coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la ville de montréal,...

80
Coup d’œil 2016

Upload: others

Post on 22-May-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Coup d’œil 2016

Page 2: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique
Page 3: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Coup d’œil 2016

1630

8 (0

4-17

) Ser

vice

des

com

mun

icatio

ns, V

ille

de M

ontr

éal

Page 4: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Denis CoderreMaire de Montréal

Luc Fortin Ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française

Alexandre TailleferAssocié principal, XPND Capital et président du Comité de pilotage

Manon GauthierMembre du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable de la culture, du patrimoine, du design, d’Espace pour la vie et du statut de la femme

Diane GiardPremière vice-présidente à la direction, Particuliers et Entreprises, Banque Nationale du Canada

Michel LeblancPrésident et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

4

Page 5: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Mélanie JolyMinistre du Patrimoine canadien

Manuela GoyaSecrétaire générale,Montréal, métropole culturelle

Sébastien BarangéVice-président, Communications et Affaires publiques, CGI

Artistique, culturelle, numérique : pour son 375e anniversaire, Montréal porte

haut et fort ses couleurs. Vectrice d’identité et de cohésion sociale, la culture

s’affiche et s’affirme comme un des piliers du développement de notre ville,

dans une multitude de projets et de réalisations tous plus passionnants les uns

que les autres, que nous vous présentons dans cette édition du Coup d’œil 2016

Montréal, métropole culturelle.

Racontant l’histoire et le patrimoine, les nouvelles

technologies, la littérature, le cinéma, les arts

vivants, Montréal est un livre ouvert sur le

monde dont les images colorées véhiculent la

volonté d’excellence. Une métropole qui vibre

de l’énergie de tous ses créateurs, visionnaires

et entrepreneurs qui ont à cœur de la faire vivre

et grandir.

En cette année anniversaire, Montréal connaît une effervescence

extraordinaire. Nous vous présentons dans ces pages quelques-uns des

projets, allumés, spectaculaires qui vont animer, embellir, enchanter et

transformer la ville. Une ville fière de sa diversité, accessible et solidaire. Une

ville qui se souvient de son passé, qui cultive sa mémoire pour mieux aller de

l’avant. Une ville intelligente, branchée sur le futur, créative et rayonnante.

La révision en cours des politiques culturelles du gouvernement du Québec et

de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu

canadien dans un monde numérique menées par le gouvernement du Canada,

ont suscité de riches réflexions sur la place de la culture et son impact. Cette

nouvelle synergie et les actions conjuguées des milieux politique, culturel et

d’affaires que structure le Comité de pilotage, sont des atouts indéniables qui

optimisent le potentiel que recèle notre ville confirmant plus que jamais sa

place parmi les grandes métropoles culturelles.

Bonne lecture !

Le Comité de pilotage

Montréal, métropole culturelle

Montréal,

une métropole

qui vibre de

l’énergie de tous

ses créateurs.

Liza FrullaPrésidente, Culture Montréal

Martin CoiteuxMinistre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal

5

Page 6: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

« Une année pour célébrer ensemble et pour offrir à notre ville des legs durables qui porteront la trace de cet anniversaire. »

Denis Coderre Maire de Montréal

Page 7: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Festive

Page 8: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Que la lumière soit !Leur spécialité ? La lumière. En cela, Félix

Dagenais et Louis-Xavier Gagnon Lebrun,

fondateurs d’Atomic3, ont des feuilles de route

impressionnantes, notamment dans le spectacle

vivant, puisqu’ils ont entre autres collaboré aux

spectacles de Robert Lepage.

Pour Faisceaux d’histoire, un concours d’art public

lancé par l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–

Parc-Extension, c’est leur projet, lumineux il va

sans dire, qui a été choisi. S’appuyant sur l’histoire

d’un quartier qui a été modelé par ses transports

(autoroute, train et tramway), les deux concepteurs

ont proposé la mise en place de quatre installations

à des endroits stratégiques : la gare Jean-Talon,

le centre Jean-Marie-Gauvreau, la bibliothèque

Saint-Michel et la portion nord de la rue Jarry Est.

Les créations de lumière prennent en compte

l’environnement qui les accueille, la vocation des

édifices qu’elles illuminent et les usagers qui les

fréquentent. Une idée brillante qui va constituer le

legs de l’arrondissement aux Montréalais pour le

375e anniversaire de leur ville.

Les arts dans la rueVéritable pôle d’attraction, le Quartier des

spectacles est appelé à s’enrichir d’une collection

d’art public, notamment dans le Quartier latin,

où le réaménagement des rues et des places

permettra l’installation de nouvelles œuvres

d’art, visibles été comme hiver.

Des événements temporaires seront également

les bienvenus, comme le Km3, un projet majeur et

collectif qui rassemblera une quinzaine d’œuvres

sur un parcours de trois kilomètres et s’installera

pendant six semaines, en septembre et octobre 2017.

Mettant en valeur les arts visuels, l’art urbain,

l’art numérique, le design et l’architecture, les

œuvres occuperont les murs des édifices, les

places publiques et d’autres lieux. Artistiques

et interactives, ludiques et contemplatives,

monumentales ou à échelle humaine, elles

donneront une dimension poétique à la

déambulation dans le quartier.

Véritable vitrine de l’excellence québécoise et

internationale, le parcours KM3 veut transformer

le regard des Montréalais sur leur ville grâce

à la découverte des arts dans la rue. Un projet

rassembleur et festif, au cœur d’un espace urbain

inspirant et dynamique, qui porte haut et fort la

signature de Montréal.

Atomic 3, Faisceau d’histoire. Photo-montage de ATOMIC3

8

Page 9: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Des sculptures monumentales aux portes de la villeLa nouvelle entrée de ville accessible par l’autouroute

Bonaventure, l’un des plus importants legs du 375e

anniversaire de Montréal, sera valorisée grâce à deux

importantes œuvres d’art public.

Dendrites, de l’artiste montréalais michel de Broin,

est composée de deux éléments de six et huit mètres

de haut. Sculptures en escalier de couleur ocre, elles

évoquent un arbre et ses branches, mais aussi l’envol,

rappelant la présence à proximité du siège social de

l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Elles seront placées de part et d’autre de la rue Notre-

Dame, à l’intersection du boulevard Robert-Bourassa,

au milieu d’un espace vert. Le public pourra s’amuser

à les gravir, pour voir le monde de plus haut.

Créateur mondialement reconnu, Michel de Broin

expose ses œuvres dans de nombreux pays, parmi

lesquels la France, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande,

la Corée et les États-Unis.

Source, de l’artiste barcelonais Jaume Plensa, sera

aussi placée sur le futur boulevard urbain Robert-

Bourassa, au niveau de la rue Wellington. D’une hauteur

de 10 mètres, l’œuvre rappelle ce qui produit l’énergie

d’une ville : ses gens et leurs origines diverses. Cette

imposante sculpture pourra être admirée par les

citoyens et les visiteurs grâce au soutien des mécènes

France chrétien Desmarais et André Desmarais.

Jaume Plensa a exposé ses créations dans des

musées prestigieux, tel le Jeu de Paume à Paris, le

Yorshire Sculpture Park en Angleterre ou encore à la

Biennale d’art contemporain de Venise. Ses œuvres

d’art public sont présentes en Europe, en Asie et sur

le continent américain.

Parfaitement intégrées dans le tissu urbain, ces

sculptures monumentales seront installées en 2017.

Elles sont le symbole du caractère à la fois convivial

et créatif de Montréal.

Des jeunes engagés et généreux pour leur Ville !Un bel exemple de générosité pour une grande

première à Montréal : à l’initiative de la Brigade

Arts Affaires de montréal (BAAM), qui regroupe

des jeunes professionnels du monde des affaires,

100 donateurs ont offert chacun 1000 $ pour la

réalisation d’une œuvre d’art public.

Un concours a été lancé auprès d’artistes

professionnels de moins de 45 ans, plaçant

résolument la jeunesse au cœur de ce projet.

Destinée à être intégrée à la promenade Fleuve-

montagne, un des legs du 375e anniversaire de

Montréal, l’œuvre sera installée à l’angle des rues

McTavish et Sherbrooke. Deux autres œuvres

d’envergure sont déjà prévues sur cette première

promenade urbaine aménagée par la Ville.

Ainsi, grâce à l’implication de ces jeunes mécènes, les

marcheurs pourront découvrir et apprécier l’art urbain.

Michel de Brouin, Dendrites : 2017. Crédit de modélisation : Michel de Brouin, 2016 Jaume Plensa, Source : 2017. Crédit de modélisation : Jaume Plensa et Galerie Lelong, 2016

9

Page 10: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

750 œuvres de grands maîtresConsacré à l’art international et à l’éducation,

premier leg du 375e anniversaire de la Ville de

Montréal, le Pavillon pour la Paix, attenant au Musée

des beaux-arts, a été inauguré en novembre 2016.

Baptisé en l’honneur des deux grands mécènes

que furent Renata et michal Hornstein, il célèbre

la mémoire de ces deux Montréalais d’adoption et

mécènes d’exception qui ont contribué à faire de la

ville un pôle artistique et éducatif.

Le Pavillon pour la Paix michal et Renata

Hornstein présente 750 œuvres, du Moyen Âge

à l’art contemporain, issues de leur collection

privée. Les tableaux et sculptures des grands

maitres tels Véronèse, Tintoret, Rodin, Matisse,

Picasso, Giacometti, Basquiat et bien d’autres sont

désormais accessibles au public et composent une

collection unique au Québec, par sa richesse et son

importance.

Le Pavillon pour la Paix abrite également l’Atelier

international d’éducation et d’art thérapie michel

de la chenelière, généreux donateur qui, par son

engagement, a permis d’accroitre les espaces dédiés

à ce grand complexe éducatif.

Le Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein, Niveau S1 – L’Espace famille © Marc Cramer

Le Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein, Vue extérieure © Marc Cramer

Le Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein Niveau 1 – Les Salons de la Belle Époque : le sentiment romantique © Marc Cramer

10

Page 11: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Un voyage dans le tempsCréation des artistes michel Lemieux et Victor

Pilon, en collaboration avec le dramaturge michel

marc Bouchard, cité mémoire est un projet inspiré

de l’histoire de Montréal, qui présente différents

épisodes et personnages se déployant dans des

tableaux oniriques, musicaux et poétiques, projetés

sur les murs, les ruelles, le sol ou les arbres du

Vieux-Montréal.

Les 19 premiers tableaux nocturnes de Cité Mémoire

ont été dévoilés en mai. Ils invitent les promeneurs à

découvrir des personnages, célèbres ou méconnus,

qui ont bâti, habité et fait évoluer la ville, en

traversant une trentaine d’époques. Un voyage en

immersion, en projections et en déambulation dans

les rues de la ville pour en découvrir la beauté et

l’histoire.

Créateurs multidisciplinaires de génie, Michel

Lemieux et Victor Pilon sont des maitres de l’illusion.

Ils font naitre des spectacles époustouflants, où la

technologie sublime la poésie, où les hologrammes

donnent la réplique aux comédiens. La Belle et

la bête, Icare, La Tempête au théâtre du Nouveau

monde, Continum au Planétarium Rio tinto Alcan,

Toruk et Délirum pour le cirque du Soleil font partie

de leurs réalisations les plus marquantes. Leur

travail est présenté dans le monde entier.

Cité Mémoire, c’est la rencontre du passé et du futur.

Une expérience multimédia inoubliable, qui signe le

présent de Montréal : celui d’une ville numérique,

historique et culturelle !

Cité Mémoire © Jean-François Lemire

Cité Mémoire © Jean-François Lemire

11

Page 12: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Marcher pour la paix67 œuvres, 200 drapeaux et 40 photographies grand

format pour fêter trois anniversaires : ainsi se

présente l’ambitieux projet La Balade pour la paix,

un Musée à ciel ouvert.

Conçue par le musée des beaux-arts de montréal,

en collaboration avec le musée mccord, l’Université

mcGill et l’Université concordia, dans un esprit de

partenariat artistique entre des acteurs importants

du paysage montréalais, cette grande exposition d’art

public s’installera sur la rue Sherbrooke pendant

cinq mois, de la fin mai à la fin octobre.

Le parcours réunira

29 sculptures d’artistes

à la renommée

internationale, parmi

lesquels César, Niki de

Saint-Phalle, Fernando

Botero, Alexander

Calder, Keith Haring,

Richard Prince ou

encore Ugo Rondinone.

Quarante photographies d’artistes montréalais

jalonneront le trajet, signées par Benoit Aquin,

Darren Ell, Aydin matlabi, Jean-François Lemire

et isabelle Hayeur, entre autres.

Les drapeaux de 200 pays et des 13 provinces

canadiennes flotteront au-dessus de la rue

Sherbrooke, rappelant dans un déluge de couleurs

que nous sommes tous des citoyens du monde.

Créée par le designer montréalais claude

cormier, cette installation spectaculaire évoque

le pavoisement de la Place des Nations lors de

l’Expo 67, dont on fêtera en 2017 le 50e anniversaire,

comme elle souligne également le 375e de Montréal

et le 150e de la Confédération du Canada.

Ce musée en plein air est un cadeau à tous les

Montréalais de toutes les origines et un signal fort

envoyé au monde entier pour faire de Montréal, le

temps d’un été, la capitale de la paix, de la solidarité

et de la tolérance.

Ce musée en

plein air est un

cadeau à tous

les Montréalais

de toutes les

origines…

© Claude Cormier et associés

12

Page 13: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Paul refait l’histoire en grandQu’il parte en appartement, à la pêche ou à Québec,

on connaît tous Paul, le personnage dessiné de

michel Rabagliati, et on l’aime pour ses aventures

tendres et loufoques.

Voici que ce héros prend d’assaut les murs du

Plateau Mont-Royal pour s’afficher en format géant.

Paul à Montréal sera une bande dessinée de

12 cases, composant une histoire en accéléré de

la ville, de 1642 à nos jours. Formant un parcours

d’une cinquantaine de minutes, les dessins

surdimensionnés feront également l’objet d’un livret

qui sera laissé à la disposition des promeneurs.

Mais Paul n’en restera pas là : la bande dessinée

grand format sera présentée à Toronto et à Lyon,

au printemps 2017. Ainsi, en s’affichant sur les murs,

Paul véhicule l’artistique créativité de la ville qui l’a

vu naître…

Paul à Montréal

sera une bande

dessinée de 12

cases, composant

une histoire en

accéléré de la

ville de 1642 à

nos jours.

