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Connectivité et apprentissage par H. Ertl et J. Plante Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique 7-L, Édifice R.H. Coats, Ottawa, K1A 0T6 Téléphone: 1 613 951-2581 Télécopieur: 1 613 951-9920 Toutes les opinions émises par les auteurs de ce document ne reflètent pas nécessairement celles de Statistique Canada. N o 56F0004MIF au catalogue — N o 011 ISSN: 1492-7934 ISBN: 0-662-77754-9 Document de recherche dans les écoles canadiennes

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Page 1: Connectivité et apprentissage dans les écoles canadiennesDivision des sciences, de l’innovation et de l’information électronique Édifice R.H. Coats, Section 7-L Ottawa, Ontario,

Connectivité et apprentissage

par H. Ertl et J. Plante

Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique7-L, Édifice R.H. Coats, Ottawa, K1A 0T6

Téléphone: 1 613 951-2581 Télécopieur: 1 613 951-9920

Toutes les opinions émises par les auteurs de ce document ne reflètent pas nécessairement celles de Statistique Canada.

No 56F0004MIF au catalogue — No 011

ISSN: 1492-7934

ISBN: 0-662-77754-9

Document de recherche

dans les écoles canadiennes

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Dans la série de publications sur la connectivité, on trouve des études analytiques ainsique des rapports de recherche et des documents de travail liés au vaste domaine de laconnectivité. Ce vaste domaine comprend les secteurs des télécommunications, de laradiodiffusion, des services informatiques et des fournisseurs d'accès Internet, demême que des activités qui touchent l'ensemble de l'économie comme Internet et lecommerce électronique. Cette série de publications présente, sous une perspectivestatistique, les phénomènes particuliers qui sont la cause des grands changements enmatière économique et sociale.

Tous les documents sont contrôlés par des pairs et par le Bureau et, au besoin, par desexperts en la matière. Ils sont distribués dans les bureaux régionaux de StatistiqueCanada, aux coordonnateurs statistiques provinciaux ainsi que disponible sur Internet.

Les documents dans la Série sur la connectivité exprime le point de vue de l’auteur etne reflète pas nécessairement celui de Statistique Canada.

La série est produite par :Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique

Directeur : Fred Gault

Pour de plus amples informations :Division des sciences, de l’innovation et de l’information électroniqueÉdifice R.H. Coats, Section 7-LOttawa, Ontario, K1A OT6Téléphone : (613) 951-2581Télécopieur : (613) 951-9920

Série sur la connectivité

Note de reconnaissanceLe succès du système statistique du Canada repose sur un partenariat bien établi entre Statistique Canadaet la population, les entreprises, les administrations canadiennes et les autes organismes. Sans cettecollaboration et cette bonne volonté, il serait impossible de produire des statistiques précises et actuelles.

Also available in English

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Connectivité et apprentissage dans les écoles canadiennes

par H. Ertl et J. Plante

Comité de revue : Ray Ryan, Philip Smith, Tim Davis, Fred Gault, Maryanne Webber,Louis-Marc Ducharme, Paul Johanis, Vicki Crompton, Philip Cross.

Septembre 2004

No 56F0004MIF, No 11ISBN : 0-662-77754-9ISSN : 1492-7934Périodicité : Irrégulier

Publication autorisée par le ministre responsable de Statistique Canada

© Ministre de l’Industrie, 2004

Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire ou de transmettre le contenu de la présente publication, sousquelque forme ou par quelque moyen que ce soit, enregistrement sur support magnétique, reproductionélectronique, mécanique, photographique, ou autre, ou de l’emmagasiner dans un système de recouvrement,sans l’autorisation écrite préalable des Services de concession des droits de licence, Division du marketing,Statistique Canada, Ottawa, Ontario, Canada K1A 0T6.

Éditeur : George Sciadas

Éditrice adjointe : Heidi Ertl

Production : Lucienne Sabourin

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Résumé

Le présent document, fondé sur les données de l’Enquête sur les technologies del’information et des communications dans les écoles (ETICE), fournit des indicateurs clésde la connectivité dans les écoles élémentaires et secondaires du Canada. Les mesuresnationales et provinciales de l’infrastructure des TIC et leur portée sont examinées à lalumière de nombreuses variables relatives aux écoles, y compris le niveaud’enseignement, la taille, l’emplacement et le type d’administration de l’école. Lescompétences et les pratiques des enseignants, ainsi que les défis liés à l’utilisation de TICdans le milieu d’apprentissage sont aussi abordés.

Les écoles canadiennes sont munies de l’infrastructure nécessaire pour intégrer les TICau milieu d’apprentissage. En 2003-2004, pratiquement toutes les écoles élémentaires etsecondaires étaient dotées d’ordinateurs et presque toutes connectées à Internet, lestaux variant de 91 % au Manitoba à 100 % dans les territoires. L’accès à ce réseau estomniprésent à l’école, plus de neuf ordinateurs sur dix étant connectés à Internet et misà la disposition des élèves.

En règle générale, on compte cinq élèves par ordinateur en milieu scolaire et un peu plusd’élèves par ordinateur connecté à Internet (5,5). C’est au Yukon qu’on dénombre lemoins d’élèves par ordinateur en général et par ordinateur connecté à Internet enparticulier (2,9). Le Québec compte le plus d’élèves par ordinateur connecté à Internet(6,5), suivi d’abord de l’Ontario (5,8) et ensuite de la Colombie-Britannique et de l’Île-du-Prince-Édouard (5,6).

La vaste majorité des écoles (86 %) utilisent les technologies à large bande pour sebrancher à Internet, tandis que 9 % des écoles sont connectées par ligne commutéeordinaire. Le Yukon, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la Saskatchewan seclassent en tête de liste pour ce qui est de la connectivité à large bande dans les écoles,tandis que les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et l’Île-du-Prince-Édouard occupentles derniers rangs à ce chapitre.

Malgré l’accessibilité généralisée de l’infrastructure des TIC et les taux élevés deconnectivité dans les écoles, l’entretien des systèmes et des éléments d’infrastructure enplace peut représenter un défi de taille. En fait, le coût des technologies constitue l’unedes principales préoccupations des directeurs d’école. Un peu plus des deux tiers desdirecteurs estiment que l’obtention de fonds suffisants pour les technologies représenteun obstacle considérable à l’utilisation des TIC dans leur établissement. L’importance del’intégration des TIC dans les pratiques d’enseignement doit aussi être exploréedavantage. Les possibilités de formation pour les enseignants ont été évoquées commeun défi de taille par 40 % des écoles, alors que les enseignants sont considérés commeétant plus compétents à utiliser les TIC à des fins administratives qu’à des finséducatives auprès des élèves.

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Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique Série sur la connectivité

Statistique Canada - No 56F0004MIF au catalogue 3

Connectivité et apprentissage dansles écoles canadiennes

Heidi Ertl travaille à la Division dessciences, de l’innovation et del’information électronique. JohannePlante travaille au Centre de lastatistique de l’éducation.

1. INTRODUCTIONEn cette ère de la société del’information, les technologies del’information et des communications(TIC) se sont imposées comme desoutils courants de la vie quotidienne,du travail et de l’apprentissage. Ellestouchent presque tous les aspects del’économie et de la société. Enéducation, les TIC sont maintenantune priorité pour les gouvernements,les enseignants et les entreprises. Eneffet, il importe de donner aux élèvesles compétences nécessaires pourréussir dans un marché du travail axésur la technologie et de chercher àcombler la fracture numérique.

Au cours des dernières années, desinvestissements substantiels ontpermis d’acheter du matériel et deslogiciels, de connecter les écoles et lessalles de classe élémentaires etsecondaires à Internet et d’aider lesenseignants à perfectionner leurscompétences en matière de TIC(Statistique Canada, 2004a). Il resteque, dans le secteur de l’éducation,des mesures fiables et actuelles del’infrastructure, de l’accessibilité et del’utilisation des TIC font toujoursdéfaut, tout comme les mesures desrésultats et de l’incidence desinvestissements.

L’Enquête sur les technologies del’information et des communicationsdans les écoles (ETICE) vise à consti-tuer une base de données complètesur l’état de l’infrastructure etl’accessibilité des TIC dans lesécoles élémentaires et secondaires detout le pays. Grâce à ces données deréférence actuelles et fiables, lesdécideurs, les chercheurs et lesintervenants du milieu de l’éducationpeuvent entreprendre de mesurer, desurveiller et d’évaluer le degré deréalisation des objectifs de programmepour les TIC en éducation. Conçuedans le cadre du programme Rescoldu gouvernement du Canada, encollaboration avec le Conseil consultatifnational de Rescol et StatistiqueCanada, l’ETICE a eu pour point demire en 2003-2004 la mesure del’infrastructure et de la portée desTIC.

S’appuyant sur les résultats del’ETICE, la présente étude offre desmesures nationales et provincialesexhaustives de l’infrastructure et dela portée des TIC dans près de6 700 écoles élémentaires et secon-daires, lesquelles ont été pondéréespour représenter les quelque 15 500écoles de ces deux niveaux d’ensei-gnement au Canada. On y examineles grands indicateurs de laconnectivité dans les écoles selondiverses variables scolaires,notamment le niveau d’enseigne-ment, la taille des écoles, l’emplace-ment des écoles (milieu urbain ourural) et l’administration des écoles(publique ou privée).

La deuxième section dresse un profilsommaire des écoles élémentaireset secondaires visées par l’enquête.La troisième section présente desestimations de l’infrastructure desTIC, ce qui comprend le nombred’ordinateurs dans les écoles, leurdisponibilité pour les élèves, lessystèmes d’exploitation de cesordinateurs, la vitesse desprocesseurs et le temps consacré ausoutien technique. La quatrièmesection propose un examen de laconnectivité sous l’angle de ladisponibilité d’ordinateurs connectésà Internet, des types de connexionsInternet et de l’utilisation scolaire desites Web, de réseaux intranets etde la technologie devidéoconférence. La cinquièmesection porte sur l’accès, etnotamment sur l’accès des élèvesaux logiciels et aux cours en ligne.La formation et le perfectionnementdes enseignants en matièred’utilisation des TIC sont abordés àla sixième section, tandis que lesdéfis posés par l’utilisation des TICdans les écoles sont traités à laseptième section. Enfin, un résuméet les conclusions sont présentés àla huitième section.

Par H. Ertl et J. Plante

Le présent article est adaptédu rapport intitulé « Connecti-vité et intégration des TICdans les écoles élémentaireset secondaires au Canada :Premiers résultats de l’Enquêtesur les technologies del’information et descommunications dans lesécoles, 2003-2004 »(Statistique Canada, 2004a),qui a d’abord présenté lesrésultats nationaux del’enquête. Nous livrons ici desestimations provinciales afinde brosser un tableau pluscomplet des TIC dans lesécoles canadiennes.

L’infrastructure des TICcouvre les différentescomposantes des TIC quiforment la base d’une écolebranchée, y compris le nombred’ordinateurs et leurscaractéristiques.

La portée des TIC renvoie audegré d’accès qu’ont lesenseignants et les élèves àl’infrastructure des TIC.

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Série sur la connectivité Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique

NOTE AUX LECTEURS

Cette étude est fondée sur les données de l’Enquête sur les technologies de l’information et des communicationsdans les écoles (ETICE) pour 2003-2004. L’ETICE est un recensement des établissements de la maternelle à la 12e

année au Canada, qui vise à offrir une mesure complète de la connectivité et de l’infrastructure des TIC et àdégager les tendances de l’accès à ces technologies. Parrainée par le programme Rescol d’Industrie Canada, quitravaille avec ses partenaires des milieux de l’apprentissage au pays – soit les administrations provinciales etterritoriales, les associations du secteur de l’éducation, les commissions scolaires, les écoles, les enseignants etles élèves – et réalisée par Statistique Canada, cette enquête a pour but de mesurer l’accessibilité des TIC et leurintégration au milieu d’apprentissage. Cette enquête a également bénéficié de l’appui de Bibliothèque et ArchivesCanada.

L’enquête vise l’ensemble des écoles élémentaires et secondaires (15 500 établissements) du Canada, ce quicouvre les écoles publiques et privées, les établissements fédéraux ainsi que les écoles pour les élèves ayant desdéficiences visuelles et auditives. En 2003-2004, il y avait environ 10 100 écoles élémentaires, 3 400 écolessecondaires et 2 000 écoles mixtes (c.-à-d. des établissements offrant un enseignement à la fois aux niveauxélémentaire et secondaire) au Canada. Sont exclus les établissements de formation continue et de cours de jourpour adultes, des écoles de métiers et de formation professionnelle, des écoles de langues et des centres culturelset éducatifs, des écoles à domicile, des centres éducatifs communautaires et des centres de services sociaux, demême que les nouvelles écoles ayant ouvert leurs portes en 2003.

