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BULLETIN DE LIAISON DE L’ASSOCIATION DU PARC D’ACTIVITÉS AVIGNON COURTINE • N° 117 / Juillet /Août 2012 La France a voté. Les problèmes demeurent. Et, en qualité de Président le l’Association du Parc de COURTINE, je me permettrai de rappeler (ce qui n’a pas été dit ou dit du bout des lèvres, pendant la campagne) que le salut de notre pays, passera par l’entreprise, quels qu’en soient la surface et la spécificité. Il faut savoir que les PME de moins de dix salariés représentent 90% des entreprises françaises et qu’elles ont un rôle social de première importance. Elles embauchent, paient des salaires, financent des formations, contribuent aux impositions directes et indirectes, sont parties prenantes dans la construction (grâce au 1% patronal), facilitent l’insertion de leurs personnels et dynamisent la protection sociale. COURTINE est riche de ce terreau même si, chez nous, comme aux quatre coins de France, les comparatifs avec nos voisins européens, plombent notre émancipation ; Il faudra de surcroît, pour éponger les effets pervers de lois inconsidérées (retraites, 35 heures) que l’on se reprenne à raisonner en termes de mission, de rentabilité et de résultat plutôt qu’exclusivement en temps de travail. L’heure est à la vigilance. Des épées de Damoclès (désindustrialisation, dette, faible croissance, heures travaillées…) pèsent sur nos nuits. Les réveils risquent d’être douloureux. On a parfois tendance à gloser sur l’activité des chercheurs, supposés chercher, mais pas forcément… trouver ! Indépendamment des grosses pointures de l’informatique et de la communication qui mettent COURTINE en prise directe avec le monde entier, les chercheurs de l’agronomie se penchent, souvent avec succès, sur nos assiettes. Témoins ces fruits et légumes mis au point par l’INRA et censé répondre aux attentes modernes du consommateur moyen. C’est ainsi qu’ils ont fait sortir de leurs planches à… dessein, l’abricot rouge conçu pour mieux égayer la table. De la couleur, le chou-fleur va en prendre sans… rougir. On le conçoit, désormais, orange ou violet. L’INRA s’est encore penché sur le « pépin », pas celui qui protège de la pluie mais celui qui craque sous les molaires. Sont concernés (et garantis sans), le gros raison, les agrumes, les concombres… La tomate est sur liste d’attente. L’endive rouge, l’aubergine blanche, sont encore dans les cornues mais la nouveauté –disons du siècle – restera la pêche plate ! A chair jaune, à peau lisse ou duveteuse, elle serait moins acide et plus sucrée. Nous y voyons personnellement un avantage d’importance : elle pourra être empilée, et, pourquoi pas, entre une tranche de pain et une de jambon, les grands trusts de la restauration pourront en faire des sandwiches ! En ces temps douloureusement moroses on n’a jamais trop, la pêche ! EDITO Paul SIGNOUD A LA PECHE AUX IDEES SANS ENTREPRISE, POINT DE SALUT LE MOT DU PRESIDENT • Eole RES : mille kilomètres contre le cancer ...........................................................P 2 • Ile Piot : pour le plus grand port de plaisance du Rhône ................................... P.3 • Pour un bulletin plus fort ............................................................................................P.4 • Infos services : la LEO réactivée ..................................................................................P.5 • Totems et canons lourds,nouvelles armes de PRIM’TECH .................................P.6 • L’ORANGE BLEUE : un chèque dans la foulée ........................................................P. 7 • LIEUTAUD : escapade en 2CV .....................................................................................P.7 • La Bourse de l’emploi ................................................................................................... P.8 • CARREFOUR : Luc BERLIN succède à Fabrice BERTIN ..................................... P.9 • Heurs, malheurs, promesses : Courtine a quarante ans ........................... P. 10 et 11 • Gare TGV : Florentin MOURET à quai ................................................................... P.12 SOMMAIRE Dominique TADDEI

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BULLETIN DE LIAISON DE L’ASSOCIATION DU PARC D’ACTIVITÉS AVIGNON COURTINE • N° 117 / Juillet /Août 2012

La France a voté. Les problèmes demeurent. Et, en qualité dePrésident le l’Association du Parc de COURTINE, je me permettrai derappeler (ce qui n’a pas été dit ou dit du bout des lèvres, pendant lacampagne) que le salut de notre pays, passera par l’entreprise, quels

qu’en soient la surface et la spécificité.Il faut savoir que les PME de moins de dix salariés représentent 90% des entreprises françaises etqu’elles ont un rôle social de première importance.Elles embauchent, paient des salaires, financent des formations, contribuent aux impositions directeset indirectes, sont parties prenantes dans la construction (grâce au 1% patronal), facilitent l’insertionde leurs personnels et dynamisent la protection sociale.COURTINE est riche de ce terreau même si, chez nous, comme aux quatre coins de France, lescomparatifs avec nos voisins européens, plombent notre émancipation ;Il faudra de surcroît, pour éponger les effets pervers de lois inconsidérées (retraites, 35 heures) quel’on se reprenne à raisonner en termes de mission, de rentabilité et de résultat plutôtqu’exclusivement en temps de travail.L’heure est à la vigilance.Des épées de Damoclès (désindustrialisation, dette, faible croissance, heures travaillées…) pèsentsur nos nuits.Les réveils risquent d’être douloureux.

