H. de Bérard,
L'iÇA
ET
DU
YAPURA.
DU MAGDALENA,
D
r
CREVAUX
PARIS
LIBRAIRIE
HACHETTE
Monsieur
Ces
documents
par
le
De
l'école
communale
de
C'est
Ce qui
monde, c'étaient
les périls
et les
on peut dire
acceptables,
il a
du
gouvernement
de
la
Défense
marins.
En
même
temps
de province.
Il put
quelques
bribes
La
colonie
vint
à
il
avait
plus
devant le fléau
son constant et
depuis
longtemps.
11
de croire
à sa
a
fait :
ce pays insalubre.
je
praticable
parcourues :
remonter
un
fleuve
de
plan
pour
faciliter les
chemises, un hamac, une
à
l'Amazone
devait
la
somme
nécessaire
Crevaux.
E.
Le
Janne.
diens
geoyrdfico
argentino
par
1882,
n°
17,
page
416).
villages
M.
en se
difficile
nos
frais
extraordi-
voyage;
nous
sommes
persuadés
que
Révérends
Pères
franciscains
bien prêter
embarcations,
fait
à
Rolivie.
Nous
avons
munitions nécessaires pour
quantité
de
à
rencontrer.
Ma
mission
me
Tout d'abord, nous
Crevaux
plusieurs
dont parlent
les anciens
dessus du niveau
terrains,
et
J.
Crevaux.
P.
S.
 
la
Guyane
hollandaise.
1
la
mort un
soir.
en
1
bien
simple:
dimanche
gagnent
depuis
quel-
ques
du
matin,
la barre qui empêche
qu'un
à
trans-
portés
Mon devoir me
que
mon
ressemblance
 
ou
quatre
personnes
et
adjugés
aux
trente-sept francs pour une période de cinq années. Les condi-
tions de
j'aurai
à
sauvages de l'inté-
et
il
toute ma
mont
Pelé.
Salut.
Je
fort originale,
pigeon
de
volière.
qui de loin
avait tué
qu'en
tirant
de
et
remarque des
je reconnais
les Indiens qui peuplaient
des excavations
leurs armes tranchantes
tère de l'Instruction
En arrivant à
l'occasion de passer
jusqu'à
bord.
Ces
braves
garçons
obligés
long du bord, nous
l'hôpital
long
du
bord
également
en
quarantaine
pour
notre expé-
Lecomte,
se
quelques
provisions
qui
je
lui
enverrai
bord
j'examine
dans
Mgr Emonet aper-
çoit une embarcation
qui descend le
courant : c'est celle
du R. P.
de fermer
canons
ont
le
R.
P.
Krœnner,
qui
pourtant
ne
n'empruntent à
Leur
principale
ne manquent
qu'ils
trouvent
sable. Leurs
POTERIES.
HAMAC,
ARMES
ET
la
langue
des
Galibis.
de
mots
français
tirent
côte
les rives de
de
natte); car
aujourd'hui, comme
heures
Ce
grand
établissement
d'ag;riculture
est
plusieurs
généraux
et
amiraux,
marine
et
;
forêt.
Nous
la colonie portugaise en attendant
que
leurs préparatifs.
son état,
Tollinche, qui
retourne à
son établissement.
le bas
ancien sous-officier
une
hospitalité
des
plus
cordiales.
Saba
compagnons,
je
vais
visiter
qui ont laissé
de
Cependant de
violentes épidémies
mais
à
l'ancien
soixante
pendant l'épidémie
un chef
de bataillon
bilieuse
était
connue
dans
son
pirogue. Saba
s'assied à
côté de
du
soir.
à
une
série
n'ont pas la
et
profonds
des
instruments
en
fer
a
des sauvages.
pirogue un
de douze à
Plus
haut,
passage. Des blocs durs, souvent
granitiques,
opposent,
dans
le
lit
des roches
»
mutinerie.
