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€S> Année. — if 90. 0.15 0. le N«*. Paraîstant le Dimanche et le Jeudi. Le N" 0,15 c. Jeudi 10 Novembre 1899. Prix de rAbouieoMnt i UaiB ................................................ Ufr. Six KoU..................................... 7 »> TiOU moU. ............... & >B COURRIER DE L’OISE Prix de l’AbonneiBeet £ POUB LE BApa BTBHBIVT • Un nn...................................... 46 Sii mois............................... 8 »» Trois mois............................ I 80 MjCM AflxneNee#, R é c ia n te a e t M»ime%*lion» ceneet*n<Mtf Pavi» et te» Dépavtetnent» août veçue» eu iSuretau d<« eFout*nnt, v u e ISiti»it-M *iei*ve, à iS^nft#* p a n BBB 1K8BKT10NS M : Le ilfne. • ,» c ,L 'euence en-tdeewuB de S ligaet. 1 £r. Rédamee : La njcaej 6,46 c. ^ BA'faha div«rs, 0,50 c. AVU AUB A^NKfËS L'eboonement eit payable favaece. Il e'eat jamaIs*iBterrempa et est considéré coi si à l’expiratloD on ne doBoe pas d'avis contraire ON S’ADONNE A Sl-^Ni.IS. au nurcau du Journal, 1, rue Saint-Pierre, i, et ciiez tous les i.ibraircs du département. Sentis, le 9 Novembre 1892. Le Crime d’hier. On croyait l’anarohîe morte avec son v< croire aa contraire que cette hideuse plaie est bien profondément enracinée dans notre so ciété : jamais elle n’aura fait parler d’elle d’une manière aussi sinistre. On ne peut certes rendre personne, ni aucun parti, directement responsables des exploits de l’affreux scélérat qui s’est si tristement distingué hier ; mais enfin, il est bien à craindre que certaines im prudences coupables n’aient indirecte ment contribué à les inspirer. Que ce soit un anarchiste dans le sens doctrinaire du mot, ou un de ces vauriens sans attaches, un de ces mécontents, de ces cerveaux aigris incapables de conce voir autre chose que le crime, les cir constances n’en sont pas moins frappantes. L’attentat de l’avenue de l’Opéra succède à la grève de Garmaux, il est dirigé contre là Compagnie de Garmaux, il n’est donc pas sans rapports avec le long conflit qui vient de troubler le pays tout entier. Sans doute aucun meneur de la grève n’a prêché le crime, tous sont prêts à le répudier avec horreur. Us ne l’admettent pas comme moyen; mais aussi combien d’entre eux ont hésité à répandre des sophismes, à prêcher la haine, et cela dans les phrases les plus violentes, qu’ils ne craignaient pas d’employer, les pre nant pour de simples métaphores? ■Malheureusement, ces métaphores, il ebt des tètes fêlées toujours prêtes à les prendre à la lettre. Elles sont disposées ï a’isn griser et à en tirer dès conséquences extrêmes. Il est probable que le crime d’hier est dû à une de ces imaginations déséqui librées, surchauffée par toutes les excita tions répandues au cours de là lutte de Garmaux. Des politiciens ont parlé de liberté à sauvegarder, de travailleurs ^ affranchir, quoi d’étonnant à ce qu’un fou ait été sé duit par le rôle mystérieux d’un vengeur et d’un réformateur des abus imaginaires, qu’on lui dénonçait avec une si véhémente indignation ? Cette idée, d’une relation indirecte entre le rôle de certains politiciens à Garmaux et l’attentat qui consterné la France entière, est si naturelle, que M. Loubet n’a pu s’empêcher de l’expri mer hier à la tribune. Et pourtant, M. le Président du Conseil a été trop au-dessous de sa tâche pendant toute la durée de la grève, pour ne pas être désireux de convenir de vérités ca pables de faire éclater la déplorable fai blesse de son attitude. Cette pensée s’impose tellement, qu’il a dû convenir qu’elle était juste, et aller jusqu’à flétrir « cette espèce d’apostolat, ces missions à l’intérieur > de certains meneurs, qu’il a tant favorisées par son extrême tolérance. 11 y a donc une morale à tirer de la terrible leçon qui vient d’être donnée aux « brûlots * de la politique et aux beaux parleurs. Il ne doit pas leur suffire d’accorder aujourd’hui avec tout le pays, leur tribut de respect et de regrets sincères aux vic times d’hier et à leurs malheureuses familles, pour recommencer demain à se livrer à leurs coupables excitations. Il faut que leur conduite change à l’avenir, et qu’au besoin le Couvéroementse décide à les contraindre et à là modifier.. On parle d’une loi contre les excità- tioD9 au crime; qu’on nous la donne.vite, et aussi qu’on l’applique d’une façon un peu moins dérisoire que toutes les lois si outrageusement violées à Garmaux. j63 cadavres sanglants de ces cinq braves gens, et modestes serviteurs, sont un spectacle assez terrifiant pour faire réfléchir les plus inconscients des poli ticiens. Qu’on ne vienne pas, avec le radical M. Hubbard, dire à tous ceux qui parlent comme nous, et ils sont nombreux au jourd’hui, c qu’ils préparent l’exploita tion politique de ces tristes faits crimi nels.'» I i’ils les exploitent dans un but quel conque, c’est pour faire éclater la vérité, et sans esprit de parti. L’intempérance de certains, est, on le voit, de plus en plus, un péril social. Qu’ils se souviennent du vieil adage : Qui sème le vent récolte la tempête » et souvent une tempête plus effroyable que tout ce qu’il pouvait attendre. Nous n’espérons pas, que personne avoue ne pas se sentir la conscience très tranquille, en présence des deuils causés par le crime d’hier; nous souhaitons seulement que les coupables, et il y en a, qu’il serait trop aisé de désigner, rentrent en eux-mêmes, et prononcent un silen cieux < mea culpa ». R. C. IKFORI^TIONS INTÉRIEUR Cong^pès du g:pand commerce des spipitueox. Tons les syndicats du commerce en gros dea ■piritnauz do France ae sont réunis hier on Con grès, & la Bourse du Commerce, pour protester contre le projet de réforme de l'impôt des boia- aona actuollement en diacusaîon. Ils estiment que ce projet est aussi préjudiciable à l'intérêt du Trésor qu'à celui dos consommateurs. Le Gongrèa a émia, i l'unanimité, un vœu demandant le maintien du statu guo. D’actives démarches dans ce sens sont laites auprès des dépntéa. 5.729.900 fr. par rapport aux évaluations budgé taires, et une diminution de 12.503.100 fr. par rapport à la période correspondante do 1891. Mopt de M. Massicnult. M. Masiicault, résident général de France à Tunis, est mort dans la nuit do aamedi, à Tunis, où il était revenu aouffrant et l'organisme ébranlé, à la suite de as campagne électorale infructueuse, dans Soiue et-Oise. Les dernières nouvelles fai saient prévoir ce dénouement. Depuis iongtomps M. Massicault était atteint du diabète. L’Etat fait certainement une perte dans la per sonne do ce fonctionnaire zélé. 11 n'avait que cinquante-quatre ans. Le successeur de M. Massicault est déjà choisi. C'est M. Charles Bouvier, ministre de France à la Plata. Rendement des impôts. L'administration des finances vient de publier le rendement dea impôts et revenus indirecta ainsi que des monopoles do l'Etat pendant le mois d’octobre 1892. Les résultats accusent nue moins-value de Garmaux. Sur les neuf grévistes condamnés, quatre seront Compagnie de Carmauz, et eingyiar ia'Compagnie d’Albi dohtM T TdaVmotfisô président. L'un do coa. derniers sera seuleraont inscrit sur les registres de la Compagnie do Car- maux, car, ainsi qu'on l'a déjà dit, il doit accom plir incessamment son service militaire. La décision no sora communiquée qu'aujour d'hui aux intéressés, l'ingénieur do la Compagnie de Carmaux ayant été retenu jusqu'à présent à Paris par les négociations auxquelles a donné lieu la réintégration dos ouvriers. JLc '70* anniversaire de M. Pasteur. L'Académie des Sciences a décidé de célébrer le 70' anniversaire de Mi Pasteur. Une souscrip tion qui, pense-t-on, prendra nn caractère inter- nslional, sera ouverte pour offrir un objet d’art à l’illuBtre savant. T.a flcslruction des animaux nuisibles. Signalons un arrêt rendu ces jours-ci par la chambre criminelle de la Cour de cassation en matière de destruction d'animaux nuisible, et qui confirme d'ailleurs uno jurisprndonce déjà'fixéo. Il n’est pas nécessaire, décide l’arrêt de la Cour suprême, d'être muni d'un permis de chasse pour détruire les animaux (notammont les lopins) déclarés malfaisants ou nuisibles par un arrêté préfectoral; c'est là l'oxercico, non d'un droit de chasse proprement dit, mais du droit qu’a tont propriétaire do détruire sur son fonds les animaux nuisibles ou dangereux. Enfanta pliénomènes. M"* Ouérard, domiciliée à Gorcourt, près de Verdnn, vient do donoor le jour à deux petites filles jumelles no formant qu'un seul tronc, mais ayant doux têtes et deux bras bien constitués. Ces deux petits êtres, qui étaient soudés par le côté, n'ont vécu que quolqnes heures. Les parents ont refusé do donner an musée de Nancy coa eufants phénomènes. L’accouchée est très malade et en danger de mort. fonjours ivres et se laissent tuer dans leurs abris ou dans la brousse sans même chercher à fuir. Au dire dea espions, l'arruée de Uohanzin compterait une dizaine de mille combattants; les cabérèroB auraient fait une levée récente do 20.600 hommes, mais on n’avait pas d'armes à lenr donner. Il paraît aussi — cela n'a pas lieu d'étounor — que nos troupes indigènes et on par- COLONIES Dahomey. Le 2 novembre, la colonne commandée par le colonel Dodda a attaqué la forteresse de Muako, pituée près de Cana, et l'a enlevée malgré une résistance désespérée. Le 3 novembre, à cinq heures du mat'n, l'ensemble dos forces daho méennes a assailli la colonne, qui les a mises en fuite après quatre heures de combat. Nos pertes dans ces deux journées s’élèvent à sept tués dont un'officier, et soixante blessés dont quatre offi ciers. Comme on le voit, nous n’avançons guère; sans doute notre colonne n'est pas assez nombreuse ponr frapper un grand coup. On aurait dû envoyer plus do monde. Du reste, il était impossible do s'attendre à une pareille résistance de la part des Dahoméens, Jamais dans aucune expédition nous n'avons en core rencontré d'adversaires aussi redoutables. L'issue n'en est pas moins douteuse; le colonel Dodds doit l’emporter. On signale pas mal d'aventuriers européens dans l'armée de Behanzin. Le Thibtt, ramenant le premier convoi de blessés et de malades, vient d’arriver à Marseille. Quelques-uns des soldats rapatriés par ce na vire ont donné dos détails intéressants sur la façon do combattre dos Amazones; elles se postent dans des trous qu'elles protègent par des abris en terre, et là elles attendent l’ennemi; mais il pa rait que leur bravoure est duo surtout à la grande quantité d'alcool qu’elles absorbent; elles sont sirer; ce ne sont pas èncoré d'excellents soliint'é, disent le» légionnaires et les marsouins. Enfin, d’après ouX, le gros de la population dahoméenne nous serait favorable. Le colonel Dodda est, disent-ils, adoré des troupe», qui sont pleines do confiance en lui. RXTÉRIUUR Australie. Les autorités de Victoria viennent de recevoir des propositions d’nn syndicat de banquiers fran çais pour la construction des chemins do foret dos autres travaux publiés projetés par la colonie^ Le syndicat en question a déclaré pouvoir disposer d’un capital de ‘2 à ‘3 millions de livres slorling. Les travaux seraient conduits par dos ingéiiieuis français, mais les ouvriers employés recrutés uniquement dans la colonie. Sir firabam Bnrry a décliné celte ofTro tout '>n reconnaissant les avanlages qu’elle présentait. Il base son refus sur ce motif que les capitalistes anglais pourraient prendre ombrage do travaux aussi importants confiés à des étrangers, et les valonrs australiennes sur le marché do Londres ne manqueraient pas do ressentir l'ofTot de ce mécon- toutemont.-- - . On ne saurait trop féliciter ce syndicat français d'une initiative, qui, par son caractère, constitue malheureusemeul uuo rareté dans notre pays. Ilalii*. Les élections. Dimanche ont eu lieu, on Italie, des élections législatives pour le renouvellement dois Ghsmiiro. Le parti ministé'iel a entièrement triomphé. Il faut donc s’attendie à une Continuation de la politique néfaste de l'iialio. On peut cependant en attendre une atténuation. Beaucoup dos nouveaux députes arrivent avec l’idée plus ou moins arrêtée d'améliorer les reli- tions avec la France. La ;io]itique de ht mégalomanie et des arme ments à outrance semble avoir perdu du terrdin. Maroc. Le comte d'Aubignya obtenu le droit d'exporter les bois et les minerais; il a obteuu aussi la pro tection pour les marques do fabriques françaisosot la rédaction de la moitié dos droits sur les soieries, les liquides et les bijoux. LA RÉVm^N BELGE Nos voisins sonl on co moinenl à la période aiguë de ragliation (|ui a commencé à se faire sentir depuis si longlcmp.s, à propos de la révision de la Coiisiiiution. La Gonslituanle cliargée do mener à bien celle grave affaire, vient do se réunir. Le Koi a inauguré ses séances en pronoiiçanl un discours du Trône dans lei|uel, au milieu du vague et des généralités qui s’imposent en pareil cas, on peul clairemeiil distinguer une recommandation en faveur de réformes libérales. D'ailleurs, ces réformes, tout le pays les désire, et parmi elles, les plus réclamées sont celles qui conceroenl l'extension du droit de suffrage. Tout le monde est d'avis qu'il faut étendre le corps ôlecloral; mais sur les proporlions de celle extension, les divergences sont pro fondes; c’est ce qui expli([ue l'extrérao agi> talion qui régne dans le pays. Des bagarres terribles ont eu lieu dans différenles villes; elles sonl causées par les rixes qui se produi.senl cnire ennemis et partisans du suffrage univer.sel. Ceux-ci scinblcnl gagner du terrain, et leur cause paraii en bonne voie, à moins qu'ils ne la compromellciil aux yeux de la masse tranquille et iiioiléiéo, jiar des vio- jj/w l pns iJo^répudier ' assêz éhèrgîipmTÏicnl; La per.sonnalilé du Itoi el l'exislence de la Mjnarchie no sonl'pa.s mises en question danscello linieardente. Une inlline minorité à iieine, a maiiifeslé contre Lénpoid II,mardi à Bruxelles, lors(]u'ii se rendait au sein de la Constiliiante pour ouvi ir sa .session. La Belgique no sent pus le besoin d'un ciiuiigeincnl de régime; elle est liabiluée à sa forme de gouvernement, et elle la sait apte à se plier, pour de longues années au moins, à tous les progrès de lu liberté. C'est donc uniquement sur la i|uestion du suffrage que l'on se livre bataille. Les per.sonnes(|iiiaiiroiilâ slaluer sur celte question importante, auront d'uulanl plus réllécliir que la force armée n'est pas siiffî- sanle en Belgique, pour faire échec à .la volonté du pays, dirigée par des hommes intelligents. L'ardeur de la population ouvrière pour le suffrage univer.'jel rend son triomphe pro bable car, comme le .dit Vlndêiiendance fych/c, elle pourrait bien réduire les consti tuants à n'avoir plus (lu'â choisir entre « le suffrage unix-ersc‘1 de la Coasiitiition et de la loi, el celui de la rue. » H. <1. LE PARLEMENT Silance du mardi S novembre. Cette séance a été courte, mais marquée par un grand pas dans l’urganisalion de i'arméo coloniale. On a voté t’ailicle I" du projet. Voilà donc le principe posé ; l’àrméecolo- nialc est affectée à la garde et à la défense des colonies, ainsi que de.s ports et arsenaux maritimes; elle relève du ministère de la marine, mais a son régime propre (C’est-à- dire qu’elle reste parfaitement distincte des é(juipages de la tlolte) et son budget parti culier, auquel seront portées les dépenses militaires de toute nature faites dans la métropole aussi bien que dans les colonies. CHAMBRE DES DEPUTES Si^OHCC tfit sflîuedj 5 uoüômôre. Samedi, deux questions insigniliantes, adressées au ministre des travaux publics, ont servi de liors-d'ccuvre au menu du jour. Nos députés ont repris ensuite les règle ments d’atelier. Après la discussion de quelques-uns des articles du projet, on passe à la discussion du rapport de M. Salis sur le régime des boissons. M. Brousse inaugure la discussion générale on combattant le projet. Le droit d'alcooliser les vins au-dessus do 10 degrés, avec de l’alcool qui ne paierait que 0 fr. 37 au lieu do payer 1 fr. 57, aura pour résultat d’inonder la con.sommation d'alcools de mauvaise qualité, et l’on aura porté un pré judice considérable aux vins naturels, qui paient, eux, un droit de 0 fr. 77 par degré. M. Jumel, également opposé au projet, combat surtout le privilège des bouilleurs do cru. Puis, sur le fond même de la réforme, il soutient qu'au lieu d’imposer un droit uniforme do 2 francs aux vins naturels, il serait préférable de leur imposer un droit proportionnel, 2 francs pour les vins de 50 francs l’Iicctolitre, 2 fr. 50 pour ceux de 50 à 100 fiancs, 3 francs pour ceux au- dessus de 100 francs. M. Turrel parle également contre le projet et soutient une tliéorie analogue & celle de M. Brous-se. Le projet pourra être avanta geux pour les ouvriers des vil/es, grâce à la suppression des octrois ; mais, grâce au droit uniforme do 2 francs, supérieur à cer tains droits de circulation, les ouvriers des campagnes y auront tout à perdre. Enfin, en ce qui concerne les bouilleurs de cru, le projet a le tort do leur imposer un régime uniforme, car si la fraude so fait dans cer taines régions du Midi, elle disparait dans le Centre et l’Est, où on ne fait bouillir que de petites quantités de cru. La suite de la discussion est renvoyée à lundi. Séance du lundi 7 novembre. Au début delà séance de lundi, M.Floquct annonce qu’il a regu de M. Chiché une de mande d'ititerpell.itiori sur le Tonkin. On crio : « A un mois! ». Mais M. Jamais déclare que le GouverncaieiU n’a nullement l’intention d'ajourner le débat. Dans. ces conditions, la Cliambro lixe au lendemain la discussion de l’interpellation. Puis on eu revient aux boissons. M. César Duval accepte certaines parties du projet; il en ci iliqiie d’autres. Il n’approuve pas la substitution du di oit de consommation au droit (le circulation el repousse le droit sur les cidres. Par contre, l'orateur se pro nonce contre le privilège des bouilleurs do cru. Puis M. Déandreis parle contre privilègo ; M. (•uillemet demande la réforme des octrois sans bi(]nellc on no saurait faire la réforme dos boisson.s; ensullo M. Rivet vient défendre le privilège dés bouilleurs. Kntiii, la jtarole est donnée au ministre des llnances, <jiii insiste pourque la Chambre passe à la discussion des articles. Le projet actuel est le trente-deuxième qui ail été pré senté aux Clianibres depuis 1880. 11 réalise une réforme depuis longtemps réclaniée, la suppression de l’exercice chez le débitant; il fait l'unilication dos droit sur les vins; il introduit dans la loi une législation plus libérale sur les bières; entlo, il pose en principe la question do la suppression des octrois. De plus, il réglemente le privilège des bouilleurs de cru. Il constitue un véri table progrès sur l’étal de choses actuel. Lo Gouvernement demande à la Chambre de suivre la Commission dans cette voie. M.M. Fouquet et Pcytral disent quelques mots contre le projet, et la discussion géné rale est close. -, ta Chambre, après un nouvel échange d’observations entre MM. Jules Delafosse et Bouvier, décide, par 470 voix contre 81, da passer à la discussion des articles, et renvoie la suite du débat à la séance de mardi. Séance du mardi 8 nevembre. On a commencé par la périodique inter pellation sur le Tonkin. Celte fois c'est M. Chiché qui tenait lo rôle, el il l’a tenu comme on l’a toujours fait avant lui. Hommages rendus à nos sol dats, dénonciation de l’ineptie du gouver nement, rien n’a manqué. La réponse de M. Jamais, sous-secrétaire d’Ëtat aux colonies, a eu le même caractère d’éloquence banale. ^ Après une réplique de M. Chiché, la dis- citVsiôn s’est un peu animée, M. Jamais est monté sur ses grands chevaux, mais ce n'a été qu'un feu de paille, et on a voté un ordre (27) FEUILLETON FAÜT-ll AIIIER? f^ou DE TINSEAU — Les rêves de ce genre ne me font ja mais rire, quand ils sonl racontés comme vous venez de raconter le vôtre. Hait II reste h savoir, tout d'abord, si la personne dont TOUS parlez est libre. — Elle l'est, tout au moins, en ce qui concerne cerlain vicomte. Je vous donne la chose con^me avérée Ce jeune monsieur s'est bel et bien déroM. — Permettez«mel de vous dire que voilà une affirmation bien grave pour la bonne re nommée d'un de mes amis. Hé t monsieur, n'affirmons rien puis que la chose parait vous déplaire. Mais alors suppoioni qne madeipQisel(e de Hontdauphin aatoiWe a u JonrasBi ayant nn mile avN M. Catnau U iÿ, «dlUur à Taria. est libre... en ce qnl concerne votre ami.~; Verriez-vous, dans votre haute loyauté, des raisons, d’autres raisons, ponr me... con seiller de garder mon rêve dans ma cervelle ? — Que voulez-vous dire ? — Mon Dieu ! je ne puis être qu'un pis- aller pour une femme de cette beauté et de celle naissance ; donc, si vous... aviez des mo tifs... personnels de croire qu'il surgira tel autre prétendant, il serait loyal de m'en aver tir : je disparaîtrais. — Mensleur, répondit Mauricequicempre- nait enfin, vous poussez le rêve un peu loin, le suis, comme j ai eu l’hoaneur de vous le dire, l'ami d'Alain deLavaudieu. J'ajoute que j’ai été son confident. Parmi vingt' réponses que je pourrais vous faire, c'est la meilleure. — Alors, continua Siglsmond prêt à pleu rer de joie, ne vous semble t-il pas que je S uis être le réparateur de la plus insupporta- le des injustices du sort ! Ah I monsieur. quand je vois d'autres femmes plus richement babillées que cette adorable créature, j'ai envie d'arracber leur robe de leurs épaules ! Quand elle passe dans son fiacre. Je serre les poings et, s il faut vous ledire, c'est ce fiacre Î ui m'empêche d'avoir une voiture à moi. en mourrais de honte. Et penser qu’il lui suffirait d'un mol I... Qu’elle le prononce: tout ce que j'ai lui appartiendra, pour s'en faire belle el heureuse. Moi, je deviendrai le pauvre, nourri, vêtu, je n'ose pas ajouter: aimé par elle. Sigiimond, à mesure qu'il parlait, devenait presque beau. Il était du moins fort touchant fc entendre, et Cléguértc lui dit. avec une de CM dindes poignées de main dobt il n'était pa^roéi'gûè: ' — Et pourtant, il n'eut guère coûté à la Providenee de faire que vous vous nommiez Alain de Lavaudieu. — Ha foi 1 monsieur, répliqua Sigismond qui ne q^uittait pas facilement ses idées, à tant faire, j'aimerais encore mieux m'appeler Mau- . rice de Gléguérec. | Il avait encore le temps de voir le général avant son déjeuner. Cleguérec, sans perdre une minute, courut chez lui. La porte n'était pas fermée que M. Berdous lui cria : — Eh bien I vous n'aviez pas prévu le coup I Votre ami Lavaudieu épouse l’Améri- caine I Le bruit venait du Club, oh des gens bien informés avaient prétendu, la veille au soir, le tenir du comte de Lavaudieu. — Mais, dit Maurice, à la même heure, j'étais chez mesdames do Montdauphin. Ni la mère ni la fille ne m’en ont parlé, ce qu’elles auraient fait. Car j'imagine que le sieur Alain les aurait du moins prévenues. Mademoiselle de Berdous, appelée en con seil, déclara que son amie n'avait pas été plus explicite à son égard. — Du reste, ajouta-t-elle en examinant l'ourlet de son mouchoir, depuis quelques semaines, elle a bien change. Nous nous voyOB.s moins. — Mets ton chapeau, commande toi es corte, et va chez elle, décida le vieux guer rier. Maarico objecta que la démarche était im prudente, soit que la nouvelle fût fausse, soit VP4ÎA aIIa fA, A....AFA îornAvZR qu'étant vraie, elle fût encore ignorée. — Alors, vous laisserez deux pai femmes, dont vous êtes l'ami, tenir tête à l'o rage toutes seules 7 Voyons, morhleu 1 allez vous-même, pousser la botte au père d'Alain, pulsqu'oi met le bruit sur son compte. — Nous sommes brouillés, k cause du sé jour de son fils à l'Ucrmltagc. Il ne m’a pas rendu ma carte. — Vous n’êtes plus brouillés si maître Alain capitule. Et puis, que diable I on ne vous mangera pas. Vers deux heures, Cléguérec sonnait chez le comte. Monsieur était sorti, mais madame faisait dire au visiteur qu’elle le rtcevrail avec plaisir. — Hum ! grommela tout bas Maurice, voilh un « plaisir > qui ne marque rien de bon ; les affaires de la pauvre Simone vont mal ! Enfin, la chance me favorise en me fai sant rencontrer la femme au lieu de son butor de mari ! — Peut-être qu'il eût pensé tout le con traire, avec une connaissance plus approfon die des personnes. Les Lavaudieu forment ce qu'on appelle un bon ménage, variété qu'il ne faut pas confon dre avec celle, beaucoup plu.x rare encore, des ménages heureux. Pour ceux-ci, en effet, la réunion d’innombrables qualités tst néces saire, tandis que, pour faire « un bon mé nage >, il sufüt souvent de la communauté de deux ou trois défauts. La comtesse est pieuse, froide el domina trice. Le comte est paresseux, égoMe cl fati gué. Leur commun amour pour l'argent est une passion éminemment favorable aux bons ménagea, car elle est iucompaiiblo avec la plu part des autres. Ce n'est pas qu'ils soient avares, ou même par trop économes. Ils re çoivent peu, maisconlorlablcment,et passent pour faire quelque bien aux pauvres. Quant k eux, leur vie e.sl installée — au physique et au moral — de façon à défier le rayon de soleil en août, et le courant d'air en décembre. Connaissez-vous le moyen de goûter ces plai sirs et de pratiquer ces vertus avec un porte feuille vide? Maurice ignorait, comme bien d'autres, le rôle véritable de madame de Lavaudieu dans son intérieur, car celle femme Intelligente ne cesse, depuis vingt-cinq ans, d'avoir à la bouche le nom de son mari. Tous les procédés rigoureux, désobligeants ou discutables, tout ce qu’elle nomme < les actes de fermeté •, passent ainsi au compte d’un pauvre homme réputé généralement pour un personnage k f ieu près sans coeur. Du temps qu'elle dounait c fouet à monsieur son fils, la comtesse ne ■manquait jamais d'ajouter, l'opération finitK. — Maintenant, vas dire à ton père que tu ne le feras plus ! Vingt ans après, tant la force de l’éducation est puissante, Alain ne s’élait pas encore de mandé si, en définitive, c'était bien c papa » qui avait commandé le feu. A plus forte rai son, cedéplacementdesresponsabilitésabusait l’opinion de Cléguérec. La comtesse vint k lui, les mains en avant, leircgard quelque peu inquiet, mais avec un sdurirc voilé de sous-entendu qui disait tout ce qu'on voulait lui faire dire. El'c ne pro nonça d’abord que ce seul mot : Enfin 1 Puis elle fit asseoir Maurice tout près d'elle et, comme pour expliquer cet « enfin I > par trop susccptibled'inicrprétalioos diverses, elle ajouta : — C'était si ennuyeux, ce semblant de rup ture entre nous 1 Mais mon mari est une barre d'acier. Le pauvre Alain en sait quelque chose. Et dire que je n'ai pas même pu recevoir de s<^8 nouvelles par votre bouche ! Gomment 1 avez-vous laissé ? — Je l'ai laissé à New-York, répondit Glé guérec, en tfks bonnes dispositions de corps etd'espiit. La contrainte qu’il s'imposait pour ne pas . marcher droit au but le rendait très nerveux. 11 ne tut pas maître de lui à celte question que madame de Lavaudieu posa, de l’air lo plus naturel du monde : — Que pensez-vousdemissPauwellîVous l'avez vue î — Je l’ai vue, répondit-il avec un regard S ul obligea la comtesse k baisser les yeux. ’c.sl une personne]olie,intelligeute, pas plus • coquette que la moyenne des hérilières de la Cinquième Avenue, pas moins distioguée que ne peut l'être la petite-fille d'un batelier de Brooklyn. Vous ne sauriez taire un crime à : uns Américaine d'aimer le luxe, l'indépen dance, la toilette et les exercices violents. On vous a dit, j'imagine, qu'elle est protestante ? Lcsenfanl$.scrâieDtcatboliques, déclara la comtesse, quiavaitrclrouvéson sang-lroid. — Oh 1 quant k cela, fit Cléguérec de plut en plus exalté, je n'en suis pas en peine. Les Pauwcllaccepierontdcvoirleurspeiits enfants Israélites, musulmans ou boudhisies, suivant le cas. Mais alors, madame, il faut admettre comme fondés les bruits qui circulent 7 Les yeuxdelacomlesseroprirentl'offoosive, en même temps qu'elle répondait : —. Rien d’officiel encore. Je suppose, mon . cher cousin, que vous ne seriez pat du côté de nos ennemis, si nous nous décidions ? — Je seraisducôtédttlajustlceetderhôn- ncur. Votre fils a donné sa promesse k ma^ moiselle de Montdauphin. Elle est digps de lui, et leur engagement étant plus ou moins connu, celte Jeune fille, aprte une rupture, , serait compromise. Elle i|'a al frère ni pour la soutenir. Son seul tort est d^ira pauvre. S'il suffit do la plaindre pour être n,' ■kV

