conventions bibliographiques et modalitÉs pratiquess pratiques … · 2017. 5. 28. · abm...

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C ONVENTIONS BIBLIOGRA ONVENTIONS BIBLIOGRA PHIQUES PHIQUES ET MODALIT ET MODALIT É S PRATIQUES S PRATIQUES DE R DE R É DACTION D DACTION D UN TRAVAIL SCIENTIFI UN TRAVAIL SCIENTIFI QUE QUE Profs. Michel DRAGUET, Denis LAOUREUX Profs. Michel DRAGUET, Denis LAOUREUX Assistante Assistante : Marie GODET : Marie GODET HAAR HAAR-B- 210 210 : Travaux dirigés : Travaux dirigés : XX : XX e siècle siècle HAAR HAAR-B- 4230 4230 : Séminaire : Séminaire : Arts du XIX : Arts du XIX e siècle siècle H AAR AAR-B- 5220 5220 : Séminaire : Séminaire : Arts du XXe siècle : Arts du XXe siècle 3 e édition édition Année académique 2013 Année académique 2013 - 2014 2014

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  • CC ONVENTIONS BIBLIOGRAONVENTIONS BIBLIOGRA PHIQUESPHIQUES

    ET MODALITET MODALIT ÉÉ S PRATIQUESS PRATIQUES

    DE RDE R ÉÉ DACTION DDACTION D ’’ UN TRAVAIL SCIENTIFIUN TRAVAIL SCIENTIFI QUEQUE

    Profs. Michel DRAGUET, Denis LAOUREUXProfs. Michel DRAGUET, Denis LAOUREUX

    AssistanteAssistante : Marie GODET: Marie GODET

    HAARHAAR -- BB -- 210210 : Travaux dirigés: Travaux dirigés : XX: XX ee siècle siècle

    HAARHAAR -- BB -- 42304230 : Séminaire: Séminaire : Arts du XIX: Arts du XIX ee siècle siècle

    HHAARAAR -- BB -- 52205220 : Séminaire: Séminaire : Arts du XXe siècle: Arts du XXe siècle

    33 ee édition édition

    Année académique 2013 Année académique 2013 -- 2014 2014

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    Sommaire 1. Identifier les sources ……………………………………………………………………. 5 2. Localiser les sources ……………………………………………………………………. 8

    2.1. Catalogues collectifs …………………………………………………………………….8 2.1.1 Pour la Belgique ………………………………………………………………………. 8 2.1.2 Pour le monde ………………………………………………………………………….9 2.1.3 Par pays ……………………………………………………………………………….10 2.2. Bibliothèques et centres de documentation belges ……………………………………..10 2.3. Bibliothèques et centres de documentation étrangers ………………………………….17 2.4. Publications électroniques et mise en ligne de références ……………………………..19

    3. Constituer un corpus iconographique …………………………………………………22

    3.1. Centres et sites de documentation iconographique ……………………………………. 22 3.2. Ressources en ligne ……………………………………………………………………. 23 3.2.1 Collections de musées …………………………………………………………………23 3.2.2 Catalogues collectifs …………………………………………………………………. 24 3.2.3 Banques d’images ……………………………………………………………………. 24

    4. Réaliser le travail écrit ………………………………………………………………….25

    4.1. Consignes de présentation ………………………………………………………………25 4.2. La page de garde ………………………………………………………………………..25 4.3. La table des matières ……………………………………………………………………26 4.4. Le texte suivi ……………………………………………………………………………26 4.5. Règles d’orthographe pour la rédaction des titres ………………………………………27

    4.5.1 Les titres d’ouvrages et d’œuvres d’art en français …………………………...27 4.5.2 Les titres d’ouvrages et d’œuvres d’art en anglais ……………………………29

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    4.6. La liste des descriptions matérielles …………………………………………………….29 4.7. Les illustrations ………………………………………………………………………….31 4.8. Les annexes ……………………………………………………………………………...33 4.9. Transcription d’une archive ……………………………………………………………..33

    5. L’appareil critique ………………………………………………………………………38

    5.1. La note de bas de page …………………………………………………………………..38 5.2. La numérotation des notes ………………………………………………………………39 5.3. Conventions et abréviations ……………………………………………………………..39 5.4. La citation ………………………………………………………………………………..41

    6. La bibliographie …………………………………………………………………………44

    6.1. Présentation ……………………………………………………………………………..44 6.2. La référence des sources ………………………………………………………………...45 6.3. Cas particuliers ………………………………………………………………………….55 6.4. Les abréviations ………………………………………………………………………....59

  • 4

    Remarques préliminaires : Un grand nombre des ressources évoquées dans ce syllabus sont accessibles depuis la page d’accueil des Bibliothèques de l’ULB : www.bib.ulb.ac.be. Elles sont en accès direct depuis les ordinateurs de la bibliothèque des Sciences humaines. En cas d’utilisation du wifi de l’ULB ou de consultation depuis son domicile, il faut cliquer sur « EZ-Proxy », puis entrer son login (initiale du prénom + nom de famille) et le mot de passe de son adresse e-mail ULB.

    • En cas d’utilisation du wifi de l’ULB, ne pas aller sur une page extérieure à l’ULB, au risque d’être déconnecté du système EZ-Proxy.

    • Si l’adresse e-mail ULB n’a pas encore été activée, cliquer d’abord sur « Activation du compte e-mail ULB » sur cette même page d’accueil des Bibliothèques.

    Les étudiants qui souhaitent apprendre à utiliser les ressources électroniques de recherche bibliographique peuvent recevoir une formation. Les étudiants travaillant à la réalisation de leur mémoire peuvent éventuellement s’adresser à M. Luc Verdebout ([email protected]) afin de recevoir une formation individuelle.

  • 5

    1. Identifier les sources Après s’être assuré (en consultant des dictionnaires et encyclopédies de qualité, généraux et spécialisés) qu’il comprend bien le sujet de son travail, l’étudiant entreprend l’identification des sources qui lui permettront de s’informer et de mener une réflexion sur ce sujet.

    Les bibliographies Les bibliographies courantes annuelles recensent, chaque année, les publications relatives à un champ de recherche. Certaines d’entre elles sont accessibles depuis le site des Bibliothèques de l’ULB. Pour y accéder, cliquez sur « Bases de données » sur la page d’accueil des Bibliothèques. Vous pouvez alors faire une recherche de bases :

    - si vous savez celle que vous cherchez, vous pouvez faire une recherche directe ou alphabétique ; - si vous ne savez pas exactement quelle base vous cherchez, le plus simple est d’opter pour la

    recherche thématique ; en choisissant le thème « Art » vous arrivez à 109 bases de données susceptibles d’intéresser un historien de l’art (la sélection est vaste). Attention, cette liste contient également certaines références de plateformes de périodiques mais aussi l’iconographie rassemblée par certains professeurs pour des cours spécifiques.

    En cliquant sur « Détails » vous aurez des informations sur le contenu des bases. En cliquant sur « URL » sur la page de résultats, ou sur l’adresse électronique dans « Détails », vous accédez à la base.

    • Attention, certaines bases ne sont pas accessibles par internet mais par CD-Rom (à consulter au local vidéo).

    • Certains liens mènent à plusieurs bases de données dans lesquelles il faut chercher séparément.

    Bibliography of the History of Art

    - base de données bibliographiques couvrant les domaines suivants : l'art européen depuis l'Antiquité tardive jusqu'à nos jours, l'art américain depuis l'immigration européenne jusqu'à nos jours, l'art chrétien et européen dans les autres parties du monde. On y retrouve les références concernant les beaux-arts (peinture, sculpture, dessin, estampe, architecture), les arts décoratifs, la photographie et les aspects visuels des arts du spectacle ;

    - accessible via le site des Bibliothèques de l’ULB ; également disponible à la Bibliothèque Royale Albert Ier (« Bibliothèque numérique, CD-Rom/Sites Web ») et à la bibliothèque des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ;

    - l'accès inclut également le Répertoire d'Art et d'Archéologie (RAA), de 1973 à 1989, et le Répertoire International de Littérature sur l'Art (RILA / International Repertory of the Literature of Art), de 1975 à 1989.

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    Francis - base de données bibliographiques de plus de 1,5 millions de notices réalisée par le CNRS et

    reprenant les références (avec résumés) de monographies, de rapports, d’actes de colloques, de thèses et d’articles. Les références décrites dans Francis couvrent l’ensemble des sciences humaines et des sciences sociales ainsi que la psychologie et les sciences de l’information et de la documentation. Francis contient aussi le Répertoire d’Art et d’Archéologie (1984-1989) et la Bibliographie d’Histoire de l’Art (BHA) (depuis 1991). Pour ces deux bases de données, il est cependant préférable d’interroger Bibliography of the History of Art qui continue à être régulièrement mise à jour ;

    - 1972- : ressource électronique disponible via le site des Bibliothèques de l’ULB ; - mise à jour trimestriellement.

    Wilson Art Index

    - base de données bibliographiques internationale d’art, d’archéologie et d’architecture. Fournit les références d’articles et de monographies dans toute langue de publication. Dépouille plus de 200 périodiques spécialisés, annuaires, publications de musées… ;

    - 1929-1984 : version papier disponible notamment à la bibliothèque des Sciences humaines de l’ULB sous le nom « Art Index » ;

    - depuis 1984 : ressource électronique disponible via le site des Bibliothèques de l’ULB ; également disponible à la bibliothèque des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.

    ABM (ARTbibliographies Modern)

    - base de données bibliographiques consacrée à toutes les formes d’art moderne et contemporain (sculpture, photographie, peinture, informatique, typographie, musique, dessin, design, body art, costumes, folklore, décoration intérieure, poterie, etc.) ; reprend : livres, essais, catalogues d’exposition, thèses, articles ; fournit des notices bibliographiques et des résumés (http://www.csa.com/factsheets/artbm-set-c.php) ;

    - 1974- : disponible à la bibliothèque des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Bibliographie de Belgique

    - recense les publications éditées en Belgique ainsi que celles éditées apparemment à l’étranger, mais où figure également une adresse belge, les publications d’auteurs belges éditées à l’étranger, les publications relatives à la Belgique éditées à l’étranger ;

    - accessible via le site de la Bibliothèque Royale (accès partiel à l’extérieur de la BR). Bibliographies nationales et internationales

    - large catalogue de bibliographies accessibles depuis le site de la Bibliothèque Royale, depuis les terminaux de la bibliothèque.

