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GRAS SAVOYE I CONSEIL & COURTAGE EN ASSURANCES

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Conférence des Marchés

17 septembre 2015

Les marchés de l’assurance en 2016Note de conjoncture

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SOMMAIRE

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Introduction

Bilan du marché de l’assurance

Les tendances du marché IARDT

DommagesFocus : Marchés Dommages « contra-Cycliques »AutomobileResponsabilité Civile GénéraleFocus : Responsabilité Civile Atteinte à l’Environnement - Responsabilité EnvironnementaleResponsabilité des Dirigeants - Rapports Sociaux - FraudeMaritime & TransportConstructionFocus : Le secteur de l’ingénierie privée

Les tendances du marché des spécialités

Distribution d’Assurance et Risques SpéciauxProfessions réglementéesSports & ÉvènementsFocus : Média & SpectaclesFocus : Fine ArtCyber RisquesFinancements AlternatifsRisques PolitiquesFocus : Kidnap & RansomCrédit

Les tendances du marché des Assurances de Personnes

Protection Sociale - Secteur privéIndividuelle AccidentRetraiteProtection Sociale - Secteur publicProtection Sociale Internationale

Conclusion

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Introduction

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Nouveaux défis, nouveaux outils

« May you live in interesting times ». Ce dicton chinois, maintes fois repris, illustre bien les défis et les opportunités qui s’offrent aux professionnels de la gestion des risques. L’an dernier, nous anticipions qu’un raffermissement du marché était fort peu probable en 2015. L’année n’est pas terminée mais les conditions de prix ne semblent pas devoir changer. Les ingrédients de cette situation sont connus : taux bas, bons résultats techniques, capital élevé. A y regarder de plus près, il est quelque peu paradoxal que l’industrie de l’assurance et de la réassurance soit surcapitalisée alors que les entreprises considèrent évoluer dans un monde de plus en plus risqué. Derrière cette apparente stabilité, nous percevons trois défis pour les acteurs de la gestion des risques : traiter et comprendre le flux grandissant des informations disponibles, intégrer le nombre croissant de règlementations et de règles de conformité, développer des stratégies à même de gérer la volatilité future. Relever ces défis suppose que notre industrie progresse significativement dans trois domaines-clés : le développement et la maîtrise des méthodes quantitatives – « analytics » –, la transformation digitale de nos opérations, la gestion dynamique des talents. Dans ce contexte, les rapprochements en cours entre Willis et Gras Savoye, et entre Willis et Towers Watson représentent des opportunités de rejoindre des équipes rompues aux méthodes analytiques, à la pointe en matière de digitalisation des outils et attractives pour de futurs talents, ce qui nous permettra d’offrir à nos clients des moyens renforcés pour les accompagner dans la gestion des risques ; pour les assureurs, cela ouvre des perspectives d’accès à un portefeuille plus large et mieux diversifié. Cette Note de Conjoncture présente l’ensemble des analyses de nos spécialistes sur l’évolution des marchés en 2016, son ambition étant de fournir à nos clients des moyens de définir la stratégie optimale de gestion et de placement des risques. Toutes nos équipes sont mobilisées pour vous accompagner sur ces questions. Bien à vous,

Gilles Bénéplanc

Directeur Général DéléguéGilles Bénéplanc

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Avec un taux de croissance du PIB (0.4%) inférieur aux autres grands acteurs mondiaux, la France reste le 5ème acteur mondial en termes de volume de primes (200Md€ en 2014), juste devant l’Allemagne (188Md€ de primes).Caractérisé par une concurrence importante et de nombreux canaux de distribution (bancassureurs, agents généraux, courtiers, salariés), le marché français de l’assurance continue d’assister à des fusions et des acquisitions à la fois en assurance de personnes, en assurance de biens et en réassurance. Le durcissement des règles de solvabilité, l’augmentation de la concurrence et la nécessité d’accroître la rentabilité contribuent à accentuer ces mouvements de consolidation.Dans ce contexte, le marché de l’assurance française a progressé de 6% en 2014, porté principalement par les assurances de personnes (+7.6%).

2013 en Md€ 2014 en Md€ Évolution 2014

Cotisations (ensemble) 188,4 200,0 + 6,1%

Assurances de personnes 138,3 148,9 + 7,6%

Assurances de biens et de responsabilité 50,1 51,1 + 1,9%

La part du courtage dans le poids total de la distribution d’assurance reste stable (11% en ADP soit 16Md€ et 18% en IARDT soit 9Md€ soit un poids total du courtage de 12.6%).


Stéphanie Martin Directrice des Marchés

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Le marché des assurances de personnesLes assurances de personnes représentent 74% du volume de primes totales de l’assurance française en 2014. Sur les 148.9Mds€, la santé prévoyance ne pèse que 21% pour laisser la part belle à l’épargne-retraite. En effet l’absence de forte concurrence des autres produits financiers laisse une place importante à l’épargne retraite qui a crû de 8% entre 2013 & 2014.

Les réformes et les évolutions réglementaires restent d’actualité et continuent de faire évoluer le paysage de la protection sociale (contrat responsable, généralisation de la complémentaire santé). La concentration des acteurs se poursuit. Autant d’éléments qui rendent l’environnement des assurances de personnes incertain.

Le marché de l’IARDTLa baisse de la masse assurable et l’augmentation des capacités restent une réalité. La croissance de ce marché reste modérée avec 1,9% en 2014 contre 1,5% en 2013.Ce sont les branches de la responsabilité civile et de la construction qui enregistrent des baisses avec -1,5% pour la RC et -5,1% pour la construction. C’est la branche automobile qui est la plus importante avec presque 40% du marché de l’IARDT, celle-ci croît de 1.9%.La volonté des assureurs d’augmenter leur part de marché se traduit à la fois par des mouvements de concentration et par une forte politique de rétention de leur portefeuille actuel.

Données chiffrées : *Source Swiss Ré Sigma N°4/2015 / FFSA


1 Epargne - Retraite (Euros) 65 %

2 Epargne - Retraite (UC) 14 %

3 Santé Prévoyance 21 %

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Gérard Guendafa Directeur Dommages

Dommages

IntroductionLe marché du dommage reste soft, à l’exception des affaires sinistrées ou présentant des risques aggravés. La tendance à l’augmentation de capacité observée en 2014 s’est poursuivie pour les renouvellements 2015. Les affaires de bonne qualité technique (niveau de protection et sinistralité) continuent de bénéficier d’améliorations significatives des termes et conditions. Comme 2013, l’année 2014 a produit des bons résultats en Dommages pour les principaux acteurs, cependant ceux-ci restent préoccupés par l’attrition de l’encaissement.

Pour la 3ème année consécutive, FM Global va libérer une nouvelle participation (Membership Credit) pour ses clients en 2015, ce qui est inédit.

Capacité / Appétits

Avec près de 4,5 Md€ disponibles, la capacité des marchés Dommages est en augmentation d’environ 5% par rapport à 2013/2014 qui avait déjà vu une croissance de plus de 10%. A titre d’exemples, courant 2014, Ace a doublé sa capacité maximale en Dommages (200 M$ -> 400 M$), MMA a porté son engagement maximal Traité de 75 M€ à 100 M€ et Swiss Re Corporate Solutions annonce des capacités en augmentation (300 M€ -> 400 M€).

Certaines capacités préexistantes sont davantage utilisées que par le passé. On pense notamment à Generali Global Corporate, MAPFRE Global Risks et QBE qui ont montré des ambitions de développement sur les grands comptes. Les regroupements récents sur le marché (XL/Catlin, Tokio/HCC, Nationale Suisse/Helvetia) n’ont pas eu d’impact négatif sur le montant des capacités allouées.

