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CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES REMARQUES PRELIMINAIRES 1 - Le présent Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) comprend 11 fascicules: FASCICULE A - PRESCRIPTIONS GENERALES FASCICULE B - TRAVAUX PREPARATOIRES FASCICULE C - TERRASSEMENTS GENERAUX FASCICULE D - CHAUSSEE FASCICULE E - ASSAINISSEMENT HYDRAULIQUE ET OUVRAGES ACCESSOIRES FASCICULE F - OUVRAGES D’ART FASCICULE G - SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS FASCICULE H – POSTE DE PESAGE FASCICULE I - PREPARATION DES MATERIAUX FASCICULE J - CONTROLE DES TRAVAUX FASCICULE M –DEFINITION DES PRIX document.doc- 1

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CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

REMARQUES PRELIMINAIRES

1 - Le présent Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) comprend 11 fascicules:

FASCICULE A - PRESCRIPTIONS GENERALES

FASCICULE B - TRAVAUX PREPARATOIRES

FASCICULE C - TERRASSEMENTS GENERAUX

FASCICULE D - CHAUSSEE

FASCICULE E - ASSAINISSEMENT HYDRAULIQUE ET OUVRAGES ACCESSOIRES

FASCICULE F - OUVRAGES D’ART

FASCICULE G - SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS

FASCICULE H – POSTE DE PESAGE

FASCICULE I - PREPARATION DES MATERIAUX

FASCICULE J - CONTROLE DES TRAVAUX

FASCICULE M –DEFINITION DES PRIX

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SOMMAIRE

FASCICULE A - PRESCRIPTIONS GENERALES 11A1 - OBJET - DESCRIPTION ET CONSISTANCE DES TRAVAUX 12A1-1 OBJET DU MARCHE 12A1-2 DESCRIPTION DES TRAVAUX 12

A1-2.1 CARACTERISTIQUES DE L'AMENAGEMENT 12A1-2.1.1 Caractéristiques géométriques 12

A1-2.2 TERRASSEMENTS 13A1-2.3 CHAUSSEE14A1-2.4 ASSAINISSEMENT 15A1-2.5 OUVRAGES D’ART 15A1-2.6 SIGNALISATION ET EQUIPEMENT 16A1-2.7 ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX 16

A2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX 16A3 - PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX 17A3-1 CONTRAINTES TECHNIQUES D’EXECUTION 17A3-2 CONTRAINTES DE CIRCULATION 17A3-3 CONTRAINTES LIEES AUX RESEAUX DE SERVICES 18A3-4 PROGRAMME DES TRAVAUX ET JOURNAL DE CHANTIER 18A3-5 PROGRAMME GENERAL 18A3-6 CONTENU 18A3-7 PIECE A / NOTE TECHNIQUE 18A3-8 PIECE B / PROGRAMME D’EXECUTION 19

L’Entrepreneur doit soumettre un programme d’exécution général pour approbation conformément à la Sous-Clause 8.3 (FIDIC Rouge). 19

A3-9 PIECE C / PLANNING DETAILLE 19A3-10 APPROBATION20A3-11 MISES A JOUR 20A3-12 PROGRAMME HEBDOMADAIRE 20A3-13 REUNIONS DE CHANTIER 20A3-14 JOURNAL DE CHANTIER 20A3-15 PHASAGE DES TRAVAUX 21A3-16 PLANCHES D’ESSAIS 21

A3-16.1 Généralités 21A3-16.2 Objectifs 22A3-16.3 Modalités d'exécution 22A3-16.4 Matériels 23A3-16.5 Essais et contrôles 23A3-16.6 Couts 23

A4 - PROJET D’EXECUTION 23A4-1 GENERALITES 23

a4-1.1. Renseignements fournis par le Maître de l'Ouvrage 23a4-1.2. Documents d'exécution 23A4-1.3 Projets d'exécution 24A4-1.4 Projet de référence 24A4-1.5 Délais de présentation 24A4-1.6 Plans-types complémentaires 25A4-1.7 Modification du projet en cours de travaux 25A4-1.8 Dossier de récolement 25

A4-2 APPROBATION DE L’INGÉNIEUR 26A4-2.1 Dispositions générales 26A.4-2.2 Délais 26

A.4-2.2.1Demande d’approbation 26A.4-2.2.2Approbation finale 26

A4-2.3 Mention "Bon pour exécution" 26A5 MISE AU POINT DES DOCUMENTS POUR L'EXECUTION DES TERRASSEMENTS ET DES OUVRAGES 27A5-1 IMPLANTATION DE LA ROUTE 27A5-2 MISE AU POINT DES DOCUMENTS D’EXECUTION DES TERRASSEMENTS 27

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A5-3 CUBATURE DES TERRASSEMENTS 28A5-4 TRANSPORTS DE TERRES 28A5-5 IMPLANTATION DES OUVRAGES 28A5-6 DOCUMENTS D'EXECUTION DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT28

A6 PLAN D’ASSURANCE QUALITE 29A6-1 COMPOSITION DU P.A.Q 29A6-2 ORGANISATION GÉNÉRALE 29A6-3 PROCÉDURES D’EXÉCUTION 30

A6-3.1 Contenu 30A6-3.2 Contrôle intérieur 30

A6-4 PHASES D’ÉTABLISSEMENT ET D’APPLICATION DU PAQ 30A6-4.1 Pendant la période de préparation des travaux 30A6-4.2 Au cours des travaux mais avant toute phase d’exécution et conformément aux délais prescrits par

le Marché 31A6-4.3 Pendant l’exécution 31A6-4.4 A l’achèvement des travaux 31

A6-5 CONTRÔLE INTÉRIEUR 31A6-5.1 Les essais du contrôle intérieur 31A6-5.2 Laboratoire31

A6-6 CONTRÔLE EXTÉRIEUR 32A6-6.1 Points d’accord, point d’arrêt et délais de préavis 32A6-6.2 Essais de Contrôle extérieur 32

A7 EXECUTION DES TRAVAUX 32A7-1 DEBROUSSAILLEMENT32A7-2 ZONES D’EMPRUNT ET CARRIERES 33A7-3 DEPOTS 33A7-4 REMBLAI 34

A8 INSTALLATIONS ET REPLI DE CHANTIER 34A8-1 DEVIATIONS PROVISOIRES 35A8-2 INSTALLATIONS GENERALE DE CHANTIER-OCCUPATION ET UTILISATION DE TERRAINS PRIVES.

35A8-2.1 GENERALITES 36A8-2.2 BUREAUX, LOGEMENTS ET MATERIEL 37

A8-2.2.1 Bureaux, logements et laboratoire 37A8-2.2.2 Véhicules pour la mission de contrôle et le Maître d’Ouvrage 40A8-2.2.3 Dispositions particulières 40

A9 PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT 40A9-1 OBLIGATIONS ENVIRONNEMENTALES GENERALES DE L’ENTREPRENEUR 41A9-2 OBLIGATIONS ENVIRONNEMENTALES PARTICULIERES DE L’ENTREPRENEUR 42A9-3 MESURES POUR RESPECT DES ZONES, LIEUX, ELEMENTS ET PERIODES SENSIBLES 43A9-4 CIRCULATION DES VEHICULES 44A9-5 GESTION DES PRÉJUDICES CAUSÉS AUX BIENS ET PROPRIÉTÉS PRIVES 44

A10- PRISE EN COMPTE DU GENRE 45A11- SANTE  HYGIENE ET SECURITE 46A11-1 MESURES GÉNÉRALES DE SÉCURITÉ 47A11-2 MESURES PARTICULIERES DE SÉCURITÉ 47

Clôtures temporaires 47Eclairage 48Activités à proximité des équipements électriques 48Consignes de sécurité 48Rapports sur les incidents 48Panneaux 48Vêtements et d’équipements de protection 48Services de lutte contre l’incendie 49

A11-3 MESURES DE SANTÉ 49Services de premiers secours et services médicaux 49Alimentation en eau 49Installations d’assainissement 50Elimination des déchets 50Logements des travailleurs 50

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A12- ETABLISSEMENT DES RAPPORTS SUR LES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX, SANITAIRES ET SECURITAIRES 51A13 NORMES 51

FASCICULE B - TRAVAUX PREPARATOIRES 58B1 DEGAGEMENT DE L'EMPRISE 59B2 RESEAUX DE SERVICES 59B3 PREPARATION DU TERRAIN 59B3-1 NETTOYAGE DU TERRAIN - DEBROUSSAILLEMENT 59B3-2 DEMOLITION DES OUVRAGES 60B3-3 CARRIERES - EXCAVATIONS 60B3-4  REMBLAYAGE DES FOUILLES 60B3-5 PASSAGES ROUTIERS PROVISOIRES 60B3-6 DEPOSE DE LA SIGNALISATION EXISTANTE 60

B4 ENTRETIEN DE LA ROUTE EXISTANTE PENDANT LES TRAVAUX 61B4-1 ENTRETIEN COURANT DE LA CHAUSSEE 61

B5 PLANTATIONS 61B5-1 TERRE VEGETALE 61B5-2 PLANTATION D'ARBRES 61

FASCICULE C - TERRASSEMENTS GENERAUX 62C1 PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX 63C1-1 PROVENANCE ET FOURNITURE DES MATERIAUX 63C1-2 DOCUMENTS D'EXECUTION 63C1-3 QUALITE DES MATERIAUX 63

C2 EXECUTION DES DEBLAIS ET DES REDANS 64C2-1 EXECUTION DES DEBLAIS 64

C2-1.1 Prescriptions PARTICULIÈRES à l’exécution des DÉBLAIS à l’explosif 65C2-1.1.1 Sécurité 65C2-1.1.2 Plans de tir 65C2.1.1.3 Réutilisation des matériaux 65C2-1.1.4 Fond de forme 65C2-1.1.5 Pré découpage des talus 65

C2-2 REHABILITATION ET REPROFILAGE DES TALUS EXISTANTS 66

C3 MATERIAUX POUR REMBLAIS 66C4 OPERATIONS PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE 68C4-1 PURGES 68C4-2 PREPARATION SPECIFIQUE AUX ASSISES DE REMBLAI 68C4-3 DECAPAGE DE L'EMPRISE ROUTIERE 68

C5 REMBLAIS 68C5-1 MISE EN ŒUVRE 68C5-2 COMPACTAGE 69

C6 COUCHE DE FORME 70C6-1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FORME 70C6-2 MISE EN ŒUVRE 70C6-3 COMPACTAGE 70

C7 CONTROLE - RECEPTIONS 70C7-1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (CONTRÔLE INTERIEUR) 70C7-2 CONTROLES ET RECEPTIONS PAR L’INGÉNIEUR (CONTRÔLE EXTERIEUR) 71

C7-2.1 CONTROLES ET RECEPTION DES TERRASSEMENTS ET COURONNEMENT DE la PLATEFORME 71

C7-2.2 CONTROLES ET RECEPTION TOPOGRAPHIQUE 72C8 GEOTEXTILE 72C8-1 CIRCULATION DES ENGINS 73

FASCICULE D - CHAUSSEE 74D1 TERMINOLOGIE ET ABREVIATIONS 75

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D2 EMPRUNTS DE GRAVELEUX LATÉRITIQUE POUR COUCHE DE FONDATION ET BASE 75D3 CARRIERES POUR AGREGATS - SABLES - GRAVILLONS - ET MATERIAUX ROCHEUX 76D4 COUCHE DE FONDATION 78D4-1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION 78

D4-1.1 PROVENANCE 78D4-1.2 QUALITE 78

D4-2 EXECUTION DE LA COUCHE DE FONDATION 78D4-3 CONTROLES - RECEPTION 79

D4-3.1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (contrôle interieur) 79d4-3.2 CONTROLES PAR L’INGÉNIEUR (contrôle exterieur) 80D4-3.3 RECEPTION TOPOGRAPHIQUE - TOLERANCE 80

D5 COUCHE DE BASE ET ACCOTEMENTS 80D5.1 PROVENANCE DES MATERIAUX 80D5.2 QUALITE DES MATERIAUX 81D5.3 EXECUTION DE LA COUCHE DE BASE EN GRAVELEUX LATERITIQUES 81D5.4 CONTROLES – RECEPTION - TOLERANCES 83

D5.4.1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (contrôle interieur) 83D5.4.2 CONTROLES par L’INGÉNIEUR (contrôle exterieur) 83

D6 REVÉTEMENT 84D6-1 LES LIANTS 84D6-2 LIANT POUR DIFFERENTES COUCHES 84

D6-2.1 LIVRAISON ET STOCKAGE 85D6-2.2 CONTROLE Interieur 85

D6-3 IMPREGNATION SUR COUCHE DE BASE 86D6-4 ENDUITS SUPERFICIELS 87

D6-4.1 QUALITE DES GRANULATS87D6-4.2 MISE EN ŒUVRE DES ENDUITS SUPERFICIELS 87D6-4.3 REPANDAGE ET CYLINDRAGE DES GRAVILLONS 88

D6-5 CONTROLES - RECEPTION 88D6-5.1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (contrôle interieur) 88D6-5.2 CONTROLES par L’Ingénieur (contrôle exetrieur) 89

FASCICULE E - ASSAINISSEMENT HYDRAULIQUE ET OUVRAGES ACCESSOIRES90

E1 FOUILLES - LITS DE POSE - REMBLAIS TECHNIQUES 91E1-1 FOUILLES 91E1-2 QUALITE DES MATERIAUX POUR LITS DE POSE, REMBLAIS TECHNIQUES ET REMBLAIS

CONTIGUS AUX OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT 91E1-3 LITS DE POSE, REMBLAIS TECHNIQUES ET REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES

D'ASSAINISSEMENT 92E1-4 COUCHE DE PROTECTION DES OUVRAGES 92E1-5 BLINDAGE 92E1-6 CONTROLES ET RECEPTION 93

E1-6.1 CONTROLES ET RECEPTION DES FONDS DE FOUILLES 93E1-6.2 CONTROLES ET RECEPTION DES REMBLAIEMENTS DE FOUILLES 93

E2 BETON POUR ASSAINISSEMENT ET OUVRAGE D’ART 93E2-1 QUALITE DES MATERIAUX POUR BETON ARME 93

E2-1.1 CIMENT POUR BETON 93E2-1.1.1 Nature et qualité 93E2-1.1.2 Provenance et mode de livraison : 93E2-1.1.3 Stockage : 93

E2-1.2 SABLE 94E2-1.2.1 Nature et qualité : 94E2-1.2.2 Stockage 94

E2-1.3 GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETON 95E2-1.3.1 Nature et qualité 95E2-1.3.2 Stockage 95

E.2-1.4 ADJUVANTS POUR BETON 95E.2-1.5 EAU DE GACHAGE DES BETONS 96E.2-1.6 PRODUIT DE CURE 96E.2-1.7 DOSSIER D'ETUDE DES BETONS 96

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E2-1.7.1 Dispositions Envisagees 96E2-1.7.2 Justification de la composition des bétons 97E2-1.7.3 Programme de bétonnage 97

E2-1.8 ARMATURES A HAUTE ADHERENCE POUR BETON ARME 97E2-1.8.1 Nuance des aciers 97E2-1.8.2 Réception 98E2-1.8.3 Domaine d'emploi 98E2-1.8.4 Propreté des armatures 98E2-1.8.5 Tolérances sur la position des armatures 98

E2-1.9 BOIS DE COFFRAGE 98E2-1.10 CONTROLES DE QUALITE DES MATERIAUX 98

E2-1.10.1 Essais préliminaires : 98E2-1.10.2 Essais de réception : 98E2-1.10.3 Mode opératoire des essais 99

E2-2 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS 99E2-2.1.1 Confection des éprouvettes 100E2-2.1.2 Conservation des éprouvettes100E2-2.1.3 Epreuves d'étude 100E2-2.1.4 Epreuves de convenance 100E2-2.1.5 Epreuves de contrôle 101E2-2.1.6 Epreuves d'information 101

E2-2.2 ESSAIS EXTERIEUR RÉALISÉS PAR L'INGÉNIEUR 101E2-2.2.1 Interprétation des essais 102E2-2.2.2 Epreuve d’étude 102E2-2.2.3 Epreuve de conformité 102E2-2.2.4 Epreuve de contrôle : 102

E.2-2.3 CONDITIONS DE BETONNAGE 104E2-2.3.1 Dispositions générales de protection du béton 104E2-2.3.2 Produit de cure 104E2-2.3.3 Bétonnage par temps chaud 104

E.2-3 TRANSPORT ET MANUTENTION 105E.2-4 MISE EN ŒUVRE 106

E.2-4.1 PRESCRIPTIONS GENERALES 106E.2-4.2 MISE EN PLACE DES BETONS 106E.2-4.3 VIBRATION DU BETON 106E.2-4.4 PROGRAMME DE BETONNAGE 106E.2-4.5 REPRISE DE BETONNAGE 107E.2-4.6 SURFACES NON-COFFREES 107E.2-4.7 DECOFFRAGE, DECINTREMENT 107

E.2-5 CURE DU BETON 107E.2-5.1 PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CURE ET AUX PROCEDES DE CURE

107E.2-5.2 DEBUT ET DUREE DE LA CURE 107E.2-5.3 CONDITIONS DE TEMPERATURE PARTICULIERES 108

E.2-6 COMPOSITION DU PLAN D'ASSURANCE DE LA QUALITE 108E.2-6.1 UN CONTROLE INTERIEUR 108E.2-6.2 UN CONTROLE EXTERIEUR 109

E.2-7 ACCEPTATION DU BETON 109

E3 DALOTS EN BETON ARME 109E 3-1 ETUDES D’EXÉCUTION 109E 3-2 GÉNÉRALITÉS 109E 3-3 DETAILS DES ETUDES 110E 3-4 PROGRAMME D’EXÉCUTION DES TRAVAUX 110E 3-5 PROJET D’INSTALLATION DE CHANTIER 110E 3-6 CONTENU DU DOSSIER D’EXECUTION 111E 3-7 CONTRÔLE ET RECEPTION 112

E4 TETES DES DALOTS 112E4-1 PROVENANCE ET SPECIFICATION DES MATERIAUX 112E4-2 EXECUTION 112E4-3 CONTROLE ET RECEPTION 112

E5 OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT MACONNES ET BETONNES 113E5-1 DESCENTES D’EAU 113

E6 PERRES MACONNES - MACONNERIES DE MOELLONS 113

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E7 GABIONS 114E7.1 RECEPTION DES GABIONS 114E7-2 MISE EN OEUVRE DES GABIONS 114E7-3 REMPLISSAGE 115

E9 GARGOUILLE 115E10 BORDURES 116E11 FOSSES 116E11-1 FOSSES LATERAUX DE CRETE ET DIVERGENTS EN TERRE 116E11-2 FOSSES BETONNES 117E11-3 FOSSES REVETUS EN PERRE MACONNE 117E11-4 CANIVEAUX BETONNES 117

FASCICULE F - OUVRAGES D’ART 119F1-1 CONSISTANCE DES TRAVAUX 120F1-2 DOCUMENTS APPLICABLES 121F1-3 ETUDES D’EXÉCUTION 121

F1-3.1 Généralités 121F1-4 DETAILS DES ETUDES 123F1-5 PROGRAMME D’EXÉCUTION DES TRAVAUX 123F1-6 PROJET D’INSTALLATION DE CHANTIER 123F1-7 ASSURANCE DE LA QUALITÉ 123F1-8 PLAN D’ASSURANCE DE LA QUALITÉ 124F1-9 REMBLAI D’OUVRAGE 124F2-1 FOUILLES - REMBLAIEMENT DES FOUILES 124F2-2 FOUILLES POUR FONDATION DES OUVRAGES 124F2-3 FONDATION SUR PIEUX 125

F3 OUVRAGES PROVISOIRES 127F4 CHARPENTE METALLIQUE 128F5 TOLERANCES DES MESURES DE PARTIES D’OUVRAGES TERMINEES. 128F6 CHAPE D’ETANCHEITE 128

F6-1 Etanchéité type B3A 128Composition du complexe étanche 128Chape de bitume armé 129Deuxième couche d'étanchéité 129

F6-2 Etanchéité mince 129Composition du complexe étanche 129Description des matériaux 129Réception - Assurance de la Qualité 130

F7 APPAREILS D’APPUIS 131F7-1 QUALITÉ DES MATÉRIAUX 131F7-2 RÉCEPTION DES APPUIS 131F7-3 TOLERANCES 131

F8 JOINT DE CHAUSSEE 132F9 BARRIERE NORMALE BN4 132F10 BOSSAGE POUR APPAREILS D’APPUI 132F11 FOURREAUX POUR PASSAGE DES CABLES 133F12 GARGOUILLES 133F13 TOLERANCES SUR OUVRAGE FINI ET ACHEVEMENT DE L'OUVRAGE 133F13-1 TOLÉRANCES GÉOMÉTRIQUES SUR L’OUVRAGE FINI 133F13-2 TOLÉRANCE GÉNÉRALE DE DIMENSION 133F13-3 DÉFAUT D’APLOMB133F13-4 TOLÉRANCE DE RECTITUDE 133

F14 REPRISE DES IMPERFECTIONS OU DES NON- CONFORMITES EVENTUELLES134

F14-1 GÉNÉRALITÉS 134F14-2 DÉFAUTS DE NATURE À PORTER ATTEINTE À LA QUALITÉ STRUCTURALE 134F14-3 DÉFAUTS D’ASPECT - RAGRÉAGES 134

F15 DOSSIER DE RECOLEMENT 134

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F16 NETTOYAGE FINAL 135F17 EPREUVES SUR LE PONT 135F17.1 BUT 135F17-2 MÉTHODE DE MISE EN CHARGE 135F17-3 MÉTHODES DE MESURE DES DÉFORMATIONS 135F17-4 NÉCESSITÉ ET CONSISTANCE DES ÉPREUVES. 135F17-5 CHARGES SUR LES CHAUSSÉES. 136

F17-5.1 Constitution de la charge d´épreuve. 136F17-5.2 Epreuves par poids mort. 136F17-5.3 Epreuves par poids roulant. 136

F17-5.3.1 Visite des ouvrages 137F17-5.3.2 Mesure de flèches et déformations. 137F17-5.3.3 Procès-verbal des épreuves . 137

F18 COFFRAGE ET BETON EN PAREMENT 137F19 ARMATURES DE BETON ARME 138F19.1 CHOIX ET PROVENANCE DES ARMATURES 138F19-2 CONDITIONNEMENT 138F19-3 TRANSPORT. MANUTENTION ET STOCKAGE 138F19-4 ACCEPTATION DES LOTS D'ARMATURES 138F19-5 PRESCRIPTIONS GENERALES 139F19-6 ARRIMAGE ET CALAGE DES ARMATURES 139F19-7 ARRIMAGE 139F19-8 CALAGE 139F19-9 CONTINUITE DES ARMATURES 139F19-10 ARMATURES EN ATTENTE 140F19-11 PROPRETE DES ARMATURES 140F19-12 TOLERANCE 140F19-13 CONTENU DES PROCEDURES D'EXECUTION 140F19-14 CONTROLE 140

F20 BETONS ET MORTIERS 140F20-1: QUALITE DES MATERIAUX POUR BETON ARME 140

F20-1.1 CIMENT POUR BETON 140F20-1.2 SABLE 141F20-1.3 GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETON 141F20-1.4 ADJUVANTS POUR BETON141F20-1.5 EAU DE GACHAGE DES BETONS 141F20-1.6 PRODUITS DE CURE 141F20-1.7 DOSSIER D’ETUDE DE BETON 141F20-1.8 ARMATURES A HAUTE ADHERANCE POUR BETON ARME 141F20-1.9 BOIS DE COFFRAGE 141F20-1.10 CONTROLES DE QUALITE DES MATERIAUX 141

F20-2 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS 141F20-2.1 ESSAIS ET CONTROLES 141F20-2.2 CONDITIONS DE BETONNAGE 141

F20-3 TRANSPORT ET MANUTENTION 141F20-4 MISE EN OEUVRE 141

F20-4.1 PRESCRIPTIONS GENERALES 141F20-4.2 MISE EN PLACE DE BETON 141F20-4.3 VIBRATION DU BETON 141F20-4.4 PROGRAMME DE BETONNAGE 141F20-4.5 REPRISE DE BETONNAGE 141F20-4.6 SURFACE NON COFREE 142F20-4.7 DECOFFRAGE, DECINTREMENT 142

F20-5 CURE DE BETON 142F20-5.1 PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CURE ET AUX PROCEDES DE CURE

142F20-5.2 DEBUT ET DUREE DE LA CURE 142F20-5.3 CONDITIONS DE TEMPERATURE PARTICULIERES 142

F20-6 COMPOSITION DU PLAN D’ASSURANCE DE LA QUALITE 142F20-6.1 UN contrôle INTERIEUR 142F20-6.2 UN contrôle EXTERIEUR 142

F20-7 ACCEPTATION DU BETON 142

document.doc- 8

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F20-8 MISE EN ŒUVRE 143F20-8.1 PRESCRIPTIONS GENERALES 143F20-8.2 VIBRATION DU BETON 143F20-8.3 REPRISE DE BETONNAGE143F20-8.4 SURFACES NON-COFFREES 143F20-8.5 DECOFFRAGE, DECINTREMENT 143

F20-9 CURE DU BETON 143F20-9.1 PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CURE ET AUX PROCEDES DE CURE

143F20-9.2 DEBUT ET DUREE DE LA CURE 144F20-9.3 CONDITIONS DE TEMPERATURE PARTICULIERES 144

F20-10 DOSSIER D'ETUDE DES BETONS144F20-10.1 DISPOSITIONS ENVISAGEES 144F20-10.2 JUSTIFICATION DE LA COMPOSITION DES BETONS 145F20-10.3 PROGRAMME DE BETONNAGE 145

F20-11 COMPOSITION DU PLAN D'ASSURANCE DE LA QUALITE 145F20-11.1 UN CONTROLE INTERIEUR 146

F20-11.1.1 Contrôle interne 146F20-11.1.2 Contrôle externe 146

F20-11.2 UN CONTROLE EXTERIEUR 146F20-12 ACCEPTATION DU BETON 146

FASCICULE G - SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS 147G1 SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS - NATURE DES TRAVAUX 148G1-1 CONSISTANCE DES TRAVAUX 148G1-2 DESCRIPTION DES TRAVAUX 148

G1-2.1 GENERALITES 148G1-3 PROVENANCE DES MATERIAUX 148

G2 SIGNALISATION VERTICALE 148G2-1 IMPLANTATION 148

G2-1.1 IMPLANTATION VERTICALE ET LATERALE 148G2-1.2 IMPLANTATION LONGITUDINALE 148

G3 SIGNALISATION HORIZONTALE 149G3-1 PEINTURE ROUTIERE 149G3-2 MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX 150G3-3 APPLICATION DES PRODUITS DE MARQUAGE AU SOL 150G3-4 CONTROLE D'EXECUTION DU MARQUAGE AU SOL 151

G3-4.1 Contrôle du produit 151G3-4.2 Contrôle du module 151G3-4.3 Autres contrôles 151

G4 BORNES KILOMETRIQUES, PENTA-KILOMETRIQUES ET BALISES DE VIRAGES151

G5 GLISSIERES DE SECURITE 152

FASCICULE H – POSTE DE PESAGE 153H1 EQUIPEMENT DE PESAGE DE LA STATION 154H1-1 OBJECTIFS DU SYSTÈME 154H1-2 INFRASTRUCTURE DE LA STATION DE PESAGE 154H1-3 EQUIPEMENT SPÉCIFIQUE DE PESAGE 154H.1-4 FONCTIONNEMENT DE LA STATION DE PESAGE 155H1.5 LOT DE MAINTENANCE 156H1-6 ORIGINE, HOMOLOGATION ET AGREMENT 157H1-7 INSTALLATION ET MISE EN ŒUVRE 157

H2 FORMATION ET DOCUMENTATION 157H2-1 PROGRAMME DE FORMATION 157

H3 DOCUMENTATION 158H4 GARANTIE 158H5 SAUVEGARDE DE LA CONCURRENCE 158H5-1 GÉNÉRALITÉS 158

document.doc- 9

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H5-2 CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES ET TECHNOLOGIQUES DES MATÉRIELS 158

ANNEXES 165ANNEXE A : MATERIEL DE LABORATOIRE DE L’ENTREPRENEUR………………………………………167ANNEXE B : MATERIEL DE LABORATOIRE DE LA MISSION DE CONTROLE……………………………171ANNEXE C : MISE EN ŒUVRE DU PGES – EXTRAIT DU RAPPORT FINAL………………………………...175ANNEXE D : FORMULAIRE DE NOTIFICATION D’INCIDENT……………………………………………….181

FASCICULE I - PREPARATION DES MATERIAUX 183

FASCICULE L - CONTROLE DES TRAVAUX 196

FASCICULE M – DEFINITION DES PRIX 207

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FASCICULE A - PRESCRIPTIONS GENERALES

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A1 - OBJET - DESCRIPTION ET CONSISTANCE DES TRAVAUX

A1-1 OBJET DU   MARCHE

L’objet du présent appel d’offres est de recruter une entreprise de travaux publics ou du génie civil en vue de la réalisation des travaux de construction et de bitumage de la route Sabou-Koudougou-Didyr.

Le présent marché a pour objet  les travaux de construction de la route nationale Sabou – Koudougou – Didyr, inscrits au Programme Millenium Challenge Corporation (MCC). La longueur de la route entre Sabou et Didyr est de 80,25 Km environ, y compris le bitumage des bretelles d’accès à Koudougou (au droit du début et fin du contournement) sur une longueur de 2,15 km. La route Sabou – Koudougou – Didyr fait partie du réseau national du Burkina. Elle assure la liaison entre les différentes provinces des régions du Centre Ouest et de la Boucle du Mouhon, d’une part et entre ces deux régions et la capitale Ouagadougou et les pays voisins (Côte d’Ivoire, Ghana, Mali), d’autre part. Cette route est actuellement en terre de largeur 6 à 8 m, avec un état plus ou moins dégradé par endroits rendant la circulation et l’accès aux différents villages aléatoires, surtout durant la saison de pluie.

A partir du PK 26+500 et juste après le passage à niveau de la voie ferrée, la route devient bitumée. Ce tronçon revêtu se termine au PK 27+900 à l’embranchement avec la RN14 (vers Dédougou) au niveau des stations service d’essence TOTAL et SKI.

Les travaux comprennent notamment :- la réalisation des terrassements pour l’élargissement des routes et pour les modifications du tracé

et du profil en long;- la réhabilitation et la remise au profil des talus en déblai ;- l'aménagement des embranchements;- l'exécution du corps de chaussée ;- la mise en œuvre du revêtement en enduit superficiel bicouche;- la réalisation de l'assainissement hydraulique longitudinal et transversal;- la démolition de quelques buses et dalots existants ;- le rallongement de certains dalots en bon état ;- l'exécution de nouveaux dalots en béton armé;- l’exécution d’un pont en béton armé sur la rivière Pouni au PK 59+230, d’une longueur de 84 m - la fourniture à pieds d’œuvre et la mise en place de la signalisation et des équipements routiers ;

A1-2 DESCRIPTION DES TRAVAUX

A1-2.1 CARACTERISTIQUES DE L'AMENAGEMENT

A1-2.1.1 Caractéristiques géométriques

Les caractéristiques géométriques du tracé en plan et du profil en long ont été modifiées en fonction des caractéristiques géométriques définies selon la vitesse de référence. Les caractéristiques géométriques sont reportées sur les plans.

Vitesse de référence : 100 Km/h Tracé en plan

Rayon minimal normal : 665 m Rayon minimal absolu : 425 m

Profil en longDéclivité maximale en rampe : 5 % Rayon en angle saillant minimal normal : 17 000 m Rayon en angle saillant minimal absolu : 10 000 m

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Rayon en angle rentrant minimal normal: 4 200 m Rayon en angle rentrant minimal absolu : 3 000 m

Profil en travers

1) Dans les alignements droits, les profils en travers courants ont les caractéristiques suivantes:

- largeur de la plate-forme 10,20 m ;- largeur de la chaussée revêtue en bicouche 7,20 m- largeur de l'imprégnation 7.20+2x1,50 m (+ surlargeurs éventuelles)- Largeur des accotements revêtus

en monocouche 2 x 1, 50 m - dévers de la chaussée 2,5 %- dévers des accotements 4%- pente des talus du remblai 3/2 (horizontal/vertical)- pente des talus en déblai variable en accord avec les caractéristiques des matériaux

En agglomération les caractéristiques suivantes ont été adoptées :

- largeur de la plate-forme 12,20 m ;- largeur de la chaussée revêtue 8,20 m- Largeur des accotements revêtus

En monocouche 2 x 2, 00 m

Des aires de stationnement avec élargissement sur les deux côtés ont été prévues au niveau des villages et là où elles s’avèrent nécessaires. Ils seront aménagés essentiellement aux points suivants :

- à la sortie de Sabou, après le PK0 (début de projet),- au droit des localités et villages suivants : Sourgou, Koudougou, Réo, Bonyolo, Pouni, Bouldié,

Didyr, Kia, Sapala, Issapogo, Koin, Toma, Biba, Siéna, Saran et Kassan,- à l’entrée de Tougan (PK fin de projet)

A1-2.2 TERRASSEMENTS

a) Dans les zones de modifications du tracé et du profil en long de la route les terrassements comprennent notamment :

- le décapage de la terre végétale, quelle qu'en soit l'épaisseur, sur toute la largeur des terrassements et sa mise en dépôt;

- la préparation et le compactage pour l'assise des remblais;

- les déblais pour l'abaissement de la plate-forme et l'exécution des fossés et exutoires, le compactage et le profilage des fouilles de déblai;

- l’exécution et le compactage des remblais dans les variantes du tracé ;

- l’exécution des redans et des remblais pour l’élargissement de la plate-forme existante ;

- l'exploitation des emprunts pour l'exécution des remblais et celle de la couche de forme;

- le régalage et la finition de la plate-forme en remblai ou en déblais, avec réhabilitation et dressage des talus;

- l'aménagement ordonné des dépôts de matériaux;

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- l'exécution de la couche de forme, si nécessaire, au moyen de matériaux sélectionnés et leur compactage;

- le revêtement des talus de remblais et de déblais avec de la terre végétale, conformément aux instructions de l'Ingénieur;

- la plantation d'herbe et d'arbres sur les talus, conformément aux instructions de l'Ingénieur ;

- l’exécution des purges sur l’assise des remblais.

- La mise en place de la signalisation et des équipements comprenant la fourniture des pieds d’œuvre.

Protection des talus de remblai:

L'Ingénieur pourra prescrire la protection de certains talus:

- au moyen de perrés en moellons bruts, de maçonnerie de moellons de béton ou de gabions,

- au moyen de mise en végétation de plantes locales sélectionnées.

L'Ingénieur aura également faculté de supprimer l'exécution de ces protections s'il les juge inutiles.

b) Dans les tronçons en déblai, les terrassements comprennent notamment:

exécution des déblais dans le tronçon; élargissement, réhabilitation et remise au profil des talus en déblai existants; reprofilage des talus, avec création d'une banquette de repos à leur pied; construction d'un fossé revêtu en perré maçonné ou en béton armé au pied des talus ; protection des talus par l'exécution de banquettes, si nécessaire.

A1-2.3 CHAUSSEE

La chaussée a été dimensionnée en considérant l'essieu de 13 tonnes pour un trafic d’environ 600 000 essieux équivalents de 13 tonnes.

Les travaux en objet comprennent l'exécution complète de la chaussée et de ses accotements, conformément aux plans correspondants.

La couche de roulement est prévue en bicouche.

La couche de base est prévue en graveleux latéritiques naturels, mise en œuvre sur toute la largeur de la chaussée, soit 10,20 m en rase campagne ou 12,20m en agglomération

La couche de fondation est prévue en graveleux latéritiques naturels mise en œuvre sur toute la largeur de la chaussée et s'appuyant sur une plate-forme de classe S3 (CBR>10%) ou S4 (CBR>15%). Pour les zones à plate-forme S2 (CBR < 10%) la mise en œuvre d’une couche de forme en graveleux latéritiques naturels de 30 cm est prévue.

Les accotements sont prévus avec une largeur de 1,50 m chacun. Ils seront constitués d'une couche de base, d'une couche de fondation et d'un enduit superficiel monocouche.La structure de la chaussée se compose de :

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ROUTESabou - Didyr Didyr-Tougan

Revêtement bicouche BicoucheCouche de base en graveleux latéritiques

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Couche de fondation en graveleux latéritique

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A1-2.4 ASSAINISSEMENT

Les travaux comprennent notamment :- l'exécution des fossés latéraux et leur revêtement conformément aux plans;- l'exécution de caniveaux en béton armé, couverts là où cela est nécessaire;- la mise en œuvre de nouveaux ouvrages hydrauliques (dalots);- l’éventuel aménagement des bassins versants susceptibles d’érosion et les mesures techniques

nécessaires à mettre en place permettant la réduction de la vitesse des eaux de ruissellement et leur canalisation vers les ouvrages indiqués.

- Les dalots en béton armé sont énumérés à la nomenclature des ouvrages d'assainissement et leurs emplacements sont présentés sur les plans d'implantation.

Chaque dalot est défini par un plan de coffrage et un plan d’armature.Les ouvrages d'assainissement font l'objet de plans types présentés dans le dossier de plans.- l'exécution des têtes des dalots;- la réalisation de fossés de crête ou de pied de talus, d'exutoires et de fossés divergents ; la section

originale sera supérieure de moitié au moins à celle du fossé dont ils assurent l'évacuation;- la fourniture et la pose de perrés maçonnés, des maçonneries de moellons, de gabions métalliques,

d'enrochements, de bordures, de descentes d'eau, de drains, etc.

Le drainage des eaux superficielles des plates-formes et des chaussées sera prévu en conformité avec le dossier PF-DR 64 du SETRA, et ses additifs de 1967 et 1969. Les éléments constituant les réseaux d'assainissement seront conformes à la norme NF P 16- 1 00 de décembre 1988. L’Entrepreneur tiendra compte des dispositions de protection des remblais contigus aux ouvrages hydrauliques définis dans la Note d'information n° 41 (SETRA/CSTR - mars 1988) ainsi que de la Recommandation pour l'Assainissement Routier (SETRA/LCPC - 1982).

A1-2.5 OUVRAGES D’ART

Le projet prévoit la réalisation d’un pont sur la rivière Pouni au PK 59+230. Pour ledit ouvrage, nous prévoyons un pont avec une structure en béton de 84,02 m de longueur.

Les poutres s’appuient sur les chevêtres par l’intermédiaire d’appareils d’appui en élastomère fretté.

Les piles sont constituées de 3 colonnes 1000 surmontées d’un chevêtre d’épaisseur 1.2 m. Les piles sont fondées sur 6 pieux 800 disposés en 2 files. L’entraxe des pieux est de 2,4 m. Les dimensions en plan des semelles sont de 6,4 x 4 m.

Les culées sont constituées d’un chevêtre de 1,20m d’épaisseur minimale appuyée sur une semelle de 1,2m de hauteur et de dimensions en plan 6 x 4m. La semelle est fondée sur 4 pieux 800 disposés également en deux files.

La réalisation du pont comprend notamment : les sondages en correspondance des fondations des deux culées, les études d'exécution : note de calcul et plans,

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l'installation de chantier, l'aménagement des aires de stockage des matériaux, les pistes provisoires éventuelles d'accès au chantier, préparation de l’emprise (débroussaillement, nettoyage, décapage), réalisation des fondations des culées, fourniture et pose des poutres et entretoises y compris leurs accessoires, réalisation de la dalle du tablier et des trottoirs, mise en œuvre des joints de chaussée réalisation des garde-corps, la réalisation des finitions, les épreuves réglementaires de chargement de l’ouvrage.

Il faut souligner que pour l’ensemble des Ouvrages d’Art, l’Entreprise est tenue à fournir obligatoirement une assurance décennale

A1-2.6 SIGNALISATION ET EQUIPEMENT

Réalisation complète da la signalisation horizontale et verticale le long de la route y compris les embranchements, en accord avec les normes en vigueur au Burkina Faso.

Mise en œuvre des dispositifs concernant la sécurité de la route comme balisage, glissières de sécurité, garde corps.

A1-2.7 ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

Mise en œuvre du PGES moyennant la réalisation de : les mesures réductrices sont celles qui sont liées à la lutte contre (i) la pollution de l’air, des eaux

de surface, des eaux souterraines et des sols, (ii) l’épuisement temporaire de la ressource en eau, (iii) l’érosion et la dégradation des sols, (iv) la dégradation de la végétation et de la qualité du paysage et (v) la propagation des IST et du SIDA, (vi) les risques d’accidents de circulation ;

les mesures compensatoires portent sur (i) la plantation d’alignement des traversées et la végétalisation des sites d’emprunt, (ii) l’aménagement de quelques zones d’emprunt pour en faire des boulis, (iii) la sensibilisation et l’information des populations impactées, (iv) la mise en place des signalisations, (v) les balises et les ralentisseurs avec « réfléchissant » aux traversées des équipements et infrastructures communautaires et sociaux (écoles, marchés), (vi) les forages du chantier pour compenser les points d’eau collectifs impactés lors des travaux .

les mesures d’accompagnement et de bonification concernent (i) la promotion de moustiquaires imprégnées, (ii) le renforcement des centres de santé et des hôpitaux des localités traversées, (iii) la facilitation de la traversée des chaussées par les handicapés, les vieillards, les scolaires, les femmes.

A2 - CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les travaux consistent en la construction de la route Sabou – Koudougou – Didyr , y compris les bretelles à Koudougou. 

Les informations contenues dans le Dossier d'Appel d'Offres en matière de géotechnique (emprunts, carrières, distances de transport, etc.), et d'hydrologie ne sont données qu'à titre indicatif. En aucun cas, L’Entrepreneur ne pourra faire état de réclamations ou demander une indemnité quelconque en cas d'écarts entre ces informations et la réalité.

A3 - PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX

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A3-1 CONTRAINTES TECHNIQUES D’EXECUTION

L’Entrepreneur tiendra compte des contraintes suivantes pouvant influencer les délais de réalisation de certains travaux :- terrassements et transport des matériaux;- les travaux à réaliser devront être évalués en fonction des difficultés, des contraintes et des limitations que

comporte le fait de réaliser des travaux sur une route ouverte à la circulation et sur des ouvrages en état de fonctionnement.

a) Présence de circulation

La plupart des travaux devant être réalisés en présence de circulation, l’Entrepreneur devra prendre toutes les mesures nécessaires pour en garantir la fluidité et la sécurité.

b) Productivité réduite

Les engins de chantier devront être en nombre suffisant, mais la productivité quotidienne sera conditionnée par les circonstances ci-dessus.

c) Délais courts

Les travaux devront être organisés de façon à concerner à chaque fois des tronçons clairement délimités et la séquence des travaux devra être établie de façon à éviter de gêner la circulation dans la mesure du possible. Les travaux devront être achevés dans les délais les plus courts, avec une date de début et une date d'achèvement bien déterminées.

d) Suspensions imprévues de chantier

Les travaux ne pourront pas être réalisés avec continuité comme d'usage, mais devront s'adapter aux exigences de la circulation. Il faut donc prévoir que des suspensions, parfois imprévues, de chantier se produisent en fonction des interruptions de circulation à mettre en place et des limites de temps à respecter.

e) Main d'œuvre

Il faudra prévoir une main d'œuvre spécialisée très importante. Les interventions devront être programmées en fonction de chaque tâche précise.

f) Etude de conception

L'étude de conception indique toutes les opérations prévisibles à réaliser. Il se peut toutefois qu'en cours de réalisation certaines modifications s'avèrent nécessaires.

A3-2 CONTRAINTES DE CIRCULATION

La circulation ne devra en aucun cas être interrompue par les travaux, sans accord préalable de l'Ingénieur.A cet effet, il appartient à l’Entrepreneur de prévoir et d'entretenir, à ses frais, des déviations provisoires dont les emplacements et les caractéristiques générales devront être approuvés préalablement par l'Ingénieur.

Il serait souhaitable que les autorités administratives et techniques locales soient consultées pour l’approbation de toutes les déviations.

Ces déviations devront être praticables en tout temps. Les déviations provisoires ne doivent pas excéder 15 km cumulés, sauf autorisation exceptionnelle de l’Ingénieur et du Maitre d’ouvrage en accord avec les services de l’administration en charge de l’environnement. Par conséquent, l’Entrepreneur devrait en tenir compte dans la planification de ses interventions.

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L’entretien de ces déviations est à la charge de l’Entrepreneur. La signalisation que l’Entrepreneur devra fournir et entretenir devra être conforme aux exigences formulées dans le CPT et dans les plans de détails.

A3-3 CONTRAINTES LIEES AUX RESEAUX DE SERVICES

L'attention de L’Entrepreneur est attirée sur la présence éventuelle de réseaux de services gérés par des concessionnaires publics à proximité des travaux. Il devra donc prendre toutes les précautions prévues à ce sujet dans le CPT. L‘art. B2 ci-après définit les modalités de déplacement ou de protection de ces réseaux.

A3-4 PROGRAMME DES TRAVAUX ET JOURNAL DE CHANTIER

Pour l’établissement du programme d’exécution des travaux et pour l’organisation de son chantier, l’Entrepreneur devra tenir compte des renseignements et des contraintes figurant dans le dossier.

La présentation du programme d’exécution des travaux sera réalisée de telle sorte que les tâches critiques et leurs enchaînements apparaissent.

Le suivi du bon déroulement des travaux se fera à partir des dispositions suivantes : Programme Général, Programme hebdomadaire et programme journalier, Réunions de chantier, Comptes Rendu Journaliers ou journal de chantier.

A3-5 PROGRAMME GENERAL

L’Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l’Ingénieur le Programme Général (ou programme d'exécution détaillé des travaux) dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de notification d’attribution du marché.

A3-6 CONTENU

Ce programme devra correspondre aux principales échéances du planning des travaux remis par l’Entrepreneur avec sa soumission.

Ce programme sera composé des trois pièces suivantes, et dressé conformément aux prescriptions ci-après. Une liste de matériels et de personnel établie par période et par atelier, conformément aux activités planifiées dans chaque période concernée, complètera ces trois pièces.

A3-7 PIECE A / NOTE TECHNIQUE

Cette note écrite, tout en rappelant l'organisation de l’Entrepreneur détaillée dans le PAQ (responsables, organigramme, effectifs du personnel, matériel, fournitures, etc.), précisera en plus :

Le lieu et la consistance des installations de chantier ;

L'organisation des études et la cadence de production des documents d'exécution (levés topographiques, plans, résultats d'essais de laboratoire, etc.) ;

Les différentes carrières et gîtes que l’Entrepreneur compte utiliser ;

Les limites des sections de route approvisionnées à partir de chaque carrière ;

Les procédés d'exécution envisagés par l’Entrepreneur notamment en ce qui concerne la construction, la réhabilitation et le rehaussement des ponts, la réhabilitation des chaussées, etc ;

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La composition et le nombre des ateliers-types de production et de mise en œuvre prévus ;

La justification de l'organisation générale du chantier quant aux points de démarrage et aux enchaînements de travaux proposés dans le programme d'exécution ;

Les délais de livraison des éléments à commander auprès de fournisseurs locaux ou étrangers ;

Les méthodes et les mesures que l’Entrepreneur compte mettre en œuvre en matière de sécurité.

A3-8 PIECE B / PROGRAMME D’EXECUTION

L’Entrepreneur doit soumettre un programme d’exécution général pour approbation conformément à la Sous-Clause 8.3 (FIDIC Rouge).

Ce programme doit être sous forme de diagrammes à flèches et à barres élaboré à partir d’un logiciel de planification et de suivi des travaux (ou sous forme de MS Project) et comprendre les éléments ci-après :la date d’installation du chantier ;la date de mise en service du matériel du chantier et la mobilisation et démobilisation du personnel ;les dates d’établissement des Plans d’exécution;les dates de démarrage et d’achèvement pour chaque activité de construction selon les sections déjà définies.les liaisons et les enchaînements entre les tâches et activités. Le programme d’exécution sera, en soi, un document complet, indiquant clairement toutes les durées des activités, ainsi que la chronologie des activités. Le plan doit être soumis en MS Project 2007. Chaque fois que l’Entrepreneur propose la mise à jour du Programme, il doit en informer immédiatement l’Ingénieur, par écrit, et si celui-ci considère que cette mise à jour revêt une grande importance, l’Entrepreneur doit soumettre un programme révisé aux fins d’approbation. »

En outre, ce programme comportera :

un diagramme à barres avec en abscisse l'indication des semaines et des mois et en ordonnée le développement des installations (générales, concassage, enrobage, fondations profondes, etc.), des approvisionnements, des études générales et détaillées, des postes de travaux, des objectifs intermédiaires fixés par le marché, etc.

Les périodes considérées comme périodes de pluies seront clairement définies. Les différentes opérations sont mentionnées en couleur (par exemple vert pour décapage, rouge pour terrassements, etc.) et comportent pour chacune d'elle la date de début et de fin.

Un échéancier de paiement, présentant par mois et pour toute la durée du chantier, les montants par nature de travaux, que l’Entrepreneur a prévu de réaliser.

A3-9 PIECE C / PLANNING DETAILLE

Il présentera la nature, la durée et l'enchaînement des différents travaux et sera présenté sous forme d'un diagramme "chemin de fer", avec :

En abscisse, indication des semaines, des mois, des périodes de saison de pluies, En ordonnée, indication des PK, En marge, et pour chaque type de travaux, le nombre et la composition (personnel, matériel)de

chaque atelier, leurs cadences mensuelles prévues.

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Ce planning détaillé prendra en compte toutes les contraintes d'organisation.

A3-10 APPROBATION

L’Ingénieur disposera d'un délai de vingt huit (28) jours calendaires à compter de la remise du Programme Général pour viser ces documents ou formuler ses observations. Ce délai dépassé, il sera censé les avoir acceptés.

Il est précisé dans le cas présent, que l'agrément donné par l’Ingénieur aux moyens et procédés d'exécution envisagés par l’Entrepreneur, ne diminue en rien la responsabilité de ce dernier quant aux conséquences dommageables que leur exécution pourrait avoir à l'égard des exigences du CPT, de ses obligations contractuelles, des tiers, du Maître de l'Ouvrage.

A3-11 MISES A JOUR

Le Programme d'Exécution (Pièce B) sera mis à jour par l’Entrepreneur à la fin de chaque mois, avec des indications pour chaque rubrique (cf. premier paragraphe de Pièce B) de :

o La prévision initiale (celle du démarrage du chantier),o La prévision au mois considéré (mise en évidence des retards et avances prévisibles),o L'avancement des travaux (en % du montant actualisé des travaux).

Cette mise à jour mensuelle sera remise à l’Ingénieur avant le cinquième jour du mois suivant. Il sera à chaque fois accompagné de la liste du matériel effectivement présent sur le chantier.Le diagramme à barres pourra être présenté au moyen d'un logiciel de gestion de projet après approbation de l’Ingénieur.

A3-12 PROGRAMME HEBDOMADAIRE

Pour permettre un suivi effectif des travaux, l’Entrepreneur remettra à l’Ingénieur à la fin de chaque semaine, le programme des travaux que celui-ci compte démarrer, poursuivre ou terminer au cours de la semaine suivante sur l'ensemble de son chantier.

Ce programme, présenté sous forme écrite selon le modèle communiqué par l’Ingénieur, indique sommairement pour chaque poste de travaux les limites et PK des zones et ouvrages qui seront travaillés.

A3-13 REUNIONS DE CHANTIER

L’Ingénieur organisera au moins une fois par semaine sur site, une réunion de chantier à laquelle l’Entrepreneur est tenu d'assister.

La date, l'heure, le lieu et l'ordre du jour seront communiqués à l’Entrepreneur au moins une semaine à l'avance ou fixés lors d'une réunion pour la suivante.

En cas de besoin, des réunions pourront être organisées à OUAGADOUGOU, à la demande du Maître de l'Ouvrage ou du Bailleur de fonds.

A3-14 JOURNAL DE CHANTIER

Ce journal de chantier sera rédigé conjointement suivant un modèle à définir et devra contenir au minimum les informations journalières suivantes :- les conditions atmosphériques,

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- les arrivées et départs ainsi que leur cheminement dans le pays, de chacun des engins et véhicules devant être affectés ou qui ont été affectés au chantier avec leur désignation précise y compris le n° de châssis,

- les travaux exécutés dans la journée, par type de travaux en précisant les PK de la zone, ainsi que la liste du personnel et du matériel employés pour ces travaux pour chaque atelier,

- l'avancement précis des travaux pour chaque atelier,- les prescriptions imposées à l’Entrepreneur (notes de chantier),- le détail des quantités de travaux,- les opérations administratives relatives à l'exécution et au règlement du marché (notification, résultats et

essais, attachements),- les réceptions des matériaux et agréments de toutes sortes,- les incidents, les accidents ou détails de toutes sortes présentant quelque intérêt au point de vue de la

tenue ultérieure des ouvrages et de la durée des travaux,- les visites officielles.

Les quantités de travaux, quelles qu'elles soient, devront être indiquées clairement au journal de chantier et constitueront les données nécessaires à l'établissement des états d'avancement technique de l’Entrepreneur.

Une réunion officielle hebdomadaire ou bimensuelle selon les nécessités appréciées par l’Ingénieur, à laquelle participeront obligatoirement l’Entrepreneur, l’Ingénieur, ainsi qu'éventuellement le Maître d’œuvre et le Maître d'ouvrage, permettra de discuter de points relatifs à l’exécution du Marché, d’évaluer l’avancement des travaux et de préciser tout élément n'ayant pas une définition suffisamment claire au contrat avant la mise en travaux.

Ces réunions feront l'objet d'un procès verbal rédigé par l’Ingénieur, approuvés et signés conjointement par l’Entrepreneur, l’Ingénieur et éventuellement le Maître d’œuvre et le Maître de l'ouvrage.

A3-15 PHASAGE DES TRAVAUX

Dans l’exécution des travaux l’Entrepreneur est tenu de respecter le phasage des travaux prévu aux spécifications techniques et les contraintes résultant de la nécessité de maintenir le trafic ainsi que prévu au présent CPT.

A3-16 PLANCHES D’ESSAIS

A3-16.1 GÉNÉRALITÉS

Préalablement à leur utilisation, dès qu'ils seront disponibles et avant le début des travaux correspondants, les matériaux destinés aux terrassements et couches de chaussée feront 1'objet de planches d'essais en vue d'examiner leur comportement à la mise en œuvre et d'arrêter, dans chaque cas, les techniques de fabrication, de mise en œuvre et de compactage permettant d'obtenir les qualités optimales : types d'engins, fréquence et ordre de passage, dosage des matériaux, épaisseurs, etc.

Aucune exécution ne peut être entreprise, tant que ces planches d'essais ne sont pas réalisées, et auront permis de fixer les standards exacts de mise en œuvre.

Dix jours ouvrables avant 1'exécution d'une planche d'assai, l’Ingénieur doit être informé par écrit, par l’Entrepreneur, sur 1'intention d'effectuer une planche d'essai.

L’Ingénieur, devra répondre dans un délai de trois jours ouvrables, sur la possibilité de participer ou non à la planche d'essai.

L’Entrepreneur reconnait avoir tenu compte des délais nécessaires à ces études préliminaires lors de l'élaboration de son programme de travaux.

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Les planches d'essai à réaliser seront définies dans le PAQ et concerneront au moins :• la plate-forme des terrassements,

• la couche de fondation en graveleux latéritiques ;

• la couche de base en graveleux latéritiques ;

• les couches bitumineuses (imprégnation, accrochage, etc.),

• les enduits superficiels,

La réalisation des planches d'essais pour les autres matériaux n'est pas obligatoire ni systématique, et sera laissée à 1'appréciation de L'Ingénieur.

Les planches d'essai seront relatives à un matériau spécifique provenant d'un site, d'un gisement ou d'une centrale de fabrication, bien identifiés.

Tout changement dans les ateliers de l’Entrepreneur et/ou dans les méthodes de travail par rapport aux compositions et aux méthodes mises au point à l'occasion des planches d'essais, devra faire l'objet d'une demande d'autorisation adressée à l’Ingénieur. Celui-ci pourra l'accepter ou demander la réalisation d'autres planches d'essais.

A3-16.2 OBJECTIFS

La réalisation des différentes planches d'essai doit permettre de définir (liste non exhaustive) : Les dosages des matériaux en fonction de leurs caractéristiques propres mais aussi des caractéristiques

des supports (par exemple de 1'état d'une surface, selon qu'elle est lisse, rugueuse, fermée ou poreuse, etc.),

Le mode d'emploi des ateliers de compactage (nombre d'engins, lestage, ordre de passage, vitesse de marche, pression de gonflage des pneumatiques) et le nombre de passages nécessaires pour chaque engin dans le but d'obtenir la compacité requise (en faisant varier le nombre de passages par progression géométrique), et de vérifier la compacité maximale possible,

La cadence d’épandage et la capacité maximale des ateliers de mise en œuvre ou de compactage, Les modalités d'obtention d'une teneur en eau précise et homogène Vérifier que les essais prévus au contrôle donnent des résultats satisfaisants; Constater les valeurs des déflexions et de plaque à la suite de chaque opération, en ce qui concerne

les travaux de chaussée.

A3-16.3 MODALITÉS D'EXÉCUTION

Les planches d'essais seront réalisées sous la responsabilité de l’Entrepreneur en présence de l'Ingénieur, mais sur les zones choisies par L'Ingénieur.

L’Entrepreneur fixera la date des essais à sa convenance selon 1'avancement des travaux, sous conditions d'en aviser par écrit 1'Ingénieur, et avec un préavis d'au moins dix (10) jours.

II accompagnera cette demande d'un programme détaillé de ce qu'il compte faire.

Chaque planche d'essais aura une largeur d 'au moins six (6) mètres et une longueur comprise entre deux cent et quatre cent (400) mètres. Le quart servira de test aux méthodes de compactage préconisées par l’Entrepreneur. Le second quart sera réservé à 1'Ingénieur pour 1'étude et 1'examen de toutes variantes techniques de compactage qu'il jugerait utiles. La moitié restante servira aux mesures de déflexion pour en fixer la valeur admissible.

A3-16.4 MATÉRIELS

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Pour chaque planche d'essai, l’Entrepreneur devra disposer de tout le matériel en parfait état de marche, nécessaire à la réalisation des travaux testés.Le matériel de compactage devra être choisi parmi les compacteurs vibrants à pieds dameurs Vpi, vibrants Vi rouleaux lisses et/ou à pneus Pi pour que la compacité minimale requise soit obtenue sur toute 1'épaisseur de la couche en veillant à ne pas provoquer de feuilletage, de fragmentation des gravillons, etc.De plus, l’Entrepreneur devra disposer :

• d'un camion citerne avec rampe d'arrosage ;• d'un camion chargé à treize (13) tonnes sur 1'essieu arrière pour les mesures de déflexion.

Après chaque planche d'essais et en fonction des résultats obtenus, 1'Ingénieur fixera par Ordre de Service, les dosages, les procédures de mise en œuvre et les qualités à obtenir après la mise en œuvre.

A3-16.5 ESSAIS ET CONTRÔLES

Pour chaque technique de mise en œuvre, les essais suivants seront réalisés à raison d'au mois une série d'essais par cent (100) mètres carrés :

• poids volumique « in situ » ;• épaisseur et identification ;• analyse granulométrique avant et après compactage ;• contrôle de dosage en liant;• contrôle de dosage en granulats ;• déflexion;• essai à la plaque.

A3-16.6 COUTS

L’Entrepreneur aura à sa charge tous les frais et sujétions en personnel, matériel, fonctionnement, mise en œuvre, tout essai de laboratoire et autres frais inhérents à la réalisation de chaque planche d'essais et la fourniture à pied d'œuvre des matériaux nécessaires aussi bien dans le cas des planches d'essais obligatoires que des planches d'essais relevant de la décision de 1'Ingénieur. Tous les essais courants seront à la charge de L’Entrepreneur. L'ingénieur prendra en charge tous les autres essais non contractuels qui seraient jugés utiles (modules, etc.).

A4 - PROJET D’EXECUTION

A4-1 GENERALITES

A4-1.1. RENSEIGNEMENTS FOURNIS PAR LE MAÎTRE DE L'OUVRAGE

Les renseignements non contractuels fournis par le Maître de l'Ouvrage ou ses Représentants, ne le sont qu’à titre indicatif. Il appartient à l’Entrepreneur d’effectuer toutes les vérifications nécessaires, notamment en ce qui concerne la nature des terrains et les difficultés susceptibles d’être rencontrées.

En aucun cas, l’Entrepreneur ne peut se prévaloir de l’insuffisance de renseignements fournis par le Maître de l’Ouvrage, pour réclamer en cours ou en fin de chantier, une revalorisation de son contrat.

A4-1.2. DOCUMENTS D'EXÉCUTION

Chaque ouvrage ou partie d'ouvrage à réaliser par l’Entrepreneur devra faire l'objet d'un Projet d'exécution.

A4-1.3 PROJETS D'EXÉCUTION

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Le démarrage des travaux, quels qu'ils soient, ne pourra avoir lieu en l'absence d'un projet d'exécution approuvé par l’Ingénieur. Dans le cas contraire, l’Entrepreneur en supportera toutes les conséquences.

Le projet d’exécution est établi par corps de travaux et par ouvrage ou par section de route. Ainsi avant tout démarrage des travaux l’Entrepreneur est tenu de procéder :

à l'exécution des levés topographiques ; à toutes les investigations géotechniques nécessaires pour la réalisation des ouvrages en respect des

prescriptions du CPT et des règles de l'art ; à l'établissement, en vue de les soumettre à l’Ingénieur, des différents projets d’exécution

comportant : plans généraux, plans détaillés, avant-métrés, notes de calcul et toute justification.

L’Entrepreneur veillera à ce que toutes ses équipes disposent sur site/terrain d'une copie du Projet d'Exécution approuvé par l’Ingénieur.

A4-1.4 PROJET DE RÉFÉRENCE

Les projets d’exécution des ouvrages sont établis sur la base : des plans d'Avant Projet Détaillé (APD) joints au Dossier d'Appel d'Offres ; l’Etude d’Atténuation de l’Impact sur l’Environnement ; des instructions particulières données en cours de chantier, par l’Ingénieur.

La liste des plans d'APD est fournie dans le Volume – «Dossier des Plans»  du DAO.

Les divers renseignements portés sur les plans APD ne sont donnés qu’à titre provisoire et indicatif. Ces renseignements devront être actualisés et corrigés éventuellement dans les projets d’exécution.

Par ailleurs, si l’Ingénieur constate au cours des travaux d’implantation qu’il convient d’apporter des modifications ponctuelles à l'avant projet détaillé, soit à cause d’un changement de configuration, soit à cause de circonstances imprévues ou pour éviter des démolitions ou des travaux inutilement coûteux (faibles élargissements le long des talus par exemple), il peut, par écrit, prescrire les modifications à l'avant projet détaillé qu’il juge nécessaires dans un délai compatible avec les temps de réaction réglementaires de l’Ingénieur.

A4-1.5 DÉLAIS DE PRÉSENTATION

Tous les documents d’exécution sont fournis par l’Entrepreneur pour aviser l’Ingénieur en trois (3) exemplaires provisoires et au plus tard TRENTE (30) jours calendaires avant le début des travaux correspondants.En cas de besoin particulier, l’Ingénieur pourra demander la fourniture d’un (1) ou deux (2) exemplaires supplémentaires.

Après accord de ce dernier, l’Entrepreneur fournit CINQ (5) exemplaires définitifs de ces documents dans un délai maximal de DIX (10) jours calendaires. Deux exemplaires lui sont retournés approuvés.

L’Entrepreneur doit prendre ses dispositions pour présenter ces documents en temps opportun afin d'assurer la continuité des travaux, étant entendu que l’Ingénieur dispose d’un délai de vingt (20) jours calendaires pour approuver chaque document qui lui est transmis ou pour faire part de ses observations à l’Entrepreneur. L'approbation de ces documents ne relève pas l’Entrepreneur de sa responsabilité pour toute erreur ou omission.

L’Entrepreneur reconnaît avoir tenu compte dans l’organisation et le délai d’exécution qu’elle a proposé, des sujétions de temps découlant de cette procédure de présentation et d'approbation des projets d’exécution. En conséquence, elle ne peut arguer d’aucun retard dans l’exécution des travaux du fait de l’application de cette procédure, et aucune indemnité, de quelque sorte qu'elle soit, ne peut lui être allouée pour ce motif.

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A4-1.6 PLANS-TYPES COMPLÉMENTAIRES

Si au cours de la mise au point des projets d'exécution, il s'avère nécessaire de réaliser des ouvrages ou des parties d'ouvrage standard pour lesquels il n'existe pas de plans-types, l’Entrepreneur élaborera ces plans-types en collaboration et sur la base des instructions de l’Ingénieur.

A4-1.7 MODIFICATION DU PROJET EN COURS DE TRAVAUX

Si l’Ingénieur constate au cours des travaux, lors des terrassements, lors de la construction de la chaussée ou de tout autre ouvrage, qu’il y a lieu d’apporter de légères modifications au projet d'exécution approuvé pour l'adapter ou mieux l'intégrer au site, il peut demander par écrit à l’Entrepreneur d’appliquer de nouvelles dispositions.Il appartient alors à l’Entrepreneur de modifier le projet dans les meilleurs délais sans que celui-ci puisse prétendre à une quelconque indemnité.

A4-1.8 DOSSIER DE RÉCOLEMENT

L’Entrepreneur fournit au Maître d’Œuvre en trois (3) exemplaires un jeu des documents de récolement des travaux routiers et des ouvrages tels qu’ils ont été exécutés.

Ces documents (plans, schémas itinéraires, schémas d'aménagement, etc.) doivent permettre au Maître de l’Ouvrage d'entretenir et réparer dans les meilleures conditions les ouvrages exécutés.

Le dossier de récolement des ouvrages et de la route devra comprendre les pièces énumérées ci-après (liste non exhaustive):

Le profil en long ;

La matricule routière avec les caractéristiques de la chaussée ;

Notes de calculs conformes à l’exécution

Les plans certifiés conformes à l’exécution, par l’Ingénieur,

Une copie des P.A.Q. d’exécution (procédures et fiches utilisées),

Le dossier photographique commenté et daté,

Le planning réel d’exécution montrant les mises à jour lors des réunions de chantier,

Le P.V. de nivellement des différents repères,

Le P.V. des épreuves.

Les documents définis ci-dessus sont rendus conformes à l'exécution, de façon à pouvoir être versés dans leur état final au dossier de l’ouvrage.

Les dessins et notes de calculs sont complétés ou refaits de façon à être rendus conformes à l'exécution définitive.

Les documents constituant le P.A.Q., les documents de suivi d'exécution ainsi que les fiches d'anomalies éventuelles sont regroupés et remis à l’Ingénieur, en cinq exemplaires facilement reproductibles.

Ils sont convenablement cotés et renseignés pour cela et comportent tous les repères, symboles et coordonnées nécessaires à leur localisation et leur structure.Outre les trois exemplaires ci-dessus, l’Entrepreneur remet également trois (3) exemplaires de tous les plans sur support informatique (fichiers compatibles : Piste+, Autocad, Word ou Excel selon le cas).

A4-2 APPROBATION DE L’INGÉNIEUR

A4-2.1 DISPOSITIONS GÉNÉRALES

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Le visa d'approbation accordé par l’Ingénieur sur les dossiers et documents qui lui sont présentés n'atténue en rien la responsabilité de l’Entrepreneur en l'absence de réserves exprimées par lui et par écrit.Les dispositions générales concernant la soumission, la mise au point et l'approbation des documents à remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur sont décrites ci-après.

A.4-2.2 DÉLAIS

Sauf indications contraires, l’Ingénieur fera part de ses observations et de sa décision dans un délai standard de (20) jours calendaires à compter de la réception de ces documents.Pour les corrections, mises au point, etc., découlant des observations que l’Ingénieur aurait éventuellement émises à leur encontre, l’Entrepreneur devra y répondre dans un délai de dix (10) jours calendaires à compter de leurs notifications.

Les propositions, documents, plans amendés etc., soumis de nouveau à l'approbation de l’Ingénieur sont réexaminés et approuvés selon la même procédure qu'exposée ci-dessus.

A.4-2.2.1 Demande d’approbation

Le nombre standard d'exemplaires de dossier à remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur lors d'une demande d'agrément ou d'approbation, est de trois (3).

Toutefois, en cas de nécessité particulière l’Ingénieur peut demander à l’Entrepreneur de lui remettre un (1) ou deux (2) exemplaires supplémentaires sans que celui-ci puisse contester cette demande.

A.4-2.2.2 Approbation finale

Le nombre standard d'exemplaires de dossier à remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur pour recevoir l'approbation finale est de cinq (5).

La ventilation des documents ainsi approuvés sera de : Ingénieur = 3 ex Entreprise = 2 ex

A4-2.3 MENTION "BON POUR EXÉCUTION"

Les cinq (5) exemplaires des documents du projet d'exécution (plans, schémas d'aménagement, diagrammes de terrassement de transport, notes de calcul, métrés etc.) recevront systématiquement de la part de l’Ingénieur à l'approbation, les mentions suivantes :

"BON POUR EXÉCUTION", Date d'approbation,

L’Entrepreneur s'organisera pour que toutes ses équipes disposent en permanence sur chantier (copies) des seuls plans portant ces mentions.

A5 MISE AU POINT DES DOCUMENTS POUR L'EXECUTION DES TERRASSEMENTS ET DES OUVRAGES

A5-1 IMPLANTATION DE LA ROUTE

Avant tout commencement d'exécution des travaux, il sera procédé, en présence de l'Entreprise ou après convocation de celui-ci, à la mise en place de l'axe routier et à son nivellement. Cette mise en place se fera sur la base des plans d'exécution à établir par l’Entreprise après avoir vérifié tous les calculs (chaussée,

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dalots etc..) à ses propres frais. Il présentera ses calculs à l’approbation de l’Ingénieur en même temps que son projet d’exécution établi par tronçons de 10 km minimum.

L'axe routier sera matérialisé par des bornes de repère numérotées et nivelées, plantées à chaque origine et à chaque sortie de courbe, de part et d'autre de l'emprise actuelle de la route ou des modifications de tracé.

L’Entrepreneur aura à procéder, à ses frais, à l'implantation de l’axe routier et à l’implantation de détail des profils en travers, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, ainsi qu'à la mise en place des bornes d'implantation de la polygonale., permettant des visées directes sur des distances de moins de 500 mètres.

Une ligne parallèle sera piquetée parallèlement à l'axe routier hors de l'emprise des terrassements, si possible dans une zone débroussaillée et déboisée. Les piquets de cette implantation parallèle seront nivelés par rapport aux bornes de l'implantation. Un piquet sera planté à chaque profil en travers type du Dossier technique ou de façon à ce que la distance entre deux piquets ne dépasse jamais trente (30) mètres. L'Entreprise remettra à l'Ingénieur son Plan côté de piquetage avant d'entreprendre le début du terrassement sur le profil considéré.

L’Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation des piquets, des bornes et des repères de base et de les rétablir ou de les remplacer en cas de besoin ou sur un ordre de l'Ingénieur, soit à leur emplacement primitif, soit en un autre point, si l'avancement des travaux l'exigeait Dans ce dernier cas, l’Entrepreneur devra remettre à l'Ingénieur le Plan côté d'implantation de l'implantation des nouveaux piquets ou bornes.

Le débroussaillement et le déboisement devront, dans toute la mesure du possible, respecter les bornes-repères. Ces bornes devront avoir au préalable été dégagées à la main de toute végétation dans un rayon de dix (10) mètres environ et elles devront être nettement balisées de façon à pouvoir être vues par les conducteurs des éventuels engins de débroussaillement et déboisement.

