqu'à

l'extrémité postérieure du rein.

Vingt autres rates saines ont été utilisées pour l'étude histologique. Les résultats ont

indiqué que la rate est encapsulée dans une capsule épaisse formée d'une couche externe de tissu

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conjonctif et d'une couche interne. Des trabicules issu de la capsule pénètrent dans le parenchyme

splénique. Ce dernier est formé de pulpe rouge, de pulpe blanche et de la zone marginale.

*- la pulpe rouge est composée

- des cordes spléniques: formé par les cellules et fibres réticulaires, les lymphocytes, les

plasmocytes et les macrophages, en plus en note la présence des capillaires sanguins.

- Les sinus spléniques: tapissées par des cellules endothéliales longitudinales.

*- la pulpe blanche est formée du tissu lymphatique et des artères spléniques. Le premier

montre des épaississements au niveau de certaines zones qui forme les nodules lymphatiques

contenant plus d'une artère centrale dans la plus part des cas étudier.

*- la zone marginale représente une zone transitoire entre la pulpe rouge et la pulpe

blanche.

Mots clés: élevage - reproduction – sang – rate- dromadaire.,

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Abstract

With objective of the importance of dealing with camels, witch have been neglected by most

of the related sides and in order to a better understanding of the biology of the camel in Algeria,

preliminary values of key parameters of livestock,, reproductive, hematological and histology and

anatomy of the spleen of the dromedary (Camelus dromedarius) are studied.

1- Study of breeding and reproduction of camels

This study has been done depending on practical visits, and follows up, to 30 herds included

3461 heads of camels, distributed in 05 districts, aiming to fix clear evidence to their breeding

and reproduction. The results showed that their are 03 different ways management (continuous

traveling, temporary traveling, and permanent stay without traveling). There were 03 ways, also,

of witching and dealing with the herds (by the owners themselves, responsible of the herd, and

herdman). The mean number of animals in the herds was 115.36 ± 50.20. The females were more

thane males, with a percentage of 65.44%. From these females there were 51.16% used for

reproduction, while the rest (48.84%) were between young (less than puberty ages) or used for

traveling and / or agricultural works. Not more than 11.13% of the male camels were used for

inseminating the reproductive females, while the rests were young and / or castred to be used for

other purposes.

The reproductive activities (copulation and parturition) in camels could be seen all oround

the year (excepted during May) in the regions of this study depending on amounts of rain an

growing of grass. It was shown that the reproductive season limitted bettween the months of

October till April in North districts (Gradia, Aguate, Bechar, and elbayed) ,while it was during

June till Otober in south districts(Adrar). The mean gestation period, in the reproductive female

camels was 376.37 days (between 365 and 391 days) affected by different factors, as season of

birth and sex of the fetus. The sex-ratio of the newbirth was 49.11% male and 50.89% female.

The reproductive ability of the female camels was good, as it reached 72.04%, while the

productive ability was 66.86%.

The female camels suffer from some reproductive diseases affecting their reproductive

and productive abilities. Cases of abortion were noticed in 5% dystocia was in about 7%,

retention of placenta in 8.38% and 7.18% of the newborns died within the first two weeks of their

lifes.

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2- Hematological and biochemical study

The purpose of this study was to determine reference hematology and serum biochemistry

values from dromedary (Camelus dromedarius) Algeria and to evaluate potential sources of

physiological variability such as the sex, age , reproduction stage (140 dromedary), season (40

dromedary) and breed (48 dromedary) on blood data.

The results demonstrate:

* Values which agreed with literature. Significant statistically differences (variance test, p < 0.05)

depending on:

-the sex for number of erythrocyte and leukocyte Ca, P, glucose, TG, cholesterol, urea, creatinine,

LDH, CK, PAL and GGT

-the age for Ca, P, K, glucose, urea, TG, ASAT, CK, LDH, ALP and GGT

-The reproduction stage for erythrocyte and leukocyte, Ca, P, Na, urea, creatinine, TG,

cholesterol, ASAT, LDH, CK, ALP and GGT

- the season for the rate of erythrocytes, the percentage of lymphocyts and basophils, and

triglycerides (high during the rainy season and cold) and osmotic fragility, VGM, TCMH, the

percentage of neutrophils, glucose, urea, creatinine, phosphorus and calcium (high during the hot

season)

-The influence of race is not significant..

These reference ranges for hematological and serum biochemical analysis can be used for

metabolic and nutritional disorders early detection in dromedary.

3- Anatomical and histological study of the spleen

Forty six spleen collected from healthy camels of different ages were used for anatomical

study.

The spleen of the camel was semilunar in shape. The spleen has a round dorsal extremity,

which separated from its body by a narrow zone. The body of the spleen was narrowed gradually

and forming the ventral extremity. The spleen has also two borders, a thin cranial border and

thick caudal border. The spleen of the camel extended from the upper dorsal sac until the

posterior extremity of the kidney.

Another 20 healthy spleen obtained from camels were used for histological study. The results

revealed that the spleen was encapsulated by thick capsule formed from connective tissue layer

and muscular layer. The capsule send trabeculae to the splenic storm. The splenic parenchyma

was formed from red, white pulps and marginal zone. The red pulpe was consisted of:

-splenic cords formed by reticular cells and fibers associated with

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lymphocytes, plasma cells and macrophages. Blood capillaries were noticed; -splenic sinuses

which lined by elongated endothelial cells.

The white pulp was formed from lymphatic tissue and splenic arteries. The lymphatic tissue

revealed some thickness in some areas and formed lymphatic nodules that contained central

arteries.

The marginal zone represent a transitional zone between the white and red pulp.

Key-word: breeding – reproduction- blood – spleen- dromedary

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01 Population mondiale de dromadaires par pays rapportée à la surface

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LISTE DES TABLEAUX

02 Variations (probabilité) des paramètres en fonction de la zone d'élevage, le mode d'élevage et le mode de

gardiennage.

03 répartition des troupeaux selon les régions, modes d'élevages, modes du gardiennage et méthodes

d'accouplement.

04 variation de la composition des troupeaux des dromadaires

05 variation mensuelle de l'activité sexuelle des dromadaires

06 Les performances de reproduction chez les dromadaires

07 les éléments minéraux

08 les éléments enzymatiques

09 les éléments organiques

10 Numération érythrocytaire

11 la formule leucocytaire

12 variation des éléments minéraux en fonction du sexe

13 variation des éléments enzymatiques en fonction du sexe

14 variation des éléments organiques en fonction du sexe

15 variation des éléments minéraux en fonction de l'âge

16 variation des éléments enzymatiques en fonction de l'âge

17 variation des éléments organiques en fonction de l'âge

18 variation des éléments minéraux en fonction du stade de reproduction

19 variation des éléments enzymatiques en fonction du stade de reproduction

20 variation des éléments organique en fonction du stade de reproduction

21 variation saisonnière des éléments organiques

22 variation saisonnière des éléments organiques

23 variation raciale des éléments minéraux

24 variation raciale des éléments enzymatiques

25 variation raciale des éléments organiques

26 les mesures anatomiques de la rate du dromadaire

27 les mesures histologiques de la rate du dromadaire

25 Numération érythrocytaire, hématocrite et taux d’hémoglobine chez le dromadaire selon divers auteurs.

26 Le nombre des globules rouges dans le sang selon l'espèce animale

27 Valeurs moyennes des paramètres érythrocytaires chez différentes espèces domestiques.

28 Numération leucocytaire relevée par divers auteurs chez le dromadaire

29 le nombre de Leucocytes dans le sang des animaux domestique

30 Formule leucocytaire chez le dromadaire selon divers auteurs

31 la formule leucocytaire chez les animaux domestique (valeur en %)

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LISTE DES FIGURES

01 Aire de répartition géographique du dromadaire (Camelus dromedarius

02 Zones d'étude

03 protocole expérimental des coupes histologique de la rate

04 composition des troupeaux des dromadaires

05 variation de la taille des troupeaux des dromadaires

06 Saison de reproduction

07 le taux d'activité sexuelle des dromadaires par zone

08 Durée de gestation

09 variation de la numération érythrocytaire en fonction du sexe

10 variation de la numération leucocytaire en fonction du sexe

11 variation de la numération érythrocytaire en fonction du stade de reproduction de la

femelle

12 variation de la numération leucocytaire en fonction du stade de reproduction de la

femelle

13 les données méteologiques durant la periode d'etude

14 variation saisonnière de la numération érythrocytaire et de la numération

leucocytaire

15 variation saisonnière de la pression osmotique des érythrocytes

16 variation raciale de la numération érythrocytaire et leucocytaire

17 position de la rate par rapport aux vertèbres

18 position de la rate par rapport au rein

19 position de la rate par rapport au rumen

20 position de la rate par rapport au colon

21 position de la rate par rapport aux cotes

22 la rate du dromadaire

23 la capsule de la rate

24 les deux couches de la capsule

25 la rate du dromadaire: pulpe rouge et pulpe blanche

26 la rate du dromadaire: trabicule et péritrabicule

27 la rate du dromadaire: PALS et follicule lymphoïdes

28 La rate du dromadaire:

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INTRODUCTION

Le Sahara, qui est le plus grand des déserts, est caractérisé par des conditions

édapho - climatiques très contraignantes à la survie spontanée des êtres vivants.

Néanmoins, cet écosystème reste un milieu vivant pourvu d’un couvert végétal

particulier, adapté aux conditions désertiques les plus rudes, caractérisées par de fortes

chaleurs et des pluviométries faibles et qui constitue les différents parcours camelin

sahariens.

La présence du dromadaire dans les zones sahariennes joue un rôle très

important, vu sa grande capacité de transformation des ressources alimentaires

médiocres (notamment les plantes halophytes et épineuses en produits comestibles

(lait, viande…etc…) qui sont souvent inexploitables par d’autres espèces animales

domestiques.

Le dromadaire est un animal qui s'adapte mieux que n’importe quel autre

animal d'élevage aux conditions désertiques. Sa morphologie, sa physiologie et son

comportement particuliers lui permettent de conserver son énergie (Wilson, 1984) se

priver de boire pendant de nombreuses semaines (Scmidt-nielsen, 1964), recycler son

azote (Kandil, 1984), se contenter d’une alimentation médiocre (Gonzalez, 1949)...

La place du dromadaire dans le développement régionale du Sahara algérien

n’est pas négligeable (Chehma, 2002).

Le dromadaire fait l'objet d'une attention particulière ces dernières années de

la part des autorités nationales et locales, en vue de sa meilleure connaissance, de sa

sauvegarde et de son développement.

Partant du principe, qu'aucune production animale ou végétale n'est marginale,

et que chacune d'elles a un rôle déterminé dans un développement agricole

harmonieux, les services concernés ont arrêté, au même titre que pour les autres

espèces animales, une stratégie de développement des camelin en Algérie, dont le rôle

économique, social et culturel a été reconnu et affirmé à l'occasion de chacune des

rencontres organisées avec les éleveurs.

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Les étude des caractéristiques du dromadaire s'inscrivent dans cette stratégie

nous permettront certainement d'approfondir nos connaissances sur cette espèce

animale et de concrétiser les mesures servant son développement afin d'obtenir une

exploitation maximale de cette ressource en protéines animales dans un milieu à faible

productivité (Benaissa, 1989).

En Algérie où le Sahara occupe plus des 3/4 de la surface totale et où domine

le système camelin extensif, l’effectif total camelin est en déclin, puisqu’il est passé,

en ce dernier siècle, de 250 000 à 130 000 têtes (Chehma, 2002).

Le développement de cet élevage se trouve confronté, principalement, au

problème de l’alimentation basée essentiellement sur le pâturage des parcours

sahariens, composés par un couvert végétal spontané relativement maigre et très

clairsemé d'une part (Chehma, 2002) et des problèmes pathologiques d'autre part

(Benaissa, 1989)..

De cette analyse de la situation, et rejoignant les conclusions de Richard

(1984) dans sa brochure le dromadaire et son élevage, il apparaît que seul un

aménagement de l'élevage camelin pour mieux profiter de ses productions peut être

envisagé dans l'immédiat en Algérie. Cet aménagement passe par la prise en charge

des préoccupations des éleveurs:

*- en matière d'appoint en alimentation

*-amélioration de la couverture sanitaire,

Le premier créneau a été étudié par chehma (2002), dans le cadre d'une étude

approfondie. Par contre, le deuxième créneau a été abordé chez le dromadaire

tunisien, marocain, égyptien, saoudien et d'autre pays caractérisé par l'élevage de cet

animal. Par contre le dromadaire algérien n'a bénéficié que d'une étude, il y a déjà

une quinzaine d’années (Lasnamie, 1986) mais elle a concerné un nombre limité de

constituants et n’a pas tenu compte des variations physiologiques susceptibles

d’influencer les valeurs des paramètres sanguins

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La question centrale de la thèse est la suivante: les constantes de paramètres

physiologique sont-elles déterminées, en fonctions des facteurs de variations (la

génétique, la physiologie, l'alimentation et les conditions d'environnement saharien)?

Répondre à cette question, il est nécessaire d'établir des valeurs de référence, pour cet

animal.

L'hypothèse générale est que les constante physiologiques comprennent des

constituant biochimiques, hématologiques, histologique, microscopique et autres, en

relation avec les maladies, troubles métaboliques, déséquilibre nutritionnels et carence

alimentaire, conditions d'environnement, stress et autres, et permettant de guider les

praticiens et éleveurs dans leurs traitements et l'optimisation de l'alimentation et de la

gestion.

Dans ce contexte, notre travail aura pour objectif:

*- de déterminer les modes d'élevage du dromadaire et d'éclaircir son potentiel

reproductif. Et cela dans le cadre d'une enquête au niveau de la région sud ouest de

l'Algérie,

*- de déterminer les paramètres hématologiques et biochimiques sériques, et

de rechercher l'implication de certaines facteur comme l'age, le sexe, le stade de

reproduction, la saison et la race. Et cela dans le cadre des analyses de laboratoire

*- d'apporter des éclaircissement sur le problème suivant: la variation

journalière de la température corporelle du dromadaire pose des problèmes

d'interprétation pour les praticien (diagnostic de la fièvre). Car cet animal,

homéotherme, quand il est privé d'au, il peut s'éloigner de son état d'homéothermie et

voit sa température corporelle varier d'une manière considérable au cours de la

journée (Zine fillali, 1991).

*- De contribuer a l'étude anatomique et histologique de la rate. Car ce dernier

est considéré comme le plus grand organe lymphoïde et la cible la plus importante de

la maladie la plus répondue chez cet animal, la trypanosomose.

Ceci nous permettra de disposer des données de base nécessaire pour une

exploitation plus rationnelle, contribuant ainsi au développement de cet animal et

obtenir une exploitation maximale de cette ressource en protéines animales dans un

milieu à faible productivité.

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CHAPITRE I: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

GENERALITES

L'image du dromadaire, symbole de la survie de l'homme dans le désert, est

attachée à l'histoire des grandes civilisations nomades des régions sèches et

chaudes de l'hémisphère nord de notre planète; il représente un des fondements

de la culture et de l'agriculture des sociétés concernées.

L'aire de répartition géographique du dromadaire est située dans les zones

tropicales et subtropicales sèches du nord de l'Afrique, de l'ouest du continent

asiatique et du nord-ouest de l'Inde (fig. 1). Les limites de la distribution

naturelle du dromadaire sont déterminées par les climats humides ainsi que par

la présence de la mouche tsé-tsé. Une implantation massive de dromadaires a été

faite au siècle dernier en Australie; des introductions très ponctuelles ont

également été réalisées aux Etats-Unis, en Amérique Centrale et aux Caraïbes,

en Afrique du Sud et en Europe. (Wilson, 1984; Wilson et al., 1990).

Le dromadaire est l'animal domestique par excellence des déserts caractérisés

par une longue période sèche et chaude souvent supérieure à huit mois et par des

précipitations rares et faibles comprises entre 50 et 550 mm par an.

Le dromadaire est utilisé à des fins multiples d'où son rôle essentiel; il est

exploité principalement pour le transport des marchandises, des personnes et

pour la fourniture de lait; celui-ci représente souvent la seule ressource

alimentaire régulière. Sa viande, sa laine et son cuir sont également largement

utilisés. Parfois dans certaines ethnies de l'est africain, l'animal est régulièrement

saigné et le sang est consommé en l'état ou mélangé au lait. D'une manière

générale, le dromadaire est très estimé et il représente pour son propriétaire la

concrétisation de sa réussite sociale.

Ce rôle majeur du dromadaire découle directement de sa remarquable

adaptation aux conditions de milieux très difficiles; elle lui permet de prospérer

là où aucun autre animal domestique ne peut simplement survivre.

Cette exceptionnelle résistance résulte de plusieurs particularités anatomiques

et physiologiques. Ainsi lorsque l'animal dispose de fourrages verts, il peut rester

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en saison tempérée plusieurs mois sans s'abreuver; en période très chaude, il peut

ne pas boire pendant 8 à 10 jours et perdre jusqu'à 30 % de sa masse corporelle

par déshydratation (Yagil et Etzion, 1980; Wilson, 1984; Yagil, 1985; Ramet,

1987).

Cette sobriété remarquable résulte de l'existence d'un métabolisme de base très

lent ainsi que de plusieurs mécanismes assurant une économie en eau. Les pertes

par la respiration et la transpiration sont très réduites en raison de la possibilité

que possède le dromadaire de supporter, sans difficulté apparente, une variation

de sa température interne de l'ordre de 6 degrés Celsius. Ainsi la chaleur

excédentaire, accumulée en période très chaude pendant le jour ou à la suite d'un

travail musculaire intense, est restituée ultérieurement par rayonnement,

conduction et convexion lorsque l'animal est au repos et lorsque l'atmosphère se

refroidit pendant la nuit. Par ailleurs, ses pertes en eau par respiration et

transpiration sont très faibles en proportion de la masse de l'animal; l'excrétion

d'eau par voies fécale et urinaire est également très limitée (Wilson, 1984; Yagil,

1986). La morphologie de l'animal caractérisée par la longueur des membres et

du cou et par la forme cylindro-conique de l'abdomen crée une grande surface

favorable aux échanges thermiques, la conductivité thermique générale du corps

semble également être favorisée par la localisation des réserves adipeuses au

niveau de la bosse (Wilson, 1984; Yagil, 1986).

Une seconde contrainte imposée par le milieu aride est la rareté et la médiocre

qualité alimentaire de la flore végétale rencontrée sur les parcours. Le

dromadaire se caractérise parmi les autres ruminants par la variété de son régime

alimentaire: il peut indifféremment se nourrir de plantes herbacées, d'arbustes,

de pousses d'arbres et même de cactées et de noyaux de dattes. Pendant la saison

sèche, il ne dispose le plus souvent que de plantes desséchées ou épineuses,

pauvres en protéines mais très riches en fibres et en cellulose (Peyre de

Frabregues, 1989). Selon les rares études dont on dispose actuellement à ce

sujet, il semble que le dromadaire digère mieux la cellulose et utilise mieux

l'azote que tous les autres mammifères (Kamoun et al., 1989; Gérard et Richard,

1989).

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Cette efficacité accrue dans la digestion de la cellulose apparaît consécutive à

un processus de mastication spécifique qui entraîne une meilleure imprégnation

de la salive dans le bol alimentaire; la présence au niveau de l'estomac de

cellules aquifères permet à la fois une meilleure humidification de l'aliment lors

de la rumination et une absorption améliorée de certains éléments solubles.

L'estomac semble par ailleurs capable de retenir les particules grossières et de ne

laisser migrer vers l'intestin que les éléments les plus fins d'où un rendement

digestif accru (Yagil, 1985; Yagil, 1986).

Une autre particularité du dromadaire est constituée par son système très

performant de recyclage de l'urée pour couvrir ses besoins en azote et compenser

la faible teneur des plantes du désert en cet élément. Contrairement aux autres

mammifères, le dromadaire possède des structures anatomiques très particulières

au niveau du rein qui limitent considérablement l'élimination d'urée par les

urines; l'élimination de l'urée sanguine est assurée par perméabilité sélective au

niveau des parois de l'estomac et de l'intestin; cette urée est ensuite assimilée par

la microflore de ces cavités pour assurer la synthèse protéique (Wilson, 1984;

Yagil et al., 1984; Yagil, 1985).

En 1985, la population totale de dromadaires a été estimée à 16,5 millions de

têtes; celle-ci est principalement concentrée en Afrique avec plus de 80 pour cent

du cheptel mondial; deux pays, la Somalie et le Soudan, dominent largement et

possèdent à eux seuls plus de 70 pour cent du cheptel africain. En Asie, environ

70 pour cent des dromadaires, se trouvent répartis sur le subcontinent Indien

(Wilson et al., 1990).

Le suivi dans le temps de l'évolution de l'effectif mondial du troupeau est

délicat en raison de l'absence dans le passé de statistiques précises et complètes.

Il apparaît toutefois qu'une régression de la population a été observée de 1950 à

1980 et a été provoquée par des causes aussi diverses que la motorisation des

transports, la sédentarisation des nomades et les sécheresses exceptionnelles. A

l'inverse, au cours de la dernière décennie, à l'exception de quelques fluctuations

locales et conjoncturelles, on assiste à un redéploiement du dromadaire (tableau

1). Cette évolution résulte de plusieurs facteurs dont le principal est une

demande accrue en lait et en viande consécutive au développement

démographique souvent très important des régions concernées. Un second

facteur apparaît lié à une plus large utilisation du dromadaire pour le transport et

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les travaux agricoles dans les pays où le coût des carburants pétroliers est élevé.

Le troisième élément qui a favorisé ce retour du dromadaire correspond à des

retombées de la recherche scientifique et technologique qui ne s'est intéressée

que très récemment à cet animal (Wilson et al., 1990); ces travaux ont montré en

particulier que le dromadaire était l'animal domestique le plus efficace en zones

arides et chaudes pour transformer la matière végétale en travail, en lait et en

viande; par ailleurs, l'acquisition de connaissances sur la pathologie et la

physiologie de l'animal, sur les produits obtenus, ont conduit à une meilleure

maîtrise des techniques d'élevage et de transformation (Hoste et al., 1985;

Higgins, 1986; Marie, 1987; O.I.E., 1987; IEMVPT, 1989; Wilson et al., 1990).

Accompagnant le développement d'un élevage de plus en plus intégrer dans les

circuits marchands, la recherche caméline connaît depuis moins de 3 décennies, un

réel renouveau. Si les premiers travaux sont anciens (on peut les dater de l'époque

de Buffon au milieu du XVIIIème siècle), la recherche caméline a surtout connu

un âge d'or pendant la période coloniale. La France notamment, et la Grande-

Bretagne dans une moindre mesure, puissance coloniale occupant de vastes

régions désertiques, ont développé une forte tradition méhariste au sein de laquelle

les vétérinaires ont tenu une place mémorable. Une floraison d'ouvrages ou de

documents a marqué cette période autour des années du milieu du XXème siècle.

Certains de ces ouvrages, comme celui de Curasson en 1947 consacré aux

maladies du dromadaire ont été pendant très longtemps des ouvrages de référence.

Si la période des indépendances en Afrique et en Asie a vu un recul de la

recherche caméline, depuis la fin des années 70 avec les Colloques et Congrès de

Khartoum (1979), de Ouargla (1988), de Paris sur la reproduction (1990), de

Dubaï (1992), de Nouakchott sur le lait (1994), d'Eilat (1996), d'Al-Ain (1988 et

2002), de Ouarzazate sur le chamelon (1999), d'Almaty (2000), d'Ashkabad

(2004) pour ne citer que les plus importants, on assiste à la redécouverte de

l'intérêt scientifique du dromadaire. Une communauté scientifique internationale

de camélologues se construit peu à peu.

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Tableau 01: Population mondiale de dromadaires par pays rapportée à la surface et à la

population (Source: FAO 2009 Production Yearbook No. 44)

Pays Superficies km2

Population dromadaire (milliers) Densité dromadaires nbre/km2)

AFRIQUE

Algérie 2 381 741 135 0,06

Burkina Faso

274 200 5 0,02

Djibouti 23 200 59 2,50

Egypte 1 001 450 190 0,20

Ethiopie 1 221 900 1 080 0,88

Kenya 580 370 810 1,40

Libye 1 759 540 193 0,11

Mali 1 240 190 241 0,19

Maroc 446 550 43 0,10

Mauritanie 1 025 520 820 0,80

Niger 1 267 000 420 0,33

Nigéria 923 770 18 0,02

Sénégal 196 720 15 0,08

Somalie 637 660 6 855 10,75

Soudan 2 505 810 2 800 1,12

Tchad 1 284 000 540 0,42

Tunisie 163 610 187 1,14

ASIE

Afghanistan 652 090 265 0,40

Arabie saoudite

2 149 690 405 0,19

Emirats arabes unis

83 600 115 1,37

Inde 3 287 260 1 450 0,44

Irak 438 320 59 0,13

Iran 1 648 000 27 0,02

Israël 20 770 10 0,48

Jordanie 89 210 15 0,17

Koweït 17 820 6 0,34

Oman 212 460 87 0,41

Pakistan 796 100 990 1,24

Qatar 11 000 24 2,18

Syrie 185 180 5 0,03

Yémen 527 970 144 0,27

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Figure1:Aire de répartition géographique du dromadaire (Camelus dromedarius)

d'après WILSON, 1984.

Les nouvelles tendances de cette recherche sont détaillées dans une publication

de (Faye, 2004). On peut en rappeler ici les grandes lignes : le dromadaire interroge

la Recherche en tant que modèle biologique, par son métabolisme particulier de

l'adaptation aux conditions désertiques, par ses capacités pharmacologiques

(métabolisme des xénobiotiques) et immunologiques (structure des

immunoglobulines) uniques parmi les mammifères supérieurs, par les caractéristiques

médicinales de son lait dont la composition, notamment en lactoprotéines

thermorésistantes, révèle des particularités qui intéressent la médecine et la diététique

humaine. Il interpelle également les chercheurs zootechniciens en tant que

producteurs de biens zootechniques à haute valeur ajoutée comme le lait de chamelle,

mais aussi parce qu'il peut être soumis à une intensification de sa productivité

numérique par des programmes d'amélioration de ses performances de reproduction

incluant l'intégration de biotechnologies modernes de la reproduction comme

l'insémination artificielle ou le transfert d'embryons. Il est judicieux d'y ajouter les

travaux sur le dromadaire de course, sur toutes ses activités physiologiques liées à

l'effort, ainsi que les recherches pour une meilleure maîtrise sanitaire. Il intéresse

enfin les chercheurs en écologie en tant qu'élément central des écosystèmes

désertiques. Il est en effet un élément essentiel de la lutte contre la désertification, en

maintenant une activité pastorale dans les régions les plus marginales de la planète. Il

est un élément de la productivité des zones arides en permettant l'émergence d'une

véritable économie pastorale marchande comme en témoignent les exemples de

Mauritanie ou du Niger autour des laiteries à base de lait de chamelle. Enfin, il permet

la valorisation du désert en autorisant l'apparition ou le développement sur les

marchés de produits " terroir " à forte identité culturelle, comme par exemple, le lait

fermenté d'Asie Centrale. La science redécouvre ainsi les vertus biologiques,

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zootechniques et écologiques d'une espèce qui rentre ainsi de plain-pied dans le 3ème

millénaire dans lequel il a toute sa place.

I –Caractéristiques générales du milieu naturel du dromadaire

Le Sahara est le plus grand des déserts, mais également le plus expressif et

typique par son extrême aridité, c’est à dire celui dans lequel les conditions

désertiques atteignent leur plus grande âpreté. Plusieurs auteurs ont entamé se sujet

nous nous contentons de citer la synthèse réalisé par Chehma (2002) dans sa thèse"

Etude floristique et nutritive des parcours camelin du Sahara septentrional algérien".

Le Sahara s’étend à travers le tiers septentrional du continent africain de

l’atlantique de la mère rouge, sur une surface totale de 8 millions de Km2. C’est là où

les conditions climatiques atteignent leur plus grande sévérité. Pratiquement, ces

limites se situent en deçà des isohyètes 100 à 150mm. Le Sahara est subdivisé en ;

Sahara septentrional, méridional, central et occidental.

Le Sahara septentrional, avec 1 million de km2, est soumis à un extrême du

climat méditerranéen, où les pluies surviennent toujours en hiver. Il se présente

comme une zone de transition entre les steppes méditerranéennes nord africaines et le

Sahara central. La pluviosité à laquelle il est soumis est comprise entre 50 et 100 mm.

1. La géomorphologie

On a admet que, s'il y est une région du globe, où les formes de relief sont

particulièrement nettes et visibles, c'est bien le Sahara et si les processus

morphogénétiques (vent, eau…etc.) à l'oeuvre dans ce milieu sont caractéristiques,

rien n'est étonnant à ce que les formes qui en résultent le soient aussi.

Les principales familles de paysage saharien sont:

Les Hamadas: Ce sont des plateaux rocheux à topographie très monotone, souvent

plate à perte de vue

Les Regs: Ce sont des plaines de graviers et de fragments rocheux. Au Sahara, ils

occupent des surfaces démesurées.

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Les accumulations sableuses: Le sable est un élément essentiel du paysage saharien.

Cependant, les dunes sont loin de recouvrir la totalité du Sahara, mais se localisent

généralement dans de vastes régions ensablées appelées les ergs. les dunes peuvent

avoir des formes différentes en fonction de la direction dominante du vent.

Les daya: Ce sont des petites dépressions circulaires, résultant de la dissolution locale

des dalles calcaires ou siliceuses qui constituent les Hamadas.

Les Sebkha et les Chott: Lorsque les eaux s'évaporent sous l'effet de la chaleur, des

plaques de sels divers se déposent en surface formant suivant l'origine de leurs eaux

(phréatiques ou superficielles) les chotts et les sebkhas.

Les lits d'Oueds: Le lit d'Oued est l'espace qui peut être occupé par des eaux d'un

cours d'eau. Ces matériaux peuvent avoir comme origine soit des roches en place, soit

des matériaux transportés par le cours d'eau.

2. La géologie

Schématiquement, on observe un substratum de formation antécambrienne

recouvert par des séries sédimentaires pelliculaires plus au moins épaisses.

Ce socle très ancien est formé selon de granites, de gneiss, de schistes

cristallins et de quartzites, vestiges d'un massif gigantesque à l'époque. Au début de

l'ère primaire l'érosion et la désagrégation arasent ce relief et le mue en une vaste

pénéplaine. Par la suite, la mer envahit plusieurs fois le socle cristallin du Sahara puis

se retire. Il en résulte la formation de diverses couches sédimentaires marines plus au

moins considérables. C'est de cette époque que datent les roches calcaires, les grés et

les schistes. Au début du secondaire, le Sahara fut un continent, ce qu'atteste la

présence de grés riches en bois silicifiés formés à cette époque. Puis la mer déferle

une nouvelle fois, et reste jusqu'à l'Eocène au début du Tertiaire. Ce dernier, se

caractérise par l'apparition de roches continentales. L'ère Quaternaire au Sahara se

distingue par une succession de périodes sèches et humides.

3. L’hydrologie

L’hydrologie superficielle: Dans ce désert typique qu'est le Sahara, les précipitations

sont non seulement rares, mais toujours très irrégulières. Par suite les conditions de

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l'écoulement y sont particulières l'absence d'un écoulement permanent dans les

talwegs, la désorganisation du réseau hydrographique et la dispersion de l'eau en

"mares,"gueltas" ou" redirs")

En effet, les Oueds sahariens n'ont pas un régime de crues régulier mais plutôt

de caractère accidentel: quand les pluies s'abattent, les Oueds coulent quelques jours

et débordent même. Ce phénomène se produit jusqu'à trois fois par an au confins Nord

du Sahara, beaucoup plus rarement au centre.

L'hydrogéologie: Au Sahara septentrional., le bassin sédimentaire constitue un vaste

bassin hydrogéologique d'une superficie de 780 000 Km², avec un maximum

d'épaisseur de 4000 à 5000 m .Ce grand bassin comporte deux vastes aquifères

profonds et superposés, relativement indépendants en Algérie, qui sont :

- Le continental intercalaire, surtout gréseux, situé à la base. Il constitue la formation

la plus étendue;

- Le complexe terminal, au sommet, est plus hétérogène, il comprend : La nappe

phréatique; La nappe du mio-pliocène; La nappe du sénono-éocène; La nappe du

turonien; Les potentialités du Sahara algérien en terme de ressource en eau, sont

évaluées à 5 milliards de m3.

4. Le climat

Les caractères du climat saharien sont dus tout d'abord à la situation en

latitude, au niveau du tropique, ce qui entraîne de fortes températures, et au régime

des vents qui se traduit par des courants chauds et secs .Le climat saharien est

caractérisé notamment par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations, une

luminosité intense, une forte évaporation et de grands écarts de température.

Les précipitations: les précipitations ont pratiquement toujours lieu sous forme de

pluies. Ces dernières sont caractérisées par leur faible importance quantitative et les

pluies torrentielles sont rares. Elles sont liées aux perturbations soudano-sahariennes

ou sahariennes.

Cette insuffisance de pluies sahariennes est accompagnée d'une irrégularité

très marquée du régime pluviométrique et d'une variabilité inter annuelle

considérable, ce qui accentue la sécheresse.

La température: Le climat thermique du Sahara est relativement uniforme; dés la

partie septentrionale, on rencontre des étés brûlants qui ne sont guère plus dure que

ceux qui s'observent dans la partie centrale et même soudanaise .Les températures

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moyennes annuelles sont élevées, avec des maxima absolus pouvant atteindre et

dépasser 50 °C, et des minima de janvier variant de 2 à 9°C. La température du sol en

surface peut dépasser 70°C. Cependant, en profondeur, les températures vont

diminuer rapidement et s'équilibrer. Il ne peut geler, normalement, que dans la partie

Nord du Sahara et bien entendu sur les montagnes.

Le vent: Malgré les apparences, le Sahara n'est pas un pays venteux, mais un pays où,

par suite de sa dénudation, on ressent le plus facilement le vent. Les effets du vent

sont partout sensibles et se traduisent par le transport et l'accumulation du sable, le

façonnement des dunes, la corrosion et le polissage des roches et surtout

l'accentuation de l'évaporation…etc.

L'évaporation: L'évaporation se définit par l'épaisseur, exprimée en millimètre, de la

couche d'eau évaporée dans l'unité du temps que l'on considère : jours, mois, année.

C'est un phénomène physique qui augmente avec la température, la sécheresse de l'air

et l'agitation de cet air.

Le Sahara apparaît comme la région du monde qui possède l'évaporation la

plus élevée. Cette perte d'eau, peut avoir comme origine:

- l'évaporation de masses d'eau libre ou de celle contenues dans le sol: évaporation

physique.

- l'évaporation par les végétaux (qui peut être considérée comme secondaire dans les

régions sahariennes) : évaporation physiologique.

L'humidité de l'air: L'humidité relative au Sahara est faible, souvent inférieure à 20%,

même dans les montagnes, ce n'est qu'exceptionnellement que l'on observe des

valeurs plus fortes, tandis qu'au Sahara septentrional. Elle est généralement comprise

entre 20 et 30% pendant l'été et s'élève à 50 et 60% parfois davantage en janvier

L'insolation: A cause de la faible nébulosité de l'atmosphère, la quantité de lumière

solaire est relativement forte, ce qui à un effet desséchant en augmentant la

température. Les durées d'insolation sont évidemment très importantes au Sahara (de

9 à 10 heures par jour) ce désert est avant tout le pays du soleil. Les durées

d’insolation varient assez notablement d'une année à l'autre et même suivant les

périodes de l'année envisagée

La nébulosité: La nébulosité moyenne annuelle, exprimée en dixième de ciel couvert

est partout très faible. Le nombre de jours clairs, sans aucun nuage, peut s'élever à 230

jours.

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II- Élevage et contraintes sanitaires:

1- élevage:

Comparativement aux autres espèces polygastriques, l’utilisation du

dromadaire comme animal d’élevage est donc relativement récente. Les finalités de

l’élevage de dromadaires sont multiples et globalement beaucoup plus variées que

pour les autres espèces de ruminants domestiques. Outre l’utilisation classique à des

fins de production (lait, viande, cuir, poil), le dromadaire joue encore un rôle capital

dans certaines zones comme animal de bât ou de travail (exhaure de l’eau, noria,

culture attelée), c’est aussi un animal de selle et, à ce titre, il a représenté un auxiliaire

important pour l’utilisation des espaces semi désertiques et désertiques par l’homme,

voire pour la conquête militaire ou la chasse (Mansard, 1993). Compte tenu de l’aire

de répartition des grands camélidés leur élevage traditionnel est plutôt associé au

pastoralisme nomade ou transhumant. Ces deux modes d’élevage se distinguent par le

caractère irrégulier (nomadisme) ou régulier (transhumance) des déplacements

saisonniers. Contrairement à une idée reçue, le grand nomadisme camelin est peu

fréquent à l’inverse de la transhumance plus couramment pratiquée, y compris sur des

courtes distances (Faye, 1992). Il existe également un élevage sédentaire, parfois à

caractère intensif, pour la production de viande (embouche cameline particulièrement

développée dans la corne de l’Afrique pour l’exportation vers les pays du Golfe) et de

lait. Dans ce dernier cas, on assiste depuis une décennie à l’émergence de systèmes de

production intensifs périurbains (Nouakchott, Modagiscio, Djibouti), le lait de

chamelle étant économiquement bien valorisé.

A ces systèmes, que l’on pourrait qualifier de « traditionnels », s’ajoutent des

types d’exploitation « modernes » essentiellement concentrés dans les pays du Golfe

et en Israël et destinés soit à la production laitière intensive, soit à l’élevage

d’animaux de course.

Faye et al., (1995) ont qualifié l'élevage du dromadaire comme un élevage à

risque. Ils ont justifié cette qualification par la synthèse suivante:

Malgré ses remarquables qualités d’adaptation aux conditions difficiles, le

dromadaire demeure un animal de faible productivité, de développement tardif, de

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reproduction lente, de viabilité faible chez le jeune, même si tout ceci est compensé en

partie par une longévité remarquable pour un herbivore domestique. L’ensemble de

ces considérations fait de l’élevage de dromadaire un élevage à risque. Pour pallier

ces inconvénients et pour répondre conjointement aux contraintes spécifiques du

milieu subdésertique, les éleveurs ont développé des stratégies que l’on peut résumer

par 3 points essentiels:

Répartir les risques entre les espèces: Tous les animaux ne sont pas sensibles aux

mêmes maladies ou, à un même degré, à la sécheresse et la sous-nutrition. Aussi

l’élevage spécifique de dromadaire est plutôt rare. La plupart du temps les éleveurs

associent camelins et petits ruminants, voire bovins. De plus, la diversité des espèces

qui n’ont pas le même comportement alimentaire permet de valoriser au mieux les

ressources fourragères disponibles entre graminées (bovins, ovins), formations

arbustives (caprins) et arborées (camelins).

Répartir les risques dans l’espace: La transhumance ou le nomadisme sont avant tout

des modes d’élevage centrés sur le déplacement saisonnier ou non des animaux afin

de valoriser au mieux les ressources fourragères et en eau disponibles. Les

déplacements des troupeaux sont raisonnés en fonction de la disponibilité en

pâturages et en points d’abreuvement.

Répartir les risques dans le temps: Le prêt d’animaux est une pratique courante en

zone saharienne et sahélienne. Ces transferts d’animaux sur la base de contrats variés

selon les régions et les ethnies, permettent de constituer des réseaux de solidarité

entre les pasteurs qui, lors de sécheresse ou d’épizootie, peuvent reconstituer leur

cheptel en récupérant, çà et là, les animaux confiés à des membres de leur clan ou de

leur famille.

2- Les contraintes sanitaires:

La dispersion du cheptel camelin dans les espaces désertiques n’a pas permis

une connaissance aussi approfondie de la pathologie que pour les autres ruminants

domestiques. Il existe cependant plusieurs ouvrages qui font le point sur l’ensemble

des troubles sanitaires qui peuvent affecter l’animal dans son milieu naturel.

L’ouvrage de Schwartz et Dioli (1992) est, à notre connaissance, le plus complet et le

plus récent sur le sujet. Le British Veterinary Journal a également publié une série de

8 articles sur la santé du dromadaire (Higgins et Kolk, 1984). Le dromadaire est

sensible à la plupart des grandes maladies infectieuses qui affectent les bovins des

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zones tropicales :charbon symptomatique, charbon bactéridien, pasteurellose,

salmonellose. La brucellose ne paraît pas, selon les enquêtes sérologiques réalisées,

d’incidence important (Domenech, 1977).

Concernant les grandes maladies virales, le dromadaire n’est pas réceptif à la

peste bovine, ni à la fièvre aphteuse. En revanche il paie un lourd tribut à la variole

cameline, maladie due à un Pox-virus pour laquelle il existe aujourd’hui plusieurs

vaccins (Saint-Martin, 1994). Les maladies pyogènes sont très fréquentes chez le

dromadaire. Elles se traduisent par des abcès ou des lésions suppuratives dont la

forme la plus grave est une lymphadenite. Celle-ci est décrite sous le nom de « Malla

« par les éleveurs d’Afrique de l’Est, et se caractérise par une forme externe (abcès

fréquents au niveau des ganglions cervicaux ou ischiatiques) ou interne (Richard,

1984). Les agents responsables sont non spécifiques: Corynebacterium pyogènes et C.

pseudotuberculosis (Domenech et al 1977). La pathologie du dromadaire est

cependant dominée, dans les zones tropicales, par les parasitoses : la trypanosomose

due à Trypanosoma evansi transmis par les taons et les stomoxes ; les strongyloses

gastro-intestinales bien étudiées par Graber et al (1967). la gale qui affecte surtout les

jeunes, mais estmieux maîtrisée aujourd’hui du fait de molécules actives et efficaces

contre le sarcopte (Hashim et Wasfi 1986).

Le dromadaire est aussi sensible à un ensemble de pathologies d’étiologie

multifactorielle telle que le « complexe des affections respiratoires du dromadaire »

ou les « diarrhées du chamelon ». Ce dernier est d’ailleurs très sensible aux maladies

et sa viabilité est plutôt mauvaise, puisque des taux de mortalité chez les jeunes de

l’ordre de 30 à 40% sont fréquemment cités dans la littérature (Richard 1984 ) Le

dromadaire peut être aussi affecté par les maladies nutritionnelles par carence ou

toxicité, mais de ce point de vue, les données sont éparses et souvent anciennes (Faye

et Bengoumi, 1994). En Afrique du Nord, on décrit la « Maladie du Kraft » qui

semble associée à un déficit en phosphore. Des cas de carence en sélénium ont été

décrits au Maroc (Hamliri et al., 1990). Compte tenu de son milieu, le dromadaire

peut aussi être affecté par des carences en sel provoquant boiteries et nécroses

cutanées. Les éleveurs pratiquent la plupart du temps la cure salée pour parer à ces

problèmes (Wilson, 1984). Enfin, bien que souvent mal diagnostiquées, il faut

signaler l’importance de la mortalité due aux intoxications par les plantes. Si le

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dromadaire est très sélectif dans ses choix alimentaires, il peut être facilement victime

d’intoxications lors de déplacements ou au moment des transhumances.

III- Le potentiel productif:

En dépit des fortes contraintes induites par le milieu, le dromadaire permet par

ses productions (lait, viande, travail et autres) la survie de populations souvent

marginalisées (Stiles, 1988), mais aussi le développement d’une économie d’élevage

bien rémunérée pour les besoins des concentrations urbaines en pleine croissance.

1- La reproduction:

Le dromadaire est un animal tardif puisque les femelles ne sont capables de

concevoir qu’à partir de 3 ans. En milieu traditionnel, elles sont rarement mises à la

reproduction avant 4 ans ce qui, compte tenu de la durée de gestation, permet

d’obtenir une première mise bas vers 5 ans (Richard, 1984 ). Chez le mâle, les

premières saillies peuvent être assurées à partir de l’âge de 3 ans, mais la pleine

maturité sexuelle n’est atteinte que vers 6 ans. Cependant, l’amélioration des

connaissances de base concernant la reproduction dans cette espèce ainsi qu’une

meilleure maîtrise de l’alimentation et des pratiques permettent d’accélérer

sensiblement la mise à la reproduction. Ainsi, en 30 ans (1961-1990), l’âge à la mise à

la reproduction des femelles est passé de 3,8 à 3 ans, l’âge à la 1ère mise bas de 5,2 à

4 ans, dans la région de Bikaner en Inde (Khanna et al 1993). Au Kenya, Karimi et

Kimenye (1990) observent de fortes différences entre le troupeau de leur station

expérimentale et les troupeaux traditionnels : respectivement 36 et 38 mois pour l’âge

à la mise à la reproduction 48 et 58 mois pour l’âge à la première mise bas.

La durée de gestation chez la chamelle approche généralement 13 mois : en

Inde 382 à 389 j selon Khanna et al. (1993), 404 j selon Ram et al. (1977), 380 j en

Afrique de l’Est (Moallin et Mohamud, 1990). Comme l’activité sexuelle est

saisonnière) du fait, en particulier de la variation saisonnière des ressources

alimentaires), la saison des mises basses et la saison de reproduction coïncidente

généralement.

Les femelles qui allaitent reviennent en chaleur assez tard après la parturition,

du moins dans les conditions d’élevage traditionnel. De ce fait, la plupart des auteurs

s’accordent pour considérer que l’intervalle entre mise bas est supérieur à 2 ans : entre

24 et 26 mois selon Khanna et al ) 1993( , 30 mois selon Saley (1990) au Niger, 28,5

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mois selon Saint-Martin et al. (1994) au Soudan. En revanche, en utilisant

l’allaitement artificiel pour séparer précocement le chamelon de sa mère, Moslah

(1990) obtient des intervalles beaucoup plus faibles, gagnant ainsi près d’une année :

403,5 j ± 8,2. Il résulte de ces considérations des taux de fécondité plutôt faibles,

compris entre 30 et 50 % (Richard 1984). Dans son enquête portant sur 834

troupeaux au Soudan, Saint Martin et al (1994) ont observé un taux ne dépassant que

rarement 40.%

La chamelle est une espèce à ovulation provoquée, ce qui peut perturber lors

d’accouplement les cycles ovariens de durées très inégales. Par ailleurs, les ovulations

multiples sont rares, ce qui explique la rareté des cas de gémellité dans cette espèce

(moins de 0,5 %.). Ces faibles performances de reproduction sont cependant

compensées par une longévité remarquable, comparée à celle des ruminants

domestiques. La carrière de reproduction peut perdurer jusqu’à 20 ans (Faye et al.,

1993) La durée de vie du dromadaire est de l’ordre de 30 ans, mais peut dépasser 40

ans. Une bonne reproductrice est donc capable de produire dans sa vie 7 à 10 jeunes

(Richard , 1984). Ces aspects ont été peu étudiés dans le contexte des pays tempérés.

L’activité sexuelle saisonnière est vraisemblablement perturbée dans les

conditions climatiques et alimentaires du Nord. Quelques éleveurs déclarent obtenir

des intervalles entre mise bas de l’ordre de 14 mois. Il convient de noter également,

qu’en période de rut, le mâle peut devenir agressif et dangereux pour son entourage. Il

n’est donc pas conseillé de le conserver pour des activités de loisir au cours de ces

périodes. La castration ,qui peut s’effectuer assez tard (jusqu’à6 ans), a l’avantage de

les rendre dociles toute l’année et plus facilement utilisables pour le bât ou la selle.

2- La production laitière:

Les données concernant la production laitière chez les chamelles sont

relativement nombreuses, mais dispersées et souvent incomplètes, sans parler des

incertitudes méthodologiques. Les chiffres disponibles varient entre 10001/lactation

dans des conditions désertiques (Richard, 1980) à près de 00 5 litres dans les zones

irriguées (Knoess et a.l 1986). Des productions exceptionnelles dépassant 10 000

litres sont citées dans la littérature (Richard, 1984). De nombreuses mesures ont

également été réalisées chez le chameau de Bactriane par les chercheurs russes : des

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productions situées entre 5 000 et 7 500 litres sont fréquemment citées (Wilson,

1984) . Les durées de lactation sont très variables : de 7 à 24 mois (Knoess et al 1986;

Richard, 1984) mais la majorité est comprise entre 8 et 18 mois. Dans les mêmes

conditions géoclimatiques, la chamelle s’avère meilleure laitière que les zébus locaux

ou croisés avec des races européennes (Knoss et al., 1986). Pour une même

production et dans les conditions comparables, la chamelle en lactation exige moins

de superficie de pâturage que les vaches (Yagil, 1986).

Cependant, les performances laitières en milieu réel d’élevage extensif sont

mal connues compte tenu des difficultés méthodologiques :une part très variable de la

production (de 25 à 60 % selon les sources) est consommée par le chamelon ; les

facteurs alimentaires sont mal connus, les aspects génétiques ne sont pas maîtrisés.

L’évolution de la courbe de production laitière a été peu étudiée. Les quelques

données de la littérature indiquent cependant une bonne persistance de la lactation qui

se traduit par des pentes faibles (Richard et Gérard, 1989 ) Par ailleurs, la réponse des

chamelles à une alimentation améliorée est plutôt très bonne du point du vue de la

production. Le lait de chamelle est légèrement acide et sa composition générale assez

proche de celle des bovins. Toutefois, il est en moyenne un peu moins riche en

matières grasses. En revanche, il se caractérise par une teneur très élevée en vitamine

C et en acide linoléique. Ces caractéristiques permettent de conserver le lait de

chamelle à la température ambiante pendant 2 ou 3 jours, ce qui autorise à en différer

la consommation sans être obligé de le transformer. Du reste, le lait de chamelle n’est

pas utilisé traditionnellement sous forme de beurre ou de fromage.

3- La production de viande:

Le poids à la naissance varie peu, semble t-il, en fonction des conditions

d’alimentation de la mère (Kamoun 1989), mais dépend surtout du génotype: de 26 à

42 kg environ, avec un poids observé sensiblement plus élevé chez les mâles (Richard

1984). En milieu traditionnel, la croissance pondérale des chamelons est de l’ordre de

190 à 310 g/jour au cours de la première année (Richard 1984). Dans des conditions

expérimentales, lorsque la totalité du lait de la mère est mise à la disposition du jeune

et qu’un apport alimentaire complémentaire est proposé, le gain moyen quotidien est

de 440 à 580 g (Field, 1979). D’autres études citent des GMQ de l’ordre de 750 g

dans des conditions alimentaires optimales, notamment en Libye. Il ne semble pas que

le sevrage constitue un moment perturbant la courbe de croissance, le chamelon

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s’habituant très vite à la consommation de fourrages naturels. De ce fait, le sevrage est

naturellement très progressif (Richard, 1984). Entre 1 et 2 ans le GMQ est de l’ordre

de 420 g en situation expérimentale (Kamoun, 1989 ). .A Djibouti, sur des animaux

préalablement sous-alimentés, l’apport d’une complémentation a permis d’obtenir un

GMQ de 550 g (Faye et al., 1992a). Il existe quelques études comparées

bovins/camelins : en Australie, un essai de 47 jours réalisé en situation d’élevage

extensif 1 (animal/19 ha) a permis d’obtenir un GMQ dans la période considérée de

800 g pour les bovins, 1 100 g pour les dromadaires et 2 300 g pour les buffles

(Newman, 1980 cité par Richard 1984). Le poids adulte est atteint vers 7 ans en

fonction des races et des conditions sanitaires et alimentaires. Cependant les animaux

âgés de plus de 20 ans ont tendance à perdre du poids. Le poids adulte varie entre 450

et 700 kg selon les types d’animaux. Les animaux d’Afrique de l’Est (en particulier la

race dite " Grand Somali ") sont parmi les plus lourdes. Certains animaux à

l’embouche dépassent 800 kg. Les rendements carcasse cités dans la littérature varient

selon les types d’animaux abattus de 45 à 57% (Richard 1984). Dans certaines

conditions (animaux castrés à l’embouche), des rendements approchant 70 % ont été

cités.

On peut considérer globalement que ces rendements observés sont plutôt bon

compte tenu que la plupart des animaux abattus, sont des animaux de réforme, assez

âgés et non préparés en vue de la production de viande.La viande de dromadaire est

relativement maigre. Elle ne contient que 0,92-1,01 % de lipides contre 1,2-4,8 %

chez les bovins (Nasr et al., 1965). La concentration du tissu adipeux au niveau de la

bosse contribue à conférer à la viande cette qualité de maigreur. La graisse de la bosse

est recherchée par les nomades comme réserve de matières grasses. Wilson )1984 (

estimant un poids de carcasse moyen de 210 kg dont 10 kg de matières grasses, soit

32,5 kg de protéines et 997 000 kJ d’énergie considèrent que la masse de viande

produite annuellement par un dromadaire couvre les besoins d’un homme adulte

pendant 35 jours pour les protéines, mais seulement 5 jours pour l’énergie.