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    Remarque : Parmi les bases de données accessibles depuis le site des Bibliothèques de l’ULB, il y a aussi certaines bases spécifiques qui peuvent être utiles, comme par exemple l’Index Translationum, base de données de l’UNESCO qui indique si tel livre écrit (depuis 1979) dans une langue étrangère a été traduit en français.

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    2. Localiser les sources

    Des catalogues collectifs facilitent la localisation des sources :

    2.1. Catalogues collectifs

    2.1.1 Pour la Belgique : Pour les liens proposés par le site des Bibliothèques de l’ULB (www.bib.ulb.ac.be) : choisir « Catalogues extérieurs, Catalogues collectifs en Belgique ». Pour les liens proposés par le site de la Bibliothèque Royale Albert Ier (www.kbr.be) : choisir « Catalogues, Autres catalogues, Catalogues belges, Catalogues collectifs »). UniCat

    - catalogue collectif très récent, qui rassemble les catalogues des principales bibliothèques belges, et notamment la Bibliothèque Royale, les bibliothèques de la plupart des universités et de certains musées (le catalogue des MRBAB n’est cependant pas repris) ;

    - accessible librement sur Internet et depuis le site des Bibliothèques de l’ULB : www.unicat.be. CCB (Catalogue collectif belge)

    - catalogue collectif incomplet (dernière mise à jour en mai 2002) ; - recense les ouvrages conservés dans les bibliothèques universitaires et spécialisées belges, ainsi

    qu’à la Bibliothèque Royale ; - accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB et depuis le site de la Bibliothèque Royale.

    Antilope

    - recense les périodiques conservés à la Bibliothèque Royale et dans les bibliothèques universitaires, spécialisées et de recherche, en Belgique ;

    - accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB et depuis le site de la Bibliothèque Royale.

    Catalogue commun des Bibliothèques fédérales - inventaire des ressources des bibliothèques des Services Publics Fédéraux (SPF) et des

    Établissements Scientifiques Fédéraux (ESF), dont celles de l’Institut Royal du Patrimoine artistique, du Musée des Instruments de Musique et de la Cinematek ;

    - www.bib.belgium.be ; lien depuis le site des Bibliothèques de l’ULB et celui de la Bibliothèque Royale.

    Catalogue Boréal (Bibliothèque On-line du Réseau de l’Académie ‘Louvain’)

    - rassemble les catalogues des bibliothèques de l’UCL (Louvain-la-Neuve), des FUCAM (Mons), FUNDP (Namur) et FUSL (Bruxelles) ;

    - accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB.

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    LIBIS-Net - reprend notamment les collections des bibliothèques suivantes : MRAH (Musées Royaux d’Art

    et d’Histoire, Bruxelles), KU Leuven (Katholieke Universiteit Leuven), KULAK (Katholieke Universiteit Leuven, Campus Kortrijk), KADOC (Katholieke Documentatie en Onderzoek-Centrum, Leuven), KU Brussel (Katholieke Universiteit Brussel), BPB (Parlement belge, Bruxelles), ACBE (Academia Belgica, Rome) ;

    - accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB, depuis le site des Musées Royaux d’Art et d’Histoire (www.mrah.be), et depuis le site de la Bibliothèque Royale.

    Réseau Anet

    - reprend les collections de bibliothèques d’Anvers, notamment : Universiteit Antwerpen (UA, regroupe les anciennes RUCA, UFSIA et UIA), AMVC (Archief en Museum Vlaams Cultuurwezen), AHB (Havenbedrijf), MPM (Museum Plantin Moretus), SBA (Stadsbibliotheek Antwerpen), HA (Hogeschool Antwerpen), Bibliotheek van de Orde van Advocaten te Antwerpen, ainsi que celles de UHasselt (Universiteit Hasselt) ;

    - accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB et depuis le site de la Bibliothèque Royale.

    2.1.2 Pour le monde : Depuis le site des Bibliothèques de l’ULB (www.bib.ulb.ac.be), choisir « Catalogues extérieurs, Catalogues collectifs dans le monde ». artlibraries.net – Virtual Catalogue for Art History

    - méta-catalogue international hébergé par la Bibliothèque universitaire de Karlsruhe, rassemble diverses bases de données spécialisées en histoire de l’art que l’on peut ainsi interroger simultanément (catalogues de bibliothèques et ressources électroniques) ;

    - http://artlibraries.net. Worldcat

    - reprend les collections de très nombreuses bibliothèques dans le monde, de bibliothèques universitaires françaises notamment ; pas de bibliothèques belges ; peut être utile pour localiser des ouvrages introuvables en Belgique ;

    - www.worldcat.org ; accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB. Karlsruher Virtuelle Katalog (KVK)

    - développé par la Bibliothèque universitaire de Karlsruhe, il rassemble différents catalogues du monde entier (500 millions de titres) ;

    - www. ubka.uni-karlsruhe.de ; accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB. The European Library

    - rassemble les catalogues nationaux des pays européens ; permet de faire une recherche dans tous

    les catalogues simultanément ;

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    - www.theeuropeanlibrary.org ; accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB.

    2.1.3 Par pays :

    Le site des Bibliothèques de l’ULB rassemble les catalogues collectifs de pays européens ainsi que ceux

    du Canada, des États-Unis et d’Israël. Pour y accéder, choisir « Catalogues extérieurs, Catalogues collectifs dans le monde, Catalogues

    collectifs de pays européens [ou] Catalogues collectifs dans le reste du monde ».

    Pour la France :

    Le Catalogue collectif de France (CCFr)

    - reprend le catalogue de la Bibliothèque nationale de France, le Sudoc (Système universitaire de

    documentation), catalogue des bibliothèques de l’enseignement supérieur, et la Base Patrimoine,

    catalogue des fonds anciens et/ou locaux de 60 bibliothèques municipales et spécialisées. Il

    permet en outre de consulter le Répertoire national des bibliothèques et des centres de

    documentation (RNBCD) ;

    - http://ccfr.bnf.fr ; accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB.

    Le Catalogue collectif des bibliothèques des musées nationaux

    - réalisé par la Direction des musées de France, rassemble les catalogues des bibliothèques des 23

    musées nationaux ainsi que de la bibliothèque centrale de la Direction des musées de France ;

    - www.culture.gouv.fr/documentation/doclvr/ ; accessible depuis le site des Bibliothèques de

    l’ULB.

    2.2 Bibliothèques et centres de documentation belges Les bibliothèques scientifiques disposent pour la plupart d’un catalogue en ligne. Le site des Bibliothèques de l’ULB et celui de la Bibliothèque Royale Albert Ier offrent de nombreux liens vers d’autres catalogues et ressources. CIBLE +

    - nouveau moteur de recherche des Archives & Bibliothèques de l’ULB ; il couvre non seulement les ouvrages disponibles à l’ULB, mais aussi les articles de certains périodiques électroniques, certaines bases de données, certains ebooks, les références encodées par les professeurs et chercheurs de l’ULB dans DI-fusion, les mémoires, les thèses, etc. (cf. infra p.19).

    - si son champ de recherche est très large, certaines ressources ne s’y trouvent pas : l’iconothèque numérique, le catalogue des archives de l’ULB (à consulter via l’onglet « Autres ressources » qui se trouve sur l’écran de recherche présent sur la page d’accueil des Bibliothèques) et certaines

  • 11

    bases de données (notamment la Bibliography of the History of Art) ; il convient donc de ne pas se limiter à une recherche sur Cible + même s’il est possible qu’une référence dans une base de données inaccessible via Cible + soit également reprise dans une base de données accessible.

    - par ailleurs, toutes les sources référencées ne sont pas accessibles à l’ULB ou en ligne. En ce sens ce moteur de recherche constitue également une base de données bibliographiques.

    - accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB.

    Bibliothèques universitaires de Belgique - VUB, UCL, ULg, Mons, KUL, Gand, Anvers etc. ; - catalogues accessibles depuis le site des Bibliothèques de l’ULB (choisir « Catalogues

    extérieurs, Catalogues de bibliothèques en Belgique ») et depuis celui de la Bibliothèque Royale (www.kbr.be, choisir « Catalogues, Autres catalogues, Catalogues belges, Catalogues des bibliothèques scientifiques »).

    Bibliothèque Royale Albert Ier (Bruxelles)

    - sciences humaines ; - attention : les catalogues ne sont pas entièrement mis en ligne. Pour les acquisitions antérieures à

    1975 (pour les ouvrages belges) et 1985 (pour les ouvrages étrangers), il faut donc consulter le catalogue rétrospectif mais aussi se rendre sur place pour consulter les fichiers papier ;

    - collections et sections : imprimés, journaux et périodiques, manuscrits, estampes, cartes et plans, réserve précieuse, musique, médailles ;

    - le dépôt légal : depuis 1966, doit y être conservé un exemplaire de toute parution en Belgique ; - autres ressources : Archives et Musée de la Littérature (cf. infra), Center for American Studies ; - www.kbr.be.

    Institut Royal du Patrimoine Artistique (Bruxelles)

    - bibliothèque : histoire de l’art en Belgique et en Europe, du Moyen Âge à nos jours ; conservation-restauration ; études de laboratoire relatives aux techniques et aux matériaux ;

    - catalogue disponible sur www.bib.belgium.be ; - www.kikirpa.be ; - remarque : le contenu de l’importante banque de données BALaT (inaccessible actuellement)

    sera prochainement intégré dans la base de données de l’IRPA. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique

    - ouvrages d’origine strictement universitaire et/ou académique, belge ou étrangère. La plupart des périodiques allemands, italiens ou scandinaves et a fortiori ceux en provenance des pays de l’Est et d’Asie qui y sont conservés, ne font en général pas partie des collections des autres établissements scientifiques de Belgique. C’est le cas également de très nombreux résumés de thèses et d’actes de colloques. Si les ouvrages ayant trait aux sciences sont majoritaires, il ne faut cependant pas sous-estimer la présence de titres relatifs à la littérature et à la linguistique, à l’archéologie et à l’histoire, à la philosophie et aux beaux-arts, émanant d’académies, d’instituts et d’universités de pratiquement tous les pays européens ;

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    - un catalogue en ligne est en cours de réalisation (jusqu’à présent il remonte seulement à octobre 2008) ;

    - www.academieroyale.be. Centre d’art contemporain (Bruxelles)

    - centre de documentation de l’Institut Supérieur pour l’Étude du Langage Plastique : section généraliste (avenue des Nerviens, 63 à 1040 Bruxelles) et section « art environnemental » (boulevard de Waterloo, 31 à 1000 Bruxelles) ;

    - pas de catalogue en ligne ; - www.iselp.be/centre_doc/generale.html.

