critical incident reporting system : un système de qualité de pointe

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n° 37 - mars 2007 SOMMAIRE N ° 37 Mot du directeur 1 Le dossier: Mise en place du CIRS 2 - 5 Les grandes orientations 2007 6 - 7 Interview: D r J. de Haller, président de la FMH 8 - 9 Rencontre: Emmanuelle Domont 10 Le robot Da Vinci ® S opérationnel 11 Conférences PMA et OCT 12 Brèves 13 Campagne de pub 14 ET MAINTENANT, RASSURONS-NOUS! Le peuple suisse a tranché. Sans surprise. La cais- se unique a vécu comme projet de réponse aux incuries de l’actuelle assurance-maladie obligatoi- re. Au vu du résultat qui montre une sensibilité romande distincte de celle de la Suisse aléma- nique, où les primes sont globalement moins éle- vées, faut-il évoquer un «Röstigraben de la santé», pour reprendre le titre d’une intéressante enquête du quotidien Le Temps du 19 février? Nous ne le pensons pas. Car, même si les com- portements sont différents en matière d’approche de la santé d’un côté et de l’autre de la Sarine, nous partageons fondamentalement les mêmes institutions, le même souci de préserver une quali- té de vie qui rend notre pays si attractif pour nombre d’étrangers. (suite page 14) Mot du directeur CIRS: un système qualité de pointe CIRS est l’abréviation de «Critical Incident Reporting System». Ce nouveau système de qualité, développé par le Comité de direction de la clinique avec le concours d’experts, sera progressivement appliqué dès le 2 e trimestre 2007. Destiné à signaler, analyser et traiter les événements indésirables qui ont pu se produire ou menacent de se produire, CIRS s’appli- quera tant à l’ensemble des collaborateurs qu’aux médecins agréés. Une patiente de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en préparation pour son examen IRM.

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Le dossier: Mise en place du CIRSLes grandes orientations 2007Interview: Dr J. de Haller,président de la FMHRencontre: Emmanuelle DomontLe robot Da Vinci® S opérationnelConférences PMA et OCTCampagne de pub

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Page 1: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

n° 37 - mars 2007

S O M M A I R E N° 37

Mot du directeur 1

Le dossier: Mise en place du CIRS 2 - 5

Les grandes orientations 2007 6 - 7

Interview: Dr J. de Haller,président de la FMH 8 - 9

Rencontre: Emmanuelle Domont 10

Le robot Da Vinci® S opérationnel 11

Conférences PMA et OCT 12

Brèves 13

Campagne de pub 14

ET MAINTENANT, RASSURONS-NOUS!

Le peuple suisse a tranché. Sans surprise. La cais-se unique a vécu comme projet de réponse auxincuries de l’actuelle assurance-maladie obligatoi-re. Au vu du résultat qui montre une sensibilitéromande distincte de celle de la Suisse aléma-nique, où les primes sont globalement moins éle-vées, faut-il évoquer un «Röstigraben de la santé»,pour reprendre le titre d’une intéressante enquêtedu quotidien Le Temps du 19 février?Nous ne le pensons pas. Car, même si les com-portements sont différents en matière d’approchede la santé d’un côté et de l’autre de la Sarine,nous partageons fondamentalement les mêmesinstitutions, le même souci de préserver une quali-té de vie qui rend notre pays si attractif pournombre d’étrangers.

(suite page 14)

Mot du directeur

CIRS: un systèmequalité de pointeCIRS est l’abréviation de «Critical Incident ReportingSystem». Ce nouveau système de qualité, développépar le Comité de direction de la clinique avec leconcours d’experts, sera progressivement appliquédès le 2e trimestre 2007. Destiné à signaler, analyseret traiter les événements indésirables qui ont pu seproduire ou menacent de se produire, CIRS s’appli-quera tant à l’ensemble des collaborateurs qu’auxmédecins agréés.

Une patiente de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieuen préparation pour son examen IRM.

Page 2: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

Qu’est-ce que le système CIRS?

MARIANNE SCHMITT: «CIRS est l’abréviation de«Critical Incident Reporting System». La voca-tion d’un tel système est de signaler, d’analyseret de traiter les événements indésirables quiont pu se produire ou menacent de se produire.Le CIRS constitue donc un outil d’identificationet de gestion des risques et permet ainsi d’ac-croître la sécurité et d’améliorer la qualité.»

Que considère-t-on comme événements indési-rables?

MARIANNE SCHMITT: «Un événement indésirableest tout incident ayant des suites néfastes.Celles-ci peuvent être graves (comme le décèsd’un patient ou un dommage irréparable) ourelativement banales (comme une perte detemps ou du travail supplémentaire). Entre cesdeux extrêmes se situent deux types d’évène-ments qui font l’objet principal du CIRS:

2 le dossier MISE EN PLACE DU CIRS («CRITICAL

- les incidents critiques: des évènements quiont eu des conséquences néfastes pour lespersonnes ou biens impliqués, par exemple uneerreur de médication.- les presque ratés: des situations qui auraientconduit à un accident s’elles n’avaient pas puêtre évitées.»

Comment les erreurs graves se produisent-elles?