4- La production de travail:

En zone saharienne et péri-saharienne, le dromadaire est encore largement

utilisé au titre d’animal de selle. Il peut parcourir 50 à 100 km par jour à la vitesse

moyenne de 8 à 12 km/h (Richard 1984). Dans les Pays du Golfe, l’activité de course

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représente l’objectif premier de l’élevage du dromadaire et sollicite une importante

activité de recherche centrée sur la physiologie de l’effort (Beaunoyer1992, ; Knight et

al..,1992). L’utilisation du dromadaire comme animal de bât a considérablement

diminué depuis la motorisation des transports transsahariens. Cependant, les

populations nomades ou transhumantes continuent d’employer ce moyen de transport

lors des déplacements de l’unité familiale ou pour assurer le port de marchandises en

des lieux d’accès impossible pour les engins à moteur. En pratique, les charges sont

comprises entre 150 et 200 kg par animal, transportées à la vitesse moyenne de 4

km/h sur 24-40 km par jour. Cette activité peut être assurée pendant plus de En

Afrique du Nord, mais aussi en Afrique de l’Est, au Pakistan et en Inde, le dromadaire

est affecté à certaines tâches agricoles )araire, noria, puisard). Sa force de traction est

loin d’être négligeable. Elle est généralement considérée comme supérieure à celle

des bovins, en particulier dans les zones sableuses. Sa vitesse de travail (2,5 km/h) et

la durée quotidienne d’effort qu’il peut fournir )5-6 heures) sont comparables à celles

du cheval (Schwartz et Walsh, 1992).

IV - Mécanismes physiologiques d'adaptation du dromadaire:

Le dromadaire a une physiologie entièrement tournée vers l'anticipation des

périodes de pénuries alimentaires et hydriques. Les mécanismes d'adaptation à la

déshydratation sont complexes et mettent en jeu un ensemble très large de paramètres

qui donnent, une fois réuni, ce comportement unique parmi les espèces domestiques.

La résistance du dromadaire à la déshydratation et à la chaleur est proverbiale. De fait,

cette caractéristique qui a depuis longtemps intrigué les chercheurs représente l'un des

aspects les plus étudiés chez le dromadaire (Faye, 1997 et Van Schillorn Van Veen et

Loeffler,1990). La plupart des espèces adaptées au milieu désertique ont développé un

comportement de fuite vis-à-vis de la chaleur et de la sécheresse en s'enfonçant dans

le sol pendant les périodes chaudes, limitant ainsi les déperditions d'eau et accédant à

une relative fraîcheur. Un tel comportement est bien entendu inconcevable pour un

animal de la taille du dromadaire. Aussi lui a-t-il fallu, au cours de son évolution,

mettre en œuvre d'autres mécanismes physiologiques qui font de cette espèce, un

remarquable modèle biologique de résistance à l'aridité. On peut ramener ces

mécanismes d'adaptation à la déshydratation à deux mécanismes majeurs :

- la réduction des pertes hydriques par des processus d'économie ;

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-le maintien de l'homéostasie par la régulation de la concentration des paramètres

vitaux et une excrétion maximale

À partir d'une synthèse des travaux portant sur la capacité du dromadaire à

résister aux conditions d'un milieu caractérisé par son aridité et la faiblesse des

ressources minérales alimentaires disponibles, les auteurs montrent que c'est grâce à la

somme des différents petits perfectionnements des mécanismes métaboliques et

physiologiques que le dromadaire peut survivre dans les conditions des milieux

désertiques.

Le dromadaire est connu pour sa résistance à la soif, à la chaleur, à la sous-

nutrition protéique. Il a développé face aux contraintes du milieu désertique un

ensemble de facultés physiologiques remarquables (Faye, 1997) qui lui ont conféré

une légendaire réputation. On sait également la capacité peu commune de cette espèce

à ingérer des fourrages et de l'eau salés sans affecter ses fonctions métaboliques

(Bengoumi, 1992). Le dromadaire étant habitué à survivre dans l'univers minéral des

zones arides et semi-arides, on peut s'étonner de l'intérêt de travaux portant

précisément sur la nutrition minérale chez les camélidés. Pourtant, les carences

minérales sont assez largement répandues chez les espèces domestiques, notamment

en Afrique (Van Schillorn Van Veen et Loeffler, 1990), et le dromadaire n'échappe

pas aux risques d'une alimentation déficitaire en éléments minéraux majeurs ou

mineurs (Faye et Bengoumi ,1994).

Depuis une dizaine d'années, de nombreux travaux fondamentaux et appliqués

ont été menés sur le métabolisme minéral chez le dromadaire par diverses équipes

notamment au Maroc, à Djibouti (Faye et. Mangrovee 1993); en Jordanie, dans les

Émirats arabes et en France. Les résultats semblent indiquer un ensemble de

particularités accentuant encore la capacité de cette espèce à résister aux conditions

d'un milieu caractérisé non seulement par son aridité, mais aussi par la faiblesse

épisodique des ressources minérales alimentaires disponibles. Le présent article

propose de faire une synthèse des connaissances actuelles.

1- Métabolisme hydro électrolytique:

Le cycle déshydratation réhydratation, il est aisé de le comprendre, va d'abord

influer sur le métabolisme hydro-électrolytique. Autrement dit, comment vont s'opérer

les transferts d'eau et des électrolytes entre l'organisme et le milieu extérieur, d'une

part, et entre les différents compartiments liquidiens de l'organisme, d'autre part.

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Généralement, le métabolisme de l'eau et celui des électrolytes sont indissociables,

mais il est préférable de les considérer séparément lors de la déshydratation.

Équilibre hydrique:

* Teneur et répartition de l'eau:

L'eau, principal constituant de l'organisme, représente environ 60 % du poids

corporel chez la plupart des mammifères domestiques. Les variations de ce taux

observées chez le dromadaire, de 58 à 75 % (Faye et Bengoumi, 1994; Faye et.

Mangrovee, 1993) sont associées à l'état d'engraissement et d'hydratation. On observe

également des variations saisonnières avec des valeurs plus élevées en saison sèche

qu'en saison humide, le dromadaire ayant la capacité à accumuler de grandes quantités

d'eau au moment de la saison sèche pour compenser les pertes hydriques et la

faiblesse des apports (Riad et al.,1994).

La répartition de l'eau dans les différents secteurs exprimée en pourcentage du

poids corporel est comparable à celle des autres ruminants domestiques.

L'une des caractéristiques remarquables du dromadaire est sa capacité à

résister à une déshydratation qui peut atteindre plus de 30 % de son poids corporel, ce

qui correspond à une perte d'environ 50 % de son capital hydrique.

À titre comparatif, la plupart des animaux domestiques ne peuvent survivre à

des pertes hydriques dépassent 12 à 15 % du poids corporel (Faye, 1997) et les

ruminants sauvages des zones arides (même l'addax pourtant réputé pour ses capacités

d'adaptation aux conditions désertiques) n'atteignent pas les performances du

dromadaire en la matière (Bengoumi, 1992). De fait, la privation d'eau entraîne des

pertes hydriques trois fois plus élevées chez le bovin que chez le dromadaire : 6 % du

poids par jour chez le bovin contre 2 % du poids par jour chez le dromadaire (Riad,

1995)

Ces pertes sont réparties de manière inégale entre les différents secteurs

hydriques. Une perte hydrique totale de 20 % du poids corporel, s'accompagne d'une

diminution d'eau dans tous les compartiments mais surtout dans le milieu

intracellulaire et les cavités digestives (Ross et al., 1989). L'expression des résultats

en pourcentage du poids montre une augmentation du secteur plasmatique et une

diminution des autres secteurs. En effet, lors de la déshydratation, il y a transfert d'eau

du milieu intracellulaire, interstitiel et des cavités digestives vers le plasma (Riad,

1995).

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* Sources hydriques:

L'eau de l'organisme provient de deux origines principales : l'eau exogène

apportée par l'alimentation et l'eau endogène produite lors de l'oxydation des

nutriments dans les tissus.

Sources exogènes: Elles comprennent l'eau d'abreuvement et l'eau contenue dans les

plantes ingérées. La quantité d'eau consommée en moyenne par le dromadaire

rapportée à son poids ne diffère pas de celle des autres ruminants domestiques (Horst

et al., 1983). L'aptitude de cette espèce à vivre de longues périodes sans abreuvement

varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment la race, le climat, l'alimentation, la

lactation et le type de travail (Braithwaite, 1983) . Dans la nature, le dromadaire

s'abreuve chaque jour en été, tous les 7 à 10 jours en automne et seulement, toutes les

4 à 6 semaines en hiver Kaneko et al., 1989 . Mais selon d'autres sources Chandel ,

(1989) et Moty et al..,(1968);les périodes de non abreuvement peuvent varier de 2 à 7

mois en hiver et de 15 à 20 jours en été. Dans le Sahara, le dromadaire consomme 10

à 20 litres d'eau par jour en été et se contente en hiver de l'eau contenue dans les

plantes ingérées qui sont particulièrement riches en eau (Horst et al., 1983) .

Outre sa résistance à la privation, le dromadaire dispose d'une remarquable

capacité de réhydratation par l'ingestion rapide d'une grande quantité d'eau. Il

récupère les pertes hydriques accumulées en 10 jours de privation d'eau en moins de

15 minutes (Tartour, 1975 et Abu damir et al., 1983)

La réabsorption d'eau est maximale durant la première heure qui suit la

réhydratation (Shekhawat, 1983). Une telle absorption rapide d'eau après

déshydratation entraîne une hypotonie plasmatique qui peut provoquer une hémolyse,

souvent mortelle chez les animaux domestiques. Cependant, chez le dromadaire, les

érythrocytes sont particulièrement résistants aux variations de l'osmolarité : elles

résistent à des teneurs en NaCl allant de 0,2 à 2,0 %. En comparaison, les hématies

des autres espèces domestiques sont hémolysées à des concentrations en Na Cl

inférieures à 0,5 % (Faye et Grillet, 1984).

Sources endogènes: Ce sont l'eau métabolique et le tube digestif. L'eau métabolique

provient de l'oxydation cellulaire et la quantité d'eau produite dépend de la nature des

nutriments (Faye et al., 1986):

1 g de lipides => 1,071 g d'eau

1 g de glucides => 0,556 g d'eau

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1 g de protéines => 0,396 g d'eau

La croyance populaire a longtemps considéré que la bosse du dromadaire

constituait une réserve d'eau endogène mobilisable lors de la déshydratation. Cette

présomption découle du fait que la bosse est constituée principalement de lipides et

que l'oxydation de ces derniers produits plus d'eau que les autres nutriments. Des

observations récentes ont montré que les lipides de la bosse ne sont pas mobilisés lors

de la déshydratation (Faye, 1997; Abu damir et al., 1983), . L'oxydation d'un gramme

de lipides aboutit certes à la production de 1,071 g d'eau, mais elle nécessite beaucoup

d'oxygène, ce qui entraîne la perte d'environ 1,7 g d'eau par évaporation pulmonaire.

De plus, l'oxydation des nutriments génère de la chaleur que le dromadaire déshydraté

ne peut dissiper facilement. En fait, la production d'eau métabolique est très faible

chez le dromadaire déshydraté car il est capable de réduire son métabolisme de base

(Faye, 1997).

Les réservoirs gastriques du dromadaire diffèrent de ceux des autres ruminants

domestiques. La première poche (rumen) contient des « sacs aquifères » qu'on ne

retrouve pas chez les autres ruminants domestiques. Ces sacs ont pu être considérés

comme des réservoirs d'eau (d'où leur dénomination), mais leur volume total ne

dépasse pas 4 litres et leur contenu est proche de celui du rumen. Ils n'ont donc aucun

rôle spécifique de réservoir hydrique (Faye et al., 1986 ).Cependant, le tube digestif

du dromadaire qui, comme celui des autres ruminants, contient environ 20 % du poids

corporel en eau, constitue une réserve d'eau mobilisable lors de déshydratation (Faye

et al ., 1990)

Chez un dromadaire hydraté, les glandes parotides libèrent environ 21 litres de

salive par jour et par glande. Cette production de salive est fortement influencée par la

privation d'eau : elle chute à 0,6 litre par jour chez le dromadaire déshydraté

(Bengoumi et al., 1998b). Notons que la salive du dromadaire est riche en urée qui,

par son action hydrophile, attire plus d'eau vers les glandes salivaires (Faye; 1997).

*- Renouvellement de l'eau corporelle (turnover hydrique):

Le turnover hydrique correspond au volume d'eau renouvelé toutes les 24

heures. Il est en relation linéaire avec le poids corporel. Les bovins ont cependant un

turnover hydrique rapporté au poids corporel deux à trois fois plus élevé que celui des

autres ruminants (Essamadi et al., 1995).C'est d'ailleurs l'une des principales raisons

qui limite leur résistance à la déshydratation. Chez le dromadaire, le turnover

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hydrique double en été et atteint sa valeur maximale chez les femelles en lactation

(Essamadi et al., 1995). Toutefois, les taux enregistrés dans cette espèce (61 ml/kg/24

h) sont toujours inférieurs à ceux des ovins (110 ml/kg/24 h) et des bovins (148

ml/kg/24 h) (Faye et Bengoumi, 1994) et même à ceux des espèces sauvages de poids

assez proche comme l'éland (78 ml/kg/24 h), mais ils sont néanmoins supérieurs à

ceux d'espèces particulièrement résistantes au climat désertique come l'oryx (29

ml/kg/24 h) ( Bengoumi, 1992). L'augmentation du turnover hydrique en été semble

être due principalement à la fréquence de l'abreuvement et aux pertes cutanées par la

sudation (Faye et Bengoumi, 1994; Riad et al., 1994). L'état de déshydratation chez le

dromadaire entraîne une chute de 80 % du turnover hydrique (Essamadi et al., 1999);

ce qui marque sa résistance à la privation d'eau. Cette diminution est due à la

réduction du métabolisme de base (Panemangalore et Bebe, 1996) consécutive à

l'hypothyroïdisme (Bengoumi et al., 1998b) et à la diminution des pertes rénales et

fécales (Faye, 1997; Hamliri et al., 1990).

*-Pertes hydriques :

L'excrétion de l'eau se fait essentiellement par l'évaporation (mécanisme de

thermorégulation), l'urine, les fèces et le lait chez les femelles en lactation.

Thermorégulation: Les mécanismes de la thermorégulation, qui permettent au

dromadaire de résister aux amplitudes thermiques nycthémérales caractéristiques des

milieux désertiques, représentent également des éléments de résistance à la privation

d'eau.

La température corporelle d'un dromadaire normalement hydraté est stable,

elle se situe entre 36 et 38 °C. En revanche, en cas de déshydratation, elle varie selon

la température ambiante, avec des valeurs minimales de 34 °C et maximales de 42 °C

(Liu et al., 1994). Ainsi, dans un milieu chaud, le dromadaire déshydraté accumule de

la chaleur et augmente sa température corporelle pendant le jour. Il en résulte une

diminution de l'écart de température avec le milieu ambiant et donc une réduction du

gain de chaleur. Pendant la nuit, où la température ambiante est basse, il dissipe de la

chaleur par convection en réduisant sa température corporelle. L'écart de température

avec le milieu ambiant est ainsi réduit, ce qui diminue le gain de froid et limite donc

l'augmentation du métabolisme de base (Liu et al., 1994). L'élévation de la

température corporelle de 6 °C, chez un dromadaire de 600 kg, permet ainsi

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d'économiser environ 5 litres d'eau par jour (Faye, 1997). Un tel écart de température

est fatal chez les autres animaux domestiques. Le dromadaire présente une formation

vasculaire dans les sinus nasaux, appelée réseau admirable, qui refroidirait la

température du sang irriguant le cerveau (Bengoumi et al., 1998b). De fait, la

température du cerveau du dromadaire déshydraté est plus basse que la température

rectale d'environ 1 °C (Charnot, 1958).

Le dromadaire déshydraté lutte contre la chaleur par d'autres mécanismes,

notamment, la réduction de la surface corporelle en contact avec les rayons solaires

(orientation en face du soleil) et par la modification saisonnière du pelage qui est plus

court en été (Faye, 1997).

La fréquence respiratoire d'un dromadaire hydraté au repos est de l'ordre de 6

à 9 cycles par minute, mais elle peut varier de 6 à 18 cycles par minute (Liu et al.,

1994). Cependant, l'évaporation pulmonaire n'est qu'une voie mineure de dissipation

de la chaleur. La fréquence respiratoire diminue chez le dromadaire déshydraté avec

augmentation de la pression partielle du CO2 dans le sang et diminution de celle de

l'oxygène (Faye, 1997). Le dromadaire déshydraté peut ainsi maintenir un

métabolisme basal très bas, même si sa température corporelle augmente (Faye,

1997). Cette diminution du métabolisme de base est confirmée par la diminution de la

concentration des hormones thyroïdiennes circulantes attestant de l'hypothyroïdisme

évoqué plus haut ( Abu damir et al., 1983).

Par ailleurs, le dromadaire est capable d'expirer de l'air non saturé d'humidité.

Si, avec une température corporelle de 40 °C, il expire de l'air saturé, pour une

température corporelle nocturne de 36 °C, la température de l'air expiré est inférieure

à sa température corporelle, avec une humidité relative de 75 % seulement. La

combinaison de ces deux effets (refroidissement et désaturation de l'air expiré) permet

d'économiser jusqu'à 60 % de l'eau normalement présente dans l'air expiré

(Bengoumi, 1992).

Chez les ruminants, il existe trois types de sudation : une sudation synchrone

et intermittente chez la chèvre, une sudation échelonnée chez les bovins et une

sudation continue chez le dromadaire (Bengoumi, 1992). Le mode de sudation

influence fortement les pertes hydriques cutanées. Le dromadaire présente un faible

écoulement sudoral et une légère humidification du pelage. La quantité de sueur

produite est faible (1,1 l/100 kg de poids vif) alors que dans les mêmes conditions,

l'âne produit 4,7 l/100 kg. Chez le dromadaire, la vitesse d'évaporation augmente

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linéairement quand la température ambiante dépasse 35 °C. Le maximum de 280 g

d'eau/m2/h est atteint aux alentours de 55 °C (Bengoumi, 1992).

Une déshydratation de 20 à 25 % entraîne une chute de la sudation de plus de

50 % (Chandel, 1989).Cela serait possible en partie grâce à des modifications

structurales profondes des glandes sudoripares chez le dromadaire déshydraté

(diminution du nombre des granules sécrétoires des cellules glandulaires). La baisse

de la sudation serait sous la dépendance de l'hormone antidiurétique (ADH) et la

diminution de la circulation périphérique liée à l'hypovolémie accentuerait l'action

hormonale.

Pertes urinaires: Le dromadaire est connu pour l'émission d'urine très concentrée,

plus salée que l'eau de mer, en cas de déshydratation (Faye, 1997). L'évaluation de la

quantité d'urine émise quotidiennement varie selon les techniques de récolte. Mais la

quantité réellement produite dépend également du climat, du sexe, du stade de

gestation et de lactation, de l'alimentation et surtout de l'état d'hydratation. Dans la

littérature, on rapporte des valeurs allant de 2,9 à 8,6 litres par jour chez des

dromadaires hydratés et de 0,7 à 1,7 litre par jour chez les mêmes animaux

déshydratés (Essamadi et al., 1995). Selon d'autres sources, la diurèse diminue de 5 à

1,5 litre par jour lors de déshydratation (Hamliri et al., 1990) et peut même descendre

à 0,8 litre (Van Schillorn Van Veen et Loeffler,1990). En moyenne, le dromadaire

déshydraté excrète 0,07 l/100 kg PV soit des valeurs nettement inférieures à celles des

chèvres (0,40 à 0,60), des élands (0,73) et de la gazelle dorcas (1,40) (Bengoumi,

1992). La diminution du débit urinaire s'accompagne d'une concentration de l'urine

avec une hyperosmolalité qui peut atteindre 2 600 mosm (Van Schillorn Van Veen et

Loeffler, 1990; Faye et al., 1986; Hamliri et al., 1990; Yagil et al., 1974). L'aptitude

du dromadaire à concentrer son urine) est en partie liée à la structure de son néphron

caractérisé par une longue anse de Henlé à l'instar des autres mammifères désertiques.

Le dromadaire a un taux de filtration glomérulaire rapporté à son poids corporel deux

fois plus faible que celui de l'homme et encore beaucoup plus que celui du chien.

La chute de la diurèse lors de la déshydratation est due à une diminution du

flux plasmatique rénale et à la forte réabsorption tubulaire de l'eau (Tartour, 1975).

La diminution de la filtration glomérulaire engendre une forte augmentation de

l'activité de la rénine plasmatique qui favorise l'action de l'aldostérone (Van Schillorn

Van Veen et Loeffler, 1990). La privation d'eau durant 10 jours entraîne

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l'augmentation de la concentration de l'aldostérone et surtout de l'ADH. Cependant,

c'est l'action de l'ADH qui domine puisque la réponse rénale à son action est 100 fois

plus rapide chez le dromadaire que chez le bovin (Bengoumi et al., 1997). La

diminution du métabolisme de base lors de la déshydratation réduirait la sensibilité

des tubules rénaux à l'aldostérone (Yagil et al., 1974).

Après la réhydratation, le débit urinaire augmente rapidement, l'activité de la

rénine plasmatique et la concentration de l'ADH diminuent. La concentration

plasmatique de l'aldostérone augmente fortement évitant ainsi une déplétion sodée

(Van Schillorn Van Veen et Loeffler, 1990; Yagil et al., 1974).

Pertes fécales: Les animaux normalement hydratés excrètent des quantités

considérables d'eau avec les fèces. Les pertes fécales, exprimées en grammes d'eau

par 100 g de matières fécales, varient selon le type d'aliments et leur digestibilité

(Bengoumi, 1992). Tous les animaux domestiques sont capables de réabsorber une

grande proportion du contenu hydrique gastro-intestinal quand ils sont déshydratés.

Cette réabsorption s'achève dans le côlon par une absorption du sodium suivie de celle

de l'eau (Ma, 1995). En temps normal, le dromadaire excrète les fèces les plus sèches

parmi les ruminants domestiques et sauvages et ce phénomène s'accentue en cas de

déshydratation : avec une déshydratation de 15 %, la teneur en eau des fèces passe de

57 à 43 % chez le dromadaire contre 81 à 62 % chez le bovin (Riad, 1995)

Pertes lactées: Le lait de la chamelle contient plus d'eau et des teneurs plus élevées en

protéines et en acide ascorbique que celui de la vache (Van Schillorn Van Veen et

Loeffler, 1990). Dix jours de privation d'eau ne semblent pas modifier la quantité de

lait produite, mais la composition de ce lait est fortement modifiée (Faye et Mulato

1991). Les teneurs en eau, en sodium et en potassium sont augmentées, alors que

celles du lactose, des lipides, des protéines, du calcium, du magnésium et des

phosphates sont diminuées, le taux d'urée reste inchangé (Chacornac et al., 1996). La

dilution du lait observée chez les femelles déshydratées a également été rapportée

chez la vache. Elle permet aux jeunes à la mamelle, très sensibles au stress hydrique,

de résister à la déshydratation. D'ailleurs, la privation d'eau chez la chamelle n'a aucun

effet sur le chamelon privé d'eau mais allaité normalement (Chacornac et al., 1996).

La dilution du lait lors de la déshydratation explique l'augmentation du turnover

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hydrique chez les chamelles en lactation qui utilisent 55 % plus d'eau que les autres

dromadaires (Essamadi et al., 1995).

Le passage de l'eau et des électrolytes dans le lait serait sous le contrôle des

hormones impliquées dans la lactation (prolactine et ocytocine). Il est également

favorisé par l'ADH et l'aldostérone qui augmentent la réabsorption de l'eau et des

électrolytes à partir des tubules rénaux et du tube digestif (Chacornac et al., 1996).

Équilibre électrolytique:

* Sodium: La natrémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres animaux

domestiques. Le métabolisme du sodium est fortement influencé par la déshydratation

(Djegham et Belhadj,). Tous les auteurs rapportent une augmentation de la natrémie

avec la privation d'eau, mais pour la concentration urinaire du sodium, les avis sont

partagés. Selon certains (Siebert et Macfarlane, 1971), une déshydratation de 10 jours,

provoque une augmentation de la natrémie d'environ 20 %.

La filtration glomérulaire du sodium diminue de 70 %, sa concentration

urinaire de 64 % et son excrétion tubulaire de 90 %. Selon d'autres auteurs (Yagil et

Berlyne, 1976), la privation d'eau pendant 10 jours entraîne une légère hypernatrémie

de 3,5 % mais, en revanche, une augmentation de la concentration urinaire en sodium

de 42 % avec une diminution de sa filtration glomérulaire de 74 % et de son excrétion

tubulaire de 73 % global de la déshydratation serait l'augmentation simultanée de la

natrémie et de la natriurie. Cette augmentation s'explique par la diminution de la

filtration glomérulaire et de la réabsorption tubulaire du sodium. En effet, l'activation

de l'ADH lors de la déshydratation favorise une forte absorption d'eau et une légère

réabsorption du sodium à partir du tube digestif sous l'action de l'aldostérone ('Yagil

et Berlyne, 1976; Siebert et Macfarlane, 1971 et Maloiy, 1980).

Lors de la réhydratation, la natrémie et la natriurie diminuent rapidement.

L'augmentation de l'aldostéronémie, après la réhydratation, permet de prévenir une

forte élimination rénale du sodium (Yagil et Etzion, 1979).

* Potassium: Une déshydratation de 10 jours entraîne une augmentation de la

kaliémie et de la kaliurie de 3 et 14 %, respectivement (Macfarlane, 1978). La

filtration glomérulaire du potassium et son excrétion diminuent respectivement de 66

et 57 %. Cependant, cette observation ne semble pas constante (Yagil et Berlyne,

1976; Yagil et al.; 1975 et Mahmud et al., 1984). Plus globalement, chez le

dromadaire déshydraté la teneur des tissus en potassium augmente (Charnot, 1961)

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tandis que la filtration glomérulaire et l'excrétion du potassium diminuent

simultanément. Le métabolisme du potassium dépend de l'aldostérone qui favorise

son excrétion tubulaire en échange avec le sodium réabsorbé. Cependant, chez le

dromadaire déshydraté où l'action de l'aldostérone est faible, c'est l'ADH qui parait

moduler ce métabolisme (Yagil et Berlyne, 1976 ; Charnot, 1958 et Yagil et Etzion,

1979). Après réhydratation, la concentration plasmatique du potassium diminue, son

excrétion tubulaire augmente en échange avec le sodium (Yagil et Berlyne, 1976).

*- Chlorures: La chlorurémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres

espèces domestiques. Les chlorures ne sont pas soumis à une régulation spéciale : leur

métabolisme suit celui du sodium. La déshydratation entraînerait donc une

hyperchlorurémie, qui n'est pas observée systématiquement (Etzion et al.; 1987).

*-Calcium et phosphore:La vitamine D3 joue un rôle central dans le métabolisme

phosphocalcique, notamment en stimulant l'absorption intestinale du calcium et du

phosphore alimentaires. Or, la concentration plasmatique en vitamine D3 (plus

précisément de son principal métabolite, le 1,25 dihydroxycholécalciférol) chez le

dromadaire est 10 à 15 fois plus élevée que chez les autres ruminants domestiques,

indiquant par là une bien meilleure assimilation du calcium et du phosphore (Riad et

al., 1994). De fait, les coefficients d'absorption réel (CAR) évalués au cours de

différents essais sont respectivement de 40 et 65 %, soit des chiffres supérieurs à ceux

observés chez les bovins et les ovins. En effet, chez ces derniers, le CAR du calcium

varie selon le stade physiologique entre 15 et 30 % (Braithwaite, 1998) et se situe en

moyenne autour de 40 % pour le phosphore (avec des variations de 10 à 70 % selon

les sources alimentaires). La capacité d'absorption est encore augmentée chez la

femelle allaitante et en fin de gestation. Les métabolites de la vitamine D3 ayant

également la possibilité d'augmenter la teneur en calcium dans le lait, on peut

considérer que ces particularités métaboliques permettent donc au dromadaire

d'améliorer non seulement son accès au calcium et au phosphore alimentaires par une

meilleure absorption intestinale, mais aussi d'accroître le transfert de calcium vers le

jeune.

Toutefois, les déficits en phosphore sont observables chez l'espèce. En Afrique

du Nord, on décrit une maladie sous le nom de Kraff qui se traduit par des arthrites et

des exostoses péri-articulaires conduisant à une difficulté de la démarche, puis à une

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paralysie. Les déficits phosphocalciques graves conduisent à des troubles du

comportement alimentaire (pica, ostéophagie) souvent responsables de pathologies

secondaires telles que le botulisme.

*-Magnésium: On dispose de peu d'informations sur le métabolisme du magnésium

chez le dromadaire. La magnésémie se caractérise plutôt par une remarquable

stabilité, mais rien ne semble différencier l'espèce dromadaire. Cependant, des cas de

déficit sont signalés, notamment à Djibouti sur les animaux pâturant les espèces

ligneuses de la mangrove (Faye et Mangrove, 1993).Des cas d'hypomagnésémie

provoquant des paralysies, réversibles avec l'apport de sels de magnésie, ont été

décrits en Inde (Chandel ,1989).

*-Cuivre et céruloplasmine: Le cuivre fait partie de ce qu'on appelle en biologie les «

éléments-traces », minéral présent en très faible quantité dans les organismesanimaux,

mais indispensables pour des fonctions métaboliques vitales. Ainsi, le cuivre entre

dans la composition du cytochrome oxydase, de la lysil-oxydase, de la tyrosinase et de

la céruloplasmine, molécules qui contribuent notamment à des fonctions

enzymatiques nécessaires à l'utilisation de l'oxygène ou au métabolisme protéique. On

dispose dans la littérature de quelques résultats comparatifs sur la teneur plasmatique

ou sérique du cuivre dans différentes espèces d'herbivores domestiques. Dans la

quasi-totalité des cas, à l'exception des résultats observés en 1990 à Djibouti pour les

raisons évoquées précédemment (Faye et Mangrove, 1993), les teneurs chez le

dromadaire apparaissent toujours les plus élevées. Cette différence est attribuée au

comportement alimentaire des camélidés qui prélèvent, de préférence, les fourrages

ligneux (comprenant beaucoup de légumineuses) dans les parcours, ce qui leur permet

d'accéder plus facilement que les autres ruminants à une alimentation plus riche en

azote et en minéraux mineurs. Du fait de l'interaction positive azote-cuivre, la

situation nutritionnelle du dromadaire vis-à-vis de cet élément-trace s'en trouve

améliorée.

On observe en situation expérimentale des faits inverses (Bengoumi et al.,

1998a): comparés à des bovins recevant une ration identique quantitativement et

qualitativement, les dromadaires présentent une cuprémie nettement inférieure.

Le taux d'absorption apparente mesuré à partir de la différence entre l'ingéré et

l'excrété apparaît plus faible chez le dromadaire en absence de complémentation (75-

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80 %) que chez les bovins (85-86 %), mais le rapport s'inverse lorsqu'un apport de

minéraux est assuré (65 % pour les dromadaires versus 61 % pour les bovins). Ces

résultats tendent à montrer que les besoins en cuivre du dromadaire pourraient être

moins importants que ceux des autres espèces de ruminants. Cependant, en cas de

complémentation spécifique, le dromadaire semble présenter une meilleure capacité

d'« absorption apparente » mettant ainsi à profit un contexte nutritionnel

provisoirement favorable.

La céruloplasmine est une ferroxydase présente dans le plasma de tous les

mammifères. Elle contient plus de 95 % du cuivre circulant et joue des rôles multiples

dans le métabolisme du fer. Chez toutes les espèces domestiques, on observe une

corrélation significative entre la cuprémie et la céruloplasminémie. Le dromadaire

n'échappe pas à cette observation.

Cependant, comparée aux autres herbivores, la céruloplasminémie du

dromadaire présente deux particularités : d'une part, les coefficients de corrélation

sont moins bons) et, d'autre part, la corrélation la plus appropriée n'est pas linéaire

(Essamed et al., 1995). Chez la plupart des espèces, l'activité oxydasique de la

céruloplasmine décroît quand l'animal est en situation de déplétion cuprique. En cas

de carence avérée, l'activité oxydasique du dromadaire ne diminue pas de manière

linéaire mais semble, au contraire, assurer un métabolisme de base suffisant. Des

travaux récents sur la purification de la céruloplasmine caméline semblent d'ailleurs

indiquer des caractéristiques de structure sensiblement différentes par rapport aux

autres herbivores (Essamed et al., 1999). Par ailleurs, la céruloplasminémie augmente

de façon significative chez l'animal bénéficiant d'un apport supplémentaire de cuivre.

Les quelques essais comparatifs décrits dans la littérature semblent indiquer une

meilleure réponse chez le dromadaire avec une augmentation plus importante que

chez les bovins recevant une complémentation identique (Essamed et al., 1995).

Ces observations tendent à considérer que le dromadaire est capable de

maintenir les activités métaboliques liées à la céruloplasmine en dépit des états de

carence de l'animal et à réagir plus promptement à une complémentation minérale

passagère. En revanche, on peut s'interroger sur la précision et la pertinence de la

mesure de la céruloplasminémie chez le dromadaire en situation de déficit cuprique.

*-Zinc et superoxyde dismutase: Le zinc est un élément biologique essentiel qui entre

dans des systèmes enzymatiques nombreux et variés ayant notamment une action sur

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la synthèse protéique (en particulier la kératogenèse) et certaines fonctions

immunitaires. Les carences en zinc se traduisent, de ce fait, par des affections

cutanées et des dépressions immunitaires. La superoxyde dismutase est une enzyme

intracellulaire cuivre ou zinc-dépendante : le zinc stabilise l'enzyme et le cuivre est

nécessaire pour sa catalyse (Panemangalore et Bebe, 1998) L'enzyme SOD agit

comme un anti-oxydant et protège les tissus contre la peroxydation des lipides. En

général, il existe une corrélation positive entre cet enzyme et la teneur plasmatique en

cuivre et zinc (la plupart des études concernent l'homme ou le rat). Il existe peu de

données concernant cet aspect chez les herbivores domestiques et une seule référence

récente est disponible chez le dromadaire (Bengoumi et al., 1998c).

Dans cette dernière étude, où le dromadaire est comparé à la vache, il a été

observé une corrélation positive entre taux plasmatique du zinc et activité de la SOD

chez la vache avec un coefficient relativement faible mais significatif (r = 0,396, p <

0,05). En revanche, chez le dromadaire, cette relation s'est avérée également

significative mais négative (r = - 0,369, p < 0,05). Par ailleurs, les résultats concernant

l'activité SOD intra-érythrocytaire indiquent que le dromadaire serait plus près des

valeurs observées chez l'homme que celles relevées chez la vache. Dans le cas précis

de l'expérimentation citée où les animaux recevaient une complémentation en cuivre

et zinc, cette corrélation négative pourrait s'expliquer par la compétition de ces deux

éléments sur les sites de l'enzyme SOD. Or, contrairement aux bovins, la

concentration en zinc plasmatique n'augmente pas chez le dromadaire supplémenté, ce

qui permet au cuivre de saturer les sites de l'enzyme. À l'inverse, chez les bovins,

cuivre et zinc plasmatiques augmentent simultanément en cas de supplémentation et la

compétition entre ces deux éléments est moins marquée.

Le principal point concernant le zinc est en effet :

- d'une part, l'absence d'impact d'une ration enrichie en zinc sur le statut plasmatique

en cet élément, contrairement aux autres espèces d'herbivores ;

- d'autre part, le très faible niveau de la zincémie normale en comparaison avec les

autres espèces animales (chez le dromadaire, les valeurs de la zincémie « normale » se

situent entre 35 et 45 mug/100 ml vs 70 à 120 mug/100 ml chez la plupart des autres

espèces.

Cela implique que :

- chez le dromadaire, la zincémie n'est pas un bon indicateur du statut minéral en cet

élément, ni de l'activité de l'enzyme SOD ;

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35

- le dromadaire est capable de maintenir ses fonctions enzymatiques intracellulaires

zinc-dépendantes en dépit d'un taux circulant faible du zinc ;

- les besoins du dromadaire en zinc semblent plus faibles que ceux des autres espèces.

on peut s'interroger sur la signification d'une zincémie basse quand on sait le rôle de

cet élément dans la protection cutanée et la grande sensibilité du dromadaire aux

maladies de la peau (gale, ecthyma, variole, dermatoses et nécroses cutanées

d'étiologie diverse). On peut s'interroger également sur les effets au niveau de

l'immunité du jeune (par ailleurs sensible à une mortalité élevée) sachant le rôle que

joue le zinc dans un certain nombre de processus immunitaires.

Il existe très peu de données sur le sélénium chez les camélidés bien qu'il soit

certain que des carences aient été décrites au Maroc (Hamliri, 1990) et en Chine (Liu,

1994). À l'inverse, des données non publiées en provenance du Sultanat d'Oman ont

montré que des valeurs de sélénémie très supérieures à la normale semblaient être

associées à des pathologies aux formes diverses où prédominent des paralysies. Dans

un essai comparant la vache et le dromadaire, une complémentation en sélénium par

voie orale (selon une quantité correspondant aux valeurs recommandées chez la vache

laitière soit environ 2 mg/j) a montré un comportement très différent entre les deux

espèces. En effet, dans une phase préalable dépourvue d'apport supplémentaire en sels

de sélénium, la concentration en sélénium plasmatique chez le dromadaire (20,8 ± 3,2

ng/ml en moyenne) était presque de moitié inférieure à celle des bovins (33,2 ± 3,9).

Pendant la période de supplémentation qui a duré plusieurs mois, les valeurs se sont

inversées, passant à 51,1 ± 5,6 ng/100 ml chez la vache (soit presque un doublement

de la valeur) et à 129,6 ± 30,2 chez le dromadaire, soit une valeur 6 fois plus

importante. Les valeurs maximales observées ont été respectivement de 64,5 ng/ml

chez la vache et 200,4 ng/ml chez le dromadaire. Autrement dit, alors que

l'augmentation chez les bovins a été multipliée par 2, chez le dromadaire, la sélénémie

a été multipliée par un facteur 10 pour une supplémentation orale identique. Après un

arrêt d'un mois de cette supplémentation, le taux de sélénium plasmatique est

redevenu « normal » chez le dromadaire, soit un niveau inférieur à celui de la vache.

Le taux initial observé dans cette expérimentation chez le dromadaire apparaît

plutôt plus faible que dans les résultats de la littérature, bien que le nombre très

restreint de références rend toute comparaison difficile (Bengoumi et al., 1998c).

L'extraordinaire augmentation du taux de sélénium circulant dans cette espèce lors de

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supplémentation tend à indiquer que la sélénémie plasmatique représente un

indicateur extrêmement sensible de l'apport de sélénium dans la ration. Le

métabolisme de cet élément semble donc tout à fait particulier chez le dromadaire.

Mais, dans l'état actuel des connaissances, on ne peut affirmer s'il s'agit d'une

sensibilité particulière de cette espèce aux déficits ou à l'intoxication. Du fait d'une

déplétion aussi rapide que l'augmentation quand s'arrête la supplémentation orale, ce

que l'on peut dire, c'est que le dromadaire semble absorber et excréter le sélénium de

façon plus efficace que la vache.

Généralement, le sélénium est transporté dans le sang par des protéines

spécifiques (les sélénoprotéines) dont la glutathion-peroxydase est la mieux connue.

De ce fait, la corrélation entre sélénium et glutathion-peroxydase est élevée. On ne

sait pas, à l'heure actuelle, s'il existe une sélénoprotéine particulière au dromadaire.

Dans l'essai cité plus haut, seule la glutathion-peroxydase érythrocytaire (libellée

GSH-Px) a été dosée. Contrairement au sélénium, il ne semble pas y avoir de

différence entre les deux espèces pendant la période d'absence de complémentation et

la période de complémentation qui suit. Il est observé, cependant, une augmentation

significative de l'activité de la GSH-Px chez les deux espèces et de façon similaire

pendant la phase d'apport de sels de sélénium. Pendant cette phase, la corrélation entre

le taux de sélénium dans le plasma et l'activité de la GSH-Px apparaît plus élevée chez

le dromadaire (coefficient de corrélation de 0,94) que chez la vache (r = 0,68) même

si elle est hautement significative dans les deux cas. Comme pour les autres espèces

donc, la GSH-Px est un bon indicateur du statut en sélénium du dromadaire. En

revanche, dès que s'arrête la complémentation, les courbes divergent : alors que

l'activité de la GSH-Px stagne chez la vache, elle continue d'augmenter chez le

dromadaire atteignant en moyenne 13 172 ± 1 720 UI/100.

La poursuite d'une telle augmentation est évidemment à mettre en relation

avec la forte quantité de sélénium « stockée » dans le plasma de dromadaire. En effet,

la biosynthèse de GSH-Px, enzyme séléno-dépendante, est induite par le sélénium

circulant. Quand l'apport supplémentaire en sélénium s'arrête, la biosynthèse perdure

chez la vache par l'utilisation du sélénium stocké pendant la phase de supplémentation

et du fait de la longue demi-vie de l'enzyme. Chez le dromadaire, le « stockage » étant

plus important et la demi-vie de l'enzyme probablement plus longue, l'activité de la

GSH-Px continue de croître. On sait en effet que la demi-vie de cet enzyme est liée à

la demi-vie des hématies. Or, la durée de vie des globules rouges des dromadaires est

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réputée pour être plus longue que chez la plupart des autres espèces (Yagil et al.,

1974).

Cette apparente capacité à « stocker » (le terme est délibérément mis entre

guillemets car nous ne sommes pas sûr qu'il s'agisse d'une réelle forme de stockage) le

sélénium en grande quantité chez le dromadaire représente également une forme

évidente d'adaptation à la sous-nutrition minérale. Cette capacité permet en effet à

cette espèce de maintenir une activité enzymatique quand l'élément fait défaut à

l'instar de ce qui a été observé pour les autres éléments-traces évoqués dans les

chapitres précédents.

Les urines représentent généralement la voie d'excrétion privilégiée pour le

sélénium. À notre connaissance, on ne dispose d'aucune mesure chez le dromadaire. Il

est cependant reconnu que le rein dans cette espèce a une grande capacité à recycler

l'eau, l'urée et les électrolytes. Or, le rein du dromadaire a la particularité de présenter

une activité enzymatique supérieure à celle du foie, contrairement à la plupart des

espèces de mammifères (Bengoumi et al., 1997) Par ailleurs, le rein du dromadaire

présente une concentration en sélénium supérieure à celle du foie (Ma, 1995). Il

semble donc que le dromadaire soit capable de réguler efficacement l'excrétion

urinaire de sélénium, favorisant ainsi son stockage pendant les phases favorables.

Tout se passe chez le dromadaire comme si son métabolisme était tourné vers

une anticipation des périodes de sous-nutrition minérale. Il signe son adaptation à ces

périodes de restriction alimentaire par divers mécanismes : augmentation des

capacités d'absorption en cas de pénurie, plus grande capacité de stockage de certains

éléments minéraux, plus grande tolérance à certains électrolytes, maintien des

activités enzymatiques de base en dépit des situations déficitaires.

L'adaptation au désert signifie un ensemble de petits perfectionnements

métaboliques qui, pris isolément, n'apportent qu'un avantage comparatif somme toute

restreint mais qui, pris dans leur ensemble, donnent sens à la réputation de cette

espèce, seule capable parmi les grands mammifères domestiques à survivre dans les

conditions que lui imposent les milieux désertiques

2- Métabolisme azoté:

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Lorsque le dromadaire dispose d'une ration déficitaire en protéines, il met en

jeu des mécanismes de recyclage de l'urée performants. En cas de déshydratation,

l'efficacité de ces mécanismes n'est pas altérée.

*- Protéines:Les concentrations des protéines sériques et de leurs fractions

augmentent avec la déshydratation chez tous les animaux. En effet, en raison de leur

poids moléculaire élevé, les transferts des protéines vers les autres milieux liquidiens

sont très faibles. Par conséquent, toute diminution du volume plasmatique entraîne

une augmentation de leurs concentrations. Chez le dromadaire, l'influence de la

déshydratation sur les protéines sériques n'est pas encore élucidée et les résultats sont

contradictoires (Mahmud et al., 1987; Ghosal et al., 1975 et Hassan, 1971).

*-Urée: Le métabolisme de l'urée est fortement influencé par la déshydratation. Chez

les animaux domestiques, la diminution de la filtration glomérulaire s'accompagne

d'une augmentation très marquée de l'urémie. Cependant, la réabsorption tubulaire de

l'urée et son recyclage digestif sont particulièrement accentués chez le dromadaire

(Emmanuel et al., 1976).

La déshydratation entraîne une diminution de la filtration glomérulaire et une

forte réabsorption tubulaire de l'urée. Il en résulte une augmentation de l'urémie et une

chute de la concentration urinaire de l'urée (Schmidt-Nielsen ,1959; Mousa et al.,

1983)qui n'est pas constamment observée (Mahmud et al., 1987). L'urée paraît jouer

un rôle important lors de la déshydratation chez le dromadaire. En effet, par ses effets

osmotiques, l'urée permet d'attirer l'eau des autres milieux vers le plasma (Yagil,

La réabsorption tubulaire de l'urée serait sous l'influence hormonale de l'ADH.

De fait, la réabsorption active de l'eau dans le tube collecteur s'accompagne de celle

de l'urée (Yagil et Etzion, 1979).

*-Créatinine: La créatinine filtrée est entièrement éliminée par le rein ; elle n'est ni

sécrétée, ni réabsorbée. La clairance de la créatinine permet d'explorer la filtration

glomérulaire. La diminution de la filtration glomérulaire lors de la déshydratation

entraîne une baisse de la clairance de la créatinine. Une privation d'eau de 10 jours

provoque une augmentation de la créatininémie de 60 %, de la créatininurie de 147 %

et une diminution de la clairance de la créatinine de 72 % ( Bengoumi, 1992).

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3-Métablisme énergétique:

Le dromadaire présente une néoglucogenèse active qui lui permet de maintenir

une glycémie presque normale en cas de privation de nourriture. L'effet de la

déshydratation est perceptible sur le métabolisme du glucose, mais les avantages tirés

de la concentration des réserves lipidiques dans la bosse sont maintenus.

*- Glucose : Les Ilots de Langerhans du dromadaire ont plus de cellules sécrétant le

glucagon que de cellules sécrétant l'insuline (Charnot, 1967). La proportion de ces

cellules diminue chez le dromadaire déshydraté, comme chez les diabétiques. Or,

après une privation d'eau de 10 jours, la glycémie augmente de 20 à 80 % selon les

auteurs Banerjee et Bhattacharjee, (1963), Macfarlane et al., (1962) alors que la

glucosurie reste nulle. Cette hyperglycémie est due à l'absence de l'élimination rénale

du glucose et à la diminution de son utilisation. En effet, lors de la déshydratation,

l'insulinémie baisse de plus de 30 % (20 à 14 UI/l). Cependant, l'administration d'une

solution de glucose entraîne une forte augmentation de l'insulinémie qui atteint 40

UI/l. Une injection de glucose favorise une glucosurie plus élevée chez les animaux

hydratés (0,36 mmol/l) que chez les animaux déshydratés (0,18 mmol/l) (Yagil et

Berlynemm, 1977). L'insuline agit principalement sur le stockage et l'utilisation

tissulaire du glucose mais, elle n'aurait pas d'effet sur sa réabsorption rénale.

L'élimination urinaire du glucose s'accompagne d'énormes pertes en eau, comme c'est

le cas chez les diabétiques. Le dromadaire déshydraté réduit donc ses pertes hydriques

en maintenant une glycémie élevée et une glucosurie pratiquement nulle. L'hypo-

insulinémie permettrait de maintenir un métabolisme de base faible en diminuant

l'utilisation du glucose (Bengoumi, 1992).

*-Lipides : L'effet de la déshydratation sur le métabolisme des lipides n'est pas bien

étudié chez le dromadaire. La bosse du dromadaire a été longtemps considérée comme

une réserve lipidique mobilisable pour libérer de l'eau lors de la déshydratation. Or, la

taille de la bosse n'est pas influencée par la privation d'eau. La diminution du

métabolisme de base inhiberait la lipolyse (Yagil, 1985 et Bengoumi, 1992).

La cholestérolémie augmente chez le dromadaire déshydraté suite à

l'hypothyroïdisme. Chez les dromadaires déshydratés, la teneur du foie en lipides

diminue de 13 à 2,5 %, ce qui indique une forte mobilisation des lipides hépatiques. À

l'inverse, la triglycéridémie et la concentration des acides gras libres resteraient

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inchangées (Mahmud et al., 1987). Cependant, une privation sévère d'eau pendant 14

jours induirait une lipolyse qu'indique l'augmentation de la concentration des

triglycérides, des acides gras libres, des phospholipides et du cholestérol (Bengoumi,

1992). Cette lipomobilisation s'accentue vers le stade final de privation d'eau où la

prise de nourriture est devenue nulle. Toutefois, ce sont les lipides tissulaires qui sont

mobilisés, la taille de la bosse restant intacte.

*-Enzymes: La déshydratation ne semble pas influencer l'activité plasmatique de

certaines enzymes d'intérêt clinique. La déshydratation engendre une diminution de

l'activité plasmatique de la créatine kinase, alors qu'elle n'a pas d'effet sur l'ASAT et

la GGT (Mahmud et al., 1987). Cependant, en cas de privation sévère d'eau, on peut

observer une légère augmentation de l'activité plasmatique de l'ASAT (Bengoumi et

al., 1998). L'augmentation de l'activité plasmatique lors de déshydratation serait due à

la diminution du volume plasmatique, ce qui milite en faveur d'une absence de

souffrance cellulaire (Faye, 1997)

V- La rate du dromadaire:

Le dromadaire est une importante source de viande, de lait et de travail dans

plusieurs pays. Son intérêt en production de viandes et en produits laitiers s'agrandit

de plus en plus (Hamers et Muyldermans, 1998).

La maladie la plus importante qui touche le dromadaire est un parasite

sanguin, Trypanosoma evansi (Ngeranwa et al., 1993). Ce dernier, après sa

pénétration, il est phagocyté et acheminer vers la rate (Schnizer et al. 1972; Chen et

Weiss, 1973).

Cet organe est considéré comme l'organe lymphoïde le plus grand et le plus

important dans la défense immunologique (Pabst, 1993).

En général la rate est composée de la pulpe rouge, la pulpe blanche et la zone

marginale.

La pulpe blanche de la rate des mammifères est composée de la gaine

lymphatique périarterièl (PALS) et les follicules lymphatiques (Raviola, 1994). Les

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Follicules lymphatiques prédominent dans la rate de l'homme alors que le PALS

prédomine chez le rat (Steiniger et al. 1997). le réseau réticulaire de la pulpe blanche

est divisé en 2 pièces chez la souris (Tanaka et al. 1996 et l'homme (Satoh et al.,

1997), une partie entourant l'PALS et l'autre entourant les follicules lymphatiques.

La zone marginale est le site de la circulation et la filtration du sang. Les

sinusoïdes veineux se trouve a la proximité ou a l'intérieur de la zone marginale (Plus

et al.1964; Weiss, 1964; Burk et Simon, 1970). Elle enveloppe la pulpe blanche chez

les rongeurs et les lapins (Snook, 1950) mais elle entoure les follicules lymphatiques,

seulement, chez l'homme, chez qui ne contient pas de sinus marginal ou perimarginal.

Elle est séparée de la pulpe rouge par une zone périfolliculaire (Steiniger et al. 1997).

La pulpe rouge de plusieurs espèces est composée de cordes spléniques

séparées par des sinusoïdes sanguines (Dellmann et Brown, 1976). La gaine

periarterièl macrophagienne (PAMS) est composée de macrophages soutenus par un

réseau réticulaire (Raviola, 1994). Le diamètre du PAMS a été déterminé chez

plusieurs animaux (Seki et Abe, 1985).

La circulation sanguine splénique et de type ouvert (Thomas, 1967; Fukuta et

al. 1976; Irino et al. 1977; Blue et Weiss, 1981a), type fermé (Simon, 1970a;

Murkami et al. 1973) ou de type combinée des deux (Barnhart et al. 1976; Chen,

1978). Il y a des rates de type sinusal, par exemple, chez les chevaux, les chiens et les

porcs (Dellmann et Brown, 1976), l'homme, les rats et les lapins (Blue et Weiss,

1981b) et des rates de type non sinusal, par exemple, chez les chats, les ruminants

(Brown et Dellmann, 1976) et la souris (Blue et Weiss, 1981a).

L'effet de l'age sur la structure de la rate de l'homme a été étudié (Timens et al.

1989) et la relation entre la régénération de la rate transplantée et l'age du donneur et

le receveur a fait l'objet d'investigation chez les rats (Westermann et al. 1988).

Malgré l'importance hématologiques et immunologiques de la rate et les

avantages de la connaissance de sa physiologie cellulaire, peu de connaissance ont été

notés sur ce sujet chez la rate du dromadaire (Hegazi, 1953; Bareedy et al. 1982; Abd

El Aal, 1994; Radmehr, 1997). Il a été démontré que la pulpe blanche est composée

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de follicules lymphatiques autour de vaisseaux sanguins. La zone marginale est mal

délimité entre la pule blanche et la pulpe rouge et composé de tissu lymphatique

diffuse (Bareedy et al. 1982; Abd El Aal, 1994; Banoune, 1986 et Zidane et al., 2000).