On a parfois tendance à gloser sur l’activité deschercheurs, supposés chercher, mais pasforcément… trouver !Indépendamment des grosses pointures del’informatique et de la communication qui mettentCOURTINE en prise directe avec le monde entier,les chercheurs de l’agronomie se penchent,souvent avec succès, sur nos assiettes.Témoins ces fruits et légumes mis au point parl’INRA et censé répondre aux attentes modernesdu consommateur moyen.C’est ainsi qu’ils ont fait sortir de leurs planchesà… dessein, l’abricot rouge conçu pour mieuxégayer la table.De la couleur, le chou-fleur va en prendre sans…rougir. On le conçoit, désormais, orange ou violet.L’INRA s’est encore penché sur le « pépin », pascelui qui protège de la pluie mais celui qui craquesous les molaires. Sont concernés (et garantissans), le gros raison, les agrumes, lesconcombres… La tomate est sur liste d’attente.L’endive rouge, l’aubergine blanche, sont encoredans les cornues mais la nouveauté –disons dusiècle – restera la pêche plate ! A chair jaune, àpeau lisse ou duveteuse, elle serait moins acide etplus sucrée.Nous y voyons personnellement un avantaged’importance : elle pourra être empilée, et,pourquoi pas, entre une tranche de pain et une dejambon, les grands trusts de la restaurationpourront en faire des sandwiches !En ces temps douloureusement moroses on n’ajamais trop, la pêche !

E D I TO

Paul SIGNOUD

A LA PECHE AUX IDEES

SANS ENTREPRISE, POINT DE SALUT

LE MOT DU PRESIDENT

• Eole RES : mille kilomètres contre le cancer ...........................................................P 2

• Ile Piot : pour le plus grand port de plaisance du Rhône ................................... P. 3

• Pour un bulletin plus fort ............................................................................................P. 4

• Infos services : la LEO réactivée ..................................................................................P. 5

• Totems et canons lourds, nouvelles armes de PRIM’TECH .................................P. 6

• L’ORANGE BLEUE : un chèque dans la foulée ........................................................P. 7

• LIEUTAUD : escapade en 2CV .....................................................................................P. 7

• La Bourse de l’emploi ................................................................................................... P. 8

• CARREFOUR : Luc BERLIN succède à Fabrice BERTIN ..................................... P. 9

• Heurs, malheurs, promesses : Courtine a quarante ans ........................... P. 10 et 11

• Gare TGV : Florentin MOURET à quai ................................................................... P.12

S O M M A I R E

Dominique TADDEI

C O U R T I N E S O L I D A R I T É2

SANTÉ

PRÉVOYANCE

RETRAITE

ÉPARGNE

DES EXPERTS À L’ÉCOUTE

DE VOTRE ENTREPRISE

la qu i renouvel le la mutuel le Mutuelle soumise aux dispostions du livre II du code de la Mutualité. N° Siren 317 442 176 eovi.fr

EOVI PROFESSIONNELS

A l’initiative de Mylène BAXTER, responsable de la formation dugroupe, trente cinq membres du groupe, ont rallié, à pied (ou àvélo), la cité des papes après être partis du siège social à KingsLangley en Angleterre.

Plus de mille kilomètres couverts en huit jours, le challenge étaitde taille, Jean-Marc ARMITANO, responsable de la filiale françaiseayant lui-même, mis... les deux pieds à la pâte !

Mylène BAXTER a initié ce périple après avoir perdu son pèred’un cancer en Août 2011. Elle a reçu le soutien inconditionnel deses collègues au point que le RES RELAY sera organisé chaqueannée, le but étant de récolter le plus de fonds possible pourMacmillan Cancer Support et la Ligue contre le cancer.

Premier pari tenu puisque la course inaugurale a, d’ores et déjà,rapporté plus de 12000 euros.

Une belle initiative, qui honore l’un des plus gros développeurs d’énergierenouvelable dans le monde.

Les préposés aux élections vontpouvoir souffler : ils ne ressortiront lesurnes qu’au printemps 2014 pourrenouveler le « personnel » municipal.

En attendant à coups de (quatre) scrutins, laFrance a changé de président et dereprésentation nationale.

Au niveau de cette dernière, la cartelégislative du Vaucluse a été passablementmodifiée.

✱ Dans la première circonscription, le retraitde Marie Josée ROIG (supplée par Valérie

WAGNER) a favorisé l’élection de MichèleFOURNIER-ARMAND (PS).

✱ Dans la deuxième circonscription, Jean-Claude BOUCHET, maire UMP de Cavaillon, aété réélu.