Après avoir exécuté le piquetage de la route existante et avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra procéder contradictoirement avec l’Ingénieur à l’exécution : d’une campagne de reconnaissance géotechnique consistant dans l’exécution des puits de reconnaissance

tous les 500 m (cinq cent) avec exécution d’une coupe de sondage, et pour chaque échantillon prélevé (couche de roulement existante et sol d’appui) des essais géotechnique comprenant : identification, Proctor modifié, CBR à 3 énergies et à 4 jours d’imbibition ;

A5-2 MISE AU POINT DES DOCUMENTS D’EXECUTION DES TERRASSEMENTS

L'Entreprise devra avoir établi, quarante-cinq (45) jours avant le commencement des travaux, les documents d'exécution permettant de définir les travaux à réaliser.Dans un délai de quinze (15) jours, l'Ingénieur vérifiera le bien-fondé des dispositions prévues par l’Entrepreneur et demandera, le cas échéant, des levés contradictoires qui devront aboutir à un résultat dans les quinze (15) jours suivants. L'Ingénieur pourra alors, après une dernière vérification, apposer son visa sur ces dispositions dans un délai de quinze (15) jours.

Les approbations données par l'Ingénieur ne réduisent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur, celui-ci ne pouvant, en particulier, se prévaloir d'aucune erreur ou omission dans ses plans, dessins, notes de calcul, etc. pour dégager sa responsabilité.Aucune indemnité d'aucune sorte ne pourra être allouée à l’Entrepreneur du fait d'une interruption quelconque des travaux, motivée par la non-présentation en temps voulu d'un quelconque document d'exécution.

Les profils en travers types ne pourront être modifiés par l’Entrepreneur sans l'accord préalable écrit de l'Ingénieur.Il est rappelé que la ligne rouge de calcul correspond à la ligne supérieure de la couche de roulement.

A5-3 CUBATURE DES TERRASSEMENTS

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L’Entrepreneur pourra faire valoir ses observations sur le dossier topographique et sur le métré établi par calcul électronique des cubatures, sur la base du calcul direct fait pour certains points particuliers.L’Entrepreneur ne pourra faire état de différences des métrés que si ces différences sont supérieures à 5% des cubatures des déblais et remblais.

Des levés topographiques et des puits sur la chaussée existante établis en contradictoire permettront de calculer les volumes de la base existante à prendre en compte pour sa scarification éventuelle, les matériaux éventuellement nécessaire pour l’exécution des épaisseurs prévues et à prendre en compte après leur réception par l’Ingénieur.A5-4 TRANSPORTS DE TERRES

Les transports de terres en fonction des cubatures des terrassements seront établis en tenant compte des observations faites sur le chantier. La provenance des matériaux utilisés en arase (plate-forme) et couche de forme (couronnement des terrassements) devra être tout particulièrement précisée.

A5-5 IMPLANTATION DES OUVRAGES

L'axe longitudinal des dalots, l'axe de la route et l'intersection de ces axes devront être implantés en contradictoire entre l'Ingénieur et l’Entrepreneur. Ces axes seront matérialisés par des piquets en bois de section minimum 10 x 10 cm scellés au béton et protégés par une chaîne (scellement et protection à la charge de l’Entrepreneur). Cette implantation fera l'objet d'un procès-verbal de piquetage établi, pour chaque ouvrage, contradictoirement et obligatoirement avant tout début des travaux.

Les implantations sur béton de propreté feront l'objet d'une vérification par le Représentant de l'Ingénieur avant bétonnage de l'ensemble des semelles ou de chaque radier.

N.B.: L'implantation des ouvrages est donnée à titre indicatif sur des plans du dossier. L’Entrepreneur adaptera l'implantation à la topographie particulière de chaque site après accord de l'Ingénieur.

A5-6 DOCUMENTS D'EXECUTION DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT

Trente (30) jours avant tout commencement de travaux, l’Entrepreneur est tenu de présenter pour chaque ouvrage d’assainissement un document de vérification fondé sur les plans d’exécution des ouvrages d'assainissement. Il devra être accompagné des avant-métrés correspondants. L’Entrepreneur utilisera pour cela une méthode de calcul agréée par l'Ingénieur.

Pour les ouvrages en béton armé, l’Entrepreneur devra définir les formes extérieures des ouvrages, leur largeur, longueur, tracé et la disposition de ses armatures.

Les Documents d'exécution devront être présentés à l'Ingénieur accompagnés des Notes de calcul justificatives.

L'Ingénieur renverra à l’Entrepreneur, dans un délai de trente (30) jours à partir de leur réception, les documents d'exécution revêtus de son visa ou modifiés, accompagnés dans ce cas de ses observations. L’Entrepreneur devra fournir à l'Ingénieur, avant tout commencement d'exécution, quatre (4) exemplaires des plans et métrés rectifiés. La mise à jour des Documents d'exécution se fait en fonction de l'avancement des travaux.

A6 PLAN D’ASSURANCE QUALITE

L’Entrepreneur à l’obligation de soumettre à l’Ingénieur 45 jours avant le démarrage des travaux son Plan d’Assurance Qualité (P.A.Q).

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Ce plan d’Assurance Qualité est soumis au visa de l’Ingénieur et établi pour l’ensemble des travaux à réaliser.

Il comprend une rubrique "études" consacrée aux opérations topographiques, aux plans d'exécution, à la géotechnique, etc.

L’agrément du P.A.Q est un préalable absolu au démarrage effectif des travaux . L’Entrepreneur ne peut prétendre à aucune augmentation de délai si le retard constaté sur le démarrage des travaux est dû à l'agrément du P.A.Q.

A6-1 COMPOSITION DU P.A.Q

Le PAQ est constitué : d’un document d’organisation générale présentant les éléments communs à l’ensemble du chantier ; d’un ou plusieurs documents particuliers à une procédure d’exécution et désignés en abrégés par

« procédures d’exécution » ; du cadre des documents de suivi.

Les articles qui suivent définissent le contenu minimal du document général du PAQ et les éléments communs aux procédures d’exécution. Ils sont complétés par les dispositions du présent CPT qui traitent des documents que l’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur et aux contrôles qu’il doit exécuter.

En particulier, le PAQ doit comprendre toutes les propositions que l’Entrepreneur doit faire après la signature du marché, en dehors du programme d’exécution des travaux et du projet des installations de chantier, ainsi que des annexes à ces documents.

A6-2 ORGANISATION GÉNÉRALE

Le document d’organisation générale traite les points définis ci-après : affectation des tâches, moyens en personnel : le document doit préciser aussi les responsables des

sous-traitants sur le chantier ; organisation du contrôle intérieur : le document rappelle les principes et présente les conditions

d’organisation et de fonctionnement du contrôle intérieur, ces conditions étant en relation avec les indications concernant les personnes désignées pour exécuter ou coordonner les tâches correspondantes. Il précise les moyens qui y sont consacrés et définit la liste des procédures d’exécution et leur échéancier d’établissement. Il établit en outre la liste des tâches pour lesquelles il est prévu d’effectuer les épreuves d’étude et de convenance. Il précise enfin les conditions d’authentification des documents et Plans visés par l’Ingénieur pour l’exécution afin de les distinguer des versions provisoires qui ont pu être distribuées.

Ce document est à remettre dans un délai de un (1) mois après la date d'entrée en vigueur du Marché qui vaut ordre de service de commencer les travaux.

A6-3 PROCÉDURES D’EXÉCUTION

A6-3.1 CONTENU

Les procédures d’exécution sont établies conformément aux prescriptions des chapitres ci-après et définissent notamment :

la partie des travaux faisant l’objet de la procédure considérée ; les moyens matériels spécifiques utilisés, en particulier pour le malaxage des matériaux provenant

des couches de base et de fondation existantes ;

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les choix de l’Entrepreneur en matière de matériaux, produits et composants (qualité, certification, origine, marque et modèle exact s’il y a lieu) ;

les points sensibles de l’exécution qui doivent particulièrement retenir l’attention en vue d’une bonne réalisation, par référence aux phases d’exécution des travaux avec une description des modes opératoires et les consignes d’exécution ;

le déroulement et les enchaînements des différentes opérations d'exécution ; les interactions avec les autres procédures et les conditions préalables à remplir pour l’exécution

ultérieure de certaines tâches, notamment lorsque celle-ci est soumise à l’accord explicite de l’Ingénieur ou à l’obtention de résultats du contrôle extérieur (points d’arrêt) ;

les modalités du contrôle intérieur.A6-3.2 CONTRÔLE INTÉRIEUR

La partie du document traitant du contrôle intérieur explicite : pour les matériaux, produits et composants utilisés soumis à une procédure officielle de certification

de conformité, les conditions d’identification sur le chantier des lots livrés ; en l’absence de procédure officielle de certification ou lorsque par dérogation le produit livré ne

bénéficie pas de la certification, les modalités d’exécution du contrôle de conformité des lots en indiquant les opérations qui incombent aux fournisseurs ou sous-traitants ;

les conditions d’exécution et d’interprétation des épreuves de convenance, lorsque celles-ci sont prescrites à l’origine ou s’avèrent nécessaires en cours d’exécution ;

le modèle des documents dits de suivi d’exécution à recueillir ou à établir au titre du contrôle interne ainsi que les conditions de leur transmission à l’Ingénieur ou de leur mise à sa disposition ;

pour la topographie, les procédures d'exécution des différentes opérations sur le terrain, aussi bien dans la phase "études" que dans la phase "suivi de mise en œuvre", les opérations de transfert de données de terrain entre les équipes de terrain et les équipes "bureau" chargée du traitement de ces données et de l'établissement des plans d'exécution.

Le contenu de cette partie du PAQ doit satisfaire aux prescriptions des autres articles du présent CPT.

A6-4 PHASES D’ÉTABLISSEMENT ET D’APPLICATION DU PAQ

Les documents constituant et appliquant le PAQ sont établis en plusieurs étapes.

A6-4.1 PENDANT LA PÉRIODE DE PRÉPARATION DES TRAVAUX mise au point du cadre du PAQ ; mise au point du document d’organisation générale ; établissement des procédures d’exécution correspondant aux premières phases de travaux.

A6-4.2 AU COURS DES TRAVAUX MAIS AVANT TOUTE PHASE D’EXÉCUTION ET CONFORMÉMENT AUX DÉLAIS PRESCRITS PAR LE MARCHÉ

établissement des autres procédures d’exécution ; préparation des documents de suivi d’exécution.

A6-4.3 PENDANT L’EXÉCUTION renseignement et tenue à disposition sur le chantier des documents de suivi et remise à l’Ingénieur de

ces derniers en 3 exemplaires.

A6-4.4 A L’ACHÈVEMENT DES TRAVAUX

regroupement et remise à l’Ingénieur de l’ensemble des documents PAQ et des documents de suivi d’exécution. Ces documents sont fournis en 1 exemplaire facilement reproductible.

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A6-5 CONTRÔLE INTÉRIEUR

A6-5.1 LES ESSAIS DU CONTRÔLE INTÉRIEUR

L’Entrepreneur est tenu d’effectuer un contrôle technique systématique (essais de contrôle) de ses travaux dans le cadre du contrôle intérieur, selon les cadences indiquées dans le présent CPT et le plan d’assurance qualité (PAQ).

Il ne peut présenter une demande de réception d'ouvrage ou de partie d'ouvrage, que si celle-ci est accompagnée des résultats des essais du contrôle intérieur, qui prouvent que la qualité des travaux est conforme à la qualité requise.

A6-5.2 LABORATOIRE

L'agrément du laboratoire par l’Ingénieur est nécessaire pour la prise en considération des résultats du contrôle intérieur. Cet agrément concerne à la fois :

le local, en particulier sa fonctionnalité ; le matériel (état, étalonnage et fiabilité des résultats) ; le personnel, notamment pour ce qui concerne l'effectif et la qualification.

L’Entrepreneur ne peut en aucun cas se prévaloir d’une quelconque faiblesse de ses laboratoires, même en cas d'une sous-traitance à un laboratoire agréé.

Un responsable est désigné par l’Entrepreneur pour, après accord de l’Ingénieur, diriger et surveiller tous les essais du contrôle interne et les laboratoires, ainsi que tous les essais complémentaires qui pourraient être demandés par l’Ingénieur.

Les qualités professionnelles des agents de l’Entrepreneur travaillant aux essais sont vérifiées par l’Ingénieur à leur mise en place sur chantier.

L’Entrepreneur peut se voir retirer à tout moment l'agrément du laboratoire en cas de carence manifeste.

Dans le cas de mauvais fonctionnement persistant des essais du contrôle intérieur ,l’Ingénieur peut exiger soit le remplacement du personnel, soit la réalisation de tous les essais dans un laboratoire extérieur au chantier et aux frais de l’Entrepreneur sans que celui-ci puisse de ce fait élever de réclamation en raison des retards ou des interruptions de chantier consécutifs à ce changement, et ce, jusqu'à ce qu'il soit fait la preuve que le laboratoire du contrôle intérieur peut reprendre son activité dans des conditions satisfaisantes.

A6-6 CONTRÔLE EXTÉRIEUR

A6-6.1 POINTS D’ACCORD, POINT D’ARRÊT ET DÉLAIS DE PRÉAVIS

Au cours de l’exécution des travaux, l’Ingénieur procède à des contrôles préalablement définis dans le laboratoire. La poursuite des opérations par l’Entrepreneur étant subordonnée à son acceptation prononcée dans un délai déterminé. Ces points de contrôle sont appelés "point d’accord" ou "points d’arrêt" et sont associés à des délais de préavis.

Un "Point d’accord" est un point de l’exécution nécessitant une entente préalable écrite entre l’Entrepreneur et l’Ingénieur.

Un "Point d’arrêt" est un point critique de l’exécution nécessitant une matérialisation du contrôle intérieur et un accord formel de l’Ingénieur sur la poursuite des travaux.

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Dans les deux cas, l'accord ou les observations de l’Ingénieur doivent être signifiés à l’Entrepreneur avant ou au terme d'un préavis (exprimé en jours travaillés) qui prend origine lors du dépôt par l’Entrepreneur :

du "Dossier d'agrément" d'ans le cas d'un "Point d'accord", de la "Fiche de levé de point d'arrêt" dans le cas d'un Point d'arrêt.

Dans le cadre des différentes procédures d’exécution du PAQ, l’Entrepreneur récapitule les délais de préavis associés aux points d'accord et points d’arrêt.

Les délais de préavis seront fixés par l’Ingénieur au démarrage du chantier dans le cadre du présent CPT.

L’Entrepreneur sera censé avoir tenu compte de ces préavis dans la programmation de ses travaux.

A6-6.2 ESSAIS DE CONTRÔLE EXTÉRIEUR

Les essais du contrôle extérieur ne sont réalisés au gré de l’Ingénieur, qu’après que l’Entrepreneur aura remis les résultats du contrôle intérieur dans le cadre de la demande de réception ; sauf dans les cas particuliers où les mesures et essais ne peuvent être absolument réalisés que pendant la production, auquel cas le contrôle extérieur est réalisé en même temps que le contrôle intérieur.La cadence des essais du contrôle extérieur sera de l'ordre du cinquième ou du dixième de la cadence du contrôle intérieur. Pour une production donnée, l’Ingénieur conserve toute latitude pour diminuer ou augmenter les cadences du contrôle extérieur. Cette cadence pourra être diminuée notamment quand la méthodologie employée par l’Entrepreneur garantit que la qualité requise est atteinte. Elle pourra être augmentée en cas de divergences manifestes entre les résultats du contrôle extérieur et ceux du contrôle intérieur.

L’Ingénieur ordonne l’arrêt immédiat d’une production ou d'une mise en œuvre, sans que l’Entrepreneur puisse faire une quelconque réclamation ou demande d'indemnisation :

si les résultats du contrôle intérieur ne lui sont pas fournis à temps ;

Si, à la suite des contrôles extérieurs, ces résultats s’avèrent erronés.

A7 EXECUTION DES TRAVAUX

A7-1 DEBROUSSAILLEMENT

L’Entrepreneur ne pourra débroussailler que les zones que lui aura indiquées l'Ingénieur ou, si c'est lui qui les propose, elles devront avoir été préalablement acceptées par l'Ingénieur.Dans la mesure du possible, les espèces ligneuses rares ou protégées telles que définies par l’arrêté n°2004-019/MECV du 07 juillet 2004 portant liste des espèces forestières bénéficiant de mesures de protection particulière devront être évitées.

A7-2 ZONES D’EMPRUNT ET CARRIERES

L’Entrepreneur devra soumettre à l'Ingénieur une liste indiquant l'emplacement des zones d'emprunt et des carrières ainsi que les plans d’épandage correspondants qu'il compte exploiter ainsi que le Plan de réaménagement correspondant à chaque site.

L'Ingénieur communiquera à l’Entrepreneur, dans les 30 jours de la date à laquelle il aura reçu ces documents, les sites agréés et l'approbation des Plans de réaménagement correspondants.

Aucun emprunt ne devra être fait en zone de forte densité végétale et toute mise en exploitation de matériaux devra être subordonnée à une information/concertation avec le chef de terre, président du CVD, commune.

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Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et dessouchés. La terre végétale sera enlevée ainsi que les couches superficielles non utilisables. Ces matériaux seront stockés séparément, dans un dépôt à l'abri des risques d'érosion, en vue de leur réutilisation future.

Dès qu'une zone d'emprunt ou une carrière est abandonnée, l’Entrepreneur devra remettre en état le site conformément à son Plan de réaménagement agréé. Après quoi, l’Entrepreneur en informera l'Ingénieur afin de prendre date pour dresser en contradictoire "l'état des lieux après travaux".

L’Entrepreneur sera en outre tenu d'assurer l’entretien de la piste donnant accès à la zone d'emprunt ou à la carrière et ce pendant toute la période des travaux.

L’Entrepreneur ne devrait proposer d’autres zones d’emprunts et de carrière, contrairement à celle identifiées par l’Ingénieur, que pour des raisons purement économiques en faveur du Client (diminution des distances). Toute indemnisation ou frais de réinstallation pour un nouveau site d’emprunt ou de carrière sont à la charge de l’Entrepreneur, dans des conditions au moins équivalentes à celles utilisées dans le plan de réinstallation du projet (PR).

En cas de découverte d’endroits d’intérêt archéologique, le ministère de tutelle du projet doit être saisi dans les meilleurs délais, un programme de sauvegarde devrait être élaboré de concert avec le ministère chargé de l’Environnement, le département d’archéologie de l’Université de Ouagadougou

A7-3 DEPOTS

L'aménagement et l'entretien des dépôts sont à la charge de l’Entrepreneur.

En plus de ce qui est prévu dans les Prescriptions Techniques, l’Entrepreneur devra veiller à ce que:- Le choix se portera sur les zones dégradées de toutes végétations (notamment les clairières). Pour

cela, on évitera, les zones d’inondation qui renferment généralement une diversité biologique appréciable (végétale et faunique).

- Les terres seront contenues par des merlons pour empêcher leur transport par les eaux de ruissellement.

- Aucun dépôt ne sera crée à l’intérieur d’une zone de forte densité végétale ou ayant une importance coutumière, religieuse, ou reconnue d’utilité publique ou encore sur une zone de culture ou à moins de 500 m d'une rivière ;

- Les dépôts soient organisés de façon à assurer l'écoulement normal des eaux sans que cela entraîne une érosion des dépôts ou des zones avoisinantes;

- Le terrain des dépôts dont il n'aura plus usage soit dûment réglé en utilisant les engins de terrassement classique.

A7-4 REMBLAI

Les talus des remblais dans le tronçon en variante plano-altimétrique ont une pente de 3 (largeur)/2 (hauteur) ou suivant les instructions de l’Ingénieur.

A8 INSTALLATIONS ET REPLI DE CHANTIER

Les travaux d'installation comprennent notamment:

- la fourniture et mise en œuvre d’un panneau double face en début et fin de chantier et de la signalisation «Travaux en cours» selon le Plan – Signalisation temporaire – annexe

au Dossier des plans de la route.L’amenée du matériel et des engins de chantierInstallations d’un atelier mécanique, d’une centrale à béton, de citernes à carburantInstallations de la station de concassage

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Installations de la station de bétonnage- la réalisation de pistes, voies d'accès, déviations provisoires et aires d'installation de chantier, y

compris leur entretien;- la réalisation et l'entretien des aires de chantier;- une campagne de reconnaissance géotechnique suivant les prescriptions de l’article A5-1- l'établissement de notes de calcul détaillées, de détails d'exécution et de plans de recollement

concernant les différents corps de travaux; - le raccordement aux différents réseaux de secteur, nécessaires au bon fonctionnement du chantier;- la réalisation de déviations et des ouvrages provisoires nécessaires au maintien de la circulation

dans les zones concernées par le chantier; la réalisation des terrassements et des fondations de ces ouvrages et leurs raccordements avec les terrassements de la route;

- la fourniture, l'organisation, la mise en place et la gestion de toute la signalisation provisoire pendant toute la durée des travaux;

- la fourniture et l'entretien de moyens pour communiquer entre les différentes zones du chantier et avec Ouagadougou (téléphone par satellite, radio VHF ou HF, connexion Internet haut débit, au moins 1’appareil satellitaire type Thuraya ou équivalent);

- l'installation et le fonctionnement des laboratoires de chantier (pour l’Entrepreneur et pour l’Ingénieur);

- l'installation et le fonctionnement des bureaux et des logements pour l’Entrepreneur et pour l’Ingénieur

- les travaux topographiques nécessaires à l'exécution des travaux et le remplacement des bornes cassées;

- les travaux géotechniques nécessaires à l'exécution des travaux;- le nettoyage général complet, y compris tout le long de la route, et la remise en état des lieux après

l'exécution des travaux et avant la Réception provisoire de l'ensemble des travaux;- le repli complet du chantier.

L’Entrepreneur devra construire les installations pour lui et pour l‘Ingénieur, selon les normes et procédures du Maitre d’Ouvrage. Les terrains seront mis à disposition par le Maitre d’Ouvrage après concertations avec l’Administration locale.

A8-1 DEVIATIONS PROVISOIRES

L’Entrepreneur sera tenu d'aménager et d’entretenir en permanence à ses frais les pistes de service et d'accès des emprunts et toutes les déviations nécessaires au maintien de la circulation pendant toute la durée des travaux de façon à permettre la circulation dans les conditions normales de confort et de sécurité des véhicules. Il en assurera, de jour comme de nuit, à ses frais le balisage et la signalisation conformément au plan spécifique inclus au dossier.

Elle comprendra pour chaque déviation:- deux panneaux P1 avec limitation de vitesse à 40 km/h, placés à 300 m de la zone de travaux,- un groupe de panneaux (P2 avec limitation de vitesse à 30 km/h, panneau triangulaire de danger, plaque

de déviation à 150 m, panneau circulaire d’interdiction de dépasser) placé à 150 m de la zone de travaux- un groupe de panneaux (barrière horizontale à chevrons, panneaux circulaires de sens interdit et de sens

unique) placé aux extrémités des zones de travaux. Ces extrémités des zones de travaux sont à signaler de nuit par des indicateurs lumineux clignotants.

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- des panneaux P2 avec limitation de vitesse à 30 km/h placés aux extrémités de la déviation.En matière de signalisation, l’Entrepreneur devra se conformer entièrement aux ordres de l’Ingénieur.

Il sera tenu responsable de tous les dommages survenant par suite de sa négligence. Les déviations provisoires devront être conformes aux exigences du CPT. La route actuelle peut être aménagée en déviation provisoire et être entretenue en tant que telle.

L’Entrepreneur devra soumettre ses plans de déviations provisoires à l'approbation de l’Ingénieur.

En cas de mauvais entretien des déviations ou de la chaussée existante, les travaux de remise en état pourront être faits par des tiers sur ordre de l’Ingénieur et aux frais de l’Entrepreneur après préavis de 48 heures donné par ordre de service.

Les caractéristiques géométriques de ces déviations sont les suivantes :- rayon minimum en plan 50 m- déclivité maximum de la route et des bretelles 7 %- rayon minimum de raccordement vertical 500 m- largeur de la plate-forme 10 m- largeur de la chaussée 10 m.

La chaussée sera construite avec des matériaux locaux présentant des caractéristiques de portance et de praticabilité acceptables. Les terres de mauvaise tenue seront remplacées par un matériau pour couche de forme sur une épaisseur minimum de 0, 15 m.

L’Entrepreneur devra reprofiler les déviations en service au moins une fois par semaine et elles devront être rechargées arrosées et entretenues de façon satisfaisante.

Si, par suite du mauvais état des sections et des déviations, un véhicule privé ou de l’Ingénieur venait à s’enliser, l’Entrepreneur aurait à sa charge et à ses frais l’obligation de remorquer ledit véhicule, pour que celui-ci puisse reprendre sa marche normale.

En ce qui concerne la circulation des engins, l’Entrepreneur devra se conformer au Code de Route en vigueur, notamment en matière d’avertisseurs sonores devant équiper le matériel de chantier. Les matériels non conformes ne seront pas autorisés à travailler.Tous les frais entraînés par l’exécution des prescriptions du présent article seront à la charge de l’Entrepreneur.

A8-2 INSTALLATIONS GENERALE DE CHANTIER-OCCUPATION ET UTILISATION DE TERRAINS PRIVES.

A8-2.1 GENERALITES

L’Entrepreneur présentera à l’Ingénieur le projet des installations et de signalisation de chantier conjointement avec le programme détaillé de l’exécution des travaux, dans un délai de 45 jours suivant la notification de l’ordre de service écrit de commencer les travaux.

Le projet des installations de chantier devra comporter les propositions de l’Entrepreneur pour l’utilisation des installations (Enterprise et Ingénieur) de la part de la population locales pour des activités sociales après les travaux.

Le projet des installations de chantier devra comporter les propositions de l’Entrepreneur concernant les routes d’accès, les dispositions relatives aux centrales de concassage, aux plates-formes de stockage des granulats et des matériaux, les hangars de réparations et stockages, les bureaux de l’Entrepreneur, le laboratoire de chantier, les équipements de loisirs et de culture.

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L’Ingénieur dispose d’un délai de quinze (15) jours pour approuver ce programme ou le retourner accompagné de ses observations à l’Entrepreneur. L’Entrepreneur disposera alors d’un délai de quinze (15) jours pour appliquer les modifications demandées par l’Ingénieur.

Il appartient à l’Entrepreneur de réaliser au niveau de la base vie toutes les installations pour alimentation en eau, énergie électrique, téléphone et autres, nécessaires au fonctionnement de la base vie Ainsi qu’un système de traitement des eaux usées Il acquerra à cet effet :- un groupe électrogène neuf de 350 KVA avec prise en charge de son fonctionnement et son entretien,- un système d’adduction d’eau comprenant un forage et un réservoir d’eau potable d’une capacité de

8000 litres et une pompe de refoulement.

Il réglera directement aux Administrations intéressées les redevances correspondantes et, éventuellement, les redevances relatives à l'implantation de poteaux, canalisations, hors de l'emprise de ses installations de chantier.

Dans le but de limiter les effets qui nuiraient à l’environnement par l’utilisation des engins et de dépendance aux produits pétroliers, il serait souhaitable que l’Entrepreneur propose l’utilisation des panneaux solaires pour satisfaire certains de ses besoins.

Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement de matériel, au stockage de matériaux, seront mis à la disposition de l’Entrepreneur par l'Ingénieur en concertation avec les administrations concernées. A défaut, l’Entrepreneur pourra être autorisé à utiliser d'autres terrains et pourra être remboursé des indemnités qu'il serait amené à verser pour leur occupation. La remise des emplacements, ainsi que les modalités de remboursement figureront dans le procès-verbal de mise à disposition des terrains.

Quelque soit le choix de l’Entrepreneur, quant à l'implantation de ces emplacements pour les installations de chantier, les centrales de concassage et de béton, des aires de stockage, des emprunts et des carrières, il demeurera entièrement responsable de l'achèvement des travaux dans les délais prévus.

L’Entrepreneur se procurera, à ses frais et risques, les terrains dont il pourra avoir besoin comme lieu de dépôt des déblais en excédent, en sus des emplacements que le Maître d'ouvrage mettra à sa disposition comme lieux de dépôt définitifs ou provisoires, dans la mesure où ceux-ci ne sont pas suffisants.

En cas de déplacement de ses installations en cours de chantier, L’Entrepreneur devra soumettre à l’Ingénieur le projet détaillé des nouvelles installations, un mois au moins avant la date prévue pour l’utilisation effective du terrain.

En cours de travaux si d’autres emprunts de matériaux s’avéraient indispensables à très court terme pour la bonne marche du chantier, l’Entrepreneur sera tenu d’informer l’Ingénieur, au moins un mois auparavant, de toutes les incidences qu’aurait l’exploitation de ces emprunts ou l’utilisation de ces terrains sur les cultures, habitations et autres installations et dont les coûts seront à charge de l’Ingénieur.

Le fonctionnement en électricité et en eau sont aux frais de L’Entrepreneur.

A8-2.2 BUREAUX, LOGEMENTS ET MATERIEL

A8-2.2.1 Bureaux, logements et laboratoire

L’Entrepreneur devra construire, dans un délai de quatre vingt-dix (90) jours à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux à des emplacements indiqués par l’Ingénieur, les bureaux, les logements et locaux suivant les indications contenues dans les paragraphes ci-dessous :- les bureaux de chantier de L’Entrepreneur,- Les logements nécessaires à l'hébergement du personnel de L’Entrepreneur.- le laboratoire de chantier de L’Entrepreneur équipé selon la liste de matériel donné en annexe,- les bureaux de chantier de l’Ingénieur,- le laboratoire de chantier de l’Ingénieur- les logements des agents de l’Ingénieur

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Définition et aménagement général des bâtiments- Les bâtiments seront édifiés par l’Entrepreneur en matériaux définitifs ou en préfabriqué, de bonne

qualité selon les plans de principe remis par l’Ingénieur. Ils devront être conçus pour le climat local dans des conditions de salubrité et de confort normal, entre autres :

- l'aire totale des fenêtres doit être au moins égale à 25% de la surface au sol de chaque bâtiment,- chaque bâtiment doit avoir une terrasse d'entrée de 1.5 m de largeur minimale,- hauteur entre le plafond et le sol de 2.70 m minimum,- alimentation en électricité de 220 Volts, de l'éclairage, et de dispositif de climatisation,- connexion téléphonique au réseau fixe si disponible, connexion Internet haut débit,- chacun de ces bâtiments devra être pourvu d'eau courante (chaude et froide), de l'évacuation des eaux

usées.- Les portes extérieures ainsi que les fenêtres doivent être munies de moustiquaires.- Chaque bâtiment des agents de l’Ingénieur devra être pourvu d’un poste de téléphone ;- Le domicile de l’Ingénieur ainsi que son bureau seront munis séparément de poste de téléphone

communiquant avec l’extérieur.- Le devis descriptif d'exécution de ces bâtiments sera fait conformément au plan de détail fourni, et

soumis à l'approbation de l’Ingénieur dans un délai de quinze (15) jours à dater de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux. L’Ingénieur donnera son approbation ou ses commentaires dans les quinze (15) jours suivants

L'entretien et la garde de tous les bâtiments (logements, bureaux et laboratoires) ainsi que la fourniture 24h/24h d'eau, d'électricité et de gaz sont à la charge de L’Entrepreneur.

Logements pour l’Ingénieur :- Au niveau de la base vie, les logements des agents de l’Ingénieur seront installés à proximité immédiate

de la base principale de l’Entrepreneur et selon les indications ci-après:- Ils comprendront cinq (5) logements de cent vingt (120 m²) habitables avec trois chambres à coucher, six

(6) logements de quatre-vingts (80 m²) habitables avec deux chambres à coucher.Chaque logement devra en plus comprendre :- deux salles de bain avec douche, lavabo et WC séparé,- une salle de séjour,- une cuisine avec une réserve attenante (sauf pour les logements de passage),- une aire de stationnement couverte,- des installations avec l'eau courante chaude et froide et eau potable,- des systèmes d'évacuation des eaux usées,- alimentation et éclairages électriques en bon état de fonctionnement,- un climatiseur dans chaque chambre ou salle,- trois extincteurs de feu,- écrans moustiquaires aux portes et fenêtres.

- Ces logements seront de qualité égale ou supérieure à ceux qu'il destine à son propre personnel d'encadrement. Ces pièces devront être meublées avec du mobilier approprié.

- Ces logements seront remis à l’Ingénieur, prêts pour occupation, complètement équipés et meublés à neuf, y compris les draps, ustensiles de cuisine et services de table. Chaque logement comportera au moins les mobiliers suivants  (liste non exhaustive, 2 lits pour 2 chambres et 3 lits pour les trois chambres):

une salle à manger comprenant une table, six chaises et buffet ; un salon intérieur comprenant sofa, quatre fauteuils et une table basse ; deux lits doubles avec matelas, draps, commodes et lampes ; deux armoires, 206 x 172 x 63 cm à deux portes coulissantes ; deux meubles de rangement, 73 x 89 x 46 cm à quatre tiroirs ; une armoire à pharmacie ; un réfrigérateur électrique de 0.25 m3 ; une armoire de cuisine de 10 m² une table de cuisine avec quatre chaises ;

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une cuisinière à quatre feux et un four électrique ou à gaz ; un ventilateur électrique ; rideaux pour toutes les fenêtres ; ustensiles de cuisine ; un téléviseur couleur ;

- Au sein de la base de vie, il sera aménagé pour les chauffeurs un logement constitué de sept (7) chambres (avec lit, table, siège, lampe) ; de plus, trois (3) douches et trois (3) latrines (type améliorée) non incorporés au logement seront aménagées.

- Au sein de la base de vie, il sera aménagé un logement constitué de six (6) chambres de passage (12 m 2

chacune minimum) comprenant salle de bain et douche. Chaque chambre doit être meublée : un lit double avec matelas, draps, commodes et lampes ; une armoire, 206 x 172 x 63 cm à deux portes coulissantes ; 2 sièges ; 1 table avec lampe

- L’Entrepreneur a le choix de louer certains bâtiments ou d’amener des bâtiments préfabriqués ou mobiles. Au cas où ces bâtiments sont construits sur des terrains appartenant à la collectivité locale, les bureaux, les logements et leurs équipements seront remis au Maître d’ouvrage en bon état de fonctionnement à la fin des travaux.

- Pendant toute la durée des travaux, l’Entrepreneur supportera les frais de gardiennage, d'entretien, de réparation et de nettoyage des locaux et de leurs abords.

- En outre, les dépenses correspondantes d'eau, d'électricité, et de gaz pour les logements seront à ses frais.- l’Entrepreneur prendra à sa charge l'hébergement, le transport des agents expatriés de l’Ingénieur à leur

arrivée au Burkina Faso et ce jusqu'à ce qu'il soit en mesure de les loger dans les logements prévus à leur intention, selon les dispositions ci-dessus. Il prendra le soin de mettre à leur disposition un bureau de travail à proximité des activités de l’Entrepreneur pour ce projet.

Bureaux de l’Ingénieur   : L’Entrepreneur mettra à la disposition de l’Ingénieur un local de 180 m² couvert, plafonné en contre plaqué, ouvrant en menuiseries métalliques et vitré, à proximité de ses propres installations. Ce local comprendra :- un bureau de 16 m² pour l’Ingénieur,- un bureau de 16 m² pour le Maitre d’Ouvrage- sept bureaux de 12 m² chacun pour l’équipe de la Mission de Contrôle,- un bureau de dessin et topographie de 20 m²,- un bureau secrétariat de 10 m²,- une salle de réunion de 20 m²,- quatre blocs sanitaires équipés, chacun, d’un WC d’une douche et d’un lavabo de 6 m² pour chaque

bloc,- une aire de stationnement couverte pour au moins huit véhicules.

Le mobilier et les équipements de bureaux à fournir à l'état neuf sont les suivants :1- huit bureaux (meubles) de 2 m² comportant trois tiroirs chacun, avec fauteuils pivotants ; lampes de

travail ;2- un bureau de secrétaire avec retour pour machine de 2 m² et trois tiroirs, fauteuils et lampe ;3- une grande table de conférence avec seize (16) chaises ;4- cinq meubles de classement vertical, avec quatre tiroirs ;5- cinq armoires métalliques de 0.70 m3 avec quatre étagères ;6- 1 ordinateur fixe pour le secrétariat, avec imprimante A4 et A3 couleurs et scanner ;7- 1 ordinateur fixe pour le laboratoire avec imprimante A4 ;8- 1 ordinateur fixe pour l’Ingénieur topographe avec imprimante A4 et A3 couleurs;9- 2 ordinateurs portables pour l’Ingénieur et son adjoint avec imprimantes A4 ;10- 2 ordinateurs portables pour l’ingénieur sols et matériaux et pour l’environnementaliste ;11- 2 relieuses ;12- Photocopieuse A4/A3 en couleurs ;13- Tous les consommables nécessaires (toners, ancre, papier, etc.) ;14- Tous les équipements électriques doivent être équipés avec des stabilisateurs de tensions

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Les frais de tirage de photocopies et les tirages de plans et dessins seront exécutés aux frais de l’Entrepreneur et ce, avec tous les frais de réparation, entretien et remplacement.Ces installations et équipements seront mis à la disposition de l’Ingénieur en même temps que l’Entrepreneur installe son personnel et au plus tard deux (02) mois après notification de l'ordre de service de commencer les travaux.

L’Entrepreneur a le choix de louer certains bâtiments ou d’amener des bâtiments préfabriqués ou mobiles. Au cas où ces bâtiments sont construits sur des terrains appartenant à la collectivité locale, les bureaux, les logements et leurs équipements seront remis au Maître d’ouvrage en bon état de fonctionnement à la fin des travaux.

Laboratoire de chantier destiné à la Mission de Contrôlel’Entrepreneur mettra à la disposition de l’Ingénieur, en plus du matériel pour les essais, des locaux nécessaires pour permettre l'exécution des essais de granulométrie, limites d'Atterberg, équivalent de sable, Proctor, CBR, densité in situ, compressions simples etc. Le laboratoire devra être opérationnel dès le début effectif des travaux.Le laboratoire sera climatisé, alimenté en eau et en électricité par les soins et aux frais de l’Entrepreneur 24h/24h.

Le laboratoire sera édifié conformément aux plans de principe fournis par le représentant du Maître d’œuvre et situé dans un bâtiment de 110 m² au minimum comportant :

une salle d'essais ventilée ouvrant par une grande porte à glissière et équipée d'une paillasse centrale et de deux paillasses latérales,

un bureau climatisé pour les agents de l’Ingénieur comprenant : un bureau (meuble) avec fauteuil et lampe de bureau, deux tables, quatre chaises, une armoire, une douche et un lavabo avec eau courante chaude et froide, un WC, le bâtiment sera alimenté en courant force de 380 Volts 3 phases, des installations de gaz, de téléphone et de télécopie, la fourniture d'un réfrigérateur de capacité 300 litres, des bains de 1.0 x 1.0 x 0.60 m pour curage de cubes de béton, des semelles de béton, si besoin est, pour l'installation de certains équipements, des extincteurs de feu en nombre suffisant, un sol en béton de 125 mm d'épaisseur.

L’Entrepreneur devra assurer à ses frais le maintien en état de toutes les installations et matériels de laboratoire y compris leur remplacement en cas de détérioration éventuelle.Le bâtiment sera alimenté en électricité, eau, téléphone et équipé en mobilier pour les besoins (hormis l’équipement technique de laboratoire qui sera pourvu par l’Ingénieur lui même).

A8-2.2.2 Véhicules pour l’Ingénieur et le Maître d’Ouvrage

L’Entrepreneur devra fournir à la Mission de contrôle, dans un délai de un (1) mois calendaire à dater de l'ordre de service de démarrage des travaux, neuf (9) véhicules neufs 4x4 climatisés de 120 chevaux DIN minimum, pouvant transporter cinq (5) personnes, dont deux (2) du type Station Wagon Toyota Land Cruiser ou équivalent et sept (7) véhicules type double cabine Pick-up 4 x 4, Toyota ou équivalente.Avant l’arrivée des véhicules neufs, l’Entrepreneur mettra des véhicules de remplacement à la disposition de la Mission de Contrôle. Dépassé ce délai, les frais de mise à disposition temporaire des véhicules seront à la charge de l’Entrepreneur.Pendant toute la durée de chantier, l’Entrepreneur prendra en charge le fonctionnement de ces véhicules (consommables, carburant ou remplacement en cas d’accident) ainsi que tous les autres frais y afférents (vignette, assurance, etc.). L’Entrepreneur assurera à ses frais l’entretien et les réparations courants.

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A la fin des travaux, les véhicules resteront propriété du Maître d’Ouvrage.

A8-2.2.3 Dispositions particulières 

L’Entrepreneur a le choix de louer certains bâtiments ou d’amener des bâtiments préfabriqués ou mobiles.

Au cas où l'ensemble des infrastructures (laboratoire de chantier, bureau et logements de l’Ingénieur) est réalisé en matériaux définitifs (maçonnerie - béton) sur des terrains appartenant à la collectivité locale, ces infrastructures y compris leurs équipements resteront la propriété du Maître d’ouvrage à la fin des travaux, ils seront reversés en bon état.

A cet effet un procès verbal de cession sera établi au plus tard un (01) mois après la réception provisoire des travaux par les deux parties (Maître d’ouvrage et Entreprise).

L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que toutes les dispositions nécessaires doivent être prises pour assurer l'aménagement de la base vie, la mobilisation rapide des équipements et l'installation effective de l’Ingénieur afin d'éviter les situations susceptibles de perturber les délais contractuels.

Service de cantineLa cantine de l’Entrepreneur, au niveau de la base vie, sera ouverte sous demande et sous paiement aux agents de l’Ingénieur qui bénéficieront des mêmes conditions de qualité que le personnel de l’Entrepreneur.

Equipement radioL’Entrepreneur fournira et installera deux postes fixes dans les chantiers et quatre postes mobiles émetteur-récepteur HF BLU 100 W, 3-18 MHZ de type THOMSON CSF TRC 495 ou équivalent avec tous les équipements et accessoires nécessaires.

A9 PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

Pour la protection de l'environnement, L’Entrepreneur devra notamment: mettre en œuvre le PGES élaboré pendant l’étude et mis à disposition de l’entrepreneur, dont un

extrait est joint en annexe C; mettre en œuvre le cas échéant ses P.P.E.S. - Plan de Protection de l'Environnement du Site tels

qu’approuvés par l’Ingénieur choisir l'implantation des carrières, emprunts et dépôts de matériaux de façon à pénaliser

l'environnement le moins possible; prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’éviter la pollution accidentelle des eaux pendant les

travaux; remettre en état les sites des carrières, emprunts et dépôts une fois le chantier terminé avec la

régularisation des talus, la reconstitution de la végétation existante et l’assainissement des eaux de surface;

nettoyer tous les dépôts et enlever les matériaux et matériels de rebut en fin de chantier, arroser les déviations et les tronçons en construction en vue de limiter la poussière, en particulier dans

les traversées des villes et des villages et pendant les travaux de revêtement.

En vue de réduire ou d'éviter l'impact négatif que les travaux pourraient avoir sur l'environnement physique, biologique ou socio-économique, l’Entrepreneur s'en tiendra aux règles suivantes sans préjudice d’autres dispositions officielles en vigueur :

A9-1 OBLIGATIONS ENVIRONNEMENTALES GENERALES DE L’ENTREPRENEUR

L’Entrepreneur respecte les dispositions réglementaires environnementales en vigueur, les dispositions contractuelles du présent marché, ainsi que les conditions fixées par les diverses autorisations ou agréments requis,

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L’Entrepreneur adjudicataire des travaux fera son affaire, avant le démarrage des travaux, de mener une campagne de sensibilisation des riverains et du personnel du chantier sur les enjeux environnementaux du projet et surtout les risques éventuels d’accidents et de transmission des IST/SIDA. Cette campagne de sensibilisation s’étalera sur toute la durée des travaux ;

L’Entrepreneur assume pleinement et entièrement les conséquences de ses choix et actions; en particulier, et sans préjudice des dispositions réglementaires en vigueur, il assure le cas échéant la réparation à ses frais et selon la technique et les délais les plus appropriés, notamment en regard du degré de sensibilité du site concerné, des dommages causés à l'environnement et aux riverains par non respect des dispositions réglementaires et/ou administratives et/ou des prescriptions techniques applicables, ainsi que le paiement des amendes, dommages et intérêts ou autres pénalités dont il se verrait en charge,

L’Entrepreneur met tous ses moyens en œuvre pour assurer la qualité environnementale des opérations objet du présent marché, notamment par application des prescriptions et dispositions applicables. L’Entrepreneur considérera l'exécution des travaux ou la mise en œuvre de dispositions à caractère environnemental comme faisant partie intégrante des opérations relevant du programme général d'exécution des travaux, tel que défini à l'article A1-2 du présent Cahier des Prescriptions Techniques,

L’Entrepreneur met en place une stratégie environnementale interne à ses services pour s'acquitter de ses obligations en la matière, stratégie incluant notamment:

o l'embauche à mi-temps minimum d'un ingénieur responsable environnement, autonome et véhiculé, rattaché directement au directeur de projet de L’Entrepreneur (le plus haut niveau hiérarchique sur site). Son profil sera soumis à l’approbation de l’Ingénieur,

o la rédaction, la mise en œuvre et l'actualisation, si besoin, de procédures simples soumises à l'approbation de l’Ingénieur, l'une portant sur l'organisation générale de sa stratégie, les autres sur des aspects techniques,

o le contrôle par des inspections régulières, y compris des services compétents de l’Etat, du respect des dispositions environnementales de toute nature prescrites,

o le suivi environnemental des travaux par le responsable en environnement, et la rédaction de rapports mensuels et bilans semestriels correspondants,

o l'information systématique de l'Ingénieur pour chaque incident ou accident, dommage, dégradation causé à l'environnement dans le cadre des travaux, ainsi que sa consignation dans un répertoire spécifique

o l'information et la formation appropriée de son personnel, personnel cadre compris, en vue de la sécurisation et/ou de la qualité des opérations,

o la prise de sanctions appropriées contre son personnel ne respectant par les prescriptions et dispositions applicables en matière d'environnement.

o Le recours, selon que de besoin, aux services de sous-traitance avec des entités mieux habilitées ou techniquement compétentes, acceptées par l’Ingénieur, pour l’exécution de certaines obligations contenues dans le PGES, notamment la sensibilisation des populations sur les questions de VIH/SIDA, ou la réalisation et l’entretien des plantations de compensation et autres plantations d’alignement

L’Entrepreneur met en place une stratégie pour favoriser les riverains à travers les initiatives suivantes :

o privilégier autant que possible l’embauche de la main d’œuvre locale et l’achat de produits locaux ;o -informer les populations locales du déroulement des travaux, de l’échéancier des perturbations

potentielles ;o favoriser la prophylaxie du VIH/SIDA en distribuant des condoms et par la promotion de la santé ;

A9-2 OBLIGATIONS ENVIRONNEMENTALES PARTICULIERES DE L’ENTREPRENEUR

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Les obligations environnementales particulières de L’Entrepreneur au titre du présent marché comprennent, sans préjudice d'autres dispositions officielles en vigueur :

l'utilisation rationnelle et économique d'eau pour le chantier sans concurrence avec l'alimentation en eau des riverains (consommation humaine, bétail et arrosage des cultures), ainsi que la préservation stricte de la qualité des eaux exploitées pour les besoins de chantier (notamment pompes adaptées et en bon état).

La prévention de la pollution des eaux de surface et souterraine. A cet effet, l’Entrepreneur prendra toutes les mesures préventives nécessaires. Sans que cela ne soit limitatif, ces mesures consisteront en (i) l’identification et l’aménagement de sites appropriés pour le lavage et l’entretien des véhicules permettant une récupération en vue d’un traitement approprié des huiles de vidange et des eaux usées, (ii) la collecte régulière et le traitement approprié des déchets solides et liquides du chantier, (iii) le positionnement des motopompes à une distance raisonnable des berges des cours et plans d’eau et leur installation sur un merlon permettant de contrôler les fuites éventuelles de carburant et de lubrifiants susceptibles de contaminer l’eau,

la réalisation de constats initiaux de l'état de surface des sites d'emprise provisoire (toutes catégories), précisant la nature et la qualité du couvert végétal et des sols, les sensibilités éventuelle, le modèle de constat et son contenu étant fixé par le Maître d'Œuvre. De même L’Entrepreneur effectue un constat final des sites, précisant notamment leur état par rapport à l'initial, ce en vue des réceptions de travaux,

le nettoyage, la remise en état puis, le cas échéant, la réhabilitation ou le réaménagement approprié des sites de travaux (toutes catégories) libérés par L’Entrepreneur au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Cette obligation, qui inclut le drainage éventuel des eaux stagnantes et la réalisation des plantations arborées compensatoires, conditionne les réceptions de travaux et la mise en règlement par le Maître d'Ouvrage des sommes dues à l’Entrepreneur,

le contrôle des risques pour la santé propres aux travaux et au personnel de l’Entrepreneur, notamment l'adoption de règles d'hygiène minimale sur son installation et vis-à-vis des riverains, le contrôle par arrosage des envols de poussière en zones habitées et le contrôle des eaux stagnantes,

l'identification des zones, lieux, éléments ou périodes environnementaux sensibles, leur signalisation le cas échéant et la mise en œuvre de mesures appropriées, de mesures de protection et/ou sécurisation et/ou évitement,

la limitation des pollutions atmosphériques avec humidification des pistes en terre et des nuisances générées par les travaux à proximité des habitations,

l'interdiction stricte de recours au feu pour le débroussaillement, le nettoyage des sites, etc., sauf pour le traitement des déchets en incinérateur agréé et selon les modalités fixées par l’Ingénieur,

l'interdiction pour l’Entrepreneur et son personnel d'exploitation et de vente de la flore (notamment la cueillette, le ramassage ou le prélèvement de tout ou parties d'espèces végétales en vue de leur consommation, utilisation à des fins médicinales, production de bois d'œuvre, de service ou de feu, production de charbon de bois) et de la faune (notamment la chasse, le braconnage, la pêche).

L’Entrepreneur pourra toutefois exploiter les ressources en bois abattus par ses soins dans l'emprise légale de 50 m de la nouvelle voie, aux fins de constitution d'étais, coffrages, fascines ou pour des besoins justifiés en bois de ses employés (sous réserves du respect des dispositions de l'article B.3 du présent Cahier des Prescriptions Techniques). En dehors de cette situation, les bois abattus restent propriété du Maître d'Ouvrage, et devront être mis à la disposition des populations locales dans les conditions règlementaires en vigueur en matière d’exploitation forestière la préservation maximale des ressources naturelles, et l'économie des consommations d'espace, de sol et de végétation, notamment par la minimisation des surfaces débroussaillées et décapées, par le passage d'engin lame haute (5 cm au dessus du terrain naturel) chaque fois qu'un simple débroussaillement ou un dépôt provisoire de matériau est requis, par le contrôle des abattages, dont les arbres d'alignement, par la gestion adaptée de la terre végétale, par la circulation et le travail des engins perpendiculairement à la pente, par le

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maintien sur les sites de bandes naturellement enherbées (formations savanicoles ou forestières), par le contrôle de l'érosion des sites,

le décapage préalable systématique de tous les sites d'opérations sauf (accord préalable de l'Ingénieur) si l'horizon pédologique de surface, à dominante organique ("terre végétale" ou vase), n'existe pas ou présente une épaisseur inférieure au réglage opérationnel de la lame du bouteur ou de l'engin utilisé étant donné l'état du terrain (sol érodé, sol gravillonnaire, sol à blocs rocheux ne permettant pas le passage de l'engin…),

la réutilisation des matériaux disponibles sur la chaussée existante chaque fois que les conditions techniques et économiques permettent de l'envisager de manière satisfaisante du point de vue de l'Ingénieur,

l'arrosage, l'entretien et le remplacement éventuel des plants mis en place dans le cadre des travaux objet du présent marché, durant la période des travaux puis durant une période de garantie de deux ans après la réception définitive de l'ouvrage.

A9-3 MESURES POUR RESPECT DES ZONES, LIEUX, ELEMENTS ET PERIODES SENSIBLES

L’Entrepreneur devra identifier pour l'ensemble de son chantier (sites d'emprunts et dépôts, carrières et installations compris) les zones, lieux, éléments et périodes environnementaux sociaux, culturels et religieux sensibles, dont notamment, cette liste n’étant pas exhaustive, les lieux et zones identifiés dans l’EIES, y compris le PGES du Projet de construction de la route:

la proximité et les traversées de zones habitées ou loties, les titres fonciers, les propriétés privées,

la proximité d'équipements collectifs (dispensaires, écoles…), de marchés,

les zones de traversées de chaussée,

les bois sacrés et les lieux protégés dans un but socioreligieux, les sépultures,

les périmètres de protection existants ou justifiés de points d'alimentation en eau (forages, puits, mares…), de naissance ou de réception des cours d'eau,

les lits mineurs des cours d'eau, à sec ou non,

les lits majeurs, à nappes superficielles non protégées et/ou sols fertiles,

les zones de protection contre le bruit (liste du décret N° 95-325 du 14 septembre 1995),

les cultures pérennes et les périmètres de reboisement, les parcs arborés, les aménagements culturaux, le parcellaire délimité,

les terres en pente, la nature particulière du sol (érodabilité accrue de matériaux à faible cohésion, instabilité…), le faible taux de couverture avec concentrations érosives d'eaux de ruissellement, etc.

la végétation de nature et/ou à statut de protection et/ou en état de conservation (bonne conservation ou régénération) remarquable, incluant les arbres isolés à préserver (périmètre des racines inclus), dont ceux d'alignement de bord de chaussée. Les autres critères à considérer sont la biodiversité, l'importance du couvert, la taille, l'âge et l'état sanitaire des arbres, les particularismes de station (zones rocheuses, bas-fonds…), les possibilités de régénération, l'appartenance ou non à une zone de transition entre milieux (écotones),

les servitudes particulières éventuellement concernées par les travaux, les lignes électriques et téléphoniques, emprise de la conduite d'alimentation en eau potable, les projets de développement locaux et réserves foncières de toute nature, les propriétés privées,

les conditions atmosphériques spéciales (grand vent, pluie…), les dates particulières (jours de marché, de consultation au dispensaire….) ou certaines heures

déterminées (corvée d'eau, entrées et sorties de classe…).

Il mettra en œuvre toutes les dispositions utiles et pertinentes pour en assurer la préservation et/ou la sécurité et/ou l'évitement dans le cadre de ce marché, notamment leur repérage sur site en cas de besoin.

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Le caractère intolérable d'une contrainte, résultat des prescriptions ci-dessus pour l'exécution des travaux dont il a la charge, pourra être accepté par le Maître d'Œuvre si l’Entrepreneur en propose une justification convaincante, motivée (formellement acceptée par les services techniques compétents du Maître d'Ouvrage si le type et le niveau de sensibilité le justifient).

L’Entrepreneur demeure quoiqu'il en soit responsable durant la période contractuelle de garantie applicable de toutes conséquences éventuelles du non-respect d'une sensibilité environnementale.

L’Entrepreneur tiendra dûment compte de tous les festivals, journées de repos et coutumes religieuses et autres coutumes reconnues. L’Entrepreneur veillera également à ce que son personnel respecte les coutumes locales et ne les viole pas par leurs actions.

L’Entrepreneur complète le personnel d’encadrement du chantier avec un Ingénieur environnemental expérimenté, dont le CV et les diplômes spécifiques sont joints à son offre.

A9-4 CIRCULATION DES VEHICULES

L’Entrepreneur devra imposer à l'ensemble de ses chauffeurs et à ses éventuels sous-traitants une limitation de vitesse de 40 km/h pour la traversée des villages et hameaux tant que la route n'est pas revêtue.

Cette limitation devra également être respectée aux croisements de pistes.

A cet effet, l’Entrepreneur sera tenu de placer, dès le début des travaux, des panneaux indiquant clairement la proximité des villages, hameaux ou croisements de pistes de transhumance. Il devra remettre à l'Ingénieur le Plan indiquant l'emplacement de ces panneaux et il sera responsable de leur maintien durant toute la durée des travaux.

La route existante et les déviations réalisées devront être arrosées de façon appropriée.

A9-5 GESTION DES PRÉJUDICES CAUSÉS AUX BIENS ET PROPRIÉTÉS PRIVES

Responsabilité de l’entrepriseL’Entrepreneur est responsable pour tout préjudice qu’il peut causer à toute terre, bien ou autre propriété situé au-delà des limites du chantier ou résultant de choix personnels de sites d’emprunts ou de carrière autres que ceux proposés par l’Ingénieur et figurant dans le Dossier technique. L’indemnisation au titre des préjudices causés à ces terres, biens ou propriétés par l’Entrepreneur doit être approuvée par l’Ingénieur, en usant des normes et outils contenus dans le Cadre de Politique de Réinstallation de MCA-BF, aux fins de règlement par l’Entrepreneur.

Réhabilitation des gisements Dès que l'exploitation d'un emprunt ou gisement situé sur des terres privées est abandonné, la zone est réaménagée conformément aux plans proposés, et un état des lieux est dressé en fin de réaménagement, en présence de l’Ingénieur. Les travaux seront réalisés sur la base de l'accord préalable conclu avec les propriétaires et usufruitiers du site en tenant compte de l'état des lieux initial et de la valeur initiale productive ou environnementale du site, sa configuration et la nature des matériaux récupérés en vue de sa réhabilitation.Dans tous les cas, le réaménagement implique :

un remodelage du terrain visant à minimiser les risques d’érosion ; la redisposition des matériaux mis en dépôt, la terre végétale devant constituer la dernière couche ; et la plantation d’un nombre d’arbres et arbustes au moins équivalent à celui des pieds arrachés.

Dans le cas où des arbres fruitiers productifs auraient été éliminés, l’Entrepreneur fournira le nombre d'arbres correspondants pour les espèces souhaitées par le propriétaire et disponibles à partir des pépinières existantes au Burkina Faso. Les plants seront livrés sur le site, leur plantation, protection et maintenance ultérieures étant à la charge du propriétaire.

A10- PRISE EN COMPTE DU GENRE

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Le MCA-BF dispose d’un Plan d’Action pour l’Intégration du Genre (PAIG) dans la mise en œuvre du Compact et qui a comme objectif d’une part de traduire la vision du MCA-BF en matière du genre dans le cadre de la mise en œuvre des projets du Compact et d’autre part d’appuyer les projets pour la prise en compte du genre dans des différentes activités qu’ils vont mener. Pour mieux prendre en compte le genre dans la mise en œuvre des activités du projet, un diagnostic participatif genre a été mené au sein du projet et a permis de faire ressortir un ensemble de mesure pour permettre au projet de s’assurer que les entreprises qui seront recrutées tiendront compte du Genre.

Ainsi de façon spécifique l’Entreprise devra : prendre en compte les aspects genre dans la mise en œuvre de ses activités au même titre

que ceux de l’hygiène, la sécurité et l’environnement, imposer dans les bases vie des règles strictes qui visent à protéger les mineurs, respecter les règles d’implantation des bases vie qui sont contenues dans le cahier de charge

de l’entreprise de construction, autant que faire se peut recruter des ouvriers non qualifiés parmi les femmes et les hommes

dans les zones des travaux, confier certaines tâches de collecte de matériaux (quartz, moellons…) aux femmes afin de

leur permettre d’accroitre leurs revenus, dans la mesure du possible, confiez des tâches d’entretien des locaux et de la restauration de

la base vie aux organisations féminines locales, prendre des dispositions en impliquant au sein de la supervision, un responsable genre qui

veillera à défendre les intérêts des femmes et des couches vulnérables, s’assurer à tout moment que des ouvriers venus d’ailleurs ne commettent pas des forfaits sur

les femmes ou d’autres personnes vulnérables (filles mères abandonnées, enfants abandonnés, dettes non payées, femmes enlevées…).

Pour ce faire, l'Entrepreneur mettra en place une stratégie interne à ses services pour s'acquitter de ses obligations en la matière, stratégie incluant notamment:

o l'embauche d'un expert en Genre et développement, rattaché directement au directeur de projet de l'Entreprise (le plus haut niveau hiérarchique sur site).

o la rédaction, la mise en œuvre et l'actualisation si besoin de procédures simples, soumises à l'approbation du Maître d'Œuvre, l'une portant sur l'organisation générale de sa stratégie de prise en compte du genre, les autres sur des aspects spécifiques ci-dessus,

o le suivi régulier du respect des dispositions, mesures et autres initiatives visant la prise en compte du genre et des autres groupes vulnérables pendant les travaux

o la rédaction de rapports mensuels et bilans semestriels correspondants,

A11- SANTE  HYGIENE ET SECURITE

L’Entrepreneur doit veiller, dans la mesure du possible, à la santé, à la sécurité et au bien-être professionnel de son personnel, y compris ceux de ses sous-traitants et de toutes autres personnes sur le Site ou de passage sur le Site. L’aménagement des sites de construction et des espaces de travail, ainsi que l’approche de l’Entrepreneur concernant les aspects ci-dessous énumérés, doivent être intégrés dans un Plan de protection de l'environnement, de la santé et de la sécurité sur le site (“Site Environment, Health and Safety Plan” - SEHASP) spécifique au site, que l’Entrepreneur doit élaborer et soumettre à l’approbation de l’Ingénieur.Au nombre des responsabilités de l’Entrepreneur figurent :

(a) la fourniture et l’entretien d’installations de chantier, d’équipements et de systèmes de travail sûrs et sans risque pour la santé ;

(b) l’exploitation des équipements et des véhicules de chantier de manière sûre ;

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(c) la prise de dispositions appropriées pour assurer la sécurité et prévenir les risques liés à la santé, susceptibles de découler de l’utilisation, de la manipulation, du stockage, du transport et de l’élimination des articles, produits et substances ;

(d) la fourniture de vêtements et d’équipements de protection, la création de postes de premiers secours dotés du personnel et du matériel nécessaires, ainsi que la fourniture des informations, des instructions, des services de formation et de supervision indispensables pour assurer la santé professionnelle et la sécurité du travail pour toutes les personnes employées dans le cadre des Travaux, conformément à la législation Burkinabè ;

(e) le recrutement d’un Responsable Hygiène et Sécurité qualifié, à la satisfaction de l’Ingénieur, qui dispose de connaissances spéciales relatives aux règles de sécurité et d’une expérience en matière de mesures de sécurité liées à des travaux similaires, dont le rôle consistera à prodiguer des conseils sur toutes les questions liées à la sécurité des ouvriers et sur les mesures à prendre pour promouvoir cette sécurité ; et qui fera office de premier point de contact de l’Ingénieur pour toutes les questions liées à la santé, à la sécurité et au bien-être ;

(f) la création et l’entretien de l’accès à tous les compartiments du Site, en toute sécurité et sans risque de blessure, y compris les passages pour piétons ;

(g) la fourniture de la signalisation indiquant en permanence à ses ouvriers et au grand public les tranchées ouvertes, les fosses ou tous autres dangers ;

(h) la fourniture d’un système approprié d’égouts, la réduction au minimum des déchets, la collecte et l’élimination appropriées des ordures, ainsi que le respect de la législation Burkinabè et de tous les règlements administratifs en vigueur au niveau local, à la satisfaction de l’Ingénieur, pour l’ensemble des maisons, bureaux, ateliers et laboratoires construits sur le Site ;

(i) la fourniture d’un nombre suffisant de toilettes portatives et de toutes autres installations sanitaires aux sites qui abritent les travaux, ainsi que l’élimination des déchets sanitaires, à la satisfaction de l’Ingénieur;

(j) la mise en œuvre, en consultation avec les autorités de santé publique compétentes, de mesures appropriées de lutte contre les moustiques, mouches et autres parasites sur le Site – y compris dans les camps – notamment en appliquant les produits chimiques indiqués dans les zones de reproduction ; et

(k) la notification des accidents à l’Ingénieur à l’aide du Formulaire de notification d’incident qui figure à l’Annexe D Les incidents environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires graves doivent être notifiés « dans les meilleurs délais ». Par conséquent, cette notification des incidents doit se faire individuellement. L’Entrepreneur doit également soumettre des rapports de suivi à l’Ingénieur afin de rendre compte de l’état et de l’efficacité des mesures de protection et correctives identifiées dans le Formulaire de notification d’incident.

A11-1 MESURES GÉNÉRALES DE SÉCURITÉ

L’Entrepreneur doit se conformer à toute instruction donnée par l’Ingénieur en matière de sécurité. Pendant l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit prendre toutes les précautions raisonnables pour éviter tout préjudice aux personnes et aux biens. A cet égard, il doit mettre en place et assurer l’entretien de tous clôtures, barricades, barrières, signaux et lumières temporaires nécessaires et fournir une alarme-incendie, des services d’extinction d’incendie et de prévention de l’incendie à des points stratégiques sur le chantier. Il incombe également à l’Entrepreneur de mettre en place et d’assurer l’entretien des structures appropriées pour le stockage et le confinement des matériaux et liquides dangereux.

L’Entrepreneur doit adopter et appliquer les règles et règlements nécessaires, souhaitables ou appropriées pour protéger les populations et toutes les personnes participant aux travaux et à leur supervision. Il a en particulier obligation d’assurer son personnel contre les accidents de travail.

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L’Entrepreneur est responsable de la protection par signaux mobiles et du contrôle du trafic et, à ce titre, il doit se conformer aux exigences du Client, de la police et des autorités compétentes pour ces questions.

L’Entrepreneur doit tenir des réunions régulières sur la sécurité, au moins une fois par mois, avec ses ingénieurs, superviseurs et contremaîtres et, le cas échéant, avec l’Ingénieur. Par ailleurs, il doit tenir l’Ingénieur informé des dates de ces réunions et lui fournir un exemplaire du projet d’ordre du jour. Les autres tâches pour le Responsable de l’Hygiène et de la Sécurité seront liées à ses responsabilités en tant que Responsable de l’Hygiène et de la Sécurité.

Il devra informer le personnel travaillant sur le chantier ainsi que les populations qui fréquentent la base-vie des risques liés à la transmission du VIH et autres IST et, selon les besoins mettre à leur disposition les moyens courants de prévention comme les préservatifs. Le personnel de l’Entrepreneur sera à cet égard soumis à des contrôles sanitaires réguliers

A11-2 MESURES PARTICULIERES DE SÉCURITÉ

Les mesures de sécurité comprennent, cette liste n’étant pas exhaustive, les volets ci-après.

Clôtures temporaires

L’Entrepreneur doit construire, entretenir puis démanteler les clôtures temporaires adaptées et approuvées autour des lopins de terre (notamment ceux abritant les bureaux et cours de l’Ingénieur/Entrepreneur, les travaux de construction en cours près des bâtiments, les voies publiques ou les voies piétonnières et tout autre lieu où les opérations de l’Entrepreneur sont susceptibles de constituer une menace pour la vie ou les biens publics) occupés par l’Entrepreneur sur le site, qui sont jugées nécessaires pour honorer ses obligations au titre du Contrat, à la satisfaction de l’Ingénieur. Lorsqu’une clôture temporaire doit être construite le long d’une voie publique ou d’une voie piétonnière, elle doit être du type requis et construit selon les normes acceptables pour l’autorité compétente.

Eclairage

L’Entrepreneur doit fournir suffisamment d’éclairage afin de veiller que, dans tous les endroits où les travaux sont en cours :

il existe des conditions de travail sûres pour le personnel de l’Entrepreneur, le personnel des autres entrepreneurs employé par le Client et/ou le personnel de l’Ingénieur ;

les travaux puissent être exécutés en parfaite conformité avec les termes du Contrat ; et l’Ingénieur puisse procéder à une inspection complète de tous les travaux en cours.

Tous les équipements mobiles utilisés pendant les opérations nocturnes doivent être équipés de lumières et de réflecteurs suffisants pour assurer des conditions de travail sûres.Au minimum, 14 jours avant le démarrage des opérations nocturnes, l’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur ses propositions relatives à l’éclairage des zones où il entend travailler la nuit. Il doit modifier les propositions, à la demande de l’Ingénieur, et ne doit commencer les opérations nocturnes qu’une fois que ses propositions concernant l’éclairage, sous leur forme amendée, le cas échéant, ont été approuvées par l’Ingénieur.Ni la présentation par l’Entrepreneur de ses propositions relatives à l’éclairage à l’Ingénieur ni l’approbation de ces propositions par l’Ingénieur n’exonère l’Entrepreneur de ses responsabilités et obligations au titre du Contrat.

Activités à proximité des équipements électriques

Pour des raisons de sûreté et de sécurité, l’Entrepreneur doit avoir achevé la construction de toutes les clôtures de sécurité nécessaires autour des appareils électriques et mécaniques, avant que lesdits appareils ne soient branchés à une quelconque source d’alimentation en électricité.

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Consignes de sécurité

L’Entrepreneur doit donner à ses employés et à ceux de ses sous-traitants, ainsi qu’au personnel de l’Ingénieur, à ses propres frais, des instructions de sécurité imprimées en Français ou en Anglais et dans toutes autres langues utilisées par ses employés sur le chantier.

Rapports sur les incidents

L’Entrepreneur doit rendre compte à l’Ingénieur, dans les meilleurs délais et selon le Formulaire de notification d’incident en Annexe D, de tous accidents ou incidents entraînant la mort, de graves blessures causées à des membres du personnel ou aux autres travailleurs, des découvertes archéologiques fortuites, des dégâts aux biens publics ou privés, ou le déversement de matériaux ou liquides dangereux. En outre, il doit soumettre des rapports mensuels sur tous les accidents dont sont victimes les membres du personnel et autres travailleurs, qui se traduisent par une perte de temps, selon la formule exigée par l’Ingénieur.

Panneaux

Il incombe à l’Entrepreneur de fournir toutes les signalisations nécessaires pour les travaux. Ceux-ci doivent comprendre, cette liste n’étant pas exhaustive :

la signalisation routière classique ; les signaux d’avertissement/danger ; les signaux de contrôle ; les signaux de sécurité ; et les signaux d’orientation.

Le libellé sur toute la signalisation doit être en français. La taille, la couleur et les inscriptions sur tous les panneaux, ainsi que l’emplacement de ceux-ci seront soumis à l’approbation de l’Ingénieur.L’Entrepreneur doit assurer l’entretien de toute la signalisation mise en place par lui-même. Si l’Ingénieur estime que le système de signalisation mis en place par l’Entrepreneur est insuffisant pour assurer la sécurité ou n’est pas satisfaisant sous d’autres rapports, l’Entrepreneur doit compléter, amender ou changer le système, à la satisfaction de l’Ingénieur.

Vêtements et d’équipements de protection

L’Entrepreneur doit fournir aux travailleurs des vêtements et équipements de protection qui soient appropriés pour l’exécution de leurs activités. Ceux-ci comprennent, cette liste n’étant pas exhaustive :

les bottes Wellington ; les bottes de chantier, les bottes à embout d'acier ou des bottes similaires ; les gants de travail ; les casques de protection ; les lunettes de protection ; les protège-oreilles ; et les masques pour éviter l’inhalation de la poussière.

Services de lutte contre l’incendie

Il incombe à l’Entrepreneur de prendre toutes les mesures de prévention de l’incendie, de protection contre l’incendie et de lutte contre l’incendie sur le chantier, pendant la durée du Contrat.A cet égard, il doit se conformer aux recommandations des autorités locales compétentes (le cas échéant).L’Entrepreneur doit fournir, entretenir régulièrement et exploiter tous les équipements de lutte contre l’incendie, notamment, cette liste n’étant pas exhaustive, les pompes à eau, le cordage, les prises d’eau, les tuyaux et les extincteurs à base de produits chimiques, appropriés pour assurer la protection de tous les bâtiments et les ouvrages en construction.Tous les services et équipements fournis au titre de la présente section doivent faire l’objet de l’approbation préalable de l’Ingénieur. Au cas où ce dernier estimerait, à un moment donné, que ces services ou équipements sont inadéquats pour satisfaire les besoins du projet et le notifierait à l’Entrepreneur par écrit, celui-ci doit prendre immédiatement les mesures nécessaires pour combler les lacunes, tel qu’exigé par l’Ingénieur. Toutes ces mesures sont à la charge de l’Entrepreneur.