Il existe de nombreux ellipsoïdes dans la pulpe rouge (Hegazi, 1953) et de la zone

marginale (Abd El Aal, 1994). Radmehr, (1997) a décrit la ramification de l'artère

splénique. Mais La suite des caractéristiques structurelles (Le PALS, la couronne, le

réseau réticulaire de la pulpe blanche, la circulation sanguine de la rate, sinus

marginal et morphométrie) déterminés chez d'autres espèces n'ont pas été décrites

chez le dromadaire. Banoune et al., (1986) et Zidane et al., (2000) ont entamé la

description des ces paramètres chez le dromadaire irakien et le dromadaire égyptien.

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CHPITRE II: MATERIEL ET METHODES

I- Elevage et reproduction:

Dans la perspective d'une collecte des données de base sur le dromadaire en

Algérie, visant l’élevage et la reproduction ; il nous est paru intéressant de rechercher

en plus des informations quantitatives découlant du traitement des résultats, d’autres,

qualitatives, destinés à mettre en évidence, par le biais de courts interrogatoires, les

facteurs influençant la production. La méthode étudiée s’inspire de celle adoptée par

un groupe de chercheurs français et soudanais à Butwana dans le sud du Soudan

(Gauthier pilter et Dagg, (1981).

Méthode de sondage:

La méthode de sondage suivie correspond à la détermination d'un échantillon.

Dans ce cas, notre interlocuteur (propriétaire, chargé d’élevage ou berger) est choisi

en fonction de ses larges connaissances sur l’échantillon en question.

Dans ce cas, l'importance des observations détermine la précision de la

méthode. Le sondage effectué est dit à plusieurs degrés puisque après le choix d'un

troupeau, on choisira un nombre d'unités de sondage (des chamelles) dans ce troupeau

(deux degrés correspond à deux feuilles distincts de questionnaires). Il s'agit d'un

sondage fixe instauré à partir d'une base topographique et qui consiste en la réalisation

de l'enquête en des points déterminés (regroupement annuel des dromadaires autour

des points d'eau connu par les éleveurs).

Dans ce cas précis d'enquête, une première phase préparatoire (avant le début

de l'enquête) a été effectuée avec les services vétérinaires et les éleveurs ainsi que des

chefs de tribu afin de déterminer les buts de l'enquête, les unités de sondage, les

informations à recueillir et la méthode à employer.

Cette pré mission, effectuée peu avant le début de l'enquête, a permit de

préciser les objectifs de l'enquête permettant d’établir un protocole exploitable dans

d'autres région dans le contexte de l'espèce cameline. En vue d’obtenir des résultats

d’'intérêt statistique sur une région assez étendue, on s'est appuyé sur deux zones du

sud ouest Algérien (zone steppique et zone saharienne).

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44

Unités de sondage

Le choix des enquêteurs a été en majorité effectué pendant l'intervalle de

temps compris entre la pré mission et la mission elle-même. Les personnes qui nous

ont accompagnées appartiennent en majorité aux services vétérinaires locaux. De

plus, le choix a tenu compte de leur appartenance tribale retentissant sur les zones

tribales à investir (critère de confiance extrêmement important).

Les informations à recueillir pendant cette phase préliminaire, définissent les

objectifs de l'enquête ; elles ont été choisies pour résoudre le problème de la

connaissance des données de base, concernant l'élevage camelin dans cette région.

Questionnaire

Les contacts préliminaires, ont aboutit à la confection d'un questionnaire en

deux feuilles, éditées pour des raisons pratique en deux couleurs différentes:

* une feuille verte (annexe1): évoquant l'état du troupeau et les informations

relatives:

a- Au Mode d'élevage: au cours de la pré mission on a constaté que les

dromadaires sont élevés selon trois modes, à savoir:

Sédentaire: les propriétaires préfèrent garder leurs troupeaux au niveau d’une

zone permettant une prise en charge totale en matière d'aliment et d'eau.

Nomadisme: le troupeau et en liberté dans une aire très vaste (Sahara ou

steppe), à la recherche d'herbe et d'eau.

Transhumance: le troupeau est en déplacement vers d'autres régions favorables

durant les périodes difficiles.

b- Au mode de gardiennage: Les dromadaires sont des animaux difficiles à

surveiller et sont donc confiés à des gens expérimentés: le propriétaire, un

berger (rémunéré par les ou les propriétaires); un chargé d'élevage (une

personne chargé de surveiller le troupeau et considéré comme copropriétaire

dans la production du troupeau).

c- Au mode d'accouplement: des méthodes d'accouplement différentes ont été

enregistrées:

• 1ère méthode: au cours de la saison de reproduction, le responsable du gardiennage

du troupeau entrave un membre antérieur de tout mâle en rut, mais indésirable

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45

pour l'accouplement. Il ne laisse qu'un ou quelques males nécessaire à la détection

des chaleurs et à l'accouplement et cela en fonction de la taille du troupeau.

• 2éme méthode: le responsable isole le ou les males choisis pour l'accouplement

dans un endroit clos et lui présente la femelle ayant les signes de chaleurs. Le

male est généralement assisté par le responsable (surtout les jeunes dromadaires).

• 3éme méthode: ici, l'accouplement se déroule de librement dans le troupeau (sans

intervention des responsable). Dans ce cas, des combats mortels entre males,

peuvent survenir.

*-Une feuille blanche (annexe 2) : évoquant la composition du troupeau, les

problèmes liés a la reproduction des chamelles connues dans le troupeau.

.

Figure 2 : Zones d'études

L'étude a été menée durant toute l'année sur trente troupeaux de dromadaires choisis

aléatoirement de la liste fournie par des associations des éleveurs, selon l'aire de

distribution des dromadaires en Algérie (Benaissa, 1986) (figure 2).

L'aire d'étude est caractérisé par deux zones géographiquement différentes: une zone

steppique (Djelfa, El bayed, Laghout) et une zone saharienne (extrême sud et

Ghardia)

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46

II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques:

1- Les animaux:

Groupe 1 : Principaux paramètres sanguins

Ce groupe est composé de 140 individus (Camelus dromedarius), dont 85

femelles âgés de 1 à 17 ans et appartenant à plusieurs élevages répartis dans 05 région

du sud ouest algérien (Laghouat, Adrar, Bechar, Ghardaia et Bayed). Les animaux

sont identifiés lors d'une enquête préliminaire et font l’objet d’un suivi zootechnique

et sanitaire; ils sont élevés selon les trois systèmes connu dans la région (nomade,

transhumant ou sédentaire). Ces animaux ont étés soumis à un examen clinique

complet.

Afin de démontrer l’influence de l’âge sur les paramètres hématologiques et

biochimiques, 3 tranches d’âge se sont révélées :

- 50 jeunes dromadaires d’âge inférieur à 4 ans ;

- 63 adultes d’âge compris entre 4 et 10 ans ;

- 27 animaux âgés de plus de 10 ans.

Le choix des tranches d'âge à été dicté par le fait que les animaux âgés de

moins de quatre ans sont impubères et ceux dont l'age est compris entre 4 et 10 ans

sont des animaux adultes aptes à la reproductions (Benromdhan et al., 2003).

Pour rechercher l’influence du stade de reproduction chez la chamelle, les

femelles sont réparties à trois stades de reproduction différents avec :

- 41 femelles vides non allaitantes ;

- 31 femelles allaitantes ;

- 13 femelles gestantes.

Groupe 2 : Variation saisonnière des principaux paramètres sanguins

L’étude a été conduite à Djelfa ; zone située à 34° 40'00 "N 03° 15'00", durant

la saison d'été, sèche et chaude (juillet-août 2004) et pendant la saison d'hiver,

humide et froide (décembre-janvier 2004-2005). Les échantillons de sang ont été

recueillis auprès de 40 dromadaires apparemment en bonne santé, de sexe et âge

différent. Les troupeaux ont été naturellement élevés (mode semi sédentaire).

Les données climatologiques (température ambiante quotidienne,

précipitations et l'humidité relative) ont été fournies par la station météorologique de

Djelfa/tletsi.

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47

Groupe 3 : variation raciale des principaux paramètres sanguins

Au niveau du point de regroupement d’El bayadh, 16 dromadaire de chacune

des races (Chambi; Sahraoui et Ouled naiel) ont été étudiés. Le choix de ces derniers

s’est basé sur la description phénotypique (Benaissa, 1989).

2-Prélèvements

Afin de faciliter la contention et limiter les variations liées à la prise

alimentaire et au stress, les prélèvements ont été réalisés à jeun très tôt le matin, dans

des tubes secs type "vacutainer", par ponction de la veine jugulaire haute (région

cervicale crâniale)

Le sang récolté a été réparti dans 3 tubes différents, y compris la confection

d’un frottis :

*- un tube sec pour les analyses biochimiques,

*- un tube fluorure-oxalate pour le dosage de l’urée et du glucose,

*-un tube EDTA pour les analyses hématologiques,

*-réalisation d'un frottis sanguin directement après prise du sang sans utilisation

d'anticoagulant, car ce dernier peut modifier la morphologie des cellules: réduction

de la taille des érythrocytes, voir la dégranulation des polynucléaires (Bounous et

Stedman, 2000).

Conservation des prélèvements

Les tubes de sang sont gardés bouchés et à la verticale jusqu’au moment de la

centrifugation (10 minutes à 3000g) qui ne doit pas dépasser les deux heures que se

soit pour l’obtention du sérum ou du plasma. .

*- Dans le cas où le sérum ou le plasma ne sont pas analysés dans les 8 heures,

ils seront conservés entre +2 °C et +8 °C. Les échantillons seront congelés entre -15

°C et -20°C si le délai dépasse les 48 heures.

*- Les échantillons du sang sur EDTA sont acheminés, sous froid, au

laboratoire où ils seront conservés à 4°C jusqu’au moment d’analyse qui ne doit pas

excéder un mois.

*- le frottis sanguin est fixé juste après séchage en lui ajoutant quelques

gouttes de méthanol pour fixation.

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48

3- Méthodes analytiques:

3-1-- Analyses biochimiques

Les analyses biochimiques ont été effectuées au moyen d’un appareil

automatique de type Synchron CX9 pro.

Le système SYNCHRON distribue automatiquement les volumes

d’échantillon et de réactif appropriés dans une cuvette. L’automate calcule et

exprimer la concentration de chaque paramètre par mesure de la variation

d’absorbance.

Les différentes méthodes utilisées possèdent un coefficient de variation

satisfaisant, estimé entre 3 et 5 % pour les minéraux et les éléments organiques et de 8

% pour les enzymes. Un sérum de contrôle titré a été utilisé pour chaque série de 30

analyses.

3-1-1-- principes des méthodes analytiques:

Les méthodes analytiques ont été effectuées selon le mode d'emploi du

fabricant. Pour les éléments minéraux et organiques, le système doit avoir un facteur

d’étalonnage valide en mémoire avant d’exécuter les échantillons de contrôle. Dans

des conditions de fonctionnement habituelles, la cartouche de réactif doit être

étalonnée tous les 14 jours et aussi lors du remplacement de certaines pièces ou lors

de certaines procédures d’entretien, comme indiqué dans le manuel d’utilisation du

SYNCHRON CX. Ce dosage possède un étalonnage intra-lot. Le système exécute

automatiquement des contrôles de l‘étalonnage. En cas d‘échec de l‘étalonnage, le

système imprime les résultats accompagnés des codes d‘erreur avertissant ainsi

l‘opérateur.

Les éléments minéraux

*- Calcium;

Le réactif CA (réactif Arsenazo III , Rèf 442755), utilisé avec le Systèmes

SYNCHRON CX et le Calibrateur CX MULTI™, est destiné à la détermination

quantitative de calcium (CA) dans l'échantillon.

Calcium+Arsenazo III complexe Calcium Arsenazo (couleur bleu_pourpre).

Le système contrôle la variation de l’absorbance à 650 nanomètres.

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49

*-phosphore;

Le réactif PHOS ( le molybdate ammoniacal réactif PHOS Rèf 442790)

utilisé avec les systèmes SYNCHRON CX le Calibrateur MULTI™ est destiné à la

détermination quantitative de la concentration de Phosphore (PHOS) inorganique dans

l'échantillon. Le système surveille le changement d’absorbance à 340 nanomètres.

*-Magnesium;

Le réactif MG (le calmagite, Le réactif MG Réf 445360), utilisé avec le

Systèmes SYNCHRON CX et le Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné

à la détermination quantitative de Magnésium (MG) dans l'échantillon. Le système

contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.

*-Sodium:

Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX et le réactif référence électrolyte

ISE (Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX réf 472095, 450214,

A17652, A17657).utilisés avec le SYNCHRON CX et le Calibrateurs standards 1 et 2

SYNCHRON CX Systems sont destinés à la détermination quantitative de Sodium

(NA) dans l'échantillon.

E= Constante + (pente)(log(NA+)

Le potentiel suit l‘équation de Nernst et permet de calculer la concentration de sodium

dans la solution.

*- Potassium;

Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX et le réactif référence électrolyte

ISE (Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX réf 472095, 450214,

A17652, A17657). En conjonction avec le système SYNCHRON CX et Calibrateur

standard 1 et 2 SYNCHRON CX System sont destinés à la détermination quantitative

du Potassium (K) dans l'échantillon.

Phosphore + molybdate H2SO4 Phosphomolybdate complexe

Calmagite + Mg++ Mg++ - complexe calmagite.

E= Constante+ (pente) (log K+)

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50

Le potentiel suit l‘équation de Nernst et permet de calculer la concentration de

potassium dans la solution.

Enzymes:

L'étalonnage n'est pas nécessaire

*- Aspartate AminoTransférase "AST":

Le réactif AST (Le réactif AST, Réf 442665), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON

CX est destiné à la détermination quantitative de l’activité de Aspartate

aminotransférase dans l'échantillon par une méthode cinétique enzymatique.

l-Aspartate + alpha-cetoglutarate AST oxalo-acetate + l-glutamate

oxalo-acetate + NADH +H+ MDH Malate + NAD+

Le système contrôle le taux de changement d’absorbance à 340 nanomètres.

*- Créatine Kinase "CK";

Le réactif CK(Réf 442635), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX, est destiné à la

détermination quantitative de l’activité de Créatine kinase (CK) dans l'échantillon, par

une méthode cinétique enzymatique.

CK Creatine phosphate + ADP Creatinine + ATP

HK

ATP + Glucose Glucose – 6-phosphate + ADP

G6PDH Glucose – 6-phosphate +NADP 6 Phosphogluconate + NADPH+ H+

Le système contrôle le changement d’absorbance à 340 nanomètres.

*- Lactate déshydrogénase "LDH";

Le réactif LD(Réf 442655), utilisé avec le système (SYNCHRON CX est

destiné à la détermination quantitative de la concentration de Lactate déshydrogénase

dans l'échantillon à l'aide d'une méthode cinétique. Le système contrôle le

changement d'absorbance à 340 nanomètres.

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51

*- Phosphatase alcaline "PAL":

Le réactif ALP(Réf 442670), utilisé avec le SYNCHRON LX , est destiné à la

détermination quantitative de Phosphatase Alcaline dans l'échantillon par une

méthode cinétique .

Le système contrôle le changement d'absorbance à 410 nanomètres.

*- Gamma Glutamyl Transférase "GGT":

Le réactif GGT( Réf 442650),est destiné à la détermination quantitative de l’activité

de la γ-glutamyl transférase (GGT) dans l'échantillon sur les systèmes SYNCHRON

CX par une méthode cinétique enzymatique.

GGT y-glutamyl-p-nitroalanine + glycylglycine Y-Glutamyl-glycyleglycine + p-nitroalanine.

Le système contrôle le taux de changement d’absorbance à 410 nanomètres

*- Alanine AminoTransférase "ALT":

Le réactif ALT (Réf 442620), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX est destiné à

la détermination quantitative de l’activité de Alanine aminotransférase dans

l'échantillon grâce à une méthode cinétique.

ALT

L-alanine + a-cetoglutarate pyruvate +L-glutamate LDH

pyruvate + NADH +H+ Lactate + NAD+

Le système contrôle le taux de changement d’absorbance à 340 nanomètres.

Eléments organiques:

*-Urée:

Le réactif UREA (Réf 442820°, utilisé avec les systèmes SYNCHRON CX et le

Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX sert à la détermination quantitative d’une

concentration de Urée dans l'échantillon par une méthode cinétique enzymatique.

Urease

Urée + H2O 2NH3 + CO2 GLDG

NH3 + alpha –cetoglutarate +NADH +H+ Glutamate +NAD+ + H2O

Le système contrôle la variation de l’absorbance à 340 nanomètres.

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52

*- Glucose " GLU":

Le réactif GLU (Réf 442640), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le

Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX est destiné à la détermination quantitative de

la concentration Glucose (GLU) dans l'échantillon par une méthode à point final

(Allain, 1974).

HK Glucose + ATP Glucose-6-phosphate + ADP

G6PDH

Glucose-6-phosphate + NAD+ 6-Phosphogluconate+NADH + H+

Le système contrôle le changement d’absorbance à 340 nanomètres.

*-Creatinine " CREA" :

Le réactif CREA(Réf 442760), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le

Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné à la détermination quantitative de

Créatinine (CREA) dans l'échantillon par une méthode cinétique de Jaffé modifiée.

Solution alcaline Créatinie + Acide picrique créatine-picrtae (complexe coloré rouge) .

Le système contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.

*-Cholesterol " CHOL":

Le réactif CHOL (Réf 467825), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le

Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné à la détermination quantitative de

la concentration de Cholestérol (CHOL) dans l'échantillon par une méthode en point

final minuté (Allain , 1974).

CE Ester de cholestérol cholestérol + acide gras

CO Cholesterol + O2 Cholestène -3-one + H2O

PEROXYDASE 2H2O2 + 4-AAP + quinonélimine +H2O

Le système contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.Phenol

*-Triglycéride " TG":

Le réactif TG (Réf 445850), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le

Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné à la détermination quantitative de

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53

la concentration du triglycéride totale (TG) dans l'échantillon par une méthode à point

final minutée (Allain, 1974).

LIPASE Triglycérides glycérol + Acide gras

GK Glycerol + ATP Glycerol-3-phosphate +ADP

GPO Glycerol-3-phosphate +O2 Déhydroxyacétone +H2O2

HPO 2H2O2 + 4-Aminoantiprine +DHBS Colorant Quinonélimine +HCL+2H2O.

Le système contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.

3-2- Analyses hématologiques:

La numération des globules rouges et blancs a été faite par comptage au

microscope sur hématimètre de Malassez, l'hématocrite par micro-méthode et le

dosage de l'hémoglobine par la méthode de SAHLI.

- Globules rouges. : Dilution à I’lsoton avec diluteur Coultronics, utilisation de la

pipette de Potain et comptage sur cellule de Malassez ;

- Globules blancs: dilution à I’lsoton avec diluteur Coultronics (1/500e), lyse des

globules rouges avec Zapoglobin et comptage sur cellule de Malassez ;

- Hématocrite: réalisé en tube capillaire à microhématocrite non hépariné,

centrifugation pendant 3 min à 16 000 tour/min sur centrifugeuse Autocrit Ultra 3.

Les résultats sont obtenus directement sur un disque de lecture du rotor de la

centrifugeuse ;

- Hémoglobine: dilution de comptage des G. B., lyse des G. R. à la Zapoglobin ,

lecture de la cyanméthémoglobine formée à I’hémoglobinomètre Corning 950.

- constantes érythrocytaires:

Les constantes érythrocytaires sont calculées, après numération des

érythrocytes, dosage de l'hémoglobine et de l'hématocrite.

Calcul du VGM : Volume Globulaire Moyen (en fl)

VGM = Hématocrite/ nombre de globule rouge

Calcul de l'HCM : Hémoglobine Cellulaire Moyenne (en pg)

HCM = Hémoglobine / nombre de globule rouge

Calcul de la CCMH : Concentration Cellulaire Moyenne en Hémoglobine (en g/l)

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54

III- RATE DU DROMADAIRE

Devant les particularités anatomique de plusieurs organe chez le dromadaire

(Zidane et al., 2000), une étude splanchnologique, anatomique et histologique a été

menée sur 72 rates de dromadaires des deux sexes et d’âge variable, au niveau des

abattoirs de Ghardaia.

*- Etude splanchnologique: La liaison ainsi que la position et de la rate par rapport

autres organes, a été décrite sur 72 carcasses de dromadaires.

*- Etude anatomique: 52 rates ont été utilisées, la moitié appartenant à des

dromadaires jeunes (5 à 16 mois) et l’autre, à des dromadaires adultes (plus de 04

ans). L'age a été déterminé en fonction de la dentition selon la formule de Gauthier

pilter et Dagg, (1981).

Une règle graduée et un pied à coulisse ont été utilisés pour mesurer:

- la longueur de la rate (de l'extrémité dorsale a l'extrémité ventrale);

- la largeur de la partie intermédiaire (la plus grande largeur);

- la plus grande épaisseur.

*- Etude histologique: les 20 rates restantes ont été envoyée vers le laboratoire dans

une solution de formole 10%, après les avoir débarrassé du tissu adipeux dense qui

enveloppe l'extrémité caudale.

Quatre pièces (1cm3) de chaque rate (extrémité dorsale, extrémité ventrale

partie intermédiaire et hile) ont été prélevées. Le protocole expérimental (Edwarde,

1962) est illustré par la figure 03.

L'épaisseur de la capsule, des trabicules et de la zone marginale de même que

le diamètre de la cavité sinusale et du follicule splénique ont été mesurés a l'aide d'un

microscope photonique (Carl Zeiss, Allemagne) et un Micromètre oculaire.

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55

Figure 03: protocole expérimental des coupes histologique de la rate

IV- Etude statistique :

Les données recueillies ont été analysées par t-test student du logiciel on utilisant le

logiciel Statitcf. Les différences ont été considérées comme significatives avec un

risque d’erreur de 5%.

20 rates

Fixation des échantillons de rate «formole10%° 48H

Déshydratation sur séries d’alcool

Lavage Xylène

Infiltration Paraffine 58°

Mise en bloc

Coupe au microtome 5-6µm

Coloration Haris Hematoxyline et Eosine

Microscope

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56

CHAPITRE III: RESULTATS

I- ELEVAGE ET REPRODUCTION :

Sur la base des informations recueillies durant la période de l’étude, une

analyse a permis de faire ressortir ce qui suit :

- Le nombre total des trente troupeaux touchés par les questionnaire est 3461

dromadaires.

- l'élevage des dromadaires se fait par les modes connus dans l'élevage du

bétail : transhumance nomade et sédentaire,

- les troupeaux sont gardé selon trois modes de gardiennage: berger, le

propriétaire ou un chargé d'élevage

- la zone d'étude (sud ouest de l'Algérie) est caractérisée par: une zone

saharienne et une zone steppique.

Les distributions des différents paramètres chez les troupeaux de dromadaires

ont présenté essentiellement des figures asymétriques, avec une répartition

significativement différente d’une distribution à d'autre (p < 0.05).

Les variations de nos résultats en fonction de la zone d'élevage, le mode d'élevage et

le mode de gardiennage sont regroupées dans le tableau 2.

Tableau 2 : Variations (probabilité =P) des paramètres en fonction de la zone d'élevage, le mode

d'élevage et le mode de gardiennage.

Facteurs variables

Zone géographique (P) Mode d'élevage (P) Mode de gardiennage (P)

Nombre total 0.0184 0.0291 0.6372

La taille 0.5546 0.0087 0.6592

Femelle 0.5632 0.2460 0.7088

Male 0.2467 0.2467 0.7175

Reproductrices 0.2463 0.4289 0.5098

Reproducteurs 0.1881 0.4269 0.3817

Durée de gestation 0.9521 0.6354 0.8783

Fertilité 0.0214 0.1810 0.4969

Productivité 0.0055 0.2054 0.5730

Avortement 0.0281 0.1491 0.4078

Mortalité 0.0850 0.6600 0.4299

Rétention placentaire 0.2817 0.8342 0.6182

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57

Les résultats montrés dans le tableau 3 suggèrent que les taux de prévalence du

mode nomade (40% des troupeaux composés de 43.97% de l'effectif total des

dromadaires) et transhumance (36.7 % des troupeaux composés de 42.87% de

l'effectif total des dromadaires) sont plus importants que celui du mode sédentaire

(23.3% des troupeaux composés de 13.16% de l'effectif total des dromadaires).

Dans la zone saharienne, le nomadisme est souvent le principal mode

d'élevage de dromadaires. Alors que dans la zone steppique, la transhumance est

souvent prédominante (annexe3).

Il y'a ceux qui choisissent un berger (33% des troupeau composés de 31.95%

de l'effectif total des dromadaire) ou un chargé (23.3% des troupeau composés de

29.03% de l'effectif total des dromadaire) du troupeau et d'autres qui s'occupent eux

même de la surveillance et soin de leur troupeau (43.4% des troupeaux composés de

39.02% de l'effectif total des dromadaire).

Tableau 3 : répartition des troupeaux selon les régions, les modes d'élevages, modes du

gardiennage et méthodes d'accouplement.

Pourcentage %

Nombre de camelin

Pourcentage %

Nombre troupeau

Variables Facteurs

36.4 1263 40 12 Zone saharienne

63.6 2198 60 18 Zone steppique

Aire de distribution

43.97

1522

40 12

Nomade

42.87

1484

36.7 11

Transhumant

13.16

455

23.3 7

Sédentaire

Mo

des

D'élevag

e

29.03 1005 23.3 7

Chargé

31.95

1106

33 10

Bergé

39.02

1350

43.4 13

Propriétaire

Mo

de

gard

ienn

age

32.1 1112 30 9 1ere méthode Méthode d'accouplement

34.2 1181 43.4 13 2 ères méthode

33.7 1168 26.6 08 3 ères méthode

100

3461

100 30

Totale

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58

Le mode d'accouplement au cours de la saison sexuelle est pratiqué de façon

particulière par la deuxième méthode (chez 40.4% des troupeaux composés de 34.2 %

de l'effectif total) par rapport à la première (30%) et la troisième méthode (26.6%).

En ce qui concerne la proportion des mâles et femelles dans le troupeau de

dromadaire de cette étude, elle était environ de 35% de mâles et 65% de femelles

(figure4).

L'analyse des données montre que le nombre de mâles destinés à la

reproduction convient le nombre de femelles reproductrices dans les troupeaux de

dromadaire de cette étude où la moyenne était un mâle pour neuf chamelles

(tableau4).

34,56

11,13

88,87

65,43

51,16 48,84

0

20

40

60

80

100

120

tota

le

repr

oduc

teur

s

autre

s

tota

le

repr

oduc

trice

s

autre

s

males femelles

Figure4 : composition des troupeaux des dromadaires

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59

Tableau 4 : variation de la composition des troupeaux des dromadaires

femelle male

totale reproductrice totale reproducteurs

Variables Facteurs

756 384 (50.79%)

507 50 (9.86%) Zone saharienne

1509 775 (51.35%)

689 83 (12.04%) Zone steppique

Aire de distribution

940 582 (51.38%)

582

59 (10.13%)

Nomade

1048 544 (51.90%)

436

56 (12.84%)

Transhumants

277 132 (47.66%)

178

18 (10.11%)

Sédentaire

Modes

D'élevage

672 370 (55.05%)

333 36 (10.18%) Chargé

706 315 (44.61%)

400 42 (10.5%) Bergé

887 474 (53.43%)

463

55 (11.87%)

Propriétaire

Mode

gardiennage

La taille moyenne du troupeaux de chameaux dans cette étude est environ 115

têtes L'étude montre que la taille moyenne des troupeaux de dromadaire du mode

d'élevage Nomade est environ 127 têtes, du mode transhumance est dans les limites de

135 têtes, elles sont supérieures à celle des troupeaux sédentaires (65 têtes)

On note la diminution de la taille moyenne des troupeaux dans les zones

géographiques étudiées, à partir du nord vers le sud, où elle est dans les limites de 122

têtes au niveau des zones steppiques à et 105 têtes au niveau des zones sahariennes

(Figure5).

Page 72: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

60

115,36105,25

122,11 126,8

65

134,9

110,06

143,54

103,4

0

20

40

60

80

100

120

140

160

total

esa

hra

stepp

e

nomad

e

sede

ntaire

transh

uman

berge

r

char

ge

prop

riéta

ire

Figure5 : variation de la taille des troupeaux des dromadaires

Sur la base des informations recueillies (30 troupeaux) durant la période

de l’étude, concernant la saison de reproduction (période d'accouplement et période de

mis bas) a permis de faire enregistrer quatre périodes:

*-Octobre – avril: durant cette période, 53.78% des troupeaux présente

une activité sexuelle.

*-Octobre- - mars: durant cette période, 18.37% des troupeaux présente

une activité sexuelle.

*- Novembre – mars: durant cette période, 14.38% des troupeaux

présente une activité sexuelle.

*-Juin - octobre: durant période, 13.47% des troupeaux présente une

activité sexuelle (Figure 6).

Une analyse des trente questionnaires nous permettra de dire que

l'activité sexuelle des dromadaires est principalement explicite au cours de la période

de Octobre – avril, au niveau de la zone steppique et le nord du Sahara. Dans

l'extrême sud de la région d'étude, l'activité sexuelle des dromadaires est

principalement explicite au cours de la période de Juin à Octobre.

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61

Le suivi de 162 chamelles reproductrices (identification selon les

tradition de chaque région) nous a permet de d'enregistrer les paramètres suivants

(formulaire blanc):

- mois d'accouplement;

Figure 6: Saison de reproduction

- mois de mis bas;

- durée de gestation;

- le sexe du nouveau né;

Ainsi, parmi les 162 chamelles accouplées, 135 chamelles ont données

un nouveau-né. Par contre 18 chamelles ne sont pas fécondées et 09 chamelles ont

avortées .Bien que les chamelles identifiées ont montré une activité sexuelle explicite

tout au long de l'année sauf le mois de Mai). Le taux d'accouplement et le taux de mis

bas les plus élevées sont enregistrés durant le mois de janvier (34 cas d'accouplement:

20.91% et 31 cas de mis bas: 22.96%). Cependant les taux les plus faible sont

enregistré durant les mois de avril et juin (tableau 5).

Tableau 5: variation mensuelle de l'activité sexuelle des dromadaires

janvier février mar.

avril mai juin juillet août septembre

octobre.

novembre.

décembre

totale

Nbre 34 22 15 3 00 4 16 8 6 10 15 29 162 Accouplement

% 20.9 13.5 9.25 1.85 00 2.46 9.87 4.93 3.70 6.17 9.25 17.90 100 Nbre 31 19 13 3 00 1 14 7 6 8 12 22 135 Mis bas

% 22.96 14.07 9.62 2.22 00 0.7 10.37 5.18 4.44 5.92 8.88 16.29 100

octobre-mars; 18,37

juin-octobre; 13,47

novembre-mars; 14,38

octobre-avril; 53,78

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62

Notre étude a enregistré une divergence dans les taux de fécondation et

naissance chez les dromadaires des deux zone géographiques unies par une même

saison sexuelle. Une activité sexuelle particulière marque les mois de Décembre et

janvier pour les dromadaires de la zone steppique et le nord du Sahara. Alors que

c'était le mois de Juillet qui est marqué par cette activité particulière dans la zone de

l'extrême sud (figure 6).

10

40

20

15 15

3,27

12,29

23,77

27,86

18,03

12,29

2,453,03

42,42

21,21

18,18

15,15

2,94

11,76

21,56

30,39

18,62

12,74

2,94

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

juin juil

aout

sept

octo

octo

nov

dec

janv fev

mar

s

extreme sud steppe + nord

accoup

mis bas

Figure 7 : le taux d'activité sexuelle des dromadaires par zone

La durée moyenne de la gestation dans cette étude était (376,37) jours.

Les résultats montrent l'existence de variation dans la durée de la gestation selon le

mois de fécondation ou la naissance. Il a été noté que les chamelons nés en mois de

Décembre et Janvier séjourne dans l'utérus de leur mère 377 jours et c'est la plus

longue période par rapport aux autres mois de la saison de reproduction qui s'étend de

Octobre à Avril. La saison reproductrice qui s'étend de juin à octobre est marquée par

une plus longue période de gestation (379 jours) pour les chamelles dont la naissance

se produit en août.

Le sexe du nouveau né influence la durée de gestation, il a été noté que le

durée la gestation est plus longue d'environ trois jours lorsque le sexe du nouveau né

est un mâle (377,95jours) par rapport à 374,90 jours pour les femelles) (Figure7).

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63

378 377,75

379,12

372 372372,61

375,78

377,22377,87

375,28375,9

372,5

377,95

374,9

376

368

370

372

374

376

378

380

juin juil

aout

sept

octo

octo

nov

dec

janv fev

mar

s

avril

mal

e

fem

mel

le

moy

enne

extreme sud steppe + nord

Figure8: Durée de gestation

Le tableau 6 présente certaines données de reproduction enregistrées dans les

troupeaux étudiés.

La fertilité et La productivité de l'ensemble des chamelles de reproduction

dans les troupeaux étudiés sont environ 72,04% et 66,8% successivement.

Malgré l'absence d'impact explicite du mode de pâturage sur la productivité et

la fertilité, il y'a une relation claire entre les zones géographiques et ces paramètres, le

taux de fertilité a atteint 82.88% dans la zone saharienne et il est plus élevé que celui

la zone steppique : 67.74 %.

Nous constatons que la proportion de naissance mâle est 49,11%, ce qui est

légèrement inférieur au pourcentage de femelles (50,89%

La proportion des avortements enregistrée est 5%. Nous avons observé que la

proportion d'avortements est 3,96% lorsque c'est le propriétaire qui s'occupe de

l'entretien des chamelles, 4,28% et 7,31 respectivement par un responsable du

troupeau ou un berger.

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64

Le taux de mortalité périnatale au cours des deux premières semaines est

7,18%, ce qui est acceptable pour les éleveurs en général. .

Tableau 6 : Les performances de reproduction chez les dromadaires.

Rétention placentaire (%)

Mortalité néo-natale (%)

Productivité (%)

Fertilité (%)

nouveaux. nés vivants

naissance

Chamelle reproductrice

variable facteurs

10

6.45

81.19

82.88 290 310 384 Zone saharienne

7.23

7.61 62.58

67.74

485 525 775 Zone steppique

Aire de distribution

8.24

6.7

74.94

80.30

362 388 483 Nomade

8.19

8.69

58.08

63.60

316 346 544 Transhumant

9.91

3.96

73.48

76.51

97 101 132 Sédentaire

Modes d'élevage

5.59

5.97

69.45

4.28

257 268 370 Chargé

7.89

7.89

66.66

72.38

210 228 315 Bergé

7.76 7.66 64.97 73.06 308 339 474 Propriétaire

Méthode de gardiennages

8.38

7.18

66.86

72.04

775

835

1159

Total

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65

II- LES PARAMETRES HEMATOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES SERIQUES DU

DROMADAIRE :

Dans le but de déterminer les valeurs usuelles des principaux paramètres

hématologiques et biochimiques sanguins chez le dromadaire (Camelus

dromedarius). Les variations de 28 paramètres ont été évaluées en fonction de l’âge,

du sexe et du stade de reproduction, dans des prélèvements sanguins provenant de 140

dromadaires de la région sud ouest de l'Algérie. Les distributions des valeurs des

concentrations des différents paramètres chez les animaux de l’expérimentation ont

présenté essentiellement des figures asymétriques, avec une répartition

significativement différente d’une distribution gaussienne (p < 0.05). Les principales

caractéristiques des distributions des valeurs des paramètres mesurés sont:

1-Les principaux paramètres biochimiques sériques:

Les éléments minéraux mmol/l:

Les valeurs de nos résultats sont regroupées dans le tableau 7. On a

enregistrés une calcémie de 2.37mmol/l, une phosaphtémie de 1.54 mmol/l, une

kalémie de 5.75 mmol/l, une natrémie de 159.86mmol/l et un magnésimie de 1.1

mmol/l (annexe 04)

Tableau 7 : les éléments minéraux (n = 140 tête)

Eléments organiques mmol/l moy min maxi médiane ecartype Ca 2.37 1.2 3.4 2.3 0.44 P 1.54 0.5 3.4 1.5 0.55 K 5.75 3.4 8.5 5.8 1.07 Na 159.86 144 179 144 7.91 Mg 1.1 0.7 1.92 1.02 0.37

Les Enzymes U/L (tableau 8):

Les valeurs des activités catalytiques dans cette étude sont: aspartate

aminotransférase "AST"= 72.4; créatine kinase "CK" = 44.15; lactate déshydrogénase

"LDH"=327.82; phosphatase alcaline "PAL" =205.06; ALT= 5.75 et gamma glutamyl

transférase "GGT" =13.41 (annexe 05)

Tableau 8 : les éléments enzymatiques (n = 140 tête)

Enzymes u/l moy min maxi médiane ecartype AST 72.4 28 151 70.5 15.22 CK 44.15 13 123 36.5 19.57 LDH 327.82 171 505 311.5 38.72 PAL 205.06 97 411 157 92.02 ALT 5.75 3.4 8.5 5.8 1.07 GGT 13.41 04 27 13 4.45

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66

Les éléments organiques:

La concentration des éléments organiques enregistrée au cours de cette étude

est de 4.98 mmol/l pour le glucose, 5.58 mmol/l pour l'urée, de 0.642mmol/l pour le

triglycéride, 0.7mmol/l pour le cholestérol et 96.3µmol/l pour la créatinine (tableau

9).

Tableau 9 : les éléments organiques (n = 140 tête)

Éléments organiques moy Min maxi médiane écartype Glucose (mmol/l) 4,98 1.7 9.3 4.9 1.95 Urée (mmol/l) 5,58 1.37 8.9 3.8 1.37 Triglycérides (mmol/l) 0,64 0.1 4 0.5 0.70 Cholestérol (mmol/l) 0.7 0.2 1.8 0.6 0.41 Créatinine (µmol/l) 92.95 65.2 169 88.05 22.31

2- Les principaux paramètres hématologiques:

Numération érythrocytaire: Les valeurs de la numération érythrocytaire sont

regroupées dans le Tableau 10.

Tableau 10 : Numération érythrocytaire (n =140 tête)

*- La moyenne du taux d’érythrocytes enregistrée dans notre étude est de 8,36

x106/mm3). Elle est variable de 6 à 10 (x106/mm3) selon les individus.

*- l’hématocrite exprime le rapport entre la volume occupé par les élément figurés

(hématies) et le volume sanguin total de l’échantillon. Ainsi, ce variable est d’une

moyenne de 30,16% (22-36%).

*-L'hémoglobine est le composé le plus important quantitativement et

Physiologiquement du globule rouge, l'hémoglobine est un pigment coloré qui donne

sa couleur aux hématies. La moyenne de ce pigment est de 14,68 g/dl avec un

minimum de13 g/dl et d’un maximum de 16 g/dl.

Concernant les indices érythrocytaires, ils sont calculés à partir des données

précédentes.. Il s’agit de :

Numération érythrocytaire

Moyenne min max médiane ecartype

Erythrocytes (x106/mm3)

8.36 6 10 9 1.33

Hématocrite (%) 30.16 22 36 31 4.30

Hémoglobine (g/dl) 14.68 13 16 15 0.93 VGM (µm3) 36.25 29 55 36 3.79 HCM (pg) 17.41 13 26.6 16.6 2.86 CCMH % 34.20 23.4 72.2 48.15 8.02

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67

* -VGM = volume globulaire moyen (ou MCV = mean corpuscular volum) Un

volume moyen de 36.25 µm3 est enregistré dans notre étude, variable de 29 µm3 à

55 µm3

*- HCM = Hémoglobine Cellulaire Moyenne (en pg) (ou TMCH = teneur

corpusculaire moyenne en hémoglobine) ce qui correspond au poids moyen en

hémoglobine dans une hématie, exprimé en picogrammes (pg). Une teneur moyen

de 17,41pg (13 – 26.6 pg) est enregistrée chez les dromadaires concernés par

cette étude.

*- CCMH = Concentration Cellulaire Moyenne en Hémoglobine (en g/l) (ou

MCHC = mean corpuscular haemoglobin concentration) mesurée en g/dl ou en %

d’hémoglobine dans l’hématie. Elle est de 34.20, elle est variable de 23.4 à 72.2

%.

La numération leucocytaire:

La moyenne de taux de leucocytes enregistré dans notre étude est de 15.52

x103/mm3. Elle est variable de 13 à 18 x103/mm3.

Les proportions des différents types de globules blancs (ce qui constitue la

formule leucocytaire) est éminemment variable, on peut les constater dans le

tableau11.

Tableau 11 : la formule leucocytaire (n = 140 tête)

Cependant, quelles que soient les valeurs observées, il ressort la prédominance

des polynucléaires neutrophiles qui représentent en effet 42.21% (38 - 47%) des

leucocytes. Le taux de lymphocytes est compris entre 39 et 44 % (41.12%) dans notre

étude. Les polynucléaires basophiles sont en petit nombre et leur taux se situe entre 1

et 5%. La très forte variabilité enregistrée pour le taux de polynucléaires éosinophiles

(de 3 à 7%).

3-Variation des principaux paramètres hématologiques et biochimiques sériques

du dromadaire:

3-1- en fonction du sexe:

Numération leucocytaire Moyenne min max médiane ecartype Taux leucocytaire x103/mm3 15.52 13 18 15 1.45 Neutrophiles% 42.21 38 47 42 1.95 Eosinophiles% 4.61 3 7 4 1.02

Basophiles% 2.80 1 5 3 1.12 Lymphocytes% 41.12 39 44 41 1.50 Monocytes% 9.21 7 12 9 1.23

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68

Les éléments minéraux (mmol/l):

Les variations de nos résultats montrent (tableau 12) essentiellement des

valeurs significatifs p< 0.05) en calcium, phosphore et non significatifs en potassium

en sodium et en magnésium. Les premiers sont plus élevées chez les mâles (Ca =

2.76, P = 1.88) que chez les femelles (Ca= 2.12; P= 1.31). Par contre la moyen du

taux de potassium, du sodium et du magnésium (K= 6.69; Na = 155.34, Mg = 1.19)

chez le male et chez la femelle (K=5.52; Na = 162.15, Mg = 1.03) sont pas

significatifs

Tableau12 : variation des éléments minéraux en fonction du sexe (males =55, femelles= 85)

Eléments organiques (mmol/l) male femelle différence

Ca 2,76 2,12 0.64* P 1,88 1,31 0.57* K 6,69 5,52 NS Na 155,34

162,15 NS

Mg 1.19 1.03 NS

Les Enzymes (U/L):

On à enregistré une activité catalytiques significatifs (p<0,05) selon le sexe.

La créatine kinase, la lactate déshydrogénase, la gamma glutamyl transférase et la

phosphatase alcaline sont plus élevées chez les mâles (CK=58.36; LDH=360.76;

GGT=15.48; PAL = 241.81) que chez femelles (CK=34.96; LDH=306.50;

GGT=12.11; PAL = 181.28) (tableau 13)

Tableau 13: variation des éléments enzymatiques en fonction du sexe (n = males =55, femelles=

85)

Enzymes Male Femelle Différence

AST 82,38 65,94 NS

CK 58,36 34,96 13.40*

LDH 360,76 306,50 54.26*

PAL 241,81 181,28 59.53*

ALT 5.97 5.60 0.37*

GGT 15,48 12.11 3.37*

Les éléments organiques:

*-L'effet du sexe sur la concentration des différents éléments organique est positif

concernant:

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69

- le Glucose et la Créatinine car elle est élevée chez les mâles (Glu=6.95mmol/l et

Créa =103.18 µmol/l) que chez les femelles (Glu=3.72 mmol/l et Créa =86.53

µmol/l).

-l'urée, les triglycérides et le cholestérol car elle est plus élevée chez les femelles

(Urée = 6.42mmol/l; Tg = 0.88 mmol/l et Chol = 0.77 mmol/l) que chez les males

(Urée = 4.29 mmol/l; Tg =0.27 mmol/l et Chol =0.66 mmol/l) (tableau 14).

Tableau 14 : variation des éléments organiques en fonction du sexe (n = males =55, femelles= 85)

Éléments organiques Males Femelles Différence

Glucose (mmol/l) 6.95 3,72 3.23*

Urée (mmol/l) 4,29 6,42 2.13*

Triglycérides (mmol/l) 0,27 0,88 0.61*

Cholestérol (mmol/l) 0.66 0.77 0.11*

Créatinine (µmol/l) 103.18 86.53 16.65*

Numération érythrocytaire

Aucune différence significative n’a été enregistrée selon le sexe que soit pour

la numération érythrocytaire ou les indices érythrocytaire (figure 9)

0

10

20

30

40

50

60

ery ht hg vgm tcmh ccmh

Male

femelle

Figure 9: variation de la numération érythrocytaire en fonction du sexe (n = males =55, femelles=

85)

Numération Leucocytaire

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70

Aucune différence significative n'a été enregistré selon le sexe; femelles =

15.37x103/mm3 et les males = 15.37x103/mm3 (Figure 10)

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

leu neut eos baso lymp mon

m

f

Figure 10 : variation de la numération leucocytaire en fonction du sexe (males =55, femelles= 85)

Des différences sexuelles, sont toutefois signalées pour la formule

leucocytaire. L’éosinophilie est de 4.95 chez la femelle et 4.07% chez le male, le taux

des neutrophiles est de 42.01% chez la femelle est de 41.96% chez le male, le taux des

basophile est de 2.92% que soit chez la femelle ou le male et le taux des monocytes

est de 9.46 chez la femelle est de 8.82% chez le male.

3-2- en fonction de l'age:

Les éléments minéraux mmol/l:

La calcémie, la phosphatemie et la kalemie son plus élevées chez les jeunes

(Ca =2.58: P =2; K =6.51) que chez les adultes (Ca =2.28; P = 1.33; K = 5.67). Les

mêmes éléments sont plus élevés chez les jeunes que chez les animaux âgés (Ca =

2.19; P = 1.16; K = 5.7.) (Tableau 15).

Tableau 15 : variation des éléments minéraux en fonction de l'age.

Différence Eléments organiques

Jeunes n=50

Adultes n=63

Agés n = 27

Jeune adulte

Jeune-âgés

Adultes âgés

Ca 2,58 2,28 2,19 0.30* 0.39 NS P 2 1,33 1,16 0.77* 0.84 NS K 6,51 5,67 5,7 0.94* 0.81 NS Na 156,82

159.59

166,44

NS NS NS

Mg 1.29 1.10 0.74 NS NS NS

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71

Les Enzymes U/L:

L' aspartate aminotransférase, la créatine kinase, la lactate déshydrogénase, la

phosphatase alcaline et la gamma glutamyl transférase sont plus élevées chez les

jeunes (AST=79.98; CK=41.53; LDH = 400.62; PAL=318.96, ALT = 6.79 et

GGT=16.48) que chez les adultes (AST=71; CK=37.01; LDH=304.17; PAL =145.07.

ALT=5.29 et GGT=13). Ainsi que les mêmes activités catalytiques sont plus élevées

chez les jeunes que chez les animaux âgés (tableau 16).

Tableau 16 : variation des éléments enzymatiques en fonction de l'age.

Différence Enzymes Jeunes n=50

Adultes n=63

Agés n = 27 Jeunes -

adultes Jeunes -âgés

Adultes -âgés

AST 79,98 71 61.62 8.98 18.36* 9.98* CK 41.53 37,01 33 4.52 8.53* NS LDH 400,62 304,17 248,18 96.45 152.44* NS PAL 318,96 145,07 134,11 173.89 184.85* NS ALT 6.79 5.29 4.91 1.50 1.88* NS GGT 16.48 13 8.70 3.48 NS NS

Les éléments organiques:

L'effet de l'age sur la concentration des différents éléments organique est positif

concernant:

- le Glucose et les triglycérides car elle est plus élevée chez les jeunes

(Glu=5.58mmol/l et Tg= 0.73mmol/l) que chez les adultes (Glu= 4.62mmol/l et TG=

0.61 mmol/l);

- l'Urée car elle est plus élevée chez les adultes (Urée = 5.75mmol/l) que chez les

jeunes (Urée = 5.12 mmol/l). .

- Les Triglycérides car elle est plus élevée chez les jeunes (Tg= 1.43 mmol/l) que chez

les animaux âgés (Tg= 0.47mmol/l)( tableau 17).

Tableau 17: variation des éléments organiques en fonction de l'age.

Différence Éléments organiques Jeunes n=50

Adultes n=63

Agés n = 27 Jeunes -

adultes Jeunes -âgés

Adultes -âgés

Glucose (mmol/l) 5,58 4,62 4,73 0.96 NS NS Urée (mmol/l) 5,12 5,76 6,01 0.64 NS NS Triglycérides (mmol/l) 0,73 0.61 0.47 0.12 0.26 NS Cholestérol (mmol/l) 0.45 0.72 1.14 NS NS NS Créatinine (µmol/l) 107.23 89.69 74.75 NS NS NS

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72

3-3- en fonction de du stade de reproduction des femelles:

Les éléments minéraux mmol/l:

On a enregistrés une effet de la concentration du calcium, phosphore qui est

plus élevées chez les femelles vides (Ca =2.43; P = 1.61) que chez les allaitantes (Ca

= 2.06; P = 1.10), une concentrations en phosphore, qui est plus élevées chez les

femelles vides (P =1.61;) que chez les gestantes (P = 0.83), et une concentration en

sodium qui est plus élevées chez les femelles gestantes (Na =166.45) que chez les

femelles vides (Na =162.16) et plus élevées chez les gestantes (Na = 166.45) que chez

les allaitantes (162.27) (tableau 18).

Tableau 18: variation des éléments minéraux en fonction du stade de reproduction des

femelles

différences Eléments

organiques

Vide

n = 41

All

n = 31

Gest

n = 13 Vides -

allaitantes

Vides -

gestantes

Allaitantes-

gestantes

Ca 2,43 2,06 1,70 0.37* NS NS

P 1,61 1,10 0,83 0.51* 0.78* NS

k 6,00 5.29 4.54 NS NS NS

Na 162.16

162,27

166,45

NS 4.29* 4.23*

Mg 1.29 1.03 1.06 NS NS NS

.

Les Enzymes U/L:

l'aspartate aminotransférase , la créatine kinase, la lactate déshydrogénase et la

phosphatase alcaline sont plus élevées chez les femelles vides(AST=69.41;

CK=38.17; LDH=338.53 et PAL=235.51) que chez les allaitantes (AST=64.70;

CK=33.64; LDH=282.87 et PAL=136.58). En plus des ces derniers et la gamma

glutamyl transférase sont plus élevées chez les femelles vides (GGT=13.17) que chez

les gestantes (GGT=9.92). L'aspartate aminotransférase et la gamma glutamyl

transférase sont plus élevée chez les allaitantes (AST=64.70; GGT=11.64) que chez

les gestantes (AST=57.92 et GGT=9.92). (Tableau 19).

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73

Tableau 19 : variation des éléments enzymatiques en fonction du stade de reproduction des

Différence Enzymes Vides n = 41

Allaitantes n = 31

Gestantes n = 13 Vides

allaitantes Vides gestantes

Allaitantes gestantes

AST 69.41 64,70 57,92 4.71 11.49* 6.78* CK 38,17 33,64 28,07 4.53 10.10* NS LDH 338.53 282,87 261,84 55.66 76.69* NS PAL 235.51 136,58 116,84 98.93 118.67* NS ALT 5.68 5.68 5.16 NS NS NS GGT 13.17 11.64 9.92 NS 3.25* 1.76*

Les éléments organiques:

L'effet du stade de reproduction de la femelle sur la concentration des

différents éléments organique est positif concernant:

- la Créatinine et triglycérides car elle est plus élevée chez les femelles vides (Créa

=90.74 µmol/l et Tg= 1.10 mmol/l) que chez les allaitantes (Créa =85.07 µmol/l et Tg

=0.58):

-l'urée car elle est plus élevées chez les femelles gestantes (Urée =7.55 mmol/l) que

chez les femelles vides (Urée=5.92 mmol/l).

- les triglycérides et cholestérol car elle est plus élevées chez les gestantes (Tg = 0.87

mmol/l et Chol= 1.13 mmol/l) que chez les allaitantes (Tg= 0.58 mmol/l et Chol=

0.65 mmol/l) (tableau 20).

Tableau 20 : variation des éléments organique en fonction du stade de reproduction des femelles.

Différence Éléments organiques

Vides n = 41

Allaitantes N = 31

Gestantes n = 13 Vides -

allaitantes Vides -gestantes

Allaitantes- gestantes

Glucose (mmol/l) 4.13 3,81 2,21

NS NS NS

Urée (mmol/l) 5.92 6,60 7,55 NS 1.63* NS Triglycérides (mmol/l) 1,10 0,58 0,87

0.52* NS 0.29*

Cholestérol (mmol/l) 0.52 0.65 1.13

NS NS 0.48*

Créatinine (µmol/l) 90.74 85.07 76.72

14.66* NS NS

Numération érythrocytaire:

Les valeurs hématologique au cours de la phase de gestation sont: Taux

d'érythrocytes= 9.07 x106/mm3, L'hématocrite= 32.92 %. L'hémoglobine= 14.69g/dl,

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74

Le VGM= 37.31mm3, Le TCMH= 16.57 pg , le CCMH= 44.80% et le taux de

leucocytes= 14.17 x106/mm3. Tandis que celles des chamelles vides sont: Taux

d'érythrocytes= 8.05 x106/mm3, L'hématocrite=30.04%, L'hémoglobine= 14.53g/dl,

Le VGM= 35.36 mm3, Le TCMH= 20.61 pg, le CCMH= 47.78 % et le taux de

leucocytes= 15 x106/mm3. Ainsi les mêmes valeurs chez les chamelles allaitantes

sont: Taux d'érythrocytes= 8.67 x106/mm3, L'hématocrite= 31.06%, L'hémoglobine=

14.89g/dl, Le VGM= 32.45mm3, Le TCMH= 17.53pg, le CCMH= 47.86 % et le taux

de leucocytes= 15 x106/mm3. Enfin les chamelles en phase de gestation ont montres

des valeurs moyennes plus élevées concernant le nombre des érythrocytes, VGM,

Hémoglobine, hématocrites, nombre de leucocytes et de neutrophiles par rapport aux

chamelles vides ou en phase de lactation. On enregistrés chez ces derniers des valeurs

presque similaires. Toutefois, les analyses statistiques ont montré l'importance (P

<0,05) que pour les monocytes, le TCMH et le CCMH. Par contres aucun effet

significatif n'a été montré entre les chamelles durant les autres stades (Figure11).