✱ Dans la troisième, le sortant Jean MichelFERRAND (UMP) élu depuis 1986, a été battupar Marion MARECHAL-LE PEN (FN) qui, à22ans, est devenue la benjamine del’Assemblée Nationale.

✱ Dans la quatrième, le maire d’Orange(Ligue du Sud) a pris le siège de ThierryMARIANI (UMP) qui reste député mais au nom

des français de l’Etranger et envisage de partiraux municipales en tandem avec Marie JoséeROIG.

✱ Dans la cinquième, nouvellement créée,c’est Julien AUBERT (UMP) qui l’a emporté.

Côté gardois, le maire de Villeneuve Jean-Marc ROUBAUD a été battu par le candidatsocialiste Patrice PRAT.

Une autre figure des avignonnais (réélue enSeine Saint-Denis) a échoué aux portes du «perchoir » de l’Assemblée Nationale. Il s’agitd’Elisabeth GUIGOU battue par PierreBARTOLONE.

A VOTÉ !

EOLE RES : MILLE KILOMETRES CONTRE LE CANCER

Eole RES ne se contente pas de planter des éoliennes.L’entreprise phare installée depuis plus d’une décennieen COURTINE a signé une grande première, début juinen s’investissant dans... La course à pied !

Notre photo : fin d’un périple éprouvant, mais réussi.

C O U R T I N E N A U T I Q U E 3

Dans trois voire quatre ans, VALENCEsera détrôné car le plus grand port deplaisance situé sur le Rhône s'ouvrira àAVIGNON, à la pointe extrême de l'IlePiot, sur les 17 hectares qui servirentlongtemps d'entrepôt et de terrain demanœuvre aux sapeurs du 7ème Génie.

Le projet (pharaonique) qui sort à peine descartons a été concocté par une SCI (dénomméele BOUT DE L'ILE) dans laquelle RichardVINATIER, patron des Grands Bateaux deProvence, aura pris une part prépondérante.

C'est au cours d'une conversation informelleavec un responsable des DOMAINES que cedernier a eu vent de la cession par l'Armée decette langue de terre devenue sans objet après ledépart des militaires.

Richard VINATIER a saisi l'opportunité : unesociété Civile Immobilière venait de naître (3associés) ; l'acte de vente officialisa la transactiondans le courant de l'été.

Désormais "LE BOUT DE L'ILE" échafaudedes dizaines de projets pour ouvrir, à l'horizon2015, un authentique joyau.

"Toutes les études réalisées ont entériné lafaisabilité du projet, explique le patron desGrands Bateaux de Provence et les relevésaltimétriques, à partir de la crue exceptionnellede 2003, ont démontré que six hectares (sur les17 concernés) restaient définitivement horsd'eau.

"Notre projet a reçu un accueil très favorabletant de la CNR et de la ville que des voiesnavigables de France et des associations dedéfense de la nature."L'investissement approche les 500.000 €".

Bien qu'encore à l'état de maquette (secret

défense !), ce projet prévoit l'amarrage en bassinde 400 bateaux plus un port à sec de plusieursniveaux et d'une égale contenance.

A cette possibilité d'accueil s'ajoutent lespossibilités d'amarrage contre les berges quis'étalent sur 1600m.

Le terrain est déjà équipé de quatre cales etd'une darse de 1200m2 construites par le 7èmeGénie.

"Quand on sait que plus de 1000 bateaux dela région ne trouvent pas d'emplacement, ceprojet sera pour les propriétaires unebénédiction, à moins de quatre heures de la mer.Nous allons détrôner Valence !"

Les bites d'amarrages ne constitueront paspour autant la finalité du projet.

Un bateau ça s'entretient. Un marin, fut-ild'eau douce, ça s'accueille, ce qui suppose unservice accastillage, une capitainerie, descommerces (techniques, alimentaires, etc.) ettout ce qui se greffe autour de la vie d'un port.

Aires de loisirs, de repos, de pique-nique "LEBOUT DE L'ILE" a tout prévu et innovera encoreà mesure que les pelleteuses remueront uneterre devenue.... petite mer !

Dernier détail : la SCI prendra possession deslieux sans le moindre conflit, la moindre mesured'expulsion.

Et les anciens du Génie pourront toujours veniren pèlerinage sur une pointe d'où partirentsouvent des convois de barges venues supplanterles ponts endommagés.

PROJET AVANCE SUR L'ILE PIOT POUR LE PLUS GRAND PORT DE PLAISANCE DU RHONE

Notre document : La pointe de l'ile avec, succinctement matérialisés, le bassin et les possibilités d'amarrages sur les 1600m de berges en eau libre.