    Archives d’Architecture Moderne (Bruxelles)

    - bibliothèque et centre de documentation consacrés au patrimoine architectural : nombreux ouvrages de référence, collections de documents photographiques, reproductions de documents d’archives etc. ;

    - catalogue en ligne en cours de réalisation ; - www.aam.be.

    La Fonderie (Bruxelles)

    - ouvrages et périodiques, histoire de Bruxelles, architecture, patrimoine industriel ; - accès au centre de documentation sur rendez-vous ; - pas de catalogue en ligne ; - www.lafonderie.be.

    Bibliothèque artistique de la Ville de Bruxelles

    - ouvrages et documentation relatifs aux arts plastiques et à l’histoire de l’art ; - elle fait partie de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles ; - catalogue intégré dans celui des bibliothèques publiques francophones de la Ville de Bruxelles :

    www.bibcentrale-bxl.be ; - www.arba-esa.be/fr/autres.php?p=63.

    Bibliothèque Espace 27 septembre (Bruxelles)

    - bibliothèque de la Communauté française ; - généraliste ; - les ouvrages peuvent être empruntés ; - catalogue en ligne ; - www.bibli27sept.cfwb.be.

    KADOC (Katholieke Documentatie en Onderzoek-centrum, Louvain)

    - centre de documentation et de recherche : monographies et revues, documentation audiovisuelle et archives relatives à l'interaction entre religion, culture et société en Flandre dans son contexte belge et international, et ce à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle ;

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    - bibliothèque : catalogue en ligne repris dans LIBIS-Net (cf. supra) ; - divers catalogues et banques de données accessibles sur le site du KADOC (documentation

    audio-visuelle, archives et projets spécifiques) ; - http://kadoc.kuleuven.be.

    Letterenhuis - Archief en Museum voor het Vlaamse Cultuurleven (AMVC) (Anvers)

    - bibliothèque, archives, œuvres d’art liées au mouvement flamand et à l’affirmation d’une culture flamande (fin XVIIIe-XXe siècle) ;

    - pas de catalogue en ligne ; - www.letterenhuis.be.

    Academia Belgica (Rome)

    - bibliothèque : histoire de Belgique et des relations Belgique-Italie ; histoire de l’art ; littérature belge ; histoire des religions et de l’Eglise ;

    - accueille des chercheurs pour des séjours de plus ou moins longue durée ; - catalogue inclus dans LIBIS-Net (cf. supra) ; - www.academiabelgica.it.

    Bibliothèques de musées belges : Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (Bruxelles)

    - Le fonds de la bibliothèque se compose de monographies, catalogues d’exposition, catalogues de vente, périodiques, cédéroms, etc., ayant trait aux domaines de la peinture, du dessin et de la sculpture, de la fin du Moyen Âge à nos jours. Dans une moindre mesure, la bibliothèque possède des ouvrages consacrés à la gravure, l’architecture, la photographie et aux arts appliqués ;

    - le catalogue en ligne n’est pas complet, consulter aussi les fichiers papier ; - www.fine-arts-museum.be.

    Musées royaux d’Art et d’Histoire (Cinquantenaire) (Bruxelles)

    - bibliothèque : liée aux collections du musée, peu de choses pour l’art contemporain, sauf les arts décoratifs ;

    - catalogue en ligne : repris dans LIBIS-Net, accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB ou depuis le site des MRAH ;

    - catalogue de la bibliothèque du MIM (Musée des Instruments de Musique) : partiellement en ligne, dans le Catalogue commun des Bibliothèques des Services publics fédéraux ;

    - site des musées : www.mrah.be. Musée Rops (Namur)

    - bibliothèque centrée sur Rops, le symbolisme, l’histoire du livre et de l’illustration ; - accessible sur rendez-vous ;

  • 14

    - pas de catalogue en ligne ; - www.museerops.be.

    Musée Horta (Bruxelles)

    - bibliothèque consacrée à l’Art Nouveau ; - pas de catalogue en ligne ; - site du musée : www.hortamuseum.be.

    PMMK (Provinciaal Museum voor Modern Kunst, Ostende)

    - arts plastiques des XXe et XXIe siècles, en Belgique et à l’étranger ; monographies, catalogues de ventes, ouvrages théoriques etc. ; nombreuses revues ;

    - pas de catalogue en ligne ; - site du musée : www.pmmk.be ; la bibliothèque : www.pmmk-bibliotheek.be/opac.php.

    SMAK (Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Gand)

    - arts plastiques allant de 1945 à aujourd’hui, en Belgique et à l’étranger ; - répertoire de leurs catalogues d’exposition et autres publications en ligne ; - site du musée : www.smak.be.

    Bibliothèques des écoles d’art à Bruxelles École supérieure des Arts Saint-Luc

    - architecture, architecture d’intérieur, art contemporain, arts plastiques et arts graphiques, urbanisme ;

    - ouvrages en accès direct ; - catalogue en ligne ; - site de la bibliothèque : www.stluc-bruxelles.be/31_bibliotheque.php.

    École nationale supérieure des Arts visuels La Cambre

    - sur l’architecture et l’art actuel ; aussi des fonds d’archives (dont un fonds Henry Van de Velde), des affiches et livres précieux ;

    - pas de catalogue en ligne ; - www.lacambre.be.

    Les fonds publics d’archives Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique

    - Archives de l’Art contemporain en Belgique (AACB) : va du XIXe siècle à nos jours ; - consultables depuis la bibliothèque, les archives sont également en cours de digitalisation : voir

    le catalogue en ligne ARCHIBALD qui vise à rendre accessible l’ensemble des collections des

  • 15

    Archives de l’Art contemporain en Belgique ; pour le moment l’accent est mis sur Magritte et Spilliaert, mais on retrouve aussi des lettres de et à Octave Maus par exemple ;

    - accès depuis la page des AACB sur le site des MRBAB et www.opac-archibald.be/fr/begin.htm. Musée Magritte

    - les archives (lettres, photos etc.) sont intégrées dans le catalogue ARCHIBALD des MRBAB ; - voir aussi les dossiers thématiques sur le site du Musée : www.musee-magritte-museum.be.

    Musées royaux d’Art et d’Histoire (Cinquantenaire)

    - informations sur la provenance des œuvres, l’histoire du site et archives de personnalités, notamment Paul Hankar ;

    - consultation uniquement sur rendez-vous ; - www.kmkg-mrah.be/newfr/index.asp?id=219.

    Archives de la Ville de Bruxelles

    - archives et bibliothèque : histoire de Bruxelles (principalement l’architecture et les bâtiments publics), collection de périodiques belges ;

    - catalogue en ligne partiel ; de plus les fiches d’inventaire ont été digitalisées et sont accessibles sur le site, ce qui permet de compléter la recherche ;

    - 65, rue des Tanneurs ; www.bruxelles.be/artdet.cfm/4445. Archives et Musée de la Littérature (AML)

    - littérature et théâtre francophones de Belgique : correspondance entre artistes et écrivains ; - catalogue en ligne Plume pour les acquisitions depuis 1990 ; compléter la recherche par les

    fichiers papier ; - catalogue en ligne ASP@sia pour le spectacle vivant ; - www.aml.cfwb.be.

    Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque Royale

    - comprend une série de manuscrits modernes (XVIe – XXe siècle) ; attention, certains d’entre eux sont déposés aux AML ;

    - catalogue en ligne (PDF) pour certaines parties du fonds : http://belgica.kbr.be/fr/coll/ouvRef/ouvRefCatal_fr.html ;

    - catalogues complets en salle de lecture ; - une base de données iconographiques et textuelles (photographies, diapositives, microfilms) est

    consultable en salle de lecture ; - www.kbr.be/collections/manu/manu_fr.html.

    Réserve précieuse de la Bibliothèque Royale

    - conserve de nombreuses lettres interfoliées ; comprend notamment la bibliothèque de Louis Scutenaire ;

  • 16

    - acquisitions à partir de 1985 reprises dans le catalogue général en ligne de la bibliothèque ; acquisitions antérieures reprises dans le fichier papier, ou dans des catalogues imprimés dans le cas de collections particulières ;

    - www.kbr.be/collections/reserve/reserve_consult_fr.html. Section « Correspondances et autographies » de la Bibliothèque Royale

    - archives de personnalités belges du XVIIIe siècle à aujourd’hui ; - catalogue en ligne défectueux ; - www.kbr.be/catalogues/catalogues_fr.html.

    Centre d’art contemporain (cf. supra)

    - archives relatives aux artistes dont la Communauté Française a acquis des œuvres ; - pas de catalogue en ligne.

    Archives Générales du Royaume et Archives de l’Etat dans les Provinces

    - archives officielles de l’Etat, dont les archives du Palais royal (comprennent notamment une collection de cartes, plans, illustrations, photographies) ;

    - catalogue en ligne ; - site : http://arch.arch.be.

    Archives d’Architecture Moderne (cf. supra)

    - « Fondation pour l’architecture » : architecture et domaines connexes. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique (cf. supra)

    - documentation sur les Prix de Rome. Mundaneum (Mons)

    - Collections : Musée International de la Presse, documents relatifs aux expositions universelles, collections d’affiches, cartes postales et photographies, un Répertoire Iconographique Universel ;

    - consultation sur rendez-vous ; - catalogue en ligne, mais incomplet, il reprend surtout la presse (aller dans « Archives ») ; - www.mundaneum.be/index.asp?ID=241.

    École nationale supérieure des Arts visuels La Cambre (cf. supra)

    - notamment fonds Henry van de Velde ; - pas de catalogue en ligne ; - www.archives.lacambre-archi.be.

    Archives de l’ULB (local AX1.222)

    - la section « Bibliothèque » des Archives contient notamment des publications de et sur l’ULB ; - catalogue en ligne accessible depuis le site des Bibliothèques de l’ULB ;

  • 17

    - les archives proprement dites sont divisées en plusieurs sections : archives historiques (notamment archives personnelles de membres de l’ULB), archives administratives, collection iconographique (relative à l’histoire de l’ULB) et répertoire du patrimoine artistique de l’ULB ;

    - les bases de données seront mises en ligne au cours de l’année 2011 ; entretemps les consulter en salle de lecture ;

    - certaines archives sont également numérisées (en cours : les procès-verbaux des Conseils d’administration) ; les consulter en salle de lecture.

    Remarque : Certaines institutions mettent en ligne des archives, et notamment des lettres d’artistes.

    • Magritte, Spilliaert (et autres) : le catalogue ARCHIBALD (cf. supra) donne accès aux lettres des collections des Archives de l’Art contemporain en Belgique : elles sont numérisées et accompagnées d’une fiche descriptive ; moteur de recherche : www.opac-archibald.be.

