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Conseil Général de Mayotte MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

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Conseil Généralde Mayotte

MINISTÈRE DEL’ÉDUCATION NATIONALE

MINISTÈRE DEL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET DE LA RECHERCHE

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Terre d’Afrique, musulmane et française, Mayotte est une île attachante, passionnante et qui exige beaucoup de nous tous.

Attachante par la beauté de ses paysages, la gentillesse de ses habitants, ses modes de vie, sa diversité culturelle, elle peut être parfois déroutante mais toujours riche de rencontres et d’expériences inédites.

Exigeante par les enjeux éducatifs multiples que nous avons à assumer et qui conjuguent à la nécessité d’accompagner la plus forte croissance démographi-que de France, la nécessaire élévation des niveaux de formation permettant à cette nombreuse jeunesse de trouver toute sa place dans la République.

Passionnante par le défi pédagogique qui nous est proposé : un contexte non francophone où la langue française qui n’est pas la langue maternelle de vos futurs élèves, reste peu usitée en dehors des institutions et de l’Ecole bien évidemment.

Depuis le milieu des années 80, beaucoup a été fait pour et par l’École à Mayotte ; beaucoup reste à faire.

Mayotte : un moment fort de votre vie professionnelle

Aussi à l’heure de votre arrivée à Mayotte, je souhaite que les pages qui suivent vous permettent une première approche de votre nouveau lieu de vie et de travail.

Elles ont pour objectif de vous apporter une première aide pour votre instal-lation dans votre nouveau poste, tant sur le plan pratique, qu’administratif et professionnel.

Pour nous tous, Mayotte est une terre « de frontière », où il faut sans cesse investir, adapter, imaginer.

Choisir Mayotte, c’est s’engager à enseigner et travailler autrement, et à coup sûr davantage, tant la tâche est immense, tant les attentes de la popu-lation sont grandes en termes scolaires et éducatifs.

Bienvenue à Mayotte, « KARIBU MAORE ».

Jean-Claude CIRIONIVice-Recteur de Mayotte

Karibu maoré 2009 l 1

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Sommaire Sommaire

Mayotte : un moment fort de votre vie professionnelle 1

Mayotte : entre défi s et projet 4

Mayotte : un Vice-Rectorat 6

Organigramme 8

Carte organisation du 1er degré 10

Carte organisation du 2nd degré 11

L’enseignement du 1er degré 12

L’Adaptation et l’Intégration Scolaires 15

L’ enseignement du 2nd degré 17

L’éducation physique et sportive à Mayotte 18

Plan de formation des personnels du Vice-Rectorat 19

Les formations supérieures à Mayotte 20

L’IFM 21

Le GRETA 22

Les formations professionnelles 23

Le Centre de Documentation Pédagogique 24

Liste des collèges 26

Liste des lycées 28

Calendrier de l’année scolaire 2009/2010 29

Karibu Maoré 2009 l 3

Condition de santé et services médicaux 30

Questions fi nancières 32

Textes offi ciels 34

Situation géographique 38

Environnement 39

La population Mahoraise 40

La Préfecture 43 Les Élus 45

Les Mairies 47

Les Parlementaires 48

Les personnalités 49

Le séjour à Mayotte 50

La santé 54

Les transports 56

Les loisirs 57

Les médias et les cultes 59

Bibliographie 60

Petit lexique Français-Shimaoré 64

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4 l Karibu maoré 2009

Mayotte : entre défi s et projet

LA SCoLARISAtIoN oBLIGAtoIRE dAtE À MAYottE dU MILIEU dES ANNéES 1980.

Cette généralisation rapide et récente du droit à l’éducation nécessite de faire face à des situations d’urgence constante aussi bien sur le plan matériel qu’éducatif.

Elle consiste désormais en une véritable course derrière la démographie tant dans le domaine de la construction des locaux du 1er et du 2nd degré, que dans celui de la mise en œuvre de l’offre éducative, de l’école primaire à l’enseigne-ment supérieur.

A Mayotte, l’enjeu du système éducatif relève de l’obligation de faire face au quotidien à un triple défi :

- allier massifi cation scolaire et amélioration des résultats scolaires ;

- assurer le dispositif d’intégration mis en place par la loi de juillet 2003, concer-nant les personnels, maîtres du 1er degré et agents de la collectivité départemen-tale ;

- faire face à l’urgence :

10 000 élèves étaient scolarisés en 1980, ils étaient 43 158 en 1997 et 72 958 à la rentrée 2008.

Chaque année, le système éducatif accueille environ 1500 élèves supplémentai-res dans le 1er degré et 1700 dans le 2nd degré, soit une progression de 5 à 7% par an.

Il y avait un seul collège hors Mamoudzou en 1984. Désormais 15 des 17 com-munes de l’île disposent d’un collège. Pour les deux restantes, Bouéni et Ouan-gani, les programmations sont en cours.

De 1997 à 2008, le nombre des constructions du second degré à la charge de l’Education Nationale est passé de 11 à 18 collèges et de 4 à 9 lycées.

14 candidats se présentaient au baccalauréat en 1984, ils étaient 140 en 1994, 1400 en 2004, 2093 en 2009.

Aussi, il est nécessaire de continuer à construire…

Les engagements budgétaires pour la construction des lycées et des collèges sont passés de la période 2000/2006 de 10 millions d’euros par an, à 20 millions d’euros pour chacun des exercices budgétaires 2006, 2007 et 2008.

Parallèlement, le recours à des constructions modulaires a été rendu nécessaire compte tenu des contraintes actuelles du foncier, de l’économie mahoraise et de la croissance démographique.

…et de fédérer les efforts autour du Projet Académique

Le projet académique 2008-2011 est opérationnel. Il propose 4 ambitions et 12 programmes d’actions, très fortement contextualisés.

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Karibu maoré 2009 l 5

« qUAtRE AMBItIoNS PoUR 1 PRoJEt »

Ambition 1 : « Faire progresser les résultats de tous les élèves : au cœur des apprentissages, la maîtrise de la langue ».

Ambition 2 : « Préparer les élèves à leur future citoyenneté ».

Ambition 3 : « Rendre plus effi cientes l’orientation et l’insertion des élèves dans un contexte insulaire ».

Ambition 4 : « Développer les systèmes d’appui et de pilotage ».

L’acquisition de la langue française et la formation à la citoyenneté, lesquelles constituent des réponses opérationnelles aux problèmes posés, seront au centre des deux premières ambitions.

Pour l’Ambition 1, les programmes d’actions seront :

- s’exprimer en français : un engagement collectif ;

- développer toutes compétences pour enseigner et communiquer en français ;

- promouvoir l’autonomie et l’initiative, conditions de la réussite à l’école ;

- mettre en œuvre des dispositifs pédagogiques innovants pour prendre en compte la diversité des élèves.

Les programmes d’actions seront ensuite déclinés en actions opérationnelles.

Pour exemple :

Dans le Programme 1 intitulé « s’exprimer en français : un engagement collec-tif », l’action « user du livre » propose des manuels de lecture pour le Cours Préparatoire, contextualisés, qui ont été conçus et produits sur place, dotés d’un dispositif fi nancier incitatif, dont le prix a été divisé par deux, avec un stock acheté par le Conseil général et ensuite cédé à prix coûtant aux communes. Le lancement de ces nouveaux manuels a fait l’objet d’une campagne publici-taire territoriale par voie d’affi ches sur panneaux publicitaires géants, afi n de sensibiliser le grand public. Une autre campagne a été consacrée à la valorisation sociale du livre, car ces manuels sont également offerts aux adultes de « l’école des parents » lors de la remise des diplômes…Présenté en octobre 2008, le projet académique inspire d’ores et déjà les projets d’école et d’établissement. Il s’est pleinement inscrit dans les choix budgétaires et répartitions horaires de la rentrée 2009. l

VICE-RECTORAT DE MAYOTTE - BP 76 - 97600 MAMOUDZOUwww.ac-mayotte.fr VICE-RECTORAT DE MAYOTTE - BP 76 - 97600 MAMOUDZOU

Education en chiffres

EDITION 2007-2008

VICE-RECTORAT DE MAYOTTE - BP 76 - 97600 MAMOUDZOU

Education en chiffres

ÉDITION 2008-2009

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6 l Karibu maoré 2009

Mayotte : un Vice-Rectorat

Le pilotage du système éducatif est assuré à Mayotte par un Vice-Rectorat, dont la création date de 1999, structure particulière rassemblant l’échelon régional et départemental.

Le Vice-Rectorat assume ainsi les compétences d’un rectorat et d’une inspection académique, certaines compétences dévolues aux collectivités en Métropole ou dans les DOM - Conseil régional et Conseil général - ainsi que des compétences propres aux collectivités insulaires ultramarines, voire propres à Mayotte.

Le Vice-Rectorat est à la fois :

- le 1er employeur de l’île avec 5101 salariés ;

- le 1er constructeur de l’île : les constructions du 2d degré demeurent à la charge de l’Etat avec 20 millions d’euros de réalisations annuelles et sont assurées par ses services ;

- le 1er utilisateur des transports de l’île avec 12 millions d’euros de marché pour le seul transport aérien ;

- le 2nd budget de l’île avec 231 millions d’euros pour l’exercice 2008, le 1er étant celui du Conseil général.

IL ASSURE PAR AILLEURS :

- la gestion du passeport mobilité au profi t des étudiants Mahorais effectuant des études en Métropole ;

- le versement d’une partie de l’allocation de rentrée scolaire ;

- les 7 formations d’enseignement supérieur mises en œuvre à Mayotte ;

- le pilotage direct de l’Institut de Formation des Maîtres (IFM) et du Centre de documentation pédagogique (CDP), …

Son objectif est, tout en accompagnant l’évolution institutionnelle de Mayotte- Identité législative, départementalisation, Etats généraux de l’Outre-mer - d’or-ganiser ses services et plus globalement le service déconcentré de l’Éducation Nationale qu’il est, en concordance avec les exigences nationales actuelles. l

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Accès par l’escalier du nouveau bâtiment

Ecolede Musique

CDP

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Rue Saharangue

Rue de l'Internat

Quartier résidentiel

Maisondu Gouverneur

Rue du Collège

Parking

Bâtiment central

Bâtiment du bas

Commissariat

CIO

Syndicats

VAEAIS Service social

Santé scolaire

EPSUNSS

Parking

Logements

Parking

Bâtiments du haut

Centrede DocumentationPédagogique

Rond-pointdu Manguier

MAMOUDZOU

Ecole

Lycéede Mamoudzou

M’TSAPERE

CAVANI

Quartierrésidentiel

Hopital

MAMOUDZOUcentre

MAMOUDZOUcentre

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www.ac-mayotte.fr

BATIMENTS DU HAUT

Service social

Santé scolaire

VAE (Validation des acquis par l’Experience)

CBEN (Centre de Bilan Education Nationale)

CIO (Centre d'Information et d'Orientation)

AIS (Adaptation et Intégration Scolaire)

EPS (Education Physique et Sportive)

UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire)

Rez

de chaussée

CATI (Centre Académique du Traitement de l’Information)

DBL (Division des Budgets et de la Logistique)

DPA (Division des Personnels Administratifs)

Contrôleur de gestion

Statistiques

Salle de Réunion

Cabinet du Vice-Recteur

Secrétaire Générale

IA IPR (Inspecteur d’ Académie, Inspecteur Pédagogique Régional)

IEN ET (Inspecteur de l‘Education Nationale de l’Enseignement Technique)

IEN (Inspecteur de l’Education Nationale)

Proviseur vie scolaire

Conseillers Pédagogiques

Cellule Juridique

DPM (Division de la Prospective et des Moyens)

DPE (Division des Personnels Enseignants 2nd degré)

BATIMENT CENTRAL

Etage

DEC (Division Examens et Concours)

Salles d'examens

Accueil

DEP (Division de l’Enseignement Primaire)

Coordination Paye

SAIO (Service Académique d’ Information et d’Orientation)

DIVISCO (Division de la Vie Scolaire)

SC (Service Commun)

BATIMENT DU BAS

Salle de réunion

Salle cafétériaEtage 2

Etage 1

Rdc

Accès Rdc dubâtiment central

Vous recherchez un interlocuteur, un service du Vice-Rectorat de Mayotte,

vous disposez de ce plan d’accès mais aussi de l’organigramme et de l’annuaire.

Ces derniers sont régulièrement mis à jour sur :

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L’enseignement du 1er degré

SES CARACtéRIStIqUES

- des effectifs en forte croissante annuelle et continue ; - des locaux en nombre insuffi sants ; - une progression certaine mais timide des résultats scolaires vers les normes métropolitaines ; - une formation des maîtres qui s’étoffe ; - des niveaux d’enseignements en plein essor comme l’école mater- nelle ou la prise en compte du handicap.

SES CHIFFRES

Plus de 2 300 enseignants encadrent des effectifs qui augmentent d’environ 1 500 élèves/an. Ce sont plus de 49 000 élèves qui sont attendus à la rentrée 2009, dont près du tiers en préélémentaire. C’est ce niveau qui nécessitera les plus gros efforts en terme d’accueil dans les prochaines années. Si l’objectif de 100% d’accueil en classe de grande section a été la priorité 2008, les priorités 2009 et 2010 concerneront les moyennes et petites sections de la maternelle.

SoN oRGANISAtIoN

La structuration du 1er degré désormais achevée est conforme aux normes natio-nales. Cet encadrement institutionnel et pédagogique, au plus près du terrain, est un des moyens d’atteindre les objectifs que s’est fi xé le Vice-Recteur. Ainsi, à la rentrée 2009, huit circonscriptions d’inspection (il en existait 3 en 2001), avec 200 écoles, seront en place et concerneront les zones de :- Bandraboua (Mayotte Nord) - Dembéni (Mayotte Sud)

- Dzaoudzi (Mayotte Petite Terre)- Koungou (Mayotte Est)- Mamoudzou Nord (Mayotte Est)- Mamoudzou Sud (Mayotte Est)- Sada (Mayotte Ouest)- Tsingoni (Mayotte Centre)

2 CIRCoNSCRIPtIoNS tERRItoRIALES CoMPLÈtENt CE dISPoSItIF.

Un inspecteur adjoint au Vice-Recteur, pour l’ensemble de la coordination du 1er degré et la mise en œuvre de la politique territoriale également en lien avec l’Institut de Formation des Maîtres (IFM) et le Centre de Documentation Péda-gogique (CDP).

Un inspecteur de l’Adaptation et de l’Intégration Scolaire (AIS et ASH) en lien avec toutes les écoles et établissements de l’île et le département formation AIS à l’IFM.

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•troisactionspourfairemieuxréussirlesélèves:

-L’accueildesélèvesetl’accompagnementéducatif: • La limitation des courspréparatoireà25élèvesparclasse pour tout le territoire ;

• L’accueil systématique en grande section (près de 98% d’élèves ac-cueillis en 2008 au lieu de 80% en 2005) ;

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• L’accueil à cette rentrée de tous les enfants en âge d’être scolarisés en moyenne section (4ans).

- La Lutte contre l’échec scolaire et l’orientation en PPF : • La création de classes de CLIN/CRI pour le public des nouveaux arri-vants non francophones ;

• LedéveloppementambitieuxdesCLIS; tous les types de CLIS sont dé-sormais présents à Mayotte. Les RASED et les commissions réglementaires sont mises en oeuvre.

• La création des SEGPA et leur développement : 4 SEGPA pour 7 classes à la rentrée (4 classes de 6ème et 3 classes de 5ème).

-Modificationdel’organisationgénérale: • Depuis 2006 les examens d’entrée en 6e ont été supprimés et les moda-lités d’évaluations nationales CE1 CM2 ont été mises en place, ce qui a modifié en partie les pratiques des équipes de cycle III.

• La création de 3 circonscriptions supplémentaires dont une consacrée à l’ASH avec mise en place d’équipes de terrain renforcées autour de chaque IEN (rappel : 3 circonscriptions en 2001, 6 circonscritions en 2005, 8 circonscrip-tions en 2007).

•ProfeSSIonnaLISerLeSMaîtreS

Le principe premier est le retour à une formation et un accompagnement de ter-rain par les équipes de chaque circonscription afin de répondre à l’amélioration des résultats des élèves.

-Unepolitiquedeproximité: • Création d’équipesd’intervention au cycle II sur 1 ou 2 semaines, avec des maîtres formateurs spécifiques (2 par circonscription en plus des 3 conseillers pédagogiques) sur site dans les écoles. Objectif : la lecture.

-Versunenouvellegénérationd’enseignants • Recrutement porté à Bac + 2 et formations adaptées en conséquence à l’IFM ; 120 postes offerts au concours 2009.

• Mise en place du corps de professeur des écoles à Mayotte en 2007. Accélération de l’intégration des maîtres de la collectivité départementale de Mayotte qui seront tous intégrés en 2010 dans le corps des Instituteurs de l’Etat.

- Une formation adaptée : • Encadrement des enseignants contractuels, désormais recrutés à Bac + 2 avec une période d’essai et des sessions de formation plus régulières sur le ter-rain et au niveau territorial effectuées par des maîtres formateurs dont la mission vise ce public.

• Développement du nombred’enseignantslocauxspécialisés, avec la mise en œuvre du CAPASH en 2006 et du CAFIPEMF en 2007.

•La formation des formateurs, conseillers pédagogiques de circonscrip-tion, directeurs d’écoles d’application, EMF…, dans le sens des priorités données : la lecture au cycle II et les apprentissages fondamentaux d’une manière générale.

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•InnoVerPar: - Une production d’outils pédagogiques : •Création complète de nouveauxmanuels, totalement conçus à Mayot-te et adaptée aux exigences territoriales tels la méthode de lecture AZAD et LAURA, en conformité avec les nouveaux programmes accompagnée d’une for-mation de tous les maîtres de CP à cette méthode, ou le manuel d’apprentissage du français « dire, lire et écrire au cycle III ».