L’analyse présentée ici se fonde sur les données recueillies auprès de quelque 6 700 écoles. Pour plus derenseignements sur la méthodologie d’enquête, y compris la pondération et l’ajustement pour la non-réponse, leslecteurs sont invités à consulter la publication no 81-595-MIF au catalogue de Statistique Canada, no 17, pages34-38 (Statistique Canada, 2004a). L’enquête a été menée d’octobre 2003 à janvier 2004, et les données recueilliesse rapportent à l’année scolaire 2003-2004. Les répondants de cette enquête sont les directeurs d’école. Pour lesfins de la présente analyse, les écoles des Premières nations et les centres de formation à distance n’ont pas étépris en considération.

Caractéristiques des écoles

Le niveau d’enseignement des écoles est défini comme suit : les écoles élémentaires s’entendent des établissementsqui offrent des cours jusqu’à la sixième année inclusivement ou la plupart des années d’études au niveau élémentaire;les écoles secondaires s’entendent des établissements offrant la septième année et les années subséquentes oula plupart des années d’études du secondaire. Pour les fins de la présente analyse, les écoles mixtes élémentaireet secondaire s’entendent des établissements offrant une combinaison d’années d’études aux niveaux élémentaireet secondaire.

La taille des écoles est déterminée en fonction du nombre d’élèves inscrits selon le niveau d’enseignement et sedéfinit comme suit.

L’emplacement des écoles est défini selon le milieu rural ou urbain des établissements. Les écoles ruraless’entendent des établissements situés en régions rurales et petites villes (RRPV), de même que dans les banlieuesrurales des centres plus importants – régions métropolitaines de recensement (RMR) ou agglomérations derecensement (AR). Les écoles urbaines s’entendent des établissements situés dans une RMR ou une AR, maisnon dans les banlieues rurales.

On a classé les établissements en écoles publiques ou en écoles privées selon que la prise de décisions quantaux affaires de l’établissement relève, en dernière instance, d’un organisme public ou privé. Par exemple, lesécoles privées sont contrôlées et administrées par un organisme non gouvernemental (p. ex., une église, unsyndicat ou une entreprise) ou sont dirigées par un conseil d’administration majoritairement formé de membresnon nommés par un organisme public.

Il convient de noter qu’il peut exister des liens entre un grand nombre des caractéristiques scolaires faisant l’objetd’une analyse indépendante. Ainsi, le nombre d’inscriptions peut être lié à la région (les écoles sont habituellementde plus grande taille en région urbaine qu’en région rurale) ou à l’administration (les écoles publiques sontgénéralement d’une taille supérieure à celle des écoles privées). On devra tenir compte de ces relations aumoment d’interpréter les données.

École mixteÉcole École élémentaire et

Taille de l’école élémentaire secondaire secondaire

Petite école Moins de 200 élèves ..............Moins de 300 élèves ............... Moins de 60 élèvesÉcole moyenne De 200 à 350 élèves ............ De 300 à 700 élèves ............... De 60 à 200 élèvesGrande école Plus de 350 élèves ................ Plus de 700 élèves ................ Plus de 200 élèves

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2. PROFIL DES ÉCOLESCANADIENNES DE LAMATERNELLE À LA12E ANNÉE

En 2003-2004, on dénombrait au paysquelque 15 500 établissementsscolaires de la maternelle à la 12e

année. Il s’agit dans la majorité descas (65 %) d’écoles élémentaires,celles-ci étant suivies par les écolessecondaires (22 %) puis par les écolesmixtes élémentaire et secondaire(13 %). Les écoles urbainesconstituent près des trois quarts desétablissements.

Dans l’ensemble, les écoles urbainessont plus susceptibles d’être de

grande taille, tandis qu’on retrouveune plus grande proportion de petitesécoles dans les régions rurales. Dans88 % des cas, les écoles relèventd’une administration publique, etenviron 11 % des établissementspeuvent être considérés comme desécoles privées. Seulement 1 %environ des établissements sontsoumis à une administration mixte,c’est-à-dire à la fois publique etprivée. Le tableau 1 présente larépartition en pourcentage des écoles,de la maternelle à la 12e année, selondiverses caractéristiques, ainsi queleur répartition selon le niveaud’enseignement et la taille pourchacune des caractéristiques.

ENCADRÉ 1 : Les programmes de Rescol

Les programmes de Rescol font partie intégrante de la stratégie Un Canada branché, par laquelle le gouvernementdu Canada entend ménager à notre pays un rôle de chef de file au chapitre de l’utilisation d’Internet par lescitoyens. En collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, le milieu de l’enseignement et lesecteur privé, Rescol fait la promotion d’une utilisation efficace des TIC dans l’apprentissage et vise à préparer lesapprenants à la société du savoir. En 1999, le Canada est devenu, avec le concours des secteurs provinciaux etterritoriaux de l’éducation, le premier pays au monde à relier à Internet toutes les écoles et les bibliothèquespubliques qui le désiraient (Industrie Canada, 2004a).

Rescol et le Conseil consultatif national de Rescol (CCNR) ont exprimé le désir de disposer de renseignementsfiables et actuels pour observer le phénomène de la connectivité, de la maternelle à la 12e année, mesurerl’intégration et l’utilisation des TIC en éducation et évaluer les résultats des programmes en place. L’ETICE est lepremier pas fait dans cette direction.

Tableau 1. Pourcentage des écoles de la maternelle à la 12e année au Canada, selon certaines caractéristiques, 2003-2004

Toutesles écoles Urbaines Rurales Publiques Privées

Toutes les écoles 100,0 73,7 26,3 88,4 10,5

Petites 20,9 14,6 38,5 19,3 33,7Élémentaire Moyennes 22,0 24,7 14,5 23,5 10,8

Grandes 22,2 27,9 6,3 24,7 4,0

Petites 6,8 7,0 6,4 6,2 12,6Secondaire Moyennes 7,5 8,6 4,2 7,6 5,9

Grandes 7,6 9,5 2,4 8,4 1,7

Mixte Petites 4,2 2,1 9,9 3,0 13,2élémentaire Moyennes 4,4 1,9 11,5 3,7 9,4

et secondaire Grandes 4,4 3,7 6,4 3,7 8,8

Note : La somme des pourcentages ne correspond pas toujours à 100 en raison de l’arrondissement des chiffres.

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Série sur la connectivité Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique

On ne s’étonnera pas que les troispremières provinces en importance aupays affichent les pourcentages lesplus élevés d’écoles de la maternelle àla 12e année (tableau 2). En 2003-2004, 42 % des écoles élémentairesdu Canada se trouvaient en Ontario,viennent ensuite le Québec (22 %) etla Colombie-Britannique (13 %). Onrelève aussi en Ontario la plus grandeproportion d’établissements de lamaternelle à la 12e année en régionurbaine (40 %), suivent le Québec

(19 %), la Colombie-Britannique(14 %) et l’Alberta (13 %). Le quartdes écoles rurales se situent enOntario et 21 %, au Québec. Plus dutiers des écoles publiques se retrou-vent en Ontario (35 %), provincesuivie d’abord du Québec (20 %) etensuite de l’Alberta et de la Colombie-Britannique (12 %). Enfin, l’Ontarioregroupe la moitié des écolesadministrées par des organismesprivés au pays.

Mixtes, élé-Toutes mentaires et

les écoles Élémentaires Secondaires secondaires Urbaines Rurales Publiques Privées

Canada 100,0 65,1 21,9 12,9 73,7 26,3 88,4 10,5Terre-Neuve-et-Labrador 2,1 1,3 2,6 5,5 1,3 4,6 2,4 xÎle-du-Prince-Édouard 0,5 0,4 0,6 x 0,3 0,9 0,5 xNouvelle-Écosse 3,1 2,9 3,8 2,7 2,1 5,6 3,3 1,1Nouveau-Brunswick 2,4 2,4 2,7 1,4 1,9 3,5 2,6 0,8Québec 19,4 22,2 18,1 7,3 18,8 21,1 19,8 15,0Ontario 36,3 41,7 34,2 12,1 40,4 24,5 35,1 50,0Manitoba 5,3 3,9 4,7 13,2 4,1 8,5 5,2 5,3Saskatchewan 5,2 3,7 4,0 14,8 4,0 8,5 5,7 1,1Alberta 12,1 7,8 13,8 30,8 12,5 10,9 12,4 10,2Colombie-Britannique 13,0 13,1 14,9 9,0 14,1 10,0 12,2 16,0Yukon 0,2 0,1 x 0,7 0,1 0,4 0,2 xTerritoires du Nord-Ouest 0,3 0,2 x 1,2 0,1 0,9 0,4 0,1Nunavut 0,3 0,2 x x 0,1 0,7 0,3 x

Note : La somme des pourcentages ne correspond pas toujours à 100 en raison de l’arrondissement des chiffres.* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Données supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

Tableau 2. Pourcentage des écoles de la maternelle à la 12e année au Canada, selon la province ou le territoire et certaines caractéristiques, 2003-2004

*

3. INFRASTRUCTURE DESTIC DANS LES ÉCOLESCANADIENNES

L’acquisition ou un plan d’acquisitionet d’entretien de l’infrastructure estune première étape essentielle àl’intégration efficace par les écoles etles enseignants des TIC dans le milieud’apprentissage. Les deux tiersenviron des directeurs d’école ontdéclaré disposer d’un plantechnologique d’acquisition, de mise àniveau et de remplacement des TIC(graphique 1). Les écoles publiques(72 %) sont plus susceptibles que lesécoles privées (26 %) d’avoir dresséun tel plan, tandis que les grandesécoles (73 %) le sont davantage queles petites (57 %).

En examinant de plus près lesdonnées provinciales et territoriales,on constate que toutes les écoles duYukon ont déclaré disposer d’un plantechnologique d’acquisition, de mise àniveau et de remplacement des TIC. Ilen va de même de la majorité desécoles de l’Alberta (81 %), del’Ontario (73 %), du Manitoba (72 %),du Nouveau-Brunswick (71 %) et dela Saskatchewan (70 %). La propor-tion des écoles disposant d’un tel planest inférieure à la moyenne nationalede 67 % dans les autres provinces etterritoires.

Dans le cadre de l’ETICE, ona demandé aux directeursd’école si leur établissement,la commission scolaire,l’arrondissement, l’autoritéscolaire, la province ou leterritoire disposait d’un plantechnologique écrit énonçantles modalités d’acquisition,de mise à niveau et deremplacement du matérielinformatique et des logiciels.

○ ○

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Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique Série sur la connectivité

Statistique Canada - No 56F0004MIF au catalogue 7

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Graphique 1.Pourcentage des écolesdisposant d’un plantechnologiqued’acquisition, de mise àniveau et deremplacement des TIC,selon la province ou leterritoire, 2003-2004

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0

20

40

60

80

100

Note : L’estimation visant le Nunavut aété supprimée en raison des règlesde confidentialité de la Loi sur lastatistique.

3.1 Disponibilité des ordinateurspour les élèves

L’informatisation est généralisée dansles écoles canadiennes, qui mettentdes ordinateurs de bureau et desordinateurs portatifs au service del’apprentissage. D’après les directeursd’école, la majorité des ordinateursemployés à des fins éducatives étaientdes ordinateurs de bureau (94 %) en2003-2004. Les ordinateurs portatifset blocs-notes servent moins àl’apprentissage (6 %), mais tiennentune place relativement importantedans le parc informatique des écolesprivées (20 %) et des écoles mixtesélémentaire et secondaire (12 %).

La proportion des ordinateurs debureau utilisés à des fins éducativesne varie que légèrement selon laprovince ou le territoire, allantd’environ 94 % au Québec, en Ontarioet en Alberta à 99 % au Yukon et àl’Île-du-Prince-Édouard. Lesordinateurs portatifs et les blocs-notessont proportionnellement plusnombreux en Alberta, au Québec eten Ontario (6 %) (tableau 3).