Frédéric Durot Directeur Technique Dommages

Capacité -Appétits

Prix Franchises Garanties Souplesse

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Prix

Le marché demeure agressif avec des baisses notables sur les affaires de qualité. A l’inverse, le marché propose des majorations et/ou augmentations de franchises pour les affaires présentant des dérives de sinistralité ou des risques aggravés : déchets, valorisation énergétique des déchets, bois, construction, combustible, activité minière, voire production d’électricité. Cf focus ci-dessous : Marchés Dommages « contra-Cycliques ».

Franchises

Les niveaux de franchises restent stables par rapport aux années précédentes.

Garanties

Du fait de la forte concurrence du marché, on assiste à l’émergence de garanties nouvelles dans les contrats dommages : risque Cyber, violences politiques et terrorisme monde entier.

Souplesse

Les assureurs généralisent les structures de validations internes (referral), sans renforcement de ce processus.

Marché international

Ce marché est particulièrement intéressant pour la recherche de capacité excess, notamment pour les affaires présentant des expositions « Evénements Naturels critiques ».

Les marchés asiatiques demeurent compétitifs, particulièrement Singapour (au détriment de Hong Kong), mais aussi au Moyen-Orient avec la place de Dubaï qui peut également souscrire en réassurance des risques africains.

FocusMarchés Dommages « contra-Cycliques »

Outre les risques traditionnellement considérés comme lourds (scierie, stockage et tri de déchets, mines, textile traditionnel, stockage de grande hauteur non protégé, entrepôts frigorifiques, pétrochimie, « offshore » …), certaines activités connaissent une période de marché plus difficile du fait de la nature des risques et de leur sinistralité :

P valorisation énergétique des déchets : le retournement de marché observé fin 2013 suite à un important sinistre s’est poursuivi,

P production d’énergie : sans parler de retournement, ce marché s’est incontestablement durci, les exploitants de toute taille ayant tous connu des sinistres importants, particulièrement des bris de turbines ou d’alternateurs.

Il est à noter que l’industrie agroalimentaire a connu plusieurs incendies d’un montant unitaire supérieur à 50 M€ que ce soit en France, au Royaume-Uni, en Arabie Saoudite, aux Pays-Bas ou en Espagne (près de 300 M€ pour ce dernier). Nous n’avons pas identifié pour autant de retournement de marché sur cette activité, mais les standards de prévention qui préexistaient seront probablement renforcés.

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Evénements Naturels critiques

Les Evénements Naturels critiques demeurent un enjeu stratégique pour les placements des programmes Dommages. Les assureurs sont réticents à s’exposer de façon importante dans des zones exposées.Toutefois, l’afflux de capacité combiné à l’absence de sinistre majeur depuis fin 2012 entrainent une nouvelle détente des taux permettant des montages compétitifs.

Violences Politiques et Terrorisme

Le marché « Terrorisme et sabotage » est toujours en plein développement avec une capacité de plus en plus abondante : avec près de 2 Md€, il a augmenté de plus de 10% par rapport à l’année dernière.

En ce qui concerne les autres garanties, la capacité est également en croissance :

P 750 M€ en « Grève, Emeutes, Mouvements Populaires » (GEMP / SRCC),

P 500 M€ en Risques de guerre et autres violences politiques (rébellion, mutinerie, révolution..).

De nouveaux acteurs se positionnent tant à Londres (XL, ANV...) qu’à Paris, où certains assureurs (AIG, Ace ou Liberty Mutual) opèrent directement en Violences Politiques et Terrorisme sur le marché français. Cet afflux de capacités s’explique par une attractivité pour investir dans une branche présentant des taux de prime intrinsèquement soutenus en période de taux d’intérêt bas, combiné à d’excellents résultats (S/P < 15% depuis de nombreuses années).


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Automobile

IntroductionLes conditions actuelles du marché des flottes automobiles confirment notre vision 2014. La hausse du niveau tarifaire est principalement due à :

P une augmentation constante des coûts moyens des sinistres matériels et surtout corporels,

P la fin de la baisse des fréquences sinistres,

P une volonté des assureurs de redresser les résultats de leur branche Automobile.


Les assureurs recherchent des risques de qualité, présentant des fréquences sinistres faibles. A contrario, ils sont de plus en plus exigeants sur les activités considérées sensibles (TPM,TPV, Location courte durée), risques pour lesquels le manque de solutions est de plus en plus marqué.Les positions des assureurs peuvent parfois paraître paradoxales : lorsque certains décident de stopper la souscription des Grandes Flottes, d’autres reprennent la souscription après quelques années d’absence. Les acteurs, en majorité, tout en restant présents, restent très prudents et montrent surtout une volonté d’amélioration de leurs résultats techniques.

Prix

Du fait de l’augmentation du coût des sinistres et de la volonté d’amélioration des résultats techniques, les niveaux tarifaires sont globalement à la hausse. Les positions sont cependant très contrastées et il est possible, pour un risque bien maîtrisé, de bénéficier de réductions budgétaires, notamment en mettant en place des solutions d’autofinancement du risque de fréquence.


Christian Danel Directeur Automobile



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Franchise

Un système d’autofinancement, tant sur les garanties de Dommages que sur les garanties de Responsabilité Civile, est une bonne solution pour bénéficier de conditions avantageuses.Elle nécessite au préalable un travail de l’entreprise, qui doit être capable de maîtriser son risque de fréquence grâce à un système de prévention efficace.

Garanties

Le marché est mature et les garanties proposées sont larges et de qualité, incluant une forte dimension « services » ; certaines de ces garanties « accessoires » sont à considérer comme de la consommation plutôt que de l’assurance (ex : bris de glaces) et sont parfois en doublon avec des services apportés par d’autres prestataires. Les entreprises doivent mener des réflexions sur la pertinence du transfert de ces postes aux assureurs.

Souplesse

Le marché offre très peu de souplesse pour les activités considérées très sensibles (TPV et Location Courte Durée) qui font partie chez la grande majorité des assureurs des interdits de souscription. Les entreprises concernées, suivant leur taille et leur sinistralité, trouvent au maximum deux assureurs acceptant d’étudier leur risque.

Marché International

Le marché français des flottes automobiles, tout en présentant des contraintes juridiques et indemnitaires fortes (ex : Loi Badinter, RC corporelle illimitée), est considéré comme stable. Plusieurs assureurs étrangers ont décidé récemment, soit de s’installer en France, soit de couvrir « de l’extérieur » certaines flottes en s’appuyant sur un représentant local. Il faudra suivre avec attention la pérennité de ces « nouvelles » solutions, et notamment la qualité apportée à la gestion des sinistres.La couverture des flottes à l’international, en fonction de la taille des flottes locales et de la situation des pays concernés, doit se faire avec pragmatisme, soit par un programme international, soit par des polices locales. Dans ce dernier cas, un reporting centralisé par le courtier est nécessaire.


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Responsabilité Civile Générale

IntroductionLe marché français reste leader en RC tout en conservant les caractéristiques observées ces dernières années : capacité d’innovation et flexibilité sur les textes dans un environnement de forte concurrence entre les acteurs qui entraine une baisse des prix.Le marché anglo-saxon peut répondre aux exigences du marché continental et suivre avec des capacités complémentaires sur les lignes d’excess.


La capacité théorique du marché continental (1,6 Md€) est en légère augmentation (100 M€ supplémentaires par rapport à l’année précédente). Cette légère augmentation résulte d’une activité de marché concentrée sur certains acteurs : augmentation de l’engagement pour Generali et Zurich (de 75 M€ à 100 M€), Mitsui (80 M€ à 100 M€) et l’arrivée de nouveaux acteurs (Navigators, Sompo, …).Les regroupements en cours (XL Insurance/Catlin, Tokio/HCC) n’affectent pas la capacité théorique disponible.Comme sur la branche Dommages, la concurrence est forte sur le marché et l’appétit des assureurs s’intensifie pour limiter l’attrition de leurs encaissements.

