conso brÈves le belge préfère de plus...de notre production est destinée à notre pays. 28% de...
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Le Français boit de plus en plus debières spéciales, c’est ce qui ressortd’une enquête de nos confrères dujournal le Parisien. La consomma-tion est en hausse : 2,35 milliardsde litres de bières en 2018 pour2,15 milliards, une année plus tôt,soit une augmentation de 9,3 %.Attention, on parle de bières spé-ciales, artisanales. En magasin, leshausses ont augmenté de plus de
5 % également. En France, fin2018, on comptait 1.600 brasseriessoit 500 de plus qu’en 2017.Et chez nous ? Même phénomène :on boit moins mais on boit
« mieux ». Entendez, il y a une pro-gression des bières spéciales au dé-triment de la pils. « La consomma-tion du Belge diminue, c’est unfait. En 1980, elle était de 120 litrespar habitant pour 72 litres par ha-bitant aujourd’hui », nous dit Fa-brice Bordon, Brand Ambassador
pour les bières et les fromages deChimay. Qui consomme ? « Nousexportons dans 75 pays mais 50 %de notre production est destinée ànotre pays. 28 % de la productionest à destination de la France. Avecun nouveau phénomène, on se dé-veloppe aujourd’hui, dans le sudet plus uniquement sur le nord ouParis. Oui, le Français aime notrebière partout », poursuit M. Bor-don. Les 22 autres pour cent de la
production de Chimay sont répar-tis sur 73 autres marchés avec entête les USA et l’Italie.
DU LOCALAutre spécialiste, Michaël Verme-ren, professeur au CEFOR de Bièro-logie (c’est le nouveau terme à lamode et ses cours affichent déjàcomplet pour toute l’année)confirme : le Belge va délaisser lapils pour quelque chose de plusparticulier. « C’est une évolution :on boit moins au bistrot notam-ment parce qu’il y a davantage decontrôles, peut-être aussi pour cer-tains, pour leur santé. On note aus-si que les cafetiers ne sont plusobligés de vendre uniquement unelicence. Eux aussi n’hésitent pas àproposer de la bière de petits bras-
seurs. Et à ce niveau-là, ça explose.On estime que l’on est passé, enmoins de 5 ans, de 120 brasseries à300 aujourd’hui. »Et comme pour l’alimentation, onprivilégie de plus en plus le pro-duit local, du terroir. « Même au ni-veau des jeunes, la consommationchange. Il va apprécier une bièrespéciale, fruitée parfois. Bref, 2 à 3bonnes bières plutôt qu’une di-zaine de pils. »Même constat dans les grandessurfaces, les rayons bièresprennent toujours plus d’am-pleur. C’est le cas notammentchez Cora. Avec également desdifférences selon la région, unefois encore pour privilégier lesbières locales.-
MURIEL SPARMONT
Michaël est un amateur de bonnes bières belges. Ses cours de « bièrologie » sont complets ! © Vincent Lorent
ÀChimay, on exportedans 75 pays mais50 % de la productionest vendue chez nous
et 28 % en France. La bièreprospère aussi de plus en plusau pays du vin !
Notamment parce qu’en 5 ans, le nombre de petites brasseries a plus que doublé
CONSO
Le Belge préfère de plusen plus la bière spéciale
0 En Belgique en 1980, la consommation était de 120 litres par habitant contre 72 litres aujourd’hui
0 En France, fi n 2018, on comptait 1.600 brasseries soit 500 de plus qu’en 2017
0 Chez nous, en 5 ans, on est passé de 120 à 300 brasseries
0 Chimay exporte 28 % de sa production en France
Le Belge et la bière
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17MARDI 15 OCTOBRE 2019
GamingFortnite plonge dansun trou noir… temporaireVif émoi les 250 millions degamers accros à Fortnite !Le célèbre jeu vidéo a étémis en sommeil temporai-rement par son éditeurEpic Games avant la sortieimminente d’une nouvelleversion. Epic Games avaitannoncé que le 13 octobrecorrespondrait à la fin de lasaison 10 du jeu et l’a rem-placé, dimanche soir, parl’image d’un trou noir, sansplus d’explication. Plu-sieurs joueurs ont posté desvidéos montrant l’universFortnite progressivementaspiré par le trou noir, quia mis fin à leur partie. Lasaison 11 est attendue souspeu, mais Epic Games n’apas donné de date de miseen ligne. La version chi-noise du site de Fortnite alaissé entendre que la miseà jour interviendrait dansla nuit de lundi à mar-di…-
EspaceUne comète venued’ailleurs. Mais d’où ?Et de deux ! Une comète ve-nue d’ailleurs a été repéréeau sein de notre système so-laire, selon une étude pu-bliée lundi dans « NatureAstronomy ». C’est ladeuxième du genre après ladécouverte en 2017 d’Ou-muamua, un étrange objeten forme de cigare. Tout acommencé le 30 août,
quand Gennady Borisov,un astronome amateur, re-père un bolide dans le ciel.Alertés, des astronomes sepenchent sur l’objet incon-nu. Ils sont alors formels :l’analyse des données re-cueillies montre que sonorbite ne peut pas avoir sonorigine à l’intérieur denotre système solaire. Ilvient d’un autre systèmestellaire. Mais lequel ? Celareste un mystère. Ce qui estsûr, enfin quasi, c’est qu’ils’agit bien d’une comète :les astronomes ont pu voirsa coma (« chevelure ») et saqueue, caractéristiques descomètes connues.-