    • Breton et le surréalisme : de nombreuses archives sont visibles sur le site www.andrebreton.fr. • Van Gogh : l’ensemble de sa correspondance (lettres envoyées et lettres reçues) a été numérisée,

    traduite et annotée par le musée Van Gogh d’Amsterdam ; possibilité de faire des recherches dans la base : www.vangoghletters.org.

    • Sur le même principe, le site reprenant les lettres des protagonistes de la revue Van Nu en Straks : www.vnsbrieven.org.

    • Whistler : un site réalisé par l’université de Glasgow reprend toutes les lettres de et à Whistler, avec un moteur de recherche : www.whistler.arts.gla.ac.uk/correspondence.

    • Munch : le site EMunch, réalisé par le Munch Museum, reprend les écrits de Munch et des informations pour les aborder. Les traductions anglaise et française se font progressivement : www.emunch.no.

    • Thorvaldsen : toutes ses lettres sont numérisées mais également retranscrites (pas de traduction), et le site comprend un moteur de recherche : http://brevarkivet.thorvaldsensmuseum.dk/

    • Rops : projet du musée Rops de mettre en ligne la correspondance de l’artiste actuellement en cours : www.ropslettres.be.

    2.3 Bibliothèques et centres de documentation étrangers

    Le site des Bibliothèques de l’ULB (« Catalogues extérieurs, Catalogues collectifs dans le monde [ou] Catalogues de bibliothèques dans le monde ») et celui de la Bibliothèque Royale Albert Ier (« Catalogues, Autres catalogues, Autres pays [ou] Catalogues collectifs ») proposent de nombreux liens vers les catalogues de bibliothèques et catalogues collectifs étrangers. La Bibliothèque nationale de France (Paris)

    - très importante ; - catalogue en ligne : www.bnf.fr.

  • 18

    La bibliothèque du Centre Pompidou (Paris) - particulièrement riche pour les historiens de l’art qui étudient l’art moderne et contemporain ; - catalogue en ligne : www.bpi.fr.

    La bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) (Paris)

    - son catalogue réunit notamment les catalogues de la Bibliothèque de l’INHA, des collections Jacques Doucet, de la Bibliothèque centrale des musées nationaux, des collections imprimées du fonds patrimonial de l’École nationale supérieure des beaux-arts, et de la bibliothèque de l’École nationale des chartes ;

    - catalogue en ligne : www.inha.fr. Zentralinstitut für Kunstgeschichte (Munich)

    - important institut de recherche en histoire de l’art ; - plusieurs catalogues en ligne : www.zikg.eu (cliquer sur « OPACs der bibliothek ») ; - possibilité d’acquérir des copies d’articles ou d’ouvrages qui y sont conservés : voir Kubikat

    (point 2.4). Kunsthistorisches Institut in Florenz – Institut Max Planck (Florence)

    - une des plus anciennes institutions dédiées à l’histoire de l’art et de l’architecture italiens ; - catalogue en ligne : www.khi.fi.it/en/institut/index.html (« OPAC ») ; - possibilité d’acquérir des copies d’articles ou d’ouvrages qui y sont conservés : voir Kubikat

    (point 2.4). Bibliotheca Hertziana – Institut Max Planck pour l’Histoire de l’art (Rome)

    - surtout art italien (Renaissance et baroque) ; - catalogue en ligne : www.biblhertz.it (« WWW – OPAC ») ; aussi catalogue de la photothèque et

    catalogue iconographique ; certains ouvrages anciens sur Rome ont été digitalisés ; - possibilité d’acquérir des copies d’articles ou d’ouvrages qui y sont conservés : voir Kubikat

    (point 2.4).

    National Art Library – Victoria and Albert Museum (Londres) - beaux-arts et arts décoratifs ; située dans la section du musée consacrée au livre : impression,

    reliure etc. ; - catalogue en ligne renvoyant également à des ressources électroniques et autres ; - www.vam.ac.uk/nal.

    Bibliothèque vaticane (Rome)

    - ouvrages : surtout intéressante pour l’histoire de l’art religieux ; nombreux livres anciens ; aussi manuscrits et archives concernant majoritairement Rome ; estampes ;

    - catalogues en ligne : www.vaticanlibrary.va.

  • 19

    IMEC (Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine, Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, France) - institut d’origine privée rassemblant des fonds d’archives ; si la plupart des fonds concernent des

    écrivains, les archives de certains artistes et galeries y sont aussi conservées : fonds Jean Bazaine, Galerie Colette Allendy ;

    - accessible aux chercheurs sur rendez-vous ; possibilité d’y effectuer un séjour ; - liste des fonds et quelques inventaires disponibles en ligne ; - www.imec-archives.com.

    Remarque : Un ouvrage localisé dans une bibliothèque étrangère peut être demandé en prêt inter-bibliothèques, service payant, proposé notamment par la bibliothèque des Sciences humaines de l’ULB (www.bib.ulb.ac.be/fr/services-en-ligne/pibel/index.html) pour les étudiants à partir du Master et par la Bibliothèque Royale Albert Ier.

    2.4 Publications électroniques et mise en ligne de références Quelques sites proposant une très importante sélection de liens vers différents types de ressources électroniques (bases de données bibliographiques, périodiques électroniques et livres numériques, archives et dépôts de travaux scientifiques, banques d’images, thèses etc.), classées par thématiques :

    - Bibliothèques de l’ULB : La recherche de ressources en ligne :

    • Deux façons d’effectuer la recherche : via Cible + ou, si l’on sait précisément ce que l’on recherche, via les liens « Périodiques électroniques », « Livres électroniques » etc. sur la page d’accueil des Bibliothèques.

    • Cible + interroge l’ensemble des ressources en ligne (bases de données, périodiques électroniques, livres électroniques, etc.) dont l’ULB a fait l’acquisition ou qui sont en open access, à quelques exceptions près (cf. supra p.10). De plus, en ce qui concerne les articles et ouvrages en ligne, la recherche est faite non seulement en fonction du titre ou des mots-clés mais également dans le full text.

    • La page des résultats indique si la ressource concernée est disponible en ligne, et le cas échéant permet l’accès direct à cette ressource (ne pas oublier de s’identifier via EZ-Proxy en cas de recherche en dehors de l’ULB).

    • Il est également possible, depuis la page d’accueil des Bibliothèques de l’ULB, d’effectuer une recherche uniquement dans les articles ou dans les livres électroniques.

    Les différentes ressources :

    • « Périodiques électroniques » : possibilité de faire une recherche sur le nom de la revue pour savoir si l’ULB y est abonnée et si elle est consultable en ligne.

  • 20

    • Cliquer sur « Périodiques électroniques » donne accès non seulement aux périodiques individuels mais aussi aux principales plates-formes de périodiques électroniques. Les plateformes de périodiques contiennent les références de périodiques ainsi que, fréquemment, les textes téléchargeables. On trouve d’abord différentes plates-formes multidisciplinaires, à ne pas négliger, et notamment :

    ♦ Academic Search Elite : équivalent anglo-saxon de Francis, elle vaut autant pour le nombre de données qu’elle contient que par le fait que certaines sources sont consultables en ligne.

    Dans les plateformes spécialisées en sciences humaines, voir notamment :

    ♦ JSTOR : pour connaître les revues archivées : « Browse » ; pour effectuer une recherche : « Search ».

    ♦ Persée : portail de revues en open access réalisé par le Ministère de l’éducation nationale français.

    ♦ CAIRN : suite de Persée.

    Remarques : la mention « [ressource électronique] » signifie qu’il n’y a pas d’exemplaire

    imprimé de cette revue à la bibliothèque. Ne pas cliquer directement sur « URL » pour accéder aux revues mais aller dans

    « Détails » : il se peut qu’il y ait plusieurs liens pour la même revue, chacun couvrant une période chronologique précise.

    • « Livres électroniques » : si les liens renvoient majoritairement à des sites centrés sur

    d’autres disciplines, certains sont quand même d’un intérêt réel, notamment Gallica (cf. infra p.21).

    • « Digithèque » : certains ouvrages sont scannés par les Bibliothèques de l’ULB et sont ainsi lisibles en ligne. Il s’agit principalement d’imprimés anciens et dégradés mais encore très utilisés ; la revue L’Art moderne y est notamment reprise.

    • « Thèses BICTEL/e » : donne accès à certaines thèses des universités de la Communauté française mises en ligne.

    • « Ressources librement accessibles » : contient des liens qui ne se trouvent pas ailleurs, comme les dépôts institutionnels d’institutions scientifiques, sur lesquels certains textes sont mis en ligne.

    • « DI-fusion » : dépôt institutionnel de l’ULB, il permet d’accéder à la liste des publications des professeurs et chercheurs de l’ULB ; certains textes y sont accessibles en ligne (surtout en intranet).

    - Bibliothèque Royale Albert Ier : les publications électroniques ne sont accessibles qu’à la

    Bibliothèque : « Catalogues, Bibliothèque numérique » ;

  • 21

    - Bibliothèque Nationale de France : la bibliothèque numérique Gallica, accessible librement sur internet, permet de consulter en ligne et de télécharger en basse résolution la totalité ou une partie d’ouvrages, de revues etc. : www.bnf.fr/fr/collections_et_services/bibliotheques_numeriques_gallica.html

    - Europeana est une plate-forme de partage de connaissances sur les collections culturelles

    européennes. Elle rassemble les données réunies par des sites et musées nationaux et permet donc une recherche très large. Elle contient des archives et publications numérisées, de la documentation iconographique mais aussi des expositions virtuelles et des vidéos. Elle est librement accessible sur internet : www.europeana.eu.

    - Internet Archive est une bibliothèque numérique américaine qui rassemble de nombreuses

    publications digitalisées de nature variée, et notamment la revue L’Art moderne : www.archive.org.

    - Art History Resources on the Web (http://witcombe.sbc.edu/ARTHLinks.html ; choisir

    « Research Resources ») : renvoie vers des ressources très diverses ;

    - Plus généralement, sur les sciences sociales : Social Sciences Information Gateway (www.sosig.ac.uk/socialsciences).

    Trois sites particulièrement efficaces facilitent la recherche de références bibliographiques :

    • Kubikat : (réseau de bibliothèques d’art de Florence, Rome, Munich) propose un outil de recherche très performant. Il est possible d’y acquérir des copies d’articles ou de parties d’ouvrages, qui sont livrées sous forme de documents pdf : www.kubikat.org.