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L’Entrepreneur doit veiller à ce qu’un nombre suffisant d’employés maîtrisent la manipulation des équipements de lutte contre l’incendie et puissent prendre le contrôle des opérations, en cas de situation d’urgence. L’Entrepreneur aura pour obligation de réaliser des démonstrations périodiques de l’utilisation de ces équipements ou des simulations de sinistre à l’attention de tout le personnel de l’Entreprise.

A11-3 MESURES DE SANTÉ

Services de premiers secours et services médicaux

L’Entrepreneur est entièrement responsable de la fourniture à son personnel et à ses ouvriers des services de premiers secours nécessaires, y compris le transfert des membres du personnel blessés à l’hôpital ou dans d’autres lieux appropriés, le cas échéant.

L’Entrepreneur doit fournir, gérer et conserver des stocks de médicaments et d’équipements médicaux dont la couverture, la quantité et les normes sont jugées satisfaisantes, par un médecin, pour les premiers secours. En outre, il doit veiller à ce que un ou plusieurs employés sur le site de travail soit/soient initié(s) à la fourniture des services de premiers secours et assurer l’évacuation médicale, le cas échéant.

L’Entrepreneur doit obtenir et suivre les conseils d’un médecin sur des questions telles que l’alimentation en eau, l’assainissement, l’élimination des déchets et des eaux usées, ainsi que l’installation de grillages-moustiquaires, les mesures préventives contre la schistosomiase et le paludisme et concernant la santé et l’hygiène professionnelles. Il est nécessaire qu’une partie des employés de l’Entrepreneur, en principe un homme par groupe, soit initiée aux rudiments des premiers secours.

Alimentation en eau

L’Entrepreneur doit prendre ses propres dispositions afin d’installer un système d’alimentation en eau potable pour les infrastructures de construction, notamment les bureaux et le laboratoire de chantier, ainsi que pour les installations de l’Ingénieur prévues au titre du Contrat. L’alimentation en eau se fera à partir des sources approuvées par l’Ingénieur.La qualité de l’eau potable doit être conforme aux normes de l’Organisation mondiale de la santé. Le pH doit se situer entre 7,5 et 8,5.

L’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur ses plans relatifs au système d’alimentation en eau et de distribution, notamment le filtrage, la chloration et les autres traitements proposés, aux fins d’approbation, dans un délai maximum de 28 jours avant le démarrage de la construction des installations. La qualité, le nombre, la capacité et l’emplacement des points d’eau doivent être satisfaisants pour l’Ingénieur.En outre, l’Entrepreneur doit assurer la disponibilité de quantités suffisantes d’eau propre pour le traitement des agrégats, le béton, le nettoyage et ses autres usages pour les travaux.

En ce qui concerne les bureaux de chantier de l’Ingénieur et les laboratoires, l’Entrepreneur doit prendre les mesures provisoires nécessaires jusqu’à ce que les dispositions permanentes prévues au titre du Contrat entrent en vigueur, étant entendu que toutes ces mesures doivent être approuvées par l’Ingénieur.

Installations d’assainissement

L’Entrepreneur doit fournir, construire, exploiter des toilettes provisoires dans suffisamment d’endroits sur le chantier et en assurer l’entretien. Les installations doivent comprendre des latrines, des cabinets d’aisance, d’urinoirs et des lavabos, des fosses septiques, des tranchées d’absorption ou toutes autres installations d’élimination d’eaux usées approuvées.

Les toilettes temporaires doivent répondre aux normes fixées par les autorités sanitaires locales. Il convient d’éviter que les eaux usées éliminées n’entrent en contact direct avec la nappe phréatique ou les eaux de surface à un moment quelconque de l’année. Tant le lieu d’implantation que la construction de ces installations doivent être approuvés par l’Ingénieur.Les eaux usées issues des installations temporaires doivent être éliminées de manière hygiénique, tel qu’approuvé par l’Ingénieur.

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Toutes les personnes concernées par l’exécution des travaux sont tenues d’utiliser ces commodités. Tout employé qui se rend coupable de violation de ces normes sera passible de renvoi immédiat et d’une impossibilité d’occuper d’autres emplois au titre de l’exécution des travaux, voire d’une interdiction d’accès au site.

Elimination des déchets

L’Entrepreneur est responsable de la collecte des déchets produits dans les aires de travail, y compris les bureaux de l’Ingénieur et les laboratoires, et de leur élimination. Les ordures doivent être collectées au moins deux fois par semaine, aux moments approuvés par l’Ingénieur, et ce service doit se poursuivre jusqu’à la fin de la Période de garantie pour l’ensemble des travaux.

Les ordures seront séparées entre biodégradables et non biodégradables. Les premiers seront, dans la mesure du possible, valorisés par compostage, en impliquant au besoin des personnes ou groupes locaux intéressés ou volontaires. Les ordures non biodégradables doivent être éliminés dans un incinérateur construit selon les normes, à l’exception des déchets non combustibles et des matériaux de construction usagés, ou enfouies dans des sites approuvés par l’Ingénieur et les autorités locales compétentes en matière d’environnement.

En outre, l’Entrepreneur doit nécessairement enterrer tout déchet non combustible ou matériaux de construction usagés. Dans tous les cas, il convient d’éviter que les ordures enterrées n’entrent en contact direct avec la nappe phréatique ou les eaux de surface à un moment quelconque de l’année.

Les déchets dangereux et les produits pétroliers doivent être éliminés selon les lois et règlements du Burkina Faso et ne doivent pas être mélangés aux eaux usées ou aux déchets éliminés.

Logements des travailleurs

Des toilettes et autres installations sanitaires doivent être construites à la satisfaction de l’Ingénieur et du Responsable local de la santé publique. L’Entrepreneur prendra les dispositions appropriées pour l’élimination des déchets et des ordures ménagères. Il veillera, par ailleurs, à assurer une alimentation suffisante en eau pour la lessive, la cuisine et la consommation humaine. Les dortoirs doivent être convenablement ventilés et éclairés.

A12- ETABLISSEMENT DES RAPPORTS SUR LES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX, SANITAIRES ET SECURITAIRES

L’Entrepreneur doit élaborer et soumettre à l’Ingénieur, pour approbation, des rapports mensuels d’activités sur le respect des dispositions relatives à la mise en œuvre des activités d’atténuation des impacts. Ces rapports devraient contenir au moins des informations sur les points ci-après :

l’état de mise en œuvre des mesures d’atténuation en rapport avec celles initialement prévues et une présentation des nouvelles mesures prises en fonction des nécessités sur le terrain.

les mesures environnementales, sociales et sécuritaires, notamment les autorisations sollicitées auprès des autorités locales et nationales; les problèmes liés aux aspects environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires (les incidents, notamment les retards, les conséquences en termes de coûts, etc. qui en découlent) ;

les cas de non-respect des conditions contractuelles par l’Entrepreneur ; les changements liés aux hypothèses, conditions, mesures, plans et aux activités réelles au titre des

aspects environnementaux, sanitaires et sécuritaires ; les observations faites, les préoccupations exprimées et/ou les décisions prises concernant la gestion

de l’environnement, de la santé et de la sécurité au cours des réunions sur le chantier ; les découvertes archéologiques éventuelles ; le suivi de l’état et de l’efficacité des mesures de protection et/ou des mesures correctives identifiées

dans les Formulaires de notification d’incident ou par tout autre moyen ; et le suivi, notamment les mesures de protection, l’état des mesures et leur efficacité, concernant le

non-respect des conditions contractuelles.

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A13 NORMES

Le présent document fait largement référence à des règlements et normes en vigueur en France (ou

équivalentes) et applicables au Burkina Faso  ainsi qu'aux documents qui les définissent, en particulier :

C.P.C.: Cahier des Prescriptions Communes

C.C.T.G: Cahier des Clauses Techniques Générales

D.T.U.: Document Technique Unifié

G.T.R.: Guide Technique "Réalisation des remblais et des couches de forme" (septembre

1992)

NF: Normes françaises AFNOR homologuées (ou équivalentes)

Les principaux fascicules du CCTG sont les suivants (cette liste n'est pas exhaustive) :

Fascicule N°1 : Dispositions générales et communes aux diverses natures de travaux.

Fascicule N°61 : Titre II Conception, calculs et épreuves des ouvrages d'art:

Titre II – Programmes des surcharges et épreuves des ponts routes.

Titre VI – Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en béton armé

Titre V - Conception et calculs des ponts et constructions métalliques en acier.

Fascicule N°62 : Titre 1 - Section I - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages en constructions en béton armé suivant la méthode des états limites" (BAEL 91 révisé 99).

Titre V - Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil

Fascicule N°66 : Exécution des ouvrages de génie civil à ossature en acier.

Fascicule N°68 : Exécution des travaux de fondation des ouvrages de génie civil.

EN 1991- Eurocode 1 : Action sur les structures

EN 1992- Eurocode 2 : Calcul des structures en béton

EN 1993 : Eurocode 3 : Construction Métallique - Calcul des structures en acier - Document d'Application Nationale partie 1-1 chapitre 9 (norme expérimentale P 22-311-9).

EN 1994 : Eurocode 4 Calcul des structures mixtes acier-béton

EN 1998 : Eurocode 8 : Conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes

Fascicule N°69 : Travaux d'étanchéité.

Charges routières le système de charge A le système de charge B (2 couples de camion Bc ou Charge Bc NIGER) les charges militaires Me80 e Mc80

Les modes opératoires des essais sont ceux en vigueur au LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) français ou, le cas échéant, la norme NF correspondante, sauf indication contraire de l’Ingénieur.

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AFNOR - NORMES ET SPECIFICATIONS PRINCIPALESEN VIGUEUR APPLICABLES AUX TRAVAUX ROUTIERS

(OU NORMES EQUIVALENTES)

SolsClassification des matériaux utilisables en remblais et couches de forme

NF-P 11-300 09/92

Limite d’Atterberg NP- P 94-051 03/93Masse volumique de sols fins NP-P 94-053 10/91Masse volumique des particules solides(pycnomètre)

NP-P 94-054 10/91

Analyse granulométrique par tamisage à sec NP-P 94-056 03/96Analyse granulométrique par sédimentation NP-P 94-057 05/92Détermination de la masse volumique enplace : 1 : gammadensimètre2 : densitomètre à membrane3 : méthode au sable4 : matériaux grossiers (dmax >50 mm)

NP-P 94-061 10/96

Masse volumique d’une roche par peséeHydrostatique

NP-P 94-064 11/93

Essai du bleu de méthylène NP-P 94-068 10/98

Essai de cisaillement à la boîte1 : direct2 : alterné

NP-P 94-07108/9408/94

Scissomètre en laboratoire NP-P 94-072 09/95Essai triaxial (UU, CU et CD) NP-P 94-074 10/94Essai CBR NP-P 94-078 05/99Essai proctor normal-essai proctor modifié NP-P 94-093 10/99Pressiomètre MENARD NP-P 94-110 08/99Essai scissométrique en place NP-P 94-112 11/91Essai de pénétration statique NP-P 94-113 10/96Essai de pénétration dynamique A NP-P 94-114 12/90Essai de pénétration dynamique B NP-P 94-115 12/90

GranulatsDéfinition, conformités, spécifications XP-P 18-540 10/97Essai d’alcali-réaction XP-P 18-542 05/94Prélèvement de matériaux sur stocks XP-P 18-551 12/90Prélèvement de matériaux en cours d’écoulement

XP-P 18-552 09/90

Identification des granulats XP-P 18-557 09/90Masse absolue des fines XP-P 18-558Analyse granulométrique par tamisage XP-P 18-560 09/90Coefficient d’aplatissement XP-P 18-561 09/90Epaisseur moyenne XP-P 18-562 12/90Indice des vides RIGDEN XP-P 18-565 09/90Homogénéité des granulats (d < 4 mm) XP-P 18-571 09/90Micro Deval XP-P 18-572 12/90Los Angeles XP-P 18-573 12/90Fragmentation statique XP-P 18-574 12/90

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Page 53: Cpt

Polissage accéléré XP-P 18-575 12/90Propreté superficielle XP-P 18-591 04/93Essai du bleu de méthylène XP-P 18-592 12/90Equivalent de sable à 10% de fines XP-P 18-579Equivalent de sable XP-P 18-598Caractéristiques géométriques des granulatsanalyse granulométrique par tamisage dimensions des tamisaplatissementsurfaces casséesévaluation des finesessai au bleu de méthylène

XP-PEN

18-622933 05/96

Résistance à l’usure1 : Micro Deval2 : Fragmentation

XP-PEN

18-6501097

11/96

Essais sur fondations d’ouvragesEssai statique de pieu sous compression axiale NF-P 94-150 10/91Essai statique de pieu sous effort transversal NF-P 94-151 12/93Auscultation des fondations1 : par transparence2 : par réflexion3 : par sismique parallèle4 : par impédance

NF-P 94-16005/9311/9305/9303/94

CimentsGuide de l’utilisation de ciments FD-P 15-010 10/91Evaluation de la conformité ENV 15-101-2-FD

197,2Vérification de la qualité de livraisons,emballage marquage

NF-P 15-300

Ciments courants NF-P 15-301 06/94Ciment à usage tropical NF-P 15-302 09/95Ciments pour travaux à la mer NF-P 15-317Ciment à teneur en sulfures limitée pour béton précontraint

NF-P 15-318 10/98

Technique des essais des déterminations des Temps de prise

NP-P 15-431 02/94

Détermination du retrait et du gonflement NP-P 15-433 02/94Méthodes d’essais de ciment EN 196-1 à 7

BétonsContrôle qualité NF-P

EN18-050450

Classification et désignation des bétons Hydrauliques

NF-P 18-010

Classification et désignation des Environnements agressifs

NF-P 18-011

Béton mise en œuvre XP-P 18-303Béton prêt à l’emploi NP-P 18-305Adjuvants ; pourcentage d’air NP-P 18-353Adjuvants ; reconnaissance chimique NP-P 18-380Moules pour éprouvettes NP-P 18-400

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Essais d’étude de convenance et contrôle NP-P 18-404Essai d’information NP-P 18-405Essai de compression NP-P 18-406Essai d’affaissement NP-P 18-451Addition de fillers NP-P 18-501

ChausséesMéthodologie d’étude en laboratoire1 : graves2 : sables

NF-P 98-11412/9211/94

Grave ciment NF-P 98-116 07/91Grave pouzzolane chaux NF-P 98-117 07/91Grave laitier NF-P 98-118 07/91Grave émulsion NF-P 98-121 11/93Essai statique de chargement à la plaque NF-P 94-117Exécution des corps de chaussée. Exécution et Contrôle

NF-P 98-115 01/92

Mesure de la déflexion1 : définition, moyens de mesure, valeurs2 : déflectométre Benkelman

NF-P 98-20007/9111/92

Mesure d’uni1 : règle fixe de 3 m2 : règle roulante de 3 m

NF-P 98-218 05/92

Uni transversal1 : définition et classification

NF-P 98-21907/98

Comportement au compactage (autres queTraités aux liants hydrocarbonés)1 : Essai Proctor Modifié adapté aux graves et sable utilisées en assises de chaussée (si interprétation de l’essai classique impossible)2 : Compactage à la presse à cisaillement giratoire (PCG) 3 : vibrocompression à paramètre contrôlés(VPC)

NF-P 98-231

02/99

02/92

12/92Essai statique de chargement à la plaque NF-P 94-117Mesure de la masse volumique par Gammadensimètre

NF-P 98-241 08/93

Chaussées : graves non traitéesEtude en laboratoire NF-P 98-125 11/94Définition, composition, classification NF-P 98-129 11/94

LiantsDéfinition et classification NF-T 65-000Bitume pur NF EN 12591Bitumes fluidifiés T 65-002Bitumes fluxés T 65-003Emulsions de bitume NF-T 65-011Teneur en bitume par KUMAGAWA NF-T 66-001Pénétration NF En 1426Pseudo viscosité (bitumes fluidifiés et bitumes Fluxés)

NF-T 66-005

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Ductilité NF-T 66-006Densité relative / Densité apparentes des enrobés

EN ISO 3838

Bille anneau NF EN 1427Point éclair appareil ABEL NF-T 66-009Solubilité dans le trichloroétylène NF EN 12592Point d’éclair en vase ouvert EN 22-592Teneur en paraffine NF EN 12606-2Essai d’homogénéité des émulsions NF-T 66-016Indice de rupture émulsion cationique NF-T 66-017 12/83Adhésivité d’une émulsion cationique NF-T 66-018Indice de rupture d’une émulsion anionique NF-T 66-019 12/83Pseudo viscosité des émulsions NF-T 66-020Détermination du signe de la charge desparticules d’une émulsion

NF-T 66-021 12/83

Stabilité du stockage par décantation NF-T 66-022 12/83Teneur en eau des émulsions NF EN 1428Stabilité au ciment des émulsions NF-T 66-024Point de Fraass NF-T 66-026Teneur en bitume par dissolution à froid NF-T 66-041 12/95

Enduits superficielsEssai Vialit d’adhésivité NF-P 98-274-1 11/94Essai de dosage moyen et de régularitéTransversal

NF-P 98-275-1 09/92

Dosage d’un enduit superficiel1 : essai à la boite doseuse2 : régularité transversale

NF-P 98-27601/9206/94

2 : Mesure de compactage à la PCG NF-P 98231Répandeuses de liant NF-P 98-707Gravillonneurs NF-P 98-709 06/92

Centrales (doseurs)Banc et méthode d’essai de la mesure du débit NF-P 98-721 06/92Acquisition des données pour les centrales XP-P 98-772 03/96Calibrage et vérification sur chantier desCalibrages 2 : doseur pondéral à granulats3 : doseur volumétrique à granulats

NF-P 98-744 10/96

CompacteursEvaluation des performances des compacteurs NF-P 98-737 02/96Matériel d’aide à la conduite et au contrôle des compacteurs

XP-P 98-771 14/92

DiversGéomembranes NF-P 84-510 12/94Ralentisseurs du trafic type dos d’âne NF-P 98-300 06/94Bordures et caniveaux préfabriqués en béton NF-P 98-302 06/82

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Glissières de sécuritéFonctionnement et performance NF-P 98-410 04/91Spécifications techniques de fabrication NF-P 98-411 04/91Implantation et montage NF-P 98-413 04/91

Marquages pour chausséeProduits de marquage routiers NF-P

EN98-6601423

11/91

Performances NF-P 98-601 12/89Produits de marquage et essais NF-P

EN98-6021824

02/99

Dénominations NF-P 98-609 04/99Détermination des dosages pour bicouche et enrobé NF-P 98-614 04/91Produits de marquage NF-P

EN98-6161790

05/99

Signalisation verticaleGénéralités NF-P 98-501

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FASCICULE B - TRAVAUX PREPARATOIRES

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B1 DEGAGEMENT DE L'EMPRISE

Les opérations décrites dans le présent fascicule B sont à réaliser sur toute la longueur de la route Sabou – Koudougou – Didyr et en correspondance des aires de stationnement.

L’Entrepreneur suite à la mise en œuvre du plan de réinstallation, procédera au dégagement de l’emprise ( la portion de l’emprise qui est nécessaire pour la construction de la route). Le dégagement comprendra la démolition des biens de toute nature, l’éventuel remploi et la mise en dépôt dans un lieu agréé par l Ingénieur.

B2 RESEAUX DE SERVICES

Le déplacement des conduites, lignes électriques ou téléphoniques, nécessaires à l’exécution du projet sont à la charge de l’Entrepreneur et sera payé par présentation des factures correspondantes.Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur devra prendre contact avec les différents concessionnaires de services publics (ONATEL, ONEA, SONABEL, SITARAIL) pour:

- convenir avec eux du déplacement des conduites, lignes aériennes et souterraines qui se trouveraient dans les zones concernées par les travaux,

- s'assurer qu'aucune conduite ne peut entraver le bon déroulement du chantier.

De même, l’Entrepreneur s'assurera qu'aucun réseau privé ne nécessite d'être déplacé ou protégé de façon particulière.L’Entrepreneur est tenu de signaler le nombre, la nature et la localisation des réseaux sur la totalité de l’itinéraire dans un délai de 30 jours à compter de la notification du Marché.

B3 PREPARATION DU TERRAIN

B3-1 NETTOYAGE DU TERRAIN - DEBROUSSAILLEMENT

Ces travaux seront effectués sur une largeur de deux (2) mètres au-delà du pied des talus, de part et d'autre de l'emprise routière. Cette largeur pourra être augmentée par endroits sur ordre de l'Ingénieur et pourra s'étendre aux exutoires en amont et en aval des ouvrages hydrauliques.

Le débroussaillement de l’intérieur des virages de rayon de courbure, inférieur à 425 m, sera élargi à la demande de l’Ingénieur.

Le débroussaillement comprend le défrichement, l'arrachage des herbes et des broussailles, l'abattage des arbustes et des arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 (un et demi) mètre du sol est inférieure à 1,5 (un virgule 5) mètres n'ayant pas été signalés par l'Ingénieur comme devant être préservés, l'enlèvement des racines et des souches. L'abattage des arbres comprend l'essouchement et l'enlèvement des troncs, des branches et des souches hors de la limite de l'emprise de la route, aux endroits qui lui auront été indiqués par l'Ingénieur. Il comprend également le stockage du bois récupéré découpé en pièces de moins de 1,50 m de long, à un endroit agréé par l'Ingénieur.

Tous ces produits devront être évacués à plus de cent (100) mètres de l'axe de la route. L’ingénieur pourrait organiser une distribution équitable auprès des populations locales qui pourront se servir de ce bois pour la préparation des aliments Le débroussaillement des zones d'emprunt et des carrières, des installations de chantier, des pistes de service et des déviations provisoires sont à la charge de l’Entrepreneur.

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B3-2 DEMOLITION DES OUVRAGES

L'Entrepreneur est tenu de procéder à la démolition de tous les ouvrages d’assainissement indiqués sur les plans ainsi que ceux présents sur la route existante et qui empêchent l’écoulement correct des eaux y compris les zones en variante.

La démolition ne pourra être commencée avant la mise en place d’un dispositif permettant le maintien normal de la circulation pendant et après la démolition.

Les matériaux provenant de la démolition des ouvrages seront mis en dépôt à l'endroit indiqué par l'Ingénieur, à plus de 100 m de l'axe de la route.

Sauf instructions contraires de l’Ingénieur, la démolition des fondations des ouvrages concernés est poursuivie jusqu'au niveau du lit de la rivière ou jusqu'à 30 cm au-dessous du terrain naturel. Si les fondations des ouvrages concernés sont situées dans l'emprise d'un ouvrage de remplacement, elles doivent être enlevées de manière à permettre la construction du nouvel ouvrage.

Les opérations de démolition risquant d'endommager l'ouvrage de remplacement doivent être achevées avant la construction du nouvel ouvrage.

Les tranchées et les puits occasionnés par la démolition sont remblayés à l'aide de matériaux de remblais sans que l’Entrepreneur puisse prétendre à rémunération supplémentaire de ce fait.

B3-3 CARRIERES - EXCAVATIONS

Les vides formés par des carrières ou des fouilles de toute nature, seront aménagées conformément aux prescriptions de l’Article A10 du CPT.

B3-4   REMBLAYAGE DES FOUILLES

Cette opération consiste au remblayage des fouilles occasionnées par la démolition des ouvrages avec des matériaux de terrassement jusqu’au niveau du terrain naturel mis en œuvre conformément aux prescriptions :- des remblais courants si l’emplacement de la démolition fait partie d’un remblai sans remplacement de

l’ouvrage à cet emplacement- de la couche de forme si les matériaux sont en contact avec les ouvrages à construire ou à prolonger.

B3-5 PASSAGES ROUTIERS PROVISOIRES

Les emplacements ainsi que les modes d’exécution des passages routiers provisoires devront être approuvés par l’Ingénieur. Ils devront être terminés dans les délais de sorte que la circulation sur la route existante ne soit jamais interrompue par les travaux pendant plus de deux heures par jour sinon une pénalité sera imposée à l’Entrepreneur.

B3-6 DEPOSE DE LA SIGNALISATION EXISTANTE

Tout panneau de signalisation, balisage de tournants ou borne kilométrique devenu inutile ou susceptible de gêner les travaux devra être déposé, transporté et entreposé dans des sites agrées par l'Ingénieur de manière à pouvoir être éventuellement réutilisé à la fin des travaux ou transmis à l’Ingénieur.

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B4 ENTRETIEN DE LA ROUTE EXISTANTE PENDANT LES TRAVAUX

B4-1 ENTRETIEN COURANT DE LA CHAUSSEE

L’Entrepreneur garantira l’entretien courant de la route Sabou - Koudougou – Didyr, pendant toute la période des travaux. Les interventions seront établies par l’Ingénieur après des constats visuels exécutés conjointement à l’EntrepreneurL’entretien courant comprendra les travaux suivants :- Rechargement de la chaussée existante au moins 1 fois par an ou selon les instructions de l’Ingénieur.

L’épaisseur à mettre en place et le tronçon à recharger seront établis par l’Ingénieur ;- Reprofilage de la chaussée existante sur le tronçon dégradé localisé par l’Ingénieur ;- Arrossage de la route existante pour minimiser la production de la poussière- Débouchage des ouvrages existants avec des moyens manuels. Les ouvrages seront indiqués par

l’Ingénieur

L’Entrepreneur maintiendra, à ses frais, la route existante en bon état, jusqu’à la réception provisoire.

B5 PLANTATIONS

B5-1 TERRE VEGETALE

La terre végétale proviendra des décapages avant terrassements. La qualité physique de la terre doit être celle d'une bonne terre franche, homogène, exempte de pierres ayant un diamètre supérieur à 0,075  m, et de corps étrangers organiques.

L'accord de l'Ingénieur sur la qualité de la terre végétale sera nécessaire avant sa mise en place.

B5-2 PLANTATION D'ARBRES

Ce poste concerne la fourniture et la plantation manuelle d'arbres d'espèces adaptées au milieu naturel - plateau ou fond de vallée - pour constituer des écrans en bordure de la route, aux emplacements définis par l'Ingénieur.

Il comprend notamment : la fourniture des plants, de hauteur minimale 1,00 (un) mètre, leur plantation, leur protection, l'arrosage et l'entretien jusqu’à la réception définitive, le

remplacement en cas d'échec.

Ces prescriptions s'appliquent aussi bien aux plantations d'arbres effectuées par l'Entrepreneur dans le cadre du PGES fourni dans le dossier technique que de ses P.P.E.S. approuvés par l'Ingénieur.

Pour s’assurer du succès des plantations effectuées, l’Entrepreneur (à travers ses sous-traitants éventuels) sera particulièrement responsables de l’arrosage, la protection et l’entretien des arbres plantés jusqu’à la réception définitive des travaux. Dans l’intervalle, il veillera au remplacement régulier des pieds morts en vue d’atteindre un taux de survie d’au moins 95% à la réception définitive.

Les plantations se feront selon des pratiques recommandées par les services techniques compétents de l’environnement dont l’Entrepreneur sollicitera l’appui pour déterminer les espèces à planter et l’écartement moyen à observer entre les arbres.

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FASCICULE C - TERRASSEMENTS GENERAUX

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C1 PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX

C1-1 PROVENANCE ET FOURNITURE DES MATERIAUX

La fourniture de tous les matériaux incombe à l’Entrepreneur.

Ce dernier devra soumettre la provenance de tous les matériaux destinés à l'exécution du présent marché à l'agrément de l'Ingénieur avant leur mise en œuvre et en temps utile pour respecter le Programme d'exécution des travaux.

Les matériaux pour remblais et couche de forme proviendront de déblais ou d'emprunts proposés par l’Entrepreneur, après agrément de l'Ingénieur. Celui-ci pourra refuser son agrément s'il estime que la zone d'emprunt ou la carrière ne donne pas de matériaux de la qualité requise.

C1-2 DOCUMENTS D'EXECUTION

L'art. A4 précise les conditions dans lesquelles l’Entrepreneur doit présenter les Documents d'exécution.

C1-3 QUALITE DES MATERIAUX

L'emplacement et les caractéristiques des zones d'emprunt ou carrières prospectées ainsi que l'analyse des matériaux prélevés sont reportées dans le "Rapport Géotechnique" et ses annexes.

Il est spécifié que les renseignements apparaissant dans ces documents ont une valeur purement indicative et que l’Entrepreneur devra de son fait effectuer toutes les enquêtes, vérifications et analyses qui lui paraîtront utiles et rechercher d'autres zones d'emprunt susceptibles de diminuer les distances de transport.

Les matériaux à utiliser pour les remblais proviendront soit d’emprunts, soit de déblais.

Les caractéristiques de ces matériaux seront les suivantes : limite de liquidité : inférieure ou égale à 60 % indice de plasticité inférieur à 25 dimension du plus gros élément :< 150 mm indice portant CBR à 90% de l’OPM et à 4 jours d’imbibition supérieur ou égal à 5 % Pour les derniers 30 cm des terrassements, indice portant CBR à 95% de l’OPM et à 4 jours

d’imbibition supérieur ou égal à 10 ou 15 selon la classe de portance ; gonflement linéaire dans le module CBR <1% teneur en matières organiques <1%

Les sols classifiés A7-5 et A7-6, selon la classification AASHTO, ne sont pas utilisables pour les remblais.

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C2 EXECUTION DES DEBLAIS ET DES REDANS

C2-1 EXECUTION DES DEBLAIS

Les déblais seront exécutés selon les plans et les côtes du projet d’exécution présenté par l’Entrepreneur et approuvé par l’Ingénieur.

Les matériaux provenant des déblais pourront être réutilisés en remblais s’ils présentent les qualités requises à l’Article C1-3 ci-dessus.

Les fossés de déblais seront exécutés conformément aux profils en travers types du dossier.

La banquette entre arête de fossé et pied de talus, est prévue dans le cas général à deux (2,00) m de largeur, permettant ainsi de se prémunir contre tout risque d’éboulement.

Dans le cas des fonds de déblais présentant un CBR inférieur à 10%, le terrassement sera descendu de trente (30) centimètres et la couche de forme sera rapportée par-dessus et compactée à 95 % de l’O.P.M. Si nécessaire et après avis de l’Ingénieur, cette épaisseur pourra être constituée de deux (2) couches de trente (30) cm.

Les matériaux de déblai non réemployés en remblais seront évacués et mis en dépôt hors de l’emprise de la route à des emplacements autorisés par l’Ingénieur, faute de quoi l’Entrepreneur supportera seule les conséquences des réclamations éventuelles des riverains ou les déplacements imposés par l’Ingénieur pour améliorer la visibilité, l’écoulement des eaux et/ou le respect des dispositions environnementales.

La recherche des zones de dépôt sera de la compétence de l’Entrepreneur.

La mise en dépôt sur les bords de la route et dans des zones qui n’ont pas reçu l’approbation de l’Ingénieur est absolument interdite. L’Entrepreneur devra préparer et soumettre à l’agrément de l’Ingénieur un « Plan de Protection de l’Environnement du Site » (P.P.E.S.) pour chaque zone de dépôt. Ce plan précisera les mesures que 1’Entreprise se propose d’adopter pour remettre en état le site à la fin des travaux. Les travaux de remise en état comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l’installation d’ouvrages de drainage appropriés pour réduire l’accumulation des eaux, le remplacement de la terre végétale et la végétalisation des pentes pour réduire l’érosion.

Les déblais sont classés en deux catégories :a) les déblais meubles et les déblais rippables constituent la première catégorieb) les déblais rocheux à l’explosif constituent la deuxième catégorie.

Par déblais rippables on entend tous ceux qui peuvent être exécutés par un tracteur à chenilles d’une puissance de 405 chevaux (hp) ou 302 kw au volant (au moins Caterpillar D-9, ou équivalent) équipé d’un ripper à mono-dent.

Ceux qui ne rentrent pas dans la catégorie a) nécessitant donc l’emploi d’explosifs sont considérés comme déblais rocheux à l’explosif.

La décision d’arrêt de défonçage sera soumise à l’agrément de l’Ingénieur. Aucune extraction à l’explosif ne sera autorisée sans cet agrément.

Les blocs de rochers isolés se trouvant sur la plateforme existante seront enlevés et évacués en un lieu agréé par l’Ingénieur. Les blocs de masse inférieure à trois (3) tonnes sont considérés comme déblais meubles ou défonçables.

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C2-1.1 PRESCRIPTIONS PARTICULIÈRES À L’EXÉCUTION DES DÉBLAIS À L’EXPLOSIF

C2-1.1.1 Sécurité

L’Entrepreneur devra obtenir toutes les autorisations administratives nécessaires à l’emploi d’explosifs et se soumettra à la réglementation en vigueur au Burkina Faso.

Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra soumettre à l’accord préalable de l’Ingénieur toute demande d’autorisation de stockage des explosifs.

Les plans, les cadences de tir et les charges devront être étudiés pour que l’emploi des explosifs ne présente aucun danger pour le personnel et pour les tiers, et pour éviter toute dégradation aux ouvrages et constructions voisins.

L’Entrepreneur devra se conformer aux suggestions qui lui seront imposées par l’Ingénieur, en accord avec les Services Publics intéressés et prévoir notamment les moyens d’intervention immédiate pour dégager sans délai les produits qui auraient pu atteindre exceptionnellement les routes, bâtiments, etc.

L’Entrepreneur sera entièrement responsable vis à vis des riverains pour les dégâts commis soit par projection ou chute de débris, soit par ébranlement dû aux explosifs et sera tenue de payer toutes indemnités éventuelles.

C2-1.1.2 Plans de tir

Les plans de tir permettront de répondre aux prescriptions du paragraphe ci-dessus et devront être portés à la connaissance de l’Ingénieur avant le début d’exécution.

A tout moment l’Ingénieur pourra demander la modification des plans de tir si les résultats obtenus ne répondent pas aux prescriptions de ce paragraphe.

L’Entrepreneur procédera à l’abattage par tranches verticales. La coordination entre les ateliers de terrassement et de forage, sera conduite pour qu’un tir ne soit exécuté que lorsque le marinage du tir précédent aura été effectué.

L’importance de la tranche d’abattage sera déterminée en cours de chantier au vu des résultats.

C2.1.1.3 Réutilisation des matériaux

Sauf prescriptions particulières concernant les matériaux devant être réservés à l’exécution des chaussées ou de la couche de forme, les matériaux extraits par minage seront réutilisés en remblai et en couche de forme.L’Entrepreneur sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires à l’obtention de matériaux dont les plus gros blocs n’excéderont pas cent (100) millimètres. Les blocs de plus de cent (100) millimètres devront être fragmentés sur place avant chargement, en vue de leur réutilisation en remblai.Cette prescription est applicable pour la hauteur totale de la tranche d’abattage.

C2-1.1.4 Fond de forme

Afin de permettre un réglage correct du fond de forme, le minage sera descendu en dessous du niveau théorique.

C2-1.1.5 Pré découpage des talus

Dans le plan de tir qui sera fourni par L’Entrepreneur, ce dernier devra mentionner si la technique de pré découpage sera utilisée pour obtenir les profils de talus définis sur les profils en travers du projet.

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C2-2 REHABILITATION ET REPROFILAGE DES TALUS EXISTANTS

Les Plans du Dossier d'Appel d'Offres contiennent les schémas de reprofilage des talus sujets à érosion. Ces talus seront reprofilés conformément aux plans.

Les eaux seront recueillies par des fossés ou caniveaux.

Après avoir fait le levé de détail du talus, l’Entrepreneur devra soumettre à l'approbation de l'Ingénieur la manière dont il entend procéder, en accompagnant sa proposition des plans de détail nécessaires. Ces coûts doivent être intégrés dans l’offre.

C3 MATERIAUX POUR REMBLAIS

Les matériaux de remblais proviendront de déblais, des terres ôtées pour créer des redans, ou extraits de zones d'emprunt ou de carrières. Ils ne pourront être utilisés sans l'agrément préalable de l'Ingénieur qui aura faculté de prescrire des essais d'identification et de compactage.

L'ouverture d'une zone d'emprunt ou d'une carrière devra toujours se faire dans le respect de la réglementation en vigueur (Loi n° 031/2003/AN du 08 mai 2003 portant Code Minier au Burkina Faso).

L’Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais nécessaires pour déterminer la qualité des produits des zones d'emprunt ou des carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le seul responsable.

L’Entrepreneur est invité à utiliser les emprunts déjà étudiés et pris en compte dans le cadre du projet (évaluation environnementale et sociale).

Il ne pourra commencer à exploiter les zones d'emprunt ou carrières retenues qu’après en avoir reçu l'autorisation écrite de l'Ingénieur, celui-ci pouvant la retirer à tout moment s'il estime que la qualité n'est plus convenable. Le cas échéant, l’Entrepreneur ne pourra réclamer aucune indemnité.

L’Entrepreneur supportera tous les frais d'exploitation des zones d'emprunt et des carrières et notamment le paiement préalable des compensations éventuelles résultant de la perte de terres ou de biens privés, l'ouverture et l'aménagement de leurs pistes d'accès, leur débroussaillement et déboisement, l'enlèvement de la terre végétale ou des matériaux indésirables et leur mise en dépôt. Le drainage des zones d'emprunt ou carrières devra être efficace. Toutes les dispositions nécessaires devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse s'écouler normalement sans causer de dégâts aux propriétés riveraines.

Aucune zone d'emprunt ou carrière ne devra être ouverte en contrebas de la route à moins de quinze (15) mètres de la limite de l'emprise, cette distance étant augmentée en fonction de la profondeur de l'emprunt. L’Entrepreneur sera tenu de réaliser, à ses frais, un système d'évacuation des eaux et de protection de la route (fossés de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) qui ne puisse plus tard provoquer des écoulements nuisibles à la bonne conservation de la route.

Trente (30) jours avant de commencer les terrassements, l’Entrepreneur remettra à l’Ingénieur les dossiers techniques relatifs aux zones d'emprunt ou aux carrières qu'il se propose d'utiliser, qu'il s'agisse de celles qui sont indiquées dans le Dossier technique du marché ou d'autres qu'il aurait lui-même prospectées.

Le dossier remis par l’Entrepreneur devra indiquer, pour chaque zone d'emprunt ou carrière prospectée : sa position par rapport à l'axe routier ; un croquis de la zone indiquant l'emplacement des sondages effectués (carrés de 25 m de côté) avec

indication des sondages pour lesquels des essais ont été effectués ; les coupes des sondages avec indication de la découverte éventuelle ; le volume présumé des matériaux utilisables.

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Ce dossier sera complété par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre (Plan de répandage).

La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants :

Teneur en eau naturelle ; Analyse granulométrique ; Limites d'Atterberg ; CBR à 3 points à 4 jours d'imbibition et Proctor modifié.

Ces essais devront avoir été exécutés sur des échantillons pris à différents emplacements et à différentes profondeurs de la zone d'emprunt ou de la carrière étudiée.

L’Entrepreneur fournira à l’Ingénieur l'ensemble de cette documentation. Celle-ci se réserve toutefois le droit d'exécuter des contrôles dans le laboratoire de chantier, aux frais de l’Entrepreneur.

Ces essais seront exécutés sur un échantillon obtenu en mélangeant des matériaux extraits de plusieurs sondages voisins correspondant au plus à un volume d’emprunt possible de 5 000 m3et tenant compte de l’homogénéité du site.

L'Ingénieur devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l'exploitation de la zone d'emprunt ou de la carrière dans un délai de 15 jours.

Si les zones d'emprunt ou les carrières retenues ne sont pas en mesure de fournir le cubage de matériaux utilisables escompté, l’Entrepreneur devra prospecter de nouvelles possibilités et remettre à l'Ingénieur les dossiers techniques correspondants.

L’Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des zones d'emprunt ou des carrières figurant au "Rapport Géotechnique" du Dossier technique du marché pour présenter des réclamations de prix ou de délais.

Au titre de la protection de l'environnement, l’Entrepreneur devra :- épargner les sites présentant un intérêt écologique ou touristique ;- remettre en état les lieux à l'issue du chantier, en veillant notamment à remettre en végétation les zones

d'emprunt et les carrières pour leur redonner un aspect de relief "naturel".

L’Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" (P.P.E.S.) qu'il soumettra à l'agrément de l'Ingénieur. Ce Plan devra préciser les mesures que l’Entrepreneur se propose d'adopter pour réduire l’impact de ses travaux sur l’environnement.

Le P.P.E.S. devra préciser, notamment, les mesures que L’Entrepreneur se propose de mettre en œuvre pour réhabiliter les sites utilisés à la fin des travaux. Les travaux de réhabilitation comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation d'ouvrages de drainage appropriés pour réduire l'accumulation des eaux (à moins que les populations locales ne souhaitent en profiter pour créer une mare), le remplacement de la terre végétale, la mise en végétation des talus.

C4 OPERATIONS PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE

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C4-1 PURGES

La purge des sols impropres sera exécutée conformément aux Prescriptions Techniques, à l’épaisseur et à la largeur sur instruction expresse de l'Ingénieur, après décapage.

Le remplacement de ces sols sera assuré par un matériau de qualité remblai, compacté à 90 % de l'O.P.M. au moins, jusqu'à rétablir la côte du terrain décapé. Le comblement des vides, caves, puits, puisards et excavations de toute nature seront réalisées dans les mêmes conditions.

L’Entrepreneur installera et entretiendra des systèmes de drainage temporaire du site pour garantir la mise en place des matériaux de substitution et pour l’exécution des ouvrages d'assainissement.

C4-2 PREPARATION SPECIFIQUE AUX ASSISES DE REMBLAI

La préparation des assises des remblais sera exécutée dans les sections de route lorsque la hauteur de remblai après décapage sera inférieure à 1 m.

Les zones concernées seront précisées par l'Ingénieur au fur et à mesure de l'avancement du chantier.Le compactage consistera en un nombre de passes déterminé en fonction de la classe du sol rencontré.

L'épaisseur de la couche compactée sera prise égale à 0,30 m.

C4-3 DECAPAGE DE L'EMPRISE ROUTIERE

Avant de procéder aux terrassements, l’Entrepreneur devra enlever la couche de terre végétale du terrain, sur une épaisseur de 20, 30 cm. Cet enlèvement doit être effectué sur toute la largeur de l’assiette des terrassements, sauf aux endroits précisés par l'Ingénieur (par exemple sur la largeur de la piste actuelle).

Le décapage des zones d'emprunt pour remblais, des aires destinées aux installations de chantier, des pistes de service et des déviations sont à la charge de l’Entrepreneur.La couche de roulement existante n’est pas à décaper, sauf à la demande de l’Ingénieur.

Les terres enlevées seront stockées sur le chantier pour être réutilisées pour l'aménagement des talus ou d'autres surfaces ou elles seront directement évacuées et mises en dépôt, selon ce qu'en décidera l'Ingénieur.

C5 REMBLAIS

C5-1 MISE EN ŒUVRE

Avant de mettre en place la première couche de remblai, l’Entrepreneur est tenu d'exécuter les prescriptions prévues à l'art. C4 ci-dessus.

Les matériaux devront répondre aux spécifications définies à l'art. C1 -3 ci-dessus.

Les remblais seront exécutés conformément aux profils en travers et aux côtes d'étude en utilisant des matériaux provenant en priorité de déblais ou de redans.

Il est rappelé que l’Entrepreneur est tenu d'exécuter les ouvrages provisoires nécessaires à la bonne exécution des travaux afin d'éviter que les eaux ne stagnent sous l'assise des remblais. Après décapage, déboisement, déboisage, essouchement et préparation des surfaces destinées à recevoir les remblais, les matériaux pour remblais seront mis en œuvre par couche d'une épaisseur de vingt-cinq (25) centimètres au maximum sur toute la largeur du remblai (mesurée après compactage) jusqu'à atteindre les côtes indiquées sur les plans et profils.

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L'Ingénieur pourra autoriser la réalisation d'une épaisseur différente en fonction de la nature du matériau et/ou du matériel utilisé.

L'exécution des remblais se fera par application de la méthode dite "du remblai excédentaire". Les talus devront être soigneusement dressés et reprofilés après compactage, de manière à ce qu'il n'y ait ni jarrets, ni irrégularités. Les pentes à donner aux talus sont indiquées sur les dessins des profils-en-travers types.

L’Entrepreneur devra exécuter les remblais de façon à maintenir en permanence des pentes transversales comprises entre cinq (5) et six (6)%.

En saison des pluies, en cas d’arrêt des chantiers d'une durée supérieure à quatre (4) heures, L’Entrepreneur prendra ses dispositions pour que l'arase des terrassements soit nivelée puis fermée au moyen d'un compacteur approprié.

L’Entrepreneur sera tenu d'assurer l'écoulement des eaux superficielles en bordure de la plate-forme et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'elles ne ravinent pas les bords des remblais et des talus. Il s'assurera du bon fonctionnement des ouvrages provisoires d'écoulement des eaux.

L’élargissement des remblais existants se fera à travers l’exécution d’un reprofilage à redans des talus du remblai existant suivant les plans types.

C5-2 COMPACTAGE

Le mode d'exécution du compactage sera soumis à l'agrément de l'Ingénieur. Avant tout commencement d'exécution, l’Entrepreneur procédera à l'étalonnage de son matériel de compactage en présence de l'Ingénieur.

La méthode de compactage sera définie par une étude sur une bande de 100 mètres par 3,50 mètres de large. Le résultat obtenu par un nombre de passage croissant des différents types de compacteurs sera apprécié par des essais de densité en place. Le nombre de passes et le meilleur système qui auront produit la compacité maximum seront adoptés et exigés sur le chantier. Cette étude de compactage se fera au travers la réalisation de planches d’essais.

On donnera aux matériaux la teneur en eau optimale déterminée par l'essai Proctor modifié. Le compactage se fera avec des engins d'une efficacité éprouvée de façon à obtenir, sur toute l'épaisseur de la couche, la densité prévue de 90 % de l'O.P.M. pour toutes les couches du remblai, sauf pour la dernière couche de 30 cm qui devra être compactée à la densité de 95% de l’O.P.M en absence de couche de forme.

Si l’Entrepreneur possède des moyens de compactage suffisants, l'épaisseur de cette couche pourra être augmentée en accord avec l'Ingénieur, après essais. Cette épaisseur ne pourra toutefois jamais excéder vingt cinq (25) centimètres.

L'exécution des remblais comprend aussi leur régalage, humidification ou aération.Les essais Proctor modifié devront obligatoirement, pour tous les matériaux, être effectués dans des moules CBR.

L’Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords de remblais. Pour cela, il leur donnera provisoirement une légère inclinaison vers l'intérieur de façon à ce que les compacteurs puissent circuler sur ces bords sans risquer d’être déséquilibrés.

Pour assurer le compactage des bords de remblai, l’Entrepreneur pourra être appelé à prévoir, aux seuls endroits nécessaires, une plus grande largeur de remblai afin de pouvoir ensuite le reprofiler selon la section type établie.La pente à réaliser est indiquée sur les profils en travers types.

Après une forte averse, la poursuite du remblaiement et la circulation des engins et des véhicules devront être subordonnées à l'état de la plate-forme.

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C6 COUCHE DE FORME

C6-1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FORME

Les matériaux pour couche de forme, devront répondre aux spécifications suivantes :Taille maximum des éléments 100 mmPassant au tamis de 2 mm 30 à 80%Passant au tamis de 80 µ (F) inférieur à 35 %Indice de plasticité (IP) inférieur à 20F x IP < 650;CBR après 4 jours d'imbibition à 95 % de l'O.P.M. supérieur à 20 %

Ces matériaux pourront être extraits des zones d'emprunt ou de carrières dans les conditions définies à l'art. C3.

C6-2 MISE EN ŒUVRE

La couche de forme aura une épaisseur de 25 - 30 cm. Elle sera mise en œuvre en couronnement des remblais ou au fond des déblais lorsqu'il sera nécessaire de pallier l'insuffisance de portance de l'arase des terrassements et, de toutes façons, sur instructions de l'Ingénieur.

C6-3 COMPACTAGE

L’Entrepreneur devra proposer à l'agrément de l'Ingénieur les moyens de compactage qu'il a l'intention d'employer.

Une planche d'essai permettra de définir le nombre de passes et les compacteurs à utiliser pour obtenir les résultats exigés.

Les matériaux seront portés (après séchage ou humidification éventuelle) à une teneur en eau proche de la teneur en eau optimale (1% de l'essai Proctor modifié), puis compactés jusqu’à atteindre 95% de la densité sèche maximum de l'Optimum Proctor modifié.

L’Entrepreneur devra enlever et reprendre, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de densité et les profils en long ou les profils en travers ne seraient pas conformes.

C7 CONTROLE - RECEPTIONS

C7-1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (CONTRÔLE INTERIEUR)

Les contrôles des matériaux effectués par l’Entrepreneur et à ses frais comportent les opérations suivantes pour le matériau qu’elle doit fournir :Assise de remblaisdensité in situ chaque 1000 m2.essai Proctor Modifié tous les 5 000 m 2

CBR à 3 énergies de compactage (10, 25, 56 coups) tous les 10 000 m 2

Remblaidensité in situ pour chaque couche, tous les 250 m3 en quinconce avec une mesure sur 4 à exécuter en bordure gauche et droite alternativement.essai Proctor Modifié tous les 2 000 m 3

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Plate-forme des terrassements et couche de formeteneur en eau tous les 250 m 3

limites d’Atterberg tous les 500 m 3

analyse granulométrique tous les 500 m 3

essai Proctor Modifié tous les 2 000 m 3

CBR à 3 énergies de compactage (10, 25, 56 coups) tous les 3 000 m 3

densité in situ pour chaque couche, tous les 200 m en quinconce avec une mesure sur 4 à exécuter en bordure gauche et droite alternativement.essai à la plaque (SNV 670317 a)Md > 300 Kg / cm2

(24 h après compactage) tous les 100 m

Le nombre et la fréquence des essais à exécuter pourront être modifiés par l’Ingénieur au cours du chantier.Si ces valeurs ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire un compactage supplémentaire ou une reprise complète de la (ou des) couche (s) aux frais de l’Entrepreneur.

C7-2 CONTROLES ET RECEPTIONS PAR L’INGÉNIEUR (CONTRÔLE EXTERIEUR)

Assise de remblaisdensité in situ chaque 3000 m2.essai Proctor Modifié tous les 15 000 m 2

CBR à 3 énergies de compactage (10, 25, 56 coups) tous les 25 000 m 2

Remblaidensité in situ pour chaque couche, tous les 500 m3 en quinconce avec une mesure sur 4 à exécuter en bordure gauche et droite alternativement.essai Proctor Modifié tous les 5 000 m 3

Plate-forme des terrassements et couche de formeteneur en eau tous les 750 m 3

limites d’Atterberg tous les 2000 m 3

analyse granulométrique tous les 2000 m 3

essai Proctor Modifié tous les 4 000 m 3

CBR à 3 énergies de compactage (10, 25, 56 coups) tous les 8 000 m 3

densité in situ tous les 400 m en quinconceessai à la plaque (SNV 670317 a)Md > 300 Kg / cm2 tous les 400 m(24 h après compactage)

C7-2.1 CONTROLES ET RECEPTION DES TERRASSEMENTS ET COURONNEMENT DE LA PLATEFORME

Pour suivre l’exécution des remblais et des déblais, l’Entrepreneur sera tenue de mettre en place, par tranche maximale verticale de deux (2) m, des gabarits intermédiaires permettant de vérifier la conformité du profil.Les prescriptions relatives à la portance des terrassements devront être atteintes quelle que soit la saison et notamment après imbibition, aussi bien en remblai qu’en déblai, pour plus de quatre vingt dix (90 %) des mesures.

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C7-2.2 CONTROLES ET RECEPTION TOPOGRAPHIQUE

La réception sera effectuée contradictoirement à chaque profil en travers.

Le couronnement de la plate-forme devra être réalisé de façon à respecter, après exécution, les tolérances suivantes:- Nivellement ± 2 cm par rapport aux côtes d'étude- Largeur en crête de la plate-forme ± 5 cm par rapport d'étude- Implantation des bords de la plateforme ± 5 cm par rapport à l'étude

Si ces valeurs ne sont pas respectées, l'Ingénieur pourra prescrire la reprise de la couche.

Les quantités à prendre en compte pour les Décomptes seront celles résultant des opérations de réception, étant entendu que seules seront payées les quantités réellement mise en œuvre, à l’exception des surépaisseurs.

C8 GEOTEXTILE

Le géotextile utilisé sera un matériau non-tissé constitué de fibres de polypropylène et de polyéthylène agglomérées à chaud.

Son épaisseur selon NF G 38-012 sera au moins égale à 0,9 mm et sa masse surfacique sera au moins égale à 250 g/m².

Il devra répondre aux spécifications suivantes :

Résistance à la traction selon NF G 38-014 supérieure ou égale à 12 kN/m, Allongement à l'effort maximal selon NF G 38-014 supérieur ou égal à 50%, Résistance à la déchirure selon NF G 38-015 supérieure ou égale à 0,30 kN, Perméabilité selon NF G 38-016 supérieure ou égale à 25 l/m²/s, Porométrie selon NF G 38-017 inférieure ou égale à 50Nm.

Les zones à protéger seront désignées par l'Ingénieur.

Des essais de contrôle sur la qualité des géotextiles seront effectués à discrétion de l'Ingénieur: ils seront faits à l'extérieur dans un laboratoire au choix de l'Ingénieur le transport des échantillons à tester est à charge de l’Entrepreneur les résultats seront adressés à l'Ingénieur les délais d'obtention des résultats doivent être pris en compte par l’Entrepreneur.

Les géotextiles seront conditionnés en éléments facilement manipulables soit manuellement, soit a l’aide d’engins de chantier courants.

Lorsqu’ils sont conditionnés en rouleaux, les géotextiles seront enroulés sur un mandrin suffisamment résistant pour assurer la manutention de la totalité de rouleau.

Lorsqu’ils sont conditionnés sous une autre forme (palette, paquet, panneaux…), les conditions de leur manutention seront précisées sur une fiche technique ou notice accompagnant le bon de livraison.

Les rouleaux de géotextiles seront stockés sur le chantier sur une aire alpine et parfaitement drainée relativement rigide pour ne pas entrainer des déformations importantes des rouleaux. Ils devront être protégés du rayonnement solaire. Cette protection sera assurée par une enveloppe opaque.

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L’Entrepreneur s’assurera que les rouleaux de géotextiles sont stockés de manière à éviter toute imbibition prolongée qui rendrait leur manutention moins aisée et pourrait, en cas de gel, conduire à un déroulement ou à une mise en place difficile.

L’ingénieur exigera en cas de stockage défectueux d’un rouleau, l’élimination des parties détériorées ou ne pouvant plus assurer la fonction recherchée, (en cas d’absence ou de détérioration de la protection opaque par exemple, les 2 ou 3 premières spires du rouleau seront éliminées).

L’Entrepreneur soumet en temps opportun à l’agrément de l’ingénieur la marque et le type du géotextile qu’il compte utiliser, accompagnés des références et des attestations de conformité aux normes.

Avant l’exécution des travaux, l’Entrepreneur soumettra à l’acceptation de l’ingénieur un plan de pose (calepinage) des nappes définissant la disposition relative des bandes de géotextiles, leur implantation et orientation.

Les géotextiles seront posés manuellement par déroulement dans le cas des rouleaux ou par déploiement dans les cas des autres formes de conditionnement (panneaux), la pose devant se faire conformément au plan de calepinage.

L’assemblage des géotextiles et polyane se fera par recouvrement d’une nappe sur l’autre, sur une largeur minimale de 0,30 m pour un sol de portance moyen. A la demande de l’ingénieur, cette largeur de recouvrement pourra être augmentée en fonction de la déformabilité du sol support, de la fonction du géotextile et de l’importance des sollicitations qu’il subit.

D’une manière générale, la pose des nappes de géotextile sera réalisée avec le minimum d’avance sur la mise en œuvre du matériau drainant.

Des dispositions seront prises pour assurer un ancrage de chaque nappe sur le sol immédiatement après la pose (lestage avec blocs, matériaux divers) à l’exécution de l’épinglage qui risque de provoquer des amorces de rupture du géotextile.

C8-1 CIRCULATION DES ENGINS

Compte tenu de la portance des sols support, toute circulation d’engins ou camions directement sur le géotextile est interdite.

Toute détérioration de nappe due au non-respect, de cette prescription entrainera son enlèvement et son remplacement, à la charge de l’Entrepreneur.

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FASCICULE D - CHAUSSEE

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D1 TERMINOLOGIE ET ABREVIATIONS

PRODUITS

GNT : GRAVE NON TRAITEEGLN : GRAVELEUX LATERITIQUE NATURELES : ENDUIT SUPERFICIELBC : BICOUCHEMC : MONOCOUCHEGLC : GRAVELEUX LATERITIQUE AMELIORE AU CIMENT

IDENTIFICATION DES PRODUITS

d/D : GRANULARITE COMPRISE ENTRE LES OUVERTURES DETAMIS A MAILLES CARREES (d et D), EXPRIMEES EN mm

W : TENEUR EN EAUEs : EQUIVALENT DE SABLEIP : INDICE DE PLASTICITELAT : LIMITES D’ATTERBERGWP-WL LIMITES DE PLASTICITE ET DE LIQUIDITEOPM : OPTIMUM DU PROCTOR MODIFIECBR : INDICE DE PORTANCE CALIFORNIEN

CARACTERISTIQUES DES ROCHES ET GRANULATS

LA : ESSAI LOS ANGELESFS : FRIABILITE DES SABLESM : MODULE DE FINESSEA : COEFFICIENT D'APLATISSEMENTIC : INDICE DE CONCASSAGERC : RAPPORT DE CONCASSAGEP : PROPRETE SUPERFICIELLE DES GRAVILLONSFD : FRAGMENTATION DYNAMIQUEVBS : ESSAI AU BLEU DE METHYLENE

D2 EMPRUNTS DE GRAVELEUX LATÉRITIQUE POUR COUCHE DE FONDATION ET BASE

L’exploitation des emprunts, proposée par l’Entrepreneur et approuvée par l’Ingénieur, est subordonnée à l’exécution d’un nombre suffisant de sondages et d’essais de laboratoire sur échantillon des matériaux (en provenance de sondages mêmes); on pourra ainsi vérifier si les matériaux ont les caractéristiques indiquées au présent CPT. Des consultations avec les populations locales devront être conduites pour identifier les sites qui les affecteront le moins tout en considérant les contraintes du milieu naturel 

L'ouverture d'une zone d'emprunt ou d'une carrière devra toujours se faire dans le respect de la réglementation en vigueur (Loi n° 031/2003/AN du 08 mai 2003 portant Code Minier au Burkina Faso).Aucun emprunt ou carrière ne pourra être ouvert en aval d’un lit d’une rivière à moins de 200 m.

Aucun emprunt ne devra être ouvert en contrebas de la route à moins de quinze mètres des limites de l’emprise.. Le fond des emprunts sera réglé de manière à ce que l’eau ne séjourne pas à proximité de la route.

Aucun emprunt ou carrière ne pourra être ouvert sans l’accord préalable de l’Ingénieur.

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L’Entrepreneur remettra des dossiers techniques relatifs aux emprunts de matériaux pour couche de base et/ou fondation qu’elle se propose d’utiliser avec une avance minimale de 15 km sur le point extrême du chantier de terrassement. Ces emprunts seront soit ceux indiqués au dossier technique du marché, soit ceux qu’elle aura elle-même trouvés et étudiés. Le dossier remis par l’Entrepreneur devra indiquer :

- pour chaque emprunt prospecté la position repérée par rapport à l’axe du tracé de la route ;

- un croquis de l’emprunt indiquant la limite des matériaux utilisables et l’emplacement des sondages effectués (carrés de 25 m de côté) avec indication des sondages où un prélèvement a été effectué ainsi que les sondages sans prélèvement ;

- une coupe de sondage avec indication de la découverte éventuelle et du fond des emprunts ;

- le volume présumé des matériaux utilisables de l’emprunt.

Il sera complété tant pour les emprunts figurant dans les documents techniques du marché que pour ceux proposés ou étudiés par l’Entrepreneur,

- par l’indication des zones de mise en œuvre du matériau (plan de répandage);

- par les essais suivants :

- analyse granulométrique

- limites d’Atterberg

- Proctor Modifié

- CBR à trois énergies de compactage (90, 95, 100 % de l’OPM) à 4 jours d’imbibition

Ces essais seront exécutés sur un échantillon moyen obtenu en mélangeant des matériaux extraits de plusieurs sondages voisins correspondant au plus à un volume d’emprunt possible de cinq mille (5 000) m3.

L’Ingénieur devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l’exploitation de l’emprunt dans un délai de quinze (15) jours par tranche de quinze (15) km.

Si les emprunts ne donnent pas le volume de matériaux utilisables escomptés, l’Entrepreneur devra prospecter de nouvelles zones d’emprunt et remettra à l’Ingénieur les dossiers techniques correspondants. L’Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l’insuffisance qualitative ou quantitative des emprunts figurant au « Rapport Géotechnique » du marché pour présenter des réclamations de prix ou de délais.A la fin des travaux, il faudra redonner dans la mesure du possible au relief une forme similaire au paysage avoisinant. Réaliser une revégétalisation des sites d'emprunt afin de réduire les impacts inhérents à l'érosion des sols par la réalisation d’une couverture végétale appropriée : herbacée, arbustive ou/et arborée. Lorsqu’il n’est pas possible ou réaliste de niveler horizontalement les surfaces, l’opération de revégétalisation devra être précédée par la réalisation de mesures anti-érosives adéquates (demi-lune, cordon de pierres, etc.) afin de favoriser l’établissement et la permanence d’un couvert végétal approprié.

D3 CARRIERES POUR AGREGATS - SABLES - GRAVILLONS - ET MATERIAUX ROCHEUX

Dans un délai d’un mois avant tout début d'utilisation des sables, matériaux alluvionnaires ou matériaux rocheux, l’Entrepreneur présentera à l'Ingénieur les Dossiers techniques des carrières d'où il entend extraire les matériaux, accompagnés d'un échantillon desdits matériaux.

L'exploitation des carrières, indépendamment du fait qu'elles aient été proposées par l’Entrepreneur ou par l'Ingénieur, est subordonnée à l'exécution d'un nombre suffisant d'essais de laboratoire sur échantillons permettant de vérifier que les matériaux ont bien les caractéristiques indiquées aux articles ci-dessous.

Le "Rapport Géotechnique" donne, à titre indicatif, une description des possibilités de la région. L’Entrepreneur devra en prendre connaissance pour apprécier la qualité de la roche et les difficultés de sa perforation, fracturation, découverte, etc.

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L’Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" (P.P.E.S.) relatif à la manière dont il entend exploiter les carrières, plan qu'il devra soumettre à l'agrément préalable de l'Ingénieur. Ce P.P.E.S. précisera en particulier les mesures à adopter pour réduire l'ensablement des cours d'eau dû à l'eau de lavage des granulats. Ces mesures pourront inclure des bacs ou bassins de sédimentation, avec ou sans recyclage de l'eau. La méthode utilisée pour évacuer les sédiments déposés dans les bacs ou les bassins devra être précisée et devra prévoir leur stockage sans risque d'érosion. Le P.P.E.S. devra aussi préciser les mesures qui seront prises en fin d'exploitation pour remettre les sites en état, ces mesures étant destinées à laisser les sites bien aménagés et sans danger.

Les Dossiers techniques indiqueront :

l'emplacement des carrières et celui des couches utilisées ;

l'exploitation que l’Entrepreneur compte réaliser (front de taille) ;

l'exploitation et le stockage des dépôts ;

le mode d'extraction (programmation des mises-à-feu, nature des explosifs utilisés) ; les traitements (lavage, criblage, concassage, etc.) et les modes de stockage et de transport prévu pour les carrières de matériau rocheux ;

les tronçons de route ou les ouvrages pour lesquels les matériaux seront utilisés.

En outre, les Dossiers techniques, accompagnés des échantillons correspondants, comprendront :

- pour les sables, gravillons et graviers (chaque 1 000 m3 de volume exploitable):

· Une analyse granulométrique sur un échantillon de cinq (5) litres de matériaux pour les sables, les gravillons et les granulats;

· Un équivalent de sable

. Une mesure du coefficient d’aplatissement.- pour les roches (chaque 3 000 m3 de volume exploitable)  :

· Une mesure du coefficient Micro Deval en présence d’eau

· Un compte-rendu d'essai Los Angeles ;

· Un essai d'adhésivité aux liants hydrocarbonés des gravillons que l’Entrepreneur entend utiliser en couche de roulement.

De plus, une étude pétrographique et minéralogique sera effectuée pour chaque carrière de roche massive. Cette étude pourra être renouvelée pendant l’exploitation au gré de l’Ingénieur et en fonction de la modification de la texture de la roche.

Ces essais devront être réalisés selon les modes opératoires définis par le LCPC.

L'Ingénieur pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportuns et donnera sa décision sur l'utilisation des emprunts proposés dans un délai de quinze (15) jours à dater de la réception des Dossiers techniques et échantillons correspondants. Ces Dossiers et échantillons seront conservés pour servir de référence en cas d'éventuelles contestations ultérieures entre l'Ingénieur et l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur devra prévoir l'utilisation de dopes d’adhésivité. Le type et le dosage du dope seront proposés par l’Entrepreneur à l'agrément préalable de l'Ingénieur et ce dernier aura faculté de demander l'exécution d'essais de laboratoire. Le cas échéant l'Ingénieur pourra également demander que les gravillons soient dépoussiérés par criblage ou lavage.

L’Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux mentionnés dans le "Rapport Géotechnique" du Dossier technique du marché pour présenter des réclamations de prix ou de délais.

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Dans le cas ou l’Entrepreneur préférerait exploiter des carrières de son choix aux lieux des carrières disponibles à une distance inférieure, la distance à vol d’oiseau prise en compte sera celle qui est la plus courte.

L’Entrepreneur est chargé de l’aménagement des carrières en saison des pluies et de la remise en état des sites suivant les prescriptions des Articles A9 et A10 du CPT.

D4 COUCHE DE FONDATION

D4-1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION

D4-1.1 PROVENANCE

Les matériaux pour couche de fondation proviendront d'emprunts et seront des graveleux latéritiques.

D4-1.2 QUALITE

Les matériaux pour couche de fondation devront répondre aux spécifications suivantes :

limite de liquidité inférieure à 40% ; IP inférieur à 20 ; F x IP < 650 ; valeur au bleu de méthylène inférieure à 2,5 g ; densité sèche à 100% de l'OPM supérieure à 20,0 kN/m3 ; CBR à 95% de l'OPM après 4 jours d'imbibition supérieur ou égal à 30% ; gonflement linéaire inférieur à 0,5 % ; taux de matériaux organiques < 0,5%.

Les graveleux latéritiques devront présenter le fuseau suivant:

Tamis Passant40  mm 95-100 %31,5  mm 90- 100 %20,0  mm 75 -100 %10,0  mm 58 - 100 %5,0 mm 40 – 78%2,0 mm 28 – 65 %1,0 mm 22 – 56 %0,5 mm 18 – 50 %0,08 mm 5 – 35 %

D4-2 EXECUTION DE LA COUCHE DE FONDATION

La couche de fondation sera exécutée sur la largeur totale de la plate-forme et avec l'épaisseur indiquée sur les profils en travers types étudiés (plans d'exécution), conformément à l'étude faite de la chaussée au-dessus de la plateforme.

Les matériaux pour couche de fondation devront avoir les caractéristiques indiquées ci-dessus et devront provenir d'emprunts ayant obtenu l'agrément de l'Ingénieur.

Les matériaux seront brassés mécaniquement et arrosés jusqu'à ce que leur teneur en eau soit supérieure de 2 points au plus, par rapport à celle de l'Optimum du Proctor modifié. On s’assurera que ceux-ci sont exempts de matériaux impropres ‘racines, blocs de cailloux, etc.).

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Immédiatement après, les matériaux seront répandus mécaniquement en une couche, conformément aux instructions reçues de l'Ingénieur sur la base des résultats obtenus aux essais de compactage. On devra s’assurer de l’homogénéité des matériaux répandus tant en épaisseur qu’en qualité. Dans le cas contraire, une homogénéisation par malaxage sera rendue nécessaire.

Au moment du réglage et du compactage, la teneur en eau devra être maintenue par arrosage ou par séchage à +/- 1% de l'Optimum du Proctor Modifié.

Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée en dehors du projet, sur une plateforme de même qualité que la plate-forme de la route. La mise en œuvre et l'interprétation est à la charge de l’Entrepreneur.

Après compactage selon les règles de l'art par application systématique d'un atelier agréé, 95% des mesures devront donner une compacité supérieure à 95%

L’Entrepreneur devra reprendre et exécuter à nouveau, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de densité et/ou les profils en long et les profils en travers ne seraient pas conformes.

Au cas où l’Ingénieur ordonnerait une variation de l'épaisseur de la couche de fondation, l'épaisseur de chaque couche mise en œuvre, après compactage, devra se situer entre un minimum de dix (10) centimètres et un maximum de vingt cinq (25) centimètres.

La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est limitée à une épaisseur supplémentaire qui ne devra pas excéder 10 %.La surface de la couche, après exécution, devra être conforme aux plans, une tolérance de +0/-2 cm étant admise par rapport aux côtes théoriques.

Il faudra procéder à des mesures d'épaisseur tous les 400 m au moins ; cet intervalle pourra être réduit au gré de l'Ingénieur. En cas de sous épaisseur l'Ingénieur détermine par des mesures complémentaires les zones à reprendre.Par temps de pluie continue, la mise en œuvre des matériaux latéritiques est strictement interdite.La tolérance est prise en compte pour la réception technique, mais elle n'est pas prise en compte pour le paiement quand l'épaisseur contractuelle est dépassée.

L'excès d'épaisseur n'entraînera en revanche aucune majoration pour l’Entrepreneur.

D4-3 CONTROLES - RECEPTION

D4-3.1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (CONTRÔLE INTERIEUR)

- teneur en eau et densité in situ tous les 100 m en quinconce

- granulométrie et limites d’Atterberg tous les 500 m3

- Proctor Modifié tous les 2 000 m3

- CBR, à 3 énergies de compactage (10, 25 et 56 coups) tous les 3 000 m3

- essai à la plaque (SNV 670317 a)Md > 500 Kg / cm2 tous les 100 m(à exécuter 24 h après compactage)

Le nombre et la fréquence des essais à exécuter pourront être modifiés par l'Ingénieur au cours du chantier.

Si ces valeurs ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire un compactage supplémentaire ou une reprise complète de la (ou des) couche (s) aux frais de l’Entrepreneur.

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Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et l’Ingénieur. D4-3.2 CONTROLES PAR L’INGÉNIEUR (CONTRÔLE EXTERIEUR)

- teneur en eau et densité in situ tous les 200 m en quinconce

- granulométrie et limites d’Atterberg tous les 1500 m3

- Proctor Modifié tous les 5 000 m3

- CBR, à 3 énergies de compactage (10, 25 et 56 coups) tous les 6 000 m3

- essai à la plaque (SNV 670317 a)Md > 500 Kg / cm2 tous les 200 m (à exécuter 24 h après compactage)

Le nombre et la fréquence des essais à exécuter pourront être modifiés par l'Ingénieur au cours du chantier.