Prix

Les prix demeurent compétitifs pour les risques de qualité et / ou sur des segments d’activités ciblés.

Franchise

Les franchises restent stables, ajustées selon la nature des garanties accordées et des résultats techniques.


Sophie Rodier Directrice Responsabilité Civile



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Garanties

Les garanties répondent de manière performante aux besoins des clients, à l’évolution de leurs activités et de leurs engagements contractuels. Par exemple, les assureurs délivrent aujourd’hui davantage de garanties en Dommages Immatériels Non Consécutifs Aéronautiques, procurent des protections en matière de propriété intellectuelle et industrielle et élargissent le champ de leurs contrats en couvrant des risques Cyber notamment via la clause de rachat du virus informatique.Dans le secteur des services à l’industrie nucléaire, on constate que la plupart des acteurs du marché proposent désormais une offre élargie.Par ailleurs le marché s’adapte aux nouvelles législations / réglementations ou aux décisions jurisprudentielles.

Souplesse

Le marché continental se caractérise par une grande souplesse de souscription, bien qu’il demeure exigeant sur les informations à produire lors de la présentation du risque.Pour limiter leur volatilité, les assureurs développent une approche actuarielle des risques souscrits.En conséquence, les dossiers de présentation doivent intégrer cette nouvelle exigence pour tirer le meilleur parti de la souplesse du marché.Enfin pour les programmes internationaux, les règles de compliance sont strictement appliquées (pays non admis prohibés / Clause sanction).

FocusResponsabilité Civile Atteinte à l’Environnement / Responsabilité Environnementale

Le marché de la RCAE/RE est toujours dynamique et compétitif. Toutefois, après avoir bénéficié d’évolutions importantes, les garanties se stabilisent.Tout comme en RC Générale, les garanties répondent de manière performante aux besoins des clients, à l’évolution de leurs activités et de leurs engagements contractuels (RCAE/RE en cours de transport, RC des Dirigeants, Pollution subie, Dommages Environnementaux ne résultant pas d’un fait de pollution, RC du fait des déchets livrés..).Ce marché offre la possibilité de mettre en place des garanties pluriannuelles (garanties stretchées sur deux ou trois ans) permettant des optimisations budgétaires. L’introduction probable et prochaine du préjudice écologique dans le Code Civil doit faire l’objet d’une vigilance particulière.Le marché anglo-saxon est très actif sur ce risque et peut proposer des solutions assurantielles pour des activités très spécifiques, gaz de schiste par exemple.

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Responsabilité des Dirigeants - Rapports Sociaux - Fraude

IntroductionLa RCMS attire des assureurs de plus en plus nombreux en France, ce qui permet aux assurés de bénéficier d’un marché très compétitif. En 2015, on constate l’arrivée de Mitsui, RSA et Generali sur ce marché spécialisé.La Fraude connaît également un développement soutenu de la souscription en raison de la recrudescence des actes frauduleux (usurpation d’identité : faux président, faux fournisseurs…).


P En RCMS, le marché demeure sur-capacitaire. La capacité totale théorique est estimée à 500 M€ pour les sociétés commerciales et à 280 M€ pour les institutions financières. L’appétit du marché reste fort, à l’exception des expositions boursières nord-américaines. Les lignes d’Excess font l’objet d’une forte compétition, notamment de la part des acteurs récents (Mitsui, RSA, Generali) qui souhaitent se développer.

P Rapports Sociaux : le marché est plus étroit qu’en RCMS mais présente un réel appétit de souscription de la part des principaux acteurs. La capacité totale théorique est estimée à 250 M€ pour les sociétés commerciales et à 180 M€ pour les institutions financières.

P Le marché de la fraude est plus contrasté, avec d’une part des restrictions de certains assureurs (en raison de la sinistralité liée aux escroqueries au faux président), et d’autre part un appétit marqué de certains autres acteurs du marché. La capacité totale théorique est estimée à 250 M€ pour les sociétés commerciales et à 200 M€ pour les institutions financières.

Christine Becue Directrice Adjointe FINEX

Laurence Torrres Directrice FINEX



sauf pour la Fraude et les Rapports Sociaux

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Prix

P RCMS : on constate la poursuite d’une tendance baissière surtout pour les grands comptes grâce à la concurrence forte entre les acteurs, tandis que la sinistralité n’est pas significative.

P Rapports Sociaux : le marché demeure stable.

P Fraude : le marché reste stable mais les conditions tarifaires d’une affaire se durcissent dès la survenance d’un sinistre.

Franchise

P RCMS : les franchises applicables à la personne morale restent stables.

P Rapports Sociaux : les franchises, dont les montants sont généralement assez élevés pour les réclamations aux Etats-Unis, demeurent stables.

P Fraude : les franchises, dont les montants sont généralement assez élevés, restent stables.

Garanties

P RCMS : on n’observe pas d’évolution majeure dans l’étendue des garanties hormis quelques extensions à destination du Middle Market. Certains assureurs ont mis à jour leur texte afin de suivre les évolutions apportées par les leaders du marché. Il est désormais possible de souscrire des garanties IPO en cas d’introduction en bourse et « Side A DIC ».

P Rapports Sociaux : on ne constate pas d’innovation, ni de restriction contractuelle.

P Fraude : l’étendue de la couverture des fraudes commises par les dirigeants et celle des escroqueries au faux président sont un facteur de différenciation entre les assureurs. On observe une augmentation de la coassurance sur les premières lignes en raison de la réduction des engagements des assureurs pour chaque risque.

Souplesse

P RCMS et Rapports Sociaux : il est possible d’obtenir des engagements de durée (2 ans). Pour la RCMS, les programmes peuvent se décliner en lignes ou en coassurance. La capacité à déployer des polices locales réassurées par un programme Master reste l’apanage de quelques assureurs en RCMS, voire en Rapports Sociaux.

P Fraude : les assureurs sont de plus en plus exigeants dans leurs demandes d’informations sur les procédures internes. Certains assureurs ne souscrivent cette garantie que s’ils sont présents sur d’autres lignes financières. Il est également possible de structurer des programmes combinant les garanties Fraude et Cyber.


P Il existe des capacités additionnelles accessibles sur le marché de Londres (Lloyd’s notamment) qui permettent d’apporter environ 200 M€ en RCMS et 150 M€ en Fraude.

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Maritime & Transport

IntroductionPour l’ensemble des acteurs du marché de l’assurance Transport en France, l’exercice 2014 aura été peu porteur en raison d’un nombre limité d’affaires nouvelles et de transferts. Ce bilan mitigé pour les assureurs a des conséquences positives pour les clients ; dans cet environnement difficile, les fournisseurs déploient tous leurs efforts pour créer la différence.


Tant en Marchandises Transportées qu’en RC, les capacités disponibles couvrent largement les besoins courants. En dehors de cas particuliers, les « pleins » requis sont généralement inférieurs à la capacité de la plupart des compagnies (aux alentours de 50 M€ en moyenne pour les facultés). Cette année encore, on note l’entrée d’un nouvel acteur sur le marché Transport : Navigators, qui ouvre un bureau de souscription en France.

Prix

La logique de défense des portefeuilles adoptée par les opérateurs favorise la baisse des prix. Au-delà de la concurrence exacerbée, les résultats techniques favorables enregistrés en corps et facultés (S/P de 66% en 2012 et 62% en 2013 – source FFSA) contribuent à maintenir les taux à des niveaux historiquement bas.