Tableau 3. Pourcentage des ordinateurs des écoles selon le type, la province ou le territoire, 2003-2004

Ordinateurs de bureau Ordinateurs portatifs

% des ordinateursCanada 94,4 5,6Terre-Neuve-et-Labrador 95,7 4,3Île-du-Prince-Édouard 98,5 1,5Nouvelle-Écosse 95,4 4,6Nouveau-Brunswick 96,2 3,8Québec 94,0 6,0Ontario 94,0 6,0Manitoba 94,8 5,2Saskatchewan 96,6 3,4Alberta 93,7 6,3Colombie-Britannique 94,9 5,1Yukon 99,3 0,7Territoires du Nord-Ouest 95,5 4,5Nunavut 95,9 4,1

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon

*

*

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8 Statistique Canada - No 56F0004MIF au catalogue

Série sur la connectivité Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique

En 2003-2004, on recensait enmoyenne environ 72 ordinateursutilisés à des fins éducatives parécole. Toutefois, le nombred’ordinateurs varie dans une largemesure selon le niveaud’enseignement et la taille de l’école.Généralement, plus le niveaud’enseignement est élevé et plusl’école est grande, plus on recensed’ordinateurs (tableau 4). Ainsi, lesécoles secondaires comptent enmoyenne plus d’ordinateurs que lesécoles élémentaires, et il en va demême des grands établissements parrapport aux écoles plus petites. Cetterelation concorde avec le nombremoyen d’élèves, lequel augmenteselon le niveau d’enseignement et lataille des écoles. Dans la mesure oùles écoles secondaires sontnormalement plus grandes, ces deuxcaractéristiques sont nettementcorrélées. Mais qu’est-ce que celasignifie du point de vue de ladisponibilité des ordinateurs dans lesécoles?

Les élèves des écoles rurales, desclasses supérieures (niveausecondaire) et des écoles plus petitesbénéficient d’un meilleur accès auxordinateurs. C’est ce qu’illustre leratio élèves-ordinateur, qui indique lenombre d’élèves par ordinateur àl’école (tableau 4, graphique 2). En2003-2004, le ratio médians’établissait à cinq élèves environ parordinateur dans les écoles de lamaternelle à la 12e année. Le ratiomédian se chiffrait à trois élèves parordinateur seulement dans les petitesécoles et à six élèves par ordinateurdans les grandes. Comme les grandesécoles comptent plus d’élèves parordinateur que les petites, il sembleque l’augmentation du nombred’élèves soit supérieure à l’augmenta-tion du nombre d’ordinateurs dans cesétablissements. Les données duProgramme international pour le suivides acquis des élèves (PISA) révèlentque, en 2000, l’élève canadien typede 15 ans fréquentait une écolecomptant un ordinateur pour sixélèves. La moyenne de l’OCDEs’établit, quant à elle, à un ordinateurpour 13 élèves (Statistique Canada,2002).

Tableau 4. Accès aux ordinateurs selon les caractéristiques des écoles, 2003-2004

Toutesles écoles Élémentaires Secondaires Urbaines Rurales Publiques Privées

Toutes les écolesNombre moyen d’ordinateurs 72 53 134 80 49 74 50Nombre moyen d’élèves 351 294 608 406 197 370 198Rapport médian élèves-ordinateurs 5,0 5,5 4,3 5,4 3,8 4,9 4,7

Petites écolesNombre moyen d’ordinateurs 32 31 46 34 30 35 23Nombre moyen d’élèves 106 112 137 118 92 114 77Rapport médian élèves-ordinateurs 3,4 3,7 3,1 3,7 3,1 3,4 3,9

Écoles moyennesNombre moyen d’ordinateurs 65 53 117 68 56 66 59Nombre moyen d’élèves 301 273 490 322 235 306 258Rapport médian élèves-ordinateurs 5,0 5,5 4,6 5,3 4,3 5,0 5,6

Grandes écolesNombre moyen d’ordinateurs 112 74 227 114 102 111 132Nombre moyen d’élèves 629 487 1 145 645 502 630 588Rapport médian élèves-ordinateurs 6,3 6,9 5,1 6,4 5,3 6,3 5,8

○ ○

Contrairement à la moyenne,qui peut subir l’influence desvaleurs élevées, la médianedu ratio élèves-ordinateurindique le nombre typed’élèves par ordinateur etpermet de répartir les écolesen deux groupes égaux, lamoitié des établissementsaffichant un ratio supérieur àla médiane (soit plus d’élèvespar ordinateur) et l’autremoitié, un ratio inférieur.

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Le ratio élèves-ordinateur varieégalement selon le niveaud’enseignement et l’emplacement del’école. On compte un ordinateur pourquatre élèves au secondaire,comparativement à un ordinateurpour six élèves au niveau élémentaire.Dans les écoles urbaines, le ratios’établit à environ 1:5 et, dans lesécoles rurales, à 1:4 seulement.Aucun écart significatif n’est constatéà ce chapitre entre les écolespubliques et privées, bien que lessecondes soient généralement pluspetites (tableau 4, graphique 2). Biensûr, le ratio élèves-ordinateur nefournit pas en soi de renseignementssur la fonctionnalité réelle etl’utilisation du matériel, mais il sertd’indicateur de l’infrastructure des TICen place et permet de mesurer ladisponibilité de cette infrastructuredans les écoles (Statistique Canada,2001).

Comme on l’a noté plus tôt, le ratioélèves-ordinateur est étroitement lié àla taille des écoles ainsi qu’à d’autrescaractéristiques des établissements.Ainsi, un ratio inférieur dans le cas desécoles rurales peut s’expliquer par lataille plus petite de ces

établissements, qui compteraientdonc moins d’élèves par ordinateur.

Parmi les provinces et les territoires,c’est le Yukon qui compte le moinsd’élèves par ordinateur; les grandesprovinces du Québec et de l’Ontario,de même que l’Île-du-Prince-Édouard,enregistraient le plus d’élèves parordinateur (graphique 3). En règlegénérale, les mêmes tendances sontobservées dans les provinces et lesterritoires et à l’échelle du pays : lesélèves des écoles secondaires, desécoles plus petites et des écolesrurales jouissent d’un meilleur accèsaux ordinateurs (il s’agit des écolesqui affichent normalement des ratiosélèves-ordinateur plus faibles). Onnote toutefois quelques exceptions.Au Québec, on compte près de septélèves par ordinateur au niveausecondaire, comparativement à six auniveau élémentaire. La Nouvelle-Écosse est la seule province où l’onrecense un peu moins d’élèves parordinateur (4,6) dans les grandesécoles que dans les établissements detaille intermédiaire (5,5). Enfin, auNunavut, on ne relève pas d’écartentre les écoles urbaines et rurales auchapitre du ratio élèves-ordinateur.

Graphique 2.Ratio élèves-ordinateur(médian) selon les carac-téristiques des écoles,Canada, 2003-2004

Tout

esles

école

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2

3

4

5

6

7

Graphique 3.Ratio élèves-ordinateur(médian) selon laprovince ou le territoire,Canada, 2003-2004

5,04,4

5,44,9 4,6

5,95,4

3,6 3,74,1

5,0

2,93,5

4,1

2

3

4

5

6

7

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3.2 Systèmes d’exploitation,vitesse des processeurs etsoutien technique

La qualité de l’infrastructure des TICaujourd’hui en place dans les écolesconstitue l’un des moyens d’évaluer lacapacité et l’utilité des ordinateurs etde leurs applications dans le milieud’apprentissage.

On a demandé aux directeurs d’écoled’indiquer la proportion desordinateurs de leur école dotés desystèmes d’exploitation nouveaux ourécents, comparativement auxappareils munis de systèmes plusanciens. Dans un peu moins du quartdes écoles canadiennes de lamaternelle à la 12e année, la majoritédes ordinateurs sont dotés dessystèmes d’exploitation les plusrécents (Statistique Canada, 2004a).Toutefois, selon le niveaud’enseignement, bon nombred’applications logicielles accessibles àl’école ne requièrent pas nécessai-rement les systèmes d’exploitation lesplus récents pour s’imposer commedes outils d’apprentissage utiles.

Les écoles secondaires sont plussusceptibles que les écolesélémentaires d’avoir une majoritéd’ordinateurs dotés des systèmesd’exploitation les plus récents (31 %contre 18 %). Ces chiffress’expliquent peut-être par le niveaud’études plus avancé dans les écolessecondaires, d’où la nécessité dedisposer d’outils d’apprentissage plusperfectionnés. Les écoles privées

(34 %) sont, elles aussi, plussusceptibles que les écoles publiques(21 %) d’avoir une majoritéd’ordinateurs munis de systèmesd’exploitation plus récents.

À l’échelle des provinces et desterritoires, c’est au Québec et dans lesprovinces de l’Atlantique que l’onobserve les plus faibles proportionsd’écoles dont au moins la moitié desordinateurs sont pris en charge parles systèmes d’exploitation les plusrécents. En revanche, les écoles del’Alberta, de la Saskatchewan et desTerritoires du Nord-Ouest sont les plussusceptibles de disposer d’ordinateursdotés de systèmes d’exploitation àniveau (graphique 4).

La plupart des ordinateurs des écolesélémentaires et secondaires duCanada (54 %) sont pourvus deprocesseurs à vitesse moyenne, 16 %seulement des ordinateurs sont dotésde processeurs à haute vitesse. Lesécoles privées affichent la plus forteproportion d’ordinateurs munis deprocesseurs à haute vitesse (28 %) –soit une proportion presque deux foisplus élevée que celle observée dansles écoles publiques. Les petitesécoles sont les plus susceptibles dedisposer d’ordinateurs dotés deprocesseurs à faible vitesse; viennentensuite les écoles élémentaires et lesécoles rurales. Comme ces deuxderniers types d’établissementstendent aussi à être plus petits, il estprobable que ces variables soientcorrélées.

05

101520

%

2530354045

Écoles disposant d’une majoritéd’ordinateurs dotés de systèmes

d’exploitation récents

Ordinateurs dotés deprocesseurs à haute vitesse Graphique 4.

Systèmes d’exploitationet vitesse des proces-seurs des ordinateursdes écoles selon laprovince ou le territoire,2003-2004

Note : Les estimations du pourcentagedes écoles disposant d’unemajorité d’ordinateurs dotés desystèmes d’exploitation récents àl’Île-du-Prince-Édouard, au Yukonet au Nunavut ont été suppriméesen raison des règles de confiden-tialité de la Loi sur la statistique.**

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La vitesse des processeurs estmesurée en mégahertz (MHz),chaque MHz représentant unmillion de cycles par seconde(le nombre de fois que leprocesseur peut effectuer unetâche). Les processeurs sontclassés en fonction de leurvitesse comme suit :processeurs à faible vitesse(de 66 MHz à 233 MHz), àvitesse moyenne (de 233 MHz à1,4 Gigahertz (GHz)) et à hautevitesse (de 1,4 GHz à 3,8 GHz).

Estimations d’une fiabilité inférieure enraison de la taille de l’échantillon.

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Nombre de minutespar ordinateur par mois

(médian)

Canada 12Terre-Neuve-et-Labrador 12Île-du-Prince-Édouard 6Nouvelle-Écosse 12Nouveau-Brunswick 18Québec 18Ontario 12Manitoba 12Saskatchewan 18Alberta 12Colombie-Britannique 12Yukon 6Territoires du Nord-Ouest 18Nunavut x

* Estimations d’une fiabilité inférieure enraison de la taille de l’échantillon.

x Données supprimées en raison des règlesde confidentialité de la Loi sur la statistique.

Tableau 5.Temps consacré au soutientechnique des TIC selon laprovince ou le territoire,2003-2004

***

Les taux les plus élevés d’ordinateurspourvus de processeurs à hautevitesse sont relevés dans les écoles dela Saskatchewan (25 %), les tauxcorrespondants s’établissentseulement à 5 % à l’Île-du-Prince-Édouard, 8 % au Nunavut et 10 % auQuébec et à Terre-Neuve-et-Labrador.Comme l’illustre le graphique 4, onobserve une relation généralementpositive entre la vitesse desprocesseurs et l’utilisation desystèmes d’exploitation plus récentsdans les écoles. En effet,l’augmentation de la proportiond’écoles disposant d’une majoritéd’ordinateurs pourvus de systèmesd’exploitation récents s’accompagne, àl’échelle provinciale, d’uneaugmentation de la proportiond’ordinateurs dotés de processeurs àhaute vitesse. Quelques exceptionsméritent toutefois d’être soulignées.En Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, la proportion d’ordinateursdotés de processeurs à haute vitesseest supérieure à celle des écoles dontla majorité des ordinateurs sontpourvus de systèmes d’exploitationplus récents. Au Québec, cesproportions sont presque égales. EnAlberta, enfin, la proportiond’ordinateurs dotés de processeurs àhaute vitesse est étonnamment faiblesi l’on considère que 41 % des écolesélémentaires et secondaires de cetteprovince disposent d’une majoritéd’ordinateurs pris en charge par dessystèmes d’exploitation récents.