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P r i x d e r A b o u ie o M n t i

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TiOU moU. ............... & >B COURRIER DE L’OISE

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PO UB L E BA p a BTBHBIVT •

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Sii mois............................... 8 »»

Trois mois............................ I 80

MjCM A f l x n e N e e # , R é c i a n t e a e t M »im e% *lion» c e n e e t* n < M tf P a v i » e t t e » D é p a v t e t n e n t » a o û t v e ç u e » e u i S u r e t a u d< « e F o u t * n n t , f » v u e I S i t i » i t - M * i e i * v e , à iS ^ n f t# *

p a n B B B 1K 8BK T10NS M : L e ilfn e . • , » c , L ' e u e n c e en-tdeewuB de S lig a e t. 1 £r. R édam ee : L a njcaej 6,46 c. ^ BA'faha div«rs, 0,50 c.

A V U AUB A ^N K fËSL 'eboonem en t e i t pay ab le f a v a e c e . Il e 'e a t jam aIs*iB terrem pa e t e s t considéré coi

s i à l’expiratloD on ne doBoe p a s d 'av is con tra ire

ON S ’ADONNEA Sl-^Ni.IS. au n u rcau du Jo u rn a l, 1, rue S a in t-P ie rre , i ,

e t ciiez tous les i.ib ra irc s du départem ent.

Sentis, le 9 Novembre 1892.

Le Crime d’hier.On croyait l’anarohîe morte avec son

v< c r o ir e a a contraire que cette hideuse plaie est bien profondément enracinée dans notre so­ciété : jamais elle n’aura fait parler d’elle d’une manière aussi sinistre.

On ne peut certes rendre personne, ni aucun parti, directement responsables des exploits de l’affreux scélérat qui s’est si tristement distingué hier ; mais enfin, il est bien à craindre que certaines im­prudences coupables n’aient indirecte­ment contribué à les inspirer.

Que ce soit un anarchiste dans le sens doctrinaire du mot, ou un de ces vauriens sans attaches, un de ces mécontents, de ces cerveaux aigris incapables de conce­voir autre chose que le crime, les cir­constances n’en sont pas moins frappantes. L’attentat de l’avenue de l’Opéra succède à la grève de Garmaux, il est dirigé contre là Compagnie de Garmaux, il n’est donc pas sans rapports avec le long conflit qui vient de troubler le pays tout entier.

Sans doute aucun meneur de la grève n’a prêché le crime, tous sont prêts à le répudier avec horreur. Us ne l’admettent pas comme moyen; mais aussi combien d’entre eux ont hésité à répandre des sophismes, à prêcher la haine, et cela dans les phrases les plus violentes, qu’ils ne craignaient pas d’employer, les pre­nant pour de simples métaphores?■ Malheureusement, ces métaphores, il

ebt des tètes fêlées toujours prêtes à les prendre à la lettre. Elles sont disposées ï a’isn griser et à en tirer dès conséquences extrêmes.

Il est probable que le crime d’hier est dû à une de ces imaginations déséqui­librées, surchauffée par toutes les excita­tions répandues au cours de là lutte de Garmaux.

Des politiciens ont parlé de liberté à sauvegarder, de travailleurs ^ affranchir, quoi d’étonnant à ce qu’un fou ait été sé­duit par le rôle mystérieux d’un vengeur et d’un réformateur des abus imaginaires, qu’on lui dénonçait avec une si véhémente indignation ?

Cette idée, d’une relation indirecte entre le rôle de certains politiciens à Garmaux et l’attentat qui consterné la France entière, est si naturelle, que M. Loubet n’a pu s’empêcher de l’expri­mer hier à la tribune.

E t pourtant, M. le Président du Conseil a été trop au-dessous de sa tâche pendant toute la durée de la grève, pour ne pas être désireux de convenir de vérités ca­pables de faire éclater la déplorable fai­blesse de son attitude.

Cette pensée s’impose tellement, qu’il a dû convenir qu’elle était juste, et aller jusqu’à flétrir « cette espèce d’apostolat, ces missions à l’intérieur > de certains meneurs, qu’il a tant favorisées par son extrême tolérance.

11 y a donc une morale à tirer de la terrible leçon qui vient d’être donnée aux « brûlots * de la politique et aux beaux parleurs.

Il ne doit pas leur suffire d’accorder

aujourd’hui avec tout le pays, leur tribut de respect et de regrets sincères aux vic­times d’hier et à leurs malheureuses familles, pour recommencer demain à se livrer à leurs coupables excitations. Il faut que leur conduite change à l’avenir, et qu’au besoin le Couvéroementse décide à les contraindre et à là modifier..

On parle d’une loi contre les excità- tioD9 au crime; qu’on nous la donne.vite, et aussi qu’on l’applique d’une façon un peu moins dérisoire que toutes les lois si outrageusement violées à Garmaux.

j63 ca d av re s sa n g la n ts d e ces c inq b ra v e s g e n s , e t m odestes s e rv ite u rs , so n t u n sp ec ta c le assez te rr if ia n t p o u r fa ire ré f lé c h ir les p lu s in co n sc ie n ts des p o li­t ic ie n s .

Qu’on ne vienne pas, avec le radical M. Hubbard, dire à tous ceux qui parlent comme nous, et ils sont nombreux au­jourd’hui, c qu’ils préparent l’exploita­tion politique de ces tristes faits crimi­nels.'» I

i’ils les exploitent dans un but quel­conque, c’est pour faire éclater la vérité, e t sans esprit de parti.

L’intempérance de certains, est, on le voit, de plus en plus, un péril social.

Qu’ils se souviennent du vieil adage :Qui sème le vent récolte la tempête »

et souvent une tempête plus effroyable que tout ce qu’il pouvait attendre.

Nous n’espérons pas, que personne avoue ne pas se sentir la conscience très tranquille, en présence des deuils causés par le crime d’hier; nous souhaitons seulement que les coupables, et il y en a, qu’il serait trop aisé de désigner, rentrent en eux-mêmes, et prononcent un silen­cieux < mea culpa ». R. C.

IK F O R I^ T IO N SIN T ÉR IE U R

Cong^pès du g:pand commerce des spipitueox.

T ons les syndicats du commerce en gros dea ■piritnauz do France ae sont réunis hier on Con­grès, & la Bourse du Commerce, pour protester contre le p ro je t de réforme de l'im pôt des boia- aona actuollem ent en diacusaîon. Ils estim ent que ce projet e s t aussi préjudiciable à l 'in té rê t du T résor q u 'à celui dos consommateurs. Le Gongrèa a émia, i l'unanim ité, un vœu dem andant le maintien du s ta tu guo. D’actives dém arches dans ce sens sont laites auprès des dépntéa.

5.729.900 fr. par rapport aux évaluations budgé­taires, e t une diminution de 12.503.100 fr. par rapport à la période correspondante do 1891.

Mopt de M. Massicnult.M . M asiicault, résident général de F rance à

Tunis, es t m ort dans la nuit do aamedi, à Tunis, où il é ta it revenu aouffrant e t l 'organism e ébranlé, à la suite de as campagne électorale infructueuse, dans Soiue et-Oise. Les dernières nouvelles fai­saient prévoir ce dénouem ent. Depuis iongtomps M. M assicault é ta it a tte in t du diabète.

L ’E ta t fait certainem ent une perte dans la per­sonne do ce fonctionnaire zélé. 11 n 'avait que cinquante-quatre ans.

L e successeur de M. M assicault est déjà choisi. C 'est M. Charles Bouvier, m inistre de France à la P lata .

Rendement des impôts.L 'adm inistration des finances vient de publier

le rendem ent dea impôts e t revenus indirecta ainsi q ue des monopoles do l 'E ta t pendant le mois d’octobre 1892.

L es résu lta ts accusent nue m oins-value de

Garmaux.Sur les neuf grévistes condamnés, quatre seront

Compagnie de Carmauz, e t eingyiar ia'Com pagnie d’Albi d o h tM T TdaVmotfisô président. L 'un do coa. derniers sera seuleraont inscrit su r les reg istres de la Compagnie do Car- m aux, ca r, ainsi qu'on l 'a déjà dit, il doit accom­plir incessamment son service militaire.

La décision no sora communiquée qu 'aujour­d'hui aux intéressés, l'ingénieur do la Compagnie de Carmaux ayant é té re tenu jusqu 'à présent à Paris par les négociations auxquelles a donné lieu la réintégration dos ouvriers.

JLc '70* anniversaire de M. Pasteur.L'A cadém ie des Sciences a décidé de célébrer

le 70' anniversaire de Mi Pasteur. U ne souscrip­tion qui, pense-t-on, p rend ra nn caractère inter- nslional, sera ouverte pour offrir un objet d’a r t à l’illuBtre savant.

T.a flcslruction des animaux nuisibles.

Signalons un a rrê t rendu ces jours-ci par la chambre criminelle de la Cour de cassation en m atière de destruction d'anim aux nuisible, e t qui confirme d 'ailleurs uno jurisprndonce déjà'fixéo.

Il n ’est pas nécessaire, décide l’a rrê t de la Cour suprêm e, d 'ê tre muni d 'un permis de chasse pour détru ire les animaux (notam m ont les lopins) déclarés malfaisants ou nuisibles par un arrêté préfectoral; c 'est là l'oxercico, non d 'un dro it de chasse proprem ent dit, mais du dro it qu’a tont propriétaire do détruire su r son fonds les animaux nuisibles o u dangereux.

Enfanta pliénomènes.

M "* Ouérard, domiciliée à Gorcourt, près de Verdnn, vient do donoor le jo u r à deux petites filles jum elles no form ant qu 'un seul tronc, mais ayant doux tê tes e t deux bras bien constitués. Ces deux petits êtres, qu i éta ien t soudés par le côté, n 'o n t vécu que quolqnes heures.

Les parents o nt refusé do donner an musée de Nancy coa eufants phénom ènes. L’accouchée est très malade e t en danger de m ort.

fonjours ivres e t se laissent tuer dans leurs abris ou dans la brousse sans même chercher à fuir.‘ A u dire dea espions, l'arruée de Uohanzin com pterait une dizaine de mille com battants; les cabérèroB auraien t fait une levée récente do 20.600 hommes, mais on n’avait pas d'arm es à lenr donner. Il para ît aussi — cela n 'a pas lieu d 'étounor — que nos troupes indigènes e t on par-

C O L O N I E S

Dahomey.

Le 2 novembre, la colonne commandée par le colonel Dodda a a ttaqué la forteresse de Muako, pituée près de Cana, e t l 'a enlevée m algré une résistance désespérée. L e 3 novembre, à cinq heures du m at'n , l'ensem ble dos forces daho­méennes a assailli la colonne, qui les a mises en fuite après quatre heures de combat. Nos pertes dans ces deux journées s’élèvent à sept tués dont un'officier, e t soixante blessés dont quatre offi­ciers.

Comme on le voit, nous n’avançons g u ère ; sans doute n o tre colonne n 'es t pas assez nombreuse ponr frapper un grand coup. On aurait dû envoyer plus do m onde.

Du re ste , il é tait impossible do s 'attendre à une pareille résistance de la part des Dahoméens, Jam ais dans aucune expédition nous n 'avons en­core rencontré d 'adversaires aussi redoutables.

L 'issue n 'en e st pas moins douteuse; le colonel Dodds doit l’em porter.

On signale pas mal d 'aventuriers européens dans l'arm ée de Behanzin.

Le T h ib tt, ram enant le prem ier convoi de blessés e t de m alades, v ien t d’arriver à Marseille.

Quelques-uns des soldats rapatriés par ce na­vire o n t donné dos détails intéressants su r la façon do com battre dos Am azones; elles se postent dans des trous qu'elles pro tègent par des abris en terre, e t là elles a ttenden t l ’ennem i; mais il pa­ra it que leu r bravoure est duo surtou t à la grande quantité d 'alcool qu’elles absorbent; elles sont

s ire r; ce ne sont pas èncoré d'excellents soliint'é, d isent le» légionnaires e t les marsouins. Enfin, d’après ouX, le g ros de la population dahoméenne nous serait favorable.

Le colonel Dodda est, disent-ils, adoré des troupe», qui sont pleines do confiance en lui.

RXTÉRIUUR

Australie.Les au torités de V ictoria viennent de recevoir

des propositions d’nn syndicat de banquiers fran­çais pour la construction des chemins do fo re t dos au tres travaux publiés projetés par la colonie^ Le syndicat en question a déclaré pouvoir disposer d’un capital de ‘2 à ‘3 millions de livres slorling. Les travaux seraient conduits par dos ingéiiieuis français, mais les ouvriers employés recrutés uniquem ent dans la colonie.

S ir firabam Bnrry a décliné celte ofTro tout '>n reconnaissant les avanlages qu’elle présentait. Il base son refus su r ce m otif que les capitalistes anglais pourraient p rendre ombrage do travaux aussi im portants confiés à des é trangers, e t les valonrs australiennes su r le marché do Londres ne m anqueraient pas do ressen tir l'ofTot de ce mécon- tou tem ont.-- - .

On ne saurait trop féliciter ce syndicat français d 'u n e initiative, qui, par son caractère, constitue m alheureusem eul uuo rareté dans notre pays.

Ilalii*.Les élections.

Dimanche ont eu lieu, on Italie, des élections législatives pour le renouvellem ent d o is Ghsmiiro.

Le parti m inisté 'iel a entièrem ent triomphé. Il faut donc s’a ttend ie à une Continuation de la politique néfaste de l 'iia lio .

On peut cependant en attendre une atténuation. Beaucoup dos nouveaux députes arrivent avec l’idée plus ou moins a rrêtée d'am éliorer les re li- tions avec la France.

L a ;io]itique de ht mégalomanie et des arme­m ents à outrance semble avoir perdu du terrdin.

Maroc.Le comte d 'A ubignya obtenu le d ro it d 'exporter

les bois e t les m inerais; il a obteuu aussi la pro­tection pour les marques do fabriques françaisosot la rédaction de la moitié dos droits sur les soieries, les liquides e t les bijoux.

LA R É V m ^ N BELG ENos voisins sonl on co moinenl à la période

aiguë de rag lia tion (|ui a commencé à se faire sen tir depuis si longlcmp.s, à propos de la révision de la Coiisiiiution.

La G onslituanle cliargée do m ener à bien celle grave affaire, v ien t do se réu n ir . Le Koi a inauguré ses séances en pronoiiçanl un discours du Trône dans lei|uel, au milieu du vague e t des généralités qui s’imposent en pareil cas, on peul clairem eiil distinguer une recom m andation en faveur de réformes libérales.