Marie-Laure Tournebize Directrice Technique Maritime et Transport

Guillaume Touchard Directeur Maritime et Transport



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Franchise

De nombreux assurés ont progressivement intégré des niveaux de rétention suffisants pour absorber la sinistralité de fréquence. Ce positionnement leur permet à la fois de réduire les coûts de gestion, de diminuer la volatilité de la sinistralité transférée et de profiter à plein d’un marché particulièrement compétitif. Par conséquent, les niveaux de rétention observés sont plutôt stables.

Garanties

La volonté de se différencier de leurs concurrents incite les assureurs à élargir leurs périmètres d’intervention et à proposer des produits toujours plus intégrés. Les garanties dédiées aux transporteurs logisticiens associent divers types de RC au sein de premières lignes packagées. De même, les clients industriels peuvent compléter la garantie de leurs marchandises par des garanties Stockage, Bris de Machines, Pertes d’Exploitation Anticipées, etc...

Souplesse

La souplesse reste de mise sur le marché Transport. Les assureurs sont habitués à travailler sur des textes de police élaborés par les courtiers, intégrant des garanties de plus en plus larges et répondant de mieux en mieux aux besoins des clients. Il est ainsi courant de faire évoluer les garanties, y compris en cours d’exercice, si l’activité de l’assuré le nécessite (nouvelle activité, signature de contrats clients particuliers, etc.)


Conscient des limites d’une approche purement domestique, le marché français, fort de ses atouts, se tourne de plus en plus vers les risques étrangers, notamment ceux émanant de zones en forte croissance comme le continent africain. Néanmoins, les clauses sanctions apparues en 2014 et les règles de compliance de certaines compagnies peuvent freiner cet élan. Pour ces mêmes raisons, la couverture des risques Transport de clients français dans certains pays, comme la Russie, fait généralement l’objet d’un contrôle a priori renforcé.

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Construction

En 2015, la construction poursuit son repli en France malgré des indicateurs qui s’améliorent notamment dans le secteur du logement. Les acteurs de la construction restent toutefois inquiets sur le niveau de leur carnet de commande pour fin 2015/2016 et sur le niveau de prix pratiqué.

Pour autant, les investisseurs étrangers continuent à plébisciter l’Europe pour leurs investissements industriels. Ainsi en 2015, 4 341 projets d’implantations et extensions de sites sont envisagés en Europe dont 608 en France. Nos voisins anglais et allemands sont les premiers bénéficiaires de ces investissements, ce qui conduit les acteurs français de la construction à délaisser le marché domestique au profit de l’international. Cela entraine de nouveaux besoins d’accompagnement en terme d’assurance de RC professionnelle (PI, PI Design and Built,…).

L’année dernière a été marquée par la poursuite des augmentations conjoncturelles. Les assureurs de la construction souhaitant poursuivre leur politique de ré-équilibrage des risques sont mis à mal par les baisses de volume de primes liées à la baisse des CA et à la poursuite de la dégradation des résultats techniques de la branche construction.

Néanmoins, alors que les assureurs étaient très frileux sur des métiers particuliers (architectes, étanchéité, maitrise d’œuvre, fabricants, BET Sol..,), le marché s’ouvre notamment pour ceux qui ont de très bons résultats techniques avec pour corollaire des baisses intéressantes de budget de primes et plus de souplesse dans les textes de garantie.

A contrario, les assureurs devraient être beaucoup plus vigilants que par le passé sur la sinistralité tant d’intensité que de récurrence.

Claude Noël Directeur Développement Construction

Nathalie Dautry Directrice Construction


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La construction en France

IntroductionLa construction poursuit son repli en France malgré des indicateurs en amélioration. Les acteurs de la construction restent toutefois inquiets sur le niveau de leur carnet de commande et le niveau de prix auquel les marchés sont traités. L’année dernière a été marquée par la poursuite de la politique de re-équilibrage du risque de certains assureurs même si le marché reste très concurrentiel. De plus les porteurs de risque ont la volonté d’accompagner les clients pour obtenir des résultats techniques équilibrés.


Responsabilité Civile / RC Décennale : Alors que les assureurs étaient très frileux sur des métiers particuliers (architectes, étanchéité, maitrise d’œuvre, fabricants, BET Sol..,), le marché s’ouvre notamment pour ceux qui ont de bons résultats techniques.

En Dommage-Ouvrage : 2015 a vu l’arrivée de nouveaux acteurs tels que Amlin et XL. La reprise prévue des Grands Ouvrages privés et publics (Tour Triangle, Tour Hermitage) devraient exacerber la concurrence entre les acteurs historiques du secteur et conduire à la structuration de montages innovants et à la mobilisation de capacités financières très supérieures à celles délivrées par le passé.

En Tous Risques chantiers/Tous risques Montages Essais : les capacités sont en adéquation avec les projets envisagés.

Du fait du redéploiement des acteurs français de la Construction sur l’International, une offre d’assurance initialement réservée au marché de Londres se développe désormais en France (PI, PI Design and Built,…) avec des avantages certains pour les sociétés françaises concernées.

Dans le domaine de la construction, on mesure encore difficilement l’impact des rapprochements de grands acteurs d’assurance en termes de capacités et de politique de souscription.

Prix

En RC / RCD : les assureurs devraient être beaucoup plus vigilants que par le passé sur la sinistralité tant d’intensité que de récurrence. Les opportunités de marché existent surtout pour les risques équilibrés.

En DO / TRC-TRME : le marché demeure structurellement baissier que ce soit pour des accords-cadres ou des projets.

Franchise

Les franchises sont stables.




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Souplesse / garanties

L’entrée sur le marché de l’assurance Construction de nouveaux acteurs a clairement permis de retrouver de la souplesse sur les textes de garantie tous risques chantier (clauses : sol, incendie, mise à disposition anticipée, notion d’existants …).

FocusLe secteur de l’ingénierie privée : nouveaux défis et nouveaux risques

Pris en tenaille entre la baisse des investissements et la concurrence de l’ingénierie publique, les sociétés privées d’ingénierie doivent trouver des relais de croissance et se développer dans de nouvelles zones géographiques, celles qui se dotent d’infrastructures grâce à une croissance économique dynamique. Ces nouveaux marchés appellent de la part des prestataires de ces sociétés un accompagnement fort et réactif :

P en termes de conseil sur les enjeux de responsabilité et d’assurances,

P en termes de performance financière des budgets d’assurances souscrits chaque fois que cela s’impose,

P en termes de connaissance des usages locaux,

P et surtout en termes de réactivité dans le déroulement des réponses aux appels d’offre.

L’Amérique du Sud, le Golfe , l’Asie et bientôt le Myanmar, le Cambodge deviennent également des marchés de conquête pour les courtiers d’assurances qui ont l’ambition d’accompagner le développement de leurs clients.


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Construction : Grands Projets et Investissements Industriels

Le marché a faim de grands projets immobiliers, d’infrastructure ou industriels permettant de nourrir les budgets des secteurs construction et risques techniques des assureurs et/ou réassureurs. Le frein sur les PPP en France a entrainé une diminution des grands projets proposés aux marchés.En particulier les projets dans le domaine de l’énergie et du génie civil se placent sur un marché concurrentiel.L’approche « client » se renforce et notamment pour les accords-cadres TRC Internationale.


L’appétit se confirme pour les grands dossiers de construction et de montage–essais :

P en Tous Risques Chantiers : les prix sont volatiles (de 1 à 3) et les opportunités de marché se révèlent à chaque consultation, la capacité sur SMP atteint au moins 200 M€,

P en montage-essais : le fort ralentissement des investissements industriels en France a pour conséquence une baisse importante des affaires nouvelles. Chaque dossier fait l’objet d’une vive concurrence,

P dommage–ouvrage : les trois grands acteurs (Axa , Allianz , SMA) doivent baisser leurs prix pour réaliser les dossiers d’autant que des challengers viennent accentuer la compétition (Zurich) la nouveauté sur le marché des grands projets vient des réassureurs qui présentent de plus en plus d’offres en direct. Par ailleurs il faut rester attentif à la restructuration des capacités d’XL et Catlin.