•Édition de nombreux outils pédagogiques, toujours dans le cadre de l’adaptation territoriale, tels lesfichiersdelecture ou de mathématiques, ou bien les fi chiers pour l’enseignement des sciences à l’école maternelle.

•Édition de livresdelecturejeunesse, avec le lancement en 2008 de la collection MAESHA.

•Réalisation d’un manuel d’Histoire pour l’ensemble du 1er degré (du CP au CM2) et adapté aux réalités locales.

- des dispositifs souples et adaptés : •Plans de développement des BCd et des équipements informatiques, en partenariat avec le Conseil Général et les associations locales.

•éducation à l’environnement avec la mise en œuvre des premiè-res classes de découvertes (aucune en 2005 et 22 en 2008), de projets de sensibilisation, de création et communication avec les opérations annuelles «protègetonîle» ou « un chemin, une école ».

•éducationauxartsetàlaculture au travers d’une convention avec le Conseil Général. l

Ousnati &

Dalifa

Jean Villerot

COLLECTION

MAESHA

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L’adaptation et l’intégration scolaires (AIS)

Ces classes, dispositifs et structures de l’AIS ont pour but de répondre, dans le second comme dans le premier degré, aux besoins des élèves en diffi cultés importantes et durables (champ de l’adaptation), ainsi qu’aux besoins des

élèves handicapés (champ de l’intégration).Ce champ de l’éducation est relativement récent àMayotte mais il s’est lar-gement développé pour satisfaire au mieux les besoins éducatifs d’une popu-lation souvent fragile et démunie. Les classes, dispositifs et structures dédiés à l’intégration scolaire constituent souvent la seule prise en charge spécifi que des jeunes handicapés, à laquelle près de 180 personnels de l’éducation nationale se consacrent.

dISPoSItIFS RELEvANt dE L’AdAPtAtIoN

- Second degré

Comme en métropole, il existe à Mayotte des Section d’Enseignement Géné-ral et Professionnel Adapté (SEGPA). Quatre classes de sixième et trois classes de cinquième sont ouvertes à la rentrée 2009. Ces classes accueillent chacune seize élèves qui connaissent des diffi cultés d’apprentissage importantes et dura-bles. Les SEGPA sont intégrées dans les collèges et les élèves de SEGPA sont des collégiensàpartentière. Ils bénéfi cient d’un enseignement général adapté en 6ème et en 5ème, puis en 4ème et en 3ème ils reçoivent un enseignement pro-fessionnel adapté. A l’issue de leur scolarité en collège ils sont accueillis dans les classes ordinaires des Lycées Professionnels pour y préparer un CAP.

- PPF

Les neuf écoles Pré-Professionnelles de Formation (PPF), réparties sur l’ensemble de l’île, constituent une spécificité mahoraise liée à l’histoire de l’île. Elles comp-tent deux mille élèves, répartis dans quatre-vingts classes environ.Ces élèves, issus des classes de l’enseignement primaire, n’ont pas acquis les compétences nécessaires pour suivre un enseignement ordinaire ou adapté du second degré.La majorité de ces élèves sortent à seize ans vers la « vie active ». Toutefois les meilleurs d’entre eux réintègrent le collège dans l’une des dix-sept classes de cinquième Préparatoire à la Voie Professionnelle (PVP). Ils suivent ensuite un Cycle d’Adaptation Pré-Professionnel de deux ans (CAPp1 et CAPp2). Ce par-cours les mène au Lycée Professionnel après obtention du certifi cat de formation générale (CFG).

- Premier degré

Dans le premier degré, chacun des huit inspecteurs de circonscription pilote un réseaud’aidesspécialiséesauxélèvesendifficulté(raSeD). Les RASED rassem-blent huit psychologues scolaires qui assurent quelques suivis psychologiques et pratiquent des évaluations psychométriques, vingt sept maîtres E qui apportent une aide à dominante pédagogique et huit maîtres G qui apportent une aide à dominante rééducative. Les RASED interviennent dans toutes les écoles en ré-ponse aux demandes d’aides émanant des équipes enseignantes.

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StRUCtURES RELEvANt dE L’INtéGRAtIoN

Dans le second degré comme dans le premier, quelques élèves sont intégrés individuellement. Ces élèves bénéficient d’un projet d’intégration qui fixe les conditions, l’intérêt et les limites de leur scolarisation dans les classes ordinaires des lycées, des collèges, des écoles. Ils suivent le même enseignement que leurs camarades et peuvent bénéficier si nécessaire d’aides matérielles ou humaines (cf. matériel informatique adapté, accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire).De façon complémentaire il a été créé des structures d’intégration collective qui répondent aux besoins scolaires spécifiques des jeunes élèves handicapés.

- Second degré

5 Unités pédagogiques d’intégration (UPI) scolarisent en collèges des élèves pré-sentant une déficience intellectuelle (cf. handicap mental). Chaque UPI compte dix élèves environ qui bénéficient d’une intégration partielle dans certaines des classes ordinaires du collège sur la base de projets individuels, contractualisés et évalués. Ces élèves handicapés participent donc socialement à la vie du collège et scolairement dans la mesure de leur efficience.

- PPF AIS

10 classes, dites de PPF AIS, assurent chacune la scolarisation de douze élè-ves. Ces élèves présentent des problématiques globales lourdes, qui dépassent la seule dimension scolaire, mais auxquelles le système éducatif mahorais répond en assurant leur scolarisation. Ces élèves relèvent d’établissements spécialisés, detypeIMe/IMProouautresquin’existentpasàMayotte.

- Premier degré

25 CLasses d’Intégration Scolaire (CLIS) scolarisent chacune une douzaine d’élèves déficients intellectuels qui sont intégrés partiellement dans les classes ordinaires des écoles concernées sur la base de projets individuels, contractua-lisés et évalués.Quatre autres CLIS ont été créées pour répondre aux besoins spécifiques d’élèves déficients sensoriels (deux CLIS pour les déficients auditifs, une CLIS pour les déficients visuels, une CLIS pour les élèves handicapés moteurs).

C’est une commission territoriale, la Commission d’Education Spéciale de Mayotte (CESM), qui oriente et affecte les élèves handicapés relevant de l’inté-gration individuelle ou collective dans le premier comme dans le second degré. La CESM est garante de tous les projets individuels des élèves handicapés qu’elle valide annuellement. Elle délègue ses compétences à huit commissions locales, de proximité, les Commissions de Circonscription Préélémentaire et Elémentaire (CCPE) pour l’orientation, l’affectation et la validation des projets des élèves déficients intel-lectuels. l

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L’enseignement du 2nd degré

Le premier établissement du secondaire à Mayotte remonte à 1963 avec l’ouver-ture du collège de Dzaoudzi. A la rentrée 2009 ouvrira le dix-neuvième collège à Kawéni, après le neuvième lycée à Chirongui en 2008. L’accès au second

degré s’est généralisé avec l’accueil à la rentrée 2008 de 18 741 élèves en col-lège et 7958 élèves en lycée. Le développement et la diversifi cation de l’offre de formation professionnelle constituent un des leviers d’action fort pour la forma-tion et l’insertion de ces jeunes dans le tissu économique mahorais.

La maîtrise de la langue française reste un enjeu majeur pour la réussite et l’inser-tion de tous les élèves. tous les personnels enseignants, quelle que soit leur dis-cipline de recrutement, doivent s’impliquer au sein des équipes pédagogiques, dans leurs établissements, pour conduire tous les élèves au niveau de qualifi -cation en français indispensable pour une bonne compréhension des contenus disciplinaires.Le plan de formation des personnels est construit dans ce sens, notamment en donnant à tous les enseignants des compétences pour développer un enseigne-ment prenant en compte le « français langue de scolarisation ».

Dans un environnement souvent peu favorable, une attention particulière sera portéeau«travailpersonnel» de l’élève. Les conditions matérielles en dehors de l’établissement sont parfois peu favorables au développement d’une activité d’apprentissage.Apprendre des leçons, faire les exercices « journaliers », rendre régulièrement des devoirs sont des éléments incontournables de la réussite scolaire.Non seulement il conviendra de veiller à ce qu’ils soient effectivement présents dans votre enseignement, mais parfois vous aurez également à vous impliquer, dans la continuité du projet d’établissement, pour aider à l’accompagnement des élèves dans ces différentes tâches.

EFFECtIFS dES éLÈvES À LA RENtRéE 208

18collèges 9lycéespolyvalents6ème 4 663 Seconde 1 936

5ème 4 032 Première 1 424

4ème 4 121 terminale 1 492

3ème 3 941 BEP 915

5ème PvP 359 BAC PRo 847

BEP 130 CAP 667

CIPPA* 87 CAPp 48

CAPp* 581 BtS 252

CAP 656 UFA 251

Seconde 90 FCIL* 24

BAC PRo 64

UPI 41CIPPA : Cycle d’insertion pré-professionnelle par alternanceCAPp : Cycle d’adaptation pré-professionnelleFCIL : Formation complémentaire d’initiative locale

Les langues vivantes enseignées sont l’anglais, l’allemand, l’arabe et l’espagnol.

Les lycées préparent aux baccalauréats ES, L, S, SMS et STT et offrent des for-mations professionnelles en CAP, BEP, BAC PRO dans de multiples domaines du bâtiment, de l’industrie et du tertiaire ainsi qu’en BTS (cf : carte des fi lières professionnelles). l

18 l Karibu Maoré 2009

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L’éducation physique et sportive à Mayotte

L’éducation physique est aujourd’hui à Mayotte une discipline sans dou-te un peu «à part» tant les contraintes d’enseignement sont nombreuses. Le corps, sujet d’étude véritable de l’EPS, garde ici en mémoire les traces de

ses différentes éducations et façons que l’on a eu de le considérer.Toutes les grandes thématiques professionnelles, qu’elles soient didactiques, pé-dagogiques, éducatives ou institutionnelles sont mises en œuvre à Mayotte.

LES éLÈvES : Ce qui marque le plus, c’est la forte hétérogénéité des classes que l’on rencontre, du jeune athlète de haut niveau, jusqu’à la jeune maman prise entre les intérêts de sa scolarité et ses responsabilités parentales. Comment accompagner, comment tutorer, dans un même geste pédagogique, toutes ces différences ? C’est sûrement le premier pari à relever. LES ENSEIGNANtS : 167 enseignants d’EPS sont répartis dans des équipes d’établissement allant de 1 à 11 professeurs. Les textes qui régissent la pédagogie et la sécurité s’imposent à tous, même si souvent la posture de «bon père de famille» permet de trouver des solutions à des situations inattendues. Les enseignants témoignent bien souvent que la quiétude professionnelle repose sur la volonté farouche de faire avec l’existant sans pour autant renoncer à envi-sager des perspectives toujours améliorées.

LES déMARCHES Et LES CoNtENUS d’ENSEIGNEMENt : Ici plus qu’ailleurs, l’interaction continuelle entre activité physique et activité langagière est source de progrès pour les élèves tant sur le plan de la clarté de l’expression que sur celui de l’effi cacité des conduites motrices. Le professeur d‘EPS ne doit pas se transformer en professeur de lettres, pourtant il est, comme tous les autres enseignants ici, un professeur de français «perpé-tuel». Si toutes les activités physiques de la liste nationale des programmes s’enseignent à Mayotte, les activités aquatiques, nautiques et les activités expressives sont des priorités académiques.

D’autres sont exceptionnelles mais ancrées dans les pratiques locales comme la course de pneus qui est « optionnelle » au baccalauréat depuis 2004. Dans ces priorités, la natation a pris une place prépondérante puisqu’elle impli-que depuis peu l’ensemble des classes de CM2 et de 6ème.

LES INStALLAtIoNS SPoRtIvES :C’est un point crucial du développement de l’EPS. Mal réparties sur le territoire, elles sont satisfaisantes par endroit, inexistantes dans beaucoup d’autres. C’est souvent la plage qui est utilisée pour pallier à ce défi cit. Entre les établissements construits récemment, dotés d’installations intra muros, et ceux datant de plus de 10 ans, le coût des transports scolaires peut varier dans une proportion de 1 à 10.

LES CoNdItIoNS CLIMAtIqUES : La douceur tropicale du mois de septembre ne devra pas cacher l’écrasante cha-leur qui arrive doucement au fi l de l’année scolaire. Il est alors indispensable pour les élèves comme pour les enseignants de savoir s’hydrater souvent. Bou-teilles d’eau et chapeaux deviennent le matériel scolaire de première nécessité pour ceux qui travaillent dehors.

LE SPoRt SCoLAIRE :En 2009/2010, un véritable service déconcentré de l’Union Nationale du Sport Scolaire à Mayotte existera, dernier pas vers la norme nationale. Actuellement, un programme annuel d’activités s’inscrit dans le projet académi-que et organise la pratique de plus de 4500 licenciés.Le cross académique, les championnats de sports collectifs et d’athlétisme puis le forum de la danse en sont des temps forts.

LA CELLULE EPS :Depuis 2005, le Vice Rectorat s’est doté d’un service inclus dans les pôles 1er degré et 2d degré.Cette structure fonctionnelle est l’interlocuteur privilégié pour les chefs d’éta-blissement, les inspecteurs de l’éducation nationale, les enseignants et tous les partenaires qui ont un avis à prendre sur les questions concernant l’EPS de la maternelle à la terminale. Dans ce cadre, le projet académique est décliné en deux plans d’action pour le développement de l’EPS dans le 1er et le 2d degré remis à tous les nouveaux arrivants. l

Karibu Maoré 2009 l 19

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Les plans de formation des personnelsdu Vice-Rectorat de Mayotte

oBJECtIFS GéNéRAUX dU PLAN ACAdéMIqUE dE FoRMAtIoN

Les plans de formation des personnels du Vice-Rectorat de Mayotte sont un des leviers de la mise en œuvre des objectifs nationaux du système éducatif et de leurs déclinaisons dans le territoire.

Ils proposent donc des formations en relation directe avec les orientations ma-jeures de l’Éducation Nationale et les programmes d’action du Projet Académi-que 2008-2011.

L’ensemble des évolutions du système éducatif associé à la spécifi cité mahoraise, demande de la part de tous les personnels un effort important d’adaptation et de transformation des pratiques professionnelles et l’acquisition de compétences nouvelles dans un environnement où souvent le français n’est que langue de scolarisation.

Les acteurs du système éducatif doivent porter une attention particulière à la mise en œuvre du socle commun de connaissances et de compétences, dispo-sition majeure de la loi d’orientation et de programme pour l’Avenir de l’École et innovation essentielle qui engage l’École à une obligation de résultats s’appli-quant à tous les élèves.

Sous l’impulsion de l’équipe de direction, la communauté éducative doit partici-per aux réfl exions nécessaires accompagnant la mise en œuvre du projet d’éta-blissement. Son implication dans les dispositifs d’accompagnement éducatif est essentielle pour assurer la cohérence éducative entre les activités proposées dans la classe et celles menées hors temps scolaire.

La maîtrise de la langue française reste un enjeu majeur pour la réussite et l’inser-tion de tous les élèves. Le plan de formation interférera dans ce sens notamment en donnant à tous les enseignants des compétences dans le domaine du « fran-çais langue de scolarisation ».

C’est au travers d’une formation de qualité que les ambitions affi chées pour les élèves de Mayotte pourront être réalisées et que leur réussite sera assurée.

Les Plans Académiques de Formation sont consultables sur le site de l’acadé-mie. l

VICE-RECTORAT DE MAYOTTE - BP 76 - 97600 MAMOUDZOUwww.ac-mayotte.fr

MINISTÈRE DEL’ÉDUCATION NATIONALE

MINISTÈRE DEL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET DE LA RECHERCHE

de formationPersonnels

ATOSS2009/2010

VICE-RECTORAT DE MAYOTTE - BP 76 - 97600 MAMOUDZOUwww.ac-mayotte.fr

MINISTÈRE DEL’ÉDUCATION NATIONALE

MINISTÈRE DEL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET DE LA RECHERCHE

de formationEnseignants du 2nd degré2009/2010

VICE-RECTORAT DE MAYOTTE - BP 76 - 97600 MAMOUDZOUwww.ac-mayotte.fr

Enseignants du 1er degré2009/2010

de formation

MINISTÈRE DEL’ÉDUCATION NATIONALE

MINISTÈRE DEL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET DE LA RECHERCHE

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Les formations supérieures à Mayotte

Plusieurs institutions ont vocation à faciliter l’accès des élèves de Mayotte aux formations supérieures :

LE LYCéE dE MAMoUdZoU- BTS Assistant de gestion de PME/PMI- BTS Assistant de management

LE LYCéE dE SAdA- BTS Management des unités commerciales

LE LYCéE dE PEtItE tERRE- BTS Comptabilité, Gestion des organisations.

L’IfM(InStItUtDeforMatIonDeSMaîtreS)Les Formations dispensées le sont en partenariat avec des universités métropoli-taines et de l’île de la Réunion : - Université de Rouen

1re et 2e années de licence de lettres modernes, - Universités de Bordeaux Ill

1re et 2e années de licence de Sciences humaines, mention Géographie,- Université de la Réunion

1re année de licence des Sciences de la Vie,

- Universités de la Réunion1er année de licence Mathématiques et Informatique,

- Université de Montpellier I 1re année de licence Sciences de gestion (ISEM),

LeCefSM(CentreDeSétUDeSetDeSforMatIonSSUPérIeUreSDeMaYotte)Le centre est un service de la CDM qui le subventionne en intégralité.Les formations sont dispensées en partenariat avec :- Université de PARIS Sorbonne

1re et 2e années de licence de droit. - Universités de RENNES I

1re année de licence management économique et social.- Université de RENNES I

Licence d’administration publique. - Université de Rouen

Français Langue Etrangère, 1ère année de licence-CAP d’enseignement F.L.E., 3ème année de licence F.L.E. ; Master 1 et 2 : Diffusion Français et Sciences du language.