Paul à Montréal © Michel Rabagliati

Portrait Michel Rabagliati © Éric Lajeunesse

13

Page 14: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Une symphonie pour Montréal C’est à une expérience musicale et visuelle hors du

commun que les Montréalais seront conviés, dans

le cadre des célébrations du 375e anniversaire de la

Ville de Montréal, événement qui viendra également

clore la 11e saison de Kent Nagano.

Les artistes multimédias de moment Factory et

Samy moussa, jeune compositeur de 31 ans, s’allient

pour créer une Symphonie montréalaise. Cette

œuvre unique, composée en l’honneur de la ville,

sera interprétée par l’orchestre symphonique de

montréal. Moment Factory va transformer la Maison

symphonique de Montréal, en réinventant en lumière

la scénographie de l’espace.

Né à Montréal et vivant à Munich depuis une dizaine

d’années, Samy Moussa a été l’élève de José

Evangelista et de plusieurs compositeurs reconnus.

On lui doit l’œuvre pour orgue A Globe Itself Infolding,

jouée pour l’inauguration du grand orgue de la

Maison symphonique. En 2015, son travail lui a valu

le Prix Opus du Compositeur de l’année.

Cette rencontre musicale entre des artistes au

sommet de leur art sera sans aucun doute un temps

fort des festivités du 375e.

Voir la ville en bleu et en artComment embellir le trajet entre Montréal et son

aéroport, afin de le rendre plus accueillant et plus

agréable ? C’est la question qui a été posée à l’artiste

multidisciplinaire Alain Paiement, qui a imaginé un

concept inusité, appelé Bleu de Bleu.

Projet audacieux qui va transformer les abords de

l’autoroute 20, dans la section située entre le rond-

point Dorval et le viaduc de la 1re Avenue, Bleu de

Bleu évoque la ligne littorale du fleuve. La conception

lumineuse occupera une distance de six kilomètres

et sera mise en place pour une période de trois

à cinq ans. Les automobilistes verront l’œuvre se

déployer en différents mouvements et nuances

de lumière.

Professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de

l’Université du Québec à Montréal, Alain Paiement a eu

l’honneur d’être le premier Québécois invité au Whitney

Museum de New York. Il a participé à plusieurs

événements d’envergure consacrés à la photographie.

Son travail fusionne la peinture, la photographie, les

installations et l’architecture. C’est lui qui a réalisé la

mosaïque YulFly à l’aéroport Montréal-Trudeau.

La production de Bleu de Bleu a été rendue possible

grâce à la collaboration avec l’agence de marketing

Sid Lee et à la générosité de nombreux mécènes.

Quand Montréal affiche fièrement ses couleurs, ce

sont tous les citoyens et les visiteurs qui en profitent.

Plan © Sid Lee

14

Page 15: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Made in Montréal, édition spéciale 375e

Quels sont les souvenirs que l’on rapporte de

Montréal ? Une bouteille de sirop d’érable ?

Un chandail des Canadiens ? Certes, mais pour

sortir des sentiers battus, voici une collection

d’objets-cadeaux, faisant partie de la sélection

code Souvenir, qui sauront à tout coup ravir ceux

et celles qui les recevront.

Depuis 2011, une soixantaine de designers s’est

penchée sur les objets du quotidien pour en faire

de véritables œuvres d’art, qui racontent la ville.

Le catalogue contient plus de 200 objets, d’abord

destinés aux acheteurs institutionnels, mais

également aux particuliers.

À l’occasion du 375e anniversaire de la ville, affiches,

vaisselle, vêtements pour enfants, bijoux, jeux et

jouets ont tous adopté un design créatif, allumé et

séduisant pour plaire au plus grand nombre. On

craque pour les couverts et ustensiles aux lignes

futuristes !

Fière de son statut de Ville UNESCO de design,

Montréal se devait d’avoir sa ligne d’objets souvenir.

C’est maintenant chose faite, pour le plus grand

plaisir de tous, touristes, entrepreneurs, visiteurs

et… citoyens !

F&Y Designers : Frédérique Beaubien et Yannick Ryan

G+T © Grace Cheong et Tine Modeweg-Hansen

15

Page 16: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

« Audacieuse, métissée et remarquable, la créativité montréalaise se distingue, ici comme ailleurs, et fait de Montréal une grande métropole culturelle. »

Alexandre Taillefer Associé principal, XPND Capital et président du Comité de pilotage

Page 17: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Créative

Page 18: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Mille et un billots pour une drave Des billots pour le papier,

Des billots pour le carton,

Des billots pour se chauffer,

Des billots pour les maisons.

Félix Leclerc,

La Drave, 1957.

Technique de flottage du bois utilisée par les

bûcherons pour mener le bois de la forêt à la

scierie, la drave a été interdite à partir de 1995,

ce moyen de transport du bois étant considéré

comme trop polluant pour les rivières. Avec la

drave, une tradition ancestrale et plusieurs corps

de métier disparaissaient.

Recréer la drave sur la rue Sainte-Catherine, c’est

le pari fou de l’architecte Rami Bebawi. Plus de

1000 billots de chêne, de pruche et de cerisier ont

ainsi été installés entre les rues De Bleury et Clark,

composant une œuvre de près de 400 mètres.

Intitulé 560 KM, en référence à la distance que

parcourt du nord au sud la rivière Saint-Maurice,

en Mauricie, région qui fut le berceau de la

transformation du bois au Québec, cet hommage

poétique a ravi les promeneurs. Des bancs

implantés dans le décor, l’odeur et le contact du

bois, la joie des enfants jouant sur les pitounes

invitaient à la rêverie et à l’évocation des souvenirs…

Sculpter le ventDe lui, on connaît ses sculptures monumentales

d’art public, comme Espace fractal, devant la Grande

Bibliothèque, Temps d’arrêt, dans le parc Molson

ou encore La pierre et le feu, près du musée de

Lachine. Jean-Pierre morin a la particularité de

s’intéresser au mouvement, en rendant compte

de la légèreté ou de la pesanteur des choses.

En avril, une exposition d’envergure lui était

consacrée au 1700 La Poste. Étaient exposées des

œuvres conçues spécialement pour l’événement et

d’autres, créées durant les dix dernières années.

En acier, en aluminium chromé, les formes élancées

racontent le vent, l’eau et le feu.

Entre ciel et terre, une trombe en bronze de

quatre mètres de haut, a été acquise par la

directrice de la galerie, isabelle de mévius,

et installée devant le centre d’art, sur la rue

Notre-Dame. Une trace intemporelle du passage

de l’artiste et de l’hommage qui lui a été rendu,

désormais accessible à tous.

Jean-Pierre Morin Entre ciel et terre © Guy L’Heureux560 KM © Ulysse Lemerise

18

Page 19: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Les couleurs de la villeLes murales font désormais partie de l’identité

culturelle et visuelle de Montréal. Tout comme elles

transforment le paysage urbain et la relation que les

Montréalais entretiennent avec l’art au quotidien,

elles sont également une attraction touristique

certaine pour de nombreux visiteurs.

En 2016, une trentaine de murales, réalisées dans le

cadre du nouveau programme d’art mural de la Ville

de Montréal et réparties dans huit arrondissements

se sont ajoutées à la collection à ciel ouvert que

compte la ville.

Parmi celles-ci, on remarque, depuis la rue

Crescent, l’hommage à l’artiste autochtone

Norval morrisseau, de melissa Del Pinto. La mère

créatrice de miles « El mac » Gregor ravit quant

à elle les passants de la rue Saint-Hubert. Sur le

boulevard Saint-Laurent, dans le Mile-End, se trouve

désormais une murale s’inspirant de la gestuelle des

Automatistes réalisée par Simon Bachand et, plus

au nord, cyndie Bellumeur a fait éclater les formes

des conteneurs d’un organisme communautaire

du parc Jarry. Au détour d’une ruelle du boulevard

Rosemont, les promeneurs découvrent l’œuvre

attendrissante d’Ella & Pitr.

Pendant la réalisation de la murale de l’École

primaire Au-pied-de-la-Montagne, les artistes de

A’Shop ont mené des ateliers d’écriture avec les

jeunes élèves, dont les poèmes sont maintenant

inscrits sur le mur de l’école. Une belle initiative !

En outre, Ankh one de ce même collectif, est

également à l’origine de la murale vive et dynamique

évoquant le thème de l’eau, visible à l’intersection

des rues Dickson et Notre-Dame Est.

Bien d’autres œuvres sont à découvrir sur les murs

de la ville. Il suffit de se promener, le nez en l’air,

pour en admirer toute la richesse et la diversité.

Courant © Ankh One, du collectif A’Shop Y’a QuelQu’un l’aut’bord du mur (YQQ) © A’Shop

La mère créatrice, de Miles « El Mac » Gregor Diffusion AGC Montréal (Artgang) © Véronique Duplain

19

Page 20: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Montréal fait son cinéma Montréal voit grand ! Trois studios de tournage

destinés à accueillir des productions de

grande envergure ont ouvert dans le quartier

Pointe-Saint-Charles.

C’est la société Vidéo mtL, cofondée par Andrew

Lapierre, iohann martin et mitsou Gélinas, qui est

à l’origine de ce projet, poursuivant l’objectif avoué

d’augmenter le nombre de tournages étrangers à

Montréal. Un signe qui ne trompe pas : la société

Paramount est déjà installée dans les locaux.

Les équipements ambitieux de mtL Grandé

sont exploités par cinépool. Ils accueilleront

prochainement le tournage de la télésérie

Jack Ryan, produite par Paramount.

Ainsi, plus que jamais, Montréal affirme sa

volonté d’être une grande ville de cinéma.

Ne pas déranger : Artistes au travail !Atelier intensif de création organisé par l’oNF, le

projet Déranger réunissait sept artistes autochtones

de différentes disciplines artistiques. Pendant cinq

jours, ils ont créé des œuvres multidisciplinaires

mariant vidéo, cinéma et installations, qui ont été

ensuite présentées à des représentants du Musée

des beaux-arts de Montréal, de l’Espace pour la vie

ou encore du Quartier des spectacles.

Les femmes attikameks

Eruoma Awashish,

meky ottawa et l’Innue

Jani Bellefleur-Kaltush

ont choisi d’évoquer

une tradition des plus

secrètes, celle de la

« tente tremblante ».

L’Algonquine caroline

monnet a collaboré

avec le sculpteur et

vidéaste huron-wendat Ludovic Boney pour réaliser

une installation évoquant les propos d’un discours

prononcé en 1992 par le Grand Chef du Grand

Conseil des Cris, Matthew Coon Come.

Le Cri Sébastien Aubin et l’Inuit Geronimo

inutiq ont, quant à eux, travaillé autour de la

forme du cube, pour incarner les tensions et les

rapprochements qui unissent les êtres humains.

Ce projet inspirant et hautement symbolique est

une première étape, avant la réalisation finale de

ces œuvres.

… Déranger

réunissait

sept artistes

autochtones

de différentes

disciplines

artistiques.

20

Page 21: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

L’art de la démesureEn 2000, était créée la Symphonie du millénaire…

Une œuvre colossale, jouée devant des milliers de

personnes au pied de l’Oratoire Saint-Joseph et

interprétée par 333 musiciens.

Walter Boudreau, directeur artistique de la Société

de musique contemporaine du Québec (SMCQ)

avait mobilisé 19 compositeurs québécois pour ce

projet. Chacun avait créé une fraction interconnectée

ou superposée de la Symphonie, pour un résultat

collectif qui a dépassé toutes les attentes.

La démesure de l’œuvre l’avait condamnée

au silence. Mais c’était sans compter sur la

persévérance de Walter Boudreau qui a eu l’idée

de l’aménager et de l’adapter pour un orchestre

symphonique, un grand orgue, un chœur mixte de

16 voix et une sélection d’éléments échantillonnés.

Pour souligner les 50 ans d’existence de la SMCQ,

la Symphonie du millénaire a donc été réinterprétée

par l’orchestre philharmonique des musiciens

de montréal, placé sous la direction de Philippe

ménard, à la basilique de l’Oratoire. Walter

Boudreau, quant à lui, dirigeait les deux premiers

des cinq mouvements de Berliner Momente, une

œuvre composée par lui-même en plusieurs étapes,

entre 1991 et 2007.

Emportée par un chef audacieux, la SMCQ est

promise à un avenir radieux…

Anaïs Barbeau-Lavalette, la femme qui réussitLe succès littéraire de l’année 2016 est

incontestablement La Femme qui fuit, d’Anaïs

Barbeau-Lavalette. Dans ce livre d’une grande

beauté, l’auteure – également cinéaste – évoque sa

grand-mère, Suzanne Meloche, qui, en 1948, signait

le manifeste du Refus global, avec Paul-Émile

Borduas, Jean-Paul Riopelle, Claude Gauvreau et

Marcel Barbeau, qui fut son époux.

Publié aux éditions Marchand de feuilles, La Femme

qui fuit a remporté le Grand Prix du livre de Montréal

2016, le Prix des libraires du Québec et le prestigieux

Prix littéraire France-Québec, remis à l’auteure

en mars 2017 lors du Salon du livre de Paris. Une

reconnaissance méritée, qui salue l’immense talent

d’Anaïs Barbeau-Lavalette.

Anaïs Barbeau-Lavalette © Sarah Scott

21

Page 22: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Quand le design fait sa marqueEn 2006, Montréal était désignée Ville UNESco de

design, distinction qui a permis de positionner et de

promouvoir l’excellence des designers montréalais.

Durant les dix dernières années, le Bureau du

design a mis en place plusieurs initiatives, dont

le concept des prix Commerce Design Montréal,

maintenant repris dans 14 villes du monde, les

week-ends Portes Ouvertes Design Montréal, qui

favorisent la rencontre entre designers et visiteurs,

ou encore Code Souvenir Montréal, une sélection

d’objets souvenirs. Le Bureau du design a également

organisé une cinquantaine de concours et ateliers

qui ont permis des réalisations d’envergure.

L’UNESCO a d’ailleurs souligné la qualité du bilan

de ces dix années de design à Montréal.

Pour le 375e anniversaire de la ville, le Bureau

du design met les bouchées doubles pour faire

connaître et reconnaître le talent de ses designers

et architectes, ainsi que la vitalité de la création

montréalaise.

Ode au fleuve En 2012, LaSalle fêtait le 100e anniversaire de sa

fondation. Un concours était alors lancé, auprès

d’équipes composées d’artistes et d’architectes

paysagistes, afin de doter l’arrondissement d’une

œuvre d’art public.