Ce
sauvage
à
la
qui
n'est
plus
irrité,
je
lui
je
mon ordre. Voyant
des plus
éclaircies dans
de
parasites
d'un navire. Cette
des rivières
près de
leur embouchure.
on l'appelle en
qui intercepte
quarante
les
singes;
plus
petits
trouvent
champignon,
l'obscure
bète fauve
et le
de
Paramaka.
Les
nègres
de
dévaliser
garder ma
tuer
ces
périlleuse pendant la saison
la
entreprendre un
long voyage
et plus
terres
la
descend un
courant, du
plus grands
qu'une
embarcation
mal
manœuvrée
un mouvement
prévenu
par
un
gronde-
ment
deux kilomètres.
L'attention du
chute,
il
faut
que
les
chef
une
pirogue
montée
par
considérons
propriétaires
juifs
qui
sécurité
d'Auka.
demander
histoire.
et
me
embarrassante
deuxième
canot,
et
je
beaucoup
de
indigènes
patron
par une
pour
apaiser
Saint-
Laurent.
Mes
compagnons
milieu de
s'il m'accompagne jusqu'au terme
de
grandes
délibérations,
que
mon
prétexte fallacieux
déjà
profondément
altérée,
fondre
je
supplie
le
peut
forcé
d'un
mois
au
milieu
toutes
les
directions
pour
s'emparer
de
ce
chef
d'insurgés
un
jour
se sauver
à la
chef
établit une
plantation de manioc et de bananiers, dont il reste encore quelques
vestiges.
Les
Quelques
enrôlés pour
les
morts
Boni dans
son campement
Quelque temps après,
devenue
prover-
biale,
poursuivit
qui avaient
hollandaise. Une
témoigner
de
la
de
ses
femmes.
Une
Un jour,
la poi-
prendre un sabre, mais
Atopa
change
de
conseil
assemblé
et
défense. Alopa,
sont
de
nouveau
assaillis
des
combats
que
grand chef, non
avoir
de
ce
crique
Inini
tribu
leur trafic
pas revenir leurs
éclatante
suivie
;
dessous du
Les Bonis,
comme
de
leur
teint
pâle,
de
leurs
la
chasse,
boire
du
cachiri,
et
danser
coups
de
haches
en
pierre.
Hommes
travers au
Quelques années
tour une famille
nouvelle tentative pour établir
et aux
une
dans les
n'attaquant
que
le
tandis
complètement
peau
comme
tous
forme
de
couronne,
Pour
qu'ils
désirent,
ils
bien affilés.
très volumineuses
plonger dans
la rivière.
Leur
état
les noirs ont le système nerveux
beaucoup
plus
enfant atteints de
On peut établir,
leur tégument cutané
extrêmement
de
ce
ras
de
l'ombilic.
Parmi
les
n'en avons
remarqué qu'une
ce
liquide
en
de
de la ceinture. Dans
colliers
Ce bonhomme
est
au Gadou.
de ce breuvage pour
canotiers.
Ce
chiffon,
manioc pour faire de la cassave et
du
cachiri
l
soigneusement
demandé aux Bonis si
l'agami.
les
produits
agricoles
se procurer,
la
arriver chez les Boucouyennes de
l'Itany.
de
les
mentionner.
Riz.
paru plus
peu
près
abandonnée.
Café.
qualité,
mais
excessivement
rare;
la
plupart
des
hamacs
se
servent,
non
pas
de
la
produit d'une
macération concentrée
de Pobianchi
pays.
Les
nègres
Pêche.
façons.
du robinia
pêche le
Bonis
ouvrir
le
ventre
aux
poissons
en
l'espace
de
quelques
minutes.
Le
coumarou
atteint
harpon
continue
sa
course,
mais
il
nage
beaucoup
moins
faut
soin
me
servait
de
domestique.
Ce
tendre et
après celle
très doucement
avec une
légère pirogue.
rivière.
II
est
impossible
de
tirer
grand
nombre
rivière.