0

10

20

30

40

50

60

erty ht mg vgm tcmh ccmh

vide

all

ges

Figure 11 : variation de la numération érythrocytaire en fonction du stade de reproduction de la

femelle

3-4- Variation saisonnière des principaux paramètres hématologiques et

biochimiques sériques:

L'effectif donné est de 40 tètes et la région d'étude (djelfa) est caractérisée par

une saison froide et une saison chaude. A cet effet, on a réalisé cette étude au cours

des deux saisons. Ainsi Djgham et al., (1986) n'ont constater aucun effet significatif

de la saison sur les paramètres hématologiques chez des dromadaires élevés dans un

parc durant toute l'année et dans des conditions favorables.

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75

Il était de notre intention d'étudier les changements saisonniers des principaux

paramètres hématologiques et biochimiques sériques du dromadaire Pour cela 28

paramètres sont évalués dans 80 prélèvement sanguins (40 en période sèche et 40 en

période humide) provenant de 40 dromadaire au niveau de la wilaya de Djelfa.

les données méteologique durant la periode d'etude

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

juil aout jan dec

temperature

précipitation

humidité

Figure 12 : les données méteologiques durant la periode d'etude

Les Données climatologiques (Température ambiante, taux de précipitation et

de l'humidité relative) enregistrées durant la période d'étude (Saison sèche et chaude =

première période = Juillet-Aout 2004° et la saison humide et froide = deuxième

période = Décembre Janvier 2004-2005) sont montrés dans la figure 12. La Valeur

moyenne la plus élevée de la température ambiante (°C) et la valeur moyenne la

faible de la chute de pluie (millimètre) ont été enregistrées en Août pendant la saison

sèche, alors que la valeur moyenne la plus élevée des précipitations est enregistrée en

Décembre pendant la saison Humide. La valeur moyenne minimale de l'humidité

relative (%) est enregistrée en Juillet pendant la saison sèche, alors que la valeur

moyenne maximal est enregistrée en Janvier pendant la saison humide (Figure 12).

Les éléments minéraux mmol/l:

Tableau 21: variation saisonnière des éléments organiques

Eléments organiques mmol/l Saison sèche Saison humide Valeur p

Ca 2.07 2.47 0.000

P 1.94 2.23 0.000

K 5.79 5.55 0.000

Na 169.58 146.23 0.000

Mg 1.01 1.06 0.457

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76

L'effet de la saison sur les variation des concentration sérique du Phosphore

du Calcium, est hautement significatif p<0.05), plus élevée durant la saison humide

que durant la saison sèche. Le même effet est constaté sur la variation de la

concentration du Potassium et du Sodium. La concentration de ces derniers est plus

élevée durant la saison sèche que durant la saison humide. Cependant on n'à pas

enregistrer un effet saison sur le Magnésémie (tableau 21).

Les éléments organiques:

Tableau 22: variation saisonnière des éléments organiques

Un effet significatif (p<0.05) est enregistré concernant les concentrations du

triglycérides et du cholestérol. Ces derniers sont plus élevées durant la saison sèche

(0.602 mmol/l, 0.64 mmol/l) que durant la saison humide (0.504 et 0.51 mmol/l).

Cependant, un effet hautement significatif p<0.05) est enregistré concernant le

glucose de plasma, l'urée de sérum et les concentrations en créatinine. Ces derniers

sont plus élevée durant la saison humide (4.92, 8.97 et 115.52 mmol/l) que durant la

saison chaude (3.38, 5.32 et 93.6 mmol/l) (tableau 22).

Les paramètres hématologiques:

L'effet de la saison sur la variation des indices érythrocytaires est important

(p<0.05) concernant le taux érythrocytaire. Ce dernier est plus élevé en saison sèche

(9.10 x106/mm3) que durant la saison humide (7.72 x106/mm3). L'hématocrite et la

concentration de l'hémoglobine n'ont montré aucune variation saisonnière

significative. Les valeurs calculées de VGM et TMCH avaient lieu de manière

significative (p<0.05) plus haut pendant la saison Humide (VGM= 41.02 µm3, TCMH

= 20.04 pg) que la saison sèche (VGM= 34.49 µm3, TCMH = 16.65 pg). Cependant,

Éléments organiques Saison sèche Saison humide Valeur p

Glucose (mmol/l) 3.38 4.92 0.000

Urée (mmol/l) 5.32 8.97 0.000

Triglycérides(mmol/l) 0.60 0.504 0.003

Cholestérol (mmol/l) 0.64 0.51 0.002

Créatinine (µmol/l) 93.6 115.52 0.000

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77

le CCMH n'a indiqué aucune différence significative par rapport à la saison (Figure

13)

0

10

20

30

40

50

60

erty ht hg vgm tcmh ccmh

ss

sh

Figure 13 : variation saisonnière de la numération érythrocytaire

0

10

20

30

40

50

60

leu neut eos baso lymp mon

ss

sh

Figure 14 : variation saisonnière de la numération leucocytaire

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78

Le taux des lymphocytes et des basophiles sont statistiquement significatives

(p<0.05), plus élevées durant la saison sèche (lymphocytes =51.05% et les basophiles

= 0.04%) que la saison humide lymphocytes =38.44% et les basophiles = 0.028%).

alors que le pourcentage des neutrophiles est statistiquement significatif (p<0.05) plus

élevé durant la saison humide (neutrophiles = 50.09%) que durant la saison sèche

(Neutrophiles = 36.60). Cependant, les pourcentages des éosinophiles et des

monocytes n'ont montré aucune variation saisonnière significative (Figure 14).

On à constaté aucune trace d'hémolyse des globules rouges, prélevées des

dromadaires durant les deux période et suspendu dans les premières séries (0.9, 0.8,

0.7 et 0.6 %° solution de NaCl Les traces d'une hémolyse partielle sont observées en

dessous de 0.5% de NaCl (165.9mosm/l) au niveau des échantillons du sang prélevé

au cours de la saison sèche. Cependant, on a observé la première fois l'hémolyse

partielle des érythrocytes en dessous de 0.4% solution de NaCl (132.9 mOsm L -1)

dans des échantillons de sang prélevés pendant la saison humide (figure. 2). Les

érythrocytes prélevées durant la saison humide sont significativement (p<0.05)

résistantes à 0.4, 0.3 et 0.2% solution de NaCl (132.9, 99.6 et 66.4 le mOsm/l,

respectivement) comparé à ceux rassemblé pendant la saison sèche. Environ 86-94%

d'érythrocytes rassemblés pendant les deux saisons sont hémolysées à 0.2% solution

de NaCl (66 mOsm L -1) Figure 15.

variation saisioneal de la fragilité osmotiques des erythrocytes

0

20

40

60

80

100

120

0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0

concentration nacl (%)

hém

olys

(%

)

saison sèche

saison humide

Figure 15: variation saisonnière de la fragilité osmotique des érythrocytes

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79

3-5- Variations raciales des principaux paramètres hématologiques et

biochimiques sériques

Tableau 23: variation raciale de éléments minéraux

Chaambi Ouled sid cheikh Ouled naiel Eléments

organique mmol/l (n =16) (n =16) (n =16)

Moyenne générale

Calcium 2.3 1.93 2.21 2.24

Phosphore 1.50 1.82 1.68 1.58

Potassium 5.72 4.98 5.38 5.72

Sodium 163.00 160.0 162.8 159.00

Magnesium 1.12 0.95 1.47 1.12

Tableau 24: variation raciale de éléments enzymatiques

Chaambi Ouled sid cheikh Ouled naiel Enzymes u/l

(n =16) (n = 16) (n =16)

Moyenne générale

AST 74.5 78.2 76.38 73.3

ALT 4.18 4.22 4.81 4.42

LDH 385.4 411.46 399.6 331

CK 47.25 59.01 61.51 44.78

Tableau 25 : variation raciale de éléments organiques

Chaambi Ouled sid cheikh Ouled naiel Éléments organiques

(n =16) (n =16) (n =16)

Moyenne générale

Glucose (mmol/l) 5.25 4.82 5.95 5.01 Urée (mmol/l) 5.59 6.00 5.42 5.59 Triglycérides(mmol/l)

0.67 0.74 0.69 0.642

Créatinine (µmol/l) 96.05 97.85 96.67 96.05

Les Valeurs des paramètres biochimiques sériques sont indiqués dans les

tableaux 23, 24, 25). On à enregistré aucune différences significative (01—0.9)

concernant l'effet de la race sur la variation des taux des enzymes sériques ou les

élément minéraux ou organiques

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80

0

10

20

30

40

50

60

erty ht hg vg

mtcm

hcc

mh leu ne

uteo

sba

solym

pm

on

chambo

o,sc

on

Figure 16 : variation raciale de la numération érythrocytaire et leucocytaire

Les valeurs de la numération érythrocytaire (Taux érythrocytaires,

Hématocrite et taux d'hémoglobine) et de la numération leucocytaire (Taux de

leucocytes, de lymphocytes, de neutrophiles, des eosinoplyles des basophiles et des

monocytes) sont indiqués dans la figure 13 .L'analyse statistique pour les deux

formules n'a montré aucun effet significatif de la race (p varié de 0.1-0.9). Concernant

la numération érythrocytaire on enregistré une fluctuation des moyennes du taux

érythrocytaire de 6.01 à 10.5 x106/mm3; de l'hématocrite de 23 à 36.54% du taux

d'hémoglobine de 13 à 15.5g/dl. Concernant la numération leucocytaire, les

lymphocytes sont les principales cellules (42.44%) suivie par la neutrophiles

(42.03%), peu de monocytes (8.68%) et éosinophiles (4.35%) et rarement basophiles

(0.04%) (Figure 16).

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81

III- LA RATE DU DROMADAIRE

La rate du dromadaire est caractérisée par deux surfaces:

*- une surface pariétale concave en contacte avec le muscle dévie ventral et la région sous

lombaire;

*- une surface splanchnique convexe en contacte avec la surface postérieure et supérieure

du rein gauche et la surface gauche du sac dorsal du rumen

Sure le plan splanchnologique

La rate du dromadaire se trouve:

*- dorsalement de la cavité abdominale; sous les apophyses larges des vertèbres

lombaires: entre la troisième et septième apophyse large (Figure 17).

Figure 17: position de la rate par rapport aux vertèbres

*-Ventralement: entre l'extrémité postérieur et supérieure du sac dorsal du rumen et

l'extrémité postérieure du rein gauche (Figure 18).

La rate du dromadaire se colle par sa partie intermédiaire avec le la surface supérieure du

sac dorsale du rumen par le péritoine Elle liée par:

Figure 18: position de la rate par rapport au rein

*- le ligament spleno-ruminal: (Figure 19): Qui relie la surface splanchnique de

l'extrémité caudale de la rate avec le sac dorsal du rumen.

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82

Figure 19: position de la rate par rapport au rumen

*- le ligament spleeno-reinal (Figure 19): qui relie l'extrémité postérieur de la rate et la

surface concave du rein gauche.

*- le ligament spleno-pancréatique: qui relie l'extrémité caudale de la rate et le pancréas .

*- le ligament spleno-colique (Figure 19): Qui relie l'extrémité ventrale de la rate avec le

colon ascendant.

La présente étude a montré que le dromadaire est l'animal unique chez qui la rate n'est pas

couverte par les cotes (Figure 20).

Figure 20: position de la rate par rapport au colon

Figure 21: position de la rate par rapport aux vertèbres

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83

Sur le plan anatomique:

La rate du dromadaire a une forme lunaire, caractérisée par trois parties:

*- extrémité dorsale : large contournée ce qui représente la tête de la rate;

*-partie intermédiaire: la partie la plus large qui représente le corps de la rate;

*- l'extrémité ventrale: le rétrécissement gradué du corps de la rate

On a enregistré une échancrure dans 56% des rates étudiées.

On a constaté deux extrémités au niveau de la rate du dromadaire:

*- une extrémité cervicale: fine libre concave et représente l'extrémité extérieure de la

forme lunaire. Elle contient dents clairement circulaire.

*- une extrémité caudale: épaisse, convexe appelé le hile, englobée dans un tissu

adipeux dense (Figure 22).

Figure 22: la rate du dromadaire

La moyenne de la longueur de la rate est de 17.76 cm (17.13 – 21 cm) chez le

groupe des dromadaires âgés entre 05 et 16 mois et 24.23 cm (23-27.6cm) chez le groupe

de dromadaire âgés de plus de 04 ans.

La moyenne de la largeur de la rate est de 6.42 (6.1-11 cm) chez le premier

groupe (26 jeunes) et 9.53 cm (9-19.3 cm chez le deuxième groupe (26 adulte).

La moyenne de l'épaisseur de la rate est de (1.81: 1.56-2.93 cm chez le

premier groupe et le 3.98; 3.23-4cm chez le deuxième groupe (Tableau 26).

On constater que la rate du dromadaire est de type surface large. Car les

branches artérielles issus de l'artère splénique primaire pénètrent au niveau du milieu

de l'extrémité caudale épaisse. Exactement au niveau de site forme par l'épaisseur de

extrémité caudale et la surface splanchnique. De tel manière que les vaisseaux sanguins

sont plus prêt a la surface splanchnique que la surface pariétal.

*-Sur le plan histologique

La rate du dromadaire est composée d'une capsule entourant le parenchyme splénique.

L'épaisseur de cette capsule est de 265.41 µm (Tableau 27), et elle est divise en

couche externe et une couche interne clairement délimitée (figure 23).

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84

*- La couche externe: l'épaisseur de cette couche (10.1.62µm) représente 1/3 de la

capsule au niveau du hile. Elle est composée essentiellement de tissus conjonctifs,

très dense au niveau de la partie extérieure, des fibres élastiques, régulièrement

distribuée en parallèle de la, des fibres collagènes, et réticulaires avec quelques

cellules musculaires lisses. La partie intérieure comporte beaucoup de capillaire

sanguins et des fibres nerveux. Son épaisseur diminue en allant vert l'extrémité

cervical, ainsi que le nombre des capillaire sanguins et les fibres nerveux.

*- La couche interne son épaisseur (163.79µm) représente (2/3 de l'épaisseur de la

capsule. Elle est composée majoritairement des cellules musculaires lisses, soutenus

par des fibres réticulaire, collagène et élastique (Figure23).

Des trabicules vasculaire et non vasculaire (251.51 µm) s'étendent de la

capsule et pénètrent dans le parenchyme splénique. Cette forme qui contient les

artères, les nerfs et non pas les veines trabiculaire est composée principalement de

tissu conjonctif. Les premières sont constituées de fibres collagènes, réticulaires et

élastiques et quelques cellules musculaires lisses situées latéralement et parallèlement

à l'axe trabiculaire (figure 24) les deuxièmes sont divisés en trabicule primaire et

trabicule secondaire. La trabicule principale et originaire de la capsule et elle une

structure similaire à celle de sa couche interne et qui est composée principalement de

cellules musculaires lisses, situées parallèlement a l'axe longitudinale du trabicule et

perpendiculairement a la surface. Elle est soutenue par des fibres réticulaire,

collagènes et élastiques. La trabicule secondaire est composée principalement de

cellules musculaires lisse parallèles à l'axe longitudinale du trabicule; et entre eux on

constate des fibres réticulaires (Figure 24).

Les sinus sanguins sous capsulaire s'étendent de la capsule et se connectent au

sinus peritrabiculaires et entourent à la fois la trabicule primaire et la trabicule

vasculaire (figure 28).

L'effet âge sur l'épaisseur de la capsule est non significatif

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85

Les sinus péritrabiculaire et les sinus subcapsulaire jouent le rôle de la veine

trabiculaire et la veine capsulaire dans la collection du sang veineux de la rate vers la

veine splénique (figure 26).

La pulpe rouge est divisée en petits compartiments (sinus splénique = 9.89µm)

par la trabeculae secondaire cordes), chaque corde étant composée d'un réseau de

fibres et cellules réticulaire, de cellules libres représentées par macrophages et

quelques lymphocytes (figure 25). Les sinusoïdes sanguins avec une membrane basale

(cellules basales, parallèles a l'axe du sinus) contenue sont irrégulièrement distribuées

dans la pulpe rouge et sont connectées au sinus péritrabiculaire.

La pulpe blanche est délimitée par des fibres réticulaires circonférentielles et

qui divisent clairement les compartiments la pulpe blanche en PALS et follicule

lymphoïde (27).

Les follicules lymphoïdes (495.1 µm) sont de forme sphérique et parfois se

retirent du site du PALS. Les follicules secondaires ont un centre germinal entouré par

la couronne (19.5 µm) (Figure 25, Tableau 27). Après l'émergence du PALS, l'artère

centrale se ramifiée au maximum en quatre branches droites (les artères penicillaires).

Les extensions des artères pénicillaires se couvrent par le PAMS (Periarterial

macrophage sheaths = la gaine périarterielle des macrophages) de forme cylindriques

en formant la gaine artérielle, qui sont peut-être entouré par ou associés aux

sinusoïdes sanguins (figure 26).

Les capillaires artériels étendus du bord du PALMS dans la pulpe rouge,

s'ouvrent directement dans les sinusoïdes ou dans les cordes spléniques.

La pulpe blanche est séparée de la pulpe rouge par une zone marginale qui est

clairement séparés de la pulpe blanche par des fibres réticulaires ; mais il n'y a pas de

ligne de démarcation de la pulpe rouge (figure 24). Elle contienne du PAMS mais pas

de sinus marginale ou trabicule secondaire. Aucune différence significative n'a été

enregistrée dans les mesures morphométriques en fonction de l'age. Un aperçu

schématique des différents compartiments et de la circulation sanguine de la rate du

dromadaire est représenté dans la Figure (27).

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86

Figure 23: la capsule de la rate (x 250)

Figure 24: les deux couches de la capsule (CI= couche interne, CE =couche externe) (x 500)

c

S

PR

CE

CI

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87

Figure 25: Pulpe rouge et pulpe blanche: C= capsule, PB = pulpe blanche, PR= pulpe rouge, S =

sinus sanguin subcapsulaire. (x 500).

Figure 26: trabicule et sinus péritrabiculaire: T: trabicule, SPT= sinus péritarabiculaire (x500)

C S

PR

T

PB

SPT

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Figure 27: PALS et follicule lymphide: TA= tunique adventice, ZM= zone marginale, CG =

Centre germinatif, C= coronna, FL = follicule lymphoide, PALS = périartériel lymphatic sheaths.

(x1000)

Figure28: trabicule et trabicule secondaire : T= trabicule, TS = trabicule secondaire, PAMS, =

périarteriel macrophages sheaths et FL= Follicule lymphoïde (x 500)

T

TS SPT

CG

C

ZM

PAMS

PALS

FL

FL

AC TA

TE

TM

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89

Tableau 26 : les mesures anatomiques de la rate du dromadaire

paramètres Groupe jeunes 05-16 mois) Groupe âgés plus de 04 ans

Longueur (cm) 17.76 (17.13-21) 24.23 (23-27.6)

Largeur (cm) 6.42 (6.1-11) 9.53 (9-19.3)

Epaisseur (cm) 1.81 (1.56-2.93) 3.98 (3.23-4)

Tableau27 : les mesures histologiques de la rate du dromadaire

Paramètres (µm)

Couche externe 101.62 Epaisseur de la capsule

Couche interne 163.79

Epaisseur des trabicule 251.51

Epaisseur de la zone marginale 19.5

Diamètre des sinus 9.89

Diamètre des follicules splénique 495.1

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CHAPITRE IV: DISCUSSION

I-ELEVAGE ET REPRODUCTION

La diversité des facteurs de l'environnement sur un nombre limité d’animaux

constitue sans doute une restriction à la signification des résultats mais permet aux

valeurs globalement observées d’être considérées comme représentatives de la

diversité des situations.

1- élevage

Les résultats montrés dans le tableau 3 suggèrent que l'élevage des

dromadaires dans les régions étudiées se fait par les modes connus dans l'élevage du

bétail : transhumance nomade et sédentaire, mais les taux de prévalence du mode

nomade (43,97%) et transhumance (42,97 %) Étaient plus importants que celui du

mode sédentaire (13,16%). Mahman, (1979) et Sakr, (1998); Sakr et al., (2002) ont

constatés la même chose dans les zones côtières et du désert intérieur du continent

africain, où le mode transhumance prédomine dans les zones côtières. Pareil, pour le

mode nomade dans les zones désertiques internes. Alors que le mode le plus fréquent

dans la péninsule arabique était la transhumance (Diack-Cheikh, 1963). Il semble que

les modes d'élevage dans les zones géographiques étudiées dépendent de leur contenu

en couvertures pastorales, ceci impose aux éleveurs le nomadisme ou la transhumance

vers des zones pastorales plus bénéfiques durant certaines saisons de l'année, ils y

trouvent plus de pluie et d'herbe. Ces modes d'élevages ont été nommés par Hdjor et

Dahl, (1979) l'élevage pastoral.

Dans les zones saharienne (Ghardaïa, Adrar), le nomadisme est souvent le

principal mode d'élevage de dromadaires pour la recherche continue d'herbe. Alors

que dans les zones steppiques (Laghouat et El bayed), la transhumance est souvent

prédominante.

Les règlements suivie dans les soins et la garde des dromadaires dépend des

traditions de la tribu qui caractérise les éleveurs eux mêmes dans leurs zones, il y'a

ceux qui choisissent un berger ou un chargé du troupeau et d'autres qui s'occupent eux

même de la surveillance et soin de leur troupeau.

Par conte en Tunisie chaque troupeau est confié à un chamelier qui demande les

services d'un aide chamelier pendant la période de mise bas. Les chameliers se fonds e

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plus en plus rares et chers et de moins en moins expérimentés. Ajouter à cela le

problème de la garde des chamelons dans le troupeau. Les chamelons de par le fait

qu'ils n'arrivent pas à suivre le troupeau dans ses déplacements amènent les

propriétaires à s'en débarrasser le plus tôt possible après le servage. Ils sont ainsi

vendus en général entre 14 et 17 mois à un poids net de 100 kg en moyenne. D'où le

manque à gagner si ces chamelons étaient amenés à 3 ou 4 ans (Moslem et Megdiche

; 1989).

La taille moyenne du troupeaux de chameaux dans cette étude est environ

115 têtes, elle est supérieure à celle enregistrée dans chaqu'une de la Tunisie, selon

Moslem et Megdiche ;(1989) ou Les troupeaux comptent en moyenne 80 sujets, et la

Libye selon Karam et Alansari, (1981) et Burgemaister, (1975) et qui se situe entre

80-60 têtes et elle est inférieure à celle enregistrée au Kenya (Bremaud, 1969).

L'étude montre que la taille moyenne des troupeaux de chameaux du mode

d'élevage de transhumance est (environ 127 têtes) et nomade est (dans les limites de

135 têtes), elles sont supérieures à celle des troupeaux sédentaires (65 têtes) car les

troupeaux de ce dernier mode d'élevage nécessitent une fourniture en nourriture

nécessaire en période de sécheresse associés à un manque ou absence d'herbe.

En revenant au tableau 3, on note la diminution de la taille moyenne des

troupeaux dans les zones géographiques étudiées, à partir du nord vers le sud, où elle

est dans les limites de 130 têtes à Laghouat, 128 têtes à Ghardaïa et puis 120 têtes à

El-bayed et enfin 116 têtes à Bachar. Cette diminution de la taille moyenne ressemble

à celle décrite par (Chatelier, 1971) dans les troupeaux de chameaux éthiopiens.

En ce qui concerne la proportion des mâles et femelles dans le troupeau de

chameaux de cette étude, elle était environ de 35% de mâles et 65% de femelles, c'est

très supérieur à ce qui a été enregistré par (Richard, 1974) en Éthiopie et (Field, 1979)

à Kenyamais très proche de celle enregistrée en tunisie par Moslem et Megdiche

(1989) ou les femelles présente 70% du troupeau.

Les résultats montrent que le nombre de mâles destinés à la fécondation

convient le nombre de femelles de reproduction dans les troupeaux de chameaux de

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cette étude où la moyenne était un mâle pour neuf chamelles, ce rapport est très élevé

une fois comparé aux résultats de nombreux chercheurs (El-Fougri, 1979; Williamson

et Payen, 1978; Borne et Zentra, 1976) qui ont enregistré la proportion de 3-2%

correspondant à un mâle pour 30 à 50 chamelles. La proportion est parfois plus

inférieure pour arriver jusqu'à un mâle pour 50 à 100 chamelles d'après ce qui est

enregistré par (Jasra et al, 2000 Hartly, 1980; Yassine et de Wahid, 1957 et Leeses,

1927).

En ce qui concerne les méthodes d'insémination, notre étude a enregistré

trois méthodes utilisées pour l'insémination comprenant:

*- la première méthode : répartir le troupeau en petits groupes accompagnées

des étalons.

*-La deuxième méthode : aider l'étalon à inséminer la chamelle en la

contrôlant.

*-La troisième méthode : l'accouplement libre au pâturage.

Les résultats de l'étude montrent que l'insémination au cours de la saison

sexuelle se fasse de façon particulière lors de la deuxième méthode par rapport à la

première et la troisième méthode. Après le contrôle de la chamelle en position assise,

la personne concernée aide à orienter l'organe génital mâle en direction du vagin de la

chamelle conformément à ce qui a été décrit par (Hartly, 1980). Cette méthode est

plus facile et plus sûre, elle est aussi plus facile que celle de la répartition du troupeau

en petits groupes difficiles à suivre et de coût économique élevé, en particulier, dans

les troupeaux qui pâturent sous la surveillance directe de leur propriétaire. La

troisième méthode est souvent choisie au sein des troupeaux au pâturage en raison de

la non disponibilité permanente du responsable des chameaux.

Chez Les éleveurs en Tunisie Un seul géniteur est retenu par troupeau. Les autres

mâles sont séparés dès l'âge de deux ans pour éviter les combats avec le géniteur

(Moslem et Megdiche ;1989).

.

2- Reproduction :

Comme l'activité sexuelle est saisonnière (du fait en particulier, de la variation

saisonnière des ressources alimentaires), la saison de mise bas et la saison de

reproduction coïncident généralement (Faye et al., (1995). L'activité reproductrice des

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chamelles est Influencée par plusieurs facteurs, notamment : les facteurs climatiques

qui dominent dans les régions de la présence de ces animaux, les chameaux présentent

souvent une activité sexuelle explicite pendant la saison des pluies et croissance

d'herbes, cela explique la variation des saisons sexuelles pour les chameaux d'un pays

à autre et d'une région à autre.

Bien que les résultats de cette étude ont montré une activité sexuelle explicite

tout au long de l'année sauf le mois de Mai, il y'a eu une variation de son niveau dans

ces troupeaux étudiés avec la variation des cinq régions étudiées. (Figure3).

Cela correspond à ce qui a été enregistré par (Brand, 1966)) en Afrique du Sud,

(Swift, 1979) au Mali, (Wilson, 1986) au Kenya, les chameaux de ces pays

manifestent une activité sexuelle tout au long de l'année sauf pour quelques courtes

périodes spécifiées. Par exemple en Tunisie saison sexuelle s'étale de Novembre

jusqu'en fin Mars.

Les régions géographiques couvertes par cette étude sont Caractérisées par deux

différents types d'influences climatiques, en particulier, ce qui concerne les pluies et la

croissance des herbes. Dans les régions steppiques et le nord du Sahara, les pluies et la

croissance des herbes sont souvent au cours de la période d'Octobre à avril et c'est au

cours de cette même période que notre étude a montré une activité sexuelle explicite.

Dans le sud du pays, l'activité sexuelle des chameaux est principalement explicite au

cours de la période de Juin à Octobre en raison des différences climatiques de cette

région par rapport aux autres régions. Les dromadaires sont obligés de se déplacer

vers le nord des pays voisins où le climat est semblable en terme de pluies

saisonnières et la croissance d'herbes au cours de la période en question.

Notre étude a enregistré une divergence dans les taux de fécondation et

naissance chez dromadaires des régions géographiques unies par une même saison

sexuelle, ces taux ont été répartis sur différents mois selon le temps et la quantité des

pluies et la croissance d'herbes, une activité sexuelle particulière marque les mois de

Décembre et janvier pour dromadaires de la région steppique. Alors que c'était le mois

de Juillet qui est marqué par cette activité particulière dans la zone extrême sud, Ce

qui est cohérent avec le rapport de (Wilson et Astier, 1989) où l'activité reproductrice

des dromadaires dans une région géographique donnée est influencée par la

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disponibilité de l'eau et la croissance d'herbes et la durée du jours et les variations de

température.

3-La durée de la gestation :

Selon Yassine et de Wahid, (1957), la durée de gestation des dromadaires est

variable d'un pays à autre et d'une région à autre du même pays. la plupart des études

et recherches soulignent que la durée de gestation approche généralement 13 mois: en

inde 382a 389 jours (Khana et al., 1990); 404 jours selon Ram et al., (1977) et 380

jours en Afrique de l'est (Moallin et Mahmoud; 1990).

La durée moyenne de la gestation dans cette étude était (376,37) jours et elle

est largement compatible avec celle enregistrée par (Wilson, 1986) au Kenya (377,1).

Cependant, elle est plus courte que celle enregistrée par (Parkash et Singh, 1962) et

qui était 389,87 jours, et par (Moslem et Megdiche ;1989) et qui etait 386 +12jours

en tunisie. Elle est plus longue que celle enregistrée par Jonnson en 1927 et qui a

atteint 350 jours et Ange en 1930 (320 jours) et Muller en 1935 qui a enregistré 315

jours - selon les déclaration de (Elwishy, 1987) et (Yagil et Etiziont, 1984) où elle

varie entre 345 et 360 jours.

Les résultats montrent l'existence de variation dans la durée de la gestation

selon le mois de l'insémination ou la naissance. Il a été noté que les chamelons nés en

mois de Décembre et Janvier séjourne dans l'utérus de leur mère 377 jours et c'est la

plus longue période par rapport aux autres mois de la saison de reproduction qui

s'étend de Octobre à Avril. La saison reproductrice qui s'étend de juin à octobre est

marquée par une plus longue période de gestation (379 jours) pour les chamelles dont

la naissance se produit en août. Cela peut s'expliquer par les fortes pluies et la qualité

de la croissance d'herbe au cours de ces mois et cela correspond aux résultats de Ram

et al, (1977) qui souligne que les facteurs ci-dessus mentionnés jouent un rôle influent

dans la durée de la gestation des chamelles, mais ceci est différent de ce qui est

apporté par (Wilson, 1986).

Le sexe du nouveau né influence la durée de gestation, il a été noté que le

durée la gestation est plus longue d'environ trois jours lorsque le sexe du nouveau né

est un mâle (377,95 jours pour les mâles par rapport à 374,90 jours pour les femelles).

Ce résultat n'est pas compatible avec la publication de (Wilson, 1986) qui affirme

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l'absence d'influence du sexe sur la durée de la gestation des chamelles, et contredit

les rapports de (Parakach et Singh, 1962) qui ont trouvé que les nouveaux né femelles

sont portés pour une période plus longue par rapport aux mâles d'une moyenne de

1,3 jour. Cette différence n'est pas significative et peut être attribuée à l'influence des

races et ses catégories et méthodes de pâturage, de gestion et de nutrition dans

différents pays.

4- Fertilité et productivité :

Le dromadaire est un animal tardif puisque les femelles ne sont capables de concevoir

qu’à partir de 3 ans. En milieu traditionnel, elles sont rarement mises à la reproduction

avant 4 ans ce qui, compte tenu de la durée de gestation, permet d’obtenir une

première mise bas vers 5 ans (Richard, 1984). Chez le mâle, les premières saillies

peuvent être assurées à partir de l’âge de 3 ans, mais la pleine maturité sexuelle n’est

atteinte que vers 6 ans. Cependant, l’amélioration des connaissances de base

concernant la reproduction dans cette espèce ainsi qu’une meilleure maîtrise de

l’alimentation et des pratiques permettent d’accélérer sensiblement la mise à la

reproduction. Ainsi, en 30 ans (1961-1990), l’âge à la mise à la reproduction des

femelles est passée de 3,8 à 3 ans, l’âge à la 1ere mise bas de 5,2 à 4 ans, dans la

région de Bikaner en Inde (Khanna et al 1990). Au Kenya, Karimi et Kimenye, (1990)

observent de fortes différences entre le troupeau de leur station expérimentale et les

troupeaux traditionnels : respectivement 36 et 38 mois pour l’âge à la mise à la

reproduction ; 48 et 58 mois pour l’âge à la l ère mise bas.

Malgré le manque d'études concernant la prolificité des dromadaires, elles

montrent que les problèmes liés à la fertilité des dromadaires sont réduits (Wilson et

Astier, 1989). Le pourcentage de naissances vivants pour l'ensemble des chamelles de

reproduction dans les troupeaux étudiés dans ce travail est environ 72,04%, ce qui est

bon par rapport à celui enregistré par (Burgemaister, 1975) à Tunisie qui était 63,6%

au cours de la période de 1969 à 1971 et 30,8% au cours de la période entre 1970 et

1972, 11,5% de 1972 à 1973. IL est aussi meilleurs que celui enregistré par (Richard

et Planchenault, 1982) au Niger qui a atteint 45% et celui enregistré par (Simpkin,

1987) chez les troupeaux d'élevage traditionnel au Kenya (21,1%) ou chez les

troupeaux qui pâturent à la ferme ( 47,6%), Comme il est proche de celui enregistré

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par (Wilson, 1987) au Soudan ( 70%) et inférieur à celui enregistré par (Arthur et al,

1985) en Arabie saoudite qui variait entre 80 et 90%.

La faiblesse de la fertilité des dromadaires est attribuée par Shalash, (1965) au

manque de la quantité et la qualité de nutrition et aux maladies affectant le système

reproducteur et la mortalité embryonnaire précoce.

Le pourcentage de naissances vivants à l'age de deux semaines dans cette

étude est 66,8%, ce pourcentage est inférieur à celui enregistré par chacun de

Bhargava et al, (1963) en Inde et Burgemaister, 1975) en Tunisie qui est (75%).

Malgré l'absence d'impact explicite du mode de pâturage sur la fertilité et la

productivité, il y'a une relation claire entre les zones géographiques et ces paramètres.

La proportion de naissances enregistrée au sein du troupeau des zones de problèmes

reproductifs relativement déterminés est caractérisé par une plus haute productivité

au niveau de la zone saharienne (82,88%) par rapport a la zone steppique 67.74%.

Nous constatons que la proportion de naissance mâles est 49,11%, ce qui est

légèrement inférieur au pourcentage de femelles (50,89%).Ces proportions sont

proches des résultats de Bhargava et al, (1963) et Shalash, (1965) et Sharama et

Vyas, (1971) mais différentes des résultats de Musa et Abuseneina, (1976) où la

proportion des mâles (52,2%) est plus élevée que celle de femelles (43,8%).

Les taux d'avortement et de mortalité précoce et mortalité périnatale chez les

dromadaires jouent un rôle important dans la détermination de l'indice de

productivité. La proportion des avortements enregistrée dans cette étude est 5% et

elle n'est pas loin de celles enregistrées dans des recherche et d'études dans

différents pays du monde, elle est plus faible que celle enregistrée par Bhargava et

al, (1963) en Inde (9,6 %), Mais supérieure à celle indiquée par Planchenault et

Richard, (1982) au Niger (3%).

Wilson, (1986) a considéré l'avortements comme un des problèmes difficiles

auxquels sont confrontés les fermes d'élevage du dromadaire au Kenya, où la

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proportion d'avortements se situait entre 3,56 et 25,36%. La disponibilité de

nourriture pendant la gestation est un facteur influent sur l'achèvement de la

gestation chez les dromadaires comme d'autres animaux d'élevage. La sécheresse et

le manque de nourriture imposent sur les chameaux la transhumance difficile vers

les plaines éloignées à la recherche de pâturages et d'eau. L'utilisation de certaines

chamelles gestantes pour le transport et les charges est un facteur de stress

consommant leur énergie et influe sur leur capacité à mener à terme la gestation.

Quelques chamelles sont aussi victimes des insectes nuisibles et d'autres qui

exposent le foetus à la mort puis l'avortement. Il semble que la gestion et l'entretient

des dromadaires directement par leur propriétaire leur offrent de meilleurs soins, en

particulier pour les femelles gestantes et c'est ce que nous avons observé au cours

de cette étude où la proportion d'avortements est 3,96% lorsque c'est le propriétaire

qui s'occupe de l'entretien des chamelles, 4,28% et 7,31 respectivement par un

responsable du troupeau ou un berger .

Le taux de mortalité périnatale au cours des deux premières semaines est 7,18% dans

cette étude, ce qui est acceptable pour les éleveurs en général. Les causes des

mortalités périnatales sont imputables aux différents problèmes rencontrés par les

autres animaux nouveaux nés comme les difficultés respiratoires dues au non

enlèvement des parties du placenta couvrantes leur nez et l'inflammation du cordant

ombilical en raison du manque de soins, des retards dans la tété du colostrum, sans

parler du mal qui pourrait atteindre le chamelon par sa mère ou le reste du troupeau.

Moslem et Megdiche ;(1989) ont signale les pertes des chamelons, en Tunisie,

occasionnées par le chacal pendant les premiers jours qui suivent la naissance voire

même au moment de la mise bas. Ces pertes peuvent aller jusqu'à 8% des naissances

et sont enregistrées essentiellement la nuit où la garde du chamelier peut être trompée.

.

On peut réduire la proportion de décès de nouveau-nés en prévoyant la

gestion des soins, de nourriture et de la bonne santé pendant et après la naissance.

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II- LES PARAMETRES HEMATOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES

SERIQUES DU DROMADAIRE

1- Effet du sexe, de l'age et de la reproduction des chamelles

Les profils biochimiques sont bien connus chez la plupart des espèces

domestiques animales, tandis que les connaissances sont incomplètes et parfois

contradictoires chez le dromadaire Une des grandes difficultés auxquelles est

confronté le clinicien est celle de l’établissement des «valeurs normales» des

paramètres biochimiques chez le dromadaire (Benromdhane et al., 2003).

Ces paramètres ont été étudiés dans plusieurs pays caractérisés par l'élevage de

cet animal et des valeurs normal ont été établit, citant le dromadaire tunisiens (Ben

romdhane et al. 2003), le dromadaire marocain (Bengoumi et al., 2002), le

dromadaire saoudien (Al Bussadah et al., 2007) le dromadaire soudanais (Alia et al.;

2007). Par contre le dromadaire algérien n'à bénéficier que de quelques constations ou

quelques analyses ayant touchées un nombre limités et n'ayant pas pris en

considération l'effet de certains facteurs (Titouine, 2006 et Lasnami, 1986)

Comme ces paramètres sont facilement influencés par différents facteurs tels

que la génétique, la physiologie, l’alimentation et la situation géographique (Ben

romdhane et al., 2003). Il semblait alors important de rechercher la variation de ces

paramètres dans des conditions alimentaire et environnementale définies, en tenant

compte de l’âge, du sexe et des états physiologiques des femelles.

En effet, et c’est dans cet objectif que se situe notre travail qui a intéressé 140

dromadaires du sud Ouest Algérien et de les comparée aux travaux réalisées surtout

chez le dromadaire tunisien et marocain La première difficulté que nous avons

rencontrée concerne la maîtrise des animaux pour les prélèvements sanguins. En effet,

bien qu’il soit bien domestiqué, le dromadaire reste un animal qui n’est pas toujours

facile à maîtriser, notamment les mâles qui nécessitent une contention solide. Dans ce

contexte, nous avons toujours essayé de travailler dans des conditions adéquates pour

minimiser au maximum les effets du stress chez les animaux de l’expérimentation.

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Concernant les résultats, la plupart de nos valeurs concordent avec celles

retrouvées dans la littérature (Benfadhel, 1999: Benromdahn, 2003; Bengoumi et al.,

1998; Bogin, 2000; Al Bussadah et al., 2007).

Cependant quelques exceptions ont été relevées pour certains paramètres. De

telles variations peuvent être expliquées par différents facteurs, notamment les

différences entre les techniques de dosage utilisées, le type d’élevage, l’alimentation,

la saison et la zone géographique.

1-1-les paramètres biochimiques

Les éléments minéraux:

*- le calcium "Ca":

Les mesures du calcium sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de

maladies parathyroïdiennes, de certaines maladies des os, de maladies rénales

chroniques et de la tétanie (contractions musculaires intermittentes ou spasmes) .

Malgré que la concentration en calcium (2.37 mmol/l) (Tableau 4) soit

similaire à celles des autres ruminants, des études sur le métabolisme phosphocalcique

ont permis de montrer que la concentration en vitamine D3 était 10 à 15 fois plus

élevée chez le dromadaire (Faye 1994). Une telle observation indique clairement que

le dromadaire présente une meilleure assimilation du Calcium. Ainsi Faye (1994)

montre que le coefficient d’utilisation digestive du calcium est de l’ordre de 40 %, ce

qui correspond à des valeurs plus élevées que chez les bovins. Ces mêmes

observations sont aussi retrouvées dans d’autres travaux portant sur l’importance de

ce métabolisme chez les camélidés (Abudami, 1997; Faye et Mulato, 1991; Purohie et

Pareek, 2000 et Smith et al., 1998).

Les valeurs de la calcémie chez les jeunes (2.58 mmol/l) sont plus élevés à

celle des autres catégories (les adultes 2.28mmol/l et les âgés 2.19mmol/l). Cette

augmentation peut être considérée comme une réponse à l'augmentation des besoins

de la croissance tissulaire et la minéralisation osseuse du squelette chez le jeune

dromadaire (Titaouene, 2006). Nos résultas confirme les travaux d'El khazmi et al.,

(2000) qui ont travaillés sur l'indicateur sanguin de la croissance osseuse, et qui a

trouvé une nette augmentation de ce paramètre chez le chamelon

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100

La calcémie est en relation étroite avec la concentration plasmatique en

vitamine D. Cette dernière est plus élevée chez la chamelle au cours du deuxième

mois de lactation par rapport a la chamelle vide non en lactation et en gestation, (Riad

et al., (1994). Nos résultas confirme les travaux de Yagil (1985) qui rapporte une

baisse de calcémie chez la chamelle allaitante et gestante. La diminution de la

calcémie chez la chamelle allaitante est probablement associé a une fuite du calcium

dans le lait (Titaouene, 2006) qui est de 1.2 à 1.5 g de calcium par litre ou dans

l'organogenèse chez les gestante (Faye, 1997). En comparaison avec les autres

mammifères en phase de lactation ou en gestation, on note les mêmes observation car

la calcémie régresse chez la vache (Nayto et al. 1990), chez la brebis (Rosse et al.,

(1994) et la truie (Lachenmare et al., 1998).

*-le sodium (Na)

Les mesures du sodium sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de

l‘aldostéronisme (sécrétion excessive de l‘hormone d‘aldostérone), le diabète insipide,

l‘hypertension surrénale, la maladie d‘Addison, la déshydratation, la sécrétion

hormonale antidiurétique inappropriée ou d‘autres maladies présentant un

déséquilibre électrolyte (Babben, 1981)..

Dans un contexte normal, la concentration plasmatique en sodium est

d'environ 135-155 mmol/l chez les autres animaux domestiques (Kerr, 1989), la

moyenne de la concentration du sodium est de 159.86 mmol/l avec une fourchette de

144 à 179mmol/l chez le dromadaire. En comparaison, la baisse des moyennes à été

enregistrée chez 200 dromadaires égyptien adultes des deux sexes; (148,16 ± 2,05

mmol/l) (Barakat et Fattah, 1970), et chez 40 dromadaire saoudien des deux sexes et

différents âges; 146,06 ± 2,03 mmol par l) (Al-Amrousi et Wasfi, 1984).

Le niveau du sodium a été trouvé significativement plus élevées (P <0,05)

chez les chamelles (162.15mmol/ll) que chez les males (155.34 / l) .

Nous avons remarqué une natrémie plus importante chez les femelles

gestantes (166.45) que chez les femelles vides (160.9) ou allaitantes (162.45). Ceci

peut être dû à la pratique d’une cure salée des femelles gestantes réalisée par les

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101

chameliers qui sont convaincus des bienfaits d’un apport sodé supplémentaire

(Titaouene, 2006).

Il n'y avait pas de grandes différences de niveau du sodium chez les différents

groupes d'âge.

Ainsi Faye et al., (2000) dans leur article de synthèse ont rapportés que la

capacité du dromadaire à ingérer des plantes halophytes en grande quantité est

proverbiale. Ces ressources étant relativement abondantes dans les milieux

désertiques, il va de soi que cet appétit observé pour des fourrages riches en sel signe

une adaptabilité évidente au contexte phyto-écologique. La concentration en sodium

et en chlorure dans le sang est de fait plus élevée chez le dromadaire que chez les

autres herbivores. L'augmentation de la natrémie et de la chlorurémie signe également

une adaptation au manque d'eau, le sodium et le chlore jouant un rôle dans la

régulation de la pression osmotique. L'hypernatrémie est observée chez l'animal

déshydraté, de même d'ailleurs que l'hyperchlorémie. Le dromadaire a donc la

capacité, d'une part, d'accéder à des rations riches en sel et, d'autre part, de réguler les

concentrations plasmatiques à des niveaux élevés, ce qui lui permet une résistance

métabolique à des périodes de déshydratation transitoires.

Le rôle de ces électrolytes explique la préférence du dromadaire pour les

plantes halophytes et la nécessité pour les éleveurs d'assurer une complémentation

salée saisonnière. La « cure salée » fait du reste partie de façon étroite du mode de vie

pastoral. Les besoins du dromadaire en sel semblent en effet plus élevés que ceux des

autres espèces d'herbivores domestiques (20 g/100 kg de poids vif environ). En

conséquence, le dromadaire est sensible à la carence en sel. Le déficit en sodium se

traduit par des nécroses cutanées, notamment sur la partie inférieure des membres,

induisant des boiteries sévères.

Le sodium est l'électrolyte qui est le plus étroitement associés avec l'équilibre

de l'eau et beaucoup de ses troubles ont tendance à causer des problèmes des

principaux fluides (Kerr, 1989).

Cette affirmation est en général applicable spécifiquement aux animaux

domestiques et l'homme où l'hypernatrémie pourrait être facilement visibles lorsque la

perte dans les liquides d'une faible quantité de sodium qui se produit, par exemple

lors des vomissements, essoufflement excessif et la transpiration.

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102

Lorsque la prise d'eau est limité l'empêchement préventif de l'excrétion

normale du sodium, les manifestations cliniques par exemple, cécité apparente, le

coma en raison de la déshydratation cellulaire au niveau du système nerveux central,

se manifestent , et qui sont principalement liés à l'excès des glucocorticoïdes. C'est

pourquoi, selon Kerr (1989), une concentration plasmatique du sodium, supérieure à

environ 160 mmol par l, était susceptible de s'avérer fatal.

Comment le dromadaire résiste à un niveau sérique de plus de 200 mmol de

sodium par l?

La natrémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres animaux

domestiques (Djegham et Belhadj, 1986). Le métabolisme du sodium est fortement

influencé par la déshydratation. Tous les auteurs rapportent une augmentation de la

natrémie avec la privation d'eau, mais pour la concentration urinaire du sodium, les

avis sont partagés. Selon certains (Siebert et Macfariane, 1971), une déshydratation de

10 jours, provoque une augmentation de la natrémie d'environ 20 %. La filtration

glomérulaire du sodium diminue de 70 %, sa concentration urinaire de 64 % et son

excrétion tubulaire de 90 %. Selon d'autres auteurs (Yagil et Birlyne, 1976), la

privation d'eau pendant 10 jours entraîne une légère hypernatrémie de 3,5 % mais, en

revanche, une augmentation de la concentration urinaire en sodium de 42 % avec une

diminution de sa filtration glomérulaire de 74% et de son excrétion tubulaire de 73 %.

*- le phosphore:

Les mesures du phosphore (inorganique) sont utilisées pour le diagnostic et le

traitement de différents désordres, à savoir les maladies des glandes parathyroïdiennes

et des reins, et les déséquilibres de vitamine D (Dryer et Routh, 1963).

Dans notre étude, on a enregistré une phosphatémie de 1.54 mmol/l, inférieure

par rapport aux travaux de Khadjeh, (1997) (2,2 mmol/l) et Rezkhani (1997) (2,1

mmo/l), mais elles concordent avec les résultats de (Benromdhan et al., 2003)

Toutefois la phosphatémie reste dans la fourchette de la bibliographie. Chez

les jeunes (2 mmol/l) reste supérieure à celle des adultes (1.33mmol/l) et les âgés

(1.16mmol/l)(tableau 12). Ainsi la capacité d'absorption du phosphore diminue avec

l'age (Scott et Mclean, 1981).

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103

On constate une phosphatémie supérieur chez les males (1.88 mmol/l) que

chez les femelles (1.31 mmol/l). Chez ces dernières en phase de gestation, la

phosphatémie diminue à partir quatrième mois de gestation (Kolb, 1975). La

phosphatémie est moins importante chez les femelles en lactation (Meziani, 2001).

Toutefois, les déficits en phosphore sont observables chez l'espèce. En Afrique

du Nord, on décrit une maladie sous le nom de Kraff qui se traduit par des arthrites et

des exostoses péri-articulaires conduisant à une difficulté de la démarche, puis à une

paralysie. Les déficits phosphocalciques graves conduisent à des troubles du

comportement alimentaire (pica, ostéophagie) souvent responsables de pathologies

secondaires telles que le botulisme (Curasson, 1947).

Il ressort de la comparaison de la phasphatémie de nos résultats avec les valeur

des autres ruminants notamment les bovins (Kaneko, 1996), que le dromadaire

présente une valeur similaire (Benromdhan et al., 2003 ; Bengoumi et al.; 1998 et

Titaouene 2006)

*- le potassium:

Les mesures de potassium sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de

l‘hypokaliémie (alcalose métabolique, acidose métabolique ou absence de

perturbations à base d‘acide), de l‘hyperkaliémie (prise de potassium en trop grande

quantité, acidose, ou lésions d‘écrasement), d‘insuffisance rénale, de la maladie

d‘Addison ou d‘autres maladies comprenant un déséquilibre électrolytique (Tietz,

1994 ).

La valeur moyenne de la concentration sérique en potassium est de 5, 75

mmol/l, indiquant une fourchette de 3.4 à 8.5 mmol par l. Selon Kerr (1989), la

concentration sérique normale de potassium est d'environ 3.3-5.5 mmol par l et si elle

est inférieure à 3 ou à proximité ou plus de 7 mmol par l, elle doit être considérée

comme une urgence. Cette valeur moyenne est comparable à celle enregistrée par

Barakat et Fattah (1970), chez 200 dromadaires egyptiens adultes des deux sexes

(4,70 ± 0,10 mmol par l). Cependant, elle est un peu moins (4,39 ± 0,13 mmol / l) de

celle signalée en Arabie saoudite chez 40 dromadaire regroupant les deux sexes et

différents âges (Al-Amrousi et Wasfi, 1984). Pourtant, les différences de niveaux de

sérum en potassium entre les deux sexes et les quatre groupes d'âge n'ont pas été

significatives.

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Le niveau sérique du potassium est significativement plus élevées (P <0,05)

chez les chamelles gestantes (6.1 mmol/ l) que dans les autres chamelles en stade de

lactation (5.29 mmol / l) ou vide (4.54).

Ainsi, ces résultats suggèrent que, le niveau du potassium sérique est déprimé

chez les chamelles allaitantes. Cette observation était conforme à ceux d'Église

(1988) chez les vaches.

*- le magnésium;.

La détermination du magnésium est utile pour évaluer plusieurs maladies et

états pathologiques. Des taux élevés de magnésium seront trouvés dans les cas

suivants : l‘urémie, l‘acidose diabétique, la déshydratation, l‘apport supplémentaire de

magnésium comme dans le traitement de la prééclampsie (hypertension due à une

grossesse). Des taux faibles de magnésium sont trouvés dans les cas suivants : le

syndrome de malabsorption, la pancréatite aiguë, l‘hypoparathyroïdisme, la

glomérulonéphrite, l‘aldorétonisme, l‘intoxication par la digitaline et l‘alimentation

par voie veineuse (Abernathy, et Fowler, 1982).