MARIANNE SCHMITT: «L’étude de cas graves et decatastrophes montrent que dans la plupart descas une succession de petites défaillances(appelées erreurs latentes), qui considérées iso-lément peuvent sembler anodines, ont mené àune erreur active provoquant l’accident lorsquecumulées. On considère que 80% des erreurslatentes sont d’ordre organisationnel (dé-faillances de communication, décisions erro-nées, responsabilités pas claires, etc.). Ainsi il ya grand intérêt à recenser les erreurs, évène-

DIRIGÉ PAR PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-

BEAULIEU, UN GROUPE DE TRAVAIL A ÉLABORÉ UN SYSTÈME SOPHISTIQUÉ

D’ÉVALUATION ET DE CORRECTION DES RISQUES. CE NOUVEAU SYSTÈME DE

QUALITÉ SERA PRÉSENTÉ DANS LE COURANT DU 2ETRIMESTRE 2007.

TOUR D’HORIZON DE SES IMPLICATIONS AVEC MME

MARIANNE SCHMITT,

CONSULTANTE, M. PIERRE SCHOENMANN, RESPONSABLE QUALITÉ AU SEIN

DE LA CLINIQUE ET M. PHILIPPE CASSEGRAIN.

Nouveau système de qualité

Laboratoire du CPMA: des gestes précis et attentifs.

Page 3: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

3le dossierINCIDENT REPORTING SYSTEM»)

bien l’importance du sujet. Avant le lancementdéfinitif du CIRS une phase pilote est prévue,dont on tirera un premier bilan.»

Quels sont les facteurs de succès?

MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS n’apporte d’avan-tages que s’il est riche en informations. Plus decas seront recensés, analysés et traités par leCIRS, plus on en tirera d’enseignements. Il estpour cela essentiel de signaler tous dysfonc-tionnements et défaillances relevés, même s’ilsparaissent a priori sans intérêt. Une fois n’estpas coutume: la quantité prime sur la qualité.»

Quel rapport le CIRS a-t-il avec le système demanagement de la qualité?

MARIANNE SCHMITT: «Le CIRS fera partie inté-grante du système de qualité certifié selon ISO9001. L’amélioration continue, l’analyse desdonnées, l’application d’actions correctives etpréventives étant toutes des exigences de lanorme ISO, un tel outil s’intègre parfaitementdans le système qualité existant.» ■

ments et situations qui, au premier abord, peu-vent sembler banales.»

Que va apporter le CIRS à la clinique?

MARIANNE SCHMITT: «Le recensement et l’analy-se d’événements indésirables au moyen duCIRS va permettre d’augmenter la connaissan-ce sur les risques et ainsi d’accroître la sécuritéet d’améliorer la qualité. Le système permettraaussi de vérifier l’efficacité des mesures cor-rectives et préventives appliquées. En effet uneerreur récurrente est le signe de mesuresinadaptées. De plus le CIRS constitue un outilde gestion du savoir et de l’apprentissage conti-nu. Dans le stress quotidien, une défaillance estvite oubliée si elle n’est pas documentée.Finalement le CIRS va permettre d’intégrer dif-férents systèmes déjà existants pour le signale-ment de dysfonctionnements spécifiques(comme non-conformités en stérilisation, dys-fonctionnements taxes opératoires, etc.).»

Où en est le projet?

MARIANNE SCHMITT: «Le projet CIRS est enphase de finalisation. Le groupe de projet n’estautre que le Comité de direction, ce qui montre

Salle de radiologie interventionnelle.

Page 4: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

4 le dossier

En quoi consiste la mission de responsable demanagement qualité?

PIERRE SCHOENMANN: «Ma mission premièreétait d’assurer la maintenance du certificat parle respect des consignes organisationnellesdécrites dans notre documentation en confor-mité avec les exigences de la norme. Au débutla problématique était l’accès et la connaissan-ce de ces consignes pour l’ensemble des colla-borateurs. Aujourd’hui c’est chose faite grâce àintranet qui permet de consulter tous nos docu-ments.

En deuxième phase (toujours d’actualité) il afallu canaliser l’ensemble des pratiques de tra-vail (marches à suivre, instructions, formulaires)afin de centraliser toutes ces informationsselon une structure facile d’accès pour chaqueservice. En parallèle, nous consolidons notresystème de management au moyen d’auditsinternes effectués par une trentaine de collabo-rateurs(trices) formé(e)s à cet effet sous maresponsabilité.

La troisième phase (la plus difficile à réaliser)c’est la mise en place d’indicateurs de perfor-mance de nos processus; ce n’est qu’au traversde diverses mesures et d’objectifs fixés

conjointement avec les propriétaires de proces-sus que nous serons à même d’assurer uneamélioration continue de nos activités.Il faut tirer parti et exploiter toutes les informa-tions en retour qu’ils s’agissent des fournis-seurs, des collaborateurs, des patients et denos processus.»

Comment le système CIRS sera-t-il exploité?