L’Ingénieur se réserve le droit d’effectuer tous les essais de contrôle qu’il estime nécessaire.

D4-3.3 RECEPTION TOPOGRAPHIQUE - TOLERANCE

La réception sera effectuée contradictoirement à chaque profil en travers ou, si la distance entre profils est supérieure à 25 m, tous les 12,5 m.

La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est de – 2 cm et + 0 cm.

La tolérance de nivellement admissible est± 1 cm .

La tolérance en largeur horizontale est de + 10 cm) et – 0 cm.

Si ces valeurs ne sont pas respectées, l’Ingénieur prescrira une reprise de la couche.

La tolérance est prise en compte pour la réception technique, mais elle n'est pas prise en compte pour le paiement quand l'épaisseur contractuelle est dépassée.

On prend en compte les quantités réellement mise en œuvre mais dans la limite du projet d'exécution sans tenir compte des quantités que l’Entrepreneur aurait mise en œuvre en plus.

L’Entrepreneur sera tenue de maintenir, même sous trafic, la couche de fondation en parfait état de manière à ce que ces caractéristiques soient maintenues jusqu’au moment de la mise en œuvre de la couche de base.

D5 COUCHE DE BASE ET ACCOTEMENTS

D5.1 PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux utilisés pour la couche de base et le renforcement de la chaussée et des accotements seront de graveleux latéritiques naturels.

Les graveleux naturels proviendront d’emprunts comme spécifié à l’article D2.

Le nombre d’essais à effectuer pour chaque gîte de graveleux latéritique pourra être diminué par l’Ingénieur s’il le juge utile.

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D5.2 QUALITE DES MATERIAUX

Les graveleux latéritiques naturels pour couche de base après compactage devront répondre aux spécifications suivantes :

- limite de liquidité inférieure à 40% ;- IP inférieur à 15;- module de plasticité f (passant au 0,080 mm) X IP < 400- valeur au bleu de méthylène inférieure à 2,5 g ;- densité sèche à 100% de l'OPM supérieure à 20,0 kN/m3 ;- CBR à 95% de l'OPM après 4 jours d'imbibition supérieur ou égal à 50% ;- CBR à 98% de l'OPM après 4 jours d'imbibition supérieur ou égal à 80% ;- gonflement linéaire inférieur à 0,5 % ; - taux de matériaux organiques < 0,5%.

Les graveleux latéritiques devront présenter le fuseau suivant après compactage:Tamis passant40  mm 95-100 %31,5  mm 85 - 100 %20,0  mm 60 -100 %10,0  mm 35 - 90 %5,0 mm 20 – 75 %2,0 mm 12 – 50 %1,0 mm 10 – 40 %0,5 mm 7 – 35 %0,08 mm 4 – 25 %

Dans un délai minimum d'un mois avant tout début d'utilisation des graveleux, l’Entrepreneur présentera à l'Ingénieur les résultats complets de l'étude de laboratoire faite relative à l’emprunt d'où ces matériaux seront extraits.

Le plan d’Assurance Qualité devra prévoir un contrôle à la source des matériaux qui devront être préalablement agrées en carrière par stockages provisoires d’environ 1000 m3, faisant l’objet d’un point d’arrêt dans le plan qualité, avant leur transport sur la chaussée. La réception définitive de ces matériaux sera faite selon les conditions de réception de ces matériaux dans les chaussées prévues par les autres clauses du CPT. 

D5.3 EXECUTION DE LA COUCHE DE BASE EN GRAVELEUX LATERITIQUES

La couche de base sera exécutée en pleine largeur et avec l'épaisseur indiquée sur les profils en travers types étudiés (plans d'exécution), conformément à l'étude faite de la chaussée.

Les matériaux pour couche de base devront avoir les caractéristiques indiquées ci-dessus et devront provenir d'emprunts ayant obtenu l'agrément de l'Ingénieur.

Les matériaux seront brassés mécaniquement et arrosés jusqu'à ce que leur teneur en eau soit supérieure de 2 points au plus, par rapport à celle de l'Optimum du Proctor modifié.

Immédiatement après, les matériaux seront répandus mécaniquement en une couche, conformément aux instructions reçues de l'Ingénieur sur la base des résultats obtenus aux essais de compactage.

Au moment du réglage et du compactage, la teneur en eau devra être maintenue par arrosage ou par séchage à +/- 1% de l'Optimum du Proctor Modifié.

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Le compactage sera réalisé au moyen de compacteurs vibrants (Moyen/Lourd 30 kg/cm 2) et des compacteurs à pneu d’un poids suffisant (>3 tonnes). La méthode de compactage sera définie sur une planche d'essai, en fonction des recommandations SETRA/LCPC. La planche d’essai sera réalisée en dehors du projet, sur une plateforme de même qualité que la plateforme de la route. La mise en œuvre et l'interprétation est à la charge de l’Entrepreneur.

Le compactage sera exécuté par couches d’épaisseur de maximum vingt (20) centimètres.

Le résultat obtenu par un nombre croissant de passes en fonction des différents types de compacteurs sera apprécié sur des essais à la plaque. Le nombre de passes et le système ayant produit la résistance maximum seront ceux qui seront adoptés et exigés sur le chantier. Cette étude de compactage est à la charge de l’Entrepreneur. Après compactage selon les règles de l'art par application systématique d'un atelier agréé, la compacité en place ne devra pas être inférieure à 98% de la densité de l’OPM pour 95% des points des mesures, et à95% de l’OPM pour les autres points.L’Ingénieur procédera à des contrôles d'épaisseur de la couche de base tous les 250 m. Ces contrôles pourront être réalisés aux emplacements où auront été faites les mesures de densité en place ou à des emplacements différents. L’épaisseur de la couche de base sera mesurée en ouvrant un puits cylindrique d'environ 10 cm de diamètre. L'épaisseur mesurée sera la moyenne de 4 mesures faites le long des génératrices du cylindre.

Au cas où l’Ingénieur ordonnerait une variation de l'épaisseur de la couche de base, l'épaisseur de chaque couche mise en œuvre, après compactage, devra se situer entre un minimum de dix (10) centimètres et un maximum de vingt (20) centimètres.

La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est limitée à une épaisseur supplémentaire qui ne devra pas excéder 10 %.

La reprise des zones défectueuses terminée, l’Entrepreneur sera tenu de maintenir en parfait état la couche de base jusqu'à la mise en œuvre de l'imprégnation puis du revêtement.

La mise en œuvre de la couche de base par temps de pluie continue est interdite.

En cas de pluie d’orage survenant en cours de mise en œuvre, le matériau répandu et dont le compactage n’est pas achevé est maintenu en place dans l’attente d’essorage ; le compactage est alors repris dès que le matériau a retrouvé une teneur en eau correcte ( 1% de l’OPM).

Les travaux sous circulation sont soumis aux prescriptions suivantes :

o en aucun cas, la longueur d’une circulation alternée en demi-chaussée ne doit excéder 500 mètres ;o à la fin de chaque journée de travail, aucune dénivellation entre bandes de répandage n’est admise ;o les sifflets provisoires de raccordement à la couche inférieure ou à la chaussée existante ont une longueur

d’au moins 4 mètres.

L’Ingénieur se réserve le droit d’imposer l’humidification du support immédiatement avant le répandage de la couche de base, en fonction des conditions météorologiques.

L’Entrepreneur est tenu d’avoir en permanence sur le chantier une citerne à eau mobile d’une capacité adaptée à la cadence du chantier.

L’arrosage destiné à porter les matériaux de la couche de base à leur teneur en eau optimale est exécuté au cours des phases de réglage et de début de compactage ; il est conduit de façon progressive pour éviter tout ruissellement sur les matériaux. Les modalités pratiques sont définies lors des essais préliminaires ; ces modalités doivent être adaptées aux circonstances d’exécution.

Après achèvement du compactage, tout réglage fin est interdit.

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D5.4 CONTROLES – RECEPTION - TOLERANCES

D5.4.1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (CONTRÔLE INTERIEUR)

Les contrôles des matériaux à effectuer par l’Entrepreneur et à ses frais comportent les opérations suivantes :

- Teneur en eau tous les 200 m3, à la mise en œuvre - granulométrie et limites d’Atterberg tous les 500 m3- Proctor Modifié tous les 2 000 m3- CBR, à 3 énergies de compactage (10, 25 et 56 coups) tous les 3 000 m3- densité in situ tous les 50 m en quinconce- essai de plaque (SNV 670317 a)Md 800 Kg / cm2 tous les 100 m sur l’axe et à 4 m de

part et d’autre de l’axe (à exécuter 24 h après compactage)

Le nombre et la fréquence des essais à exécuter pourront être modifiés par l'Ingénieur au cours du chantier.Si ces valeurs ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire un compactage supplémentaire ou une reprise complète de la (ou des) couche (s) aux frais de l’Entrepreneur.

D5.4.2 CONTROLES PAR L’INGÉNIEUR (CONTRÔLE EXTERIEUR)

Les contrôles des matériaux à effectuer par l’Entrepreneur et à ses frais comportent les opérations suivantes :

- Teneur en eau tous les 500 m3, à la mise en œuvre - granulométrie et limites d’Atterberg tous les 1000 m3- Proctor Modifié tous les 4 000 m3- CBR, à 3 énergies compactage (10, 25 et 56 coups) tous les 6 000 m3- densité in situ tous les 100 m en quinconce- essai de plaque (SNV 670317 a)Md 800 Kg / cm2 tous les 200 m sur l’axe et à 4 m de

part et d’autre de l’axe (à exécuter 24 h après compactage)

Le nombre et la fréquence des essais à exécuter pourront être modifiés par l'Ingénieur au cours du chantier.

D5.4.3 RECEPTION TOPOGRAPHIQUE - TOLERANCE

La tolérance de nivellement admissible est de plus 1 cm par rapport à la côte théorique.

La flèche sous la règle de 3 m sera de 1 cm maximum.

La tolérance en épaisseur est limitée à +3 cm pour une épaisseur supplémentaire et –0 cm pour une épaisseur inférieure.

Si ces tolérances ne sont pas respectées, l’Entrepreneur sera tenu de reprendre à ses frais la section défectueuse sur 125 m de part et d'autre du point où le contrôle a été fait. Cette reprise se fera par apport ou élimination de matériaux. Dans les deux cas, l’Entrepreneur devra procéder à la scarification de la couche de base et à son re-compactage.

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La tolérance est prise en compte pour la réception technique, mais elle n'est pas prise en compte pour le paiement quand l'épaisseur contractuelle est dépassée.

On prend en compte les quantités réellement mise en œuvre mais dans la limite du projet d'exécution sans tenir compte des quantités que l’Entrepreneur aurait mise en œuvre en plus.

D6 REVÉTEMENT

Le revêtement sera en enduit superficiel bicouche 7,2 m. Les accotements de 1,5 m seront en enduit monocouche.

D6-1 LES LIANTS

Bitumes purs : obtenus par raffinage de brut pétrolier et ne comportant aucun ajout.Bitumes fluidifiés ou cut back : obtenus par un mélange de bitume pur avec un diluant provenant de la distillation du pétrole (à l’exclusion du gazole) .Bitumes fluxés : obtenus par une addition à du bitume pur d'une huile de fluxage. Emulsion de bitume : dispersion pouvant être du bitume ou éventuellement du bitume fluidifié ou fluxé.

D6-2 LIANT POUR DIFFERENTES COUCHES

Pour l'enduit bicouche, on utilisera un bitume pur 50/70, ou fluidifié de classe 400/600 provenant d'un bitume de classe 50/70 ou 70/100, ou une émulsion cationique de bitume dosée à 69% de bitume résiduel (ECR 69).

A condition que l’Entrepreneur dispose d’une petite unité susceptible d’assurer un mélange homogène, une légère fluidification du bitume de classe 50/70 par un solvant pétrolier pourra être acceptée par l’Ingénieur pour constituer le liant d’enduisage.

Pour l'imprégnation, on utilisera un bitume fluidifié 0/1. Le dosage du liant sera contrôlé conformément aux clauses des chapitres suivants.

Dans le cas d'un enduit monocouche, on utilisera de préférence des liants anhydres (bitumes purs ou fluidifiés).

Ces produits répondent aux spécifications suivantes :

a) Bitumes purs 50/70 et 70/100

CARACTERISTIQUES Normes de référence

CLASSES 50/70 70/100

Point de ramollissement bille et anneau (TBA) °C NF EN 1427 45/51 42/48 Pénétrabilité à 25°C,100g, 5 s 1/10mm NF EN 1426 50/70 70/100 Densité relative à 25°C NF EN ISO 3838 1/1,10 1/1,07 ∆T bille et anneau après RTFOT 1) °C NF EN 12607-1 ≤ 8 ≤ 9 TBA minimale après RTFOT 1) °C NF EN 12607-1 ≥ 47 ≥ 44 Pénétrabilité restante après RTFOT 1) % NF EN 12607-1 ≥ 60 ≥ 55 Point d'éclair °C NF EN ISO 22592 ≥ 230 ≥ 230 Ductilité à 25°C cm NF T 66-006 ≥ 80 ≥ 100 Solubilité % NF EN 12592 ≥ 99,5 ≥ 99,5 Teneur en paraffine % NF EN 12606-2 ≤ 4,5 ≤ 4,5 1) L'essai doit se pratiquer à 163°C ±1°C

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b) Bitumes fluidifiés ( NF T 65-002)

CARACTERISTIQUES 0/1 Pseudo-viscosité mesurée au viscosimètre : - Orifice à 4 mm, à 25°C (seconde) < 30 - Orifice à 10 mm, à 40°C (seconde) Densité relative à 25 °C (au pycnomètre) 0,90 à 1,02 Distillation fractionnée (résultats en % du volume initial) Fraction distillant au-dessous de : - 190 °C % < 9 - 225 °C % 10 à 27 - 315 °C % 30 à 45 - 360 °C % < 47 Pénétrabilité à 25 °C (100 g, 5s) du résidu à 360 °C de la distillation 70 à 250 Point d'éclair (vase clos) °C 21<A<55

c) Emulsion cationique de bitume (NF T 65-011)

CARACTERISTIQUES Classe ECR 65 Teneur en eau NF T 60-023 (%) Pseudo-viscosité à 25°C [ (mm2/s) (cSt)]

34-36>6

Homogénéité : - particules supérieures à 0,63 mm (%) < 0,1 - particules comprises entre 0,63 mm et 0,16 mm (%) < 0,25

Stabilité au stockage : - émulsion à stockage limité (%) ≤ 5 Adhésivité : (NF T 66 018) - émulsion à stockage limité

. 1° partie de l'essai ≥ 90

. 2° partie de l'essai ≥ 75 Indice de rupture (NF T 66 017) < 100 Charge des particules positive

D6-2.1 LIVRAISON ET STOCKAGE

Les liants seront livrés en citernes ou en fûts de 200 kg.

L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions de sécurité pour le transport de ces produits et notamment utiliser des camions en parfait état respectant les normes de sécurité.

L’Entrepreneur remettra à l’Ingénieur les bons d'origine et de transport indiquant la qualité et la quantité du produit livré. Dans le cas de livraison par fûts, les fûts seront stockés par arrivage, obturés et référencés sur l'aire de stockage.

D6-2.2 CONTROLE INTERIEUR

L’Entrepreneur prélèvera 2 litres par camion citerne ou par 25 t de produit transporté pour effectuer le contrôle de conformité et s'assurer que la livraison correspond aux caractéristiques indiquées par le fournisseur.

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Les essais de réception seront les suivants :

Bitumes purs Bitumes fluidifiés Emulsions de bitume- Pénétration à 25°C - Pseudo viscosité - Pseudo viscosité- Point de ramollissement bille et

anneau - Distillation fractionnée - Teneur en eau

- pénétrabilité résiduelle après chauffage (essai RTFOT)

- Pénétrabilité à 25°C sur le liant résiduel - Indice de rupture

D6-3 IMPREGNATION SUR COUCHE DE BASE

La couche de base sera imprégnée sur toute sa largeur en accord avec le profil en travers type au bitume fluidifié. Le type de bitume à utiliser, ainsi que les dosages correspondants, sont les suivants:

- couche de base graveleux latéritiques naturels- bitume fluidifié 0/1- dosage du liant 1,0 kg/m2

Un dosage différent, une émulsion cationique de bitume ECR 65 ou au bitume fluidifié 10/12, pourront être employés sur ordre écrit de l'Ingénieur en fonction des résultats obtenus sur la planche d'essais. Tout excès de liant devra impérativement être évité. L'emploi de dopes sera soumis à l'accord préalable de l'Ingénieur, et leur éventuelle utilisation est comprise dans le prix de l’offre.

L’Entrepreneur devra fournir à l'Ingénieur tous les certificats authentifiant l'origine et la classe des bitumes approvisionnés, sans préjuger des essais qu’il fera lui-même selon besoin.

L’Entrepreneur ne pourra procéder à l’imprégnation de la couche de base avant qu'elle n'ait été dûment réceptionnée par l'Ingénieur. Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique et un soufflage à air haute pression seront effectués sur la couche de base, avant la mise en œuvre de la couche d'imprégnation de façon à éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle. La surface doit être exempte de matériaux roulants ou de ségrégations.

En tout état de cause, l'imprégnation devra être exécutée sur les graveleux latéritiques naturels trois (3) jours au plus tard après réception de la couche de base par l'Ingénieur, à condition que celle-ci n'ait subi aucune dégradation depuis sa réception.

Le répandage du bitume fluidifié sera exécuté à la température normale de répandage (120° -130°).

L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée ne pourra excéder un dixième de kilogramme par mètre carré (0,1 kg/m2). Le dosage en liant répandu sera contrôlé conformément à la norme NF P 98-275-1 (ou équivalente).

Un sablage éventuel sera exécuté sur les surfaces imprégnées à raison de sept (7) à huit (8) litres de sable 2/4 par mètre carré qui devra présenter une propreté telle que ESV > 60. Un compactage léger pourra être prescrit par l'Ingénieur après exécution du sablage. Le sablage sera obligatoire en cas d'excès de liant ou en cas de passage de circulation lourde sur la couche de base, sans frais supplémentaires.

La circulation de tous véhicules sera rigoureusement interdite sur les surfaces imprégnées jusqu'à leur séchage complet (minimum 24H) et après l’approbation de l’Ingénieur.

Des échantillons des liants utilisés pourront être prélevés contradictoirement en vue de leur examen par un laboratoire agréé.

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D6-4 ENDUITS SUPERFICIELS

La réalisation des enduits suivra les lignes guide définies par la Guide Technique «  Enduits Superficiels d’Usure » SETRA-LCPC, Mai 1995

D6-4.1 QUALITE DES GRANULATS

Les enduits superficiels destinés à la chaussée seront composés de gravillons d'une ou de plusieurs fractions granulométriques (2/4, 4/6,3, 6,3/10 et 10/14). Ils devront répondre aux spécifications suivantes :

l.  GRANULARITEProportion en poids retenue sur le tamis D 15%Proportion en poids passant au tamis d 15%Total des deux proportions précédentes 20%Proportion retenue sur le tamis (d+D)/2 > 1/3 et < 2/3Proportion retenue sur le tamis 1,25D 2%Proportion passant sur le tamis 0,63 d 2%Forme – Proportion de grains de forme défectueuse (Coefficient d’aplatissement G/E > 1,58) 15%Homogénéité (Proportion de grains friables ou altérés) 3%Propreté - Proportion d’éléments fins et impuretés(Passant au tamis de 0,5 mm) (à pied d’œuvre) 1%Proportion de fines argileuses 0%Coefficient Los Angeles <25 %Micro Deval en présence d’eau <20 %Adhésivité VIALIT (L.C.P.C 1973) à 20° C. 90%Indice de concassage 100

Tous les gravillons appartiendront à la catégorie C III définie par la norme X PP 18-540 (ou équivalente).

L'adhésivité sera mesurée d'après la norme NF P 98-274-1 de novembre 1994 (ou équivalente). L’Entrepreneur devra prévoir l'ajout d'un dope d'adhésivité introduit dans la masse si nécessaire.

D6-4.2 MISE EN ŒUVRE DES ENDUITS SUPERFICIELS

L’Entrepreneur utilisera un matériel fiable en bon état d'entretien ; et en particulier:- la répandeuse de liant sera calorifugée pour maintenir la température du liant dans la cuve, dans la

pompe et dans la rampe et sera munie des dispositifs nécessaires pour assurer un dosage régulier du bitume (par pompe de dosage ou à pression), conformément à la norme NF P 98-707 d'octobre 1992 (ou équivalente);

- le camion gravillonneur devra pouvoir assurer une parfaite régularité de dosage pour le répandage des gravillons, conformément à la norme NF P 98-709 de juin 1992 (ou équivalente).

Le bitume sera stocké à une température de 70 - 80°C maximum . Le bitume sera répandu à une température entre 150 et 170 °C pour le bitume pur et entre 120° et 140° pour le bitume 400/600.

Il est préférable que la couche d’imprégnation soit entièrement absorbée par la couche de base et que de ce fait il ne soit pas fait recours à un sablage de celle-ci. Si, pourtant elle n’a pas été complètement absorbée douze (12) heures après l’application, il sera répandu sur la surface de la couche d’imprégnation du sable (granulométrie 2/4) en quantité juste suffisante pour sécher l’excès d’asphalte et l’empêcher d’être détachée par la circulation (à titre indicatif, 5 à 6 litres au m2). Avant la mise en place de l’enduit, tout le sable en excès sera balayé. La circulation sera interdite sur une couche d’imprégnation d’asphalte non sablée pendant le temps nécessaire au séchage complet de celle-ci (48 heures en général). Après le temps de séchage de l’imprégnation l’Entrepreneur procédera à la mise en œuvre d'un enduit superficiel sur les accotements. Cet enduit superficiel aura la composition de base suivante :

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Enduit bicouche (couche de roulement):- bitume résiduel 1ère couche 1,2 kg/m2

2ème couche 1,1 kg/m2- gravillons 10/14 lère couche 12  l/m2- gravillons 6/10 2ème couche 10  l/m2

Enduit monocouche (accotements) :- bitume résiduel 1ère couche 1,1 kg/m2- gravillons 6/10 1ère couche 11  l/m2

Ces formulations pourront être modifiées par l’Ingénieur en fonction de la qualité des gravillons extraits, de la nature du support et éventuellement du liant sur base des planches d’essais à réaliser avant le commencement des travaux de revêtement.

L’Entrepreneur devra effectuer une étude de formulation en fonction des carrières qu'il compte utiliser. Il devra soumettre cette étude à l'agrément de l'Ingénieur, lequel se réserve le droit d'effectuer une étude contradictoire dans un laboratoire agréé et de faire effectuer à l’Entrepreneur une planche d’essai d’une longueur de 200 m.

L’Entrepreneur devra nettoyer la surface et enlever par balayage mécanique et par soufflage à haute pression tous les éléments étrangers aux matériaux à mettre en œuvre avant la mise en place de l’enduit superficiel.L’Entrepreneur devra effectuer des essais des gicleurs en dehors de la zone des travaux.

D6-4.3 REPANDAGE ET CYLINDRAGE DES GRAVILLONS

Le répandage des gravillons sera exécuté par des procédés mécaniques. Ce répandage devra suivre immédiatement le répandage du liant; un intervalle de 3 minutes maximum étant toléré.

Après le premier répandage de gravillons, l’Entrepreneur fera faire deux passes de compacteur à pneus (charge par roue supérieure à 3 t et pression de gonflage aussi forte que possible). Après le deuxième répandage de gravillons (dans le cas d'un enduit bicouche), ce même compacteur devra effectuer de 3 à 4 passes supplémentaires.

L’enduit ne devra donner qu’un rejet négligeable (ne dépassant pas 5%). Ce rejet sera éliminé par balayage 24 h après la mise en service de la chaussée.

Le dosage du liant et des granulats répandus sera contrôlé par application des normes NF P 98-275-1, NF P 98-276-1 et NF P 98-276-2 (ou équivalentes).

D6-5 CONTROLES - RECEPTION

D6-5.1 CONTROLES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR (CONTRÔLE INTERIEUR)

- Imprégnation (±0,1 kg/m2 par rapport au dosage théorique) 1 essai chaque 250 m- Propreté 1 essai chaque 500 t- Granularité 1 essai chaque 500 t- Los Angeles 1 essai chaque 500 t- Aplatissement 1 essai chaque 500 t- Adhésivité 1 essai chaque 500 t- Dosage du liant (±0,1 kg/m2 par rapport au dosage théorique)1 essai chaque 500 m- Dosage du granulat (±10 % par rapport au dosage théorique) 1 essai chaque 500 m- Nivellement 1 essai chaque 25 m.

Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et l’Ingénieur.

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D6-5.2 CONTROLES PAR L’INGÉNIEUR (CONTRÔLE EXETRIEUR)

- Imprégnation 1 essai chaque 750 m- Propreté 1 essai chaque 1 500 t- Granularité 1 essai chaque 1 500 t- Adhésivité 1 essai chaque 1 500 t- Dosage du liant 1 essai chaque 1 500 m- Dosage du granulat 1 essai chaque 1 500 m- Nivellement 1 essai chaque 100 m.

L’Ingénieur se réserve le droit d'effectuer tous les essais de contrôle qu'elle estime nécessaire.Le nombre et la fréquence des essais à exécuter pourront être modifiés par l'Ingénieur au cours du chantier.

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FASCICULE E - ASSAINISSEMENT HYDRAULIQUE ET OUVRAGES ACCESSOIRES

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E1 FOUILLES - LITS DE POSE - REMBLAIS TECHNIQUES

E1-1 FOUILLES

Sont considérées comme fouilles pour ouvrage (dalot) les fouilles limitées par :

- des plans verticaux parallèles fictifs passant en moyenne à 0,50 mètres de la limite extérieure du remblai technique défini par le plan type de l'ouvrage,

- dans les zones en remblai, le niveau du terrain naturel ou existant après décapage éventuel de la terre végétale,

- dans les zones en déblai, le niveau du fond de déblai.

Avant tout début d'exécution, les fouilles seront implantées et matérialisées par l’Entrepreneur sur le terrain. Elles seront exécutées par des matériels laissés à l'initiative de l’Entrepreneur mais qui devront être agréés par l'Ingénieur.

Les fonds de fouilles seront énergiquement damés et réglés suivant le profil en long de la génératrice inférieure de l'ouvrage, selon les documents d'exécution. Le cas échéant, les fouilles pour pose de tuyaux comporteront à l'emplacement des joints, des niches de façon à ce que les tuyaux portent sur toute leur longueur et non sur les tulipes.

Les fonds de fouilles devront être maintenus en permanence hors d'eau. Ils seront réceptionnés par l'Ingénieur.

E1-2 QUALITE DES MATERIAUX POUR LITS DE POSE, REMBLAIS TECHNIQUES ET REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

Les matériaux pour lits de pose des ouvrages d'assainissement devront répondre aux spécifications suivantes :

- Pas d'éléments supérieurs à 6 mm

- Pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 70 %

- Passant à 80 microns inférieur à 8 %

- Equivalent de sable ES supérieur à 60

- Indice de plasticité IP non mesurable

- Valeur au bleu VBS inférieure à 0,1

- Classification GTR : D1 exclusivement.

Les matériaux pour remblais techniques des ouvrages d'assainissement devront répondre aux spécifications suivantes et avec l'agrément de l'Ingénieur pourront être utilisés aussi pour le lit de pose:

- Pas d'éléments supérieurs à 50 mm

- Pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 %

- Passant à 80 microns inférieur à 12 %

- Equivalent de sable ES supérieur à 30

- Indice de plasticité IP inférieur à 10

- Valeur au bleu VBS inférieure à 0,3

- Classification GTR : B 1, B2, B3. R2, R4, R6 exclusivement.

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Les matériaux pour remblais contigus aux ouvrages d'assainissement devront répondre aux spécifications suivantes :

- Pas d'éléments supérieurs à 50 mm

- Pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 %

- Passant à 80 microns inférieur à 35 %

- Equivalent de sable ES supérieur à 25

- Indice de plasticité IP inférieur à 12

- Valeur au bleu VBS inférieure à 1,5

- Classification GTR : Al, B2, B3, B4, B5 exclusivement.

E1-3 LITS DE POSE, REMBLAIS TECHNIQUES ET REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT

Les remblais latéraux seront exécutés par couches horizontales de vingt (20) centimètres d'épaisseur alternativement de part et d'autre de l'ouvrage de façon à ce que le niveau reste sensiblement égal des deux côtés de l'ouvrage.

Sur une longueur minimale de un (1) mètre en arrière des ouvrages, les remblais seront expurgés des pierres dont la plus grande dimension excéderait cinq (5) centimètres.

Les couches élémentaires seront soigneusement et méthodiquement compactées par bandes parallèles à l'axe longitudinal de l'ouvrage.

Dans la zone annulaire contiguë aux ouvrages, le compactage ne pourra être effectué qu'au moyen de petits matériels du type plaques vibrantes ou rouleaux vibrants de petit format et dont les caractéristiques devront être soumises à l'agrément de l'Ingénieur.

Les modalités de compactage devront être définies en fonction des caractéristiques du matériau utilisé, des épaisseurs de couche indiquées ci-dessus et des performances du matériel retenu conformément à la "Recommandation pour le compactage des remblaiements en tranchée" (SETRA/LCPC - juillet 1979).

Dans la zone extérieure des remblais latéraux, le compactage ne pourra être effectué qu'à l'aide d'engins légers ou moyens, c'est-à-dire de rouleaux à pneus dont la charge par roue n'excède pas quatre (4) tonnes (limitation aux rouleaux à pneus de la classe PI du Guide technique "Réalisation des remblais et des couches de forme"), ou de rouleaux vibrants dont la charge statique par unité de largeur du cylindre vibrant n'excède pas 25 kg/cm (limitation aux rouleaux vibrants de la classe VI du G.T.R.).

E1-4 COUCHE DE PROTECTION DES OUVRAGES

Les règles de compactage des remblais latéraux s'appliquent également aux couches de protection des ouvrages. Cependant, les rouleaux à pneus de classe PI, et les rouleaux vibrants de classe VI pourront être employés lorsque l'épaisseur de remblai au-dessus du dalot sera de 0,5 mètres au moins (minimum absolu).

Un matelas de remblai devra être construit sur l'ouvrage avant d'autoriser le passage des engins de chantier. Sa hauteur devra être justifiée par une note de calcul. La hauteur minimale du dôme devra être au minimum de quatre-vingt (80) centimètres.

E1-5 BLINDAGE

Tous les matériaux constitutifs de tout système de blindage de fouilles, proposés par l’Entrepreneur, seront soumis à l'agrément de l'Ingénieur.

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E1-6 CONTROLES ET RECEPTION

E1-6.1 CONTROLES ET RECEPTION DES FONDS DE FOUILLES

Les fonds de fouilles seront réceptionnés par l'Ingénieur et devront respecter les caractéristiques suivantes :

Densité sèche > 92 % de l'O.P.M.

Les côtes de fond de fouilles devront respecter les côtes théoriques avec une tolérance de plus ou moins trois centimètres.

E1-6.2 CONTROLES ET RECEPTION DES REMBLAIEMENTS DE FOUILLES

Les remblaiements des fouilles devront répondre aux prescriptions suivantes à tous les niveaux :

o Lit de pose et remblai technique : densité sèche > 95 % de l'O.P.M.,o Remblai contigu : densité sèche > 95 % de l'O.P.M.

E2 BETON POUR ASSAINISSEMENT ET OUVRAGE D’ART

Les Articles E2-1 à E2-3 du présent CPT seront complétés, autant que de besoin, par les Fascicules n° 65 et n° 65-A du C.C.T.G..

E2-1 QUALITE DES MATERIAUX POUR BETON ARME

E2-1.1 CIMENT POUR BETON

E2-1.1.1 Nature et qualité

Les ciments utilisés seront des ciments Portland (CPA, CPJ) des classes 45 et 55 conformes à la norme NF EN 197-1 de 2001 (ou équivalente), ou d'une catégorie et d'une classe équivalente des pays d'origine. Ils devront satisfaire la norme NF P 15-302 (ou équivalente). l’Entrepreneur devra fournir les certificats de conformité de ces liants.

E2-1.1.2 Provenance et mode de livraison :

Le ciment sera livré en sacs de cinquante (50) kilogrammes ou en vrac, à une température inférieure à soixante dix (70) degrés Celsius.

L’Entrepreneur s'engage à tenir à la disposition de l'Ingénieur, sur le chantier, une bascule permettant de peser la masse des sacs de ciments approvisionnés avec une précision d'un demi (0,5) kilogramme.

L’Entrepreneur devra s'assurer que l'ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments est conçu de manière à éviter tout risque d'atteinte à la qualité des liants, notamment par pollution ou par mélange de ciments de classes différentes.

E2-1.1.3 Stockage :L’Entrepreneur devra disposer, à proximité du chantier, d'un magasin sec, clos et couvert capable d'emmagasiner la quantité nécessaire de ciment pour une consommation d'un mois de ciment.

Les sacs de ciment altérés par l'humidité seront refusés et enlevés immédiatement du chantier.

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E2-1.2 SABLE

E2-1.2.1 Nature et qualité :

Les sables pour bétons devront avoir les caractéristiques suivantes :

PROPRIETES SPECIFICATIONS

Nature Sable de rivière siliceuse 75 % de silice

Propreté (ES au piston sur fraction 0/5) EVS ≥>= 80

GranularitéC20/25 Proportion d'éléments retenus sur le tamis de 5 mm : < 15 %

(module 38)

C25/30 – C30/37Fuseau de tolérance propose parl’Entrepreneur après étude decomposition par l’IngénieurCoefficient de friabilité < 20

Module de finesse De 2,2 à 2,8

Les sables dont la teneur en carbonate de calcium serait supérieure à vingt cinq pour cent (25 %) sont totalement exclus. Le sable devra être exempt d’argile, vase, matières solubles et matières organiques.

E2-1.2.2 Stockage

Aucun des granulats ne devra être approvisionné directement. Les granulats apportés au cours du chantier seront obligatoirement déposés à un stock différé constitué à proximité de la centrale, celle-ci étant approvisionnée par reprise au stock différé.

Le stock différé doit permettre, d'une part, d'éviter toute rupture de stock, d'autre part, d'essorer les granulats (principalement le sable) avant l'utilisation.

Le volume minimum et l'organisation des manutentions devront être tels qu'au moment de la reprise sur stock, la durée d'essorage effectif soit de 3 jours.

En outre, la capacité de ce stock doit correspondre au moins à la plus forte consommation prévue de deux (2) jours de bétonnage. Si le programme de bétonnage fait apparaître des périodes de bétonnage de plus de deux (2) jours consécutifs, l’Entrepreneur doit prévoir le stockage supplémentaire nécessaire.

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E2-1.3 GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETON

Les granulats latéritiques ne sont pas autorisés pour le béton.

E2-1.3.1 Nature et qualité

Ils devront satisfaire aux normes XP P 18-504 (ou équivalente).

PROPRIETES SPECIFICATIONS

AngularitéLes granulats moyens et gros pour béton seront roulés ou concassés. L'utilisation de granulats concassés sera soumise à l'agrément de l'Ingénieur

Propreté Eléments 2 mm : < 1,5 %(module 34)

Décantation selon norme XP P 18-504 (ou équivalente) matières éliminées < 1,5 %

GranularitéTous

Seuil inférieur : 4 mm(module AFNOR 37)Seuil supérieur : 25 mm(module AFNOR 46)

Bétons Fuseaux de tolérance proposés par l’Entrepreneur après étude de composition de bétons et agréés par l'Ingénieur

DURETE LA < 35 %

Dans chaque classe granulaire d/D, le passant à d et le refus à D devront être, en poids, inférieurs ou égaux à 10 % pour les bétons C20/25 et C25/30, C30/37 et à 15 % pour les bétons C16/20.

Le refus à 1,56 D devra être nul et le passant à 0,63 d devra être inférieur à 3 %.

Les dimensions sont exprimées en mailles de tamis normalisées.

E2-1.3.2 Stockage

Les prescriptions spécifiées pour les sables seront appliquées pour les granulats moyens et gros.

E.2-1.4 ADJUVANTS POUR BETON

L'incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. L'emploi et le choix d'adjuvants pour la confection des bétons sont subordonnés à l'agrément de l'Ingénieur.

Seuls peuvent être utilisés les adjuvants admis à la marque NF EN 934-2 (ou équivalente) ou bénéficiant d’un agrément ou d’une autorisation officielle.

Toute livraison d'adjuvant donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date limite au-delà de laquelle les produits devront être mis au rebut.

E.2-1.5 EAU DE GACHAGE DES BETONS

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L'eau de gâchage sera fournie par l’Entrepreneur : elle devra avoir les qualités physiques et chimiques fixées par la norme NF P 18-303 (ou équivalente) et le paragraphe 24.2.3 du Fascicule 65 du C.C.T.G..

En outre, l'eau de gâchage ne doit pas contenir plus de deux (2) grammes par litre de matières en suspension ni plus de deux (2) grammes par litre de sels dissous. Elle sera notamment exempte de sulfates, chlorures et matières organiques.La provenance de l'eau certifiée par un certificat d’analyse attestant sa conformité à la norme NF P 18-303 (ou équivalente), sera soumise par l’Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur. L'utilisation de l'eau potable provenant du réseau public de distribution est interdite. L’eau proviendra des forages exécutés par l’Entrepreneur dans le cadre de l’exécution des travaux, sous réserve qu'elle ne pénalise pas les utilisateurs habituels prioritaires.

E.2-1.6 PRODUIT DE CURE

En cas d'utilisation d'un produit de cure de béton, ce produit devra être compatible avec les revêtements susceptibles être placés sur le béton et avoir les caractéristiques minimales suivantes :

- coefficient de protection supérieur à 0,65 à 48 heures- temps de séchage inférieur à 8 heures- insolubilité dans l'eau- teinte différente de celle du béton

Le produit de cure sera soumis à l'agrément de l'Ingénieur.

E.2-1.7 DOSSIER D'ETUDE DES BETONS

E2-1.7.1 Dispositions Envisagees

Le dossier d'étude des bétons, comprenant toutes les données sus demandées, doit être disponible et complet une semaine avant le début des fabrications correspondantes, ce délai étant porté à six semaines dans les cas où une épreuve de convenance est prescrite. Il comporte pour chaque partie d'ouvrage :

a) La description des moyens de fabrication: l’utilisation d’une centrale à béton prêt à l'emploi inscrit sur la liste d'aptitude dispense de cette description.

b) La description des moyens de transport, lorsque l'éloignement de la centrale nécessite des moyens particuliers. Le délai entre la fin de la fabrication et la fourniture sur chantier doit être précisé par une fourchette estimative.

c) La description des moyens de manutention et de mise en place lorsqu'ils impliquent des propriétés impératives particulières du béton : dans tous les cas, la fourchette de consistance du béton sera précisée en relation avec les moyens de manutention et de mise en place et le délai prévisible entre la fin de la fabrication du béton et la fin de la mise en œuvre.

d) La formule nominale des bétons qui précise, en se référant s'il y a lieu aux prescriptions du marché :

d1) La nature, la qualité et la provenance des différents constituants; la nature et la qualité sont définies par référence aux normes en vigueur la provenance précise, pour les ciments et adjuvants, la référence à la marque N-F, à l'agrément ou à l'autorisation.Si l'eau de gâchage ne provient pas un réseau d'eau potable, un certificat d'analyse atteste de sa conformité à la norme NF P 18-303.Pour les bétons de résistance caractéristique à la compression à vingt-huit jours supérieure ou égale à 25 MPa, le dossier comporte une courbe granulométrique de chaque granulat et, pour les sables, un résultat d'équivalent de sable, ces résultats datant de moins de six mois.

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d2) Le dosage de chaque constituant, en masse par mètre cube de béton compacté, justifié dans les conditions de l'article suivant.

E2-1.7.2 Justification de la composition des bétons

Le choix et le dosage des différents constituants doivent conférer aux bétons une compacité convenable, leur permettre de respecter les exigences relatives aux parements et d'atteindre les niveaux de performance requis soit au titre des spécifications générales fixées par le présent CPT, soit au titre des conditions particulières résultant des choix de l’Entrepreneur relatif notamment aux conditions de transport et de mise en œuvre.

Une justification de la résistance caractéristique n'est pas demandée pour :- les bétons et mortiers qui ne font pas l'objet d'une résistance caractéristique spécifiée ;- les bétons dont la résistance caractéristique à la compression à vingt-huit jours spécifiée est

inférieure ou égale à 25 MPa et dont le dosage en ciment est conforme aux spécifications du paragraphe F6-1.7 ci-dessus.

E2-1.7.3 Programme de bétonnage

Le programme de bétonnage précise pour chaque phase s'il y a lieu : le matériel employé (nature, répartition et caractéristiques) pour la manutention et la mise en place,

les moyens en réserve et les dispositions destinées à pallier les défaillances éventuelles à tous les stades, depuis la fabrication jusqu'au serrage.

le temps maximal entre la fin de la fabrication du béton et la fin de sa mise en place. Cette période ne saurait excéder en aucun cas deux heures.

l'ordre de réalisation du bétonnage tenant compte de la déformation des ouvrages provisoires, si nécessaire, la disposition des parois de coffrage à mettre en place en cours de phase. Pour la

coulée de parois verticales, la durée entre deux couches de béton ne doit dépasser trente minutes. la position et le mode de traitement des reprises, les surépaisseurs maximales avant réglage des surfaces non coffrées admises pour l'étude des

ouvrages provisoires, les moyens de réglage et de finition des surfaces non coffrées, les moyens et l'exécution de la cure, les conditions relatives aux parements, les dispositions à prendre en cas de reprise accidentelle, les épreuves d'information à effectuer s'il y a lieu.

E2-1.8 ARMATURES A HAUTE ADHERENCE POUR BETON ARME

E2-1.8.1 Nuance des aciers

Les armatures à haute adhérence seront en acier ayant fait l'objet d'une fiche d’homologation dont la limite élastique conventionnelle devra être supérieure ou égale à 42 kg/mm2.

Elles seront conformes aux prescriptions du chapitre III du titre I du Fascicule 4 du C.P.C.

E2-1.8.2 Réception

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Les armatures seront approvisionnées en longueur dont chacune ne devra pas être supérieure à 12 mètres.

L’Entrepreneur devra fournir à l'Ingénieur tous les certificats authentifiant l'origine et la classe des aciers approvisionnés.

Il est rappelé que la présentation en réception des aciers provenant d'un producteur qui ne serait pas agréé, devra s'opérer dans les conditions énoncées à l'article 10 du Titre I du Fascicule 4 du C.P.C.

E2-1.8.3 Domaine d'emploi

Les aciers Fe E 40 A ou B pourront être utilisés pour constituer les armatures rectilignes, coudées, les cadres, les étriers et les épingles. Toute fixation par point de soudure sur le chantier est interdite en l'absence d'acier soudable et ne pourra être effectuée qu'avec l'accord de l'Ingénieur.

E2-1.8.4 Propreté des armatures

Au moment de la mise en œuvre du béton les armatures en place doivent être propres (sans rouille) sans souillure susceptible de nuire à l’adhérence du béton.

E2-1.8.5 Tolérances sur la position des armatures

Les tolérances en moins sur l’enrobage minimal (distance de l’axe d’une armature à la paroi la plus voisine diminuée du rayon nominal de cette armature) des armatures sont nulles.

L’écart toléré sur la position d’une armature est fixé à 20 mm dans toutes les directions, sous la réserve ci-dessus et sauf les cas suivants :1) pour une pièce de hauteur ou d’épaisseur h, dans la direction ou l’écart de l’armature diminue la

résistance, la tolérance est de 5 mm pour h< 25 cm et de h/50 mm, lorsque h est compris entre 25 et 100 cm

2) pour les armatures parallèles dont l’espacement est au plus égal a 10 cm, la tolérance sur cet espacement est fixée à 1 cm.

E2-1.9 BOIS DE COFFRAGE

Le bois nécessaire pour les coffrages devra avoir la résistance requise pour un bon comportement du coffrage sous les charges.

E2-1.10 CONTROLES DE QUALITE DES MATERIAUX

Tous les matériaux proposés par l’Entrepreneur sont soumis à des essais préliminaires d'agrément et à des essais de réception.

E2-1.10.1 Essais préliminaires :Ces essais sont à la charge de l’Entrepreneur, pour chaque carrière ou usine agréée par l’Ingénieur. Leurs résultats devront être conformes aux dispositions du présent document. Ils devront être remis à l'Ingénieur un (1) mois avant la date d'utilisation du matériau.

E2-1.10.2 Essais de réception :Ces essais seront exécutés à la charge de l’Entrepreneur pour prouver la conformité des matériaux soit aux essais préliminaires d'agrément soit aux dispositions du présent document, celles-ci ayant priorité sur les premières en cas d’ambiguïté.

Les résultats des essais de réception seront transmis à l'Ingénieur au fur et à mesure de leur exécution, que les résultats soit conformes ou non aux prescriptions. L'Ingénieur pourra contrôler les essais de réception à tout

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moment en les faisant renouveler. Les dépenses encourues pour les essais de contrôle effectués par l'Ingénieur seront à sa charge si leurs résultats sont conformes à ceux des essais fournis par l’Entrepreneur. Dans le cas contraire, l’Ingénieur fait exécuter les essais dans un laboratoire extérieur et les coûts seront à la charge de l’Entrepreneur.

Aucune tolérance, autre que celle fixée dans le présent document ne sera admise.

Les matériaux ne répondant pas aux conditions requises seront refusés et mis en dépôt hors du chantier par les soins et aux frais de l’Entrepreneur.

E2-1.10.3 Mode opératoire des essais 

Sauf stipulations particulières du présent document tous les essais seront réalisés conformément aux normes en vigueur dans le laboratoire agréé par l’Ingénieur.

E2-2 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS

La qualité, la classe des bétons, les ciments, leurs catégories et classe, leur dosage, les destinations et les résistances à la compression et à la traction exigées des différents bétons, sont indiqués dans le tableau ci-après :

TYPE D'OUVRAGE BETON OUMORTIE

R

CO

NSI

STA

NC

E FckRésistance

caractéristique à compression(cylindre/cube)

N/mm2

FctmRésistance moyenne

à la traction

N/mm2

Fctk 0.05Résistance

caractéristique à la traction

(valeur inférieure)

N/mm2

Fctk 0.95Résistance

caractéristique à la traction

(valeur supérieure)

N/mm2

GR

AN

ULA

TS

DOSAGEMinimal

enciment

MORTIER

Jointoiement, calage, surfaçage

M 30 F 0/10 400 kg

BETONS

Béton de propreté C16/20 P 16/20 1,9 1,3 2,5 5/30 150 kg

Béton non armé Fossés, descentes d'eau,bordurettes

C20/25 P 20/25 2,2 1,5 2,9 5/35 300 kg

Béton armé Dalots, murs de tête,caniveaux, murets,bordures, réparations

C25/30 P 25/30 2,6 1,8 3,3 5/25 350 kg

Béton armé pour tablier

C30/37 P 30/37 2,9 2,0 3,8 5/30 380 kg

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En l’absence de données plus précises les valeurs moyennes et caractéristiques de la résistance à la traction du béton peuvent se déduire des équations suivantes :fctm = 0,30 fck 2/3fctk 0,05 = 0,7 fctmfctk 0,95= 1,3 fctm.Il appartient à l’Entrepreneur, sous sa responsabilité, de proposer à l'Ingénieur pour chaque classe et destination des bétons, la formule exacte qu'il compte utiliser et en particulier, la nature et la classe du ciment employé et son dosage. Ce dernier devra être au moins égal au dosage minimal indiqué au tableau ci-dessus de manière à obtenir les résistances caractéristiques en compression à 28 jours (Fc28) exigées.

E2-2.1 ESSAIS ET CONTROLES INTERIEURS A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR

E2-2.1.1 Confection des éprouvettes

La confection des éprouvettes de l’Entrepreneur sera réalisée par une personne agréée par l'Ingénieur.

L'emploi des moules en matière plastique ou en carton de caractéristiques préalablement agréées par l'Ingénieur est autorisé pour la confection des cylindres de compression.

En général le prélèvement de chacune des éprouvettes est à étaler sur la durée du bétonnage, une au début, une au milieu et une à la fin

E2-2.1.2 Conservation des éprouvettes

Pendant les premières vingt-quatre heures, les éprouvettes seront conservées à l'abri sur le chantier.

Au-delà de 24 heures, les éprouvettes seront conservées au laboratoire dans un bain à température ambiante.

E2-2.1.3 Epreuves d'étude

Avant le début de la fabrication de tout type de béton, une étude de formulation sera faite aux frais de l’Entrepreneur sur la base de l’étude d’une courbe granulométrique, sur l’analyse du béton à utiliser, sur différents rapports E/C et essais sur échantillons réalisés par un laboratoire agréé par l'Ingénieur.

Il sera réalisé par béton :

- 3 gâchages répondant à la formule nominale avec mesure de l’affaissement au slump test- 1 gâchage avec + 10 % de sable- 1 gâchage avec - 10 % de sable- 1 gâchage avec un rapport E/C nominal + 0.05- 1 gâchage avec un rapport E/C nominal - 0.05- 1 gâchage avec le dosage nominal de ciment - 25 kg- 1 gâchage avec le dosage nominal de ciment + 25 kg

Une série de 3 éprouvettes sera prélevée sur chaque gâchage pour les essais de résistance à la compression à 28 jours.

Des éprouvettes supplémentaires pourront être prélevées pour écrasement à 7 jours.Les valeurs d'affaissement au cône d'Abrams des bétons frais C20/25 et C25/30 et C30/37 seront comprises entre 6 et 10 centimètres, et contrôlées à chaque fabrication.

E2-2.1.4 Epreuves de convenance A l’occasion de la première épreuve de convenance et pour chaque site de bétonnage, les quantités d’agrégats et d’eau délivrées par la centrale seront pesées pour vérification des moyens de mesure de la composition du béton.

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a) Seuls les bétons C20/25, C25/30 et C30/37 seront soumis à l'épreuve de convenance qui est à la charge de l’Entrepreneur.

b) Ces épreuves, qui seront réalisées sur le site, consisteront à fabriquer par béton : 3 gâchages correspondant à la formule choisie.

c) Dans le cas où l'utilisation d'un adjuvant plastifiant serait souhaitée par l’Entrepreneur, une série de 3 gâchages supplémentaires sera réalisée avec un adjuvant.

d) Chaque gâchage donnera lieu au prélèvement de 3 éprouvettes pour écrasement en compression à 28 jours.

e) Si les résistances à 28 jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à l’Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin après avoir apporté à ses installations les améliorations nécessaires.

f) L’épreuve de conformité des bétons C20/25, C25/30 et C30/37 pourra être effectuée sur le béton de blocage.

E2-2.1.5 Epreuves de contrôle

Les valeurs d'affaissement au cône d'Abrams des bétons frais C20/25 et C25/30 et C30/37 seront comprises entre 6 et 10 centimètres, et contrôlées à chaque fabrication.

a) L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à 7 jours et à 28 jours, et des mesures de la consistance du béton frais.

b) Le béton C16/20 ne subira pas d'épreuve de contrôle.c) Pour les bétons C20/25, C25/30 et C30/37 respectivement, il sera prélevé sur le lieu de mise en

œuvre une série de 3 éprouvettes (D = 16 cm x H = 32 cm) pour tout volume de béton égal ou inférieur à 20 m3 mis en place en une journée. Les éprouvettes seront essayées en compression à 7 jours et à 28 jours.

d) Un essai de consistance sera réalisé sur chaque prélèvement de béton frais servant à la confection d'éprouvettes.

e) Les prélèvements de béton C20/25, C25/30 et C30/37et la confection des éprouvettes d'essais prévus ci-dessus sont à la charge de l’Entrepreneur, y compris le transport, la conservation et le démoulage.

E2-2.1.6 Epreuves d'information

Les essais d'information renseigneront sur les possibilités de décoffrage aux époques prévues par l’Entrepreneur et seront à sa charge.

L’Ingénieur se réserve le droit d'exiger des épreuves d'information.

E2-2.2 ESSAIS EXTERIEUR RÉALISÉS PAR L'INGÉNIEUR

Le contrôle extérieur des bétons est confié par l'Ingénieur à son laboratoire.

L'Ingénieur prélèvera une ou plusieurs séries d'éprouvettes par jour de bétonnage, à sa convenance et à sa charge. L’Entrepreneur fournira dans tous les cas le béton nécessaire. De même, les essais sur ces éprouvettes seront réalisés à la charge de l'Ingénieur.

Les résultats des essais de l'Ingénieur seront exploités en association avec les résultats d'essais de l’Entrepreneur.

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E2-2.2.1 Interprétation des essais

L'interprétation des essais sera menée conformément aux dispositions ci-après :

E2-2.2.2 Epreuve d’étude

Si le béton ne dispose pas de références antérieures, on devra vérifier que :

fcE > 0,85 fcN + CE - Cmin

et que fcE > 1,1 fcN’

avec fcE moyenne arithmétique des 9 mesures effectuées à 28 jours pour la formule proposée,

fcN valeur caractéristique requise (cf. article E2-2 du CPT),

CE résistance à 28 jours du ciment utilisé pour l'épreuve,

Cmin résistance minimale garantie de la classe du ciment.

Si le béton dispose de références antérieures de moyenne fcE et d'écart type s, on devra vérifier que :

fcE > fcN + 1,2 s.

avec

xn = valeur moyenne de l’ensemble des échantillons

E2-2.2.3 Epreuve de conformité On devra vérifier que fcv > 0,85 fcN + CE – Cmin et fcv > 1,1 fcN , où fcv est la moyenne des neuf essais de l'épreuve de convenance.

E2-2.2.4 Epreuve de contrôle :

a) Lotissement :Un lot est considéré constitué de la totalité du volume de béton, d'une classe particulière, utilisé dans une même journée et dont deux livraisons successives ne sont pas séparées par un intervalle supérieur à deux heures de temps.

b) le lot est réputé conforme à la résistance caractéristique requise, si les deux conditions suivantes sont remplies :

(1) fc > fcN + k1

(2) fc,min > fcN - k2

où (1) fc = moyenne arithmétique des résultats(2) fc,min = résistance minimale trouvée dans les résultats considérés fcN = valeur caractéristique requise (soit Fc28)k1 et k2 = grandeur dont les valeurs exprimées en MPa, qui sont données dans le tableau suivant.Pour le cas 1, le béton figure dans le catalogue visé par le comité de la marque NF des usines de béton prêt à l’emploi.

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Pour le cas 2, le béton est fabriqué sur chantier ou dans une usine de BPE non titulaire de la marque NF, mais les clauses d’assurance de la qualité stipulées par le fascicule 65A et les résultats des essais d’étude et de convenance ont été probants.Pour le cas 3, l’une au moins des deux conditions du cas précédent n°2 n’est pas respectée.

Les valeurs qui sont écrites en italique (zone ombrée) ne sont pas indiquées dans le fascicule 65A ni sont additif et ont été reprises dans des documents plus anciens.Pour le cas 1, le béton figure dans le catalogue visé par le comité de la marque NF des usines de béton prêt à l’emploi. Pour le cas 2, le béton est fabriqué sur chantier ou dans une usine de BPE non titulaire de la marque NF, mais les clauses d’assurance de la qualité stipulées par le fascicule 65A et les résultats des essais d’étude et de convenance ont été probants.Pour le cas 3, l’une au moins des deux conditions du cas précédent n°2 n’est pas respectée.

E2-2.2.5 Pénalités

Lorsque les résultats des épreuves de contrôle ne satisferont pas aux critères indiqués au paragraphe "Epreuve de contrôle" ci-dessus, l’Entrepreneur pourra faire procéder à sa charge par un laboratoire extérieur agréé à des essais complémentaires tels que carottage, contrôle sonique, etc., pour vérifier la qualité des bétons.

Dans le cas où la qualité du béton resterait inférieure à celle requise, l'Ingénieur pourra soit procéder à des réfactions de prix, soit exiger la destruction de la partie d'ouvrage concernée.

La destruction de la partie d'ouvrage incriminée ainsi que toutes autres destructions qu'elle entraînerait, suivie de la reconstruction seront à la charge de l’Entrepreneur.

Conformément aux dispositions du CGC, l'Ingénieur pourra procéder à des réfactions de prix si lors des essais de contrôle, il s'avère que la résistance des bétons est inférieure à celle prescrite au paragraphe "Epreuve de contrôle" ci-dessus ; il sera appliqué une réfaction du prix, sous réserve que les contraintes obtenues soient suffisantes au regard de la note de calcul : jusqu’à un défaut de résistance de 10 % : réfaction de 2 % pour 1 % de résistance à défaut

* pour un défaut de résistance compris entre 10 % et 15 % : réfaction de 20 % plus 4 % pour 1 % de résistance à défaut

* au-delà de 15 %, l'Ingénieur pourra demander la démolition de la partie d'ouvrage.

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E.2-2.3 CONDITIONS DE BETONNAGE

E2-2.3.1 Dispositions générales de protection du béton

Compte tenu des conditions climatiques habituelles, l’Entrepreneur devra disposer en sus du produit de cure éventuel, de paillassons humidifiés sur les parements non coffrés des bétons. L’Entrepreneur devra en outre couvrir systématiquement avec des bâches la quantité de béton mise en œuvre au cours des dernières 72 heures.

Ces bâches seront placées à plus de 50 cm des parois par l'intermédiaire de cintres.

E2-2.3.2 Produit de cure

L’Entrepreneur devra, pour répandre les produits de cure, utiliser des pulvérisateurs spéciaux prévus à cet effet. Le film devra être répandu régulièrement en épaisseur uniforme.

E2-2.3.3 Bétonnage par temps chaud

En ce qui concerne le bétonnage par temps chaud, l’Entrepreneur se conformera au paragraphe 5 de l'article 74.7.2 du Fascicule 65 du CCTG.

D'une manière générale, l’Entrepreneur devra proposer à l'Ingénieur les dispositions permettant de limiter la température du béton frais et sa dessiccation. Il fournira le matériel nécessaire pour la mesure et l'enregistrement de la température et de l'hygrométrie. Les seuils imposés sont :

a) Pour la température du béton frais : plus trente cinq (+ 35°) degrés Celsius mesurés immédiatement avant la mise en œuvre dans les coffrages. Si ce seuil est dépassé, la fourniture sera refusée. Les coffrages et armatures devront être maintenus refroidis au niveau de la température ambiante par arrosage avant le début du bétonnage.

b) Pour l'hygrométrie : cure obligatoire par produit de cure et humidification permanente.

La cure des bétons par humidification devra être maintenue durant sept (7) jours au moins.

La transition entre l'état de cure et la mise à l'air libre devra être réalisée de manière douce en jouant sur le taux d'humidité et la circulation d'air.

L’Entrepreneur effectuera les opérations suivantes :

Prise en compte du cl imat- s'enquérir des caractéristiques climatiques locales avant le début des travaux.

Granulats- les stocker si possible à l'ombre,- humidifier les granulats absorbants avant usage,- tenir compte de la température des granulats.

Ciments :- réduire le dosage en ciment au minimum garantissant la résistance et la durabilité,- utiliser de préférence des ciments à faible chaleur d'hydratation.- tenir compte de la température du ciment.

Eau de gâchage :- utiliser de l'eau propre et fraîche (< 25°C),- contrôler la température de l'eau et en tenir compte.

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Fabrication du béton- utiliser des couleurs claires pour les matériaux exposés au soleil,- si possible, limiter la température du béton en dessous de 30° C au départ du malaxeur,- utiliser un adjuvant réducteur d'eau pour conserver le rapport E/C,- utiliser un adjuvant retardateur de prise pour prolonger le temps d'utilisation.

Transport du béton- limiter les temps d'attente sur chantier (un maximum de 30 minutes entre deux coulées successives et de deux heures entre la confection du béton et sa mise en œuvre pour les camions à toupie),- limiter la température du matériel de transport en utilisant des couleurs claires.

Mise en œuvre- refroidir les coffrages par vaporisation d'eau fraîche,- bétonner pendant les heures les plus fraîches de la journée,- protéger les surfaces exposées au soleil et au vent de la dessiccation (produit de cure ou vaporisation

d'eau).

Contrôle qualité- établir un contrôle strict de la qualité sur chantier (vérifications régulières de la température et

l'hygrométrie de l'air ambiant, de la température du ciment, de l'eau, des granulats et du béton.- établir des procédures pour la mise en œuvre des bétons et du produit de cure,- conserver les éprouvettes de chantier suivant les règles de l'art (à l'ombre dans un caisson légèrement

ventilé sur du sable maintenu humide).

E.2-3 TRANSPORT ET MANUTENTION

Le transport et la manutention depuis le lieu de fabrication jusqu'à celui de la mise en place sont exécutés de façon à ne donner lieu ni à ségrégation sensible, ni à évaporation excessive ni à intrusion de matières étrangères, ni à commencement de prise.

Lorsque l'éloignement de la centrale de malaxage oblige à transporter le béton par camion, le béton est transporté par bétonnière portée équipée d'un tambour comportant au moins deux vitesses de rotation, l'une pour l'agitation (de l'ordre de 2 à 3 tours par minutes), l'autre pour le brassage (de l'ordre de 12 à 15 tours par minute).

Avant chargement, le producteur doit s'assurer que la cuve est bien vidée. Il est interdit d'ajouter de l'eau en cours de transport ou avant mise en œuvre.

Lorsque l’Entrepreneur emploie des pompes à béton, des transporteurs pneumatiques ou des bandes, les canalisations ou les bandes sont nettoyées après chaque arrêt prolongé, les canalisations exposées au soleil sont convenablement protégées.

Dans le cas d'un béton fluidifié, la centrale de malaxage ou, le cas échéant, le camion transportant le béton est équipé d'un réservoir spécial et les conditions d'introduction du fluidifiant et du malaxage complémentaire sont fixées de manière très précise par le P.A.Q.

Le temps maximal de transport est spécifié par l’Entrepreneur. Ce temps est obtenu en soustrayant du délai maximal entre la fin de la fabrication et la fin de la mise en place, les temps d'attente et le délai nécessaire pour la manutention et la mise en œuvre.

E.2-4 MISE EN ŒUVRE

E.2-4.1 PRESCRIPTIONS GENERALES

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Le bétonnage ne peut commencer qu'après accord de l’Ingénieur ou écoulement du temps de préavis concordé ou à défaut proposé dans le P.A.Q.

Le béton qui n’aurait pas été mis en place dans le délai préalablement fixé pour cette mise en place ou qui aurait commencé à faire prise est rejeté.

La mise en place doit conserver au béton son homogénéité, ne pas provoquer de déplacement d'armatures. Elle doit éviter une déformation anormale des coffrages et assurer la conformité des parements aux exigences les concernant.

E.2-4.2 MISE EN PLACE DES BETONS

La mise en place des bétons C16/20 sera parachevée par damage après vibration.

La mise en place de béton à la pompe est strictement interdite pour tout béton dont la formule n'aura pas été expressément étudiée pour une telle mise en œuvre.

Tous les bétons C20/25 et C25/30 seront vibrés dans la masse par vibrations internes. Les vibrateurs auront des fréquences élevées comprises entre 9 000 et 20 000 cycles par minute, et leur diamètre sera approprié à l'ouvrage.

Les reprises de bétonnage de chaque partie d'ouvrage ne seront pas autorisées.

Avant le démarrage de chaque bétonnage, s’assurer de la présence d’un vibrateur de secours.

E.2-4.3 VIBRATION DU BETON

Sauf éventuellement dans le cas d'emploi de béton fluidifié, les bétons pour béton armé sont mis en œuvre par vibration ; la vibration interne ou les procédés utilisés doivent assurer le remplissage des moules ainsi que l’homogénéité et la compacité du béton en place.

L'épaisseur des couches serrées par vibration superficielle est limitée à 20 centimètres pour les bétons non ou faiblement armés et 15 centimètres pour les bétons fortement armés.

En cas de recours à la vibration des coffrages, une épreuve de convenance doit être effectuée.

E.2-4.4 PROGRAMME DE BETONNAGE

Les programmes de bétonnage des bétons C20/25 et C25/30 seront soumis à l'agrément de l'Ingénieur.

Chaque phase de bétonnage devra être effectuée sans interruption ni reprise de bétonnage (autre que celles prévues sur les plans).

Sur les surfaces de reprise il est formellement interdit de couler des galettes de béton servant au calage des coffrages.

En aucun cas il ne sera autorisé une hauteur de chute supérieure à 1.2 m.

E.2-4.5 REPRISE DE BETONNAGE

A chaque reprise sur béton durci, la surface de l'ancien béton est débarrassée de sa laitance et nettoyée par un traitement approprié défini au P.A.Q. En l'absence de dispositions particulières prévues par le marché, la

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surface de reprise est lavée et humidifiée jusqu'à saturation du béton durci. Avant bétonnage, l'eau en excès est éliminée.

Le P.A.Q. définit les dispositions particulières à prévoir pour les reprises prévues aux dessins de coffrage et pour les reprises inopinées.

E.2-4.6 SURFACES NON-COFFREES

Le réglage et la finition des surfaces non coffrées s'effectuent sans apport de mortier.

Les parements non coffrés doivent présenter un uni qui s'apparente à celui des parements adjacents.

Les surfaces non coffrées devant recevoir une couche de protection ou un revêtement, présentent la texture compatible avec la nature de cette couche

E.2-4.7 DECOFFRAGE, DECINTREMENT

Les opérations sont conduites progressivement et sans chocs.

La protection du béton (cure) est assurée autant que de besoin immédiatement après le décoffrage.

Le décintrement ne peut être effectué avant que le béton supporté ait vingt-huit jours d’âge que si le P.A.Q. a préalablement défini les conditions de l'opération. Si les conditions fixées ne sont pas satisfaites à la date prévue, le décintrement est retardé autant que de besoin.

E.2-5 CURE DU BETON

E.2-5.1 PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CURE ET AUX PROCEDES DE CURE

La cure du béton est exigée pour toutes les surfaces soumises à des conditions ambiantes (température vent et hygrométrie) susceptibles d’entraîner une dessiccation anormale du béton.

Dans le cas où les coffrages seraient maintenus pendant la durée de la cure, la cure n'est appliquée qu'aux seules surfaces non coffrées.

La mise en place de bâches étanches maintenues en permanence doit soit assurer un contact complet avec le béton ce qui est exclu dans le cas des parements, soit laisser un vide d'air continu de façon que le traitement soit homogène.

L'application d'un produit de cure agréé doit être compatible avec les revêtements définitifs éventuels ; les produits de cure teintés ne doivent pas être utilisés pour les parements sauf essai de convenance favorable.

E.2-5.2 DEBUT ET DUREE DE LA CURE

La cure commence dès le décoffrage pour les surfaces coffrées et dès la fin du surfaçage pour les surfaces libres. La durée minimale de la cure est donnée par le tableau ci-après:

CONDITIONS AMBIANTES (1) CLASSE I CLASSE II CLASSE III

Béton à durcissement (2) Rapide Moyen Lent Rapide Moyen Lent Rapide Moyen Lent

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Durée minimale de la cure en jours

Température >10° C (3)

0 1 1 1 2 4 1 4 5

5°C t 10°C

1 2 2 2 4 8 2 8 10

(1) Conditions ambiantes- Classe I. Béton à l'abri du soleil et du vent avec une humidité relative de l'air au moins égale à 80 %.- Classe 11. Tous les cas autres que ceux visés dans les classes 1 et 111.- Classe 111. Humidité relative de l'air inférieure à 5() c/c et soit un fort ensoleillement, soit un vent

fort (*).

(2) Durcissement des bétons.Le durcissement d'un béton est lié à la classe de résistance du ciment utilisé pour sa fabrication

BETON A DURCISSEMENT

RAPIDE MOYEN LENT

Classes de résistance des ciments

45 R, 55 et 55RH.P. et H.P.R.

(résistance minimale à la compression garantie à 2

jours)

35 et 45 C.H.F. et C.L.K.

(3) TempératureConventionnellement, la température à prendre en compte est la moyenne sur deux jours de la température à midi sous abri, et le degré hygrométrique retenu est le plus faible de ceux correspondants à ces deux moments.

E.2-5.3 CONDITIONS DE TEMPERATURE PARTICULIERES

Les prescriptions précédentes de fabrication, de mise en œuvre et de cure du béton s’appliquent pour des conditions ambiantes courantes. Lorsque que la température du béton au moment de sa mise en œuvre est susceptible de dépasser 40 °C, des dispositions particulières, préalablement définies, sont adoptées.

E.2-6 COMPOSITION DU PLAN D'ASSURANCE DE LA QUALITE

La partie du P.A.Q. consacrée aux bétons comportent :- le dossier d'étude des bétons,- le ou les programmes de bétonnage,- les modalités du contrôle interne et du contrôle externe portant sur la fabrication et la mise en œuvreL’Entrepreneur devra créer les conditions permettant :

E.2-6.1 UN CONTROLE INTERIEUR

Les opérations de fabrication, de transport et de manutention, de mise en place et de cure, font l'objet de dispositions adaptées de contrôle interne. Sont décrites notamment :

- la vérification et les conditions d'acceptation sur chantier des constituants des bétons,- les modalités de contrôle de fabrication des bétons portant sur le stockage des constituants, le respect

des dosages, l’homogénéité du mélange,- la vérification des temps de transport et d'attente du béton.- les conditions d'acceptation du béton frais.- les épreuves d'information, s'il y a lieu.

E.2-6.2 UN CONTROLE EXTERIEUR

Ce contrôle est opéré par les soins de l’Ingénieur pour vérifier la conformité technique des ouvrages.

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Il s’agit des dispositions prises par l’Entrepreneur visant la vérification de la conformité des matériaux et de leur mise en œuvre par une structure de contrôle autre que celle de production.

E.2-7 ACCEPTATION DU BETON

Un lot reconnu conforme aux stipulations est accepté par l’Ingénieur. Si un lot est reconnu non conforme aux stipulations, l’Entrepreneur procède éventuellement à des investigations complémentaires avant décision de l’Ingénieur qui est alors prise après appréciation de l'ensemble des informations.

E3 DALOTS EN BETON ARME

L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation de l’Ingénieur les calculs, les plans d’exécution et le matériel correspondant des dalots. L’Entrepreneur a la possibilité de détournement provisoire du lit de cours d’eau.

E 3-1 ETUDES D’EXÉCUTION

Les études d’exécution et dessins d’atelier des dalots incombent à l’Entrepreneur, fournissant les détails de différentes parties de l’ouvrage et tenant compte, des phases successives d’exécution.

Les dessins des structures comportent des plans de coffrage et d’armatures, et sont accompagnés de notes de calcul qui seront impérativement établies sur la base des caractéristiques des matériaux et des hypothèses de calcul du présent CPT.

Pour le cadre normatif se référer au chapitre A12

E 3-2 GÉNÉRALITÉS

Pour tous les éléments en béton armé la norme AFNOR ou normes européennes équivalentes sont d’application.

Actions et sollicitations pour le calcul des structures

a) Poids propreOn évalue, à partir des valeurs probables, les sollicitations d’origine pondérale au cours de diverses phases de construction. Les effets du poids propre sont calculés sur la base des dessins de coffrage en attribuant au béton armé une masse volumique de 2,5 t/m3 et à l’acier une masse volumique de 7,85 t/m3, et en tenant compte, s’il y a lieu, du poids des épaississements locaux, bossages, entretoises, raidisseurs, etc.

b) Equipement

Les actions dues au poids propre des équipements fixes de toute nature seront prises en compte avec leur valeur caractéristique maximale ou minimale. On prendra en compte les équipements suivants :

Chaussée

Le poids est évalué par métré en fonction de l’épaisseur du revêtement et de la masse volumique de 2,4 t/m3.