On dispose de peu d'informations sur le métabolisme du magnésium chez le

dromadaire. La magnésémie se caractérise plutôt par une remarquable stabilité, mais

rien ne semble différencier l'espèce dromadaire. Cependant, des cas de déficit sont

signalés, notamment à Djibouti sur les animaux pâturant les espèces ligneuses de la

mangrove (Bengoumi et al., 1998). Des cas d'hypomagnésémie provoquant des

paralysies, réversibles avec l'apport de sels de magnésie, ont été décrits en Inde (Faye

et al., 2000).

Chez les ruminants, la lipomobilisation s’accompagne toujours d’une

hypomagnésémie. D’ailleurs, on constate que les animaux de la région d’Obock

(Djiboutie) sont les plus déficients en magnésium. Or, leur glycémie est faible et le

taux d’Acides gras libres très élevé (Faye et Mulato, 1996).

La combinaison d'un hypomagnésémie relativement marquée et d’une

lipomobilisation traduite par une montée des d’Acides gras libres et une glycémie

faible a déjà été évoquée. Ceci appuie encore l’hypothèse d’un déficit énergétique

grave.

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105

les enzymes:

L‘aspartate aminotransférase AST

Les mesures de l‘activité de l‘aspartate aminotransférase sont utilisées dans le

diagnostic et le traitement de certaines maladies du foie, ainsi que de certaines

maladies cardiaques. (Tietz, 1994).

Le niveau moyen de l'AST du sérum est de 72.4 U par l présentant ainsi une

fourchette de 28 à 151 u/l. Cette moyenne est comparable à celle. Benromdhan et al.,

(2003) qui a signalé une moyenne de 71 u /l chez 165 dromadaire tunisien et a celle de

de Al-ali et al., (1988) qui ont signalé une moyenne de 81 ± 3,7 u par l chez des

dromadaires syriens Al-Amrousi et Wasfi (1984), a signalé une moyenne inférieure de

44,22 ± 6,2 u par l chez 40 dromadaire saoudien des deux sexes et différents âges, et

Madjed et al., (1980) ont signalé une moyenne de 47 u/l chez 65 dromadaire

pakistanais.

Une valeur inférieure d'AST a été établie par plusieurs chercheurs (Boid et al

1980, Eldirdiri et al 1987). Toutefois, dans la présente étude, l'effet du sexe n'a pas

d'incidence sur AST. L'AST est présent dans le muscle squelettique, muscle cardiaque

et le foie de gros animaux. Des troubles pathologiques ou changements dans ces

organes augmentent l'activité d'AST dans le sang (Kaneko,1989).

*- Alanine AminoTransférase "ALT":

Le dosage de l‘alanine aminotransférase est utilisé pour le diagnostic et le

traitement de certaines maladies du foie (comme l‘hépatite virale et la cirrhose) ainsi

que de certaines maladies cardiaques (Tietz, 1995).

À l'instar d'autres animaux le niveau sérum en ALT et en collaboration avec

d'autres enzymes est un indicateur utile des dommages hépatique ou musculaire

(Kaeneko, 1989), mais Kerr,(1989) considère que la ALT est un indice spécifique du

foie.

La moyenne du niveau de l'ALT est de 5.75 u par litre, allant de 3.4 à 8.5 u

par litre. Cette valeur se situe entre 3,5 ± 3,3 u par litre observée par kouider et Kolb,

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106

(1982) chez six dromadaires syrien et 5,54 ± 0,51 u par litre observée par Al-Amrousi

et Wasfi, (1984) chez 40 dromadaires saoudiens.

*-Créatine Kinase "CK":

Les mesures de créatine-kinase et de ses isoenzymes sont utilisées dans le

diagnostic et le traitement de l‘infarctus du myocarde et des maladies musculaires

telle que la dystrophie musculaire évolutive du type Duchenne. (Young, 1990).

Les valeurs de CK présentées ici ont été plus faible que les autres valeurs

indiquées par (Al-Ali et al., 1988, Beaunoyer 1992, Nyang'ao et al., 1997). Les

muscles squelettiques sont la source la plus riche du sérum CK. Par conséquent, il est

le plus largement utilisé dans la détermination des enzymes sériques au cours des

maladies musculaire de grands animaux (Kaneko, 1989).

*- Gamma Glutamyl Transférase "GGT":

Les dosages de la γ-glutamyl transférase sont utilisés pour le diagnostic et le

traitement des maladies du foie telles que la cirrhose alcoolique et les tumeurs

hépatiques primaires et secondaires, (Schumann et al., 2002).

Le niveau sérique du Gamma Glutamyl Transférase "GGT" est

significativement plus élevées (P <0,05) chez male que chez les femelles (vue

l'importance de l'activité physique des males qui sont plus énergétiques et plus

combatifs que les chamelles), chez les jeunes que chez les adulte (associée à une

activité physique plus importante pour cette tranche d’âge)., chez les femelles vides

que chez les gestantes et chez les allaitantes que chez les gestante.

On dispose de très rares données sur la GGT du dromadaire. Eldirdiri et al.,.

(1987) observant des taux de GGT légèrement supérieurs aux nôtres (19UI), mais

proches de ceux d’Abdella et al.,. en 1988 (18,0 UI), alors que Orliac, (1986) relève

des valeurs similaires à nos résultats (Il 6 UI).

La GGT plasmatique représente un facteur discriminant de la situation

sanitaire. L’augmentation de la GGT plasmatique signe un trouble hépatique.

L’activité catalytique de la GGT est plutôt plus basse chez le dromadaire que chez les

autres ruminants (Braun et Rico, 1986). Chez la vache, le seuil critique est évalué à 22

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UI/1 (Barnouin et Paccard, 1988). Chez le dromadaire, on peut envisager un seuil

critique inférieur, de l’ordre de 15 UI/1 (Faye et al., 1995).

*- Phosphatase Alcaline "PAL":

Les mesures de glutamate oxalo-acétate transaminase sont utilisées dans le

diagnostic et le traitement de certaines maladies du foie, ainsi que de certaines

maladies cardiaques (Schumann et al., 2002)..

Le niveau sérique du Phosphatase Alcaline "PAL" est significativement plus

élevées (P <0,05) chez les femelles que chez les males, chez les jeunes que chez les

âgés (associée à une activité physique plus importante pour cette tranche d’âge) chez

les femelles vides que chez les gestantes et les allaitantes.

Les éléments organiques:

*- Cholestérol:

Les mesures de cholestérol sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de

l‘athérosclérose des artères coronaires. Elles sont aussi utilisées pour le diagnostic des

désordres du métabolisme concernant les lipides et les lipoprotéines.

Les concentrations totales du cholestérol dans le sérum dépendent de

nombreux facteurs dont l‘âge, le sexe, le régime alimentaire, le niveau d‘activité

physique, la présence d‘une maladie hépatique et d‘autres désordres du métabolisme

(Friedman.et Young, 1989)..

Enfin pour la cholestérolémie (0.7 mmol/l), nos résultats montrent une faible

valeur de ce paramètre dans le sang du dromadaire.

Il ressort de la comparaison de nos résultats avec les valeurs biochimiques des

autres ruminants notamment les bovins (Kaneko, 1980) que le dromadaire présente

une cholestérolémie inférieure. Cette même constatation a été rapportée aussi par

Faye et al., (1998) qui ont observé une concentration très inférieure à celle des bovins.

Concernant la variation physiologique de la cholestérolémie, en éliminant

l'effet age ; une différence statistiquement significative en fonction du sexe a été noté

De telles variation peuvent être rapportées à l'importance de l'activité physique des

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males qui sont plus énergétiques et plus combatifs que les chamelles (male =.3.36;

mmol/l et femelle = 4.1mmol/l).

Cholestérol et Phospholipides sont des éléments constitutifs de lipoprotéines et

sont associés aux mêmes fonctions au sein de ces macromolécules. En conséquence, il

est parfaitement logique d’observer un coefficient de corrélation très significatif. En

revanche, les relations lipides minéraux sont plus complexes. Divers auteurs ont

observé des relations entre hypocalcémie, hypomagnésémie et déviation du

métabolisme lipidique (lipolyse) chez la vache laitière (Mazur, 1986).

*- Triglycérides:

Les mesures de triglycérides sont utilisées pour le diagnostic et le traitement

de patients atteints de diabète sucré, de néphrose, d‘obstruction du foie, ainsi que

d‘autres maladies impliquant des troubles du métabolisme lipidique ou endocriniens

(Henry,1991). Concernant les variations physiologiques des triglycérides des

différences statistiquement significatives en fonction du sexe ont été notées pour les

triglycérides, La moyenne plus élevées sont chez les femelle (0.88 mmol/l)

*- Urée:

Les dosages de l’azote uréique sont utilisés pour le diagnostic et le traitement

de certaines maladies rénales et métaboliques.

Concernant nos résultats, la valeurs de l'urémie concordent avec celles

retrouvées dans la littérature (Andersan, 1999; Benfadhel, 1999 et Bogin 2000). Une

urémie de 5.58 mmol/l, supérieure par rapport aux travaux de Rezakhani en 1997 (2,8

mmo/l), Nyan en 1997 (1,1 mmol/l) et Dalvi en 1998 (2,7 mmol/l).

En comparant nos résultats avec les valeurs des paramètres biochimiques des

autres ruminants et notamment des bovins (Kaneko, 1980), on note que le dromadaire

présente essentiellement des valeurs similaires pour l’urée

On a enregistré; en dehors de l'effet age, une différence significative en

fonction du sexe et du stade physiologique de la de la chamelle.

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En ce qui concerne l’urée, comme le dromadaire dispose en général d’une

alimentation déficitaire en protéines, la quantité d’urée excrétée est très faible et

l’animal présente de ce fait une capacité remarquable de recyclage de ce paramètre Ce

recyclage permet à l’animal de bien répondre aux déficits protéiques d’origine

alimentaire et de maintenir la synthèse protéique au niveau du rumen. Ceci se

manifeste par une concentration en urée assez stable chez le dromadaire (Faye et

Mulato, 1999). En effet, Faye, (1997) rapporte qu’en situation de déficit protéique, le

dromadaire excrète seulement 1% de son urée, contre 23% chez le mouton. Cette

capacité remarquable de recyclage de l’urée suppose quelques précautions en matière

d’alimentation. En effet, chez les ruminants, il est courant de supplémenter la ration

en urée, ce qui permet de diminuer les apports en protéines et donc le coût des

aliments. Chez le dromadaire, une telle pratique peut être dangereuse, car du fait de ce

recyclage, l’urée peut s’accumuler rapidement dans le sang et peut conduire à une

intoxication (Faye, 1997). En plus, (Yagil, 1985) observe une augmentation de

l’urémie chez le dromadaire en phase de déshydratation.

*- Créatinine:

On a notés une créatininémie de 96.3µmol/l, inférieure par rapport aux

travaux de Snow en 1988 (125,03 µmol/ll) et Dalvi en 1998 (193,6 3µmol/ll).

Contrairement à l'effet de l'age et l'effet du stade de la reproduction, des

différences statistiquement significatives en fonction du sexe ont été notées pour la

concentration, de la créatinine

La créatinine filtrée est entièrement éliminée par le rein ; elle n'est ni sécrétée,

ni réabsorbée. La clairance de la créatinine permet d'explorer la filtration

glomérulaire. La diminution de la filtration glomérulaire lors de la déshydratation

entraîne une baisse de la clairance de la créatinine. Une privation d'eau de 10 jours

provoque une augmentation de la créatininémie de 60 %, de la créatininurie de 147 %

et une diminution de la clairance de la créatinine de 72 % (Bengoumi, 1992).

Le dromadaire présente une néoglucogenèse active qui lui permet de maintenir

une glycémie presque normale en cas de privation de nourriture. L'effet de la

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110

déshydratation est perceptible sur le métabolisme du glucose, mais les avantages tirés

de la concentration des réserves lipidiques dans la bosse sont maintenus.

*- Glucose:

Les mesures du glucose sont utilisées pour le diagnostic et le traitement des

troubles du métabolisme glucidique, dont le diabète sucré, l‘hypoglycémie néonatale,

l‘hypoglycémie idiopathique, et le carcinome des îlots pancréatiques. (Friedman et

Young, 1989).

Pour la glycémie, nos résultats montrent que le dromadaire présente une

glycémie normale de l’ordre de 5.0 mmol/l, comparable à celle des monogastriques et

sensiblement supérieure à celle observée chez les autres ruminants (Kaneko, 2003)

comme les bovins (2.5 à 4.2 mmol/l) et les ovins (2.8 à 4.5 mmol/l). Bien que cette

valeur soit un peu plus faible que celle rapportée par Souilem et al., en 1999 (6.1

mmol/l), celle-ci concorde bien avec les résultats rapportés par la littérature

(Benfadhel 1999; Bengoumi, 2000; Faye et Mulato, 1991; Nazefi et Maleki, 1998 et

Nyang et al., 1997).

Sur le plan du métabolisme énergétique, les bovins assurent l’essentiel de leurs

besoins énergétiques à partir d’acides gras volatils, ce qui explique la faible

concentration du glucose dans le sang. A l’opposé, le dromadaire présente une

glycémie plus élevée, comparable à celle des monogastriques. Il se caractérise en plus

par une gluconéogenèse très active qui lui permet le maintien de la glycémie à une

concentration constante même en cas de privation de nourriture (Faye, 1997).

En plus, la valeur de l’insulinémie (seule hormone hypoglycémiante) du

dromadaire est largement inférieure à celle retrouvée chez les autres ruminants

(Souilem et al., en 1999), ce qui peut expliquer en partie la valeur élevée de la

glycémie chez cet animal. La glycémie semble aussi varier en fonction de la

disponibilité en eau et l’état de déshydratation de l’animal. Dans ce contexte, Yagil,

(1985) rapporte une augmentation de la concentration du glucose sanguin chez le

dromadaire déshydraté.

Des différences statistiquement significatives en fonction du sexe ont été

notées pour la concentration du glucose, Les moyennes de la glycémie sont plus

élevées chez les mâles (6.93mmol/l). De telles variations, qui intéressent

essentiellement des éléments énergétiques, musculaires et osseux, peuvent être

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111

rapportées à l’importance de l’activité physique des mâles qui sont plus énergiques et

plus combatifs que les chamelles

Des variations statistiquement significatives en fonction de l’âge ont été

également constatées. C’est ainsi que chez les jeunes sujets (âge < 4 ans) nous avons

relevé une augmentation (5.58 mmol/l) de la concentration du glucose, par rapport

aux adultes.

Le glucose est normalement peu utilisé par le tissu adipeux de ruminant

comme source de carbone pour la synthèse d'acides gras. Toutefois, Emmanuel,

(1981) observe une incorporation non négligeable de glucose dans les acides gras du

tissu adipeux de dromadaire. Ceci n'est pas forcément lié à la forte glycémie du

dromadaire, puisque cet auteur fait la même observation chez le mouton à queue

grasse. En outre, les activités des enzymes lipogéniques productrices de NADPH par

oxydation du glucose ne sont pas supérieures chez le dromadaire à celles observées

dans les tissus adipeux de chèvre ou de bovin adulte.

1-2- les paramètres hématologiques

Les valeurs hématologiques présentées dans cette étude étaient dans les

gammes de référence rapportées ailleurs pour le dromadaire (Abdelgadir et al.,1984 ;

Mehrotra et Gupta 1997).

La numération et indices érythrocytaires

Selon les différentes références publiées (annexe 33), la concentration

érythrocytaire varie, chez le dromadaire, avec des extrêmes situés entre 6 et 10 x 106

/mm3 (Chartier, 1986) chez le dromadaire Mauritanien et 12,5 x 106/mm3 (Sharma et

al., 1973) chez le dromadaire indien. Le taux érythrocytaire enregistré dans notre

étude est de 8.36 x 106 /mm3, variable de 6 à 9 106 /mm3 Au delà des incertitudes sur

les méthodes de comptage, des facteurs pathologiques et géo climatiques peuvent

expliquer les variations observées. On sait que l’altitude joue un rôle primordial sur la

numération érythrocytaire (polyglobulie d’altitude), et d’ailleurs les petits camélidés

andins présentent des valeurs plus élevées (genre Lama). Le chameau de Bactriane,

vivant en moyenne à des altitudes plus élevées que le dromadaire, présente également

des valeurs nettement plus importantes: 10 à 19 x 106/mm3 .

Il dépend également de divers facteurs, parmi les quels les plus important sont:

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112

-l'age des animaux : les animaux nouveaux–nés, dont l'organisme s'est adapté

pendant la vie fœtale aux échanges d'oxygène à travers le placenta, ont un nombre de

globules rouges très élevé. En outre l'hémoglobine fœtale est saturée d'oxygène pour

des tensions plus faibles que celle des animaux adultes. Après la naissance, le taux

globulaire diminue rapidement (coles, 1979).

-le sexe des animaux : chez les males le taux globulaire est supérieur de 5-10%

en moyenne à celui des femelle.

-L'activité musculaire : l'activité physique comme l'entraînement des chevaux

de course provoque une stimulation fonctionnelle de la moelle osseuse et par

conséquent une augmentation du nombre des globes rouges.

-la race: dans une même espèce animale, il y a variation au taux globulaire en

fonction des races.

Tableau 29: Le nombre des globules rouges dans le sang varie avec l'espèce animale (Coles, 1979)

Espèces : Nombre d'hématie en millions Hématocrite % Hémoglobine g/10ml

Bovins

Ovins

Caprins

Cheval

Porc

Chien

Chat

Poule

5-8 (7.0)

8-15 (12.0)

8-17.5 (13.0)

7-13 (9.5)

5-8 (6.5)

6-9(6.8)

5-10 (7.5)

3-4(3.5)

26-42 (34)

24-49 (38)

20-38 (28)

32-52 (41.5)

32-50 (45)

37-54 (45)

24-45 (37)

40

8-14 (11)

8-16 (12)

8-14 (11)

11-18 (15)

10-16 (13)

12-18 (15)

8-15 (12)

8-12 (11)

-L'altitude : la diminution de la tension d'oxygène en haute altitude, entraîne

une hyperactivité de la moelle osseuse et une augmentation du nombre des globules

rouges (Simon TIllier, 1999).

-L'état de nutrition : toute carence alimentaire entraîne une diminution de

l'activité érythropoïétine de la moelle osseuse et ainsi une diminution du nombre des

hématie, les plus défavorables sont les carences en éléments nutritifs nécessaires à la

formation des globules rouges par exemple : le fer, cobalt, manganèse, acide folique,

vitamine B12.

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113

-La vitesse de dégradation des globules rouges : diverses affections entraînent

une destruction accrue des Hématies dans la rate et dans le foie et ainsi une

diminution du nombre des globules rouges.

En raison de nombreuses causes de fluctuation, le nombre des globules rouges

varie dans des limites assez larges chez les diverses espèces animales.

Le taux globulaire le plus élevé est celui de la chèvre dont les hématies sont de

petite taille, les taux les plus bas sont rencontré chez les volailles dont les érythrocytes

sont assez volumineux ( Cazenave, 1983).

Le nombre des globules rouges le plus faible est constaté dans les cas suivants:

après hémorragie, par la destruction accrue des Hématies, et par production

insuffisante des hématies (Kolb, 1975).

Les valeurs de trois indices érythrocytaires dépendent de l'age des animaux.

Le tableau suivant représente les valeurs normales de VGM, TCMH et CCMH chez

les animaux domestiques :

Tableau 30:Valeurs moyennes des paramètres érythrocytaires chez différentes espèces

domestiques Coles, 1979)

Espèces VGM mm3 TCMH pg CCMH%

Dromadaire 28,3 – 60 9 - 21,5 27,1 - 54,4

Bovin 40,0 – 60 11 - 17 26, 0 - 36,0

Ovin 23, 0 – 48 9 - 12 29,0 - 38,0

Caprin 15,5 – 37 7 - 8 30,0 - 42,0

Chien 60,0 – 77 19,5 - 24,5 31,0 - 36,0

1-2-2-- Numération et formule leucocytaire

Les globules blancs du dromadaire ne montrent aucune adaptation

fonctionnelle apparente à la vie en milieu désertique. Ils ont les mêmes fonctions que

chez les autres mammifères. Ils interviennent donc dans les phénomènes

inflammatoires et les mécanismes de défense contre les infections.

Les valeurs répertoriées dans la littérature (annexe 34) s’inscrivent dans un

éventail assez large variant entre 9,7 et 20,1 x 103/mm3 (tableau 19). Les valeurs

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114

normales se situent généralement entre 10,5 et 15,5 x 103/mm3. Ainsi Jatkar et

Purohit, 1971, Sharma et al, 1973 et Gupta et al, 1979 ont enregistrés 10,4 + 0,6 x

1O3/mm3, 15,2 + 0,7 et 17,2 successivement. Ce qui conduit à considérer que le

dromadaire présente des valeurs en moyenne supérieures à celles des ruminants. En

effet, chez les bovins et les ovins, la numération leucocytaire se situe dans un

intervalle compris entre 4 et 12 x 103/mm3 avec une moyenne de 8 x 103/mm3 et celle

des caprins dans un intervalle de 4 et 13 x 103/mm3, avec une moyenne d’environ 9 x

103/mm3. Chez le chameau de Bactriane, les valeurs répertoriées sont en moyenne

plus élevées et sont comprises entre 8,6 et 16,5.Les leucocytes remplissent des

fonctions de défense et de protection très importantes dans l'organisme, et le tableau

suivant représente le nombre de Leucocytes dans le sang des animaux domestique.

Tableau32: le nombre de leucocytes dans le sang des animaux domestiques (coles, 1979)

Espèces : Valeur moyenne : (103/mm3) Valeur extrêmes : (103/mm3)

Bovins

Ovins

Caprins

Cheval

Porc

Chien

Chat

8

17

10

8

12

12

13

5-10

15-20

8-12

6-10

8-16

7-17

9-17

Comme pour la numération des hématies il y a des facteurs divers agissant sur

le nombre des Leucocyte (coles, 1979).

Les facteurs physiologiques à prendre en considération dans la numération

leucocytaire comprennent

-l'age de l'animal : chez le chien et la vache le nombre des leucocytes est plus

grand à la naissance, chez le porcelet il est plus faible, chez toutes les espèces les

jeunes ont un nombre de Leucocyte différent de celui des adultes. Le jeune chien a

plus de lymphocyte que l'adulte et le porcelet et veau ont moins de lymphocytes que

l'adulte.

-l'espèces : les bovins, ovins et caprins ont un nombre de lymphocyte

supérieur à celui des polynucléaires.

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115

-le degré d'excitation et d'activité musculaire : provoquent une augmentation

des Leucocytes et en particulier des polynucléaires neutrophiles.

-la gestation : chez certains animaux (vache, chienne) présentent une

augmentation du nombre de Leucocytes.

-L'oestrus (les chaleurs): une légère augmentation des leucocytes apparaît au

moment l'oestrus, chez la vache.

-la digestion : le nombre total des leucocytes augmente chez le chien une

heure après le repas, chez le porc le nombre augmente beaucoup deux heures après le

repas (Cazenave, 1983)

Les proportions des différents types de globules blancs (ce qui constitue la

“formule leucocytaire”) est éminemment variable d’un auteur à l’autre comme on peut

le constater dans l'annexe 35. Cependant, quelles que soient les valeurs observées, il

ressort une forte particularité du dromadaire en comparaison aux autres herbivores

domestiques: la prédominance des polynucléaires neutrophiles qui représentent en

effet 39,5 à 44,9% des leucocytes chez le dromadaire alors que les lymphocytes

prédominent chez les bovins et les petits ruminants. On attribue cette différence au

stress lié au prélèvement sachant qu’une contention sévère est souvent nécessaire chez

le dromadaire au moment de la collecte de sang, mais cette hypothèse est loin d’être

établie. Par ailleurs, cette particularité hématologique paraît encore plus marquée chez

le chameau de Bactriane chez qui le taux de polynucléaires neutrophiles s’établit entre

55 et 79%.

Le taux de lymphocytes est généralement compris entre 29 et 63 %, 39,8 et

44,8% dans notre étude, avec une moyenne plutôt située en dessous de 50%, à

l’inverse donc des autres herbivores domestiques. Ce taux est encore plus faible chez

le chameau de Bactriane, puisque les valeurs moyennes se situent entre 18 et 33%

seulement. Le taux de lymphocytes aurait tendance à augmenter chez l’animal adulte,

mais tous les auteurs ne sont pas d’accord. Il serait également supérieur chez le mâle

selon quelques auteurs.

Les polynucléaires basophiles sont en petit nombre et leur taux se situe selon

les auteurs entre 0 et 1%, ce qui ne distingue pas le dromadaire des autres espèces. A

l’inverse des précédents, le taux de neutrophiles diminue chez l’adulte, mais là aussi,

tous les auteurs ne s’accordent pas. Enfin, le rapport lymphocytes/neutrophiles ne

serait pas le même chez les femelles par rapport aux mâles, le taux de neutrophiles

étant plus élevé chez les premières.

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116

La très forte variabilité du taux de polynucléaires éosinophiles (de 1,5 à

13,8%) est bien entendu à mettre en relation avec les infestations parasitaires

fréquentes dans cette espèce, en particulier les parasites gastro-intestinaux, les myases

nasales dues à Cephalopina titillator et la trypanosomose due à Trypanosoma evansi.

On sait en effet que le parasitisme se traduit par une modification notable de la

formule leucocytaire et notamment par une montée parfois spectaculaire du taux

d’éosinophiles (éosinophilie parasitaire). Le retour à la normale est effectif en une

quinzaine de jours après traitement antiparasitaire. L’éosinophilie observée chez les

animaux les plus âgés est à mettre en relation avec l’exposition préalable des adultes

au parasitisme. Des différences sexuelles, rarement répertoriées, sont toutefois

signalées. L’éosinophilie serait alors plus élevée chez la femelle par rapport aux mâles

et chez les mâles castrés par rapport aux mâles entiers quelle que soit leur activité

sexuelle.

Le taux de monocytes varie généralement entre 1 et 11,6% selon les auteurs,

mais semblent augmenter jusqu’à l’âge de deux ans.

Le tableau 31 montre que chez le cheval et les carnivores; les neutrophiles sont

les éléments les plus nombreuse tandis que, chez les Ruminants le taux des

lymphocytes est plus élevé, donc leur formule est de type «Lymphocytaire», celle des

premier de type «neutrophile» ( Kolb et al.,1975)

Des modifications caractéristiques de la formule leucocytaire accompagnent

les troubles fonctionnels des organes hématopoïétiques.

Le nombre des globules blancs dans le sang des volailles est plus élevé que chez

les mammifères. Les volailles ont un système lymphoïde peu développé et les

ganglions lymphatique sont soit absent soit peu développes ( Cazenave, 1983).

Le tableau suivant représente la formule leucocytaire chez les animaux

domestique (valeur en %) :

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117

Tableau 34. la formule leucocytaire chez les animaux domestique

Granulocytes : Espèces

neutrophiles éosinophiles basophiles

lymphocytes Monocytes

Bovins

Ovins

Caprins

Cheval

Porc

Chien

Chat

25-30

30-35

40-45

55-60

45-55

60-75

55-63

5-6

5-12

2-4

2-4

2-3

3-8

3-6

0.4-0.8

0-0.5

0-0.5

0.5-1

0-0.8

0.2-0.6

0.2-0.6

55-65

50-65

50-55

30-40

40-50

20-25

30-35

5-8

2-4

2-4

3-4

2-6

2-4

2-4

Les types morphologiques des Leucocytes sont dans l'ensemble les même que

chez les mammifères, il y a toute fois à coté des granulocytes éosinophile, un nombre

important de polynucléaires pseudo-éosinophiles dont le cytoplasme contient des

granulations fusiformes ou en bâtonnet. Ces cellules sont encore appelées

granulocytes hétérophiles; elles ont un diamètre de 10-15 M environ. Les noyaux des

divers granulocytes, des volailles ont la même forme contrairement à ceux des

mammifères.

Les lymphocytes sont les éléments les plus nombreux, leur taille est très variable

et on peut distinguer des petits et des grands lymphocytes (kolb et al., 1975).

2- effet de la saison

Le dromadaire a une physiologie entièrement tournée vers l'anticipation des

périodes de pénuries alimentaires et hydriques. Les mécanismes d'adaptation à la

déshydratation sont complexes et mettent en jeu un ensemble très large de paramètres

qui donnent, une fois réunis, ce comportement unique parmi les espèces domestiques.

La résistance du dromadaire à la déshydratation et à la chaleur est proverbiale. De fait,

cette caractéristique qui a depuis longtemps intrigué les chercheurs représente l'un des

aspects les plus étudiés chez le dromadaire. La plupart des espèces adaptées au milieu

désertique ont développé un comportement de fuite vis-à-vis de la chaleur et de la

sécheresse en s'enfonçant dans le sol pendant les périodes chaudes, limitant ainsi les

déperditions d'eau et accèdent à une relative fraîcheur. Un tel comportement est bien

entendu inconcevable pour un animal de la taille du dromadaire. Aussi lui a-t-il fallu,

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118

au cours de son évolution, mettre en œuvre d'autres mécanismes physiologiques qui

font de cette espèce, un remarquable modèle biologique de résistance à l'aridité. On

peut ramener ces mécanismes d'adaptation à la déshydratation à deux mécanismes

majeurs :

- la réduction des pertes hydriques par des processus d'économie ;

- le maintien de l'homéostasie par la régulation de la concentration des

paramètres vitaux et une excrétion maximale des déchets métaboliques (Bengoumi,

1992).

Cette étude a été entreprise pour étudier l'effet de la saison sur des constituants de

sang du dromadaire (Camelus dromedarius), élevés dans des conditions sahariennes

au niveau de la wilaya de djelfa. Les résultats obtenus seraient utiles pour

l'établissement des paramètres hématologiques et biochimiques du sérum.

Les données météorologiques enregistrées au cours de la présente étude ont

indiqué L'expositions des dromadaires de l'expérimentation aux changements

saisonniers (entre les deux périodes d'étude) marqués par la température ambiante, et

les précipitations.

2-1- les éléments minéraux

Les résultats de la présente étude ont montré une variation saisonnière dans les

concentrations du sérum en Phosphore et en Calcium (P<0.05). L'augmentation

marquée observée des concentrations du sérum en Phosphore et en Calcium pendant

la saison humide peut être attribué à la disponibilité des plantes riches en minéraux

(teneur en cendres) pendant la saison des pluies (Kuria et al., 2004 ;Amin et al.,

2006). Les concentrations moyenne du sérum en Phosphore et en Calcium rapportées

dans cette étude sont dans la marge rapportée par les sources bibliographiques

(Wahbi et al., 1984 ;Mohamed et Hussein, 1999).

La privation d'eau pendant 10 jours provoque une légère diminution de la

calcémie et de la phosphatémie qui passent respectivement de 2,71 à 2,57 mmol/l et

de 1,94 à 1,82 mmol/l (Yagil, Etzion et Berlyne ,1975), mais la magnésémie ne

semble pas être modifiée. La concentration urinaire du magnésium (28 mmol/l) est

supérieure à celle du calcium (3 à 4 mmol/l) et du phosphate qui est pratiquement

nulle. Lors de la déshydratation, la réabsorption tubulaire des phosphates n'est pas

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119

affectée, celle du calcium diminue légèrement de 99,9 à 99 % alors que celle du

magnésium est fortement abaissée de 76-90 à 55 %. (Bengoumi et al., 2002)

La comparaison entre les deux saisons ne fait apparaître aucun effet significatif

concernant la Magnésemie. Les même résultas sont obtenue par Bengoumi et

al.,(2002) et qui a conclue que la Magnésemie ne semble pas affecter par la

déshydratation en saison sèche.

Cependant, La comparaison entre les deux saisons fait apparaître un effet

significatif concernant la Natrémie (P<0.05).

La natrémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres animaux

domestiques (Djegham et Belhadj, 1986)]. Le métabolisme du sodium est fortement

influencé par la déshydratation. Tous les auteurs rapportent une augmentation de la

natrémie avec la privation d'eau, mais pour la concentration urinaire du sodium, les

avis sont partagés. Selon certains (Siebert et Macfarlane, 1971), une déshydratation de

10 jours, provoque une augmentation de la natrémie d'environ 20 %. La filtration

glomérulaire du sodium diminue de 70 %, sa concentration urinaire de 64 % et son

excrétion tubulaire de 90 %. Selon d'autres auteurs (Yagil, 1976), la privation d'eau

pendant 10 jours entraîne une légère hypernatrémie de 3,5 % mais, en revanche, une

augmentation de la concentration urinaire en sodium de 42 % avec une diminution de

sa filtration glomérulaire de 74 % et de son excrétion tubulaire de 73 %.

L'effet global de la déshydratation serait l'augmentation simultanée de la natrémie

et de la natriurie. Cette augmentation s'explique par la diminution de la filtration

glomérulaire et de la réabsorption tubulaire du sodium. En effet, l'activation de l'ADH

lors de la déshydratation favorise une forte absorption d'eau et une légère réabsorption

du sodium à partir du tube digestif sous l'action de l'aldostérone [(Yagil,1976, Siebert

et Macfarlane 1971 et Maloiy 1980). Lors de la réhydratation, la natrémie et la

natriurie diminuent rapidement. L'augmentation de l'aldostéronémie, après la

réhydratation, permet de prévenir une forte élimination rénale du sodium (Yagil et

Etzion 1979).

Les concentrations moyenne du sérum en Potassium (Tablea 18) rapportées dans

cette étude au cors des deux périodes sont significatives (K< 0.05) et sont dans la

marge rapportée par les sources bibliographiques (Wahbi et al., 1984 ;Mohamed et

Hussein, 1999).

Une déshydratation de 10 jours entraîne une augmentation de la kaliémie et de la

kaliurie de 3 et 14 %, respectivement (Macfarlane, 1977). La filtration glomérulaire

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120

du potassium et son excrétion diminuent respectivement de 66 et 57 %. Cependant,

cette observation ne semble pas constante [Yagil 1976, Yagil , Etzion et Berlyne,

1975, Mahmud et Abdulhamid ,1984). Plus globalement, chez le dromadaire

déshydraté la teneur des tissus en potassium augmente Charno, (1961) tandis que la

filtration glomérulaire et l'excrétion du potassium diminuent simultanément. Le

métabolisme du potassium dépend de l'aldostérone qui favorise son excrétion

tubulaire en échange avec le sodium réabsorbé. Cependant, chez le dromadaire

deshydraté où l'action de l'aldostérone est faible, c'est l'ADH qui parait moduler ce

métabolisme (Yagil, 1976; Charnot, 1958; Yagil et Etzion 1979). Après réhydratation,

la concentration plasmatique du potassium diminue, son excrétion tubulaire augmente

en échange avec le sodium (Yagil, 1976).

2-2- les éléments organiques

La diminution observée de la concentration du glucose de plasma pendant la

saison sèche peut être attribué à la diminution du fourrage disponible. La privation de

nourriture diminue le niveau du Glucose chez les ruminants et les mammifères

monogastriques (Evans, 1971 ;Rule et al., 1985). D'ailleurs, l'alimentation des

dromadaires après le jeûne augmente le niveau du Glucose de plasma (Wensvoort et

et al., 2004). Il y a également des rapports indiquant la diminution du niveau du

Glucose de plasma pendant la saison sèche chez le dromadaire citant par exmple les

rapports de Wilson, (1984) et Abokouider et al., (2001). Le niveau de glucose de

plasma (Saison sèche = 3.38mmol/l; Saison humide = 4.92 mmol/l) obtenu dans la

présente étude (Tableau 19) est dans la marge des rapports précédents (Azwai et aL,

1990 ;Mohamed et Hussein, 1999).

Les îlots de Langerhans du dromadaire ont plus de cellules sécrétant le

glucagon que de cellules sécrétant l'insuline (Charnot; 1967). La proportion de ces

cellules diminue chez le dromadaire déshydraté, comme chez les diabétiques. Or,

après une privation d'eau de 10 jours, la glycémie augmente de 20 à 80 % selon les

auteurs (Banerjee et Bhattacharjee 1963 Macfarlane, Morris et, Howard, 1968); alors

que la glucosurie reste nulle. Cette hyperglycémie est due à l'absence de l'élimination

rénale du glucose et à la diminution de son utilisation. En effet, lors de la

déshydratation, l'insulinémie baisse de plus de 30 % (20 à 14 UI/l). Cependant,

l'administration d'une solution de glucose entraîne une forte augmentation de

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121

l'insulinémie qui atteint 40 UI/l. Une injection de glucose favorise une glucosurie plus

élevée chez les animaux hydratés (0,36 mmol/l) que chez les animaux déshydratés

(0,18 mmol/l) (Yagil et Berlyne, 1977). L'insuline agit principalement sur le stockage

et l'utilisation tissulaire du glucose mais, elle n'aurait pas d'effet sur sa réabsorption

rénale. L'élimination urinaire du glucose s'accompagne d'énormes pertes en eau,

comme c'est le cas chez les diabétiques. Le dromadaire déshydraté réduit donc ses

pertes hydriques en maintenant une glycémie élevée et une glucosurie pratiquement

nulle. L'hypo-insulinémie permettrait de maintenir un métabolisme de base faible en

diminuant l'utilisation du glucose (Bengoumi, 1992).

L'augmentation observée de la concentration de l'urée de sérum pendant la

saison humide (8.97 mmol/l) peut être attribué à la disponibilité et à la qualité du

fourrage au cour de cette saison. Payne, (1990) a rapporté un niveau plus élevé des

plantes en protéines brutes durant les saisons humides. Une ration supplémentaire en

protéine durant la saison sèche augmente le taux d'urée du sang (Salman et Afzal,

2004). La concentration en urée de sérum rapportée dans cette étude est dans la marge

des données de la littérature (Elias et Yagil, 1984 ;Azwai et al., 1990).

Le métabolisme de l'urée est fortement influencé par la déshydratation. Chez

les animaux domestiques, la diminution de la filtration glomérulaire s'accompagne

d'une augmentation très marquée de l'urémie. Cependant, la réabsorption tubulaire de

l'urée et son recyclage digestif sont particulièrement accentués chez le dromadaire

(Emmanuel et al., 1976).

La déshydratation entraîne une diminution de la filtration glomérulaire et une

forte réabsorption tubulaire de l'urée. Il en résulte une augmentation de l'urémie et une

chute de la concentration urinaire de l'urée (Schmidt-Nielsen, 1959; Mousa, Ali et

Hume, 1983) qui n'est pas constamment observée (Mahmud et Abdulhamid ,1984).

L'urée paraît jouer un rôle important lors de la déshydratation chez le dromadaire. En

effet, par ses effets osmotiques, l'urée permet d'attirer l'eau des autres milieux vers le

plasma (Yagil, 1985).

La réabsorption tubulaire de l'urée serait sous l'influence hormonale de l'ADH.

De fait, la réabsorption active de l'eau dans le tube collecteur s'accompagne de celle

de l'urée (Yagil et Etzion, 1979)].

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122

L'augmentation observée de la concentration de la créatinine du sérum pendant la

saison humide (115.5.µmol/l) peut être attribué à la prise plus élevée de protéine dans

le régime consommé par les dromadaires. Abokouider et al., (2001) ont rapportés une

concentrations inférieures de créatinine pendant la saison sèche. Cependant, Salman et

Afzal, (2004) ont rapporté que le niveau de créatinine de sérum n'a montré aucune

variation saisonnière. La concentration en créatinine de sérum rapportée dans la

présente étude est inférieure a celle rapportée par Abdelgadir et al., (1984) ;Mohamed

et Hussein, (1999) ;Salman et Afzal, (2004).

La créatinine filtrée est entièrement éliminée par le rein ; elle n'est ni sécrétée, ni

réabsorbée. La clairance de la créatinine permet d'explorer la filtration glomérulaire.

La diminution de la filtration glomérulaire lors de la déshydratation entraîne une

baisse de la clairance de la créatinine. Une privation d'eau de 10 jours provoque une

augmentation de la créatininémie de 60 %, de la créatininurie de 147 % et une

diminution de la clairance de la créatinine de 72 %(Bengoumi 1992).

L'augmentation observée de la concentration des triglycérides (0.60 mmol/l) et du

cholestérol (0.64mmol/l) du sérum pendant la saison sèche peut être lié aux conditions

diététiques faibles. Les Triglycérides sont connus pour fournir le carburant

métabolique pour la plupart des tissus quand l'animal est en déficit énergétique (Beitz,

1993). D'ailleurs, on a signalé que le métabolisme réduit de glucose est réfléchi sur le

rendement des acides gras libres (Mayes et Bothman, 2003).Cette augmentation de

concentration de triglycérides et du cholestérol du sérum pendant la saison sèche est

en accord avec les données bibliographiques (Mirghani, 1982 ; Wasfi et al., 1987 et

Abokouider et al., 2001).

L'effet de la déshydratation sur le métabolisme des lipides n'est pas bien étudié

chez le dromadaire. La bosse du dromadaire a été longtemps considérée comme une

réserve lipidique mobilisable pour libérer de l'eau lors de la déshydratation. Or, la

taille de la bosse n'est pas influencée par la privation d'eau. La diminution du

métabolisme de base inhiberait la lipolyse ( Yagil 1985.; Bengoumi 1992)..

La cholestérolémie augmente chez le dromadaire déshydraté suite à

l'hypothyroïdisme (Charnot, 1967). Chez les dromadaires déshydratés, la teneur du

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123

foie en lipides diminue de 13 à 2,5 %, ce qui indique une forte mobilisation des

lipides hépatiques. À l'inverse, la triglycéridémie et la concentration des acides gras

libres resteraient inchangées (Mahmud et Abdulhamid, 1984). Cependant, une

privation sévère d'eau pendant 14 jours induirait une lipolyse qu'indique

l'augmentation de la concentration des triglycerides, des acides gras libres, des

phospholipides et du cholestérol .( Bengoumi 1992). Cette lipomobilisation s'accentue

vers le stade final de privation d'eau où la prise de nourriture est devenue nulle.

Toutefois, ce sont les lipides tissulaires qui sont mobilisés, la taille de la bosse restant

intacte.

2-3- les éléments hématologiques :

Au cours de la présente étude, la variation saisonnière des constituants de sang

a montré un effet marqué sur l'indice érythrocytaire (Taux d'erythrocytes, VGM,

TCMH et CCMH). L'augmentation observée du nombre des globules rouges pendant

la première période (9.10 x106/mm3) (saison sèche et chaude) peut être due à la demi

vie et à la période de survie plus longue des globules rouges pendant la

déshydratation, qui est connue pendant la saison sèche (Yagil et al., 1974).

Le taux des globules rouges obtenu au cours de la présente étude est légèrement

inférieur à ceux rapporté pour les dromadaires soudanais adulte (Abdelgadir et al.,

1984). L'augmentation observée du VGM pendant la deuxième période (saison

humide et froide = 41.02µm3) peut être dû au corrélation négative entre la taille et le

taux d'érythrocytes suggérés par Holman (1952). La constante relative observée dans

CCMH peut être attribué à l'augmentation ou à la diminution concomitante de la

concentration de l'Hémoglobine et des niveaux de l'Hématocrite. De même, Scelza et

Knoll (1982) ont rapporté un niveau presque régulier de CCMH pendant des saisons

différent chez les rats de kangourou. Les valeurs de VGM, de TCMH et de CCMH

rapportés dans la présente étude sont dans la marge du rapport précédent

(Abdelgadireïa, 1984).

Si le taux des leucocytes est affecté par l'effet age, stress, gestation et d'autre

facteur; il ne semble pas affectés par l'effet saison. Les globules blancs du dromadaire

ne montrent aucune adaptation fonctionnelle apparente à la vie en milieu désertique.

Ils ont les mêmes fonctions que chez les autres mammifères. Ils interviennent donc

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dans les phénomènes inflammatoires et les mécanismes de défense contre les

infections.

Par contre, on écartant le rapport des monocytes, la formule leucocytaire est

affecter par l'effet saison (P<0.05). Le rapport de L'augmentation observée du rapport

de neutrophiles, pendant la saison humide peut être dû à l'amélioration du statut

alimentaire des dromadaires. On a rapporté qu'une teneur diététique plus élevée en

protéines augmente le pourcentage de neutrophiles chez les brebis (Thomas et

Chiboca, 1984).

La fragilité osmotique d'érythrocytes a démontré les différences saisonnières

significatives. Il est connu que la déshydratation augmente la survie et demi vie des

érythrocytes chez le dromadaire (Yagil et al., 1974) et que l'âge des érythrocytes est

l'un des facteurs intrinsèques affectant la fragilité osmotique d'érythrocytes (Jain,

1986)

Par conséquent, les différences saisonnières observées dans la fragilité osmotique

d'érythrocytes ont pu être dus au degré variable de déshydratation. Dans la présente

étude, les érythrocytes des dromadaires ont débuté l'hémolyse à 0.4% solution de

NaCl pendant la saison sèche (Figure 16). Ceci démontre que les dromadaires ont des

érythrocytes résistant que ceux des dromadaires indien qui débutent l'hémolyse à

0.6% solution de NaCl (Sant'Ana et al., 2001). En outre, les érythrocytes des

dromadaires sont particulièrement résistant à l'hémolyse en fluides hypotonique que

les ruminants. Chez ces derniers s'éclatent rapidement après hydratation (Siebert et

Macfarlance, 1975).

3- effet de la race

La génétique du dromadaire reste à faire, même si une riche terminologie

décrivant succinctement des phénotypes existe dans la littérature (Richard, 1984). Il

n’existe pas, en effet, de descripteurs standardisés, précis et pertinents, et encore

moins d’études portant sur des marqueurs génétiques. Selon Blanc et Ennesser,

(1989), les « races » décrites sont plus proches de populations naturelles que de

produits issus de sélections poussées. Les éleveurs ne sont intervenus qu’en orientant,

pour des besoins spécifiques (transport, lourd ou rapide), les formes morphologiques

pour le bât ou la selle. Cependant, compte tenu des contraintes écologiques, les

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éleveurs ont dû tirer profit des adaptations aux divers habitats (montagne ou plaine

avec une subdivision entre plaines désertiques, plaines fluviales et plaines côtières).

C’est cette classification qui est généralement retenue, plutôt qu’une distinction selon

les finalités zootechniques (lait, viande, course...). Wilson (1984) recense 48 races

principales et près d’une centaine de races assimilées. A partir de quelques

descripteurs (habitat, utilisation, taille, poids, conformation, couleur de la robe,

longueur du pelage et « rusticité » (résistance à la privation d’eau et de nourriture),

Blanc et Ennesser (1989) proposent un schéma de filiation des races desdromadaires

d’où se dégagent trois types et 8 sous-types, la taille étant le facteur le plus

discriminant. Par ailleurs, certains auteurs tendent à considérer que chameaux et

dromadaires représentent deux variétés géographiques (Mukasa-Mugerwa 1979) qui,

de fait, sont interfécondes et les produits hydribes généralement fertiles (Wilson

1984).

Selon Benaissa, (1989) Dans son rapport "le dromadaire en Algérie "Les

différentes races rencontrées en Algérie se trouvent dans les trois pays d'Afrique du

Nord; ce sont des races de selle, de bât et de trait. Il s'agit des races suivantes:

Le Chaambi: Animal médialigne, musclé, il se caractérise par diverses variantes de

taille et de pelage. C’est une race fortement croisée avec du sang de dromadaire arabe.

Il est utilisé à double fin (bât et selle) et se trouve répandu du grand erg occidental au

grand erg oriental (lieu de prédilection : Metlili des Chaamba).

L'Ouled Sidi Cheikh: C'est un animal de selle. On le trouve dans les hauts plateaux du

grand ERG occidental.

Le Saharaoui: Est issu du croisement Chaambi et Ouled Sidi Cheikh. C'est un

excellent méhari. Son territoire va du grand ERG Occidental au Centre du Sahara.

L'Ait Khebbach Est un animal de bât. On le trouve dans l'aire Sud-Ouest.

Le Chameau de la Steppe: C’est un dromadaire commun, petit, bréviligne. C’est un

mauvais porteur. Il est utilisé pour le nomadisme rapproché. On le rencontre dans les

confins sahariens et surtout à la limite de la steppe et du Sahara. Ce type est en déclin.

Le Targui ou race des Touaregs du Nord Excellent. méhari, animal de selle par

excellence souvent recherché au Sahara comme reproducteur. Réparti dans le Hoggar

et le Sahara Central.

L'Aier: Bon marcheur et porteur. Se trouve dans le Tassili d'Ajjer.

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Le Reguibi: Très bon méhari. Il est réparti dans le Sahara Occidental, le Sud Orannais

(Béchar, Tindouf). Son berceau: Oum El Asse1 (Reguibet).

Le Chameau de I'Aftouh Utilisé comme animal de trait et de bât. On le trouve aussi

dans la région des Reguibet (Tindouf, Bechar).

Les études concernant la variation des paramètres hématologique et

biochimiques en fonction de la race sont peu étudie. Car on a trouvé une référence

bibliographique concernant ce sujet. Il s'agit de l'étude réalisée par Al-busadah et al.,

en 2007 en Arabie Saoudite. Ce chercheur a analysé les mêmes paramètres que nous

avons étudier, sauf quelque élément, Chez 60 têtes de dromadaires appartenant aux

trois races connu dans ce pays ( Madjheem, Maghateer et Awarik.). Cependant cette

étude n'a montré aucune influence de la race sur la variation des paramètres étudiés.

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III- LA RATE DU DROMADAIRE

La rate du dromadaire est caractérisée par deux surfaces:

*- une surface pariétale concave en contacte avec le muscle dévie ventral et la région sous

lombaire;

*- une surface splanchnique convexe en contacte avec la surface postérieure et supérieure

du rein gauche et la surface gauche du sac dorsal du rumen

Sure le plan splanchnologique

La rate du dromadaire se trouve:

*- dorsalement de la cavité abdominale; sous les apophyses larges des vertèbres

lombaires: entre la troisième et septième apophyse large.

*-Ventralement: entre l'extrémité postérieur et supérieure du sac dorsal du rumen et

l'extrémité postérieur du rein gauche (Figure 19)..

La rate du dromadaire se colle par sa partie intermédiaire avec le la surface supérieure

du sac dorsale du rumen par le péritoine Elle liée par:

*- le ligament spleno-ruminal: (Figure 20). qui relie la surface splanchnique de

l'extrémité caudale de la rate avec le sac dorsal du rumen.

*- le ligament spleeno-reinal (Figure 19): qui relie l'extrémité postérieur de la rate et la

surface concave du rein gauche.

*- le ligament spleno-pancréatique: qui relie l'extrémité caudale de la rate et le pancréas

*- le ligament spleno-colique (Figure 21).. Qui relie l'extrémité ventrale de la rate avec

le colon ascendant

La présente étude a montré que le dromadaire est l'animal unique chez qui la rate n'est

pas couverte par les cotes. Cette constatation concorde avec ce qui été révèle par

Banoune (1989) chez des dromadaire irakien. Par contre Pavaux, (1982) a noté que la rate

des bovins descend obliquement de la partie supérieur de l'espace intercostale du 10 et 11

éme cote a la partie inférieur de l'espace intercostal du 7 et 8 éme cotes. Sisson, (1975) a

noté que la rate des ovins passe par une ligne entre l'extrémité vertébrale de la dernière

cote et le milieu de l'espace intercostal de 10 et 11 eme cote. La rate du cheval se prolonge

du pilier gauche du diaphragme au tiers ventrale du 10 ou 11 éme cote. L'extrémité dorsale

de la rate du chien du coté ventral de la dernière cote et la première apophyse large

lombaire, et sa extrémité ventral est libre pour quelle se déplace en fonction de la charge

de l'estomac (Sisson 1975). Abderhman (1987) a constaté que l'axe longitudinal de la rate

de l'homme suit le prolongement de la 10eme cote (Figure 22).

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On n'a pas constaté un ligament spleno_diaphragmatique, dans tous les echantiloons

de l'étude, ce qui a été cité aussi par Leese (1927). En outre il existe ce ligament chez les

bovin (Sisson, 1975) cheval et chien (Nickel et al., 1973) et l'homme (abderhman, 1987).

Sur le plan anatomique:

La rate du dromadaire a une forme lunaire, caractérisée par trois parties:

*- extrémité dorsale : large contournée ce qui représente la tête de la rate;

*-partie intermédiaire: la partie la plus large qui représente le corps de la rate;

*- l'extrémité ventrale: le rétrécissement gradué du corps de la rate

On a enregistré une échancrure dans 56% des rates étudiées.

On a constaté deux extrémités au niveau de la rate du dromadaire:

*- une extrémité cervicale: fine libre concave et représente l'extrémité extérieure de la

forme lunaire. Elle contient dents clairement circulaires.

*- une extrémité caudale: épaisse, convexe appelé le hile, englobée dans une tissu

adipeux dense (Figure 23).