D 'ailleurs, ces réform es, tout le pays les désire, e t parm i elles, les plus réclamées sont celles qui conceroenl l'extension du droit d e suffrage.

Tout le m onde est d 'avis qu 'il faut étendre le corps ô lecloral; m ais su r les proporlions de celle extension, les divergences sont pro­fondes; c’est ce qui expli([ue l'extrérao agi> talion qui régne dans le pays.

Des bagarres te rrib les on t eu lieu dans

différenles v illes; elles sonl causées par les rixes qui se produi.senl cn ire ennem is e t partisans du suffrage univer.sel.

Ceux-ci scinblcnl gagner du terra in , et leur cause paraii en bonne voie, à m oins qu 'ils ne la compromellciil aux yeux de la masse tranquille et iiioiléiéo, jiar des vio-

j j /w l p n s iJo^répudier ' assêz éhèrgîipmTÏicnl;

La per.sonnalilé du Itoi el l'exislence de la M jnarchie no sonl'pa.s m ises en question danscello lin iearden te . Une inlline m inorité à iieine, a m aiiifeslé contre Lénpoid II ,m a rd i à Bruxelles, lors(]u'ii se re n d ait au sein de la Constiliiante pour ouvi ir sa .session.

La Belgique no sent pus le besoin d 'un ciiuiigeincnl de régim e; elle est liabiluée à sa forme de gouvernem ent, e t elle la sait apte à se p lier, pour de longues années au moins, à tous les progrès de lu liberté.

C'est donc uniquem ent su r la i|uestion du suffrage que l'on se livre bataille.

Les per.sonnes(|iiiaiiroiilâ sla luer sur celte question im portante, au ron t d 'uu lan l plus

réllécliir que la force arm ée n 'est pas siiffî- sanle en Belgique, pour faire échec à .la volonté du pays, dirigée p a r des hommes intelligents.

L 'ardeur de la population ouvrière pour le suffrage univer.'jel rend son triom phe p ro­bable car, comme le .dit Vlndêiiendance fych/c, elle pourrait bien rédu ire les consti­tuants à n 'avo ir plus (lu'â choisir en tre « le suffrage unix-ersc‘1 de la Coasiitiition e t de la loi, el celui de la rue. » H. <1.

L E P A R L E M E N T

Silance du m ardi S novembre.Cette séance a été courte, m ais m arquée

par un grand pas dans l’urganisalion de i'arm éo coloniale.

On a voté t’ailicle I " du projet.Voilà donc le principe posé ; l’àrm éecolo-

n ialc est affectée à la garde e t à la défense des colonies, ainsi que de.s ports et arsenaux m aritim es; elle relève du m inistère de la m arine , m ais a son régim e propre (C’est-à- dire qu’elle reste parfaitem ent distincte des é(juipages de la tlolte) e t son budget parti­culier, auquel seront portées les dépenses m ilitaires de toute natu re faites dans la métropole aussi bien que dans les colonies.

CHAMBRE DES D E PU TES

Si OHCC tfit sflîuedj 5 uoüômôre. ‘ Samedi, deux questions insigniliantes,

adressées au m in istre des travaux publics, ont servi de liors-d'ccuvre au menu du jo u r. Nos députés ont repris ensuite les règ le­m ents d ’ate lie r.

Après la discussion de quelques-uns des articles du projet, on passe à la discussion du rapport de M. Salis su r le régim e des boissons. M. Brousse inaugure la discussion générale on com battant le projet. Le d ro it d 'alcooliser les vins au-dessus do 10 degrés, avec de l’alcool qui ne paie ra it que 0 fr. 37 au lieu do payer 1 fr. 57, au ra pour résu lta t d ’inonder la con.sommation d'alcools de m auvaise qualité, et l’on au ra porté un p ré­judice considérable aux v ins natu re ls, qui paient, eux, un droit de 0 fr. 77 par degré.

M. Jum el, égalem ent opposé au projet, combat surtout le privilège des bouilleurs do cru . Puis, su r le fond m ême de la réform e, il soutient q u 'au lieu d ’im poser un d ro it uniform e do 2 francs aux vins natu re ls, il

serait p référable de leu r im poser un d ro it proportionnel, 2 francs pour les v ins de 50 francs l’Iicctolitre, 2 fr. 50 pour ceux de 50 à 100 fiancs, 3 francs pour ceux a u - dessus de 100 francs.

M. T urrel parle égalem ent contre le pro jet et soutient une tliéorie analogue & celle de M. Brous-se. Le pro jet p o u rra ê tre avan ta­geux pour les ouvriers des vil/es, grâce à la suppression des octrois ; m ais, grâce au droit uniform e do 2 francs, supérieur à cer­tains droits de circulation, les ouvriers des campagnes y auront tout à perdre. Enfin, en ce qui concerne les bouilleurs de cru , le projet a le tort do leu r im poser un régim e uniform e, ca r si la fraude so fait dans cer­taines régions du Midi, elle d ispara it dans le Centre e t l ’Est, où on ne fait bou illir que de petites quantités de cru .

La suite de la discussion est renvoyée à lundi.

Séance du lu n d i 7 novem bre.Au débu t d e là séance de lundi, M .F loquct

annonce qu ’il a regu de M. Chiché une de­m ande d'ititerpell.itiori su r le T onkin . On crio : « A un m ois! ». Mais M. Jam ais déclare que le GouverncaieiU n ’a nu llem en t l’intention d 'ajou rner le débat. D ans. ces conditions, la Cliambro lixe au lendem ain la discussion de l’interpellation. Puis on e u revient aux boissons.

M. César Duval accepte certaines parties du projet; il en ci iliqiie d ’autres. Il n ’approuve pas la substitution du di oit de consommation au d ro it (le circulation e l repousse le d ro it su r les cidres. P a r contre, l 'o rateur se pro­nonce contre le privilège des bouilleurs do cru.

Puis M. Déandreis p arle contre privilègo ; M. (•uillem et dem ande la réforme des octrois sans bi(]nellc on no saurait faire la réforme dos boisson.s; ensullo M. R ivet vient défendre le privilège dés bouilleurs.

Kntiii, la jtarole est donnée au m inistre des llnances, <jiii insiste pourque la Cham bre passe à la discussion des articles. Le pro jet actuel est le tren te-deuxièm e qui a il é té p ré­senté aux Clianibres depuis 1880. 11 ré a lise une réform e depuis longtem ps réclaniée, la suppression de l’exercice chez le d éb itan t; il fait l'unilication dos d ro it su r les v in s; il in troduit dans la loi u n e législation plus libérale su r les b ières; en tlo , il pose e n principe la question do la suppression des octrois. De plus, il réglem ente le p riv ilège des bouilleurs de cru . Il constitue un v é r i­table progrès sur l’éta l de choses ac tuel. Lo G ouvernem ent dem ande à la Cham bre de suivre la Commission dans cette voie.

M.M. Fouquet et P cy tral d isen t quelques mots contre le projet, e t la discussion géné­ra le est close. -,

t a Cham bre, après un nouvel échange d ’observations en tre MM. Ju les Delafosse e t Bouvier, décide, p ar 470 voix contre 81, da passer à la discussion des articles, e t renvoie la suite du débat à la séance de m ardi.

Séance du m a rd i 8 nevem bre.

On a com m encé p ar la périodique in ter­pellation su r le T onkin.

Celte fois c 'est M. Chiché qui tenait lo rôle, e l il l ’a tenu comme on l’a toujours fait avan t lu i. Hommages rendus à nos sol­dats, dénonciation de l ’ineptie du gouver­nem ent, rien n ’a m anqué.

La réponse de M. Jam ais, sous-secrétaire d ’Ë tat aux colonies, a eu le m ême carac tère d ’éloquence banale.

Après une réplique de M. Chiché, la d is - citVsiôn s’est un peu anim ée, M. Jam ais e s t monté su r ses grands chevaux, m ais ce n 'a été qu 'un feu de paille, e t on a voté un o rd re

(27) FEU ILLETO N

FAÜT-ll AIIIER?

f ^ o u D E T I N S E A U

— Les rêves de ce genre ne me font ja ­m ais rire , quand ils sonl racontés comme vous venez de raconter le vôtre. H ait II reste h savoir, tout d 'abord , si la personne dont TOUS parlez es t libre.

— Elle l'est, tou t au m oins, en ce qui concerne cerlain vicomte. Je vous donne la chose con^me avérée Ce jeune monsieur s'est bel e t bien déroM .

— Permettez«mel de vous d ire que voilà une affirmation bien grave pour la bonne re­nommée d 'un de m es amis.

Hé t m onsieur, n'affirmons rien puis­que la chose parait vous déplaire. Mais alors suppoioni qne madeipQisel(e de H ontdauphin

aatoiWe a u JonrasBi ayant nn mile avN M. Catnau U iÿ, «dlUur à Taria.

est lib re ... en ce qnl concerne votre ami.~; Verriez-vous, dans votre haute loyauté, des raisons, d’autres raisons, ponr m e... con­seiller de garder mon rêve dans ma cervelle ?

— Que voulez-vous d ire ?— Mon Dieu ! je ne puis ê tre qu 'un pis-

aller pour une femme de cette beauté e t de celle naissance ; donc, si vous... aviez des mo­tifs... personnels de croire qu 'il su rg ira tel a u tre prétendant, il serait loyal de m 'en aver­t i r : je disparaîtrais.

— Mensleur, répondit M auricequicem pre- nait enfin, vous poussez le rêve un peu loin, l e suis, comme j ai eu l’hoaneur de vous le dire, l'am i d 'Alain deL avaudieu. J'ajou te que j ’ai été son confident. Parm i vingt' réponses que je pourrais vous faire, c 'e st la m eilleure.

— A lors, continua Siglsmond p rê t à pleu­re r de jo ie, ne vous semble t- i l pas que je

Suis ê tre le répara teur de la plus insupporta- le des injustices du so rt ! Ah I m onsieur.

quand je vois d 'au tres femmes plus richem ent babillées que cette adorable créature, j'a i envie d 'a rracber leur robe de leurs épaules ! Quand elle passe dans son fiacre. Je serre les poings e t, s il faut vous led ire , c 'est ce fiacre

Îui m 'empêche d'avoir une voiture à moi. en m ourrais de honte. E t penser qu’il lui

suffirait d 'un m ol I ... Qu’elle le prononce: tout ce que j'a i lui appartiendra, pour s'en faire belle e l heureuse. Moi, je deviendrai le pauvre, nourri, vêtu, je n 'ose pas a jo u te r : aim é p ar elle.

S igiim ond, à m esure qu'il parlait, devenait presque beau . Il é ta it du moins fort touchant fc entendre, e t C léguértc lui d it. avec une de CM d i n d e s poignées de main dobt il n 'éta it p a ^ r o é i 'g û è :

' — E t pourtan t, il n 'eu t guère coûté à la

Providenee de faire que vous vous nommiez Alain de Lavaudieu.

— H a foi 1 monsieur, répliqua Sigismond qui ne q^uittait pas facilem ent ses idées, à tant faire, j'aim erais encore mieux m 'appeler Mau- . rice de Gléguérec. |

Il avait encore le tem ps de voir le général avant son déjeuner. Cleguérec, sans perdre une m inute, courut chez lui. La porte n 'éta it pas ferm ée que M. Berdous lui cria :

— E h bien I vous n'aviez pas prévu le coup I V otre ami Lavaudieu épouse l’Am éri- caine I

L e b ru it venait du Club, oh des gens bien informés avaient prétendu, la veille au soir, le ten ir du comte de Lavaudieu.

— Mais, d it M aurice, à la même heure, j 'étais chez mesdames do Montdauphin. Ni la mère ni la fille ne m ’en ont parlé, ce qu’elles auraient fait. Car j'im agine que le sieur Alain les au ra it du m oins prévenues.

Mademoiselle de Berdous, appelée en con­seil, déclara que son am ie n'avait pas été plus explicite à son égard.

— Du reste, ajouta-t-elle en examinant l 'ourlet de son m ouchoir, depuis quelques sem aines, elle a bien change. Nous nous voyOB.s moins.

— Mets ton chapeau, commande to i es­corte , e t va chez elle, décida le vieux guer­rier.

M aarico objecta que la démarche é ta it im ­prudente , soit que la nouvelle fût fausse, soit

VP4ÎA aIIa fA, A....AFA îornAvZRqu 'étan t vraie, elle fût encore ignorée.— A lors, vous laisserez deux pai

femmes, dont vous êtes l'am i, tenir tête à l'o­rage tou tes seules 7 Voyons, morhleu 1 allez vous-m êm e, pousser la botte au père d 'Alain, pu lsq u 'o i m et le b ru it sur son compte.

— Nous sommes brouillés, k cause du sé­

jour de son fils à l'U crm ltagc. Il ne m’a pas rendu m a carte.

— Vous n ’êtes plus brouillés si maître Alain capitule. E t puis, que diable I on ne vous mangera pas.

Vers deux heures, Cléguérec sonnait chez le comte. Monsieur é ta it sorti, mais madame faisait dire au visiteur qu’elle le rtcevrail avec plaisir.

— Hum ! grom m ela tout bas Maurice, voilh un « plaisir > qui ne marque rien de bon ; les affaires de la pauvre Simone vont mal ! Enfin, la chance me favorise en me fai­sant rencontrer la femme au lieu de son butor de m ari !

— Peut-être qu 'il eû t pensé tou t le con­traire , avec une connaissance plus approfon ­die des personnes.

Les Lavaudieu forment ce qu 'on appelle un bon m énage, variété qu 'il ne faut pas confon­dre avec celle, beaucoup plu.x ra re encore, des ménages heureux. Pour ceux-ci, en effet, la réunion d’innom brables qualités t s t néces­saire, tandis que, pour faire « un bon mé­nage >, il sufüt souvent de la communauté de deux ou trois défauts.

La comtesse est pieuse, froide el domina­trice. Le comte est paresseux, égoM e cl fati­gué. L eur commun am our pour l'argent est une passion ém inem m ent favorable aux bons ménagea, car elle es t iucompaiiblo avec la plu­part des autres. Ce n'est pas qu 'ils soient avares, ou m ême par trop économes. Ils re­çoivent peu, m aisconlorlab lcm ent,et passent pour faire quelque bien aux pauvres. Quant k eux, leu r vie e.sl installée — au physique e t au m oral — de façon à défier le rayon de soleil en août, e t le courant d 'a ir en décembre. Connaissez-vous le moyen de goûter ces plai­

sirs et de p ra tiquer ces vertus avec un porte­feuille v ide?

Maurice ignorait, comme bien d 'au tres, le rôle véritable de madame de Lavaudieu dans son intérieur, car celle femme Intelligente ne cesse, depuis vingt-cinq ans , d 'avoir à la bouche le nom de son mari. Tous les procédés rigoureux, désobligeants ou discutables, tout ce qu’elle nomme < les actes de ferm eté • , passent ainsi au compte d’un pauvre homme réputé généralem ent pour un personnage k

f ieu près sans coeur. Du tem ps qu'elle dounait c fouet à m onsieur son fils, la comtesse ne

■manquait jam ais d 'ajouter, l'opération finitK.— M aintenant, vas dire à ton père que tu

ne le feras plus !Vingt ans après, tan t la force de l’éducation

est puissante, Alain ne s’é la it pas encore d e ­mandé si, en définitive, c 'é tait bien c papa » qui avait commandé le feu. A plus forte ra i­son, cedéplacem entdesresponsabilitésabusait l’opinion de Cléguérec.

La comtesse vint k lui, les m ains en avant, leircgard quelque peu inquiet, mais avec un sdurirc voilé de sous-entendu qui disait tou t ce qu'on voulait lui faire d ire. E l'c ne p ro­nonça d ’abord que ce seul m ot :

Enfin 1Puis elle fit asseoir Maurice tout près d 'elle

e t, comme pour expliquer ce t « enfin I > par trop susccptibled 'inicrprétalioos diverses, elle ajouta :

— C 'était si ennuyeux, ce sem blant de ru p ­ture entre nous 1 Mais mon m ari est une barre d'acier. Le pauvre Alain en sait quelque chose. E t dire que je n 'ai pas m ême pu recevoir de s< 8 nouvelles par votre bouche ! Gomment 1 avez-vous laissé ?

— Je l'ai laissé à New-York, répondit Glé­

guérec, en tfks bonnes dispositions d e corps e td 'e sp ii t .

La contrainte qu’il s 'im posait pour ne pas . m archer dro it au bu t le rendait très nerveux.11 ne tu t pas m aître de lu i à celte question que m adame de Lavaudieu posa, de l’a ir lo plus nature l du m onde :

— Que pensez-vousdem issPauw ellîV ous l'avez vue î

— Je l’ai vue, répondit-il avec un regard

Sul obligea la comtesse k baisser les yeux. ’c.sl une personne]olie,intelligeute, pas plus •

coquette que la moyenne des hérilières de la Cinquième Avenue, pas moins distioguée que ne peut l 'ê tre la petite-fille d'un bate lier de Brooklyn. Vous ne sauriez taire un crim e à : uns A m éricaine d 'aim er le luxe, l'indépen­dance, la toilette e t les exercices violents. On vous a d it, j'im agine, qu 'elle est protestante ? — Lcsenfanl$.scrâieDtcatboliques, déclara

la com tesse, qu iavaitrc lrouvéson sang-lroid.— Oh 1 quant k cela, fit Cléguérec de p lu t

en plus exalté, je n 'en suis pas en peine. Les Pauw cllaccepierontdcvoirleurspeiits enfants Israélites, m usulm ans ou boudhisies, suivant le cas. Mais alors, m adame, il faut adm ettre comme fondés les b ru its qui circulent 7

Les yeuxdelacom lesseroprirentl'offoosive, en même tem ps qu 'elle répondait :

—. R ien d’officiel encore. Je suppose, mon . cher cousin, que vous ne seriez p a t du côté de nos ennem is, si nous nous décidions ?

— Je s e ra isd u c ô té d ttla ju s tlc e e td e rh ô n - ncur. V otre fils a donné sa promesse k m a ^ moiselle de Montdauphin. E lle es t d ig p s de lui, e t leu r engagem ent é ta n t plus ou moins connu, ce lte Jeune fille, ap r te une ru p tu re , , serait compromise. E lle i|'a al frère nipour la soutenir. Son seul to rt es t d ^ i ra pauvre. S 'il suffit do la plaindre pour être

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Page 2: COURRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1892_11_10_MRC.pdf · 20.600 hommes, mais on n’avait pas d'armes à lenr ... sirer; ce ne sont pas èncoré

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d â lo a r « ippro iiT ant les déclara tions da GonTeroem ent. »

O n se Fésenrait ponr la qaestion su r l’hor­rib le a tten ta t don t la n o u re lle venait de m ettre le Palais-B oorbon en émoi.

M. .R einach est m onté à la trib u n e , et d a n s u n e sim ple qaestion , il a dem andé à M. Loubet de « d o n n er des assurances de ferm eté e t d ’énerg ie . > 'a

H . Loubet lu i répond ; il fait le récit de l'événem en t, e t a u m ilieu des interruptions d e drô ile e t d e gauche, il déclare que le Gouvernem ent n ’a jam ais eu u n m om ent de faiblesse.

I l regrette que la loi ne porm élle pas d ’a r rê te r les au teu rs d 'excitations au crim e, soit dans la presse, soit dans les réunions ; il espère qu’on vo tera b ientôt le pro jet des­tiné h com bler cette dangereuse lacune de n o tre législation.

Enfin le m in is tre a condam né ceux qui a lla ien t je te r l 'h u ile su r le feu dans des so rtes de « m issions à l 'in té rieu r . >

C’éta it un peu oub lier l’attitu d e p lus que faible du G ouvernem ent p en d a n t toute l’af­fa ire d e Carmaux I

C’est ce que M. Delafosse, transform ant la qaestion en in terpella lion , es t venu rappeler h M. Loubet. H veut ren v erse r le m inislôre, e n proposant à la Cham bre de le déclarer « u n dauger social. » M. Loubet se défend;

D o u v eaU 'p ar M. le p rince d e Léon, qui r e ­p rodu it les argum ents de M. Delafosse.- Il t r o u v e dangereux qu ’on a it perm is de chan­te r à Carmaux : « Le baron au bout du ca­n o n , l e m arquis au bout du fusil. >

M. R obert M itchell v ien t ensuite proposer la conciliation, la Cham bre éta n t trop excitée p o u r re n d re un jugem ent im partial.

U n grand nom bre d ’ordres du jo u r sont proposés. Le G ouvernem ent repousse l'o rdre d u jo u r p u r e t sim ple ; on finit p a r adopter la formule su ivante : < La C ham bre, ind i­gn ée des actes odieux qui v iennen t de se p rodu ire , a condauce dans la vigilance et la ferm eté du G ouvernem ent. >

L a p rem ière p a rtie de cet o rdre du jour e s t votée à l’unan im ité , la seconde seulem ent p a r 359 voix contre 94.

LA DYNAMITE A PARISU n nouvel e t m onstrueux atten ta t vient

d ’ê tre commis p a r les anarchistes à Paris. L e comm issariat de police de la rue des

B ons-Enfanls a saiité h ier m atin , et, cette fois, comme lors de l'explosion de la rue de C lic h j, on n ’a pas i déplorer que des dégilts causés par une m ain crim inelle.

C inq personnes, victimes tout à fait inno­centes d ’une vengeance qui ne pouvait s’ad resser à elles, ont perdu la vie dans ce nouvel atten ta t, aussi audacieux qu'inépte.' Un employé de la Compagnie de Carmaux,H . G arin , découvrit, vers onze heures et dem ie, su r le pa lier des bureaux de celte Compagnie, avenue de l'O péra, un engin suspect en forme de m arm ite.

Cet objet, pouvant peser de h u it à dix k ilog ., é ta it enveloppé dans un num éro du Temps.

Aussitôt, il p rév in t le concierge de l'im ­m euble, qui re q u it deux agents de police, e t tous ensem ble po rtèren t l'objet suspect, enveloppé d ’une serviette, au commissariat de police de la ru e des llons-Enfants.

Trois m inutes à peine après que M. Garin le sous-brigadier Fom arin e t l 'agent Héaux é ta ie n t en trés au comm issariat avec la m ar­m ite , une épouvantable explosion retentit, éb ran lan t tout l'imm euble c l alTolanl le quartie r.