Sécurité routièreUn message de sensibili-sation avec votre amendeDepuis le 21 mai, 200.000contrevenants ont reçuavec leur amende, un mes-sage de sensibilisation se-mi-personnalisé en lienavec l’infraction. 87 % ontreçu une fiche à la suited’un excès de vitesse surautoroute (163.090). Lesautres messages envoyésconcernent l’usage d’un té-léphone au volant (14.933fiches), le non-port de laceinture de sécurité ou lenon-usage du siège enfant(7.698 fiches) et l’alcool auvolant (2.570 fiches). Lesprochains à recevoir cesfiches seront les conduc-teurs verbalisés lors duSpeed marathon du 8 oc-tobre, en ce compris ceuxqui ont été contrôlés surune route secondaire. Cesera le cas de 7.371 per-sonnes verbalisées au coursdes contrôles menés enWallonie selon l’AWSR.-
BRÈVES
© N.A
La Wallonie compte environ8.000 places d’accueil et d’hé-bergement agréées et subven-tionnées pour accueillir lesWallons en situation de handi-cap. Et il en existe autant pourdes bénéficiaires venant deFrance. L’accueil de ces per-sonnes n’est pas négligeableen termes d’emplois. « Les au-torités françaises financent laprise en charge de leurs ressor-tissants, à savoir le gîte et lecouvert mais aussi l’encadre-ment et donc l’emploi »,confirme le cabinet de la mi-nistre de la Santé et de l’Actionsociale, Christie Morreale (PS).L’annonce récente faite par laFrance de dégager 90 millionsd’euros sur 3 ans afin de déve-lopper des solutions alterna-tives à l’accueil wallon posedès lors question. Car si les res-sortissants français neprennent pas la place des Wal-lons – les places occupées parnos voisins n’auraient pasexisté sans le financement deleur pays – ils offrent un tra-vail à pas moins de 5.200 Wal-lons.Pour Isabelle Resplendino,présidente de l’associationpour les Français en situationde handicap en Belgique, lerisque est là. « Si la France nesubventionne plus, certains
centres devront mettre la clésous la porte. Et, à côté de l’em-ploi, cela serait catastrophiquepour les personnes handica-pées de Belgique vu que moinsde places seraient dès lors dis-ponibles. »
MOINS DE FRANÇAISPour la ministre toutefois,cette décision ne devrait pasavoir d’impact significatif surles emplois wallons. « Les auto-rités françaises semblent vou-loir trouver une solution pourarrêter ou limiter les flux etnon faire revenir les personnesactuellement accueillies enWallonie », indique sa porte-parole. « L’inquiétude est donctrès relative d’autant plus queles autorités françaises conti-nuent à orienter des bénéfi-ciaires vers les structures wal-lonnes. »La question de l’avenir se posetout de même, d’autant quedes places supplémentairessont bel et bien nécessaires :« Environ 1.500 personnessont inscrites sur liste d’at-tente mais toutes ne sont pasdemandeuses d’une admis-sion immédiates », précise-t-on au cabinet. C’est pourquoila ministre entend soutenir lesformules innovantes et alter-natives à la prise en charge ins-
titutionnelle en visant lemaintien à domicile. « Quandon demande à une personneen situation de handicap dansquel milieu elle souhaite évo-luer, le choix se porte prioritai-rement sur sa maison », rap-porte la ministre. « Et pour-tant, ce choix n’est pas souventpris en compte dans la réalité.Les services de maintien à do-micile doivent se développerpour pouvoir répondre à la vo-lonté de la personne, quel quesoit son âge ou sa déficience. »Christie Morreale s’inspirepour cela de ce qui a été réaliséau Québec qui a donné « uneimpulsion politique au bienvieillir chez soi ».-
SA.B.
1.500 PERSONNES SUR LISTE D’ATTENTE
Handicap : Christie Morreale veutfaciliter le maintien à domicile
Christie Morreale. © Ph.N.
La semaine dernière, les forcesturques ont pénétré dans lenord-est de la Syrie, pour re-pousser les milices kurdesconsidérées par Ankara commeliées au Parti des travailleursdu Kurdistan (PKK) mais alliéesdes Occidentaux dans la lutteantidjihadiste. Cette offensive adéjà contraint quelque 130.000personnes à fuir leurs foyers,selon l’ONU.Les autorités kurdes ont affir-mé dimanche que près de 800proches de membres du groupeterroriste État islamique (EI)s’étaient enfuis du camp d’AïnIssa, situé à proximité des com-bats, en profitant du chaos sé-curitaire créé par l’offensiveturque.
RÉUNION MERCREDIChez nous, le conseil nationalde sécurité se réunira mercredipour examiner la situation. Ceconseil rassemble, outre le Pre-mier ministre, les vice-Premiersministres et les ministres com-pétents, les dirigeants de la po-lice, des services de renseigne-ment et de l’Organe de coordi-nation pour l’analyse de la me-nace (Ocam).En attendant, certaines voixs’élèvent : « Il est devenu quasi-ment impossible de rapatrierles mères belges et leurs en-fants qui se trouvent dans cescamps », regrette déjà le profes-seur de la VUB Gerrit Loots.
En juin passé, ce psychologuespécialiste des enfants avaitconduit une mission humani-taire là où règne désormais lechaos.« Les femmes de combattantsdjihadistes et leurs enfantspeuvent-ils tenter par eux-mêmes de rejoindre la Bel-gique ? Ils vont certainementessayer de le faire », pense Ger-rit Loots. « La seule solutionque je vois, ce serait que lesKurdes emmènent les genshors des camps, là où il n’y apas de combats et où la Bel-gique et les autres pays euro-péens pourraient les rapatrierau plus vite. C’est encore pos-sible. » Mais il faut fairevite…-
« Rapatrier mères belges etenfants ? Quasi impossible »
OFFENSIVE TURQUE EN SYRIE
Rentrer en Belgique ? © Isopix
« De plus en plus,
on se tourne vers
les brasseries
locales »