PIERRE SCHOENMANN: «Un des outils utilisés dansun système qualité pour optimiser les processusc’est la “Gestion des dysfonctionnements ounon-conformités“; souvent mal acceptée par lescollaborateurs: on s’imagine que de dévoiler sespoints faibles va nous pénaliser en tant qu’indivi-du ou service. Expériences faites dans d’autresentreprises, c’est une source de richesses qui vanous stimuler à l’amélioration continue. Actuellement ce processus n’est pas exploitépar tous les départements et/ou services; unegestion papier des dysfonctionnements est pos-sible par service mais cela devient difficile lors-qu’il s’agit de gérer l’ensemble des données dela clinique. Pour cette raison, nous avons un pro-jet en cours qui en est à son début pour exploi-ter l’ensemble des dysfonctionnements de la cli-nique au moyen d’un logiciel appelé NCGEST.Ce projet prévoit que chaque département et/ouservice utilise un support informatique facile àmanier avec l’avantage d’assurer un suivi et unetraçabilité pour chaque action décidée suite à undysfonctionnement. Lorsque ce logiciel aura étéparamétré par les données de base spécifiquesà la clinique, une formation sera dispensée àchaque responsable de département et de ser-vice. Le rôle du responsable qualité sera de for-mer et d’encourager chaque service à utiliser cesupport en cas de dysfonctionnement significa-tif pouvant avoir une incidence sur la qualité desprestations ou produits. Par la suite il s’agirad’exploiter statistiquement toutes ces donnéesafin d’entreprendre les actions nécessaires pouréviter le renouvellement de problèmes pénali-sant la bonne marche de l’établissement.» ■

MISE EN PLACE DU CIRS («CRITICAL

La mission du management de qualité

Poste de commande de la salle interventionnelle.

Page 5: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

5le dossierINCIDENT REPORTING SYSTEM»)

Monsieur Cassegrain, pourquoi un projet telque le CIRS?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Au sein de la clinique, laqualité constitue un ensemble cohérentconstruit étape par étape. La certification auxnormes ISO 9001 et l'utilisation du modèled'excellence EFQM forment la base du systè-me sur lequel nous ajoutons certains modulespour développer, améliorer et renforcer nos pra-tiques dans le domaine de la qualité. Le CIRS vaencore plus loin par l'élaboration d'un systèmede gestion des incidents critiques qui ne secontente pas de relever les non-conformités parrapport à une norme.»

Quels sont les principaux objectifs visés et surquelle période?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «L'objectif est d'élaborer,d'introduire et de faire vivre un système de ges-tion des incidents critiques, applicable danstous les secteurs de la clinique couvrant toutesles activités de notre établissement (médicales,soignantes, hôtelières, administratives) dans lebut de signaler les évènements indésirables,d'en analyser les causes et de définir et intro-duire des mesures correctives et préventives.Le projet a pris un peu de retard, mais il seraintroduit et présenté au cours du 2e trimestre2007 pour une phase de test. Une évaluationsera ensuite menée (compréhension du systè-me par les acteurs, analyse des résultats auxplans quantitatif et qualitatif) pour décider decertaines corrections. La phase d'évaluationinterviendra en fin de 3e trimestre. Le systèmesera définitivement mis en vigueur pendant ledernier trimestre de cette année.»

La Clinique Générale-Beaulieu possède déjàune forte réputation d’excellence. Ce nouveausystème CIRS va-t-il modifier la perception des

clients et va-t-il renforcer le marketing de la cli-nique?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Oui et non. Si l'on consi-dère les médecins, je suis convaincu que cenouveau module va renforcer leur perceptionde sécurité dans la prise en charge de leurspatients à la clinique, car nous allons faire latraque aux évènements indésirables. Le projeta été présenté et accepté par le Conseil médi-cal. N'oublions pas que les médecins seronteux-mêmes les acteurs du système et partici-peront à le faire vivre chaque fois qu'ils signale-ront un évènement indésirable qui s'est produitou qui aurait pu se produire. C'est un travail quidoit s'effectuer en coulisses. Les profession-nels doivent l'utiliser sans en faire forcémentmention auprès des patients, car cela pourraitêtre contreproductif.»

Quels sont les changements qui vont intervenir,au quotidien?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Toutes les personnesconcernées - les collaborateurs et les médecinsagréés - seront tenues de signaler les évène-ments indésirables en les documentant. L'idéeest de décrire l'évènement, les circonstances,le lieu, les personnes concernées (par exemple,une infirmière, une personne de l'hôtellerie,etc.) et non pas le nom des personnes pourcomprendre ce qui s'est passé et prendre desmesures correctives (s'il y a survenance del'évènement décrit) ou des mesures préven-tives (si l'évènement aurait pu survenir).L'objectif est de supprimer tout évènementperturbateur pour la qualité des prestations. Il est très important de mentionner que la dénon-ciation des évènements indésirables se fait defaçon anonyme pour la personne qui informe sitel est son désir et surtout pour les personnesimpliquées. C'est la garantie du succès.» ■

Philippe Cassegrain: «le CIRS va plus loin»

LE GROUPE DE TRAVAIL CIRS

Le groupe de travail constitué pour la mise aupoint du nouveau système de qualité CIRSest formé du Comité de direction au com-plet, soit M. Philippe Cassegrain, directeur,Mmes Chantal Buehler, Annie Grange, CorinneMoussavian, Brigitte Robbe, complété du Dr

Ian Schwieger, médecin-répondant, M.Pierre Schönmann, responsable qualité, etMme Marianne Schmitt, consultante.

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GESTION ET PLANIFICATION: LES 6 information

RESSOURCES HUMAINES

Mise en place progressive du projet LEP prévupour l’année 2008 qui consiste à saisir la chargede travail du personnel soignant dans le but demieux la comprendre et de mieux l'organiser.Ceci permettra d'alimenter le groupe de travailconsacré aux DRG (Diagnosis Related Groups oucoûts par cas).Implémentation de l'évaluation du retour sur for-mation pour mieux la cibler en tenant compte desbesoins et des intérêts de la clinique et des colla-borateurs. Analyse, avec le Conseil médical, desconclusions et des recommandations du groupede travail qui a planché sur la gestion des sallesd'opération (programmation des salles) et miseen œuvre des décisions prises.