Aussitôt tous les locataires, en proie h la plus vive ém otion, se précipiiént dans la co u r, s’appellen t, cliercUent à se rendre com pte, et ne tarden t pas à s’apercevoir que les bureaux du comm issariat sont comptêie- in en t détruits.

B ientôt a rriv en t M. Véron, le commissaire d u quartie r des H alles, et M. l ’orée, celui, de la rue des Dons-Enfants, qui avec son secréta ire avait eu la chance d 'é tre envoyé é Vincennes en perquisition. On juge de le u r s tupeur e t de leu r émoi.

MM. Porée, Véron et le secrétaire se lid ten t de m onter aux bureaux pour porter secours aux victim es s 'il en est encore temps.

A rrivés au prem ier étage, ils traversent a u m ilieu d 'un am as de débris, de planches e t de gravats, le palier su r lequel s 'ouvre l ’anticham bre du com m issariat. Là, un spec­tac le terrifiant s’oiïre à eux. Des llaqucs de san g séparent l 'an ticham bre de la salle des inspecteurs, e t de longs filets rouges coulent 3 u r le plancher.

A côté de la porte, un cadavre qui semble accroupi, le v en tre ouvert, d 'où s'échappent des morceaux d 'in testin s, les jam bes recro­quevillées, coupées à la hau teu r du genou les cuisses e t le bassin com plètement nus et d ’une couleur grise e t blafarde. Le buste, qu i seul est resté couvert de lambeaux de vêlem ents à m oitié brûlés et déchiiés, per­m et de reconnaître le cadavre du gardien R éaux, dont le visage, m éconnaissable.

sem ble écrasé su r les lam elles du p lancher.A deux pas, p rès d e la fenêtre, s'ouvre, béan t, un gouffre de tro is m ètres de lon­gueur su r deux m ètres de larg eu r; c’est là, cro it-on , que l ’engin aval té lé posé par G arin, au mom ent où il é ta it en tré dans le commis-

P resque aussitôt, à d ro ite , dans l’angle du bu reau des inspecteurs, les m agistrats aper­çoivent une seconde masse hum aine informe e t m utilée, no ircie par d 'ho rrib les brû lures : c 'e st G arin , le garçon de bureau de l'adm i­n istration des m ines de Carmaux.

P rès de lu i, co n tre le m ur, vis-à-vis dos fenêtres, sous une banquette renversée, un au tre cadavre couché sur le dos, les jam bes coupées e t recouvert aussi de débris ; lu m ain droite, dans un geste instinctif, a été ram e­née devant la figure. C 'est le sous-brigadier Fom arin.

Plus loin, au pied de la cloison, une effroyable bouillie sanglante es t tout ce qui reste du secréta ire Poussel.

Dans le ca rré , près do la fenêtre, gémit le m alheureux inspecteur T routot, le visage b rû lé, les jam bes tordues, les vêtements dé­chiquetés.

On se porte à son secours ; on le descend, une voiture des am bulances urbaines le

transporte à l 'ilô te l-D ieu .Le m alheureux ne tarde pas à expirer,

ap rès une atroce agonie.Il avait les yeux carbonisés e t pendant

h ors de l'orbite.Quelques instan ts après l ’arrivée de

MM. Porée e t Véron, accourent à leur tour M. Lozé, puis MM. Loubet e t Hicard e t le -colonel Cham oin, envoyé à la hâte p ar le P résident de la République.

Les pom piers débouchent'au pas de course, puis la prem ière b iigade centrale, et son arrivée est m arquée par un cruel incident.

L’agent Ilen rio t tombe ra ide , la face contre te rre ; il é ta it m ort de la rup tu re d 'un anévrism e. Il n 'ava it pu rés is ter à l'essouf­flement de la course fui ieuse fournie par ses coliôgues et lui pour arriv e r plus vite su r les lieux.

C’est une victim e de plus, indirecte celle- là, de ce m onstrueux atten ta t.

Le spectacle offert p ar les bureaux du com m issariat où s'est produite l’explosion es t effrayant. Ce ne sont partout que des débris informes projetés dans toutes les di­rections au m ilieu des éclaboussures de sang.

A un bec do gaz on aperçoit des débris d 'intestins.

Si tout l'im m euble n ’a pas sauté, c 'est grâce à l'anioncelleraenf de livres du m aga­sin de la lib rairie Dentu, placée au-dessus du com m issariat. L eurpoids énorm e a amorti le choc.

L e s v i c t i m e s .Les cinq victim es, le secrétaire Pousset,

le sous-brigadier Fom arin, l'agent Réaux, l’inspecteur Troutot. l'employé Garin, laissent tous des veuves et des enfants,-sans moyens- de subsistance.

La nouvelle de la m ort de leurs m aris, bien qu’annoncée avec m énagem ent, a pi-o- du it sur toutes ces m alheureuses un ellet terrib le . Leur état est lam entable.

Il semble que Garin a été victime surtout de sa curiosité. Au lieu de re n tre r avenue de l’Opéra avec le concierge «iarnier, il a absolum ent voulu en tre r au commissariat avec les agents' qui portaient la m arm ite pour voir v ce que c'était » disait-il. Il l'a payé cher !

L ’e n q u è t e .On ne sait encore rien sur l’au teur de cet

acte abominable.On a seulem ent vu une femme d'aspect

assez pauvre, en tre r dans 1'e.scalier menant aux bureaux de la Compagnie de Carmaux, avec un objet de forme extraord inaire .

L’intention des crim inels éta it évidem ­m ent de faire sau ter le ' Conseil d 'ailm inis- tration de Carmaux, dont la réunion était annoncée pour hier.

L 'engin éfait, d 'après les experts, chargé de hu it à dix kilog. de dynam ite avec de la ferraille. L'explosion devait très probable­m ent avoir lieu au bout d 'u n temps rigou­reusem ent calculé, lorsqu 'un acide enferm é dans un tube au ra it rongé son enveloppe et se serait répandu sur «le la nilro-glycérine.

L 'auteur du crim e devait être très au cou­ra n t des explosifs..

Cet alTrenx g ieJ in aura réussi à tuer, non les' adm inistrateurs dé Carmaux, mais cinq pauvres gens, .•lerviteiirs modestes, et abso­lum ent étrangers à toute ra tfaire de la grève !

La Convention Franco-Suisse.P R O T E S T A T IO N

le s Agriciilieurs el Indistriels de l'Oise,

Samedi a eu lieu, à deux heures, comme nous l’avons annoncé, à rilô lel-de-V illo de Beauvais, la grande réunion en fa te u r d u m ain tien in h ’y ra l du la r if yénéral des douanes.

.Vous citerons la présence de M.M. Cuvinot, sénateur; de l'Aigle, Delaunay et Ilains.selii;i, d éputés; Pelletier, G érard, Moisand, Gui- bon, de ChiUenay, Moquet, Berdin, conscil- ler.s généraux ; G arbcl, Verinont, Flisseau, Préchey, Delannoy, M aître, conseillers d 'a r ­rondissem ent; des deux l’résidents de la .Société d 'agriculture de Clermont e t de .Senlis, de MM. de Salis, Devimeux, ü efré-

nois, du F rè re Eugène, m em bres du bureau de la Société d 'ag ric u ltu re ; A lexandre, pro­fesseur ü ’agricu llure.

M. F ranck Chauveau, séna teu r, retenu au S énat p a r une im portan te séance de la coin- m ission de l'A lgérie, avait dû s'excuser.

MM. Chovet, G aillard e t d 'au tres notabi­lités, em pêchés de se re n d re à Beauvais, l’éta ien t m il excuser égalem ent.

If. te baron de Corberon, qui présidait cette réunion don t l'im portance n ’échappera à personne, a pris le prem ie r la parole.

Il a commencé par rem ercier les personnes présentes d ’ê tre venues < rem plir un grand devoir », puis il a fa it l'h istorique des re ­vendications do l'ag ricu ltu re, qui a satt.s cesse dem andé à é tie protégée, en compen­sation dos lourdes charges i|ui l'accablent.

I/ag ricu ltu re a applamli lors(|ii’on a mis en vigueur les nouveaux (arifs; elle no sau­ra it laisser passer sans protester énerg ique­m ent leu r a b a n d o n , qu’e lle regarderait comme un véritable dé.sasiro national.

Le baron de Corberon a exprim é ensuite les regrets de M. Douzy, ancien député, m em bre de laSociété d ’agricu lture de France, qui devpit p rendre la parole dans cotte réu­nion et q u i, dans une lettre adressée au P résiden t de la Société d 'agricu lture do Beauvais, engage les populations à se syndi­quer si elles veulent triom pher.

Al. C uvinot se lève e t en quelques mots ra |ipelle ce que les sénateurs et députés do l'Oiso ont fait jusqu 'ici dans l'iriiérèt de l 'agriculture, déclaran t que leur conduite sera la m ême à l'avenir. Pour moi, d it-il, je n e veu.v pas p re n d re d 'engagem ent à l'égard du vote.ife tous les articles. J e d é ­clare seulem ent que nous négocierons au mieux de vos intérêts.

M. M artin , p résiden t de la Société de Senlis, rem ercie M. Cuvinot do riiab ilcié de son langage.

Il critique les petites réserves faite p ar le sénateur.

Al. C uvinot déclare qu 'il désire ne pas ré­pondre avant que la question n ’a it été portée devant le Sénat.

Il ne peut p rendre d 'engagem ents .sur des détails ni accepter un vote im pératif.

Il est, d it-il, dévoué à l’agriculture.Al. de Corberon rappelle ensuite l'exiS'

tence du traité de Francfort, qui rond im­possible le projet de convention franco- suisse.

Le com te de l’Aigle déclare que la con­vention franco suisse ouvrira it le pays à tous les produits étranger.s, industriels ou agricoles.

Al. de Salis, M. M artin , AI. ILainsselin, députés, et M. de C liatenay lonl un certain nom bre d ’obseruations, et M. de l ’A igle p i’O- pose l’ordre du jo u r suivant, précédé de considérants su r i'im portance capitale du tarif m inim um , le danger d’y faire la m oindre brèche, e t les engagem ents formels du Gou­vernem ent.

« Les Agriculteurs de l’Oise, réun is à Beauvais le 5 novem bre 1892, e t convoqués par les quatre Sociétés d 'A griculture de ce départem ent,

4 Alllrmanl leurs résolutions précédentes transm ises au Gouvernem ent,

9 F rutesteiil contre tout projet de modifi­cation apportée aux tarifs des douanes en fa v iu rd 'u iie nation (jiielcomiue e l relative­m ent à i|uel(|ue [noduit que ce soit, indus­triel ou agi'icolc ».

.V. Mo'Sflnd, conseiller général, dem ande que les industriels de l’Oise ne soient pas oubliés et que la rédaction proposée com­porte la m ention : Les A gricu lteurs et les Ind n sir ir ls de l'Oise.

J.'assemblèe se ra llie à l'opinion émise par le représentan t <lu G oiidray-Saint-G erm er.

.1/. fcrmoHf dem ande la parole. .M.M. Cu­vinot et de l'Aigle ne sont pas d ’accord, à son avis. L 'un veut des modifications, l'au tre n 'cn veut pas.

On parle , d it-il, de la Suisse comme d 'un pays que l'on m éprise, etc ., etc.

b e la salle en tière s’élèveun fo //cgénéra l e t le baron de Corberon est obligé de ra p ­peler à l'u rd rc .M. V erm ont.en lui disant que pas une des paroles qu 'il vient de prononcer n 'a été dite.

Le com te de l ’Aigle. — Après les huées qui viennent de saluer M. V erinont, je n ’ai rien à ajouter.

1/. C urinn t. — J e n ev eu x , d it-il, aucune équivoque dans vos esprits. La situation de M. de l'Aigle n 'e s t pas la même que la mienne. Quand la convention, venant de la Chambre, sera (irè.sentée au .Sénat, je pour­rai t'exam iner en détail.

Il est po.ssible que la Tfiiamhro y apporte dos modifications; si j 'é ta is député, je par­lerais sûrem ent comme .M. de l'Aigle vient de le faire.

Il est (irocédé à une secomle lecture de l'o rdre du jo u r com portant la m odification réclam ée par.M. .Moisand.' L 'ordre du jo u r propo.se est voté p ar

acclam ation et à m ains levées.

C ilE 0N !0 0 E _ L 0C A L5A’o n v t m l i o u f f a n c o - s i i Î M s n .

Ou nous prie d 'in sére r l'avis su ivan t :

M. Léon Martin a adi’e ssé à to u s le s maires de l'arrondissem ent sa vigoureuse p ro testa­

tion con tre le pro jet de m odifications du tarif des douanes déposé à la Cham bre.

Ce p ro jet, qualifié comme il le m érite par le p résident de lu Société ü 'ogricu lture , a causé u n e douloureuse su rp rise d an s notre a rrondissem ent spécialem ent m enacé. Des m aires, en g rand nom bre déjà , on t fait signer la p ro tes ta tio n 'p a r leu r adm inistrés ; nous engageons ceux qui ne l’o n t ço in t fait encore à se hâ te r. Celte pro testa tion peut être adressée soit à M. Léon M artin , soit au secrèluire do la Société d 'ag ricu ltu re .

X. L.

S o c i é t é ( l e s e c o u r s l u u t u e l s r A r e i i i t * »

La Société do secours m utuels l'A venir s’est réun ie en assem blée générale , lundi 31 octobre, à h u it heure.s du soir, dans une des salles de l'H ôtel do Ville, sous ta prési- d encede M. Démelin, président do la Société, assisté do MM. Dolrnont, secréta ire , elB léry , secrétaire-adjoint.

M. T h irion , p résiden t d ’Iionnour, et M. llervaux , ad jo in t au m aire, on t pris place au bureau .

Après l’appel nom inal, loSocré la iredonne lecture du procès-verbal de la dern ière séance, qui est adopté 'à l'unanim ité.

Le P résident rappelle la perte récen te que la Société v ien t de faire. M. E rnest Payen, son vice-président, est m ortap rés une longue e l douloureuse m aladie, em portan t les re ­gre ts de tous ceux qui l'on t connu. La Société l 'A v en ir perd en lui un m em bre dévoué, don t e lle a pu- en (eus (emps apprécier le concour-s si désintéressé e t si u tile . Elle s'associe de tout cœ ui au deuil de sa famille, e t gardera le souvenir de celui que la m ala­die vient d ’en lever avan t l 'heure .

Le T réso rier donne un aperçu de la situa­tion financière de la Société, et fa it connaître qu 'on raison de l’é ta t do la caisse, le verse­m ent à faire cette année pour la caisse des re traites pourra ê tre porté à 300 fran cs; ce chiiTre est accepté p ar l’assemblée.

Il est ensuite procédé à la présentation de quatre nouveaux m em bres. Leur admission, m ise aux voix, es t adoptée à l’unanim ité.

Après discussion de diverses questions d 'o rd re purem ent in térieu r , le P résident donne la p a p le à M. Thirion .

M. Thirion a pris pour texte : les relations en tre le travail e t l’association dans l’étal acliiel de la société.

R em ontant aux prem iers âges, il voit suc­cessivement les hom m es, aux goûts simples, se contentant d ’abord de fruits e t légumes, m angeant ensuite la cha ir des anim aux, puis celle de leurs ennem is tués à la guerre ou faits p risonniers. Ces p risonniers, leu r pro­p riété , ils en firen t des esclaves qu’ils em­ployèrent à leurs travaux. P rem ière inégalité sociale qui ne fit que s’accentuer, quoiqu’en changeant d ’aspect, aussi b ien chez les p aïen s-q u e depuis sous le-rég im e tliéocra- tique ; en l’an 400, les évêques éta ien t même plus grands proprié taires de terres et d ’es­claves quo les seigneurs eux-môm es.

A la féodalité succède l’ère m oderne. On voit se dessiner l 'idée des com m unes, se form er des groupem ents, et, à côté de l'af- franchissenii'nt des bourgeois, les litres de noblesse dev in ren t vènals. Les corporations sont créées; m ais au lieu de res te r associa­tions, elles p ré le n Jen l être puissances; aussi Turgol e.ssaya-t-il de les supprim er. Mais cette suppression ne date réellem ent que de la Révolution.

A cette époque commence le dro it de réu­n ion , la liberté pour chacun de discuter ses in térê ts. Plus la rd , avec le sulfjage univer­sel, le dro it général d'a.ssociation des tra- va illoursdonne naissancoaux'syndicats pour la défense des in lcrè ts du trava il, puis aux sociétés de secours m utuels, qui sont à la fois une assurance contre les accidents et m aladies pendant l'âge adulte c l une caisse de re tra ite pour la vieillesse.

Le P résident rem ercie M. T hirion e t ré ­sum e en (|ueli|ues mois l'enseignem ent si utile et si attrayan t qui vient d 'é tre donné par le conférencier.

L’ordre du jo u r é ta n t épuisé, la séance.est levée à dix heures un quart.

Bouvier alla aussitôt réclam er sa m ontre, que l'honnéte dam e lui re m it im m édiate­m ent. In u tile de d ire qu 'e lle n ’accepta aucune récom pense pour cet acte de probité, qui m érite toutefois d ’ê tre signalé.

t * o l l c o o o r r e c r t l Q u n o l l eDB .S E N L IS

Audience d u 7 Novem bre 4892.Présidence d e Al. F aisant, président.

M. Delicne, substitu t, occupe le siège d u m inistère public.

Cottps vo lonta ires. — M allevillo (Léopold- F uustin), âgé do 39 ans, m archand de beu rre à S enlis, n'e.sl pas tendre quand il a bu un petit coup e t qu 'il traverse la place de l’H ô­p ital, à (Chantilly, conduit par son âne , à l’h eu re où les enfanU p re n n en t leurs ébats.

Selon toute probabilité, le jeu n e M eunier au ra r i de ia to u rnure do Mallevillo, mal équ ilib ré dans sa petite vo ilu re que chacun connaît, e t excité la colère do ce d ern ie r, qui frappa l’enfunl à coups de m anche de fouet e t le laissa évanoui su r le sol.

Mallevillo en es t qu itte avec 100 fr. d ’am ende.

Alême d élit. — Berger (Léon - Ju les ), 20 ans , m anouvrier à U lly-Saint-G eorges, v ien t s’asseoir avec le plus g rand calme su r le banc de l’accusation.

Le 21 aoû t de rn ie r. B erger, sans aucune provocation sérieuse, frappait plusieurs de ses cam arades.

Désiré G enet a été. la ^victime J a jplus sérieuse d e îîes'brutalités'; -v i - •

B erger es t condaïqné en quaran te jou rs d ’em prisonnem ent.

Chasse. — Iléro u art (Louis-H enri), d it Sallé, m anouvrier à Greil, deux m ois e l 50 fr. d 'am ende ;

Farcy (P ie rre ) , 34 an s , te rrass ier à Alarolles, 50 fr . d ’am ende.

B ourdellerie (Jean-L ouis), 21 ans, te rras ­s ie r à M arelles, six jours 50 fr . d ’am ende;

Sevegrand (Joseph), 46 an s , ch a rre tie r à M arolles, quinze jo u rs et 50 fr . d ’am ende.

Vagabonds. — Bellot (P h ilippe), 33 an s , m anouvrier, qu inze jou rs.

Vol de pa ins. — M achet (A lphonse), 36 ans, garçon boulanger à T hury , e t Lau­re n t (M athieu), 58 ans, ancien ca n tin ie r à Thury , sont condam nés en un m ois d ’em pri­sonnem ent chacun, pour vol de pains au préjudice de Baudesson.

Le nom m é Hathys (F rançois), Agé de 24 ans , occupé à la d is lille r ie d e M. Roland, a été le 31 octobre d e rn ie r, victim e d ’no vol de 127 fr. 50, accompli pendant son sommeil. R evenant de son trav a il, vers neuf heures d u m atin , il ô ta son pantalon m ouillé e t l’accrocha dans l ’appartem ent où il loge en commun avec d ’autres ouvriers. P u is il se coucha d an s u n e pièce coniigué, tandis que quatre sujets belges, ses com patriotes, te ­naien t com pagnie au panta lon . S’é ta n t levé vers q u atre heures du soir, il fût su rp ris de ne plus tro u v er son porte-m onnaie, qui d e ­vait ê tre dans la poche dud it panta lon . Il croit que l’un de ses cam arades, G ..., est l’a u te u rd e cette soustraction, car c e d o rn ie ra déjà tout dero iérom ent subi une condam na­tion pour vol; m algré cela, .les preuves de culpabilité m anquent encore.

D é l l i i N y - S a i n C - l M e c r e ,i a réunion qui a eu Heu le 1*' novem bre

de rn ie r, à la Mairie, dans le but d ’o rganiser uno souscription, ayant popr objet l'érection, au C im etière, d 'u û e plaque com m ém orative .destinée à rappeler les nom s des so ldats de la com m une de B éth isy-Sain t-PIerre, m orts sous les drapeaux, a p leinem ent réussi. L’assem blée a nommé un Comité définitif, |ui se compose de : MM. Dussourd, p ré si- lent; M eunier, Ch. Esm ery, C om te-P icart,

D uchaufour, E. Lesueur, R . R egnault, A. Lavoisier e t Lebœuf, m em bres.

Il a été décidé que les souscriptions se­ra ie n t recueillies à dom icile, le D im anche 13 novem bre courant, p a r les soins des m em bres du Comité.

M. XiOiiis SOIiliIEIR, au Moulio du Roy, Senlis, prend des chevaux en pension pour la nourriture et le flressage.

M. Seoret-Ganchy, brasseur A Lioog'ueil-Anncl (Oise), désire trou­ver à Senlis ou environs une maison sérieuse et lilcn connue, pour le placeiiieutde scs bières, e t tin cidre l’hiver.

Conditions t r è s nvantnfçeuses pour uu Entreposituire.

Sarohé do Senlis linSNovembre IB92.

N o e î é i c i i i u f ü i c a l c t i c llÜ ciiliN .CONCERT ANNUEL

Le Coucert annuel de la Société musicale est fixé an Dimanche 18 décembre.

La Commission d'oi'ganisation .s'est assuré le concours d 'a rtistes distingués e t fort goûtés du public, (lui font e.spérer que cette Soirée ne le cédera en rien à celles dos années précédentes.

j.a Tombola sera aussi très b rillan te. De nom breux donateurs ont déjà m is leurs lots à la disposition du Comité.