On a noté que la rate du dromadaire est de couleur violet grisâtre et molle. Cette

description concorde avec la description de Banoune (1987) Lesbre (1903), de Leese

(1927) et Hegazi (1953) dans leurs description de la couleur et la forme de la rate. Ces

dernier sauf Banoune, (1987) non pas indiqué la présence d'une échancrure entre la partie

dorsale (la tête de la rate e) et le la partie intermédiaire (le corps de la rate). Sisson, (1975)

a indiquer que la surface pariétal de la rate des bovins, ovin, cheval et le chien est concave

contrairement a la surface splanchnique qui est convexe. Cette dernière description est

cité par Banoune, (1987) et Hegazi, (1953) chez la rate du dromadaire et Abdherahman

(1987) chez la rate de l'homme. Notre description concorde avec celle de Schively (1984)

en ce qui concerne les caractères générale de la rate des mammifères domestiques

La rate du dromadaire est unique dans sa forme en comparaison de la forme de la rate

des autres espèces. Sisson (1975) a constaté que la forme de la rate est elliptique

longitudinalement chez les bovins, triangulaire chez les ovins, sous forme de faucille

contourné, ovale et longitudinale chez le chien. Nickel et al., (1975) ont notés que la rate

du chevale a la forme de virgule

Concernant les mesures biométrique de la rate, on enregistré un effet

significatif de l'effet age sur la longueur et la largeur des rate. Ce qui a été noté par

Banoune (1987) chez 72 rates de dromadaire irakien et par Garcia- carillo (1977) chez

les porcs guinéen.

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La moyenne de la longueur de la rate est de 17.76 cm (17.13 – 21 cm) chez le

groupe des dromadaires âgés entre 05 et 16 mois et 24.23 cm (23-27.6cm) chez le

groupe de dromadaire âgés de plus de 04 ans. Hegazi (1953) a enregistré une longueur

de 40cm par contre Banoue (1987) a enregistré une moyenne variable de 17 à 22 cm

chez les dromadaires jeunes et une moyenne variable de 22.7 à 28 cm chez les adultes.

La moyenne de la largeur de la rate est de 6.42 (6.1-11 cm) chez le premier groupe

(jeunes) et 9.53 cm (9-19.3 cm chez le deuxième groupe (adulte). Ce qui concorde

avec ce qui a été enregistré par Banoune (1987) (7.49 chez les jeunes et 10.69 cm chez

les adultes). Nickel et al.,(1973) a enregistré la même largeur chez la rate des ovins (6-

11 cm). La moyenne de l'épaisseur de la rate (1.81: 1.56-2.93 cm chez le premier

groupe et le 3.98; 3.23-4cm chez le deuxième groupe) concorde avec la moyenne de

l'épaisseur de la rate étudier par Banoune (1987) chez les dromadaire Irakien et la rate

du cheval (2-6cm) (Nickel et al., (1973).

On constater que la rate du dromadaire est de type surface large. Car les

branches artérielles issus de l'artère splénique primaire pénètrent au niveau du milieu

de l'extrémité caudale épaisse. Exactement au niveau de site forme par l'épaisseur de

extrémité caudale et la surface splanchnique. De tel manière que les vaisseaux sanguins

sont plus prêt a la surface splanchnique que la surface pariétal. Abderahman, (1987) a

noter que le hile de la rate de l'homme est de type large surface chez 70% de cas. En

outre on constater la présence d'une deuxième artère qui pénètre dans le tissu de la rate

au niveau du milieu de la surface splanchnique de l'extrémité dorsale a travers le tissu

qui relie la rate au sac dorsal du rumen. Hegazi, (1953) a indique que l'artère splénique

pénètre au niveau du hile mais il n'a pas révélé la présence d'une deuxième artère chez

le dromadaire

*-Sur le plan histologique

La rate du dromadaire est composée d'une capsule entourant le parenchyme

splénique. L'épaisseur de cette capsule est de 265.41 µm, et elle est divise en couche

externe et une couche interne clairement délimitée.

*- La couche externe: l'épaisseur de cette couche (10.1.62µm) représente 1/3 de la

capsule au niveau du hile. Elle est composée essentiellement de tissus conjonctifs,

très dense au niveau de la partie extérieure, des fibres élastiques, régulièrement

distribuée en parallèle de la surface comme dans la rate du foc ( Schumakher et

Welch, 1987), des fibres collagènes, et réticulaires avec quelques cellules musculaires

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lisses. La partie intérieure comporte beaucoup de capillaire sanguins et des fibres

nerveux. Son épaisseur diminue en allant vert l'extrémité cervical, ainsi que le nombre

des capillaire sanguins et les fibres nerveux.

*- La couche interne son épaisseur (163.79µm) représente (2/3 de l'épaisseur de la

capsule. Elle est composée majoritairement des cellules musculaires lisses, soutenus

par des fibres réticulaire, collagène et élastique.

Des trabicules vasculaire et non vasculaire (251.51 µm) s'étendent de la

capsule et pénètrent dans le parenchyme splénique. Cette forme qui contient les

artères, les nerfs et non pas les veines trabiculaire est composée principalement de

tissu conjonctif. Les premières sont constituées de fibres collagènes, réticulaires et

élastiques et quelques cellules musculaires lisses situées latéralement et parallèlement

à l'axe trabiculaire et les deuxièmes sont divisés en trabicule primaire et trabicule

secondaire. La trabicule principale et originaire de la capsule et elle une structure

similaire à celle de sa couche interne et qui est composée principalement de cellules

musculaires lisses, situées parallèlement a l'axe longitudinale du trabicule et

perpendiculairement a la surface. Elle est soutenue par des fibres réticulaire,

collagènes et élastiques. La trabicule secondaire est composée principalement de

cellules musculaires lisse parallèles a l'axe longitudinale du trabicule; et entre eux on

constate des fibres réticulaires.

Les sinus sanguins sous capsulaire s'étendent de la capsule et se connectent au

sinus peritrabiculaires et entourent à la fois la trabicule primaire et la trabicule

vasculaire.

L'effet age sur l'épaisseur de la capsule est non significatif (Zidane et al., 2000

et Banoune, 1987).

Les sinus péritrabiculaire st les sinus subcapsulaire jouent le rôle de la veine

trabiculaire et la veine capsulaire dans la collection du sang veineux de la rate vers la

veine splénique.

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La pulpe rouge est divisée en petits compartiments (sinus splénique = 9.89µm)

par la trabecule secondaire cordes) chaque corde étant composée d'un réseau de fibres

et cellules réticulaire, de cellules libres représentées par macrophages et quelques

lymphocytes. Les sinusoïdes sanguins avec une membrane basale (cellules basales,

parallèles a l'axe du sinus) contenue sont irrégulièrement distribuées dans la pulpe

rouge et sont connectées au sinus péritrabiculaire.

La pulpe blanche est délimitée par des fibres réticulaires circonférentielles et

qui divisent clairement les compartiments la pulpe blanche en PALS et follicule

lymphoïde.

Les follicules lymphoïdes (495.1 µm) sont de forme sphérique et parfois se

retirent du site du PALS. Les follicules secondaires ont un centre germinal entouré par

la couronne (19.5 µm). Après l'émergence du PALS, l'artère centrale se ramifiée au

maximum en quatre branches droites (les artères penicillaires). Les extensions des

artères pénicillaires se couvrent par le PAMS (Periarterial macrophage sheaths = la

gaine périarterielle des macrophages) de forme cylindriques en formant la gaine

artérielle, qui sont peut-être entouré par ou associés au sinusoïdes sanguins.

Les capillaires artériels étendus du bord du PALMS dans la pulpe rouge,

s'ouvrent directement dans les sinusoïdes ou dans les cordes spléniques.

La pulpe blanche est séparée de la pulpe rouge par une zone marginale qui est

clairement séparés de la pulpe blanche par des fibres réticulaires ; mais il n'y a pas de

ligne de démarcation de la pulpe rouge. Elle contienne du PAMS mais pas de sinus

marginale ou trabicule secondaire. Aucune différence significative n'a été enregistrée

dans les mesures morphométriques en fonction de l'age. Un aperçu schématique des

différents compartiments et de la circulation sanguine de la rate du dromadaire est

représenté dans la figure (26).

La présente étude a montré que la capsule de la rate du dromadaire est

caractérisée par son épaisseur et elle divisée en une couche externe de tissu conjonctif

et une couche interne de cellules musculaires lisses qui constituent environ le 1/3 et

les 2/3 de l'épaisseur de la capsule, respectivement.

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Zidane et al., (2000) a trouvés les mêmes résultats (capsule = 292 µm, couche

externe =113 µm, et couche interne =180 µm) chez 38 rates de dromadaire égyptien.

Par contre Banoune, (1987) à indiqués une épaisseur de la capsule 273 µm. ce dernier

ainsi que Abd El Aal, (1994) ont fait la description de ces deux couches, sans mesure

quantitative et ont indiqué que la couche externe est plus épaisse que la couche

interne. Les ruminants ont seulement deux couches minces de cellules musculaires

lisses. Chez le cheval, la capsule se compose d'une couche externe épaisse de tissu

conjonctif et couche interne mince de cellules musculaire lisse. La capsule du porc

est constituée principalement de cellules musculaires lisses, tandis que la capsule du

chien et du chat, la couche musculaire lisse représente environ les 2/3 de l'épaisseur

de la capsule (Dellmann et Brown, 1976). La capsule de la rate de l'homme est

composée de tissus conjonctifs, avec peu de muscles lisses (Weiss, 1983).

L'épaisseur de la capsule de la rate du dromadaire est plus grande en comparaison

avec l'épaisseur de la rate de l'homme (0.1-0.15µm) (Arey 1974).

Comme chez les autres espèces), les trabicules spléniques s'étendent de la

capsule dans le parenchyme splénique, mais chez le dromadaire, elles sont

particulièrement divisées en trabicules vasculaires et des trabicules non vasculaire.

Dans La trabicule vasculaire figure uniquement les artères et les nerfs sans aucune

veine. Les trabiculs non vasculaires sont plus nombreux que les trabicules vasculaires

et sont divisée en trabicules primaires et secondaires. Les trabicules principales ont

une structure similaire à la couche interne de la capsule. Cette constatation a été révélé

par Zidane et al., 200) par contre Banoune (1987) a trouvé un épaisseur de 116 – 640

µm des trabicules mais il n'a pas indiqué la présence de trabicule vasculaire et

avasculaires chez le dromadaire

Le présent travail concorde avec le travail de Zidan et al., (200) car on à révélé

une seconde structure unique chez le dromadaire et qui n'a pas été observée chez les

autres espèces. Car les veines trabiculaires et capsulaires sont remplacés par des sinus

péritrabiculaire et des sinus subcapsulaire respectivement.

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Les sinus peritrabeculaires sont notés par Bareedy et al. (1982) et des veines

collecteurs semblables a des sinus larges étendus sous la capsule sont enregistrés par

Abd El Aal ,(1994) ce qui n'est pas constater par Banoune, (1987).

Les sinus péritrabiculaire st les sinus subcapsulaire jouent le rôle de la veine

trabiculaire et la veine capsulaire dans la collection du sang veineux de la rate vers la

veine splénique.

Bareedy et al., (1982) et Abd El Aal, (1994) ont constaté que la pulpe rouge

est divisée en cordes par des sinusoïdes sanguines. Le présent travail ainsi que le

travail de Zidan et al., (2000) montrent que les cordes sont séparées par des trabicules

secondaires et les sinusoïdes sont distribuées de façon irrégulières dans la pulpe

rouge.

La distribution massive des trabicules secondaire parmi les cordes spléniques

et les sinusoïdes facilite la sortie rapide du sang au cours des contractions spléniques.

En raison de la présence des sinusoïdes sanguins dans la pulpe rouge

de la rate du dromadaire, elle peut être classé, en accord avec Zidan et al., (2000) et

Bareedy et al., (1982), comme rate de type sinusal.

L'augmentation du diamètre des sinusoïdes sanguines de la rate perfusée,

appuie en outre ses fonctions de stockage de sang.

Le type de la rate du dromadaire diffère de celle des autres ruminants qui sont

de type non sinusal (Dellmann et Brown, 1976). La rate du dromadaire peut stocker

le sang comme chez d'autres espèces dont la rate est de type sinusal, tel que le porc, le

cheval et le chien (Brown et Dellmann, 1976) et l'homme, rat et le lapin (Blue et

Weiss, 1981b).

Ce qu'on trouver indique la rate du dromadaire avec sa capsule musculaires et

ses trabicules représente un sac de forte contraction qui peut forcer le sang stocké

vers la circulation sanguins en fonction des besoins de l'organisme, par exemple, au

cours des conditions des fortes activités physique ou dans les cas d'hémorragies.

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La pulpe blanche est délimitée par des fibres réticulaires circonférentielles qui

la divisent en 2 compartiments, l'un entourant les follicules lymphatiques et l'autre

forme

un réseau au niveau du PALS. Ceci est en accord avec ce qui a constater Tanaka et al.

1996) et chez la souris et Sataho et al., (1997) chez l'homme. Ils ont conclu que ce

cadre réticulaire joue un rôle essentiel dans l'accueil des lymphocytes et le

cloisonnement, qui est également vraie pour la pulpe blanche de la rate du

dromadaire.

La zone marginale entoure toutes les pulpes blanches comme chez d'autres

espèces (Dellmann et Brown, 1976), à l'exception chez l'homme où elle entoure

seulement les follicules lymphoïdes (Steiniger et al., 1997).

Le PAMS est de forme cylindrique comme chez l'homme. Zidan et al., (2000)

ont fait la même constations. Par contre (Raviola, 1994). Bareedy et al. (1982) et Abd

El Aal (1994) ont constatés que le PAMS est de forme ellipsoïde, arrondie ou ovale

chez le dromadaire. Il a une forme ellipsoïde chez le chien (Jacobsen, 1971).

L'épaisseur du PAMS du dromadaire (42 ± 8 um) est inférieur à celui du porc (60 ±

90 um), similaire à celui du chaval(40 ± 60 um) et plus grand que celle du chien, du

chat (30 ± 40 um) et la vache (30 um) (Seki et Abe, 1985) et également l'homme (20 ±

30 um) (Raviola, 1994). Il n'y a pas de PAMS chez les rats, les lapins ou les souris

(Snook, 1950).

La gaine artérielle est clairement délimitée de la pulpe rouge. Les sinusoïdes

sanguines étendues à côté de la gaine artérielle comme chez les chiens (Jacobsen,

1971), uniquement chez le dromadaire elle les entoure.

La présente étude a montré que les capillaires s'étendent de la fin du PAMS

dans la pulpe rouge. Des résultats similaires ont été enregistrés par Seki et Abe (1985)

chez la vache, cheval, cochon, le chien et le rat, mais pas chez le chat. Ces artères

capillaires s'ouvrent directement dans les sinusoïdes ou dans les cordes spléniques.

Donc on a observé une circulation à la fois ouvert et fermé dans la rate du dromadaire.

Cette constatation est en accord avec Nding Barnhard et al., (1976) chez l'homme et

de Seki et Abe, (1985) chez le chien et le rat.

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Conclusion

Les dromadaires sont élevés selon les trois systèmes d'élevage existants:

Sédentaire, nomade et transhumant. Compte tenu des zones écologiques dans

lesquelles ils vivent, les deux derniers systèmes sont de loin les plus fréquents avec

toutefois prédominance du mode transhumant. Suivant la saison, les régions, les tribus

et leurs usages, on voit adopter diverses combinaisons. Un troupeau peut être composé

uniquement de dromadaires mâles destinés au bât, ou bien des femelles destinées à la

reproduction avec un ou plusieurs mâles, ou d'un male accompagné de plusieurs

femelles suitées ou non et de dromadaires de bât hongres ou entiers. Ces derniers ne

doivent pas entrer en lutte avec l'étalon chef du troupeau. Chez certains éleveurs, la

difficulté de la surveillance des troupeaux amène à réduire généralement les effectifs à

20 ou 30 animaux soit de dromadaires mâles, soit de femelles sans mâles ou des deux

sexes en mélange. Chez certains autres éleveurs où les grandes distances permettent

aux familles de s'isoler dans l'immensité, on laisse souvent aux dromadaires une

liberté complète. A ces systèmes d'élevage, s'ajoutent les habitudes propres à chaque

famille d'éleveurs. Nous notons, toutefois, l'évolution d'un nouveau mode d'élevage ou

plutôt d'exploitation des dromadaires. I1 s'agit de l'engraissement dans des parcours

délimités en vue de l'abattage.

L’amélioration des connaissances de base concernant la reproduction chez le

dromadaire ainsi qu’une meilleure maîtrise de l’alimentation et des pratiques

permettent d’accélérer sensiblement son potentiel reproductif. Comme l’activité

sexuelle est saisonnière (durant toute l'année en Algérie; du fait, en particulier de la

variation saisonnière des ressources alimentaires), la saison des mise bas et la saison

de reproduction coïncident généralement De ce fait, nos constatations concordent la

plupart des auteurs Une longévité remarquable, comparée à celle des ruminants

domestiques compense son potentiel reproductif.

Les paramètres hématologiques biochimiques sanguins peuvent constituer des

indicateurs assez fidèles de l’état sanitaire des animaux. Ils permettent de déceler une

éventuelle carence alimentaire et de diagnostiquer les principaux troubles

pathologiques subcliniques. Notre travail qui a visé à l’établissement des valeurs

usuelles des principaux paramètres hématologique et biochimiques sanguins chez le

dromadaire (Camelus dromedarius) a montré des résultats qui concordent

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généralement avec la littérature. Des valeurs usuelles de ces paramètres ont pu être

établies et l’influence de certains facteurs physiologiques comme l’âge, le sexe, le

stade de reproduction chez la femelle dromadaire , la saison et la race ont pu être

déterminée.

Le statut alimentaire peut induire les changements cruciaux des réponses

physiologiques du dromadaire. Le fourrage disponible pendant la saison verte a

amélioré le profil métabolique et minéral de l'état du corps et du sang des

dromadaires. Les résultats indiquent également qu'en dépit de la sélectivité et de

l'adaptation du dromadaire aux conditions arides, le glucose, l'urée, les niveaux de P et

de CA sont inférieurs pendant la saison sèche. Par conséquent, il peut être bénéfique

de fournir une ration en concentré aux dromadaires gardés dans des conditions

tropicales sèches.

L’âge apparaît comme le principal facteur de variation des constantes

hématologiques étudiées: modification de la formule sanguine vers une augmentation

des polynucléaires neutrophiles et une diminution des lymphocytes, diminution de

I’hématocrite et du taux d’hémoglobine chez les femelles en production laitière.

L’effet sexe, plus discret, se caractérise également par un abaissement des valeurs en

hémoglobine et hématocrite chez les chamelles en lactation.

D’autres travaux seraient nécessaires pour compléter cette étude, notamment

la recherche des effets de l’exercice musculaire, de l’alimentation et de la zone

géographique sur le cheptel camelin en Algérie.

La rate du dromadaire est du type sinusal, caractérisée par la capacité de

stocker le sang. L'épaisse capsule musculaire et les trabicules pompent le sang selon

les besoins du corps. Cet organe est doté, simultanément par les deux types de

circulation sanguine: circulation fermée et circulation ouvertes. Le retour veineux est

unique car le sang découle des sinusoïdes veineuses de la pulpe rouge vers les sinus

péritrabiculaires vers les sinus subcapsulaire vers la veine splénique. Le rôle de la

zone marginale dans la filtration sanguine splénique du dromadaire est réduit à cause

de l'absence d'un sinus marginal et la présence d'une circulation sanguine fermée. Ceci

peut expliquer pourquoi les parasites sanguins sont le problème de santé principal

chez le dromadaire.

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N°: ا��9

Saison: �B9ا� Mois: ��Sا� : Lieu de regroupement: : م<�ن ا���2[

Mode d'élevage: �:ی;� ا���<: Sédentaire: �ون ت��7ل Transhumant: :�Zت��7ل م : Nomade: : ت��7ل دا%0

Gardiennage: �!ا�ع ا�*.: Propriétaire: y7ص� : Berger: Yرا� : Charger: : م<�_

Mode d'accouplement: ,�>3ی;� ا���<: 1 ére méthode: : ا��Dی^� ا$و�� 2 eme méthode: � : ا��Dی^� ا�;�ن� 3eme méthode: �: ا��Dی^� ا�;��;

Lieu de regroupement: :)ا��43(م��ن ا���0? Eté: _�Bا�: Automne: : ا��Cی_ Hiver: �Sءا�� : Printemps: ]�: ا��

Autres observations:ت أخ�ى�EحGم:

Annexe 1: feuille blanche

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153

N°: : ا���% Male: ذآ,ر : Femelles: : إن�ث Nombre

total Y�>د ا��ا� :

Castrés ��B8م

Autres أخ�ى

Reproduct ��9?���

Autres أخ�ى

Reproductrices ���<�ث�

Inflammation ا����ب

Rétention ا�7)�س

Dystocie �?�

Mort أم,ات

avortement إ+��ض

femelle أن�ث

Male ذآ,ر

NMB ��د ا�,�دات

Saison d'accouplement/ k+ا��1او �B-

Saison de mise bas/ : -B� ا�,�دات

10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 N° de chamelle: � ر�% ا��4� Age 1er oestrus: أول O(H /ا��� Age 1er accouplement: أول ت�^�� /ا��� Age 1er mise bas: أول و�دة ��ا� Durée entre 2 mises bas: �( و�دت�(ا���9ة م� : Durée de gestation: ��8ل ا�,# : Durée mis bas-oestrus: ا�O(S /#,ل ا���9ة ا�,�دة Quantité lait /jour: y��8ا� � : آ�� Durée lactation: : #,ل -��ة ا�درار

Autres observations:ت أخ�ى�EحGم:

Annexe 2: feuille verte

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N° tp

ZONE MODE ELEVAGE

FEMELLES MALES N.NES PERFORMANCES PATHOLOGIE SAISON DE

REPRO

MODE

GARDIENAGE TAILLE

TP

TLE REP AUTRE TLE REP AUTRE TLE FLLE MALE FERTILITE PRODUCTIVITE AVORT MORT R.PLACEN ACCOUP NAISS

1 steppe nomadisme propriétaire 99 62 41 21 37 4 33 35 16 19 85.23 75.60 00 4 3 Mars-oct Fev-oct

2 steppe transhumance propriétaire

150 84 60 24 66 8 58 47 29 18 78.33 75.00 00 2 5 Mars-oct Fev-oct

3 steppe transhumance chargé 182 110 71 39 72 10 62 65 31 34 91.54 90.14 3 1 3 Mars-oct Fev-oct

4 steppe sédentaire propriétaire 58 41 25 16 17 2 15 22 9 3 88.00 88.00 00 00 00 Mars-dec Fev-nov

5 steppe nomadisme chargé 120 82 50 32 38 5 33 44 17 27 88.00 88.00 1 00 00 Mars-dec Fev-nov

6 steppe transhumance propriétaire 170 142 68 74 28 6 22 37 14 23 54.41 48.52 2 4 00 avr-oct avr-oct 7 Sahara nomadisme Berger 270 150 70 80 120 10 110 60 40 20 85.71 80.00 2 4 5 avr-oct avr-oct 8 Sahara nomadisme propriétaire 115 75 43 32 40 5 35 35 19 16 81.39 74.41 00 3 3 Fev-oct Fev-

oct 9 Sahara nomadisme Berger 120 62 40 22 58 7 51 40 22 18 100 97.50 00 1 2 Mars-dec Fev-

nov 10 Sahara sédentaire propriétaire 90 50 27 23 40 5 35 24 12 12 88.88 88.88 1 00 00 Mars-oct Fev-

oct 11 Sahara sédentaire propriétaire 73 46 30 16 27 3 24 26 16 10 86.66 83.33 2 1 00 00 Mars-

dec 12 Sahara transhumance propriétaire 97 56 24 32 41 2 39 15 9 6 62.50 58.33 2 1 1 avr-oct avr-oct 13 steppe nomadisme chargé 95 54 40 14 41 4 37 37 25 12 92.50 90.00 2 1 1 Mar-dec Fev-

nov 14 steppe nomadisme propriétaire 142 98 44 54 44 5 39 32 9 23 72.72 72.72 00 02 02 avr-oct avr-oct 15 steppe sédentaire chargé 235 183 40 79 52 6 46 65 29 36 62.50 61.53 1 6 1 avr-oct avr-oct 16 steppe transhumance Berger 110 76 32 44 34 4 30 15 9 6 46.87 43.75 1 3 2 Avr-dec Avr-

dec 17 steppe sédentaire Berger 82 51 13 38 31 3 28 10 5 5 76.92 61.53 2 1 1 avr-oct avr-oct 18 steppe transhumance Berger 34 18 08 10 16 2 14 2 2 00 25.00 25.00 00 01 01 avr-oct avr-oct 19 steppe nomadisme chargé 125 86 33 53 39 4 35 15 8 7 45.45 42.42 1 2 2 avr-oct avr-oct 20 steppe transhumance chargé 142 103 55 48 39 3 36 26 14 12 47.27 43.63 2 4 1 avr-oct avr-oct 21 steppe sédentaire Berger 61 33 13 20 28 2 26 6 5 1 46.15 38.46 1 1 1 avr-oct avr-oct 22 steppe transhumance Berger 136 105 42 63 31 5 26 31 11 20 73.38 69.04 2 3 2 avr-oct avr-oct 23 steppe transhumance propriétaire 123 90 41 49 33 6 27 17 7 10 41.46 39.02 1 3 1 avr-oct avr-oct 24 steppe nomadisme Berger 134 91 35 56 43 4 39 19 8 11 54.28 45.71 3 2 1 avr-oct avr-oct 25 sahra nomadisme chargé 106 74 27 47 32 2 30 20 11 9 74.07 62.96 3 1 1 Oct-juin Oct-

juin

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155

26 sahra sédentaire Berger 57 38 16 22 19 1 18 11 7 4 68.75 43.75 4 00 00 Oct-juin Oct-juin

27 sahra nomadisme Berger 102 62 36 26 40 6 34 30 8 22 83.33 77 .77 02 03 1 Oct-juin Oct-juin

28 sahra transhumance propriétaire 73 51 25 26 22 3 19 16 7 9 64.00 52.00 3 2 0 Oct-juin Oct-juin

29 sahra transhumance

propriétaire 66 48 22 26 18 3 15 12 6 6 54.54 50.00 1 1 1 Oct-juin Oct-juin

30

sahra nomadisme propriétaire 94 44 24 20 50 3 47 21 5 16 87.50 79.16 2 3 00 Oct-juin Oct-juin

3461 2265 1159 1106 1196 133 1063 835 410 425 72.04 66.86 44 60 41

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Ca P K Nq Mg AST CK LDH PAL CGT ALT Glu Urée Tg Créa Chol 1 3,4 3,4 8,5 144 0,7 151 123 505 411 27 8,5 9,3 2,1 0,1 143,1 0,2 2 3,3 3 8,1 144 0,7 142 110 481 397 26 8,1 9,1 2,2 0,1 104,1 0,2 3 3,3 2,8 8 145 0,7 131 107 483 394 25 8 9 2,6 0,1 104,2 0,2 4 3,3 2,8 7,9 145 0,7 117 100 469 390 24 7,9 9 3 0,1 101,5 0,2 5 3,2 2,7 7,8 146 0,7 101 98 467 387 23 7,8 8,8 3,1 0,1 97,1 0,2 6 3,2 2,7 7,7 146 0,7 100 97 461 386 23 7,7 8,8 3,5 0,2 93 0,4 7 3,2 2,6 7,6 148 0,7 99 96 461 383 23 7,6 8,6 3,5 0,3 89,2 0,5 8 3,1 2,6 7,5 148 0,71 92 98 461 380 22 7,5 8,6 3,5 0,3 85 0,5 9 3,1 2,5 7,4 149 0,71 87 86 459 379 22 7,4 8,3 3,5 0,3 81,1 0,5 10 3,1 2,5 7,3 149 0,71 83 85 453 374 21 7,3 8,3 3,5 0,3 77,5 0,4 11 3 2,4 7,2 150 0,71 85 85 469 372 18 7,2 8 3,8 0,3 73,2 0,4 12 3 2,4 7,1 150 0,71 84 85 445 371 18 7,1 8 3,8 0,3 169 0,6 13 3 2,3 7 151 0,7 82 80 441 371 18 7 7,8 4 0,3 165,1 0,6 14 2,9 2,3 7 151 0,71 82 72 435 368 17 7 7,8 4,1 0,4 161 0,6 15 2,9 2,2 6,9 152 0,71 82 76 435 365 16 6,9 7,7 4,1 0,5 157,3 0,7 16 2,9 2,2 6,8 152 0,7 81 73 435 335 16 6,8 7,2 4,1 0,5 153 0,8 17 2,8 2,1 6,7 153 0,78 79 70 435 335 16 6,7 7,2 4,1 0,5 149,2 0,9 18 2,8 2,1 6,6 153 0,75 79 67 435 335 16 6,6 7,2 4,1 0,5 145 1,8 19 2,8 2 6,5 154 0,75 79 65 429 326 16 6,5 6,8 4,5 0,5 141,4 1,5 20 2,7 2 6,4 154 0,77 78 64 429 326 16 6,4 6,6 4,8 0,5 137,4 1,5 21 2,7 1,9 6,3 155 0,78 78 60 419 326 15 6,3 6,5 4,8 0,5 133,3 0,8 22 2,7 1,9 6,2 155 0,78 75 60 411 320 15 6,2 6,1 5 0,6 129,1 0,6 23 2,6 1,9 6,2 156 0,8 75 58 403 317 15 6,2 6,1 5 0,6 125 0,6 22 2,6 1,8 6,2 156 0,81 75 57 398 312 15 6,2 6 5 0,6 121,4 0,6 24 3 1,9 7,2 144 0,81 79 47 315 178 13 7,2 7,5 4,1 0,1 117 0,3 25 3 1,9 7,2 145 0,83 79 45 315 177 13 7,2 7,3 4,2 0,1 113,2 0,3 26 3 1,9 7,1 146 0,83 78 45 315 165 13 7,1 7,2 4,2 0,1 109 0,2 27 2,9 1,8 7,1 147 0,85 78 45 312 164 13 7,1 7,2 4,2 0,1 105,3 0,2 28 2,9 1,8 7 148 0,72 77 45 312 164 13 7 7,1 4,4 0,1 100 0,5 29 2,9 1,7 7 149 0,72 77 45 312 161 13 7 6,9 4,4 0,1 101 0,6 30 2,9 1,7 6,9 150 0,72 77 45 312 161 13 6,9 6,9 4,4 0,1 97 0,8 31 2,8 1,7 6,9 150 0,72 76 45 311 161 13 6,9 6,8 4,7 0,2 93,3 0,2 32 2,8 1,6 6,8 152 0,75 76 45 311 161 13 6,8 6,6 4,7 0,2 89,1 0,2 33 2,8 1,6 6,8 153 0,76 76 45 310 159 13 6,8 6,5 4,7 0,2 85,7 0,2 34 2,8 1,6 6,7 154 0,76 76 43 310 159 12 6,7 6,4 4,7 0,2 81,1 0,2 35 2,7 1,5 6,7 155 0,76 75 43 310 157 12 6,7 6,4 4,7 0,2 77 0,5 36 2,7 1,5 6,6 156 0,79 75 43 310 156 11 6,6 6,2 4,7 0,2 73,3 0,2 37 2,7 1,4 6,6 157 0,8 75 40 310 155 11 6,6 6,2 4,7 0,2 90,6 0,2 38 2,7 1,4 6,5 158 0,8 75 40 310 155 11 6,5 6 4,7 0,2 85 0,2 39 2,9 1,9 6,3 150 0,81 78 37 291 143 19 6,3 6,9 4,1 0,1 92,3 0,2 40 2,8 1,8 6,2 161 0,81 78 37 290 142 18 6,2 6,7 4,1 0,1 80 0,2 41 2,6 1,8 6,1 162 0,81 77 37 289 142 18 6,1 6,6 4,3 0,1 83,5 0,2 42 2,5 1,7 6 163 0,81 77 37 289 140 18 6 6,6 4,3 0,1 99,1 0,2 43 2,5 1,7 6 163 0,86 75 37 289 140 17 6 6,5 4,3 0,1 95 0,2 44 2,5 1,6 5,9 165 0,87 75 37 285 139 15 5,9 6,5 4,3 0,2 93,4 0,2 45 2,4 1,6 5,9 166 0,87 75 37 284 139 15 5,9 6,3 4,7 0,2 96 0,2 46 2,3 1,5 5,8 167 0,9 75 36 284 138 15 5,8 6,1 4,7 0,2 93,2 0,2 47 2,2 1,4 5,8 168 1,88 74 36 284 138 14 5,8 5,9 4,7 0,3 94,4 0,3 48 2,2 1,3 5,8 169 1,92 74 36 284 137 13 5,8 5,7 4,8 0,3 90 0,3 49 2,2 1,2 5,7 170 1,72 72 35 276 137 12 5,7 5,5 4,8 0,3 91 0,3 50 2,2 1,1 5,7 171 1,86 72 35 276 136 11 5,7 5,3 5,1 0,4 87,2 0,4 51 2,2 1 5,7 172 1,86 70 35 273 136 11 5,7 5,1 5,4 0,4 83 0,4 52 2,2 0,8 5,7 173 1,85 70 35 262 136 11 5,7 4,9 5,4 0,4 79,3 0,4 53 2,2 0,6 5,7 179 1,74 62 35 253 134 11 5,7 4,6 5,9 0,4 75,6 0,4 54 2,2 0,5 5,7 175 1,82 61 35 239 130 11 5,7 4,2 6,1 0,5 71,6 0,5 55 2,6 2,2 6,2 157 0,91 74 51 405 330 18 6,2 5,6 5,1 0,6 120,1 0,6 56 2,6 2,2 6,2 157 0,91 72 49 397 327 18 6,2 5,5 5,4 0,6 120 0,6

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57 2,6 2,2 6,2 158 0,91 72 46 389 323 18 6,2 5,3 5,4 0,6 126,3 0,6 58 2,5 2,1 6,2 158 0,91 71 45 389 321 18 6,2 5,3 5,4 0,6 125,8 0,6 59 2,5 2,1 6,2 159,9 1,7 71 40 389 321 18 6,2 4,7 5,5 0,7 121,2 0,7 60 2,5 2 6,2 160 1,7 70 40 389 320 18 6,2 4,5 5,5 0,7 120,1 0,7 61 2,4 2 5,2 160 0,77 70 40 377 314 18 5,2 4,5 5,6 0,7 122 0,7 62 2,4 1,9 5,1 161 0,74 70 40 377 311 18 5,1 4,2 6 0,7 111,1 0,7 63 2,4 1,9 5 162 0,8 70 40 377 304 18 5 4 6 0,7 110,2 0,7 64 2,3 1,8 4,9 162 0,83 69 39 377 304 18 4,9 3,7 6 0,7 114 0,7 65 2,3 1,8 4,8 161 0,83 69 39 377 300 18 4,8 3,5 6 0,7 91,2 0,7 66 2,3 1,7 4,7 163 0,97 69 39 377 296 18 4,7 3,5 6,4 0,8 91,1 0,8 67 2,2 1,7 4,6 164 0,96 69 39 363 295 17 4,6 3,5 6,4 0,9 90,1 0,9 68 2,2 1,6 4,5 164 0,96 69 39 355 291 13 4,5 3,5 6,4 0,9 89,9 0,9 69 2,2 1,6 4,4 165 0,96 68 36 353 288 12 4,4 3 6,4 0,9 88,1 0,9 70 2,1 1,5 4,3 165 0,9 68 36 349 285 12 4,3 2,9 6,4 0,9 82,6 0,9 71 2,1 1,5 4,2 166 1,04 68 36 345 285 11 4,2 2,7 6,8 0,9 94,4 0,9 72 2,1 1,4 4,1 166 1,05 67 36 339 260 11 4,1 2,6 6,9 0,9 90 0,9 73 2 1,4 4 167 1,02 67 35 328 255 11 4 2,6 6,9 1 88,8 1 74 2 1,3 3,9 167 1,05 67 33 328 247 10 3,9 2,5 7 1 83,6 1 75 2 1,3 3,8 168 1,02 66 32 324 234 9 3,8 2,5 7 1 86 1 76 1,9 1,2 3,7 168 1,02 66 32 324 227 9 3,7 2,5 7 1,1 86,1 1,1 78 1,9 1,2 3,6 168 1,07 65 32 324 224 5 3,6 2,4 7 1,1 81,2 1,1 79 1,9 1,1 3,6 169 1,07 65 32 320 221 5 3,6 2,4 7,5 1,1 81,2 1,1 80 1,8 1,1 3,5 159 1,06 65 31 320 208 5 3,5 2,4 7,5 1,1 81 1,1 81 1,8 1,1 3,4 159,2 1,06 65 30 320 197 4 3,4 2,4 7,6 1,1 90 1,1 82 2,6 1,9 6,5 154 1,03 74 40 317 168 15 6,5 5,9 4,7 0,3 89,1 0,3 83 2,6 1,8 6,4 155 1,01 74 40 317 168 15 6,4 5,8 4,7 0,3 93 0,3 84 2,6 1,8 6,4 153 1,08 74 40 317 156 15 6,4 5,8 5 0,3 97,1 0,3 85 2,6 1,8 6,3 158 1,04 73 40 317 156 15 6,3 5,6 5 0,3 96,2 0,3 86 2,5 1,7 6,3 158,1 1,05 73 40 314 164 15 6,3 5,5 5 0,3 95 0,3 87 2,5 1,7 6,2 161,2 1,05 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 92 0,3 88 2,5 1,7 6,2 162,2 1,06 72 40 314 160 14 6,2 5,3 5 0,3 92,8 0,3 89 2,5 1,6 6,1 162,1 1,07 72 40 314 160 14 6,1 5,2 5 0,3 92 0,3 90 2,4 1,6 6,1 162,3 1,07 72 40 314 160 14 6,1 5,1 5 4 92,2 0,4 91 2,4 1,6 6 166,7 1,07 72 39 312 157 14 6 5,1 5 4 90,2 0,4 92 2,4 1,5 6 166,5 1,08 71 36 312 155 14 6 5 5 4 90,4 0,4 93 2,4 1,5 5,9 166,3 1,09 71 36 312 153 13 5,9 4,9 5 4 88 0,4 94 2,3 1,5 5,8 165,7 0,9 71 36 312 151 13 5,8 4,9 5,5 4 88,1 0,4 95 2,3 1,4 5,8 166 1,09 71 35 310 149 13 5,8 4,9 5,6 0,5 83,7 0,5 96 2,3 1,4 5,8 149,6 1 70 35 309 174 13 5,8 4,9 5,6 0,5 83,2 0,5 97 2,3 1,4 5,8 150 1 70 36 308 147 13 5,8 4,9 5,6 0,5 83,6 0,5 98 2,3 1,4 5,8 153 1 70 36 307 147 13 5,8 4,8 5,7 0,5 83,5 0,5 99 2,3 1,4 5,8 150,4 1 70 36 307 140 13 5,8 4,8 6 0,5 82,5 0,5 100 2,3 1,4 5,6 153,2 1,1 70 36 307 138 13 5,6 4,6 6 0,5 81 0,6 101 2,3 1,4 5,5 150,2 1,1 69 36 306 138 13 5,5 4,6 6,2 0,5 80,8 1,04 102 2,2 1,3 5,5 155,5 1,1 69 35 305 138 12 5,5 4,4 6,2 0,5 79,6 1,04 103 2,2 1,3 5,4 159,4 1,1 69 35 305 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 78,2 0,4 104 2,2 1,3 5,4 159,1 1,1 69 35 304 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 77,4 1,05 105 2,2 1,2 5,3 159,1 1,1 69 35 304 136 12 5,3 4,2 6,2 0,5 77 0,5 106 2,1 1,2 5,3 159,6 1,12 69 35 302 136 12 5,3 4 6,2 0,5 77 1,02 107 2,1 1,2 5,2 169,2 1,12 68 35 302 136 11 5,2 3,9 6,4 0,5 77,2 0,5 108 2,1 1,1 5,2 161,6 1,12 68 35 302 135 11 5,2 3,9 6,4 0,6 75 1,06 109 2,1 1,1 5,1 160,5 1,12 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 72 1,4 110 2 1,1 5,1 163,6 1,34 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 71,7 0,6 111 1,9 1 5 164 1,11 68 33 299 134 11 5 3,4 6,6 0,6 70 1,3 112 1,9 1 5 167 1,11 68 33 297 134 11 5 3,4 6,7 0,6 70,2 1,2 113 1,9 1 4,9 167 1,11 68 33 297 133 11 4,9 3,4 6,7 0,6 68 1,7 114 1,8 0,9 4,9 167 1,2 68 33 296 132 11 4,9 3,4 6,7 0,6 68,3 1,7 115 1,8 0,9 4,8 167 1,2 68 33 293 131 11 4,8 3 6,7 0,6 68,4 1,4

Page 170: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

158

116 1,8 0,9 4,8 169 1,21 68 33 293 126 10 4,8 3 6,8 0,6 65,2 1,6 117 1,8 0,8 4,7 170,4 1,25 68 33 293 126 10 4,7 3 6,9 0,6 69 1 118 1,7 0,8 4,7 170,6 1,29 67 33 293 126 9 4,7 2,9 6,9 0,7 73 1 119 1,7 0,8 4,6 172 1,32 67 33 292 125 9 4,6 2,7 7 0,7 72,2 1,04 120 1,9 1 4,6 167,3 1,79 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7,1 0,7 71,3 1,05 121 1,9 1 4,5 163 1,58 67 32 292 125 9 4,5 2,7 7,1 0,7 75,4 1,06 122 1,8 1 4,5 166 1,68 67 35 288 122 9 4,5 2,4 7,1 0,7 71 1,7 123 1,8 0,9 4,4 166,3 1,49 67 35 288 122 9 4,4 2,3 7,1 0,8 71,1 0,8 124 1,8 0,9 4,4 166,2 1,48 67 34 288 121 9 4,4 2,3 7,1 0,8 77,2 1,08 125 1,8 0,9 4,3 167,2 1,59 66 34 285 120 9 4,3 2 7,3 0,8 75,3 1,08 126 1,7 0,8 4,3 167,2 1,58 66 29 284 121 9 4,3 2 7,4 0,8 75 1,09 127 1,7 0,8 4,2 167 1,58 66 24 284 119 9 4,2 1,9 7,4 0,8 74,7 1,09 128 1,6 0,8 4,2 162,15 1,6 66 32 284 119 9 4,2 1,7 7,4 0,9 72 1 129 1,6 0,7 4,1 170,3 1,62 66 32 282 117 9 4,1 1,7 7,5 0,9 72 1 130 2,1 1,3 5,7 161,2 1,65 61 32 252 150 12 5,7 4 6,6 0,5 72 0,6 131 2,1 1,2 5,6 161,2 1,68 61 32 230 147 11 5,6 3,8 6,6 0,6 76 1,06 132 2,1 1,1 5,6 160,7 1,7 59 32 230 146 9 5,6 3,6 6,6 0,6 76 1,07 133 2,1 1 5,6 166,3 1,74 59 31 223 146 9 5,6 3,4 7,6 0,7 73 1,07 134 2,1 0,9 5,5 167,24 1,74 53 31 217 138 9 5,5 3,2 7,7 0,7 72,6 1,08 135 2,1 0,9 5,5 167,5 1,76 45 30 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,7 72 1,8 136 2 0,8 5,4 167,24 1,8 42 30 188 139 6 5,4 3,1 8,2 0,8 75 1,1 137 2 0,8 5,4 167,5 1,83 31 30 188 106 6 5,4 3 8,2 0,8 74,4 1,1 138 1,7 0,7 5,3 167,4 1,85 30 21 183 105 6 5,3 2,8 8,3 1,1 85,9 1,2 139 1,7 0,7 5,2 167,5 1,89 30 19 183 106 5 5,2 2,3 8,5 1,2 86,9 1,3 140 1,2 0,6 5,1 144 1,9 28 13 171 97 5 5,1 2 8,9 1,2 86,9 1,3 Min 1.2 0,5 3.4 144 0,7 28 13 171 97 4 3.4 1.7 1,37 0,1 65,2 0,2 max 3.4 3,4 8,5 179 1,92 151 123 505 411 13 8.5 9,3 8,9 4 169 1,8 med 2,3 1,5 5,8 161 1,02 70,5 36,5 311,5 157 27 5.8 4.9 3,8 0,5 88,05 0,6 ecar 0,44 0,55 1,07 7,98 0,37 15,22 19,57 68,72 92,02 4,45 1,07 1,951 1,37 0,70 22,31 0,41 moy 2,37 1,54 5,75 159,742 1,10 72,4 44,15 327,82 205,06 13,41 5,75 4,98 5,58 0,64 92,95 0,70