Prix

Le contexte de marché décrit entraine la poursuite de la baisse des prix en 2015.

P TRC : moins 10% en moyenne.

P TRC MONTAGE ESSAIS : moins 15 %.

P DO : moins 10 %.

A noter : baisse des prix sur les garanties financières liées aux polices TRC TRME (PEA)




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Franchise

Les conditions de marché permettent de tirer les franchises vers le bas.Certains équipements sont traités avec stabilité (turbine, alternateurs, Incinérateurs).

Souplesse / garanties

Le marché est disposé à repousser les limites des textes de police y compris sur les garanties de responsabilité civile « travaux » pour les adapter au plus près des risques projets (risque du sol, risque des ouvrages à la mer, …).Parmi les innovations les plus significatives on note l’obtention de garanties incendie sur les ouvrages existants.

Enfin l’offre des assureurs se montre particulièrement performante quand il s’agit d’accords cadre et d’accords de durée pour couvrir l’ensemble des investissements prévus sur une base géographique large que ce soit dans le secteur de l’industrie ou du BTP.


Sur le marché international il faut noter que les marchés du Golfe et d’Asie demeure également dans un contexte d’offre en surcapacité et de baisse des prix y compris sur les projets qualifiés « sensibles »(travaux souterrains).

Le marché européen reste leader au regard de la qualité des garanties accordées.


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Distribution d’Assurance et Risques Spéciaux

IntroductionLe marché de l’Affinitaire a vocation à proposer des produits d’assurance en BtoBtoC qui enrichissent l’offre de leurs clients distributeurs notamment banque, téléphonie, distribution spécialisée ou encore pur player internet en apportant différentiation et revenus supplémentaires grâce à des dispositifs innovants au service des consommateurs. Ce marché, qui connait régulièrement des évolutions cycliques (banque, téléphonie), est également impacté par les évolutions législatives (Loi Hamon, Solvabilité II), et surtout par la révolution digitale.


Sur ce marché considéré comme porteur, la compétition entre les assureurs historiques (AIG, Axa, Allianz,…) et les nouveaux entrants (Chubb, Hiscox, Cardif) permet une amélioration de la compétitivité des offres tarifaires, notamment autour des garanties dites Vol/Casse mais aussi par la création d’offres de services et d’assistance plus nombreuses que les années précédentes.

Prix

La hausse des prix annoncée par les assureurs du fait de la mise en application de la Loi Hamon au 1er janvier 2015 n’est pas constatée à ce jour sur les politiques de souscription des assureurs spécialisés en garanties affinitaires. Au contraire, l’élargissement de l’offre permet aux distributeurs de bénéficier de tarifs plus concurrentiels.

François Bucchini Directeur Général Adjoint

Hervé Martel Directeur Banque et Distribution



N/A

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Franchise

Les programmes d’assurances BtoBtoC ne comportent qu’exceptionnellement des franchises.

Garanties

De nouveaux secteurs s’ouvrent à l’Affinitaire, comme le financement participatif (crowdfunding) ou le marché de l’optique qui adapte et commercialise les garanties Vol/Casse. Au-delà des produits, c’est la clientèle professionnelle qui devient la cible prioritaire pour les distributeurs de garanties affinitaires. Le marché reste innovant avec des garanties telles que la protection de l’identité numérique, la généralisation du « tout nomade » ou encore la création de garanties accessoires aux produits emprunteurs classiques (prise en charge du redressement et de la liquidation judiciaire).

Souplesse

La digitalisation du parcours client est dorénavant incontournable même si l’accès multicanal reste une composante essentielle de la relation avec le consommateur.


De nombreux appels d’offres incluent désormais une dimension internationale de déploiement d’offres similaires à celle du marché français.Les entreprises locales s’appuient sur les expertises spécifiques issues de la bancassurance et de la téléphonie mobile pour adapter leur modèle de distribution.

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Olivier Porte Directeur Technique Affinitaire& Risques Spéciaux

Vincent Patrimonio Directeur Professions Réglementées

Professions réglementées

IntroductionTandis que le marché de la RC Professionnelle est globalement stable, celui de la Responsabilité Médicale sur le secteur public est orienté à la baisse et disputé entre un acteur majeur du marché français et le marché de Londres, en dépit d’une sinistralité d’intensité accrue.


L’évolution des marchés des professions réglementées peut se décliner ainsi :

P secteur Médical public : la concurrence sur les appels d’offres entre les partenaires domestiques (Sham, Axa…) et les acteurs anglo-saxons (Beazley, Cna, AM Trust…) conduit à des tarifs inférieurs aux taux techniques. Il faut anticiper une probable hausse à moyen terme,

P secteur Médical Privé : on observe un regain de tension sur l’assurance des praticiens à risques,

P secteur Finance/Patrimoine/Immobilier : les assureurs durcissent leurs politiques de souscription à l’égard des activités d’investissement et d’optimisation fiscale. On assiste à un désengagement de certains assureurs sur l’activité du Diagnostic Immobilier,

P secteur Droit & Chiffres : les bons résultats techniques permettent aux assureurs de maintenir des capacités importantes.



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Prix

P La stabilité tarifaire en RC Professionnelle reste de mise, avec des possibilités d’optimisation pour les risques présentant de bons résultats techniques.

On note une tendance à la hausse sur les risques :

� Domaine Financier / Gestion de Patrimoine,

� Sinistres sériels / Actions de groupe,

� Cyber Risks.

P Les prix restent bas en Responsabilité Médicale Hospitalière et sont à la hausse pour les spécialités à risques.

Franchise

Les franchises par sinistre restent basses. Elles sont généralement aggravées pour les activités de défiscalisation.Certains acheteurs peuvent réduire leurs primes en limitant le transfert du risque de fréquence par la mise en place de franchises annuelles calibrées en fonction des modélisations statistiques.

Garanties

Devant une hausse des mises en cause, notamment pour les domaines Médical et Professions Financières, la tendance des assureurs à vouloir restreindre/réviser la portée et limites de garanties se confirme.

Souplesse

Les grands comptes et les contrats Groupe ont la possibilité de négocier des offres sur mesure avec des garanties innovantes adaptées aux besoins et spécificités de chaque profession. Les courtiers gestionnaires spécialisés négocient des délégations étendues en production et en gestion de sinistres RC. Ils déploient des technologies adaptées (GED, EDI, Extranets clients).


Il est possible de mettre en place des programmes internationaux intégrés ou non avec les principaux assureurs RC avec l’appui du marché de Londres.


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Sports & Évènements

IntroductionLe secteur du loisir est durablement affecté par l’environnement économique. Les budgets des évènements sont en diminution et particulièrement dans le domaine du sport, qui ne peut plus compter sur ses partenaires historiques (sponsors, mécènes), entrainant la réduction du nombre d’évènements. Les fédérations sportives cherchent à enrichir le contenu de leur offre aux licenciés par des prestations de services en ligne.


Sur l’ensemble des risques (hors attentats et menaces), la capacité est relativement aisée à trouver. Les garanties attentats et menaces ont perdu en substance et en capacité depuis les actes de terrorisme en France de début janvier 2015.De ce fait, certains événements font face à un refus de cotation ou à un différé de prises de garanties.

Prix

Si les prix restent stables sur les risques standard, le coût des garanties attentats et menaces a subi de fortes majorations.

Franchise

Les franchises demeurent inchangées.