Equipements en béton

Le poids des équipements tels que corniches, bordures, trottoirs est évalué par métré à partir des dessins d’exécution.

Equipements métalliques

Le poids des dispositifs de sécurité fait l’objet d’une valeur nominale unique à évaluer d’après le plan d’exécution.c) Charges de chantier

d) Actions dues au sol

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Les actions pondérales des terres sont introduites dans les combinaisons avec des valeurs caractéristiques évaluées à partir des volumes définis de manière spécifique pour chaque type d’ouvrage que fait intervenir le modèle de fonctionnement adopté et ses poids volumiques suivants : 18 et 20 kN/m3 respectivement pour les valeurs minimale et maximale dans le cas de sols rapportés

humides. 20 et 22 kN/m3 respectivement pour les valeurs caractéristiques minimale et maximale dans le cas de sols

rapportés saturés.Dans le cas de sols immergés, le poids spécifique déjaugé sera pris en compte.Pour les actions de poussées de sol, on attribue au poids volumique des terres les mêmes valeurs que pour l’évaluation des actions d’origine pondérale.

e) Charges routières- le système de charge A- le système de charge B (2 couples de camion Bc ou Charge Bc NIGER)- les charges militaires Me80 e Mc80

f) Actions accidentelles f.1) Affouillementf.2) Action due au freinageLa force longitudinale de freinage doit être prise en charge et en particulier, un véhicule doit pouvoir freiner sur le pont quand une culée est affouillée.

g) SollicitationsLes sollicitations à prendre en compte résultent des combinaisons d’actions figurant dans les textes réglementaires généraux applicables à la structure considérée.

E 3-3 DETAILS DES ETUDES

Les dessins d’exécution définissent de façon complète les ouvrages définitifs, en tenant compte, s’il y a lieu, des phases successives d’exécution.Les dessins de la structure sont répartis en dessins de coffrage et d’armatures; ils sont accompagnés de notes de calcul.Les notes de calcul définissent les méthodes utilisées, les hypothèses retenues et les valeurs numériques des différents paramètres ou coefficients.

E 3-4 PROGRAMME D’EXÉCUTION DES TRAVAUX

Le programme d’exécution des travaux comprend :

le calendrier prévisionnel d’exécution de l’ouvrage, avec l’enchaînement des phases d’exécution, leur durée et les délais à respecter entre celles-ci : phase de bétonnage obligatoirement ininterrompue, volumes correspondants et cadences à respecter, modalités de mise en place ; opérations de décoffrage et de décintrement; éventuelles opérations de préfabrication et de mise en place des éléments préfabriqués ; traitement de surface ;

la description générale et la justification de la convenance des matériels et méthodes à utiliser pour chaque phase de travaux.

E 3-5 PROJET D’INSTALLATION DE CHANTIER

Pour chaque partie de l’ouvrage, l’Entrepreneur devra présenter une description des installations et des moyens qu’il pense utiliser pour la construction de l’ouvrage, avec une attention particulière aux zones de circulation à l’intérieur du chantier, aux temps employés pour faire affluer les matériaux avec un soin particulier à la fourniture des bétons, aux conditions d’accès à la zone en objet, aux ouvrages provisoires et à la signalisation, si nécessaire.

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E 3-6 CONTENU DU DOSSIER D’EXECUTION

En particulier, on attire l’attention sur la nécessité de contrôler le terrain de pose et la côte auxquels asseoir l’ouvrage aussi à travers des essais complémentaires sur place et en laboratoire par le biais de prélèvement d’échantillons intacts à effectuer en phase d’étude.

Chaque dalot devra être accompagné par un rapport géotechnique et hydrogéologique nécessaire à justifier le type de fondation à adopter et en particulier :

- description de la nature, des caractéristiques et de la géométrie des couches concernées par la fondation,

- les côtes des nappes aquifères de la variabilité de leur niveau et sur les circulations d’eau éventuelles,

- les valeurs proposées pour le paramètre intervenant dans les justifications et résultant de l’interprétation des résultats d’essais,

- une note décrivant les particularités éventuelles (nature compressible des sols, risques d’instabilité d’ensemble, frottements négatifs, poussées latérales) des justifications en fonction de la nature des terrains et du projet de fondations.

Un élément ultérieur que l’Entrepreneur devra évaluer attentivement est la situation hydraulique qui peut influer soit sur les dimensions du dalot (hauteur et largeur), soit sur son placement planimétrique et sur les interventions éventuelles pour l’aménagement hydraulique du fossé concerné par le dalot. Les dalots seront munis de raidisseurs (ou goussets) aux pieds et en tête de chaque pied droit si la hauteur ou la largeur de la cellule est égale ou supérieure à 2 m. Les bêches en amont et en aval du dalot doivent être structurales (en béton armé). Prévoir un géotextile sous l’enrochement en amont et en aval du dalot.

Chaque ouvrage a été étudié attentivement en phase de projet d’exécution sous le profil tant géotechnique qu’hydraulique et est accompagné par un plan de détail spécifique : toutefois l’Entrepreneur a l’obligation d’effectuer à nouveau toutes les analyses nécessaires pour confirmer et éventuellement modifier les plans d’exécution, y compris l’épaisseur des parois et les armatures, qui devront être soumis à l’approbation de l’Ingénieur.

L’Entrepreneur devra prédisposer pour chaque dalot un dossier complet des résultats des investigations géotechniques, de l’analyse hydraulique, notamment l'implantation, ainsi que des notes de calcul et des plans d’exécution à consigner 45 jours avant le commencement d’exécution (voir A2-Organisation et préparation des travaux). Les travaux devront être exécutés en saison sèche; si l’Entrepreneur, par son choix, les exécute pendant l'hivernage, il aura à sa charge toute sujétion afférente.L’approbation du dossier de béton, des plans d’exécution et des matériaux par l’Ingénieur ne soustraira pas l’Entrepreneur à sa responsabilité entière en cas de défaillance des dalots qu’il aura fabriqué.

L’exécution des dalots en béton armé (C 25/30) comportera les opérations suivantes :- exécution des fouilles et maintien à sec par gravité ou pompage éventuel- mise en œuvre et compactage du lit de pose - exécution de l’ouvrage- exécution du remblai supérieur (si prévu) et du remblai à l’abri des parois verticales du dalot par couche

de vingt (20) centimètres compacte à 95 % OPM. Le remblai devra être compacté avec soin particulier, aussi par l’utilisation de moyens de compactage particuliers, à proximité des parois verticales du dalot. Le matériel de compactage utilisé et les matériaux devront être agréés par l’Ingénieur

- construction des têtes.

E 3-7 CONTRÔLE ET RECEPTION

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Les tolérances suivantes devront être respectées :- Implantation plus ou moins 5 cmAvant tout bétonnage l’Ingénieur procédera à la réception des coffrages et ferraillage.L’Ingénieur se réserve le droit de faire détruire tout ouvrage qui ne serait pas exécuté dans les règles de l’art.

E4 TETES DES DALOTS

E4-1 PROVENANCE ET SPECIFICATION DES MATERIAUX

Les têtes des dalots seront réalisées en béton armé C25/30 suivant les plans de détail joint.

Ils prévoient normalement d’adopter des murs en aile ou murs de soutènement en béton armé pour protéger les remblais d’accès. Normalement l’exécution des ouvrages de tête des dalots s’accompagne de l'aménagement du fossé concerné par l’ouvrage en ce qui concerne le lit ainsi que la protection du corps de remblai d’accès à l’ouvrage.

E4-2 EXECUTION

Elle sera conforme aux plans de détails prévus pour chaque dalot. Il reste, cependant, l'obligation de l’Entrepreneur d'étudier à nouveau chaque ouvrage et son implantation et en particulier les ouvrages relatifs à l'embouchure et au débouché, en les réadaptant si nécessaire aux situations existantes.L’Entrepreneur soumettra à l'approbation de l'Ingénieur les plans définissant le ferraillage de chaque type de tête. Les bétons seront vibrés et resteront bruts de décoffrage.

Si malgré les précautions prises, les parements après décoffrage ne sont pas parfaitement lisses et présentent des creux, l’Entrepreneur fera disparaître les défectuosités, à ses frais, par un ragréage soigné ou un enduit si nécessaire.

E4-3 CONTROLE ET RECEPTION

Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans d'exécution :- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurée par rapport au piquetage général ;- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurée entre deux points quelconques ;- pour le nivellement des dalots, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).

NOTA: Par "tête", il faut comprendre ouvrage de tête amont ou aval, et puisard amont.

E5 OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT MACONNES ET BETONNES

Les ouvrages superficiels de collecte et d'évacuation des eaux sont :

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- les descentes d'eau,- les bordures d'accotement.

Tous ces ouvrages seront posés suivant les indications du projet et les prescriptions de l'Ingénieur.

Le béton non armé est le béton C20/25Le béton armé est le béton C25/30.

E5-1 DESCENTES D’EAU

Les descentes d'eau et leurs ouvrages de tête et de pied seront réalisés en béton préfabriqué, aux dimensions indiquées sur les plans types.

Les descentes d'eau seront réalisées selon les implantations, longueurs et orientations précisées sur le chantier par l'Ingénieur, sur proposition de l’Entrepreneur. Ces descentes d'eau intéresseront en particulier les talus de grande longueur en forte déclivité ou à l’intérieur des virages, les talus de grande hauteur, et les remblais d'accès aux ouvrages d'art.

Les descentes sur le terrain naturel en place seront mises en œuvre après décapage sur une largeur égale à celle de la descente d'eau et sur une épaisseur variable, de manière à obtenir un profil en long régulier, épousant au mieux le terrain, sans variations excessives de pente. Les déblais seront régalés de manière à éviter leur entraînement dans les descentes d'eau.

Les ouvrages de tête et de pied auront une épaisseur de 0,10 mètres, pour les parties en béton C25/30 dosé à trois cent (350) kilogrammes de ciment par mètre cube.

Après la pose, les descentes d'eau devront être butées latéralement par des apports de terre végétale parfaitement damée sur une largeur de 0,50 m environ.

La continuité des fils d'eau sera parfaitement assurée par tous les travaux annexes complémentaires requis. L'acceptation de diverses descentes d'eau sera subordonnée à la vérification de leur épaisseur, de leur bon fonctionnement, de leur étanchéité et de la continuité des fils d'eau.Le revêtement en terre végétale des talus sera lui même fortement damé de part et d’autre des descentes d’eau sur 0,50 m environ

E6 PERRES MACONNES - MACONNERIES DE MOELLONS

La maçonnerie en moellons sera constituée de roches massives agréés par l'Ingénieur, dont la plus petite dimension est supérieure à 0,15 m. La maçonnerie en moellons est prévue pour des ouvrages d'assainissement tels que: murs de tête de certains dalots, petits murs de soutènement, certains réceptacles d'eau pluviale. Un géotextile sous le perré maçonné est requis.

La pose des enrochements, des perrés en moellons bruts, et des maçonneries de moellons sera effectuée conformément aux prescriptions du Fascicule 64 ("Travaux de Maçonnerie") du C.C.T.G..La forme des blocs devra être aussi régulière que possible, et les dalles et aiguilles ne sont pas acceptées.

Les blocs devront satisfaire à la condition 1 + g < 4 e dans laquelle :"1" est la longueur, "g" est la grosseur, "e" est l'épaisseur.

L’épaisseur minimale du perré maçonné sera de 0,30 m. Le lit de pose en béton de propreté C16/20 aura une épaisseur de 10 centimètres.La butée en pied de talus est assurée par une bèche de 40 cm de profondeur réalisée avec du béton C20-25.

La proportion du mortier dans les perrés maçonnés sera de 0,4 m³ par m³.Le mortier à utiliser est dosé à 450 kg de ciment par m³.

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E7 GABIONSLes gabions sont constitués par des cages en grillage galvanisé ayant la forme de parallélépipède rectangle, sauf formes particulières. Les mailles sont hexagonales et à double torsion.

Les gabions sont définis par les éléments suivants :

1 - Longueur, largeur et hauteur. La hauteur est de 1 mètre sauf dans le cas de gabions semelles. La hauteur est dans ce dernier cas de 0,50 mètre. Les largeurs sont de 1 mètre, les longueurs sont de deux mètres sauf cas exceptionnel où elles doivent être réduites à un mètre.

2 - Diamètre en mm du fil. Le diamètre du fil sera égal à 3 mm (tolérance plus ou moins 2% conforme au fil n° 17 de la Jauge de Paris),

3 - Dimensions D et d des mailles - d étant la distance entre les deux côtés parallèles de l'hexagone; D la distance entre les deux sommets des deux angles aigus. Les dimensions des mailles double torsion seront 100/120 mm (tolérance ± 5%).

4 - Poids des gabions. Le tableau ci-dessous donne le poids approximatif de différents gabions pour des fils n° 17 J.P. mailles double torsion.

Dimension Cube Poids unitaire en kg Maille 100/120 Maille 80/100

2 x 1 x 0,50 1 13,5 15 3 x 1 x 0,50 1,50 19,4 21,5 4 x 1 x 0,50 2 24,5 28

2 x 1 x 1 2 18 21

Le fil pour ligatures et tirants doit être de diamètre 2,2 mm et de même qualité que le fil constituant les gabions. Le poids de ce fil est évalué par gabion à 5% du poids de celui-ci. Tous les bords du grillage seront renforcés par des fils de diamètre 3,4 mm pour augmenter la résistance.

5 - Qualité du fil. Le fil de fer entrant dans la fabrication des gabions ou fourni en vue de la confection des ligatures et tirants sera à galvanisation riche sur recuit. Tout le fil employé aura une résistance à la traction de 380 à 500 MPa en accord avec la norme BS 1052/80 "Mild Steel Wire" (la mesure étant faite avant le tissage). La couverture en zinc devra résister à six torsions autour d'un mandrin de diamètre égal à quatre fois le diamètre du fil.

E7.1 RECEPTION DES GABIONS Pour chaque lot de 100 à 200 gabions on procèdera aux vérifications suivantes sur cinq gabions pris dans ce lot :

• dimensions et poids des gabions, • diamètre du fil, • dimension des mailles, • qualité des fils.

E7-2 MISE EN OEUVRE DES GABIONS Les gabions ne pourront être mis en place qu'après notification à l’Entrepreneur de l'acceptation de la qualité des cages métalliques. Un géotextile sous le gabionnage est requis.Le gabion reçu à pied œuvre sera au moment de son utilisation, déplié de façon à ce que toutes ses faces reposent à plat sur le sol. Les quatre faces latérales seront relevées pour former une caisse dont le couvercle restera ouvert, puis le gabion ainsi posé sur l'emplacement définitif qu'il devra occuper. Si ce gabion doit être juxtaposé à d'autres déjà en place, ses faces de contacts avec ces derniers seront parfaitement appliquées contre les gabions voisins (on utilise à cet effet un maillet de bois).

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Les autres arêtes verticales seront cousues avec du fil de fer galvanisé ; pour les gabions en contact les uns avec les autres, les coutures des arêtes des gabions en cours de montage se feront en englobant les arêtes des gabions déjà en place. Les arêtes horizontales des gabions en contacts, y compris l'arête d'articulation du couvercle du gabion en cours de pose, seront ligaturées ensemble avant tout commencement de remplissage de ce gabion.

Toutefois, les coutures ou ligatures seront faites en utilisant un fil de fer galvanisé, parfaitement tendu en effectuant au moins un tour complet de l'arête à ligaturer par longueur de maille de gabion.

L'utilisation de pinces ou tenailles pour obtenir la tension du fil de ligature est formellement prohibée, cette tension sera obtenue par traction sur une petite barre de bois ou d'acier sur laquelle aura été enroulée l'extrémité libre du fil.

Enfin, les gabions seront soigneusement contreventés : -avant remplissage par la mise en place des tirants verticaux, -pendant le remplissage par la mise en place des tirants horizontaux et des tirants d'angle. - Un géotextile sous le gabionnage est requis.

E7-3 REMPLISSAGE

En cours de remplissage on donnera une forme rigide aux faces verticales libres du treillis en disposant le long des arêtes verticales non reliées à des gabions en place, des piquets qui auront pour but d'assurer une tension parfaite des faces libres.

Le remplissage du gabion s'effectuera à la main en rangeant sommairement les pierres les plus grosses le long des parois des treillis. Des gabions bien parallélépipédiques présentent toutes garanties de stabilité.

Les dernières rangées de pierres seront disposées de telle sorte que la surface supérieure soit bien dans le plan des arêtes supérieures des gabions (tolérance admise : + 3 %).

Dans le cas où il y aurait à l'intérieur du gabion une pierre ne présentant pas les qualités requises, l’Ingénieur sera en droit d'exiger qu'il soit entièrement vidé et regarni de pierres, le tout aux frais exclusifs de l’Entrepreneur.

Après l’achèvement du remplissage du gabion, les piquets d'angle seront retirés et le couvercle sera rabattu. Les trois arêtes libres du couvercle seront, à l'aide d'un levier de fer, tordues avec les arêtes des parois latérales correspondantes. Cette torsion sera faite tous les 20 centimètres et chaque opération sera faite de façon à ce que les arêtes fassent au moins quatre tours complets l'une sur l'autre.

La fermeture sera complétée par une couture des trois arêtes supérieures. On se dispensera de coudre les arêtes libres destinées à être ligaturées avec les gabions à juxtaposer.

Tout déplacement de gabion lesté partiellement ou totalement est à proscrire.

E9 GARGOUILLE

La gargouille est constituée d'une boite en tôle d'acier S355, 18x18 cm, couverte d’une grille en acier, fixée au béton conformément aux plans de détail, avec fourniture et mise en œuvre de tuyau en PVC de 110mm.

Le tuyau en PVC sera fixé aux poutres latérales de façon à permettre une évacuation des eaux convenable, sans qu’elles ruissellent le long de parties de l’ouvrage (longueur à prévoir doit être calculée de façon à ce que le PVC dépasse de 200mm la face inférieure de la poutre: 2 m).E10 BORDURES

Les bordures seront de type :

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− T1 : bordures de rive de remblai− Bordures arasées.

Ces bordures seront préfabriquées suivant une méthode et avec un matériel qui devront être agréés par l’Ingénieur. Elles seront réalisées conformément à la norme NF P 98-302 et au fascicule 31 du C.C.T.G.. Elles seront de la classe B (résistance à la compression 25/30 MPa).

Elles seront réalisées avec du ciment CPA 45 dosé au minimum à 350 kg par mètre cube de béton en place. La dimension maximale des granulats sera de 12,5 mm (tamis). Le béton servant à la fabrication de ces bordures sera, ainsi que ses composants, soumis aux prescriptions du présent CPT exposées ci - avant, y compris pour les contrôles.

Il ne sera pas réalisé d'essais systématiques de flexion, toutefois, l’Ingénieur pourra décider de réaliser de tels essais.

Les bordures préfabriquées auront une longueur de 1 mètre. Pour les zones en courbe des bordures de 0,50 et 0,33 m seront fabriquées.

E11 FOSSES

E11-1 FOSSES LATERAUX DE CRETE ET DIVERGENTS EN TERRE

L'emplacement des fossés à exécuter est déterminé par l’Ingénieur. l’Entrepreneur aura à sa charge l'étude d'exécution des fossés et des divergents pour assurer un écoulement naturel par gravité sans débordement.

Les fossés longitudinaux, exécuté au grader ou tout autre moyen mécanique, et les fossés de garde auront une profondeur minimum de 0,60 m et une géométrie conforme au plan type. Si la configuration l’exige, l’Ingénieur peut prescrire des formes et des profils différents. La pente longitudinale est autant que possible, identique à celle de l’axe de la chaussée. Si cela s’avère nécessaire, la pente est augmentée pour éviter toute accumulation d’eau en un point du tracé. Elle doit toutefois rester inférieure à celle conduisant à la vitesse critique d’érosion (0,5 m/s).

Les matériaux excédentaires ou impropres sont mis en dépôt à l'aval des écoulements pour éviter leur retour dans le fossé. Les matériaux utilisables sont réemployés dans les travaux de terrassements.

L'exécution des fossés en terre dans les zones de terrassement en déblais fait partie intégrante de ces travaux et est rémunérée au prix unitaire des déblais. Les fossés doivent être créés lors de l'exécution des déblais, de sorte que les matériaux puissent être utilisés s’il y a lieu. Ainsi, ces fossés participent à l’assainissement de la plateforme en déblai. Si l’Entrepreneur choisit de différer l'exécution de ces fossés, il doit en supporter toutes les conséquences éventuelles (la réutilisation de ces matériaux en remblais n'ayant pu avoir lieu en temps utile, l’Entrepreneur prend en charge la mise en dépôt de ces matériaux et leur remplacement par des matériaux d'emprunt).

Les fossés de crête sont réalisés avant les fossés latéraux.

L'exécution des fossés divergents d'évacuation se fera conformément aux instructions de l’Ingénieur. Les fossés divergents ont en principe une section trapézoïdale de 2 m de largeur en fond. Les talus sont réglés à 2/1.

Des fossés divergents sont créés pour réduire les vitesses d’écoulement dans les fossés latéraux ou pour éviter des débordements sur la plate-forme. Leur emplacement déterminé par l’Entrepreneur est soumis à l’agrément de l’Ingénieur. La distance entre 2 divergents est toujours inférieure à 500 mètres, sauf ouvrage intercalé. La longueur des divergents est telle que la dispersion des eaux à leur extrémité, ne présente aucun obstacle ou danger pour la plateforme.

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Les divergents sont réglés en profil en long pour assurer une parfaite évacuation des eaux des fossés latéraux, et sont orientés de 30 à 45° par rapport à l’axe de la route, dans le sens de la pente du terrain.

Ils seront maintenus conformes aux profils en travers requis et libres de tous obstacles ou débris et auront une pente continue de manière à éviter la stagnation des eaux de pluie.

L’Entrepreneur maintiendra les fossés au profil, à ses frais, pendant toute la durée des travaux et jusqu'à la réception définitive des Travaux.

La mise en dépôt et l'épandage des terres provenant des déblais pour fossés en terre ne perturbera en rien ni la visibilité, ni le drainage et s'effectuera en dehors de l'assiette de la route, en aval des fossés et en dehors des champs cultivés et villages. En tout état de cause, ces dépôts à proximité des fossés ou ailleurs devront être agréés par L’Ingénieur.

E11-2 FOSSES BETONNES

Les fossés bétonnés triangulaires seront exécutés conformément au plan type.

Les prescriptions applicables à ces travaux sont identiques à celles définies aux paragraphes "Travaux préparatoires aux ouvrages d'assainissement" et "Etude, fabrication, mise en œuvre et contrôle des bétons".

Ils seront implantés suivant les indications de l’Ingénieur et coulés en place en béton C20/25, après réglage et compactage du terrain.

La tolérance sur le fil d'eau des fossés est égale à ± 2 cm par rapport au profil théorique.

E11-3 FOSSES REVETUS EN PERRE MACONNE

Les fossés trapézoïdaux revêtus en perré maçonné triangulaires seront exécutés conformément au plan type.

Les prescriptions applicables à ces travaux sont identiques à celles définies aux paragraphes E6 "Perrés maçonnés – maçonneries de moellons ».

Ils seront implantés suivant les indications de l’Ingénieur, après réglage et compactage du terrain.

Ces fossés peuvent recevoir une couverture constituée de dallages en béton armé C25/30, auquel cas, l’Entrepreneur doit aménager dans le coffrage intérieur des piédroits, le siège d’appui de ces dallettes.

La tolérance sur le fil d'eau des fossés est égale à ± 2 cm par rapport au profil théorique.

E11-4 CANIVEAUX BETONNES

La localisation et l’implantation de ces ouvrages sont arrêtées en accord avec L’Ingénieur qui s'assure de l'absence de contre-pente en profil en long.

Les prescriptions applicables à ces travaux sont identiques à celles définies aux paragraphes "Travaux préparatoires aux ouvrages d'assainissement" et "Etude, fabrication, mise en œuvre et contrôle des bétons".

Ces ouvrages en béton armé C-20-25 sont conformes aux plans types. Le radier est coulé sur un béton de propreté. Suivant la nature des terrains et en accord avec L’Ingénieur, ils peuvent être coulés en pleine fouille. Dans ce cas, celle-ci a des parois parfaitement dressées et sans aspérité.

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Lorsque les ouvrages ne sont pas coulés en pleine fouille, le remblaiement de la fouille derrière les piédroits est exécuté par couches de 20 cm de terre expurgée de pierres supérieures à 60 mm, soit avec les matériaux d'extraction si ceux-ci sont convenables, soit avec des matériaux d’apport répondant aux spécifications d’une couche de remblai.

Ces caniveaux peuvent recevoir une couverture constituée de dallettes en béton armé C25/30, auquel cas, l’Entrepreneur doit aménager dans le coffrage intérieur des piédroits, le siège d’appui de ces dallettes.

La tolérance sur le fil d'eau des caniveaux est égale à ± 2 cm par rapport au profil théorique.

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FASCICULE F - OUVRAGES D’ART

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F1 NATURE ET CONSISTANCE DES TRAVAUX

F1-1 CONSISTANCE DES TRAVAUX

Le projet prévoit la réalisation d’un pont sur le Pouni au PK 59+230 :

Schéma statique

La longueur totale de l’ouvrage entre les lignes extrêmes d’appui est de 84.02m. L’ouvrage comporte 4 travées indépendantes de 20m de portée chacune. L’ouvrage présente un biais de 100 grades. Le domaine privilégié pour la portée des poutres préfabriquées en béton armé est compris entre 15 et 25m.

Chacune des piles comporte deux lignes d’appui distantes de 1,34m.

On prévoit l’attelage des travées (continuité du hourdis) sur la totalité du tablier. On ne disposera ainsi que de deux joints de chaussée au niveau des culées.

Coupe transversale et procédé de construction du tablier

Le tablier est constitué de 7 poutres en I de hauteur constante égale à 1,25 m (élancement 1/16), espacées de 1,58 m. Ces poutres ont une épaisseur d’âme de 32 cm avec un épaississement local (52 cm) sur appui. Le talon est de largeur 52 cm, qui a été optimisée en fonction du ferraillage longitudinal.

Les poutres sont solidarisées entre elles par des entretoises au niveau des appuis et un hourdis coulé sur place d’épaisseur constante égale à 18 cm supportant la chaussée. Le coffrage du hourdis est assuré par des pré-dalles non participantes préfabriquées en béton armé d’épaisseur 5 cm reposant sur les extrémités des poutres.

Les poutres sont posées grâce à une grue.

Appuis et fondations

Les poutres s’appuient sur les chevêtres par l’intermédiaire d’appareils d’appui en élastomère fretté.

Les piles sont constituées de 3 colonnes D 1000 surmontées d’un chevêtre d’épaisseur 1.20m.

Les piles sont fondées sur 6 pieux D 800 disposés en 2 files. L’entraxe des pieux est de 2,4m. Les dimensions en plan des semelles sont de 6,4 x 4 m.

Les culées sont surmontées d’un chevêtre de 1,20m d’épaisseur minimale appuyée sur une semelle de 1,2m de hauteur et de dimensions en plan 6 x 4m. La semelle est fondée sur 4 pieux D 800 disposés également en deux files.

Les travaux à réaliser sont définis dans les plans et comprennent notamment : les sondages pressiométriques en correspondance des fondations des piles et culées, les études d'exécution : note de calcul et plans, l'installation de chantier, l'aménagement des aires de stockage des matériaux, les pistes provisoires éventuelles d'accès au chantier, préparation de l’emprise (débroussaillement, nettoyage, décapage), réalisation des fondations des piles et culées, préfabrication et pose des poutres en béton armé, réalisation de la dalle du tablier, la mise en œuvre des joints de chaussée et de trottoir, réalisation des BN4,

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la réalisation des superstructures, les épreuves réglementaires de chargement de l’ouvrage.

F1-2 DOCUMENTS APPLICABLES

Les présentes spécifications techniques sont complétées, pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels, par le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) et le Cahier des Prescriptions Communes (CPC) applicables aux marchés publics des travaux de la République Française. Les principaux fascicules du CCTG sont les suivants (cette liste n'est pas exhaustive) :

Fascicule N°1 : Dispositions générales et communes aux diverses natures de travaux.

Fascicule N°61 : Titre II Conception, calculs et épreuves des ouvrages d'art:

Titre II – Programmes des surcharges et épreuves des ponts routes.

Titre VI – Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en béton armé

Titre V - Conception et calculs des ponts et constructions métalliques en acier.

Fascicule N°62 : Titre 1 - Section I - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites" (BAEL 91 révisé 99).

Titre V - Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil

Fascicule N°66 : Exécution des ouvrages de génie civil à ossature en acier.

Fascicule N°68 : Exécution des travaux de fondation des ouvrages de génie civil.

EN 1991- Eurocode 1 : Action sur les structures

EN 1992- Eurocode 2 : Calcul des structures en béton

Fascicule N°69 : Travaux d'étanchéité.

Les modes opératoires des essais sont ceux en vigueur au LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) français ou, le cas échéant, la norme NF correspondante, sauf indication contraire du CPT.

F1-3 ETUDES D’EXÉCUTION

Les études d’exécution du pont de Pouni incombent à l’Entrepreneur, fournissant les détails de différentes parties de l’ouvrage et tenant compte, des phases successives d’exécution.

Les dessins des structures comportent des plans de coffrage et d’armatures, et sont accompagnés de notes de calcul qui seront impérativement établies sur la base des caractéristiques des matériaux et des hypothèses de calcul du présent CPT.

F1-3.1 GÉNÉRALITÉS

Pour tous les éléments en béton armé de la superstructure et de l’infrastructure (semelles, culées, murs garde grève), la norme AFNOR ou normes européennes équivalentes sont d’application.

Pour la superstructure mixte acier-béton, les normes ci-dessus sont d’application et notamment pour la vérification aux :Etats-Limites de Service (E.L.S.)

Etat-Limite de Déformation

Etat-Limite de Résistance : contraintes calculées suivant les hypothèses d’élasticité inférieures aux contraintes admissibles.

Etats-Limites Ultimes (E.L.U.)

Actions et sollicitations pour le calcul des ponts

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a) Poids propreOn évalue, à partir des valeurs probables, les sollicitations d’origine pondérale au cours de diverses phases de construction. Les effets du poids propre sont calculés sur la base des dessins de coffrage en attribuant au béton armé une masse volumique de 2,5 t/m3 et à l’acier une masse volumique de 7,85 t/m3, et en tenant compte, s’il y a lieu, du poids des épaississements locaux, bossages, entretoises, raidisseurs, etc.

b) Equipements et superstructures

Les actions dues au poids propre des équipements fixes de toute nature seront prises en compte avec leur valeur caractéristique maximale ou minimale. On prendra en compte les équipements suivants :

Chape d’étanchéité

Le poids est évalué en fonction de la nature de la chape dont la masse volumique est de 2,4 t/m3.

Chaussée

Le poids est évalué par métré en fonction de l’épaisseur du revêtement et de la masse volumique de 2,4 t/m3.

Equipements en béton

Le poids des équipements tels que corniches, bordures, trottoirs est évalué par métré à partir des dessins d’exécution.

Equipements métalliques

Le poids des dispositifs de sécurité fait l’objet d’une valeur nominale unique à évaluer d’après le plan d’exécution.

c) Charges de chantier

Changements d’appareils d’appui

Les dénivellations d’appui, provisoires ou permanentes dues aux changements d’appareils d’appui seront prises en compte dans les justifications.

d) Actions climatiquesd.1) Action du ventLes prescriptions de l’article 14 du fascicule 61 Titre II du CCTG sont applicables.

d.2) Actions dues aux effets thermiquesLa température est susceptible de variations rapides et lentes de ± 15°C autour de la température moyenne.

e) Actions dues au solLes actions pondérales des terres sont introduites dans les combinaisons avec des valeurs caractéristiques évaluées à partir des volumes définis de manière spécifique pour chaque type d’ouvrage que fait intervenir le modèle de fonctionnement adopté et ses poids volumiques suivants : 18 et 20 kN/m3 respectivement pour les valeurs minimale et maximale dans le cas de sols rapportés

humides. 20 et 22 kN/m3 respectivement pour les valeurs caractéristiques minimale et maximale dans le cas de sols

rapportés saturés.Dans le cas de sols immergés, le poids spécifique déjaugé sera pris en compte.Pour les actions de poussées de sol, on attribue au poids volumique des terres les mêmes valeurs que pour l’évaluation des actions d’origine pondérale.

f) Charges routières- le système de charge A- le système de charge B (2 couples de camion Bc ou Charge Bc NIGER)- les charges militaires Me80 e Mc80g) Actions accidentelles

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g.1) Affouillementg.2) Action due au freinageLa force longitudinale de freinage doit être prise en charge et en particulier, un véhicule doit pouvoir freiner sur le pont quand une culée est affouillée.

h) SollicitationsLes sollicitations à prendre en compte résultent des combinaisons d’actions figurant dans les textes réglementaires généraux applicables à la structure considérée.

i) Contre-flèche et déformationsLa contre-flèche a donné aux poutres en acier lors de leur fabrication (cintrage) est telle que la contre-flèche d’aspect (ou résiduelle) sous l’effet des charges permanentes soit égale à un millième de la portée.

Les flèches, calculées suivant la théorie de l’élasticité et sous l’effet des surcharges mobiles non affectées de leur coefficient dynamique, ne peuvent dépasser un sept centième de la portée.

F1-4 DETAILS DES ETUDES

Les dessins d’exécution définissent de façon complète les ouvrages définitifs, en tenant compte, s’il y a lieu, des phases successives d’exécution.Les dessins de la structure sont répartis en dessins de coffrage et d’armatures; ils sont accompagnés de notes de calcul.Les notes de calcul définissent les méthodes utilisées, les hypothèses retenues et les valeurs numériques des différents paramètres ou coefficients.

F1-5 PROGRAMME D’EXÉCUTION DES TRAVAUX

Le programme d’exécution des travaux comprend : le calendrier prévisionnel d’exécution de l’ouvrage, avec l’enchaînement des phases d’exécution, leur

durée et les délais à respecter entre celles-ci : phase de bétonnage obligatoirement ininterrompue, volumes correspondants et cadences à respecter, modalités de mise en place ; opérations de décoffrage et de décintrement; éventuelles opérations de préfabrication et de mise en place des éléments préfabriqués ; traitement de surface ;

la description générale et la justification de la convenance des matériels et méthodes à utiliser pour chaque phase de travaux.

F1-6 PROJET D’INSTALLATION DE CHANTIER

Pour chaque partie de l’ouvrage, l’Entrepreneur devra présenter une description des installations et des moyens qu’il pense utiliser pour la construction de l’ouvrage, avec une attention particulière aux zones de circulation à l’intérieur du chantier, aux temps employés pour faire affluer les matériaux avec un soin particulier à la fourniture des bétons, aux conditions d’accès à la zone en objet, aux ouvrages provisoires et à la signalisation, si nécessaire.

F1-7 ASSURANCE DE LA QUALITÉ

L’Entrepreneur devra exercer un contrôle (contrôle interne + contrôle externe au processus de réalisation) et établir le plan d’assurance de la qualité (PAQ) du chantier, en particulier pour la construction du pont. Le PAQ est soumis à l’agrément de l’Ingénieur.

Le contrôle interne et le contrôle externe ont pour but de s’assurer de la conformité aux dispositions du marché et s’applique : aux matériaux, produits et autres composants entrant dans la mise en œuvre de différentes parties

d’ouvrages, quant à leur provenance et qualité ;

aux moyens et processus d’exécution.

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Tous les résultats du contrôle interne et du contrôle externe sont tenus à la disposition de l’Ingénieur qui devra exercer à son tour un contrôle sur le chantier jusqu’à la fin des travaux.

F1-8 PLAN D’ASSURANCE DE LA QUALITÉ

Le plan d’assurance de la qualité sera constitué par le document général et par des documents particuliers qui illustrent les procédures d’exécution de chaque ouvrage.

Ces documents seront établis sur la base des prescriptions qui suivent et définissent notamment : les travaux concernant l’ouvrage ; les moyens matériels spécifiques utilisés ; les choix de matériaux, produits, composants (qualité, certification, origine, etc.) ; points sensibles de l’exécution des travaux avec description des modes opératoires ; modalité de contrôle interne ; certification officielle des matériaux soumis à la procédure de certification (ciment, acier, adjuvants,

peintures etc.) ; conditions d’exécution et d’interprétation des épreuves de convenance nécessaires ; cadre des documents de suivi d’exécution à recueillir ou à établir au titre du contrôle interne et du

contrôle externe.

F1-9 REMBLAI D’OUVRAGE

L’Entrepreneur devra se référer à l’article E1 du présent CPT.

F2 FONDATIONS

F2-1 FOUILLES - REMBLAIEMENT DES FOUILES

Sont considérées comme fouilles, l'enlèvement des déblais exécutés en prévision de la réalisation des fondations des appuis de l'ouvrage et du remodelage des berges aux abords des culées, comme présenté sur la coupe longitudinale de l'ouvrage.

Les fouilles seront exécutées soit mécaniquement, soit manuellement, et pourront nécessiter des opérations d'épuisement, blindage, drainage et évacuation des déblais dans un lieu agréé par l'Ingénieur.

Le prix des fouilles comprend les frais d'étaiement et de blindage des batardeaux nécessaires, les frais d'exhaure des eaux de toute nature, et toute sujétion.

Les côtes de fondations des piles et culées qui sont mentionnées sur les plans ne le sont qu'à titre indicatif.

En aucun cas, l’Entrepreneur ne fera exécuter une fondation sans examen préalable du fond de fouille par l'Ingénieur et accord de ce dernier, et cela là où la nécessité en sera reconnue par l'Ingénieur.

L’Entrepreneur devra procéder à l'enlèvement des terres de mauvaise tenue. Les zones à purger et les profondeurs de purge seront fixées sur ordre de l'Ingénieur. Les terres ainsi enlevées seront remplacées par des matériaux de remblais dont la mise en œuvre est définie à l'article C-5.1. Les matériaux en provenance des fouilles seront évacués et mis en dépôt définitif en un lieu agréé par l'Ingénieur.

F2-2 FOUILLES POUR FONDATION DES OUVRAGES

L’Entrepreneur est tenu de vérifier la situation stratigraphique des terrains d’assise des fondations à travers des investigations, des prélèvements d’échantillons intacts à analyser en laboratoire et des essais pénétrométriques pour l’identification des coefficients nécessaires à la vérification de la stabilité des fondations.

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Les vérifications devront être conduites dans les conditions de chargement les plus défavorables selon la norme contenue dans le Fascicule n° 62 - Titre V. Règles Techniques de Conception et de Calcul des Fondations des Ouvrages de Génie Civil ou avec l’Euro code 7. EN 1997. Calcul Géotechnique.

Les vérifications pour les terrains compressibles devront être conduites de manière à évaluer aussi les tassements éventuels et de dimensionner la structure pour qu’elle soit capable de les absorber sans conséquences négatives.

Le profil des fouilles pour fondation est fixé dans les plans de détail et devra être soumis au visa de l’Ingénieur. Chaque modification apportée dans le cours de l’exécution devra être approuvée par l’Ingénieur suivant un ordre de service.

L’Entrepreneur est tenu de procéder à la protection des fouilles contre les eaux et aux épuisements nécessaires pour maintenir les eaux à un niveau compatible avec l’avancement et la bonne exécution des travaux.

Il s’agit d’assurer notamment la stabilité des ouvrages environnants, la stabilité des talus et du fond de fouilles, la stabilité de l’ouvrage pendant les diverses phases de construction.

L’acceptation du fond de fouille sera faite par l’Ingénieur après l’enlèvement ou la purge de tous les éléments susceptibles de provoquer des désordres et au comblement des vides.

Les matériaux de fond de fouilles devront présenter une densité sèche > 98% de l’O.P.M.

Les côtes de fond de fouilles devront respecter les côtes théoriques avec une tolérance de plus ou moins trois centimètres. La protection du fond de fouille est obtenue par un béton de propreté d’une épaisseur d’au moins 15 cm.Sa mise en œuvre suit immédiatement les travaux de finition de fond de fouille. Son niveau d’arasement est celui prévu au projet pour la base des semelles de fondation.

F2-3 FONDATION SUR PIEUX

L’Entrepreneur est tenu de vérifier la situation stratigraphique des terrains de pose des fondations à travers monitorage, prélèvements d’échantillons intacts à analyser en laboratoire, essais pénétrométriques pour l’identification des coefficients nécessaires à la vérification de la stabilité des fondations.

Les vérifications devront être conduites dans les conditions de chargement les plus défavorables selon la normative contenue dans le Fascicule n.62 – Titre V. Règles Techniques de Conception et de Calcul des Fondations des Ouvrages de Génie Civil ou avec l’Eurocode 7. EN 1997. Calcul Géotechnique.

Les fondations profondes sont prévues sur pieux forés tubes de diamètre de 0,80 m réalisés par mise en œuvre du béton à l’aide de tube plongeur dans un forage dont le maintien des parois est assuré par un tubage provisoire foncé par vibration ou battage. Il est précisé que les côtes de la pointe des pieux indiquées sur le plans n'ont qu'un caractère prévisionnel et que les côtes définitives seront arrêtées au cours des travaux par l'Ingénieur.

L’Entrepreneur devra établir un plan de pilotage à soumettre au visa de l’Ingénieur avec l’implantation de l’ensemble des pieux au niveau de la plate-forme de travail et avec le numéro d’identification, les dimensions transversales, la constitution et le numéro du type d’armature, la côte probable de la pointe, la côte b de la plate-forme de travail, la côte théorique de recepage et d’arasements et, en fin, le numéro d’ordre de mise en œuvre.

Les tolérances d’implantation ne peuvent dépasser les valeurs suivantes : - planimétrie au niveau de la côte théorique de recepage : 0,10 m- direction : 5 %Un pieu ne peut pas être bétonné si sa géométrie ne respecte pas les tolérances imposées.Dans ce cas l’Entrepreneur soumet à l’Ingénieur, sans délais, les dispositions qu’il compte prendre pour remédier aux conséquences de cet état de fait avant de procéder au bétonnage éventuel.

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Pendant le forage la base de tube est toujours située au-dessous du fond du forage.

Pendant le forage, compte tenu de l’aspiration de l’outil, la garde de sol et d’eau à l’intérieur du tubage doivent permettre d’obtenir une suppression à la base du tube.

Le forage d’un pieu ne peut commencer qu’après la prise du béton du pieu voisin.

De même des opérations de fonçage par battage ou vibration ne peuvent être commencées que lorsque le béton des pieux satisfaisant cette même condition a subi un durcissement jugé suffisant par l’Ingénieur.

S’il y a présence d’eau dans le forage, on utilise un tube plongeur. Dans ce cas, le niveau d’eau dans le forage doit être supérieur au niveau statique le plus élevée des nappes traversées pendant tout le bétonnage.

Béton : le dosage minimal en ciment du béton est de 300 kg/m3. Le rapport E/C est inférieur ou égal à 0,6. La grosseur D des granulats est inférieure ou égale à 25 mm. Les affaissements mesurés au cône d’Abrams sont supérieurs à 16 cm. Le bétonnage de la totalité de chaque pieu doit être possible avant tout début de prise du béton déjà mis en œuvre.

Lorsque la cage d’armatures est constituée de plusieurs tronçons, leur assemblage est effectue avant ou pendant sa descente dans le forage en tenant compte des sollicitations auxquelles la cage est soumise au cours de sa mise en œuvre et du bétonnage.Les tronçons de cages d’armatures sont manutentionnés et stockés sur une aire appropriée avec soin et à l’aide d’un matériel adéquat de telle sorte qu’ils ne subissent aucune salissure, dégradation, où déformation préjudiciable a leurs qualités.Le fond de l’excavation devra être nettoyé par suppression de l’épaisseur de sol remanié et avec enlèvement des sols qui se déposent en cours de forage pour assurer un bon contact sol en place –béton en pointe et pour assurer la stabilité des parois de l’excavation entre la fin du forage et la fin du bétonnage.

Le forage est curé moins de 2 heures avant le début du bétonnage.

Aucun pieu ne peut être bétonné avant curage du fond de forage et avant réception de l’agrément de l’Ingénieur.L’Entrepreneur soumet à l’Ingénieur les modalités de la mise en œuvre du béton.Le bétonnage est réalisé avec une benne à fond ouvrant ou une colonne de bétonnage.

Lorsque la mise en œuvre est réalisée au moyen d’une benne a fond ouvrant, le mécanisme ne doit permettre son ouverture qu’au contact du béton précédemment coulé.

Lorsque la mise en œuvre est réalisée sous l’eau, le bétonnage est effectue avec une colonne de bétonnage dont l'alimentation peut être dépendante ou non d’une pompe à béton. Toutes précautions sont prises pour éviter le délavage ou la contamination du béton d’amorçage par liquide de forage. Le bétonnage est ensuite conduit de sorte que l’extrémité de la colonne se trouve toujours plongée d’au moins 2 mètres dans le béton frais.

L’Entrepreneur devra établir une courbe de bétonnage pour chaque pieu.L’ordre d’exécution des pieux est défini en fonction des risques de désordres dans les pieux voisins dont le béton n’aurait pas encore suffisamment durci. Les pieux faisant l’objet de ces désordres doivent subir des contrôles fixés par l’Ingénieur en vue de déterminer s’ils peuvent être conservés tels quels, renforcés ou exécutés à nouveau.

L’arasement du béton des pieux est conduit de façon à ce que le béton situé sous la côte théorique de recepage soit d’une qualité suffisante.Le recepage est exécuté après durcissement suffisant du béton, il est conduit en vue d’éliminer tout béton de qualité insuffisante et poursuivi jusqu’à ce que la tête des pieux atteigne le niveau théorique de recepage.

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Si l’élimination du béton de qualité insuffisante emmène le niveau réel de recepage b au-dessous du niveau théorique, l’Entrepreneur reconstitue le pieu jusqu’à ce dernier niveau suivant une procédure soumise à l’agrément de l’Ingénieur.

L’Entrepreneur soumet au visa de l’Ingénieur au fur et à mesure du déroulement de l’exécution des constats indiquant pour chaque pieu :- numéro d’identification du pieu relevé sur le plan de pilotage avec ses dimensions,- date de début et de fin de chaque phase d’exécution,- côte de plate-forme de travail, longueur de pénétration dans le sol,- quantité de béton utilisé, sa composition et sa maniabilité ainsi que la courbe de bétonnage,- natures des différentes couche et leur profondeur avec prélèvement et conservation d’un échantillon

de terrain caractéristique de chaque couche traversée en raison d’un pieu pour chaque fondation,- écarts d’implantation éventuellement supérieurs aux tolérances.

Tous les pieux donnent lieu avant la mise en œuvre de la superstructure dont ils constituent la fondation, à une vérification contradictoire de l’implantation effectuée à la côte théorique de recepage par l’Ingénieur et l’Entrepreneur.

Les prix concernant les pieux, qui comprennent toutes les charges susmentionnées, prennent en compte un essai de chargement statique effectué préalablement aux travaux en vue de déterminer la portance des pieux envisagés. L’essai de chargement statique est effectué sur un pieu non utilisé dans la structure de la même longueur des pieux prévus dans le projet, le soumettant à une charge statique correspondante à 1,5 fois la charge maximale d’exercice et en mesurant l’affaissement maximum et le retour après la décharge.

F3 OUVRAGES PROVISOIRES

Les ouvrages provisoires sont :- le blindage de fouilles,- les étaiements qui sont destinés à supporter ou soutenir la structure en cours de réalisation,- les matériels spéciaux liés aux procédures d’exécution prévues,- les échafaudages de service et plate-forme de travail qui sont destinés à supporter les déplacements

du personnel, du matériel et des matériaux,- les dispositifs de protection vis-à-vis des risques de chutes d’éléments ou de matériel et des risques

de chocs accidentels.

Tous les matériaux constitutifs de tout système de blindage de fouilles et le système même proposé par l’Entrepreneur, seront soumis à l’agrément de l’Ingénieur

Le projet des ouvrages provisoires est à la charge de l’Entrepreneur. Il comprend tous les documents nécessaires à leur définition sous forme de dessin d’exécution, notice et consignes assortis de justifications correspondantes.De façon générale les ouvrages provisoires sont conçus de telle sorte qu’ils présentent des degrés de sécurité au moins égaux à ceux des ouvrages définitifs.

Le projet tient compte des données imposées par l’ouvrage définitif et son environnement. En particulier les déformations des ouvrages provisoires ne doivent causer aucun dommage aux ouvrages définitifs en cours de prise ou de durcissement. Il donne la succession détaillée de toutes les phases opératoires avec les chargements et le réglage correspondants.

Les tolérances applicables aux ouvrages provisoires sont fixées en fonction des tolérances retenues pour les ouvrages définitifs.Les déformations des ouvrages provisoires sont contrôlées par des nivellements à la charge de L’Entrepreneur qui prendra toute disposition utile pour éviter les déformations préjudiciables.

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F4 CHARPENTE METALLIQUE

Sans Objet

F5 TOLERANCES DES MESURES DE PARTIES D’OUVRAGES TERMINEES.

Les tolérances sur les dimensions des parties d'ouvrage sont fixées par le chapitre 10 du fascicule 65A, l’article 3.9 du fascicule 66 et la norme NFP 22-810.

DESIGNATION PAR RAPPORT PAR RAPPORTToutes parties d'ouvrage Aux bases d'implantation de

l'ouvrage± 5 cm

Appuis A des repères quelconques pris sur un autre appui ± 4 cm

A des repères quelconques pris sur le même appui± 2 cm

Faces latérales des tabliers Aux appuis± 2 cm

A des repères quelconques pris sur ces mêmes faces± 1 cm

La tolérance maximale en valeur absolue de l'ouvrage en état définitif, toutes déformations différées effectuées, par rapport au profil en long théorique est limitée pour l'ouvrage terminé à 15 mm en tout point.La conformité de nivellement de l'ouvrage sera appréciée avant mise en œuvre des chapes et sera faite en tenant compte des déformations complémentaires dues aux chargements ultérieurs et aux effets des déformations différées des tabliers.

F6 CHAPE D’ETANCHEITE

L’Entrepreneur est autorisé à utiliser une chape d’étanchéité de type B3A à base d'asphalte ou une membrane d’étanchéité mince du type Parafor ponts ou similaire.

Les produits d’étanchéité doivent être présentés au Maître d’Œuvre au moins deux mois avant utilisation en vu d’obtenir son agrément.

F6-1 Etanchéité type B3A

Composition du complexe étanche

Le complexe étanche sera constitué comme suit :Le complexe étanche sera constitué comme suit :Une couche d'accrochage au béton de ciment ;

Une première couche d'étanchéité en bitume armé auto protégé par une feuille d'aluminium. Cette couche assure l'étanchéité ;

Une deuxième couche en asphalte coulé dit porphyré procurant une deuxième couche de matériau imperméable et une protection mécanique de l'étanchéité..

Couche d'accrochage

Elle est constituée par un enduit d'imprégnation à froid au dosage de deux cents (200) à deux cent cinquanteElle est constituée par un enduit d'imprégnation à froid au dosage de deux cents (200) à deux cent cinquante (250) grammes par mètre carré.(250) grammes par mètre carré.Les solvants utilisés seront des solvants légers dont la température d'ébullition sera nettement plus faible queLes solvants utilisés seront des solvants légers dont la température d'ébullition sera nettement plus faible que la température d'application des couches d'étanchéité.la température d'application des couches d'étanchéité.

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Chape de bitume armé Elle est constituée par une chape de bitume 100/40, légèrement fillérisée (température, bille et anneau : 100°,Elle est constituée par une chape de bitume 100/40, légèrement fillérisée (température, bille et anneau : 100°, pénétration : 40), d'une armature de voile de verre et d'une feuille de protection en alliage d'aluminiumpénétration : 40), d'une armature de voile de verre et d'une feuille de protection en alliage d'aluminium (alliage A 5) gaufrée de 16/100 mm. Son épaisseur totale est de quatre (4) millimètres. Son poids est de(alliage A 5) gaufrée de 16/100 mm. Son épaisseur totale est de quatre (4) millimètres. Son poids est de quatre (4) kilogrammes par mètre carré en moyenne.quatre (4) kilogrammes par mètre carré en moyenne.

Deuxième couche d'étanchéité Cette couche en matériau imperméable réalise une protection mécanique. Elle est en asphalte coulé qui estCette couche en matériau imperméable réalise une protection mécanique. Elle est en asphalte coulé qui est constitué de mastic d'asphalte et de granulats (sable et gravillons durs concassés). La teneur totale en bitumeconstitué de mastic d'asphalte et de granulats (sable et gravillons durs concassés). La teneur totale en bitume sera au moins égale à sept (7) pour cent. L'indentation, selon les normes NFsera au moins égale à sept (7) pour cent. L'indentation, selon les normes NF   PP  84-305, T84-305, T  66-001 et T66-001 et T  66-00266-002 sera comprise entre dix (10) et trente (30) dixième de millimètres.sera comprise entre dix (10) et trente (30) dixième de millimètres.

L'Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d’Œuvre la composition qu'il se propose d'utiliser, enL'Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d’Œuvre la composition qu'il se propose d'utiliser, en indiquant notamment les caractéristiques suivantes :indiquant notamment les caractéristiques suivantes :La nature du composant de base : asphalte naturel (poudre d'asphalte, pains de mastic d'asphalte), avec

l'origine et la teneur en bitume de la roche asphaltique, ou asphalte synthétique avec la nature et l'origine des fillers ainsi que la dureté du bitume utilisé.

La nature et l'origine du liant d'apport et des granulats.

Le matériel de fabrication et les modalités de son contrôle.

Les résultats escomptés d'essais d'indentation sur la deuxième couche suivant les NF P 84-305, T 66-001 et T 66-002.

F6-2 Etanchéité mince

Le procédé d’étanchéité fait partie de la famille des étanchéités par feuille préfabriquée monocouche telle que définie dans le fascicule 67, titre I, du CCTG, article 7.3.1.

Composition du complexe étanche

Le film est constitué par :

- Un enduit d’imprégnation à froid, à base de bitume polymère en phase solvant.

- Une feuille préfabriquée à base de liant bitume modifié par un polymère (élastomère SBS) avec une armature en non tissée de polyester et autoprotection de surface par des granulés céramiques.

Description des matériaux

L’Entrepreneur devra soumettre au visa de l’Ingénieur la composition qu’il se propose d’utiliser, en indiquant notamment les caractéristiques suivantes :

la nature du produit et son origine,

le matériel de mise en œuvre et les modalités de son contrôle,

La fiche technique accompagnant l’offre doit comporter les indications suivantes :

Conditions d’emploi :

sensibilité du produit à l’humidité du support ;

degré d’hygrométrie maximal d’application du produit.

Conditions de mise en œuvre :

préparation minimale du support : géométrie, propreté physique et chimique ;

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cadence de mise en œuvre

Support

Le support sur lequel la membrane d’étanchéité est à mettre en œuvre est considéré comme respectant les clauses techniques du C.C.T.G. et du C.C.T.P. ; relatives à la construction du gros oeuvre, concernant les tolérances géométriques d’exécution et la qualité du béton de l’extrados. La hauteur des engravures est considérée comme au moins égale à dix (10) cm.

Le support recevra la préparation minimale et normale suivante :

élimination des matières sans cohésion : argile, terre poussière, laitance, etc... et du produit de cure éventuel ;

nettoyage définitif de la surface à étancher par balayage et/ou aspiration suivi, si besoin est, d’un lavage à l’eau propre et sous pression.

Ces deux opérations seront menées simultanément et réitérées autant que de besoin.

Les procédés, matériels et programmes nécessaires à cette opération sont soumis à l’acceptation de l’Ingénieur. Le ragréage du support au bitume pur est interdit. Le débord toléré du bitume lors du marouflage est de zéro centimètres.

Programme d’exécution et mise en œuvre

Réalisation conforme aux prescriptions des articles 10 et 11.3 du fascicule 67 - Titre I du C.C.T.G.

Réception - Assurance de la Qualité

Le contrôle intérieur de l’Entrepreneur porte sur les points suivants :

le respect du plan d’assurance de la qualité du producteur des produits et de la conformité des résultats des essais effectués en usine sur les produits destinés au chantier,

les conditions de transport, de livraison et de stockage des produits,

la conformité entre les bordereaux de livraison, la commande et le marquage des produits,

Outre le contrôle de la géométrie du support pour localiser les flaches éventuelles, la rugosité du support fera également l’objet d’un contrôle.

L’Entrepreneur fournira les plaquettes étalon correspondantes.

Il est rappelé que lors de la mise en œuvre de la membrane, l’Entrepreneur devra contrôler que la surface du support est parfaitement sèche et que les températures extérieures et des produits sont compatibles avec les spécifications du fabricant.

Après mise en œuvre de la membrane, l’Entrepreneur procédera à un nouveau contrôle de la géométrie (essai à l’eau ou mesures) et à un relevé des défauts (bulles, cloques, gonfles).

Les frais de l’ensemble de ces contrôles sont réputés être compris dans les prix unitaires de l’Entrepreneur.

La surépaisseur de 1 cm de la couche de roulement est réputée être comprise dans le prix unitaire de l’étanchéité mince.

Contrôle extérieur

Une réception du support par l’Ingénieur aura lieu après le contrôle intérieur en présence de l’Entrepreneur et de l’étancheur (point d’arrêt).

Une seconde réception, dans les mêmes conditions, se déroulera après réfection des éventuelles imperfections du support constatées lors de la première réception.

Une réception de la membrane par l’Ingénieur aura lieu après intervention du contrôle intérieur.

F7 APPAREILS D’APPUIS

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F7-1 QUALITÉ DES MATÉRIAUX

Les appareils d'appui seront en élastomère fretté, la liaison entre "élastomère" et frettes étant obtenue auLes appareils d'appui seront en élastomère fretté, la liaison entre "élastomère" et frettes étant obtenue au cours de la vulcanisation.cours de la vulcanisation.

Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification parLes appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le numéro du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de lale numéro du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie, du soleil, des souillures et des poussières.pluie, du soleil, des souillures et des poussières.

Si les faces des appareils d'appui en contact avec le béton ne sont pas enrobées d'élastomère, elles devrontSi les faces des appareils d'appui en contact avec le béton ne sont pas enrobées d'élastomère, elles devront être protégées contre l'oxydation par deux couches de peinture antirouille à la résine époxy. Les tranches deêtre protégées contre l'oxydation par deux couches de peinture antirouille à la résine époxy. Les tranches de frettes seront protégées contre l'oxydation par un enrobage d'élastomère ou une couche de peinturefrettes seront protégées contre l'oxydation par un enrobage d'élastomère ou une couche de peinture antirouille.antirouille.

Les matériaux constitutifs devront avoir les qualités présentes au Bulletin Technique N°4 du SETRA.Les matériaux constitutifs devront avoir les qualités présentes au Bulletin Technique N°4 du SETRA.

Les caractéristiques des matériaux qui composent les appareils d’appui sont définis dans les plans de détail.

Le stockage des appuis devra être effectué à l’abri de l’humidité.

Une mise en place correcte des appuis est un élément très important de leur bon fonctionnement et de leur longévité : elle devra être effectuée en suivant étroitement les instructions du fabriquant et dans le respect des plans de détail joints au projet.

La fourniture des appuis ne pourra être effectuée qu’après l’approbation par l’Ingénieur de toute la documentation susmentionnée, qui devra être présentée en temps suffisamment utile en tenant compte des temps nécessaires à la construction et au transport des appuis.

Prescriptions de pose :- La face supérieure des dés (bossage) en béton sur lesquels sont posés les appuis est rigoureusement horizontale.- Le niveau et la planéité des appuis sont contrôlés par l’Entrepreneur. Les dés d’appui doivent faire l’objet d’une réception par l’Ingénieur avant de procéder à la pose des éléments de la superstructure.- L’Entrepreneur veille au bon état des appareils d’appuis lors de l’exécution de la superstructure : il prend toutes les dispositions nécessaires pour les protéger.- Leur mise en œuvre devra être précédée par un rapport détaillé descriptif des systèmes à adopter pour garantir une exécution correcte de l’opération, et pourra être effectuée seulement après l’approbation par l’Ingénieur.

F7-2 RÉCEPTION DES APPUIS

La réception comporte :Un contrôle dimensionnel des appuis.

F7-3 TOLERANCES

Les tolérances pour la mise en œuvre des appuis sont :+ ou – 2 mm pour la côte en vertical et + ou – 10 mm pour les côtes en horizontal.

F8 JOINT DE CHAUSSEE

La pose des joints sera conforme aux spécifications relatives au dossier "Joints de chaussée des ponts-routes" du SETRA de juillet 86 et de l'avis technique relatif au modèle choisi.

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Les joints de chaussée seront mis en œuvre après l’exécution de l’enrobé. L’Entrepreneur disposera alors de trois (3) semaines pour poser les joints de chaussées et réaliser les caniveaux fil d'eau.

Les joints seront pourvus d'une étanchéité aux eaux les percolant.

Les eaux du tablier collectées par les joints et retenues grâce à des soufflets résistants seront canalisées au point bas vers le système d'évacuation des eaux du chevêtre.

La pose des joints de chaussée comprendra notamment :- le sciage et l'enlèvement du tapis en enrobés,- l'exécution du mortier de pose,- la reprise en asphalte pur,- le remplissage en asphalte coulé porphyre,- les drains en aluminium,- les bavettes en élastomère,- les ajustages pour évacuation des eaux,- le raccordement de l'étanchéité au réseau d'évacuation des eaux de l'ouvrage,- le raccordement étanche aux joints de bordure et aux joints légers de contre-corniche.

Les joints seront du type WOSD 50 ou similaire.

La fourniture des joints devra être accompagnée d’un procès verbal certifiant la conformité des matériaux aux normes susmentionnées, délivré par un laboratoire spécialisé et agréé par l’Ingénieur.Tolérances

Pour la géométrie des éléments, les côtes devront être garanties par rapport au plan théorique à 0 et +2mm et les éléments sont plans à 2 mm sur 1 m de long.

Le joint léger de trottoir sera du type TR 50 ou similaire et devra également être proposé à l'agrément duLe joint léger de trottoir sera du type TR 50 ou similaire et devra également être proposé à l'agrément du Maître d'Œuvre.Maître d'Œuvre.

Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécificationsLes qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications des dossiers ou aux recommandations du dossier JADE DU SETRA.des dossiers ou aux recommandations du dossier JADE DU SETRA.

F9 BARRIERE NORMALE BN4

Les barrières normales seront constituées d'éléments en acier. Les spécifications seront conformes au dossier GC77 du SETRA (mise à jour comprise)

Il est précisé en particulier que tous les éléments des BN4, ainsi que les pièces de fixation, seront protégés contre la corrosion par métallisation ou galvanisation à chaud.

F10 BOSSAGE POUR APPAREILS D’APPUI

L’Entrepreneur exécutera les bossages et la pose des appareils d'appui, selon les recommandations de la brochure "Environnement des appareils d'appui" édité par le SETRA et le LCPC édition 1978.

Les bossages inférieurs sur culées et piles sont préfabriquées à l'aide d'un micro béton, posés et calés sur mortier de pose.

La composition du micro béton pour bossage est soumise par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur. Elle doit avoir un dosage minimal de 500 kg/m3 de ciment CPA 55.

F11 FOURREAUX POUR PASSAGE DES CABLES

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Non applicable

F12 GARGOUILLES

Les gargouilles (110mm de diamètre) sont mises en œuvre avant le bétonnage. Il est veillé à la bonne étanchéité du raccordement du caniveau d'entrée d'eau et à l'absence de contre pente ou contre obstacle à l'écoulement des eaux dans ce raccordement.

Ils seront réalisés à l'aide du tube noyé dans le béton. Ces tubes sont en Polychlorure de vinyle rigide conforme à la norme française NFP 554 – 003.

F13 TOLERANCES SUR OUVRAGE FINI ET ACHEVEMENT DE L'OUVRAGE

F13-1 TOLÉRANCES GÉOMÉTRIQUES SUR L’OUVRAGE FINI

Plusieurs catégories de tolérances sont à distinguer : les tolérances dites générales sur l'implantation et les dimensions générales des ouvrages ; les tolérances dites tolérances élémentaires sur les dimensions, orientations ou états de surface locaux.

Ces diverses tolérances s'appliquent aussi bien aux dimensions des ouvrages que des équipements qui leur sont liés.

Les tolérances traitées dans le présent article sont des tolérances élémentaires concernant les dimensions et formes des ouvrages définies par les dessins d'exécution.

Les valeurs admissibles sont indiquées ci-après.

Si plusieurs tolérances peuvent s'appliquer, la plus sévère est retenue.

F13-2 TOLÉRANCE GÉNÉRALE DE DIMENSION La tolérance sur toute dimension exprimée en centimètres et mesurée entre parements opposés, arêtes ou intersections d'arêtes, est donnée par la formule suivante :0,07 cm, avec minimum de 1 cm et maximum de 7 cm.

F13-3 DÉFAUT D’APLOMB Le défaut d'aplomb admissible d'un élément de hauteur h exprimée en centimètres, voisin de la verticale, est égal à :

F13-4 TOLÉRANCE DE RECTITUDE La tolérance de rectitude sur une arête ou génératrice rectiligne est caractérisée par la flèche admissible sur tout segment de longueur L exprimée en centimètres de cette arête ou génératrice. La tolérance en cause est égale à la plus grande des deux valeurs :

et de 1 (un) cm.

Pour des arêtes courbes, les tolérances sont fixées par analogie.

F14 REPRISE DES IMPERFECTIONS OU DES NON- CONFORMITES EVENTUELLES

F14-1 GÉNÉRALITÉS

En cas de non-conformité de tout ou partie de l'ouvrage aux dispositions du marché, après reconnaissance et analyse des défauts ou désordres et avant tout début d'exécution, l’Entrepreneur établit une fiche d'anomalie

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analysant la non-conformité, propose à l’Ingénieur les réparations (nature et consistance) à effectuer et s'il y a lieu, met à jour le P.A.Q.

Les réparations sont à la charge de l’Entrepreneur.

F14-2 DÉFAUTS DE NATURE À PORTER ATTEINTE À LA QUALITÉ STRUCTURALE

Il s'agit de défauts susceptibles de compromettre la sécurité, la durabilité ou le comportement de l'ouvrage.

Les mesures à prendre par l’Entrepreneur sont notamment : la mise en place des dispositifs éventuellement nécessaires pour assurer la sécurité des personnes ; le relevé détaillé des défauts ; la recherche des causes en s'appuyant (en cas de besoin) sur des essais, investigations ou calculs

complémentaires ; l'évaluation des conséquences possibles à plus ou moins long terme ; la mise au point d'un dossier de réparations assorti de toutes les justifications nécessaires.

Sur la base de ces études communiquées à l’Ingénieur, il appartient à celui-ci :- soit d'accorder son visa au Projet de réparations, avec ses observations éventuelles ;- soit de prescrire la démolition de tout ou partie de l'ouvrage.

F14-3 DÉFAUTS D’ASPECT - RAGRÉAGES

Les défauts concernent la géométrie de l’ouvrage, la texture ou la couleur des parements.Les défectuosités mineures peuvent être corrigées par dégraissage, lavage, rabotage, meulage et ragréage.Toute réparation concernant un parement est effectuée avec les précautions définies à l'article ci-dessus, et soumise à la décision de l’Ingénieur.

F15 DOSSIER DE RECOLEMENT

L’Entrepreneur fournira un dossier de récolement des ouvrages comprenant les pièces énumérées ci-après:

Notes de calculs conformes à l’exécution,

Les plans certifiés conformes à l’exécution, par l’Ingénieur,

Une copie des P.A.Q. d’exécution (procédures et fiches utilisées),

Le dossier photographique commenté et daté,

Le planning réel d’exécution montrant les mises à jour lors des réunions de chantier,

Le P.V. de nivellement des différents repères,

Le P.V. des épreuves.

Les documents définis ci-dessus sont rendus conformes à l'exécution, de façon à pouvoir être versés dans leur état final au dossier de l’ouvrage.

Les dessins et notes de calculs sont complétés ou refaits de façon à être rendus conformes à l'exécution définitive.

Les documents constituant le P.A.Q., les documents de suivi d'exécution ainsi que les fiches d'anomalies éventuelles sont regroupés et remis à l’Ingénieur, en cinq exemplaires facilement reproductibles.

F16 NETTOYAGE FINAL

En fin de chantier, l’Entrepreneur effectue le nettoyage de l'ensemble de l'ouvrage. Elle assure en particulier le dégagement des espaces prévus pour assurer librement les mouvements des structures.

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F17 EPREUVES SUR LE PONT

F17.1 BUT

Les épreuves de pont consistent aux essais de charge qui doivent permettre de contrôler le comportement réel de l’ouvrage sous charges. Les essais servent en particulier à vérifier les points suivants :

la concordance du calcul statique avec les résultats d’essais. Cela est réalisé par la comparaison des valeurs des déformations calculées du projet avec celles obtenues lors des essais ;

l’état de fissuration par une inspection visuelle de l’ouvrage et le cas échéant, la mesure de la variation de l’ouverture des fissures sous charge ;

l’élasticité de l’ouvrage par l’observation de la réversibilité des déformations ; le bon fonctionnement des équipements du pont, à savoir des appuis et éventuellement des joints de

dilatation ; la flèche admissible ainsi que la capacité de l’ouvrage à subir une charge statique importante sans dégât ; la détection des défaillances éventuelles de la structure assez tôt dans la vie de l’ouvrage. Ainsi, le

programme de surveillance peut être modifié à temps pour tenir compte des défaillances observées et pour suivre leur évolution.

L’essai de charge sert également comme point de référence pour le programme de maintenance. Les essais de charge sont effectués selon les indications des recommandations en vigueur.

L’Entrepreneur est tenu de faire connaître à l’Ingénieur, avec un préavis minium de trente jours calendrier, la date retenue par lui pour procéder aux essais de charge.

F17-2 MÉTHODE DE MISE EN CHARGE

Le pont est généralement mis en charge en utilisant des camions de chantier chargés à 25 tonnes (250 kN).

Les dispositions des camions sont choisies afin de solliciter le pont de diverses manières, soit en flexion soit en torsion.

F17-3 MÉTHODES DE MESURE DES DÉFORMATIONS

En règle générale, les déformations du pont sont mesurées à mi-portée et aux quarts de chaque travée, ainsi que sur appuis pour les travées chargées lors de l’essai. Chaque cas de charge est répété trois fois pour augmenter la précision des mesures.

Les déformations sont mesurées (par ordre décroissant de précision) par : Fleximètres (comparateurs) en utilisant des fils métalliques ou invar au sol ; nivellement optique ; nivellement hydrostatique.

F17-4 NÉCESSITÉ ET CONSISTANCE DES ÉPREUVES.

La date des épreuves est fixée par le maître d´œuvre, et celles-ci ne sont exécutées que sur ordre de service et en présence du maître d´œuvre ou de son délégué. Le béton des éléments faisant partie de la structure porteuse (appuis, tabliers) doit avoir atteint l´âge minimal de 90 jours au moment des épreuves.

Si la mise en service précède les épreuves et en particulier si lors de la mise en service le béton constitutif de certains éléments structuraux n´a pas atteint l´âge de 90 jours, il appartient au maître d´œuvre d´apprécier, en fonction de la qualité de la réalisation (essais de contrôle du béton notamment) et de l´importance de la circulation prévisible, les mesures à prendre à titre provisoire jusqu´au moment des épreuves.

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Le programme des épreuves est notifié à l´entrepreneur par l’Ingénieur.

Ces épreuves comportent normalement: - l´application des charges définies dans les articles qui suivent ;- des visites détaillées du pont avant, pendant et après l´application des charges ; - la mesure des flèches et le nivellement des appuis.