Annexe 04 : Variations des paramètres biochimiques

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159

Nbre Ery Ht Hg VGM CCMH MCH Leu Lym Neu Bas Eos Mon

1 6 22 15 36,6 59 21,6 13 44 40 3 4 9

2 6 23 15 38,3 60 23,3 14 44 40 3 4 9

3 7 24 15 34,28 62,5 21,4 14 43 38 5 5 9

4 8 25 14 31,2 60 18,7 15 43 40 4 4 9

5 8 25 15 31,2 60 18,7 14 43 39 4 4 10

6 6 23 13 38,3 60 23,3 15 42 43 2 4 9

7 6 23 13 38,3 56,5 21,6 15 42 42 1 5 10

8 6 22 14 36,6 63 23,3 16 42 41 2 4 10

9 7 24 14 34,2 58,3 20 16 43 43 2 4 8

10 7 24 13 34,2 58,3 20 15 41 44 3 4 8

11 8 32 15 40 43,7 17,5 16 43 42 3 4 8

12 9 35 15 38,8 37,1 14,4 16 40 45 2 4 9

13 8 26 15 32,5 50 16,2 17 43 41 2 4 10

14 9 36 16 40 44,4 17,7 18 42 43 2 4 9

15 8 34 16 42,5 41,1 17,5 18 41 42 3 5 9

16 8 32 15 40 46,8 18,7 18 42 43 2 4 9

17 8 33 14 41,2 42,4 17,5 13 42 42 3 4 9

18 7 28 15 40 46,4 18,5 14 41 43 4 5 7

19 9 30 14 33,3 50 16,6 14 40 45 2 5 8

20 9 31 14 34,4 48,3 16,6 15 42 43 3 5 7

21 9 33 13 36,6 42,4 15,5 14 42 42 3 4 9

22 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 43 2 5 9

23 10 36 15 36 41,6 15 15 42 43 1 5 9

24 9 35 15 38,8 42,8 16,6 16 42 42 4 4 8

25 10 32 15 32 43,7 14 16 43 41 3 5 8

26 10 31 14 31 48,3 15 15 43 42 2 4 9

27 10 35 15 35 42,8 15 16 43 42 1 4 10

28 10 34 15 34 44,1 15 16 43 42 1 4 10

29 10 35 15 35 40 14 40 45 2 5 8

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160

17

30 6 33 15 55 45,4 25 18 40 45 3 5 7

31 8 29 15 36,2 44,8 16,2 18 42 43 3 5 7

32 6 22 14 36,6 63 23,3 18 43 41 3 4 9

33 7 24 13 34,2 62,5 21,4 13 40 42 3 5 10

34 7 29 14 41,4 51,7 21,4 14 40 43 2 5 10

35 9 31 15 34,4 45,1 15,5 14 42 45 2 4 7

36 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 46 1 3 9

37 8 34 16 42,5 47 20 14 41 43 3 4 9

38 9 29 14 32,2 51,7 16,6 15 42 42 5 3 8

39 10 36 15 36 41,6 15 15 43 42 3 4 8

40 9 31 15 34,4 51,6 12,8 16 43 41 3 4 9

41 6 22 14 36,6 63 23,3 16 43 42 1 4 10

42 8 33 15 41,2 45,4 18,7 15 43 41 2 4 10

43 10 34 15 34 44,1 15 16 42 41 3 4 10

44 6 28 13 46,6 50 23,3 16 43 43 1 3 10

45 9 36 15 40 41,6 16,6 17 41 43 3 3 10

46 7 27 15 38,5 51,8 20 18 43 44 1 4 8

47 9 27 16 30 51,8 15,5 18 43 42 2 3 10

48 7 24 16 34,2 62,5 21,4 18 40 45 4 4 7

49 8 35 16 43,7 42,8 18,7 13 42 43 3 3 9

50 8 36 16 45 41,6 18,7 15 41 43 3 4 9

51 7 27 14 38,5 48,1 18,5 14 41 43 3 3 10

52 8 28 14 35 50 17,5 15 42 43 4 3 8

53 9 29 13 32,2 51,7 16,6 14 42 43 2 4 9

54 10 36 16 36 44,4 16 15 43 42 3 3 9

55 6 24 14 40 58,3 23,3 15 40 46 4 3 7

56 6 23 15 38,3 62,2 25 14 42 43 2 4 9

57 6 22 15 36,6 68,1 25 15 41 43 3 4 9

58 7 25 16 35,7 60 21,4 43 44 1 5 7

Page 173: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

161

14

59 8 32 16 40 43,7 17,5 15 39 44 4 4 9

60 8 29 16 36,2 51,7 18,7 15 43 44 1 4 8

61 6 24 14 40 54,1 21,6 16 41 42 3 4 10

62 7 29 16 41,4 44,8 18,5 16 39 41 4 6 10

63 8 31 15 38,7 45,1 15 42 41 3 4 10

64 9 34 16 37,7 41,1 17,5 16 39 41 4 6 10

65 10 35 16 35 37,1 13 16 41 45 2 4 8

66 10 36 16 36 41,6 15 17 43 44 2 4 7

67 10 35 16 35 42,8 15 18 39 47 2 4 8

68 6 24 15 40 62,5 25 18 39 43 4 4 10

69 9 33 16 36,6 44,8 17,7 18 42 44 1 4 9

70 7 26 13 35,7 61,5 22,8 14 41 44 2 5 8

71 9 32 15 35,5 46,8 16,6 15 39 44 4 4 9

72 7 27 13 38,5 51,8 20 14 42 42 3 4 9

73 8 31 16 38,7 48,3 18,7 15 40 40 4 6 10

74 9 34 14 37,7 41,1 17,5 15 40 41 3 6 10

75 10 34 16 34 41,1 14 16 39 41 4 6 10

76 6 22 13 3,66 59 21,6 16 40 44 1 5 10

78 7 25 15 35,7 64 22,8 15 39 45 2 5 9

79 9 36 16 40 41,6 16,6 16 42 45 1 5 7

80 10 36 16 36 41,6 15 16 42 44 2 4 8

81 9 36 15 40 41,6 16,6 17 41 41 5 5 8

82 8 35 16 43,7 40 15,9 18 43 43 1 4 9

83 9 34 15 37,7 44,1 16,6 18 39 43 4 4 10

84 8 34 14 38,6 44,1 18,7 18 40 40 4 6 10

85 8 33 15 41,2 45,4 18,7 13 39 46 2 5 8

86 8 32 13 40 46,8 18,7 14 40 45 3 5 7

87 7 26 14 37,1 57,6 21,4 14 42 45 1 5 7

88 9 28 13 31,1 50 17,5 15 43 43 1 4 9

Page 174: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

162

89 7 32 14 45,7 40,6 18,5 14 39 41 4 6 10

90 7 24 15 34,2 58,3 20 15 40 45 2 5 8

91 9 36 15 40 41,6 16,6 15 42 43 3 4 8

92 10 36 15 36 44,4 16 16 39 40 4 6 11

93 10 35 14 36 45,7 16 16 41 42 3 4 10

94 8 34 13 38,6 41,1 15,9 15 42 43 4 3 8

95 10 31 14 31 48,3 15 16 39 42 3 5 11

96 9 30 14 33,3 50 16,6 16 43 43 1 4 9

97 6 22 14 3,66 23,5 23,3 17 40 40 4 6 10

98 9 32 14 35,5 46,8 16,6 18 39 43 4 4 10

99 9 34 13 37,7 44,1 16,6 18 42 43 1 4 10

100 9 32 13 35,5 40,6 14,4 18 43 42 2 3 10

101 10 34 16 35 44,1 15 13 39 40 5 6 10

102 9 32 14 32,5 46,8 16,6 14 40 40 3 6 11

103 10 32 15 32 50 16 14 43 40 3 4 10

104 10 29 14 29 55,1 16 15 40 46 3 4 7

105 10 30 13 30 53,3 16 14 39 41 3 6 11

106 10 31 15 31 51,6 16 15 41 42 4 4 9

107 10 30 15 30 46,6 14 15 41 41 3 6 9

108 6 22 14 3,66 23,4 23,3 16 42 45 2 3 8

109 7 24 15 34,2 54,1 18,5 16 39 45 3 4 9

110 9 28 15 31,1 57,1 17,7 15 41 44 3 4 8

111 9 29 15 32,2 48,2 15,5 16 40 41 4 6

9

112 10 34 14 34 44,1 15 16 42 39 3 5 11

113 8 29 15 36,2 51,7 18,7 17 39 39 5 6 11

114 8 29 15 36,2 55,1 20 18 39 39 1 5 9

115 9 33 15 36,6 48,4 17,7 18 40 42 4 4 10

116 10 34 14 34 47 16 18 43 43 1 5 8

117 10 33 15 33 42,4 14 13 43 42 2 4 9

118 9 32 13 35 50 17,7 39 40 3 7 11

Page 175: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

163

15

119 10 32 14 32 46,8 15 14 43 42 1 4 10

120 10 31 15 31 51,6 16 15 40 41 2 6 11

121 9 29 15 32,2 55,1 17,7 14 40 45 3 5 7

122 8 29 14 36,2 55,1 20 15 39 39 4 7 11

123 10 32 15 32 50 16 15 39 38 5 7 11

124 6 22 16 3,66 68,1 25 14 40 42 3 5 10

125 9 31 15 34,4 51,6 17,7 15 40 41 3 6 10

126 10 34 15 34 38,2 13 14 41 38 4 7 10

127 9 31 16 34,4 48,3 16,6 15 41 38 4 6 11

128 9 33 14 36,6 39,3 14,4 15 40 40 3 6 11

129 8 29 15 36,2 55,1 20 16 40 39 5 5 11

130 9 32 15 35 43,7 15,5 16 39 40 4 7 10

131 9 32 14 35 50 17,7 15 39 39 4 7 11

132 9 31 15 34,4 41,9 14,4 16 39 41 4 6 10

133 9 29 14 32,2 51,7 16,6 16 43 43 1 4 9

134 8 29 14 36,2 55,1 20 17 41 40 3 4 12

135 9 31 15 34,4 51,6 17,7 18 43 42 1 3 11

136 10 32 15 32 46,8 15 18 39 39 4 6 12

137 6 22 15 3,66 72,2 26,6 18 39 39 4 6 12

138 10 30 13 30 50 15 15 40 39 3 7 11

139 8 28 14 36,2 50 17,5 14 42 41 3 5 9

140 8 26 15 32,5 57,6 18,7 15 40 44 4 5 7

Min 6 22 13 29 23,4 13 13 39 38 1 3 7

max 10 36 16 55 72,2 26,6 18 44 47 5 7 12

med 9 31 15 36 48,15 16,6 15 41

42

3

4

9

ecar 1,33 4,30 0,93 3.79 8,02 2,86 1,45 1,50 1,95 1,12 1,02 1,23

moy 8,36 30,16 14,68 36.25 34,20 17,41 15,52

41,12

42,21

2,80

4,61

9,21

Annexe 05 : variations des paramètres hématologiques

Page 176: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

164

Nbre Ery Ht Hg VGM CCMH MCH Leu Lym Neu Baso Eos Mon

1 6 22 13 59 21,6 36,6 13 44 40 3 4 9

2 6 23 14 60 23,3 38,3 14 44 40 3 4 9

3 7 24 15 62,5 21,4 34,28 14 43 38 5 5 9

4 8 25 15 60 18,7 31,2 15 43 40 4 4 9

5 8 25 15 60 18,7 31,2 14 43 39 4 4 10

6 6 23 14 60 23,3 38,3 15 42 43 2 4 9

7 6 23 13 56,5 21,6 38,3 15 42 42 1 5 10

8 6 22 14 63 23,3 36,6 16 42 41 2 4 10

9 7 24 14 58,3 20 34,2 16 43 43 2 4 8

10 7 24 14 58,3 20 34,2 15 41 44 3 4 8

11 8 32 14 43,7 17,5 40 16 43 42 3 4 8

12 9 35 13 37,1 14,4 38,8 16 40 45 2 4 9

13 8 26 13 50 16,2 32,5 17 43 41 2 4 10

14 9 36 16 44,4 17,7 40 18 42 43 2 4 9

15 8 34 14 41,1 17,5 42,5 18 41 42 3 5 9

16 8 32 15 46,8 18,7 40 18 42 43 2 4 9

17 8 33 14 42,4 17,5 41,2 13 42 42 3 4 9

18 7 28 13 46,4 18,5 40 14 41 43 4 5 7

19 9 30 15 50 16,6 33,3 14 40 45 2 5 8

20 9 31 15 48,3 16,6 34,4 15 42 43 3 5 7

21 9 33 14 42,4 15,5 36,6 14 42 42 3 4 9

22 9 36 15 41,6 16,6 40 15 41 43 2 5 9

23 10 36 15 41,6 15 36 15 42 43 1 5 9

24 9 35 15 42,8 16,6 38,8 16 42 42 4 4 8

25 10 32 14 43,7 14 32 16 43 41 3 5 8

26 10 31 15 48,3 15 31 15 43 42 2 4 9

27 10 35 15 42,8 15 35 16 43 42 1 4 10

28 10 34 15 44,1 15 34 16 43 42 1 4 10

29 10 35 14 40 14 35 17 40 45 2 5 8

Page 177: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

165

30 6 33 15 45,4 25 55 18 40 45 3 5 7

31 8 29 13 44,8 16,2 36,2 18 42 43 3 5 7

32 6 22 14 63 23,3 36,6 18 43 41 3 4 9

33 7 24 15 62,5 21,4 34,2 13 40 42 3 5 10

34 7 29 15 51,7 21,4 41,4 14 40 43 2 5 10

35 9 31 14 45,1 15,5 34,4 14 42 45 2 4 7

36 9 36 15 41,6 16,6 40 15 41 46 1 3 9

37 8 34 16 47 20 42,5 14 41 43 3 4 9

38 9 29 15 51,7 16,6 32,2 15 42 42 5 3 8

39 10 36 15 41,6 15 36 15 43 42 3 4 8

40 9 31 16 51,6 12,8 34,4 43 41 3 4 16 41 6 22 14 63 23,3 36,6 43 42 1 4 16

42 8 33 15 45,4 18,7 41,2 15 43 41 2 4 10

43 10 34 15 44,1 15 34 16 42 41 3 4 10

44 6 28 14 50 23,3 46,6 16 43 43 1 3 10

45 9 36 15 41,6 16,6 40 17 41 43 3 3 10

46 7 27 14 51,8 20 38,5 18 43 44 1 4 8

47 9 27 14 51,8 15,5 30 18 43 42 2 3 10

48 7 24 15 62,5 21,4 34,2 18 40 45 4 4 7

49 8 35 15 42,8 18,7 43,7 13 42 43 3 3 9

50 8 36 15 41,6 18,7 45 15 41 43 3 4 9

51 7 27 13 48,1 18,5 38,5 14 41 43 3 3 10

52 8 28 14 50 17,5 35 15 42 43 4 3 8

53 9 29 15 51,7 16,6 32,2 14 42 43 2 4 9

54 10 36 16 44,4 16 36 15 43 42 3 3 9

55 6 24 14 58,3 23,3 40 15 40 46 4 3 7

moy 8,05 14,48 14,47 49,60 18,30 37,24 15,44 41,96 42,51 2,62 4,07 8,82

Anexe06: Variation des paramètres hématologiques chez les males dromadaires

Page 178: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

166

N° Ca P K Na Mg AST CK LDH PAL CGT ALT Glu Uree Tg Chol Crea 1 3,4 3,4 8,5 144 0,7 151 123 505 411 27 8,5 9,3 2,1 0,1 2,3 143,1 2 3,3 3 8,1 144 0,7 142 110 481 397 26 8,1 9,1 2,2 0,1 2,3 104,1 3 3,3 2,8 8 145 0,7 131 107 483 394 25 8 9 2,6 0,1 2,4 104,2 4 3,3 2,8 7,9 145 0,7 117 100 469 390 24 7,9 9 3 0,1 2,5 101,5 5 3,2 2,7 7,8 146 0,7 101 98 467 387 23 7,8 8,8 3,1 0,1 2,6 97,1 6 3,2 2,7 7,7 146 0,7 100 97 461 386 23 7,7 8,8 3,5 0,2 2,6 93 7 3,2 2,6 7,6 148 0,7 99 96 461 383 23 7,6 8,6 3,5 0,3 2,6 89,2 8 3,1 2,6 7,5 148 0,71 92 98 461 380 22 7,5 8,6 3,5 0,3 2,6 85 9 3,1 2,5 7,4 149 0,71 87 86 459 379 22 7,4 8,3 3,5 0,3 2,6 81,1 10 3,1 2,5 7,3 149 0,71 83 85 453 374 21 7,3 8,3 3,5 0,3 3 77,5 11 3 2,4 7,2 150 0,71 85 85 469 372 18 7,2 8 3,8 0,3 3 73,2 12 3 2,4 7,1 150 0,71 84 85 445 371 18 7,1 8 3,8 0,3 3 169 13 3 2,3 7 151 0,7 82 80 441 371 18 7 7,8 4 0,3 3,1 165,1 14 2,9 2,3 7 151 0,71 82 72 435 368 17 7 7,8 4,1 0,4 3,2 161 15 2,9 2,2 6,9 152 0,71 82 76 435 365 16 6,9 7,7 4,1 0,5 3,4 157,3 16 2,9 2,2 6,8 152 0,7 81 73 435 335 16 6,8 7,2 4,1 0,5 3,6 153 17 2,8 2,1 6,7 153 0,78 79 70 435 335 16 6,7 7,2 4,1 0,5 3,6 149,2 18 2,8 2,1 6,6 153 0,75 79 67 435 335 16 6,6 7,2 4,1 0,5 3,6 145 19 2,8 2 6,5 154 0,75 79 65 429 326 16 6,5 6,8 4,5 0,5 3,8 141,4 20 2,7 2 6,4 154 0,77 78 64 429 326 16 6,4 6,6 4,8 0,5 3,8 137,4 21 2,7 1,9 6,3 155 0,78 78 60 419 326 15 6,3 6,5 4,8 0,5 3,8 133,3 22 2,7 1,9 6,2 155 0,78 75 60 411 320 15 6,2 6,1 5 0,6 4 129,1 23 2,6 1,9 6,2 156 0,8 75 58 403 317 15 6,2 6,1 5 0,6 4,1 125 24 2,6 1,8 6,2 156 0,81 75 57 398 312 15 6,2 6 5 0,6 4,1 121,4 25 3 1,9 7,2 144 0,81 79 47 315 178 13 7,2 7,5 4,1 0,1 3,4 117 26 3 1,9 7,2 145 0,83 79 45 315 177 13 7,2 7,3 4,2 0,1 3,4 113,2 27 3 1,9 7,1 146 0,83 78 45 315 165 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 109 28 2,9 1,8 7,1 147 0,85 78 45 312 164 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 105,3 29 2,9 1,8 7 148 0,72 77 45 312 164 13 7 7,1 4,4 0,1 3,4 100 30 2,9 1,7 7 149 0,72 77 45 312 161 13 7 6,9 4,4 0,1 3,4 101 31 2,9 1,7 6,9 150 0,72 77 45 312 161 13 6,9 6,9 4,4 0,1 3,4 97 32 2,8 1,7 6,9 150 0,72 76 45 311 161 13 6,9 6,8 4,7 0,2 3,6 93,3 33 2,8 1,6 6,8 152 0,75 76 45 311 161 13 6,8 6,6 4,7 0,2 3,6 89,1 34 2,8 1,6 6,8 153 0,76 76 45 310 159 13 6,8 6,5 4,7 0,2 3,8 85,7 35 2,8 1,6 6,7 154 0,76 76 43 310 159 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 81,1 36 2,7 1,5 6,7 155 0,76 75 43 310 157 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 77 37 2,7 1,5 6,6 156 0,79 75 43 310 156 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 73,3 38 2,7 1,4 6,6 157 0,8 75 40 310 155 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 90,6 39 2,7 1,4 6,5 158 0,8 75 40 310 155 11 6,5 6 4,7 0,2 4 85 40 2,9 1,9 6,3 150 0,81 78 37 291 143 19 6,3 6,9 4,1 0,2 2,4 92,3 41 2,8 1,8 6,2 161 0,81 78 37 290 142 18 6,2 6,7 4,1 0,1 2,4 80 42 2,6 1,8 6,1 162 0,81 77 37 289 142 18 6,1 6,6 4,3 0,1 2,6 83,5 43 2,5 1,7 6 163 0,81 77 37 289 140 18 6 6,6 4,3 0,1 2,9 99,1 44 2,5 1,7 6 163 0,86 75 37 289 140 17 6 6,5 4,3 0,1 2,1 95 45 2,5 1,6 5,9 165 0,87 75 37 285 139 15 5,9 6,5 4,3 0,1 2,4 93,4 46 2,4 1,6 5,9 166 0,87 75 37 284 139 15 5,9 6,3 4,7 0,2 2,7 96 47 2,3 1,5 5,8 167 0,9 75 36 284 138 15 5,8 6,1 4,7 0,2 3 93,2 48 2,2 1,4 5,8 168 1,88 74 36 284 138 14 5,8 5,9 4,7 0,3 3,1 94,4 49 2,2 1,3 5,8 169 1,92 74 36 284 137 13 5,8 5,7 4,8 0,3 3,8 90 50 2,2 1,2 5,7 170 1,72 72 35 276 137 12 5,7 5,5 4,8 0,3 3,9 91

Page 179: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

167

51 2,2 1,1 5,7 171 1,86 72 35 276 136 11 5,7 5,3 5,1 0,4 4,2 87,2 52 2,2 1 5,7 172 1,86 70 35 273 136 11 5,7 5,1 5,4 0,4 4,5 83 53 2,2 0,8 5,7 173 1,85 70 35 262 136 11 5,7 4,9 5,4 0,4 4,8 79,3 54 2,2 0,6 5,7 179 1,74 62 35 253 134 11 5,7 4,6 5,9 0,4 5 75,6 55 2,2 0,5 5,7 175 0,9 61 35 239 130 11 5,7 4,2 6,1 0,5 5,3 71,6 mo 2,76 1,88 6,69 155,34 0,90 354,60 58,36 15,98 241,81 15,98 6,690 6,93 4,29 0,27 3,36 104.69

Annexe 7: Variation des paramètres biochimiques chez le male

N° ery Ht Hg VGM HCM CCMH Leu Lym Neu Baso Eos Mon 1 6 23 15 38,3 25 62,2 14 42 43 2 4 9 2 6 22 15 36,6 25 68,1 15 41 43 3 4 9 3 7 25 15 35,7 21,4 60 14 43 44 1 5 7 4 8 32 14 40 17,5 43,7 15 39 44 4 4 9 5 8 29 15 36,2 18,7 51,7 15 43 44 1 4 8 6 6 24 13 40 21,6 54,1 16 41 42 3 4 10 7 7 29 13 41,4 18,5 44,8 16 39 41 4 6 10 8 8 31 14 38,7 45,1 15 42 41 3 4 10 9 9 34 14 37,7 17,5 41,1 16 39 41 4 6 10 10 10 35 13 35 13 37,1 16 41 45 2 4 8 11 10 36 15 36 15 41,6 17 43 44 2 4 7 12 10 35 15 35 15 42,8 18 39 47 2 4 8 13 6 24 15 40 25 62,5 18 39 43 4 4 10 14 9 33 16 36,6 17,7 44,8 18 42 44 1 4 9 15 7 26 16 35,7 22,8 61,5 14 41 44 2 5 8 16 9 32 15 35,5 16,6 46,8 15 39 44 4 4 9 17 7 27 14 38,5 20 51,8 14 42 42 3 4 9 18 8 31 15 38,7 18,7 48,3 15 40 40 4 6 10 19 9 34 14 37,7 17,5 41,1 15 40 41 3 6 10 20 10 34 14 34 14 41,1 16 39 41 4 6 10 21 6 22 13 3,66 21,6 59 16 40 44 1 5 10 22 7 25 16 35,7 22,8 64 15 39 45 2 5 9 23 9 36 15 40 16,6 41,6 16 42 45 1 5 7 24 10 36 15 36 15 41,6 16 42 44 2 4 8 25 9 36 15 40 16,6 41,6 17 41 41 5 5 8 26 8 35 14 43,7 15,9 40 18 43 43 1 4 9 27 9 34 15 37,7 16,6 44,1 18 39 43 4 4 10 28 8 34 15 38,6 18,7 44,1 18 40 40 4 6 10 29 8 33 15 41,2 18,7 45,4 13 39 46 2 5 8 30 8 32 15 40 18,7 46,8 14 40 45 3 5 7 31 7 26 15 37,1 21,4 57,6 14 42 45 1 5 7 32 9 28 14 31,1 17,5 50 15 43 43 1 4 9 33 7 32 13 45,7 18,5 40,6 14 39 41 4 6 10 34 7 24 14 34,2 20 58,3 15 40 45 2 5 8 35 9 36 15 40 16,6 41,6 15 42 43 3 4 8 36 10 36 16 36 16 44,4 16 39 40 4 6 11 37 10 35 16 36 16 45,7 16 41 42 3 4 10 38 8 34 14 38,6 15,9 41,1 15 42 43 4 3 8 39 10 31 15 31 15 48,3 16 39 42 3 5 11 40 9 30 15 33,3 16,6 50 16 43 43 1 4 9 41 6 22 14 3,66 23,3 23,5 17 40 40 4 6 10 42 9 32 15 35,5 16,6 46,8 18 39 43 4 4 10 43 9 34 15 37,7 16,6 44,1 18 42 43 1 4 10

Page 180: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

168

44 9 32 13 35,5 14,4 40,6 18 43 42 2 3 10 45 10 34 15 35 15 44,1 13 39 40 5 6 10 46 9 32 15 32,5 16,6 46,8 14 40 40 3 6 11 47 10 32 16 32 16 50 14 43 40 3 4 10 48 10 29 16 29 16 55,1 15 40 46 3 4 7 49 10 30 16 30 16 53,3 14 39 41 3 6 11 50 10 31 16 31 16 51,6 15 41 42 4 4 9 51 10 30 14 30 14 46,6 15 41 41 3 6 9 52 6 22 14 3,66 23,3 23,4 16 42 45 2 3 8 53 7 24 13 34,2 18,5 54,1 16 39 45 3 4 9 54 9 28 16 31,1 17,7 57,1 15 41 44 3 4 8 55 9 29 14 32,2 15,5 48,2 16 40 41 4 6 9 56 10 34 15 34 15 44,1 16 42 39 3 5 11 57 8 29 15 36,2 18,7 51,7 17 39 39 5 6 11 58 8 29 16 36,2 20 55,1 18 39 39 1 5 9 59 9 33 16 36,6 17,7 48,4 18 40 42 4 4 10 62 10 34 16 34 16 47 18 43 43 1 5 8 61 10 33 14 33 14 42,4 13 43 42 2 4 9 62 9 32 16 35 17,7 50 15 39 40 3 7 11 63 10 32 15 32 15 46,8 14 43 42 1 4 10 64 10 31 16 31 16 51,6 15 40 41 2 6 11 65 9 29 16 32,2 17,7 55,1 14 40 45 3 5 7 66 8 29 16 36,2 20 55,1 15 39 39 4 7 11 67 10 32 16 32 16 50 15 39 38 5 7 11 68 6 22 15 3,66 25 68,1 14 40 42 3 5 10 69 9 31 16 34,4 17,7 51,6 15 40 41 3 6 10 70 10 34 13 34 13 38,2 14 41 38 4 7 10 71 9 31 15 34,4 16,6 48,3 15 41 38 4 6 11 72 9 33 13 36,6 14,4 39,3 15 40 40 3 6 11 73 8 29 16 36,2 20 55,1 16 40 39 5 5 11 74 9 32 14 35 15,5 43,7 16 39 40 4 7 10 75 9 32 16 35 17,7 50 15 39 39 4 7 11 76 9 31 13 34,4 14,4 41,9 16 39 41 4 6 10 77 9 29 15 32,2 16,6 51,7 16 43 43 1 4 9 78 8 29 16 36,2 20 55,1 17 41 40 3 4 12 79 9 31 16 34,4 17,7 51,6 18 43 42 1 3 11 80 10 32 15 32 15 46,8 18 39 39 4 6 12 81 6 22 16 3,66 26,6 72,2 18 39 39 4 6 12 82 10 30 15 30 15 50 15 40 39 3 7 11 83 8 28 14 36,2 17,5 50 14 42 41 3 5 9 84 8 26 15 32,5 18,7 57,6 15 40 44 4 5 7 85 10 33 13 33 13 39,3 14 39 43 3 5 10 moy 8,56 30,4 14,82 32,72 17,41 48,57 15,58 40,58 42,01 2,92 4,95 9,46

Annexe 8: Variation des paramètres hématologiques femelles

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169

N° ca p k mg na ast ck ldh pal cgt alt glu ure tg chol crea

1 2,6 2,2 6,2 1,82 157 74 51 405 330 18 6,2 5,6 5,1 0,6 2,3 120

2 2,6 2,2 6,2 0,91 157 72 49 397 327 18 6,2 5,5 5,4 0,6 2,3 126,3

3 2,6 2,2 6,2 0,91 158 72 46 389 323 18 6,2 5,3 5,4 0,6 2,4 125,8

4 2,5 2,1 6,2 0,91 158 71 45 389 321 18 6,2 5,3 5,4 0,6 2,5 121,2

5 2,5 2,1 6,2 0,91 159,9 71 40 389 321 18 6,2 4,7 5,5 0,7 2,6 120,1

6 2,5 2 6,2 1,7 160 70 40 389 320 18 6,2 4,5 5,5 0,7 2,6 122

7 2,4 2 5,2 1,7 160 70 40 377 314 18 5,2 4,5 5,6 0,7 2,6 111,1

8 2,4 1,9 5,1 0,77 161 70 40 377 311 18 5,1 4,2 6 0,7 2,6 110,2

9 2,4 1,9 5 0,74 162 70 40 377 304 18 5 4 6 0,7 2,6 114

10 2,3 1,8 4,9 0,8 162 69 39 377 304 18 4,9 3,7 6 0,7 3 91,2

11 2,3 1,8 4,8 0,83 161 69 39 377 300 18 4,8 3,5 6 0,7 3 91,1

12 2,3 1,7 4,7 0,83 163 69 39 377 296 18 4,7 3,5 6,4 0,8 3 90,1

13 2,2 1,7 4,6 0,97 164 69 39 363 295 17 4,6 3,5 6,4 0,9 3,1 89,9

14 2,2 1,6 4,5 0,96 164 69 39 355 291 13 4,5 3,5 6,4 0,9 3,2 88,1

15 2,2 1,6 4,4 0,96 165 68 36 353 288 12 4,4 3 6,4 0,9 3,4 82,6

16 2,1 1,5 4,3 0,96 165 68 36 349 285 12 4,3 2,9 6,4 0,9 3,6 94,4

17 2,1 1,5 4,2 0,9 166 68 36 345 285 11 4,2 2,7 6,8 0,9 3,6 90

18 2,1 1,4 4,1 1,04 166 67 36 339 260 11 4,1 2,6 6,9 0,9 3,6 88,8

19 2 1,4 4 1,05 167 67 35 328 255 11 4 2,6 6,9 1 3,8 83,6

20 2 1,3 3,9 1,02 167 67 33 328 247 10 3,9 2,5 7 1 3,8 86

21 2 1,3 3,8 1,05 168 66 32 324 234 9 3,8 2,5 7 1 3,8 86,1

22 1,9 1,2 3,7 1,02 168 66 32 324 227 9 3,7 2,5 7 1,1 4 81,2

23 1,9 1,2 3,6 1,02 169 65 32 324 224 5 3,6 2,4 7 1,1 4,1 81,2

24 1,9 1,1 36 1,07 169 65 32 320 221 5 36 2,4 7,5 1,1 4,1 81

25 1,8 1,1 3,5 1,07 159 65 31 320 208 5 3,5 2,4 7,5 1,1 3,4 90

26 1,8 1,1 3,4 1,06 159,2 65 30 320 197 4 3,4 2,4 7,6 1,1 3,4 89,1

27 2,6 1,9 6,5 1,06 154 74 40 317 168 15 6,5 5,9 4,7 0,3 3,4 93

28 2,6 1,8 6,4 1,03 155 74 40 317 168 15 6,4 5,8 4,7 0,3 3,4 97,1

29 2,6 1,8 6,4 1,01 153 74 40 317 156 15 6,4 5,8 5 0,3 3,4 96,2

30 2,6 1,8 6,3 1,08 158 73 40 317 156 15 6,3 5,6 5 0,3 3,4 95

31 2,5 1,7 6,3 1,04 158,1 73 40 314 164 15 6,3 5,5 5 0,3 3,4 92

32 2,5 1,7 6,2 1,05 161,2 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 3,6 92,8

33 2,5 1,7 6,2 1,05 162,2 72 40 314 160 14 6,2 5,3 5 0,3 3,6 92

34 2,5 1,6 6,1 1,06 162,1 72 40 314 160 14 6,1 5,2 5 0,3 3,8 92,2

35 2,4 1,6 6,1 1,07 162,3 72 40 314 160 14 6,1 5,1 5 4 3,8 90,2

36 2,4 1,6 6 1,07 166,7 72 39 312 157 14 6 5,1 5 4 3,8 90,4

37 2,4 1,5 6 1,07 166,5 71 36 312 155 14 6 5 5 4 4 88

38 2,4 1,5 5,9 1,08 166,3 71 36 312 153 13 5,9 4,9 5 4 4 88,1

39 2,3 1,5 5,8 1,09 165,7 71 36 312 151 13 5,8 4,9 5,5 4 4 83,7

40 2,3 1,4 5,8 0,9 166 71 35 310 149 13 5,8 4,9 5,6 0,5 2,4 83,2

41 2,3 1,4 5,8 1,09 149,6 70 35 309 174 13 5,8 4,9 5,6 0,5 2,4 83,6

42 2,3 1,4 5,8 1 150 70 36 308 147 13 5,8 4,9 5,6 0,5 2,6 83,5

43 2,3 1,4 5,8 1 153 70 36 307 147 13 5,8 4,8 5,7 0,5 2,9 82,5

44 2,3 1,4 5,8 1 150,4 70 36 307 140 13 5,8 4,8 6 0,5 2,1 81

45 2,3 1,4 5,6 1 153,2 70 36 307 138 13 5,6 4,6 6 0,5 2,4 80,8

46 2,3 1,4 5,5 1,1 150,2 69 36 306 138 13 5,5 4,6 6,2 0,5 2,7 79,6

47 2,2 1,3 5,5 1,1 155,5 69 35 305 138 12 5,5 4,4 6,2 0,5 3 78,2

48 2,2 1,3 5,4 1,1 159,4 69 35 305 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 3,1 77,4

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49 2,2 1,3 5,4 1,1 159,1 69 35 304 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 3,8 77

50 2,2 1,2 5,3 1,1 159,1 69 35 304 136 12 5,3 4,2 6,2 0,5 3,9 77

51 2,1 1,2 5,3 1,1 159,6 69 35 302 136 12 5,3 4 6,2 0,5 4,2 77,2

52 2,1 1,2 5,2 1,12 169,2 68 35 302 136 11 5,2 3,9 6,4 0,5 4,5 75

53 2,1 1,1 5,2 1,12 161,6 68 35 302 135 11 5,2 3,9 6,4 0,6 4,8 72

54 2,1 1,1 5,1 1,12 160,5 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5 71,7

55 2 1,1 5,1 1,12 163,6 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5,3 70

56 1,9 1 5 1,34 164 68 33 299 134 11 5 3,4 6,6 0,6 5,5 70,2 57 1,9 1 5 1,11 167 68 33 297 134 11 5 3,4 6,7 0,6 5,5 68 58 1,9 1 4,9 1,11 167 68 33 297 133 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 68,3 59 1,8 0,9 4,9 1,11 167 68 33 296 132 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 68,4 62 1,8 0,9 4,8 1,2 167 68 33 293 131 11 4,8 3 6,7 0,6 5,5 65,2 61 1,8 0,9 4,8 1,2 169 68 33 293 126 10 4,8 3 6,8 0,6 5,5 69 62 1,8 0,8 4,7 1,21 170,4 68 33 293 126 10 4,7 3 6,9 0,6 5,6 73 63 1,7 0,8 4,7 1,25 170,6 67 33 293 126 9 4,7 2,9 6,9 0,7 5,6 72,2 64 1,7 0,8 4,6 1,29 172 67 33 292 125 9 4,6 2,7 7 0,7 5,7 71,3 65 1,9 1 4,6 1,32 167,3 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7,1 0,7 5,7 75,4 66 1,9 1 4,5 1,79 163 67 32 292 125 9 4,5 2,7 7,1 0,7 5,7 71 67 1,8 1 4,5 1,58 166 67 35 288 122 9 4,5 2,4 7,1 0,7 5,7 71,1 68 1,8 0,9 4,4 1,68 166,3 67 35 288 122 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 77,2 69 1,8 0,9 4,4 1,49 166,2 67 34 288 121 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 75,3 70 1,8 0,9 4,3 1,48 167,2 66 34 285 120 9 4,3 2 7,3 0,8 6,2 75 71 1,7 0,8 4,3 1,59 167,2 66 29 284 121 9 4,3 2 7,4 0,8 6,2 74,7 72 1,7 0,8 4,2 1,58 167 66 24 284 119 9 4,2 1,9 7,4 0,8 6,3 72 73 1,6 0,8 4,2 1,58 162,15 66 32 284 119 9 4,2 1,7 7,4 0,9 6,4 72 74 1,6 0,7 4,1 1,6 170,3 66 32 282 117 9 4,1 1,7 7,5 0,9 6,4 72 75 2,1 1,3 5,7 1,62 161,2 61 32 252 150 12 5,7 4 6,6 0,5 5,6 76 76 2,1 1,2 5,6 1,65 161,2 61 32 230 147 11 5,6 3,8 6,6 0,6 5,7 76 77 2,1 1,1 5,6 1,68 160,7 59 32 230 146 9 5,6 3,6 6,6 0,6 6 73 78 2,1 1 5,6 1,7 166,3 59 31 223 146 9 5,6 3,4 7,6 0,7 6 72,6 79 2,1 0,9 5,5 1,74 167,24 53 31 217 138 9 5,5 3,2 7,7 0,7 6,3 72 80 2,1 0,9 5,5 1,74 167,5 45 30 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,7 6,9 75 81 2 0,8 5,4 1,76 167,24 42 30 188 139 6 5,4 3,1 8,2 0,8 7 74,4 82 2 0,8 5,4 1,8 167,5 31 30 188 106 6 5,4 3 8,2 0,8 7,3 85,9 83 1,7 0,7 5,3 1,83 167,4 30 21 183 105 6 5,3 2,8 8,3 1,1 1,1 86,9 84 1,7 0,7 5,2 1,85 167,5 30 19 183 106 5 5,2 2,3 8,5 1,2 1,2 86,9 85 1,2 0,6 5,1 1,89 167,5 28 13 171 97 5 5,1 2 8,9 1,2 1,2 84,9 moy 2,12 1,31 5,52 1,21 162,8 65,94 34,96 306,50 181,28 3,70 5,52 3,72 6,42 0,88 4,1 84,9

Annexe 9: Variation des paramètres biochimiques femelles

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N er hem hem vgm hcm ccm leu lympo neuttr baso eosino mono

1 8 35 14 40 17,5 40 13 42 43 2 4 9

2 10 34 15 36 15 44,1 14 41 43 3 4 9

3 6 28 14 36,6 21,2 50 14 43 44 1 5 7

4 9 35 13 36,6 14,4 37,1 15 39 44 4 4 9

5 7 25 13 35,7 18,5 52 14 43 44 1 4 8

6 9 32 15 35,5 16,6 46,8 15 41 42 3 4 10

7 7 26 14 37,1 53,84 15 39 41 4 6 10

8 8 29 14 36,2 20 48,2 16 42 41 3 4 10

9 9 33 13 36,6 14,4 39,3 16 39 41 4 6 10

10 10 34 16 34 16 47 15 41 45 2 4 8

11 6 23 14 38,3 23,3 60 16 43 44 2 4 7

12 6 23 15 38,3 35,8 62,2 16 39 47 2 4 8

13 8 33 16 41,2 20 44,8 17 39 43 4 4 10

14 9 35 16 38,8 17,7 45,7 18 42 44 1 4 9

15 9 35 16 38,8 17,7 45,7 18 41 44 2 5 8 moy

8,06 14,53 14,53 37,31 20,61 47,78 15 40,93 43,33 2,53 4,40 8,80

Annexe 10: Variation des paramètres hématologiques des chamelles vides

N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu ure tg cho crea

1 2,6 1,9 6,5 154 1,12 74 40 317 168 15 6,2 5,9 4,7 0,3 4,1 120

2 2,6 1,8 6,4 155 1,12 74 40 317 168 15 6,2 5,8 4,7 0,3 4,1 126,3

3 2,6 1,8 6,4 153 1,34 74 40 317 156 15 6,2 5,8 5 0,3 4,3 125,8

4 2,6 1,8 6,3 158 1,11 73 40 317 156 15 6,2 5,6 5 0,3 4,3 121,2

5 2,5 1,7 6,3 158,1 1,11 73 40 314 164 15 6,2 5,5 5 0,3 4,4 120,1

6 2,5 1,7 6,2 161,2 1,11 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 4,4 122

7 2,5 1,7 6,2 162,2 1,2 72 40 314 160 14 5,2 5,3 5 0,3 4,4 111,1

8 2,5 1,6 6,1 162,1 1,2 72 40 314 160 14 5,1 5,2 5 0,3 4,4 110,2

9 2,4 1,6 6,1 162,3 1,21 72 40 314 160 14 5 5,1 5 4 4,4 114

10 2,4 1,6 6 166,7 1,25 72 39 312 157 14 4,9 5,1 5 4 4,4 91,2

11 2,4 1,5 6 166,5 1,29 71 36 312 155 14 4,8 5 5 4 4,4 91,1

12 2,4 1,5 5,9 166,3 1,32 71 36 312 153 13 4,7 4,9 5 4 4,4 90,1

13 2,3 1,5 5,8 165,7 1,79 71 36 312 151 13 4,6 4,9 5,5 4 4,4 89,9

14 2,1 1,3 5,7 161,2 1,58 61 35 252 150 12 4,5 4 6,6 0,5 5,6 88,1

15 2,1 1,2 5,6 161,2 1,68 61 35 230 147 11 4,4 3,8 6,6 0,6 5,7 82,6 mo 2,43 1,61 6,1 160,9 1,29 70,93 38,46 304,53 157,86 13,93 5,36 5,16 5,20 1,56 4,51 106,91

Annexe 11:Variation des paramètres biochimiques des chamelles vides

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N eryt hema hemog vgm hcm ccmh leu lymp lymph baso eosi mono 1 8 32 15 37,1 18,7 46,8 14 39 44 4 4 9 2 8 36 15 31,1 18,7 41,6 15 42 42 3 4 9 3 7 22 13 45,7 18,5 59 14 40 40 4 6 10 4 9 33 15 34,2 16,6 45,4 15 40 41 3 6 10 5 7 27 14 40 20 51,8 15 39 41 4 6 10 6 7 26 13 36 18,5 50 16 40 44 1 5 10 7 9 33 14 36 17,5 42,4 16 39 45 2 5 9 8 10 35 15 38,6 15 42,8 15 42 45 1 5 7 9 10 34 16 31 16 47 16 42 44 2 4 8 10 8 30 15 33,3 18,7 50 16 41 41 5 5 8 11 10 34 16 3,66 16 42,8 17 43 43 1 4 9 12 9 33 16 35,5 17,7 44,8 18 39 43 4 4 10 13 6 23 15 37,7 25 62,2 18 40 40 4 6 10 14 9 35 16 35,5 17,7 45,7 18 39 46 2 5 8 15 9 34 16 35 17,7 47 13 40 45 3 5 7 16 9 32 15 32,5 16,6 46,8 15 42 45 1 5 7 17 10 34 15 32 15 44,1 14 43 43 1 4 9 18 9 32 15 29 16,6 46,8 15 39 41 4 6 10 19 10 32 14 30 14 43,7 14 40 45 2 5 8 20 10 35 15 31 15 42,8 15 42 43 3 4 8 21 10 33 16 30 16 44,8 15 39 40 4 6 11 22 10 36 16 3,66 16 44,4 14 41 42 3 4 10 23 10 35 16 34,2 16 45,7 15 42 43 4 3 8 24 6 24 14 31,1 23,3 58,3 14 39 42 3 5 11 25 7 23 14 32,2 20 60,8 15 43 43 1 4 9 26 9 35 16 34 17,7 45,7 15 40 40 4 6 10 27 9 32 16 36,2 17,7 50 16 39 43 4 4 10 28 10 33 14 36,2 14 42,4 16 42 43 1 4 10 29 8 29 14 36,6 15,9 48,2 15 43 42 2 3 10 30 7 22 14 34 20 52 16 39 40 5 6 10 31 9 29 14 33 17,5 48,2 16 40 40 3 6 11 M

8,67 31,06 30,81 32,45 17,53 47,87 15 40,58 42,55 2,84 4,81 9,23

Annexe 12: Variation des paramètres hématologiques des chamelles allaitantes

N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol cre 1 2,3 1,4 5,8 166 0,96 71 36 310 149 13 4,1 4,9 5,6 0,5 4,4 90 2 2,3 1,4 5,8 149,6 0,9 70 36 309 174 13 4 4,9 5,6 0,5 4,4 88,8 3 2,3 1,4 5,8 150 1,04 70 36 308 147 13 3,9 4,9 5,6 0,5 4,6 83,6 4 2,3 1,4 5,8 153 1,05 70 36 307 147 13 3,8 4,8 5,7 0,5 4,8 86 5 2,3 1,4 5,8 150,4 1,02 70 36 307 140 13 3,7 4,8 6 0,5 4,8 86,1 6 2,3 1,4 5,6 153,2 1,05 70 35 307 138 13 3,6 4,6 6 0,5 4,9 81,2 7 2,3 1,4 5,5 150,2 1,02 69 35 306 138 13 36 4,6 6,2 0,5 4,9 81,2 8 2,2 1,3 5,5 155,5 1,02 69 35 305 138 12 3,5 4,4 6,2 0,5 5 81 9 2,2 1,3 5,4 159,4 1,07 69 35 305 137 12 3,4 4,4 6,2 0,5 5 90 10 2,2 1,3 5,4 159,1 1,07 69 35 304 137 12 6,5 4,4 6,2 0,5 5,1 89,1

Page 185: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

173

11 2,2 1,2 5,3 159,1 1,06 69 35 304 136 12 6,4 4,2 6,2 0,5 5,1 93 12 2,1 1,2 5,3 159,6 1,06 69 35 302 136 12 6,4 4 6,2 0,5 5,3 97,1 13 2,1 1,2 5,2 169,2 1,03 68 33 302 136 11 6,3 3,9 6,4 0,5 5,3 96,2 14 2,1 1,1 5,2 161,6 1,01 68 33 302 135 11 6,3 3,9 6,4 0,6 5,3 95 15 2,1 1,1 5,1 160,5 1,08 68 33 302 135 11 6,2 3,9 6,5 0,6 5,5 92 16 2 1,1 5,1 163,6 1,04 68 33 302 135 11 6,2 3,9 6,5 0,6 5,5 92,8 17 1,9 1 5 164 1,05 68 33 299 134 11 6,1 3,4 6,6 0,6 5,5 92 18 1,9 1 5 167 1,05 68 33 297 134 11 6,1 3,4 6,7 0,6 5,5 92,2 19 1,9 1 4,9 167 1,06 68 33 297 133 11 6 3,4 6,7 0,6 5,5 90,2 20 1,8 0,9 4,9 167 1,07 68 33 296 132 11 6 3,4 6,7 0,6 5,5 90,4 21 1,8 0,9 4,8 167 1,07 68 33 293 131 11 5,9 3 6,7 0,6 5,5 88 22 1,8 0,9 4,8 169 1,07 68 33 293 126 10 5,8 3 6,8 0,6 5,5 88,1 23 1,8 0,8 4,7 170,4 1,08 68 33 293 126 10 5,8 3 6,9 0,6 5,6 83,7 24 1,7 0,8 4,7 170,6 1,09 67 32 293 126 9 5,8 2,9 6,9 0,7 5,6 83,2 25 1,7 0,8 4,6 172 0,9 67 32 292 125 9 5,8 2,7 7 0,7 5,7 83,6 26 2,1 1,1 5,6 160,7 1,09 59 35 230 146 9 5,8 3,6 6,6 0,6 6 83,5 27 2,1 1 5,6 166,3 1 59 35 223 146 9 5,8 3,4 7,6 0,7 6 82,5 28 2,1 0,9 5,5 167,24 1 53 34 217 138 9 5,6 3,2 7,7 0,7 6,3 81 29 2,1 0,9 5,5 167,5 1 45 34 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,7 6,9 80,8 30 2 0,8 5,4 167,24 1 42 29 188 139 6 5,5 3,1 8,2 0,8 7 79,6 31 2 0,8 5,4 167,5 1,1 31 24 188 106 6 5,4 3 8,2 0,8 7,3 78,2 M 2,06 1,10 5,29 162,2 1,03 64,70 33,64 282,87 136,58 10,77 6,36129 3,812903 6,609677 0,587097 5,46129 87,1

Annexe 13: Variation des paramètres biochimiques des chamelles allaitantes

N eryt hemato hemog vgm hcm ccmh leu neutro lymp baso eosin mono 1 9 32 14 35,5 17,5 43,7 14 39 41 3 6 11 2 8 33 15 38,5 18,7 45,5 15 41 42 4 4 9 3 7 25 13 38,7 18,5 52 14 41 41 3 6 9 4 10 35 14 37,7 14 40 15 42 45 2 3 8 5 9 35 15 34 16,6 42,8 15 39 45 3 4 9 6 10 36 15 3,66 15 41,6 16 41 44 3 4 8 7 9 35 15 35,7 16,6 42,8 16 40 41 4 6 9 8 10 34 14 40 14 41,1 15 42 39 3 5 11 9 10 36 15 36 15 41,6 16 39 39 5 6 11 10 10 33 16 40 16 44,8 16 39 39 1 5 9 11 10 35 16 43,7 16 45,7 17 40 42 4 4 10 12 10 36 16 37,7 16 44,4 18 43 43 1 5 8 13 6 23 13 38,6 21,6 56,5 18 43 42 2 4 9 m 9,07 32,92 14,69 35,36 16,57 44,80 16 40,69 41,77 2,92 4,77 9,31

Annexe 14: Variation des paramètres hématologiques des chamelles gestantes

Page 186: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

174

ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 1,9 1 4,6 167,3 1,82 30 32 292 125 9 4,9 2,7 7,1 0,7 5,7 77 2 1,9 1 4,5 163 0,91 30 32 292 125 9 4,8 2,7 7,1 0,7 5,7 77 3 1,8 1 4,5 166 0,91 28 32 288 122 9 4,8 2,4 7,1 0,7 5,7 77,2 4 1,8 0,9 4,4 166,3 0,91 67 32 288 122 9 4,7 2,3 7,1 0,8 5,7 75 5 1,8 0,9 4,4 166,2 0,91 67 32 288 121 9 4,7 2,3 7,1 0,8 5,7 72 6 1,8 0,9 4,3 167,2 1,7 67 31 285 120 9 4,6 2 7,3 0,8 5,7 71,7 7 1,7 0,8 4,3 167,2 1,7 67 31 284 121 9 4,6 2 7,4 0,8 5,7 70 8 1,7 0,8 4,2 167 0,77 67 30 284 119 9 4,5 1,9 7,4 0,8 5,7 70,2 9 1,6 0,8 4,2 162,15 0,74 66 30 284 119 9 4,5 1,7 7,4 0,9 5,7 68 10 1,6 0,7 4,1 170,3 0,8 66 30 282 117 9 4,4 1,7 7,5 0,9 5,7 68,3 11 1,7 0,7 5,3 166,3 0,83 66 21 183 105 6 4,4 2,8 8,3 1,1 5,7 68,4 12 1,7 0,7 5,2 167,4 0,83 66 19 183 106 5 4,3 2,3 8,5 1,2 5,7 65,2 13 1,2 0,6 5,1 167,5 0,97 66 13 171 97 5 4,3 2 8,9 1,2 5,7 69 m 1,70 0,83 4,54 166,45 1,06 57,92 28,07 261,84 116,84 8,15 4,57 2,21 7,55 0,87 5,7 71,46

Annexe 15: Variation des paramètres biochimiques des chamelles gestantes

N eryth hemat hemog vgm ccmh hcm leuco lym j neyt j baso j eosin mono j 1 6 22 15 36,6 59 21,6 13 44 40 3 4 9 2 6 23 15 38,3 60 23,3 14 44 40 3 4 9 3 7 24 15 34,28 62,5 21,4 14 43 38 5 5 9 4 8 25 14 31,2 60 18,7 15 43 40 4 4 9 5 8 25 15 31,2 60 18,7 14 43 39 4 4 10 6 6 23 13 38,3 60 23,3 15 42 43 2 4 9 7 6 23 13 38,3 56,5 21,6 15 42 42 1 5 10 8 6 22 14 36,6 63 23,3 16 42 41 2 4 10 9 7 24 14 34,2 58,3 20 16 43 43 2 4 8 10 7 24 13 34,2 58,3 20 15 41 44 3 4 8 11 8 32 15 40 43,7 17,5 16 43 42 3 4 8 12 9 35 15 38,8 37,1 14,4 16 40 45 2 4 9 13 8 26 15 32,5 50 16,2 17 43 41 2 4 10 14 9 36 16 40 44,4 17,7 18 42 43 2 4 9 15 8 34 16 42,5 41,1 17,5 18 41 42 3 5 9 16 8 32 15 40 46,8 18,7 18 42 43 2 4 9 17 8 33 14 41,2 42,4 17,5 13 42 42 3 4 9 18 7 28 15 40 46,4 18,5 14 41 43 4 5 7 19 9 30 14 33,3 50 16,6 14 40 45 2 5 8 20 9 31 14 34,4 48,3 16,6 15 42 43 3 5 7 21 9 33 13 36,6 42,4 15,5 14 42 42 3 4 9 22 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 43 2 5 9 23 10 36 15 36 41,6 15 15 42 43 1 5 9 24 9 35 15 38,8 42,8 16,6 16 42 42 4 4 8 25 10 32 15 32 43,7 14 16 43 41 3 5 8 26 10 31 14 31 48,3 15 15 43 42 2 4 9 27 10 35 15 35 42,8 15 16 43 42 1 4 10 28 10 34 15 34 44,1 15 16 43 42 1 4 10 29 10 35 15 35 40 14 17 40 45 2 5 8 30 6 33 15 55 45,4 25 18 40 45 3 5 7

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175

31 8 29 15 36,2 44,8 16,2 18 42 43 3 5 7 32 6 22 14 36,6 63 23,3 18 43 41 3 4 9 33 7 24 13 34,2 62,5 21,4 13 40 42 3 5 10 34 7 29 14 41,4 51,7 21,4 14 40 43 2 5 10 35 9 31 15 34,4 45,1 15,5 14 42 45 2 4 7 36 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 46 1 3 9 37 8 34 16 42,5 47 20 14 41 43 3 4 9 38 9 29 14 32,2 51,7 16,6 15 42 42 5 3 8 39 10 36 15 36 41,6 15 15 43 42 3 4 8 40 9 31 15 34,4 51,6 12,8 16 43 41 3 4 9 41 6 22 14 36,6 63 23,3 16 43 42 1 4 10 42 8 33 15 41,2 45,4 18,7 15 43 41 2 4 10 43 10 34 15 34 44,1 15 16 42 41 3 4 10 44 6 28 13 46,6 50 23,3 16 43 43 1 3 10 45 9 36 15 40 41,6 16,6 17 41 43 3 3 10 46 7 27 15 38,5 51,8 20 18 43 44 1 4 8 47 9 27 16 30 51,8 15,5 18 43 42 2 3 10 48 7 24 16 34,2 62,5 21,4 18 40 45 4 4 7 49 8 35 16 43,7 42,8 18,7 13 42 43 3 3 9 50 8 36 16 45 41,6 18,7 15 41 43 3 4 9 Moy 8,06 29,9 14,72 37,33 49,51 18,29 15,53 42,00 42,42 2,56 4,16 8,84

Annexe17: Variation des paramètres hématologiques des dromadaires jeunes

N eryth hemat hemg vgm ccmh hcm leuco lymph neutro baso esosi mono 1 7 28 14 38,5 48,1 18,5 14 41 43 3 3 10 2 8 29 14 35 50 17,5 15 42 43 4 3 8 3 9 36 13 32,2 51,7 16,6 14 42 43 2 4 9 4 10 24 16 36 44,4 16 15 43 42 3 3 9 5 6 23 14 40 58,3 23,3 15 40 46 4 3 7 6 6 22 15 38,3 62,2 25 14 42 43 2 4 9 7 6 25 15 36,6 68,1 25 15 41 43 3 4 9 8 7 32 16 35,7 60 21,4 14 43 44 1 5 7 9 8 29 16 40 43,7 17,5 15 39 44 4 4 9 10 8 24 16 36,2 51,7 18,7 15 43 44 1 4 8 11 6 29 14 40 54,1 21,6 16 41 42 3 4 10 12 7 31 16 41,4 44,8 18,5 16 39 41 4 6 10 13 8 34 15 38,7 45,1 15 42 41 3 4 10 14 9 35 16 37,7 41,1 17,5 16 39 41 4 6 10 15 10 36 16 35 37,1 13 16 41 45 2 4 8 16 10 35 16 36 41,6 15 17 43 44 2 4 7 17 10 24 16 35 42,8 15 18 39 47 2 4 8 18 6 33 15 40 62,5 25 18 39 43 4 4 10 19 9 26 16 36,6 44,8 17,7 18 42 44 1 4 9 20 7 32 13 35,7 61,5 22,8 14 41 44 2 5 8 21 9 27 15 35,5 46,8 16,6 15 39 44 4 4 9 22 7 31 13 38,5 51,8 20 14 42 42 3 4 9 23 8 34 16 38,7 48,3 18,7 15 40 40 4 6 10 24 9 34 14 37,7 41,1 17,5 15 40 41 3 6 10 25 10 22 16 34 41,1 14 16 39 41 4 6 10 26 6 25 13 36,6 59 21,6 16 40 44 1 5 10 27 7 36 15 35,7 64 22,8 15 39 45 2 5 9

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176

28 9 36 16 40 41,6 16,6 16 42 45 1 5 7 29 10 36 16 36 41,6 15 16 42 44 2 4 8 30 9 35 15 40 41,6 16,6 17 41 41 5 5 8 31 8 34 16 43,7 40 15,9 18 43 43 1 4 9 32 9 34 15 37,7 44,1 16,6 18 39 43 4 4 10 33 8 33 14 38,6 44,1 18,7 18 40 40 4 6 10 34 8 32 15 41,2 45,4 18,7 13 39 46 2 5 8 35 8 26 13 40 46,8 18,7 14 40 45 3 5 7 36 7 28 14 37,1 57,6 21,4 14 42 45 1 5 7 37 9 32 13 31,1 50 17,5 15 43 43 1 4 9 38 7 24 14 45,7 40,6 18,5 14 39 41 4 6 10 39 7 36 15 34,2 58,3 20 15 40 45 2 5 8 40 9 36 15 40 41,6 16,6 15 42 43 3 4 8 41 10 35 15 36 44,4 16 16 39 40 4 6 11 42 10 34 14 36 45,7 16 16 41 42 3 4 10 43 8 31 13 38,6 41,1 15,9 15 42 43 4 3 8 44 10 30 14 31 48,3 15 16 39 42 3 5 11 45 9 22 14 33,3 50 16,6 16 43 43 1 4 9 46 6 32 14 36,6 23,5 23,3 17 40 40 4 6 10 47 9 34 14 35,5 46,8 16,6 18 39 43 4 4 10 48 9 32 13 37,7 44,1 16,6 18 42 43 1 4 10 49 9 34 13 35,5 40,6 14,4 18 43 42 2 3 10 50 10 32 16 35 44,1 15 13 39 40 5 6 10 51 9 32 14 32,5 46,8 16,6 14 40 40 3 6 11 52 10 29 15 32 50 16 14 43 40 3 4 10 53 10 30 14 29 55,1 16 15 40 46 3 4 7 54 10 31 13 30 53,3 16 14 39 41 3 6 11 55 10 30 15 31 51,6 16 15 41 42 4 4 9 56 10 22 15 30 46,6 14 15 41 41 3 6 9 57 6 24 14 36,6 23,4 23,3 16 42 45 2 3 8 58 7 28 15 34,2 54,1 18,5 16 39 45 3 4 9 59 9 29 15 31,1 57,1 17,7 15 41 44 3 4 8 60 9 34 15 32,2 48,2 15,5 16 40 41 4 6 9 61 10 29 14 34 44,1 15 16 42 39 3 5 11 62 8 29 15 36,2 51,7 18,7 17 39 39 5 6 11 63 8 33 15 36,2 55,1 20 18 39 39 1 5 9 m 8,36 30,38 14,66 36,29 48,01 17,53 15,56 40,73 42,67 2,84 4,57 9,08

Annexe 18: Variation des paramètres hématologiques des dromadaires adultes

N eryth hemat hemog vgm ccmh hcm leuco lym j neyt j baso j eosin mono j 1 9 34 15 36,6 48,4 17,7 18 40 42 4 4 10 2 9 33 14 34 47 16 18 43 43 1 5 8 3 8 32 15 33 42,4 14 13 43 42 2 4 9 4 9 32 13 35 50 17,7 15 39 40 3 7 11 5 10 31 14 32 46,8 15 14 43 42 1 4 10 6 6 29 15 31 51,6 16 15 40 41 2 6 11 7 10 29 15 32,2 55,1 17,7 14 40 45 3 5 7 8 8 32 14 36,2 55,1 20 15 39 39 4 7 11 9 8 22 15 32 50 16 15 39 38 5 7 11 10 10 31 16 36,6 68,1 25 14 40 42 3 5 10