On a demandé aux directeurs d’écoled’indiquer le temps consacré chaquemois à la maintenance et au soutientechnique de l’infrastructure des TIC.Dans l’ensemble des écoles, un peuplus de 12 minutes par ordinateursont consacrées, chaque mois, ausoutien et à la maintenance. Si lesécoles comptant une majoritéd’ordinateurs dotés de processeurs àfaible vitesse consacrent, chaquemois, seulement 11 minutes parordinateur au soutien et à lamaintenance, un peu moins de 16minutes par ordinateur y sontconsacrées chaque mois dans lesécoles comptant des ordinateurs dotésde processeurs à haute vitesse. Letemps consacré au soutien techniqueaugmente avec la vitesse desprocesseurs, ce qui pourrait

s’expliquer par le fait que les appareilshaut de gamme offrent une gammeplus vaste d’applications et d’utilisa-tions et requièrent donc des mises àniveau et une maintenance techniqueplus importantes. Il se peut aussi quela présence d’ordinateurs plus rapidessoit un indicateur de l’environnementgénéral des TIC dans ces écoles,c’est-à-dire que les écoles disposantdes budgets nécessaires à l’achatd’ordinateurs haut de gammedisposent peut-être aussi de budgetsplus importants pour le soutientechnique et la maintenance del’infrastructure (Statistique Canada,2004a).

Dans les provinces et les territoires, letemps consacré mensuellement ausoutien technique par ordinateur variede 6 minutes seulement à l’Île-du-Prince-Édouard à 18 minutes auNouveau-Brunswick, au Québec, enSaskatchewan et dans les Territoiresdu Nord-Ouest (tableau 5). Onobserve la même relation positiveentre le temps consacré au soutientechnique et à la maintenance desordinateurs et la vitesse desprocesseurs.

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4. DANS QUELLE MESURELES ÉCOLES CANA-DIENNES SONT-ELLESBRANCHÉES?

En règle générale, les écoles se sontbranchées à Internet à une vitesseimpressionnante compte tenu de laréalité géographique du Canada. En2003-2004, l’informatisation étaitgénéralisée et la connectivité àInternet, presque complète : plus de97 % des écoles étaient branchées etprès de 93 % des ordinateurs desécoles servaient à l’utilisationd’Internet à des fins éducatives. Cestaux sont nettement supérieurs àceux observés chez les ménagescanadiens ayant utilisé régulièrementInternet à la maison en 2003 (près de55 %) et dans les entreprises privéesqui, la même année, ont déclaré êtreconnectées à Internet (78 %)(Statistique Canada, 2004b, 2004c).

Les écoles secondaires se classent aupremier rang au chapitre de laconnectivité, 95 % de leursordinateurs étant branchés à Internet.La taille des établissements intervientégalement : 88 % seulement desordinateurs des petites écoles sont

Selon les données de l’ETICE,moins de 3 % des écolescanadiennes ne sont pasbranchées à Internet,phénomène qui pourrait êtreattribuable à des croyancesreligieuses ou à des facteursd’ordre technique(Statistique Canada, 2004a).

connectés à Internet comparative-ment à 94 % dans les grandes écoles.On observe aussi un taux plus élevéd’ordinateurs branchés à Internetdans les écoles publiques (93 %) quedans les écoles privées (85 %), ce quipourrait s’expliquer entre autres parle fait que que les établissementsprivés sont généralement plus petitsque les établissements publics(tableau 6).

À l’échelle des provinces, la proportiondes écoles connectées à Internet en2003-2004 varie de 91 % auManitoba à plus de 99 % à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick. Signalons également quetoutes les écoles élémentaires etsecondaires des trois territoires ontdéclaré être branchées. Il importetoutefois d’établir une distinction entrela proportion des écoles disposantd’ordinateurs connectés à Internet etla proportion d’ordinateurs connectésau sein d’un établissement donné. Engénéral, la première de ces

Toutes Élémen- Secon-les écoles taires daires Urbaines Rurales Publiques Privées

Toutes les écolesNombre moyens d’ordinateurs 72 53 134 80 49 74 50Ordinateurs connectés à Internet (%) 92,7 91,0 95,3 92,9 91,8 93,4 85,0Ratio élèves-ordinateur connecté à Internet (médian) 5,5 6,0 4,6 5,9 4,2 5,4 6,7

Petites écolesNombre moyen d’ordinateurs 32 31 46 34 30 35 23Ordinateurs connectés à Internet (%) 88,1 87,1 93,8 88,3 87,8 91,1 70,6Ratio élèves-ordinateur connecté Internet (médian) 3,9 4,2 3,5 4,3 3,6 3,8 6,0

Écoles moyennesNombre moyen d’ordinateurs 65 53 117 68 56 66 59Ordinateurs connectés à Internet (%) 93,0 91,5 95,9 93,1 92,6 93,7 84,6Ratio élèves-ordinateur connecté Internet (médian) 5,4 5,9 4,7 5,7 4,6 5,3 6,7

Grandes écolesNombre moyen d’ordinateurs 112 74 227 114 102 111 132Ordinateurs connectés à Internet (%) 93,8 92,2 95,2 93,6 95,0 93,8 94,6Ratio élèves-ordinateur connecté Internet (médian) 6,8 7,6 5,4 6,9 5,6 6,8 6,6

Tableau 6. Accès aux ordinateurs connectés à Internet selon les caractéristiques des écoles, 2003-2004

○ ○

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proportions est supérieure à laseconde dans chaque province outerritoire (tableau 7).

Le Nunavut affiche le taux le plusfaible d’ordinateurs connectés àInternet (88 %), bien que toutes lesécoles de ce territoire y soientbranchées. Les plus fortes proportions(96 %) sont relevées au Nouveau-Brunswick, dans les Territoires duNord-Ouest, au Yukon et en Nouvelle-Écosse.

On peut évaluer plus directement laconnectivité en comparant laproportion d’ordinateurs connectés àInternet dans une école donnée et laproportion d’élèves. On compteenviron cinq élèves par ordinateur etun peu plus d’élèves par ordinateurconnecté à Internet (5,5), puisque les

ordinateurs utilisés à des finséducatives ne sont pas tous branchésà Internet (graphique 5). Plus l’écartentre ces deux ratios est faible, plusla proportion d’ordinateurs connectésse rapproche de celle de l’ensembledes ordinateurs.

Le Québec compte le plus d’élèves parordinateur connecté à Internet (6,5);viennent ensuite l’Ontario (5,8), laColombie-Britannique et l’Île-du-Prince-Édouard (5,6). Le Yukon encompte le moins (2,9), et le nombred’élèves par ordinateur connectécorrespond au nombre d’élèves parordinateur, ce qui signifie que tous lesordinateurs utilisés à des finséducatives dans les écoles du Yukonsont connectés à Internet.

Tableau 7. Connectivité des écoles et des ordinateurs à Internet selon la province ou le territoire, 2003-2004

% des écoles % des ordinateursbranchées à Internet connectés à Internet

Canada 97,7 92,7Terre-Neuve-et-Labrador 99,5 93,1Île-du-Prince-Édouard 96,5 91,8Nouvelle-Écosse 98,6 95,8Nouveau-Brunswick 99,5 96,3Québec 98,9 91,4Ontario 97,1 93,8Manitoba 91,1 88,6Saskatchewan 97,3 94,3Alberta 95,9 92,9Colombie-Britannique 98,3 90,5Yukon 100,0 95,9Territoires du Nord-Ouest 100,0 96,2Nunavut 100,0 87,9

2

3

4

5

6

7Ratio élèves-ordinateur

connecté à InternetRatio élèves-ordinateur

Graphique 5.Ratios élèves-ordinateuret élèves-ordinateurconnecté à Internet(médians) selon laprovince ou le territoire,2003-2004

Terr

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4.1 Types de connexionsInternet

En accroissant la vitesse detransmission de l’information entre lesréseaux et les ordinateurs surInternet, les technologies à largebande peuvent prendre en charge desapplications plus complexes et plusrapides que celles pouvant êtreexploitées par les systèmes de compteà accès commuté. Dans les écoles, lesconnexions à large bande permettentune plus grande utilisation d’applica-tions multimédias à des fins éduca-tives par l’intégration de l’image, dutexte, des données et du son(Industrie Canada, 2004b). L’accèscontinu à Internet présente aussi del’intérêt. Contrairement auxconnexions par accès commuté,Internet est disponible en perma-nence, et il semble que cette fonctionmodifie les habitudes d’utilisationd’Internet (Veenhof, Neogi et van Tol,2003).

La très grande majorité des écoles(86 %) utilisent les technologies àlarge bande pour se connecter àInternet. Il s’agit là d’un tauxremarquable, compte tenu que 65 %seulement des ménages canadiensutilisant régulièrement Internet en20031 et 66 % des entreprises privéesconnectées à Internet font appel à cestechnologies (Statistique Canada,2004b, 2004c). Parmi les méthodesles plus courantes d’accès à Internetdans les écoles élémentaires et

secondaires du Canada, notons leréseau numérique à intégration deservices (RNIS) haute vitesse/ligned’accès numérique (LAN) (32 %), lesconnexions par fibres optiques (23 %)et par modem câble (15 %) (tableau8).

Plus de 90 % des écoles secondaireset des grandes écoles utilisent lesconnexions Internet à large bande;elles sont suivies des écoles enrégions urbaines (89 %). Enrevanche, seulement 9 % des écolesdéclarent utiliser une connexion paraccès commuté; il s’agit dans unelarge mesure d’écoles rurales (21 %)et de petites écoles (19 %), où lesobstacles au déploiement destechnologies à large bande peuventêtre considérables. Ces difficultéssont vraisemblablement attribuablesaux coûts de la prestation de servicesà large bande dans les régions ruralesou éloignées, ces coûts étantgénéralement supérieurs à ceux desservices en milieu urbain, en raison dunombre plus restreint de clientsdispersés sur un territoire plus vaste.Les connexions sans fil à large bandepar satellite ou réseau terrestrepeuvent représenter une optionintéressante dans les régions ruralesou éloignées (Veenhof, Neogi et vanTol, 2003). Ceci est démontré par lefait qu’un peu plus de 12 % desécoles rurales sont connectées àInternet par satellite et 11 %, pardispositif d’accès fixe sans fil.

Pour les fins de la présente étude,les connexions à large bandecomprennent notamment lesconnexions par modem câble, parlignes à haute vitesse (p. ex.,RNIS et LAN), par lignes T1, parfibres optiques et par dispositifsd’accès fixe sans fil. Selon lavitesse et la largeur de bande, onpeut également considérercertaines connexions par satellitecomme des connexions à largebande.

Le réseau numérique à intégra-tion de services (RNIS) à hautevitesse utilise les lignes télépho-niques ordinaires et des circuits àfibres optiques et emploie unelargeur de bande généralementplus lente que celle des techno-logies à large bande les pluscourantes (câble et LAN). Uneseule ligne RNIS peut prendre encharge jusqu’à huit appareils(qu’il s’agisse d’un ordinateur,d’un téléphone, d’un télécopieurou d’un appareil vidéo), et deuxd’entre eux peuvent fonctionnersimultanément. La pénétration duRNIS est extrêmement faible auCanada. Dans le cas des lignesd’accès numériques (LAN),l’utilisateur est branché enpermanence et la ligne télé-phonique est libérée pour lesappels. Le réseau T offre un liendirect à Internet. Les lignes T1sont cependant plus coûteuses etservent généralement à des finscommerciales (StatistiqueCanada, 2004a, Veenhof, Neogi etvan Tol, 2003).

Tableau 8. Pourcentage des écoles selon le type de connexion Internet et les caractéristiques des écoles, 2003-2004

Toutesles écoles Élémentaires Secondaires Urbaines Rurales Petites Moyennes Grandes

% des écoles

Accès commuté 8,6 8,0 3,9 4,5 20,7 19,0 6,0 2,7Technologies à large bande 85,8 84,2 93,2 89,3 75,6 77,1 87,9 90,8

Ligne à haute vitesse (RNIS/LAN) 31,6 30,5 32,1 33,1 27,2 31,6 33,1 30,1Fibre optique 22,8 23,6 29,1 26,9 11,1 13,5 20,7 32,5Modem câble 15,3 16,7 12,4 17,2 9,8 14,7 16,7 14,5Ligne T1 11,6 9,4 19,9 12,3 9,7 9,8 11,5 13,2Dispositif d’accès fixe sans fil 7,6 7,2 8,1 6,5 11,1 8,0 8,2 6,8Connexion par satellite 4,9 4,2 2,5 2,4 12,4 6,8 5,9 2,5

Type inconnu 9,5 11,6 5,5 9,1 10,7 9,6 9,8 9,1

Note : La somme des pourcentages ne donne pas nécessairement 100, les écoles pouvant utiliser plus d’un type de connexion Internet.