Directeur Sports & Evènements

Jean-François Rebut Directeur Adjoint Sports & Evènements

Cédric Thévenot

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Garanties

On observe peu de changement sur l’ensemble des garanties à l’exception des attentats et menaces, qui sont désormais limités dans le temps et l’espace. Les « retraits d’autorisations administratives » sont désormais une extension onéreuse et parfois subordonnée à l’événement lui-même.

Souplesse

Certains marchés comme celui du risque climatique se durcissent. La réactivité et l’anticipation sont des facteurs-clés de succès afin de saisir l’assureur encore disponible avec une réelle appétence.


Les assureurs français sont timides sur la prise de risques à l’international. Le marché international via Londres ne propose pas de solution globale de couverture des risques.

FocusMédia & Spectacles

Le marché du cinéma et de l’audiovisuel a repris. Le cumul des budgets des films dont le tournage a démarré depuis le début de l’année comme le nombre de films reste supérieur aux 2 années précédentes (environ 50 % en plus). Par ailleurs le paysage audiovisuel est en mutation et offre de nouvelles opportunités avec la multiplication des supports de diffusion.

C’est un marché de niche, restreint par le nombre des acteurs (Axa, Albingia, Circle, Groupe Pont Neuf, Tokio Marine, Vander Haeghen / Torus). Par ailleurs Allianz confirme son appétit sur le marché des Risques Spéciaux.

La volonté de prise de part de marché de certains assureurs oriente le marché à la baisse. En revanche, le niveau des franchises reste proportionnel au budget du film.

La garantie classique demeure centrée autour des différentes causes d’annulation. Des extensions sont étudiées au cas par cas.

La spécificité de chaque production peut être prise en compte grâce à la présence simultanée des agents souscripteurs et des assureurs.

Malgré un développement des coproductions, il est difficile de s’imposer dans d’autres pays.

Anne-Séverine Lucas Directrice Média et Spectacles

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FocusFine Art Olivier Porte Directeur Technique Affinitaire

& Risques Spéciaux

Le marché du Fine Art connaît un fort développement par une certaine rentabilité et démocratisation des programmes. Le secteur en devient mondialisé et très concurrentiel.

Les capacités proposées par les acteurs majoritaires en Fine Art sont en légère hausse afin de conserver une position forte en apérition. Toutefois, de multiples syndicats et compagnies sont intéressés par ces risques et proposent une co-assurance attractive et exigeante.

P Les prix ont une tendance baissière depuis quelques années, grâce à de bons résultats techniques et une concurrence accrue.

P Le renouvellement des contrats sur le marché domestique s’effectue majoritairement par Marchés Publics, ce qui accentue la course à la baisse.

En Fine Art, les franchises sont peu pratiquées pour les garanties « Dommages ». En revanche les professionnels ont majoritairement des franchises dans leurs contrats de RC pour la garantie « Biens Confiés » mais de faibles montants compte tenu des garanties.Les garanties augmentent aussi bien en termes de capitaux que d’étendue, pour faire face à la demande de couverture de valeurs très importantes (expositions block busters), conjuguée au climat sécuritaire qui tend à une assurance maximale.

Pour les grands comptes et « les contrats cadres », il est possible de négocier des offres sur-mesure, assorties de garanties innovantes adaptées aux besoins et spécificités de chaque client.

La croissance des échanges inter-muséaux promeut la mise en place de programmes internationaux intégrés.

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Cyber Risques

IntroductionNous constatons un intérêt grandissant des clients quel que soit leur secteur d’activité, intérêt qui trouve une réponse de plus en plus large et complète auprès des assureurs.L’année 2014 a été très largement marquée par des sinistres Cyber majeurs et les événements tragiques survenus à Paris début janvier 2015 ont été suivis par une vague inégalée d’attaques Cyber en France. La souscription des contrats Cyber s’accélère sous l’effet combiné de l’intérêt des Risk Managers et de l’influence des administrateurs et dirigeants de grands groupes.


En France, la capacité théorique est en hausse, elle se situe aujourd’hui aux environs de 500 M€, soit une évolution de 150 M€. Dans leur ensemble, les acteurs ont renouvelé leur engagement à l’exception d’Aig, qui a largement augmenté sa capacité potentielle. Par ailleurs de nouveaux acteurs animent le marché, tels que MRCIP et Chubb. Nous anticipons également l’arrivée prochaine de nouvelles compagnies davantage orientées vers la souscription de lignes d’excess.

Prix

La compétition entre les différents acteurs conduit à une politique de tarifs orientée à la baisse.

Franchise

Cette tendance oriente également les franchises à la baisse. De plus, certaines garanties telles que l’assistance et / ou la Cyber extorsion sont de plus en plus proposées sans franchise.

Garanties

Une grande disparité demeure entre les différents textes de police. En constante évolution, ceux-ci intègrent aujourd’hui de nouvelles garanties sur-mesure tels que les frais d’enquête imposés par les Autorités.

Laure Zicry Experte Cyber Risques



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Souplesse

La règlementation relative à l’obligation de notification suite à la violation de la confidentialité des données personnelles est encore au stade de projet.Dans l’attente de l’entrée en vigueur du cadre réglementaire, on constate une grande souplesse du marché.Bien que chaque assureur dispose de son propre texte, le marché fait preuve de souplesse en s’alignant sur le texte des garanties de la première ligne.


Le marché de Londres, y compris les syndicats du Lloyd’s, sont de plus en plus nombreux à proposer à la fois des produits Cyber et de la capacité complémentaire.


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Financements Alternatifs

Les captives d’assurance et de réassurance

La poursuite généralisée de la baisse des taux de prime a conduit les Directions Générales à s’interroger sur l’opportunité de maintenir ou non une captive. Cette réflexion s’inscrit dans un environnement où :

P le niveau de rétention n’offre plus forcément l’effet de levier attendu sur la prime de transfert,

P les besoins en fonds propres de la captive augmentent avec l’arrivée désormais imminente de Solvabilité II au 1er janvier 2016, ce qui conduit à une baisse du ROE (Return On Equity) attendu.

Toutefois, au terme de ces réflexions, rares sont les Groupes qui ont décidé de mettre un terme à leur captive. En effet, celle-ci apporte de nombreux avantages :

P un meilleur pilotage de leurs programmes d’assurance,

P une capacité à ajuster les franchises pour les entités opérationnelles et le seuil de transfert au marché de l’assurance,

P une centralisation de l’information,

P la mutualisation entre différentes entités juridiques distinctes,

P la mise en place de garanties sur-mesure visant des risques pour lesquels les assureurs ont peu, voire pas d’appétit.

Et paradoxalement, le nombre de captive a progressé.

Laurent Bonnet Responsable Financements Alternatifs



N/A

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Des garanties structurées

En parallèle, les solutions dites structurées ont connu un essor important au cours de l’année afin de répondre à un besoin toujours plus affirmé de garanties que les assureurs ont du mal à appréhender, que ce soit dans la tarification (aucun modèle actuariel n’existe et tout doit être construit), ou dans la « chaîne du risque » (formalisation de la souscription et gestion des sinistres). Cette année, du fait de la résurgence du risque de pandémie avec l’épidémie d’Ebola, de nombreux Groupes ont souhaité disposer d’une solution d’assurance pour protéger leurs entités exposées notamment au risque de rupture d’approvisionnement, d’impossibilité d’accès ou de fonctionnement.

Insurance Linked Securities

La problématique de la pandémie a d’ailleurs été étudiée dans le cadre de garanties ILS (Insurance Linked Securities) afin de transférer le risque sur les marchés financiers notamment pour le volet Pertes d’Exploitation. En effet, l’évolution du marché, la disponibilité de capacités financières toujours abondante et l’appétit des investisseurs pour ce type de produits permettent la mise en place de solutions plus attractives tant sur le sous jacent (intégration de risques non modélisés), sur les modalités de fonctionnement (indemnitaire vs paramétrique) que sur le spread demandé. Au delà du risque de pandémie, les risques usuels que sont les catastrophes naturelles sont toujours très recherchés par les investisseurs surtout lorsqu’ils offrent une diversification par rapport aux risques Vent ou Tremblement de Terre aux Etats-Unis.