FINANCES/ORGANISATION

Finalisation de la mise en place du programmeinformatique de gestion des salles d'opération(RAP).

Création d'un groupe de travail sur l'introductiondes DRG (Diagnosis Related Groups). Il s'agitd'un groupe de travail multidisciplinaire quireprendra la problématique du codage des inter-ventions et des diagnostics et qui a pour mis-sion de proposer des solutions pour développernotre comptabilité analytique par cas (DRG).

Introduction de tarifs attractifs pour des patientsqui n'ont que l'assurance obligatoire des soinsou qui paient l'intégralité de la prise en charge(patients auto-payeurs). Ces tarifs préférentielsne s'appliqueront que pour une intervention chi-rurgicale s'effectuant le vendredi après-midi oupendant une période traditionnellement plus«creuse», en particulier pendant les vacancesscolaires.

L'année 2007 verra s’ouvrir les négociations avecles assureurs-maladie pour permettre le renou-vellement des conventions d'hospitalisation.

LE COMITÉ DE DIRECTION, ANIMÉ PAR M. PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE

LA CLINIQUE, ET COMPOSÉ DE MMES

CORINNE MOUSSAVIAN, BRIGITTE ROBBE,

ANNIE GRANGE ET CHANTAL BUEHLER, ÉLABORE LA STRATÉGIE ET LA PLANIFI-

CATION ANNUELLE. TOUR D’HORIZON DES PRINCIPALES ORIENTATIONS RETE-

NUES POUR 2007.

Les projets qui verront le jour en 2007

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GRANDES ORIENTATIONS 2007 7information

Médecine Nucléaire, va s'agrandir en occupantles locaux situés au rez-de-chaussée du 12Beau-Soleil. Ces nouvelles surfaces permettrontde créer un espace accueil de qualité pour lespatients. L'Institut est heureux d'accueillir leDocteur Eric Fréneaux, spécialiste en cardiolo-gie nucléaire et en endocrinologie.

MARKETING

La clinique va s'organiser pour renforcer sa pré-sence à l'étranger, notamment en Chine, enétroite collaboration avec cinq autres cliniquesmembres des Swiss Leading Hospitals.Différentes actions seront entreprises enversles médecins agréés pour leur faciliter la vie à laclinique (repas, tarifs).

QUALITÉ

Le projet annoncé pour fin 2006 qui consiste àmettre en place un système CIRS pour CriticalIncident Reporting System va entrer en vigueurdans le courant du 2e trimestre 2007. Il a été pré-senté au Conseil médical et a été approuvé. Il touchera tous les secteurs d'activité de la cli-nique (voir le dossier du présent numéro du Traitd’Union). ■

TRAVAUX/ÉQUIPEMENTS

Poursuite du vaste programme de rénovationavec la mise à niveau de l'unité de soins du 4e

étage. L'Institut de radiologie a été complète-ment modernisé en 2006. A cette occasion, cer-tains locaux ont été repensés et agrandis pouraméliorer l’accueil et accroître le confort despatients lors de leur prise en charge. Une tablepolyvalente de radiologie conventionnelle, unetable de radiologie interventionnelle et un IRM 3Tesla de la dernière génération sont en servicedepuis plusieurs mois. En 2007, la clinique vafaire l'acquisition d'un IRM ouvert 1 Tesla etd'une nouvelle salle de radiologie intervention-nelle dédiée aux examens uro-digestifs et gyné-cologiques.Réfection de la salle d'opération numéro 4 : ellea servi de salle témoin intégrée sur les plansmultimédia et numérique. La clinique prévoit deréaliser la rénovation d'une autre salle selon lemême modèle en 2007, dès que l'évaluation dela salle 4 aura été réalisée. L'ancienne salled'urologie sera transférée en salle 4 dès le 1er

mars 2007 et sera ainsi définitivement fermée.L'Institut de médecine nucléaire, qui a reçu sonaccréditation de l'Association Européenne de

Page 8: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

INTERVIEW DU DR JACQUES DE HALLER, 8 politique santé

Dr Jacques de Haller: «Il fautcesser le mélange des genres!»

Monsieur Jacques de Haller, la FMH avait adop-té une prise de position de liberté de voteconcernant la votation de la caisse unique etformulé une série de propositions. Quelsétaient les principaux arguments contre ce pro-jet et comment pensez-vous, aujourd’hui, faireentendre vos propositions?

DR JACQUES DE HALLER: «Il y avait dans le texted’initiative des éléments très positifs – transpa-rence du fonctionnement institutionnel et éco-nomique, séparation de l’assurance sociale obli-gatoire et des assurances complémentaires pri-vées, par exemple – et d’autres qui ne pou-vaient être acceptés tels quels – entité tropgrande pour être gérable, absence probabled’effet sur les coûts administratifs, ambiguïtédu rôle de l’Etat... Nos propositions, qui repren-nent les points positifs de l’initiative, continue-ront maintenant à faire l’objet d’un intense tra-vail au niveau du Parlement et des médias.»

LE SYSTÈME DOIT RESTER SOUS CONTRÔLE

Le système de santé actuel est financé selon lemode dual. Comment envisagez-vous le passa-ge à un financement moniste? N’est-ce pasdonner davantage d’influence aux assureurs?