Nous
à celles de
redouté
de
ont
été
attaqués
par
des
chairs
résistance
quelque piraï qui s'y était attaché. En effet, nous avons
pu
nous
convaincre
de
la
puissance
maladresse.
Durant
mon
séjour
chez
d'en
être
réduite
à
ne
manger
voyageur
de
se
trouver
inopinément
abandonné
Boucouyennes
de
l'Itany
quelques
mauvais
fusils
qu'ils
échangent
dans
le
bas
du
fleuve.
Durant notre
cet animal,
près
sa présence
antérieurs
du
Celui-ci, attaqué par derrière au
moment
où
un passage
moment où
parce
qu'ils
n'employaient
se
rivière
et
la
traverser
pendant
la
saison
des
fortes
rapidement de
géant des
ces
combats
disent
qu'une
fois
saisi
il
fait
un
mouvement
petites
familles
de
suivantes
que
nous
avons
écrites
le
5
août
nommé Apa-
en
question.
donne lieu
grands coups
gards
des
chasseurs
pousse
des
cris
de
joie.
Une
lombaire
plus
grandes
analogies
de
peau
pour envoyer
de
que les
Cet
animal
se
fait
réveillent
les
nous rend
compte de
nateur. L'air qui
sort directement donne
se
livre
à
ces
concert
le cerveau petit relativement à la grosseur de son corps,
et
encore
ses
leur
peu
ali-
était
coq.
est
complètement
très
poules autour
des habitations
des rivières; on ne le mange
qu'à
défaut
d'autre
est
chair de
que son immobilité
la
balle le caïman, qui
tous les mammifères qui
des
combats
mutilé
regagne
au
plus
os; mais bientôt
goûter
tous les
un entrain
mariages
ordinaire
et
n'a
rien
de
hommes,
les
singes
rouges,
Jest
Kisti.
J'étonne
il pense que
analogie
avec
le
christianisme?
11
de la
Gouvernement.
un descendant du
que
le
ses
jusque vers l'âge de
pas interdite à
d'épreuve. Nous
toxique.
;
tantôl
d'après
un
véri-
et sept
individus.
Noms des mois.
Yaca,
Sankina.
sopi
glasi
banki
siki
Noms
de
femmes.
Substantifs.
eau-de-vie
verre
faya
feu
apouana
bras
faya
oudou
bois
à
 
Excursion
torride
moral
d'Apatou.
pas,
la
maladie,
de cette
canot et quatre
verse
des
séparer de
à
leurs
bons
soins;
ils
se
leur
service
et
doigts du
d'environ
trente
à
lui
cuisinier, est un
que
la
pêche.
S'ils
aperçoivent
la
queue
d'un
gibier
minuscule
scélérats
sautent
à
terre
et
le
grand
bois
voyageurs de se
de
l'Itany.
En
remontant
l'Itany
forment comme
portantes pour
le voyageur
un
refusaient d'y croire,
ou à gauche. Ces hommes
naïfs, sur-
ainsi
protégeait si
rivière
me
plaisent
le
avons encore
au
maximum
d'intensité
souvenir
restera
éter-
dont
j'ai
droite.
me
vive
qu'auparavant,
dations du
suis obligé
de changer mon gros veston de laine contre un autre plus
léger.
A
un
soleil
torride.
Je
température de
chapeau.
L'évaporation
comme
dans
l'itany,
nous avons marché
y
établir
notre
sept heures. Ces
repas,
marchent
du repas sur
îles,
les
cimes
et
les
sauts
que
Apatou
et Dogue-Mofou éprouvent un vrai plaisir à me raconter, à propos
de
chaque
accident
de
En
passant
près
à la recherche des
Alamo et Dogue-Mofou ayant
rapport direct avec
je
partage
à
côté
il me
nuit
mes
hommes
entretiennent
un
grand
animaux
dangereux.