- Université de la RéunionDiplôme d’accès aux études universitaires, Capacité en droit (niveau BAC), Diplôme Universitaire Capacité de Gestion (2 ans). l

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250 étudiants sont inscrits dans ces fi lières qui leurs permettent soit de présenter le concours externe de recrutement des instituteurs, soit de poursuivre à l’extérieur de l’île le cycle universitaire entamé à Mayotte.

L’IFM a pour objectif prioritaire la formation initiale des enseignants du premier degré recrutés à Mayotte ; cette formation est adossée au référentiel des dixcompétences attendues chez les personnels à quelque moment que ce soit de leur carrière. Les compétences abordées dans le cadre de la formation initiale en alternance, se construisent et se développent progressivement durant les deux années de formation à l’IFM, puis se consolident tout au long de la vie professionnelle grâce aux dispositifs mis en œuvre en formation continue.

En intervenant sur ces registres complémentaires : alternance, formation initiale et formation continue, l’IFM tient une place majeure dans la professionnalisation des enseignants en matière de didactique, de pédagogie et de transmission des compétences et des connaissances.L’IFM a donc une mission essentielle à remplir pour l’avenir du système éducatif à Mayotte. l

250 étudiants sont inscrits dans ces fi lières qui leurs permettent soit de présenter le concours externe de recrutement des instituteurs, soit de poursuivre à l’extérieur de l’île le cycle universitaire entamé à Mayotte.

L’Institut de formation des maîtres (IFM)

L’IFM est un organisme de création récente qui constitue le principal outil de la formation des maîtres à Mayotte.tRoIS PÔLES CoNStItUENt L’IFM :

- le pôle de la formation initiale des instituteurs stagiaires :Cent soixante personnes y sont formées chaque année. Deux concours d’entrée sont organisés : un concours à bac plus deux et un concours réservé aux instituteurs remplissant les conditions relatives à l’intégration, ainsi qu’aux personnels non titulaires remplissant les conditions énoncées par la loi de juillet 2005. Les effectifs des promotions seront 120 à la rentrée 2009-2010 en première année et de 50 en deuxième année pour les lauréats du concours externe, et de 20 pour les deux années du concours internes. - le pôle de la formation continue qui a pour mission d’assurer une formation à tous les personnels en rapport avec les grandes orientations de la politique éducative nationale et les axes de la politique académique. Ce pôle est très actif, puisqu’il a proposé en 2008-2009 l’équivalent d’environ 9500 journées de formation continue.-laformationuniversitairedeMayotte:accueilli sur le site de l’IFM, il permet d’offrir aux étudiants bacheliers, désireux de rester à Mayotte, la possibilité de commencer leurs études sur place.Les formations ouvertes en partenariat avec différentes universités, et jusqu’au niveau L2 pour certaines d’entre elles, sont les suivantes :. L1 et L2 de lettres modernes, (Université de Rouen),. L1 et L2 de sciences humaines : option géographie, (Université de Bordeaux),. L1 de mathématiques informatique, (Université de La Réunion),. L1 de sciences de la vie (Université de La Réunion),. L1 de science de gestion ( Université de Montpellier ).

22 l Karibu Maoré 2009

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Le GRETA

Jean-Claude CIRIONI, Vice-Recteur de Mayotte

Laurent MUSSARD La Coopération Régionale fait partie des missions dʼun GRETA et il est tout à fait légitime que celui de Mayotte sʼimplique dans ce domaine.

Trois opérations de coopération sont en cours : - poursuite et fin des CAP Maçon et Installateur Sanitaire à lʼENTP dʼAnjouan, - mise en place du projet Chantier école à lʼENTP dʼAnjouan, - poursuite et amplification du projet de certifi-cation professionnelle à Madagascar (ESIGE de Majunga et Education nationale malgache). Le GRETA a répondu à lʼappel à projets 2009 du FCR dans la continuité des actions déjà engagées : - demande de complément de financement pour le chantier école à lʼENTP dʼAnjouan, - création dʼun observatoire des métiers de lʼOcéan Indien. Le FCR nʼa retenu pour 2009-2010 que le Chantier école pour un montant de 83 000 €. En janvier 2009, le GRETA a organisé la signa-ture dʼun protocole dʼaccord entre le Directeur Général de lʼEnseignement de lʼEN malgache et le Président de la Commission Nationale de la Certification Professionnelle française (George ASSERAF). Ce protocole vise à accompagner les autorités malgaches dans le processus de création de leur propre système de certification professionnelle. Certes, les évènements récents ont différé la finalisation de cet accord qui placerait le Vice Rectorat de Mayotte et son GRETA au cœur dʼune opération de coopération à lʼéchelle de lʼEtat malgache. Aujourdʼhui les négociations sont relancées avec lʼaccord de lʼAmbassade de France et du Secrétariat dʼEtat à la coopération : le nouveau Ministre de lʼEducation et de la Formation Professionnelle de la HAT nous reçoit le 3 juin en vue de la préparation dʼun accord officiel franco-malgache en septembre.

Daniel PEYON Une première réunion de réflexion a eu lieu le 20 février 2009 dont lʼobjectif était de faire émerger les compétences pouvant

Philippe BON

Le GRETA est un service public de formation continue. Il regroupe des établissements du second degré qui mutualisent leurs compétences, leur personnel, leurs plateaux techniques et leurs salles pour assurer, pendant les heures disponibles, les actions de formation continue.

A Mayotte, la situation est quelque peu atypique. En effet, le fort développement de la scolarisation appelle un besoin croissant de salles. Le très important effort de construction et d’extension d’établissements scolaires permet tout juste l’accueil des nouvelles promo-tions d’élèves. Le GRETA est alors tenu, pour assurer sa mission, de louer des salles de classes sur le marché de l’immobilier. Le coût annuel de la location est exorbitant : le montant des loyers représente 20% du chiffre d’affaires du GRETA, soit 200.000€. C’est pourquoi nous nous attachons, sous l’autorité de monsieur le Vice Recteur, à résoudre cette redoutable difficulté par la construction de salles dédiées au GRETA. La couverture du territoire est un autre défi tout aussi difficile. Les zones nord et sud ne sont pas couvertes. La pauvreté du tissu économique y est un réel handicap. Mais cela ne nous dispense pas d’œuvrer et de rechercher toutes les niches qui relèvent de notre compétence. Pour ce faire, la participation active de tous les chefs d’établissement est essentielle. Voilà donc du travail pour plusieurs générations de Vice-recteurs et de Présidents de GRETA.

être utiles à la formation continue et définir une offre de formation.

Un travail sur la définition des modalités de diffusion a également été amorcé. Philippe Boischot, CFC, a élaboré une fiche guide qui sera testée avec la mise en place de formations courtes et les collègues du secteur Sud seront sollicités. Les domaines ciblés pour ces formations courtes sont très divers (général, technique, tertiaire…) : cʼest aux établissements de valoriser leurs compétences.

Il est noté que les salariés des entreprises ont non seulement des problèmes de lecture mais aussi et surtout des problèmes de méthodologie de travail. Il serait intéressant de sʼorienter vers ce secteur. Ce à quoi sʼajoute le fait quʼil serait souhaitable de mettre en place des petits modules à destination des artisans et de se rapprocher de la Chambre des Métiers en se basant sur leurs référentiels. Ces sujets ont déjà été abordés avec OPCALIA mais les entreprises nʼont pas encore totalement intégré la démarche de formation dans leur fonctionnement.

Anne-Thérèse HENRY

Lʼexercice 2008 présente un excédent de 375,49 € malgré un loyer exorbitant (200 432,21 €).

Le Vice-Recteur est dʼaccord sur le principe de la construction de locaux propres au GRETA mais pour lʼinstant rien nʼa encore été notifié ; le bail actuel arrive à expiration en juillet 2010.

suite p. suivante

,au GRETA Réunion du bureau à 10 h

,au GRETA Conseil inter-établissements à 11 h

Attention ! pas de possibilité de déjeuner au lycée hôtelier.

Karibu Maoré 2009 l 23

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24 l Karibu Maoré 2009

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Le Centre de DocumentationPédagogique (CDP)

Au service des enseignants de Mayotte, le Centre de Documentation Pédago-gique, grâce au efforts conjoints du Vice-Rectorat et du Conseil général, offre ses services à celles et ceux qui souhaitent produire des documents pour ou

avec leurs élèves.Son personnel est là pour apporter l’aide technique et les conseils utiles à l’abou-tissement des projets mis en œuvre : «document papier (affi ches, albums, jour-naux de classe ou d’école), mais aussi documents audiovisuels (CD, DVD).Par ailleurs l’ingénierie pédagogique se développe : des manuels d’aide à la pratique du métier d’enseignant sont produits par des formateurs locaux, dans le respect des programmes en vigueur et sous l’autorité du Vice-Recteur.Le CDP peut également intervenir dans les classes, dans le cadre de la semaine de la presse à l’école, ou, tout au long de l’année, pour faire découvrir aux élèves des contes traditionnels et les initier à des ateliers d’écriture.Unservicedeprêts propose des ouvrages didactiques ou pédagogiques à l’in-tention des enseignants mais aussi les manuels puisés dans les catalogues des principaux éditeurs scolaires.Des ouvrages de littérature jeunesse, nombreux, sont également à la disposition des classes, éventuellement sous la forme de mallettes thématiques («ogre et géants», «hygiène et sécurité», «la différence», ...), ou bien encore par séries de 25 ou 30 exemplaires pour permettre des lectures suivies par l’ensemble des élèves d’une même classe.Des mallettes de matériel scientifi que sont prêtées aux enseignants qui souhai-tent initier leurs élèves à la méthode dite de «la main à la pâte».L’ouverture du pôle informatique à la rentrée 2009/2010 est une preuve du dy-namisme et de l’évolution de notre structure.La librairie du CDP, enfi n, propose à la vente les ouvrages du réseau SCEREN au même prix qu’en métropole ainsi que des livres pour enfants.L’équipe du CDP vous souhaite la bienvenue à Mayotte et espère vous retrouver pour vous aider en cette nouvelle année scolaire.

LES PÔLES dU CdP

Ingénierie pédagogiquePrésent auprès des enseignants, ce pôle leur apporte un soutien et un accompa-gnement en matière de : - ressources pédagogiques matérielles et humaines ;- aide à l’élaboration de projets individuels ou collectifs.Ce secteur a aussi une mission de création d’outils pédagogiques et de forma-tions d’accompagnement pour les enseignants.

LibrairieLa librairie est ouverte du lundi au vendredi de 7h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.Elle propose la vente d’ouvrages du Sceren (Services Culture Éditions Ressources pour l’Éducation Nationale) et d’outils édités par le CDP de Mayotte. Les documents du SCEREN y sont vendus au prix de la métropole, c’est-à-dire au prix indiqué sur les catalogues.Les ouvrages élaborés par des groupes de travail à Mayotte constituent des docu-ments d’aide indispensables. Ils répondent pour la plupart à une demande institutionnelle.

Karibu Maoré 2009 l 25

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Littérature jeunesseDes séries ou demi-séries de romans ou d’albums peuvent être empruntées pour une durée maximum de trois semaines.Les documents relatifs aux défis lecture et qui concernent la liaison “école-col-lège“ sont également disponibles dans ce secteur. Le responsable de ce service met à disposition ses talents de conteur pour animer des ateliers d’écriture et/ou raconter des contes traditionnels. Il participe activement aux défis lecture en racontant un conte faisant partie de la sélection des livres choisis.

MédiathèqueLa médiathèque propose un fonds d’ouvrages théoriques et un autre consacré aux manuels scolaires.La consultation des documents est libre et une salle de travail est mise à la dispo-sition des enseignants. La médiathèque dispose de documents institutionnels tels que les BOEN, les rapports des jurys de concours ou le RLR.Une photocopieuse à carte est disponible pour les documents non emprunta-bles. (cartes en vente sur place)Une carte d’adhérent est nécessaire pour tout emprunt. Elle vous sera délivrée sur présentation des documents suivants :- 1 photo d’identité ;- 1 justificatif de domicile ;- 2 enveloppes timbrées.Les prêts sont consentis pour une durée de trois semaines et le nombre de do-cuments est limité à trois documents pédagogiques et 3 manuels scolaires par carte.La même carte servira à emprunter des documents dans le secteur Littérature Jeunesse.

audiovisuel- la réalisation de documents audiovisuels éducatifs et institutionnels comportant la prise de son, l’installation sono, le montage et l’édition sur support DVD-VCD-K7 VHS - mini DV - CD audio - K7 audio ; - le prêt de matériel pour une durée de trois jours, sur demande écrite (3 semai-nes avant le prêt). A votre disposition : téléviseur, magnétoscope, lecteur DVD, vidéo-projecteur et rétroprojecteur avec écrans, micros sur pied avec ou sans fil ;- la réalisation de photographies dans un établissement ou dans une classe pour un projet particulier (un CD est édité pour l’enseignant). Accueil tous les jours de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 sauf le vendredi après-midi.

BibliobusLes écoles inscrites au service du bibliobus bénéficient d’un prêt d’ouvrages di-vers destinés à la constitution de bibliothèques de classes. Les ouvrages sont déposés (caisses de couleur suivant les cycles) lors de la tournée du bibliobus. Le bibliobus effectue trois tournées dans l’année.La fiche d’inscription de couleur rose envoyée dans les écoles devra être retour-née dans les meilleurs délais au CDP.

édition-Reprographie- Conception, réalisation et impression de tout support de communication (papier et multimédia)- Conseil et accompagnement (de la définition à la mise en place) de projets de communication, qu’ils soient graphiques ou rédactionnels ;- Audits de supports existants et étude de faisabilité.Pour toute demande d’édition, suivre le protocole existant. (une fiche sera adres-sée à chaque établissement).Rappel : seule l’administration du CDP est décisionnaire en ce qui concerne la réalisation des éditions.Une consultation avant le démarrage de votre projet vous aidera dans la réalisa-tion. l

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Les collèges de MayotteEtABLISSEMENtS RESPoNSABLES teL.(0269) faX(0269) Agence Comptable

CollègeBanDreLeB.P. 34 - 97620 ChironguiN° Imm. 9760179 [email protected]

Princ. : Jean-Loup MUNIERAdj. : Camilla CHARTIERGest. : Patricia LE COQCPE : Joël BRULIN

62.06.60 62.95.73 Collège de DembéniFrancine BRASSEUR

CollègeCHIConIB.P. 148 - 97640 SadaN° Imm. 9760119 [email protected]

Princ. : Claude MAURERAdj. : Joseph KEREBELGest. : Monique BARTHOIS-DARTUSCPE : Catherine LECOQ / Houssan YOUSSOUF

62.19.59 63.05.52 Lycée de KahaniHervé RATIARISON

CollègeDeMBenIB.P. 78 - 97660 DembéniN° Imm. 9760245 [email protected]

Princ. : Christine EStIvAL BASSEL MBARAAdj. : Jean-Pierre HOUMOUNOUGest. Cpt : Francine BRASSEURCPE : Tana KARINA

63.64.65 63.64.64 Collège de DembéniFrancine BRASSEUR

CollègeDoUJanIB.P. 13 - 97600 MamoudzouN° Imm. 9760009 [email protected]

Princ : Jean-Pascal vINSAdj. : Virginie FRANTZGest. : Danielle DULAURIERCPE : Delphine DIAS-GONCALVES

61.16.21 61.16.29 Lycée de MamoudzouMarcel DESPLAN

CollègeDZoUMoGneB.P. 31 - 97650 DzoumognéN° Imm. 9760094 [email protected]

Princ. : dominique MENYAdj. : Anne-Marie FRAYSSINOUSGest. : Anny MONTPART-LABRUGERESasu : Vololona RAJOELINACPE : Gérard LECOMTE

62.19.19 62.06.16 62.53.96 (int.)