DR JACQUES DE HALLER: «Il est exclu que les mon-tants consacrés au système de santé échap-pent au contrôle des citoyens qui assument cescoûts, qui les payent – rappelons qu’il s’agit de55 milliards de francs par année. Dans ce sens, d’une façon ou d’une autre, c’estl’Etat qui doit rester responsable de l’utilisationde ces montants. D’autre part, il est à craindreque les assureurs, ayant à disposition des“enveloppes“, fassent sur les prix une pressionqui s’exercera aux dépens de la qualité; on saitbien que les lois du marché ne sont simplementpas compatibles avec un système de santé dequalité!»

LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SUISSES (FMH) EST L’ORGANISATION FAÎTIÈ-

RE DU CORPS MÉDICAL SUISSE. PLUS DE 90% DES 30'000 PRATICIENS ACTIFS

EN SUISSE SONT MEMBRES DE LA FMH. EN SA QUALITÉ D’ORGANISATION

PROFESSIONNELLE, LA FMH A NOTAMMENT POUR BUT DE GARANTIR LA QUA-

LITÉ ÉLEVÉE DES SOINS MÉDICAUX EN SUISSE ET D’AIDER LES MÉDECINS

DANS L’EXERCICE DE LEUR FONCTION. LE TRAIT D’UNION A INTERVIEWÉ SON

PRÉSIDENT, UN GENEVOIS, LE DR

JACQUES DE HALLER, QUI COMMENTE

L’APRÈS-11 MARS 2007 ET ÉVOQUE L’AVENIR DU SYSTÈME DE SANTÉ.

Page 9: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

PRÉSIDENT DE LA FMH 9politique santé

La FMH et les médecins qu’elle représente crai-gnent-ils la suppression de l’obligation decontracter et pourquoi?

DR JACQUES DE HALLER: «La suppression de l’obli-gation de contracter, c’est en fait la perte dulibre choix du médecin, pour les patient-es. Et ilfaut tout d’abord relever que les dernières pro-positions de la FMH concernant la gestion dessoins ont permis de faire considérablementreculer cette menace. Cela dit, ce libre choix estessentiel à la qualité de la relation thérapeu-tique. D’autre part, laisser les assureurs choisirles médecins exerçant en Suisse, et ce sur unebase essentiellement économique (ils le disenteux-mêmes!), est une option évidemment inac-ceptable, totalement non démocratique et nepouvant que biaiser tout le système.»

SÉPARER LES ASSURANCES PRIVÉES

Selon vous quels sont les «remèdes» priori-taires à appliquer à notre système de santépour en améliorer le fonctionnement et lerendre plus efficace?

DR JACQUES DE HALLER: «Deux points doiventêtre abordés en priorité car ils paralysent actuel-

lement toute l’évolution du système de santéqui aurait pourtant bien besoin d’évoluer! Ils’agit de la séparation des assurances privéeset de l’assurance sociale obligatoire, car lemélange des genres actuellement constatécrée des conflits d’intérêts qui bloquent notam-ment le travail du Parlement; il s’agit de la“compensation des risques“, mécanisme per-mettant plus de justice dans la gestion des col-lectifs de patient-es.»

La FMH est-elle favorable au carnet de santéinformatisé?

DR JACQUES DE HALLER: «Oui, la FMH soutient ledéveloppement de l’informatique dans le systè-me de santé – l’eHealth, comme on dit. Cedéveloppement doit cependant être respec-tueux de la médecine, des patient-es (y comprisla protection de leurs données!), et des méde-cins. Dans ce sens, des mesures contrai-gnantes, obligatoires, ou par exemple unaccroissement des charges administratives,sont évidemment à rejeter: le progrès doit faireenvie et en être vraiment un, pour s’imposerharmonieusement!» ■

PORTRAIT-EXPRESS DU DR JACQUES DE HALLER

Né en 1952, Jacques de Haller a passé son diplôme fédéral de médecin en 1978. En 1983, il a obte-nu le titre de spécialiste FMH en médecine générale, une discipline qu’il a ensuite pratiquée pen-dant plus de vingt ans et qui représente pour lui une véritable vocation. Etabli en pratique privée àGenève, il a traité, parmi beaucoup d’autres, de nombreuses personnes défavorisées ou margi-nales. Un engagement qui reflète son approche globale de la pratique médicale: il aspire à une rela-tion entre médecin et patient qui soit aussi créative que possible, à une relation de confiance quiréponde à des standards élevés sur les plans tant qualitatif qu’éthique et social. Depuis toujours,Jacques de Haller ressent le besoin de s’engager politiquement, notamment dans le cadre de lapolitique professionnelle. De 2000 à 2004, il a présidé la Société suisse de médecine généraleavant d’être élu, en été 2004, président de la FMH, l’organisation faîtière du corps médical suisse.Dans l’exercice de cette fonction, il lui tient à cœur de mener un dialogue constructif avec tous lespartenaires du système de santé. Jacques de Haller est marié et vit à Genève.

Page 10: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

10 rencontre E. DOMONT, RESPONSABLE ICUS

Comment décrivez-vous les missions d’uneresponsable ICUS?

EMMANUELLE DOMONT: «Elles sont nombreuseset variées. L’ICUS est le pivot de l’équipe assu-rant les relations internes et inter-unités. Elle aun rôle de supervision, d’organisation et derépartition des compétences. Elle est aussi laréférence et le lien entre la hiérarchie, lesmédecins et les familles.