Jacques Bilodeau, artiste en arts visuels, et claude

cormier + Associés (CC+A), architectes paysagistes,

ont imaginé et réalisé une magistrale sculpture-

paysage, d’une longueur de 47 mètres, qui évoque

les rapides du fleuve en bordure duquel celle-ci est

localisée, dans le parc des Rapides.

Au grand dam est composée d’une quarantaine

d’éléments séquentiels juxtaposés ou inclinés, en

marbre blanc et en béton, intégrés dans le paysage.

Les visiteurs peuvent s’y assoir ou l’escalader, tout

en admirant l’éclairage à luminosité variable selon

le moment de la journée.

Ainsi le parc des Rapides, véritable sanctuaire

abritant de nombreuses espèces de la faune et

de la flore, tient plus que jamais son rôle d’oasis

de tranquillité et de nature, aux portes de la

ville bouillonnante.

Jacques Bilodeau et Claude Cormier + associés, Au grand dam 2016 © Guy L’Heureux

22

Page 23: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Jeux de mainsRépondant à la volonté manifeste d’embellir l’espace

urbain et de démocratiser la culture, l’œuvre d’art

public de Stephen Schofield, intitulée Où boivent les

loups, est installée en plein cœur du Quartier des

spectacles, le long de la rue Jeanne-Mance.

Disposés sur des plateformes de béton blanc, les

cinq éléments réalisés en béton, en bronze, en

acier Corten, en acier inoxydable et en aluminium

explorent la gestuelle de la main à travers le corps,

montré dans des postures variées. Figuratives ou

abstraites, les sculptures évoquent les disciplines

du monde du spectacle : théâtre, musique, fête

populaire, cirque…

Professeur à l’UQAM,

Stephen Schofield a

réalisé cette œuvre à

la suite du concours

lancé en 2012 dans le

cadre de la Politique

d’intégration des arts à

l’architecture, dont il fut

le lauréat. Le travail de

Stephen Schofield fait

partie des collections

de plusieurs musées

majeurs, dont le Musée des beaux-arts du Canada, le

Musée d’art contemporain de Montréal, ainsi que le

Musée des beaux-arts du Québec. En 2004, il a reçu le

Prix Louis-Comtois de la Ville de Montréal, prix remis

à un artiste s’étant particulièrement distingué dans

le domaine de l’art contemporain. Ses sculptures

monumentales ont été exposées à la CUE Foundation

de New York, en 2012.

C’est avec une grande fierté que Montréal accueille

cette œuvre exceptionnelle, qui rend un vibrant

hommage aux acteurs et artisans du spectacle.

Le travail

de Stephen

Schofield fait

partie des

collections de

plusieurs musées

majeurs…

Steven Schofield Où boivent les loups 2016 © Guy L’Heureux

Steven Schofield Où boivent les loups 2016 © Guy L’Heureux

23

Page 24: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

« La marque Montréal est désormais une signature reconnue et estimée internationalement, grâce au talent de nos créateurs. »

Mélanie Joly Ministre du Patrimoine canadien

Page 25: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Rayonnante

Page 26: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Dessine-moi un PlaymobilDeux studios français ont choisi Montréal pour

réaliser deux films d’animation au budget de

100 millions de dollars chacun.

Playmobil : Robbers, Thieves & Rebels sera réalisé

par le chef de l’animation de Frozen, Lino DiSalvo,

qui a travaillé auparavant chez Disney. Produit par

ON Animation Studios, ce film veut concurrencer

le succès planétaire de The Lego Movie.

Il sera le premier d’une trilogie.

Quant à Captain Underpants, de

Dreamworks, il sera produit dans les

studios français mikros à Montréal,

à qui l’on doit la réalisation du

Petit prince.

Avec ces projets, Montréal se

positionne assurément comme

une plaque tournante du film

d’animation.

À Montréal, on connaît la musique !Montréal est célèbre, entre autres choses, pour

ses festivals de musique et ses nombreux concerts

qui, tout au long de l’année, présentent artistes

émergents et confirmés.

Dans le cadre de la Canadian Music Week et du

Music Cities Summit qui se déroulait à Toronto, la

métropole s’est vue décerner le prix canadian Live

music city of the Year, qui vise à récompenser la

vitalité musicale exceptionnelle de la ville. D’ailleurs,

le quartier du Mile-End a été sacré Capitale

canadienne de la création musicale par la Société

canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs

de musique (SOCAN).

Si New York est la ville qui ne dort jamais,

Montréal est donc la ville qui chante toujours !

À la conquête du mondeLe cinéma québécois était à l’honneur lors de la

Journée internationale de la Francophonie, le

20 mars 2016. Une sélection d’une vingtaine de films

était présentée en Allemagne, en Autriche, au Brésil,

en Chine, en Espagne, aux États-Unis, en France,

en Italie, en Inde, au Japon et au Mexique.

Les spectateurs de ces 11 pays ont ainsi pu

découvrir des œuvres marquantes, parmi lesquelles

Gabrielle de Louise Archambault, Inch’Allah

d’Anaïs Barbeau-Lavallette, La Chasse au Godard

d’Abbittibbi d’Éric morin, La petite reine d’Alexis

Durand-Brault, Le règne de la beauté de Denys

Arcand ou encore Louis Cyr de Daniel Roby.

Quand le cinéma s’exporte, c’est tout le Québec

qui rayonne sur la scène internationale.

Kaytranada, 100 % gagnantCompositeur, remixeur et DJ montréalais, Kaytranada

s’est fait un nom sur la scène hip-hop, à coup de

mixtapes et de rythmiques. Possédant un swing et

un sens du groove étonnants, particulièrement dans

les percussions, il est un véritable alchimiste du rap

et de la house, sachant mixer de main de maître les

rythmes afros-latins ou brésiliens pour enflammer

les pistes de danse. Considéré comme l’un des plus

importants producteurs du monde musical, il a fait de

nombreuses tournées en Europe, en Australie et en

Amérique du Nord.

En septembre 2016, Kaytranada remportait le prestigieux

Prix de musique Polaris, remis à Toronto, pour son

album 99,9 %. Une victoire qu’il a dédiée « aux gens de

Montréal et à tous ses amis haïtiens de Montréal ».

26

Page 27: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

De Brooklyn à Montréal, une super production pour une super équipe !item 7 est une société de production

cinématographique fondée à Montréal en 2009.

Pilotée par Pierre Even et marie-claude Poulin,

elle est à l’origine de plusieurs films à succès,

comme Café de Flore, de Jean-marc Vallée, ou

Rebelle de Kim N’Guyen.

Le film Brooklyn, coproduit par Item 7 et tourné en

grande partie à Montréal, était en nomination pour

l’Oscar du meilleur film et celui du meilleur

scénario. Plus de 200 Québécois ont participé à

ce projet, dont Yves Bélanger à la direction photo

et François Seguin à la direction artistique. Pour

le réalisateur John crowley et toute l’équipe

montréalaise, le défi était grand : il s’agissait de

faire une reconstitution historique du Brooklyn des

années 50.

Item 7 démontre assurément que le talent d’ici fait

merveille ailleurs.

Tournage Brooklyn © Coproductions Item 7 inc. Photographe : Kerry Brown

27

Page 28: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Bienvenue au club des villes intelligentes !Qu’est ce qui fait d’une ville une communauté

intelligente ? Un écosystème varié, des habitants

connectés, des universités achalandées, la présence

de technologies de l’information innovantes et une

volonté de développer des pôles attractifs comme

les arts et la culture.

La réputation internationale de Montréal est liée,

notamment, à sa florissante industrie du jeu vidéo

et à son Quartier des spectacles, dont la créativité

artistique rivalise avec les prouesses technologiques

et numériques.

En compétition avec plusieurs grandes villes

de Taïwan, du Canada, de Nouvelle-Zélande et

d’Allemagne, Montréal a été choisie pour figurer

dans le club très sélect de l’Intelligent Community

Forum. Le jury a souligné le dynamisme de la

ville, son investissement dans les infrastructures

numériques et le caractère innovateur du Quartier

des spectacles.

Montréal a donc toutes les cartes en main pour

devenir le chef de file des villes intelligentes et

numériques. Une ville qui encourage les initiatives

d’avant-garde afin d’améliorer la qualité de vie de

ses citoyens. Une ville où il fait bon vivre !

Des prix pour des plumes Née à Vancouver de parents chinois et vivant à

Montréal, madeleine thien est romancière et

auteure de nouvelles.

Son cinquième ouvrage, Do Not Say We Have

Nothing (Ne dites pas que nous n’avons rien) a

remporté le prix Giller, remis chaque année au

meilleur roman canadien écrit en langue anglaise.

Quelques semaines auparavant, Madeleine Thien

recevait le Prix littéraire du gouverneur général pour

le même ouvrage, également sélectionné pour le

Prix Man Booker.

Deux autres Montréalaises étaient finalistes pour le

prix Giller : catherine Leroux avec The Party Wall

(Le Mur mitoyen) et mona Awad avec un premier

livre intitulé 13 Ways of Looking at a Fat Girl.

En recevant le prix Giller, l’auteure a rendu

hommage à sa mère, arrivée il y a 42 ans en

Colombie-Britannique. Mais ce sont aussi toutes

les communautés montréalaises issues de la

diversité qui sont ainsi mises à l’honneur grâce

à ces prestigieuses récompenses.

Loop de Ekumen, composé de Olivier Girouard, Jonathan Villeneuve et Ottoblix, en collaboration avec Générique Design, Jérôme Roy et Thomas Ouellet Fredericks © Ulysse Lemerise

28

Page 29: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Jardins suspendus L’équipe d’architectes Lemay a contribué avec brio à

faire connaître le talent et l’esprit innovant québécois

à l’international.

Elle a relevé un pari de taille : redorer l’image du

Metlife Building, édifice imposant d’une cinquantaine

d’étages au centre de Manhattan, en le verdissant !

Le cabinet a donc élaboré un projet à la fois

ingénieux et écologique : implanter des serres

verticales sur les façades du Metlife. En plus de

moderniser le gratte-ciel, les jardins suspendus

améliorent l’isolation thermique du bâtiment. Mieux

que ça : il est prévu de produire fruits et légumes

frais qui seront vendus dans un marché public au

pied de la tour.

Partager le savoir-faireGrâce à une entente conclue entre le conseil

des arts et des lettres du Québec et le Goethe-

Institut de Salvador de Bahia, au Brésil, deux

ateliers-résidences sont désormais offerts

aux écrivains et aux artistes en musique,

chanson, théâtre et arts multidisciplinaires. Des

salles d’exposition et de spectacle ainsi qu’un

auditorium seront mis à leur disposition pour

développer leurs projets.

Quant à lui, le programme de résidence à

Buenos Aires, en Argentine a été reconduit pour

les artistes, dans les disciplines suivantes :

arts visuels et numériques, cinéma et vidéo,

danse, musique, littérature et conte, recherche

architecturale et métiers d’art.

Grâce à ces résidences d’artistes, la créativité

québécoise a désormais pignon sur rue au

Brésil et en Argentine.

© Lemay architectes

© Lemay architectes © Lemay architectes

29

Page 30: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Maestro Nézet-Seguin au Metropolitan Opera de New York« Il est le chef d’orchestre que tout le monde rêve

d’avoir », a dit de lui un journaliste de Berlin.

Yannick Nézet-Seguin possède en lui une force

remarquable, celle de faire vivre la musique. Pas

étonnant que cet homme au talent immense soit

courtisé par toutes les scènes du monde !

Tout en poursuivant son engagement avec

l’orchestre métropolitain en tant que directeur

artistique et chef principal, il est depuis 2008 le

directeur de l’Orchestre philarmonique de Rotterdam

et le chef d’orchestre invité du Philharmonique

de Londres. Il collabore régulièrement avec les

Orchestres philharmoniques de Berlin et de Vienne.

En 2012, il est nommé chef principal de l’Orchestre

de Philadelphie.

Enfin, en 2016, il succède à James Levine à la tête

du prestigieux Metropolitan Opera de New York

(MET). À 41 ans, le maestro devient le troisième

directeur musical de l’histoire du MET. Devant

honorer ses nombreux engagements, il ne prendra

officiellement ses fonctions qu’en 2020.

Personnalité chérie des Montréalais, ce prodige

qu’est Yannick Nézet-Seguin suscite partout où il

passe une admiration sans borne. Avec lui, Montréal

a le plus bel ambassadeur dont on pouvait rêver…

@ Antoine Saito @ Antoine Saito

30

Page 31: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Consécration à VeniseLa Biennale de Venise est considérée comme l’une

des plus prestigieuses manifestations d’art en

Europe et dans le monde. C’est la plus ancienne

aussi, puisqu’elle a été fondée en 1893. La Biennale

est le rendez-vous privilégié des artistes en art

contemporain, danse, musique, architecture et

cinéma, qui viennent enchanter la mythique Cité

des Doges.

Danseuse, chorégraphe et directrice de compagnie,

marie chouinard a été nommée directrice de la

danse à la Biennale, pour un mandat de quatre

ans. Elle succède aux chorégraphes Virgilio Sieni et

Carolyn Carlson.

Marie Chouinard a été invitée quatre fois à Venise

pour y présenter ses œuvres. Maintenant, c’est elle

qui va inviter les grands maitres de la danse, les

chorégraphes et les danseurs. Cette nomination

est un honneur pour la chorégraphe montréalaise,

que le milieu de la danse partage fièrement

avec elle.

© Karine Patry

31

Page 32: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Briller de mille feux dans le monde entierDécidément, le Quartier des spectacles rayonne!

La créativité et l’imagination débordantes de nos

concepteurs séduisent le monde entier. Certaines

des installations interactives et lumineuses

produites par le Partenariat du Quartier des

spectacles au cours des dernières années,

pour la majorité durant l’événement annuel

Luminothérapie, ont été présentées dans plusieurs

villes européennes et américaines.

Impulsion, les célèbres bascules lumineuses conçues

par Lateral office et cS Design, ont d’abord été

installées à Londres, puis à Bruxelles et à Lugano.

Conçu par KANVA, le champ de lumières Entre

les rangs, avec ses centaines de tiges lumineuses

munies de réflecteurs, a illuminé le quartier

Grand Centre de Cergy-Pontoise, dans la banlieue

parisienne, ainsi que les façades des pavillons du

Musée des beaux-arts de Montréal.