Cité du NordAnny MONPART-

LABRUGERE

CollègeKanI-KeLIB.P. 908 - 97625 Kani-KéliN° Imm. 9760166 [email protected]

Princ. : Patrick LECLAIRAdj. : Laurent Pierre KOMLANGest. : Bernadette BAJRICCPE : Claudie BERTRAND-CAPDEPON

62.16.64 62.16.66 (Tél/Fax)

Lycée de SadaNicolas CROTTET

CollègeKaWenIB.P. 186 - 97600 MamoudzouN° Imm. 9760162 Xclg.kaweni@ac-mayotte;fr

Princ. : Marc FEYEUXAdj. : Vincent COLLOMBIERGest. : Maud MONTELCPE : Christian PERU

61.03.61 61.03.47 Lycée de KawéniAnne-Thérèse HENRY

CollègeKaWenI2Princ. : Bernadette BodEtAdj. : Gest. : Christian CHAISCPE :

CollègeKoUnGoUB.P. 871 - 97600 MamoudzouN° Imm. 9760244 [email protected]

Princ : Georges LoZANoAdj. : Annie COMBESGest. : Nathalie BRUNETCPE : Valérie ARNOLDI / Slim PASCOTTO

64.50.00 64.50.01 Lycée de KawéniAnne-Thérèse HENRY

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CollègeLaBattoIrB.P. 41 - 97610 DzaoudziN° Imm. 9760008 [email protected]

Princ. : Florence LE tINNIERAdj. : Vincent BOUSQUETGest. : Bernard DONNEAUDCPE : Françoise LANDI / Chamsidine BOURRA(1/2)

60.06.06 60.08 87 Lycée de PETITE-TERREAlbérique GRESSET

CollègeM’GoMBanIB.P. 772 - 97600 MamoudzouN° Imm. 9760219 [email protected]

Princ. : Christophe JULLIARd Adj. : Pascal LASMEZASGest. : Laurence POLLOZECCPE : Bruno ETCHEGORRY / Yoann SIDO

61.20.45 61.21.26 Lycée de MamoudzouMarcel DESPLAN

CollègeM’tSanGaDoUaB.P. 120 - 97630 M’TzamboroN° Imm. 9760164 [email protected]

Princ:GisèletrICotAdj. : Didier PIOLATGest. : Joëlle MOHAMEDCPE : Ghislaine CAUVIN

62.14.88 62.14.90Collège Dzoumogné

Anny MONPART-LABRUGERE

CollègeM’tSanGaMoUJIB.P. 71 - 97600 M’TsangamoujiN° Imm. 9760167 [email protected]

Princ. : Jean-Claude LEdREZENAdj. : Jacqueline FAGOT-BARRALYGest. : Marie-Claude MODONESECPE : Hyacinthe ATINDEHOU

62.15.02 62.15.03 Lycée de KahaniHervé RATIARISON

CollègeM’tZaMBoroB.P. 108 - 97630 M’TzamboroN° Imm. 9760230 [email protected]

Princ. : Philippe PLUCHoNAdj. : Sully LAPINSONNIEREGest. : Abdou SOUFFOUCPE : Bernard BADO

62.50.32 60.55.80Collège Dzoumogné

Anny MONPART-LABRUGERE

CollègePaManDZIB.P. 362 - 97615 PamandziN° Imm. 9760183 [email protected]

Princ.:evelyneHUBerManAdj. : Huguette ESPINASSEGest. : Françoise FOURISCOTCPE : Blanchard ROESLER / Chamsidine BOURRA (1/2)

60.27.26 60.27.29 Lycée de PETITE-TERREAlbérique GRESSET

CollègePaSSaMaIntYBP 98 - 97600 PassamaintyN°Imm 9760308 [email protected]

Princ : François CoUXAdj : Isabelle COILLARDGest. :Marie JEAN-LOUISCPE : Stéphanie BOULAIRE / Stéphane MOSNIER

62 67 00 62 67 11 Lycée de MamoudzouMarcel DESPLAN

CollègeSaDaB.P. 119 - 97640 SadaN° Imm. 9760180 [email protected]

Princ : Michel PENEAUAdj. : Véronique MUNIERGest. : Monique VIGNESCPE : Clémire CEYLAND-KOUAMELAN

62.16.76 62.21.04 Lycée de SadaNicolas CROTTET

CollègetSIMKoUraB.P. 04 - 97620 ChironguiN° Imm. 9760042 [email protected]

Princ. : Alain CoRNEttEAdj. : Didier WILLARDGest. : Karine TIENDREBEOGOCPE : Mukuna KABUKALA / Maryline TARDY

62.02.02 62.15.17 Lycée de SadaNicolas CROTTET

CollègetSInGonIB.P. 70 - 97 680 TSINGONIN° Imm. 9760274 [email protected]

Princ. : Monique JAMIERAdj. : Philippe TÊTUGest. : Sylvie CHAMBONCPE : Aude BOUSSAYE-PIEYNS

64 85 50 62 71 75 Lycée de KahaniHervé RATIARISON

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EtABLISSEMENtS RESPoNSABLES teL.(0269) faX(0269) Agence ComptableLycée MAMoUdZoUB.P. 46 - 97600 MamoudzouN° Imm. 9760127 JSEP du LYCEEN° Imm. 9760271 R - [email protected]

Prov.:alainGUStoAdj : Bruno STEPHANAdj : Katia MONTEIRO TELESGest. Cpt. : Marcel DESPLANCPE : Karine MATHIEU / Jean SOLIGNAC / Nadia LASMEZAS

61.13.55 61.19.97 Lycée MamoudzouMarcel DESPLAN

Cité scolaire du NoRdB.P. 120 - 97630 M’TzamboroN° Imm. 9760270 PSEP du LYCEEN° Imm. 9760273 t - [email protected]

Prov.:GisèletrICotPrinc. adj. : Didier PIOLATGest. Cpt. : Anny MOMPART-LABRUGERECPE : Jean-Louis LEBLAYS

62.14.88 60.56.30 62.14.90 Cité du NordAnny MONPART-LABRUGERE

Lycée PEtItE-tERRE97615 PamandziN° Imm. 9760229 vSEP du LYCEEN° Imm. 9760283 d - [email protected]

Prov.:PhilippePoGGIAdj. Paule LAOT-BOZZIGest. Cpt. : Albérique GRESSETSasu : Nissoiti ABAINECPE : Marcel NORGUEZ

60.55.65 60.55.66 Lycée PETITE TERREAlbérique GRESSET

Lycée SAdAB.P. 101 - 97640 SadaN° Imm. 9760182 USEP du LYCEEN° Imm. 9760272 S - [email protected]

Prov.:DanielPeYonAdj. : Michel CAZAUX - Philippe COURJAULTGest. Cpt. : Nicolas CROTTETSasu : MR TROUVE/JC CANILLOTCPE : Françoise AUBARETCPE - Laurence LEGROS - Laurent PSALMON

62.20.23 62.28.06 62.43.42

Lycée de SadaNicolas CROTTET

LP de CHIRoNGUI97620 ChironguiN° Imm. 9760296 t

Prov.:MichelleSeMLer-CoLLerYAdj : Isabelle FONTENITGestionnaire : Jean-François SCHWOBGestionnaire adjoint : Said MAOULIDAC.P.E. : Maxime GILBERTChef des travaux : Romain CAPDEPON

62 18 71 62 27 33 Collège DembéniFrancine BRASSEUR

LPo de CHIRoNGUI97620 ChironguiN° Imm. 9760316 P

Prov.:MichelleSeMLer-CoLLerYAdj :Michèle NERSY (FF)Gestionnaire : Jean-François SCHWOBCPE : Frédéric POTTIER

64 78 54 65 78 55 Collège DembéniFrancine BRASSEUR

Lycée de dZoUMoGNE97650 Dzoumognén°[email protected]

Prov.:Pierre-MarieCoMBeSAdj. : Anne GERMAINGestionnaire : Colette BERGERCPE : Valérie PESCHARDChef de travaux : Jean-Vincent BOSSE

62.05.64 62.56.21 Cité du NordAnny MONPART-LABRUGERE

LycéedeKaHanI97670 OuanganiN° Imm. 9760125 Glpo.kahani@ac-mayotte

Prov.:Marie-DominiqueBeLLIotAdj. : Alexandre BEAUTRUGest. Cpt. : Hervé RATIARISONSasu : Valérie CHAMBONCPE : Nathalie WOZNIAK - Nicolas CAHORSChef de travaux : Jocelyn GOISLARD

62.09 09 62.85 10 L.P. KahaniHervé RATIARISON

LycéedeKaWenIB.P. 205 - 97600 MamoudzouN° Imm. 9760163 Ylpo.kaweni@ac-mayotte

Prov.:PhilippeBonAdj. : Lionel BERGERSasu : Colette BULTEGest.Cpt. : Anne-Thérèse HENRYCPE : Nathalie MICHELIChef de travaux : Didier PITAULT

61.09.76 62.16.68 Lycée de KawéniAnne-Thérèse HENRY

I.F.M. de dEMBENI9760281B - [email protected]

directrice : Isabelle ZINdirecteur adjoint : Actoibi LAZAGestionnaire : Chantal LENAIN

61.07.62 61.08.92

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Les lycées de Mayotte

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Calendrier de l’année scolaire 2009-2010

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30 l Karibu Maoré 2009

Conditions de santé et services médicaux

AvANt dE PARtIR

Démarchesadministrativesavantledépart• faire parvenir le certifi cat médical à votre bureau de gestion (D.G.R.H. B2-2, pour les enseignants) Ministère de l’Éducation Nationale, Direction Générale des Ressources Humaines, 34 rue de Châteaudun 75009 PARIS.

dossier à constituer et à emporter• Faire établir un Certifi cat de cessation de paiement du traitement et des presta-tions familiales obligatoire par votre rectorat d’origine. • Réunir le dossier d’allocations familiales (B.L.T : bureau de liaison des traite-ments de votre académie). • Apporter les certifi cats de scolarité des enfants qui restent en métropole ou les faire envoyer dès que possible. • Demander le paiement de l’indemnité d’éloignement (première partie, par le rectorat d’origine). Vous pouvez demander une avance de 2 mois (maximum) de traitement brut au B.L.T, remboursable en 6 mensualités à partir d’octobre. • Demander l’indemnité de changement de résidence.• Prendre contact avec le rectorat de départ. • Conserver vos billets pour pouvoir justifi er de la date d’arrivée sur le terri-toire.• Dossier professionnel (diplômes, arrêtés…)• Contacter la M.G.E.N, s’il s’agit de votre mutuelle. • La M.A.I.F : ne couvre pas Mayotte, à conserver pour vos biens en métropole (voir votre délégation).• Assurances à Mayotte : se munir de l’attestation bonus - malus.

• Prévoir un contrôle technique récent et un certifi cat de non-gage délivré par la préfecture de votre département, si vous apportez votre véhicule (obligatoires pour obtention de la carte grise). Les modalités de mise en route des fonctionnaires et de leur famille seront assu-rées par le vice-rectorat de Mayotte. • Le transport des personnes depuis la résidence administrative jusqu’à l’aéro-port d’embarquement sera remboursé sur la base du décret 90-437 du 28 mai 90 (conserver les justifi catifs : billets SNCF ou pré-acheminement par voie aérienne chiffré).

Prendrecontactavec:• l’établissement, le plus rapidement possible après acceptation du poste ;• le vice-rectorat pour confi rmation de votre date et heure d’arrivée ;• une société immobilière en vue de la location d’un logement (préciser la com-position de la famille et le poste d’affectation). Prévoirunhébergementpourl’arrivéeàMayotte(hôtel,relations,collègues…)avantl’installationdéfinitive.

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Karibu Maoré 2009 l 31

AUtRES déMARCHES

La prise en charge par la sécurité sociale et la MGEN, si elle est la même qu’en métropole, exige des démarches sensiblement différentes.La Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (CSSM) a été créée depuis le 1er janvier 2006. L’affiliation des agents de l’Education nationale y est naturellement obliga-toire et donnera lieu à un prélèvement sur votre salaire de 2 %.Cependant, la CSSM n’est plus l’interlocuteur direct depuis le 1er mars 2008. En effet, un accord a été conclu récemment, qui organise un guichet unique pour tous les fonctionnaires de l’Etat en poste à Mayotte. Ce guichet unique est, en fait, géré par la MGEN, mais son adresse est la suivante :

M F P Mayotte88, rue Albert EINStEIN

SC 9210372021LeManScedex2

tél : 02.43.39.15.67

Vous devez informer impérativement votre centre MGEN de votre départ en lui adressant une copie de votre arrêté de nomination à Mayotte (antenne MGEN départementale qui gère, selon votre affectation actuelle, votre sécurité sociale et éventuellement, si vous êtes adhérent, votre mutuelle MGEN).Votre dossier pourra être ainsi transféré auprès de la MFP Mayotte.Un prélèvement supplémentaire de 3 % sera opéré sur votre traitement pour la part mutuelle et ouvrira le droit à une couverture par IMA Assistance en cas de problème grave (rapatriement).

Il conviendra, durant votre séjour, d’adresser à MFP Mayotte, l’ensemble des feuilles de soins, que vous soyez simple assuré ou adhérent mutualiste.Attention : le fait d’être géré par un centre MGEN pour un fonctionnaire de l’Édu-cation nationale, n’implique pas nécessairement l’adhésion à la MGEN. Vous pouvez, selon le cas, être simple assuré social ou adhérent MGEN : vérifiez bien votre statut par une simple lecture de votre bulletin de salaire. Si vous êtes assu-jetti à une cotisation MGEN, vous êtes bien adhérent. Dans le cas contraire, vous êtes simple assuré social et vous ne bénéficierez, ni du complément de prise en charge de vos frais médicaux et pharmaceutiques, ni de IMA Assistance. Il est alors vivement recommandé de prévoir une assistance autre. l

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32 l Karibu maoré 2009

Questions fi nancières

Les agents affectés à Mayotte sont placés auprès du Préfet de Mayotte, pour deux années scolaires consécutives. Un renouvellement de séjour est possi-ble mais non automatique (cf. textes offi ciels).

qUEStIoNS FINANCIÈRES Et AdMINIStRAtIvESLes salaires sont payés dès le mois de septembre, sauf pour les agents ne dispo-sant pas de leur certifi cat de cessation de paiement ou pour ceux qui n’ont pas constitués leur dossier de prise en charge fi nancière auprès de leur division de personnel. Ces dispositions sont issues de la réglementation en vigueur en mai 2009. Il va de soi qu’elles sont susceptibles d’évolution en fonction de la paru-tion de nouveaux textes.

tRAItEMENtLe régime de rémunération est fi xé par le décret n° 78-1 159 du 12 décembre 2002 qui stipule que les magistrats et les fonctionnaires de l’État en service à Mayotte recevront une rémunération égale à l’indice hiérarchique détenu dans l’emploi occupé, augmenté éventuellement du supplément familial de traite-ment et des allocations familiales et diminué de la retenue pour pension civile, de la retenue de la sécurité sociale au taux de 2% .La retenue mensuelle à titre de provision d’impôt sur le revenu est effectuée sur le traitement, une régularisation intervient en fi n d’année (se reporter au para-graphe « fi scalité).A l’occasion de son affectation outre-mer, le fonctionnaire peut solliciter de l’or-ganisme liquidateur de son traitement, au moment où il reçoit sa nouvelle affec-tation, une avance égale à deux mois maximum de traitement budgétaire brut, remboursables par quatrième précompté d’octobre à janvier. La demande doit être faite dès réception de l’avis de mise à disposition.

L’avance consentie permet d’attendre la régularisation du traitement par Mayotte : elle vous est vivement conseillée.

Afi n d’éviter une interruption dans le versement de sa paye, il est indispensable que le fonctionnaire constitue et transmette, dès connaissance de son affectation à Mayotte, le dossier comprenant les pièces suivantes : - Un RIB ou RIP (originaux). - Une photocopie du livret de famille et de la pièce d’identité du fonc-tionnaire. - Certifi cat de cessation de paiement (transmis par l’académie d’origine directement aux services du Vice-Rectorat) ou photocopie. NB : la mise en route du traitement n’est pas possible sans le CCP. - Le cas échéant, une copie du jugement de divorce indiquant la per-sonne ayant la charge des enfants. - Certfi cat de scolarité (original + copie) à fournir dès que possible pour 2009/2010. - Une photocopie du dernier bulletin de salaire. - Une photocopie du dernier arrêté de promotion d’échelon. - Une copie du dernier avis d’imposition + CCP prestations familiales (pour le versement des allocations familiales).NB : pour le versement de l’APJE et allocation de rentrée scolaire, une demande écrite doit être établie.

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Karibu maoré 2009 l 33

IMPoRtANtSi vous êtes adhérent MGEN, vous devez prendre contact avec la MGEN avant l’arrivée à Mayotte. Si le tiers payant était en effet en place tant que les ensei-gnants étaient assujettis à la CSSM, ce n’est plus le cas depuis qu’ils sont passés à MFP Mayotte. Les conventions sont en cours entre la MFP Mayotte et les pharma-cies, mais elles ne sont toujours pas en place. II convient donc toujours de payer l’intégralité des prescriptions de médicaments pour demander le remboursement à MFP, qui est en effet assez long.

Les demandes de précompte peuvent être transmises très tardivement au bureau des traitements et la retenue se fait en une seule fois avec effet à la rentrée sco-laire, ce qui peut entraîner une retenue importante sur le salaire du mois de la régularisation.

Les personnels dont la validation de services auxiliaires est en cours de recouvre-ment (retenues rétroactives au titre des pensions civiles) devront en informer le service de la coordination paye de Mayotte et fournir toutes pièces justificatives permettant la poursuite des retenues à ce titre.

INdEMNIté d’éLoIGNEMENtL’indemnité d’éloignement est calculée et versée par le service payeur de l’aca-démie de départ. Il faut en faire la demande auprès de celui-ci (renseignements sur le site du Vice-Rectorat de Mayotte).

InDeMnItéforfaItaIreDeCHanGeMentDeréSIDenCe(I.f.C.r.)Le paiement des frais de changement de résidence est régi par les dispositions du décret 89-271 du 12 avril 1989, modifié.

C’est le service payeur de l’académie de départ qui verse cette indemnité (Ins-pection Académique ou Rectorat). Il faut en faire la demande dès réception de l’arrêté de mise à disposition. l

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34 l Karibu maoré 2009

Textes offi ciels

dECREt Décret n° 96-1027 du 26 novembre 1996 relatif à la situation des fonctionnaires de l’Etat et de certains magistrats à Mayotte NOR: DOMP9600026D, version consolidée au 23 juin 2008 Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre délégué à l’outre-mer, Vu l’ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 modifi ée portant loi organi-que relative au statut de la magistrature, et notamment son article 68 ; Vu la loi n° 76-1212 du 24 décembre 1976 modifi ée relative à l’organisation de Mayotte ; Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifi ée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifi ée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ; Vu le décret du 2 mars 1910 modifi é portant règlement sur la solde et les alloca-tions accessoires des fonctionnaires, employés et agents des services coloniaux ;

Vu le décret n° 50-1348 du 27 octobre 1950 pris pour l’application de la loi n° 46-2294 du 19 octobre 1946 aux fonctionnaires de certains cadres civils exer-çant normalement leur activité dans les territoires relevant du ministère de la France d’outre-mer ;

Vu le décret n° 78-1159 du 12 décembre 1978 fi xant le régime de rémunération des magistrats et des fonctionnaires de l’Etat en service à Mayotte ; Vu le décret n° 83-1260 du 30 décembre 1983 modifi é fi xant les dispositions statutaires communes aux corps de fonctionnaires des établissements publics scientifi ques et technologiques ; Vu le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 modifi é relatif au statut des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur ; Vu le décret n° 85-986 du 16 septembre 1985 modifi é relatif au régime particu-lier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat et à certaines modalités de cessation défi nitive de fonctions ; Vu le décret n° 94-874 du 7 octobre 1994 fi xant les dispositions communes ap-plicables aux stagiaires de l’Etat et de ses établissements publics ; Vu le décret n° 95-654 du 9 mai 1995 fi xant les dispositions communes applica-bles aux fonctionnaires actifs des services de la police nationale ; Vu l’avis du Conseil supérieur de la fonction publique de l’Etat en date du 9 mai 1996 ;

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Vu l’avis du Conseil supérieur des tribunaux administratifs et des cours adminis-tratives d’appel en date du 25 juin 1996 ; Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu,

Article 1 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001 Le présent décret est applicable, sous réserve des dispositions de l’article 3 ci-après, aux fonctionnaires titulaires et stagiaires de l’Etat, ainsi qu’aux magistrats de l’ordre judiciaire, affectés à Mayotte, qui sont en position d’activité ou déta-chés auprès d’une administration ou d’un établissement public de l’Etat dans un emploi conduisant à pension civile ou militaire de retraite. Il ne s’applique ni aux personnels dont le centre des intérêts moraux et matériels se situe dans la collectivité de Mayotte, ni aux fonctionnaires actifs des services de la police nationale.

tItRE Ier : dURéE dES SéJoURS.