Après
seize
fort réaliste,
moustiques.
dans
tous
sentier de l'Apaouani.
l'état de faiblesse
cette fois-ci
que j'avais
très flatté
a préparé
pas
poisson
bouilli
ou
de
gibier,
ne
s'occupe
malheur,
canot.
Le
beau
Tartaicu,
qui
tète,
moindre
souri
très
pour
arriver
Maroni
est
terminée.
Enfin
  Après
trente-trois
jours
arrivons
au
dégrad
Les
Indiens
nous
apprennent
Tumuc-Humac
jusqu'à
son
embou-
chure.
La
hauteur
de
la
bassins;
tous
solide
m'avait
annoncé,
il
y
a
quelques
jours,
défaisant
mes
bagages,
une
journaliers, et
ma
Indiens ont fini de
criques.
droite
fleuve Maroni,
mesure de
pendant
de
huit
ou
dix
mètres,
me
fait
obligés
mi-côte
des
montagnes
dans
précipice.
fruits.
Nous
traversons
successivement
les
est
tombé
là
dans
un
précipice
: caï
bruit vers
l'ouest : c'est
à
asseyons
un
des plus
la continuation
de la
Coulé-Coulé
prend
dans
la
direction
du
le gibier dans la plaine,
mes
hommes,
afin
pour
Indiens
me
font
observer
de
pour me
tout
au
sommet de la colline et qu'il sabre à tour de bras.
En
flancs
s'élève
Vers dix
un de ses
Nous
avons
encore
trois
montagnes
peu
salve
de
noirâtre.
Le
cours
j'aie
pris
de
ma
que les jeunes
à
fièvre.
de son
qui se
dirigeait vers
le Yary,
d'Apoïké,
diffèrent
pas
des
Européens.
de
quoi,
ils
les
yeux
des
lecteurs
sépare les
bassins du
L'or
des
criques
ne
provient
absolument
La désagrégation
à
Les monts
jour,
pour
remonter
y
a
de
pénible
dans
celte
longue
tions
indigènes,
nègres,
l'Eldorado.
but que de
la
chaîne
des
véritable mer
resplendissait
ce
prétendu
les
plus
fantastiques.
palais. Quant
(PAGE
de diamètre.
égarée
par
Joseph.
En
Yary
mètres
de
quelle
bonne
fortune.
A
un
peu
à
l'ombre
et
je
dis
à
Bientôt un
coup de
mes
observations
rentré.
Nous
la rivière emportant
la
rivière
il
habite
là-haut,
bien
haut
au-dessus
des
nuages.
Ce
bon
Dieu
a
»
d'une
chaudière.
A
midi,
nous
arrivons
pittoresque
que
temps
laisser
cendre en toute . hâte
fuite devant
je
vois
nos
ennemis
tient
son
arc
à
la
main,
prêt
à
nous
décocher
une
confluent de cette rivière avec
le
Yary.
Nous
descendons
argileuse,
taillée
sensation
de
de palmier. On la
ennemis.
Les
huttes
une
au village.
Je
remarque
qu'aucun
d'eux
ne
tourne
sa
face
du
côté
gens
qui
s'offrent
de
bonne
volonté
sur deux rangs,
peu
d'excitation
jour pour se présenter.
des
schistes.
Ces
un petit serpent
que
facile, est
Roucouyennes
du
Yary
considèrent
le
Parou
comme
question.
Apatou
me
jette
de
l'eau
sur
ce
pays
malsain.
et
demie.
Un
main
qui,
au
dire
des
Indiens,
maladie.
Maintenant
comme un fourneau de fonte qu'on a frotté avec de
la
mine
de
plomb.
Ces
roches
sont
fen-
dillées
intrigués par
eaux de certaines
Yary, non
sont
contenant un peu
pirogue
à
cassave. En
UNE PEINTURE
ALLÉGORIQUE CHEZ
loin on croirait
l'argile
de
diverses
couleurs
délayées
dans
de
l'eau.