Prismatica, une installation de 50 prismes colorés

conçue par Raw Design et Atomic3, a transformé

en kaléidoscope géant la colline parlementaire

d’Ottawa et l’exposition d’art public en lumière

Georgetown Glow, à Washington.

McLarena, inspirée du film Canon de Norman

McLaren et Grant Munro, et réalisée par Daily

tous les jours, invite les spectateurs à imiter

la chorégraphie du personnage du film. Cette

installation a fait partie du festival de lumière

d’Indianapolis.

Ce rayonnement international du Quartier des

spectacles positionne Montréal comme une

métropole culturelle de premier plan et inspire les

quartiers culturels de plusieurs villes du monde.

Les Montréalais peuvent en être fiers !

Entre les rangs. Présenté à Cergy Pontoise, France. Création et réalisation : KANVA Architecture. Production : Partenariat du Quartier des spectacles © Cergy-Pontoise / L. Defrocourt

Impulsion. Création et réalisation : Lateral Office et CS Design. Production : Partenariat du Quartier des spectacles

Impulsion. Présenté à Londres, Royaume-Uni © James Munson

32

Page 33: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

MUTEK au pays du soleil levantAprès Mexico et Barcelone, le festival international de

créativité numérique et de musiques électroniques

mUtEK aura un port d’attache au Japon.

Le festival va investir plusieurs salles à Tokyo afin

de présenter une programmation exceptionnelle

d’artistes électroniques et numériques, dans des

performances qui réuniront des créateurs japonais,

canadiens et internationaux.

Créée en 2000 et présenté annuellement à Montréal, le

festival MUTEK est devenu un incontournable pour un

public de plus en plus nombreux, fort d’une notoriété

qui dépasse largement les frontières du pays.

Collaborant avec plusieurs événements en

Europe et en Amérique Latine, MUTEK poursuit

un développement international prometteur,

en exportant le savoir-faire des artistes et des

organisateurs de par le vaste monde. Réjouissant !

Mutek © Stororobo

Mutek © RyuKasai

33

Page 34: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Dans la cour des grandsBelle nouvelle pleine de promesses pour Montréal :

elle fait désormais partie de la World tourism

cities Federation, qui regroupe les grandes villes

touristiques du monde : Paris, Los Angeles, Berlin,

Barcelone…

Situé à Beijing, en Chine, l’organisme a été créé en

2012, dans l’objectif de favoriser les échanges et

le développement touristique. En rejoignant cette

association, Montréal a l’ambition de développer

son potentiel touristique et ses relations avec

des institutions chinoises. Grâce à l’ouverture

de plusieurs vols directs vers la Chine, Montréal

veut augmenter de 15 % par année la présence de

touristes chinois dans la métropole. Une volonté

qui va positionner Montréal comme une destination

de premier choix, grâce aussi à ses remarquables

attraits culturels.

34

Page 35: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Marionnettistes migrateursÀ l’initiative de casteliers, diffuseur spécialisé en

arts de la marionnette et du conseil des arts de

montréal, une première résidence croisée pour

marionnettistes professionnels a été proposée à

deux artistes : Dominique Leroux, de Montréal

et Carolina Garcia Marquês, de São José do Herval,

au Brésil.

Marionnettiste et artiste

multidisciplinaire,

Dominique Leroux

crée des spectacles

pour adultes et

enfants en explorant

la vidéo, le théâtre

d’ombres, la danse et

la performance. Elle a

été accueillie au Brésil

pendant un mois en

janvier 2016, afin de

développer un projet pour la petite enfance, intitulé

Cartes migratoires, inspiré de ses voyages, des

saisons et de la migration des papillons.

La démarche de Carolina Garcia Marquês s’articule

autour de la recherche en arts scéniques, les

masques, le théâtre d’objet et la scénographie

articulée. Sa résidence s’est déroulée à Outremont,

en mars, autour de sa prochaine création, Habite-moi,

un spectacle pour adultes.

En favorisant le rapprochement entre les artistes,

cette résidence croisée est une occasion unique

d’échange et de partage. Un projet stimulant pour

le milieu des arts de la marionnette, dont les

compagnies montréalaises et québécoises tournent

dans le monde entier.

Elle a été

accueillie au

Brésil pendant

un mois en

janvier, afin de

développer un

projet pour la

petite enfance…

Dominique Leroux © Christina Alonso

35

Page 36: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Un duo choc au Temple de la renomméeSi Montréal est surnommée la ville des festivals,

c’est aussi à eux qu’on le doit. Cofondateurs du

Festival international de Jazz de montréal, des

FrancoFolies de montréal et de montréal en

lumière, Alain Simard et André ménard ont, depuis

bientôt 40 ans, fait jazzer et chanter les foules.

Les événements qu’ils ont créé ont apporté à la

métropole une reconnaissance internationale, en

plus de générer des retombées économiques

majeures, notamment par l’afflux de visiteurs

qui, chaque année, viennent assister aux grands

festivals.

Ces deux visionnaires ont été intronisés au

Canadian Music Industry Hall of Fame par Michel

Rivard et Daniel Lanois. Cette entrée au Temple

de la renommée musical canadien est, pour eux

comme pour tous les Montréalais, une récompense

amplement méritée et un grand honneur. Chapeau,

Messieurs !

1986

2016

Alain Simard et André Ménard © Équipe Spectra Alain Simard et André Ménard © Équipe Spectra

36

Page 37: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Des chaises qui parlentSculpteur considéré comme une figure marquante

de sa génération, michel Goulet a créé plus de

40 œuvres permanentes qui font partie de

collections d’art public. S’inspirant d’objets usuels,

Goulet a signé plusieurs créations autour des

chaises. On peut voir ses installations à Montréal

(notamment sur la place Roy et dans le Parc

Lafontaine) à Québec (près de la gare du Palais),

à Lyon ou encore à New York.

Avec le concours du Centre des monuments

nationaux, son œuvre Les Confidents, composée de

dix causeuses poétiques, est désormais installée

au jardin du Palais Royal à Paris. Formées de deux

chaises qui se font face, les causeuses sont des

chaises qui parlent : grâce à un dispositif de capteurs

solaires et d’écouteurs, les visiteurs peuvent

entendre des poèmes d’auteurs contemporains.

Dévoilés à l’occasion du Printemps des poètes,

Les Confidents sont une invitation à la poésie.

Michel Goulet, Les Confidents 2016 © Léo Higel Centre des musées

Michel Goulet, Les Confidents 2016 © Léo Higel Centre des musées

37

Page 38: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

« Quand la culture devient un langage commun, les échanges sont riches et favorables au partage. »

Luc Fortin Ministre de la Culture et des Communications, Ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française

Liza Frulla Présidente de Culture Montréal

Page 39: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Solidaire

Page 40: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Tremplins pour la diversité culturelleMontréal, ville ouverte, ville curieuse, rend hommage

à sa diversité culturelle et créative par deux très

belles initiatives en littérature et en théâtre.

Le festival littéraire international montréal

métropolis bleu et le conseil des arts de

montréal (CAM) viennent d’instaurer le Prix de

la diversité pour une première œuvre littéraire.

Ce prix souligne le travail remarquable d’une

écrivaine ou d’un écrivain issu de l’immigration, de

première ou de deuxième génération. Parmi les

six auteurs sélectionnés, Ghayas Hachem en est le

premier lauréat. L’auteur d’origine libanaise a été

récompensé pour son roman Play Boys.

Le CAM a aussi mis sur pied la Résidence de

création pour la diversité en théâtre et en nouvelles

pratiques artistiques. Entre août et décembre 2016,

un collectif d’artistes issus de la diversité culturelle

a pu travailler dans des studios de répétition

professionnels, recevoir l’appui d’un conseiller

artistique et concevoir une vidéo professionnelle.

Ces artistes ont ainsi pu œuvrer dans un

environnement idéal pour créer, progresser

et rayonner.

Montréal n’a pas son pareil pour mettre en valeur le

kaléidoscope de ses métissages culturels et créatifs.

Une richesse à partager sans modération !

Comprendre pour agir !En comprenant pourquoi certains publics n’ont

pas accès au théâtre, au musée ou à l’opéra, et en

imaginant des solutions innovantes pour remédier

à cette situation, le Laboratoire culture inclusive

pourrait jouer un rôle clé dans la lutte contre

l’exclusion sociale.

Cette nouvelle structure de recherche est le fruit

d’une initiative de l’organisme Exeko et d’un

partenariat entre le conseil des arts de montréal

(CAM) et le Groupe des onze, des institutions de

Montréal qui représentent plusieurs disciplines

artistiques : théâtre, musique, littérature, arts du

cirque, danse, peinture, opéra, etc.

Pendant trois ans,

les chercheurs

s’appliqueront à

comprendre et à

expliquer pourquoi

certains publics sont

exclus de la culture

institutionnelle. Ils

s’appuieront pour cela

sur une démarche

en trois volets : une

recherche participative,

une recherche basée

sur la création et une

recherche tournée

vers l’action. Leur objectif ? Identifier et diffuser les

pratiques exemplaires d’inclusion, afin de fournir

aux institutions des outils pour ouvrir le dialogue

avec les publics visés.

L’initiative devrait contribuer à faire tomber les

cloisons sociales, à faciliter le partage des richesses

artistiques et culturelles et à favoriser l’accès à tous

à ces lieux de culture.

Identifier et

diffuser les

pratiques

exemplaires

d’inclusion, afin

de fournir aux

institutions des

outils pour ouvrir

le dialogue avec

les publics visés.

Ghyas Hachem © Frederick Duschesne

40

Page 41: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Encourager les jeunes poussesLe monument-National, propriété de l’École

nationale de théâtre (ENT), accueille depuis février

2016 les bureaux de LA SERRE – arts vivants,

un incubateur et un laboratoire de recherche en

création artistique.

Dirigé par deux anciens élèves de l’ENT, Jasmine

catudal et Vincent de Repentigny, l’organisme vise

à soutenir les artistes émergents en arts vivants et

à organiser des événements à la confluence de l’art,

de la nature et de la société. On connaît entre autres

LA SERRE pour son implication dans le Festival

oFFtA consacré à la jeune création d’avant-garde,

en marge du Festival transAmériques (FTA).

Afin de mieux servir sa mission, l’organisme a

mis sur pied les Ateliers de LA SERRE, pôle de

rencontres et d’échanges. Constitués d’un espace

collaboratif de travail (coworking), d’un espace

de répétition et d’un atelier de confection, les

Ateliers fournissent aux artistes le cadre et les

outils nécessaires à la création d’œuvres abouties,

favorisant ainsi leur rayonnement et leur pérennité.

Le bâtiment centenaire du Monument-National, le

plus ancien théâtre québécois encore en exercice,

abritera donc l’avant-garde des créateurs en arts

vivants. L’École nationale de théâtre fournit ainsi un

terreau fertile aux jeunes pousses de LA SERRE,

dont les objectifs s’accordent à merveille avec sa

mission de formation.

Hardis et engagés Récompenser l’audace et l’innovation de la relève en

créant un pont entre les arts et les affaires ? C’est

maintenant chose faite, grâce à l’initiative conjointe

de la Brigade Arts Affaires de montréal (BAAM)

et de la chaire de gestion des arts carmelle et

Rémi-marcoux de HEC.

Les deux premiers Prix ARDi (de « art » et « hardi »)

font tourner bien des têtes. L’un est destiné à un

gestionnaire de 40 ans et moins œuvrant dans un

organisme culturel de petite ou de moyenne taille,

l’autre à une personne de 40 ans et moins de la

relève d’affaires pour souligner son implication

philanthropique exemplaire et innovante.

Tous deux assortis d’une bourse, chaque prix

donnera aux lauréats l’accès au programme de

Mentorat culturel de la Chaire, soit comme mentor,

soit comme mentoré.

La philanthropie a toujours joué un rôle important

dans les arts et la culture. Les Prix ARDI démontrent

qu’aujourd’hui encore le sens des affaires n’exclut

en rien la sensibilité artistique ni le don de soi. Et

que cette alliance peut servir toute la communauté.

Plyball ©Jean-Guy Thibodeau ©Léa Plenel

41

Page 42: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Des ponts culturels, d’une rive à l’autreQuoi de plus original que de faire de nouvelles

rencontres en participant à la création d’une œuvre

d’art ? C’est ce que propose le programme Des ponts

culturels, d’une rive à l’autre, imaginé par le conseil

des arts de montréal et culture montréal, avec la

collaboration du conseil des arts et des lettres

du Québec, du conseil des arts de Longueuil et

de la Place des Arts.

À la suite d’un concours, plusieurs organismes

culturels montréalais et des villes de la

Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ont

sélectionné trois projets artistiques comme vecteurs

de rapprochement entre les citoyens. À Montréal

et à Longueuil, Marie-Claude De Souza, une artiste

longueuilloise, a pu marier toponymie et poésie avec

l’œuvre collective Topoésie qui invitait tous ceux qui

le souhaitaient à rebaptiser les lieux publics selon

leur propre sensibilité.

À Sainte-Julie, la pièce File d’attente du théâtre

i.N.K., une jeune compagnie montréalaise,

a non seulement donné la parole à des interprètes

professionnels, mais aussi, et surtout, à

des Julievillois. Quant au spectacle de danse

Montré(olly)wood de la troupe montréalaise Sinha

Danse, il a mis en valeur, à Longueuil, 70 danseurs,

dont des citoyens

ravis de montrer

leurs talents dans

des chorégraphies

s’inspirant du style

Bollywood et du

Flashmob. Voilà ce qui

s’appelle être acteur

du changement !

Trois projets

artistiques

comme

vecteurs de

rapprochement

entre citoyens.

Sinha Danse © Kevin Calixte

42

Page 43: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Danser le corps, soigner les cœursComment rejoint-on un public captif d’un lieu, d’un

esprit, d’un corps ? On fait éclater les structures et

on porte le message là où les publics se trouvent !

C’est l’exploit que vient de relever la compagnie de

danse Dulcinée Langfelder & cie, en organisant

une tournée de spectacles en danse contemporaine

portant sur la maladie d’Alzheimer et destinée aux

malades, à leurs proches et au personnel soignant.

Aussi présenté dans le réseau Accès culture,

Victoria à l’hôpital dépeint la vie d’une femme de

90 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer et de son

soignant. Après les prestations, conférences, tables

rondes, ateliers d’expression corporelle ou sur le

langage sont offerts

Les participants peuvent ainsi s’exprimer sur

le regard authentique que porte Victoria sur la

vieillesse, l’accompagnement en fin de vie et les

liens entre création et perte de mémoire. L’œuvre

se transforme en leçon de vie que chacun

s’approprie à sa manière.