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177

11 9 34 15 34,4 51,6 17,7 15 40 41 3 6 10 12 10 31 15 34 38,2 13 14 41 38 4 7 10 13 10 33 16 34,4 48,3 16,6 15 41 38 4 6 11 14 9 29 14 36,6 39,3 14,4 15 40 40 3 6 11 15 10 32 15 36,2 55,1 20 16 40 39 5 5 11 16 10 32 15 35 43,7 15,5 16 39 40 4 7 10 17 9 31 14 35 50 17,7 15 39 39 4 7 11 18 8 29 15 34,4 41,9 14,4 16 39 41 4 6 10 19 10 29 14 32,2 51,7 16,6 16 43 43 1 4 9 20 6 31 14 36,2 55,1 20 17 41 40 3 4 12 21 9 32 15 34,4 51,6 17,7 18 43 42 1 3 11 22 10 22 15 32 46,8 15 18 39 39 4 6 12 23 9 30 15 36,6 72,2 26,6 18 39 39 4 6 12 24 9 28 13 30 50 15 15 40 39 3 7 11 25 8 26 14 36,2 50 17,5 14 42 41 3 5 9 26 9 33 15 32,5 57,6 18,7 15 40 44 4 5 7 27 9 30 14 33 39,3 13 14 39 43 3 5 10 m 8,92 30,25 14,59 34,13 50,25 17,20 15,45 40,41 40,74 3,15 5,52 10,19

Annexe 19: Variation des paramètres hématologiques des dromadaires âgés

N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 3,4 3,4 8,5 144 0,7 151 123 505 411 27 8,5 9,3 2,1 0,1 2,3 143,1 2 3,3 3 8,1 144 0,7 142 110 481 397 26 8,1 9,1 2,2 0,1 2,3 104,1 3 3,3 2,8 8 145 0,7 131 107 483 394 25 8 9 2,6 0,1 2,4 104,2 4 3,3 2,8 7,9 145 0,71 117 100 469 390 24 7,9 9 3 0,1 2,5 101,5 5 3,2 2,7 7,8 146 0,71 101 98 467 387 23 7,8 8,8 3,1 0,1 2,6 97,1 6 3,2 2,7 7,7 146 0,71 100 97 461 386 23 7,7 8,8 3,5 0,2 2,6 93 7 3,2 2,6 7,6 148 0,71 99 96 461 383 23 7,6 8,6 3,5 0,3 2,6 89,2 8 3,1 2,6 7,5 148 0,71 92 98 461 380 22 7,5 8,6 3,5 0,3 2,6 85 9 3,1 2,5 7,4 149 0,7 87 86 459 379 22 7,4 8,3 3,5 0,3 2,6 81,1 10 3,1 2,5 7,3 149 0,71 83 85 453 374 21 7,3 8,3 3,5 0,3 3 77,5 11 3 2,4 7,2 150 0,71 85 85 469 372 18 7,2 8 3,8 0,3 3 73,2 12 3 2,4 7,1 150 0,7 84 85 445 371 18 7,1 8 3,8 0,3 3 169 13 3 2,3 7 151 0,78 82 80 441 371 18 7 7,8 4 0,3 3,1 165,1 14 2,9 2,3 7 151 0,75 82 72 435 368 17 7 7,8 4,1 0,4 3,2 161 15 2,9 2,2 6,9 152 0,75 82 76 435 365 16 6,9 7,7 4,1 0,5 3,4 157,3 16 2,9 2,2 6,8 152 0,77 81 73 435 335 16 6,8 7,2 4,1 0,5 3,6 153 17 2,8 2,1 6,7 153 0,78 79 70 435 335 16 6,7 7,2 4,1 0,5 3,6 149,2 18 2,8 2,1 6,6 153 0,78 79 67 435 335 16 6,6 7,2 4,1 0,5 3,6 145 19 2,8 2 6,5 154 0,8 79 65 429 326 16 6,5 6,8 4,5 0,5 3,8 141,4 20 2,7 2 6,4 154 0,81 78 64 429 326 16 6,4 6,6 4,8 0,5 3,8 137,4 21 2,7 1,9 6,3 155 0,81 78 60 419 326 15 6,3 6,5 4,8 0,5 3,8 133,3 22 2,7 1,9 6,2 155 0,83 75 60 411 320 15 6,2 6,1 5 0,6 4 129,1 23 2,6 1,9 6,2 156 0,83 75 58 403 317 15 6,2 6,1 5 0,6 4,1 125 24 2,6 1,8 6,2 156 0,85 75 57 398 312 15 6,2 6 5 0,6 4,1 121,4 25 2,6 2,2 6,2 157 0,72 74 51 405 330 18 6,2 5,6 5,1 0,6 4,3 117 26 2,6 2,2 6,2 157 0,72 72 49 397 327 18 6,2 5,5 5,4 0,6 4,3 113,2 27 2,6 2,2 6,2 158 0,72 72 46 389 323 18 6,2 5,3 5,4 0,6 4,5 109 28 2,5 2,1 6,2 158 0,72 71 45 389 321 18 6,2 5,3 5,4 0,6 4,6 105,3 29 2,5 2,1 6,2 159,9 0,75 71 40 389 321 18 6,2 4,7 5,5 0,7 4,8 100 30 2,5 2 6,2 160 0,76 70 40 389 320 18 6,2 4,5 5,5 0,7 4,8 101

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31 2,4 2 5,2 160 0,76 70 40 377 314 18 5,2 4,5 5,6 0,7 5 97 32 2,4 1,9 5,1 161 0,76 70 40 377 311 18 5,1 4,2 6 0,7 5 93,3 33 2,4 1,9 5 162 0,79 70 40 377 304 18 5 4 6 0,7 5,1 89,1 34 2,3 1,8 4,9 162 0,8 69 39 377 304 18 4,9 3,7 6 0,7 5,2 85,7 35 2,3 1,8 4,8 161 0,8 69 39 377 300 18 4,8 3,5 6 0,7 5,2 81,1 36 2,3 1,7 4,7 163 0,81 69 39 377 296 18 4,7 3,5 6,4 0,8 5,2 77 37 2,2 1,7 4,6 164 0,81 69 39 363 295 17 4,6 3,5 6,4 0,9 5,5 73,3 38 2,2 1,6 4,5 164 0,81 69 39 355 291 13 4,5 3,5 6,4 0,9 5,6 90,6 39 2,2 1,6 4,4 165 0,81 68 36 353 288 12 4,4 3 6,4 0,9 5,7 85 40 2,1 1,5 4,3 165 0,86 68 36 349 285 12 4,3 2,9 6,4 0,9 6 92,3 41 2,1 1,5 4,2 166 0,87 68 36 345 285 11 4,2 2,7 6,8 0,9 6 80 42 2,1 1,4 4,1 166 0,87 67 36 339 260 11 4,1 2,6 6,9 0,9 6 83,5 43 2 1,4 4 167 0,9 67 35 328 255 11 4 2,6 6,9 1 6,1 99,1 44 2 1,3 3,9 167 1,88 67 33 328 247 10 3,9 2,5 7 1 6,1 95 45 2 1,3 3,8 168 1,92 66 32 324 234 9 3,8 2,5 7 1 6,1 93,4 46 1,9 1,2 3,7 168 1,72 66 32 324 227 9 3,7 2,5 7 1,1 6,3 96 47 1,9 1,2 3,6 169 1,86 65 32 324 224 5 3,6 2,4 7 1,1 6,3 93,2 48 1,9 1,1 36 169 1,86 65 32 320 221 5 36 2,4 7,5 1,1 6,4 94,4 49 1,8 1,1 3,5 159 1,85 65 31 320 208 5 3,5 2,4 7,5 1,1 6,4 90 50 1,8 1,1 3,4 159,2 1,74 65 30 320 197 4 3,4 2,4 7,6 1,1 6,4 91 m 2,58 2 6,51 156,8 0,9176 79,98 59,18 400,62 318,96 16,26 6,516 5,58 5,136 0,61 4,37 107,23

Annexe 20: Variation des paramètres biochimiques des dromadaires jeunes

N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 3 1,9 7,2 144 1,82 79 47 315 178 13 7,2 7,5 4,1 0,1 3,4 87,2 2 3 1,9 7,2 145 0,91 79 45 315 177 13 7,2 7,3 4,2 0,1 3,4 83 3 3 1,9 7,1 146 0,91 78 45 315 165 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 79,3 4 2,9 1,8 7,1 147 0,91 78 45 312 164 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 75,6 5 2,9 1,8 7 148 0,91 77 45 312 164 13 7 7,1 4,4 0,1 3,4 71,6 6 2,9 1,7 7 149 1,7 77 45 312 161 13 7 6,9 4,4 0,1 3,4 120,1 7 2,9 1,7 6,9 150 1,7 77 45 312 161 13 6,9 6,9 4,4 0,1 3,4 120 8 2,8 1,7 6,9 150 0,77 76 45 311 161 13 6,9 6,8 4,7 0,2 3,6 126,3 9 2,8 1,6 6,8 152 0,74 76 45 311 161 13 6,8 6,6 4,7 0,2 3,6 125,8 10 2,8 1,6 6,8 153 0,8 76 45 310 159 13 6,8 6,5 4,7 0,2 3,8 121,2 11 2,8 1,6 6,7 154 0,83 76 43 310 159 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 120,1 12 2,7 1,5 6,7 155 0,83 75 43 310 157 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 122 13 2,7 1,5 6,6 156 0,97 75 43 310 156 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 111,1 14 2,7 1,4 6,6 157 0,96 75 40 310 155 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 110,2 15 2,7 1,4 6,5 158 0,96 75 40 310 155 11 6,5 6 4,7 0,2 4 114 16 2,6 1,9 6,5 154 1,7 74 40 317 168 15 6,5 5,9 4,7 0,3 4,1 91,2 17 2,6 1,8 6,4 155 1,7 74 40 317 168 15 6,4 5,8 4,7 0,3 4,1 91,1 18 2,6 1,8 6,4 153 0,77 74 40 317 156 15 6,4 5,8 5 0,3 4,3 90,1 19 2,6 1,8 6,3 158 0,74 73 40 317 156 15 6,3 5,6 5 0,3 4,3 89,9 20 2,5 1,7 6,3 158,1 0,8 73 40 314 164 15 6,3 5,5 5 0,3 4,4 88,1 21 2,5 1,7 6,2 161,2 0,83 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 4,4 82,6 22 2,5 1,7 6,2 162,2 0,83 72 40 314 160 14 6,2 5,3 5 0,3 4,4 94,4 23 2,5 1,6 6,1 162,1 0,97 72 40 314 160 14 6,1 5,2 5 0,3 4,4 90 24 2,4 1,6 6,1 162,3 0,96 72 40 314 160 14 6,1 5,1 5 4 4,4 88,8 25 2,4 1,6 6 166,7 0,96 72 39 312 157 14 6 5,1 5 4 4,4 83,6 26 2,4 1,5 6 166,5 0,96 71 36 312 155 14 6 5 5 4 4,4 86 27 2,4 1,5 5,9 166,3 0,9 71 36 312 153 13 5,9 4,9 5 4 4,4 86,1

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179

28 2,3 1,5 5,8 165,7 1,04 71 36 312 151 13 5,8 4,9 5,5 4 4,4 81,2 29 2,3 1,4 5,8 166 1,05 71 36 310 149 13 5,8 4,9 5,6 0,5 4,4 81,2 30 2,3 1,4 5,8 149,6 1,02 70 36 309 174 13 5,8 4,9 5,6 0,5 4,4 81 31 2,3 1,4 5,8 150 1,05 70 36 308 147 13 5,8 4,9 5,6 0,5 4,6 90 32 2,3 1,4 5,8 153 1,02 70 36 307 147 13 5,8 4,8 5,7 0,5 4,8 89,1 33 2,3 1,4 5,8 150,4 1,02 70 36 307 140 13 5,8 4,8 6 0,5 4,8 93 34 2,3 1,4 5,6 153,2 1,07 70 35 307 138 13 5,6 4,6 6 0,5 4,9 97,1 35 2,3 1,4 5,5 150,2 1,07 69 35 306 138 13 5,5 4,6 6,2 0,5 4,9 96,2 36 2,2 1,3 5,5 155,5 1,06 69 35 305 138 12 5,5 4,4 6,2 0,5 5 95 37 2,2 1,3 5,4 159,4 1,06 69 35 305 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 5 92 38 2,2 1,3 5,4 159,1 1,03 69 35 304 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 5,1 92,8 39 2,2 1,2 5,3 159,1 1,01 69 35 304 136 12 5,3 4,2 6,2 0,5 5,1 92 40 2,1 1,2 5,3 159,6 1,08 69 35 302 136 12 5,3 4 6,2 0,5 5,3 92,2 41 2,1 1,2 5,2 169,2 1,04 68 33 302 136 11 5,2 3,9 6,4 0,5 5,3 90,2 42 2,1 1,1 5,2 161,6 1,05 68 33 302 135 11 5,2 3,9 6,4 0,6 5,3 90,4 43 2,1 1,1 5,1 160,5 1,05 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5,5 88 44 2 1,1 5,1 163,6 1,06 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5,5 88,1 45 1,9 1 5 164 1,07 68 33 299 134 11 5 3,4 6,6 0,6 5,5 83,7 46 1,9 1 5 167 1,07 68 33 297 134 11 5 3,4 6,7 0,6 5,5 83,2 47 1,9 1 4,9 167 1,07 68 33 297 133 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 83,6 48 1,8 0,9 4,9 167 1,08 68 33 296 132 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 83,5 49 1,8 0,9 4,8 167 1,09 68 33 293 131 11 4,8 3 6,7 0,6 5,5 82,5 50 1,8 0,9 4,8 169 0,9 68 33 293 126 10 4,8 3 6,8 0,6 5,5 81 51 1,8 0,8 4,7 170,4 1,09 68 33 293 126 10 4,7 3 6,9 0,6 5,6 80,8 52 1,7 0,8 4,7 170,6 0,96 67 32 293 126 9 4,7 2,9 6,9 0,7 5,6 79,6 53 1,7 0,8 4,6 172 0,96 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7 0,7 5,7 78,2 54 1,9 1 4,6 149,6 1,7 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7,1 0,7 5,7 77,4 55 1,9 1 4,5 150 1,7 67 32 292 125 9 4,5 2,7 7,1 0,7 5,7 77 56 1,8 1 4,5 153 0,77 67 32 288 122 9 4,5 2,4 7,1 0,7 5,7 77 57 1,8 0,9 4,4 150,4 0,74 67 32 288 122 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 77,2 58 1,8 0,9 4,4 153,2 0,8 67 32 288 121 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 75 59 1,8 0,9 4,3 150,2 0,83 66 31 285 120 9 4,3 2 7,3 0,8 6,2 72 60 1,7 0,8 4,3 155,5 0,83 66 31 284 121 9 4,3 2 7,4 0,8 6,2 71,7 61 1,7 0,8 4,2 159,4 0,97 66 30 284 119 9 4,2 1,9 7,4 0,8 6,3 70 62 1,6 0,8 4,2 159,1 0,96 66 30 284 119 9 4,2 1,7 7,4 0,9 6,4 70,2 63 1,6 0,7 4,1 159,1 0,96 66 30 282 117 9 4,1 1,7 7,5 0,9 6,4 68 m 2,28 1,33 5,67 157,59 1,03 71 37,01 304,17 145,07 11,92 5,67 4,62 5,76 0,73 4,78 89,69

Annexe 21: Variation des paramètres biochimiques des dromadaires adultes

N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 2,9 1,9 6,3 150 1 78 37 291 143 19 6,3 6,9 4,1 0,1 2,4 68,3 2 2,8 1,8 6,2 161 1 78 37 290 142 18 6,2 6,7 4,1 0,1 2,4 68,4 3 2,6 1,8 6,1 162 1,1 77 37 289 142 18 6,1 6,6 4,3 0,1 2,6 65,2 4 2,5 1,7 6 163 1,1 77 37 289 140 18 6 6,6 4,3 0,1 2,9 69 5 2,5 1,7 6 163 1,1 75 37 289 140 17 6 6,5 4,3 0,1 2,1 73 6 2,5 1,6 5,9 165 1,1 75 37 285 139 15 5,9 6,5 4,3 0,2 2,4 72,2 7 2,4 1,6 5,9 166 1,1 75 37 284 139 15 5,9 6,3 4,7 0,2 2,7 71,3 8 2,3 1,5 5,8 167 1,1 75 36 284 138 15 5,8 6,1 4,7 0,3 3 75,4 9 2,2 1,4 5,8 168 1,12 74 36 284 138 14 5,8 5,9 4,7 0,3 3,1 71

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180

10 2,2 1,3 5,8 169 1,12 74 36 284 137 13 5,8 5,7 4,8 0,3 3,8 71,1 11 2,2 1,2 5,7 170 1,12 72 35 276 137 12 5,7 5,5 4,8 0,4 3,9 77,2 12 2,2 1,1 5,7 171 1,12 72 35 276 136 11 5,7 5,3 5,1 0,4 4,2 75,3 13 2,2 1 5,7 172 1,34 70 35 273 136 11 5,7 5,1 5,4 0,4 4,5 75 14 2,2 0,8 5,7 173 1,11 70 35 262 136 11 5,7 4,9 5,4 0,4 4,8 74,7 15 2,2 0,6 5,7 179 1,11 62 35 253 134 11 5,7 4,6 5,9 0,5 5 72 16 2,2 0,5 5,7 175 1,11 61 35 239 130 11 5,7 4,2 6,1 0,5 5,3 72 17 2,1 1,3 5,7 161,2 1,2 61 35 252 150 12 5,7 4 6,6 0,6 5,6 72 18 2,1 1,2 5,6 161,2 1,2 61 35 230 147 11 5,6 3,8 6,6 0,6 5,7 76 19 2,1 1,1 5,6 160,7 1,21 59 35 230 146 9 5,6 3,6 6,6 0,7 6 76 20 2,1 1 5,6 166,3 1,25 59 35 223 146 9 5,6 3,4 7,6 0,7 6 73 21 2,1 0,9 5,5 167,24 1,29 53 34 217 138 9 5,5 3,2 7,7 0,7 6,3 72,6 22 2,1 0,9 5,5 167,5 1,32 45 34 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,8 6,9 72 23 2 0,8 5,4 167,24 1,79 42 29 188 139 6 5,4 3,1 8,2 0,8 7 75 24 2 0,8 5,4 167,5 1,58 31 24 188 106 6 5,4 3 8,2 1,1 7,3 74,4 25 1,7 0,7 5,3 166,3 1,68 53 21 183 105 6 5,3 2,8 8,3 1,2 1,1 85,9 26 1,7 0,7 5,2 167,4 1,49 45 19 183 106 5 5,2 2,3 8,5 1,2 1,2 86,9 27 1,2 0,6 5,1 167,5 1,48 42 13 171 97 5 5,1 2 8,9 26 1,2 86,9 m 2,19 1,16 5,7 166,44 1,23 63,55 33 248,18 134,11 11,62 5,7 4,73 6,01 1,43 4,05 74,14

Annexe 22: Variation des paramètres biochimiques des dromadaires âgés

N eryth hémat hémo vgm hcm ccmh leu N LYM BAS EOSI MONO 1 8 28 14 35 15,5 50 18 35,93 51,83 0,02 4,12 8,1 2 7 29 15 41,4 21,4 51,7 18 35,92 52,08 0,02 3,87 8,11 3 8 29 15 36,2 18,7 51,7 13 35,91 51,59 0,02 4,36 8,12 4 7 29 15 41,4 21,4 51,7 15 35,9 51,6 0,02 4,35 8,13 5 9 29 15 32,2 16,6 51,7 14 35,91 51,59 0,02 4,34 8,14 6 7 30 15 42,8 21,4 50 15 35,92 51,58 0,02 4,33 8,15 7 8 35 15 43,7 18,7 42,8 14 35,93 51,56 0,03 4,32 8,16 8 7 29 15 41,4 21,4 51,7 15 35,94 51,55 0,03 4,31 8,17 9 9 23 15 25,8 16,6 65,2 15 35,96 51,53 0,03 4,3 8,18 10 9 29 15 32,2 16,6 51,7 14 35,95 51,54 0,03 4,29 8,19 11 9 30 15 33,3 16,6 50 15 35,97 51,51 0,03 4,29 8,2 12 7 34 15 48,5 21,4 44,1 14 35,98 51,5 0,03 4,28 8,21 13 10 32 15 32 15 46,8 15 35,99 51,39 0,03 4,27 8,32 14 9 28 15 31,1 16,6 53,5 15 36 50,47 0,04 5,26 8,23 15 9 34 15 37,7 16,6 44,1 16 36,1 50,36 0,04 5,26 8,24 16 10 34 15 34 15 44,1 16 36,2 50,29 0,05 5,21 8,25 17 10 34 15 34 15 44,1 15 36,3 50,38 0,04 5,02 8,26 18 9 35 15 38,8 16,6 42,8 16 36,4 50,31 0,04 5,02 8,23 19 8 35 15 43,7 18,7 42,8 16 36,5 51,34 0,04 5,03 7,09 20 10 35 15 35 15 42,8 17 36,6 50,95 0,04 4,52 7,89 21 10 29 15 29 15 51,7 18 36,7 50,75 0,04 4,2 8,31 22 10 26 15 26 15 57,6 18 36,8 50,65 0,04 4,19 8,32 23 9 34 15 37,7 16,6 44,1 18 36,74 51,01 0,03 4 8,22 24 9 32 15 35,7 16,6 46,8 15 37 50,85 0,04 3,76 8,35 25 9 32 15 35,7 16,6 46,8 14 37,1 50,65 0,04 3,85 8,36 26 9 32 15 35,7 16,6 46,8 15 37,2 50,24 0,04 4,15 8,37 27 10 34 15 34 15 44,1 14 37,3 50,13 0,04 4,14 8,39 28 9 26 15 28,8 16,6 57,6 14 37,41 51 0,04 4,13 7,42

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29 10 30 15 30 15 50 15 36,5 51 0,06 4,04 8,4 30 10 28 15 28 15 53,5 14 36,32 51,13 0,05 4,09 8,41 31 10 29 15 29 15 51,7 15 36,96 50,47 0,05 4,1 8,42 32 10 29 15 29 15 51,7 15 36,9 51,81 0,06 4 7,23 33 10 27 15 27 15 55,5 14 37,52 50,59 0,06 3,38 8,45 34 10 29 15 29 15 51,7 15 37,25 51,26 0,06 3,89 7,54 35 10 30 15 30 15 50 14 37,2 51,21 0,05 3,97 7,57 36 9 33 15 36,6 16,6 45,4 15 37 50,93 0,05 3,96 8,06 37 9 32 15 35,5 16,6 46,8 15 37,58 50,92 0,05 3,95 7,5 38 10 35 15 35 15 42,8 16 37,89 50,91 0,06 2,94 8,2 39 10 36 15 36 15 41,6 16 37,85 50,94 0,06 2,98 8,17 40 10 32 15 32 15 46,8 15 37,51 50,61 0,06 3,93 7,89 m 9,10 30,92 14,68 34,49 16,65 48,90 15,23 36,60 51,05 0,04 4,21 8,098

Annexe23: Variation des paramètres hématologiques au cours de la saison sèche N ca p k na mg urée tg glu crea chol 1 3,4 2,6 6,8 164 1,7 5,31 0,51 3,04 92 0,47 2 2,2 2,5 6,9 164 0,77 5,52 0,501 3,1 92,1 0,47 3 2,2 2,5 6,7 167 0,74 5,37 0,521 3,03 92,11 0,47 4 3,3 2,4 6 167 0,8 5,15 0,431 3,3 92,22 0,49 5 3,2 2,4 6 167 0,83 5,29 0,541 3,2 92,38 0,49 6 3,1 2,3 6,6 167 0,83 5,33 0,461 3,1 92,44 0,51 7 3 2,3 6,3 169 0,97 5,36 0,471 3,31 92,58 0,51 8 2 2,2 5,8 171 0,96 5,38 0,481 3,32 92,61 0,52 9 2 2,2 5,2 171 0,96 5,32 0,491 3,33 92,87 0,53 10 2,7 2,1 5 172 0,96 5,52 0,5 3,05 92,8 0,54 11 2,9 2,1 5 168 0,9 5,32 0,501 3,35 92,9 0,54 12 2,1 2,1 5,1 163 1,04 5,2 0,521 3,36 92,9 0,56 13 1,7 2 5,2 166 1,05 5,3 0,531 3,37 93 0,57 14 1,6 2,1 5,1 167 1,02 5,22 0,541 3,08 93,12 0,58 15 2,3 2,1 5 166 1,05 5,34 0,551 3,14 93,23 0,58 16 1,5 2,1 5 168 1,02 5,23 0,561 3,3 93,3 0,6 17 1,5 1,9 5,3 171 1,02 5,14 0,526 3,88 93,3 0,61 18 1,5 1,9 5,2 167 1,07 5,24 0,576 3,34 93,44 0,61 19 1,4 1,9 5,1 164 1,07 5,25 0,591 3,89 93,52 0,6 20 1,4 1,9 5 173 1,06 5,26 0,602 3,4 93,69 0,63 21 1,3 1,9 5,2 168 1,06 5,27 0,612 3,51 93,71 0,64 22 1,2 1,8 5 166 1,03 5,28 0,622 3,5 93,74 0,64 23 1,2 1,8 5,7 169 1,01 5,14 0,659 3,38 93,97 0,65 24 1,1 1,8 5,7 167 1,08 5,46 0,642 3,39 93,74 0,68 25 2,2 1,7 5,6 167 1,04 5,41 0,672 3,39 93,11 0,69 26 2,8 1,5 5,5 167 1,05 5,19 0,665 3,49 93,58 0,7 27 2 1,5 6,6 178 1,05 5,4 0,673 3,41 94,03 0,71 28 2,5 1,6 6,6 175 1,06 5,01 0,685 3,47 93,53 0,72 29 2,6 2,1 6,4 171 1,07 5,39 0,692 3,49 94,35 0,72 30 1,9 2 6,6 172 1,07 5,41 0,604 3,43 94,61 0,74 31 2,5 2 6,3 173 1,07 5,51 0,702 3,56 94,86 0,74 32 2,4 2 6,3 174 1,08 5,52 0,604 3,44 94,88 0,76 33 2,2 1,9 6,2 180 1,09 5,17 0,703 3,58 94,99 0,77 34 1,7 1,7 6,2 176 0,9 5,65 0,705 3,61 94,04 0,77 35 1,7 1,8 6,1 169 1,09 5,45 0,723 3,42 95,03 0,79

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36 1,7 1,6 6,1 170 1 5,18 0,728 3,14 95,04 0,8 37 1,7 1,6 6 171 1 5,43 0,732 3,52 95,06 0,81 38 1,8 1,4 6,1 172 1 5,32 0,746 3,55 95,07 0,81 39 1,8 1,3 5,4 173 1 5,5 0,759 3,5 95,08 0,83 40 1,8 1,3 5,7 173 1,1 5,25 0,768 3,54 95,09 0,84 m 2,07 1,94 5,79 169,57 1,01 5,32 0,60 3,38 93,60 0,64

Annexe 24:Variation des paramètres biochimiques durant la saison sèche

N eryth hemat hemog vgm ccmh hcm leu LYMP NEUT baso eos mon 1 6 28 14 46,6 50 8,1 14 36,36 49,82 0,01 4,12 8,1 2 9 29 14 32,2 48,2 8,11 15 38,94 49,07 0,01 3,87 8,11 3 6 29 14 48,3 48,2 8,12 14 37,93 49,58 0,01 4,36 8,12 4 6 29 14 48,3 48,2 8,13 15 37,99 49,52 0,01 4,35 8,13 5 8 29 13 36,2 44,8 7,81 15 37,99 49,85 0,01 4,34 7,81 6 7 30 14 42,8 46,6 8,15 14 37,95 49,56 0,01 4,33 8,15 7 8 35 13 43,7 37,1 8,16 15 37,95 49,55 0,02 4,32 8,16 8 8 29 13 36,2 44,8 8,17 14 37,96 49,54 0,02 4,31 8,17 9 7 23 14 32,8 60,8 8,18 15 37,98 49,52 0,02 4,3 8,18 10 7 29 14 41,4 48,2 8,19 15 38,15 49,35 0,02 4,29 8,19 11 7 30 14 42,8 46,6 8,2 16 37,93 49,56 0,02 4,29 8,2 12 7 34 15 48,5 44,1 8 16 37,35 50,35 0,02 4,28 8 13 7 32 15 45,7 46,8 7,23 15 38,19 50,29 0,02 4,27 7,23 14 8 28 15 35 53,5 7,32 16 37,65 49,74 0,03 5,26 7,32 15 8 34 15 42,5 44,1 7,42 16 37,93 49,36 0,03 5,26 7,42 16 8 35 15 43,7 42,8 8,25 17 37,24 49,29 0,028 5,21 8,25 17 8 34 15 42,5 44,1 7,62 18 38,79 49,38 0,025 4,2 7,62 18 7 35 15 50 42,8 7,32 18 39,2 49,31 0,029 4,2 7,32 19 7 34 15 48,5 44,1 6,9 18 38,5 50,3 0,021 4,3 6,9 20 7 35 15 50 42,8 6,98 14 39,8 49,95 0,029 3,25 6,98 21 7 29 15 41,4 51,7 7,13 15 40,12 49,75 0,03 3,02 7,13 22 7 26 15 37,1 57,6 7,25 14 39,23 49,65 0,03 3,91 7,25 23 8 32 15 40 46,8 7,22 15 39,25 50,5 0,031 3 7,22 24 8 32 15 40 46,8 7,53 15 39,22 50,55 0,031 2,67 7,53 25 8 32 14 40 43,7 7,63 16 39,18 50,58 0,032 2,58 7,63 26 8 31 14 38,7 45,1 7,8 16 38,24 50,42 0,035 3,51 7,8 27 8 34 14 42,5 41,1 7,73 15 38,52 50,31 0,032 3,41 7,73 28 8 26 13 32,5 50 6,4 16 39,31 51 0,039 3,31 6,4 29 8 30 14 37,5 46,6 7,05 16 38,55 51 0,028 3,4 7,05 30 8 28 14 35 50 7,14 17 39,31 50,13 0,021 3,4 7,14 31 9 28 14 31,1 50 7,24 18 38,15 50,47 0,035 4,1 7,24 32 9 30 14 33,3 46,6 6,32 18 38,42 51,21 0,05 4 6,32 33 9 27 14 30 51,8 7,54 18 38,45 50,59 0,042 3,38 7,54 34 9 28 14 31,1 50 7,54 13 37,28 51,26 0,032 3,89 7,54 35 9 31 14 34,4 45,1 7,16 14 38,72 50,12 0,037 3,97 7,16 36 7 33 14 47,1 42,4 7,6 14 37,6 50,8 0,041 3,96 7,6 37 9 32 15 35,5 46,8 6,05 15 39,17 50,82 0,039 3,95 6,05 38 8 34 15 42,5 44,1 7,02 14 39,19 50,81 0,041 2,94 7,02 39 8 36 15 45 38,4 7,71 15 38,72 50,54 0,052 2,98 7,71 40 9 33 15 36,6 45,4 6,98 15 39,24 49,8 0,05 3,93 6,98 m 7,76 30,85 14,11 40,22 46,715 7,51 15,43 38,44 50,08 0,028 3,910 7,51

Annexe 25: Variation des paramètres hématologiques au cours de la saison humide

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N ca p k na mg ure tg glu cret chol 1 3,2 2,6 7,4 134 1,01 9,04 0,401 4,01 113,75 0,35 2 3,3 2,6 7,3 136 1,08 9,05 0,508 4,11 113,85 0,35 3 3,1 2,5 7,2 138 1,04 8,9 0,453 4,13 113,95 0,35 4 3 2,4 7,1 138 1,05 8,68 0,489 4,17 114,06 0,37 5 2,8 2,6 7 139 1,05 8,82 0,528 4,16 114,2 0,37 6 2,9 2,5 7 137 1,06 8,86 0,401 4,15 114,26 0,39 7 2,7 2,6 6,9 141 1,07 8,99 0,407 4,49 114,4 0,39 8 2,8 2,6 6,8 141 1,07 8,91 0,401 4,47 114,43 0,4 9 2,7 2,2 6,7 143 1,07 8,85 0,403 4,48 114,69 0,41 10 2,6 2,5 6,6 144 1,08 9,05 0,5 4,15 114,62 0,42 11 2,9 2,4 6,5 145 1,09 8,85 0,51 4,35 114,72 0,42 12 2,5 2,4 6,4 146 0,9 8,73 0,402 4,36 114,73 0,44 13 2,4 2,1 6,3 147 1,09 8,83 0,439 4,37 114,83 0,45 14 2,3 2,2 6,2 149 1 8,95 0,467 4,16 114,95 0,46 15 2,3 2,3 6,2 149 1 9,07 0,432 4,24 115,07 0,46 16 2,2 2,2 6,2 145 1 8,96 0,454 4,44 115,14 0,47 17 2,2 2,1 6,2 146 1 8,85 0,452 5,61 115,13 0,49 18 2,1 2 6,2 144 1,1 8,95 0,468 4,88 115,27 0,48 19 2,5 1,8 6,2 149 1,1 8,96 0,485 5,98 115,35 0,48 20 2 2,3 6,2 149 1,1 8,97 0,421 5,19 115,52 0,51 21 2 2,3 6,2 152 1,1 8,99 0,412 5,58 115,55 0,52 22 1,9 2,2 6,2 153 1,1 8,99 0,455 5,62 115,58 0,51 23 1,9 2,1 5,2 153 1,1 8,97 0,538 5,02 115,81 0,53 24 1,9 2,1 5,1 153 1,12 9,25 0,559 5,22 115,58 0,54 25 1,8 2 5 156 1,12 9,2 0,552 5,43 115,06 0,57 26 1,8 2 4,9 156 1,12 8,9 0,502 5,63 115,53 0,58 27 2,6 1,9 4,8 156 1,12 8,2 0,402 5,06 116 0,58 28 2,6 1,8 4,7 156 1,34 8,81 0,568 5,11 115,66 0,59 29 2,6 1,7 4,5 157 1,11 9,19 0,559 5,43 116,42 0,58 30 2,6 1,9 4,5 140 1,11 9,21 0,553 5,01 116,68 0,61 31 2,5 1,9 4,4 140 1,11 9,31 0,552 5,62 116,93 0,61 32 2,8 1,6 4,3 144 1,2 9,32 0,509 5,09 116,95 0,63 33 2,5 1,5 4,2 140 1,2 8,97 0,548 5,63 117,06 0,64 34 2,5 1,3 4,2 144 1,21 9,39 0,685 5,64 116,11 0,64 35 2,4 2,5 4 141 0,83 9,18 0,651 5 117,1 0,66 36 2,4 2,9 3,9 146 0,83 8,85 0,512 4,72 117,11 0,68 37 2,4 2,7 2,6 150 0,97 9,02 0,618 5,25 117,13 0,68 38 2,4 2,6 3,7 150 0,96 8,92 0,644 5,68 117,15 0,68 39 2,4 2,8 3,6 150 0,96 9,02 0,651 5,55 117,15 0,7 40 2,3 2,7 3,5 150 0,96 8,93 0,606 5,87 117,16 0,72 m 2,47 2,235 5,5525 146,175 1,06325 8,97225 0,502425 4,9265 115,516 0,51775

Annexe 26: Variation des paramètres biochimiques durant la saison humide

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184

N ca p k na MG ast ldh ck alt glu i ure tg crea 1 2,09 2 5,98 151,87 0,95 78 349 40 3,02 4,45 5,24 0,597 95,86 2 2,08 1,9 5,99 162 0,98 78 303 41,56 3,07 4,46 5,25 0,651 95,2 3 2,07 1,9 5,92 153,52 0,96 77 305 41 3,09 4,5 5,26 0,652 93,98 4 2,1 1,8 5,91 154,32 0,98 77 309 42 3,64 4,56 5,27 0,672 93,9 5 2,65 1,7 5,9 154,41 1,01 75 308 44,1 3,92 5,81 5,28 0,679 93,1 6 2,47 1,7 5,87 157,62 1 75 313 42,87 3,7 4,98 5,14 0,682 93,11 7 2,56 1,7 5,8 157,44 1 75 373 45,25 3,59 5,98 5,46 0,672 95,22 8 2,51 1,6 5,71 158,42 1,12 75 386 47,23 4,15 5,29 5,51 0,665 95,48 9 2,41 1,5 5,75 159 1,1 74 433 47 4,22 5,68 5,39 0,673 97,54 10 2,44 1,4 5,73 159,1 1,15 74 421 48,47 4,25 5,72 5,44 0,685 97,58 11 2,46 1,3 5,52 169,04 1,2 72 413 50 4,66 5,22 5,21 0,692 97,51 12 2,2 1,2 5,52 170,2 1,25 72 415 50,36 4,37 5,84 5,49 0,604 97,87 13 2,35 1,1 5,45 173,03 1,25 70 462 51,54 5,4 5,47 5,84 0,708 97,8 14 2,15 0,93 5,48 175,1 1,32 70 499 52,12 5,1 5,73 6,51 0,706 97,9 15 2,1 0,75 5,49 176,04 1,36 62 492 55,5 5,08 5,08 6,52 0,704 97,9 16 2,3 1,67 5,5 177,01 1,37 88 385 57 5,67 5,23 6,77 0,706 97 m 2,30 1,50 5,72 163,00 1,12 74,5 385,37 47,25 4,18 5,25 5,59 0,67 96,05

Annexe 27: Variation des paramètres biochimiques chez la race Chaambi

N eryt hemat hemo vgm hcm ccmh leuc LYMP NEUT BAS EOSI MON 1 8 27 15 33,7 18,7 55,5 13 43,6 43,14 0,033 4,25 8,98 2 7 29 15 41,4 21,4 51,7 14 43,88 42,89 0,07 4,02 9,13 3 8 29 15 36,2 18,7 51,7 14 43,03 42,79 0,07 4,91 9,25 4 7 31 15 41,4 21,4 48,3 15 43,05 43,7 0,035 4 9,22 5 9 31 14 34,4 15,5 45,1 14 43,02 43,75 0,035 3,67 9,53 6 7 34 15 48,5 21,4 44,1 15 42,98 43,48 0,036 3,58 9,63 7 8 34 15 42,5 18,7 44,1 15 42,04 43,61 0,039 4,51 9,8 8 7 27 15 38,5 21,4 55,5 16 42,32 43,49 0,037 4,41 9,73 9 9 28 14 31,1 15,5 50 16 43 45,15 0,043 4,31 7,5 10 9 29 14 32,2 15,5 48,2 15 41,35 46,17 0,032 4,4 8,05 11 9 29 14 32,2 15,5 48,2 16 43,01 44,43 0,025 4,4 8,14 12 7 29 14 41,4 20 48,2 16 40,15 47,48 0,039 5,1 7,24 13 9 29 14 32,2 15,5 48,2 17 42,22 45,43 0,028 5 7,32 14 9 30 14 33,3 15,5 46,6 18 42,25 44,79 0,045 4,38 8,54 15 9 34 14 37,7 15,5 41,1 18 41,08 45,46 0,035 4,89 8,54 16 9 27 15 30 16,6 55,5 18 42,22 44,61 0,04 4,97 8,16 m 8,25 29,88 14,545 36,66875 17,925 48,875 15,59 42,45 44,39 0,040 4,42 8,67

Annexe 28: Variation des paramètres hématologiques chez la race Chaambi

Page 197: CTD - theses.univ-oran1.dz · resume Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage,

185

N ca p k na MG ast ldh ck alt glu ure tg crea 1 1,93 2,21 5,63 161 1,47 29 349 50,1 3,01 5,98 4,65 0,672 96,12 2 1,92 2,03 5,64 162 1,15 29 348 51,14 3,06 5,29 4,86 0,665 96,23 3 1,93 2,15 5,58 153,26 1,18 34 350 51 3,05 5,78 5,02 0,673 96,3 4 2,01 1,9 5,57 153,02 1,41 42 368 50,34 3,58 5,72 4,67 0,685 96,3 5 2,54 1,85 5,75 163,14 1,28 51 378 52,59 3,83 5,8 5,07 0,692 96,44 6 2,36 1,79 5,42 154,42 1,3 58 380 50,65 3,67 5,78 5,01 0,604 96,52 7 2,45 1,71 5,45 157,28 1,35 65 375 52,38 4,86 5,53 5,04 0,702 96,69 8 2,4 1,6 5,36 157,32 1,47 83 385 52,48 5,51 5,66 5,45 0,604 96,71 9 2,3 1,63 5,5 158,69 1,48 83 388 59,5 5,66 5,26 5,93 0,703 96,34 10 2,34 1,57 5,38 159,6 1,5 86 391 65,19 5,63 5,58 5,44 0,705 96,97 11 2,36 1,4 5,16 163,03 1,59 97 473 67 5,23 6,2 5,12 0,723 96,74 12 2,1 1,36 5,17 170 1,6 102 435 69 5,61 6,21 5,94 0,728 96,06 13 2,36 1,25 5,1 171 1,56 108 438 70,45 6,31 6,38 5,48 0,732 97,48 14 2,07 2,01 5,13 172,09 1,75 114 449 70 6 6,31 6,51 0,746 97,03 15 2,1 0,94 5,14 175 1,7 119 487 73,18 6,01 6,83 6,21 0,759 96,53 16 2,2 1,56 5,15 174,02 1,81 122 399 77,42 6,06 6,94 6,46 0,768 98,35 m 2,21 1,68 5,38 162,80 1,47 76,37 399,6 61,51 4,81 5,95 5,42 0,69 96,67

Annexe 29: Variation des paramètres biochimiques chez la race ouled naiel

N ery hemt hemog vgm hcm ccmh leu LYMP NEUT BAS EOSI MON 1 7 34 14 48,5 20 41,1 13 46,32 41,28 0,021 3,32 9,1 2 7 35 14 50 20 40 13 43,82 41,78 0,025 4,38 10,01 3 9 35 14 38,8 15,5 40 13 42,81 43,69 0,028 4,36 9,12 4 8 35 15 43,7 18,7 42,8 15 42,9 43,06 0,024 4,64 9,43 5 8 29 15 36,2 18,7 51,7 15 42 41,14 0,037 4,69 8,81 6 9 26 15 28,8 16,6 57,6 16 42,19 43,87 0,039 4,36 9,56 7 9 34 15 37,7 16,6 44,1 17 44 42,58 0,053 4,22 9,16 8 9 32 15 35,5 16,6 46,8 16 42,38 43,21 0,038 4,96 9,38 9 7 32 15 45,7 21,4 46,8 18 41,69 43,62 0,026 5,3 9,25 10 7 32 15 45,7 21,4 46,8 17 43,13 43,58 0,049 4,92 8,19 11 7 34 15 48,5 21,4 44,1 16 42,95 43,32 0,048 5,49 8,2 12 8 26 15 32,5 18,7 57,6 16 41,08 44 0,052 5,88 9 13 9 30 15 33,3 16,6 50 18 42,4 44,05 0,05 5,27 8,23 14 9 28 15 31,1 16,6 53,5 17 41,85 44,12 0,051 5,66 8,32 15 7 29 15 41,4 21,4 51,7 18 41,79 44,58 0,056 6,06 7,42 16 9 30 15 33,3 16,6 50 17 43,1 41,54 0,048 6,01 9,25 m 8,11 31,22 14,8125 39,41875 18,55 47,7875 16,00 42,77 43,08 0,04 4,97 8,90

Annexe 30: Variation des paramètres hématologiques chez la race ouled naiel

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186

N ca p k na MG ast ldh ck alt glu ure osc crea 1 2,1 2,15 5,38 160 0,76 30 350 51,65 3,16 4,3 5,41 0,682 99,04 2 1,97 2,17 5,21 151,52 0,8 33 351 52 3,43 4,2 5,19 0,692 99,06 3 1,89 2,02 5,17 152,22 0,77 46 368 53,2 3,65 4,1 5,4 0,669 99,07 4 2,09 1,97 5,35 150,41 0,82 53 378 53,48 3,99 4,31 5,01 0,693 99,08 5 1,92 1,91 5,02 150,62 0,85 64 372 51,1 3,72 4,32 5,39 0,785 99,09 6 1,87 1,83 5,15 154,24 0,95 74 375 56,38 4,48 4,22 6,45 0,722 97,11 7 1,72 1,72 5 155,26 0,95 85 370 54,33 4,18 5 6,51 0,728 97,58 8 1,76 1,75 5,05 155,49 0,98 83 388 57,8 4 5,25 6,62 0,732 98,03 9 1,79 1,69 4,98 157,59 0,97 88 391 59 4,25 5,36 6,17 0,758 97,53 10 1,88 1,52 4,71 169 0,98 99 413 61 4,56 5,37 6,65 0,778 96,35 11 1,86 1,58 4,68 168,05 0,95 102 463 60,68 4,22 5,08 6,45 0,788 96,44 12 1,85 1,47 4,55 169 1,1 109 502 61,51 5 5,14 6,18 0,788 96,58 13 2,09 2,14 4,69 170 1,2 115 540 71,16 5,1 5,3 6,43 0,786 96,61 14 2,1 1,06 4,69 172,7 1,18 119 561 73 5,08 5,88 6,32 0,784 97,07 15 2 1,88 4,7 173,4 1,22 122 411 76 5,67 5,34 6,5 0,779 98,06 16 2,1 1,06 4,69 172,7 1,18 119 561 73 5,08 5,88 6,32 0,784 97,07 m 1,934375 1,8225 4,98 160,00 0,9 78,25 411,43 59,01 4,22 4,82 6,00 0,7401875 97,858125

Annexe 31: Variation des paramètres biochimiques chez la race ouled sid cheikh

N ery hemat hemoc vgm hcmo ccmh Leu LYMPOH NEUTO BAS SS EOSI MONO 1

7 28 14 40 20 50 13 39,15 48,35 0,02 4,29 8,19

2 7 29 15 41,4 21,4 51,7 13

38,93 48,56 0,02 4,29 8,2

3 8 29 15 36,2 18,7 51,7 13

39,75 47,92 0,02 4,28 8,03

4 8 29 15 36,2 18,7 51,7 15

40,19 48,27 0,02 4,27 7,25

5 7 29 15 41,4 21,4 51,7 15

39,65 47,24 0,03 5,26 7,82

6 7 30 15 42,8 21,4 50 16

39,39 47,41 0,036 5,26 7,92

7 9 35 15 38,8 16,6 42,8 17

39,24 47 0,038 5,21 8,55

8 9 29 15 32,2 16,6 51,7 16

41,79 45,53 0,034 4,2 8,45

9 8 23 15 28,7 18,7 65,2 18

42,2 46,05 0,034 4,2 7,52

10 8 29 15 36,2 18,7 51,7 17

42,8 44,97 0,031 4,3 7,9

11 7 30 15 42,8 21,4 50 16

43,8 45,84 0,032 3,25 7,08

12 7 34 15 48,5 21,4 44,1 16

43,52 46,3 0,03 3,02 7,13

13 9 32 15 35,5 16,6 46,8 18

44,23 44,55 0,03 3,94 7,26

14 9 28 14 31,1 15,5 50 17

43,25 46,5 0,031 3 7,22

15 8 33 15 41,2 18,7 45,4 18 45,02 46 0,037 1,47 7,53 16 9 33 15 36,6 16,6 45,4 17 45,01 44,85 0,038 2,48 7,63 m 7,95

30,00

14,54

38,1

18,9

49,99375

16,003125

41,745 46,58375 0,0300625 3,92 7,73

Annexe 32: Variation des paramètres biochimiques chez la race ouled sid cheikh

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érences N Numeration (106/mm3)

Hématocrite ( %)

Hémoglobine (g/100ml)

Khanna, 1993 – Inde - 7 - 11 28,5 - 30 11 - 15,5

Al-Ani et al, 1992 – Irak 15 9,4 ± 1,8 29,7 ± 3,1 13,1 ± 1,2

Ibrahim et al, 1992 - Bahrein 301 8,3 ± 1,6 28,5 ± 4 11,2 ± 1,5

Abdel Samee, 1989 - Egypte 174 10,5 ± 2,2 28,4 ± 0,4 12,2 ± 0,15

Abdalla et al., 1988 - E.A.U 33 8,8 ± 0,7 31,3 ± 2,8 15,2 ± 1,3

Yagoub, 1988 – Soudan 97 9 ± 1,6 26,4 ± 3,4 12,5 ± 1,5

Chartier, 1986 - Mauritanie 130 5 29,2 - 36,5 11,9 - 14

Faye et al, 1986 - Ethiopie 52 - 22 - 28 -

Musa et Mukhtar, 1982 -Soudan 174 6,1 ± 1,5 25,9 ± 4,5 11,6 ± 2,5

Raisinghani et al, 1981 -Inde 9 - 30,6 ± 0,4 10,2 ± 0,2

Majeed, 1980 – Pakistan 20 6,7 ± 0,17 - 11,1 ± 0,3

Gupta et al, 1979 – Inde 13 5,1 ± 0,3 21,5 ± 1,1 9,2 ± 0,5

Ghodsian et al, 1978 - Iran 99 7 - 7,2 28 - 29 11 - 11,5

Jatkar et Purohit, 1971 - Inde 25 9,8 28,9 12,5

Hassan et al, 1968 - Soudan 45 8,8 - -

Soliman et Shaker, 1967 - Egypte 8 7,2 ± 0,1 43 ± 1,1 13,2 ± 0,8

Lakhotia et al, 1964 - Inde 60 5,4 - 6,5 30,1 - 31,5 11,5 - 11,8

Durand et Kchouk, 1959 - Tunisie 26 9,4 - 7,3 - 14,2 - 10,4

Soni et Aggarwala, 1958 - Inde 95 8,2 ± 2,2 - 15,5 ± 2,4

Annexe 33 : Numération érythrocytaire, hématocrite et taux d’hémoglobine chez le dromadaire

selon divers auteurs.

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Références n numeration leucocytaires (103/mm3)

Al-Ani et al, 1992 –Irak 15 10,0 ± 1,8

Ibrahim et al, 1992 – Bahrain 186F et 115M 12,9 ± 3 (F) 9,7 ± 2 (M)

Abdel Samee, 1989 – Egypte 174 14,2 ± 0,2

Yagoub, 1988 – Soudan 97 12,9 ± 2

Chartier, 1986 – Mauritanie 130 13,8 à 16,8 **

Musa et Mukhtar, 1982 – Soudan 174 12,6 ± 5,2

Majeed, 1980 – Pakistan 10F et 10M 10,5 ± 0,4

Gupta et al, 1979 – Inde 9F et 4M 10,4 ± 0,6

Ghodsian et al, 1978 – Iran 99 15,2 à 16,7 *

Sharma et al, 1973 Gupta et al, 1979 – Inde

6 15,2 ± 0,7

Jatkar et Purohit, 1971 Sharma et al, 1973 Gupta et al, 1979 – Inde

25 17,2

Hassan et al, 1968 – Soudan 45 15,5

Soliman et Shaker, 1967 – Egypte 8 12,5 ± 0,9

Lakhotia et al, 1964 – Inde 60 11,3 à 12,8 **

Durand et Kchouk, 1959 – Tunisie 26 15,5

Soni et Aggarwala, 1958 – Inde 95 20,7 ± 3,6

• suivant les classes d’âge

• ** suivant les classes d’âge et le sexe

Annexe 34: Numération leucocytaire relevée par divers auteurs chez le dromadaire

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Références Neutrophiles Eosinophiles Basophiles Lymphocytes Monocytes

Al-Ani et al, 1992 43,3 ± 7,1 4,6 ± 1,1 0 43,2 ± 8,5 8,8 ± 1,4

Ibrahim et al, 1992 47,0 ± 11 5,9 ± 4,5 0 44,4 ± 11,8 2,5 ± 1,4

Abdel Samee, 1989 41,5 ± 0,9 4,9 ± 0,9 0,03 ± 0 52,6 ± 0,9 1 ± 0,1

Yagoub, 1988 54,2 ± 9,5 5,4 ± 4,4 0,5 ± 0,1 37,7 ± 9,2 2,2 ± 1,6

Chartier, 1985 50 - 60 4 – 6 < 1 30 - 40 1 - 2

Yagil, 1985 33 - 70 0 – 4 0 - 3 21 - 62 1 - 7

Musa et Mukhtar, 1982 55,1 ± 11,5 1,5 ± 0,8 0,16 ± 0,5 33,9 ± 11,4 4,5 ± 1,6

Majeed, 1980 44,6 ± 1,4 7,2 ± 0,4 0,05 ± 0,03 47,5 ± 1,4 1,2 ± 0,1

Gupta et al, 1979 55 ± 4,6 2,6 ± 0,6 0 28,8 ± 4,8 3,7 ± 0,6

Ghodsian et al, 1978 51 - 58 5 < 1 29 - 38 3 – 3,5

Sharma et al, 1973 43,8 ± 7,2 13,8 ± 6,6 0,2 ± 0,14 39,6 ± 8,9 2,6 ± 0,3

Hassan et al, 1968 37 ± 5 7 ± 3 < 1 52 ± 8 4 ± 1

Soliman et Shaker, 1967 31,7 ± 1,1 2,2 ± 0,04 0,7 ± 0,01 63 ± 2,2 2,4 ± 0,3

Soni et Aggarwala, 1958 38,7 ± 8,8 9,5 ± 4,7 < 1 46 ± 9,7 5,7 ± 3,3

Sergent, Poncet, 1942 54,5 3,7 0 30,2 11,6

Annexe 35. Formule leucocytaire chez le dromadaire selon divers auteurs