Après
une
longue
conversation
avec
notre
grenouille
voulant
prendre
ses
ébats
est
arrêtée
camisas,
beaucoup.
le créole
de Cayenne,
et est allé avec
petit à ce moment. Il resta environ douze lunes chez
les blancs
ne
pouvoir
faire
me
donnent
en
échange
des
des
couronnes
au village
qui pourra
Ouapoupan.
Pompi
village commandé
par Yeleumeu.
moment
J'aime mieux
de
remonter
la
La
sécheresse
sel pour quatre ou
le
Yary.
de la
En un
instant un
»
rive
opposée
est
si
voudrais
bien
il
nous
Ce
n'est
qu'après
jours
de
les
diffi-
cultés
du
de
l'Apaouani,
que
nous
n'avaient
jamais
de
se
procurer
des
liqueurs spiritueuses. C'est
sont en
fait
contraste
avec
couleur
exacte
de
ces
sauvages.
L'idée
ces
sauvages
me
de la pulpe qui
peut les faire
et
des
blancs
par
une
odeur
de
cuir
neuf.
Ce
à devenir
foncé
l'avant
de
leurs sourcils
de la
croissance. Ils
l'on rencontre chez
y
a
qui
donne
à
l'œil
sa
Les
paupières
Les
que dans
Galibis et les
une
épingle,
Ceinture.
loin de se
ceintures. Chez
du
Roucouyennes du
excursions à
travers les
l'Indien, c'est
des doigts. Les
Notre compagnon Apatou
un
en
d'exorcisme
doigt
de
pied,
 
en guise de
un coumarou
trouve le
inconvénient.
propreté.
escabeaux,
et
l'étranger
s'assied
froid
on trouve
dans les
avec
la journée,
n'est
pas
rare
ne boivent
jamais en
basse
simplement
de
pierres
plates
ou
de
n'étant
pas
filtrée,
reste
farine
qu'elle
mais,
la
nécessité
faisant
loi,
la
fin, je la trouvais même assez agréable. Les Indiens font quelquefois
une
liqueur
Religion.
esprit du
lui adresser des.
blancs,
est
seul
l'objet
de
tout
d'arbre,
mais
les
femmes
se mettent
à entonner
constate en prenant
battre.
Un
qualité
de
la
c'est
pour
assied
sur
parures
couronne
de
plumes
aux
couleurs
éclatantes
et les
jambes sont
toutes
spectateurs
en
étouffassent
le
feu
pour
empêcher
l'incendie
du
village.
Ce
contre
de
ma
pirogue.
Il
décharge
tue
un
que les deux
misérables
tuent et
brûlés tout vifs.
recouverts de grosses
que
du
courant.
24
octobre.
Courouapi,
éprouve
une
sensation
des
Mes
hommes
courent
la
 
Tout
sur
son
passage
assister à une
pas de
nous. Ces
même
les
chasser
dans
ce
lieu déjà
épuisés de
d'aller
s'exposer
à
la
dyssenterie
en
prenant
la
de
de
à son embouchure
vers deux heures.
crique
Kou
Parou
et
à la nourriture des
Les
terres
voisines
sont
généralement
basses
et
marécageuses.
Le
courant
distance
bari,
des
pulsations
l
dans
ces
parages,
où
naturellement.
plus
En
la journée.
Je m'en-
six
heures.
Le
bruit
que
nous
avons
distinctement.
bêle (c'est
Tout
dans
le
Apatou a
vu tout
mon
salut.
Ce
n'est pas sans raison que les Indiens du Parou et du
Yary traversent
mon malheur,
une pirogue.
Il faut le
île
rocheuse
qui
sé-
qui
forme
le
de se
et si
courageux que
terre. Ce
sont des
granit.