C O U R T I N E C O M M U N I C A T I O N4A NOS ANNONCEURS POTENTIELS

Tarifs en Euros H.T. Pages Intérieures Page 12 Pages Intérieures Page 12

deux pages 1 500 € 1 350 €

une page 800 € 720 €

1/2 page 550 € 650 € 500 € 580 €

un pavé de 3 colonnes (L 20 cm X H 8 cm) 310 € 400 € 280 € 360 €

un pavé de 2 colonnes (L 13 cm X H 8 cm) 230 € 280 € 210 € 250 €

un pavé de 2 colonnes (L 13 cm X H 5 cm) 190 € 240 € 170 € 220 €

un pavé de 1 colonne (L 6 cm X H 8 cm) 125 € 180 € 115 € 160 €

un pavé de 1 colonne (L 6 cm X H 5 cm) 95 € 120 € 85 € 110 €

FORFAIT (4 insertions)

1/2 page 2 000 € 2 200 € 1 800 € 1 980 €

un pavé de 1 colonne (L 6 cm X H 4 cm) 920 € 830 €

+ un pavé de 2 col. (L 13 cm X H 8 cm) 1 000 €

un pavé de 3 colonnes (L 20 cm X H 8 cm) 900 € 1 000 € 800 € 900 €

un pavé de 2 colonnes (L 13 cm X H 8 cm) 610 € 800 € 550 € 720 €

un pavé de 2 colonnes (L 13 cm X H 5 cm) 580 € 700 € 530 € 630 €

un pavé de 1 colonne (L 6 cm X H 8 cm) 450 € 550 € 410 € 500 €

un pavé de 1 colonne (L 6 cm X H 5 cm) 300 € 270 €

FORFAIT ANNUEL (6 insertions)

1/2 page 2 600 € 2 800 € 2 350 € 2 520 €

un pavé de1 colonne (L 6 cm X H 4 cm) 1 100 € 990 €

+ un pavé de 2 col. (L 13 cm X H 8cm)

un pavé de 3 colonnes (L 20 cm X H 8 cm) 1 200 € 1 850 € 1000 € 1 700 €

un pavé de 2 colonnes (L 13 cm X H 8 cm) 850 € 1 550 € 770 € 1 390 €

un pavé de 2 colonnes (L 13 cm X H 5 cm) 810 € 1 200 € 730 € 1 080 €

un pavé de 1 colonne (L 6 cm X H 8 cm) 600 € 900 € 540 € 810 €

un pavé de 1 colonne (L 6 cm X H 5 cm) 390 € 350 €

PREMIÈRE PAGE

manchette (5 cm x 5 cm) 155 € 140 €

Les insertions sur "deux pages" ou "une page" peuvent se présenter sous la forme de publi-reportages, assurés, selon la demande, par larédaction de notre Association.

15 janvier / 15 mars / 15 mai / 15 juillet15 septembre / 15 novembre

Entreprises adhérentes àl'Association de Courtine

Tarif de Base

TARIFS PUBLICITAIRES DU BULLETIN "EN COURTINE"

La publicité fait vivre.Grâce à un panel d'annonceurs fidèles, notre Association, via ce

bulletin bimestriel se veut plus forte, dotée de moyens qui la rendentplus représentative.A toutes fins utiles, nous proposons aujourd'hui à nos adhérents (et

à ceux qui ne le sont pas, mais qui ne tarderont pas à le devenir !) la

grille des tarifs pratiqués pour une exceptionnelle possibilité d'encartset de contrats.Si le cœur vous en dit et si votre budget le permet, n'hésitez plus.Notre bulletin n'en sera que plus.... riche et plus varié.

Avec notre gratitude.

C O U R T I N E I N F O S S E R V I C E S 5

■ Hôtel KyriadTél. : 04 32 768 800 - avenue de la Gare

■ Hôtel et Appart. Court’InnTél. : 04 90 85 19 0936, route des Rémouleurs

■ “Quick” Hamburger RestaurantTél. : 04 90 86 67 98435, rue Jean-Marie Tjibaou

■ Buffalo Grill - Tél. : 04 90 82 38 34325, rue Jean-Marie Tjibaou

■ Restaurant Le FabregoTél. : 04 32 768 800 - avenue de la Gare

■ Restaurant Make a Break - Tél. : 04 32 700 800190, rue du grand Gigognan

■ Restaurant Le Gigognan - Tél. : 04 90 14 26 6041, route des Rémouleurs

■ CITEA - Tél. : 04.90.16.23.006 avenue de la gare

■ LA POTINIERE - Tél. : 04.90.86.53.83145 rue du 12e régiment de zouaves

HOTELLERIE / RESTAURATION

Bulletin bimestriel “En Courtine” Directeur de la publication : Dominique TADDEI

Dépôt légal 3 mars 1997

Rédaction : Paul SIGNOUD, Secrétariat : Serena CORNUCourtine Accueil - Tél. : 04 90 85 79 79 / Fax : 04 90 85 79 80

Imprimerie : CARACTÈRE MC

Quelques heures avant la présidentielle, alors qu’ilétait encore ministre des transporte, ThierryMARIANI a tenté de réactiver le dossier de latroisième tranche de la L.E.O.Ce tronçon devant relier l’échangeur deCOURTINE au giratoire des ANGLES se fera avecune section à péage.Le préfet de région Hugues PARANT a été invité àrevoir le dossier dans ce sens et à envisager desétudes préalables à la déclaration d’utilité publique.Thierry MARIANI l’a, en outre, invité à présenter« un calendrier, le contenu des études et lesbesoins en crédits. »Intervention qui risque de rester lettre morte dansla mesure où son successeur, au ministère, auraune autre vision des choses. Souhaitons en tout casqu’il soit, sur ce dossier, au moins aussi motivé quel’élu de VALREAS.