    • Le site Refdoc (France) propose un service du même type mais non spécialisé en histoire de l’art : www.refdoc.fr.

    • Ingentaconnect est l’équivalent américain de Kubikat ; il permet de télécharger des articles scientifiques moyennant paiement : www.ingentaconnect.com.

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    3. Constituer un corpus iconographique

    3.1. Centres et sites de documentation iconographique Photothèque de l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (Bruxelles)

    - elle recense les œuvres conservées dans les collections publiques belges : plus de 900.000 clichés en n/b et en couleurs, les plus anciens datant de la fin du XIXe siècle. La collection s’enrichit toujours et couvre tous les aspects du patrimoine artistique belge : beaux-arts (collections des institutions publiques mais aussi un fichier « collections privées »), architecture, archéologie. Elle comprend également des documents relatifs au folklore, aux traditions et à l’histoire de Belgique ;

    - les collections de la photothèque de l’IRPA sont partiellement disponibles en ligne (travail en cours) : choisir « photothèque on-line » ;

    - www.kikirpa.be. Musée du Louvre (Paris)

    - ressources très importantes : dossiers concernant les œuvres appartenant au Louvre, dossiers sur la peinture occidentale jusqu’au milieu du XIXe siècle (peintres nés avant 1819 ; pour les peintres postérieurs à cette date voir la documentation du musée d’Orsay), sur les arts décoratifs jusqu’au milieu du XIXe siècle, sur la sculpture occidentale du Moyen Âge au XIXe siècle etc. ;

    - plusieurs lieux : entre autres : Service d’étude et de documentation du Département des Peintures (Porte des Lions), Service d’étude et de documentation du Département des Arts graphiques (Porte des Lions), Service d’étude et de documentation du Département des Sculptures (Aile Rohan) ;

    - www.louvre.fr/llv/pratique/details_aide_lieux.jsp ; - le site du Louvre donne accès à diverses bases de données : Atlas, contenant les œuvres exposées

    dans le musée, l’Inventaire informatisé du Département des Arts graphiques (comprend aussi le fonds de dessins appartenant au Musée d'Orsay et conservés au Louvre) et d’autres, notamment la base Joconde (cf. infra) ;

    - http://www.louvre.fr/llv/oeuvres/bdd_oeuvre.jsp?bmLocale=fr_FR. Musée d’Orsay (Paris)

    - ressources très importantes : documentation sur les artistes ayant œuvré entre 1848 et 1914, les personnalités ayant vécu et les expositions s’étant tenues durant cette période, dossiers des œuvres appartenant au musée etc. ;

    - www.musee-orsay.fr/fr/espace-professionnels/professionnels/chercheurs/documentation.html ; - le catalogue des œuvres du musée est en ligne : www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-

    des-oeuvres/accueil.html?S. Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie (RKD), Iconografisch Bureau (La Haye)

    - ressources très importantes : documentation iconographique relative à l’art occidental du Moyen Âge à nos jours, classée par époque et par pays ;

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    - une petite partie de la documentation iconographique est disponible en ligne (« RKDimages ») ; - http://website.rkd.nl.

    Courtauld Institute of Art (Londres)

    - ressources très importantes : Witt Library : documentation iconographique relative à l’art occidental de 1200 à nos jours (tableaux, dessins, gravures) : www.courtauld.ac.uk/research/photographic/witt/ ;

    - Photographic Survey of Private Collections : photographies d’œuvres appartenant à des collections privées (Grande-Bretagne et Irlande) : www.courtauld.ac.uk/photosurvey/index.html.

    Bibliothèque Royale Albert Ier, Réserve Précieuse (cf. supra) et Cabinet des Estampes

    - catalogues en ligne sur le site de la BR. Archives de la Ville de Bruxelles (cf. supra)

    - parmi ses fonds, nombreux documents iconographiques.

    3.2. Ressources en ligne

    3.2.1 Collections de musées Outre le Louvre et le musée d’Orsay (cf. supra), de nombreux musées possèdent un catalogue en ligne. Quelques exemples : Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et Musée Magritte (Bruxelles)

    - base de données FABRITIUS ; - www.fine-arts-museum.be (choisir « Les Collections » et ensuite « Catalogue en ligne »).

    Centre Pompidou (Paris)

    - http://collection.centrepompidou.fr. Musée Guggenheim (New York)

    - www.guggenheimcollection.org/index.html. Collection database du Metropolitan Museum Collection database du British Museum

    - Toutes deux sont disponibles depuis le site des Bibliothèques de l’ULB (aller dans « Bases de données », thème Art).

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    3.2.2 Catalogues collectifs

    Musées européens : La plate-forme Europeana rassemble la documentation iconographique de nombreux musées et institutions culturelles (cf. supra). Elle est librement accessible sur internet : www.europeana.eu.

    Musées belges : La photothèque de l’IRPA recense les œuvres conservées dans les collections publiques (cf. supra).

    Musées français :

    Joconde

    - catalogue collectif des collections des musées de France : plus de 347.000 notices d’objets, dont plus de la moitié sont illustrées par une ou plusieurs images. Ces notices proviennent de plus de 270 musées différents (affectataires ou dépositaires) qui conservent des collections d’archéologie, de beaux-arts, d’arts décoratifs, d’ethnologie, d’histoire ou encore de sciences et techniques. La base Joconde est continuellement enrichie ;

    - www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/pres.htm. Agence photographique de la Réunion des Musées nationaux

    - catalogue d’images d’art en ligne : plus de 200 000 images photographiques des œuvres d’art conservées dans les musées nationaux et régionaux français, comme le Louvre, Orsay, le Centre Georges Pompidou ou le musée Picasso ; arts du monde entier ; peintures, sculptures, dessins, arts décoratifs ;

    - www.photo.rmn.fr.

    Arcade - cette base rassemble les informations contenues dans les dossiers d’œuvres achetées,

    commandées ou gérées par l’Etat français. Elle aide à retracer l’histoire d’une œuvre ; - www.culture.gouv.fr/documentation/arcade/pres.htm

    3.2.3 Banques d’images : Le site de la Bibliothèque Royale propose une importante sélection de liens vers des banques d’images (« Catalogues, Bibliothèque numérique, CD-ROM / Sites Web », choisir « Banques d’images » dans « Type de ressources »). Certaines ne sont accessibles que depuis les terminaux de la bibliothèque.

  • 25

    4. Réaliser le travail écrit

    4.1. Consignes de présentation Le travail écrit doit être dactylographié et relié (spirale, à la colle…).

    Il ne dépassera pas le nombre de pages imposé. Sont exclues de ce nombre : la feuille de garde, la table des matières, la bibliographie ainsi que les différentes annexes.

    Nombre de signes par page : 2000 signes, notes de bas de pages non comprises.

    Afin de faciliter la lecture une police de caractère 12 ainsi qu’un interligne 1,5 sont demandés. Une police de caractère 10 sera utilisée pour l’appareil critique, ainsi qu’un interligne simple.

    Le travail est paginé en chiffres arabes.

    Il est évident que l’orthographe, la syntaxe et les règles grammaticales seront prises en compte lors de la cotation.

    L’étudiant conservera une copie de son travail. En effet, le travail remis au professeur ne sera en aucun cas rendu à l’étudiant.

    4.2. La page de garde Pour tous les travaux (tant en BA qu’en maîtrise, à l’exception du mémoire pour lequel des consignes précises sont fournies dans le mémento de la faculté), la feuille de garde se présentera comme suit : 1° Dans le coin supérieur gauche : 1ère ligne : NOM, prénom de l’étudiant 2ème ligne : section 3ème ligne : sous-section 4ème ligne : année d’inscription (et non l’année académique). Ex : BA 2 2° Au centre : 1ère ligne : Intitulé du cours 2ème ligne : Intitulé du séminaire 3ème ligne : coordonnées du titulaire 4ème ligne : Titre du travail et sous-titre

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    3° Dans le coin inférieur droit : 1ère ligne : intitulé de l’université : Université Libre de Bruxelles 2ème ligne : intitulé de la faculté : Faculté de Philosophie et Lettres 3ème ligne : année académique : 2010-2011 4ème ligne : quadrimestre et session

    4.3. La table des matières La table des matières reprend les intitulés des différentes parties qui constituent le travail, à l’exception de la page de garde. La pagination de chacune des parties est précisée. Ex. : Introduction p.1 1. … p.x 2. … p.x 3. … p.x Conclusion p.x I. Bibliographie p.11 II. Liste des descriptions matérielles p.16 III. Illustrations p.19 IV. Annexes p.30

    4.4. Le texte suivi Le texte suivi ne consiste pas en une superposition de citations ou de phrases séparées par des tirets. Il peut néanmoins comprendre des citations extraites des différentes lectures réalisées au cours des recherches (cf. infra point 5.2). Un texte de quelques pages, tel qu’un article scientifique, sera composé d’une introduction, d’un corps de texte et d’une conclusion. Le texte est composé de paragraphes de taille relativement constante. Les paragraphes très courts, de deux ou trois lignes, sont à éviter.

  • 27

    4.5. Règles d’orthographe pour la rédaction des titres Trois difficultés : la majuscule, l’accord du verbe, la contraction de l’article.

    4.5.1 Les titres d’ouvrages et d’œuvres d’art en français

    • La majuscule

    En règle générale, on mettra une majuscule au premier nom s’il est précédé d’une forme simple d’un article défini (le, la, les), pas s’il est précédé d’une forme contractée d’un article défini (du, au, aux), d’un article indéfini (un, une, des), d’un partitif (du, de la, de l’) ou d’un déterminant quel qu’il soit. Ex. : La Mélancolie Une vie ordinaire Nos auteurs dramatiques

    Les adjectifs : - si le nom précède l’adjectif, ce dernier ne prend pas de majuscule ; - si l’adjectif précède le nom, il prend une majuscule.

    Ex. : L’Oiseau bleu et non L’Oiseau Bleu

    Ex. : La Belle Ferronnière et non La belle Ferronnière

    Titre avec conjonction de coordination :

    Il y a deux cas possibles, « et » / « ou », qui présentent plusieurs possibilités : - si le titre comprend deux noms coordonnés par « et », on ne met la majuscule qu’au premier nom ;

    Ex. : Servitude et grandeur militaires Attention : si le titre se compose de deux parties dont la deuxième est suivie par un adjectif qui ne se rapporte qu’à elle, alors la majuscule est obligatoire au deuxième nom. Ex. : Musique et Vie intérieure Si le titre se compose de deux noms personnifiés coordonnés par « et », on met une majuscule aux deux noms. Ex. : Le Renard et le Corbeau Ex. : Le Rouge et le Noir

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    - si le titre comprend des noms coordonnés par « ou », on les considère comme deux titres distincts prenant respectivement une majuscule. Ex. : Élise ou la Vraie vie Ex. : Le Défi ou l’Audace récompensée

    Cas particuliers : - titre conçu comme une proposition (phrase ou fragment de phrase) : il n’y a pas de majuscule sauf au

    premier mot ; Ex. : À la recherche du temps perdu Les dieux ont soif

    - les livres sacrés prennent une majuscule, sauf quand il s’agit d’un exemplaire matériel et non de

    l’œuvre. Ex. : La Bible n’est pas mon livre de chevet. mais : J’étudie l’enluminure d’une bible du XIVe siècle.