Article 2 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001

La durée de l’affectation dans la collectivité de Mayotte est limitée à deux ans. Cette affectation peut être renouvelée une seule fois à l’issue de la pre-mière affectation. Une affectation à Mayotte ne peut être sollicitée qu’à l’issue d’une affec-tation d’une durée minimale de deux ans hors de cette collectivité ou d’un terri-toire d’outre-mer. Toutefois, cette période de deux ans peut être accomplie dans un territoire d’outre-mer où se situe le centre des intérêts moraux et matériels de l’agent.

Article 3 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001

Les dispositions de l’article 2 ci-dessus ne s’appliquent pas : - 1° Aux magistrats de l’ordre judiciaire, aux membres des corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, et aux magistrats des cham-bres régionales des comptes ;

- 2° Aux membres des corps des enseignants-chercheurs régis par le décret du 6 juin 1984 susvisé ainsi que des corps de chercheurs des établissements publics scientifiques et technologiques régis par le décret du 30 décembre 1983 sus-visé.

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tItRE II : RéGIME dES CoNGéS.

Article 4 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001 Les personnels soumis aux dispositions du présent décret ont droit, en plus du congé annuel de droit commun, à un congé dénommé congé adminis-tratif d’une durée de deux mois qui est accordé dans les conditions suivantes :· - 1° A l’issue de leur séjour de deux ans, ou, en cas de renouvellement, à l’issue de ce second séjour, pour les personnels soumis à l’article 2 du présent décret ;

- 2° A l’issue d’une première période de service de quatre ans à Mayotte, puis, ultérieurement pour chaque période égale à quatre ans ou s’achevant au cours de la quatrième année, pour les personnels non soumis audit article 2.

Article 5 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001

- Pour les personnels servant dans les établissements d’enseignement et les cen-tres de formation scolaires ou universitaires, les congés annuels sont pris pendant les périodes de congés scolaires ou universitaires de Mayotte.- Ces personnels sont réputés satisfaire à la condition de durée de service ouvrant droit au congé administratif visée à l’article 4 ci-dessus dès le premier jour des grandes vacances scolaires ou universitaires de la dernière année de la période ouvrant droit à ce congé.

Article 6 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001 Le congé administratif ne peut être ni fractionné, ni reporté, ni faire l’objet d’aucune interruption ou prolongation.

La durée du voyage est imputée sur celle du congé administratif.

Article 7 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001.La rémunération de l’agent pendant sa période de congé administratif est celle attachée au lieu où se situe le centre des intérêts moraux et matériels. Toutefois, un congé administratif pris en métropole n’ouvre droit qu’à la rémunération af-férente à ce lieu. L’agent ne peut prétendre à la rémunération attachée à sa résidence ad-ministrative qu’à compter du jour où il reprend son service.

tItRE III : dISPoSItIoNS dIvERSES.

Article 8 Modifié par Loi n° 2001-616 du 11 juillet 2001 - art. 75 (V) JORF 13 juillet 2001

A titre transitoire, demeurent régis par les dispositions en vigueur avant

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la date de publication du présent décret, jusqu’au terme de la période de deux ans fixée par le décret du 12 décembre 1978 susvisé, les personnels en fonctions depuis quatre ans ou plus dans la collectivité avant ladite date. Les personnels en fonctions depuis moins de quatre ans à la date de pu-blication du présent décret et ceux ayant fait l’objet d’une décision d’affectation avant cette date, même s’ils n’ont pas encore rejoint leur poste, peuvent béné-ficier des dispositions en vigueur avant cette date au plus tard jusqu’au terme du congé administratif pris à l’expiration de la seconde période de deux ans ac-complie depuis la date d’affectation définie par le décret du 12 décembre 1978 susvisé.

Article 9 Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre de l’économie et des finances, le ministre de la fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la dé-centralisation, le ministre délégué à l’outre-mer et le ministre délégué au budget, porte-parole du Gouvernement, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Alain Juppé

Par le Premier ministre :

Le ministre délégué à l’outre-mer,Jean-Jacques de PerettiLe garde des sceaux, ministre de la justice,Jacques Toubon

Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche,François Bayrou

Le ministre de l’économie et des finances,Jean Arthuis

Le ministre de la fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la décentralisation,Dominique Perben

Le ministre délégué au budget, porte-parole du Gouvernement,Alain Lamassoure

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Situation géographique

L’île de Mayotte est située dans l’hémisphère sud, entre l’équateur et le tro-pique du Capricorne, à l’entrée du Canal du Mozambique, à 300 kms de Madagascar et 400 kms de l’Afrique. C’est un petit archipel de 374 km2.

Mayotte comprend deux îles principales habitées de façon permanente séparées par un bras de mer de 2 kms et une trentaine de petits îlots parsemés dans un des plus beaux lagons du monde étendu sur plus de 1 500 km² et délimité par une barrière de corail longue de plus de 160 kms, elle-même coupée par une dizaine de passes.

Mayotte est la plus ancienne île de l’archipel des Comores, d’origine volcanique (environ 8 millions d’années). Elle possède un relief moins accentué du fait de l’érosion et de l’enfoncement de son plateau. Les traces du volcanisme ancien sont présentes sur l’île : le cratère de Dzaoudzi, occupé par le lac Dziani en Peti-te-Terre, le cirque de Cavani en Grande Terre. Les côtes, très découpées, forment des caps, des presqu’îles, des baies profondes bordées de mangroves.

L’île principale, Grande-Terre,(359 km2) découpée et pentue, est formée de 6 massifs érodés dont le point culminant est le Mont Bénara (660 m). Sa forme particulière lui a valu le surnom imagé d’île « Hippocampe ». Les sols sont en général fertiles, mais parfois diffi ciles à cultiver en raison du relief.L’île de Petite-Terre (15 km2) est ancrée sur la barrière de corail à l’Est du lagon. Elle est reliée par une digue artifi cielle au rocher de Dzaoudzi.. La Vigie (203m) y domine un paysage aride et relativement plat. C’est en Petite-Terre, à Pamandzi que se trouve l’aéroport de Mayotte.

L’heure locale est l’heure GMT + 3, soit 2 heures d’avance sur la métropole en hiver et 1 heure en été.

Le soleil se lève vers 6 heures et se couche vers 18 heures toute l’année.

LE CLIMAt

Le climat, de type « tropical humide « (moyenne annuelle des températures : 25,6 °C) fortement infl uencé par l’environnement maritime de l’île alterne deux saisons :

• la saison des pluies, de novembre à avril. Les températures sont élevées (27 à 30°) et le taux d’humidité très important. 80 % des précipitations surviennent pendant cette période. C’est également la saison des cyclones et des dépressions tropicales. Des phénomènes dépressionnaires sont classés en différentes caté-gories allant de la dépression tropicale au cyclone tropical intense. Les autorités préfectorales peuvent être amenées à déclencher des phases de vigilance qu’il convient de respecter scrupuleusement.

• la saison sèche, de mai à octobre, aussi appelée hiver austral. Les alizés venant du sud-est rafraîchissent l’atmosphère (20 à 25°), le taux d’humidité est moins important, et la pluie se raréfi e. l

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Environnement

Mayotte s’inscrit dans le contexte biogéographique de l’archipel des Como-res, marqué aussi par la proximité de Madagascar, et dispose d’une très grande valeur écologique.

La végétation naturelle est représentée surtout par les forêts humides, l’essentiel de l’espace « naturel » étant majoritairement couvert de systèmes agroforestiers formés principalement d’espèces introduites. Rapporté à la superfi cie de l’île, la fl ore de Mayotte apparaît cependant comme l’une des plus riches du monde en nombre d’espèces indigènes.

La faune terrestre bénéfi cie de la grande diversité des milieux. De nombreuses espèces endémiques ou menacées sont recensées, la plupart étant désormais protégée par la réglementation locale ou par les conventions internationales : lémur brun, ou maki, roussette, caméléon…L’introduction dans l’île d’espèces animales non domestiques et n’existant pas à l’état naturel est désormais in-terdite pour protéger ce patrimoine de la concurrence d’espèces exotiques plus dynamiques.

Le littoral de Mayotte présente une diversité d’habitats très intéressante : falai-ses abruptes, côtes rocheuses, plages de sables de toutes tailles et couleurs. Les mangroves tiennent une place particulière dans cet ensemble car elles jouent un rôle essentiel tant dans la protection du trait de côte que dans le maintien de la biodiversité du lagon.

Le système récifo-lagonaire de Mayotte est remarquable à plusieurs égards. Le récif barrière, large de 800 m à 1,5 km, ceinture avec une remarquable conti-nuité un lagon d’environ 1 100 km². Les récifs frangeants représentent un linéaire de 160 km autour de l’île et des îlots ; malgré les agressions qu’il subit du fait des

phénomènes naturels (blanchiment) et des pollutions, le tombant présente une vitalité pouvant dépasser localement 50 % de couverture corallienne vivante.

La fl ore et la faune marines sont d’une très grande diversité. On peut assez faci-lement rencontrer 2 espèces de tortues marines, la tortue verte et la tortue imbri-quée, qui trouvent à Mayotte des sites de ponte et des « herbiers » essentiels pour leur alimentation. 19 espèces de mammifères marins fréquentent plus ou moins régulièrement les eaux mahoraises, en particulier la baleine à bosses présente de mai à octobre pour sa reproduction, et le dugong dont une dizaine d’individus au maximum sont occasionnellement observés dans le lagon.

La conservation de ce patrimoine naturel exceptionnel passe évidemment par une gestion intégrée du territoire et, notamment, par la création d’un réseau co-hérent et représentatif d’aires naturelles protégées.

La réserve naturelle nationale de l’îlot Mbouzi (142,35 ha), créée en janvier 2007, vise à conserver notamment les formations végétales sèches naturelles. On y rencontre aussi un échantillon représentatif de la faune et de la fl ore indigènes, aussi bien terrestres que marines puisque la réserve inclut une partie marine. Trois aires marines protégées, représentant une superfi cie totale de 36 km², ont été créées par des arrêtés préfectoraux (cantonnements de pêche) pour préserver la ressource en poissons et des sites importants pour la reproduction de ces der-niers. Les activités nautiques, de loisirs et de pêche y sont limitées ou interdites.

Des « réserves forestières » protègent la quasi-totalité des forêts naturelles humi-des. Elles représentent 5 577 ha (soit environ 15% de la surface de l’île), et sont pour la plupart centrées sur les lignes de crêtes. Forêts publiques gérées dans le cadre du code forestier spécifi que à Mayotte, elles seront progressivement dotées

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de plans de gestion qui permettront d’affi rmer la vocation prioritaire de protec-tion de la biodiversité et de conservation des sols affectée à ces espaces.

Le Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres (CELRL) intervient à Mayotte depuis 1995 sur 6 sites différents représentant 937 ha. Plus d’une vingtaine de sites, présentant une diversité remarquable de milieux naturels et de paysages, devraient à terme entrer dans le patrimoine géré par le Conservatoire.

Une politique d’Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotopes (APPB) est ac-tuellement développée sur les espaces les plus riches du point de vue de la biodiversité. La lagune d’Ambato-Mtsangamouji (4,5 ha) abrite une mangrove interne très particulière dans un espace périurbain. La plage de Papani devrait être intégrée à un ensemble plus vaste de protection par arrêtés de biotope sur les principaux sites de ponte des tortues marines, les plages de Saziley-Charifou au sud de Grande Terre et celles de Moya et Papani en Petite Terre.

Enfi n, La création d’un parc naturel marin à Mayotte a été mise à l’étude par ar-rêté interministériel du 26 décembre 2007. L’objectif de ce nouvel outil, créé par la loi n° 2006-436 du 14 avril 2006, est d’associer tous les partenaires concernés à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de gestion sur un territoire marin cohérent. A Mayotte, ce territoire serait l’ensemble du lagon, voire au-delà si les orientations de gestion proposées à l’issue de la mission d’étude le justifi ent.

Des plaquettes thématiques (mammifères marins, coraux, mangroves, makis, …) sont disponibles à la Direction de l’Agriculture et de la Forêt. l

La population mahoraise

LA PoPULAtIoN

La population mahoraise est issue d’un métissage entre les populations d’ori-gine bantoue et les différentes vagues d’immigration, principalement malga-che.

En 35 ans, cette population a été multipliée par 5, pour atteindre 186 452 habi-tants en 2007. L’île se caractérise par une très forte densité : 430 habitants au km² contre 107 pour la France entière. La population est de plus en plus concentrée autour d’un pôle urbain, Mamoudzou, chef lieu de l’île qui absorbe plus de 45 000 habitants (28% de la population totale). La natalité élevée et l’immigra-tion, en provenance des îles voisines, sont à l’origine de cette croissance démo-graphique très importante : le taux d’accroissement annuel moyen enregistré entre les deux derniers recensements est de 3,1 %. La population mahoraise est jeune : 54,3 % de la population a moins de 20 ans, pourcentage le plus élevé de tous les territoires français. Cette population est marquée par le drame de l’immigration clandestine : un habitant de Mayotte sur trois est un étranger en situation irrégulière, c’est-à-dire au moins 50 000 personnes.

L’HIStoIRE Et L’évoLUtIoN StAtUtAIRE

Situé entre le Vème et le VIIIème siècle, le peuplement originel de Mayotte serait d’origine bantoue. Jusqu’au XIIIème siècle, le commerce se développe avec les autres îles du Canal du Mozambique, Madagascar et l’Afrique. Les invasions ara-bes se succèdent en apportant la culture swahilie et la religion musulmane. Des sultanats rivaux se créent dans l’archipel des Comores.Les premiers Européens, Portugais et Français, débarquent à Mayotte vers le XVè-me siècle, et utilisent l’archipel comme point de ravitaillement sur la route des Indes.

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Fin XVIIIème – début XIXème, Mayotte affronte des troubles violents (razzias d’esclaves par les Malgaches, pillages, guerres de succession, etc.,) réduisant sa population à 3 000 personnes.

Le 25 avril 1841, pour écarter le danger des attaques extérieures, notamment comoriennes, le sultan d’origine malgache Andriantsouli cède l’île de Mayotte à la France, représentée par le Commandant Passot. Mayotte devient dès lors protectorat français. L’esclavage est aboli dès 1846. De 1886 à 1892, la France établit son protectorat sur les trois autres îles des Comores, l’archipel étant placé sous l’autorité du gouverneur de Mayotte.

La loi du 25 juillet 1912 rattache la colonie de « Mayotte et Dépendances « à la colonie française de Madagascar. En 1946, l’archipel des Comores obtient le statut de Territoire d’Outre-mer, Dzaoudzi étant son chef-lieu.

Un référendum sur l’indépendance des îles des Comores est organisé en décem-bre 1974. Le décompte des voix île par île témoigne alors du souhait de Mayotte de rester au sein de la République française à 63,8 %. Les Mahorais sont de nouveau consultés en février 1976 : ils plébiscitent à 99,4% le maintien de l’île dans l’ensemble français. La loi du 24 décembre 1976 dote Mayotte d’un statut provisoire de Collectivité Territoriale de la République.

La loi du 22 décembre 1979 réaffirme l’ancrage de Mayotte dans la République française en stipulant que « l’île de Mayotte fait partie de la République française et ne peut cesser d’y appartenir sans le consentement de sa population».Vingt et un ans plus tard, le 27 janvier 2000, un accord sur l’avenir de Mayotte est signé au nom de l’Etat par le Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer avec le Président du Conseil Général et les principaux partis politiques de l’île. La population de

Mayotte est consultée le 2 juillet 2000 et se prononce à 72,94 % favorable à cet accord.La loi n°2001-616 du 11 juillet 2001, qui réaffirme l’appartenance de Mayotte à la République, dote l’île du statut de «Collectivité Départementale» et fixe les étapes de la décentralisation. Celle-ci vise essentiellement à transférer le pouvoir exécutif du Préfet au Président du Conseil Général et à mettre en pratique les grands principes régissant l’organisation administrative (principes fixés par la loi de décentralisation du 2 mars 1982).

La loi constitutionnelle du 28 mars 2003 inscrit Mayotte dans la Constitution de la République française avec la nouvelle rédaction de l’article 72-3 : « La Répu-blique reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre-mer, dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité.La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis et Futuna et la Polynésie française sont régis par l’arti-cle 73 pour les départements et les régions d’outre-mer, et pour les collectivités territoriales créées en application du dernier alinéa de l’article 73, et par l’article 74 pour les autres collectivités...».