En outre, l’Ingénieur se réserve de demander à toutes mesures utiles, dans les cas où les résultats issus des épreuves imposées laissent planer un doute sur l´aptitude du pont à remplir son rôle, des épreuves complémentaires plus poussées doivent être exécutées.

F17-5 CHARGES SUR LES CHAUSSÉES.

F17-5.1 CONSTITUTION DE LA CHARGE D´ÉPREUVE.

La charge d´épreuve de chaussée est constituée par un nombre de véhicules suffisant pour satisfaire aux prescriptions des paragraphes suivants; cette charge est mise en œuvre dans deux sortes successives d´épreuves, les épreuves par poids mort et les épreuves par poids roulant.

Les épreuves se déroulent sans qu´aucune charge soit disposée sur les trottoirs.

F17-5.2 EPREUVES PAR POIDS MORT.

Les véhicules d´épreuve sont disposés à l´arrêt sur la chaussée et serrés tant dans le sens longitudinal que transversal de façon que les sollicitations qu´ils développent dans l´élément faisant l´objet de l´épreuve soient comprises entre les deux tiers et les trois quarts des sollicitations maximales développées par l´ensemble des charges de chaussée et des charges générales de trottoir du présent règlement. Les charges de chaussée dont il s´agit ici sont celles décrites aux articles 4 et 5.

D´autre part les véhicules sont serrés de telle sorte que leur masse totale rapportée à la surface de la chaussée atteigne au moins la charge minimale définie à l´article 4.21 FASCICULE N° 61 TITRE II.

Les épreuves doivent commencer par le chargement des appuis avant d´effectuer toute mesure sur les travées.Pour les épreuves des travées les longueurs et les portions des zones à charger sont déterminées comme suit :

Pour les ponts à travées indépendantes on charge la totalité de la travée ; la même opération est effectuée sur toutes les travées si le pont en comporte plusieurs.

Pour les ponts à travées solidaires, chaque travée est d´abord chargée isolément comme il vient d´être dit pour les travées indépendantes, puis l´on charge simultanément la totalité de la longueur de deux travées adjacentes à l´exclusion de toutes les autres, l´opération étant répétée pour tous les groupes de deux travées contiguës à chaque pile.

F17-5.3 EPREUVES PAR POIDS ROULANT.Parmi les véhicules utilisés pour les épreuves par poids mort on en conserve un nombre égal à celui des voies de circulation, en choisissant ceux qui comportent les essieux les plus lourds. Ces véhicules étant disposés de front et dans le même sens, on les fait circuler de bout en bout du pont à la plus grande vitesse possible compte tenu des exigences de la sécurité.

F17-5.3.1 Visite des ouvragesToutes les parties du pont auxquelles il est possible d´accéder, au moyen de passerelles et d’échafaudages provisoires, doivent être visitées en détail avant les épreuves.

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Pendant chaque phase des épreuves par poids mort, il y a lieu de visiter les parties du pont susceptibles d´être le plus sollicitées pendant cette phase.

Après les épreuves, on visite en détail à nouveau toutes les parties accessibles du pont. Ces diverses visites sont effectuées contradictoirement avec l´Entrepreneur (ou ses agents habilités).

F17-5.3.2 Mesure de flèches et déformations.On mesure, au cours des épreuves, les tassements des appuis et les flèches maximales et résiduelles au milieu de chaque travée. Si l´importance des ouvrages le justifie, ces mesures sont rapportées à des repères fixes. La température est relevée autant que de besoin.

Si en outre, le programme des épreuves le prescrit, on mesure les déformations des éléments désignés dans les conditions qu´ils indiquent.

F17-5.3.3 Procès-verbal des épreuves .Les épreuves donnent lieu à un procès-verbal détaillé.

Sont consignés à ce procès-verbal :- l´horaire exact de toutes les opérations successivement effectuées ;- la description de ces opérations ;- la liste des véhicules utilisés ainsi que leur poids total et par essieu, les distances entre essieux et les

dimensions d´encombrement de chaque véhicule ;- les dispositions exactes de ces divers véhicules à chaque phase d´épreuve par poids mort, ainsi que le

calcul de la charge répartie correspondante et des sollicitations maximales développées par ces véhicules;

- les résultats de toutes les mesures de flèches et de niveaux, des mesures de température et des observations d´ensoleillement correspondantes ;

- la comparaison des flèches calculées et des flèches observées ;- les constatations faites lors des visites détaillées;- les renseignements nécessaires pour permettre de retrouver ultérieurement les repères de nivellement

; - et tous autres éléments qui peuvent paraître utiles.

F18 COFFRAGE ET BETON EN PAREMENT

Les coffrages doivent assurer les fonctions suivantes :- réaliser les formes géométriques prévues sans aucune déformation imprévue,- permettre d’obtenir la qualité meilleure pour les parements, grâce à la qualité, au degré de réemploi,

à la propreté et à l’étanchéité de leurs parois,- permettre une mise en œuvre soignée tant des armatures que du béton, compte tenu des moyens

d’exécution prévus.

L’Entreprise devra s'assurer de la résistance et de la rigidité de l’ossature des coffrages en considérant :- la poussée du béton frais tenant compte de la chronologie prévue du bétonnage,- les dispositifs d’appui sur les étaiements,- l’agencement des assemblages entre les différents éléments de cette ossature de façon à ce qu’aucune

ouverture de joint ni aucun désaffleurement ne puissent se produire. Les joints entre parois de coffrage doivent être étanchés à la laitance en cas de réemplois éventuels des éléments de coffrage. En cas de réemploi les panneaux de coffrages sont nettoyés, remis en état et protégés.

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Si les parois sont en bois, dont la qualité pour une bonne conduite sous les charges devra être justifiée par des essais, il est procédé avant bétonnage à un arrosage prolongé effectué en plusieurs phases échelonnées et en évacuant l’eau en excès par exemple à l’air comprimé.

Dans les autres cas, les parois sont enduites avec un démoulant ou produit de démoulage. Le démoulant doit être compatible avec les coffrages, le béton, l’aspect des parements. Il est appliqué sur surface propre en couche très mince et uniforme avant la mise en place des armatures.

L’Entreprise devra préciser la qualité et la provenance des constituants des parois de coffrage et du produit de démoulage.

S’il y a lieu de procéder à la réparation d’imperfections ou de non-conformités, avant application, l’Entreprise soumet à l’approbation de l’Ingénieur la délimitation des zones à reprendre, le mode de préparation du support ainsi que les produits prévus pour remédier aux défectuosités éventuelles.L’épaisseur minimale de protection de l’enduit de protection est de 1 mm.

F19 ARMATURES DE BETON ARME

F19.1 CHOIX ET PROVENANCE DES ARMATURES

Quand, pour des armatures de mêmes catégories et nuances, il existe plusieurs qualités de différents niveaux de caractères technologiques, la qualité choisie est soumise à l'acceptation de l’Ingénieur.

F19-2 CONDITIONNEMENT

Les armatures en acier pour béton armé sont livrées sur le chantier, soit en barres droites, soit sous forme de panneaux ou rouleaux, soit sous forme d'éléments pré-façonnés en atelier.Le redressage de barres qui auraient dû être livrées droites mais ont été ployées en cours de fabrication, transport ou manutention, est interdit, de telles barres sont refusées. Cependant, leurs parties demeurées droites après élimination des parties ployées peuvent être utilisées.

Les armatures livrées en rouleaux, ne peuvent être approvisionnées sur chantier que si l'Entreprise dispose d'un atelier de redressage adéquat. En l'absence de références probantes du matériel de redressage, il est procédé à des essais de convenance de ce matériel.

F19-3 TRANSPORT. MANUTENTION ET STOCKAGE

D'une façon générale, les transports et manutentions sont organisés et effectués de manière à ce que les armatures ne subissent pas d'altérations (déformations permanentes accidentelles, blessures, souillures, ruptures d'assemblages).

Les armatures sont stockées dans un parc spécial, soit sur le chantier, soit à l'atelier de fabrication d'éléments assemblés s'il est distinct du chantier. Elles sont classées par catégories, nuances et diamètres. Le parc de stockage est organisé de manière à éviter toute altération aux armatures.

F19-4 ACCEPTATION DES LOTS D'ARMATURES

Le contrôle interne des armatures par l'Entreprise est limité à leur identification et à leur vérification de conformité. A cette fin, pour les armatures à haute adhérence, l'Entreprise vérifie la présence du marquage prévu par la fiche d'identification annexée à la décision d'homologation.

L'acceptation des armatures pré-façonnées est, en outre, subordonnée à une vérification de conformité aux dessins d'exécution.

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F19-5 PRESCRIPTIONS GENERALES

Le façonnage dans les coffrages n'est admis que pour la fermeture des cadres et étriers constitués de fils à haute adhérence de diamètre au plus égal à 10 millimètres.

La coupe des armatures est effectuée mécaniquement ; si des armatures à haute adhérence présentent des extrémités défectueuses (par exemple lisses), celles-ci sont éliminées.

Le chauffage des armatures, en vue de faciliter leur façonnage, est interdit.Les armatures laissées en attente entre deux phases de bétonnage devront être protégées contre les pliages accidentels.

F19-6 ARRIMAGE ET CALAGE DES ARMATURES

Les armatures sont maintenues par arrimages et calages suffisants pour qu'elles ne puissent subir, lors de la mise en œuvre du béton, des déplacements ou déformations excédant les tolérances admises.

F19-7 ARRIMAGE

Les armatures sont assemblées par des ligatures ou par soudages en croix, de façon à assurer leur maintien en place. Les ligatures sont en fil d'acier doux recuit fortement serré. Toutes les chutes de fils d'acier sont éliminées avant le bétonnage.

F19-8 CALAGE

Le calage est obligatoire.La disposition, la forme et la nature des dispositifs de calage sont soumis à l'acceptation de l’Ingénieur et figurent sur les dessins d'exécution.Les cales doivent être stables et ne pas altérer la résistance mécanique de la structure ni sa durabilité (risques de corrosions) ni la qualité des parements. Les cales métalliques au contact des coffrages sont interdites.

Les cales en béton ou mortier présentent des propriétés analogues à celles du béton de la structure (notamment pour l'aspect des parements).

Les cales en matière plastique ne sont admises que si elles présentent une résistance suffisante, de petites surfaces de contact avec les coffrages (de l'ordre de quelques millimètres de dimension), et une teinte compatible avec les spécifications relatives aux parements.

F19-9 CONTINUITE DES ARMATURES

Dans les limites permises, la continuité mécanique des armatures (jonctions) peut être obtenue par recouvrements, par soudure ou par manchons. Le nombre des jonctions est à réduire au minimum.

Les jonctions par manchons sont conformes aux prescriptions résultant des essais préalables à leur emploi ; les règles générales d'enrobage sont appliquées compte tenu du diamètre nominal des armatures rendues continues à condition que l'enrobage minimal soit de deux centimètres et demi (2.5 cm).

Les jonctions par soudure ne sont autorisées que sur les parties rectilignes des armatures à haute adhérence de qualité soudable. Le soudage au chalumeau est interdit.

Il est interdit de souder côte à côte deux armatures. Il est possible de souder bout à bout ou sur éclisses deux armatures en prolongement l'une de l'autre. Ce dernier mode opératoire doit avoir été prévu aux dessins d'exécution, après vérification que les flexions parasites éventuelles sont compatibles avec le fonctionnement de la structure.

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F19-10 ARMATURES EN ATTENTE

Les armatures à haute adhérence ne sont laissées en attente que s'il n'existe aucun risque de ploiement ou si l'Entreprise dispose d’un moyen approprié de ploiement et de redressement.

Le pliage et le dépliage des armatures à haute adhérence en attente sont interdits, sauf justifications.

Les armatures libres en attente sont façonnées ou équipées de manière à éliminer les risques graves pour la sécurité des personnes. Les dispositions adoptées sont portées sur les dessins d’exécution.

F19-11 PROPRETE DES ARMATURES

Au moment de la mise en œuvre du béton, les armatures en place doivent être propres, sans souillure susceptible de nuire à l'adhérence du béton.

F19-12 TOLERANCE

Les tolérances en moins sur l'enrobage minimal des armatures sont nulles.

L'écart toléré sur la position d'une armature est fixé à 20 mm dans toutes les directions, sous la réserve ci-dessus et sauf les cas suivants :- pour une pièce de hauteur (ou d'épaisseur) h, dont la direction où l'écart de l'armature diminue la

résistance, la tolérance est de 5 mm pour h < 25 cm et de h/50 lorsque h est compris entre 25 et 100 cm ;- pour les armatures parallèles dont l'espacement est au plus égal à 10 cm, la tolérance sur cet

espacement est fixée à 1 cm.

F19-13 CONTENU DES PROCEDURES D'EXECUTION

Le P.A.Q. présente les catégories, nuances et provenances des armatures en acier pour béton armé et précise si un pré-façonnage est exécuté par un intermédiaire ; toute modification est soumise à l'acceptation de l’Ingénieur. Si l'Entreprise n'exécute pas lui-même le façonnage, il soumet le choix du façonnier à l'acceptation de l’Ingénieur.

L'Entreprise précise avant exécution le processus de soudage avec toutes les modalités d'exécution correspondantes ; des essais de convenance sont effectués dans les conditions réelles d'exécution.Le P.A.Q. explicite les dispositions prises pour assurer la Sécurité vis-à-vis des armatures en attente.

F19-14 CONTROLE

Le contrôle de la mise en œuvre des armatures pour béton armé est effectué dans le cadre du contrôle interne selon les modalités prévues au P.A.Q.

L'Entreprise met l’Ingénieur en mesure de s'assurer du bon déroulement du contrôle interne du ferraillage, avec un préavis suffisant pour lui permettre d'assurer un contrôle extérieur.

F20 BETONS ET MORTIERS

Les Articles F20.1 à F20.2 du présent CPT seront complétés, en fonction des besoins, par les Fascicules n° 65 et n° 65-A du C.C.T.G..

F20-1: QUALITE DES MATERIAUX POUR BETON ARME

F20-1.1 CIMENT POUR BETON Se référer au sous-chapitre E2-1.1.F20-1.2 SABLE Se référer au sous-chapitre E2-1.2.

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Page 141: Cpt

F20-1.3 GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETON Se référer au sous-chapitre E2-1.3.

F20-1.4 ADJUVANTS POUR BETON Se référer au sous-chapitre E2-1.4.

F20-1.5 EAU DE GACHAGE DES BETONS Se référer au sous-chapitre E2-1.5.

F20-1.6 PRODUITS DE CURESe référer au sous-chapitre E2-1.6.

F20-1.7 DOSSIER D’ETUDE DE BETONSe référer au sous-chapitre E2-1.7.

F20-1.8 ARMATURES A HAUTE ADHERANCE POUR BETON ARMESe référer au sous-chapitre E2-1.8.

F20-1.9 BOIS DE COFFRAGESe référer au sous-chapitre E2-1.9.

F20-1.10 CONTROLES DE QUALITE DES MATERIAUXSe référer au sous-chapitre E2-1.10.

F20-2 COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS Se référer au sous-chapitre E2-2. F20-2.1 ESSAIS ET CONTROLESSe référer au sous-chapitre E2-2.1

F20-2.2 CONDITIONS DE BETONNAGESe référer au sous-chapitre E2-2.2

F20-3 TRANSPORT ET MANUTENTION Se référer au sous-chapitre E2-3.

F20-4 MISE EN OEUVRE Se référer au sous-chapitre E2-4.

F20-4.1 PRESCRIPTIONS GENERALESSe référer au sous-chapitre E2-4.1

F20-4.2 MISE EN PLACE DE BETONSe référer au sous-chapitre E2-4.2

F20-4.3 VIBRATION DU BETONSe référer au sous-chapitre E2-4.3

F20-4.4 PROGRAMME DE BETONNAGESe référer au sous-chapitre E2-4.4

F20-4.5 REPRISE DE BETONNAGESe référer au sous-chapitre E2-4.5F20-4.6 SURFACE NON COFREESe référer au sous-chapitre E2-4.6

document.doc- 141

Page 142: Cpt

F20-4.7 DECOFFRAGE, DECINTREMENTSe référer au sous-chapitre E2-4.7

F20-5 CURE DE BETON Se référer au sous-chapitre E2-5.

F20-5.1 PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CURE ET AUX PROCEDES DE CURESe référer au sous-chapitre E2-5.1

F20-5.2 DEBUT ET DUREE DE LA CURESe référer au sous-chapitre E2-5.2

F20-5.3 CONDITIONS DE TEMPERATURE PARTICULIERESSe référer au sous-chapitre E2-5.3

F20-6 COMPOSITION DU PLAN D’ASSURANCE DE LA QUALITE Se référer au sous-chapitre E2-6.

F20-6.1 UN CONTRÔLE INTERIEURSe référer au sous-chapitre E2-6.1

F20-6.2 UN CONTRÔLE EXTERIEURSe référer au sous-chapitre E2-6.2

F20-7 ACCEPTATION DU BETON Se référer au sous-chapitre E2-7.

Le transport et la manutention depuis le lieu de fabrication jusqu'à celui de la mise en place sont exécutés de façon à ne donner lieu ni à ségrégation sensible, ni à évaporation excessive ni à intrusion de matières étrangères, ni à commencement de prise.

Lorsque l'éloignement de la centrale de malaxage oblige à transporter le béton par camion, le béton est transporté par bétonnière portée équipée d'un tambour comportant au moins deux vitesses de rotation, l'une pour l'agitation (de l'ordre de 2 à 3 tours par minutes), l'autre pour le brassage (de l'ordre de 12 à 15 tours par minute).

Avant chargement, le producteur doit s'assurer que la cuve est bien vidée. Il est interdit d'ajouter de l'eau en cours de transport ou avant mise en œuvre.

Lorsque l’Entrepreneur emploie des pompes à béton, des transporteurs pneumatiques ou des bandes, les canalisations ou les bandes sont nettoyées après chaque arrêt prolongé, les canalisations exposées au soleil sont convenablement protégées.

Dans le cas d'un béton fluidifié, la centrale de malaxage ou, le cas échéant, le camion transportant le béton est équipé d'un réservoir spécial et les conditions d'introduction du fluidifiant et du malaxage complémentaire sont fixées de manière très précise par le P.A.Q.

Le temps maximal de transport est spécifié par l’Entrepreneur. Ce temps est obtenu en soustrayant du délai maximal entre la fin de la fabrication et la fin de la mise en place, les temps d'attente et le délai nécessaire pour la manutention et la mise en œuvre, cette période ne peut en aucun cas dépasser deux heures.

F20-8 MISE EN ŒUVRE

F20-8.1 PRESCRIPTIONS GENERALES

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Page 143: Cpt

Le bétonnage ne peut commencer qu'après accord de l’Ingénieur ou écoulement du temps de préavis concordé ou à défaut proposé dans le P.A.Q.

Le béton qui n’aurait pas été mis en place dans le délai préalablement fixé pour cette mise en place ou qui aurait commencé à faire prise est rejeté.

La mise en place doit conserver au béton son homogénéité, ne pas provoquer de déplacement d'armatures. Elle doit éviter une déformation anormale des coffrages et assurer la conformité des parements aux exigences les concernant.

F20-8.2 VIBRATION DU BETON

Sauf éventuellement dans le cas d'emploi de béton fluidifié, les bétons pour béton armé sont mis en œuvre par vibration ; la vibration interne ou les procédés utilisés doivent assurer le remplissage des moules ainsi que l’homogénéité et la compacité du béton en place.

L'épaisseur des couches serrées par vibration superficielle est limitée à 20 centimètres pour les bétons non ou faiblement armés et 15 centimètres pour les bétons fortement armés.

En cas de recours à la vibration des coffrages, une épreuve de convenance doit être effectuée.

F20-8.3 REPRISE DE BETONNAGE

A chaque reprise sur béton durci, la surface de l'ancien béton est débarrassée de sa laitance et nettoyée par un traitement approprié défini au P.A.Q. En l'absence de dispositions particulières prévues par le marché, la surface de reprise est lavée et humidifiée jusqu'à saturation du béton durci. Avant bétonnage, l'eau en excès est éliminée.

Le P.A.Q. définit les dispositions particulières à prévoir pour les reprises prévues aux dessins de coffrage et pour les reprises inopinées.

F20-8.4 SURFACES NON-COFFREES

Le réglage et la finition des surfaces non coffrées s'effectuent sans apport de mortier.Les parements non coffrés doivent présenter un uni qui s'apparente à celui des parements adjacents.

Les surfaces non coffrées devant recevoir une couche de protection ou un revêtement présentent la texture compatible avec la nature de cette couche

F20-8.5 DECOFFRAGE, DECINTREMENT

Les opérations sont conduites progressivement et sans chocs.La protection du béton (cure) est assurée autant que de besoin immédiatement après le décoffrage.Le décintrement ne peut être effectué avant que le béton supporté ait vingt-huit jours d’âge que si le P.A.Q. a préalablement défini les conditions de l'opération. Si les conditions fixées ne sont pas satisfaites à la date prévue, le décintrement est retardé autant que de besoin.

F20-9 CURE DU BETON

F20-9.1 PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA CURE ET AUX PROCEDES DE CURELa cure du béton est exigée pour toutes les surfaces soumises à des conditions ambiantes (température vent et hygrométrie) susceptibles d’entraîner une dessiccation anormale du béton.

Dans le cas où les coffrages seraient maintenus pendant la durée de la cure, la cure n'est appliquée qu'aux seules surfaces non coffrées.La mise en place de bâches étanches maintenues en permanence dont soit assurer un contact complet avec le béton ce qui est exclu dans le cas des parements, soit laisser un vide d'air continu de façon à ce que le traitement soit homogène.

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Page 144: Cpt

L'application d'un produit de cure agréé doit être compatible avec les revêtements définitifs éventuels ; les produits de cure teintés ne doivent pas être utilisés pour les parements sauf essai de convenance favorable.

F20-9.2 DEBUT ET DUREE DE LA CURE

La cure commence dès le décoffrage pour les surfaces coffrées et dès la fin du surfaçage pour les surfaces libres. La durée minimale de la cure est donnée par le tableau ci-après:

CONDITIONS AMBIANTES (1) CLASSE I CLASSE II CLASSE III

Béton à durcissement (2) Rapide Moyen Lent Rapide Moyen Lent Rapide Moyen Lent

Durée minimale de la cure en jours

Température >10° C (3)

0 1 1 1 2 4 1 4 5

5°C t 10°C

1 2 2 2 4 8 2 8 10

(1) Conditions ambiantes- Classe I. Béton à l'abri du soleil et du vent avec une humidité relative de l'air au moins égale à 80 %.- Classe 11. Tous les cas autres que ceux visés dans les classes 1 et 111.- Classe 111. Humidité relative de l'air inférieure à 5() c/c et soit un fort ensoleillement, soit un vent

fort (*).

(2) Durcissement des bétons.Le durcissement d'un béton est lié à la classe de résistance du ciment utilisé pour sa fabrication

BETON A DURCISSEMENT

RAPIDE MOYEN LENT

Classes de résistance des ciments

45 R, 55 et 55RH.P. et H.P.R.

(résistance minimale à la compression garantie à 2

jours)

35 et 45 C.H.F. et C.L.K.

(3) TempératureConventionnellement, la température à prendre en compte est la moyenne sur deux jours de la température à midi sous abri, et le degré hygrométrique retenu est le plus faible de ceux correspondants à ces deux moments.

F20-9.3 CONDITIONS DE TEMPERATURE PARTICULIERESLes prescriptions précédentes de fabrication, de mise en œuvre et de cure du béton s’appliquent pour des conditions ambiantes courantes. Lorsque que la température du béton au moment de sa mise en œuvre est susceptible de dépasser 40 °C, des dispositions particulières, préalablement définies, sont adoptées.

F20-10 DOSSIER D'ETUDE DES BETONS

F20-10.1 DISPOSITIONS ENVISAGEESLe dossier d'étude des bétons doit être disponible et complet une semaine avant le début des fabrications correspondantes, ce délai étant porté à six semaines dans les cas où une épreuve de convenance est prescrite. Il comporte pour chaque partie d'ouvrage :

e) La description des moyens de fabrication : l’utilisation d’une centrale à béton prêt à l'emploi inscrit sur la liste d'aptitude dispense de cette description.

f) La description des moyens de transport, lorsque l'éloignement de la centrale nécessite des moyens particuliers. Le délai entre la fin de la fabrication et la fourniture sur chantier ne doit en aucun cas dépasser deux heures.

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g) La description des moyens de manutention et de mise en place lorsqu'ils impliquent des propriétés impératives particulières du béton : dans tous les cas, la fourchette de consistance du béton sera précisée en relation avec les moyens de manutention et de mise en place et le délai prévisible entre la fin de la fabrication du béton et la fin de la mise en œuvre.

h) La formule nominale des bétons qui précise, en se référant s'il y a lieu aux prescriptions du marché :

h1) La nature, la qualité et la provenance des différents constituants; la nature et la qualité sont définies par référence aux normes en vigueur la provenance précise, pour les ciments et adjuvants, la référence à la marque N-F, à l'agrément ou à l'autorisation.Si l'eau de gâchage ne provient pas d'un réseau d'eau potable, un certificat d'analyse atteste de sa conformité à la norme NF P 18-303.Pour les bétons de résistance caractéristique à la compression à vingt-huit jours supérieurs ou égale à 25 MPa, le dossier comporte une courbe granulométrique de chaque granulat et, pour les sables, un résultat d'équivalent de sable, ces résultats datant de moins de six mois.

h2) Le dosage de chaque constituant, en masse par mètre cube de béton compacté, justifié dans les conditions de l'article suivant.

F20-10.2 JUSTIFICATION DE LA COMPOSITION DES BETONSLe choix et le dosage des différents constituants doivent conférer aux bétons une compacité convenable, leur permettre de respecter les exigences relatives aux parements et d'atteindre les niveaux de performance requis soit au titre des spécifications générales fixées par le présent CPT, soit au titre des conditions particulières résultant des choix de l’Entrepreneur relatif notamment aux conditions de transport et de mise en œuvre.

Une justification de la résistance caractéristique n'est pas demandée pour :- les bétons et mortiers qui ne font pas l'objet d'une résistance caractéristique spécifiée ;- les bétons dont la résistance caractéristique à la compression à vingt-huit jours spécifiée est

inférieure ou égale à 25 MPa et dont le dosage en ciment est conforme aux spécifications du paragraphe F6-1.7 ci-dessus.

F20-10.3 PROGRAMME DE BETONNAGELe programme de bétonnage (*) précise pour chaque phase s'il y a lieu :- le matériel employé (nature, répartition et caractéristiques) pour la manutention et la mise en place,

les moyens en réserve et les dispositions destinées à pallier les défaillances éventuelles à tous les stades, depuis la fabrication jusqu'au serrage.

- le temps maximal entre la fin de la fabrication du béton et la fin de sa mise en place.- l'ordre de réalisation du bétonnage tenant compte de la déformation des ouvrages provisoires,- si nécessaire, la disposition des parois de coffrage à mettre en place en cours de phase,- la position et le mode de traitement des reprises,- les surépaisseurs maximales avant réglage des surfaces non coffrées admises pour l'étude des

ouvrages provisoires, - les moyens de réglage et de finition des surfaces non coffrées,- les moyens et l'exécution de la cure,- les conditions relatives aux parements,- les dispositions à prendre en cas de reprise accidentelle,- les épreuves d'information à effectuer s'il y a lieu.

F20-11 COMPOSITION DU PLAN D'ASSURANCE DE LA QUALITE

La partie du P.A.Q. consacrée aux bétons comportent :- le dossier d'étude des bétons,- le ou les programmes de bétonnage,- les modalités du contrôle interne et du contrôle externe portant sur la fabrication et la mise en œuvre

L’Entrepreneur devra créer les conditions permettant :

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F20-11.1 UN CONTROLE INTERIEUR

F20-11.1.1 Contrôle interne Les opérations de fabrication, de transport et de manutention, de mise en place et de cure, font l'objet de dispositions adaptées de contrôle interne. Sont décrites notamment :- la vérification et les conditions d'acceptation sur chantier des constituants des bétons,- les modalités de contrôle de fabrication des bétons portant sur le stockage des constituants, le respect

des dosages, l’homogénéité du mélange,- la vérification des temps de transport et d'attente du béton.- les conditions d'acceptation du béton frais.- les épreuves d'information, s'il y a lieu.

F20-11.1.2 Contrôle externe Il s’agit des dispositions prises par l’Entrepreneur visant la vérification de la conformité des matériaux et de leur mise en œuvre par une structure de contrôle autre que celle de production.

F20-11.2 UN CONTROLE EXTERIEUR

Ce contrôle est opéré par les soins de l’Ingénieur pour vérifier la conformité technique des ouvrages.

F20-12 ACCEPTATION DU BETON

Un lot reconnu conforme aux stipulations est accepté par l’Ingénieur. Si un lot est reconnu non conforme aux stipulations, l’Entrepreneur procède éventuellement à des investigations complémentaires avant décision de l’Ingénieur qui est alors prise après appréciation de l'ensemble des informations.

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Page 147: Cpt

FASCICULE G - SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS

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Page 148: Cpt

G1 SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS - NATURE DES TRAVAUX

G1-1 CONSISTANCE DES TRAVAUX

Le présent fascicule décrit les spécifications et les conditions d'exécution des travaux de signalisation et d'équipements du projet. Les travaux comprennent :- la reconstruction de la signalisation horizontale,- l’enlèvement et le repositionnement de la signalisation verticale,- la fourniture et la pose des murets et glissières de sécurité.

G1-2 DESCRIPTION DES TRAVAUX

G1-2.1 GENERALITES

Il est rappelé que les aménagements devront être conformes au Code de la route du BURKINA FASO et aux Instructions interministérielles françaises sur la signalisation routière (Arrêté du 07/06/1977 relatif à la signalisation des routes et autoroutes, modifié par les Arrêtés du 13/04/1979, du 15/02/1988, du 17/10/1988 et la Circulaire du 09/05/1988).

G1-3 PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux proviendront d'usines ou de fournisseurs qui devront être agréés par le Maître d’Œuvre. La préférence sera donnée aux matériaux fabriqués au BURKINA FASO, dans la mesure où leurs qualités sont satisfaisantes. L'importation des matériaux pour la signalisation et l’équipement tels que peinture routière, panneaux de signalisation etc. devront avoir fait l’objet de vérification qualitative par la SGS ou équivalente avant leur expédition.

G2 SIGNALISATION VERTICALE

Tous les panneaux existants devront être déposés pour permettre l’exécution des travaux. Les panneaux devront être rétro-fléchissants.

G2-1 IMPLANTATION

G2-1.1 IMPLANTATION VERTICALE ET LATERALE

Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter le phénomène d'éblouissement. L'axe de support du panneau doit être situé à l’extérieur de l’accotement à 0,30 m de l’arête du talus de remblai ou de déblai.

Le bord inférieur du panneau se situe à 2,25 m au-dessus du niveau de l'accotement.

Avant le début effectif des travaux de mise en place, on procédera au piquetage de la ligne d'aplomb vertical de l'axe des supports des panneaux.

Les supports des panneaux seront scellés dans un massif de fondation en béton C20/25. Les massifs de fondation seront exécutés conformément aux plans type.

G2-1.2 IMPLANTATION LONGITUDINALE

Panneaux de danger :Ils sont placés à 150 mètres du point ou du début de la zone à signaler en rase campagne et à 50 mètres en l'agglomération.

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Panneaux de prescription :Ils doivent être implantés au voisinage immédiat de l'endroit où s'applique la prescription, sauf pour certains panneaux notamment d'obligation, qui doivent être implantés comme les panneaux de danger.

Panneaux d'indication, de direction et de repérage :Ils sont placés à 100 mètres du point ou du début de la zone à signaler dans le cas de rase campagne et à 40 mètres dans le cas d'agglomération. Les panneaux d'indication d'agglomération, de type EB, sont placés en début et fin des villes et villages, aux emplacements fixés par l'Ingénieur.Note : Tous les films rétro réfléchissants utilisés devront être de la classe 2.

G3 SIGNALISATION HORIZONTALE

Les marques sur chaussée seront réalisées conformément aux dispositions de la réglementation française en vigueur au moyen de produits homologués par le Maître d'Œuvre, pour cet usage. Elles seront réflectorisées et constituées de bandes blanches continues ou discontinues

L’Entrepreneur précisera dans son offre la dénomination commerciale et le numéro d'homologation du produit qu'il compte utiliser.

Ces bandes ont pour but d'assurer le guidage des usagers. La réglementation internationale distingue différents types de marques, dont les principales sont les suivantes :

a) les lignes longitudinales : -continues infranchissables, - discontinues axiales ou de délimitation des voies, - discontinues d'annonce d'une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux), -discontinues de bord de chaussée.

b) les lignes transversales continues (STOP) ou discontinues (céder le passage) ;

c) les autres marques : -pour passage de piétons, - pour stationnement et autres périmètres protégés, -les flèches.

La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "U" qui pour les itinéraires revêtus au Burkina, sera :U = 5 cm, avec :- 2 U = 10 cm pour les lignes longitudinales axiales, - 3 U = 15 cm pour les lignes de rive.

Les caractéristiques longitudinales des lignes discontinues varient dans le rapport des pleins aux vides. Les modulations, tirets plus intervalles, sont des multiples ou des sous-multiples de 13 m. En rase campagne pour les lignes axiales de délimitation des voies, elles seront de type T1 (soit une bande de 3 m de trait plein pour 10 m de vide) ou T3 (soit trois bandes de 3 m de trait plein espacées de 1,33 m de vide).

G3-1 PEINTURE ROUTIERE

La signalisation horizontale sera du type peinture à l'eau ou peinture à solvant (TOLKENE ou équivalent). Le produit proposé devra être agréé au préalable par l’Ingénieur et l’Entrepreneur devra fournir son homologation ainsi que les prescriptions de mise en œuvre du fabricant. Le produit sera rétro réfléchissant. La mise en œuvre se fera mécaniquement et conformément aux prescriptions du fabricant.

Les bordereaux de livraison des produits devront indiquer la date de fabrication et la référence du certificat correspondant. Les récipients contenant les produits devront porter en plus de leur dénomination la référence d'homologation, la date de fabrication et le délai limite de conservation sans brassage.Niveau de rétroflectorisation après deux ans: 150 millicandelas (lux/m²).

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Par rétroflectorisation seront ajoutés 30% de microbilles en poudre de 125 – 600 microns relatifs au poids de la peinture.Le dosage sec du produit seul devra être en moyenne au moins égal à celui figurant sur le Circulaire relatif à l'homologation.

Il sera prélevé, pendant toute la durée du chantier, un échantillon de 30 (trente) kilogrammes de peinture, ainsi qu'un sac de microbilles de verre. Les analyses de ces échantillons seront alors effectuées à la discrétion de l'Ingénieur, et ce, par le laboratoire de son choix, à la charge de l’Entrepreneur.

Ces contrôles comporteront en particulier :- pour les peintures :

· une détermination de la masse volumique,· une détermination de la valeur de l'extrait sec,· une détermination de la teneur en cendres.

- pour les enduits et les protubérances :· une détermination de la masse volumique,· une détermination de la valeur de la teneur en cendres,· une détermination du point de ramollissement.

G3-2 MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

L’Entrepreneur fournira un projet d'exécution détaillé de tous les aménagements qu'il se propose de réaliser.

Ce projet sera basé sur les prescriptions du présent CPT.

L’Entrepreneur remettra à l'Ingénieur trois (3) exemplaires du projet d'exécution par tronçon de 10 km. L'Ingénieur retournera à l’Entrepreneur l'exemplaire du dossier avec la mention "Bon pour Exécution" dans un délai de 15 (quinze) jours. Si des modifications sont à apporter, l’Entrepreneur disposera d'un délai maximum de 15 jours pour remettre à l’Ingénieur les plans modifiés.

Les travaux de signalisation horizontale devront être effectués conformément aux indications de l'Ingénieur.

En section courante, les chaussées seront matérialisées par des lignes d'axe continues de 12 cm de largeur et par des lignes d'axe discontinues de type T'2 de 12 cm de largeur. Les marquages de rive seront matérialisées par des lignes de rive module T2 de 18 cm de largeur. Les dimensions et les caractéristiques des marquages sont décrits dans les plans suivant l'Instruction interministérielle sur la signalisation routière, Livre I, 7ème partie "Marques sur chaussées " (Arrêté du 16 février 1988).

L’Entrepreneur comprend les marquages spéciaux prévus au projet: aires de stationnement, flèches de sélection, bandes STOP, passages piétons.

G3-3 APPLICATION DES PRODUITS DE MARQUAGE AU SOL

Le prémarquage des bandes sera effectué par un filet continu ou pointillé. L’Entrepreneur procédera immédiatement avant l'application du produit au dépoussiérage avec compresseur haute pression des parties de chaussées devant recevoir les marquages. La réflexion sera conforme aux caractéristiques portées sur les certificats d'homologation. Le dosage sera au minimum celui porté sur le certificat d'homologation. L'application des produits sera faite mécaniquement. L’Entrepreneur précisera dans son offre la dénomination commerciale et le n° d’homologation du produit qu’il compte utiliser.

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G3-4 CONTROLE D'EXECUTION DU MARQUAGE AU SOL

L’Entrepreneur devra fournir chaque jour à l'Ingénieur l'ensemble des fiches de contrôle intérieur prévues à cet effet par son Plan d'Assurance de la Qualité (P.A.Q.) "Signalisation et équipements".

L'Ingénieur se réserve le droit d'effectuer à sa discrétion les mêmes contrôles que ceux prévus dans le P.A.Q. de l’Entrepreneur, et plus particulièrement les contrôles suivants :

- contrôle des modules de lignes,- contrôle des largeurs de bandes,- contrôle de la rétroréflexion.

G3-4.1 CONTRÔLE DU PRODUIT

La peinture devra répondre aux conditions de l'Article G3-1. L’Entrepreneur devra fournir tous les certificats authentifiant l'origine et la classe des peintures approvisionnées. Dans le cas où elle ne répondrait pas aux spécifications, elle serait refusée et les travaux déjà exécutés non rémunérés.

G3-4.2 CONTRÔLE DU MODULE

Le contrôle du module des bandes sera fait sur l’initiative de l'Ingénieur, par sondage. L’Entrepreneur aura à sa charge tous les travaux de complément de marquage qui s'avéreraient nécessaires.

G3-4.3 AUTRES CONTRÔLES

En tout temps et en tout lieu, et ce pendant la durée de la garantie, le niveau de service du marquage devra présenter les caractéristiques minimales ci-après :

- DEGRE D'USURE : Note 6 à l'échelle d'usure du L.C.P.C. 75,- RETROREFLEXION: R = 150 mld/lux/m²,- GLISSANCE : G = 0,45 S.R.T.,- CONTRASTE : Facteur de luminance L > 0,27.

L’Ingénieur se réserve le droit d'effectuer les contrôles de garantie à l'aide du procédé "ECODYN", matériel du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées français ou équivalent. Le choix des sections à contrôler sera établi lors de la réunion de planification valant ordre de commencer les travaux de marquage. La longueur contrôlée sera de l'ordre de 50 % de la longueur réalisée.

G4 BORNES KILOMETRIQUES, PENTA-KILOMETRIQUES ET BALISES DE VIRAGES

Les bornes kilométriques, penta-kilométriques qui sont d’obstacle aux travaux construction et de bitumage seront enlevé et repositionnés en place par l’Entrepreneur.

La fondation des bornes aura au moins cinquante (50) centimètres de profondeur.

Les bornes seront placées du côté gauche de la route, dans le sens défini par son appellation officielle, et à la limite extérieure de l'accotement.

Les balises de virages aussi seront enlevées et repositionnées.

Les balises seront implantées sur l'accotement extérieur du virage, t à 1,5 m du bord extérieur de la couche de roulement.. Leur mode d'ancrage doit être tel qu'elles ne présentent qu'un faible danger en cas de choc et sera soumis à l'approbation de l'Ingénieur préalablement à toute exécution. L'espacement entre deux balises consécutives sera égal à 10 mètres, sauf dérogation accordée par l'Ingénieur.

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G5 GLISSIERES DE SECURITE

Des glissières en métal seront installées sur accotements. Les emplacements exacts des glissières seront définis par l’Ingénieur.

Le dispositif à implanter est constitué d’une bande en acier boulonnée sur des supports métalliques par l’intermédiaire d’écarteurs en acier servant de caches supports.Les glissières seront implantées à 1,5 m du bord extérieur de la couche de roulement.

Tous les éléments métalliques constituant la glissière doivent être en acier de qualité non inférieure à S235 JR (anciennement Fe 360 B), conforme à la norme NF EN ioo25 (ou équivalente), apte à la galvanisation (classe I, II selon NF A 35.503 ou équivalente).

La bande devra avoir une épaisseur minimale de 3 mm, un profil à double onde, une hauteur effective non inférieure à 300 mm, développement non inférieur à 475 mm.

Le support doit avoir profil à C aux dimensions non inférieures à 80x120x80 mm, une épaisseur non inférieure à 5 mm, une longueur non inférieure à 1,95 m.

L’écarteur aura une hauteur de 30 cm, une profondeur non inférieure à 15 cm, une épaisseur minimale de 2,5 mm.

Les boulons auront tête ronde et résistance élevée.

En ce qui concerne la liaison entre une bande et l’autre, les dimensions de la plaque cache support seront de 45x100 mm et son épaisseur de 4mm.

Il faut respecter les instructions suivantes de mise en place :-Le bord supérieur de la bande doit se trouver à non moins de 70 cm du plan viable-La superposition des bandes ne doit pas être supérieure à 32 cm- L'espacement entre les supports est compris entre 3,00 et 4,00 mètres conformément aux instructions

de l'Ingénieur. - Les supports seront enfoncés sur 121,5 cm dans le terrain sans bloc d’ancrage- Le support d’extrémité dans le cas d'un élément de fin de file incliné est fondé sur un bloc d’ancrage

en béton C20/25 de 100 x 100 cm conformément aux plans type.

G6 GARDE-CORPS

Le garde-corps recevra une protection par peinture. La protection comprendra :

- application de deux couches de minimum de plomb à séchage rapide de 80 microns d'épaisseur chacune ;

- application de deux couches de peinture à huile de finition. L'épaisseur de peinture sera de 35 microns par couche.

Les garde-corps devront satisfaire aux prescriptions du dossier GC 77 du SETRA.

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FASCICULE H – POSTE DE PESAGE

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H1 EQUIPEMENT DE PESAGE DE LA STATION

H1-1 OBJECTIFS DU SYSTÈME

Le système de pesage préconisé par le projet devra atteindre trois objectifs clé, à savoir :

Détecter les camions surchargés à l’essieu et en poids cumulatif ; Catégoriser les poids lourds en classes paramétrables ; Constituer une base des données de pesage, afin d’évaluer le niveau d’agressivité vers la chaussée et

assurer une bonne programmation des travaux d’entretien.

H1-2 INFRASTRUCTURE DE LA STATION DE PESAGE

Aperçu. La station de pesage couvrira une aire aménagée. A l’intérieur de ce périmètre, l’infrastructure de la station comprendra : (a) la voirie, (b) les bâtiments, et (c) des installations diverses.

Voirie. La station de pesage sera dotée d’infrastructures routières de part et d’autre de l’axe principal, dont :

la voie des véhicules légers et poids lourds circulant dans le sens non destiné à la pesée (non inclus dans ce dossier) ;

deux voies dans le sens de circulation destiné à la pesée, respectivement : (a) la voie des poids lourds obligés au pesage, et ; (b) la voie des véhicules légers (non inclus dans ce dossier) ;

une aire de pesée constituée d’une dalle en béton armé de 60 mètres de longueur (environ 30 m de chaque coté du système), dans laquelle le dispositif du pèse essieux sera encastré ;

une aire de parking, de la capacité de 20 camions (non inclus dans ce dossier) ; des aires de stockage des marchandises excédentaires (non inclus dans ce dossier).

Bâtiments de la station. La station de pesage est dotée dans le cadre de ce marché d’une construction, à savoir : cabine de 12m²

D’autres constructions pourront être rajoutées de façon progressive suivant les disponibilités financières.

Aire de pesée : Le schéma de l’aire de pesée à basse vitesse comporte trois zones de la longueur totale de 60 mètres, à savoir :

Zone A. : Approche, soit une voie d’accès strictement rectiligne ;Zone B. : Mesure, abritant la plate-forme (ou paire de demi plates-formes) des pèse essieux ;Zone C. : Sortie, avec signalisation.

La dalle de pesée d’une longueur totale de 60 mètres environ (y compris la fosse contenant le pèse essieu), sera construite en béton armé (dosé à 350 kg de ciment par mètre carré) de 20 cm, appuyée sur une assise en matériaux stabilisés de 30 cm d’épaisseur. La couche en béton aura une planéité quasi parfaite. Le nivellement sera contrôlé avec un disque d’un millimètre. La pente transversale sera de 1% et régulière. La pente longitudinale sera inférieure à 1%. La dalle aura une largeur de 4m.

H1-3 EQUIPEMENT SPÉCIFIQUE DE PESAGE

Station : L’opérateur de la station aura à sa disposition :

a. Un système de voie pour les poids lourds destinés à la pesée ;b. Un système de Pesage à basse vitesse des camions, avec affichage externe ;c. Une Unité informatique pour le traitement des données de pesage.

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Pèse essieu basse vitesse : La station utilisera un système, permettant de mesurer le poids de chaque essieu et le poids cumulatif des essieux composites et du camion. Le poids sera mesuré par des capteurs à jauge de contraintes ou d’autres spécifications. Une plate-forme de pesée abritera les capteurs de poids, qui auront une capacité d’au moins 30 tonnes par essieu. Le soumissionnaire précisera les caractéristiques des dispositifs de pesage proposés, détaillant leurs spécifications techniques en matière de : Poids et matériaux de la plate-forme de pesée à basse vitesse ; Technologie de mesure du poids par les capteurs, avec notes techniques et diagrammes illustratifs ; Vitesse de pesée, à titre indicatif comprise entre 5 et 10 Km/h ; Résistance de la plate-forme et des capteurs individuels au poids excessif ; Risques de fragilisation du système lorsque le véhicule accède de façon plus ou moins décentrée sur

les capteurs de poids, spécifiant les mesures de prévention et redressement ; Résistance aux températures, à la poussière et à l’humidité ; Approximation et tolérances des mesures de pesée en fonction du poids des camions, des conditions de

température et de l’alignement d’accès des véhicules par rapport aux capteurs ; Système d’étalonnage initial et périodique, et disponibilité des 10 T de masses de comparaison

recommandées par l’Office International de Métrologie (OIML) ;

Le soumissionnaire fournira des renseignements exhaustifs sur l’effet des poids excessifs et des dépassements de température sur la précision des mesures et l’intégrité du pèse essieux. Il fera mention spécifique de la marque des capteurs proposés, indiquant l’adresse du fabriquant et des services après installation qu’il est en mesure de fournir. Il proposera aussi un système de protection du dispositif de pesée contre la chaleur, par toiture ou hangar.

Unité informatique de pesage : Les capteurs de poids seront reliés à une unité centrale de traitement électronique, placée dans la cabine, qui analysera et interprètera les signaux reçus, mémorisant les informations de pesage de chaque véhicule traité. Des câbles enterrés connecteront la plate-forme de pesée à l’unité informatique, pour y transférer les mesures fournies par les capteurs. L’unité comprendra :

Un ordinateur pour le traitement des mesures de pesée à basse vitesse ; Un dispositif central de saisie et de traitement des données par essieu, avec PC, écran et imprimante

pour l’édition du PV et la facturation de la surcharge. Les informations collectées automatiquement concerneront au minimum :

Le soumissionnaire pourra proposer – en les justifiant sur le plan technique et économique – des configurations alternatives. Il proposera aussi un schéma d’implantation des câbles.

H.1-4 FONCTIONNEMENT DE LA STATION DE PESAGE

Routine : Les poids lourds seront déviés vers l’aire de pesée. Chaque essieu y sera pesé en passant sur une plate-forme de pesée abritant les capteurs de poids. Un périphérique connecté au PC de cabine affichera les poids des essieux et le poids total du véhicule, le comparant aux normes. Avant pesage, l’opérateur saisira les informations concernant le chauffeur, le véhicule et la cargaison. En cas de poids normal, l’ordinateur des mesures affichera la classe du véhicule. Le chauffeur s’approchera de la cabine pour retirer le PV de pesage. En cas de poids excessif par essieu ou total, les forces de l’ordre appliqueront les mesures répressives et le véhicule ne sera autorisé à poursuivre son trajet que lorsqu’il sera en conformité avec la charge autorisée à l’essieu.Précision des mesures : Le soumissionnaire spécifiera les précisions en valeur absolues et en fonctionnement réel sur le site de pesage routier, tenant compte entre autre, mais sans nécessairement se limiter à eux, des paramètres suivants :

Poids d’un essieu simple ; Poids d’un groupe d’essieux tandem, tridem ou quadruple ; Poids d’un essieu d’un groupe ; Poids total roulant.

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L’évaluation de l’offre appréciera les certificats délivrés par des laboratoires pour attester la précision des susdites mesures.

Etalonnage des mesures de charge : L’équipement de pesage proposé doit être pourvu d’un système permanent et automatique d’étalonnage des charges. Le soumissionnaire détaillera la méthode utilisée à cet égard.

Alarmes : Le système de pesage maintiendra en mémoire permanente les situations d’alarme. Le soumissionnaire fournira la liste des alarmes gérées par la station.

Traitement des données : Les données mémorisées dans la station de pesage seront rapatriées de façon manuelle par un agent de maintenance, au moyen d’un ordinateur portable qui transférera les informations au PC de la base de données, y compris :

Type de véhicule (silhouette parmi plusieurs classes) ; Nombre d’essieux (simple, tandem, tridem, quadruple) ; Distance entre essieux ; Poids total ; Poids par essieu (simple, tandem, tridem, quadruple) ;  Poids des essieux composites ; Surcharge par essieu ; Les informations saisies manuellement par véhicule concerneront :

- Le numéro d’immatriculation - Le pays d’immatriculation - Le PTAC - L’origine du trajet - La destination - Le nom du propriétaire - La catégorie du véhicule - La cargaison - Le poids total du véhicule - Les vitesses du véhicule - La silhouette du véhicule

Durée du processus de pesage et de saisie des données.

Le système horodatera les données avec codes administratifs et de localité, sur un cycle de temps programmable en secondes, dont le soumissionnaire spécifiera la durée. Les 250 derniers véhicules seront mémorisés. Une fois atteinte la capacité d’un fichier, la dernière mesure remplacera, en mémoire, la mesure la plus ancienne.

Sauvegarde des paramètres   : La station de pesage devra conserver pendant au moins un mois tous les paramètres, en les archivant dans une mémoire non volatile, sauvegardée indépendamment de l’alimentation électrique de la station.

H1.5 LOT DE MAINTENANCE

Le soumissionnaire fournira un lot de rechange et entretien pour les besoins de la station, pendant une durée de un an de la période de garantie selon les spécifications indiquées dans les Fiches Descriptives du présent dossier. Il attachera à son offre un programme de stockage, entretien et utilisation de lot de maintenance pour l’équipement de pesage.

H1-6 ORIGINE, HOMOLOGATION ET AGREMENT

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Le soumissionnaire fournira les documents d’origine de l’équipement qu’il propose. Il joindra également à son offre les certificats d’homologation et d’agrément. Les documents présentés pourront provenir des pays de fabrication. Le soumissionnaire fournira les attestations d’utilisation performante du matériel offert. Les documents présentés pourront provenir des pays d’installation et exploitation des différentes composantes de l’équipement.

H1-7 INSTALLATION ET MISE EN ŒUVRE

Transport et pose du matériel : L’attributaire du présent marché installera tous les équipements de pesage sur les sites des stations, après avoir réalisé les travaux d’infrastructure.

Tests de fonctionnement : Par la suite, l’attributaire procèdera au test de fonctionnement de l’équipement, en vue de sa réception provisoire. Il préparera aussi les plans avant pose (projet d’exécution) et après pose (recollement). Dans la mesure du possible, le test aura lieu pendant la période de formation des cadres administratifs du projet (voir § 7 ci-dessous). Finalement, l’attributaire fournira au Maître d’ouvrage l’assistance nécessaire au fonctionnement de l’équipement jusqu’à sa réception définitive.

H2 FORMATION ET DOCUMENTATION

Personnel de pesage : La station sera gérée par une équipe de deux personnes, à savoir, un opérateur et un assistant chargé, entre autre, de diriger les camions sur la plateforme de pesée. Avec un tour de travail de huit heures par équipe pendant les 24 heures, il faudra employer six opérateurs de pesage dans la station, plus une équipe pour les week-ends et un conducteur et un assistant de réserve. Le total sera de 16 opérateurs pour le service de pesage pour la station.

H2-1 PROGRAMME DE FORMATION

H2-1.1 Groupe cible : A l’issue du processus de passation du présent marché, le fournisseur retenu assurera la formation du personnel de pesage soit 16 personnes dans la gestion et l’entretien de l’équipement installé dans les stations de pesage. Les cadres formés joueront par la suite le rôle de formateurs des conducteurs de cabine, de leurs assistants et du personnel chargé de l’étalonnage, de l’entretien périodique et de la réparation des stations pesage. Les soumissionnaires présenteront un plan de formation du personnel de pesage sélectionnés par le Maître d’œuvre pour devenir les formateurs ou instructeurs du personnel des cabines et du staff central d’inspection et d’entretien. Le cours de formation sera réalisé sur site, avec visites de démonstration et application pratique sur le site du projet, pendant ou après l’installation du matériel.

H2-1.2. Cours et modules : Le schéma de formation que le soumissionnaire devra présenter comprendra un module général ou introductif, suivi de modules spécialisés et de démonstrations sur le tas, y compris des sessions opérationnelles dans les cabines équipées par le projet. A titre d’orientation – et sans préjugé des méthodologies pédagogiques et des applications démonstratives qui sont librement proposables par le soumissionnaire – des modules indicatifs peut être envisagés sur la base des expériences de formation acquises en matière de pesage dans la sous-région ouest africaine, comme présenté ci-dessous :

Généralité du système, y compris explication de l’Avant-Projet Détaillé de la cabine et de ses outils internes et externes ;

Etalonnage et calibrage initial et périodique, en liaison avec l’institution compétente ; Opérations d’exploitation de routine de chaque unité opérationnelle de la cabine, précisant la liste des

unités ou composantes clé du système ; Problèmes, risques et mesures de sauvegarde ; Entretien courant de l’équipement ; Entretien périodique de l’équipement ; Réparation, remplacement et renouvellement de l’équipement par acquisition ; Notions sur le marché d’approvisionnement de l’équipement et des pièces détachées ;

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Gestion et utilisation des lots de rechange ; Vulgarisation du système auprès des usagers ; Relations avec les services après vente du fournisseur les sociétés d’assistance technique du secteur

dans chaque Etat ; Sensibilisation à la règlementation communautaire sur la charge à l’essieu.

H2-1.3. Manuels : Le programme comportera la rédaction d’un manuel opérationnel, résumant les consignes de conduction et entretien contenues dans les instructions d’emploi des équipements livrés. Le soumissionnaire détaillera dans son offre les modalités proposées pour la production des manuels.

H3 DOCUMENTATION

Tout équipement fourni sera doté de ses instructions d’emploi et d’entretien. En outre, l’adjudicataire du marché fournira au Maître d’œuvre les projets d’exécution et les plans de recollement des installations effectuées. La documentation sera fournie en trois exemplaires la station.

H4 GARANTIE

La garantie pièce et main d’œuvre et déplacements des équipements sera d’un an à compter de la date de réception définitive. Les modalités de la garantie seront conformes aux prescriptions suivantes :

a. Tous les équipements et travaux d’installation réalisés au titre des présentes spécifications seront garantis un an sans frais pour le client.

b. Les dégâts causés par vandalismes ou par une utilisation contraire aux pratiques habituelles seront exclus de la garantie. Il en sera de même pour les fusibles et les dispositifs de protection contre les chocs électriques.

c. La garantie portera sur tous les équipements mécaniques, électriques et électroniques livrés et comprendra, pour tout module en panne, la remise en état de marche et sa mise à niveau avec les dernières évolutions logicielles, ou son remplacement immédiat si le dépannage sur place n’est pas faisable.

H5 SAUVEGARDE DE LA CONCURRENCE

H5-1 GÉNÉRALITÉS

Les caractéristiques des systèmes de pesage demandés ont été élargies pour qu’un maximum d’entreprises puisse répondre à la l’invitation à soumettre l’offre. Les clauses suivantes seront partant considérées dans le processus d’évaluation des fournitures.

H5-2 CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES ET TECHNOLOGIQUES DES MATÉRIELS

Les caractéristiques recommandées sont une obligation de respect. Le soumissionnaire pourra proposer d’autres caractéristiques, tout en respectant scrupuleusement au minimum les fonctionnalités demandées. Dans ce cas, il devra détailler les caractéristiques proposées.

Seuls les types de capteurs à utiliser restent une obligation. En ce qui concerne l’architecture des systèmes de pesage demandés, aucune autre architecture ne sera acceptée sans une justification argumentée. L’annexe montre le schéma de l’architecture de référence adoptée pour le projet.

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Appendice AFICHES DESCRIPTIVES DES EQUIPEMENTS

SYSTEME DE PESEE A BASSE VITESSE

Armoire à double enveloppe pour l’unité centrale ou PC Installation : oui

Des

crip

tion

Spécification   : Armoire en polyester armé IP 657. L’enveloppe extérieure sera dotée d’ouies suffisamment dimensionnées équipées de filtres. La seconde enveloppe métallique renfermant le rack sera équipée d’une ventilation mécanique avec filtre. Le tout sera installé dans un local technique prévu à cet effet. L’armoire double enveloppe devra contenir tous les matériels (y compris les batteries) et sera pourvue de 2 serrures de sécurité. Les conditions environnementales et climatiques sont :

Environnement climatique assuré par l’armoire :

- Stockage à basse température -40°C- Stockage à haute température +85°C- Etanchéité à l’eau IP X5, protégé contre les jets d’eau- Fonctionnement à basse température -20°C- Fonctionnement à haute température +70°C- Fonctionnement en atmosphère humide +40°C et hygrométrie 95%- Atmosphère très poussiéreuse IP 6X

Environnement mécanique assuré par l’armoire :

- Tenue aux vibrations : 1 à 10 Hz à vitesse constante 0,156 m/s et de 10 à 100 Hz à accélération constante 10 m/s².

Unité centrale d’acquisition et traitement des données de pesage Installation : oui

Des

crip

tion

L’unité centrale d’acquisition et de traitement sera implantée dans une armoire double enveloppe. Les câbles de mesure et alimentation pénétrant dans l’armoire passeront dans des conduits métalliques rigides et indémontables sur l’armoire. L’électronique recevra les signaux :

i. des boucles ;ii. des cellules de charges issues des plates formes ;iii. d’un maximum de deux contacts extérieurs.

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Fonctionnement   : En présence du véhicule, les signaux issus des plates-formes seront mis en forme et amplifiés par des circuits électroniques stabilisés, sans dérive due à la température maxi de 60°C. Ils seront digitalisés par un convertisseur de 16 bits au minimum avec fréquence de 2000 Hz. Le microprocesseur de l’unité centrale traitera numériquement le signal pour calculer les paramètres suivants :

- la catégorie du véhicule déterminée comparant sa silhouette à des silhouettes paramétrables ;- la longueur du véhicule ;- la distance entre le début du véhicule et le premier essieu ;- les distances entre les essieux ;- la nature de chaque essieu : essieu simple, essieu appartenant à un tandem ou à un tridem ;- la vitesse moyenne des essieux ;- l’accélération ou décélération du véhicule ;- le poids de chaque essieu ;- le poids total du véhicule ;- les poids légaux autorisés par essieux, par groupe d’essieux, poids total ;- les dépassements par essieux, groupe d’essieux, total ;- la ou les pénalités à la tonne pour dépassement du tonnage autorisé.

A. Validation et alerte   : La mesure sera validée si aucune erreur de calcul n’apparaît, que la vitesse est inférieure à un seuil donné paramétrable et que l’accélération est inférieure à un autre seuil fixe et paramétrable. En cas de mesure invalide, une alarme apparaîtra et entraînera l’équivalent d’un dépassement de charges. Les mesures seront ensuite comparées à des seuils de poids paramétrables par catégories :

i. essieu simple ii. essieu tandem iii. essieu tridemiv. essieu quandemv. poids par catégorie de véhicule en fonction de la silhouette

Des

crip

tion

B. Caractéristiques de l’unité centrale   : elles devront être les suivantes :

i. Alimentation en 220 VAC (+10 – 15%), 50 Hz ;ii. Protection par fusible, disjoncteur différentiel selon les normes de protection des travailleurs ;iii. Para sur tenseur 15KA/8µs ;iv. Onduleur autonomie de 30 minutes ;v. Unité centrale de calcul, avec : (a) Unité d’acquisition de données grande vitesse, (b)

convertisseur analogique ou numérique avec algorithme, (c) carte de test, (d) sortie série RS 232/ACCII et RS 485 ;

vi. Armoire scellée ;vii. Connecteur pour écran et clavier étanche ;viii.Fonctionnement de 0 à 50°C ambiant ;ix. Entrée des câbles par tube métalloplastique boulonnés sur l’armoire ;x. Equipotentielle de terre sur la totalité de l’armoire.

C. Tolérances   : Les précisions obtenues devront être les suivantes pour une vitesse de passage de 4 à 12 km/h :

i. Poids en statique sur masse étalon : + 0,2% ;ii. Poids total en mouvement pour 4 à 12 km/h : + 5% ;iii. Poids par essieu en mouvement pour 4 à 12 km/h : + 8% ;iv. Distances inter essieux : + 5% avec une limite inférieure de 20 cm ;v. Longueur : + 50 cm.

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D. Normes de référence   : Le système devra répondre aux normes de l’Organisation Internationale de Métrologie Légale (OIML) pour :

Capteur à jauge de contrainte : OIML R60, (l’Entrepreneur devra fournir le certificat d’homologation sous peine de voir son offre rejetée) ;

En pesée statique : OIML R76 (classe IIII) n>à 500 points ; (l’Entrepreneur devra fournir le certificat d’homologation sous peine de voir son offre rejetée) ;

En pesée dynamique pour 4 à 12 km/h : OIML 134 dernière parution pour une classe de précision de 5% sur le poids total en charge pour une classe d’essieu D, E ou F. (l’Entrepreneur devra fournir le certificat d’homologation sous peine de voir son offre rejetée)

E. Homologation   : Le soumissionnaire fournira les certificats d’homologation du système. Les logiciels seront conformes aux recommandations WELMC.

F. Résistance   : Le système de pesage doit pouvoir résister, sans destruction, aux sollicitations de poids jusqu’à 50 tonnes par plate-forme.

Plate-forme de pesée

Le système comportera une plate-forme de dimensions permettant de peser les roues jumelées d’un seul essieu. Des capteurs ou cellules de charge à jauge de contrainte, possiblement agrées par l’OIML, seront placée aux angles de la plaque supérieure de la plate-forme. Ils auront la capacité de mesurer une portée nominale cumulative d’au moins 30 T par essieu. L’écart entre les capteurs sera calculé afin que les roues de deux essieux ne puissent être jamais pesées en même temps. Le plateau de plate-forme permettra le passage de roues jumelées ou équipées de pneumatiques basses pressions. Le fournisseur précisera l’épaisseur de la plate-forme, ainsi que les modes d’évacuations de l’air, de l’eau et des détritus. Le système devra pouvoir supporter, sans destruction ou distorsion des mesures normales, une charge de 50 T par essieu roulant à 10 km/h. Le système devra pouvoir fonctionner sans distorsion importante des mesures jusqu’à la température de 50°C, et supporter sans dommages structurels ou fonctionnels des températures supérieures. Les cellules de charge seront en acier inoxydable, avec soudure hermétique au laser. Leur étanchéité sera de IP67 selon la norme DIN 40050. Les cellules seront dotées de câbles assurant les connections avec le local technique distant de 30 mètres. Les cellules seront montées sur amortisseur et permettront un réglage en hauteur de la plaque pour en assurer l’horizontalité et l’affleurement avec le cadre. Les plates-formes seront préférablement en alliage d’aluminium à haute résistance, avec peinture époxy d’étanchéité IP65, livrées avec leur cadre et avec les outils de pose et coffrage. L’ensemble des visseries sera en acier inoxydable. Dans les parties fixes, les taraudages seront en acier inoxydable. L’espace entre la plate-forme et le cadre sera aménagé pour : (a) supporter sans dommage ni dysfonctionnement les efforts latéraux, et : (b) évacuer les impuretés à la surface de la zone de pesée. Le fond des plates-formes aura une allure qui évite aux mécanismes de pesage tout risque d’exposition à l’eau. Le soumissionnaire spécifiera la méthode et les conditions de pose assurant ce résultat. Il proposera aussi un guide d’entretien de l’aire et des dispositifs de pesée.

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PC d’exploitation et de verbalisation Installation : oui

L’opérateur disposera d’un ordinateur PC, connecté par réseau Ethernet à l’unité centrale d’acquisition et traitement des données. Le système sera alimenté à 220 V sauvegardés. Installé dans le local technique de la cabine, le PC sera de type industriel, pour effectuer les paramétrages du système, traiter les fiches de PV. Les caractéristiques du PC de l’opérateur seront au moins les suivantes :

- Format Tour - Processeur Intel Pentium de 4 à 3,4 GHz / 2 Mo / 800 MHz & HT- Mémoire RAM 512 Mo x 2 SDRAM- Disque dur de 80 Go SATA- DVD – CDRW Trois ports USB- Carte de réseau Ethernet 10/100 avec RJ45- Ecran plat TFT de 17’’ en couleurs à haute définition- Clavier étanche- Système opérationnel Windows XP Professionnel

Onduleurs :- Onduleur 1.000 Va- Technologie Online double conversion- Autonomie 15 mn

Parafoudre Installation : oui

La station alimentée par le secteur ou un générateur sera protégée par un transformateur d’isolement, avec sauvegarde contre la foudre (para-surtenseur)

Détecteurs des boucles pour les capteurs de pesée Installation : oui

Chaque détecteur pourra recevoir jusqu’à quatre boucles, avec capteur à jauge de contrainte selon les recommandations OIML R60. Le soumissionnaire fournira le certificat d’homologation.

Câbles liant les boucles à la cabine avec retour à la plate-forme de pesée

Installation : oui

Compte tenu des conditions climatiques locales, les boucles à induction nécessiteront l’emploi de câbles à double isolation, en résine acrylique. Les câbles auront trois spires. Ils seront torsadés (10 tours par mètre) et blindés jusqu’à l’armoire de mesure pour le retour de boucle (sans boite de jonction intermédiaire). Les boucles, de dimension 1.5 m x 2 mètres, seront installées au milieu de la voie.

Câbles armés d’alimentation en énergie de la plate-forme de pesée Installation : oui

Les câbles d’alimentation des bascules seront du type multiconducteurs, blindé contre les parasites. Les caractéristiques des câbles sont laissées à l’appréciation du soumissionnaire.

Câbles d’alimentation en énergie de la cabine, de 2 x 6 mm² Installation : oui

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Les câbles seront armés de type U1000 RO2V, sous fourreaux, de dimension 2 x 6 mm² CU.

Afficheur à diodes de hauteur comprise entre 120 et 320 mm Installation : oui

Un panneau à messages variables en diode rouge, installé sur la façade de la cabine de pesage, affichera le PTC et le poids de l’essieu le plus chargé du véhicule pesé. L’affichage sera en lignes de 16 caractères, qui auront une hauteur comprise entre 120 et 320 mm, préférablement de la dimension la plus grande. L’affichage sera une recopie du poids présent sur le pèse essieux.

Logiciel de l’unité centrale d’acquisition et de traitement pour le pesage, plus licence d’exploitation pour les stations

Installation : oui

Le logiciel devra permettre de traiter les fonctions et grandeurs suivantes :

i. Catégorie du véhicule, comparant sa silhouette à des silhouettes prédéfinies et paramétrables ;

ii. Longueur du véhicule ;iii. Distance entre le début du véhicule et le premier essieu ;iv. Distances entre les essieux ;v. Nature de chaque essieu : simple, appartenant à un tandem ou à un tridem ;vi. Vitesse moyenne des essieux ;vii. Accélération ou décélération du véhicule ou ses variations de vitesse ;viii. Poids de chaque essieu ;ix. Poids total du véhicule ;x. Visualisation de la silhouette du véhicule sur l’écran et l’imprimante.

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Logiciel du PC d’exploitation et de verbalisation plus licence d’exploitation pour une station

Installation : oui

Le logiciel devra permettre de réaliser les tâches suivantes :

i. Recherche d’un véhicule par son numéro d’ordre, la plaque d’immatriculation, la date de passage dans la station, le nom du propriétaire, le nom du chauffeur ou le code du PV ;

ii. Edition du PV, qui entraînera son enregistrement automatique sur le disque dur ;iii. Enregistrement des données relatives à l’infraction, y compris :

- N° d’immatriculation (confirmation)- Nom et adresse du propriétaire (carte grise ou équivalent)- Caractéristiques du véhicule- Nom du conducteur, adresse, etc.- Mode de vérification- Statistiques sur les charges des véhicules par catégorie et par jour, mois et année

Chaque soumissionnaire joindra à son offre la notice du logiciel proposé et le schéma de configuration envisagée. Le logiciel devra permettre de calculer la pénalité à appliquer en fonction de la surcharge constatée. La loi en vigueur prévoit deux types de pénalités, respectivement pour réprimer : (a) la surcharge totale, et : (b) la surcharge de chaque essieu.

Imprimante Installation : oui

Une imprimante pour produire les PV en un ou plusieurs exemplaires sera interfacée avec le PC. Les caractéristiques et la marque de l’imprimante sont laissées à l’appréciation du soumissionnaire.

Ecran Installation : oui

Ecran plat 17’’ en couleurs haute définition.

Clavier Installation : oui

Le clavier du PC sera de type azerty étanche.

IMPORTANT   : En cas de problème informatique (PC ou Logiciel), l’indicateur numérique de poids devra pouvoir se substituer à l’informatique et fournir des informations basics telles que la pesée en statique et en dynamique aux choix. Une imprimante, associée à l’indicateur, fournira un ticket de pesée avec Raison Sociale, Date, Heure, Poids de chaque essieu et poids total du véhicule.