1 -- Couvre uniquement les ménagesayant une connexion Internethaute vitesse, par câble ou parligne téléphonique (StatistiqueCanada, 2004b)

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Au Yukon, toutes les écolesélémentaires et secondaires sontbranchées à Internet par destechnologies à large bande (graphique6, tableau 9). Le Nouveau-Brunswick,la Nouvelle-Écosse et la Saskat-chewan se trouvent aussi dans lepeloton de tête à ce chapitre, plus de90 % de leurs écoles faisant appel àces technologies. Le Nunavut affichele pourcentage le plus faible d’écolesconnectées à Internet par destechnologies à large bande (50 %).

Les lignes RNIS/LAN à haute vitesseet le modem câble se classent parmiles modes de connexion à large bandeles plus courants dans les écoles àl’échelle des provinces et des terri-toires, tandis que les connexions parfibres optiques sont largementrépandues au Nouveau-Brunswick, auQuébec et, dans une moindre mesure,en Ontario (tableau 9). Les écoles del’Île-du-Prince-Édouard privilégient leslignes T1 pour se brancher à Internet.Près du tiers des écoles de la

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Graphique 6.Pourcentage des écolesutilisant les technologiesde connexion Internet àlarge bande selon laprovince et le territoire,2003-2004

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Estimations d’une fiabilité inférieureen raison de la taille de l’échantillon.

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Tableau 9. Pourcentage des écoles selon le type de connexion Internet, provinces et territoires, 2003-2004

Ligne Accès Connexion Toutes lesAccès haute vitesse Fibre Modem Ligne fixe par technologies

commuté (RNIS/LAN) optique câble T1 sans fil satellite à large bande

% des écoles

Canada 8,6 31,6 22,8 15,3 11,6 7,6 4,9 85,8Terre-Neuve-et-Labrador 15,7 37,4 19,2 19,9 x x 16,0 89,1Île-du-Prince-Édouard x 16,1 18,1 14,9 27,1 x x 69,0Nouvelle-Écosse x 50,5 1,9 13,1 31,6 2,2 x 92,9Nouveau-Brunswick 3,6 26,5 66,7 x 4,1 x x 95,4Québec 12,0 21,6 47,0 12,0 5,6 3,8 3,9 87,1Ontario 6,3 28,0 23,4 15,3 15,0 6,9 3,9 82,5Manitoba 17,3 35,6 5,2 7,5 7,0 25,7 14,6 86,4Saskatchewan 7,1 58,5 9,3 5,3 8,1 5,7 12,2 92,2Alberta 11,1 33,0 11,7 23,7 6,2 13,8 4,7 85,3Colombie-Britannique 6,4 38,4 6,2 22,5 17,2 7,4 2,4 87,4Yukon x 65,2 x 26,1 x x x 100,0Territoires du Nord-Ouest x 29,4 x x x x 17,6 70,6Nunavut x x x x x x x 50,0

Note : La somme des pourcentages ne donne pas nécessairement 100, les écoles pouvant utiliser plus d’un type de connexion Internet. Lesestimations des connexions de « type inconnu » ne sont pas présentées.

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Données supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

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Nouvelle-Écosse emploient aussi ceslignes, mais les lignes RNIS/LAN àhaute vitesse sont utilisées dans plusde la moitié des écoles de cetteprovince. Les connexions Internet parsatellite sont surtout employées dansles écoles des Territoires du Nord-Ouest (18 %) et de Terre-Neuve-et-Labrador (16 %) ainsi que dans cellesdu Manitoba (15 %). On constate, auManitoba (17 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (16 %), une proportionrelativement importante d’écolesfaisant aussi appel aux connexions paraccès commuté.

4.2 Utilisation d’un site Webet d’un réseau intranet dansles écoles

Près des trois quarts (74 %) desécoles de la maternelle à la 12e annéedu Canada avaient un site Web en2003-2004. La moitié des écoles ontdéclaré avoir un site institutionnel,tandis qu’un peu plus de 44 % desécoles ont déclaré disposer d’un siteéducatif non administratif permettantaux enseignants et aux élèvesd’échanger de l’information. Lesgrandes écoles (84 %) et les écolessecondaires (86 %) étaient les plussusceptibles de disposer d’un site Webau cours de l’année scolaire 2003-2004, alors que les écoles rurales(63 %) et les petites écoles (60 %)prenaient les derniers rangs à cechapitre (graphique 7). En 2003,seulement 34 % des entreprises dusecteur privé du Canada avaient unsite Web – soit un taux correspondantà moins de la moitié de celui desécoles élémentaires et secon-daires(Statistique Canada, 2004c).

La majorité des écoles (76 %)utilisent également un réseauintranet. Ce taux d’utilisation estnettement supérieur à celui observédans les entreprises du secteur privé(16 %) en 2003 (Statistique Canada,2004c). Dans la moitié de ces écoles,le réseau intranet est accessible auxélèves et aux enseignants regroupésdans la même commission scolaire,tandis que dans le tiers des écoles, leréseau intranet n’est accessible qu’ausein de l’établissement.

Les réseaux intranets sécurisésreprésentent maintenant l’un dessegments d’Internet affichant la plusforte croissance, parce qu’ils sontbeaucoup moins chers à construire età gérer que les réseaux privés axéssur des protocoles exclusifs (Veenhof,Neogi et van Tol, 2003). Les grandesécoles (85 %) se classent en tête deliste pour ce qui est de l’utilisationd’un réseau intranet. En revanche,seulement 44 % des écoles privéesont déclaré disposer d’un tel réseau. Ilse peut que les écoles privées nevoient pas la nécessité des réseauxintranets parce qu’elles sontgénéralement plus petites etcomptent moins d’ordinateursconnectés à Internet. Par ailleurs, lanécessité de communiquer oud’échanger de l’information avecd’autres écoles y est peut-être moinsmarquée dans la mesure où les écolesprivées ne relèvent pas d’unecommission scolaire et jouissent deplus de souplesse sur le planadministratif.

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Graphique 7.Pourcentage des écolesexploitant un site Webou un réseau intranetselon les caractéris-tiques des écoles, 2003-2004

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Les plus fortes proportions d’écolesdisposant d’un site Web sontobservées au Yukon (96 %), à l’Île-du-Prince-Édouard (92 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (90 %) (graphique8). Le Nouveau-Brunswick suit deprès et affiche également le taux leplus élevé d’écoles dotées d’un réseauintranet (82 % et 86 % respecti-vement).

4.3 Technologie de vidéo-conférence

La technologie de vidéoconférencepermet d’assurer une liaison son etimage en temps réel entre deux ouplusieurs personnes se trouvant dansdes lieux différents. Cette technologiepermet également de partager desapplications informatiques, comme lespages Internet, les catalogues debibliothèque, la documentation ou leslogiciels d’aide, notamment leslogiciels de présentation. Dansl’ensemble, seulement 7 % desdirecteurs d’école ont déclaré disposerd’une telle technologie dans leurétablissement.

La technologie de vidéoconférencepeut aussi contribuer à réduire lesobstacles de la distance et del’isolement auxquels se heurtent lesécoles en milieu rural ou en régionséloignées en assurant l’accès à desapplications didactiques autrementimpossibles à obtenir. Les écolessecondaires en milieu rural sont lesplus susceptibles de faire appel à latechnologie de vidéoconférence(21 %).

Les systèmes de vidéoconférenceexigent du matériel audiovisuel –moniteur, caméra, microphone et

haut-parleur – ainsi qu’un moyen detransmission de l’information entredivers lieux. Les connexions à largebande et par satellite sont idéalesmais coûteuses; 91 % des écolesdisposant de la technologie devidéoconférence utilisent desconnexions Internet à large bande.

Parmi les moyens d’accès à Internetles plus répandus dans les écolesutilisant la technologie devidéoconférence figurent la lignehaute vitesse RNIS/LAN (33 %), laligne T1 (25 %) et les connexions parfibres optiques (21 %). Seulement 6% des écoles disposant d’une telletechnologie font appel à un accèscommuté par ligne téléphonique, cequi peut toutefois limiter les capacitésde leur système de vidéoconférence.

Les petites écoles disposant d’unetechnologie de vidéoconférence sontplus susceptibles d’utiliser des con-nexions par accès commuté (14 %)que les écoles moyennes (5 %) et lesgrandes écoles (2 %). Il en va demême pour les écoles privées (15 %)et les écoles rurales (12 %) parrapport aux écoles publiques (6 %)et aux écoles urbaines (4 %).

Le tiers environ des directeurs d’écoleont déclaré que la technologie devidéoconférence sert, dans leurétablissement, au perfectionnementprofessionnel et à la formation dupersonnel, à la collaboration entre desélèves se trouvant dans divers lieux etaux réunions du personnel, mais prèsde 40 % des directeurs ont signaléque cette technologie constitue leprincipal mode de présentation decours ou complète d’autres modes deprestation de la formation (présen-tation en personne, formation

Graphique 8.Pourcentage des écolesexploitant un site Webou un réseau intranetselon la province ou leterritoire, 2003-20040

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L’estimation relative au réseauintranet pour le Yukon et l’estima-tion relative au site Web pour leNunavut ont été supprimées enraison des règles de confidentialitéde la Loi sur la statistique.

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asynchrone en ligne2, par exemple).Les écoles rurales, les écolessecondaires et les écoles publiquessont proportionnellement plusnombreuses à utiliser cette techno-logie à de telles fins que les écolesurbaines, les écoles élémentaires etles écoles privées.

Les taux les plus élevés d’utilisationde la technologie de vidéoconférencesont observés dans les écoles de l’Estdu pays, soit à Terre-Neuve-et-Labrador (20 %), en Nouvelle-Écosse(17 %) au Nouveau-Brunswick(11 %). Environ 30 % des écolessecondaires de Terre-Neuve-et-Labrador disposent de cette techno-logie, soit la plus forte proportion àl’échelle du pays.

5. ACCÈS AUX ORDINA-TEURS ET À INTERNET

On reconnaît généralement quel’utilisation de l’ordinateur etd’Internet à des fins éducatives peutenrichir le milieu d’apprentissage desélèves et fournir aux enseignants uneressource éducative utile. Qu’ils’agisse du lieu où se trouvent lesordinateurs ou de la disponibilité dedidacticiels et d’Internet, l’accès auxTIC est un facteur primordial à cetégard.

Globalement, environ 45 % desordinateurs des écoles élémentaireset secondaires du Canada se trouventdans des laboratoires informatiques;suivent de près les ordinateursinstallés dans les salles de classe(41 %). Les autres ordinateurs serépartissent entre les bibliothèques etd’autres lieux (14 %). On observe desproportions généralement semblablesdans le cas des ordinateurs connectésà Internet : 47 % dans leslaboratoires informatiques, 39 % dansles salles de classe et 14 % dans lesbibliothèques et ailleurs. Dans lesécoles secondaires, plus de la moitiédes ordinateurs (55 %) se trouventdans les laboratoires informatiques,tandis que les salles de classe abritentun peu plus de la moitié desordinateurs (51 %) dans les écolesélémentaires. Ces résultats n’ont riend’étonnant puisque, au niveauélémentaire, la plupart des cours sontdonnés dans la même salle de classe,tandis qu’au secondaire les cours sontgénéralement dispensés dansplusieurs locaux différents.

On retrouve proportionnellement plusd’ordinateurs en salles de classe quedans les laboratoires informatiques enNouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, au Québec, dans lesTerritoires du Nord-Ouest et auNunavut (tableau 10). C’est auQuébec qu’on relève la plus faible

2 -- La formation asynchrone en lignedésigne un mode d’apprentissage parlequel des personnes ne sont pas enligne en même temps et ne peuventcommuniquer sans décalagetemporel. Il peut s’agir notammentde cours à progression autocontrôléesur Internet ou CD-ROM, deprésentations sur Internet, de courssur vidéo, de présentations audio/vidéo adaptées, de mentorat parquestions et réponses, de groupes dediscussion et d’échanges par courriel.