La loi de programme pour l’Outre-Mer du 21 juillet 2003, prévoit en grande partie des mesures en faveur de l’emploi et du développement économique et social. Dernière en date, la loi du 22 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’outre-mer tourne définitivement la page du principe de spécificité législative auquel Mayotte a été soumis jusqu’à présent.Enfin le 29 mars 2009 la population mahoraise appelée aux urnes sur la question de la départementalisation s’est exprimée à 95,2% en faveur de la mise en place du 101ème département français : Mayotte.

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LES doNNéES éCoNoMIqUES

Une économie en mutation sur la voie de la modernisation

Deux modes de fonctionnement cohabitent dans une économie mahoraise en pleine transition.

1) Le secteur traditionnel, peu monétarisé et fonctionnant à l’écart de l’économie marchande moderne, recouvre l’agriculture et la pêche. Les tradi-tions y sont encore très prégnantes mais l’évolution vers des pratiques modernes est perceptible.

2) Le secteur moderne englobe le BTP, les services, le commerce, les services publics-administrations, les transports et le tourisme.

L’année 2008 : dans un contexte pourtant peu favorable, l’activité économique à Mayotte a poursuivi sa croissance en 2008, tant au niveau de la consommation des ménages que de l’investissement des entreprises. Toutefois, un net ralentis-sement en fin d’année de certains indicateurs, suscite l’inquiétude des acteurs locaux.Quatrelignesforcesontàrelever:- une forte accélération de l’inflation (+5,1%) et le creusement du déficit com-mercial (hausse de 12% des importations, baisse de 16% des exportations) avec un taux de couverture de 1,4%- Une consommation des ménages dynamique mais ralentie en fin d’année. La hausse significative du SMIG (+12,3% en juillet 2008 après 17% en juillet 2007)

est l’élément porteur .- Un ralentissement de l’activité et de l’investissement des entreprises au 2nd trimestre.- L’investissement public et les revenus douaniers sont encore les ressources prin-cipales de l’île. l

LE tABLEAU dE BoRd éCoNoMIqUE

PoPULAtIoNPopulation (recensement juillet 2007) 186 452 hab.

Densité 511 habitants au km2

Taux de croissance 3,1% pour l’année 2007

Habitants par habitation 4,4 en 2002 (recensement 07.2002)

Taux de chômage 26% de la population active

INdICAtEURS CoNJoNCtURELS

Indice des prix +5,4 en 2008

SMIG mensuel brut au 01.07.2008 Taux horaire : 5,49 €

Recettes douanières 2006 86 941 370 €

Commerceextérieur2008

Importations (milliers d’euros) 375 524 euros

Exportations (milliers d’euros) 005 339 euros

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La préfecture

PRéFECtURE dE MAYottEBP 676 - Kawéni97600 MamoudzouTel : 02 69 63 50 00Fax : 02 69 60 18 89Horairesd’ouvertureaupublicdesguichets:Du lundi au jeudi : de 7h30 à 12h30Le vendredi : de 7h30 à 11h15

LE PRéFEt

denis RoBIN, Préfet de Mayotte depuis septembre 2008

La fonction de Préfet est créée en 1800 par Napoléon Bonaparte. Instituant un Préfet par département, il leur revient initialement de faire connaître et res-pecter les lois de l’État. Au fi l des ans, des Républiques, et de la mise en place

des administrations locales, les fonctions préfectorales ont évolué, les Préfets jouant de plus en plus un rôle dans l’essor économique et social du pays.

C’est l’article 72 de la Constitution du 4 octobre 1958 qui défi nit désormais le rôle du Préfet comme suit : « dans les départements et les territoires, le repré-sentant de l’État, représentant de chacun des membres du gouvernement a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois ». Pour l’accomplissement de ses missions, le Préfet s’appuie sur son « état major » (membres du corps préfectoral), sur les services installés dans la Préfecture et les sous-Préfectures et sur les services déconcentrés de l’Etat. Les compétences du Préfet de Mayotte sont précisées par la loi 2001-616 du 11 juillet 2001 relative à Mayotte.Article 4 : « I. - Le Préfet de Mayotte est le représentant de l’Etat à Mayotte. Il

représente chacun des ministres et dirige les services de l’Etat à Mayotte sous réserve des exceptions limitativement énumérées par décret en Conseil d’Etat. Il est seul habilité à s’exprimer au nom de l’Etat devant le Conseil Général… » LE SECRétAIRE GéNéRALLe Secrétaire Général est chargé des affaires administratives, des affaires bud-gétaires, de l’animation de l’action des services déconcentrés, ainsi que de la gestion interne de la Préfecture. Le Secrétaire Général est également en charge des dossiers relatifs aux affaires économiques et à la programmation, à la plani-fi cation du territoire et au développement social et culturel.

LE SECRétAIRE GéNéRAL AdJoINtLe Sous-préfet chargé de mission est responsable auprès du Préfet des questions liées à l’évolution institutionnelle et au développement économique et social de la collectivité départementale. Il a ainsi la charge de la veille législative et règlementaire, des affaires juridiques, des affaires économiques, de la tutelle des

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chambres consulaires, ainsi que des dispositifs de cohésion sociale et de poli-tique de la ville. Il est également responsable de la préparation et du suivi de l’exécution du contrat de projet pluriannuel. Il s’appuie dans le cadre de ses missions sur une équipe de chargés de mission, ainsi que sur les services de la Direction du Développement et des Collectivités Locales de la préfecture.

LE dIRECtEUR dE CABINEtLe Directeur de Cabinet supervise un ensemble de services dont les missions sont centrées sur les fonctions classiques : ordre public ; coordination des moyens de sécurité (Sécurité Publique, Gendarmerie, Police de l’Air et des Frontières) ; défense civile et de prévention (Service interministériel de protection civile - SI-DPC) ; administratives ; politiques ; de « mémoire ».À Mayotte, la préfecture est située sur deux sites géographiques distincts, le Pré-fet et les services du cabinet sont situés à Dzaoudzi en Petite-Terre, la direction de la réglementation et des libertés publiques, ainsi que les services assurant le fonctionnement de la préfecture sont en Grande Terre et surplombent la ville de Mamoudzou.

dIRECtIoN dE LA RéGLEMENtAtIoN Et dES LIBERtéS PUBLIqUES (DrLP)La direction de la réglementation et des libertés publiques comprend trois bureaux : - le bureau des élections, de la circulation et des affaires réglementaires ; élections politiques et professionnelles, permis de conduire, cartes grises, licences de taxi, réglementation des associations, débits de boissons, protection des mineurs …- le bureau des étrangers ; autorisations de séjours, visas, naturalisations - et le bureau de l’état civil ; relations avec les officiers d’état civil, établissement des CI et passeports.

La DRLP comprend en outre un chargé de mission sur les problèmes juridiques liés à la délivrance des titres d’identité et représentant du Préfet auprès de la commission de révision de l’état civil (CREC) de Mayotte.

dIRECtIoN dU dévELoPPEMENt Et dES CoLLECtIvItéS LoCALES (DDCL)Elle assure la mission régalienne de contrôle des actes des collectivités locales (administratifs, budgétaires, marchés publics, urbanisme). Elle est en charge éga-lement de la gestion de la dépense de l’Etat. La DDCL est divisée en deux ser-vices. Le service des collectivités locales et le service des finances et des actions interministérielles.

SERvICE dES CoLLECtIvItéS LoCALES : Sa mission consiste à superviser l’activité des trois bureaux chargés du contrôle de légalité des actes pris par les collectivités locales de Mayotte en matière bud-gétaire, de commande publique, de personnel, d’urbanisme, de foncier, d’inter-communalité et des affaires générales.

SERvICE dES FINANCES Et dES ACtIoNS INtERMINIStéRIELLES : Quatre bureaux composent ce service, un bureau des politiques contractuelles et des affaires interministérielles, un bureau des finances de l’Etat et de la pro-grammation, le bureau des affaires économiques et celui de la coordination et de l’environnement. l

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Les élusLE CoNSEIL GéNéRAL

À Mayotte le processus de décentralisation consistant, pour l’État à transférer certaines de ses compétences et les ressources correspondantes au profi t des collectivités territoriales, n’a été enclenché qu’en 2001 par le biais de la loi

n° 2001-616 du 11 juillet 2001 relative à Mayotte et modifi ant profondément le statut de l’île, qui se rapproche progressivement du statut des départements d’outre-mer. Depuis 2004, l’exécutif de la collectivité est transféré progressi-vement au président du conseil général et les compétences de cette assemblée sont élargies pour se rapprocher de celles exercées par les départements et les régions de Métropole. L’objectif est d’aboutir en 2010 à une totale départemen-talisation. La décentralisation de la Collectivité de Mayotte s’est faite en deux étapes (2004, 2007) afi n de permettre de préparer les élus à l’exercice de nouvelles responsa-bilités et de les entourer de collaborateurs formés et expérimentés. Depuis 2004, l’exécutif de la collectivité est transféré progressivement au pré-sident du conseil général et les compétences de cette assemblée sont élargies pour se rapprocher de celles exercées par les départements et les régions de Métropole. La collectivité départementale et les communes sont passées alors à un régime de tutelle allégée.

1)LeSDIfférentSSerVICeSDUConSeILGénéraLLe conseil général est le partenaire privilégié des Mahorais dans leur vie de tous les jours.Les services de la collectivité départementale de Mayotte sont organisés en 6 pôles sous la forme de directions générales adjointes (DGA), qui sont chargées de mettre en œuvre des orientations stratégiques, sous l’autorité du Directeur Général des services.Il existe six DGA : Action sociale départementale ; Affaires économiques ; Servi-ces à la population ; Aménagement du territoire ; Moyens généraux ; Vie institu-

tionnelle et partenariatDepuis 2004, le Conseil Général de Mayotte a mis en place une Direction Gé-nérale des services (DGS) qui se charge de l’organisation des services. Cette direction est le relais de la politique des élus vers les services départementaux. Elle joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre et l’avancée des grands dos-siers, ainsi que la préparation des budgets. Elle anime et coordonne l’action des Directions.

2)LeSMISSIonSDUConSeILGénéraLLes principales compétences actuelles du Conseil Général de Mayotte sont mul-tiples : l’action sociale, sanitaire ; la culture et l’éducation ; le tourisme, trans-port et exploitation des ressources maritimes ; l’aménagement du territoire ; le développement et protection de l’environnement ; la coopération régionale ; le développement économique ; la gestion du domaine de la Collectivité Départe-mentale de Mayotte ; la gestion des services publics.

Conseil Généralde Mayotte

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3)LeSMoYenSDUConSeILGénéraLLe Conseil Général dispose de moyens humains et financiers importants.Du point de vue des moyens humains, la Collectivité Départementale de Mayot-te compte à ce jour 3360 agents au total hors instituteurs (1799 remplissent des missions du conseil général, 1561 sont mis à la disposition des services de l’Etat).Ces effectifs représentent une masse salariale de 95 millions d’euros.Pour faire face à ces dépenses, les ressources du département proviennent du revenu de l’impôt et des revenus de son domaine privé (immobilier, dotations, subventions de l’Etat, emprunts).

4)LefonCtIonneMentDUConSeILGénéraLLe président du Conseil Général est le chef de l’exécutif du département, il est seul chargé de son administration.Il met en œuvre et exécute les décisions prises par le conseil.Le président du Conseil Général a à sa disposition un cabinet formé de collabo-rateurs de son choix, dont il peut s’entourer pour l’exercice de son pouvoir de direction.Le président du Conseil Général : • est tenu de mettre en œuvre et d’exécuter les décisions du Conseil Général• applique les décisions budgétaires prises par le Conseil Général• est l’ordonnateur des dépenses de la Collectivité• représente le département en justice• dirige l’administration de la Collectivité• exerce un pouvoir de police spécial sur le domaine de la Collectivité• peut passer et signer des contrats et conventions au nom du département soit avec d’autres personnes publiques, soit avec des partenaires privés• gère le domaine Collectivité

• attribue les prestations relevant de la compétence de la Collectivité, en matière d’aides sociales• préside les établissements hospitaliers, les hospices et les instituts médico-édu-catifs départementaux.Chaque année, il rend un rapport spécial au Conseil Général sur l’activité et le financement des différents services de la Collectivité.

Le Conseiller général est le représentant du Conseil général dans son canton. Il suit les affaires de la Collectivité Départementale de Mayotte tout en ‘attachant aux problèmes que peuvent rencontrer les maires et leurs administrés dont il est l’interlocuteur privilégié dans son canton. Il assure la coordination des projets communs à plusieurs communes

Les demandes qui lui sont adressées sont nombreuses et concernent les domai-nes très divers : soutiens, aides pour l’emploi, accès au logement social, deman-des de bourses, demandes de subventions.

ELECtIoNS Et MANdAtLes élections ont lieu tous les trois ans pour un renouvellement de sièges à moi-tié. Les conseillers généraux sont élus pour six ans au scrutin uninominal (on vote pour un seul candidat) majoritaire à deux tours. Les élections se sont tenues en 2008.

L’ASSEMBLéE déLIBéRANtEElle est constituée par les conseillers généraux qui, réunis en assemblée plénière, délibèrent, discutent et votent les projets présentés à l’ordre du jour.Les commissions sont les suivantes : finances, aides sociales et habitat, équipe-ment, transport, voirie et bâtiments, affaires scolaires, culturelles et sportives, développement et affaires économiques. l

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CoMMUNES FAX tELEPHoNE

Tous les n° commencent par 0269

ACoUA 62 23 41 62 18 81

BANdRABoUA 62 54 17 62 54 18

BANdRELE 62 05 97 62 19 81

BoUENI 62 05 23 62 16 31

CHICoNI 62 30 49 62 16 90

CHIRoNGUI 62 07 30 62 18 03

dEMBENI 62 09 95 62 15 81

dZAoUdZI/LABAttoIR 60 04 36 60 11 75

KanIKeLI 62 95 20 62 17 31

KoUnGoU 62 11 59 62 17 81

MAMoUdZoU 61 04 35 62 12 15

M’tSANGAMoUJI 62 00 21 62 15 20

M’tZAMBoRo 62 07 34 62 07 34

oUANGANI 62 09 36 62 15 30

PAMANdZI 60 06 89 62 12 82

SAdA 62 12 54 62 08 08

tSINGoNI 62 43 36 62 17 91

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Les mairies de Mayotte

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Les parlementairesDéputé de Mayotte Ali ABdoULAtIFoU

Sénateurs Soibahaddine IBRAHIM Adrien GIRAUd

LES REPRéSENtANtS dES CHAMBRES CoNSULAIRES

Chambre des Métiers et de l’ArtisanatLa Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Mayotte est un établissement public de l’Etat à caractère économique créé en août 2006.Comme en métropole, elle a pour attributions essentielles de représenter les ar-tisans auprès des pouvoirs publics, de tenir le répertoire des métiers, et d’une manière générale de contribuer, dans le cadre de la politique de l’aménagement du territoire et conformément aux directives du plan, à l’expansion du secteur des métiers et au maintien ou à l’élargissement des débouchés.Composée de 24 membres élus issus des quatre secteurs artisanaux représentatifs (alimentation, fabrication, bâtiment et services), elle emploie 18 agents au ser-vice des artisans de l’île, et est située à Mamoudzou, une antenne décentralisée est à Malani pour le sud et deux nouvelles antennes, pour le nord et le centre-ouest seront opérationnelles courant 2008.

Chambredel’agriculture,delaPêcheetdel’aquacultureLa Chambre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Aquaculture de Mayotte (CA-PAM) est une institution publique qui a été créée par le décret n° 2006-379 du 27 mars 2006. Elle a pour mission de représenter les intérêts des professionnels, d’animer et de développer des fi lières : programmes d’intérêts généraux, conseil aux entrepri-ses, suivi des données de production. Elle participe à l’organisation des fi lières et améliore les conditions : développement, gestion ressources et harmonisation. Enfi n elle joue un rôle consultatif vis-à-vis de l’Etat et de la Collectivité.

23 élus regroupés en 6 collèges et 7 commissions. Les collèges sont : les chefs d’exploitation agricole et assimilés, les pêcheurs, les aquaculteurs, les salariés, les coopératives et organisation professionnelles et les organisations syndicales.

Chambre du Commerce et de l’IndustrieCette toute jeune institution consulaire née en août 2006 de l’éclatement de l’ancienne Chambre Professionnelle de Mayotte a pour mission de satisfaire les commerçants, prestataires de services, professionnels du tourisme, industriels et tous les partenaires économiques. L’économie évolue, les technologies, la gestion des ressources humaines chan-gent, de nouveaux textes et réglementations voient le jour. La CCI de Mayotte informe sur ce qui touche à la vie des activités, les évolutions technologiques, et celles de l’environnement économique de l’ île.Elle conseille les porteurs de projets, les assiste lors de la création de leur entre-prise, veille à la cohérence des décisions et des moyens mobilisés, donne accès à des sources d’information sur la concurrence, repère les fi nancements. Interface entre les professionnels, les pouvoirs publics et les collectivités locales, la CCI est force de propositions afi n de permettre l’émergence et le développement de projets de toute nature en concertation avec les élus locaux.

La CCI a aussi compétence pour acquérir des terrains, les aménager, les ren-dre disponibles et aider à l’implantation des entreprises, donner des avis sur les documents d’urbanisme des collectivités et sur la création ou la modifi cation de « grands équipements ». l

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Les personnalitésLE CoNSEIL éCoNoMIqUE Et SoCIALLe Conseil économique et social est une assemblée constitutionnelle consultati-ve placée auprès des pouvoirs publics. Par la représentation des principales acti-vités économiques et sociales, le Conseil favorise la collaboration des différentes catégories professionnelles entre elles et assure leur participation à la politique économique et sociale du Gouvernement.

Au total 231 conseillers sont répartis en 18 groupes de représentation, leur man-dat est de 5 ans.