Nous
continuons
d'abatis,
le
place
comme
une
poutre
en
travers
des
berges,
ces
rivières
ont
au
propriétaire
du
carbet.
charmante famille brésilienne com-
posée de deux jeunes
Dieu   s'é-
crient-ils
dans un langage que j'ai le bonheur de comprendre. Où avez-vous
donc
passé ?
«
du Yary.
dernier
que
Antonio) et
en-
droit
appelé
Porto
Grande,
Mon embarcation
pic
Yary
et
la
pirogue.
caoutchouc. C'est en outre
s'offre
à
nous
transpor-
ter
jusqu'à
Gurupa.
Cette
bourgade,
relâche
Nous
quittons
l'habitation
de
large embarcation
semées
de
matérielle coûte très cher
Gurupa.
La
fièvre
me
reprend.
j'entends
des
sifflements
aigus:
c'est
de
maladie
devait
«
transporté
du
premier
voilier
qui
sortirait
un
capitaine
au
long
chambre
de
commerce
de
Belem,
offrit
pour
rapatrier
mes
que Schomburgk
toxifera.
Les
souliers,
dont
la
semelle
a
été
taillée
française.
du
pays
des
dans ce voyage; Sababodi, revêtu d'un turban et d'une ceinture
rouge
je
de
Nous devons
plutôt que sur
que
des
chutes
sans
ville, non
les
plus
cinq francs
En
et
frayée
affreusement en dehors,
retourner
à
la
Guyane
française.
Je
suis
service de la
biens
rivière de
un vapeur
causer avec un
Le
guerre
;
mais, le navire devant faire de l'hydrographie, nous restons quatre jours en route. 11
est
inutile
je
ne
m'amuse
pas
Maroni.
Les
Hollandais
est
si
basse
que
le
navigateur
n'y
de repère
une
belle
la
marine
vers onze heures du
voguons
gaiement
minuit,
les anciens
ont jamais
même
moment,
Saba,
joyeux,
roche que
les Galibis
trouvé
à
une
est peut-être aussi ancien
Indiens
dessins
anciens
jour-
nellement
peau. Nous avons
avec
couvrir
le
que
ces
les
Cayenne avec
six
jours
qu'ils ont l'audace de me demander une solde
de
l'intérieur
Quintrie
du pays qui se montrent très sympathiques au succès de
ma
mission.
II
voyage.
Nous
tous les
ouverte
un
matin, mais
A
dans
l'espace
de
quelques
Ce
naufrage,
qui
a
causé
la
crochet.
poteau
café
à
grand
canot
voguer
y
a
de
pour les
Nous
avançons
lentement,
et mes
l'usage delà pagaye. Apatou
sur soixante-quinze centimètres
apprentissage de
mes cahiers de
qui
prouvent
que
Vers huit
heures, nous
s'élève
une
vieille
de
de la
réputation guerrière
français
a
fait
massacrer
des femmes
du
maréchal
de
Villars
L'île Acajou
que
des
polissoirs
où
les
celte île.
d'Hermina
qui
commence
la
rivières
chaque côté peut
et
partage
mon
d'excellent vin,
hamacs suspendus
alléger mon embarcation.
niveler
et
célèbre
un
animal
sauter à
tardive chez les Indiens
servant
à
recueillir
colline située
plus de
Indiens venus
la rivière. On
nommées à cause d'un
puisqu'ils admettent
fête pour
les oiseaux.
petit de
hurleur
que
les
Bonis
appellent
baboun
est
le
nous
sommes
obligés
de
nous
servir
de
longues
Lorsque
le
Oury,
thérapeutique
française.
terrains
marécageux.
l'ancien pénitencier
noires que
les
Oyampis
font
cuire
les
dans un
la pulpe
sur une
spathe de
par un
ajoupa, c'est-à-dire
je
distribue
le
un
équipage,
il
faudra
qu'il
m'accompagne
lui-même
astres.
2
septembre.
nous
en
le loisir
droite,
les
aucune
en
la
rive
je
descends
tous
les
Le
chef
des
fais boire
à sa
œufs.