    • L’accord du verbe avec le titre

    - si le titre est formé d’un ou plusieurs noms communs précédés d’un article, l’accord se fait avec le

    nom ; Ex. : Les Épaves ont été publiées en 1866.

    - si le titre est formé d’un ou plusieurs noms communs NON précédés d’un article, verbe et adjectif sont mis au singulier ; Ex. : Serres chaudes a été publié en 1889.

    - si le titre est formé de noms communs coordonnées par « et » ou par « ou », l’accord se fait avec le

    premier nom ; Ex. : La Répétition ou l’Amour puni a été représentée au théâtre.

    - si le titre est formé par une proposition, l’accord se fait avec le sujet de cette proposition ; Ex. : Les dieux ont soif ont été publiés en 1912.

    - si le titre est un nom de personne, il y a accord.

    Ex. : Antigone a été représentée. Rem. : si le nom propre est féminin, mais n’est pas un nom de personne, on ne fait pas l’accord. Ex. : J’ai lu Venise qui est très intéressant.

    • La contraction de l’article

    - dans une phrase, l’article ne doit pas être détaché du nom s’il fait partie du titre ;

    Ex. : Je l’ai lu dans le Monde.

  • 29

    et non : Je l’ai lu dans le Monde. - il est d’usage de faire la contraction de l’article quand le titre comprend un nom ;

    Ex. : Le chapitre trois des Misérables […] et non : Le chapitre trois de Les Misérables […]. Ex. : Le procès des Fleurs du mal ; La première scène du Bourgeois gentilhomme ; Il a consacré un article au Bourgeois gentilhomme. La contraction se fait avec « au », « du » et « des ».

    - il est d’usage de faire la contraction de l’article quand le titre contient les conjonctions « et » ou bien « ou ». Une règle générale : déformer le moins possible le titre ; Ex. : L’auteur du Rouge et le Noir plutôt que : L’auteur du Rouge et du Noir et plutôt que : L’auteur du Rouge et Noir

    - il est d’usage de faire la contraction si le titre contient un verbe. Ex. : Jordaens est le peintre du Roi qui boit et non : Jordaens est le peintre de Le Roi qui boit

    4.5.2 Les titres d’ouvrages et d’œuvres d’art en anglais

    En anglais, les substantifs, adjectifs, verbes et pronoms prennent toujours une majuscule ; si le titre commence par un article, celui-ci prend une majuscule également. Ex : Classic Essays on Photography Things You Should Know The Tale of the 1002nd Night Si cela est jugé opportun, on fera suivre le titre d’une œuvre en langue étrangère par une traduction entre crochets.

    4.6. La liste des descriptions matérielles La liste des descriptions matérielles reprend les informations techniques sur les œuvres citées ou analysées dans le cadre du travail ; elle se place sur une feuille distincte, avant le corpus d’illustrations, qui reprend lui les reproductions des œuvres. Il ne s’agit pas d’une table des illustrations : seules les œuvres y sont reprises.

    - (fig. …) - Prénom de l’artiste - NOM de l’artiste [ou NOM D’EMPRUNT]

  • 30

    - (date de naissance – date de mort) [ou dans le cas d’un artiste vivant :] (°date de naissance),

    - Titre de l’œuvre [dans la langue d’origine ; avec éventuellement indication des autres titres usités ; et suivi d’une traduction si cela est jugé opportun].

    - Année d’exécution [lorsqu’elle n’est pas certifiée : entre [] ; lorsqu’elle n’est pas attestée avec précision : précédée de « ca. » (circa : environ)],

    - Technique [ex. : huile sur toile, crayon sur papier,…], - Dimensions [œuvres en deux dimensions : Hxl cm ; œuvres en trois dimensions : HxlxP

    cm], - Signature et autre(s) inscription(s) [ex. : « signé et daté en bas à droite », « non signé »,

    « non daté » ; le cas échéant, la formule est suivie de deux points puis retranscription de l’annotation, entre guillemets].

    - (Lieu de conservation : nom de la ville [en français] et intitulé de l’institution [dans la langue d’origine]).

    Ex. : (fig. 1) Gerhard RICHTER (°1932), Schädel [Crâne]. 1983, huile sur toile, 80x60 cm, non signé, non daté. (Rochechouart, musée départemental d’Art contemporain).

    Le « (fig. 1) » renvoie au texte. Lorsque dans le texte vous citez une œuvre (titre de l’œuvre en italiques dans le texte), vous indiquez après celle-ci (et non pas en note de bas de page) entre parenthèses : « (fig. 1) » pour la première œuvre, « (fig. 2) » pour la deuxième,… Cela permettra au lecteur de se reporter à la liste des descriptions matérielles ainsi qu’aux illustrations reprises en fin de travail.

    Ex. : C’est à cette époque que Richter peint Schädel (fig. 1). Cette œuvre […] Cas particulier : Les installations : Etant donné la nature de ce type d’œuvres, il est parfois difficile d’en trouver les dimensions ainsi que de les dater et d’en donner le lieu de conservation. Il est conseillé, en fonction des informations disponibles, de donner soit une date de création et la collection dans laquelle l’installation est entrée, soit un lieu et une date où elle a été installée (correspondant à la photographie donnée dans le corpus d’illustrations).

    - (fig. …) - Prénom de l’artiste - NOM de l’artiste [ou NOM D’EMPRUNT] - (date de naissance – date de mort) [ou dans le cas d’un artiste vivant :] (°date de

    naissance), - Titre de l’œuvre [dans la langue d’origine ; avec éventuellement indication des autres

    titres usités ; et suivi d’une traduction si cela est jugé opportun]. - Année d’exécution [si disponible ; lorsqu’elle n’est pas certifiée : entre [ ] ; lorsqu’elle

    n’est pas attestée avec précision : précédée de « ca. » (circa : environ)],

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    - Matériaux et/ou composantes de l’œuvre, - Dimensions [HxlxP cm, si elles sont disponibles]. - (Lieu et dates de l’installation correspondant à la photographie donnée en illustration :

    nom de la ville [en français], intitulé de l’institution ou autre lieu [dans la langue d’origine], dates [et/ou] Lieu de conservation : nom de la ville [en français] et intitulé de l’institution [dans la langue d’origine]).

    Ex. : (fig. 9) Sol LEWITT (1928-2007), 122 Variations of Incomplete Open Cubes. 1974, 122 sculptures de bois peint en blanc sur une plate-forme et 131 « photographies/dessins », sculptures : 20,3x20,3x20,3 cm et dessins : 36x66 cm. (Londres, collection Saatchi). ou (fig. 10) Filip FRANCIS (°1944), Motorisch mentaal werk [Œuvre mentale motrice]. Huile sur plastique, 300x1200 cm. (Installation à l’exposition Occupations, Bruxelles, Quai du Commerce 48, 15 – 28 juin 1980).

    4.7. Les illustrations Les documents (photographies, archives etc.) joints au travail écrit sont rassemblés dans deux corpus placés à la fin du travail : les illustrations et les annexes. Le corpus d’illustrations regroupe les reproductions d’œuvres d’art ; il se place après la liste des descriptions matérielles. Le corpus d’annexes reprend les autres documents : photographies d’une exposition, lettre, texte d’un artiste, archive etc. Toutes les œuvres citées et/ou analysées dans le cadre du travail écrit doivent être illustrées. Dans la mesure du possible on donnera une reproduction par feuille, c’est-à-dire une figure par planche. Sous chaque œuvre est mentionnée la légende de celle-ci. Cette légende, bien qu’elle reprenne certaines informations de la description matérielle, n’est pas totalement identique à celle-ci.

    - (fig. …) - Prénom de l’artiste - Nom de l’artiste [ou Nom d’emprunt], - (date de naissance – date de mort) [ou dans le cas d’un artiste vivant :] (°date de

    naissance), - Titre de l’œuvre [dans la langue d’origine ; avec éventuellement indication des autres

    titres usités ; et suivi d’une traduction si nécessaire]. - Année d’exécution [lorsqu’elle n’est pas certifiée : entre [ ] ; lorsqu’elle n’est pas

    attestée avec précision : précédée de « ca. » (circa : environ)], - Technique [ex. : huile sur toile, crayon sur papier,…]. - (Nom de la ville [en français] où est conservée l’œuvre, intitulé de l’institution [dans la

    langue d’origine]).

  • 32

    - (Copyright [de l’auteur du cliché et du propriétaire de l’œuvre]) ou référence de l’ouvrage dont est tirée l’illustration.

    Ex. : (fig. 1) Gerhard Richter (°1932), Schädel [Crâne]. 1983, huile sur toile. (Rochechouart, musée départemental d’Art contemporain). Reproduction extraite de : C’est la vie ! Vanités – De Pompéï à Damien Hirst, Paris, Musée Maillol, 3 février – 28 juin 2010, p.184. Cas particulier : Les installations :

    - (fig. …) - Prénom de l’artiste - NOM de l’artiste [ou NOM D’EMPRUNT] - (date de naissance – date de mort) [ou dans le cas d’un artiste vivant :] (°date de

    naissance), - Titre de l’œuvre [dans la langue d’origine ; avec éventuellement indication des autres

    titres usités ; et suivi d’une traduction si cela est jugé opportun]. - Année d’exécution [si disponible ; lorsqu’elle n’est pas certifiée : entre [ ] ; lorsqu’elle

    n’est pas attestée avec précision : précédée de « ca. » (circa : environ)], - Matériaux et/ou composantes de l’œuvre. - (Lieu et dates de l’installation correspondant à la photographie donnée en illustration :

    nom de la ville [en français], intitulé de l’institution ou autre lieu [dans la langue d’origine], dates [et/ou] Lieu de conservation : nom de la ville [en français] et intitulé de l’institution [dans la langue d’origine]).

    - (Copyright) ou référence de l’ouvrage dont est tirée l’illustration.