Plus pertinent que jamais, le spectacle Victoria,

créé à Montréal en 1999, a été joué en huit langues

partout à travers le monde. Un hommage à toutes

les familles touchées par l’Alzheimer, dont pas

moins de 33 000 vivent à Montréal.

Dulcinée Langfelder & Cie-Victoria à l’hôpital

Dulcinée Langfelder & Cie-Victoria à l’hôpital

43

Page 44: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

L’art ex machina Sous l’impulsion des nouvelles technologies, la

pratique artistique se métisse et se complexifie,

exigeant des artistes toujours plus de créativité

et de polyvalence. Dans ce monde en mouvance,

les créateurs en arts vivants peuvent désormais

compter sur un allié précieux : La machinerie, un

organisme qui les appuie dans toutes les facettes de

leur travail.

Avec à sa tête Rachel Billet, George Krump et Pablo

matos, cette plaque tournante de la création basée

sur un modèle d’économie collaborative vise autant

à outiller les artistes

qu’à répondre à leurs

besoins ponctuels en

ressources humaines.

Ses ateliers d’expertise

permettent aux

créateurs d’apprendre

de leurs pairs,

d’échanger sur les problèmes qu’ils rencontrent et

de recevoir des avis de professionnels aguerris. À la

fois agence et « entremetteuse », La Machinerie met

aussi les artistes en contact avec des professionnels

puisés dans sa banque de ressources externes

constituée de spécialistes de la gestion culturelle

dans les domaines de l’administration, de la

production, de la communication ou de la diffusion.

En soutenant le cheminement des artistes, en

simplifiant leur gestion et en les reliant aux bonnes

ressources, La Machinerie remplit un objectif vital :

permettre aux créateurs de se concentrer sur leur art.

Entrez dans la danse Donnez pour la danseGrâce à un généreux don de la mécène constance

Pathy, la compagnie des Grands Ballets canadiens

de montréal pourra envisager avec sérénité son

avenir au Wilder Espace Danse.

Musicienne accomplie, Mme Pathy préside le conseil

d’administration des Grands Ballets canadiens

depuis 27 ans. Sa contribution a donné corps à un

rêve que la compagnie de danse caressait depuis

des années.

En faisant la promotion du mouvement et de la

danse, les Grands Ballets participent non seulement

au mieux-être et à la santé, mais ils espèrent aussi

démontrer à quel point la danse peut être utile à la

communauté.

Par son appui financier, Mme Pathy espère

encourager d’autres donateurs, particuliers ou

entreprises privées, à poser un geste solidaire en

faveur de la danse et des Grands Ballets Canadiens

de Montréal. Souhaitons qu’ils soient nombreux à

suivre son exemple.

Plaque tournante

basée sur

un modèle

d’économie

collaborative…

Photo autorisée par les Grands ballets canadiens

44

Page 45: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Au carrefour de l’art et du savoirAfin de revitaliser et de rehausser l’identité

culturelle de la rue Bishop, un nouvel espace public

verra bientôt le jour entre la rue Sherbrooke et

le boulevard De Maisonneuve.

Ce carrefour dynamique, appelé Zone Éducation-

culture, reliera le Pavillon pour la Paix Michal

et Renata Hornstein du musée des beaux-arts

de montréal (MBAM) au pavillon Henry-F.-Hall

de l’Université concordia. La reconstruction

d’infrastructures souterraines, l’élargissement

des trottoirs, la plantation de végétaux et

l’installation de mobilier urbain distinctif feront

de cet espace un lieu aéré et convivial.

Pour accentuer le caractère culturel de la Zone

Éducation-Culture, des œuvres d’art de la collection

du MBAM ainsi que des murales de verre de l’artiste

québécois Jean mcEwen habilleront l’espace,

contrepoints élégants et avant-gardistes. Pour

apporter à la rue encore plus de mouvement,

on y présentera des projections publiques et des

performances artistiques qui contribueront au

rayonnement culturel de Montréal.

Le Quartier du Musée et le Quartier Concordia

se partageant la rue Bishop, la Zone Éducation-

Culture tendra donc un pont architectural et

symbolique entre l’art et le savoir. La rue Bishop

deviendra un lieu de rencontres, de création et

de détente, tout en renforçant le rôle culturel du

centre-ville de Montréal.

© Université Concordia

45

Page 46: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

« Présente dans tous les quartiers, la culture investit l’espace public et invite le citoyen à sa rencontre. »

Manon Gauthier Membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable de la culture, du patrimoine, du design, d’Espace pour la vie et du statut de la femme

Sébastien Barangé Vice président, Communications et Affaires publiques, CGI

Page 47: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Accessible

Page 48: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

La SAT nous épateAllier divertissement et science pour nous rendre

la vie plus belle, c’est le pari de la Société des

arts technologiques (SAT). Que ce soit pour aider

les enfants malades, pour favoriser la proximité

du grand public avec le savoir ou pour faciliter la

création artistique, la SAT s’active avec ferveur et

ingéniosité.

Côté culture, le projet Bibliolab lancé en partenariat

avec les bibliothèques Père-Ambroise et Frontenac

travaille avec les bibliothécaires à proposer des

conférences interactives à distance dans le réseau

des bibliothèques. Il explore la téléprésence

immersive qui permet de connecter des participants

en créant une ambiance avec des illustrations, des

sons, des photos, des modèles 3D. En réinventant

la relation entre la bibliothèque et ses publics ces

expériences numériques enrichissent les activités,

que ce soient des ateliers d’apprentissage ou

des cours, des conférences, des forums ou des

causeries citoyennes, des jeux, l’heure du conte, etc.

Les citoyens peuvent ainsi vivre des expériences

nouvelles par l’entremise d’une connection

numérique enrichie.

Sur le plan artistique enfin, la collaboration entre

artistes et chercheurs génère de petits bijoux

numériques qui flirtent avec la science-fiction. Un

logiciel relie des salles de spectacles entre elles et

donne la possibilité aux scénographes de travailler

à distance dans leur futur lieu de spectacle : une

téléportation virtuelle en quelque sorte !

On se plaît à rêver de possibilités illimitées…

En avant la musique !Avoir accès à un instrument de musique n’est pas à

la portée de tous. C’est pourquoi des bibliothèques

de Montréal prêtent désormais des instruments de

musique, une première au Québec.

À l’instar de Vancouver et de Toronto, Montréal

offre désormais ce nouveau service à ses citoyens.

Les Bibliothèques de montréal ont lancé le projet

avec un fonds de 100 instruments offerts par la

Financière Sun Life et réparti dans 8 bibliothèques

de la Ville. À cela s’est ajouté près de 65 instruments

recueillis lors d’une campagne de dons du public qui

s’est tenue du 24 octobre au 24 décembre 2016.

Pour le groupe de musique Simple Plan, partenaire

du projet, l’accès à la musique est primordial. Jeff

Stinco, chuck comeau et Sébastien Lefebvre ont

d’ailleurs montré l’exemple en faisant don de deux

guitares au réseau des bibliothèques.

L’initiative remporte un vrai succès : à la fin de

l’année 2016, le taux d’emprunts des instruments

était de 97 %. Qui sait ? Ce nouveau service fera

peut-être naître des passions ou des vocations !

48

Page 49: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Par mont et par lacQui, à Montréal, n’a pas profité de l’écrin de verdure

qu’est le parc du Mont-Royal ? On y vient en famille,

en amoureux, en solitaire, en sportif, en poète…

Joyau naturel et héritage culturel, la montagne

est depuis quelques années au cœur d’un projet

d’aménagement visant à rehausser sa splendeur.

Le parc du mont-Royal a été réaménagé dans

l’esprit de son créateur, Frederick Law Olmsted,

l’architecte de Central Park à New York, qui

souhaitait conserver le charme naturel de la

montagne.

Après des travaux d’envergure, le lac aux Castors

et ses abords ont retrouvé une seconde jeunesse.

Désormais, le public peut profiter pleinement de ce

magnifique paysage, été comme hiver. Les alentours

du Chalet et du Belvédère Kondiaronk ont également

été transformés pour respecter davantage

l’écosystème du parc et favoriser l’accessibilité aux

points de vue.

Mais c’est au cours de leurs promenades que

les visiteurs découvriront un secret jusque-là

bien gardé : des arbres séculaires, majestueux,

remarquables, à présent identifiables par des

plaques explicatives et

répertoriés sur le site

Internet du Mont-Royal.

Montréalais ou

touristes ne peuvent

qu’apprécier cette

nature mise en valeur

qui contribue à apporter

élégance et distinction

à Montréal.

Désormais,

le public

peut profiter

pleinement de

ce magnifique

paysage, été

comme hiver.

Mont-Royal automne © Alexandre Cv

Mont-Royal automne © Alexandre Cv

Mont Royal été © Alexandre Cv

49

Page 50: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Ma rue, mon muséeQuel plaisir de déambuler à Montréal et de

découvrir, au détour d’une rue, une invitation au

voyage imaginaire ! C’est ce que nous propose mU

qui fête ses 10 ans de murales de rue au service

des communautés de quartier.

MU joue un rôle de tremplin et de vitrine pour les

œuvres des artistes locaux et apporte également aux

jeunes de certains quartiers un soutien concret dans

leurs projets artistiques.

Quatre-vingts murales plus tard, c’est aujourd’hui

un projet exécuté par l’équipe de MU elle-même

qui retient l’attention : la réalisation des murales à

l’intérieur du nouveau Pavillon pour la Paix michal

et Renata Hornstein du Musée des beaux-arts de

Montréal. Un hommage ludique, gai et coloré aux

collections du musée.

Plusieurs autres projets de murales ont également

égayé l’année 2016 pour célébrer comme il se doit

10 ans d’art public, sous le thème du théâtre et de

l’art de la scène. Disséminées dans le centre-ville,

l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie ou

encore le quartier Centre-Sud, elles s’exposent au

regard dans des ruelles, dans un tunnel piétonnier

et même sur le mur d’un poste d’Hydro-Québec.

Une invitation à la balade dans un musée à ciel

ouvert, accessible à tous.

Plongée dans l’histoireEn observant les gratte-ciel du centre-ville, il est

bien difficile d’imaginer à quoi ressemblait Montréal

il y a plusieurs siècles, voire plusieurs milliers

d’années. Un nouvel ouvrage paru à l’automne 2016

invite le lecteur à entrebâiller la porte du passé et à

se faufiler vers des découvertes surprenantes.

Lumières sous la ville : Quand l’archéologie

raconte Montréal, codirigé par Anne-Marie Balac

et François C. Bélanger, lève le voile sur les fouilles

effectuées, depuis plus de 40 ans, par les équipes

d’archéologues de la Ville de Montréal.

Publié aux éditions Recherches amérindiennes au

Québec, ce véritable trésor d’histoire couvre plus

de 4 000 ans de présence humaine. Il identifie plus

de 200 sites et des centaines de milliers d’artefacts

et d’écofacts. Ses textes accessibles, ses photos

en couleur et ses cartes anciennes révèlent une

dimension cachée du territoire montréalais.

Pas moins de 40 auteurs passionnés ont collaboré

à l’ouvrage, accordant un soin minutieux à la

recherche et à l’exactitude des informations. Au

printemps 2017, le château Ramezay proposera

d’ailleurs une exposition tirée de la publication.

Révéler les modes de vie

d’hier pour aider les citoyens

d’aujourd’hui à mieux

comprendre leur ville : voilà

une belle façon de souligner

les 375 ans de Montréal.

Mayan Old Song Open a New World - Gene Pendon & Bryan Beyung, 2015 © Olivier Bousquet

50

Page 51: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Des ados branchés sur les arts… numériquesLes plus jeunes sont nés en même temps que

Facebook, les plus vieux, avec Wikipédia. Pas

étonnant que les ados soient naturellement

branchés, allumés et imaginatifs ! De là à les

rassembler dans un laboratoire de création,

il n’y avait qu’un pas. C’est pourquoi la Grande

Bibliothèque leur a consacré le Square Banque

Nationale, son nouveau laboratoire de création

numérique.

Du mardi au dimanche, le Square convie les jeunes

de 13 à 17 ans à explorer des pratiques liées

aux mondes du design, de l’art numérique et du

jeu vidéo. Grâce à des démonstrations et à des

équipements spécialisés, ils s’initient à la réalité

virtuelle, à la création et à l’impression 3D, au glitch

art ainsi qu’à la production audio et vidéo : musique

techno, mixage, composition, tournage, effets

spéciaux télé et cinéma.

Les écoles, maisons de jeunes et autres organismes

qui fournissent des services aux adolescents peuvent

également leur offrir l’expérience du Square grâce à

trois ateliers.

Pour atteindre les ados partout au Québec, le Square

leur offre une plateforme numérique collaborative

(square.banq.qc.ca) et organise divers concours.

De quoi stimuler ces jeunes esprits branchés !

© Michel Legendre

51

Page 52: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Sésame, ouvre-toi !Pour faciliter l’intégration des étudiants étrangers à

Montréal, les aider à profiter de la scène artistique

et les encourager à s’installer ici après leurs études,

La Vitrine et Bmo Groupe Financier ont conçu le

Passeport mtL étudiant international, un sésame

qui donne accès à une foule d’événements culturels

gratuitement ou à moindre coût.

Le Passeport est distribué dans les universités

auprès de milliers d’étudiants étrangers, et

peut également être commandé sur le site Web

passeportetudiant.com. Activé grâce à une

application numérique, le Passeport reste valable

pour toute la durée des études universitaires.

De nombreux sites

historiques, culturels et

artistiques deviennent

donc accessibles

gratuitement

aux étudiants

internationaux. De plus,

un crédit en argent

et des alertes sur les

rabais en cours leur

offrent la possibilité de

participer à de nouvelles activités pour une fraction

du prix annoncé. Une manne pour tous ceux qui

souhaitent découvrir l’effervescence culturelle de

Montréal, réseauter, voire s’investir dans des projets

qui pourraient à terme leur ouvrir les portes du

monde du travail.

Avec toutes les activités prévues pour le

375e anniversaire de la création de Montréal,

ce ne sont pas les occasions qui manqueront.

Vivre le théâtre de l’intérieurQuel spectateur ne rêve pas de pénétrer le monde

théâtral, de monter sur scène, de se faufiler dans

les coulisses ? À Espace Libre, il est le bienvenu : le

théâtre ouvre grand ses portes aux membres de sa

communauté.