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ANNEXES

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ANNEXE A   : MATERIEL DE LABORATOIRE DE L’ENTREPRENEUR

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Matériel de laboratoire de L’Entrepreneur (liste non limitative) conforme aux normes AFNOR, LCPC ou à défaut ASTM ou BSI

Désignation QuantitéGranulométrieTamis de laboratoire diamètre 300 mm suivant les normes AFNOR NF 11-501, NF X 11-504, NF X 11-507et NF P 18-560

63 mm 250 mm 231,5 mm 225 mm 220 mm 219 mm 214 mm 212,5 mm 210 mm 28 mm 26,3 mm 25 mm 24 mm 22 mm 21 mm 20,8 mm 20,5 mm 20,4 mm 20,25 mm 20,16 mm 20,125 mm 20,1 mm 20,08 mm 4

Fond standard 2Couvercle 2Tamiseuse automatique de laboratoire pour tamis, diamètre 300 mm; 220 V monophasé équipée d’une minuterie

1

Echantillonneur à sable, passage 6 mm pour échantillon de 5(+ 20 boites en fer blanc avec couvercle) 1

Etuve 250 l 2Limite d’Atterberg

Appareil de limite de liquidité à main avec coupelle lisse, Calibre CASAGRANDE et calibre ASTM

2

Coupelle lisse 2Coupelle granuleuse 2Calibre de plasticité diamètre 3 mm longueur 60 mm 2Marbre 2

BalancesBalance de précision automatique portée 310 gPrécision 0,01 g 1Balance, portée 2610 g, par 0,1 g 1Balance, portée 20 kg, préc. 1 g, avec poids 1

Essai au bleu de méthylène Burette de 100 ml 2Papier-filtre,stock à maintenir 20Baguette verre de 300 mm 2Agitateur à ailettes 1Récipient de 500 ml de 0,100 mm 2

Equivalent en sable

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Désignation QuantitéAppareillage E.S complet 2Solution concentrée pour E.S le carton de 20 doses 5

Proctor / CBRDame de 4,5 kg 2Moule CBR, compatible avec le compacteur automatique 30Disquette d’espacement pour moules CBR 30Plane (Règle araser de 300 ml) 2Plateau de gonflement 1Support de comparateur 12Comparateur du 1/100 ème course 10 mm 12Anneau de surcharge fendu 12Anneau de surcharge rond 12Trousse coupante 3Presse CBR mécanique, manuelle avec anneaux dynamométriques de 60 kN et 10 kN

1

Indicateur de cadence pour presse CBR 1Chronomètre au 1/5ème de seconde 2Moule cylindrique en acier pour éprouvette de Diamètre 100 mm 3Etui pour éprouvette de 100 mm 24Compacteur automatiques pour moules CBR et Proctor 1

Mesure de masse volumiqueAgitateur 220-240 V, 50Hz 1Récipient 2Banc de désaération, 4 modules 1Bouteilles pour masse spécifique 3Fioles sans/avec bouchon 3Densitomètre à membrane 2Stock de membranes de rechange 1

BitumePénétromètre électrique à aiguille 1Aiguille de pénétration 5Godets de 55 x 35 2Appareil bille et anneau 1Viscosimètre Redwood STV (BRTA) 1Thermomètre à mercure 8° C à + 32°C à 0,1°C près 1Récipient à orifice de 4mm 1PH – mètre 1Coupelle en acier de 120 mm 4Appareil à distiller suivant la norme AFNOR NFT 60.113 1Thermomètre de 0° C à 45°C à 0,2°C près 1Boites doseuses à granulats en bois 800 x 250 x 40 mm 5Couvercle transparent gradué 1Bacs métalliques 400 x 250 x 10 mm 5Règle de mesure (bâti de 3 mètres et coupelles 100 x 50 mm) 1Appareil VIALIT 1

BétonPresse de compression manuelle de 1500 kN, classe B, équipée de cadence mètre électronique

1

Appareil à surfacer au soufre 1Cône d’ABRAMS avec base entonnoir, portique et tige de piquage 1Moules cylindriques en acier de 160 mm, de hauteur 320 mm 12Aiguille vibrante de diamètre 25 mm sur groupe à essence portatif 1Bacs de conservation des éprouvettes en béton 1Calorimètre pour mesure de la teneur en ciment 1Scléromètre SCHMIDT 1

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Désignation QuantitéManiabilimètre LCL pour mesure de maniabilité du béton 1Appareil de Vicat complet 1Table à secousses 1Moule tronconique pour essai de constance du ciment 2Cône de MARSH 1

AgrégatsMachine d’abrasion Los Angeles 1Etalon de référence couleur : 5 niveaux organiques verre montés dans un cadre plastique

1

Bouteilles de 500 et 100 ml graduées pour test d’impuretés 1Jeu de grilles pour coefficient d’aplatissement suivant la Norme AFNOR NFP 18-561

1

Matériel pour exécuter l’essai à la plaque 1Poutre de Benkelman 1Pénétromètre dynamique (30 kg minimum)Divers

Sac en polyéthylène 15/100ème 36 x 20 cm (de 100), stock à maintenir 300Sac en polyéthylène 15/100ème 45 x 25 cm (de 100),stock à maintenir 300Fermeture pour ci-dessus 500Sac en jute doublé avec sac polyéthylène 52 x 30 cm (le paquet de 10) stock à maintenir 2065 x 43 cm (le paquet de 10) stock à maintenir 5Règle de 3 mètre type MOT 1Bechers de 350 ml 2Bechers de 500 ml 2Eprouvettes de 500 ml 2Eprouvettes de 1000 ml 2Pycnomètre à large col de 100 ml 2Capsules en porcelaine de 150 mm 5Pycnomètre à grande ouverture de 1000 ml 2Bacs de séchage en tôle 5Ballons de 500 cm3 2Ballons de 1000 cm3 2Entonnoirs métalliques 2Couteaux de vitrier 2Gants résistant à la chaleurPied à coulisse 1/10 mm 1Pied à coulisse 1/50 mm 1Thermomètres métalliques 0 à 200°C 2Chronomètre 1Thermomètres 0 à 60°C 1Feuilles d’essais, imprimés selon besoinJeu complet de toutes les normes et modes opératoires prévus au Marché 1

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Page 170: Cpt

ANNEXE B   : MATERIEL DE LABORATOIRE DE LA MISSION DE CONTROLE

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Matériel de laboratoire de La Mission de Contrôle (liste non limitative) conforme aux normes AFNOR, LCPC ou à défaut ASTM ou BSI

Désignation QuantitéGranulométrieTamis de laboratoire diamètre 300 mm suivant les normes AFNOR NF 11-501, NF X 11-504, NF X 11-507et NF P 18-560

63 mm 250 mm 231,5 mm 225 mm 220 mm 219 mm 214 mm 212,5 mm 210 mm 28 mm 26,3 mm 25 mm 24 mm 22 mm 21 mm 20,8 mm 20,5 mm 20,4 mm 20,25 mm 20,16 mm 20,125 mm 20,1 mm 20,08 mm 4

Fond standard 2Couvercle 2Tamiseuse automatique de laboratoire pour tamis, diamètre 300 mm; 220 V monophasé équipée d’une minuterie

1

Echantillonneur à sable, passage 6 mm pour échantillon de 5(+ 20 boites en fer blanc avec couvercle) 1

Etuve 250 l 2Limite d’Atterberg

Appareil de limite de liquidité à main avec coupelle lisse, Calibre CASAGRANDE et calibre ASTM

1

Coupelle lisse 1Coupelle granuleuse 1Calibre de plasticité diamètre 3 mm longueur 60 mm 1Marbre 1

BalancesBalance de précision automatique portée 310 gPrécision 0,01 g 1Balance, portée 2610 g, par 0,1 g 1Balance, portée 20 kg, préc. 1 g, avec poids 1

Essai au bleu de méthylène Burette de 100 ml 2Papier-filtre,stock à maintenir 20Baguette verre de 300 mm 2Agitateur à ailettes 1Récipient de 500 ml de 0,100 mm 2

Equivalent en sableAppareillage E.S complet 1Solution concentrée pour E.S le carton de 20 doses 2

Proctor / CBRDame de 4,5 kg 2Moule CBR, compatible avec le compacteur automatique 15

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Désignation QuantitéDisquette d’espacement pour moules CBR 15Plane (Règle araser de 300 ml) 2Plateau de gonflement 1Support de comparateur 15Comparateur du 1/100 ème course 10 mm 15Anneau de surcharge fendu 15Anneau de surcharge rond 15Trousse coupante 3Presse CBR mécanique, manuelle avec anneaux dynamométriques de 60 kN et 10 kN

1

Indicateur de cadence pour presse CBR 1Chronomètre au 1/5ème de seconde 2Moule cylindrique en acier pour éprouvette de Diamètre 100 mm 3Etui pour éprouvette de 100 mm 12Compacteur automatiques pour moules CBR et Proctor 1

Mesure de masse volumiqueAgitateur 220-240 V, 50Hz 1Récipient 2Banc de désaération, 4 modules 1Bouteilles pour masse spécifique 3Fioles sans/avec bouchon 3Densitomètre à membrane 2Stock de membranes de rechange 1

BitumePénétromètre électrique à aiguille 1Aiguille de pénétration 5Godets de 55 x 35 2Appareil bille et anneau 1Viscosimètre Redwood STV (BRTA) 1Thermomètre à mercure 8° C à + 32°C à 0,1°C près 1Récipient à orifice de 4mm 1PH – mètre 1Coupelle en acier de 120 mm 4Appareil à distiller suivant la norme AFNOR NFT 60.113 (dans le cas d’un erevtement en enrobé)

1

Thermomètre de 0° C à 45°C à 0,2°C près 1Boites doseuses à granulats en bois 800 x 250 x 40 mm 5Couvercle transparent gradué 1Bacs métalliques 400 x 250 x 10 mm 5Règle de mesure (bâti de 3 mètres et coupelles 100 x 50 mm) 1Appareil VIALIT 1

BétonPresse de compression manuelle de 1500 kN, classe B, équipée de cadence mètre électronique

1

Machoires pour essai BresilienAppareil à surfacer au soufre 1Cône d’ABRAMS avec base entonnoir, portique et tige de piquage 1Moules cylindriques en acier de 160 mm, de hauteur 320 mm 12Aiguille vibrante de diamètre 25 mm sur groupe à essence portatif 1Bacs de conservation des éprouvettes en béton 1Calorimètre pour mesure de la teneur en ciment 1Scléromètre SCHMIDT 1Maniabilimètre LCL pour mesure de maniabilité du béton 1Appareil de Vicat complet 1Table à secousses 1Moule tronconique pour essai de constance du ciment 2Cône de MARSH 1

AgrégatsEtalon de référence couleur : 5 niveaux organiques verre montés dans un cadre plastique 1Bouteilles de 500 et 100 ml graduées pour test d’impuretés 1

Matériel pour exécuter l’essai à la plaque Suisse 1Poutre de Benkelman 1Divers

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Désignation QuantitéSac en polyéthylène 15/100ème 36 x 20 cm (de 100), stock à maintenir 150Sac en polyéthylène 15/100ème 45 x 25 cm (de 100),stock à maintenir 150Fermeture pour ci-dessus 300Sac en jute doublé avec sac polyéthylène 52 x 30 cm (le paquet de 10) stock à maintenir 2065 x 43 cm (le paquet de 10) stock à maintenir 5Règle de 3 mètre type MOT 1Bechers de 350 ml 2Bechers de 500 ml 2Eprouvettes de 500 ml 2Eprouvettes de 1000 ml 2Pycnomètre à large col de 100 ml 2Capsules en porcelaine de 150 mm 5Pycnomètre à grande ouverture de 1000 ml 2Bacs de séchage en tôle 5Ballons de 500 cm3 2Ballons de 1000 cm3 2Entonnoirs métalliques 2Couteaux de vitrier 2Gants résistant à la chaleurPied à coulisse 1/10 mm 1Pied à coulisse 1/50 mm 1Thermomètres métalliques 0 à 200°C 2Chronomètre 1Thermomètres 0 à 60°C 1Feuilles d’essais, imprimés selon besoinJeu complet de toutes les normes et modes opératoires prévus au Marché 1

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Page 174: Cpt

ANNEXE C   : MISE EN ŒUVRE DU PGES – EXTRAIT DU RAPPORT FINAL

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MISE EN ŒUVRE DU PGES (EXTRAIT DU RAPPORT FINAL DU PGES)

MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

Les principales mesures significatives proposées sont : Qualité de l’air : arrosage des chantiers et des pistes menant aux points d’eau et aux carrières

et limitations de vitesses (à préciser dans le cahier de charges des entreprises) ; le contrôle de proximité de la pollution au niveau de la centrale de fabrication d’enrobage et

de la centrale à béton pour les ouvrages de franchissement et de la centrale de concassage (mise en place de dispositifs tels les rabats poussières, les rampes d’arrosage...) ;

la mise en place des séparateurs à hydrocarbures à l’aval des aires d’entretien et de lavage du parc auto du projet et dans les zones de grandes pentes ;

la construction d’aires de lavage étanche des toupies à béton avec bassins de décantation à l’aval ;

l’interdiction formelle de l’élimination du couvert végétal hors des limites des emprises prévues ;

l’instauration d’un système de collecte et de gestion durable des déchets solides et liquides ; la réalisation de points d’eau pour les travaux à rétrocéder aux populations de la zone du

projet ; l’instauration d’un mécanisme participatif de concertation et de dialogue permanent avec les

collectivités locales de la zone du projet dès la phase préparatoire ; la réduction minimale de la durée des travaux dans les zones sensibles (zones d’habitation,

zone sensibles) ; l’installation d’une signalisation adéquate des travaux et instauration des portes drapeaux

pour réglementer la circulation dans les déviations et les zones dangereuses; le recrutement en priorité de la main d’œuvre locale ; le nettoyage et la remise dans leur état initial des composantes du milieu naturel touché.

En ce qui concerne les ressources en sols : mise en place d’un plan de gestion des carrières ; remise en place des sols dans les zones de carrières d’emprunt et dans la zone affectée à la base vie,

protection des ouvrages contre l’érosion (à préciser dans le cahier de charges des entreprises) ; mise en place de dispositif de collecte et d’évacuation des déchets solides et liquides ; mise de dispositifs biologiques et mécaniques de lutte contre l’envasement du chevelu de cours

d’eau.

Pour la destruction de la qualité des eaux et l’amélioration de capacités des plans d’eau: mise en place de dispositifs de collecte et évacuation des déchets solides et liquides des chantiers et

de la base vie ; confectionner des merlons pour contenir les fuites d’hydrocarbure des motopompes (à préciser dans

le cahier de charges des entreprises) ; placer de films étanches sous les cuves des réserves en hydrocarbures de l’entreprise ; En cas de déversement, l’entrepreneur devra aviser immédiatement la personne responsable de la

surveillance environnementale des travaux et prendre des mesures pour arrêter la fuite, confiner le produit et le récupérer ;

Consulter et planifier les prélèvements d’eau pour les travaux avec les différents usagers ; suivi régulier des réserves en eaux souterraines dans la zone d’étude ; réalisation de 10 forages au moins à restituer par la suite aux populations – en dehors de ceux

exploités à ses propres fins.

En ce qui concerne la destruction des écosystèmes, de la végétation, des habitats et de la faune :

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Restaurer les écosystèmes végétaux qui seront détruits ; Définir clairement les aires de coupe afin d’y restreindre le déboisement anarchique ; compenser les arbres qui seront terrassés sur les emprises des ouvrages ; mise en place de bosquets (10 869 plants) pour compenser ceux qui seront abattus dans les zones

d’emprunts et de carrières et des arbres d’alignement dans 5 grandes agglomérations (14 000 arbres à planter) ;

Lors des travaux de coupe, aménager les aires d’empilement pour le bois à l’extérieur des zones humides et de terres agricoles ;

utiliser le bois de défriche comme bois énergie sous le contrôle des Directions Régionales de l’environnement et du cadre de vie du Centre-ouest et du Mouhoun ;

rétablir si possible les habitats fauniques ; interdire la chasse et l’abattage de la faune et le transport de viande sauvage par les véhicules et

camions de chantiers (a été inclus dans le cahier des clauses techniques environnementales) ; Mener des campagnes de sensibilisation contre l’exploitation abusive des produits forestiers ligneux

et des PFNL ; Aucun travail ne devra être réalisé dans les aires de reproduction de la faune durant la

période de reproduction ; Protéger les habitats productifs, les zones humides et les zones frayères reconnues; Éviter de restreindre les déplacements des poissons en respectant la dimension des

ponceaux, la vitesse d’écoulement des eaux et le niveau à l’étiage ; Instaurer un dispositif de lutte contre le braconnage.

Au titre des mesures de valorisation de l’espace, on note essentiellement : plantation d’arbres dans les zones sensibles traversées par la route ; aménagement d’espaces publics et d’ombrage (espaces verts dans les carrefours): Aires de

stationnement, clôture des écoles et des centres de santé, etc. ;

Pour ce qui est de la santé publique et de sécurité : Mettre en place une infirmerie pour les premiers soins des ouvriers ; Doter les ouvriers en équipement de protection appropriés ; effectuer une visite médicale des travailleurs ; organiser des campagnes de sensibilisation au sujet de l’hygiène, des IST et VIH/SIDA et procéder à

la distribution gratuite de préservatifs ; Arroser régulièrement la route particulièrement à la traversée des agglomérations ; En cas de fuite ou de déversement accidentels de produits toxiques, s’assurer de prévoir dans le plan

d’urgence un mécanisme d’information des populations et des travailleurs afin de réduire les risques d’accident ou d’intoxication ;

Éviter d’utilisation des matériaux à base d’amiante dans la base vie ; Entreposer les matières dangereuses dans des lieux réglementaires et surveillés ; Fixer les périodes de certains travaux dangereux (utilisation d’explosif…) en dehors des heures

d’affluence et mettre en place un dispositif d’avertissement sonore ; Éviter la circulation des engins dans les lieux publics ; Arrêter la circulation des engins aux heures d’entrée et de sortie des écoles ; Clôturer les écoles lycées et CEG proches du tronçon ; bonifier l’impact positif de l’évacuation sanitaire consécutive à la présence des infrastructures par

des campagnes d’IEC et concernant la sécurité routière des campagnes de sensibilisation seront entreprises par la voix des médias et des actions de proximité.

En ce qui concerne le niveau de vie et l’emploi : effectuer si possible en priorité l’embauche des travailleurs des localités traversées si la qualification

existe et mener des formations professionnelles avant les travaux pour permettre l’emploi local et lutter contre la pauvreté ;

informer la population locale (hommes et femmes) des bénéfices potentiels du projet pour la communauté et spécialement des opportunités d’emploi;

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offrir de la formation particulière (sur mesure) pour les personnes plus vulnérables afin qu’elles puissent avoir un accès égal aux bénéfices du projet.

En ce qui concerne la circulation et la mobilité urbaine: rétablir l’accès aux concessions et aux lieux de travail par des passerelles provisoires pendant les

travaux ; Créer des déviations biens entretenus pour assurer la liaison entre les agglomérations Mettre en place dans les grands centres un plan de déviation bien connu de tous.

Pour ce qui des activités économiques : Encourager la petite restauration et le petit commerce Encourager les achats effectués localement en adoptant des mesures pouvant aider les commerçants

locaux à répondre à la demande (ex. : ligne de crédit pour permettre aux commerçants de s’approvisionner à Tougan) ;

Encourager les échanges locaux et interrégionaux et les avantages comparatifs par la dynamisation des chambres de métiers et la réduction des taxes sur les produits agropastoraux et du cru et de pêche ;

Compenser les champs et arbres fruitiers situés dans les emprises.

En ce qui concerne les sites archéologiques et monuments culturels : Impliquer l’université de Ouagadougou à la recherche préventive de sites archéologiques ; obliger les ouvriers à signaler immédiatement toute découverte de vestiges culturels ou

archéologiques ; faire respecter absolument de tout site sacré, monument, tombe, etc. relatif à un culte, à des

croyances, ou à un événement historique.

En ce qui concerne le genre et conditions de vie des groupes vulnérables et réduction de la pauvreté : Faciliter l’accès des femmes à l’emploi sur les chantiers pendant les travaux ; Encourager les femmes à postuler et les aider à le faire au besoin : surveiller la santé maternelle et infantile ; appuyer les femmes dans des AGR ; Faciliter également l’accès à l’emploi aux groupes vulnérables ; Appuyer les veuves, femmes enceintes, aux enfants de moins de 5 ans, aux Handicapés et les

PVVIH.

Les principales mesures d’accompagnement concerne des actions de sensibilisation des ouvriers de l’entreprise, de ses sous traitants et des populations ayant trait à :

La sécurité routière ; La santé publique et les IST et VIH/SIDA ; La gestion des ressources naturelles et leur préservation ; L’amélioration des conditions de vie des populations ; La sensibilisation contre les grossesses non désirées des jeunes filles ; La constitution et formation des comités villageois de suivi de l’état de la route et de la surveillance

des panneaux de signalisation routière y compris les autres accessoires...etc.

Le PGESI a abordé le renforcement des capacités de gestion de l’environnement de l’administration, du MID en particulier et des structures locales.

Ce renforcement des capacités concerne la formation qui portera sur : La pratique du suivi et du contrôle environnemental dans les chantiers routiers; L’élaboration des fiches de suivi environnementale et leur utilisation; La maîtrise des prescriptions contenues dans le CPT et CPS; La conduite des travaux d’expropriation et indemnisation et la rédaction des rapports; La rédaction d’un rapport de suivi et de contrôle environnemental;

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L’analyse des documents contractuels des chantiers (PGES, PPES.); L’organisation et la supervision des réunions de sensibilisation.

Le suivi environnemental et social comprend deux volets :

- la surveillance des travaux qui permet de s’assurer que les mesures d’atténuation et de bonification recommandées sont mises en œuvre;

- le suivi des impacts sur les composantes environnementales et sociales les plus préoccupantes.

La surveillance fait partie intégrante de l’étude d’impact et vise l’intégration des mesures d’atténuation et des autres considérations environnementales et sociales aux plans et devis ainsi que leur réalisation au moment de la construction. Sa mise en application doit être sous la responsabilité du promoteur du projet ou maître d’ouvrage qui peut la confier à un maître d’œuvre.

Les activités de suivi consistent plutôt à mesurer et à évaluer les impacts du projet sur certaines composantes environnementales et sociales préoccupantes et à mettre en œuvre des mesures correctives au besoin.

Le programme de suivi environnemental et social fournira également les détails techniques pour le monitoring des activités tels que les méthodes à utiliser, les sites d’échantillonnage, la fréquence des mesures, les limites de sensibilité, et la définition des seuils d’alerte indiquant la nécessité de mesures correctives.

Le promoteur du projet est responsable des activités de suivi, mais il est généralement secondé par des organisations ou des experts spécialisés dans le domaine concerné. Au besoin un comité de suivi peut être en place.

Le PGES se penche ensuite sur les actions complémentaires et des modalités de mise en œuvre. Les actions complémentaires à inclure dans le projet devront en priorité viser les intérêts des populations locales, principales bénéficiaires de l’œuvre.

Il s’agit en l’occurrence de : la participation effective des populations pendant le processus de mise œuvre du projet ; du dédommagement des biens dans les zones d’emprunt préalable au commencement des travaux ; du contrôle effectif des travaux par la mission de contrôle suivant le cahier des clauses

environnementales ; la production par l’entreprise d’un programme d’actions environnementales détaillé du chantier,

établi autour des points suivants et comportant au moins un :

- plan général indiquant les différentes zones d’implantation prévues ;

- plan de gestion des déchets solides et liquides de chantier (récolte, type de traitement prévu, mode et lieu d’élimination) ;

- descriptif des mesures prévues en termes de santé publique ;

- plan d’approvisionnement en ressources naturelles ;

- plan d’évacuation des chantiers, de la base-vie et des autres points sensibles ;

- plan de gestion des sites d’emprunts et des carrières ;

- descriptif des aménagements prévus et des actions en faveur de la lutte contre l’érosion ;

- plan de gestion de l’eau (système d’approvisionnement, lieux et quantités à préserver (en m 3/jour), type de contrôle prévu ;

- descriptif des mesures de sécurité prévues (incendies, pollutions accidentelles).

la prise en compte des attentes des populations exprimées lors des consultations publiques par l’intermédiaire d’un point de contact entres elles et la MDC.

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En ce qui concerne les responsabilités et dispositions institutionnelles, on peut retenir que : Le MCA/BF est le promoteur et le bailleur de fonds du projet ; Le MID est le bénéficiaire de l’ouvrage après les travaux à travers sa Direction Générale des Routes. Le MCA et le PMC se feront assister dans l’exécution de la tâche de contrôle de l’entreprise par un

BET désigné par appel d’offre ; L’entreprise est l’entité chargée de réaliser les travaux sur le terrain ; Les autres intervenants sont les départements ministériels, services techniques, société civile et toute

autre entité concernée par le projet.

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ANNEXE D   : FORMULAIRE DE NOTIFICATION D’INCIDENT

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FORMULAIRE DE NOTIFICATION D’INCIDENT

NOTIFICATION D’INCIDENT

Numéro ID : Date (jj-mm-aaaa) :

Activité : Lieu d ‘implantation :

Type et description de l’incident : Gravité

Elevée

Moyenne

Faible

Type et quantité du produit déversé : Personnes concernées :

Equipements concernés : Sous-traitants concernés :

Implication de tierce partie : Notifié par :

Identification de la cause profonde de l’incident :

Mesures correctives prises :

Mesures correctives à prendre :

Mesures prises pour éviter toute reproduction :

Numéros de référence de la documentation photo :

Personne(s) responsable(s) de la mise en œuvre des mesures correctives ou d’atténuation :

Délai de clôture (jj-mm-aaaa) : Date de clôture (jj-mm-aaaa) :

Agent de protection de l’environnement Ingénieur superviseur

Nom

Signature

Date (jj-mm-aaaa)

Veuillez intégrer ou annexer les informations suivantes, le cas échéant.

Détails particuliers

Date

Heure

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Conditions atmosphériques /visibilité

Etat de la route

Lieu précis, notamment les coordonnées GPS, de l’incident (y compris les découvertes archéologiques fortuites)

Personnes concernées

Nom(s)

Age(s)

Expérience

Date d’entrée dans la société

Dernier contrôle médical

Traitement médical en cours

Preuves de toxicomanie /alcoolisme

Dernière réunion sur la sécurité à laquelle la/les personne(s) a/ont participé

Antécédents d’infractions /incidents

Annexes

Photos

Témoignages

Description des mesures correctives ou d’atténuation mises en œuvre

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FASCICULE I - PREPARATION DES MATERIAUX

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Remblais Teneur en matières NF P 18-586 Teneur en matières organiques - MO% < 1 % Au gré du Représentant du maître

d'emprunt organiques d'œuvre Essai au bleu de P 18-592 Valeur au bleu du sol total VBS < 3 g/100 g méthylène NF P 94-040 Analyse granulométrique par tamisage

NF P 18-560 Absence de sols impropres, humides, sols compressibles, sols rocheux de dimension supérieure à celle prescrite et de débris Pour chaque 5 000 m³ de

volume d’emprunt exploitablevégétaux et divers

Dimension maximale des éléments - D (mm) ≤ 100

Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip ≤ 25

Portance CBR à 4 NF P 94-078 CBR (90% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) ≥ 5% pour le corps du remblai

jours d'immersion dans l'eau CBR (95% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau)

≥ 10 ou 15 selon la classe de portance pour la plate-forme (derniers 30 cm des terrassements)

Gonflement linéaire NF P 94-078 Gonflement linéaire - g% ≤ 1% dans le moule CBR

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Graveleux Teneur en matières NF P 18-586 Teneur en matières organiques - MO% < 0,5 % Au gré du Représentant du maître

latéritiques organiques d'œuvre naturels pour Essai au bleu de P 18-592 Valeur au bleu du sol total < 2,5 g/100 g couche de méthylène NF P 94-040 fondation Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité ≤ 20

Limite de liquidité < 40

Pour chaque 5 000 m³ de volume d’emprunt exploitable

Analyse NF P 18-560 FUSEAU APRES COMPACTAGE "PROCTOR granulométrique par tamisage M

Passant au tamis 10 mm= 58-100 %Passant au tamis 2 mm= 28-65 %0 Passant au tamis 0,08 mm= 5-135 %

Portance CBR à 95%

NF P 94-078 CBR (95% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) ≥ 30

de l'OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau Gonflement linéaire

NF P 94-078 Gonflement linéaire - g% < 0,5 %

dans le moule CBR

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CONTRÔLE QUALITE

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Couche de forme

Densité en place et teneur en eau

Densitomètre NF P 94-050

Pour chaque 5 000 m³ de volume d’emprunt exploitable

Proctor Modifié NF P 94-093Portance CBR NF P 94-078 CBR (95 % OPM, 4 jours d'im.) 20Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité ≤ 20 Analyse granulométrique

NF P 18-560 Passant au tamis de 80 µ 35%Passant au tamis de 2 mm entre 30 et 80 %Dimension maximale des éléments - D (mm) 100

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CONTRÔLE QUALITEMATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUSGraveleux Teneur en matières NF P 18-586 Teneur en matières organiques - MO% < 0,5 % Au gré du Représentant du

maître latéritiques organiques d'œuvre naturels pour Essai au bleu de P 18-592 Valeur au bleu du sol total < 2,5 g/100 g couche de méthylène NF P 94-040 Base Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité ≤ 15

Limite de liquidité < 40

Pour chaque 5 000 m³ de volume d’emprunt exploitable

Analyse NF P 18-560 FUSEAU APRES COMPACTAGE "PROCTOR » "

granulométrique par tamisage Maille tamis (mm) Tamisat en %

10 mm 35 - 90% 2 mm 12- 50 %0,08 mm 4 - 20%

Proctor Modifié NF P 94-093 Densité sèche à100% de l'OPM -≥ 20 Kn/m³ Portance CBR à 98%

NF P 94-078 CBR (98% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) ≥ 80

de l'OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau Gonflement linéaire

NF P 94-078 Gonflement linéaire - g% < 0,5 %

dans le moule CBR

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CONTRÔLE QUALITE

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Enduit superficiel monocouche, Pour chaque lot de livraison : bicouche

• Documents de livraison i) Liant pour Bitumes fluidifiés NF T 65-002 Conformité aux spécifications de la norme. (certificat de contrôle du couche d'imprégnation

- Spécifications Bitume fluidifié (cut-back) 0/1 à base de bitume pur 50/70

fournisseur).

non sablée • Conditions de transport • Une série d'essais d'étude et de contrôle.ii) Liant pour Bitumes purs NF T 65-001 Conformité aux spécifications de la norme.

enduit superficiel

- Spécifications Bitume pur 50/70

Bitumes fluidifiés 0/1 NF T 65-002 Conformité aux spécifications de la norme. - Spécifications Bitume fluidifié 0/1 à base de bitume pur 50/70 .Adhésivité globale à la plaque VIALIT granulats secs

LCPC 1973 ≥ 80

Chaque 500 t fabriquéesAdhésivité active à la LCPC 1973 ≥ 90 plaque VIALIT granulats humides

NF P 98-274-1

Tenue d'un film de ME LCPC RL AI ≥ 90 à 20°C et ≥ 75 à 60°C. Au gré de l’Ingénieurliant en présence d'eau

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CONTRÔLE QUALITE

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

iiii) Granulats Analyse granulométrique par tamisage

XP P 18-540 NF P 18-101 NF P 18-560 Granularité d/D (12/18 - 8/12 ou 10/14 – 6/10 - 4)

Refus à 1,58 D = 0 % Refus à D ≤ 15 % Passant à d ≤ 15 %

Une série d'essais par lot de livraison ou de production ou au minimum toutes les 500

tonnes de matériaux fabriqués

Passant à 0,63 d < 3 %

Etendue maximale du fuseau de régularité à (d + D)/2 = 33 %

Propreté superficielle

NF P 18-591 Passant au tamis de 0,5 mm < 1 %

Proportion de fines argileuses = 0 %

Aplatissement NF P 18-561 Coefficient d'aplatissement - A < 15 %

Los Angeles NF P 18-573 Coefficient Los Angeles -LA ≤ 25

Micro-Deval NF P 18-572 Coefficient micro-Deval en présence d'eau ≤ 20

Au grès de l’Ingénieur

Polissage accéléré NF P 18-575 Coefficient de polissage accéléré ≥ 0,5

Homogénéité NF P 18-571 Coefficient d'homogénéité > 97 pour α = 0,4 (tolérance maximale de grains friables ou altérés égale à 5%).

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CONTRÔLE QUALITE

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Bétons et mortiers

NATURE ET QUALITE

i) Ciments pour ouvrages de drainage et ouvrages divers

Le fascicule 3 du CCTG. est applicable ainsi que les normes NF P 15-299 - 300 – 301ou substituts Il ne peut être fait appel qu'à des ciments normalisés agréés par l’Ingénieur. − En évaluation (Q 350) : seul est utilisé le ciment CPA 45 (CEM I 42,5) ou CPJ 45 (CEM II 42,5) -NF P 15-301 − En fonction : si les eaux en contact avec le béton de fondation sont agressives, il est utilisé pour les fondations et appuis des ciments répondant aux spécifications de la circulaire n° 23 du 17 avril 1968 du Ministère de l'Équipement et du Logement, intitulée "Résistance à l'eau de mer et aux eaux agressives des bétons des ouvrages maritimes et des voies navigables". Les ciments suivants sont alors utilisés : CLK 45 - NF P 15-301 et CHF - NF P 15-301. MODE DE LIVRAISON Les ciments sont livrés, soit en sacs de cinquante kilogrammes, soit en vrac. L’Entrepreneur s'engage à tenir à la disposition de l’Ingénieur sur le chantier, une bascule permettant de peser la masse des sacs de ciments approvisionnés avec une précision d'un demi kilogramme. Lorsque le ciment est livré en vrac, l’Entrepreneur assure le nettoyage préalable des containers, et en particulier l'élimination de tout résidu contenant du sucre ou des nitrates. Le ciment doit être livré sur le chantier à une température inférieure à soixante (60) degrés Celsius. Vitesse de prise Norme NF P 15-

431 Début de prise à 20°C > 1 h 30 mn 1 prélèvement par

chargement de ciment de même spécification avec au moins un prélèvement par 20 tonnes.

Expansion à chaud et à froid

NF EN 196-3 Inférieure à 10 mm

Retrait à 28 jours d'âge NF P 15-433 Inférieur à 800 µ/m 6 essais par prélèvement Classe de résistance NF EN 196-1 Conformité aux prescriptions de la norme Essais chimiques NF EN 196-2 Conformité aux prescriptions de la norme Les résultats de ces essais doivent être communiqués à l’Ingénieur moins de 10 jours après la date du prélèvement, et en tout état de cause, avant l'emploi du ciment. Les cadences d'essais indiquées dans le tableau ci-dessus peuvent être augmentées par l’Ingénieur en fonction des dispersions constatées dans les résultats des essais. Cadence de prélèvement d'un échantillon tous les 100 m³.

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

ii) Sables pour mortiers et béton

NATURE : Le granulat fin est du sable répondant aux prescriptions de la norme NF P 18-301 complétée par les spécifications ci-dessous. Les cadences d'essais définies ci-après peuvent être augmentées par l’Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des dispersions. En cas de résultats négatifs d'un seul de ces essais, il est procédé à un nouveau prélèvement dans le stock. En cas de résultats négatifs, le lot est rebuté. Analyse granulométrique par tamisage

NF P 18-560 Béton armé, non armé, chapes, préfabrication (0,08 - 5 mm) FUSEAU DE SPECIFICATION

1 essai par livraison ou tous les 100m3

Maille tamis (mm) Tamisat en % 5 95 - 100 2,5 70 - 90 1,25 45 - 80 0,63 28 - 55 0,315 10 - 30 0,16 2 - 10 Mortier (0,08 - 2,5 mm) 2,5 90 - 100 Module de finesse - Mf compris entre 1,8 et 3,2 (tolérance maximale pour une fourniture donnée = ± 0,2 en valeur absolue)

Friabilité NF P 18-576 Coefficient de friabilité ≤ 40 Équivalent de sable visuel

NF P 18-598 ESV ≥ 80 1 essai par livraison ou tous les 35m3

Bleu de méthylène P 18-592 et 595 NF P 94-040

Valeur au bleu – VB (0/D) ≤ 1g/ 100 g

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

iii) Granulats moyens et gros pour béton

Quantité nécessaire de granulat concassé pour approbation carrière : 50 m³ NATURE : Les granulats pour béton doivent répondre aux normes NF P 18-301 et XP P18-540 complétées par les prescriptions suivantes : Le rythme d'essai peut être augmenté à la demande de l’Ingénieur, en fonction des résultats des premiers essais et de leur dispersion. En cas de résultats négatifs d'un seul de ces essais, il est procédé à un nouveau prélèvement dans le stock. En cas de résultats négatifs, le lot est rebuté. Préalablement aux livraisons et avant tout agrément, il est effectué les essais suivants sur chaque classe granulaire. Analyse granulo métrique par tamisage

NF P 18-560 Classe du gravillon Refus à D Passant à d − approbation carrière : 2 essais utilisé

d/D Béton armé : − exploitation :• petits éléments 5/12,5 < 10 % < 5 % 2 essais par jour de

production • éléments moyens

12,5/25 < 10 % < 5 %

Granularité NF P 18 - 301 Si D > 2,5d, le passant à (d + D)/2 est compris entre 1/3 et 2/3

− approbation carrière : 1 essai − exploitation :

Los Angeles NF P 18-573 Coefficient Los Angeles -LA < 35 sur échantillon de la classe 10/14

Micro-Deval NF P 18-572 Coefficient micro-Deval en présence d'eau < 30 1 essai de propreté tous les 100 m3 ou par livraison

Aplatissement NF P 18-561 Coefficient d'aplatissement -A ≤ 30 % Propreté superficielle NF P 18-591 Passant au tamis de 0,5 mm < 1,5 %

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

iv) Eau de gâchage pour béton

XP P 18-303 Elle doit satisfaire aux spécifications de la norme NF P 18-303 pour le béton dit "de type A" et à celles du fascicule 65A, article 72.3 du CCTG. Elle doit contenir par litre : − moins de 2 grammes de matière en suspension − moins de 2 grammes de sels dissous Au gré de l’Ingénieur Sa température doit en outre être inférieure à trente-cinq (35) degrés Celsius au moment de son utilisation.

Adjuvant pour béton

AGREMENT : NF EN 480-12; NF EN 934-2 et NF EN 934-6 − L'incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. − L'emploi éventuel d'adjuvant pour la confection des bétons est soumis à l'agrément de l’Ingénieur.

− Si l'adjuvant a fait l'objet d'un agrément par la commission constituée par le Ministère français de l'Équipement et du logement (COPLA), ou par toute autre Commission analogue, l’Entrepreneur doit joindre à sa demande le texte de l'agrément. − Dans tous les cas s'il s'agit d'adjuvant non agréé, et dans le cas où la température de mise en place du béton risque d'avoisiner ou dépasser trente (30) degrés Celsius, s'il s'agit d'adjuvant agréé, on effectue les mesures mentionnées aux articles 4.1 et 4.5 de la circulation n° 6 du 31 janvier 1968 du Ministère français de l'Équipement et du Logement. − Pour cela on effectue les épreuves d'étude du béton décrites dans le présent CCTP pour les quatre (4) bétons suivants : 1. Béton sans adjuvant, 2. Béton normalement dosé en adjuvant (conformément aux prescriptions du fabricant), 3. Béton surdosé en adjuvant, 4. Béton sous-dosé en adjuvant. Les taux de sur et sous dosages sont soumis à l'agrément de l’Ingénieur. RECEPTION Toute livraison d'adjuvants sur chantier donne lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant la date limite au-delà de laquelle ces produits doivent être mis au rebut.

Aciers pour béton armé

Le titre I du fascicule 4 du CCTG est applicable. Il est précisé que :− parmi les aciers à haute adhérence, seuls les aciers de la nuance Fe400 ayant fait l'objet d'une fiche d'identification peuvent être utilisés.

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Matériaux pour assainissement Moellons

Pour maçonnerie NF P 18-573 Provenant de roches dures, propres et non altérés

(LA < 30) Épaisseur 10 cm Queue pour massif : 20 cm

En parement Queue pour parement : 30 cm Pas de saillie ni flache > 3 cm Au gré de l’Ingénieur

Pour gabion d > 10 cm

Gabions Cage En grillage galvanisé Forme parallélépipède rectangle

Tous les 100 à 200 gabions : Contrôle sur 5 cages :

Poids 14 kg/m³ (± 5 %) • de la dimension

Maille Hexagonale et à double torsion • du poids • du diamètre du fil

dimension : 100 x 120 mm (± 5 %) • de la dimension de la maille

Fil Galvanisation très riche sur recuit • de la qualité des fils

Diamètre : 3 mm (± 0,08 mm) Poids : 5 % du poids de gabion

Géotextile Nature Matériau non tissé constitué de fibres de polypropylène et de polyéthylène

Épaisseur NF G 38-012 ≥ 0,9 mm

Au gré de l’IngénieurMasse surfacique NF G 38-013 ≥ 250 g/m² Résistance à traction

NF G 38-014 ≥ 12 Kn/m

Allongement NF G 38-014 ≥ 50 % Résistance à déchirure

NF G 38-015 ≥ 0,30 kN

Perméabilité NF G 38-016 ≥ 25 l/m²/s Porométrie (090) NF G 38-017 ≤ 50 Nm

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Bordures d'îlot éléments préfabriqués

Les éléments T1, T4 préfabriqués sont en béton Q 350 ; la longueur de chaque élément est de 1 m en alignement droit, de 0,50 m en courbe de rayon inférieur à 20 m, et de 0,33 m en courbe de rayon inférieur à 2m. Les essais sont réalisés conformément aux prescriptions de l'article 6 paragraphe 2.3 de l'additif au fascicule 31 du CCTG.

Au gré de l’Ingénieur

Tolérance :

− Sur les dimensions transversales de chaque élément ± 5 % − Sur la longueur de chaque élément ± 1 cm.

Qualité des peintures pour

Les produits utilisés doivent être homologués en application de l'Instruction Interministérielle du 30 octobre 1973

Au gré de l’Ingénieur

marquage au sol

Les récipients contenant les produits en stock ou prêts à l'emploi doivent porter en plus de leur dénomination, leur numéro d'homologation, la date de fabrication et le temps limite de conservation sans brassage.

Signalisation Produits homologués par l'Administration française. Au gré du Représentant du verticale Fournisseur agréé par l’Ingénieur maître d'œuvre

Glissières de Produits homologués par l'Administration française. Au gré du Représentant du sécurité Fournisseur agréé par l’Ingénieur maître d'œuvre

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FASCICULE L - CONTROLE DES TRAVAUX

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Surfaces destinées Densité en place Densitomètre àà être remblayées et teneur en eau membrane NF P 94-050 90%OPM (pour 95% des mesures, avec un minimum de 85%) 1 tous les 1.000 m²

ou GammadensimètreNF P 98-241-1

Portance CBR à 95%OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau

NF P 94-078 CBR (95%OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau)  5 1 tous les 10 000 m²

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 5.000 m²Corps de remblai Densité en place Densitomètre à

et teneur en eau membrane NF P 94-050 90%OPM (pour 95% des mesures, avec un minimum de 90%) 1 tous les 250 m3 ou GammadensimètreNF P 98-241-1

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m3

Densité en place Densitomètre à et teneur en eau membrane NF P 94-050 95%OPM 1 tous les 200 m en quinconceAnalyse granulométrique

NF P 18-560 Passant au tamis de 80 µ 35%Passant au tamis de 2 mm entre 30 et 80 %Dimension maximale des éléments - D (mm) 100

Granulométrie et l’imites Tous les 500 m³ de matériau mis en oeuvre

Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip 25Plate-forme des Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2 000 m3

Terrassements – dernier 0,3 m

Portance CBR à 95%OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau

NF P 94-078 CBR (95%OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau)  10 ou 15 selon la classe de portance

Au gré de l'Ingénieurau moins1 tous les 3 000 m3

Portance à la plaque SNV 670317/A Me>500 kg/cm² pour plus de 90 % des mesures 1 tous les 200 m en quinconceRéglage Nivellement de

précision 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers

(3 points minimum)Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique à chaque profil en travers

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Couche de forme Densité en place Densitomètre Tous les 100 m en quinconceet teneur en eau NF P 94-050 95 % de l'OPMProctor Modifié NF P 94-093 Tous les 2 000 m³Portance CBR NF P 94-078 CBR (95 % OPM, 4 jours d'im.) 20 Tous les 3 000 m³Analyse granulométrique

NF P 18-560 Passant au tamis de 80 µ 35%Passant au tamis de 2 mm entre 30 et 80 %Dimension maximale des éléments - D (mm) 100

Granulométrie et l’imites Tous les 200 m³ de matériau mis en oeuvre

Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip 20Portance à la plaque SNV 670317/A Me>300 kg/cm² pour plus de 90 % des mesures 1 tous les 100 m en quinconceRéglage Nivellement précision + 3 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers (3 points)

Talus en déblai Réglage Nivellement de + 10 cm et - 0 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en traverset en remblai précisionFossés Réglage Nivellement de 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en traversen terre précision

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Analyse granulométrique NF P 18-560 Passant au tamis de 80 µ 5-35&Passant au tamis de 2 mm 28 et 65 %Dimension maximale des éléments - D (mm) 50

Tous les 500 m³ de matériau mis en oeuvre

Limites d’Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip 20

Couche de Densité en place Densitomètre à fondation et teneur en eau membrane NF P 94-050 95%OPM (pour 95% des mesures, avec un minimum de 95 %) 1 tous les 100 m en quinconce

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2 000 m3

Portance CBR à 95%OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau

NF P 94-078 CBR (95%OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 30 1 tous les 3 000 m3

Déflexions Poutre BenkelmanLCPC 1979

Déflexion caractéristique d90 = (m + 1,3) 100/100 mm 1 tous les 25 m en quinconce

Portance à la plaque SNV 670317/A Me>500 kg/cm² pour plus de 90 % des mesures 1 tous les 100 m en quinconce

Réglage Nivellement de précision ± 1 cm par rapport au profil théorique (3 points minimum)

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 2 cm (couche de fondation routes revêtues)

Largeur Chaîne - 0 à + 10 cm par rapport à la largeur théorique à chaque profil en travers

Epaisseur - 2 + 0 cm par rapport à l'épaisseur théorique

Dévers Règle 0,5 %

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Analyse granulométrique NF P 18-560 Passant au tamis de 80 µ : 4 – 20 %Passant au tamis de 2 mm 12 - 50 %Dimension maximale des éléments - D (mm) 50

Tous les 500 m³ de matériau mis en oeuvre

Limites d’Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - Ip 15. Moudle de plasticité f X IP < 500

Couche de Densité en place Densitomètre à

base et teneur en eau membrane NF P 94-050 98%OPM (pour 95% des mesures, avec un minimum de 95 %) 1 tous les 50 m en quinconce

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2 000 m3

Portance CBR à 98%OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau

NF P 94-078 CBR (98%OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 80 1 tous les 3 000 m3

Portance à la plaque SNV 670317/A Me>800 kg/cm² pour plus de 90 % des mesures 1 tous les 100 m en quinconce

Réglage Nivellement de précision ± 1 cm par rapport au profil théorique (3 points minimum)

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 1 cm (couche de fondation routes revêtues)

Largeur Chaîne - 0 à + 10 cm par rapport à la largeur théorique à chaque profil en travers

Epaisseur - 0 à + 3 cm par rapport à l'épaisseur théorique

Dévers Règle 0,5 %

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Imprégnation Dosage du liant Pesée de plaquettes 0,1 kg/m² 1 tous les 250 m

Vérification matériel inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc journalier

Enduit superficiel Vérification matériel Inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, gravillonneurs, etc. au gré du Représentant du maître d'œuvre

Dosage du liant Pesée de plaquettes 0,1 kg/m² 1 tous les 250 m

Adhésivité du liant VIALIT Granulats humides

NF P 98-274-1 > 90% 1 essai chaque 500 t

Température du liant Thermomètre 400/600 : 120 à 140°C - bitume pur 50/70: 150 à 180°C au gré du Représentant du maître d'œuvre

Dosage des granulats Pesée de plaques 10 % quantité prescrite ( 15 % pour valeur isolée) 1 tous les 250 m

Propreté des granulats NF P 18-561 < 1 1 essai chaque 500 t

Granularité NF P 18-560 Conformité au fuseau 1 essai chaque 500 t

Los Angeles NF P 18-573 < 25 1 essai chaque 500 t

Régularité longitudinale

r2 < 0,15 au gré du Représentant du maître d'œuvre

Régularité transversale des granulats

NF P 98-276-1 10 % de la valeur moyenne sur un même profil Au gré du Représentant du maître d'œuvre

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MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Désignation et destination des bétons :Bétons C16/20 : béton de propreté : semelles de fondation non armées, béton de blocage et de remplissage, fossés triangulaireshydrauliques C20/25 : regards, ouvrages de tête d'assainissement, fossés rectangulaires ou trapézoïdaux armés ou non, semelles de fondation armées

C25/30 : béton en élévation, dalles de couverture de fossésC 16/20 Pas de résistance exigée.Epreuve d'étude

Formulation Analyse granulométrique des constituants. Détermination d'une composition pondérale par courbe de référence.

1 série de 3 éprouvettes par gâchée pour Rc 28fcE ≥ 0,85 fcN + CE – C minfcE ≥ 1,1 fcN

fcE moyenne arithmétique de 9 mesures de Rc 28 de la formule proposéefcN = Rc 28 requiseCE résistance à 28 j du ciment utilisé

AffaissementDétermination de la maniabilité optimale (ou maniabilité LCPC) par étude de la variation du rapport sable/gravillon.

Cmin résistance minimale garantie de la classe du ciment

Essai d'affaissement selon NF P 18-451Résistance à la NF P 18-406 R (28 j., sur cylindres) > 20 MPa pour le Q 300(C20/25) 6 cylindres à 7 jours compression R (28 j., sur cylindres) > 25 MPa pour le Q 350 (C25/30) 16 cylindres à 28 jours

R (28 j.s, sur cylindres) > 30 MPa pour le Q 400 (C30/37)Résistance à la rupture par traction

NF P 18-407 R (28 j., sur prismes) > 1,8 MPa pour le Q 300 (C20/25) 6 prismes à 7 jours R (28 j., sur prismes) > 2,1 MPa pour le Q 350 (C25/30) 12 prismes à 28 jours R (28 j., sur prismes) > 2,4 MPa pour le Q 400 (C30/37)

Epreuve de convenance

Résistance à la compression

NF P 18-406 R (7 j.) = 80/100ème des résistances obtenues à 28 jours

14 éprouvettes en compressionet 14 en traction • 4 utilisées à 7 jours• 10 utilisées à 28 jours

Résistance à la rupture par traction

NF P 18-407 Lors de l'épreuve d'étude R (28 jours) = résistance exigée.

Dans le cas de résultats insuffisants, l’Entrepreneur après examen de la centrale et des divers constituants doit produire un nouveau béton de convenance fournissant des résultats satisfaisants, tout bétonnage avec le béton concerné étant interdit.

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CONTROLE DES TRAVAUX

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Épreuve de contrôle

Affaissement NF P 18-451 Entre 80 et 120% de l'affaissement obtenu avec le béton d'étude correspondant (moyenne sur 3 mesures).

3 mesures toutes les heures de bétonnage

Résistance à la compression

NF P 18-406 le lot est réputé conforme à la résistance caractéristique requise, si les deux conditions suivantes sont remplies :(1) fc > fcN + k1

(2) fc,min > fcN - k2

où(1) fc = moyenne arithmétique des résultats(2) fc,min = résistance minimale trouvée dans les résultats considérés fcN = valeur caractéristique requise (soit Fc28)k1 et k2 = grandeur dont les valeurs exprimées en MPa, qui sont données dans le fascicule 65A.

21 éprouvettes par journée de bétonnage ou pour Q<20 m3 : 4 pour l'essai à 3 jours pour l'essai à 7 jours 9 pour l'essai à 28 jours 4 pour l'essai à 90 jours

Résistance à la rupture par traction

NF P 18-407 R (7 jours) = 9/10ème de la résistance à 7 jours du béton de convenanceR (28 jours) = résistance exigée

Au gré de l'Ingénieur

Si les résistances d'un béton de contrôle sont insuffisantes, l'Ingénieur peut prescrire l'arrêt du bétonnage, l'inspection des installations de fabrication et la production d'un nouveau béton de convenance et appliquer les pénalités prévues au CPT article E 2-2.L'Ingénieur peut en outre prescrire toutes les vérifications nécessaires pour apprécier la résistance du béton de l'ouvrage et les mesures de consolidation, réparation ou démolition nécessaires.

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Page 204: Cpt

CONTROLE DES TRAVAUX

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Coffrages Tolérances 5 cm en valeur absolue pour l'implantation, par rapport au piquetage général 4 cm en valeur relative pour l'implantation, entre deux points quelconques des coffrages des

différentes parties d'un même appui. 0,5 cm sur le nivellement de tous points d'un coffrage - 3 mm sur la largeur ou l'épaisseur de tout élément coffré

Armaturespour béton armé

Tolérances de position tolérances d’enrobage = 0tolérance de position 20 mm dans toutes les directions, sauf : 5 mm quand h< 25 cm et de h/50 mm quant h est entre 25

et 100 cm 1 cm pour armatures parallèles dont l’espacement ≤ 10 cm

Au gré de l’Ingénieur

Fouilles pour ouvrages

Densité en place et teneur en eau

DensitomètreNF P 94-050

95 % de l'OPM sur le fond de fouilleTous les 20m

Proctor Modifié NF P 94-093Réglage Nivellement de

précision 3 cm Tous les 5m

Remblais techniques et

Implantation Nivellement de précision

5 cm en nivellement 10 cm en plan

Au moins à chaque profil(3 points minimum)

remblais contigus aux ouvrages d’assainissement et aux ouvrages d’art

Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membraneNF P 94-050

lit de pose et remblai technique dalot  : 95% de l'OPMremblai technique buse béton et métallique : 95 % de l’OPMremblais contigu dalot : 95 % de l'OPMassiette remblai pont : 95 % de l'OPMremblais contigu pont : 95 % de l'OPM

1 toutes les couches

Proctor Modifié NF P 94-093 1 par ouvragePortance CBR NF P 94-078 CBR (95 % OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 30 1 par ouvrage

Matériaux drainant

Densité en place et teneur en eau

DensitomètreNF P 94-050

sable : 94 % de l'OPMballast : indice des vides ≥ 10 %

Dalots cadre Réglage Nivellement de précision

0,5 cm par rapport au profil théorique 5 cm par rapport à l’implantation

A chaque profil en travers

Résistance à la compression

NF P 18-406 R (28 jours) = résistance exigée Au gré de l’Ingénieur

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Page 205: Cpt

CONTROLE DES TRAVAUX

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Caniveaux en béton

Réglage Nivellement de précision

2 cm par rapport au profil théorique A chaque profil en travers

Résistance à la compression

NF P 18-406 R (28 jours) = résistance exigée Au gré de l’Ingénieur

Fossés Réglage Nivellement de précision

5 cm par rapport à l’implantation 2 cm par rapport au profil théorique

à chaque profil en travers

Descentes d'eau Épaisseur respect des plans types Pour chaque descente d'eauFonctionnement écoulement correct à plein débit pendant 10 minutes

Buses béton Réglage 5 cm par rapport à l’implantation 1 cm par rapport au fil d’eau

Buses métalliques Réglage 2 cm de pente sur la longueur+ 5 % de déformation dans le diamètre intérieur/ au théorique

Drains Dimensions Géotextile : respect des spécifications pour les recouvrements Au gré de l’IngénieurPente 1 mm/m

Géotextiles Recouvrement Largeur 0,50m pour un sol de portance moyenne Sur toute la longueurAppareils d’appui Implantation Nivellement de

précision 10 mm pour les côtes en horizontal 2 mm pour la côte en vertical

A chaque appareil

Planéité surface du bossage 1 mm en plan Sur toute la surfaceHorizontalité 1 mm entre les bords extrêmes Sur toute la longueur

Joint de chaussée Alignement + 2 – 0 mm géométrie des éléments par rapport au plan théorique± 2 mm en plan sur 1 m de long

Garde-corps Verticalité < 0,5 cm/hauteur Au gré de l’IngénieurAlignement 1 cm par rapport à la ligne idéale

Pont Dimension entre parements opposés – 0,07 √ d entre 1 cm et 7 cmAplomb défaut d’aplomb = 1/7x √ h cmRectitude sur une arête ma flèche admissible = à la plus grande des 2

valeurs : √ L/20 cm en élévation ou √ L/10 cm en plan et 1 cm

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Page 206: Cpt

CONTROLE DES TRAVAUX

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAISNOM PROCESSUS

Bordures Alignement 1 cm en hauteur par rapport à la ligne idéale 5 cm en plan

Sur toute la longueur

Signalisationverticale

Implantation respect de la distance par rapport au bord de chaussée respect de la hauteur sous panneau respect de l'angle panneau / axe de la route

Au gré de l’Ingénieur

Signalisation Dosage de la peinture Pesée de plaques Dosage > 85 % du dosage préconisé par le fournisseurhorizontale Largeur Chaîne respect de la largeur prévue Au gré de l’Ingénieur

Modules Chaîne respect des longueurs trait / espaceRétroréflexion degré d’usure : note 6 à l’échelle d’usure du LCPC 75

rétroréflexion : R = 150 mld/lux/m²glissance : G = 0,45 SRTcontraste : facteur de luminance L > 0,27

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Page 207: Cpt

FASCICULE M – DEFINITION DES PRIX

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Page 208: Cpt

Préambule :Ce préambule fait partie intégrante du mode d’évaluation des travaux : il est réputé compléter la définition de chaque prix unitaire :

1.     Le montant de chaque prix unitaire rémunère toutes les sujétions pour réaliser les travaux selon les dispositions et la qualité définies par les Conditions Générales et Particulières du Contrat, le Cahier des Prescriptions Techniques (CPT), les plans, le Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G) et les normes.

2.     Aucun prix du Détail Quantitatif et Estimatif chiffré n’est pris en compte s’il se réfère à des quantités prévisionnelles nulles (ce prix est considéré comme « SANS OBJET »). 

3.     Le coût des postes pour lesquels l’Entrepreneur n’a pas indiqué de prix sera considéré comme couvert par d’autres prix indiqués dans le Détail quantitatif et estimatif chiffré.

4.     Le coût complet en accord avec les dispositions du Marché sera inclus dans les postes spécifiés dans le Descriptif des prix et le Détail quantitatif et estimatif chiffrés. Lorsqu’un poste n’est pas spécifié, le coût correspondant sera considéré comme distribué parmi les prix mentionnés pour des postes correspondants des travaux." 

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 000 : INSTALLATION DE CHANTIER

001 Installation générale de chantierLes différents prix forfaitaires définis dans cette rubrique sont valables pour toute la durée du chantier, y compris, s'il y a lieu, en cas de retard.Pour chacun de ces prix les paiements s'effectueront à raison de:- 75% après constatation par l'Ingénieur de la présence sur le chantier en état de fonctionnement de

toutes les installations et de la présentation des plans d’exécution d’une 1ère section de 20 km ;- 25% quand les travaux auront atteint 50% du montant total du marché.

001-A BâtimentsCe prix rémunère forfaitairement les frais de mise en place des installations, l'aménagement de chaque base-vie, en particulier:- l'aménagement et l'entretien des locaux de l’Entrepreneur (Logements, bureau, laboratoire, magasin,

entrepôt, ateliers, aires de stockage, chambres de passage),- la fourniture en eau, électricité, et moyens de communication,- le gardiennage,Ce prix forfaitaire est valable pour toute la durée du chantier, y compris, s'il y a lieu, le retard ou la prolongation des délais.

001-B MatérielCe prix rémunère forfaitairement les frais d'installation de tous les matériels, la centrale de bétonnage, machines, véhicules et engins nécessaires à l'exécution des travaux, hormis l'installation de la centrale de concassage rémunérée séparément par application du prix 001-C. Le prix rémunère également le déplacement total ou partiel de ces installations au cours du chantier, y compris les transferts.

001-C Centrale de concassage Ce prix rémunère au forfait l'installation de la centrale de concassage y compris un pont bascule, le déplacement total ou partiel de son installation au cours du chantier, y compris les transferts.

001-D Centrale de bétonnageCe prix rémunère au forfait l'installation de la centrale de bétonnage y compris un pont bascule, le déplacement total ou partiel de son installation au cours du chantier, y compris les transferts.

002 Aménagement et entretien des voies de déviations

Ce prix rémunère l'aménagement et l'entretien des voies de déviation, chaque fois que l'exécution des travaux l'exige. Ces voies de déviation doivent supporter le trafic de la route et être praticables en tout temps et en permanence jusqu'à la réouverture à la circulation du tronçon concernée de la route du projet.Il comprend notamment :

- l'ouverture de la déviation par débroussaillage du terrain naturel sur une largeur suffisante pour permettre aux voitures de se croiser ;

- le reprofilage et le compactage de la voie de déviation pour permettre une bonne évacuation des eaux de ruissellement ;

- l'apport et la mise en œuvre sur une épaisseur appropriée d'une couche de roulement en sol naturel sélectionnée partout où la portance du sol en place n'est pas suffisante pour supporter le trafic ;

- la maintenance de la voie de déviation en état permanent de fonctionnement, quelles que soient les circonstances ;

- les dépenses récurrentes d'indemnisation éventuelle des propriétaires des terrains occupés par la voie de déviation, ou de déplacement de réseaux etc. ;

- la mise en place et l'entretien des ouvrages d'assainissement ou de franchissement nécessaires sur la voie de déviation ;

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- la mise en place de panneaux de signalisation bien visibles de chaque voie de déviation ;- la prise de toutes les mesures de sécurité nécessaires sur la voie de déviation ;- la réparation des dégâts causés aux propriétés publiques ;- la responsabilité vis-à-vis des tiers pour l'ouverture et la maintenance de la voie de déviation ;- toutes autres sujétions.

Ce prix est payé par kilomètre de tronçon de route concerné par la déviation, indépendamment de la longueur de la voie de déviation considérée et quel que soit le type et la largeur de la chaussée.

003

003-A

Prestations diversesCe prix rémunère le frais relatif à la réalisation des études d’exécution, des notes de calcul, des enquêtes géotechniques et topographiques, de la mise en œuvre du Plan de Assurance qualité et du Plan de protection de l’environnement, aux plan de récolement, épreuve de charge sur les ponts, etc. et de toutes prestations nécessaires pour la réalisation des travaux.

Etudes d’exécution, Topographie et Plans d’exécutionCe prix rémunère les études d’exécution du projet remis par le Maître d’ouvrage nécessaires à l’exécution des travaux et toutes celles relatives à l’organisation du chantier ainsi qu’à la méthodologie que l’Entrepreneur se propose de suivre et au pilotage pour obtenir un phasage optimal des travaux.

Ce prix rémunère aussi les frais des levés topographiques (complémentaires ou de détail) d’établissement et de production des plans d'exécution, les études géotechniques y compris sondages de toutes natures, prélèvement, essais et interprétation, les notes de calcul et les métrés correspondants, les notes descriptives, les programmes de travaux, etc.

Ce prix rémunère aussi la prospection complémentaire des carrières de roches dures ainsi que la prospection complémentaire des gisements pour matériaux meubles pour remblais ou chaussée. Ce prix rémunère aussi l’établissement des plans de récolement conformes à l’exécution des travaux réalisés par l’Entrepreneur.

Ce prix est payé forfaitairement en trois tranches :- 40% après la présentation d’un premier tronçon de vingt (20) kilomètres du projet

d'exécution ;- 40% après la présentation de la totalité du projet d’exécution ;- 20% après la présentation du dossier de récolement terminé.

003-B Plan Assurance Qualité

Ce prix rémunère forfaitairement le contrôle externe exécuté par l’Entrepreneur conformément aux Prescriptions techniques et au Plan d’Assurance de la Qualité. (PAQ) proposé par l’Entrepreneur et approuvé par le Maître d’œuvre. Il comprend notamment :

- l'installation et les frais de fonctionnement du (ou des) laboratoire chargé de réaliser les essais de contrôle, avec les locaux, équipements, matériels et personnel correspondants,

- les frais relatifs aux autres équipes chargées des contrôles externes autres que ceux confiés au laboratoire (responsables qualité, équipes topographiques, ... etc.)

Il ne comprend pas les frais relatifs aux contrôles internes exécutés par les équipes de production elles-mêmes (inclus dans les prix unitaires), ni ceux relatifs au contrôle extérieur exécuté par l'Ingénieur à l’exception de la mise à disposition de ce dernier, des matériels de chantier et équipements nécessaires aux dits contrôles et les frais occasionnés par la mise en place des moyens d’accès aux ouvrages à contrôler.

Ce forfait sera réglé selon le calendrier suivant :- 20% après installation du laboratoire chargé du contrôle externe constatée par le Maître

d'œuvre- 20% à la réception provisoire des travaux- les 60 % restant par mensualités constantes, à partir du mois suivant l’installation du

laboratoire, calculées sur le délai d’exécution initial des travaux.

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004 Locaux et moyens mis à disposition de l’Ingénieur et du Maître d’Ouvrage

Les différents prix de cette rubrique rémunèrent forfaitairement les frais de fourniture, de mise en place et d'entretien des locaux et moyens mis à disposition de la mission de contrôle, en un lieu indiqué par l'Ingénieur.Ces locaux et moyens mis à disposition sont définis dans le CPT.Pour chacun de ces prix, les paiements s'effectueront à raison de:- 75% après constatation par l'Ingénieur de la présence sur le chantier en état de fonctionnement de toutes

les installations- 25% quand les travaux auront atteint 50% du montant total du marché

004-A LaboratoireCe prix rémunère forfaitairement conformément au CPT la mise à disposition d'un laboratoire de 110 m² au moins notamment: - l'équipement de ces locaux en mobiliers - les matières consommables pour le laboratoire- deux bureaux pour le chef laboratoire et l’ingénieur géotechnicien de la MdC.

004-B BureauxCe prix rémunère forfaitairement conformément au CPT, la mise à disposition d'un bâtiment d’environ 200 m2 éclairé climatisé, alimenté en eau, et comprenant :- un bureau de 16 m² pour le chef de Mission de contrôle,- un bureau de 16 m² pour le Maitre d’Ouvrage,- huit bureaux de 12 m² chacun pour l’équipe de la Mission de Contrôle et du Maitre d’Ouvrage,- un bureau de dessin et topographie de 20 m²,- un bureau secrétariat de 10 m²,- une salle de réunion de 20 m²,- 4 WC équipé avec un lavabo chacun et 2 salles équipées avec une douche.- une aire de stationnement couverte pour au moins huit véhicules.

004-C LogementsCe prix rémunère au forfait la mise à disposition de cinq (5) logements de 110 m² au total, et six (6) logements de 80 m² au total pour la Maîtrise d’œuvre et 7 chambres d'au moins 12 m² chacune pour les chauffeurs, équipées conformément au CPS et au CPT

004-D VéhiculesCe prix rémunère au forfait la mise à disposition de deux (2) véhicules Station Wagon et six (7) véhicules double cabine Pick Up, conformément au CPT

005 Repli général du chantier

Ce prix rémunère forfaitairement le repli de la totalité des installations de chantier. Il comprend :- l’enlèvement en fin de chantier de tous les matériels, les matériaux en excédent et la remise

en état des lieux qui ont été occupés par L’Entrepreneur ou qui ont pu être détériorés à l'occasion de l'exécution du chantier,

- le démontage et enlèvement ou la suppression de toutes les installations fixes appartenant à L’Entrepreneur, à l’exclusion des bâtiments revenant à l’Administration,

- le repli de tout le personnel de chantier,- le nettoyage complet de l'aire des installations et du chantier.- le réaménagement, le remodelage et la regerescence de toutes les zones utilisées pendant la

phase de construction de la route (emprunts, carrières, fouilles, pistes de service, déviations), en conformité avec la réglementation en vigueur au Burkina Faso en matière de respect de l’environnement.

- la remise en place de la couche de terre végétale où elle a été enlevée au début des travaux.- le nettoyage complet de l’emprise tout le long de la route.

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Ce prix sera payé forfaitairement après la dernière réception provisoire partielle des travaux et ne pourra être réglé à l’Entrepreneur qu’après :

- constatation par l'Ingénieur du repli total du chantier, du nettoyage et de la remise en état des lieux,

- constatation par l'Ingénieur de la remise formelle au Maître d’œuvre des bâtiments construits dans le cadre du projet,

- réception du dossier de plans conformes à l’exécution établi par l’Entrepreneur (plans de récolement).

Ce prix est payé forfaitairement en deux tranches :- 50% après repliement effectif et complet du chantier ;- 50% après nettoyage complet du chantier, remise en état des carrières et des emprunts.

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 100 : TRAVAUX PREPARATOIRES

101 Déplacements de réseauxCe prix rémunère à la Provision les opérations de déplacement ou d’amenée des réseaux (eau, électricité, téléphone, passage à niveau des voies ferrées, etc.) nécessaires au projet, effectués sur instruction de l’Ingénieur  et conformément aux exigences des normes des concessionnaires de réseaux. Ces dépenses seront préalablement agréées par MCA-BF.

101 A Réseau SONABEL101 B Réseau ONATEL101 C Réseau ONEA101 D Réseau SITARAIL

104 Démolition d’ouvrages divers existantsCe prix rémunère la démolition d’ouvrages existants (assainissement, équipements, etc.) en maçonnerie, en béton armé ou non armé, y compris leurs fondations, et le découpage des aciers.Il comprend:- les fouilles éventuelles,- épuisement et les vidanges préalables nécessaires,- la démolition de l'ouvrage, par tous moyens,- l'extraction, le chargement et le déchargement des gravats et des produits de démolition,- le transport quelle que soit la distance et la mise en dépôt des matériaux de démolition en un lieu agréé

par l'Ingénieur,- le comblement des puits et fossés,- le remblaiement et le compactage des fouilles nécessaires pour la démolition des fondations.- la démolition des ouvrages de tête des buses métalliques en amont et en aval ainsi que celle du radier;

L'attention de L’Entrepreneur est attirée sur le soin qu'il doit apporter à cette démolition, afin de ne pas détériorer les produits de démolition récupérables par MCA-BF.Ce prix s'applique au mètre cube (m3).

105 Démolition des biens divers dans le cadre du PARCe prix rémunère la démolition des biens existantes dans l’emprise de la route, identifiée pendant la mise en œuvre du Plan de action de réinstallation, en banco, en maçonnerie, en béton armé ou non armé, y compris leurs fondations et le découpage des aciers etc.Il comprend:- les fouilles éventuelles,- épuisement et les vidanges préalables nécessaires,- la démolition de l'ouvrage, par tous moyens,- l'extraction, le chargement et le déchargement des gravats et des produits de démolition,- le transport quelle que soit la distance et la mise en dépôt des matériaux de démolition en un lieu agréé

par l'Ingénieur,- le comblement des puits et fossés,- le remblaiement et le compactage des fouilles nécessaires pour la démolition des fondations.L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le soin qu'il doit apporter à cette démolition, afin de ne pas détériorer les produits de démolition récupérables par le Maître d’Ouvrage.Ce prix s'applique au mètre cube (m3).

106 Abattage et enlèvement des gros arbresCe prix rémunère à l'unité, la coupe, la découpe et l'enlèvement hors de l'emprise de tous les débris végétaux, des arbres, dont la circonférence, à 1.50m du sol, est supérieure à 100 cm. Les arbres concernés feront l'objet d'une désignation conjointe préalable de l'Ingénieur et du représentant de L’Entrepreneur.Il comprend :

- le dessouchage sur toute la largeur de l’assiette des terrassements,- le débitage des troncs en tronçon d’une longueur inférieure à deux mètres (2,00m

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- le ramassage, l’évacuation, la mise en dépôt hors de l’emprise en un lieu agréé par l'Ingénieur, quelle que soit la distance, de tous les produits (débris végétaux, arbustes, arbres, bordures, panneaux, etc.),

- le remblaiement des excavations après dessouchage jusqu’au niveau du terrain décapé dans les zones de remblai, l’égalisation du terrain,

- et toutes sujétionsCe prix s’applique à l’unité (U).

107 Enlèvement des panneaux de signalisation, des bornes et de balises existantsCe prix rémunère l’enlèvement des panneaux existantsIl comprend :- l'enlèvement - le transport et le stockage pour l’éventuelle réutilisation en un lieu agréé par l'Ingénieur- toutes les sujétionsCe prix s'applique à l'unité (u) de panneau, borne ou balise démontée.

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 200 : TERRASSEMENTS

201 Décapage de la terre végétale, nettoyage du terrain Ce prix rémunère au mètre carré (m²) de surface effective, mesurée en projection horizontale, le décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne de 20 cm exécuté à l'intérieur de l'assiette de la route y compris accotements et les talus. Compte tenu de la faible végétation et de la faible épaisseur de terre végétale, les limites ci-dessus sont à adapter à l'existant.