Il existe au niveau de Mayotte un Conseil économique et social, institution consultative qui est la 2ème assemblée départementale, il est placé auprès de l’assemblée délibérante du conseil général et a le même rôle qu’au niveau na-tional.

LE CoMIté dU toURISMELe Comité Départemental du Tourisme de Mayotte centralise la plupart des in-formations touristiques de l’île : liste des hôtels, gîtes et chambres d’hôtes, res-taurants, activités nautiques (plongée, balades sur le lagon, sortie dauphins et baleines, centres nautiques, jet-ski, kayak, planche à voile, etc.) et activités ter-restres (randonnées pédestres et à cheval, ponte des tortues, etc.) ainsi que toutes informations sur les sites à intérêts touristiques de l’île : écomusées, plages, etc.

Situé à Mamoudzou sur le front de mer, le CDTM accueille le public du lundi au vendredi de 7h30 à 16h30. Tél : 02 69 61 09 09Fax : 0269 61 03 46Mèl : [email protected] Site internet : www.mayotte-tourisme.com l

l La plus grande centrale photovoltaïque de l’île de Mayotte : Le collège de Koungou.

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Le séjour à Mayotte

Ce guide d’accueil a été conçu pour vous aider dans toutes vos démarches, d’une part avant de quitter la métropole, et d’autre part pour vous installer et faciliter votre intégration.

• Nous vous conseillons de prendre contact avec votre future affectation au plus tôt. • Avant de partir il est nécessaire de mettre de l’ordre dans ses affaires.• Il faut garder contact avec les proches et l’administration et faire suivre le cour-rier.• Il est important de mettre à jour les documents d’état civil et de santé pour toute la famille,• Il faut prendre contact avec une société immobilière dès votre acceptation du poste à Mayotte,• Réserver une chambre d’hôtel pour les premiers jours de votre arrivée, si votre logement n’est pas immédiatement disponible.

voYAGE Le voyage de Paris à Dzaoudzi dure à peu près 15 heures avec une escale à la réunion d’environ 2 heures. Les réservations sont opérées par le service «voyage» du Vice-Rectorat hormis pour les fonctionnaires en provenance de la Réunion.Pour qu’il soit réussi et agréable, un long voyage se prépare (bagages cabine et soute, vêtements, médicaments éventuels…).Les principales compagnies aériennes présentes à Mayotte sont :AIR AUSTRAL, AIR MADAGASCAR, COMORES AVIATION, KENYA AIRWAYS.

déMéNAGEMENtN’oubliez pas qu’un déménagement met environ 8 à 10 semaines à arriver. Il faut avoir réfl échi en amont au système de transport que vous désirez sur l’île

Quelques précisions quant à la réglementation douanière en vigueur : Les personnes qui transfèrent leur résidence normale à Mayotte peuvent impor-ter leurs biens personnels en franchise de droits et taxes sous réserve d’en être propriétaires depuis :• au moins 6 mois* pour les biens utilisés par eux sur le lieu de leur précédente résidence ; • au moins 12 mois* s’il s’agit de moyens de transport (auto/moto/bateau) et dans la limite d’un seul véhicule de chaque type par famille. * Attention : le délai de 6 à 12 mois s’apprécie par rapport à la date d’établisse-ment de l’intéressé à Mayotte.Les voyageurs peuvent bénéfi cier de franchises de droits et taxes à l’importation pour les marchandises transportées dans leurs bagages. Elles se résument comme suit :• une franchise en valeur : 175 euros (90 euros pour les moins de 15 ans) • et des franchises quantitatives selon le type de produit : - tabac : 200 cigarettes ou 100 cigarillos ou 50 cigares ou 250 gr de tabac - boissons alcooliques : 2 litres de vin (non mousseux) et ou 1 litre d’une boisson de plus de 22°, ou 2 litres d’une boisson de 22° ou moins - parfums : 50 gr et ¼ de litre d’eau de toilette - café : 500 grammes - thé : 100 grammes À noter : Les voyageurs de moins de 17 ans n’ont pas droit aux franchises en tabacs et alcools. Au-delà des montants et quantités prévues en franchise, il faut déclarer les marchandises et acquitter les droits et taxes en vigueur.Pour plus de renseignements sur les formalités douanières à accomplir, les condi-tions d’admission en franchises de vos biens personnels et les éventuels droits et taxes à payer, contacter la direction régionale des douanes de Mayotte, et consulter le site internet de la préfecture.

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LoGEMENtLa crise du logement sévissant également à Mayotte, il est conseillé de prendre contact avec la Société Immobilière de Mayotte (SIM) qui gère un parc locatif important, ou toute autre agence immobilière.

Les particuliers, par l’intermédiaire des petites annonces dans les journaux, ont des logements qu’ils louent.

Les fonctionnaires, s’ils sont amenés à se loger à leurs frais, pourront sous condi-tions, percevoir un remboursement partiel de leur loyer.

Vous pouvez apporter vos meubles, mais il est aussi possible d’en trouver sur place.

INStALLAtIoNL’eau :Depuis 1992, la SOGEA distribue l’eau à Mayotte. Afin de faciliter les démar-ches pour l’ouverture d’un branchement, tout nouvel abonné doit se présenter aux bureaux de la SOGEA à Kawéni (02 69 61 11 42) avec copie d’une pièce d’identité, du contrat de bail, le nom de l’ancien locataire, le n° de compteur et un chèque (il vous sera demandé un dépôt de garantie de 60 € auquel s’ajoutent 16 € de frais de dossier).

Le gaz :Livré en bouteilles, la consigne est de 20 euros et la recharge d’environ 30 euros.

L’électricité : 220 volts. Pour l’ouverture du compteur, s’adresser à :E.D.M. (Electricité de Mayotte), BP 333 Kawéni 97600 MamoudzouTél. : 02 69 61 02 30 ou 02 69 61 44 44Une caution de 30,49 euros est demandée.Le paiement se fait tous les deux mois. L’abonnement suivant ampérage du compteur et durée de consommation : 0,1705 euro le KWh.

Le téléphone :Plusieurs opérateurs sont présents : France Télécom, STOI, XTS.Si vous choisissez France Télécom, Il faut s’adresser au service commercial : BP 299 – Mamoudzou Tél. : 02 69 63 30 12 – Fax : 02 69 61 19 02Coût de l’installation : 76,22 euros Abonnement : 11,70 euros par moisEnviron 0,093 euros/mn en heures creuses pour les communicationsCaution : 70 euros

La facturation détaillée est gratuite et à demander, les options tarifaires propo-sées en Métropole ne sont en général pas en vigueur sur l’île. En revanche, les communications dans le sens Mayotte-Métropole sont moins chères du fait de l’absence de TVA.

Les portables sont utilisés à Mayotte, les opérateurs sont SFR, ONLY et ORANGE, les offres sont variées. Des cartes internationales prépayées sont aussi en vente dans les commerces avec des offres très avantageuses. Le haut débit est présent avec STOI.Pour téléphoner de la métropole à Mayotte ou de Mayotte vers la Métropole, composer simplement le n° de votre correspondant : 10 chiffres

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Courrier,servicespostaux:Le tarif est celui de la métropole jusqu’à 20 g, au-dessus se renseigner à la poste. On utilise exclusivement des timbres de Mayotte pour les envois (philathélie spécifique).Les bureaux de poste sont à : Pamandzi (en Petite Terrre), Mamoudzou, Mamou-dzou-Kawéni, Sada, Chirongui, Dzoumogné, Dembeni, M’Tsamboro, Kani-Keli, Combani, Coconi, Passamainti (en Grande Terre).Toutes les rues n’étant pas encore nommées, le courrier est distribué mais pas de façon aussi précise qu’en métropole. Il est possible d’ouvrir une boîte postale (réservation possible par courrier).Le délai d’acheminement du courrier étant variable (environ une semaine), fax et e-mail restent les moyens les plus rapides pour les communications urgentes. France Télécom propose l’accès à Internet via WANADOO (forfait spécial pour enseignants comme en métropole / assistance commerciale 0 803 833 314). Le minitel est accessible sur Internet.

BanquesLa monnaie utilisée à Mayotte est l’euro. Il y a 6 banques à Mayotte :- AFD (Agence Française de Développement)- La BFCOI (Banque Française Commerciale de l’Océan Indien)- Le Crédit Agricole (Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel de la Réunion)- La Banque de la Réunion (BR)- La BRED (Banque Populaire)- La Banque Postale

La carte bleue est de plus en plus couramment admise.Environ 35 distributeurs et guichets automatiques sont actuellement implantés

entre Petite Terre et Grande Terre, la majorité étant sur Mamoudzou. Compter une semaine pour un virement de Mayotte sur un compte en métropole.

La scolarité :L’enseignement est public, il existe aussi un enseignement privé mais seulement en maternelle et primaire.

Lesécolesmaternellesprivées:En Petite-terreAPEEM 02 69 60 14 86LES COLIBRIS 06 39 21 90 49LES PITCHOUNES 02 69 60 04 96

En Grande-terreAMPE 02 69 61 16 58LES P’TITS LOUPS 02 69 61 17 23LES FLAMBOYANTS 02 69 61 55 17POMME CANELLE 02 69 62 79 20

Lesécolesprimairesprivées:En Petite-terreJADESSIANE 02 69 60 06 11MAOUNGA DOUNIA 02 69 60 04 96 LES COLIBRIS 06 39 21 90 49

En Grande-terreFRIMOUSSE 02 69 61 24 98FLAMBOYANTS 02 69 61 55 17VANILLE CHOCOLAT 02 69 61 71 99LES ROUSSETTES 02 69 61 26 21

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Unsystèmedecrèchesetdegarderiesd’enfantsestégalementpossible:

En Petite-terreAPGEM 02 69 60 38 36En Grande terreALLO BEBE 06 39 69 57 76LES BEAUX ENFANTS 02 69 60 07 43KARA RAOUKI TITI 02 69 62 43 17LES MARGOUILLATS 02 69 61 11 30 ADAM CTRE LOISIRS 06 39 69 57 76LES P’TITS LOUPS 02 69 61 17 23

On peut très facilement recruter du personnel pour la maison, les gardes d’en-fants à domicile ou le jardin à Mayotte. Il faut être vigilant et s’assurer que la personne est en règle avec ses papiers et veiller à déclarer toute embauche à la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (Place Mariage BP 84 à Mamoudzou 02 69 6112 37) et à la Caisse d’Assurance Chômage à Kawéni au 02 69 61 95 96.Les charges sont déductibles des impôts. La Direction du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle tient à la disposition des nouveaux arrivants une brochure à cet effet (02 69 61 16 57).

LA FISCALIté

. Base d’impositionLa Collectivité Départementale dispose d’un système fiscal spécifique. Les inté-rêts d’emprunts contractés en métropole ne sont pas déductibles du montant de l’impôt versé à Mayotte.. Retenue sur salaire à titre de provision d’impôt sur le revenuLes couples de fonctionnaires subissent la retenue d’impôt chacun en ce qui le concerne et en fonction de la même grille.Le système de santé à Mayotte est dans une phase de transition et de rapproche-ment avec celui de métropole. Historiquement, il reposait sur un hôpital et un réseau de dispensaires de brousse dans lesquels les soins étaient gratuits pour toute la population.

Progressivement la sécurité sociale se met en place et des organismes proposent une couverture maladie complémentaire. Des médecins libéraux sont installés et conventionnés. Il existe également des pharmacies dans plusieurs communes. l

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La santé

L’ASSURANCE MALAdIEFonctionnaires et contractuels doivent remplir auprès de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte, une demande d’affi liation. Vous devrez vous renseigner auprès de votre mutuelle ou de votre assurance maladie complémentaire pour savoir si elle accepte de continuer à vous prendre en charge. A défaut, vous pourrez vous assurer auprès d’un organisme présent à Mayotte.

Chez les médecins libéraux un ticket modérateur est parfois à régler. Le tiers payant fonctionne dans toutes les pharmacies. La carte Sésame – Vitale sera pro-chainement déployée.Tous les professionnels de santé à Mayotte ne sont pas conventionnés. Vous de-vrez donc parfois régler l’intégralité des soins où vous faire suivre dans les dis-pensaires.

Pour une information précise et actualisée, nous vous conseillons de consulter la liste des professionnels de santé conventionnés qui est affi chée à l’entrée de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte, place Mariage à Mamoudzou.Sont conventionnés à titre indicatif : 8 dentistes, 10 kinésithérapeutes, 6 méde-cins spécialistes et 13 généralistes, 11 pharmaciens …Cette liste est non exhaus-tive, des dossiers de demande de conventionnement sont en cours.

L’HÔPItAL Et LES dISPENSAIRESLe Centre Hospitalier de Mayotte dispose d’une capacité d’accueil de près de 270 lits et places et offre un réseau de soins réparti sur tout le territoire de Mayotte.

SItE dE MAMoUdZoU

• Services d’accueil et d’hospitalisationUrgences et Hospitalisation de courte duréeChirurgie : Traumatologie/orthopédie/urologie/viscérale/OPH/ORLMaternité : Gynécologie et obstétriqueMédecine interne/Gastroentérologie/Pneumologie/CancérologiePédiatrie néonatalogie/Soins intensifsRéanimation polyvalente/Centre de traitement des brûlés• Secteur de consultations et soins ambulatoiresConsultations spécialisées/Planifi cation familiale, IVGSoins ambulatoires : Chirurgie ORL et OPH/Médecine/Examens endoscopiquesCentre de santé mentale• Plateau TechniqueUn service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) assure 24h/24h la prise en charge médicale en urgenceService d’anesthésie et soins post interventionnels/RéveilBloc opératoire, imagerie médicale, kinésithérapie, laboratoire d’analyses bio-médicales, pharmacie/stérilisation, cabinets dentaires.

4 zones sanitaires ont été défi nies pour tout le territoire et chaque zone comporte un hôpital de référence ouvert 24h/24h permettant une prise en charge (Urgen-ces et Hospitalisation de courte durée/Consultations médicales et spécialisées/Maternité/Pharmacie) pour la population de chaque secteur sanitaire: Hôpital Sud de M’Ramadoudou-Chirongui, Hôpital Centre de Kahani-Ouangani, Hôpital Nord de Bandraboua, Hôpital de Dzaoudzi Labattoir (Petite Terre)

Des centres de consultations (ex dispensaires) sont présents sur l’ensemble du

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territoire pour garantir des meilleurs soins de proximité. :

Zone Grand Mamoudzou : Jacaranda, Mtsapéré, Passamainty, Koungou, Labat-toir, PamandziZone Sud : Dembéni, Bandrélé, Bouéni,Zone Nord : Acoua, M’Tzamboro, MtangamougjiZone Centre : Combani, SadaMaternités rurales : Bandraboua, Koungou, Mtzamboro

Pour les assurés sociaux, les soins délivrés à l’hôpital ou dans les hôpitaux de référence et dans les centres de consultations sont pris en charge par la Caisse de Sécurité Sociale ainsi que les médicaments prescrits.Pour les non assurés sociaux, les soins sont payants suivant un tarif et une régle-mentation spécifique adaptée à la réalité locale.

Pour des problèmes de santé ne pouvant être pris en charge à Mayotte , des pos-sibilités d’évacuation sanitaire ( EVASAN) vers un établissement hospitalier à la Réunion ou en Métropole sont prévues.

Par ailleurs, pour le suivi des femmes enceintes et des jeunes enfants de 0 à 6 ans des points de consultation PMI (Protection Maternelle et Infantile) sont organisés par les services du conseil général sur l’ensemble du territoire ; pour connaître leur localisation ainsi que leurs horaires d’ouverture, vous pouvez appeler le siège de la PMI au 0269 61 84 75.

Enfin, pour le dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles dont le sida, un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) existe à Mayotte ; pour de plus amples informations, il est conseillé de se renseigner au 0269 61 84 73.

Liste desmédecins généralistes libéraux inscrits au Conseil de l’ordredesmédecins de Mayotte :

NoM téLéPHoNE vILLEAbdullah AboobakarGherbi NadirGherbi Marie Hélène

02 69 61 02 43 Mamoudzou

Conan LionelAli M’Lamaly

02 69 61 02 03 Mamoudzou

Founti Mohamed 02 69 61 39 70 Mamoudzou

Noel Michel 02 69 61 39 66 Mamoudzou

Fourno Jean-Claude 02 69 63 56 35 Passamainty

Guira Patrice 02 69 62 11 51 Mamoudzou

De Noray Geoffroy 02 69 60 97 07 Pamandzi

Henry Martial 02 69 60 10 06 Pamandzi

Roussin Jean-MarcBernard Daniel

02 69 62 55 55 Chirongui

RECoMMANdAtIoNS SANItAIRESvaccinsAucune vaccination particulière n’est exigée pour entrer sur le territoire mais il est conseillé de mettre à jour les vaccinations de base demandées en Métropole; quelques recommandations importantes sont à prendre en compte : la vaccina-tion contre l’hépatite B, l’hépatite A et des vaccinations tétanos et poliomyélite, la typhoïde sera nécessaire si vous vous déplacez dans la zone.

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Les transports

En fonction des déplacements que vous aurez à effectuer, un véhicule peut être très utile. Les scooters sont très utilisés, mais il faut tenir compte des condi-tions climatiques. Sur place il est possible de trouver des véhicules neufs ou

d’occasion avec garantie. Attention, depuis mai 1999, le contrôle technique est applicable à Mayotte. Si vous achetez un véhicule de plus de cinq ans, un cer-tifi cat de contrôle technique en cours de validité sera exigé pour l’établissement de la carte grise.Il y a des auto-écoles sur l’île.On peut également louer des voitures, dans des conditions sensiblement identi-ques à celles pratiquées en métropole.