Installé au cœur du quartier Centre-Sud, Espace

Libre souhaitait se rapprocher des résidents et

leur offrir un accès privilégié au théâtre. Quinze

personnes ont donc eu le plaisir d’être sélectionnées

pour assister à six spectacles et participer, après

chaque représentation, à un souper et à une

discussion animée par le directeur artistique du

théâtre, Geoffrey Gaguère.

Les jeunes n’ont pas été en reste : Espace Libre a

mis au programme la pièce Album de finissants,

mettant en scène 5 professionnels du théâtre et

24 adolescents, qui se sont donné la réplique dans

un troublant portrait de l’école secondaire. Chaque

fois mise en scène avec des jeunes différents, cette

pièce de mathieu Arseneault a donné voix à plus de

200 adolescents depuis sa création en 2014.

Espace Libre a ainsi fait entrer jeunes et adultes

dans la vie du théâtre, leur permettant de rencontrer

des artistes, de découvrir les métiers de la scène

et de tisser des liens dans un contexte inédit. Ils

en sont sortis grandis, et le théâtre aussi.

Le Passeport est

distribué dans

les universités

auprès de

milliers

d’étudiants

étrangers…

Album de finissants © Marie-Ève Fortier

52

Page 53: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Conjuguer art actuel et vie de quartierEn plein cœur du Plateau, l’espace d’exposition

le Livart invite artistes, artisans et citoyens à se

rencontrer autour d’un sujet commun : l’art actuel.

Logé dans le presbytère du Sanctuaire du Rosaire,

sur la rue Saint-Denis, ce concept unique à Montréal

vise autant à favoriser l’émergence de nouveaux

talents artistiques qu’à renforcer le tissu social.

Plateforme d’innovation et d’expérimentation,

le Livrart accueille plusieurs artistes en résidence,

qu’il encourage à dialoguer avec les visiteurs. Il offre

une riche programmation d’expositions, de soirées

et d’ateliers, et son école d’art est ouverte aux

artistes professionnels comme au grand public.

Exit l’élitisme qui fait hésiter le passant à la

porte des galeries d’art ! Dans ce lieu inclusif et

chaleureux, chacun est invité à plonger au cœur du

processus artistique. Les petits comme les grands y

trouvent leur compte, car une foule d’activités sont

proposées aux familles et aux enfants, comme des

ateliers de peinture en famille et de construction

avec des blocs Lego.

Au Livart, chacun se sent chez lui. Les artistes se

nourrissent des interactions avec le public, et les

citoyens y fréquentent l’art actuel comme un vieil ami.

Livart © Nick De

Livart © Paolo A. Santos Livart © Nick De

53

Page 54: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

« Laisser des traces, se souvenir; Montréal sait conjuguer le passé dans un présent sans cesse en transformation. »

Martin Coiteux Ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du à territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal

Michel Leblanc Président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Page 55: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Mémorable

Page 56: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

60 ans de création artistiqueQuand un jeune avocat du nom de Jean Drapeau

est élu à la tête de Montréal, en 1954, la ville

connaît une effervescence artistique et sociétale

qui annonce ce que les sociologues appelleront

ensuite la Révolution tranquille. Très vite, le maire

Drapeau décide de doter sa ville d’un Conseil des

arts, bien avant Québec et Ottawa, tout comme il

annonce un ambitieux projet : créer une Place des

Arts en plein cœur de Montréal. Le 18 avril 1956, le

règlement créant le conseil des arts de montréal

(CAM) est adopté, répondant au besoin d’accorder

une reconnaissance publique aux arts qui font vibrer

la métropole et la font connaître partout à travers

le monde.

En 1986 a lieu la première édition du Grand Prix

du CAM. Le théâtre Sans Fil l’emporte avec

Le Seigneur des anneaux. Plus récemment, le

Prix de la diversité culturelle en danse est remis

pour la première fois à la compagnie Nyata Nyata.

Soixante ans après la fondation du CAM, le secteur

culturel constitue un des piliers de l’économie

montréalaise, générant chaque année près de

11 milliards de dollars en retombées directes et

indirectes et représentant plus de 80 000 emplois.

Le CAM soutient 420 organismes et collectifs

culturels, toutes disciplines confondues. Soucieux

de rapprocher les artistes de leur public, il a mis

en place il y a 30 ans le programme « Le Conseil

des arts de Montréal en tournée », qui présente

notamment dans le réseau Accès culture spectacles

et manifestations artistiques dont l’entrée est

gratuite ou à prix très

modique.

En 2016, le CAM a bel et

bien réalisé le rêve de

son fondateur : donner

accès à la culture à

tous les Montréalais.

Le CAM soutient

420 organismes

et collectifs

culturels,

toutes disciplines

confondues.

Benoît McGinnis @ Martin Girard Samian @ Martin Girard

56

Page 57: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

So long Leonard Extraordinaire et prolifique poète, chanteur à la

voix sensuelle, Leonard cohen a été un grand

ambassadeur de Montréal, par l’ampleur de son

œuvre par son immense renommée.

Né à Wesmount en 1934, il publie à l’âge de 22 ans

un premier recueil de poésie qui établit sa réputation

dans les cercles littéraires. Après avoir écrit un

roman et cinq recueils, il se met avec le même

bonheur à la musique. Il bâtit ensuite une œuvre

phénoménale, se renouvelant sans cesse, passant

du folk aux tonalités plus rock. Cohen chantait les

amours écorchées, la mélancolie, la sensualité et

la religion. Si sa célèbre Hallelujah est désormais

un classique, sa splendide So Long Marianne, écrite

pour sa muse Marianne Ihlen, reste dans toutes les

têtes.

Tout au long de sa carrière, son œuvre a été maintes

fois récompensée, notamment par le prestigieux Prix

Prince des Asturies, en 2011. Introduit au Panthéon

de la musique canadienne, en 1981, au Panthéon

des auteurs et compositeurs canadiens, en 2006, au

Rock and Roll Hall of Fame, en 2008, Leonard Cohen

était aussi Compagnon de l’Ordre du Canada depuis

2003 et Grand officier de l’Ordre national du Québec

depuis 2008.

375, rue des femmes Imaginez le boulevard michelle tisseyre, l’avenue

Saidye-Bronfman ou la place Kinuajuak-Asivak.

Grâce à l’initiative toponym’Elles, qui s’appuie sur la

création d’une banque de 375 noms féminins, la Ville

a choisi de prioriser les dénominations féminines ou

associées à l’histoire des femmes pour augmenter

leur visibilité dans le paysage urbain montréalais.

Les dénominations toponymiques reflètent l’héritage

culturel, historique, artistique et sociologique de la

ville, en honorant les personnalités qui ont marqué,

par leurs œuvres, leurs actions et leurs travaux,

la société montréalaise. Un devoir de mémoire

nécessaire pour se souvenir d’autant de femmes

qui ont marqué l’imaginaire collectif montréalais,

d’une mécène ayant financé de nombreuses œuvres

culturelles ou d’une artiste en art inuit moderne.

« La femme est l’avenir de l’homme », disait le poète

Aragon. Si les noms de femmes ne représentaient

que 6 % du panorama toponymique de la ville en

2016, le mouvement est maintenant lancé pour

une plus grande place aux noms de femmes dans

l’espace public.

Leonard Cohen © Takahiro Kyono

Michelle Tisseyre en 1941. Source : Bibliothèque et Archives Canada

57

Page 58: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

65 ans et pas une ride ! Institution culturelle trônant au cœur du Quartier

des spectacles, le théâtre du Nouveau monde

(TNM) présente depuis 1951 des classiques d’hier,

d’aujourd’hui et de demain. À l’occasion de sa

65e saison, il se refera une beauté, en rénovant

son espace d’accueil et en ajoutant une deuxième

salle de répétition et un espace polyvalent.

Ces travaux d’envergure permettront au TNM de

s’inscrire comme un acteur de transformation,

d’innovation et d’inventivité, contribuant à faire

rayonner la culture québécoise et à favoriser

son ouverture sur le monde.

Plus dynamique que jamais, tout comme sa

directrice Lorraine Pintal, le TNM remplit

pleinement son rôle de théâtre-phare, en illuminant

la cité de ses propositions dramaturgiques

audacieuses, fortes et puissantes. Le TNM a 65 ans ?

Mais quand on aime, on a toujours 20 ans…

Aime comme MontréalVille accueillante et cosmopolite, Montréal accueille

des gens venus du monde entier, qui composent

20 % de l’ensemble de sa population. Parmi eux,

se trouvent nombre d’artistes et de professionnels

des arts et de la culture qui contribuent à la

vitalité et à l’excellence de la vie artistique. Avec

Diversité artistique montréal (DAM), ils bénéficient

maintenant de l’expertise d’un partenaire pertinent

et efficace.

L’organisme DAM, créé il y a 10 ans, a comme

mission principale de promouvoir la diversité

culturelle dans les arts et la culture, en facilitant la

reconnaissance et l’inclusion des artistes dans les

réseaux professionnels, les institutions culturelles

et les circuits de diffusion à Montréal.

À l’aide de plusieurs programmes – parmi lesquels

les soirées d’information et de réseautage Les

Lundis pluriels, le service de mentorat artistique

professionnel ou encore les Auditions de la

diversité –, DAM accompagne les artistes afin de les

orienter et de les conseiller dans leur développement

de carrière.

Réalisé par DAM, le beau livre Aime comme

Montréal, au cœur du vivre ensemble présente une

série de portraits de 60 couples et familles issus

de la diversité, signé par l’auteure marie-christine

Ladouceur-Girard et les photographes Jacques

Nadeau et mikaël theimer.

Vivre ensemble à Montréal : on aime !

Vue d’ensemble @ Yves Renaud

58

Page 59: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

À toi pour toujours, Rita LafontaineComédienne d’exception, inoubliable interprète

de Michel Tremblay, Rita Lafontaine (1938-2016)

a marqué de sa lumineuse présence le monde

du théâtre et du cinéma et… Montréal.

Elle commence sa carrière au début des années

1960, à Montréal. Sa rencontre avec le metteur en

scène André Brassard et l’auteur michel tremblay

sera déterminante. L’inséparable trio est à l’origine

des pièces devenues des classiques de notre

dramaturgie : Les Belles-sœurs, Albertine en

cinq temps, À toi, pour toujours ta Marie-Lou. Rita

Lafontaine a donné vie à 16 personnages de Michel

Tremblay, dont 12 ont été spécialement écrits pour elle !

Du comique au tragique, de la douceur à la révolte,

Rita Lafontaine a mené une carrière foisonnante et

singulière, à l’image de la femme d’exception qu’elle

était.

En 2005, Rita Lafontaine a reçu le titre d’Officière de

l’Ordre du Canada, et en 2011, celui d’Officière de

l’Ordre national du Québec.

Rita Lafontaine © François Laplante-Delagrave

59

Page 60: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Michal et Renata Hornstein, une vie pour l’artCollectionneurs d’art et grands mécènes,

Michal (1920-2016) et Renata (1928-2016)

Hornstein nous ont quitté à quelques mois

d’intervalle. Généreux et passionné, ce couple

a connu un destin des plus romanesques.

D’origine polonaise, michal Hornstein est

un rescapé de l’Holocauste. Après un périple

clandestin à travers l’Europe, il se fixe pour

quelque temps à Rome, où il rencontre celle

qui deviendra sa femme, Renata. Puis, tous

deux s’installent à Montréal dans les années

1950. Ayant fait fortune dans l’immobilier, ils

développent une passion pour l’art et la peinture

européenne du 16e et 17e siècle. Ils ont donné

des centaines d’œuvres au musée des beaux-

arts de montréal, dont le nouveau Pavillon

pour la Paix porte leur nom.

Membre de l’Ordre du Canada, Michal Hornstein

a été nommé, en 2013, Grand officier de

l’Ordre national du Québec. Tous deux étaient

également membres de l’Académie des Grands

Montréalais.

Ces deux personnalités exceptionnelles ont fait

rayonner le patrimoine historique et culturel

de la ville. À ce titre, ils resteront à jamais des

modèles pour les générations futures.

La danse en héritageCofondatrice en 1972 des Ballets jazz de montréal

avec Eva Von Gencsy et Eddy Toussaint, Geneviève

Salbaing a fait naitre une nouvelle génération

de danseurs et de chorégraphes ancrés dans

la modernité.

Née à Paris en 1922, elle fait ses premiers pas

de danseuse à Casablanca puis Washington,

avant de s’installer à Montréal en 1946.

Directrice artistique jusqu’en 1993, elle a fait

des Ballets jazz de Montréal une compagnie

internationalement reconnue, qui s’est produite

plus de 1 500 fois sur les cinq continents et

dans une cinquantaine de pays.

Disparue en 2016, elle laisse un héritage vivant et

dynamique : sous sa houlette, les Ballets jazz ont

créé plusieurs écoles affiliées à Québec, Laval,

Toronto et Saint-Jean. Geneviève Salbaing a été

nommée membre de l’Ordre du Canada, en 1987

et Officière de l’Ordre national du Québec, en 2012.

© Christine Guest

Archives familiales

60

Page 61: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

L’éternelle jeunesse…Il a d’abord été acteur (Taureau, Joyeux calvaire, Le

côté obscur du cœur) puis redoutable improvisateur

et entraineur vedette à la LNI. Mais sa renommée

est venue avec les quatre longs métrages pour

la série Contes pour tous, dont Bach et Bottine

et La Guerre des tuques qui ont connu un succès

international.

André melançon, immense cinéaste disparu en

août 2016 à l’âge de 74 ans, savait comme nul autre

filmer les enfants, mais aussi les raconter, les

diriger, les écouter – son passé de psycho-éducateur

n’étant certainement

pas étranger à ces

qualités. Sa profonde

humanité, sa grande

générosité ont marqué

l’histoire du cinéma

québécois. Il a su

toucher les spectateurs

en créant des

personnages d’enfants

que chacun porte

en soi.

En 2015, André Melançon a reçu le Prix Hommage

du Gala du cinéma québécois soulignant son

exceptionnelle carrière. Il était également Officier

de l’Ordre national du Québec et récipiendaire du

Prix Albert-Tessier, qui récompense les artistes du

cinéma dont la carrière et l’œuvre ont contribué à

la réputation de la production cinématographique

québécoise.