    Ex. : (fig. 9) Sol LEWITT (1928-2007), 122 Variations of Incomplete Open Cubes. 1974, 122 sculptures de bois peint en blanc sur une plate-forme et 131 « photographies/dessins ». (Londres, collection Saatchi). Reproduction extraite de : Rosalind KRAUSS, L’Originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, trad. par Jean-Pierre Criqui, Paris, Macula, 1993, p.343. ou (fig. 10) Filip FRANCIS (°1944), Motorisch mentaal werk [Œuvre mentale motrice]. Huile sur plastique. (Installation à l’exposition Occupations, Bruxelles, Quai du Commerce 48, 15 – 28 juin 1980). Reproduction extraite de : Karel J. GEIRLANDT (dir.), L’Art en Belgique depuis 1945, 2e éd., Anvers, Fonds Mercator, 2001, p.425.

  • 33

    4.8. Les annexes Les annexes reprennent tous les éléments qui ne font pas partie de l’iconographie liée au travail, mais qui néanmoins présentent un intérêt pour la compréhension de celui-ci. Exemples : lettres, cartes, extraits d’articles de journaux, photographies d’une exposition, d’une performance etc. (sauf si le travail a pour sujet un photographe, dans ce cas, les diverses photographies liées à cette étude se retrouveront dans le corpus d’œuvres). Pour l’ensemble des travaux, excepté le mémoire, les annexes se trouveront à la suite de l’iconographie. En ce qui concerne le mémoire, si les annexes ne font pas plus de 10 ou 20 pages, elles termineront le travail. Dans le cas où celles-ci seraient plus nombreuses, elles feront l’objet d’un volume séparé qui sera présenté de la même façon que la partie principale du mémoire, mais la mention « Annexes » sera ajoutée (couverture et feuille de garde). En général, dans ce cas, la liste des descriptions matérielles ainsi que les illustrations se retrouveront dans ce volume. Comme pour les illustrations, le renvoi à l’annexe se fait dans le texte, et pas en note de bas de page. La numérotation des annexes se fait selon l’ordre de leur mention dans le texte : ne pas renvoyer à l’annexe 3 avant l’annexe 1. Les annexes devront être numérotées clairement : « Annexe 1 », « Annexe 2 »,… De plus chacune portera un titre et/ou sera commentée par une légende reprenant les éléments permettant de l’identifier clairement ainsi que la source dont elle provient.

    4.9. Transcription d’une archive Construire une réflexion sur un ensemble d’archives nourrit le caractère scientifique du propos. Le recours à un fonds d’archives est un surcroît d’intérêt pour le lecteur : une étude devient ainsi un outil de recherche par la richesse et l’originalité de sa base documentaire. Ceci appelle deux remarques. D’une part, il est évident qu’une sélection des documents les plus significatifs doit être faite en amont de la constitution d’un portefeuille d’archives complétant une étude. D’autre part, il sied de transcrire ces archives. Une lettre, un journal, un manuscrit, un cahier de brouillon ne peuvent être intégrés au travail que par le biais d’une transcription. Les conventions pour la transcription et l’édition d’archives varient beaucoup. Certaines lignes de conduite générales sont données ci-après. Pour davantage d’informations, se reporter aux travaux suivants : AUSTIN (Lloyd James), « Les Éditions de correspondances : Mallarmé », in AUSTIN (Lloyd James), Essais sur Mallarmé, édité par Malcolm Bowie, Manchester – New York, Manchester University Press, 1995, pp.272-280. ID., « La Correspondance de Stéphane Mallarmé. Principes et problèmes d’une première édition », in AUSTIN (Lloyd James), Essais sur Mallarmé, édité par Malcolm Bowie, Manchester – New York, Manchester University Press, 1995, pp.254-271.

  • 34

    BESSIRE (François), LECLERC (Yvan) (éds), « Éditer les correspondances », actes du colloque organisé à Rouen au Centre d’Étude et de Recherche Éditer/Interpréter de l’Université de Rouen les 22 et 23 mars 2007, Épistolaire. Revue de l'A.I.R.E., n°33, Paris, 2007.

    Quelques très bonnes éditions de correspondance : DEBUSSY (Claude), Correspondance : 1872-1918, édition établie par François Lesure et Denis Herlin et annotée par François Lesure, Denis Herlin et Georges Liébert, Paris, Gallimard, 2005. PROUST (Marcel), Correspondance, texte établi, présenté et annoté par Philip Kolb, 21 vol., Paris, Plon, 1970-1993. VAN GOGH (Vincent), Les Lettres, édition critique complète illustrée sous la direction de Leo Jansen, Hans Luijten et Nienke Bakker, 6 vol., Arles, Actes Sud ; Bruxelles, Fonds Mercator, 2009. La présentation d’une archive se fait en trois parties.

    1. La fiche descriptive Elle précède la transcription et comprend les informations suivantes :

    • le lieu de conservation et le numéro d'inventaire de l'archive ; • le nom de l'auteur du texte : préciser s'il s'agit d'un document autographe ou rédigé par une

    autre main (avec éventuellement une signature autographe) ; • le nom du destinataire éventuel (dans le cas d'une lettre par exemple) ; • les matériaux et le support : couleur de l'encre, type et couleur du papier [par exemple : encre

    noire sur papier vergé blanc] ; description du filigrane ou de l'en-tête éventuel ; description d'une éventuelle spécificité du support [par exemple, une carte postale, ou un papier à lettres de circonstance (deuil,…)] ; enfin préciser le caractère manuscrit et/ou imprimé du texte ;

    • les dimensions (Hxl), en centimètres ; • le nombre de feuilles, le nombre de pages (différent du nombre de feuilles si par exemple

    l'auteur écrit au verso du papier) ainsi que le nombre de plis pour chaque feuille ; • la description des annotations ajoutées au texte initial, qu'elles soient faites par l'auteur lui-

    même ou par une main postérieure (apostilles) ; • la description des éventuelles illustrations ; • la description de l'état du document : taches, déchirures etc. ; • l'indication de la présence ou non d'une signature et d'une date [les retranscrire entre

    guillemets, par exemple : signé « Mary X Cassatt », daté « 4 décembre 1886 »] ; à défaut, faire éventuellement une proposition ;

    • l'indication, le cas échéant, de la présence d'une pièce jointe [par exemple, l'enveloppe accompagnant une lettre] ;

    • d'éventuels commentaires libres [par exemple pour signaler un changement d'encre].

  • 35

    2. La copie de l’archive

    Dans la mesure du possible, il est préférable de joindre à la suite de la description une copie de l'archive concernée.

    3. La transcription

    Elle est constituée du texte de l'archive retranscrit, accompagné d'un appareil de notes numériques et alphabétiques. Le texte de l’archive A l’heure actuelle on transcrit l’archive en intervenant aussi peu que possible. C’est pourquoi on reste fidèle aux sauts de lignes, à la ponctuation, aux majuscules et à l'orthographe du document original. Quelques conventions à respecter :

    - résoudre les abréviations par l’usage de crochets. Exemple : l’abréviation Cen dans l’archive devient dans la retranscription : C[itoy]en ou C[itoy]en ; s'il n'est pas possible de résoudre l'abréviation dans le texte, le faire via un appel de note numérique ;

    - un mot souligné une fois par l’auteur est retranscrit en italiques ; - un mot souligné deux fois par l’auteur est retranscrit en gras ; - un mot souligné trois fois par l’auteur : le soulignage n’est pas considéré dans ce cas comme une

    convention, mais comme une marque d’humeur qu’il faut signaler par un appel de note alphabétique : « Mot souligné trois fois » ;

    - placer entre [ ] les éléments ajoutés par le transcripteur dans le texte ; - placer entre < > les variantes ajoutées par l’auteur, ou par un tiers (sauf le transcripteur), dans

    l’interligne ; les accompagner d'une note alphabétique indiquant qu'il s'agit d'une variante, ou d'une correction, et qui en est l'auteur ;

    - placer entre < > les mots illisibles et indiquer leur nombre : texte suite du texte ; proposer éventuellement une lecture au moyen d'un appel de note alphabétique ;

    - marquer les changements de page par l'insertion de « [r° 1] » (recto 1), « [v° 1] » (verso 1), « [r° 2] », etc.

    Les notes numériques

    Elles sont utilisées pour donner des informations sur le contenu de l'archive : préciser l'identité de telle personne citée, une date, etc.

  • 36

    Les notes alphabétiques En lettres minuscules, elles sont employées pour marquer les changements d’outils (encre, crayon noir, crayon de couleur…), de même que toute spécificité matérielle (mot raturé, triple soulignage, collage…). Elles précisent également la signification des « < > » et des « [ ] ». Elles se placent en bas de page, après les notes numériques. En cas de problème d'insertion de ce deuxième type de notes, utiliser les exposants au lieu des appels de notes alphabétiques. Exemple (il s'agit d'un document fictif) : (p.1, fiche descriptive)

    Annexe 1 Archives et Musée de la Littérature (Bruxelles), n° inv. ML 5044/88 Lettre autographe de Paul Bourgoignie à Christian Dotremont Encre bleue sur papier ligné blanc, manuscrit, avec en-tête imprimé : « LE SURREALISME-REVOLUTIONNAIRE » 22x15 cm Une feuille, deux pages, deux plis Les mots « à rendre à Christian » ont été ajoutés par une main inconnue (Marcel Havrenne ?) Mauvais état, une déchirure dans le coin inférieur gauche et une tache d'eau importante au centre Signé « Paul », daté « Bruxelles, 4 déc[embre] 1948 » Enveloppe avec cachet daté « 05-12-1948 » (p.2, copie de la lettre)

  • 37

    (p.3, transcription) [r° 1] Bruxelles, 4 déc[embre] 1948 Cher Christian, J'ai reçu ton compte-rendu enthousiaste de l'exposition1. Je le passerai ª aux autres2. J'espère te voir mercredi3. Paul 1 Il s'agit de l'exposition du groupe danois rassemblé autour de la revue Høst, qui organise chaque année une exposition à Copenhague. Christian Dotremont est allé la visiter et se trouve toujours au Danemark au moment où Paul Bourgoignie lui écrit. 2 Il désigne probablement ainsi Marcel Havrenne (1912-1957) et Joseph Noiret (°1927), les seuls autres membres du surréalisme-révolutionnaire à être entrés dans Cobra. 3 Après la fondation de Cobra, les réunions du surréalisme-révolutionnaire se poursuivent durant quelques mois ; elles ont traditionnellement lieu le mercredi, dans un café ou chez Christian Dotremont. ª Mots rendus illisibles par une tache d'eau.