Tableau 10. Emplacement des ordinateurs des écoles selon la province ou le territoire, 2003-2004

Salles de classeLaboratoires et Autres

informatiques classes mobiles Bibliothèques emplacements

% d’ordinateurs

Canada 44,9 41,0 7,5 6,6Terre-Neuve-et-Labrador 49,8 31,9 8,3 9,9Île-du-Prince-Édouard 54,7 28,5 9,3 7,6Nouvelle-Écosse 32,1 56,5 5,6 5,9Nouveau-Brunswick 39,9 47,9 5,2 7,0Québec 43,8 46,0 3,8 6,3Ontario 42,8 41,9 8,8 6,6Manitoba 49,1 38,6 6,7 5,6Saskatchewan 47,0 37,5 9,0 6,6Alberta 48,4 35,9 8,4 7,3Colombie-Britannique 51,1 34,4 8,1 6,3Yukon 47,7 45,7 5,9 xTerritoires du Nord-Ouest 35,7 49,2 5,3 9,9Nunavut 38,9 42,6 9,5 9,0

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Données supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

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Statistique Canada - No 56F0004MIF au catalogue 19

proportion d’ordinateurs dans lesbibliothèques. En fait, on constatedans les écoles de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick, duQuébec et des Territoires du Nord-Ouest une proportion d’ordinateursdans d’« autres emplacements »(couloirs et autres aires ouvertes)légèrement supérieure à celle desordinateurs situés dans lesbibliothèques.

5.1 Accès à Internet par lesélèves

En général, les élèves ont accès àInternet à leur école. Toutefois si ceréseau n’est pas aussi accessible à lamaison ou dans d’autres lieux publics,il peut être difficile pour les élèves defaire les devoirs qui nécessitentl’utilisation d’Internet ou d’undidacticiel spécialisé. L’accessibilitéd’Internet à l’école en dehors desheures normales d’enseignementpermet aux élèves qui n’ont pasd’autre accès à Internet d’utiliser cetteressource pour des activités scolaires.En 2003-2004, près de 61 % desdirecteurs ont déclaré offrir à leursélèves un accès fréquent à desordinateurs connectés à Internetdurant l’école mais à l’extérieur desheures d’enseignement (c.-à-d. audîner et aux pauses). Cette pratiqueest plus courante dans les écolessecondaires, les élèves de ce niveaud’enseignement devant généralementfaire des travaux de façon autonomeen dehors des heures de classe.

Les écoles de l’Île-du-Prince-Édouard(72 %), de Terre-Neuve-et-Labrador(71 %), de la Saskatchewan (69 %)et du Yukon (68 %) sont les plussusceptibles de mettre desordinateurs connectés à Internet à ladisposition des élèves durant l’écolemais à l’extérieur des heuresd’enseignement (graphique 9).

Environ 42 % des écoles offrent auxélèves un accès fréquent à desordinateurs connectés à Internetavant ou après l’école, alors queseulement 3 % des écoles permettentaux élèves d’avoir accès à Internet lesfins de semaine. Les écoles de laSaskatchewan et de Terre-Neuve-et-Labrador (60 %) ainsi que celle duYukon (57 %) sont les plussusceptibles d’assurer un accès àInternet avant ou après l’école.L’accès à Internet les fins de semaineest plus fréquent dans les petitesécoles (5 %) et dans les écoles duNouveau-Brunswick (12 %).

5.2 Accès aux logiciels par lesélèves

La plupart des élèves des écolesélémentaires et secondaires ont accèsà diverses applications logicielles,notamment les logiciels de traitementde texte, les navigateurs Internet, lesprogrammes éducatifs et didacticielsd’exercices, les programmes dechiffriers et de bases de données, etles logiciels de présentation. En outre,la majorité des écoles secondairesoffrent à leurs élèves un accès à des

Graphique 9.Pourcentage des écolesassurant aux élèves unaccès fréquent à desordinateurs connectés àInternet en dehors desheures d’enseignementselon la province ou leterritoire, 2003-2004

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Estimations relatives à « l’accèsfréquent les fins de semaines »supprimées en raison des règles deconfidentialité de la Loi sur lastatistique

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Avant ou après l’école Durant l’école Les fins de semaines

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Note : L’accès fréquent couvre lescatégories de réponse « souvent »et « toujours » en ce qui a trait àl’accès aux ordinateurs connectésà Internet en dehors des heuresd’enseignement.

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logiciels d’éditique (88 %) et à desprogrammes de graphisme (84 %). Iln’est pas surprenant de constater queles écoles secondaires et les grandesécoles donnent généralement auxélèves accès à une gamme plus vasted’applications logicielles que les écolesélémentaires et les petites écoles.

On n’observe que de légèresvariations entre les provinces etterritoires au chapitre de l’accès auxlogiciels offert aux élèves. Les écolesde certaines provinces, notammentcelles de l’Île-du-Prince-Édouard, desTerritoires du Nord-Ouest, du Nunavut

et de la Colombie-Britannique, sontmoins susceptibles d’utiliser deslogiciels de présentation, tandis queles programmes de chiffriers et debases de données, de même que leslogiciels d’éditique et les programmesde graphisme sont moins utilisés dansles écoles du Québec et du Nunavut(tableau 11). Le taux le plus élevéd’utilisation des logiciels d’éditique estobservé dans les écoles du Yukon etde l’Île-du-Prince-Édouard, tandis quele Yukon et l’Ontario se classent auxpremiers rangs pour ce qui est del’accès aux autres programmes degraphisme.

Tableau 11. Pourcentage des écoles selon les types de logiciels accessibles aux élèves, 2003-2004

Programmes ProgrammesLogiciels de éducatifs et de chiffriers Logiciels Program-traitement Navigateurs didacticiels et de bases de mes de Logicielsde texte Internet d’exercices de données présentation graphisme d’éditique

% des écoles

Canada 97,1 95,9 93,1 88,0 84,5 81,1 68,8Terre-Neuve-et-Labrador 100,0 98,8 89,0 84,8 87,3 78,7 77,4Île-du-Prince-Édouard 96,5 93,9 85,4 87,9 71,2 79,8 90,2Nouvelle-Écosse 99,4 98,9 93,8 91,5 96,2 88,2 83,8Nouveau-Brunswick 97,3 98,1 90,7 83,8 84,6 65,3 72,8Québec 97,4 98,0 92,3 79,1 80,7 59,5 51,7Ontario 97,6 96,4 95,2 91,3 84,8 93,7 77,6Manitoba 96,3 86,0 93,2 93,0 87,7 72,4 69,2Saskatchewan 94,0 94,5 92,4 87,5 88,2 74,9 77,9Alberta 96,2 93,6 89,1 93,3 91,7 80,3 68,6Colombie-Britannique 96,4 96,9 93,9 85,4 77,0 86,1 59,0Yukon 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 95,8 100,0Territoires du Nord-Ouest 100,0 100,0 94,3 88,6 72,7 65,7 70,6Nunavut 93,8 87,5 80,0 75,0 75,0 56,3 56,3

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.

* *

Bien que le courrier électroniquereprésente l’une des utilisations lesplus courantes d’Internet aujourd’huiet que 63 % des directeurs d’écoleaient déclaré que les élèves ont accèsà un logiciel de courriel, la plupart desélèves n’ont pas accès à un compte decourriel fourni par l’école. Un peu plusdes trois quarts des écoles offrent descomptes de courriel à moins de 25 %de leurs élèves. Peu importe quel’école offre ou non des comptes decourriel, les élèves peuventnéanmoins avoir accès à des logicielsde courriel sur Internet – de type« Hotmail » par exemple – pourconsulter leur compte de courrielpersonnel. Les écoles secondaires

sont les plus susceptibles d’offrir descomptes de courriel à plus des troisquarts de leurs élèves, et il en va demême pour les écoles de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse.

Par contre, 84 % des directeursd’école ont déclaré que plus des troisquarts de leurs enseignants disposentd’un compte de courriel fourni parl’école ou par la commission scolaire.Les écoles publiques sont les plussusceptibles d’offrir ce service (88 %),les écoles privées n’affichant qu’untaux de 49 % à ce chapitre. La pro-portion des écoles offrant descomptes de courriel à plus de 75 %des enseignants varie également

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d’une région à l’autre du pays, de68 % au Québec à près de 100 % àl’Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et au Yukon. Les comptesde courriel permettent auxenseignants de correspondre avec descollègues et les administrateurs del’école, et aux commissions scolairesde transmettre des messages, desavis, des bulletins ou des annonces aupersonnel et aux associations deparents.

5.3 Accès aux cours en ligne parles élèves

La formation en ligne peut constituerune solution de rechange efficace auxméthodes traditionnelles d’enseigne-ment lorsque certains cours ne sontpas offerts aux élèves durant lesheures de classe. Certains cours, parexemple, peuvent être dispensés enligne pour préparer les élèves à desprogrammes d’études particuliers,comme les programmes d’immersionen langue seconde ou les programmesuniversitaires ou collégiaux. Globa-lement, 14 % des écoles ont déclaréque leurs élèves suivent des cours enligne. Cette formule semble particuliè-rement utile lorsque des cours préa-lables aux programmes universitairesou collégiaux ne peuvent être offertspar l’école : 36 % des écolessecondaires comptent des élèvesprenant part à des cours en ligne,comparativement à 3 % seulementdes écoles élémentaires. Dans lemême ordre d’idées, il se peut que lesécoles en milieu rural ou en régionséloignées fassent plus souvent appelaux cours en ligne, notamment pour

des matières très précises qui nepeuvent être facile-ment enseignéesen classe. Près de 40 % des écolessecondaires en milieu rural ontdéclaré offrir des cours en ligne àleurs élèves, comparativement à35 % des écoles en milieu urbain.

Les proportions les plus fortes deprestation de cours en ligne sontobservées au Yukon et dans lesTerritoires du Nord-Ouest, 42 % desécoles de ces territoires comptant desélèves qui suivent de tels cours(graphique 10). Terre-Neuve-et-Labrador affiche également un tauxélevé à ce chapitre (37 %). Ce phéno-mène est largement attribuable auplus grand nombre de collectivitésrurales ou éloignées dans ces régionsdu pays.

La question de l’accès à Internet estsouvent liée à celle de l’utilisationd’Internet. Bien que l’utilisationd’Internet ne soit pas au cœur del’ETICE de 2003-2004, on ainterviewé dans le cadre de l’enquêteles directeurs quant aux plans etpolitiques de leur école en matièred’utilisation des TIC. Près de neufécoles sur dix (88 %) ont déclarédisposer d’une politique sur l’utilisa-tion acceptable des TIC par les élèves.Au Yukon, tous les directeurs d’écoleont déclaré avoir une telle politique enplace, suivent de près l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et leNouveau-Brunswick (95 %), demême que la Saskatchewan etl’Alberta (94 %). Le Nunavut et leQuébec arrivent aux derniers rangs àce chapitre (tableau 12).

Graphique 10.Pourcentage des écolesayant des élèves quisuivent des cours enligne selon la provinceou le territoire, 2003-2004

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Note : Les estimations relatives à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nunavutont été supprimées en raison desrègles de confidentialité de la Loisur la statistique.

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6. PERSONNEL ENSEIGNANTET TECHNOLOGIE

Le personnel enseignant est l’un desprincipaux facteurs exerçant uneinfluence sur les taux d’adoption etd’implantation des TIC dans les écoles.Les décideurs du secteur del’éducation sont de plus en plusconscients de la nécessité d’aider lesenseignants à apprivoiser les TIC et deles encourager à intégrer cestechnologies à leurs plans de cours. Lamise en œuvre de politiques surl’utilisation des TIC dans les écolesconstitue une étape importante dansla création d’un milieu propice àl’apprentissage axé sur les TIC.Environ sept écoles sur dix ont déclaréavoir une politique sur l’utilisationacceptable des TIC par les enseignantsau cours de l’année scolaire 2003-2004 (tableau 12). Toutes les écolesdu Yukon ont affirmé s’être dotéesd’une telle politique pour leursenseignants; viennent ensuite lesécoles du Nouveau-Brunswick (93 %),de l’Alberta (85 %) et des Territoiresdu Nord-Ouest (83 %). Bien que l’Île-du-Prince-Édouard se classe dans lepeloton de tête en ce qui a trait auxpolitiques sur l’utilisation des TIC parles élèves, seulement 48 % des écolesde cette province disposent d’une telle

politique pour les enseignants; il s’agitlà du taux le plus faible enregistré aupays.