… sa renommée

est venue avec

les quatre longs

métrages pour

la série Contes

pour tous, dont

Bach et Bottine

et La Guerre

des tuques…

André Melançon, lauréat - Prix Albert-Tessier 2012 © Rémy Boily © Gouvernement du Québec (Prix du Québec)

André Melançon 1973 © Takashi Seida

61

Page 62: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Marcel Barbeau, artiste révolutionnaire« Je ne cherche pas la beauté, j’essaie de faire un

tableau vibrant » disait marcel Barbeau, disparu en

janvier 2016 à l’âge de 90 ans.

Peintre et sculpteur, il cherchait sans cesse à

se renouveler. Élève de Paul-Émile Borduas,

ami de Jean-Paul Riopelle, ce pionnier de l’art

abstrait laisse une œuvre considérable, exposée

au Canada, aux États-Unis et en Europe. Reconnu

comme un artiste d’art contemporain de réputation

internationale, il a vécu et travaillé à New York,

Paris, Vancouver et dans le sud de la Californie.

La création était sa raison de vivre, il a peint

jusqu’à son dernier souffle.

Éternel rebelle, il fut un des signataires du

manifeste révolutionnaire Refus global,

rédigé par Borduas en 1948.

Officier de l’Ordre du Canada et membre de

l’Académie royale des arts du Canada, Marcel

Barbeau fut l’un des premiers lauréats du Prix

Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des

arts du Canada, qui souligne le travail d’artistes

à mi-carrière. Il a reçu, en 2013, le prix du

Gouverneur général en arts visuels et en

arts médiatiques.

© Robert Etcheverry

62

Page 63: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

François Barbeau, maître en scèneGénérosité, résistance et liberté étaient ses mots

d’ordre. Créateur de costumes pour le théâtre, la

danse, l’opéra, le cirque, la télévision et le cinéma,

François Barbeau (1935-2016) a participé à plus

de 700 productions artistiques.

Maniant l’art de la coupe et du détail, de l’harmonie

des couleurs et des tissus, François Barbeau savait

comment habiller les interprètes pour construire

des personnages. Sa griffe était unique et son talent

immense. Enseignant à l’École nationale de théâtre

et au département de communications de l’UQAM,

il a profondément marqué des générations de

concepteurs.

De la Comédie-Française à Hollywood, du théâtre

du Rideau-Vert au théâtre du Nouveau monde, du

ballet Casse-Noisette au film Kamouraska, de la

pièce Les Belles-sœurs à la production des Liaisons

dangereuses, Barbeau était un expert en la matière

et un maitre de l’élégance.

Membre de l’Ordre du Canada, François Barbeau

a reçu le Prix des arts de la scène du Gouverneur

général en 1996. En 2014, le centre d’exposition

de l’Université de Montréal lui consacrait une

magnifique rétrospective, dont témoigne le beau

livre d’Andrée Lemieux, François Barbeau, un

flamboyant homme de l’ombre, qui rend hommage

à son œuvre colossale. Enfin, le Prix François-

Barbeau des meilleurs costumes a été créé en

son honneur au théâtre Jean-Duceppe.

François Barbeau dans son atelier © Jean Beaudry

Costume © Jean Beaudry

63

Page 64: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Bernard Lamarre, le mécène bâtisseurDisparu en 2016 à l’âge de 84 ans, le pionnier

du génie québécois Bernard Lamarre a fondé et

dirigé le groupe Lavalin, façonnant ainsi le Québec

moderne et exportant le savoir-faire québécois

partout dans le monde.

Sa deuxième « carrière » fut consacrée pleinement à

sa passion pour l’art, avec la plus grande collection

privée au Québec. Mécène et philanthrope, sa

contribution au musée des beaux-arts de montréal

a été remarquable; il a été membre et président de

son conseil d’administration pendant près de 25 ans,

en plus d’en enrichir considérablement les collections.

De nombreuses récompenses ont jalonné une carrière

d’exception. En 2013, Bernard Lamarre était fait Grand

officier de l’Ordre national du Québec, après avoir été

nommé officier de l’Ordre du Canada, en 1985,

et membre de l’Académie des Grands Montréalais,

en 1988.

Entrepreneur visionnaire, collectionneur averti et

mécène généreux, Bernard Lamarre était un homme

inspirant et inspiré par des projets plus grands que

nature. Son empreinte demeurera à jamais gravée

dans la mémoire des Québécois.

La bibliothèque de Saint-Léonard : 50 ans et des projets d’avenir !Le 16 mai 1966, la bibliothèque de Saint-Léonard

ouvrait ses portes. Cinquante ans plus tard, elle se

classe parmi les bibliothèques les plus fréquentées

de la Ville de Montréal, avec plus de 402 000 visiteurs

par année.

Un succès que l’on doit à une équipe dynamique et

créative, qui a su se renouveler en proposant des

activités variées, ludiques et technologiques. Ainsi,

la bibliothèque a été

une des premières à

proposer un prêt de

tablettes et de liseuses

électroniques. De

quoi séduire la jeune

clientèle !

Forte de son succès, la

bibliothèque voit grand :

un projet de salle de

spectacle et d’espaces

dédiés aux expositions

et aux artistes est en

cours de réalisation. Une belle réussite qui démontre

l’attachement des citoyens à leur ville, à leur culture

et… à leur bibliothèque !

… la bibliothèque

voit grand : un

projet de salle

de spectacle et

d’espaces dédiés

aux expositions

et aux artistes

est en cours de

réalisation.

© SNC-Lavalin

64

Page 65: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

La danse en archivesNée de parents russes, Ludmilla chiriaeff

(1924-1996) émigre à Montréal en 1952 où elle

fonde les Ballets Chiriaeff, qui deviendront les

Grands Ballets canadiens en 1957.

Officière de l’Ordre du Canada et Grande officière

de l’Ordre national du Québec, Ludmilla Chiriaeff

a reçu en 1992 la Médaille Nijinski, une distinction

remise à des artistes d’envergure internationale en

reconnaissance de leur contribution au monde de

la danse. L’année suivante, le Prix des arts de la

scène du Gouverneur général lui était décerné. Elle

était également membre de l’Académie des Grands

Montréalais, depuis 1978.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

(BAnQ) a récemment acquis deux fonds d’archives

d’une importance capitale : celui de Ludmilla

Chiriaeff, riche de plus de 5 000 photos et

300 vidéos retraçant la carrière exceptionnelle de

cette figure emblématique de la danse, et celui des

Grands Ballets Canadiens de Montréal, qui regroupe

près de 20 000 photos et de nombreux dossiers sur

la mise en scène et l’organisation des spectacles, au

Québec et dans le monde entier.

© Pierre Gaudard

65

Page 66: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

« La concertation est au cœur du succès de notre métropole culturelle, son développement passe incontestablement par la participation de tous. »

Diane Giard Première vice-présidente à la direction, Particuliers et Entreprises, Banque nationale du Canada

Manuela Goya Secrétaire générale, Montréal métropole culturelle

Page 67: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Organisée

Page 68: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Le MAC s’éclate Dans quatre ans, l’intérieur du musée d’art

contemporain (MAC) aura complètement changé de

visage grâce à un projet majeur de transformation,

proposant ainsi une expérience muséale encore

plus remarquable et rehaussant le rôle du musée

comme, principal centre de diffusion de l’art

contemporain.

Le projet de réorganisation des espaces intérieurs

du MAC a conduit à un concours d’architecture

faisant la part belle à l’ingéniosité et à la créativité.

Les travaux permettront d’accroître les surfaces

d’exposition.

L’idée est de pouvoir accéder à une plus grande

partie de la collection du musée, dont seul 1,5 %

est exposé aujourd’hui. Les artistes pourront

aussi bénéficier de plus d’espace pour montrer

leurs œuvres, quelque soit leur forme. Le musée

tient en effet à prendre en compte la diversité des

démarches artistiques et l’utilisation des nouvelles

technologies. Les zones consacrées aux activités

éducatives seront quant à elles entièrement

repensées pour encore plus de plaisir et de

découverte.

Au cœur du Quartier des spectacles, le MAC

représente déjà une vitrine exceptionnelle pour

l’art contemporain, attirant des publics toujours

plus nombreux. Grâce à ses nouveaux espaces, il

participera encore plus activement au rayonnement

culturel de Montréal et à sa vocation internationale.

© Alexandre Perreault

68

Page 69: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

L’art de ponctuerComment mettre en valeur la vitalité artistique

et économique d’un quartier ? En ponctuant ses

rues d’œuvres d’art ! Propulsé par des entreprises

mécènes du Quartier de l’innovation (QI), le projet

Qi Signature a déployé un circuit d’art public

constitué d’œuvres à l’image du logo du Quartier.

Chacune des œuvres d’art colorées a été réalisée

à partir d’une structure représentant la lettre Q,

signature du Quartier. Neuf artistes ont transformé

l’une de ces lettres à leur manière, et leurs œuvres

ont ensuite été exposées à l’extérieur ou à l’intérieur

des locaux des entreprises participantes. Les

artistes Farah Allegue, Bonar, mathieu connery,

martine Frossard, Danica olders, Scaner, Jérémy

Shantz, Antoine tavaglione et Jason Wasserman

se sont prêtés au jeu.

Le projet QI Signature, en plus de dynamiser la

vie culturelle du Quartier, renforce le sentiment

d’appartenance de tous les acteurs de son

écosystème : citoyens, entreprises, étudiants

et commerçants. Il fait le pont entre l’art et

l’entrepreneuriat, qui nourrissent les mêmes

ambitions de créativité et d’innovation.

Résultat ? Des artistes montréalais et des

entreprises plus visibles, et un Quartier à la

signature distinctive qui ne laisse personne

indifférent.

QI-34 : œuvre de Mathieu Connery pour QI Signature, avec l’ÉTS © MASSIVart QI-46 : œuvre de Jason Wasserman pour QI, avec Vidéotron © MASSIVart

69

Page 70: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Arts et culture sur la place publiqueL’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie

nourrit une grande ambition : multiplier par 10 le

nombre de citoyens qui entrent en contact avec l’art et

la culture d’ici 2020. Depuis le lancement de son Plan

directeur culturel 2016-2020, l’arrondissement propose

une foule de projets locaux, accessibles et hors les

murs pour leur faire vivre la culture au quotidien.

À titre d’exemple, l’été dernier, la 6e édition de

Parcours m a invité les promeneurs à visiter une

véritable galerie d’art à ciel ouvert sur la Promenade

Masson. Les passants ont ainsi pu découvrir les

œuvres des artistes Jihane mossalim et claudine

Delière, exposées dans les vitrines d’une dizaine de

commerçants. De nouveaux motifs peints au sol,

création de l’agence d’art urbain castor et Pollux, les

ont guidés sur ce parcours artistique de 1,2 km, attirant

aussi leur attention sur quatre lieux patrimoniaux, deux

murales et sept bancs publics transformés par l’artiste

rosemontois Dominic St-Aubin.

Le nouveau Plan directeur culturel de Rosemont–

La Petite-Patrie vise aussi à favoriser la diversité,

l’émergence de la relève et la participation de tous les

acteurs du milieu. Il fait du citoyen le centre de gravité

de cette effervescence culturelle, portant le rêve, la

beauté et l’imaginaire au cœur de sa vie quotidienne.

© Jasmine Allan Cote © Jasmine Allan Cote

© Jasmine Allan Cote

70

Page 71: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Un nouveau souffle sous le signe du numériqueAu cœur du Quartier latin, la bibliothèque

Saint-Sulpice, construite il y a plus de 100 ans,

sera restaurée et entièrement réaménagée afin

d’accueillir les adolescents, les créatifs et les

passionnés de technologies numériques.

Cet édifice patrimonial à vocation culturelle sera

réorganisé en deux nouveaux espaces visant à

favoriser l’éclosion des talents chez les nouvelles

générations. Les élèves du secondaire pourront s’en

donner à cœur joie dans une bibliothèque ludique

et éducative conçue spécialement pour eux, tandis

que les artistes et les entrepreneurs en démarrage

auront accès à un laboratoire d’innovation (Fab Lab)

à la fine pointe de la technologie.

Ce laboratoire s’articulera autour de deux axes :

un « médialab » destiné à la production d’œuvres

d’art sonores, visuelles et musicales qui

s’appuiera sur l’infographie, la modélisation ou

la programmation, et un atelier de fabrication

technologique qui facilitera la création de prototypes

à moindre coût, à l’aide d’imprimantes 3D

par exemple.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec,

en collaboration avec la Ville de Montréal et le

ministère de la Culture et des Communications,

supervisera cet ambitieux projet qui propulsera la

bibliothèque Saint-Sulpice dans le vingt-et-unième

siècle. La vénérable institution de la rue Saint-Denis

amorcera donc une nouvelle vie sous le signe de la

créativité, du savoir et de l’innovation.

Intérieur © Michel Legendre

Extérieur © Michel Legendre

71

Page 72: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Un alliage explosifLorsque le monde des affaires et celui de la culture

s’unissent pour promouvoir le génie québécois, on

peut s’attendre à un alliage explosif ! mishmash,

un nouveau collectif expérientiel montréalais,

s’est donné pour mission de faire briller le talent,

le savoir-faire et les grands événements québécois

à l’international.

Le collectif mise sur l’expertise, les ressources

et la créativité de ses entreprises membres pour

développer des concepts événementiels uniques et

spécifiques au Québec. Exportables partout dans

le monde, ces spectacles pourront rivaliser avec la

féroce compétition internationale.

Le Groupe Piknic Électronik, Productions opéra

concept mP (POCMP) et La tribu ont déjà rejoint

le collectif. Le premier produit de Mishmash,

le happening lyrique Another Brick in the Wall,

reprend l’œuvre mythique The Wall de Roger Waters

en version opéra, et a été créé pour souligner

le 375e anniversaire de Montréal.

Des cerveaux, du génie, des partenariats, des

capitaux au service de l’art : un succès assuré ?

Certainement, si l’on croit aussi au pouvoir de

l’imagination, de l’audace et de l’émerveillement.

C’est là le credo de Mishmash.

Rassembler pour se distinguerCréer un environnement de partage et mettre

les ressources en commun, voilà l’objectif de la

Guilde des développeurs indépendants de jeux

vidéo du Québec, qui regroupe 75 studios de petite

et moyenne taille depuis le printemps 2016.

Alors que Montréal représente la troisième ville

du monde pour la production de jeux vidéo et que

le nombre de studios indépendants a été multiplié

par quatre au Québec depuis cinq ans, il semblait

important de fédérer certains services essentiels à

ces entreprises.