Les b illets vont la ire leur apparition dans les v itrines. Em parons-nous v ile des pré- m iers, ce sont les m eilleurs.

Le nommé Bouvier (A ristide), au service de M. Delaunay à M ontgrésin, perd it sa m ontre le 5 courant, su r la rou te do P on- turiiié à Senlis. Il fit sa déclaration chez M. le Coinmi.ssaire de police de S enlis. Il ne tar<la pas à apprendre que col objet précieux avait é ié trouvé par M'"* Bunel, qui tien t les élablisscm enls de bains à S en lis, e l qu’elle le tenait à la disposition deso n proprié taire.

O K SION A TION DÜH aUAIN9

{ ! '• qaal. Fromont. ti* —

(3« ->Spîel9..........VvoiM.

2221 5021 B»13 75 16 »» 15

h«et. l'haot.

n 00 15 90 14 70 9 90 7 05

Fri.' Au Pain du iB lane... 0,35 le k.iSaoB var. I au l6 Novombro.ltfis-l'lanc 0,30 — ( Id.

Farine : Ua 157 kilog., 52 fr. — Sans variation.

A rrondisssm fint de Senlis.I t a l a ^ ç i i y - H u c - ' r i i é r a i n .

Dans la n u it du 24 au 25 octobre, un m al­faiteur resté inconnu, s’est em paré de cinq poules e l d 'u n coq, sous un abri à côté de l’habitation du sieur M archai, chef de la station de B alagny-Saint-E pin.

La perte éprouvée par ce d e rn ie r es t d ’en ­viron 18 francs. Les recherches faites pour découvrir le re n ard n ’o n t pas encore abouti.

B a r b c p y .Le 5 couran t, vers onze heures du m atin ,

à deux cents m ètres environ de la gare e t presque en face la d istillerie , un cheval em ­porté, attelé à une ca rrio le, fut a rrê té p ar M. Dûm ent (ils, m archand de vin à Barbery, qu i, n ’écoutant que son courage, se je ta à la tête du cheval em porté e t s 'en re n d it bientôt m aître. Nous adressons nos plus siucères félicitations à ce courageux citoyen qui a su, grâce à son énerg ie, év ite r très probable­m ent do graves accidents, en cet endro it trè s fréquenté de la localité.

Troisièm e tr im estre de 4893.' NAI33AMCB8

9Jnillet. Allaire, Eug&DÎe-Marid-Yvonno.23 — Qicquel, Maria-Josàphe.6 août. Mandel, PAoI-Antoine.

20 — Oitlet, Ms*ie-Léoni«.20 Mptembre. Dellgoy, Bagéaie-Désirée.

DKOàS17 août. Roche, Julien, 7 mois.6 Bepteinbre. Doust, Charles-Louia, 55 ans.

17 — Hérooin, François-Efienne,’ a n s .10 — François, Margoerite, 2 ans.17 — Landon. Margaerite-Emêlie,55aie

PUBLICATIONS D l UABTAOES

3 jaitlet. Entre : DAbarlo. Paul-Alfred, et Mon- faucon, Eugéoie-Jatie.

21 août. Tiioroas, Piorra-Marie, et Letbiec, José-})hine-Marie.

HABIAOES

18 septembre. Ttiomas, Pierro-Marie, et Lethiec,JoBépbine-Marie.

C i r e s ' l e s - Vf e l lo *M. B ailly (Louis-V içlor) v ien t d ’é tre élu

conseiller m unicipal d e Cires-les-M ello. en rem placem ent de M. P an tin , dém ission­naire .

C p é p y « e n - V a l o i s *Le Conseil m unicipal s’es t réun i vendredi

d ern ie r à l'IIÔtcl-üe-Vilie.La question de la boulangerie a été agitée. M. le M aire a exposé à l’assemblée que la

commission nommée à cet effet s’é ta it réu n ie11 y a une quinzaine de jou rs, m ais que, n ’é tan t pas en nom bre, elle n ’avait pu alors p rendre de décision. U ne nouvelle réun ion lu t provoquée pour vendredi, après-m idi. N’éta n t pas encore en nom bre, on n ’avait pu délibérer. Le Conseil m unicipal; suffisam­m ent éclairé du reste su r lu question, a été appelé à se prononcer sans l'avis d e sa Commission. En conséquence, il a été p ro­cédé au vote p ar bulletins secrets e l, par 16 voix contre 2, la pétition des boulangers de ia v ille de Crépy a été répoussée.

M. B arillo l, ex-com ràis de 2* classe des contribu tions indirectes à Sain t-Q uen tin , est nommé commis de 2” classe à C répy-en- Valois.

C rim e et Suicide.Le 6 courant, e n tre sept e t onze heures

du m atin , la femme C arrier, née Clémence Tessicr, âgée de 28 ans , m énagère, a profité de l'absence do son m ari pour s 'asphyxier avec ses deux enfants, un petit garçon de six ans e t uno petite fille d e deux ans , au moyen de charbon de bois. .

Le m ari, ch a rre tie r chez M. Delafosse, à Crépy, trouvant les portes ferm ées en venan t prendre son repas vers m idi, eu t le pressen­tim en t de son m alheur, parce que sa femme lui avait dé jà m anifesté l 'in ten tion do se suicider.

Il b rise un parreau d ’une fenêtre, pénètre d ans son logem ent, où il eu t la dou leu r de voir sa m alheureuse fam ille étendue su r un lit e t ne donnan t plus signe de vie^

Cette femme, pour l’accom plissem ent de cet acte de désespoir, avait bourré son poêle de charbon , enlevé les tuyaux, e t bouché herm étiquem ent toutes les issues.

Malgré les soins im médiats prodigués p a r le docteur Millet, aucun des asphyxiés n ’a p u ê tre rappelé à la vie.

La femme C arrier passa it pour n ’av o ir pas d ’o rd re , dépenser beaucoup, faire des dettes de tous côtés à l’insu de son m ari, e t n ’avoir aucun goût pour le trava il. P our désin té­resser ses créancier trop p ressants, elle avait dé jà vendu quelques pièces d e son

f

vos ennemis, je crains pour vous que vous n ’ayez afla irt à toute une armée. Pardonnez- m oi celle franchise, mais la disposition à p rendre parti pour lesfcmmcs est encore une qualité française. Dieu merci I

•Avec le calme du joueur qui n ’a qu’à men- t r e r ses cartes pour avoir gagné, la comtesse ré p o n d it: ^

— Vous nous menacez de lo p m o n du m onde r Voyons, mon cousin, vous ne ferez p as prendre au m onde, si bête qu'il soit, la g ro tte de Calypso pour le rocher d’Ariane. Si voue vouliez donoer à cette jeune fille le rôle d e belle éplorée. il ne fallait pas la consoler si

Êarfa iten e n t... O h ! Dieu du cie l! en tout ien tou t honneur I personne n ’en doute ! Maurice resta une seconde immobile, subi-

tem ee t calmé, considérant avec une sorte d ’adm iration mêlée de dégoût cette manœu­v re dont il com prenait toute l’habileté pro­fonde. Habitué aux luttes sans ruses et corps k corps contre la nature , il se sentait par trop inférieur en face de cet effroyable complica­tion des perfidies civilisées. Mais surtout il éprouvait, avec un douloureux décourage- B tent, la crainte d 'avoir contribué, sans le «avoir, à la défaite de la cause au ’il voulait aoaleo ir. Tout d’abord il essaya d’opposer la m oquerie.

— Voici la première fois que je m’entends a ttrib u er ce rôlo de consolateur, pour lequel j e m e so is mal fa it, d it-il. Permettez-moi de riro de cette idée.

— J e vous le perm ets, m onsieur, d 'autant p i t s que vous serez le seul à en rire ... dans quelque tem ps.

— M adame, fit Gléguérec en se levant, ius- q u 'le t je ne croyais pas qu’une créature nu- i u i i e . homme ou femme, aurait jam ais besoie f 0*01 U c o i io l i t d'dTOlr com pté su r U parole.

du vicomte de Lavaudicu ! Vous samblez me donner à entendre que je nie suis iromi é ? Ce n'est pas pour moi que je regretle mon erreur. Mademoiselle de Montdaupliin sait comme tout le monde nue je serai .sur l'Atlan- tique dans quinze jours. Ce n’e.sl donc pas moi qui la consolerai d 'é tre abandonnée par votre fils; mais je vous ju re qu'elle n’aurait pas besoin d 'être consolée... si elle pensait ce que je pense.

— V raim ent? demanda la comte.sse avec un ricanement plqjn d'impertinence.

— Oui, madiime. cra im eiif, et je vous plains d 'être obligée de reconnaître en vous- méme que j’ai raison.

— A ces m ots, il prit congé et rentra chez» lu i, la conscience moins calme qu’il n’en avait l'a ir, se disant qu'après tou t, depuis un moi», il était peut-être allé un peu trop souvent chez madame de Nontdauphin.

— Enfin, pensa-t-il, je n'y retournerai plus qu’une seule fols, pour nies adieux. C'est le m eilleur moyen de faire tom ber ces bruits absurdes.

En cela il se trompait. Sur l’océan parisien comme sur l'océan du bon Dieu, il faut plus d'une heure au vent pour creuser la houle, et c'est parfois quand la brise a faibli que l’ag i­tation des Ilots est à son comble. Que d 'in ­trigues mondaines ont duré des mois sans être soupçonnées ! Avec le tem ps, l'am our a déployé, pour luir, ses ailes légères. E t c 'est au moment où les am oureux, passés sous d’autres lois, font peut ê tre un détour pour ne se point croiser dans la rue, c 'est alors que les noms des coupables sont unis dans toutes les bouches. « Partout on les rencontre ensemble ! Ils ne se qu it|en t pas !... *

Quand Maurice ne reocoatra plus m ade- ^ moiselle de U ontdaupbia d ao i les salons fer­

més par les jours saints et n’alla plus chez sa mère, le monde s'avisa qu'ils passaient leur vie côte à C)te. Il en résultat qu'aux premiers chuchotements du m ariage d'Alain avec une riche Am éricaine, l’opinion se montra moins sévère pour les I.avaiidieu que ne l'avait pré­dit Ciéguércc. Mademoi.selle de Montdauphio, loin d’cire plainte par les hommes, en eut contre elle un grand nom bre, non seulement parce qu’elle avait, au dire du motide, trahi avant le m ariage, l .’infidélité est une vilenie quand elle procède le sacrem ent une élégante peccadille quand elle le suit.

Les jeunes gens condamnaient Simone sans passion m ais sans appel, avec ce bon sens vainqueur dont leurs paroles e l leurs actions sont aiijourd fini em preintes. Ils disaient :

— Qu'est-cc qu’elle veut ? Aller en Améri­que avec le beau Cléguérec qui n'a pas le sou ? Mieux valait faire le voyage — puisqu’elle n’a pas peur de le faire — avec Lavaudieu, que son père, quoi qu'on dise, n’aurait pas laissé là-bas éternellem ent.

Lcshom m e5m ûr».s’ex tasia ien tsurla chanco de ce père e t même .sur son habileté. Un peu

S lus on l’au ra it vanté d 'avoir su laire venir lüurlcc de sa P rairie , tout exprès pour tirer

la famille d 'em barras.Qnant à Sigismond, c’était plaisir de l'en ­

tendre. Depuis son explication avec Gléguérec, sûr que le champ éta it libre de ce côté, il avait arboré intrépidem ent tes couleurs de la belle Simone.

— En vérité, disait-il, on se moque du public. Mon.sieurlo vicom te de liavaudieu, se dérobe à s«.s engagem ents ; c’est .son affaire ; il n ’est pas le prem ier. Ce qui est nouveau, c’est, pour le débiteur qui laisse protester son billet, d'exiger que le créaocier so it m is en faillite.

- Il n’en fallait pas plus pour créer, en faveur de Simone, un léger contre-courant. Si ce défenseur avait complé seulement le double de générations de noblesse (r’est-à-d ire deux), Alain et sa famille auraient eu la partie moins belle dans leur monde. M algré tout, le comte de Lavaudieu eu t les oreilles chatouil­lées, prit de l'hum eur, lâcha des propos déso­bligeants qui, bien entendu, furent religieu­sem ent rapportés à V ersepuis. Le jeune baron

Îarla tout aussitôt de sang e t de massacre, l’a m o u r , ia haine, la colère, faisaient bouil­

lonner son ardeur e l le rendaien t superbe. Maurice, le seul qui ne pût rien d ire au milieu de tout ce b ru it, eu t toutes les peines du monde, h cahncr.le champion de Simone.

Quoi! lui répondit Sigismond, vous res­tez de sang-froid en face de ces infamies, de ces injustices, dont il me sem ble que tout le monde veuille aveir sa part !

— Jo reste si peu de sang-froid, d it Gfé- guérec, que je voudrais déjà être loin, ne pou­vant faire que du mal par ma présence.

Madame de Lavaudieu, pendant ce (emps- là, m ettait habilem ent les rieurs de son côté par un m ol :

— Ce qui m e rassure, c 'est que nous en­trons dans les jours saints. H doit y avoir trêve des confiseurs pour les œufs de Paqtics aussi bien nue pour les m arrons g la­cés du jour de l’an i

XVIII

Maurice venait de voir arriver le prem ier jour de la sem aine de son départ. Il é ta it temps de comroeiicor les adieux. Ainsi qu 'il faisait toujours, il les commença p ar les m orts, c 'est-à-d ire p ar la tom be ob dorm aient,

su r les hanteurs du Père-Lachaise, le père e t la mère qu’il avait perdus vers sa quinzième année.

11 n’avait pas prévu que le grand congé pa­risien du lundi de Pâques a llait rem plir de prom eneurs, pieux ou désœ uvrés, l’immense nécropole. Cette foule, d 'abord , le vexa dou­loureusem ent, car la visite qu’il faisait n 'é ta it pas, pour lu i, un pèlerinage à uno p ie rre i l - sensible, po rtan t, gravés par le ciseau, des noms chers autrefois. Il venait chercher un entretien avec des âm es vivantes, présentes, clairvoyantes. Sesyeux, en effet, considéraient le monde m ystérieux de la m ort, non seulo- m ent avec la sérénité divine de la foi, m ais encore avec ia confiance trè s douce que ce monde est. pour le nôtre, invisible, non pas étranger. 11 ne craignait pas que la transfor­mation inévitable dç la m atière eû t le pouvoir d'affaiblir, en tre ceux dont elle brise l’ap p a­ren t eonlact, ni le lien de l'am our, ni la vigi­lante protection d 'une am itié dévouée. Il croyait que les m orts deviennent, plus encore qu 'ils n 'éta ien t, justes, bons, tendres, équita­blem ent fidèles à la réciprocité de la mém oire, reconnaissants pour le pieux souci de leur bonheur .continué au delà du tombeau. I l a i­m ait à les évoquer, à prononcer tou t hau t leurs noms dans ses longues solitudes : ja ­mais il ne se sen tait moins seul qu 'au m ilieu d'eux.

Le coin de la te rre ob dorm aient les siens, ob il devait dorm ir lui-m êm e si la P ra irie ne gardait pas scs os, é ta it situé dans la partie la plus escarpée de la funèbre colline. Ce lieu pittoresque n 'a r i r a de l'odieuse régularité or­d inaire aux nécropoles, car les so u b re u u ts du terrain défient les alignem ents de l'ingé- n ieu r. Chacun des habliaola s'ie^ arrangé

com m e II a pu , selon son goût, sa fortune, la place qu 'il a choisie. Les uns, de la fiëre colonnade de leur façade baignée de soleil, contem plent P aris tout en tier ; d 'au tres se cachent en tre deux rochers garnis de lierre.Là ob l'espace resté libre n’est pas assez

f;rand, m ême pour l'é tro ite eoucW d 'une eune fille, un buisson d ’ée lan tiie s e r t d 'h a ­

bitation au rosà i|np l qui chante p o u r desoreilles endormies.

(A su io re) .

M o t te c a r r é s s y l l a b i q u e s . Voit daai ia mer du Nord Mon promior qui sa jattaj T a crains tonjonrs très fort Mon deoxiàma â la tête Puisqu'il est douloureux}Mon troiaiôme, regarde :Afin de manger mieux,Fais-en de la moutarde.

Le mot de notre dernière charade est :

AMI DON (Amidon).

Ont devinfi : Henri et Miml, — Le Sphinx de pierre, — Q. Doviné.

Page 3: COURRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1892_11_10_MRC.pdf · 20.600 hommes, mais on n’avait pas d'armes à lenr ... sirer; ce ne sont pas èncoré

m obilier e l s’é la lt m ainles fois a ttiré de A vères e t justes adm onestations de w n m ari.

Ou o llriboe ce m alheur à ia m isère ou était plongée celte fam ille. Cet affreux dram e a produit la plus grande émotion d an s la ville d e Crépy.

F l e u r i n e s .Le jo u r de la T oussaint, Cham pion père,

sortan t de l'église, s 'a r rê ta devant le café Guibert, e t apercevant son (Ils jouan t en compagnie des paren ts d e sa jeu n e femme, il l’apostropha bru talem ent. Le jeune homme n 'éta it pas d ’hum eur à supporter longtemps tes adm onestations fort vives de son p è re ; il sortit, e t on eu t b len tét l'affligeant spectacle d 'une rixe en tre les ü e o i Cham pion, père e t fils. B ien que les to rts paraissent plu tô t du côté du p ère, provocateur, c’est lu i néan­m oins qu i a porté p lain te le prem ier. Aussi e-st-on exposé, après la bata ille , à vo ir se dérouler cette triste affaire en police c o rre c -’ tionnelle. Les paren ts, au jou rd 'hu i, sont consternés, ainsi que les parties elles-mêmes.

F o u l a n g u e s .Le 6 novem bre, v e rsd ix h eu resd u m atin ,

le g ard e cham pêtre Desnoyelles sortit do chez lu i pour a lle r faire u n e course à S ain t- V aasl-les-M elio. A son re to u r , dans la nu it, il constata qu 'un ca rreau é ta it cassé A la fe­nêtre d e la cuisine, q u 'u n m alfaiteur avait pénétré dans ses appartem ents, fouillé son arm oire, e t em porté six chem ises e t un litre d 'eau-de-v ie. Les recherches opérées dans les environs pour ia découverte du

-Y^leiir son t restées s^ns résu lta t. ^

L é v i g n e n »Le d im anche SO novem bre, à une heure,

il sera procédé, p a r le m aire de Lévignen, à la vente de 63 orm es su r pied.

Voir aux annonces.

O x * m o y - l e - D a v ie D .Le 3 courant, vers six heures e t dem ie du

soir, le s ieu r X avier D ... a tiré u n lapin dans u n e garenne, alo rs que le jo u r é ta it ferm é depuis près d e deux heures.

Procès-verbal a été dressé contre lu i.Mais ce qui ag g rav e-sa faute, c’es t qu’il

a lla , deux heures après, se m ettre de nou- veau.A l'affût dans une propriété close, où il fut su rp ris par le proprié taire.

P o n t à p m é .L e nom m é B onnardel, bûcheron, Agé de

41 an s , séparé d e sa femgae e t v ivant en concubinage, s 'es t donné la m ort, le 7 cou­ra n t, en se tiran t u n coup de fusil d an s la région du cœ ur.

Il accom plit son suicide dans son g ren ie r, vers sep t heures du m atin , au m om ent où la personne avec qu i il v ivait m aritalem ent depuis quatorze an s é ta it occupée aux soins du m énage. Q uand ce tte dern iè re , attirée par la détonation, a rriv a auprès de B onnar­del, i l expirait.

On a ttrib u e cette m ort jt un dérangem ent des facultés m entales, ca r on tro u v ait cet ind iv idu , depuis quelque tem ps, tac iturne et fort préoccupé.

P o n t - S a i n t c - M a x c n c e .F oire franche de Sainte-M axence

a u 30 novem bre i8 9 2 .Au GUamp-de-Mars : Expositions de Ma­

chines agricoles e t Instrum ents arato ires, provenant des a te liers de MM. Albarel et Bajac, les grands conslructeurs bien connus.

Cette Exposition, très in téressante pour les cu ltivateurs, com prendra : m achines à battre , ex lirpa teurs, b rabants, scarilicaleurs, écroûteuses, arracheuses de betteraves, coupe-racines, hache-paille , concasseui's, sem oirs, bascules, etc.

Le M aire de la ville de P ont fa it savoir que la F oire annue lle de Pont-Ste-M axence, dont l 'o rig ine rem onte é plusieurs siècles, se tien d ra , celle année, le dim anche 26 no­vem bre courant.

Cette Foire, toujours franche de d ro its de places, e s t destinée à la vente des denrées et m archandises de toutes sortes e l bestiaux de toules espèces. Le Cham p-de-M ars sera disposé de m anière ce que tous les m ar­chands de bestiaux soient convenablem ent installés.

Des parcs seront préparés pour recevoir les moutons.

Tous les m archands trouveront, à cette Foire, sû re té e t protection pour leu r com­m erce e t leu r industrie . '

Les saltim banques, direc teurs de m anèges e t artistes funam bules se tiend ron t su r la Places d 'Armes ; ils seron t invités à re ten ir leu rs places v ingt-quatre heures à Favance e t devront, pour cela, s’ad resser àn 'A g e n t de pblice, qu i, seul, a qualité pour les dési­gner.

A six heures du so ir : G rand Bal public, avec orchestre de choix.

A h u it heures : B rillan t Feu d ’artiOce, don t les pièces décoratives principales se­ro n t : deux cascades flxes avec le chiffre R . F ., la m édaillonne e t la statue de la France guerrière , avec feux d 'eau , gerbes et flammes de bengale multicolores, do la com­position de Rüggierl, artific ier du G ouver­nem ent e t de ia Ville de P aris , tiré su r les bords d e l'O ise.

F a it à l'Ilôtel-de-V ille , le 14 novem bre 1892.

Le ifa ire de P on t, CoM eiUer général de l ’Oise,

A. B erd in .

P a r arrê té m inistériel en date du 31 oc­tobre 4892, le garde forestier can tonnier

Bbel, à Pont-Sainle-M axonce, es t nommé g ard e A triage A la maison forestière des BAtis (forêt d H ala tle), en rem placem ent du gard e P ie rre Fourn ival, appelé au poste non logé do Boresl, em ploi vacant p a r organi­sation.