6.1 Compétences des enseignantsSi les enseignants font appel aux TICdans le milieu d’apprentissage, ilsemble qu’ils ne croient pas toujoursen faire une utilisation optimale(O’Haire, 2003). Il n’est passurprenant de constater que laplupart des enseignants possèdent lescompétences techniques nécessairespour utiliser les TIC à des finsadministratives. En fait, 76 % desécoles ont déclaré que plus des troisquarts de leurs enseignants utilisentles TIC pour des tâchesadministratives, comme lapréparation des bulletins scolaires, laconsignation des présences ou desnotes. Ce taux est plus faible dans lecas des écoles privées (57 %), despetites écoles (64 %) et des écolesrurales (67 %). En revanche,seulement 46 % des directeursestiment que plus des trois quarts desenseignants de leur école possèdentles compétences requises pouramener les élèves à utiliser effica-cement les TIC. L’examen de cettequestion selon les caractéristiques des

Tableau 12. Pourcentage des écoles disposant d’une politique sur l’utilisation acceptable des TIC selon la province et le territoire, 2003-2004

Politique sur l’utilisation des TIC Politique sur l’utilisation des TICpar les élèves par les enseignants

% des écoles

Canada 87,5 70,4Terre-Neuve-et-Labrador 91,7 59,5Île-du-Prince-Édouard 95,8 47,8Nouvelle-Écosse 95,3 78,8Nouveau-Brunswick 95,0 93,0Québec 73,6 62,1Ontario 89,3 71,7Manitoba 88,8 61,1Saskatchewan 94,1 68,0Alberta 93,7 85,0Colombie-Britannique 90,0 66,8Yukon 100,0 100,0Territoires du Nord-Ouest 87,1 82,8Nunavut 57,1 x

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Données supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

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établissements révèle que les écolesprivées (32 %) et les écolessecondaires (39 %) affichent les tauxles plus faibles à ce chapitre (plus destrois quarts des enseignants possé-dant les compétences nécessaires enmatière de TIC pour améliorerl’apprentissage des élèves). Dans lecas des écoles secondaires, ce phéno-mène pourrait être attribuable au faitque les enseignants sont souvent desspécialistes de leur matière, de sorteque les compétences en TIC peuventêtre plus répandues chez lesenseignants spécialisés dans desmatières connexes et moins fréquen-tes chez les autres enseignants. Il sepeut également que, dans la mesureoù les élèves du secondaire ont déjàcertaines des connaissances requisespour se servir des TIC dans le cadrede leur apprentissage, il ne soit pasessentiel pour la plupart des

enseignants du secondaire deposséder les compétences techniquesnécessaires pour amener les élèves àutiliser efficacement les TIC.

L’Alberta (66 %), le Yukon (57 %) etl’Île-du-Prince-Édouard (56 %)affichent les proportions les plus fortesd’écoles où plus des trois quarts desenseignants possèdent lescompétences techniques requisespour favoriser l’utilisation efficace desTIC par les élèves. Par ailleurs, l’Île-du-Prince-Édouard est la seuleprovince où la proportion des écolescomptant des enseignants quipossèdent les compétences requisespour inciter les élèves à utiliser les TICest supérieure à celle des écolescomptant des enseignants quipossèdent les compétences requisespour utiliser les TIC à des finsadministratives (graphique 11).

Graphique 11.Pourcentage des écolesoù plus de 75 % desenseignants possèdentdes compétences en TICselon la province ou leterritoire, 2003-2004

0

20

40

60

80

100

À des fins administratives Pour favoriser l’utilisation efficacedes TIC par les élèves

L’estimation relative aux écolesdans lesquelles plus de 75 % desenseignants possèdent lescompétences requises pour faireparticiper les élèves à l’utilisationefficace des TIC a été supprimée enraison des règles de confidentialitéde la Loi sur la statistique.

*

% d

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* Nun

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6.2 Pratiques d’enseignementSelon 78 % des directeurs d’école, leslogiciels de traitement de textereprésentent l’application la plussouvent intégrée aux pratiquesd’enseignement (catégories deréponse « la plupart du temps » ou« toujours ») (tableau 13). Viennentensuite l’utilisation d’Internet/intranetpour communiquer de l’information(34 %), de logiciels pour les élèvesayant des besoins spéciaux ou deprogrammes de rattrapage qui offrentune formation personnalisée, ainsique l’utilisation d’Internet pour

l’apprentissage en ligne (29 %), puisl’utilisation de logiciels pour desmatières précises (28 %).

Le Nouveau-Brunswick enregistre uneproportion relativement faible d’écolesintégrant diverses applications techno-logiques aux pratiques d’enseigne-ment : seulement 61 % des écolesemploient fréquemment les logicielsde traitement de texte à des finséducatives, tandis que l’utilisationd’Internet pour communiquer del’information et pour l’apprentissageen ligne n’est observée que dans

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17 % et 15 % des écoles respecti-vement (tableau 13). Ces résultatss’expliquent vraisemblablementdavantage par la spécificité despratiques d’enseignement et desmilieux scolaires que par l’accessibilitéde ces applications et de ces logiciels,qui semble généralisée. Terre-Neuve-et-Labrador se classe au premier rangau chapitre de l’intégration auxpratiques d’enseignement de

l’utilisation d’Internet pourl’apprentissage en ligne (51 %) etpour communiquer de l’information(46 %). L’Ontario s’impose commechef de file pour ce qui est del’intégration à des fins éducatives desapplications de traitement de texte,des logiciels pour les élèves ayant desbesoins spéciaux ou des programmesde rattrapage, ainsi que des logicielspour des matières précises.

Utilisation delogiciels pour les

Utilisation élèves ayant Utilisation Utilisation UtilisationUtilisation d’Internet/ des besoins d’Internet de logiciels de logiciel

de Intranet pour spéciaux ou pour pour des Utilisation detraitement communiquer de programmes l’apprentissage matières de logiciels présen-de texte de l’information de rattrapage en ligne précises d’éditique tation

% des écoles

Canada 78,2 34,4 29,1 28,8 28,3 24,1 21,4Terre-Neuve-et-Labrador 79,7 45,5 34,1 51,2 20,7 34,7 27,2Île-du-Prince-Édouard 76,9 31,0 19,6 39,0 13,4 31,7 xNouvelle-Écosse 72,9 33,5 29,7 30,6 19,8 22,3 25,3Nouveau-Brunswick 61,2 16,7 18,9 15,3 8,8 11,5 10,4Québec 79,7 32,6 10,1 22,4 19,2 9,1 17,3Ontario 80,3 38,4 39,9 30,7 38,6 34,5 23,5Manitoba 79,6 31,5 29,9 30,0 34,0 29,4 24,7Saskatchewan 79,1 35,3 31,8 37,8 20,1 25,6 23,8Alberta 75,0 34,5 25,3 30,0 28,7 20,4 29,2Colombie-Britannique 76,8 29,2 31,2 25,3 21,8 18,0 13,3Yukon 75,0 x x 31,8 25,0 29,2 xTerritoires du Nord-Ouest 68,6 25,7 20,0 23,5 20,0 x xNunavut 50,0 x x x x x x

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Données supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

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Tableau 13. Pourcentage des écoles intégrant les applications technologiques aux pratiques d’enseignement selon la province ou le territoire, 2003-2004

On a également examiné dans lecadre de l’ETICE les matières pourlesquelles l’apprentissage des TIC faitpartie de la formation et duperfectionnement professionnel desenseignants. Globalement, 40 % desécoles élémentaires et secondaires duCanada intègrent l’apprentissage desTIC aux programmes de perfection-nement des enseignants enmathématiques; cette matière estsuivie de l’informatique/ordinateurs(35 %), puis de l’anglais (31 %).Comme le montre le tableau 14, lesécoles du Yukon sont les plussusceptibles d’intégrer l’apprentissagedes TIC au perfectionnement des

enseignants pour une vaste gammede matières, notamment lesmathématiques (68 %),l’informatique/ordinateurs (64 %) etl’anglais (46 %). Dans le cas desécoles du Québec, le français est lamatière affichant le taux le plus élevéd’intégration de l’apprentissage desTIC aux programmes de perfection-nement professionnel (41 %). C’esten Alberta et au Manitoba que l’onobserve les plus fortes proportionsd’écoles intégrant l’apprentissage desTIC au perfectionnement desenseignants dans le domaine dessciences générales.

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Tableau 14. Pourcentage des écoles intégrant des TIC au perfectionnement professionnel des enseignements pour certaines matières selon la province ou le territoire, 2003-2004

Informatique ScienceMathématiques et ordinateurs Anglais Français générale Arts

% des écoles

Canada 40,4 34,5 30,6 18,7 15,1 12,9Terre-Neuve-et-Labrador 23,9 26,8 19,6 10,4 10,5 11,6Île-du-Prince-Édouard 40,3 25,9 33,5 x 17,0 xNouvelle-Écosse 45,9 32,0 36,7 13,8 17,4 11,1Nouveau-Brunswick 38,9 37,3 30,2 21,9 16,7 10,9Québec 35,1 37,0 22,2 41,1 9,6 14,4Ontario 43,8 33,5 31,1 15,6 14,0 14,6Manitoba 52,6 38,5 36,2 14,8 25,1 10,6Saskatchewan 35,6 36,0 28,6 10,7 12,9 13,3Alberta 52,9 37,2 50,0 12,4 28,6 14,1Colombie-Britannique 26,1 30,8 22,7 6,6 10,7 7,1Yukon 68,2 63,6 45,5 27,3 x xTerritoires du Nord-Ouest 22,2 22,2 x x x xNunavut x x x x x x

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Données supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

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6.3 Stratégies pour aider lesenseignants à utiliser les TIC

Selon les directeurs d’école, lesactivités de mentorat avec descollègues se classent en tête de listedes stratégies pour aider lesenseignants à apprendre à utiliser lesTIC. C’est aussi la stratégie considéréecomme la plus efficace. Le partaged’information avec d’autres employés,les activités d’apprentissagepersonnelles, le perfectionnementprofessionnel et les séances deformation comptent également parmiles stratégies privilégiées. Les cours àunité réguliers et les cours en ligne seclassent aux derniers rangs.

Fait intéressant, 8 % des directeursaccordent beaucoup d’importance auxréunions du personnel, maisseulement 4 % d’entre eux estimentqu’il s’agit là d’une stratégiehautement efficace. Dans le mêmeordre d’idées, bien que les cours àunité réguliers soient la stratégie àlaquelle on accorde le moinsd’importance pour favoriserl’apprentissage de l’utilisation des TICpar les enseignants, 12 % desdirecteurs jugent cette stratégiehautement efficace. Par conséquent,bien que certaines stratégies soientconsidérées comme étant efficacespour la formation des enseignants,elles ne sont pas nécessairement

privilégiées par les directeurs d’école.Ce phénomène peut s’expliquer pardivers facteurs, notamment le coûtainsi que le manque de temps et deressources pour mettre en œuvre unestratégie particulière. Les écolesprivées et les petites écoles sont plussusceptibles de n’accorder aucuneimportance ou d’accorder peud’importance aux diverses stratégiespour aider les enseignants à utiliserles TIC. Cela peut être attribuable à lastructure plus souple de cesétablissements, structure danslaquelle les enseignants apprennent àutiliser les TIC selon les besoins oudans un cadre moins officiel.

C’est au Yukon, en Alberta et auQuébec qu’on relève les plus fortesproportions d’écoles faisant appel aumentorat pour faciliter l’apprentissagedes TIC par les enseignants (tableau15). Le Yukon affiche aussi le taux leplus élevé d’écoles employant desstratégies de partage d’information.Les activités d’apprentissagepersonnelles et les séances deformation sont également desstratégies très valorisées dans lesécoles du Québec, alors que les écolesde l’Alberta prennent le premier rangpour ce qui est du recours duperfectionnement professionnel desenseignants en matière de TIC.