Source Willis Capital Markets

L’année 2014 a été une année record en ce qui concerne le montant des émissions. Et l’année 2015 pourrait effacer ce record.

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Risques Politiques

IntroductionLes Risques Politiques peuvent être couverts par deux garanties disponibles sur le marché : l’Assurance-Crédit Export et la Garantie des Investissements.L’actualité 2014 a entraîné une légère augmentation des souscriptions en Risques Politiques par rapport à 2013, au niveau mondial, qui s’explique par les fondamentaux suivants :

P tensions régionales, conflits internes, notamment dans les pays africains ou la zone Proche / Moyen Orient. Ces tensions peuvent entraîner des risques de destruction suite à des mouvements populaires, guerres, …

P incertitudes économiques sur certains pays (BRIC) et certains acteurs économiques de ces pays. Ces situations peuvent entraîner des risques de défaut de dette souveraine, de rupture de contrat export, de confiscation, …

P lutte contre le terrorisme, amplifiée, et géographiquement élargie,

P diminution des recettes liées au prix du pétrole dans les pays producteurs. Cette évolution peut entraîner des risques de rupture de contrat, de non-paiement d’entités publiques, de non-transfert, …

P montées des sanctions économiques.

Ces fondamentaux semblent devoir perdurer en 2015/2016.

Capacité / Sinistre

La capacité mondiale disponible a augmenté entre le premier semestre 2014 et le premier semestre 2015 dans les proportions suivantes, par type de garanties :

P Garantie d’une transaction commerciale (Assurance-Crédit Export débiteur public) : +11%, la capacité mondiale pour cette garantie est estimée à 2.217 M$.

P Garantie d’un investissement : +10%, la capacité mondiale pour cette garantie est estimée à 2.273 M$.

Jean-Luc Debièvre Directeur Risques Politiques



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Les assureurs spécialisés souscrivant en France représentent entre 20% et 25% de la capacité mondiale (Zurich, Euler, Atradius, Coface, IBS, Garant, Liberty, Beazley, …).

En 2014, les principaux pays ayant fait l’objet d’indemnisations par les assureurs spécialisés ont été les suivants :

P Assurance –Crédit Export *: Iran, Russie, Ukraine, USA, Kazakhstan, Brésil, Italie, Mexique, Corée, EAU, ...

P Garantie sur investissements* : Serbie, Libye, Russie, Turquie, Bosnie, Vietnam, Thaïlande, Indonésie, Kenya, Vénézuela, ...

*Source Union de Berne

Prix

Une baisse significative des prix est observée. Elle peut même être très significative sur les bons risques (certains pays du Proche / Moyen Orient). Les risques difficiles engendrent en revanche des tarifications élevées, lorsqu’elles peuvent être obtenues. Chaque transaction est évaluée au cas par cas et la tarification demeure différenciée.

Franchise

Ce paramètre n’existe pas en Assurance-Crédit Export. Le marché adopte le principe d’une quotité garantie (90-95%). Pour la garantie Investissement, ce paramètre n’est pas utilisé sur le volet risques de confiscation, expropriation, nationalisation, (garantie à 100%). Sur le volet risques de destruction consécutif à des événements de type guerre, terrorisme, révolution,..., ce paramètre suit généralement les niveaux de franchises obtenus dans les garanties Dommage/Pertes d’Exploitation.

Garanties

L’étendue des garanties offertes reste constante en Assurance-Crédit Export et en garantie Investissement.

Souplesse / Appétits

Les services Compliance / Sanctions des assureurs spécialisés interviennent plus fréquemment dans les processus de souscription, ce qui limite les structurations complexes.

Beaucoup d’assureurs spécialisés ont arrêté toute nouvelle souscription sur la Russie, la Libye, l’Irak et l’Ukraine notamment.

En Assurance-Crédit Export, on constate une diminution des capacités sur des risques crédit à moyen terme (débiteur privé) et les opérations financées sans sous-jacent commercial.

L’appétit des assureurs spécialisés pour les risques difficiles diminue, notamment du fait de la sinistralité constatée sur les dernières années (Irak, Turkménistan, Libye, Egypte).

La concentration des expositions-pays dans le portefeuille des assureurs spécialisés à fin 2014 se répartit entre les principaux pays émergents suivants *:

P Assurance–Crédit Export : Russie, Turquie, Inde, Brésil, Arabie, EAU, Mexique, Vietnam, ...

P Garantie sur investissements : Russie, Chine, Kazakhstan, Brésil, Inde, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie, ...

*Source Union de Berne

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FocusKidnap & Ransom

L’environnement géopolitique, la multiplication des enlèvements crapuleux dans certaines régions et la hausse des rapatriements politiques dans de nombreuses zones géographiques, notamment en Afrique, confirment la nécessité de souscrire une garantie Kidnap and Ransom.

Les assureurs montrent de l’appétit pour ce marché, ce qui favorise les innovations et permet aux assurés de bénéficier d’un marché très compétitif. On note toutefois le repositionnement prudent de certains assureurs par le durcissement de leur politique de souscription sur les risques fortement exposés.La qualité de la politique de prévention des assurés demeure un point-clé dans le placement des risques.

On constate une baisse des primes en 2015. Celle-ci est toutefois limitée sur les risques très exposés, voire stable, en fonction de l’analyse du risque et de la sinistralité. La possibilité d’obtenir des engagements de durée jusqu’à 3 ans se développe, favorisant une meilleure optimisation budgétaire.

Les nouveaux textes s’avèrent plus souples. Ils sont enrichis de nouvelles extensions de garanties et de nouveaux services.

L’assouplissement du marché permet de négocier des garanties sur-mesure pour des clients ayant des expositions majeures.

Le dynamisme du marché de Londres est porteur d’innovations contractuelles qui se répercutent très rapidement sur le marché français.

Stéphanie Hervé Responsable K&R

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Crédit

IntroductionLe marché de l’assurance-crédit conserve un rapport sinistres à primes aux environ de 50 %, les assureurs cherchant à réduire leur risque d’exposition dans certaines zones géographiques (Russie, Amérique du Sud).Les assureurs-crédits continuent à multiplier leur offre commerciale en proposant de nouveaux produits comme la couverture du risque de fraude.

D’une façon générale, les assureurs-crédit ont renforcé leurs équipes et poursuivent leurs efforts de développement commercial en proposant des partenariats bancaires ou en agissant directement auprès de groupements d’entreprises.


Les difficultés économiques rencontrées dans certaines zones du globe obligent les assureurs à revoir leur position de risque.Ce comportement incite les entreprises à adapter leur modèle en s’appuyant sur l’expertise du Credit Management de l’entreprise pour redéfinir leur politique de transfert de risque.

Pour certaines zones géographiques, des filiales d’assureurs-crédit locaux offrent plus de capacité que leur propre maison mère. Les programmes d’assurances dits « centralisés » perdent en efficacité de couverture.

Prix

Les clients bénéficient d’un marché concurrentiel. Dans cet environnement, l’innovation repose sur la capacité à proposer des montages à forte valeur ajoutée.

Franchise

N/A

Eric da Silva Directeur Assurance Crédit



N/A

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Garanties

Les assureurs apprécient de mieux en mieux leur exposition, et au titre de la prévention des risques, ils réduisent leurs couvertures de façon automatique.Dans ce contexte, des négociations au cas par cas doivent être menées auprès des directions des risques des assureurs-crédit, qui concentrent leur pouvoir de décision au sein de leur siège.