  • 38

    5. L’appareil critique Pour toute information complémentaire relative à l’appareil critique d’un travail scientifique, le lecteur se reportera utilement à l’ouvrage suivant : LENOBLE-PINSON (Michèle), La rédaction scientifique. Conception, rédaction, présentation, signalétique, Bruxelles, De Boeck Université (coll. « Méthodes en sciences humaines »), 1996.

    5.1. La note de bas de page Tout travail scientifique doit être étayé par un appareil critique composé de notes. Il peut s’agir de notes de bas de page ou de notes de fin. Pour les travaux exigés dans le cadre des cours dispensés par MM. Draguet et Laoureux, les notes de bas de page seront privilégiées. Il existe trois types de notes : les notes de renvoi, les notes de contenu et les notes de référence. 1° La note de renvoi : celle-ci renvoie le lecteur à une ou plusieurs références permettant d’approfondir l’aspect du sujet traité partiellement dans le texte.

    Ex. : 1 Pour plus d’informations concernant cette période de la création artistique belge, voir : Karel J. GEIRLANDT (dir.), L’Art en Belgique depuis 1945, 2e éd., Anvers, Fonds Mercator, 2001.

    Ex. : 1 Ce retour de la Vanité et le thème de la mort en général dans l’art contemporain sont abordés dans l’article de Loïc MALLE, « “This is the end” », in C’est la vie ! Vanités – De Pompéï à Damien Hirst, Paris, Musée Maillol, 3 février – 28 juin 2010, pp.148-163.

    2° La note de référence : celle-ci permet d’identifier la source d’où l’on tire une citation ou une information. La page (de l’ouvrage, de l’article etc.) dont est extraite l’information ou la citation doit être indiquée.

    Ex. : 1 Jean CLAIR, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art, Paris, Gallimard (coll. « Art et artistes »), 2000, p.149.

    3° La note de contenu : celle-ci situe, explique ou définit un thème, un terme, un passage historique, un personnage, un événement, un mouvement,… abordé dans le travail mais qui, étant annexe ou secondaire par rapport au sujet de celui-ci, ne nécessite pas que l’on s’y attarde dans le corps du texte.

  • 39

    Ex. : 1 Il est à noter qu’à cette époque, René Magritte et Paul Nougé ne fréquentent déjà plus André

    Breton, avec qui ils s’étaient disputés quelques années plus tôt. À ce sujet, voir l’ouvrage de

    Olivier SMOLDERS, Paul Nougé. Écriture et caractère. À l’école de la ruse, Bruxelles, Labor

    (coll. « Archives du futur »), 1995.

    5.2. La numérotation des notes La numérotation des notes peut se faire de trois façons : page par page, chapitre par chapitre (en recommençant au numéro un à chaque page ou à chaque chapitre) ou en continu (la numérotation court du début à la fin du travail). Cette troisième solution est celle qui doit être adoptée pour la réalisation des travaux exigés pour les cours dispensés par MM. Draguet et Laoureux. Les notes numérotées en continu par chapitre sont habituellement regroupées à la fin du chapitre ou à la fin du texte. Les notes numérotées en continu sur l’ensemble du travail peuvent être des notes infrapaginales (notes fournies en bas de page, page par page) ou des notes de fin (notes regroupées à la fin du travail). Les notes figurant dans les travaux exigés pour ces cours seront des notes infrapaginales. Par ailleurs, il convient d’éviter de faire se suivre deux appels de note ; il s’agit soit d’espacer les appels de note, soit de regrouper les informations dans la même note.

    5.3. Conventions et abréviations Les références bibliographiques données dans les notes sont rédigées comme les références données dans la bibliographie du travail (voir ci-dessous), à deux exceptions près : 1) Le prénom (en entier ou en abrégé) de l’auteur précède le nom. Si le prénom est abrégé, il l’est aussi dans la bibliographie. 2) Les pages concernées par la note sont précisément mentionnées en fin de référence. Des abréviations sont utilisées dans les notes en bas de pages : Les abréviations sont utilisées lorsqu’une même source est citée endéans les cinq pages. op. cit. : utilisé lorsque l’on se réfère, pour un auteur, au dernier ouvrage utilisé. On note le prénom et le nom (en petites capitales), suivi de op. cit. suivi de la page.

    Ex. : 1 Ernst H. GOMBRICH, Art & Illusion. A Study in the Psychology of Pictorial Representation, 6e éd., Londres, Phaidon, 2002, p.108. 2 Michael PEPPIATT, Francis Bacon. Anatomy of an Enigma, New York, Farrar, Straus and Giroux, 1997, p.85. 3 Ernst H. GOMBRICH, op. cit., p. 75.

  • 40

    Ibidem (ou Ibid.) : lorsque deux références consécutives sont identiques à l’exception de la page citée. On note Ibid. suivi de la page.

    Ex. : 1 Jean CLAIR, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art, Paris, Gallimard (coll. « Art et artistes »), 2000, p.149. 2 Ibid., p.75.

    Loc. cit. : utilisé lorsque deux références consécutives sont parfaitement identiques.

    Ex. : 1 Michael PEPPIATT, Francis Bacon. Anatomy of an Enigma, New York, Farrar, Straus and Giroux, 1997, p.85. 2 Loc. cit.

    ID. (ou IDEM) : si c’est le même auteur (masculin) dans deux références consécutives, mais pas le même ouvrage. En cas d’auteur féminin, utiliser « EAD. » (EADEM).

    Ex. : 1 Jean CLAIR, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art, Paris, Gallimard (coll. « Art et artistes »), 2000, p.149. 2 ID., Autoportrait au visage absent. Écrits sur l’art, 1981-2007, Paris, Gallimard, 2008, p.26.

    S’il s’agit d’une citation puisée dans le même ouvrage mais placée à plus de cinq pages d’intervalles, ou s’il s’agit d’un autre ouvrage du même auteur qui a déjà été cité auparavant, ne pas répéter toute la référence mais utiliser « (…) » ou « op. cit. » après le titre et avant le numéro de page. Il est important de conserver la même convention tout au long du travail.

    Ex. : 1 Jean CLAIR, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art, Paris, Gallimard (coll. « Art et artistes »), 2000, p.149. 2 ID., Autoportrait au visage absent. Écrits sur l’art, 1981-2007, Paris, Gallimard, 2008, p.26. 3 Philippe SERS, Duchamp confisqué, Marcel retrouvé, Paris, Hazan (coll. « L’art en travers »), 2009, p.71. 4 Jean CLAIR, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art (…), p.76. OU 4 Jean CLAIR, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art, op. cit., p.76.

    Les abréviations peuvent bien entendu être utilisées l’une à la suite de l’autre.

  • 41

    Ex. (si nous reprenons les notes ci-dessus) : 1 Ernst H. GOMBRICH, Art & Illusion. A Study in the Psychology of Pictorial Representation, 6e éd., Londres, Phaidon, 2002, p.108. 2 Michael PEPPIATT, Francis Bacon. Anatomy of an Enigma, New York, Farrar, Straus and Giroux, 1997, p.85. 3 Ernst H. GOMBRICH, op. cit., p.75. 4 Ibid., p.76. 5 Karel J. GEIRLANDT (dir.), L’Art en Belgique depuis 1945, 2e éd., Anvers, Fonds Mercator, 2001, p.83. 6 Loc. cit. 7 Ibid., p.103.

    5.4. La citation

    Tout texte scientifique comprend des citations. Elles sont placées entre guillemets (dits guillemets français : « … »). Il faut accorder une importance particulière à la retranscription : les citations doivent être textuelles. On ne peut pas transformer le texte cité. En cas d’erreur ou de faute d’orthographe dans la citation, insérer « [sic] » après la faute afin de montrer qu’elle provient de la source originale. Il est impératif d’indiquer l’origine d’une citation. La référence de la source dont est extraite la citation peut être fournie dans le corps du texte ou en note. Dans le cadre des travaux personnels, on choisira la seconde possibilité. Un appel de note sera donc placé après les guillemets signalant la fin de la citation. La référence de la source sera donnée dans la note.

    Ex. : Duchamp s’exprime clairement à ce sujet : « Je considère la peinture comme un moyen d’expression, et non comme un but. Un moyen d’expression entre bien d’autres et non pas un but destiné à remplir toute une vie. »1

    Dans la mesure du possible on tâchera de ne pas couper une citation. Néanmoins, lorsque c’est nécessaire, il est possible de supprimer une partie de celle-ci. Dans ce cas, la partie supprimée sera remplacée par des crochets : […]. Il est toutefois impératif que cette suppression ne change aucunement le sens de la citation.

    Ex. : « D’ailleurs, […] c’est le côté intellectuel des choses qui m’intéresse, bien que je n’aime pas le terme d’“intellect” trop sec, trop dénué d’expression. »2

    1 Entretien filmé avec James Johnson Sweeney, dont le texte est reproduit dans Marcel DUCHAMP, Duchamp du signe. Écrits, réunis et présentés par Michel Sanouillet, nouv. éd. rev. et augm., Paris, Flammarion, 1994, p.183. 2 Ibid., p.185.

  • 42

    Lorsque la citation elle-même comporte un ou plusieurs mots entre guillemets, on emploiera les guillemets dits « anglais », c’est-à-dire une paire d’apostrophes : “…” ou ʺ″…ʺ″.

    Ex. : « Je dus prendre de graves décisions. La plus dure fut de me dire : “Marcel, plus de peinture, cherche du travail.” Et je me mis à la recherche d’un emploi afin d’être à même de peindre pour moi. »3

    Il est également possible d’éclaircir ou de modifier une citation (en ajoutant une remarque personnelle) afin de faciliter la compréhension de celle-ci. Cela peut être fait pour des raisons syntaxiques, mais également afin de faciliter la compréhension du sens général de la citation. Cela se fera également entre crochets : [ ]. Exemple : la citation est une phrase qui, sortie de son contexte, perdrait son sens car sa syntaxe ne serait plus valable. Il est dans ce cas permis d’ajouter ou de modifier le terme nécessaire afin que la phrase ait un sens :

    Duchamp dit que « c’est le côté intellectuel des choses qui [l]’intéresse »4. Autre exemple : même si la syntaxe est restée correcte, la citation doit être complétée afin d’être rendue compréhensible – ici afin que l’on sache de quel artiste il est question :

    « la vision d’harmonie entre l’homme et la nature, entre l’homme et le cosmos prégnante dans toute [l’] œuvre [de Raoul Ubac] trouve aussi écho chez Otto Freundlich et ses amis allemands »5.

    Quand la citation commence par le début d’une phrase