LA L.E.O REACTIVEE

Si du côté de ROGNONAS, certains riverains del’embranchement de la LEO se plaignent dedégâts immobiliers occasionnés par laconstruction de la voie, des agriculteurs de laceinture verte montent au créneau pourdénoncer le morcellement de leurs terres prévupar le tracé de la tranche II de la LEO.L’association de défense de la ceinture vertesoutient les propriétaires visés dont la familleCESTIER qui voit mal comment devoir exploiterdes terres coupées en deux.Affaire à suivre.

LEO ET CEINTURE VERTE

6 C O U R T I N E I N N O V A T I O N

Bernard LASSEIGNE, président de l’Amicale

des Anciens de Mistral, rêvait de réaliser un

film.

Assisté de Serge FORTUNA, il a mis son

projet à exécution, une scène du tournage

ayant réuni au quai n°3 de Courtine TGV, de

nombreux anciens de MISTRAL accueillant

Michel GONTARD bombardé président du

Comité de vie lycéenne.

« L’inconnu des catacombes » a été présenté

courant juin au Capitole du centre-ville.

TOTEMS ET GROS CANON,ARMES SECRETES DE PRIM’TECH POUR AFFRONTER LA CANICULE

S’il vous arrive,pris dans la transhumancenord-sud (et inversement) d’observer unepause sur l’une des aires jalonnantl’autoroute, vous aurezl’occasion (voire lachance) de vous « brumiser » le corpsgrâce aux totems installés çà et là, parPRIM’TECH, la dynamique unitéavignonnaise qui traque aussi bien lapoussière que le degré FAHRENHEIT.Assistée de Dominique DEVEY et de techniciens« pointus », Hélène MARTIN qui dirige ce fleuronde Courtine depuis plus d’une décennie, avaledes kilomètres pour prospecter un marché dit «de niches » et devancer les trois ou quatreconcurrents qui, en France, occupent le mêmecréneau.Le catalogue maison ne cesse de s’étoffer qu’il

affecte le domaine industriel ou le confortcorporel.Contacté il y a un an par COCA-COLA,PRIM’TECH a conçu un totem debrumisation sur mesure, accessible à toutesles tailles, parfumé à la demande qui vousrafraîchit sur simple pression d’un boutonrelié à une cuve et via une pompe, à des pulvérisateurs. NIVEA, NESTEA… ont été séduits et Hélène MARTIN espèrebien intéresser d’autres marques et d’autresmarchés.Indépendamment de cette nouveauté,présumée très porteuse, l’entreprisedéveloppe son activité dans le domaine duventilateur brumiseur aux carénagesmodernes… ou folkloriques ! Les arènes d’Arles en ont acquis dix au mêmetitre qu’ISOVATION, premier client local dePRIM’TECH, qui s’efforce d’être présent surtous les salons (INTERMAT, COTE SUD, …) quefréquentent les agences événementielles.Terrasses, pergolas, espaces de loisirs et de sportssont des terrains de prédilection qui franchissentparfois nos frontières, l’unité de COURTINE ayantparticipé, gonflables à l’appui, à la brumisation de« LIEGE SUR SABLE ».Le farniente n’exclut pas pour autant un meilleurconfort dans le travail.« Depuis peu, explique Hélène MARTIN, nousdémarchons les grosses entreprises de travauxpublics (BOUYGUES, PENA METAUX…) en leurproposant un canon lourd, dernière génération,qui, entre vingt et soixante mètres, rabat lespoussières sur un rayon de 340 degrés. » « le ventilateur mobile hors-norme est une

exclusivité italienne proposée en location avecoption d’achat dont deux exemplaires ont d’oreset déjà été vendus. » Tout n’est pas forcément facile dans un domainespécifique où beaucoup de « niches » restentencore à explorer.La conjoncture ? « Nous avons connu une année 2009 morose,

mais depuis deux ans, le redémarrage est trèsencourageant. » Entre deux trains, deux avions, une carrière(VICAT notamment) et un bureau d’études,Hélène MARTIN vit à cent à l’heure.Sans se départir d’un sourire conquérant !

LE FILM DES ANCIENS DE MISTRAL

Hélène MARTIN près du « canon » dernière génération

• Pause fraicheur sur les aires autoroutières

Notre « force de frappe » a dépassé toutesles espérances en ce qui concerne lessurfaces sur lesquelles est installée LABECANERIE !

Au point que dans l’article que nous avonsconsacré à l’entreprise dirigée par M.HENNI, le terrain a été estimé à 55.000m2

(au lieu de 5.500) et les locaux au sol à38.000m2 (au lieu de 3.800)

Avec nos excuses pour ces deux zéros detrop !