A cela, s’ajoute la responsabilité de l’établisse-ment lors de la garde ICUS, notamment leweek-end, incluant la gestion des soins et larégulation des urgences. Dans ce cadre, elle estle lien entre le patient et son médecin.»

Quelles ont été les principales évolutions devotre cahier des charges?

EMMANUELLE DOMONT: «Jusqu’en 1994, l’ICUSfaisait partie de l’effectif soignant. Elle assuraittout à la fois son métier d’infirmière et celui deresponsable d’unité de soins. L’organisation aévolué: Le rôle de l’ICUS est plus un rôle demanagement d’équipe, elle est partie prenantedans l’élaboration de projets institutionnels, ellefait partie de l’équipe des cadres infirmiers et àce titre influe sur la prise de décisions par rapportaux soins. Malgré cette nouvelle dimension, ence qui me concerne, je reste une soignante etparticipe naturellement aux soins dispensés surl’étage quand l’occasion se présente.»

A propos de formation et de qualité des soins,qu’observez-vous aujourd’hui?

EMMANUELLE DOMONT: «L’évolution des tech-niques s’est accélérée et c’est la mission de

chacun de se tenir informé et de suivre les for-mations, internes et externes, proposées.Même si l’ICUS ne pratique pas les soins tousles jours. En ce qui concerne les patients, onvoit bien que la durée d’hospitalisation est sen-siblement raccourcie. Le patient est aussimieux informé de son état et plus exigeant quepar le passé. Mais c’est une exigence que jeconsidère comme normale et même souhai-table puisqu’elle participe à la qualité des soins.La qualité n’est pas une contrainte mais plutôtun challenge au quotidien.»

Et en ce qui concerne le contact avec les méde-cins?

EMMANUELLE DOMONT: «Les relations avec lesmédecins sont bonnes. Elles ont beaucoup évo-lué avec le temps. Tout est question de profes-sionnalisme et de respect mutuel. Les rapportssont moins hiérarchiques que par le passé etavant tout basés sur les compétences et laconfiance, ce qui n’enlève rien au niveau d’exi-gence. Bien au contraire.» ■

RESPONSABLE ICUS (INFIRMIÈRE CHEF UNITÉ DE SOINS) DU 2EÉTAGE DEPUIS 1983,

EMMANUELLE DOMONT A PARTICIPÉ À L’OUVERTURE DE TOUS LES ÉTAGES DE

SOINS. SA LONGUE PRATIQUE DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU EN FAIT UN

TÉMOIN PRIVILÉGIÉ DE L’ÉVOLUTION DES TECHNIQUES ET DES SOINS INFIRMIERS.

L’ICUS, un trait d’union indispensable

PORTRAIT-EXPRESS

Originaire de Haute-Savoie, EmmanuelleDomont a effectué ses études à Thonon-les-Bains. Elle obtient son diplôme d’infirmière en1979. Après une première expérience profes-sionnelle à la Clinique de Savoie, établisse-ment privé, de 1979 à 1982, elle est engagéeà la Clinique Générale. Un an plus tard, en août1983, elle participe à l’ouverture officielle de laClinique Générale-Beaulieu, faisant suite à lafusion desdeux établisse-ments. «Je mes o u v i e n smême du pre-mier week-endeffectué à laCGB, avec troispatients quiprovenaient deBeau l ieu…».Responsab ledu 2e étage dès octobre 1983, elle poursuit saformation continue à Lausanne en 1990 (Ecolesupérieure d’enseignement infirmier, ESEI).En juin 2003, elle accepte spontanément ladélicate mission d’assurer le rôle d’infirmièrechef à la Clinique Champel Elysée, établisse-ment alors contrôlé par la Clinique Générale-Beaulieu, ceci pour une période de 9 mois.

Page 11: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

11évènement

DR CHARLES-HENRY ROCHAT: «Le Da Vinci® S estun robot à quatre bras intégrés alors que surl’ancien système le 4e bras était une pièce rap-portée. Les articulations sont d’une conceptiontotalement différente, beaucoup plus fines avecun plus grand débattement ce qui fait qu’il n’y aplus de conflit entre les bras du robot, quiavaient tendance à s’entrechoquer sur l’anciensystème. Les instruments sont plus longs cequi permet une plus grande aisance dans lechamp opératoire, notamment lors d’interven-tions qui nécessitent un passage du haut vers lebas de l’abdomen. Par ailleurs le système S per-met d’intégrer des images radiologiques dansle champ de vision de l’opérateur à l’instar despostes de pilotage des avions modernes.

Un des avantages également du nouveau sys-tème est qu’il a une interface internet intégrée,qui permettra plus facilement des visioconfé-rences avec d’autres centres.

Pour le chirurgien, le 4e bras intégré accorderaune meilleure exposition du champ opératoire,donc une meilleure précision et ceci couplé à lavision en trois dimensions. Voilà bien sûr deséléments qui profiteront au patient par la hautequalité de l’opération.»