L undi, vers cinq heures d u m atin , le m é­canicien d 'u n tra in de m archandises venant de Creil rem arqua, su r la voie, A 4 800 m è­tres environ de Pont-Sainie-M axence, le cadavre d 'une femme. En a r r iv a n t en gare, il fit p a rt de sa funèbre découverte A .M. le Ghof de gare do P o n t, qui s’occupa aussitôt d e faire ram ener A la station les restes de la victim e. Celte d e rn iè re avait une cuisse et u n b ras coupés.

La gendarm erie e t M. le docteur Merlette, prévenus en toute liAto, procédèrent aux constatations légales. L 'identité do la morlo a pu ê tre étab lie . C’est une fommo nommée Amélie Personne, Agée de 36 ans , épouse du sieu r Edmond Debressy, cu ltivateur A R huis. E lle é ta it a tte in te d 'aliénation m oniale et av a it déjA tenté, A plusieurs reprises, de se d o n n er la m ort.

O n peut donc su|>poser que ce tte infortu­née a rois tin A ses jours dans un accès do folie.

Après les form alités d ’usage, le corps a été transporté A R huis p a r les soins de la fam ille.

U l ly * S a in t> G e o r { ç c s >Le 7 courant, le nommé G cnet, cha rre tie r,

rev en ait de Sentis où il avait été appelé eu tém oignage pour l’affaire Berger. A rrivé A P récy , B erger qu i venait d ’é tre condam né e l

poing e t de p ied , puis tiran t son couteau, m enaça G euet de l’éven trer. Des cam arades qui éta ien t avec lu i sont heureusem ent in te r­venus, l 'on t repoussé e t fait tom ber sur le tro tto ir . P lus lo in , en tre Précy e t Crouy, B erger se je ta de nouveau su r Genet, le frappa A la léte d 'u n caillou, e l lui fil une b lessu re d 'où le sang s’est échappé. P our ces fa its de b ru ta lité . Berger a u ra A faire de nouveau connaissance avec la police correc- tioonélie.

V e z .Le garde Papou, dem eurant au Lieu

R estauré , possède A environ 600 m étrés de sa dem eure, d an s les écuries du Vieux M oulin, un ce rtain nom bre de volailles. D ans la nu it du 27 au 28 octobre, un m al­fa iteu r y a pénétré et s'est em paré de cinq oies estim ées 30 fr. Les soupçons du garde se sont portés s u r un sieu r C ..., qui avait précédem m entm enacé de le fa ire se repen tir d ’une perquisition opérée en son domicile. Mais les preuves de culpabilité de C... n ’ont pas encore été établies.

É q u i p a g e S e r v a n t .L’équipage e t le vau tra it S ervant on t

q u itté Lam orlaye (O ise), depuis Ie31 octobre, e t son t en déplacem ent A P resles (S elne-e t- O ise), pour chasser dans les forêts de i’Is le- A dam , G am elle e t les boqueteaux environ­n an ts .Chasse du 5 nooem breé893 (Sa in l-H uberl).

Rendez-vous A La Gave, A onze heures.A ttaqué un ce rf daguel A une heure et

dem ie, au bois C arreaux (fo rê t de ITsIe- A dam). L’anim al prend son p a rti su r les Bonshomm es, le rond Bougueau, longe le pavé de Baillet, traverse la route du P ré David, bat les fourrés de la porte Baillet su r les plAtrières, sau te lapetite route de Villiers- Adam, passe au carrefour P ara d e , la Porte Noire, le poteau Capitaine, fa it un faux débuché dans la p la in ed e ris le -A d a m .p asse au rond de P aris, monte A la B araque, passe au p arc aux Sangliers, le poteau d e la Mal- m aison, le poteau Lalour, ionge la route du Tourniquet, passe A la maison forestière de M alliers, débuche e t re n tre dans le bois C arreaux, où il fa it téle aux ch iens, e t es t ' po rté bas p ar toute la m eute A trois heures tro is quarts.

Dagué p ar le prince Joachim Murât.Curée su r ia pelouse ducliA leaude Presles.Los honneurs A M"* H enri Béjot.L aisser-courre p a r Débuché.E taien t présents : A. S ervan t, M. e t M“ *

Max. Petit, M'"« Jacquin , M"« Kœnig, le p rin ce Joachim M urât, lieu tenan t M ar- cilhacy , docteur B lanchard, M. e t M"< J . Béjot, M”*» H . Béjot, baron de Curnieux, baronnedeC urn ieux , Barthélém y, F. R allie r, e tc ., etc.

riiaOM QIJË DËPARTEIIEOT4LEU n i o n d é p a r t e m e n t a l e

d e s S a p e u r s - P o m p i e r s d e l ’O is e *lU u N IO N CANTONALE A MAIGNBLAY,

le D im anclie 43 Novem bre 4893.Voici l’o rd re général de la jo u rn ée :A deux heures e t dem ie, place d e la M airie,

ré u n io n des M embres de l'U nion départe­m en tale des Sapeurs-Pom piers de l'O ise ;

A deux heures trois q uarts , réception des M embres de l'U nion par la M unicipalité de M aignelay, la Compagnie des Sapeurs-Pom -

fie rs de Maignelay e l la F anfare de Maigne-a y j

A trois heu res, séance.Ordre d u j o u r de la Séance :

1" Allocutions ;2" Confèrence par le C apitaine-Président

Uipp. Cazier ;3° Admissions ;A” Nom ination d 'u n délégué pour le can­

ton de M aignelay ;50 Questions

A six heures, un banquet, présidé par M. Armand R endu, m aire do Maignelay, au ra lieu en la salle do M. R ordier, e l ré u ­n ira MM. les Invités e t MM. les Membres de l'Union dépnrlom ontale.

Le Syndicat de la Fédération française des Voyageurs de commerce, a l’honneur d 'infor­m er .MM. les Négociants, Industriels, F ab ri­cants e t D irecteurs de Sociétés commerciales ou ünancières, que le Conseil Municipal de la Ville do P aris a adm is notre Syndicat professionnel Ala Bourse cen trale du Travail, comme é ta n t le prem ier fondé de loiis ceux qui existent.

Le Syndicat pro(lte.de celle occasion pour en d onner avis aux in téressés; il tien t toujours A leu r disposilion des Voyageurs et dos R eprésentants en titi’e ou A la commis­sion, m unis dos m eilleures références.

Enfin le Syndicat avise égalem ent MM. les Voyageurs de commerce qu’il dispose toujours d 'em plois vacants.

Ecrire Dei.mas-Mausalet, Bourse centrale du T ravail, P aris.

Vu^'UgCM é < : o n o u i i ( |u c s .

Stan ley Show .L’Agence des Voyages économ iques, A

l’exposition véloclpédi(|ue d ite c Stanley Show > d irigera su r Londres deux excur­sions spéciales qui partiro n t de P aris le 2(1 novem bre prochain e t visiteront la ville do [.ondres e t l'exposition vélocipédiquo, les

British Muséum, la ca thédra le S a in t-P a ü l,' la lo u rd e Londres, la cité , le parlem ent e t l’abbaye de W estm inster, H yde-Parck , etc. La prem ière excursion re n tre ra A P aris le 24 novem bre: la seconde prolongera son séjour jusqu’au 26, pour v isitè r les environs de Londres e l le Palais de Cristal. Les excur­sionnistes jou iront de la liberté complète (Je leurs m ouvem ents, e t pourront consacrer, A leur convenance, tout le temps voulu A l ’exposition vélocipédiquo..

Prix de la 1” excursion (5 jours) : 1'* c l., 221 fr. ;2 * c l . ,1 9 5 f r .

Prix de la 2* excursion (7 jo u rs) : 1 " cl., 280 f r .; 2» cl., 2üd fr.

Au (léparl de M arseille, ces prix sont augm entés do 133 fr. 011 1'* cl. e t do 101 fr. en 2® cl.

Ces prix com prennent tous les frais du voyage : chem ins de fer, bateaux A vapeur, voitures, hôtels et giiides-interprélos de l’Agence.

l.es am ateurs des excursions ci-dessus pourront s’y Joindre au d épart de toutes lés gares des grands réseaux. Des prix spéciaux seront établis pour chaque cas.

On souscrit A P aris : à l'Agence des voyages économ iques, 17, faubourg M ontmartre, et 10, rue Auber; A M arseille, 16, rue C anne- bière.

L’Agence répond, courrier p a r courrier, A toute dem ande de renseignem ents.

V ARIETESL e s D a h o m é e n s v u s d e p r è s .Le docteur Godleski, m édecin du Ja rd in

d ’Acclimation, vient de publier, dans le jou rnal le C henil el l’Echo de l’Elevage, un artic le su r les Dahoméens, (|u’il a pu observer de près p en d a n t leu r exhibition au Ja rd in d ’Acclimalation. Nous reproduisons un cer­tain nom bre de passages de cet a r tic le ; ils in téresseront, nous n 'en doutons pas, nos lecteurs.

Ils sont fo r ts et t)igoureux. — De taille m oyenne, ils o n t les épaules larges e t sont .solideihent trompés. l i s e n t une mu.sculature robuste, due A leu r constitution e l aux exer­cices réguliers qu 'ils p ra tiquent p ar goût. Ils sont actifs, e t, abandonnés A. eux-mémcs, ils jouent sans jam ais chercher la position assise ou horizontale. Quand on en tra it dans la salle ({ui leu r é ta it réservée, on les trou­vait toujours debout, no s’a r rê ta n t que pour 80 ranger au tou r du poêle e t rechercher la éhalcur de leu r climat.

Ils sont in telligents e t rusés. — L’œ il est vif c l m éfiant. Ils discutent avec anim ation, et, m algré leu r langage incom oris, il est facile do saisir qu’ils sont suscemjbles d 'u n raisonnem ent serré e t fertile en argum ents. Quelques anecdotes en donneront la preuve : Le chef. A lpha, homme d ’une s tru ctu re athlétique e t aussi in te lligent que vigou­reux , fit vacciner, su r m a dem ande, ses hommes e t les amazones, sau f deux d e ses am is e t lui-m êm e, d isan t qu’ils avaien t été vaccinés. C 'était faux, m ais il voulait savoir si les suites é ta ien t douloureuses, c l il avait comploté, avec ses privilégiés, d 'a tten d re l'effet p rodu it sur les au tres, avant do se liv rer eux-mêmes A cette opération. En effet, six jours après la vaccination générale , voyant que les suites éta ien t insignifiantes e t que les vaccinés n ’éta ien t pas m alades, il v in t m e trouver, m e déclaran t qu’il s 'é tait trom pé, qu ’il n ’était pas plus vacciné que ses am is, et m e p r ia de leu r faire l’inoculation. J ’accédai A leu r désir. I l fut un peu désap­pointé, m algré sa m alice, c a r ce n ’est que le neuvièm e jo u r que ia vaccine devient dou­loureuse et que la tum éfaction se p roduit. Il ne se consola que quand il fut bien con­vaincu qu’il serait, dans son pays, A l ’abri de la variole.

A u tre exemple : Les Daiioméens ont eu des accès de lièvre rapportés de leu r pays. La quin ine les a fait d ispara ître rapidem ent. Chez un seul la fièvre p ers is ta it, m algré les doses croissantes que je lu i donnais. Con­

naissant déJA leu r tem péram ent e t la ce rti­tude d ’acfinn des médicnraonls su r eux, j 'é ta is très étonné do cet insuccès e t je fis observer do plu.s près le m alade, pour savoir s 'il p renait bien les m esures.prescrites. Mon excellent am i, M. I* .. . les lui donna lui- m ém e, e t nous eûmes le m êm e insuccès, il sem blait qu 'il n ’y avait plus de doute su r la résistance (lu m alade au m édicam ent, quand le chef Alpha, (|iii connaissait son m onde, fit p rendre les pilules devant lui. Le m alade paraissait les m ettre l 'u n e après l 'au tre dans la bouche, très lestem ent, quand, après la d ern iè re , Alpiia lui ouvre la m a in e t trouve, e n tre le pouce e t la paum e, toutes les pilules qu 'il avait feint de prendre. Une adm ones­tation énerg ii|uedu chef le rendit A la raison. Les pilules furen t introduites directem ent dans la gorge, e t les accès de fièvre dispa­ru re n t comme par enchantem ent.

Nous avons jugé leur iiilelligence surtout dans leur jeu favori, qui est très compli(|ué. S u r une fablelle de bois se trouve un cer­tain nom bre de cavités, où ils m ettent un nom bre de boules déterm iné. Il s'agit de calculer, pur un raisonnem ent rélléclii, A tour de tôle, le nom bre de boules qu 'il faut déplacer dans ces creux respectifs pour 'ga­g ner la partie , qui d u re très longtemps. C'est un jeu de calcul c l d 'intcliigcucc, où ils exci liaient.

Leur caractère. On connaît leu r goùls sanguinaires e t les sacrifices hum ains qu'ils cé lèbrent en grande pompe. Leur aspect, d ’ulllenrs, au prem ier abord, n 'in sp ire pas la contiancc. A nos prem ières visites, notre sym pathique d irec teur, M. Gcoffroy-Saint- llila ire , nous avait bien recom m andé de ne

Nous étions, en effet, regardés avec méfiance e t b ru talité . Un des prem iers jou rs, M. F ... , p our d istribuer le sirop , avait pris p a r raé- garde la cuillère de l’un d ’eux. Celui-ci se je ta su r lui e l lui a rrac iia violem m ent la cuillère des m ains en lui faisant des menaces peu civilisées. .Mais celte bru talité et cette attitude sauvages disparaissent quand on leu r insp ire confiance. Ils deviennent aussi m alléables qu’ils on t paru cruels. Après quelques jo u rs do fréquentation, ils étaient très gais avec nous ; ils riaien t, ils plaisan­taien t quanti nous en trions , el ne reculaient pas devant une m oquerie am icale, nous accueillant toujours avec Joie. I.cs amazones élaicnl môme devenues très douces e t sym­pathiques. Je pourrais d ire que, quand ils sont partis , ils nous reg rettaien t e t nous firent des adieux touchants. M. P ... est allé les vo ir A Bruxelles ; son arrivée a été fêli'e

fiar des cris de Joie. On ne voulait pas le aisser partir .

A u cu n peuple sauvage n 'a le goût m ili­ta ire aussi développé q u ’eux . — Ce goût tien t A l'atavism e e l de l'éducation. Ils sont m ilitaires comme d 'au tres sont agriculteurs ou m arins. C’é ta it toujours un nouveau plai­s ir pour eux de p rendre le fusil e t le sabre, e t de faire la parade. Mais il ne faudrait pas cro ire que c 'é ta it pour la satisfaction du pu­blic qu’ils m anœ uvraient. D errière l’estrade, ils continuaient leurs exercices m ilitaires el ne les cessaient qu’au com m andem ent. Ils avaien t une attitude m artiale . Doux d 'en tre eux fa isa ien t seuls exception : une amazone aném ique e t chétive, i|ui servait de senti­nelle cl m ontait la garde foute la journée , non sans conviction, m ais avec une allure peu belliqueuse. Le cu isin ier éta it un timoré e t un poltron. Il souffrait des oreilles et croyait i|ue sa d ern iè re heure é ta it arrivée. Il n ’avait pas de fièvre, e t j'avais beau le ra ssu rer, il p leurait A chaudes larm es. Il est probable que sa pusillanim ilé é ta it connue, e t que c'est pour celte raison qu'on lui fai­sait ten ir, en gui^e de sabre, la queue de ia poêle.

Mais ces deux exceptions ne servaien t qu’à faire ressortir davantage les qualités guer­rières des au tres Dahoméens.

Tels son t les ennem is que nous avons A com battre. Il est possible qu 'on nous ait envoyé l’élite do la population, puisque plusieurs guerriers ou amazones faisaient partie de la garde du roi, m ais il est A craindre qu 'il n ’y ait pas beaucoup d ’ama­zones aném iques on do cu isiniers parm i les soldats qui nous sont opposés.

A l’heu re qu’il est, la plupart de nos hôtes luttent probablem ent ron trc notre arm ée.

Je n e doute pas qu 'ils ne se rappellent qu’ils o n t été bien traités chez nous, e l la .sympathie qu ’ils ont eue pour des Français. Je dem ande en tous cas, pour eux, s’ils sont faits p risonniers, certains égards dus A des combattants courageux, susceptibles d ’a tta­chem ent e t peut-être même de reconnais­sance.

D octeur Godleski, SIédecinduJardin d 'A cclim ata tion .

C O U P S D E C ISEA U XC u r i e u s e a fT a ir o d e b ig a m ie *Un notable com m erçant do la Chaussée-

d ’Antin, Ch. B ..., abandonnait, en 1870, sa femme e t son enfant pour v ivre m aritale­ment avec une jeune personne, mademoi- selio Aline D ..., qu’il avait connue dans une maison d e commerce du quartier.

L’épouse lAchée no s’ém ul pas outre m e­sure (le la fugue prolongée de M. B ... Mais sa fille é ta n t sur le point de se m arier, elle commença, il y a une huitaine de jou rs, des dém arches pour le re trouver, afin d ’obtenir, selon la loi, son consentem ent A l’union pro- jelée. E lle apprit alors non-seulem ent que Charles é ta it m ort en 1891, m ais encore ( |l ’il av a it épousé, en 1883, sa m aîtresse, Aline D ..., dans une v ille des B ouches-du- Rlmne, où la jeune femme avait sa famille.

n .. . , paralt-il, a laissé une fortuije i ronde.

Le procès sera curieux.

U n b r e t o n n i i lb r o |» o p h a g ; c .Un fait incroyable vient de se produ ire A

Sainl-Caradec, arrondissem ent J e Loudéac. Une femme a été dévorée par son m ari.

Dans un mom ent de colère ou peut-ê tre de folie furieuse, un laboureur s’est jeté su r sa femme qui venait de se m ettre au lit et lui a déchiré le corps de plus do v ingt-quatre m orsures profondes. Rien ne l’a a rrê té , ni les chairs et le sang qui lui em plissaient la bouche. La m alheureuse est m orte m ercredi au m ilieu d 'atroces souffrances.

1.0 sauvage laboureur a été arrêté .

L u b n i ' c m d e r c m p c r c i i r d ’A n n a m .

L’em pereur d ’Annam a actuellem ent deux cents femmes, dont chacune occupe, avec sa su ite , une maison particu lière située dans les ja rd in s du palais. Seule l’im pératrice- m ère occupe un [lalaisau dehors. f.esfemmes sont divisées en neuf classes, c l c’est le sou- v(‘rain.lui-mémoi(ni préside aux promotions. (Chaque jou r, Ircnte-cimi feinnies font le ser­vice de lu cour, dont cinq rc.stent auprès de l’Iim pereur; les tren te autres garden t les an- tic ham bres. Quand une feuiine m eurt, le coi'ps e s t ligoté e t [lassé au-dessus du m ur do palais, puis il est en te rré . Aucun cadavre ,' pas m ême celui du souverain, ne peut passer par la porte. Quand l'Em pereur m eurt, ses < % \>eYks«iVit:Vi?*jvsîïaYivjTv-«lais beau~ 'coup d ’en tre elles se consiituent les gar­d iennes du tombeau du m aître.

S u r m e n é p a r l a d o u le u r *Une explication dram atique et bien in a t­

tendue du terrib le accident de l ’express d ’Ecosse à Thirsk.

Il purH ilraii,oudum oins c’est ce qu ’affirme un des témoins, que le préposé aux signaux, A Thii'sk, avait perdu un enfant pendant ia nu it précédente. Il avait veillé e t pleuré du ra n t touto cette nu it de m ort. Le len ­dem ain, profondém ent h arassé, il aurait dem andé quelques lieures decongé qu 'on lui au ra it refusées. Lorsque l'express d ’Ecosse a tam ponné le wagon de m archandises, ce mulhenreux, toujours A son poste, mais brisé de fatigue et de douleur, était endorm i, et avait négligé le signal qui eû t sûrem ent prévenu le catastrophe.

Si cette version est exacte, elle créera Ala compagnie do chem in de fer en cause, une grave responsabilité, e t fournira un puissant stim ulant aux employé.s de chem ins de fer qui réclam ent une réduction de la journée do travail.

F o i l ’o^ ’a lÎM le !M“ « Georgina W eldon, cette canüitrice

anglaise qui eu t des démêlés jud iciaires re ­tentissants avec M. Gounod, s 'es t installée depuis quelques année A G isors,où elle s’est livrée tout en tière A l'étude du spiritism e.

Un jou r, elle fit, chez la duchesse de P ..., la rencontre du jeune H ollandais Naundorff, dont les prétentions au trône de France ont eu , en d 'âu lres tem ps, non moins de re ten­tissem ent. M“ ® W eldon se liv ra ce jo u r-là A son exercice favori des «tables tournantes ». L’esprit de Louis XVlI fut évoqué, et il se m anifesta d 'une façon si éclatante que M™* Weldon ne douta plus de la légitimité des réclam ations de la famille Naundorff. Sa conviction éta it si absolue qu’elle n ’hésila pas à confier, quelque temps plus tard , au jeune officier hollandais, « vrai descendant du prisonnier du Tem ple », une somme de 3 000 fr. qui devait serv ir A l'acquisition d’un dossier im portant.

Mais Weldon n 'a pas été rem boursée et elle n ’a pas vu le fameux dossier. Lasse (l’attendre et sans doute un peu déçue, la cantatrice anglaise a saisi do son cas le par­quet des Andclys.

Historique.Une dame sort d 'u n chalet de nécessité e t

donne doux sous.La buraliste la rappelan t ;— Pardon, m adam e, c’est tro is sous.— Trois sous ! Je ne suis pas restée une

m inute.. . «r?-Vous pouvez re n tre r 1 - — —

E ntre am ateurs do combat de taureaux :— Moi, je vais vous d ire une chose : c’est

que quand les taureaux ne m on tren t pas de fougue e t qu’ils on t l ’a ir d ’avoir peur, je les traite de vaches...

— Tiens, pourtiuoi?— Parce je ne les vois, en ce cas, qu’avec

dépit !

L e s G u e r r e s d o l a R é v o l u t i o n *La maison Rouff, si réputée pour ses belles

publications populaires fait p ara ître sous cette forme e t sous le titre do : les Guerres de la Itévo lu tion u n e œ uvre nouvelle de no tre confrère H . Barthélém y, supérieure­m en t illustrée par D unki et P etil-G érard .