Il comprend notamment :- la récupération de la terre végétale, son chargement, son transport, quelle que soit la distance, son

déchargement, sa mise en dépôt, provisoire ou définitive, dans un lieu agréé par l'Ingénieur,- toutes les sujétions afférentes à un décapage du terrain ;- le défrichement, l'arrachage des herbes, broussailles et haies, - l'abattage d'arbustes et d'arbres dont la circonférence mesurée à 1,50 (un et demi) mètre du sol est

inférieure ou égale à 1,00 (un) mètre,- le débitage de ces arbustes et arbres,- la destruction des termitières et leur purge, conformément au CPT, sur une profondeur appropriée

selon les instructions de l’ingénieur,- le ramassage, l'enlèvement, le transport, l'évacuation, la mise en dépôt hors de l'emprise, en un lieu

agréé par l'Ingénieur, quelle que soit la distance, des racines, souches, troncs, branches, gravats, carcasses, épaves, détritus, ordures,

- le remblaiement et le compactage des trous à l'emplacement des souches et termitières.

Il ne comprend pas la fourniture des matériaux de remblais pour la reconstruction de l’assiette qui sera rémunérée par application du prix 205 et 206. Ce prix s'applique au mètre carré (m²) de surface décapée, mesuré par métré contradictoire.

202 PurgesCe prix rémunère au mètre cube (m³) en place l'enlèvement des terres de mauvaise qualité d’un volume n’excédant pas 500 m3 par tous les moyens manuels ou mécaniques.Il comprend notamment l'extraction des matériaux, leur chargement, leur transport, quelle que soit la distance, leur déchargement, la mise en dépôt en un lieu agréé par l'Ingénieur, et toutes les sujétions de travail sur des faibles quantités. Il comprend le détournement des eaux ou le pompage pour travail à sec. L’exécution des purges d’une quantité supérieure à 500 m3 sera payée selon le prix 203. La compensation du remblai de bonne qualité sera rémunérée par l'application des prix n° 205 et 206. Ce prix s'applique au mètre cube (m3) en place, mesuré par métré contradictoire.

203 Déblais mis en dépôtCe prix rémunère l'exécution de déblais sur l'emprise du projet, à l'exception des fouilles pour ouvrages et des fossés situés à l'extérieur des déblais et ceux définis au prix 204.Il comprend l'extraction, le chargement, le réglage des fonds de déblais, le compactage à 95% de I'OPM sur 0,20 m d'épaisseur et le réglage des talus, le transport et la mise en dépôt.Pour chaque masse de déblai provenant du même lieu d'extraction et destinée à la même aire de dépôt, la distance de transport sera prise égale à la distance mesurée directement entre le barycentre de la zone de déblais et le barycentre de l'aire de dépôt en suivant le chemin le plus court.Il comprend aussi la dépose éventuelle des bordures existantes.Ce prix ne s'applique pas aux purges définies aux prix 202.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) calculé géométriquement à partir des profils en travers réalisés et des longueurs déblayées, avec comme valeur maximale celle obtenue à partir des profils types.

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204 Déblai rocheux mis en dépôt

 Ce prix rémunère au mètre cube (m³) en place l'extraction de déblais rocheux nécessitant l'emploi d'explosifs, conformément au CPT.

 

Par définition, les déblais rocheux nécessitant l'emploi d'explosif, de compresseur ou de brise-roche hydraulique, sont des déblais qui ne sont pas défonçables par un tracteur à chenilles d'une puissance de 280 chevaux, au moins, équipé d'une défonceuse à une (1) dent.

 Ce prix comprend notamment, en plus des opérations nécessaires pour un déblai courant, meuble ou défonçable:

 - toutes les opérations nécessaires à l'extraction des déblais rocheux par explosif: amenée et repli du matériel, forages, fourniture de l'explosif, abattage, tri des matériaux,

  - le pétardage des blocs,  - la réalisation des fossés de déblais,  - toutes les sujétions relatives à la sécurité,  - le réglage et la finition de l'arase par mise en œuvre d'une couche de réglage,  - le remblaiement des hors-profils avec des matériaux sélectionnés,

 - le remplacement de l'explosif par le compresseur et le marteau pneumatique ou le brise-roche hydraulique, ou choix de L’Entrepreneur;

  - pour les matériaux non réutilisés à remblai sur les prescriptions de l'Ingénieur;

 Ce prix s'applique quels que soient la profondeur, la largeur, la situation et le profil en travers des déblais, pour tous déblais nécessitant l'emploi d'explosifs.

  Les blocs rocheux isolés ne sont pas considérés comme déblais rocheux.

 

Les volumes pris en compte résultent de la comparaison des profils et des plans cotés levés contradictoirement avant et après exécution des travaux, et pris en attachement. Le profil levé après exécution correspond au maximum à la ligne théorique définie aux plans d'exécution.

 

 Ce prix s’applique au mètre cube en place nécessitant l'emploi d'explosifs. La mise en dépôt définitif pour les matériaux non réutilisables en remblai se fera sur les préscriptions de l'Ingénieur.

 

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Page 217: Cpt

N°Prix

Définition des prix

205 Remblais provenant d'empruntsCe prix rémunère au mètre cube (m³) mis en œuvre les remblais méthodiquement compactés provenant d'emprunts, conformément au CPT.Ce prix comprend notamment les opérations suivantes: œuvre- les piquets,- les travaux de débroussaillement, de décapage et de découverte des emprunts, ainsi que les

chemins d'accès,- l'extraction des matériaux d'emprunts, le chargement, le transport à pied d'œuvre quelque soit la

distance, le chargement et le déchargement des matériaux d'emprunt, le stockage et la reprise sur stock éventuel,

- le épandage des matériaux par couches successives compatibles avec la nature des matériaux et les moyens de compactage,

- l'arrosage ou l'aération en vu d'obtenir la teneur en eau requise,- le compactage conformément aux prescriptions du CPT,- la finition de l'arase, des pentes de talus et des risbermes, y compris réglage et compactage

complémentaire,- l'enlèvement des terres excédentaires des talus de remblais,- la protection de l'arase et des talus contre les eaux de ruissellement et notamment l'exécution des

bourrelets et des banquettes provisoires, les descentes d'eau et les fossés provisoires,- les sujétions et conséquences résultant de la présence des eaux souterraines ou superficielles,- les frais éventuels d'épuisement des eaux et d'étanchement, afin d'assainir la surface de travail,- les opérations de contrôle de laboratoire et de réception, conformément aux prescriptions du CPT,

et du P.A.Q. de L’Entrepreneur, approuvé par l'Ingénieur,- toutes les sujétions résultant du travail en petite largeur et du travail éventuel sous circulation, ainsi

que toutes sujétions.Le réaménagement des emprunts en fin d'exploitation, conformément au P.P.E.S. approuvé par l'Ingénieur, est rémunéré séparément par application du prix n° 701.Ce prix s'applique aux remblais d'emprunts, quels que soient la nature, la situation, le profil en travers, et la largeur de travail.Il s'applique aussi notamment aux matériaux de remblais exécutés:- en remplacement des terres de mauvaise tenue,- en substitution des matériaux impropres arasés (sur profondeur de déblais),- en comblement des termitières, caves, fossés, puits, fossés, etc.,- les volumes seront ceux résultants de la comparaison des profils et des plans cotés levés

contradictoirement avant et après exécution des travaux pris en attachement. Il est précisé que les profils levés avant exécution de la route, seront les profils après décapage. Le profil levé après exécution correspond à la ligne théorique définie aux plans d'exécution approuvés par l'Ingénieur.

Ce prix s'applique au mètre cube (m3) de remblai mis en œuvre.

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Page 218: Cpt

N°Prix

Définition des prix

206 Remblai provenant de déblai

Ce prix rémunère au mètre cube (m³) mis en œuvre les remblais méthodiquement compactés provenant de déblais, conformément au CPT.Ce prix comprend notamment les opérations suivantes:- la reconnaissance géotechnique préalable des buttes de déblais,- les piquetages complémentaires et notamment l'implantation de gabarits intermédiaires, ainsi que le suivi géométrique des talus de déblais,- l'extraction des matériaux, y compris le défonçage éventuel, quelle que soit la largeur de travail,- le chargement, le transport

à pied d’œuvre, quelle que soit la distance, le déchargement des matériaux provenant de déblai (mis en dépôt provisoire ou non), le stockage et la reprise sur stock éventuels,- le réglage et la purge des talus de déblais,- la finition de l'arase de déblai, y compris réglage et compactage- la protection contre les eaux de toute nature, y compris l'exécution et l'entretien des captages, fossés et descentes d'eau provisoires,- les frais éventuels d'épuisement des eaux et d'étanchement pour les purges sous remblais, afin d'assainir la surface de travail,- les sujétions et conséquences résultant de la présence des eaux souterraines ou superficielles,- la réalisation des fossés non revêtus que qu'en soit le type et la nature (fossés de déblais),- la réalisation d'arrondis de crêtes de talus de déblais, conformément au CPT,- le épandage des matériaux par couches successives, compatibles avec la nature des matériaux et les moyens de compactage,- l'arrosage ou l'aération en vue d'obtenir la teneur en eau requise,- le compactage conformément aux prescriptions du CPT,- la finition de l'arase, soit en déblai soit en remblai, des fossés latéraux, des pentes des talus, des risbermes, y compris le réglage et le compactage complémentaires,- le réglage et la finition de l'arase des terrassements et talus,- l'enlèvement des terres excédentaires des talus de remblai,- la protection des arases et des talus contre les eaux de ruissellement et notamment l'exécution des bourrelets ou banquettes provisoires, les descentes d'eau et les fossés provisoires,- les opérations de contrôle de laboratoire et de réception approuvé par l'Ingénieur,- toutes les sujétions résultant du travail en petite largeur et du travail éventuel sous circulation,- et toutes sujétions.Sont considérés comme fossés de déblais les fossés non revêtues dont le fil d'eau est situé à plus de 0,50 mètre sous le niveau du terrain naturel.Ce prix s'applique aux remblais provenant de déblais, quels que soient la nature, la situation, le profil en travers, et la largeur de travail.Il s'applique aussi aux matériaux de remblais exécutés:- en remplacement des terres de mauvaise tenue,- en substitution des matériaux impropres d'arase (surprofondeurs de déblais),- en comblement des termitières, caves, fosses, puits, fossés, etc.,Les volumes résultent de la comparaison des profils et des plans cotés levés contradictoirement avant et après exécution des travaux pris en attachement. Il est précisé que les profils levés avant exécution de la route seront les profils après décapage. Le profil levé après exécution correspond à la ligne théorique définie aux plans d'exécution approuvés par l'Ingénieur.Ce prix s'applique au mètre cube (m3) de remblai mis en œuvre.

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N°Prix

Définition des prix

207 Exécution des redans Ce prix rémunère au mètre cube (m³) l'exécution des redans pour l'élargissement du remblais existants selon les plans-types et les instructions de l’Ingénieur.Ce prix comprend notamment les opérations suivantes:les travaux de débroussaillement et de décapage- l’exécution des redans nécessaires avec un ‘hauteur max de 0,6 m

- le chargement, transport sur toute distance et mise au dépôt des matériaux enlevés;- la fourniture et mise en œuvre des matériaux pour la reconstruction du remblai, sera rémunéré par l'application des prix 205 et 206 ;- toutes les sujétions dépendant de l'exécution des déblais de faibles quantités sur de petites largeurs en présence de circulation;- toutes les autres sujétions.Ce prix s'applique au mètre cube (m3) exécuté, indépendamment de la profondeur d'enlèvement de la végétation, de la profondeur et de la largeur du redan, des conditions du profil en travers de la plate-forme.

209 Fourniture et pose de géotextileCe prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre de géotextiles non tissés, d'une masse minimale de 280 g/m², très perméables, déformables, non évolutifs et non destructibles par des matériaux en contact, conformément aux spécifications de l'Article C8 du CPT et aux plans d'exécution, aux emplacements indiqués par l'Ingénieur. Il comprend toutes sujétions pour la mise en place du géotextile sur un terrain secCe prix comprend la fourniture à pied d’œuvre et la mis en œuvre.Ce prix s'applique au mètre carré (m²) de surface couverte, sans tenir compte des recouvrements ou chutes.

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 300 : CHAUSSEE

301 Couche de formeCe prix rémunère au mètre cube (m³) mis en œuvre la fourniture et la construction de la couche de forme, conformément au CPT.Ce prix comprend notamment:- tous travaux préparatoires des zones d'emprunt, déforestage, découverte, etc.,- l'extraction et la sélection des matériaux conformes aux prescriptions du CPT, dans les déblais, dans

des emprunts ou dans des carrières,- le chargement, le transport quelle jusqu’à une distance de 5000 m, le déchargement,- le décaissement éventuel de l'arase sur l'épaisseur nécessaire à l'enlèvement de tous les matériaux de

portance insuffisante - cette épaisseur sera dans chaque cas définie par l'Ingénieur, conjointement avec l’Entrepreneur, le chargement, l'évacuation à toute distance,

- le répandage des matériaux par couche d'épaisseur compatible avec la nature des matériaux et les moyens de compactage,

- l'arrosage ou l'aération en vue d'obtenir la teneur en eau requise,- le compactage à 95% de l'O.P.M., conformément aux prescriptions du CPT, y compris les planches

d'essai préalables,- le réglage et la finition de la plate-forme et des talus,- toutes sujétions de mise en œuvre indiquées pour l'exécution des remblais au prix n° 204 et .de mise

en œuvre de faibles quantités, ou en faible largeur.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) calculé géométriquement à partir des profils en travers et des

longueurs réalisées, avec comme valeur maximale celle obtenue à partir des dimensions des profils en travers types.

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 300 : CHAUSSEE

302 Scarification et remise en forme de la chaussée existanteCe prix rémunère la scarification et mise en forme de la chaussée existante pour la construction de la couche de fondation et base. Ce prix s'applique au mètre carré en section courante conformément aux instructions reçues de l'Ingénieur.Ce prix rémunère notamment les opérations suivantes:- scarification de la couche de roulement actuelle sur toute sa largeur;- remise en état de la surface de la chaussée avec éventuel apport de matériau de reconstitution;- réglage et finition de la couche de roulement (nouvelle plate-forme) à la côte définitive pour la mise

en œuvre de la couche de fondation et selon le dévers requis, ainsi que des opérations topographiques;

- toutes sujétions dépendant de la mise en œuvre de faibles quantités sur de petites largeurs (accotements, trottoirs, carrefours, etc.);

- toutes opérations nécessaires pour obtenir les profils indiqués sur les plans d'exécution;- tous frais d'études, de contrôle de fabrication et de mise en œuvre à la charge de L’Entrepreneur;- humidification des surfaces scarifiées et éventuellement rechargées;- compactage à 95% de l'OPM;- entretien de l'arase de la plate-forme mise en forme jusqu'à la mise en œuvre de la nouvelle couche

de fondation;- et toutes sujétions.Ce prix s'applique au mètre carré (m²) de chaussée mesurée en contradictoire.

303 Couche de fondation en graves latéritiques Ce prix rémunère la réalisation de la couche de fondation conformément au CPT- tous travaux préparatoires des zones d'emprunt, déforestage, découverte, etc.,- l'extraction et la sélection des matériaux conformes et aux prescriptions du CPT,- le chargement et le déchargement,- le répandage des matériaux par couche d'épaisseur compatible avec la nature des matériaux et les

moyens de compactage,- l'arrosage ou l'aération en vue d'obtenir la teneur en eau requise,- le compactage à 95% de l'O.P.M., conformément aux prescriptions du CPT, y compris les planches

d'essai préalables,- le réglage et la finition de la plate-forme et des talus,- Le transport jusqu’à la distance de 5 000 m ;- toutes sujétions de mise en œuvre et d’exécution suivant les prescriptions du CPT, aussi pour la mise

en œuvre de faibles quantités, ou en faible largeur.Le transport de graveleux latéritiques au-delà de 5 000 m est rémunéré séparément par application du prix 304.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) calculé géométriquement à partir des profils en travers et des longueurs réalisées, avec comme valeur maximale celle obtenue à partir des dimensions des profils en travers types.

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Page 222: Cpt

N°Prix

Définition des prix

304 Couche de base en graves latéritiques Ce prix rémunère la réalisation de la couche de base conformément au CPT- tous travaux préparatoires des zones d'emprunt, déforestage, découverte, etc.,- l'extraction et la sélection des matériaux conformes et aux prescriptions du CPT,- le chargement et le déchargement,- le répandage des matériaux par couche d'épaisseur compatible avec la nature des matériaux et les

moyens de compactage,- l'arrosage ou l'aération en vue d'obtenir la teneur en eau requise,- le compactage à 98% de l'O.P.M., conformément aux prescriptions du CPT, y compris les planches

d'essai préalables,- le réglage et la finition de la plate-forme et des talus,- Le transport jusqu’à la distance de 5 000 m ;- toutes sujétions de mise en œuvre et d’exécution suivant les prescriptions du CPT, aussi pour la mise

en œuvre de faibles quantités, ou en faible largeur.Le transport de graveleux latéritiques au-delà de 5 000 m est rémunéré séparément par application du prix 305.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) calculé géométriquement à partir des profils en travers et des longueurs réalisées, avec comme valeur maximale celle obtenue à partir des dimensions des profils en travers types.

305 Plus value aux prix 301, 303 et 304 pour transport des matériaux au-delà de 5 000 mètresCe prix rémunère le transport de graveleux latéritiques pour couche de base, couche de fondation et couche de forme approvisionnées au delà de 5000 m.La distance de transport, au-delà de 5 000 m, est prise égale à la distance mesurée directement entre le barycentre de la zone d’emprunt et le barycentre du chantier d'exécution de la couche concernée en suivant le chemin le plus court et arrondie à l'hectomètre inférieur.Le volume à prendre en compte est celui défini par le Prix 301, 303 et 304. Ces prix s'appliquent au mètre cube kilométrique (m³ x km) de matériau mis en place.

306 Fourniture et mise en œuvre du bitume pour imprégnation (cut back 0/1) Ce prix rémunère à la tonne l'exécution d'une couche d'imprégnation au bitume fluidifié 0/1, conformément au CPT.Ce prix comprend notamment :- le nettoyage et/ou le balayage préalable au moyen d'un balai mécanique des surfaces à imprégner,- la fourniture, le chargement, le transport au lieu et mise en œuvre du bitume fluidifié, quelle que soit la

distance, et le déchargement,- le chauffage du bitume fluidifié et la mise en œuvre, le répandage conformément au CPT,- le sablage, y compris fourniture, transport, épandage du sable,- la réalisation des planches d'essais,- les contrôles intérieurs de L’Entrepreneur, prévus dans son P.A.Q. approuvé par l'Ingénieur,- et toutes sujétions.Ce prix s'applique à la tonne de bitume

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N°Prix

Définition des prix

307 Revêtement monocoucheCe prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre des matériaux pour la réalisation d'un enduit superficiel monocouche conformément aux Prescriptions techniques.

Ce prix comprend notamment :- les sujétions d'exploitation des carrières et des installations de concassage pour la fourniture des

granulats,- le nettoyage et/ou le balayage préalable des surfaces à revêtir,- la fourniture du liant à pied d’œuvre, bitume fluidifié ou éventuellement émulsion de bitume, y

compris le chargement , le transport à  pied d’œuvre quelle que soit la distance, le déchargement et le stockage, le maintien de la température du bitume fluidifié,

- la fourniture de granulats (3/8), y compris le lavage éventuel, le chargement, de déchargement et le stockage,

- le répandage selon les dosages prescrits aux Prescriptions techniques et le compactage,- le balayage du rejet sur indication du Maître d’œuvre, et la mise en dépôt des gravillons rejetés,- la réalisation des planches d'essais,

Ce prix s'applique au mètre carré (m²) mis en œuvre aux dosages prescrits, dans la limite de la surface obtenue à partir des profils en travers types.

308 Revêtement bicoucheCe prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre des matériaux pour la réalisation d'un enduit superficiel bicouche conformément aux dosages et aux Prescriptions techniques.

Ce prix comprend notamment :- les sujétions d'exploitation des carrières et des installations de concassage pour la fourniture des

granulats,- le nettoyage et/ou le balayage préalable des surfaces à revêtir,- la fourniture du liant à pied d’œuvre, bitume fluidifié ou éventuellement émulsion de bitume, y

compris le chargement, le transport à pied d’œuvre quelle que soit la distance, le déchargement et le stockage,

- la fourniture des deux classes granulaires (8/16 et 3/8) de gravillons, y compris le lavage éventuel, le chargement, de déchargement et le stockage,

- le maintien de la température du bitume fluidifié et des gravillons,- le répandage selon les dosages prescrits aux Prescriptions techniques et le compactage,- le balayage du rejet sur indication du Maître d’œuvre, et la mise en dépôt des gravillons rejetés,- la réalisation des planches d'essais, tous les frais d'étude, de contrôle de fabrication et de mise en

œuvre définis aux Prescriptions techniques, et dans le P.A.Q. de L’Entrepreneur approuvé par le Maître d’œuvre,

- toutes sujétions de mise en œuvre en faible largeur, en courbe, en rampe, dans les carrefours,Ce prix s'applique au mètre carré (m²) de surface traitée.

309 Aménagement de trottoirs en pavésCe prix rémunère, au mètre carré (m2) mis en œuvre :

- la fourniture et le transport, quelle que soit la distance, du pavé autobloquant d'épaisseur 6 cm et le sable pour lit de pose,

- la préparation de l'assise,- la confection d'un lit de sable d'épaisseur 5 cm,- la pose et le compactage des pavés,- le remplissage de joints conformément aux spécifications du C.P.T- et toutes sujétions de mise en œuvre.

Ce prix s'applique au mètre carré (m²) de trottoirs pavés aménagés.

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 400 : OUVRAGES DE DRAINAGE (PONTS ET DALOTS)

401 Fouilles pour ouvrage Ce prix rémunère les fouilles ou les tranchées pour ouvrages en terrain meuble ou compact.Il comprend l'extraction des matériaux, leur chargement et évacuation en un lieu de dépôt agrée par l'Ingénieur, quelle que soit la distance, les opérations éventuelles d'épuisement, pompage, blindage, curage, et toutes sujétions particulières d'exécution.Il comprend le détournement des eaux ou le pompage pour travail à sec.

Il s'applique dans les zones en remblai jusqu'au niveau du terrain naturel ou existant après décapage éventuel de la terre végétale et dans les zones en déblai jusqu'au niveau du fond de déblai.Ce prix s'applique au mètre cube (m³), calculé géométriquement à partir de la profondeur moyenne de fouille réalisée, dans les limites prescrites par l'Ingénieur, jusqu'à un plan vertical fictif passant en moyenne à 0,50 mètre de la limite extérieure du remblai technique de l'ouvrage, et en considérant le produit de la longueur réalisée par la largeur fixée par l'Ingénieur.

402 Fouilles pour ouvrage en terrain rocheuxCe prix rémunère au mètre cube (m³) en place la réalisation de fouille pour ouvrage ou pour chenal exutoire, en terrain rocheux nécessitant l'emploi d'explosif, conformément au CPT.Par définition, les terrains rocheux nécessitant l'emploi d'explosif, de compresseur ou de brise-roche sont les terrains qui ne sont pas défonçables par un tracteur à chenilles d'un puissance de 280 cv, au moins, équipé d'une défonceuse à une (1) dent.Ce prix comprend notamment, en plus des opérations nécessaires pour une fouille courante, en terrain meuble ou compact:

- toutes les opérations nécessaires à l'extraction des terrains rocheux par explosif: amenée et repli du matériel, foration, fourniture de l'explosif, abattage, tri des matériaux,

- le pétardage des blocs,- toutes les sujétions relatives à la sécurité,- le remplacement de l'explosif par le compresseur et le marteau pneumatique ou le brise-roche

hydraulique, au choix de L’Entrepreneur.Il comprend le détournement des eaux ou le pompage pour travail à sec. Ce prix s'applique quels que soient la profondeur, la largeur, la situation et le profil en travers des fouilles pour ouvrages, pour toutes les fouilles nécessitant l'emploi d'explosif.Les blocs rocheux isolés ne sont pas considérés comme terrain rocheux.Ce prix s'applique au mètre cube (m³), calculé géométriquement à partir de la profondeur moyenne de fouille réalisée, dans les limites prescrites par l'Ingénieur, et dans le cas d'un ouvrage d'art, jusqu'à un plan vertical fictif passant en moyenne à 0,50 mètre de la limite extérieure du remblai technique de l'ouvrage, et en considérant le produit de la longueur réalisée par la largeur fixée par l'Ingénieur.

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N°Prix

Définition des prix

403 Remblaiement des fouilles Ce prix rémunère le remblaiement en matériaux sélectionnés des fouilles ou des tranchées conformément aux prescriptions du CPT.Il comprend la fourniture des matériaux provenant de fouilles ou d'emprunts, y compris l'extraction, le chargement, le transport, quelle que soit la distance, l'élimination des éléments impropres, le répandage, l'arrosage éventuel et le compactage soigné à 95% de l'O.P.M., par couches successives de 0,30 mètre au plus.Il s'applique au remblaiement des fouilles ou des tranchées, pour le remblai contigu aux ouvrages (buses, dalots, ponts), complémentaire au remblai technique.La substitution de sols compressibles éventuellement nécessaire est rémunérée séparément par l'application du prix n° 202.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) réalisé, calculé géométriquement par différence entre le volume de fouille défini au prix n° 401 et 402 et le volume de béton, maçonnerie ou canalisation, vides exclus, lit de pose et remblai technique mis en place.

404 Remblais contigusCe prix rémunère, au mètre cube (m3), l’exécution de remblais contigus aux ouvrages au moyen de matériaux bien spécifiques, exécutés dans le cadre des terrassements généraux suivant les prescriptions du CPT.Les travaux comprennent :- la reprise sur dépôt provisoire, le transport- la mise en œuvre par couches- l’arrosage éventuel, le compactage et le réglage final des remblais- toutes les sujétions relatives aux travaux précédentsLe prix s’applique au mètre cube mis en place.Le volume de remblai est délimité par :- sur la partie supérieure : la face supérieure du remblai- sur la partie inférieure : la face du terrain décapé ou purgé- latéralement : un profil en travers sur l’axe de la voie à dix (10) m de l’extrémité de l’ouvrage

405 Béton C16/20Ce prix rémunère la fourniture sur le lieu d’emploi et la mise en œuvre d'un béton de propreté C16/20, dosé à 200 kg de ciment par mètre cube de béton, de 0,10 mètres d'épaisseur minimale, suivant les dispositions du CPT, conformément aux plans types correspondants.Il comprend le réglage et le compactage à 95% de l'O.P.M. du fond de fouille, le serrage (damage, etc.) et le lissage du béton.Ce prix s'applique au mètre cube (m³), mesuré sur les plans d'exécution pour le béton de classe C16/20.

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N°Prix

Définition des prix

406 Béton C20/25 Ce prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre de béton C20/25, dosé au minimum à 300 kg de ciment par mètre cube de béton, pour béton non armé suivant les spécifications du CPT.Il comprend le coffrage, la fourniture des granulats et du ciment sur le lieu d'emploi, les échafaudages, le malaxage, la mise en place (goulotte, benne, etc.), le serrage (damage, vibration, etc.), l'utilisation d'adjuvants si elle est demandée par l'Ingénieur, la cure, les ragréages éventuels.Les armatures sont rémunérés séparément par l'application du prix n° 408Il s'applique au mètre cube (m³) mesuré sur les plans d'exécution pour le béton de classe 20/25

407 Béton C25/30 Ce prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre de béton C25/30, dosé au minimum à 350 kg de ciment par mètre cube de béton, pour béton armé suivant les spécifications du CPT.Il comprend le coffrage, la fourniture des granulats et du ciment sur le lieu d'emploi, les échafaudages, le malaxage, la mise en place (goulotte, benne, etc.), le serrage (damage, vibration, etc.), l'utilisation d'adjuvants si elle est demandée par l'Ingénieur, la cure, les ragréages éventuels. Pour le béton mis en œuvre pour la réalisation des pieux, un tube plongeur est requis.Les armatures sont rémunérées séparément par l'application du prix n° 408Il s'applique au mètre cube (m³) mesuré sur les plans d'exécution pour le béton de classe C25/30

408 Béton C30/37Ce prix rémunère la fourniture et la mise en œuvre de béton C30/37, dosé au minimum à 380 kg de ciment par mètre cube de béton, pour béton armé suivant les spécifications du CPT.Il comprend le coffrage, la fourniture des granulats et du ciment sur le lieu d'emploi, les échafaudages, le malaxage, la mise en place (goulotte, benne, etc.), le serrage (damage, vibration, etc.), l'utilisation d'adjuvants si elle est demandée par l'Ingénieur, la cure, les ragréages éventuels. Pour le béton mis en œuvre pour la réalisation des pieux, un tube plongeur est requis.Les armatures sont rémunérées séparément par l'application du prix n° 409Il s'applique au mètre cube (m³) mesuré sur les plans d'exécution pour le béton de classe C30/37

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N°Prix

Définition des prix

409 Armatures en acier à haute adhérenceCe prix rémunère la fourniture sur le lieu d’emploi, le façonnage des aciers à haute adhérence pour béton armé des ouvrages du pont suivant les prescriptions du CPT.Il comprend les ligatures, les cales d'espacement entre les armatures et toutes les sujétions de stockage et de préparation.Ce prix s'applique au kilogramme (kg) déterminé par métré (masse volumique d = 7,85). Seuls sont pris en compte les recouvrements indiqués sur les plans de ferraillage approuvés par l'Ingénieur, les ligatures, les chutes et les barres de montage ne sont pas comptées.

410

410aa410ab

Dalot en béton armé y compris les deux têtesCe prix rémunère la réalisation des dalots courants en béton armé, y compris les deux têtes, selon les plans types.Il comprend :

- les opérations topographiques et d’implantation, la préparation du terrain,- les fouilles nécessaires à la construction de l’ouvrage, leur éventuel blindage et

l’épuisement des eaux si nécessaire, l’évacuation des matériaux de déblai sur toutes distances, le réglage du fond de fouille et des parois le compactage de l’assise à 90% de l’OPM,

- la démolition et l’enlèvement de l’ouvrage hydraulique existant éventuel,- la fourniture, le transport à pied d’œuvre de tous les matériaux et matériels nécessaires,- la mise en place d’une fondation en matériaux graveleux sous le béton de propreté,- la fabrication et la mise en œuvre de béton de propreté,- la mise en place des coffrages, la fourniture et la pose du ferraillage, la fabrication et la

mise en œuvre du béton B30, le serrage, le lissage et les ragréages éventuels suivant les prescriptions du fournisseur (y compris les calages, les étaiements éventuels),

- la fabrication, le transport sur toutes distances jusqu’au lieu de mise en œuvre des éléments de dalot et des têtes (si préfabrication), ou l’exécution sur place de l’ouvrage, sa vérification, l’exécution des joints (si préfabrication des éléments), la préparation des parties devant recevoir les têtes d’ouvrage et le badigeonnage des parties de l’ouvrage en contact avec les terres,

- la fourniture et la mise en œuvre de matériaux pour l’exécution du remblai contigu par couches de 20 cm compactées à 95 % de l’OPM, y compris la fourniture, le transport et le répandage de l’eau nécessaire à l’humidification des matériaux.

Ce prix concerne la construction d’ouvrages neufs et la prolongation d’ouvrages existants, il ne comprend pas les têtes d’ouvrages.Dans le cas de prolongation d’ouvrages existants, ce prix comprend la solidarisation des armatures transversales de la dalle sous chaussée, par crochets ou soudures, non compris la démolition des anciens murs de tête faisant partie du prix 104.Il ne comprend pas la fouille en terrain rocheux. Le niveau du fil d’eau du dalot devra être en continuité avec le fil d’eau amont et aval conformément aux plans de l’appel d’offres. Il ne sera pas accepté de rehausser un ouvrage pour limiter les fouilles, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter le volume du remblai des accès.

Ce prix s’applique au mètre linéaire de dalot, la longueur étant comptée :- entre le parement intérieur des murs de tête ou butte-roues pour les ouvrages neufs - entre le parement intérieur du mur de tête et l’ancien corps de dalot pour les prolongations d’ouvrages.

Le corps du dalot sera ainsi payé au mètre linéaire d'ouvrage, et les têtes le seront à l’unité mise en œuvre, coffrage compris.

Dalot simple en BA de 1,0m x 1,0m Tête de dalot simple en BA de 1,0m x 1,0m

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410ba410bb410ca410cb410da410db410ea410eb410fa410fb

410ga410gb410ha410hb410ia410ib410ja410jb

410ka410kb410la410lb410ma410mb410na410nb

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Dalot simple en BA de 1,5m x 1,0m Tête de dalot simple en BA de 1,5m x 1,0m Dalot simple en BA de 2,0m x 1,0m Tête de dalot simple en BA de 2,0m x 1,0m Dalot simple en BA de 2,0m x 1,5m Tête de dalot simple en BA de 2,0m x 1,5m Dalot simple en BA de 3,0m x 1,5m Tête de dalot simple en BA de 3,0m x 1,5m Dalot simple en BA de 3,0m x 2,0m Tête de dalot simple en BA de 3,0m x 2,0m

Dalot double en BA de 1,5m x 1,0m Tête de dalot double en BA de 1,5m x 1,0m Dalot double en BA de 2,0m x 1,5m Tête de dalot double en BA de 2,0m x 1,5m Dalot double en BA de 2,0m x 2,0m Tête de dalot double en BA de 2,0m x 2,0m Dalot double en BA de 3,0m x 2,0m Tête de dalot double en BA de 3,0m x 2,0m

Dalot triple en BA de 1,5m x 1,0m Tête de dalot triple en BA de 1,5m x 1,0m Dalot triple en BA de 2,0m x 1,5m Tête de dalot triple en BA de 2,0m x 1,5m Dalot triple en BA de 3,0m x 2,0m Tête de dalot triple en BA de 3,0m x 2,0m Dalot triple en BA de 3,0m x 3,0m Tête de dalot triple en BA de 3,0m x 3,0m

Dalot quadruple en BA de 3,0m x 1,5m Tête de dalot triple en BA de 3,0m x 1,5m Dalot quadruple en BA de 3,0m x 2,0m Tête de dalot triple en BA de 3,0m x 2,0m Dalot quadruple en BA de 3,0m x 3,0m Tête de dalot triple en BA de 3,0m x 3,0m

Dalot en BA de 5 x (1,5m x 1,0m) Tête de dalot en BA de 5 x (1,5m x 1,0m)

Dalot en BA de 7 x (3,0m x 2,0m) Tête de dalot en BA de 7 x (3,0m x 2,0m)

Dalot en BA de 35 x (1,5m x 1,0m) Tête de dalot en BA de 35 x (1,5m x 1,0m)

document.doc- 228

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412 Fourniture et mise en œuvre de perré maçonnéCe prix rémunère la réalisation de perrés en moellons de roche massive hourdés de 0,15 mètre d'épaisseur minimale, pour la protection des talus, suivant les dispositions du CPT.Il comprend:- l'exécution des déblais éventuels, y compris chargement, transport et mise en dépôt provisoire ou

définitif de ces déblais,- la fourniture sur le lieu d'emploi des matériaux et la mise en œuvre du mortier M 30,- les remblaiements latéraux en matériaux soigneusement compactés,- la mise en place en d’un géotextile sous le perré maçonné,- le jointoiement au mortier M 30Ce prix s'applique au mètre carré (m²) réalisé, mesuré selon la pente du talus et verticalement pour la bêche, avec comme valeur maximale celle calculée à partir des plans d'exécution approuvés par l'Ingénieur.

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N°Prix

Définition des prix

413 Maçonnerie en moellonsCe prix rémunère au mètre cube l'exécution de maçonnerie en moellons issus de roches massives ou latéritiques agréés par l'Ingénieur, dont la plus petite dimension est supérieure à 0,15 m, pour des ouvrages d'assainissement tels que: murs de tête de certains dalots, petits murs de soutènement, piédroits des petits caniveaux certains réceptacles d'eau pluviale, etc... à l'exclusion des perrés et des fossés longitudinaux maçonnés.Ce prix comprend l'extraction, le chargement, le transport, le façonnage éventuel des moellons, la fourniture du mortier de pose M1 dosé à 400 kg et des barbacanes, la préparation de l'assise et la mise en œuvre, ainsi que toutes les suggestions nécessaires à la bonne exécution des travaux (jonctions, nettoyage, etc...).Ce prix comprend le béton de propreté et le béton de fondation; il ne comprend pas la fouille en tranchée et le remblaiement autour de l'ouvrage rémunéré respectivement par les prix 402 et 403.Le volume à prendre en compte résultera des métrés théoriques réalisés sur les plans d'ouvrage agrées par l'Ingénieur.Il s'applique au mètre cube (m³)

415 Fourniture et mise en œuvre de descente d'eau bétonnée Ce prix rémunère le fourniture et mise en œuvre de descente d'eau en éléments préfabriqués en béton C25/30 de 0,10 mètre d'épaisseur, le long des talus de remblais, pour évacuation des eaux, conformément au plan type, suivant les dispositions du CPT.Il comprend la fourniture des matériaux sur le lieu d'emploi, les fouilles préparatoires de l'assise, le béton de propreté C16/20 éventuel, la mise en œuvre, les remblaiements latéraux en matériaux sélectionnés compactés.Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de descente d'eau rétablie, mesuré de la sortie de l'entonnement à l'entrée de l'ouvrage de pied, arrondi au décimètre inférieur, avec comme valeur maximale celle obtenue à partir des plans d'exécution des ouvrages.

416 Ouvrages de tête pour descente d'eau en béton Ce prix rémunère la réalisation des ouvrages de tête en béton 20/25 pour descente d'eau, conformément au plan type, suivant les dispositions du CPT.Il comprend la fourniture des matériaux sur le lieu d'emploi, les fouilles et toutes autres sujétions.Ce prix s'applique à l'unité (U) .

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N°Prix

Définition des prix

417 GabionsCe prix rémunère l'exécution de gabions selon les dispositions du CPT.Il comprend la fouille, l'évacuation des matériaux, la préparation de l'assise, la fourniture sur le lieu d'emploi des cages, des moellons de remplissage, des fers de liaison et des fils de ligature, leur mise en œuvre, le remblaiement, la mise en place d’un géotextile sous le gabion, et toutes sujétions.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) réalisé, évalué par métré direct en tenant compte des dimensions théoriques des cages de gabions.

418 Fourniture et pose de bordure et caniveau pour descente d’eauCe prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la mise en œuvre de bordures et caniveaux pour descente d’eau selon les instructions de l'Ingénieur.Ce prix comprend notamment les opérations suivantes:- la fourniture éventuelle et la mise en œuvre des matériaux de type fondation et base, nécessaires pour

le rétablissement des accotements et leur compactage ;- toutes sujétions dépendant de l'exécution des déblais de faibles quantités sur de petites largeurs en

présence de circulation;- la mise en œuvre du béton de fondation et d'épaulement ;- la fourniture et la pose de bordures normalisées en béton C20/25 ;- le remblai d'épaulement ;- toutes les autres sujétions.Ce prix s'applique à des bordures à construire, à démolir et à reconstruire.

418 bis Fourniture et pose de bordure type T1Ce prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la mise en œuvre des bordures dans les accotements selon les instructions de l'Ingénieur.Ce prix comprend notamment les opérations suivantes:- la fourniture éventuelle et la mise en œuvre des matériaux de type fondation et base, nécessaires pour

le rétablissement des accotements et leur compactage ;- toutes sujétions dépendant de l'exécution des déblais de faibles quantités sur de petites largeurs en

présence de circulation;- la mise en œuvre du béton de fondation et d'épaulement ;- la fourniture et la pose de bordures normalisées en béton C20/25 ;- le remblai d'épaulement ;- toutes les autres sujétions.Ce prix s'applique à des bordures à construire, à démolir et à reconstruire.

419 Fourniture et pose de bordure arasée type J1Ce prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la mise en œuvre des bordures arasées dans les accotements selon les instructions de l'Ingénieur.Ce prix comprend notamment les opérations suivantes:- la fourniture éventuelle et la mise en œuvre des matériaux de type fondation et base, nécessaires pour

le rétablissement des accotements et leur compactage ;- toutes sujétions dépendant de l'exécution des déblais de faibles quantités sur de petites largeurs en

présence de circulation;- la mise en œuvre du béton C20/25 et d'épaulement ;- la fourniture et la pose de bordures normalisées;- le remblai d'épaulement ;- toutes les autres sujétions.Ce prix s'applique à des bordures à construire, à démolir et à reconstruire.

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N°Prix

Définition des prix

420 Curage de fosse existantCe prix rémunère le curage des fossés existants.Il comprend notamment:- le curage manuel des fossés existants obstrués ou comblés;- l'évacuation des matériaux excédentaire en un lieu agréé par l'Ingénieur, hors de l'emprise de la route;- toutes les suggestions.Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de fossé curé.

421 Fossé triangulaire - Type C 421A Fossé en terre

Ce prix rémunère l'exécution de fossés en terre de demi-profil en remblai pour évacuation des eaux superficielles suivant les dimensions du plan type.Il comprend :- l'exécution des fouilles éventuelles pour la mise au gabarit du fossé en terre, le chargement, le transport et

la mise en dépôt des déblais en un lieu agréé par l’Ingénieur,- le réglage et le compactage des parois,Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) réalisé avec, comme valeur maximale, celle calculée à partir des plans approuvés par l’Ingénieur.

421B Fossé maçonné

Ce prix rémunère l'exécution de fossés maçonnés de demi-profil en remblai pour évacuation des eaux superficielles suivant les dimensions du plan type.Il comprend :- l'exécution des fouilles éventuelles pour la mise au gabarit du fossé maçonné, le chargement, le transport et

la mise en dépôt des déblais, de la maçonnerie en un lieu agréé par l’Ingénieur,- le réglage et le compactage des parois,Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) réalisé avec, comme valeur maximale, celle calculée à partir des plans approuvés par l’Ingénieur.

422 Fossés trapézoïdales – Type BCe prix rémunère l'exécution de fossés en terre ou maçonnés pour évacuation des eaux superficielles dans les traversées des villages suivant les dimensions du plan type.Il comprend :- l'exécution des fouilles, le chargement, le transport et la mise en dépôt des déblais (ou la maçonnerie) en

un lieu agréé par l’Ingénieur,- le réglage et le compactage des parois,- la fourniture des matériaux, leur mise en œuvre et toutes les sujétions d'exécutionCe prix s'applique au mètre linéaire (ml) réalisé avec, comme valeur maximale, celle calculée à partir des plans approuvés par l’Ingénieur.

422A Fossés trapézoïdales en terre422B Fossés trapézoïdales maçonnés

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Page 233: Cpt

N°Prix

Définition des prix

423 Caniveau Type - Traversée Localités

423-A Ce prix rémunère la réalisation de caniveaux en béton armé 60 x 60 cm conformément au plan type correspondant. Il comprend :- l’exécution des fouilles, le chargement et la mise en dépôt provisoire ou définitive des déblais de la

fouille quelle que soit la distance- éventuellement, les terrassements en remblai, les fournitures à pied d’œuvre, la mise en œuvre, le

répandage, l’arrosage éventuel, le compactage et le réglage- la fourniture et la mise en place d’un béton de propreté C16/20 de 10 cm d’épaisseur sous la largeur

totale du caniveau plus de 10 cm de part et d’autre- la fourniture de granulats, du ciment, des adjuvants éventuels, des aciers à haute adhérence- le coffrage qui sera uniquement un coffrage soigné, le façonnage et la mise en place des aciers, la

fabrication et la mise en œuvre du béton C25/30 et les ragréages éventuels.- le remblaiement soigné derrière les pieds droits- toute sujétionCe prix s’applique au mètre linéaire (ml) de caniveau 60 x 60 cm réalisé

423-B Ce prix rémunère également la fourniture à pied d’œuvre et la mise en place de dallette de couverture préfabriqué en béton armé pour caniveaux 60 x 60 cm, conformément au plan type.Il comprend:- la fourniture des granulats, du ciment et des adjuvants éventuels, des aciers à haute adhérence,- le coffrage, qui sera uniquement un coffrage soigné, ou le moule, le façonnage et la mise en place des

aciers, la fabrication, la mise en œuvre du béton C25/30 et les ragréages éventuels,- le transport de la dallette de couverture préfabriquée,- la pose de la dallette de couverture préfabriquée,- le jointoiement éventuel au mortier M 30 ou au mastic bitumineux,- et toutes sujétions.Les éléments en place devront pouvoir supporter le passage d'une roue de 70 kN.Ce prix s’applique au mètre linéaire (ml) de surface de dalette mis en œuvre avec comme valeur maximale, celle calculée à partir des plans approuvés par l’Ingénieur

424 Dallette carrossable pour fossé revêtu

Ce prix rémunère la fourniture à pied d’œuvre et la mise en place de dallette de couverture préfabriqué en béton armé pour caniveaux, conformément au plan type.Il comprend:- la fourniture des granulats, du ciment et des adjuvants éventuels, des aciers à haute adhérence,- le coffrage, qui sera uniquement un coffrage soigné, ou le moule, le façonnage et la mise en place des

aciers, la fabrication, la mise en œuvre du béton C25/30 et les ragréages éventuels,- le transport de la dallette de couverture préfabriquée,- la pose de la dallette de couverture préfabriquée,- le jointoiement éventuel au mortier M 30 ou au mastic bitumineux,- et toutes sujétions.Les éléments en place devront pouvoir supporter le passage d'un roue de 70 kN.Ce prix s’applique au mètre carré (m²) de surface de dalette mis en œuvre avec comme valeur maximale, celle calculée à partir des plans approuvés par l’Ingénieur

425 Enrochements de protectionCe prix rémunère l'exécution d'enrochement et de roche massive pour la protection d'ouvrages conformément au CPTIl comprend la fourniture des roches sur les lieux d'emploi, la préparation de l'assise et la mise en place d’un géotextile sous l’enrochement.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) réalisé, avec comme valeur maximale celle calculée à partir des plans d'exécution approuvés par l’Ingénieur.

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426 Aménagement du lit du fleuveCe prix comprend :- le reprofilage du lit et de les berges du fleuve 50 m en amont et en aval avec mise à dépôt du

matériaux;- débroussaillage du lit de fleuve 50 m en amont et en aval.Ce prix s'applique au mètre cube (m³) par rapport aux profils en travers avant et après les opérations d'aménagement.

427 Fourniture et pose de buse 427A Buse d=800 mm

Ce prix rémunère la fourniture, la pose et le remblaiement de buses métalliques circulaires de diamètre 800 mm conformément au CPT- l'exécution des fouilles selon les dispositions des Prescriptions Techniques, le chargement, le

déchargement quelle que soit la distance et la mise en dépôt provisoire ou définitive des déblais de la fouille.

- la préparation du lit de pose,- la fourniture des éléments, de la boulonnerie et des accessoires de montage sur le lieu d’emploi, le

montage, le calage, l’étaiement le cas échéant et le badigeonnage- la fourniture y compris l’extraction, le chargement et le transport des lieux d’emprunts aux lieux de

mise en œuvre des matériaux sélectionnés pour le remblai technique, le répandage et l’arrosage éventuel

- le compactage à 97% de l’OPM par couche 0,20 m d’épaisseur- l’aménagement et l’entretien des déviations éventuellesCe prix s'applique au mètre linéaire (ml) de longueur de buse calculée en faisant la demi-somme des longueurs des génératrices inférieure et supérieure.

427B Buse d=600 mmCe prix rémunère la fourniture, la pose et le remblaiement de buses métalliques circulaires de diamètre 600 mm conformément au CPT- l'exécution des fouilles selon les dispositions des Prescriptions Techniques, le chargement, le

déchargement quelle que soit la distance et la mise en dépôt provisoire ou définitive des déblais de la fouille.

- la préparation du lit de pose,- la fourniture des éléments, de la boulonnerie et des accessoires de montage sur le lieu d’emploi, le

montage, le calage, l’étaiement le cas échéant et le badigeonnage- la fourniture y compris l’extraction, le chargement et le transport des lieux d’emprunts aux lieux de

mise en œuvre des matériaux sélectionnés pour le remblai technique, le répandage et l’arrosage éventuel

- le compactage à 97% de l’OPM par couche 0,20 m d’épaisseur- l’aménagement et l’entretien des déviations éventuellesCe prix s'applique au mètre linéaire (ml) de longueur de buse calculée en faisant la demi-somme des longueurs des génératrices inférieure et supérieure.

428 Tête de buse 428A Tête de buse d=800 mm

Ce prix comprend :- ouvrages de tête en béton armé C25/30 de 15 cm d'épaisseur- parafouille et radier en béton C25/30 armé à 60 kg/m³ de 15 cm d'épaisseur- et toutes sujétions.

428B Tête de buse d=600 mmCe prix comprend :- ouvrages de tête en béton armé C25/30 de 15 cm d'épaisseur- parafouille et radier en béton C25/30 armé à 60 kg/m³ de 15 cm d'épaisseur- et toutes sujétions.Ce prix s'applique à l'unité (u).

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 500 : SIGNALISATION – SECURITE’

501 Ligne d'axe continue largeur = 10 cmCe prix rémunère la réalisation d'une bande de peinture blanche rétroréfléchissante continue de largeur 10 cmIl comprend le nettoyage préalable de la chaussée, le prémarquage, la fourniture et l'application mécanique de la peinture, les contrôles et toutes les sujétions de travail sous circulation.Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de bande peinte.

502 Ligne d'axe discontinue module T1 largeur = 10 cmCe prix rémunère la réalisation d'une bande de peinture blanche rétroréfléchissante discontinue de type T'1 de largeur 10 cm.Il comprend le nettoyage préalable de la chaussée, le prémarquage, la fourniture et l'application mécanique de la peinture, les contrôles et toutes les sujétions de travail sous circulation.Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de bande réellement peinte, vides exclus.

503 Ligne de rive module T2 largeur = 15 cmCe prix rémunère la réalisation d'une bande de peinture blanche rétroréfléchissante discontinue de type, T2 (rapport plein/vide environ 1) de largeur 15 cm.Il comprend le nettoyage préalable de la chaussée, le prémarquage, la fourniture et l'application mécanique de la peinture, les contrôles et toutes les sujétions de travail sous circulation.Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) de bande réellement peinte, vides exclus.

MARQUAGES SPECIAUXCe prix rémunère la réalisation de marquages spéciaux en peinture blanche rétroréfléchissante sur la chaussée, flèches, chevrons, zébrures, lignes, bandes.Il comprend le nettoyage préalable de la chaussée, le prémarquage, la fourniture et l'application mécanique de la peinture, la confection et l'utilisation des pochoirs, les contrôles et toutes les sujétions de travail sous circulation.Ce prix s'applique au mètre carré (m²), de surface réellement peinte, vides exclus, mesurés d'après les plans de marquage approuvés par l'Ingénieur.

504 Marquage spécial de passage piétonsCe prix s'applique au mètre carré (m²) de surface réellement peinte.

505 Marquage spécial des flèches directionnelles de rabattementCe prix s'applique au mètre carré (m²) de surface réellement peinte.

506 Marquage embranchements et carrefoursCe prix s'applique au mètre carré (m²) de surface réellement peinte.

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N°Prix

Définition des prix

507 Fourniture et mise en œuvre de borne pentakilométriqueCe prix rémunère la fourniture et la pose d'une borne pentakilométrique en béton C20/25, selon les dispositions du CPT, les inscriptions étant indiquées par l'Ingénieur.Il comprend l'implantation, la fourniture et le transport des matériaux, l'exécution de la borne conformément au plan type, les fouilles, le béton de fondation et la pose, le remblaiement soigné en matériau sélectionné d'accotement, la peinture et les inscriptions nécessaires.Ce prix s'applique à l'unité (u) posée.

507a Fourniture et mise en œuvre de borne kilométriqueCe prix rémunère la fourniture et la pose d'une borne kilométrique en béton C20/25 selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture et le transport des matériaux, l'exécution de la borne conformément aux plans, l'implantation, les fouilles, le béton de fondation et la pose, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement, la peinture et les inscriptions nécessaires.Ce prix s'applique à l'unité (u) posée.

508 Fourniture et mise en œuvre de balisesCe prix rémunère la fourniture et la pose d'une balise de virage type J-1 selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture et le transport des matériaux, l'exécution de la balise conformément aux plans, l'implantation, les fouilles, le mortier de scellement et la pose, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement, la peinture et le dispositif rétro réfléchissantCe prix s'applique à l'unité (u) posée.

509A Panneau de signalisation type ACe prix rémunère la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation verticale réflectorisé de type AB selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute nature, la mise en œuvre de béton de fondation, du mortier de scellement, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2Ce prix s'applique à l'unité (u) posée

509B Panneau de signalisation type ABCe prix rémunère la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation verticale réflectorisé de type AB selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute nature, la mise en œuvre de béton de fondation, du mortier de scellement, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2Ce prix s'applique à l'unité (u) posée

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N°Prix

Définition des prix

509C Panneau de signalisation type B, CCe prix rémunère la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation verticale réflectorisé de type B, C selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute nature, la mise en œuvre de béton de fondation, du mortier de scellement, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2Ce prix s'applique à l'unité (u) posée.

509D Panneau de signalisation type DCe prix rémunère la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation verticale réflectorisé de type EB selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute nature, la mise en œuvre de béton de fondation, du mortier de scellement, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2Ce prix s'applique à l'unité (u) posée.

509E Panneau de signalisation type EBCe prix rémunère la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation verticale réflectorisé de type EB selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute nature, la mise en œuvre de béton de fondation, du mortier de scellement, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2Ce prix s'applique à l'unité (u) posée.

509F Panneau de signalisation type J5Ce prix rémunère la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation verticale réflectorisé de type J5 selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute nature, la mise en œuvre de béton de fondation, du mortier de scellement, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2Ce prix s'applique à l'unité (U) posée.

509G Panneau de signalisation type J1Ce prix rémunère la fourniture et la pose d'un panneau de signalisation verticale réflectorisé de type J1 selon les dispositions du CPTIl comprend la fourniture du panneau, du panonceau éventuellement associé, les inscriptions nécessaires, la fixation sur le support.Il comprend aussi la fourniture et la pose du support, les fouilles en terrain de toute nature, la mise en œuvre de béton de fondation, du mortier de scellement, le remblaiement en matériau sélectionné d'accotement.Tous les films rétro réfléchissants à utiliser seront de classe 2Ce prix s'applique à l'unité (U) posée.

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510 Fourniture de garde-corps métalliqueCe prix rémunère la fabrication et la fourniture d’éléments de garde-corps en acier doux de différents types.Il comprend également la fourniture des pièces d’ancrages nécessaires à la fixation du garde-corpsCe prix s'applique au mètre linéaire (ml) de garde corps mis en œuvre

511 Glissières de sécuritéCe prix rémunère la fourniture et la pose sur remblai et sur ouvrages de simples files de glissières de sécurité avec supports de cent (100) millimètres et de deux (2) mètres de longueur espacés de quatre (4) mètres, de profil A, fixés, en alignement droit ou en courbe de rayon supérieur ou égal à quatre mètres.Il comprend le dispositif d’écartement, la fourniture et la pose d’éléments terminaux, éventuellement la démolition de maçonnerie et de béton de fondation et le scellement des supports, l’emploi du perforateur, la fourniture et la mise en œuvre de béton 20/25.Ce prix s’applique au mètre linéaire (ml) de longueur utile mesurée entre l’axe des supports.

511A Extrémité abaissée (glissière)Ce prix rémunère la fourniture et la pose de l’extrémité abaisse des glissières de sécurité.Ce prix s’applique à l’unité (u)

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 600 : EQUIPEMENTS POUR PONTS   

601 Etanchéité du tablier   Ce prix rémunère, au mètre carré (m2), l’exécution de la chape d’étanchéité des tabliers. poutres en béton armé du tablier. Les poutres peuvent être préfabriquées ou coulées sur place. Le prix s’applique au mètre carré (m2) de surface effectivement traitée, la surface de chape sera prise égale à celle de sa projection horizontale sans tenir compte des solins de raccord avec les maçonneries.

602 Gargouilles Ce prix rémunère, à l’unité (u), la fourniture, le transport sur chantier et la pose de gargouilles pour l’évacuation des eaux pluviales sur les ponts, conformément aux plans du dossier.  Le prix comprend : - la fourniture d’une boîte en acier de dimensions 16 x 16 cm, couverte d’une grille en acier. - la pose des gargouilles dans les réservations prévues dans le tablier, y compris toutes les fournitures pour le scellement, - la fourniture et la mise en œuvre de tuyaux en PVC de 100 mm de diamètre raccordé à la boîte pour l’évacuation des eaux.- toutes sujétions relatives à ces travaux Le tuyau en PVC sera fixé aux poutres latérales de façon à permettre une évacuation des eaux convenable, sans qu’elles ruissellent le long de parties de l’ouvrage (longueur à prévoir : 2 m).

603 Tuyaux PVC Diamètre = 150 mm Ce prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la fourniture et la mise en œuvre de tuyaux en PVC de diamètre 150 mm sous les trottoirs des ponts conformément aux plans du dossier . Le prix comprend : - la fourniture sur le chantier et la mise en œuvre des tuyaux - toutes sujétions relatives à ces travaux,

604 Appareil d’appui en élastomère fretté (fixe)Ce prix rémunère au décimètre cube la fourniture et la pose d'appareils d'appui fixe en élastomère fretté Type CIPEC ou équivalent conformément aux Prescriptions techniques et aux plans d'exécution.Ce prix comprend la fourniture des matériaux nécessaires et la mise en œuvre des bossages d'appui inférieurs ainsi que leurs sujétions de réglage. Le volume à prendre en compte sera égal à celui de l'élastomère augmenté de celui des plaques de frettage.

Il comprend notamment:- la fourniture, la mise en place et le réglage des appareils d'appui,- l'exécution des bossages d'appui, du calage entre l'appareil d'appui et la poutre préfabriquée,- et toutes sujétions d'exécution.

Il s’applique aux appuis réalisés, les quantités à prendre en compte étant celles résultant du métré du projet d’exécution approuvé par le Maître d’œuvre.

605-B Joints de chausséeCe prix rémunère au mètre linéaire (ml), la fourniture, le transport et la mise en œuvre de joint de chaussée sur la culée fixe conformément au CPT et aux plans type

Le prix comprend :- le coffrage des lèvres du joint ;- la fourniture et la pose du matériel en aluminium ;- le montage des éléments du joint sur gabarit dans la feuillure et le réglager; - le bétonnage des feuillures avec un mortier de ciment,  - le dépose du joint, le décoffrage des feuilleures et le nettoyage des assises ;

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 - le serrage définitif des fixations de joint - toutes sujétions relatives à ces travaux

605-C Joints de trottoirCe prix rémunère au mètre linéaire (ml), la fourniture, le transport et la mise en œuvre de joints de trottoir conformément au CPTLe prix comprend :- le coffrage des lèvres du joint ;- la fourniture et la pose du matériel en aluminium ;- le montage des éléments du joint sur gabarit dans la feuillure et le réglage sur profil du trottoir; - le bétonnage des feuillures avec un mortier de ciment,  - le dépose du joint, le décoffrage des feuilleures et le nettoyage des assises ; - le serrage définitif des fixations de joint - toutes sujétions relatives à ces travaux

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N°Prix

Définition des prix

606 Amenée et replie de l’atelier de forage des pieuxCe prix rémunère à l’unité l’amenée et le replie de l’atelier de forage des pieux y compris le déplacement entre les emplacements prévus.

608 Exécution de pieux de 800 mm de diamètreCe prix rémunère au mètre linéaire (m) le forage et le bétonnage de pieux en béton armé C20/25 de diamètre 0,80 m. Le prix comprend : - L’amenée et repli de l’atelier de forage des pieux ;  - la mise en place de l’atelier de forage de pieux sur chaque site d’implantations.  - le forage, quelle que soit la nature des terrains rencontrés, y compris l’utilisation éventuelle d’un

trépan  - les sujétions de tenue des terrains sur les parois du forage, y compris le chemisage provisoire et

l’extraction de la chemise, - la fourniture et l’utilisation éventuelle de boues thixotropiques, y compris les équipements nécessaires, - la mise en dépôt définitive des produits extraits, - la mise en place des armatures, - le bétonnage des pieux - la finition de la tête de pieu - les essais de portance prévus au CPT - toutes sujétions relatives à ces travaux. Les armatures des pieux ne sont pas comprises dans le prix, elles sont rémunérées par le prix 406.Ce prix s’applique au mètre linéaire (ml), la longueur prise en compte étant celle séparant la base du pieu du niveau de la plate-forme de forage.

609 Corniche préfabriquéeCe prix rémunère au mètre linéaire (ml) la fourniture, la pose et le réglage des corniches tels que définies sur les documents particuliers du marché.Ces prix comprennent toutes les sujétions d’exécution telles que préparation des coffrages, protection contre la corrosion, peinture, fourniture d’éléments témoins ou de prototypes d’essai etc.

610 Barrière de sécurité normale type BN4Ce prix rémunère au mètre linéaire la fourniture et la pose de barrières sécurité normales type BN4 en acier galvanisé.La longueur à prendre en compte est la longueur hors tout mesurée suivant la pente du tablier ou des mursCe prix comprend :- la galvanisation ou la métallisation- le dispositif d’ancrage des supports- le coffrage perdu pour les réservations dans le tablier- les sujétions de calage de la barrière et de bétonnage des réservations

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 700 : ACTIVITES CONNEXES ET MESURES ENVIRONNEMENTALES

701 Prestations EnvironnementalesLes différentes variantes du prix 701 ( de a à h), rendent compte des opérations qui seront menées pour la mise en œuvre du Plan de Gestion Environnemental et Social, conformément aux directives du rapport d’évaluation environnementale et sociale

Prix n°701a : Ce prix rémunère au forfait l’arrosage des bases, des chantiers et des pistes de déviation (pendant les travaux)

Prix n°701b : Remise en état des carrières et zones d’emprunt (après les travaux)Ce prix rémunère les mesures prises pour remettre en état les sols et les zones d’emprunts. Il comprend :

- la réhabilitation des sols dans les zones d’emprunts et les voies d’accès,- la remise en état des carrières et zones d’emprunts,- la remise en état des aires de stockage des matériaux,- la remise en état des bases vie,- la revegetalisation des sites d’emprunts.

Ce prix s’applique à l’hectare de sites remis en état.

Prix n°701c : Réduction des risques de propagation des MST-SIDACe prix rémunère le cout des mesures de réduction des risques de propagation des IST/SIDA par la sensibilisation des populations des localités traversées et du personnel de chantier. Il comprend :

- les honoraires du médecin spécialiste du SIDA et des IST pendant 2 mois,- les honoraires du sociologue ou anthropologue,- les honoraires de 2 animateurs d’appui pendant 2 mois,- distribution de condoms masculin et féminin aux populations et au personnel de chantier- les frais d’achat du matériel didactique (1 kit par animateur),- les frais d'animation des réunions dans les villages - les frais de déplacements divers vers les villages (médecin, sociologue, animateur),- les frais d’édition des rapports d’étape et du rapport final.

Ce prix s’applique au Forfait (FFT) de campagne de sensibilisation sur l’ensemble des localités traversées

Prix n°701d : Réduction de la pollution des eaux de surface et des eaux souterrainesCe prix rémunère le cout des mesures de réduction des incidences de la pollution des eaux de surface et des eaux souterraines. Il comprend :

- l’aménagement des emplacements des motopompes (sur merlons et à distance raisonnable des berges des plans et cours d’eau) permettant de contrôler les fuites de carburant et lubrifiants,

- l’Aménagement des aires d’entretien et de lavage des engins et véhicules permettant le récupération des huiles et des eaux usées en vue de leur élimination ou traitement appropriés,

- la collecte et la gestion appropriées des déchets solides et liquides des sites d’entretien des véhicules et des bases vies,

- l’établissement des rapports.Ce prix s’applique au Forfait (FFT) de mesures prises pour réduire cette pollution sur l’ensemble du projet.Prix n°701e : Réduction des incidences sur la faune et la végétation à valoriserCe prix rémunère le cout des mesures de réduction des incidences sur la végétation à valoriser et la faune. Il comprend :

- l’achat de tronçonneuse pour chaque grande localité (Sabou, Koudougou, Réo et Didyr),

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- la confection de matériel de carbonisation pour chaque grande localité (Sabou, Koudougou, Réo et Didyr),

- la formation des 10 bucherons et 4 agents du personnel forestier de la DREDD et des DPEDD,

- le suivi-évaluation de la campagne de carbonisation,- une campagne de sensibilisation des ménages sur la faune.

Ce prix s’applique au Forfait (FFT) de mesures prises pour réduire les incidences la faune et la végétation à valoriser sur l’ensemble du projet.

Prix n°701f : Réduction des incidences dues aux accidents de la circulationCe prix rémunère le cout des mesures de réduction des incidences dues aux accidents de circulation. Il comprend :

- les honoraires de l’expert en communication sociale pendant un mois,- les honoraires du sociologue ou anthropologue,- les honoraires de 2 animateurs d’appui pendant 1 mois,- les frais d’achat du matériel didactique (1 kit par animateur),- les frais d'animation des réunions dans les villages - les frais de déplacements divers vers les villages - les frais d’édition des rapports d’étape et du rapport final.

Ce prix s’applique au Forfait (FFT) de campagne de sensibilisation sur l’ensemble des localités traversées

Prix n°701g : Campagne de sensibilisation environnementaleCe prix rémunère le cout des campagnes de sensibilisation environnementale auprès des ménages des villages traversés. Il comprend :

- les honoraires du sociologue ou anthropologue pendant un mois,- les honoraires de 2 animateurs d’appui,- les frais d’achat du matériel didactique (1 kit par animateur),- les frais de création, de mise en place et d'appui au fonctionnement des Comités locaux

chargés, dans chaque localité traversée, du suivi des travaux de réalisation de la route,- les frais d'animation des réunions dans les villages : 2 réunions par localité,- les frais de déplacements divers vers les villages (sociologue/ anthropologue,

animateur),- les frais d’édition des rapports d’étape et du rapport final.

Ce prix s’applique au Forfait (FFT) de campagne de sensibilisation sur l’ensemble des localités traversées

Prix n°70h : Réduction des incidences dues aux pertes agro-pastoralesCe prix rémunère les mesures d’accompagnement dues aux pertes agropastorales dans les différentes localités traversées par le projet et qui seront indiquées par l’Ingénieur.Il comprend :

- le recrutement et la formation de jeunes des localités traversées pour la maîtrise des travaux de construction de routes et ouvrages d’art,

- La contribution à l’aménagement et à l’équipement de site de recasement des commerçants dans les localités de Sabou, Koudougou, Réo et Didyr (embellissements, bacs d’ordures, toilettes et WC publics, etc..).

Ce prix s’applique à l’unité (U) de localités traversées

702 Fourniture et plantation d’arbresCe prix rémunère la fourniture et la plantation manuelle d'arbres ou d'arbustes, d'espèces adaptées au milieu naturel ou conformément au type spécifié au préalable par le Maître d’œuvre, à des emplacements qui seront indiqués en cours de travaux par l’Ingénieur. Il comprend : - la fourniture et le transport à pied d’œuvre des plants d'une hauteur minimale d'un mètre, - la plantation, la protection l'arrosage, - l'entretien des jeunes plantes jusqu'à la réception propoire.

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Ce prix s'applique à l'unité (U) d'arbre planté et recensé à la réception définitive des travaux.

703 Murs de clôture pour écoles et centres de santéCe prix rémunère au mètre (m) la réalisation d’une clôture avec grille métallique, conformément aux plans. Il comprend la fourniture des matériaux et leur mise en œuvre y compris l’exécution des poteaux.

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N°Prix

Définition des prix

SERIE 800 : POSTE DE PESAGE ET DE PEAGE

801 Construction d’une poste de péage et fourniture d’un ensemble de pèse essieux completCe prix rémunère au forfait, la construction de un poste de péage et pesage conformément au plans .Il comprend : les plans d’exécutions, l’aménagement de l’aire, la construction des guérites, du local de fonctionnement, sur les sites d’implantation en parpaings, y compris les terrassements, les fondations et soubassement, les maçonnerie en élévation, la dalle, la couverture, le faux plafond, l’étanchéité, les menuiseries, les enduits intérieurs et extérieurs, la peinture (murs intérieur et extérieur, plafond, menuiserie), l’électricité, un climatiseur, une toilette extérieure, du mobilier (une table, une chaise, un banc, une armoire) et l’installation des barrières pour aires de péage, etc. ainsi que toutes les sujétions.Ce prix rémunère aussi au forfait la fourniture conformément aux spécifications techniques, l’emballage, le transport à pied d’œuvre d’une station pèse essieux complète y compris le matériel informatique, l’afficheur à diodes et les logiciels.

802 Installation d’un ensemble de pèse essieux completCe prix rémunère au forfait, conformément aux spécifications techniques :- L’installation d’un ensemble de pèse essieux sur les sites d’implantation,- La réalisation de la dalle d’accès et de sortie de la zone de pesage en béton armé (60 m environ),- La réalisation du génie civil pour la mise en place de la plate-forme de pesée et les

aménagements annexes,- Le raccordement des différents éléments dont le câblage de connexion au bureau de la

maisonnette de suivi.,- Les essais de mise en service de la station,- Les essais d’étalonnage,- L’entretien et la maintenance pendant la période de garantie,- Les consommables couvrant une période de 3 mois,- La garantie des équipements pendant un (01) an,- La fourniture des notices techniques d’entretien et de maintenance,- La fourniture des notices techniques d’exploitation,- La documentation du matériel,- Les plans avant et après pose,Et autres prestations entrant dans le cadre de l’installation

803 Construction d’une maisonnette

Ce prix rémunère au forfait la construction d’une maisonnette de 12 m2. Ce prix comprend la construction sur les sites d’implantation d’une maisonnette de 12 (douze) m² en parpaings, y compris les terrassements, les fondations et soubassement, les maçonnerie en élévation, la dalle, la couverture, le faux plafond, l’étanchéité, les menuiseries (une porte 0,8x2,2 m et une fenêtre 1,2x1,2 m), les enduits intérieurs et extérieurs, la peinture (murs intérieur et extérieur, plafond, menuiserie), l’électricité, une toilette extérieure, du mobilier (une table, deux chaises, un banc, une armoire), etc.

804 Formation de 16 agents de l’AdministrationCe prix rémunère au forfait la formation de 16 agents de l’administration et les indemnités forfaitaires et journalières de vingt milles (20.000) FCFA par stagiaire pendant toute la durée de la formation. La formation se déroulera sur le site.Elle concerne l’utilisation, la gestion et la maintenance des équipements.

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N°Prix

Définition des prix

805 Pièces de rechange courantes (banalisées) (PM)

Ce prix doit fournir la liste des pièces de rechange nécessaire à la marche normale de la station. Le soumissionnaire doit indiquer la période de maintien de son prix de chaque pièce et le délai de fourniture (en rendu sur site) de la pièce. Ces éléments interviennent dans l’appréciation de l’offre.Ce prix s’applique à l’unité de pièce de rechange fournit.

806 Alimentation photovoltaïque du système de pesée

Ce prix rémunère au forfait la fourniture à pied d’œuvre et l’installation de panneaux solaires pour recharger un pack de batterie. Ce matériel sera fourni avec régulateur de charge.

807 Eclairage extérieur et barrières automatiques

Ce prix rémunère au forfait, la fourniture et la mise en œuvre de l’éclairage extérieur et de tous les dispositifs concernant les barrières automatiques, conformément aux plans.

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