7C O U R T I N E I N I T I A T I V E S

L’ESCAPADE LIEUTAUD EN 2CV

LA BECANERIE : DEUXZEROS DE TROP !

C’est dans ses entrepôts de COURTINE (où loge,notamment, le petit train) que l’entrepriseLIEUTAUD a concocté une nouvelle forme detourisme à partir d’un bataillon de 2CV rénovées.La plus ancienne enseigne touristique dudépartement, propose désormais des escapadesoriginales à bord de la mythique Citroën quePascal LIEUTAUD apprécie pour sa « dimension nostalgique » et parcequ’à travers les gens, elle « symbolise la France ».

Pascal et Jean-PaulLIEUTAUD ont réhabilité unparc de quinze véhicules(8.000€ par voiture) etespèrent en posséder unevingtaine dans un an.

L’offre LOCATION 2CVLEGEND VISION proposeune escapade rétro danstoute la Provence avec uncircuit 100% liberté.

Les principaux sites de la région et des circuits-découvertes sontprogrammés à l’attention des chefs d’entreprises soucieux d’unemeilleure collaboration avec leur personnel et leurs partenaires.

Indépendamment de ce concept sur quatre roues, Pascal LIEUTAUDpeaufine déjà un autre projet : une maison spécifique tout équipée(voire… d’un jardinier !) dont seraient friands les touristes américainset japonais !LIEUTAUD, on ne l’arrête pas !Et ça dure depuis 1875

La centaine (voire plus) de participants à l’AVIGNONNAISE, courseféminine organisée par l’Association de l’Orange Bleue, n’auront pascouru pour rien.

Témoin cette petite cérémonie d’après course qui aura valu à laprésidente du comité anti-cancer, Mme Anne-Marie JOUFROY-BOLOGNA et à son vice-président Alain DE VACHIS, de recevoir desmains de Lionel PICARD (assisté de Julien PANSIER et DavidBOULFROY) un substantiel chèque de 800 euros.

Les jambes auront été au service du cœur.

UN CHEQUE DANS LA FOULEE

Renseignements : Autocars LIEUTAUD36 Boulevard St Roch - 84000 Avignon

Tel : 04.90.86.36.75 - Fax : 04.90.85.57.07

C O U R T I N E C O N J O N C T U R E8

LE XIXe SIéCLE DES ENFANTS

LA CRECHE REPRISE PAR LA VILLE

L'Association pour la Sauvegarde et la Promotion du patrimoineindustriel (Président Jean-Pierre LOCCI) s'est intéressée au travaildes enfants dans l'industrie vauclusienne.

L'étude, qui débute en 1841, alors qu'il n'existait aucuneréglementation, donne le frisson, compte tenu de la présence de 5550 enfants (âgés de huit à seize ans) dans les diverses usines etmanufactures qui employaient, par ailleurs, 10 888 ouvrières et 20906 ouvriers.

Ce sont les filatures (cent établissements) qui employaient le plusgros contingent d'enfants (671) suivies par les usines (3) traitant

les chardons (69) et le cuivre laminé ou martelé (44).Viennent ensuite les ateliers de garances (31 employant 36

enfants), l'industrie de la laine (11/36), les papeteries (13/6), lesimprimeries de mouchoirs d'indiennes (5/125), les fours à chaux(9/82) et les industries secondaires (130 enfants).

En 1892, 1224 enfants restaient encore derrière les machines etétablis.La loi du 22 mars 1841, interdisait le travail au moins de 8 ans.

La durée journalière était de 8 heures pour les enfants de 8 à 12ans et de 12 heures pour les 12 / 16 ans.

« Une bonne chose »

C’est par cette constatation-approbation que les conseillersd’opposition ont salué la décision de la municipalité de transférer lagestion de la crèche, l’Ile aux Trésors, au centre communal d’actionsociale.

Dissoute en mai dernier, l’association gestionnaire était à bout desouffle. Sa reprise sera effective le 1er septembre prochain mais,d’ores et déjà des travaux de mise aux normes ont été décidés.

La crèche de Courtine bénéficiait d’une subvention annuelle de186.000€.

« Cette structure, a relevé Valérie WAGNER, adjointe au maire, encharge de la petite enfance, fonctionnait grâce aux entreprises dontcertaines, en difficulté, ont dû fermer.« Nous poursuivrons son activité dans des conditions plus favorables,

tant pour l’accueil des familles et des enfants, que pour le personnel».« Une bonne chose : c’est le sentiment général à propos d’une

structure réduite à la « mendicité » pour honorer ses fins de mois.

LES MAUX BLEUS La fièvre (et l’injure) sont retombées, maispendant cette Coupe d’Europe de football,toutes les pause-cafés de Courtinebruissaient de commentaires clouant aupilori ces « trop payés », ces « stars au petitpied », qui étaient devenus les (in)dignesreprésentants du football français.