Q uand on parcourt les catalogues des bi­b liothèques, m ême des bibliothèques les plus complètes comme la Bibliothèque nationale et celle du M inislère de la G uerre, quand on consulte les tableaux desouvrages classiques, on eçt tout étonné d e constater qu ’il ne s'y trouve aucun ouvrage consacré aux héros qui on t com battu depuis Valmy jusqu’A W aterloo. El pourtan t au jourd 'hu i tous les m ém oires laissés p a r les hommes qui y ont

pris part on t vu le jo u r de m êm e que ton tes leurs notes m anuscrites on t été recueillies, classées e t fouillées.

P ar ci p ar IA on rencontre bien un petit volume consacré, soit A l'ancienne arm é« royale, soit aux volontaires, soit A l'arm é« im périale, m ais dès les prem ières pages, on s 'aperçoit que l’au teu r p rend parti pour on contre les uns ou les au tres su ivant que ses opinions personnelles Font poussé à ex a lte r un régime e t A décrier les autres.

Nulle part, on ne découvrirait une œ uvro nnliqiialo, patriotique, uniquem entconsacréa A faire p éné trer dans la m asse du peuple I0 juste sonfim enl de fierté <|ue nous devons éprouver A la lecture des hauts faits de ces géants qui éta ien t nos ancêtre.s.

C'est celte œ uvro que nous prêsenione enfin au public.

LE C O N SEILLER D E S M É R E Se t d e s J e u n e s F i l l e s *

I.e.-5 jeunes m ères sont parfoisem barrassées pour pou de chose, et les conseils qui leu r viennent do tous côtés augm entent encore leu r em barras p ar la contradiction qu 'ils présenten t souvent.

Nous croyons rendre un se rv ic e A ce lle s de nos lectrices qui ont un jeune en fan t, en leu r ind iquant une publication où elles trouve­ron t, résumés e t contrôlés par u n fp ra tic ie D distingué, les conseils les plus précieux p o u r m ain ten ir en bonne santé et p réserver le u r s babys.

écrire ' A l'AüministratïiUr i h C a n d ille ràlères et des Jeunes Filles, 6 , rue de laChaussée d 'A nlin , Paris,

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C J i f i .T B ^ V - T in S I iR Y (JUmum)

Trc8> cRIcaco Uans FAnfiiale, les maladies dos Tolea d ig estiv es et de la vessie , daim le D lal)4te, l'A lbun ln iir le , les m alad ies des Femmes* le O oatte et surtout la OraveUe du fo ie e l des relB s.

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Le G érant : L ab an d i.

S en lis. — Im prim erie veave Em u t Pathv

Tableau synoptique des Marchés du Département.

LOCALITES

ùnMavlUen*. . GrtndVlUien. *MwUIm......

JfenU.G ow aaj..........bt-Juv«D-Oh..

Breteuil*........Fonaerid........

ChAwBenl.... CrAvecœiir. . . B o o ie o iu . . . . .

Hen«me....Mira..............NâBtMlU..........FonV’S l - l l t x .

SaiMÜ. R eau v a li..,., G terBont. . . . C viap iène..«Mo m j . ? . ...........

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11 81 16 10

18 80 16 . .

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469 80471 . .472 60

Midi S 0/0..

Nord 3 0 ^ . , .Orléans 80 /0 . 470 25

- 8 0 / 0 n . 466 7 5 , Grand-Centnl 469 . . ‘ 0 u e s t3 0 /0 ... 469 25 OMSt3Q/Ono« 466 M Omnibus 516

Page 4: COURRIER DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1892_11_10_MRC.pdf · 20.600 hommes, mais on n’avait pas d'armes à lenr ... sirer; ce ne sont pas èncoré

jo u r n a l d e s e n l i s

i l t

. l

' Abmobom Jadl(dalre««A ariO LB l " .

IH^RECULLET, avoué à \ ClermoDt (Oise);

GARILLON, notaire à Chambly (Oise);

PU V A BD , no taire à Clerm ont (Oise).

Eludes de {

S u r p ab llca tlo n s )nd iclaires,DB : r

jiO Pièces de Terresises te rro ir do

PUlSEliX-LE-HAUTBERGER ;2*

Une Pièce de Terresise le rritû iredü DIEÜDONNE;

3‘

Une Pièce de Terresise territo ires do

DlEUDONNE e t NE131LLY-EN- TU ELLE;

4-

2 Pièces de Terresises te rro ir de NEUILLY-EN-TIIELLE

5*

2 Pièces de Terresises te rro ir do FRESNOY ;

6*

2 Pièces de Terresises te rro ir de BELLE-EGLISE ;

7* ET

Une Pièce dé Têrrè'sise te rro ir de BORNEL.

L’adjudication au ra lieu le D i m a n c h e S T N o v e m b r e

1 8 0 S , à d e u x heures de releiée.

E d l a M airie d e P o isenz-le-H au t- b erger,

P a r le m lnistèro d e M' Ca u il l o n , notaire à Ctiambly,

com m is à cette t i n ,E u présence de M* P liv a r d , notaire

à Clermont (Oise).

Article huitième Vingt-cinq a re s c inquante-quatre

cen tiares de te rre , lieu d it la Plaine d u Tourniquet ou Cuirelle, num éro 353 de la section C du cadastre , te ­n a n t d ’un côté h la veuve G érard , d ’au tre câté i M. H assiu, d ’un bout h HH. Laurent e t B arré, e t d 'au tre b out à l ’article ci-dessus.

Mise à p r ix cen t francs, c i .................................................... 1 0 0 fr.

Article neuvièm e Soixante-quatorze a res c inq cen­

tiares de te rre , lieu d it le Fond de Beilé, num éro 340 partie , section C su r Puiscux, e t 487 section E su r Neuilly-eii-Tiiello, p ou r seizeores e n ­viron , teuanl d ’u u côté è M. Coiiiuel, d 'au tre cété à M. de Slarouil e t à lu Sente du Fond do Bellé, d 'un bout à M. de Marcuil, et d 'au tre bout à iMa- dam e Lavalléc du Raiiicy.

Mise à p rix q u a tre centsfrancs, c i ...................................... 400 fr.

A rticle dixièm e Cinquante et un ares sept cen tiares

de terre, lieu d it C utrelle ou l’Ancien Chemin d u U ouiin, num éro 302 de la section D ducadastre , tenant d 'u n côté d u nord à Frédéric Vaast, d ’au tre côté à Denise et au tres , d 'u u bout à la sente du Moulin, d ’au tre bout à 31. Collinet.

3IÎS0 è p r ix tro is cen t c inquante francs, c i .................................... 350 fr.

T errito ire d e Dieudoime.

A rtic le o n z ièm e Q uatre hectares .cin q u an te -tro is

do la pièce, à p rend re en travers v ers le bas au nord , p o u r ten ir d’un côté à M. CoUiuot, d 'au tre côté au chem in d’Auservillo à la Fosse Sainte-Ciaire, d 'u n bout vers le nord e t au-delà du bois à la te rre de Montchavert, d ’a u ­tre bout à .Madame Grignon.

Alise à p rix tro is mille francs, .......................... 3 .0 0 0 fr.

Fait e t rédigé p a r l’avoué poursu i­vant soussigné,

A Clormonl (Oise), lo sept No­vem bre 1803.

(Signé) RECULLET. Et enregistré.S 'ad resser p o u r le» renseignem ent» :

A C le rm o n t (O ise ) :A M* RECULLET, avoué, poursui­

vant la vente ;E t à Gbambly :

A M* CARILLON', no taire . .Pou r insertion légale :

Signé ; RECULLET.

exécution de l’artic le 463 d u Code de C ommerce.

P our insertion :Le Greflier d u T ribuna l.

LÉON BOUCHER.

Etude de M* A uguste SAINTE-BEUVE,avoué à SENLIS (Oiso).

Suivant exploit du m inistère de Jflly, hu issier à Chaiitiliy, eu date du huit N ovem bre mil liuit cen t quatre- vingt-douze, enregistré,

Notilicatiou a été faite à la requête do M. A uguste Caiiiatin, inarcliaud de bois, dem eurant à Coye (Oise);

Pour lequel domicile ost élu à Senlis, i-uo de la République, num éro 17, en l ’é tude de 51* Sainte-Beuve, avoué, qu i est constitué pour lui su r ladite uotillcatlou e t scs su ites ;

A M onsieur le P rocu reu r de la Ré- publiime, p rès le Tribunal civil de prcm iertvinstance de Senlis;

D’un acte dressé an GrelTo dudit T ribuuai, le vingt-deux O ciobrejm il

A r t . 6 .

GREFFE ÜU TRIBUNAL DE SENLISV (OISB)

BEDDITIOHJIE CODTELes créanciers do l’union do la fail­

lite d u sieu r Léou-Alphouso Db x ii.l e père, fabricant do noiutes à Monta- lairo , sont invités a se trouver on, personne ou p a r fondé de pouvoir, au Greffe du T ribunal, sis au Palais do Justice , à Senlis, le i /a r d i t in g l - d e u x JVorembre 1S9», d d ix b e u r e s d u m a lin , h roffct d 'en tend re lo compte déiinitii qui leu r se ra rendu par AI* Sainte-Beuve, sviidic do l’union, et la flxatum du ilividende leu r reve­nan t, en exécution do l’article 537 d u Code do Coinniei'ce.

Pour insiu'tion : i c G re/Jkr d u T ribuna l,

Léon BûüOHEn.

En v e rtu de la g rosse eu forme exécuto ire d’uu jugem ent s u r requête reuflu p a r le T ribunal civil de pro­m i s e Instance, séan t à Clermont (Oise), le v ing t-quatre Septem bre mil h u it cen t quatre-vingt-douze, eure- g istré ;

A ux requête , p oursuite e t diligence de :

M. Charles-Aimé Foimnet, commis- greffier, dem eurant àClerm out(O ise);

u Agissant a u nom et comme « cu ra teu r à la succession va- « cante de M. Charles-Fran- • çois P a t te , en son viv-.int « p ro p rié ta ire , dem eurant à

-------------«-C lerm ont (Oise);A yant pour avoué 51* Ernest Re-

cullôt, dem eurant à Clermont (Oise)Il se ra procédé, fc D im anche c in g l-

sept jYocembrc m il h u it cen t quatre- T ing t-douze , d druar heures de re- leuM, eu la Alairie de Puiseux-le- H Îu tberger, e t par le m inistère de M* C arillon, notaire à Chambly, com­m is à cette fin, en présence de M 'P li- v a rd , n o ta ire à Clerm ont (Oise), à l’ailjudication au p lus otfrant et d e r­n ie r enchérisseur e t à l'extinction des feux, des im m eubles dont la désigna­tion so it :

D E S I G N A T I O NGommune e t te r ro ir de Poisenx-

le-H au tberger.Article prem ier.

Un hectare quatre-vingt-six ares q uaran te cen tiares de terre , lieu dit a u Bois d ’Aubigny ou Barbe à Canne ou encore le H urgé, en d eu x parties : La p rem ière , num éro 51 de la sec­tion B d u cadastre , e st à prendre pour ten ir d 'u n côté e t d 'u n bout au bols d ’A ubigny, àM. Colliuct, d’.iu trecô ié à M adame Alassiii et a la deuxièm e

■partie. E t la deuxièm e partie num éro 64 d u cadastre , même section, tenant d ’q u côté à M. Delahaye et à la pre­m ière partie , d 'au tre côté à 51. de 5Ia- reo il, d 'im bout à Madame 5iassin, et d’au tre bout à l’ancien chetniu de Paris.

Mise à p rix mille francs,c i : ..................................l.OOOfr.

A rtic le d eu x iè m e .C inquante et un ares sept centiares

de te rre , lieu d it le Fond dé B arbé à Canne, num éro 46 de la section B du cadastre , tenant d’u n côté à Madame Duval, d 'au tre côté à Jean-Baptistr G érard, d ’uu bout vers le nord à M. Charles Delaycii, et d 'au tre bout à M de M areuil.

Mise à prix deux centsfrancs, c i .................................. SOOfr.

A rtic le tro is iè m e .Douze ares soixante-d ix-sep t cen­

tiares d e terre , lieu dit le Fond de B arbe à Canne, num éro 46 de la sec­tion C du cadastre , tenant d 'un côté vers l’ouest à 5ladame A ubé, d 'au lre côté à M. do Mareuil et au tres, d ’uu bout vers le nord à M. Charles Dela- haye , e t d’auiro bout à M. de Ma- reuil.

Mise à prix soixante fr.,c i ................. 60 fr.

A rtic le q u a tr iè m e .S oixante-tro is ares f|iinrnnie-troi>

centiare.s de terre , au m êm e lieu, n u ­m éro 611 de la section C du cadastre, tenant d 'u n côté v ers l ’oin-st au vieux chem in de Beaumout, d ’au tre coté à M. de M areuil, d’uu bout vers le nord a u chem in de Frcsnoy à Puiscux, ci d ’au tre bout en poiute au vieux che­m in de Beaumont.

Alise à prix deux centsfrancs, c i ...................................... 200 fr.

,^ r tic le c in q u iè m e .iQuamnfe-cinq are.n de terre, lieu

d it le Beaurogard ou Pièce 5 Miguol, num éro 456 de la section C d u ca­dastre , tenant d ’uu côté vers le nonl à M. Jeau-Lüiiis Lefurl, d ’au tre cùl< à M. de .Mareuil et au lics , d ’un bout vers Fouest au chem in de Puiscux à F te i io y , d’autre bout à MM. .Millet. Lecomtc et autres.

■Mise à prix cent soixante-,d ix Irliucs, c i ........................... 170 fr.

' A rtic le s ix iè m e .J)ouzo ares .soixaiiie-.seizo centiares

de .terre , lieu d it le Petit Fond de Bglié o u fo rm e à Jean , nttinéro 400 de la lectioii C du cadastre, tenant d ’iU) cô té à N icolasBianciiard, d ’autre côté k Jenn-Bapiistc G érard , d 'un bout à Valon et au tres, d 'au tre bout à .5ir.- dam o M aric-Louiso Duvai.

Mise à prix soixante-dixfroncs, c i .................................... 70 fr

A rtic lo s e p tiè m eCinq hectares quaire-vingt-dix-liui:

ores trente-sept ccutlnres do torre lieu d it à Cutcille ou Fond de, Bollé fo rtnao t moitié de la pièce à prendrt dans lé bas vers t’est |tour ten ir d 'un côté a u territo ire de Nimilly-en- Thcllo, d 'a u lre côté à Madame Gri-

5lion, e t k AIM. T arnc et de Mareuil, 'un bôut à M. Coilitict, d ’antre bout è^ lu g u stin o Dcinliaye.Mise à p rix q u a tre mille

Iradcs, c i ................... 4 .000f.

Cl .T erro irs de D ieudoune e t N euilly-

en-T helle .Article douzième

Trois hectares q u aran te -tro is ares sept centiares de te rre , lieu d it la Remise CalTiii ou le Chemin de Pui- seux à NouilIv-en-Tliellc, num éros 182 et 183 de la section C, su r Dteii- doniie.xel 507 à 509 sectiou E, .^ur Neuilly-en-TUelle, leuant d ’uu côté au cheniiudePuiseuxüN euilly -en-Ihelle, d ’au tre côté à M. Ttiiénard, d’u u bout à MM. Diifay e t Duehatel, et d ’au tre bout à .Madame .Andebert-I’révost et le chem in ou seu le de Frosnoy à Dieudonne.

51ise à p rix deu x mille francs.e i ................: ........................... S.OOüfr.

T erro ir de N euilly-en-Thelle,A rtic le tre iz iè m e

Cinquante-trois a res onze centiares de torre, lieu dit là l-'osse Dioime ou du Désert, p rés la Croix Gambulle niitnéro 6'U do la sectiou E d u ca­dastre, tenant d ’u n côté vi-rs le sud- ouest à M. Gaspard \ a re , d 'au tre côté

s le nord-ouest à 51. I.ouis llaude, d ’un bout le chetniu de Dieudoune à Nenilly-cn-Tlielle, d 'au lre bout les hérititû's Darras et autres

à prix q u a tre cent c iuquaute francs, c i ..................................... 450 fr.

A rtic le q u a to rz iè m e O uafre-vingi-neuf arcs tren te-sept

ceritiares de te rre , lieu «lit la Fosse Dioime, nu inéro 653 de la sectiou F du cadastre, tenant d 'uu côté au sud- ouest à MM. Dufay, Poilleux et a iitres d’a u trecô téà .5iadanie Frédéric Vaast, et par hache M. de Mareuil, d 'u n boiit au ^ord-oue^l aux in-riliers Isoré. d ’au tre hou\ à M. Louis Vaast,

Mise à p rix hu it cents francs, c i . . . . . . . . ................................. 800 fr.

T e rro ir d e Freanoy.A rtic le q u in z ièm e

S oixaritf 'iro is ares quatre-vingt- trois centiare.s de terre , lieu dit .Vii- D essusde la Vaiiee Margot ou le Vieux Chemin de Beaum out. num éro 386 do la ^ectiou A du cadastre, teuaut «l’iiii côte le vieux clieiniu de Beaiiniont, d ’antre côli- ,i Lheiiriii et au tres et la commune de Fresnoy, d 'un bout du nord au te rro ir d^ Puiseiix, d 'au tre bout à 51. Cliarles Colleaux.

Dans la cniilenance de.- titres ne se trouvait pa> com pris v ing i-tio is ares .soixante-ipiinze cen tiares de friche: fiirmaiit le ravin, qui parais.«ent néaiiiiKéns dépendre de la pièce, puisqu’ils .sont portés au caila>tre comme l'ai-^ant partie lie ladite pièce.

.Mise à p r ix cent soixante fraucs, c i ................................ l 'O fr.

A rtic le se iz ièm e Deux hectares cinqu.'iiiie-oinq are.s

tretite-ciin| centiares de terre , lieu dit aux Teri'rs de l'Ile loi Pi.-c<‘ à 5Ia»y , iiuinéro 27 de la sectiou A du cadas­tre , tcn.int d ’uu côté à M. 5las»in. d ’au tre côté à M. Collinet, et par iioche à plusieurs, d 'uu bout au che­min de Üornel à Fie-^nov, d ’rmtre bout .i M. Collinet, et par hache au bois des Larris.

Mise à prix seize cents franes, c i........................................... l.GiX) fr.

T erro ir d e Belle-Eglise.A rtic le d ix -aep tié rn e

Quatre hectares vingt-trois ares soixante-deux centiares de te rre , heu dit au Bois Saiiit-L.'idre ou le Cliemin Vert, de forme irn-gulière, ro |iris au lUidastre sous les miméi-os 51, 165 *-t 178 de la section A, tenant d 'u n côté ver>l'ouest ,i .M. .Mascré, et par haciie .i .M. Laurent (Enunaiiutd), d ’au tre côté à .M. Leduc, comme ferm ier, d 'un bout a Madàme d ’Eaux, et p.or iiache plnsiciirs, U'aulriî lioiit ,M. L heurin , et par hache au ciieiniu de Borne! à Frcstioy.

.Mise à prix (piaire mille francs, c i................................................. 4 .000 fr.

A rtic le d ix -h u itiè m e . D ix-neuf ares quinze cen tiares de

terre, lieu d it au liois S ain t-L adre ou le Chemin V eit, num éro 185 de lo section A du cadastre , tenant d 'uu côté à 51 Barthi'demy Plampiet, «l'au­tre côté à .Maira'me Charles G érard, d ’uu Itout an chem in de Bornel à Fresnov, d 'au lre bout à M. Lheurin.

M ise'à p rix cen lciiiquanle francs, c i ....................................... 15ü fr.

T erro ir d e Bornel.A rtic le d ix -n e u v iè m e .

D ix-neuf ares quinze cen tia re s de terre , lieu dit la rou te de Bcauvnis à Paris ou le H aut île la Montagne Blanche, num éro 222 de la seclion A du cadastre, tenant d’un côlé à la route de Paris à Calais, d 'an tro côté à .M. Cliarles Devailuis, d ’un bout à M. Charle.s Delaliayc, d ’au tre bout au l'hemin d’Aiiserville à Ctiambly.

Mise à p rix quatre-vingts

M I S E A P I I I NOutre les charges, rlausos e t cpudi-

llons repri.ses au cah ier d 'cncitères drossé par M’ Cnrilion, no iairc à Chambly, et dê’posé en son étude, où clincnn peut en preiidi c c< n la s ance, les im m eubles ci-d«;.ssu8 désignes seront vendus su r les m ises à prix sus-indiquées e t lixées par le juge­ment plus hau t énoncé e t daté.

Coutüuaiit adjudication, au prollt du requéran t : d ’une 5taison, située à

gistré, constatant le dépôt fait audit GrolTc, par .M’ Sainte-Beuve, avoué, de la copie collationnéc et enregistrée de l’expédition d’un procè.s-verbal dressé par M* Balézeaux, notaire à Chaidilly, do vingt-cinq Septemlire mit h u itccn tqnatre-vingt-douze, enre- g islré, à la requête de :

Madame 51arie-Elisabcth Lc^èvre, sans professiou, dem eurant à Paris, rue Am élie, m unéro 11, veuve de " Louis-Gcorgos Lecmur

' ï "eu la rue conduisant au chemin

de fer, tMevéo su r cave d ’un rez-de- chaussée et d ’un prem ier étage avec grenier au-dessus; d’uu au tre bâ­timent élevé d ’uu rez-de-chaussée su r terre-p lein , et d ’un p rem ier étage avec gren ier au -d essu s; écurie, re ­m ise, cour et ja rd in ;

L’ensem ble teuanl d ’uu côté 51adc- moiselle Mazille et h én t-c rs Adolphe Casse, d 'au tre côté Vaunaizc. d ’un bout .M. P iroux, et d ’au tre bout la route de la Gare;

E tce, luoyeimatii, o u tre les charges,10 p rix priticipal de n e u f m ille h u t t cent c in q u a n te fra n cs;

Avec décliiraiiou à M. le P rocureur de la Ré|iuliliiiue;

V Que ladiio notitication lui é ta it faite, alin qu ’il etlt à p rend re confoi- n iém eiità l'article 2,191 d u code civil, dans le délai de deux mois, au pro- iil de «lui de droit, toute inscription d’hvpothèque légale, faute de quoi lesdits im m eubles eu seraien t a iîran- chis.