LES MOTIVATIONS DE LA CLINIQUE

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le robot fait des émulesau sein du corps médical. Nous comptonsdavantage de chirurgiens formés aux tech-niques du robot chirurgical maintenant qu'en2003. Il est également utile de noter que lesspécialités intéressées par le robot sont plusnombreuses qu'au début. Nous constatonsaussi que de plus en plus de patients bien infor-més font une demande spécifique pour êtreopérés par un chirurgien qui utilise le robot chi-rurgical. Comme pour toute technologie de trèshaut niveau, il faut être souple, réactif etcapable de s'adapter très vite aux progrès tech-nologiques. Les chirurgiens qui utilisent l'équi-pement nous ont convaincu que le saut techno-logique entre le robot à trois bras que nous pos-sédions et le nouveau robot Da Vinci® S étaitsuffisamment grand pour que nous en fassionsl'acquisition. Sa conception permettra aussi del'utiliser pour d'autres indications opératoires,ce qui nous a persuadé définitivement quec'était le bon moment pour commander la der-nière version.» ■

Plus d’informations sur le site du CLR:

www.chirurgie-robotisee.ch

LE CENTRE PLURIDISCIPLINAIRE DE CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE ROBOTISÉE

(CLR) DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU S’EST ÉQUIPÉ DÉBUT JANVIER 2007

DE LA TOUTE NOUVELLE GÉNÉRATION: LE ROBOT DA VINCI®

S, CARACTÉRISÉ

NOTAMMENT PAR SES QUATRE BRAS. LE DR

CHARLES-HENRY ROCHAT EN BROS-

SE LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES ET M. PHILIPPE CASSEGRAIN COMMEN-

TE LES MOTIVATIONS DE LA CLINIQUE.

Le robot Da Vinci® S opérationnel

LE NOUVEAU ROBOT DA VINCI® S

Page 12: Critical Incident Reporting System : un système de qualité de pointe

12 compte-rendu CONFÉRENCES PMA ET OCT

Nous ne pourrons évoquer, faute de place, quetrès partiellement la première conférence etinviter les personnes intéressées par la secon-de (OCT meeting) à contacter les organisateurs,les Dr Alain Munier et Jacques Steiner.

En ce qui concerne la première conférence,celle du CPMA, animée par la doctoresseNicole Fournet Irion, relevons qu’elle met enexergue le dosage AMH, un marqueur de laréserve ovarienne, objet notamment de l’inter-vention du professeur Paul Bischof (HUG). Le Dr

Fournet Irion a rappelé qu’en Suisse, l’âgemoyen à l’accouchement du premier enfantétait de 31,4 ans en 2004 alors que la biologiesouligne une chute de la fécondité après 30ans, liée à la baisse de la qualité ovocytaire.

Le professeur Bischoff a brossé les origines dela découverte de l’hormone anti-müllérienne(AMH), les conditions de sa production et sonutilisation en biochimie. L’AMH, qui permetnotamment la différenciation sexuelle, est éga-lement produite par les cellules du follicule ova-rien. La mesure de l’AMH permet de détermi-ner la réserve ovarienne après la puberté,

même s’il semble prématuré de dire que c’estune mesure de la fertilité.

Le Dr Renato Fanchin (Hôpital Antoine Béclère,Clamart, Paris) s’est exprimé sur les stratégiesutiles pour déterminer l’âge ovarien. Il a détailléle fonctionnement d’une «triade hormonale»:Inhibine A, E2 et FSH. L’objectif étant d’amélio-rer cette triade en relevant le rôle de marqueurde l’hormone AMH en ce qui concerne la quali-té folliculaire ou la «compétence ovocytaire».

Le Professeur Dominique de Ziegler (HUG) aquant à lui évoqué la délicate question deslimites à fixer en matière de traitement PMA enévaluant les chances raisonnables de succès.Qu’est-ce qui est déterminant? Le taux FSH,l’âge? Et de souligner le nombre de FIV effec-tuées au-delà de 42 ans. «Comment faire pas-ser le message qu’au-delà de 45 ans, il faut s’ar-rêter?» relève le Professeur de Ziegler.

Suivie par une salle comble, la conférence orga-nisée par le CPMA a permis d’aborder unensemble de questions scientifiques et d’ac-tualité. ■

DEUX CONFÉRENCES ONT MARQUÉ LA CLINIQUE AU PREMIER TRIMESTRE: LE

CENTRE DE PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (CPMA) A CONVIÉ TROIS

CONFÉRENCIERS À S’EXPRIMER, LE 18 JANVIER À LA SALLE BEAULIEU, SUR LE

THÈME DE L’IMPORTANCE DE L’ÂGE OVARIEN DANS LA PRISE EN CHARGE DE L’IN-

FERTILITÉ. LE MÉMORIAL A. DE ROTHSCHILD, EN COLLABORATION AVEC LES FON-

DATIONS BOEHRINGER, A ORGANISÉ UN «OCT MEETING» QUI S’EST DÉROULÉ,

TOUTE LA JOURNÉE DU 5 FÉVRIER, À L’AUDITOIRE DE L’INSTITUT LOUIS-JANTET

AVEC UNE DOUZAINE D’INTERVENTIONS DE SPÉCIALISTES.

Conférences à succès

Les conférenciers invités par le CPMA. De gauche à droite:Professeur de Ziegler, Dresse N. Fournet Irion, MM. P. Bischofet R. Fanchin.

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13brèves

LA CLINIQUE AU CICG

Le Centre international de congrès deGenève (CICG) a accueilli, du 23 au 27 janvier2007, le salon Place des Affaires, à l’initiativede Mme Enza Testa Haegi, président du Cercledes dirigeants d’entreprise.