Nous n’entrerons dans le débat que sur unélément, à nos yeux, essentiel : la Marseillaise.

Un joueur surtout joue la provocation. Il s’agit de BENZEMA, fierqu’on le filme, goguenard, la bouche close, boudant notre hymne avecune apparente délectation.

Le meneur a fait école ailleurs que balle au pied, la passivité gagnantles rangs bleus pour qui la France est plus une vache à lait qu’undrapeau à honorer.

Le ménage devrait commencer par là : avant de savoir s’il joue de latête, du pied gauche ou du pied droit, on devrait exiger de toutpostulant à la tunique tricolore qu’il sache la Marseillaise

…. Et n’ai pas honte de la chanter !

C O U RT I N E AC T UA L I T É S 9

ERRATUM

SUS AUX VOLEURS D’OLIVIERS CARREFOUR : LUDOVIC BERLIN SUCCEDE A FABRICE BERTINL’association du parc d’Activités de COURTINE met un point

d’honneur à bien accueillir les nombreux visiteurs quiconvergent, chaque jour, vers son secrétariat. A cet effetavaient été installés, de part et d’autre de l’entrée, route desrémouleurs, deux bacs contenant des oliviers.L’espace d’une soirée, l’ensemble a disparu laissant seulementune traînée de terre.Mais il se trouve qu’un automobiliste de passage, intrigué parla manœuvre, a identifié le véhicule des voleurs.Ces derniers seraient bien inspirés de ramener

(discrètement !) les bacs avant que notre associationengage des poursuites.

Dans l’article consacré à la renaissance de SOULEIADO, une erreur de prénom s’estglissée dans l’historique de la célèbre marque provençale.A la suite de Louis NICOLLIN, SOULEIADO a été repris par deux provençauxd’origine, Daniel et Stéphane (et non Charles) RICHARD.Quant à Caroline SALVAT qui gère la boutique d’Avignon, elle avait auparavant, étépendant huit ans, vendeuse (et non responsable) du site Gérard DAREL.Des précisions qui s’imposaient.

Changement à la tête de l’hyper CARREFOUR :Fabrice BERTIN qui en assumait la direction depuisdeux ans a quitté le Vaucluse pour les rivesenchanteresses de la Polynésie, et la responsabilitéd’une unité commerciale indépendante.Désormais, la direction de l’hyper de COURTINE estassurée par Ludovic BERLIN, arrivé en droite ligne deLATTES (près de Montpellier) ou il occupait lesfonctions de chef de secteur.Dans l’entreprise depuis quatorze ans, il servitnotamment à Lille, en Suisse, à Calais, Sens... Agé de40 ans, père de quatre enfants, il s’est très vite atteléà la redynamisation de l’enseigne et espère que, trèsvite, la galerie marchande, de plus en plus désertée,reparte sur des bases expansionnistes.Bienvenue M.BERLIN ici aux côtés de Fabrice BERTINpour une symbolique passation de pouvoirs.

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HEURS, MALHEURS ET PROMESSES D’UNE ZONE QUI FETE SES 40 ANS

Dans son livre (Courtine, j’en rêve (1)) MauriceMARQUIS, exploitant agricole sur ce site,définit parfaitement ce qu’ont ressenti desdizaines d’agriculteurs victimes del’expropriation.« Ce n’est pas sans une certaine tristesse,écrivait-il, que l’on abandonne une terrefécondée par la sueur et quelquefois leslarmes, des générations qui nous ont précédés.Pour ma part, c’est le sacrifice de plus detrente ans de dur labeur qui s’évanouit et, aveclui, la réussite d’une vie certes dure mais ôcombien exaltante. »

UNE LONGUE GUERRED’USURE

Avant que soit officialisée la cession de centshectares de bonne terre alluvionnaire, denombreux contacts et réunions, corsés depalabres musclés, marquèrent l’avance dudossier.

En septembre 1967, au Moulin Notre-Dame,Henri DUFFAUT, le maire de l’époque, annonçala couleur :« Nous avons prévu d’élargir l’emprisenécessaire à la chute de VALLABREGUES, pourconstruire une zone industrielle et portuaire. »

Ce que relate Maurice MARQUIS en cestermes : « La guerre entre la CNR et lesagriculteurs de COURTINE venait d’êtredéclarée. » !