2’ Que les anciens propriétaires desdils imm eubles s o n t , ou tre la vendi-resse, savoir :

Com m unauté d 'en tre Louis-Ceorges Locmur et M urie-Elisabeth Lefévre, son épouse ; -

Communauté d 'en tre A«lolphc-An- toinc Casse et Lonise-Adèle 51azille, sou épouse ;

Alphonse-Eugèno Longa; C harles-A ugnsteL ongael Adélaïdo-

Cliariotte Cham pagne, son épouse;Antoine Longa et Marie-Clirisliuo

Ledru, son épouse :E dw ards .Majoribanks e t Edmond

A ntrobus :Ileiiri-Éiigèno-Philippe-Loiits d ’Or­

léans duc d’Anmale;3’ Et que le requéran t ne coimais-

.sanl pas tous ceux du ciief desipiels11 p ou rra it ê tre requis inscriptions pour raison d'Iiypnthi-que légale il fe­rait faire la présente insertion confor­m ém ent à l'avis du Conseil d 'E tal, du neuf m ai m il imit cent sept.

Pour insertion : Signé : A. SAINTE-BEUVE.

ART. 7.M. P. Gir e r t , agissant e n qualité

de liquidateur de la Société anonym e dite A m idonnerie de T ou leco ije , 61, ru e de la Victoire, à P aris, donne a v isq u ’it a cédé ù 51. iMu llk r , 173,

ToulJyt'oyo et le imitériél industriel y

EtndO do H* A. SAINTE-BEUVE,avoué à SoDlis.

VI^NTE SUU LICIT\TIONBNTRB HAJRURS KT MINEURS

d 'un b

I V I A - I S O NET SES DÉPENDANCES

A . V E O J A R D I NSise k FRESNOY-LE-LUAT.

canton d e N anleu il-le-U audouin , arrondissem ent do Sonlls (Olso).

L’adjudication au ra lieu te D i m a n c h e D é c e m b r e

à d e u x heures de relecle .En la M airie de F resnoy-Ie -L uat,

P ar lo n iiu islèro do M* P e t i t , notaire à Sentis,

com m is à col effet.

S ’adresser p o u r les renseignem ents-: 1* A M’ SAINTE-BEUVE, avoué

à Senlis ;2* A M* PETIT, no taire à Senlis,

déi>ositairo d u cah ie r des charges.

E tado d e M* DRIARD, notaire à Senlis Successeur de M‘ Bbm oist .

A vendre par adjudicationA S r n l is , ou l'E tude e t par Je m in istère

de H* D r i a r d , uotalrq.Le M ard i M iYoremère, d i heures,

UNE M AISOffiSise k SENLIS, ru e Salnt-Péravi, n* 1,

ÜNB ^ ^

P R O P R I E T ESise à VILLEVERT, fanb* de Senlis.

Ï51 PiiiupPB M A R T IN , avoué à .Sonlis, rue ^ l!i M p ub lique , n-

FüULON, huissier à Senlis.

■ w ' - M s T w n a r * a r sAUX ENCItËRES PUOLIQUES

com pris, la Société «pi’ii a liqniüi n ’ayant plus àncnit.iiiiérét d.aiis cotte affaire.

Cet avis ost donné pour se rv ir ce q ue de droit.

Le sept Novembre mil huit ceut quatre-vingt-douze.

Art. 8. SOCIÉTÉ AN0NY51E

PAR LE GAZDû la ville de Moiitataire (Oise).

C a p ita l s o c ia l : 1 0 0 ,0 0 0 fn.

5Iessieurs les A ctionnaires, anciens et nouveaux, de la Société anonym e de l ’Eclairage et dn Cliauflage par le Gaz de la ville de 5Iontutaire, au en pital social de lOO.OfX) francs, son convoqués en .Yssemblée générale extraortliiiaire pour le L ttn d i douze Décembre p ro c h a in , d une heure, eu l'une des salles de la 5lairie de Slontataire, à l’effet de donner leur avis su r un projet d ’em prunt hypo­thécaire à contracter jiar la Société.

Le Président d u Conseil d 'A d m in is tra tio n ,

E . FLAN.Le D irecteur de la Société,

GENDRE.

MÊME ÉTUDB

A vendre par adjudicationLe D im anche 37 N otem bre 189i,

d d e u x heures,En la M airie d e V illeneave-sn r-

V erberle , .

UNIE M A ISO NAVEU

J a r d i n & d é p e n d a n c e s ,Située à VILLENEUVE-s.-VERBEIUE

en la G rande Rue..

A rt. 3.Etude de H* A uguste SAINTE-BEUVE,

licencié en droit, avoué à Senlis, rue de la République,

u ’ 17,Suc(T de M*‘ Vastiiots et F«i:uy .

S é p a r a t i o n d e I S i e n s ,

D’un jugem ent rendu couiradiclni- reu ifiit par te Tribunal civil de pre- mi' i'e iu.'lîiuce de Sentis, le deux .No viimbre mil liiiil reu t ipialie-viiigt dulize. etiil'C .Madame lléléiie-Jr)>é- phiiie DEI..VVXAT, epoiise de .M. Au- seltni--4i)seph-Kinile lIi KT, aiicieu bourrelier et ■acluellemmit vuiiuriei-, dem eurant à La Cliapi'IIe-i>ii-Serval. et : r ledit .'ieur H l e t ; 2’ 51’ Mauti.v., a \ü u é à Senlis, svndic de la hiiliite Juu il.^ieur IIckt;

Il appert :Que ladite dame IIi et a clé décla­

rée sépaiée île biens d 'avec son m ari.Senlis, le 8 Novembre 1892.

Pour ex trait :Signé ; A. SAINTE-BEUVE

’• Vt ' A'" A • -!“ ■ Sv ■''t ■ '..V,F a r siilto do la falllito uo la dam é

Ilonorine-R osc-S évérine J o i . l y , vouvc du sieu r N o É ,' ancienne m archande du vins à Saint-Nicolas, com m une de Coiirtcuil,

A la rcipiêto do 51* .MAniiN, avoué à Scnli.s, syndic,

Et ou v e rtu d 'u n e ordonnance do M. le Jugu-Commis.s:iire, du doux Noveinbro 1892, enreg istrée .

Le D im anche 13 JVocemère 189», A S a in t-N Ico Ias ,

au dom icile do la dam e Noé, à d ix heures précises d u m a l in ,

A S a in t-L é o n a rd , chez Madame Beiigb,

à m id i.P ar le m in istère de H* F oulon,

h u issier à Senlis, d’un

M A T E R I E LA USAGE DE MARCHAND DE VINS

ET DEÎ V l O B i L I B n .

S'adresser p o u r les renseignem ents : 1* A M* MARTIN, avoué à Senlis ; 2 ’ A 51* FOULON, hu issier à Senlis.

E tude d e M* PETIT, no taire à Senlis.

A vendre par Adjudication

EUE M A ISO NA PONTARMÉ

CD la ru e des Postes,

l^lFs“ G ^ d e W ri’e i P r éau x te rro irs do

PONTARMÉ e t ORRY-LA-VILLE Le D im anche 13 Nocembre 189»,

d u n e heure.En la M airie de Pontarm é.

M ÊM E É T UDE

A Vendre par AdjudicationP 'î(2 “ J(i“de T erre 4 Bois

A u te rro ir d ’IVILLERS, com m unedc V iileucuve-sur-Vcrbcrio,

Le Dim anche »0 N otem bre 189», d deu x heures de relevée,

A IVILLERS en la dcm euro de 51” v* L e g r a n d ,

aubergiste.

NoT.v. — La présente convocation annule celic faite dans h; num éro du jou rna l du six de ce mois.

Etude (le M* G eorges LBVIEUX,licencié en dro it, avoué à Sciilis,

ru e Saint-lliiaire, n* 10,Suce ' d e M" A lluard e t Ciialmin .

3 J5 ISUR SAISIE IMMODILIÈRB

AU PLUS OFFRANT ET DEHNIER BNCHÉHJSSRUR

En randicncc des criées du Triiumal civil de prem ière instance tic Senlis (Oise), au Palais de Justice, rue de la République.

DE

L'iisiifruif (i'iine illiiisonA x ’c c C o u i* e t «In iM lin»

Sise à COYE,canton de Creii (Oise), Rue Blanche.

L’adjudication au ra lieu lo M a r d i N o v e m l i i 'u I S t l l S ,

heure de m id i.S 'adresser p o u r les renseignem ents :

1* A M ’ LEVIEUX cl DÉMELIN, avoués à Senlis;

2 ’ Au Greffe du T ribunal civil de Si'iiiis, oCi le cah ier des charges est dé]iosc.

Etude de M’ B.AUDREZ, notaire à Saiut-Gobaiu (Aisue),

I lô tc l R e s ta u ra n tSis p rès gare cen trale d u chem in

de fer d u Nord.

AFFAIRES ANNUELLES 4 0 , 0 0 0 FR.

E tude de H ’ HAGNIER, uolairi à B aron (Oise).

P our e n tre r en jou issance d e su ite ,

B E L L E F E R M EDe 190 Hectares,

Située à proxim ité d 'u n e féculeric e t d’une gare de ciiem iu do fer.

0/1 cédera le m a térie l g a rn issa n t la ferm e.-

S’ad resser pour tous renseigne­m ents e t pour tra iter, au d it M* GNIER, no taire à B.àrou.

Aux. 4.GREFFE DU TRIBUNAL DE .SENLIS

(Oise).

DÉClàRÂTIOIi SE FAIUITED’un jugem ent rendu p a r défaut

|ia r b; Triljun.il de Comiiierco d«- Si-uiis, le liuil Octobre 1892, en re ­gistré,

fi appert :Le T ribuuai iléclare en état de fail-

lilj' la rlame llunniine-Rose-Sévériiie Jo i.i.r, m.'iirliaiide de vins, deuieiiranl à Saint-Nicolas, veuve de 5f. I.oiiis- Victoi'-Iteiioit Non ;

Fixe prt)vi>oin’iii'’iit .i ce jo u r la date do la cessation des paieiiienis ;

Oribitiim l'apposition des scellés partout où liesoiii se ra ;

Nomme M. B anssqn , juge en ce siège, juge-com m issaire, et M' Martin, avoué à Seuils, syuilic provisoire.

Pour insertion :Le C.rrjficr d u T ribuna l,

IV.os BOUCHER.

ART. 5.GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(OjM)

SYBDXiTLes créanciers présum es de la dam e

veuve Non, sus-nom m ée, sont invi­tés à se présen ter le H ard i r iu g t- d e u j Nocembre 189», à t ü i i f heures et d em ie <lu m/i<i»i, nu Greffe du Tri- ïiimal, sis au Palais do Justice, à Simlis, riiR do la Bépubliipie, pour y donner Jour avis, tant s u r in com ­position de l’é ta t des créanciens «pie su r la nomination d ’un ou p lusieurs syndics définitifs do la fa illite , c u 'c iia rg o s .

Etude de H ' A uguste SAINTE-BEUVE, avouii à Senlis.

VEXTli SUH LIClT V nO N1* d’uxb

M A i S O \A u s a g e d e C o m m e r c e d e M e rc h a n d

B o u la n g e r,Sise à B ETZ,

en la rue Beauxis-i.agrnve,

C lp c o n s ta n c e s & D é p e n d a n c e s ,2 ' ET DR

2 Pièces «le TerreSises terro ir d«‘ VILLERS-Si-GENEST

canton de Betz, a iT O ud issenu iu t de Sentis (Oise),

E n tro is Lots. L’adjudication aura lieu

le D i m u u e h e ÜÎO i V o v o i n b r c 1 8 9 : 3 ,

« deu x heures de relerée.Eu l’Etuilt! et p.ir le mitù.'i«'TO

de 51’ Mézikiie, notnii c à Betz (Oise). S'adresser p o u r les reHJciV/nemeolis..

r A M* SAINTE-BEUVE-,- avoué à Si'ulis, poursuivant la vente ;

2' A .M* LEVILUX, avoué à Senlis, co-licltaiit;

3* A 5P 5IÉZILRE, notaire k Betz, dépositaire du cah ier de.s charges.

Codimuno do Lévignen. A . V Ï 3 I V I > R , E

SUR PIED

C3 Beaux Ormes.Le Dimanche v in g t Nocembre,

un ch e itre de relcrce, il sera proc«;dé, par le Maire de Lévigiu'u , assiste de t|iii de dr«iil, à la vente su r |iied, aux enchères puhiii|ui's et on trois lots, de S O O i> iiK ‘s T o r t i l l a r d s e t 4 Cumimins, situés au J«-u d ’Arc.

Enlécem ent très facile.Pour n-nscignem ents, s’adresser

la .Maille.

Etude de M* A SAINTE-BEUVE,licfuieié en droit,

T avoue à SENLIS (Oise),Suce' de 51" Vaxt ro v s et Fhém t.

VENTIÎ SUR LICITATIONK n iro .Ntajuiirn o t .MtnourBDe la Nue-Ppoppi6té :

r Il’U.NK

M &ISON BOU RG EOISEET DÉPENDANCES

Sise à BETZ, arrondisscinent «1*5 Senlis (Oise);

2* ET dk

26 a. 80 c. de TerreSis à SAINT-SOUPPLETS,

.>rrondissemeiit «le 5leaux (S,-el-M .), E a deux Lots.

L’adjudication au ra lieu l e D i i i i a u r l i t ! ^"7 I V < » v c u ib rc

1 8 » : ^ ,A une heure de reletée,

En l'Etude et par le mitiisièro de .M' MêziÈuE, notaire à Betz.

S 'adresser p o u r les renseignem ents : r A 51’’ .SAINTE-BEUVE et LE-

VIEUX, avouiis à Senlis;2 ' Et à 51' .MÉZIÈHE, no taire k

B o lz , dépositaire du cah ier dos

V o u l r z - v o u s t r a i t e rAvec Promptitude, Loyauté, Discrétion,

l’OURV E N T E O U A G I I A . T

de

Fonds de Commerce, Immenbles, etc.A dressez-vous à MM. PF.NIGAULT

et G'*, 12, Avenue de la Gare, à Liau- court.

Tous les Jours, de 7 heures d d 10 heures m a tin .

ilercred i et D im anche tou te la journée ,

0 3 C M ï £ > l a il*All SUITE d’héritage

Salon de CoiHeup-ParlymeopA u centre des a ffaires.

C lien tèle sé rieuse , 35 an s d 'ex istence, llfaircsanoodlcs 12,000 fr. BéfltficM5,ODOfr.

P r i x 8 , 0 0 0 f p .

A P U E S A F F A I R E S

(Bonne aSaire).

ifai.Yon a y a n t €0 a n s d ’existence, P le in c e n tre com m erdial,

IffnrrsannadlM 25,000 fr. Béiéfites 7,000fr. P r i x 7 , 0 0 0 f r« c o m p t a n t .

S’adresser p ou r tra ite r , à M. PÉNI- GAUl.T, 12, A venue de la Gare, ' Lianuoiirt. •

A V é i ie t* f i e S u i t e

nO.NNK EPICERIEA I I A M M A R T I N

S’adresser à 51. DUBOIS, q u i l’exploite

M . E o u l ü M O R E I i ,Sentis, p révient lu public q u ’il n e |i a i< ‘i*n |> n s l e » d e t t e i i q u e p o i i r r n c o n t r n c t e p s o n f i l s E l l e M O U E E .

Etude de M* CARILLON, notaire k Cham bly (Olso),

Coupe de Bois TaillisA Vendrepar Adjudication

En d é ta i l e t s u r le s lieux .P a r le m in is tè re do M* C a u l l o n ,

n o ta ire à Chambly,Le D im anche to Novembre, d m id i,

Au bois d e s Bouleaux, teiTolr d e Grony-en-TheUe.

M ÊM E ÉTU D E

Coupe de TaillisA u te rro ir d e FRESNOY-EN-TUELLE A vendre par adjudication

S u r les L ieux e t p a r Lots,Le. D im anche i Décembre 189»,

à m id i précis.P ar lo m in istère de H* Cadillon ,

no taire .

E tude d e M* RICHARD, notaire à Pont-Salnte-Maxcnce.

M A I S O NSise k S a b r o n , près Pont-S"-Haxence,

en la rue des Bois,

A Vendre par AdjudicationE n l’E tude e t par le m inistère

do H* R ic h a r d , notaire, L eD im anehe»7N otem bre, à » heures

Éiuzie de ï i e n i « c q ù e . notaire à N anleuil-le-IIaudouin.

A Vendre par. Adjudicationi'-t t"8?deTerre i Bois

E n O P i è c e s ,T erro ir do BOISSY-FRESNOY,

Le D im anchel3N ovem bre, â 1 heure, En la MalBou d ’Ecole d e Boissy,

P a r lo m in istère dudit H* L b n ic q u b .

M ÊM E É T UDE

A Yen dre par Adj udicalion

IJi\E MAISONfSiso à VINEUIL, ru e Poissonnière,

Le Dimanche»? Nocembre, d Sheures En la m alson d ’Ecole de V lnenil.

_ Etude, de. M‘ FÉTIZON, n otaire à Sonlis.

Vente par AdjudicationDE LA

Coupede Bois TaillisET DB

OS PeupliersSise à SENLIS, licudii D on-Secours,

LeD im anche 13 Notem bre, à » h e u re s , P a rlcm iu is tè red c 51* F é tizox , nofairo

Elude de M* BEAUGHAMPS, no taire à Poul-Saiute-M axeuce.

A V endre par Adj udicationSUR LES LIEUX

Le D im anche »? N otem bre 189»,«i m id i I f» pré«;i's,

P a r le m inistère do M*'Bbauchaups,

iOO Lots de Bols TaillisS o r env iron 4 hec ta re s ,

Situés te rro ir de VERBERIE, i icuxd ils les R em ises et a u x B ruyères R enàez-tous à m id i et dem i a u Che­

m in de .M isère.pa-sagedu C hem in de F er de B allast.

M" FERRY, notaire à Bé- tbisy-Saiiit-P ierro;

BEAUGHAMPS. no ta ire à Pont-Sainte" Maxeuce.

100 Lots de Bols TaillisS u r 4 h e c ta re s environ ,

T erroir de BÉTHISY-St-PIERRE, lieu d it le B ois de l'Iste,

A Vendrepar AdjudicationSUR LES LIKl'X

Le D im anche 4 Décembre 189», d m id i e t dem i p récis.

P ar le minisli’ire de 51* Fe r r y , notaire à Beliilsy-Saiiit-Pierrc,

En présence de M* Beaucuam ps, /lent/c3-coHs a u chem in de l ’Ucrn

m itage , aiia; C arriè re» et F riches d u Bois, à tn id i t/» .

Etude do M* MORTREUX, notaire à C répy «u-Valois.

T erre, Pré & BoisE n 13 Pièces,

Au te rro ir de MORIENVAL,A vendre par adjudication

A M orlenval, en la sa lle d 'Ecole,P a r le m in istère de 51* Mo r t r r u x ,

Le D im anche 13Nocembre, à 1 h eure

com m une de Gouvienx, su r le bord de l ’Oise,

AVJtCTerrain en dépendant,

■T

4 a. 67 c. de BoisT erro ir de GOUVIEUX,

lieu d it D errière M o n t,A Vendre par AcUudication

P ar le m in istère d e M* BaujIzkadx, ùo taire,

En la M airie d e Geavlenx,Le Dim anche 4 Décembre 189»,

à d e u x h eure» d e relevée.

Etude de M* G. FERRT, no taire à Béthisy-Saint-P lerre.

A Æ . « ^ I f S O ] N rSise è BËTUISr.SAINT-PieRRE,

ru e d es C ouriilliers,

Terre, Pré et BoisE n cinq P ièces,Sises te rro irs de

BÉTHISY-St-PIERRE e t NÉRY,A Vendre par At^udiçation

En l’E inde e t p a r le m inistère d e H ' Fe r r y , notaire à B élbisy-St-Pierre, Le D im anche 13 Novembre, » heure».

C H A N T I L L Y

E tude d e M* BALÉZEAUX, notaire à Chantilly,

S uccesseur de M* Lbmoinb.

A Yen dre par AdjudicationLe D im anche »? iVocembre 189»,

à d e u x heures de relevée,En l’E tndc e t par lo m inistère

do M* Balézkaux, no taire à Clmutilly,UNE

Grande PropriétéA o tu e tle m e n t é u s a g e d e B ra s -

s e r i e & p o u v a n t ê t r e u ti l is é e p o u r to u te a u t r e in d u s t r ie ou p o u r m a is o n d e r a p p o r t .

Sise à CHANTILLY, rue de Croll, n* 16, — et-quai de la Canardière, n* 5;—

F acilité de reprendre le m a té rie l à d ire d'e,Tperl.

Eofrée en jouissaDce le P ' Janticr 1893.

Pour p lus lie détails : s’ad resser à H* B a lé z e a u x , noiairo à Chantilly, sans un perm is duquel on ne pourra visiter.

Visite to u s les jo u r s , de 11 à 4 h„ s a u f le m ercredi.

Elude do M* L onls FOULON, huissier- p riseu r à Senlis,

Bue Éaint-Piq^, n* l u ■ .-Vv

7 Bons Clievaux »l O C H I E I V S d e C H A S S E !

ET

MATÉRIEL DE CULTUREA V e n d r e a u x H n o l i è r c s

PAR ADJUDICATION Pin SUITE DE CESSITION DE CULTUIEA HONTABY, com** deH ortefontaino,

■ on la forme do H . B u r i s s s l ,Le D im anche »? Novembre 189»,

à u n e h eu re précise.P ar le m in istère de M* F o u l o n ,

hu issie r à Senlis.

UU.\BÉTUDB

A Vendre par Adj udicationEu l’Etiido e t par lo m inistère

de M* Balézeaux,Le D im anche 20 Nocembre, à » heures,

UNE

Maison Bourgeoiseav ec

C o u r, J a r d i n A D ép endance is ,S ituée n CHANTILLY, G rande Rue,

n* 20,

M is e à p r ix ; S S . O O O f .U neseule enchère ad jugera .

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M ÊM E É T UDE

7 Pièces de Terreaux terro irs de

R ussy, Fkigkbux e t F re sn o y - la - R iv ière ,

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