Cette manifestation régionale a pris de l’im-portance et accueille chaque année davanta-ge d’exposants et d’évènements ou confé-rences. Le dîner de gala organisé en présen-ce du Conseiller fédéral Pascal Couchepin futégalement une occasion de traiter d’un sujetd’actualité: la votation sur la caisse unique.La Clinique Générale-Beaulieu était présente par son stand, offrant une opportunité de contactsavec des visiteurs tant représentatifs de l’économie locale que de la Genève internationale. Ledirecteur de la clinique, M. Philippe Cassegrain, a également saisi l’opportunité pour présenter auxmédias et à ses invités, lors d’un cocktail, les grandes orientations 2007 ainsi que la toute nouvel-le campagne de publicité.

Mmes Nathalie Blanc, Ghyslaine Leteurtrois, Françoise Dimier et M.Philippe Cassegrain.

MM. Christophe Lance, Christophe Zinggeler et Gabor Pavoni.Mme Florence Liechti, M. Nicolas Brunschwig, Mme Enza Testa Haegi,M. Philippe Cassegrain.

ÉVÉNEMENT LE 30 AOUT À AGENDER: EXPOSITION LENNART NILSSON

Photographe suédois de réputation internationale, Lennart Nilsson est unpionnier en matière de photographies scientifiques évoquant «La vie avant laVie». Le magazine Life publia ses clichés, exceptionnels de talent artistique,en 1965 déjà. Le livre de Lennart Nilsson A Child is Born fut publié la mêmeannée et connu un succès mondial, traduit en 20 langues, et édité à plusieursdizaines de millions d’exemplaires.

Dès le mois de septembre 2007, la Clinique Générale-Beaulieu accueillera enses murs une superbe sélection de photographies de Lennart Nilsson, consa-crée notamment à la magie du corps humain. Il s’agit d’un hommage à l’ar-tiste bien sûr, mais aussi de souligner le caractère pertinent de sa propreréflexion image, à travers le style de campagnes publicitaires adoptées aucours de ces dernières années (voir en page 16).

De plus amples détails seront publiés et diffusés, notamment sur le site inter-net de la clinique. Une inauguration de l’exposition se déroulera, sur invitation,le 30 août 2007, à 18h00, à la clinique. Nous convions d’ores et déjà les méde-cins agréés à agender cet événement qui marquera sans nul doute la rentréegenevoise de l’automne 2007.

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(suite de la page 1)

Ce bien commun ne résume pas le «Pacte fédéral»mais il a certainement conduit nombre de Suissesà rejeter un projet jugé trop centralisé et peu com-patible avec l’esprit fédéral.Le débat sur la caisse unique a provoqué une tellevague d’invectives qu’il nécessitera tout de mêmeun peu de recul. La polémique a en effet reflété lescraintes des uns, les intérêts des autres, et surtoutle désarroi du plus grand nombre.Osons l’affirmer: il est à présent urgent de se ras-surer. Dans tous les sens du terme. Se rassurer carle système de santé suisse fonctionne encore biencomparé à ce qui existe à l’étranger et que les pro-messes de hausses de primes modérées seront,espérons-le, tenues pendant un certain laps detemps (deux ans, trois ans?). Se rassurer, ou mieuxs’assurer, en effectuant à titre individuel ou familialdes choix pour bénéficier, à proximité de son lieude vie, d’une médecine libérale de haut niveau.Les assurances invitent déjà nombre de leursclients, comme par exemple dans la région deBâle, à se faire soigner à l’étranger, en Allemagneou ailleurs. Ces contraintes, encore tolérables aujour-d’hui, le seront-elles pour les patients de demain? Etauront-ils encore la possibilité de refuser? Pour sepréserver ou préserver ses proches de cette inéluc-table perte de liberté de choix, il est indispensable desouscrire une assurance complémentaire.Le débat politique à venir sera un débat de sociétécertainement aussi vif que celui qui a précédé lavotation sur la caisse unique. Médecine à multi-vitesses, conflits intergénérationnels, probléma-tique ville-campagne, latins cigales contre fourmisalémaniques: les ingrédients de la polémique sontdéjà réunis. Il ne reste plus qu’à émettre le vœu que la conjonc-ture économique soit favorable aux Suisses pourleur permettre, au cours des toutes prochainesannées, de profiter de ces faibles hausses deprimes obligatoires promises pour souscrire à desassurances complémentaires. A des prix acces-sibles pour la classe moyenne-supérieure, cettecatégorie de citoyens si sollicitée fiscalement.Rassurons-nous: l’après-11 mars vient tout justede commencer.

PHILIPPE CASSEGRAIN

IMPRESSUM

Ligne éditoriale:Philippe CassegrainMarian Stepczynski

Rédacteur responsable:Philippe Amez-Droz

Ont également collaboré à ce numéro:MmesNathalie Blanc Emmanuelle DomontFrançoise DimierAnnie GrangeMM. Stefano BisantiPhilippe CassegrainDresse Nicole Fournet IrionDr Jacques de HallerDr Charles-Henry RochatMme Marianne SchmittM. Pierre Schönmann

Graphisme & production:Agence PM

Tirage:1’500 exemplaires

Contact:[email protected]

14 mot du directeur CAMPAGNE DE PUB 2007

La Clinique Générale-Beaulieu, qui se singularise par des cam-pagnes d’affichage publicitaire originales, à travers des illustra-tions tout à la fois médicales et artistiques, a opté pour de nou-velles images qui seront présentes tant dans les médias que surles panneaux, dans le canton de Genève. Voici un aperçu de ceque vous pourrez découvrir ce printemps 2007.