En ce qui concerne le carburant, Total est le seul importateur, l’essence est à 1,34 euros et le gazole à 1,12 euros le litre. Le prix est revu tous les trois mois. Les postes à essence se trouvent à Mamoudzou, Tzoundzou 1, Chirongui, Dzoumo-gné et Longoni en Grande Terre et à Pamandzi en Petite Terre. Il est à noter que la pompe de Petite Terre ferme à 17 heures.

Pour l’envoi de véhicule : si vous êtes propriétaire depuis un an vous êtes exo-néré de la taxe douanière. Sinon vous devrez payer 25,3 % de la valeur argus plus fret (25% pour voitures hors CEE).Se renseigner au Service des Douanes : Port de LongoniTél : 02 69 61 12 21Dzaoudzi Tél : 02 69 61 10 14

Le paludisme et le chikungunyaA Mayotte, les piqûres de certains moustiques peuvent transmettre le paludisme et le chikungunya. Aussi, il est recommandé de se conformer aux dispositions de prévention et de lutte prises par les autorités sanitaires locales. Certaines d’entre elles consistent à se protéger par tout moyen approprié des piqûres des mousti-ques : répulsifs, vêtements couvrant si possible imprégnés, diffuseurs d’insectici-des, serpentins, moustiquaires… l

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tAXIS :Les seuls transports en commun sont les taxis collectifs urbains. En Petite Terre et à Mamoudzou : 1,10 euro la course dans la journée et 1,50 euros les soir (de 19h à 5h), dimanche et jours fériés. Double course si vous voyagez d’un bout à l’autre de Mamoudzou (ex : Kawéni/Cavani).En brousse les « taxis brousse » appliquent un tarif selon la distance.

LIAISoNS ENtRE PEtItE Et GRANdE tERRE :Un service de barges assure la liaison entre Grande Terre et Petite Terre. Les prix sont : 0,75 euro aller-retour (AR) par personne, 15 euros (AR) pour la voiture, et 3 euros (AR) pour moto et 2 € pour moins de 125 cm3 et les vélos.

Il y a deux barges, une réservée aux voitures , l’amphidrome, avec un départ tou-tes les 1/2 heures de Petite Terre et de Grande Terre en semaine à partir de 5h45 quai Ballou et de 6h15 quai Colas. Après 16h les départs se font toutes les heures jusqu’à 19h15 ou 19h45 comme les dimanches, veilles de fêtes et jours fériés.Une barge réservée aux piétons et motos qui part de chaque quai toutes les de-mi-heures également mais à partir de 5h30 quai Issoufali et 6h00 gare maritime. A partir de 20 h les barges partent toutes les heures jusqu’à minuit, il en est de même le dimanche et les jours fériés. La traversée dure environ 15 minutes.

Les tickets sont en vente à Mamoudzou à la gare maritime. Il est possible d’ac-quérir des carnets ou de souscrire des abonnement mensuels voir annuels, le prix est alors plus intéressant qu’à l’unité.

Les loisirs

CULtURELS

De nombreuses fêtes et cérémonies traditionnelles et/ou religieuses typique-ment mahoraises rythment l’année, notamment lors de la période des ma-riages. Et souvent le week-end les sonos ou les musiciens du cru animent

soirées dansantes, « boums » et autres bals poussière dans les quartiers et villages de l’île.

Les cinéphiles fréquentent le « festival du cinéma africain » de Tsararano et peu-vent, depuis avril 2005, profi ter de la nouvelle salle de cinéma de Mamoudzou. Les cultures de l’Océan Indien se réunissent chaque année au FIM, le Festival In-terculturel de Mayotte, où convergent danseurs, chanteurs, musiciens et artisans venus de toute la région. Les bibliophiles, quant à eux, ont à leur disposition la bibliothèque centrale de prêt de Mamoudzou, celle de Pamandzi ou le bibliobus qui sillonne la brousse.

Les naturalistes de Mayotte, la plus importante association de l’île, a permis la réalisation d’un écomusée, celui de la vanille et de l’ylang ainsi que d’un sentier ethnobotanique. Ils sont situés à Jimaweni près de Sada. Il y a un écomusée du sel à Bandrélé.

Egalement à votre disposition à Mayotte : cybercafé à Mamoudzou, chorales, club de cartes, club de théatre, location de cassettes vidéos et DVD,

SPoRtIFS Mayotte étant dotée d’un des plus beaux et plus grands lagons fermés du monde, mais aussi d’un environnement terrestre très riche et préservé, aussi bien par sa faune que pour sa fl ore, les loisirs touristiques sont donc tout naturellement cen-trés sur ces deux aspects.

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Le lagon de Mayotte permet ainsi de nombreux loisirs marins, comme la décou-verte et l’observation de la faune aquatique. Les coraux y ont créé de magnifi-ques « spots » de plongée sous-marine, à parcourir encadré par l’un des clubs de plongée présents sur l’île, et ses eaux très poissonneuses font le bonheur des pêcheurs sportifs ou au gros. La navigation de plaisance est également pratiquée toute l’année, les amateurs de voile profitent des alizés de l’été austral entre juin et octobre. Pour les moins sportifs, les plages de Mayotte baignent dans des eaux chaudes, calmes et trans-lucides, facilement accessibles. Des sociétés sont spécialisées dans les prome-nades sur le lagon et les safaris marins.

On peut acheter un bateau à Mayotte, neuf ou d’occasion. Il y a des rampes de mise à l’eau à Mamoudzou, Dzaoudzi et Tsimkoura. Les mouillages étant sans surveillance, les embarcations sont le plus souvent ramenées à domicile après usage. Il y a un ponton surveillé à Mamoudzou et Dzaoudzi (il faut s’adresser à la Chambre Professionnelle Tél : 02 69 61 04 26). Les distances à parcourir étant tout de même longues, même sans sortir du lagon, il est recommandé de ne pas descendre au-dessous d’une certaine puissance de moteur. Il est possible de pas-ser les permis de bateau (côtier et hauturier) sur place.

Toutes ces activités nautiques doivent être envisagées dans le respect de la régle-mentation en vigueur.

Les paysages luxuriants de la terre mahoraise, et plus particulièrement les zones forestières, sont jalonnés par plus de 160 kilomètres de sentiers de Grande Ran-donnée : les parcours permettent ainsi d’observer les espèces de la faune et de la flore de l’île.

Mayotte est assez sportive, clubs de sports collectifs ou individuels sont ainsi présents aux quatre coins de l’île. Les sports aériens (ULM, aviation, parachutis-me…) commencent à trouver leur public alors que les sports marins (voile, kayak de mer, plongée sous-marine, jet ski, ski nautique) connaissent très logiquement un succès croissant non démenti.

Tennis et golf sont aussi offerts pour les amateurs.

La course de pneu est elle une tradition mahoraise (et africaine !) que les enfants pratiquent toute l’année et aux côtés des adultes lors de la grande course de Ma-moudzou. Les athlètes accomplis apprécient eux des rendez-vous plus extrêmes tels que le « Mahoraid », « la course de l’Ylang » ou le « défi Combani ». l

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Les médias

RFO, télé et radio Mayotte sont disponibles sur l’ensemble de l’île. Pour ac-céder à d’autres programmes télévisés, il faut s’abonner à Canal Satellite ou Parabole Réunion (TPS).

La radio propose de nombreuses stations dont les plus connues sont France Inter, Ylang FM, MIM, etc …

Concernant la presse écrite, trois hebdomadaires paraissent : Mayotte Hebdo ; Le Mahorais, Mawana. Flash infos et les Nouvelles de Mayotte sont des quotidiens diffusés par internet. En ce qui concerne les principaux quotidiens et hebdomadaires nationaux, ils arrivent à Mayotte avec une semaine de décalage environ. Il y a quelques points presse (kiosque et grandes surfaces) dans l’île et une librairie à Mamoudzou.

Si vous faites suivre votre courrier, vous avez la possibilité de vous abonner à votre adresse de métropole. l

Les cultes

Ea religion musulmane, implantée à Mayotte depuis le XVème siècle, occupe une place majeure dans l’organisation de la société. 95 % des mahorais sont d’obédience musulmane et de rite sunnite, et leur pratique de l’islam est

modérée.Chaque village a sa mosquée principale (celle du vendredi).Les catholiques se rassemblent à l’église de Notre Dame de Fatima sur Grande Terre et à l’église Saint Michel sur Petite Terre. Les protestants sont aussi repré-sentés sur l’île. l

Divers

Vous trouverez à suivre une liste d’ouvrages sur Mayotte et la région disponi-bles en librairie. Cette bibliographie est non exhaustive.

LES PRINCIPAUX SItES dES SERvICES PUBLICS dE MAYottE• www.mayotte.pref.gouv.fr• [email protected]• www.insee.fr• www.ac-mayotte.fr• www.dtefp-mayotte.travail.gouv.fr

d’AUtRES SItES UtILES• www.mayotte-tourisme.com• www.cg976.fr• www.mayotte-annupro.com

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Bibliographie

oUvRAGES éCoNoMIqUES

Tableau économique de Mayotte Auteur : INSEEEditeur : INSEE

Les femmes à MayotteAuteur : INSEEEditeur : INSEE

La lettre de l’IEDOMAuteur : Institut d’Emission des Département d’Outre-MerEditeur : Institut d’Emission des Département d’Outre-Mer

Bulletin trimestriel de conjonctureAuteur : Institut d’Emission des Département d’Outre-MerEditeur : Institut d’Emission des Département d’Outre-Mer

Mayotte – rapport annuelAuteur : Institut d’Emission des Département d’Outre-MerEditeur : Institut d’Emission des Département d’Outre-Mer

Évaluation du PIB à MayotteAuteur / éditeur : CEROM

oUvRAGES HIStoRIqUES

Bulletin des naturalistes, historiens et géographes de MayotteAuteur : Association des « naturalistes » Éditeur : Délégation de l’environnement

Essai sur les ComoresAuteur : A. GEVREYÉditeur : Éditions du Baobab

Mayotte et les ComoresAuteur : Henri Daniel LISZKOWSKIÉditeur : Éditions du Baobab

De Sakuli à SadaAuteurs : Service des archives orales – Tiziana MARONEÉditeur : Éditions du Baobab

Histoires et légendes mahoraisesAuteurs : Service des archives orales – Tiziana MARONEÉditeur : Éditions du Baobab

Esclavage, razzias et déportation : aspects d’une histoire à MayotteAuteurs : Service des archives orales – Tiziana MARONEÉditeur : Éditions du Baobab

L’esclavage à travers la tradition orale mahoraiseAuteurs : Service des archives orales – Tiziana MARONEÉditeur : Éditions du Baobab

Le déclin des domaines coloniauxAuteurs : Service des archives orales – Tiziana MARONEÉditeur : Éditions du Baobab

Réfl exions sur l’avenir institutionnel de Mayotte Auteur : BONNELLE FrançoisÉditeur : La documentation française – rapport offi ciels

Regard sur MayotteAuteur : CollectifÉditeur : INALCO

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Karibu Maoré 2009 l 61

A la rencontre de Zéna M’DéreAuteur : Collège de M’tsamboroÉditeur : Éditions du Baobab

Mayotte à la carteAuteurs : Jean François HORY et Dr J. JULVEZ Éditeur : Éditions du Baobab

Mayotte, un autre regardAuteur : Xavier BOULENGERÉditeur : Édition du Tadorne

Mayotte et la FranceAuteur : Saïd AHAMADIÉditeur : Éditions du Baobab

Comores : 4 îles entre pirates et planteursAuteur : Jean MartinÉditeur : L’harmattan

oUvRAGE PoLItIqUE

Promesses tenuesAuteur : Mansour Kamardine Éditeur : Editions du Baobab

oUvRAGES toURIStIqUES Et CULtURELS

A la découverte de Mayotte (guide pratique)Auteurs : KERN Brigitte, FRAY DidierÉditeur : B’WI

Bangas, MayotteAuteurs : LE FUR Yves, PICHARD Jean-Claude, PICHARD LIBER Anne-MarieÉditeur : Editions du Baobab

Le petit futé, guide de la Réunion et de MayotteAuteur : AUZIAS, DOMINIQUEÉditeur : Nouvelles éditions des l’Université

L’île de Mayotte à pied (guide)Auteur : Topo-guide de la FFRPEditeur : Topo-guide de la FFRP

Cocktail d’îles (guide touristique de l’Océan Indien)Auteur : Grand PublicÉditeur : Grand Public

Lagon de MayotteAuteur : CollectifÉditeur : Hatier

Destination MayotteAuteur : Frédéric MAGNIENÉditeur : Jacaranda

Mayotte des maisons et des hommesAuteur : Laurent ABADÉditeur : Editions mahoraises

Mayotte Auteur : Bruno MARIEÉditeur : Editions du baobab

Carnet de route. Mutsamudu, Mamoudzou deux villes, un devenir Auteur : ROMBI JacquesÉditeur : Editions du Baobab

Guide touristique – Mayotte Auteur : CollectifÉditeur : Editions du Baobab

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La Résidence de Dzaoudzi Auteur : CollectifÉditeur : Editions du Baobab

Scène de MayotteAuteur : Luc REYNAUDÉditeur : Orphie

Mayotte, l’île au lagonAuteur : Gilles NOURAULTÉditeur : Orphie

La faune terrestre de MayotteAuteur : Michel LOUETTEÉditeur : Edition du MRAC

Les oiseaux de MayotteAuteur : Pierre HUGUETÉditeur : Editions du Baobab

La vie autour des corauxAuteur : Fany SEGUINÉditeur : Editions du Baobab

Pêche du large et du lagonAuteur : Fany SEGUINÉditeur : Editions du Baobab

Les visiteurs des rivagesAuteur : Fany SEGUINÉditeur : Editions du BaobabMayotte, Guide Touristique et CulturelAuteurs : Gilles NOURAULT et François PERRINÉditeur : Orphie

SUPPoRtS vISUELS

Vidéo : M’wendro wa shissiwaAuteur : ArchipelÉditeur : Editions du Baobab

CD-Rom : Mayotte, l’île sous la luneAuteur : ArchipelÉditeur : Editions du Baobab

Vidéo : OkéanosAuteur : Philippe DE CET et Stephen DUMEIGEÉditeur : PIC

CULtURELS

Le Banga de Mayotte comme rite de passageAuteur : Josy CASSAGNAUDÉditeur : Connaissances et Savoir

Le droit comorienAuteur : Djabir AbdouÉditeur : Editions du Baobzb

Identité bafouéeAuteur : Nassur ATTOUMANIÉditeur : L’harmattan

La fille du polygameAuteur : Nassur ATTOUMANIÉditeur : L’harmattan

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Karibu Maoré 2009 l 63

Contes Traditionnels de Mayotte : Nos ancêtres…Les menteursAuteur : Nassur ATTOUMANIÉditeur : L’harmattan

Interview d’un macchabéeAuteur : Nassur ATTOUMANIÉditeur : L’harmattan

Le calvaire des baobabs Auteur : Nassur ATTOUMANIÉditeur : L’harmattan

La vie quotidienne à MayotteAuteur : Sophie BLANCHY-DAURELÉditeur : L’harmattan

Mayotte et sa cuisineAuteur : Charles REBOULESÉditeur : Editions Tropixel

Parlons shimaoreAuteur : Ousseni MAANDUIÉditeur : Editions du Baobab

Festival de contes mahoraisAuteurs : Service des archives orale – Tiziana MARONEÉditeur : Editions du baobab

Furukombé et autres contes de MayotteAuteurs : Zaharia SOILIHI et Sophie BLANCHYÉditeur : L’harmattan

La cuisine de DaourinaAuteur : DAOURINAÉditeur : Orphie

Contes de ma grand-mèreAuteur : Salim HATUBOUÉditeur : L’harmattan

Deux légendes mahoraisesAuteurs : Service des archives orales – Tiziana MARONEÉditeur : Editions du Baobab

Chroniques mahoraisesAuteur : Jean François GOURLETÉditeur : L’harmattan

Mayotte, quelques mois du regard d’un peintreAuteur : Gilles RENAUDÉditeur : Editions mahoraises

Peintures d’OcéanAuteur : Nicolas ROYÉditeur : Editions du Baobab

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Lundi Mfoumorarou

Mardi Mfoumoné

Mercredi Mfoumotsano

Jeudi Yahowa

vendredi Idjimoi

Samedi Mfoumotsi

dimanche Mfoumovili

Un Moja

Deux Bili

trois Trarou

quatre Nné

Cinq Tsano

Six Sita

Sept Saba

Huit Nané

Neuf Chendra

Dix Koumi

Petit lexique Français-Shimaoré

oui Ewa

Non Anhan

Bonjour Kwezi

Commentvas-tu? Jéjé ?

aurevoir Kwaheri

où? Havi ?

Bienvenue Caribou

quand Lini

Aujourd’hui Leo

demain Messo

Merci Marahaba

Ilyaquelqu’un? Hodi ?

Plage MT’sangani

Combien? QuiSaji ?

Bien / beau Njema / Mzouri

Manger Ula / Udya

Boire Unwa

Repas Shaoula

Eau Maji

Poisson Fi

Pique-nique Voulé

Ailes de poulet Mabawa

voiture Gari

Chemin Nzia

document réalisé par le vice-Rectorat de Mayotte en collaboration avecleCentrededocumentationpédagogique(CDP)deMayotte

directeur de la publication : Jean-Claude CIRIoNICoordination : Jean-Jacques HUvIER, Laurent SIMPLICIEN

Mise en page : omer BENdEFFoU-tISSoURASSIPhotos : Jonny CHAdULI, François LAMARqUE sauf p.49 : tENESoL MAYottE

Impression:Imprimah(Mayotte)-tirage:1000ex.© CdP de Mayotte - ISBN : 2-915520-23-2 - dépôt légal : Juin 2009

MINISTÈRE DEL’ÉDUCATION NATIONALE

MINISTÈRE DEL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

ET DE LA RECHERCHE

Conseil Généralde Mayotte