La Guilde espère donc faciliter le travail en réseau et

la collaboration de ses membres pour optimiser les

ressources. Elle leur apportera aussi une visibilité

accrue en les représentant sur le plan commercial,

économique, social, culturel et politique.

Structure, organisation et coopération seront

les trois mots d’ordre pour continuer à irriguer

et à nourrir le terrain fertile de la création vidéo

montréalaise, symbole d’une économie florissante

et riche en projets.

72

Page 73: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Les grands travaux de l’Espace GoLe théâtre Espace Go pourra moderniser ses

infrastructures et accueillir, à partir de février 2018,

quatre compagnies de théâtre.

L’intérieur comme l’extérieur de l’édifice dessiné

par l’architecte Éric Gauthier, en 1995, seront

rénovés. La configuration variable de la salle, un

atout de taille pour l’espace Go, ne changera pas.

En revanche, l’ajout d’espaces de création et de

représentation, de loges, d’ateliers et de salles

d’entreposage permettra d’accueillir de façon

permanente UBU, l’une des plus prestigieuses

compagnies de théâtre du Canada, codirigée par

Stéphanie Jasmin et Denis marleau. Elle rejoindra

Le théâtre PÀP, déjà installé à demeure. Les

compagnies théâtrales orange Noyée et millimètre

partageront aussi les ressources et espaces

disponibles.

La modernisation des lieux, mais aussi

l’investissement dans des équipements techniques

de pointe, s’avéreront des atouts de taille pour

soutenir l’évolution des approches artistiques. Elles

contribueront à propulser encore davantage une

pratique théâtrale qui ne cesse de donner le meilleur

d’elle-même.

© Caroline Laberge

73

Page 74: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Cure de rajeunissement pour centenaire à la page !Le théâtre St-Denis, inauguré en 1916, a fêté son

centenaire sous le signe de la modernité et du

design. La célèbre salle de spectacles arborera

bientôt une nouvelle façade élégante, légère et

transparente qui mettra en valeur son architecture

historique.

Le projet, adopté en mai 2016, prévoit notamment

la construction d’une grande verrière sur toute la

longueur du bâtiment. Elle laissera apercevoir la

façade historique du Théâtre, en partie cachée par la

devanture actuelle. La section de bâtiments entre le

Théâtre et le boulevard

De Maisonneuve sera

aussi intégrée au

projet et entièrement

remodelée.

Le cœur du Quartier

latin subira donc

une véritable cure de

jeunesse, dans la foulée

des efforts de revitalisation consentis ces dernières

années. En effet, ce secteur a déjà commencé à

changer de visage avec le réaménagement de la

place Émilie-Gamelin, qui accueille aujourd’hui de

nombreuses activités culturelles et artistiques. La

bibliothèque Saint-Sulpice, qui sera bientôt convertie

en carrefour technologique, augmentera encore son

rayonnement intellectuel et culturel, déjà soutenu

par l’Université du Québec à montréal (UQÀM) et la

Grande Bibliothèque.

La métamorphose du Théâtre St-Denis contribuera

donc à réaffirmer la position du Quartier latin

comme pôle culturel de premier plan à Montréal.

Art et numérique, un cocktail pétillantQuel est le meilleur moyen de mettre en contact les

artistes en art numérique et les acteurs du monde

de la culture, des technologies de l’information et

des affaires ? Les Soirées composite, où ils sont

invités à partager leurs projets !

Ces soirées bouillonnantes de créativité facilitent

les rencontres et la collaboration. On y vient pour

se tenir au courant des tendances numériques et

culturelles, échanger des idées, s’inspirer les uns

des autres, tisser des liens, peaufiner et bâtir des

projets innovateurs.

Comment s’approprier la culture à l’heure

d’Internet ? De quelle manière les outils numériques

peuvent-ils faciliter l’apprentissage et l’intégration

scolaires ? Quelle réflexion suscitent des œuvres

lumineuses et que nous disent-elles sur la qualité

de l’information diffusée par les médias ? Ces

questions et bien d’autres ont surgi dès la première

Soirée Composite, organisée au centre Phi.

Depuis, les rendez-vous se sont succédé tous les

trois mois dans des espaces de travail partagés

(coworking) ou dans des lieux consacrés à la

créativité comme l’ancienne École des beaux-arts de

Montréal. Après sélection, les projets sont présentés

devant public en une série de courts exposés créatifs

et ciblés. Un cocktail pétillant pour stimuler la

créativité !

La célèbre salle

de spectacles

arborera bientôt

une nouvelle

façade élégante…

74

Page 75: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Honorer et diffuser l’excellenceLa richesse culturelle de Montréal n’est plus à

démontrer. Parmi toutes les œuvres d’art qui

constituent le fonds artistique de la Ville, certaines

sont toutefois réunies dans une collection bien

particulière : la collection municipale.

Cette collection rassemble depuis 20 ans les œuvres des

lauréats de plusieurs prix d’excellence : le prix Louis-

Comtois et le prix Pierre-Ayot pour les arts visuels,

et le prix François-Houdé pour les métiers d’art.

Elle s’est également enrichie au fil du temps grâce

au Plan d’acquisition d’œuvres d’art Accès culture

(PADORAC), dont c’était le cinquième anniversaire

en 2016.

L’originalité de ces œuvres d’art issues de

l’excellence ? Leur accessibilité. Elles peuvent

être prêtées aux musées et aux galeries d’art ou

intégrées aux équipements du réseau municipal

dans des espaces publics ou semi-publics, afin

que les citoyens y aient accès gratuitement.

Bibliothèques, mairies d’arrondissement, piscines,

centres sportifs, postes de quartier… les lieux pour

les exposer ne manquent pas !

Le Cadre de référence : Collection municipale

d’œuvres d’art rend encore plus accessibles les

œuvres historiques autant que celles des artistes

émergents ou à mi-carrière, faisant connaître leur

production à un public plus vaste.

Tourisme et culture, une histoire qui dure !À Montréal, tourisme rime avec culture ! C’est la

tendance que révèle une étude conduite en 2016

par tourisme montréal. Plus d’un touriste sur

quatre choisit aujourd’hui Montréal pour son attrait

culturel. La culture joue donc un rôle déterminant

dans la vitalité économique de la ville.

Une autre étude commandée par la chambre

de commerce du montréal métropolitain révèle

d’ailleurs que la scène culturelle montréalaise crée

plus de 130 000 emplois directs et indirects. Elle

représente 6 % du produit intérieur brut (PIB)

et génère plus de 10 milliards de dollars de

retombées économiques annuelles, notamment

sur l’hébergement touristique, la restauration et

les commerces.

Les touristes culturels sont particulièrement attirés

par les festivals, les musées, les arts de la scène

et le Vieux-Montréal. Ils dépensent d’ailleurs

1,1 milliard de dollars chaque année, soit 44,9 %

de la totalité des dépenses touristiques. Cette

interaction bénéfique entre la culture et le tourisme

fait briller Montréal sur la scène internationale.

La ville fait aujourd’hui partie des 10 métropoles

culturelles les plus importantes en Amérique du

Nord, preuve que les efforts et les investissements

culturels portent leurs fruits !

© Vincent Lafrance Nuit blanche © Pierre Bourgault

75

Page 76: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Index1700 La Poste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18A’Shop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Allegue, Farah . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Ankh One . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Another Brick in the Wall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72Aquin, Benoit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Arcand, Denys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Archambault, Louise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie . . . . . . . . . . . . . .70Arseneault, Mathieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Asivak, Kinuajuak . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57ATOMIC3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-32Aubin, Sébastien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Awad, Mona . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28Awashish, Eruoma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Bachand, Simon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Ballets jazz de Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60Barbeau, François . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63Barbeau, Marcel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62Barbeau-Lavalette, Anaïs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21-26Bebawi, Rami . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Bélanger, Yves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Bellefleur-Kaltush, Jani . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Bellumeur, Cyndie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Bibliolab . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Bibliothèque de Saint-Léonard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) . . . 65-71Bibliothèque Frontenac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Bibliothèque Père-Ambroise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Bibliothèque Saint-Sulpice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71Bibliothèques de Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Billet, Rachel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44Bilodeau, Jacques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22BMO Groupe Financier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Bonar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Boney, Ludovic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Borduas, Paul-Émile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62Bouchard, Michel Marc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Boudreau, Walter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21Brassard, André . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59Brigade Arts Affaires de Montréal (BAAM) . . . . . . . . . . . . . . 9-41Broin, Michel de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Bronfman, Saidye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57Canadian Live Music City of the Year . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Casteliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35Castor et Pollux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70Catudal, Jasmine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41Centre Phi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux . . . . . .41Chambre de commerce du Montréal métropolitain . . . . . . . . .75Château Ramezay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50Chenelière, Michel de la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Chiriaeff, Ludmilla . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65Chouinard, Marie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31Chrétien Desmarais, France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Cinépool . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Cirque du Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Cité Mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Code Souvenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Cohen, Leonard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57

Comeau, Chuck . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Connery, Mathieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Conseil des arts de Montréal (CAM) . . . . . . . . . . . . 35-40-42-56Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) . . . . . . . 29-42Cormier, Claude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-22Crowley, John . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27CS Design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Culture Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42Dagenais, Félix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Daily tous les jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Del Pinto, Melissa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Delière, Claudine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70Desmarais, André . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9DiSalvo, Lino . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Diversité artistique Montréal (DAM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58Dulcinée Langfelder & Cie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43Durand-Brault, Alexis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26École nationale de théâtre (ENT) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41Ell, Darren . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Ella & Pitr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Espace Go . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Espace Libre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Even, Pierre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Exeko . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Festival International de Jazz de Montréal . . . . . . . . . . . . . . . .36Festival OFFTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41Festival TransAmériques (FTA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41FrancoFolies de Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Frossard, Martine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Gagnon Lebrun, Louis-Xavier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Gaguère, Geoffrey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Gauthier, Éric . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Gélinas, Mitsou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Goulet, Michel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37Grande Bibliothèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51-74Grands Ballets Canadiens de Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . 44-65Gregor, Miles «El Mac» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Groupe des onze . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Groupe Piknic Électronik . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72Guilde des développeurs indépendants de jeux vidéo du Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72Hachem, Ghayas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Hayeur, Isabelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Hornstein, Michal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-60Hornstein, Renata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-60Inutiq, Geronimo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Item 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Jasmin, Stéphanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Journée internationale de la Francophonie . . . . . . . . . . . . . . .26KANVA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Kaytranada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26KM3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8Krump, George . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44La Ballade pour la Paix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12La Machinerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44LA SERRE — arts vivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41La Tribu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72La Vitrine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Laboratoire Culture inclusive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Ladouceur-Girard, Marie-Christine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58

76

Page 77: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Lafontaine, Rita . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59Lamarre, Bernard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64Lapierre, Andrew . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Lateral Office . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Le Livart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53Lefebvre, Sébastien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Lemay, cabinet d’architectes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29Lemieux, Andrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63Lemieux, Michel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Lemire, Jean-François . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Leroux, Catherine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28Leroux, Dominique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35Luminothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Marleau, Denis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Martin, Iohann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Matlabi, Aydin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Matos, Pablo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44McEwen, Jean . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45Melançon, André . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61Ménard, André . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Ménard, Philippe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21Mévius, Isabelle de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Mikros . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Millimètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Mishmash . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72Moment Factory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Monnet, Caroline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Montréal en lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Montréal Métropolis bleu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40Monument-National . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41Morin, Éric . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Morin, Jean-Pierre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Morrisseau, Norval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Mossalim, Jihane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70Moussa, Samy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14MTL Grandé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20MU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50Musée d’art contemporain (MAC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) . . . . . . 12-45-60-64Musée McCord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12MUTEK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33N’Guyen, Kim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Nadeau, Jacques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58Nagano, Kent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Nézet-Seguin, Yannick . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30Nyata Nyata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56Olders, Danica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69ONF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Orange Noyée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Orchestre Métropolitain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30Orchestre philharmonique des musiciens de Montréal . . . . .21Orchestre symphonique de Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Ottawa, Meky . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Paiement, Alain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Parc du Mont-Royal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49Parcours M . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70Passeport MTL étudiant international . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Pathy, Constance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein . . . . . . . 10-50Pilon, Victor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11

Pintal, Lorraine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58Place des Arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42Plan d’acquisition d’œuvres d’art Accès culture (PADORAC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75Planétarium Rio Tinto Alcan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Plensa, Jaume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Poulin, Marie-CLaude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Prix ARDI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41Productions Opéra Concept MP (POCMP) . . . . . . . . . . . . . . . . .72Promenade Fleuve-Montagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9QI Signature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Quartier de l’innovation (QI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Quartier des spectacles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-28-32Rabagliati, Michel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13Raw Design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Repentigny, Vincent de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41Riopelle, Jean-Paul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62Roby, Daniel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Salbaing, Geneviève . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60Scaner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Schofield, Stephen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23Seguin, François . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Shantz, Jérémy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Sid Lee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Simard, Alain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Simple Plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Sinha Danse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) . . . . .21Société des arts technologiques (SAT). . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Soirées Composite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74Square Banque Nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51St-Aubin, Dominic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70Stinco, Jeff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48Tavaglione, Antoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Théâtre du Nouveau Monde (TNM) . . . . . . . . . . . . . . . . 11-58-63Théâtre du Rideau-Vert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63Théâtre I.N.K. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42Théâtre Jean-Duceppe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63Théâtre PÀP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Théâtre Sans Fil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56Théâtre St-Denis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .74Theimer, Mikaël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58Thien, Madeleine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28Toponym’Elles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57Tourisme Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75Tisseyre, Michelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57 UBU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73Université Concordia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-45Université du Québec à Montréal (UQÀM) . . . . . . . . . . . . . . . . .74Université McGill . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Vallée, Jean-Marc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Vidéo MTL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Ville UNESCO de design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22Wasserman, Jason . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Wilder Espace Danse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44World Tourism Cities Federation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34Zone Éducation-Culture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45

77

Page 78: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2017978-2-7647-1509-3 – imprimé français

978-2-7647-1510-9 – PDF français978-2-7647-1511-6 – imprimé anglais

978-2-7647-1512-3 – PDF anglais

Page 79: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique
Page 80: Coup d’œil 2016ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/pa0717_fr/...de la Ville de Montréal, de même que les consultations portant sur le contenu canadien dans un monde numérique

montrealmetropoleculturelle.org