Au conseil municipal suivant, il interpella lepremier magistrat, « contestant l’utilité d’unetelle zone dont les environs ne recelaient ni fer,ni charbon et s’interrogeant sur les industriesqu’on envisagerait d’y installer. »

La résistance dès lors, s’organisa, menée parun « comité de défense des expropriés deCourtine » fort d’une vingtaine d’exploitants.Elle s’intensifia quand le préfet de Vaucluse prit« un arrêté d’occupation temporaire » pourréaliser une piste d’accès en vue duremblaiement de la future zone portuaire.Arrêté qualifié de « véritable ignominie, de

détournement de la loi, de décision arbitraire. »

Quand la rumeur du « passage en force » dela CNR se répandit, Maurice MARQUIS occupédans sa ferme à confectionner des calicots («on ne passe pas, les requins à la mer ») futprévenu par Robert BIZOT que « lesbulldozers venaient de saccager les vignes deFirmin et qu’ils allaient pénétrer chez PierreDOCHER », son sang (et son vélosolex !) nefirent qu’un tour !… Et se retrouvèrent très vite couchés devantle caterpillar de 300CV qui effectuait lamanœuvre! « Couché devant la lame du bull, j’y restaisdeux à trois minutes, sans succès ».La tension devait encore monter entre le 26mars et le 03 avril 1968 quand, cette fois, lesbulls attaquèrent les terres de MauriceMARQUIS.Même scénario : pour déloger le « trublion »une nouvelle fois couché sur le sol, le chefVIGNARD appela les gendarmes et lespoliciers, préalablement cachés derrière lesfourrés.Tout le famille MARQUIS, venue en renfort, futembarquée manu-militari ce qui fit les grostitres (et les choux gras !) d’une presseomniprésente et tout acquise à la cause desexpropriés.● « Les expropriés de Courtine ne céderontpas à l’arbitraire. »● « Les expropriations en Courtine : uneinjustice et un crime contre les agriculteurs etleurs familles. »● « La zone industrielle lourde va se faire auxdépens de 200ha de bonnes terresalluvionnaires. »• « Maurice MARQUIS se couche devant unbulldozer. »• « Six gosses tiennent tête aux bulldozers etaux forces de police. »

… Etc… Etc…

Le tout fortement illustré par les photographesdes journaux locaux.

RETOUR AU CALME

Ces épisodes homériques trouvèrent leurconclusion dans d’âpres mais positivesdiscussions qui débouchèrent sur desindemnisations jugées correctes par la majoritédes expropriés.Mais le moral resta longtemps en berne tantles bulls avaient moissonné de souvenirs,d’heures de joie, de peine aussi.Courtine a perdu la majorité de ses exploitantset si la « zone portuaire » évoquée par lemaire ne vit jamais le jour, le « parc »accessible accueille aujourd’hui sur ses terresprès de 300 entreprises qui fournissent dutravail à quelque 5.000 citoyens.Et si les vergers et les vignobles ont perdu leursderniers fruits, la zone reste suffisammentverte et attrayante pour mériter le qualificatifde « poumon vert » de la cité des Papes.

(1) Le livre est toujours en vente à COURTINEACCUEIL

« Aux termes d’une convention en date du 11 juillet 1972 passée enapplication des dispositions de l’article 78-1 du code de l’Urbanisme et del’Habitation, et du décret du 19 mai 1959, la ville d’Avignon a concédé à laSociété d’Equipement du département de Vaucluse, l’aménagement de lazone d’aménagement concerté à usage dominant d’activités industriellesde Courtine…La société d’Equipement s’est rendue propriétaire de terrains d’unecontenance de 50 hectares. »C’était il y a quarante ans et cette zone de Courtine, née sur le papier, allaitsur le terrain, être enfantée dans la douleur.

COURTINE ANNIVERSAIRE 11

C O U R T I N E I N F O S12

POUR UNEPLATEFORME TRI-MODALE

ACCUEIL EN… MOSAIQUE POUR LE VOYAGEUR TGV

Le dernier magazine de la CCI évoque «l’ambition fluviale vauclusienne » via leport du Pontet, plus en aval, le projet deplateforme (rail-route-fluvial) défendunotamment, lorsqu’il était aux affaires, parThierry MARIANI.Ce projet fait l’objet d’études depuisplusieurs années. Il consisterait à réaliser,en bordure du Rhône, face au terminalrail-route de Champfleury, letransbordement des conteneurs entre lescamions et les trains, grâce à un quaifluvial.Projet qui a alimenté les réticences dumaire d’Avignon tant que la LEO ne seraitpas opérationnelle, par crainte de «l’induction de cinquante camionssupplémentaires par heure sur unerocade déjà bien saturée. »

Les passagers TGV en partance pour Parisvont avoir, depuis le quai n°4, une vue uniquesur la Palais des Papes.A vrai dire, le fleuron de ladite cité est, depuisquelques semaines, figé dans la céramique,grâce à une initiative de la SCNF qui acommandé (entr’autres) une œuvre aucentre Florentin Mouret.La fresque a été réalisée en émaux deBRIARE, à partir d’un tableau de PaulSIGNAC, le père du pointillisme qui

immortalisa le Palais des Papes en 1900.Les réalisateurs Nicolas KEVIN et CédricCOUNAGO avaient obtenu des médailles auconcours du Meilleur Apprenti de France etaux Olympiades des Métiers.Ce n’est pas la première fois que la SNCF(représentée, lors de la réception, par SandraCHIFFLET et José VILAPLANA) fait appel aucentre des Apprentis qui a déjà réalisé le masdirectionnel du parvis de la gare et revu les200 sièges en contreplaqué cintré.