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Tableau 15. Pourcentage des écoles s’étant dotées de stratégies relatives à l’utilisation des TIC par les enseignants, selon la province ou le territoire, 2003-2004

Activités dementorat ou

d’encadrement Échangesavec d’autres d’information Activités Perfec- Séances

enseignants ou ou discussion d’appren- tionnement Séances Réunion organiséesprofessionnels entre tissage profes- de du après

des TIC enseignants personnel sionnel formation personnel l’école

% des écoles

Canada 25,1 18,2 14,6 12,8 12,2 8,0 7,2Terre-Neuve-et-Labrador 17,3 12,7 6,6 7,8 6,1 4,4 xÎle-du-Prince-Édouard 27,4 17,4 x 13,6 x x xNouvelle-Écosse 21,0 16,1 16,4 11,9 10,2 5,5 5,5Nouveau-Brunswick 20,4 12,6 12,0 10,0 12,3 7,6 8,7Québec 30,9 16,8 20,6 11,7 19,3 10,2 9,8Ontario 24,9 21,4 12,6 13,1 10,6 8,6 7,1Manitoba 24,9 16,9 14,5 14,0 14,8 5,6 4,9Saskatchewan 19,7 13,9 12,0 10,9 10,4 5,3 6,4Alberta 31,3 21,8 17,3 20,2 13,0 9,0 8,8Colombie-Britannique 17,8 12,8 11,2 8,5 7,0 5,7 4,0Yukon 33,3 33,3 x x x x xTerritoires du Nord-Ouest x x x x x x xNunavut x x x x x x x

Note : Les estimations sont fondées sur les catégories de réponse « beaucoup d’importance accordée par le directeur aux stratégies pour aiderles enseignants à utiliser les TIC ».

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Données supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

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7. DÉFIS POSÉS PARL’UTILISATION DES TICDANS LES ÉCOLES

Dans le cadre de l’ETICE, on ademandé aux directeurs d’indiquerdans quelle mesure diverses questionsliées aux TIC, comme le financementdes technologies, l’acquisition d’unnombre suffisant d’ordinateurs et lacapacité d’assurer la mise à niveaudes ordinateurs et des périphériques,sont perçues comme des défis ou desobstacles à l’utilisation des TIC dansleur école. Plus des deux tiers desdirecteurs estiment que l’obtention defonds suffisants pour les technologiesreprésente un défi de taille ou unesource de préoccupation. Lesdirecteurs des grandes écoles sont lesplus susceptibles de considérer laquestion du financement comme undéfi.

La capacité d’assurer la mise à niveaudu matériel est évoquée comme unobstacle considérable par 52 % desdirecteurs d’école; suivent dans

l’ordre l’obtention d’un nombresuffisant de copies ou de licences delogiciel à des fins éducatives (43 %),les possibilités de formationsuffisantes pour les enseignants(40 %), l’acquisition d’un nombresuffisant d’ordinateurs (39 %) et lemaintien d’un niveau suffisant de TICdans toutes les matières afin que lesenseignants fournissent unenseignement adéquat (38 %).

Figurent également au nombre desobstacles importants la capacité dedégager suffisamment de temps pourl’intégration des TIC à l’apprentissage(37 %) et l’obtention d’un soutientechnique adéquat pour assurer lamaintenance des ordinateurs (32 %)(tableau 16).

Les écoles de Terre-Neuve-et-Labrador sont proportionnellementplus nombreuses à considérerl’obtention de fonds suffisants pour lestechnologies comme un obstacle detaille. Les établissements du Québec,de l’Île-du-Prince-Édouard et du

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Nouveau-Brunswick suivent de près.Seulement le tiers des écoles duYukon estiment que ce facteurreprésente un obstacle. En fait, leYukon et le Nunavut sont les seulesrégions du pays où une plus grandeproportion d’écoles soulignent unobstacle autre que le financement – lemaintien d’un niveau suffisant de TICdans toutes les matières est plussouvent évoqué au Yukon, et lespossibilités de formation suffisantes lesont davantage au Nunavut (tableau16).

L’obtention de logiciels dans la langued’enseignement tend surtout àreprésenter un obstacle considérabledans les écoles du Nunavut (46 %),du Québec (19 %) et du Nouveau-Brunswick (18 %).

Tableau 16. Pourcentage des écoles évoquant des obstacles à l’utilisation des TIC selon la province ou le territoire, 2003-2004

Maintien d’unniveau suffisant

Obtention de TIC dansd’un nombre toutes les matières

Capacité suffisant de Capacité afin que lesTrouver d’assurer la copies ou de d’offrir des enseignantsassez de mise à niveau licences de possibilités Acquisition fournissent

financement des ordinateurs logiciels de formation d’un nombre un ensei-pour les et des à des fins suffisantes suffisant gnement

technologies périphériques éducatives aux enseignants d’ordinateurs adéquat

% des écoles

Canada 66,8 51,8 43,4 40,1 39,3 38,3Terre-Neuve-et-Labrador 79,6 71,2 62,6 56,9 59,2 40,9Île-du-Prince-Édouard 74,8 55,7 36,4 52,7 52,9 31,0Nouvelle-Écosse 59,6 51,8 51,7 43,7 37,4 37,2Nouveau-Brunswick 74,7 64,2 53,8 48,1 41,1 46,8Québec 78,8 57,4 55,0 37,5 51,7 46,7Ontario 63,6 50,2 35,3 44,7 36,8 38,7Manitoba 49,2 35,6 38,7 25,4 22,0 24,0Saskatchewan 43,7 34,7 40,5 39,0 23,6 29,4Alberta 69,5 53,0 41,2 29,0 37,5 27,4Colombie-Britannique 70,5 54,8 46,6 40,7 39,3 41,2Yukon 33,3 x x x x 34,8Territoires du Nord-Ouest 57,1 41,7 44,4 54,3 22,2 40,0Nunavut 61,9 57,1 50,0 72,7 27,3 63,6

* Estimations d’une fiabilité inférieure en raison de la taille de l’échantillon.x Supprimées en raison des règles de confidentialité de la Loi sur la statistique.

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8. RÉSUMÉ ET CONCLUSIONSSelon les résultats de l’ETICE, lesécoles se sont dotées del’infrastructure nécessaire pourassurer l’intégration des TIC au milieud’apprentissage. Au cours de l’annéescolaire 2003-2004, pratiquementtoutes les écoles du Canada avaientdes ordinateurs et presque toutesétaient connectées à Internet, les tauxvariant de 91 % au Manitoba à plus de99 % à Terre-Neuve-et-Labrador et auNouveau-Brunswick. De plus, toutes

les écoles élémentaires et secondairesdes territoires ont déclaré disposerd’ordinateurs connectés à Internet.

Non seulement les écoles sont-ellesconnectées à Internet, mais l’accès àInternet dans les écoles est aussigénéralisé. Globalement, environ neufordinateurs sur dix sont connectés àInternet et mis à la disposition desélèves, les taux observés variant de88 % au Nunavut à 96 % au

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Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon.

La très grande majorité des écoles(86 %) font appel à des technologiesà large bande pour se brancher àInternet, tandis que 9 % seulementutilisent une ligne téléphoniqueordinaire à accès commuté. S’il existede nombreuses méthodes pour seconnecter à Internet, les divers typesde connexions ne sont pas tousdisponibles dans l’ensemble desrégions géographiques. Le choix deconnexions peut en fait se limiter à ceque sont en mesure d’offrir lesfournisseurs locaux. Les Territoires duNord-Ouest, le Nunavut et l’Île-du-Prince-Édouard se classent auxderniers rangs pour ce qui est desconnexions par technologies à largebande, alors que le Yukon, leNouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la Saskatchewan s’imposentcomme des chefs de file de laconnectivité à large bande.

Des ordinateurs sont généralementmis à la disposition des élèves et desenseignants dans les écoles, ce quiouvre une vaste gamme depossibilités pour un enseignement etun apprentissage plus efficaces.Environ cinq élèves se partagent unordinateur dans les écoles, alors qu’oncompte un peu plus d’élèves (5,5) parordinateur connecté à Internet. LeQuébec affiche le ratio le plus hautd’élèves par ordinateur connecté àInternet (6,5), suivi de l’Ontario (5,8),puis de la Colombie-Britannique et del’Île-du-Prince-Édouard (5,6). C’est auYukon que l’on observe le ratio le plusfaible (2,9) à ce chapitre.

Bon nombre de directeurs d’école ontdéclaré disposer d’ordinateursdépassés. Dans un peu moins duquart des écoles élémentaires etsecondaires du Canada, la majoritédes ordinateurs sont dotés dessystèmes d’exploitation les plusrécents, les taux variant le 7 % auNouveau-Brunswick à 41 % enAlberta. Toutefois, le recours à dessystèmes d’exploitation plus anciensne dénote pas forcément un problème

dans la mesure où l’utilisation efficacede bon nombre d’applicationslogicielles accessibles aux élèves àl’école ne requiert pas nécessairementles systèmes d’exploitation les plusrécents.

Par surcroît, plus de la moitié (54 %)des ordinateurs des écoles élémen-taires et secondaires sont dotés deprocesseurs à vitesse moyenne,tandis que 16 % seulement sontconsidérés comme des ordinateurs àhaute vitesse. C’est en Saskatchewanque les ordinateurs sont les plussusceptibles d’être dotés deprocesseurs à haute vitesse (25 %),des proportions plus faibles de telsordinateurs étant observées à l’Île-du-Prince-Édouard (5 %), au Nunavut(8 %), ainsi qu’au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador (10 %).

Les résultats de l’ETICE mettent enrelief la nécessité d’examiner de plusprès le degré d’intégration des TICaux pratiques d’enseignement. Lespossibilités de formation desenseignants constituent aussi un défide taille dans 40 % des écoles. Et l’onestime que les enseignants sontmieux formés pour utiliser les TIC àdes fins administratives qu’à des finséducatives.

Malgré l’accessibilité généralisée del’infrastructure des TIC et les tauxélevés de connectivité dans les écoles,la maintenance des systèmes et del’infrastructure en place peut poserdes défis importants. En fait, le coûtde la technologie constitue l’une desprincipales préoccupations desdirecteurs d’école. Un peu plus desdeux tiers des directeurs estiment quel’obtention de fonds suffisants pour lestechnologies représente un obstacleconsidérable à l’utilisation des TICdans leur école. Si au moins les troisquarts des directeurs d’école de Terre-Neuve-et-Labrador, du Québec, del’Île-du-Prince-Édouard et duNouveau-Brunswick sont de cet avis,moins de la moitié des directeurs duYukon, de la Saskatchewan et duManitoba considèrent le financementdes technologies comme un obstacleconsidérable.

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Malgré les obstacles financiersrelevés, plus de neuf directeurs surdix estiment que les TIC valentl’investissement. Il importe,aujourd’hui plus que jamais, decompléter ces mesures del’infrastructure et de la portée par desdonnées sur l’utilisation et l’incidencedes TIC dans le domaine del’éducation. De plus, il faudraexaminer des questions comme laformation et le perfectionnement desenseignants en matière de TIC pourassurer l’efficacité de ces technologiesdans l’apprentissage des élèves.

RÉFÉRENCES

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Statistique Canada (2004b) « Enquête sur l’utilisation d’Internet par les ménages », Le Quotidien, le 8juillet. http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040708/q040708a.htm

Statistique Canada (2004c) «Commerce électronique et technologie », Le Quotidien, le 16 avril.http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040416/q040416a.htm

Veenhof Ben, Neogi, P. et van Tol, B. (2003) « À grande vitesse sur l’autoroute de l’information : lesservices à large bande au Canada », Série sur la connectivité, Statistique Canada, no 56F000MIF aucatalogue, no 10, septembre.http://www.statcan.ca:8096/bsolc/francais/bsolc?catno=56F0004MIF2003010

Page 32: Connectivité et apprentissage dans les écoles canadiennesDivision des sciences, de l’innovation et de l’information électronique Édifice R.H. Coats, Section 7-L Ottawa, Ontario,

30 Statistique Canada - No 56F0004MIF au catalogue

Série sur la connectivité Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique

Série sur la connectivité

2 Internet par câble

1Les Canadiens se branchent : l’utilisation d’Internet par lesménages reste à la hausse en 1999 P. Dickinson et J. Ellison

D. April

3 Le magasinage par Internet au Canada J. Ellison, L. Earl, S. Ogg

L’utilisation d’Internet chez les Canadiens âgés C. Silver4

L’utilisation du commerce électronique et de la technologie G. Peterson5

Adoption des affaires électroniques : La taille importe-t-elle? S. Charles, M. Ivis, A. Leduc6

Découvrir la fracture numérique G. Sciadas7

L’état des services des télécommunications H. Ertl et H. McCarrell8

9Profil de l’emploi dans les industries de l’informatiqueet des télécommunications C. Vaillancourt

10À grande vitesse sur l’autoroute de l’information :les services à large bande au Canada B. Veenhof, P. Neogi et B. van Tol

Connectivité et apprentissage dans les écoles canadiennes H. Ertl et J. Plante11