Souplesse

En vue d’améliorer les outils de reporting, les efforts sur les systèmes informatiques des assureurs se poursuivent.Ces améliorations apportent plus de visibilité et de contrôle sur les risques de contrepartie, et permettent au courtier de procéder à des analyses toujours plus fines.


Les trois principaux assureurs-crédit (Atradius, Coface, Euler Hermes) couvrent 80 % du marché mondial, le marché est stable.

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Les tendances du marché des Assurances de Personnes

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Les tendances du marchédes Assurances de Personnes

Anne Cavel Directrice Corporate Life

Protection Sociale - Secteur privé

Introduction

Les modifications réglementaires pèsent sur les orientations du marché de la protection sociale. Le décret du 18 novembre 2014 qui fixe le contenu du contrat responsable oblige les entreprises à aménager les contrats en complémentaire santé au plus tard pour le 31 décembre 2017. Celui-ci fixe un plafond au remboursement des prestations évalué de 3 à 5% de leur montant total.

L’autre fait marquant est la généralisation de la complémentaire santé à compter du 1er janvier 2016. Nous constatons un retard important dans les négociations de branches professionnelles. Environ un tiers d’entre elles aboutiront à un accord débouchant sur une ou plusieurs recommandations de porteurs de risques. Cette situation laisse un grand nombre d’entreprises dans l’obligation de rechercher par elles-mêmes la couverture santé collective adaptée à leur situation. La mise en œuvre de la généralisation risque donc de ne pas être totalement achevée au 1er janvier 2016 mais elle va modifier profondément le marché de la complémentaire santé avec un basculement de la clientèle « individuelle » vers le collectif.

Capacité / Appetit

Le marché reste très actif. Les grands acteurs ont la volonté d’accroître et de défendre leurs positions. On constate encore des stratégies d’alternance entre priorité au volume et souci de rentabilité. Le mouvement de concentration des Institutions et des Mutuelles n’est pas encore achevé à ce jour. Les Mutuelles, compte tenu des évolutions du marché, recherchent des relais de croissance dans le collectif.

Prix

Les bouleversements réglementaires sont globalement un facteur de hausse des prix.En santé, de nombreux régimes restent déséquilibrés (S/P supérieur à 100) mais ce phénomène pourrait se résorber par le double impact du contrat responsable et des mesures de maîtrise qui restent une actualité des entreprises (réseaux de soins, revue des garanties…).En prévoyance, le principal effet viendra de la mise en place de la portabilité (garantie des droits étendue à 12 mois) mutualisée depuis le 1e juin 2015. Les assureurs estiment la hausse des cotisations entre 3 et 6%.



N/A

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Souplesse

Pour les petites entreprises, la généralisation de la couverture collective pousse à la mise en place de contrats standard. Pour les grandes entreprises, la souplesse contractuelle est limitée par les nouvelles contraintes du contrat responsable.

Garanties

Le contrat responsable va encadrer les garanties sur deux postes principaux :

P l’optique (plafonnement des montants maximum assez proches des principaux réseaux de soins),

P les honoraires des spécialistes en ville et en milieu hospitalier : le recours à des praticiens non adhérents au Contrat d’Accès aux Soins (CAS) entraînera un reste à charge significatif pour les assurés.

Divers

Les enjeux pour 2016 porteront sur :

P les réponses données à l’évolution du nouveau cahier des charges du contrat responsable : baisse des garanties ou recherche de solutions surcomplémentaires ?

P le déploiement de la généralisation de la couverture santé collective : la compétition entre les acteurs (Assureurs, Institutions de Prévoyance, Mutuelles) va se poursuivre sur des secteurs probablement pas entièrement couverts au 1er janvier 2016.

Ces bouleversements réglementaires, auxquels s’ajoutent les contraintes de délégation de gestion des assureurs (Solvabilité II) et la généralisation du tiers payant pour les médecins, annoncent une période d’incertitude sur le modèle de protection sociale complémentaire.

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Cédric Thévenot Directeur Sports & Evènements

Individuelle Accident

IntroductionParmi les garanties Individuelles Accident, l’assurance décès ou invalidité reste un tabou. Les intermédiaires ont donc un rôle important à jouer pour en expliquer l’intérêt aux particuliers comme aux entreprises, alors que les français se déplacent de plus en plus. Les employeurs sont plus souvent mis en cause pour défaut de sécurité de leurs employés. Malgré des conditions de marché favorables (capacité garanties / risques), la souscription demeure atone faute de caractère obligatoire dans une période d’économies budgétaires.


La capacité reste importante sur ce secteur avec la présence d’acteurs majeurs tels que Ace, AIG, Axa ou Tokio. Des montants maximum d’indemnisation par « évènement terrestre » de 50 M€ (sous limités à 30 M€ par suite « d’évènement aérien ») sont toujours possibles. La mise en œuvre de « Solvabilité II » peut compromettre le maintien de tels pleins (ou certaines garanties en « illimité»). Dans un marché porteur, certaines activités restent délicates à assurer : journalistes, sociétés de sécurité, forages et autres extractions minières ou pétrolières, sportifs…

Prix

Le marché est très compétitif mais sa tendance baissière est freinée par le peu d’affaires nouvelles et l’attrition du portefeuille des assureurs.

Franchise

Le niveau de franchise demeure stable quel que soit le produit et / ou le secteur d’activité concerné.

Garanties

Les textes demeurent larges et la concurrence des acteurs concourt à ce que de nouvelles extensions de garanties soient incorporées pour se démarquer.

Souplesse

L’appétit des assureurs reste très important sur ce secteur, peu d’affaires nouvelles sont étudiées, par conséquent les assureurs savent rester souples et acceptent d’étudier des dérogations à certaines exclusions.




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Retraite

IntroductionAu premier semestre 2015, le marché est relativement calme pour la mise en place de nouveaux dispositifs en épargne-retraite, mais reste actif sur des renégociations de dispositifs existants. Les entreprises restent cependant sollicitées par leurs salariés qui sont inquiets de la baisse du taux de remplacement des régimes de retraite obligatoires. La conjoncture économique et les évolutions législatives (Loi Macron, contrat responsable en santé …) conduisent à un certain attentisme. Cette situation devrait évoluer en fin d’année.


Certains assureurs peuvent refuser des dispositifs de retraite ou de préretraite avec des montants importants pour des investissements à court terme sur l’Actif Général. En effet, la baisse significative des taux financiers n’est pas favorable à ce type d’investissement. Au risque de dilution de la performance de l’Actif Général se couplent les règles prudentielles de Solvabilité II. C’est pourquoi beaucoup d’assureurs privilégient des offres en Unités de Compte. La Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2014 porte la contribution additionnelle des rentes dépassant 8 fois le plafond de la sécurité sociale à 45%, ce qui condamne les régimes de retraite à prestations définies au profit d’autres dispositifs.

Le marché de l’épargne salariale est également touché par la baisse des taux d’intérêt puisque qu’environ 35% des encours gérés sont sur des supports courts termes. Pour éviter des rendements négatifs sur ces supports, beaucoup de gestionnaires renoncent pour partie à leur rémunération sur encours. Ils essayent par ailleurs de réorienter l’épargne sur des supports plus longs. La Loi Macron, qui prévoit la baisse du forfait social, devrait redonner du dynamisme au marché de l’épargne salariale.

Arthur Say Directeur Retraite & Epargne Salariale



N/A

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Prix

Les prix en retraite sont stables pour une gestion en Unité de Compte mais en hausse pour une gestion en Euro.En épargne salariale, la concurrence est vive et les prix sont souvent revus à la baisse à l’occasion d’appels d’offres.L’encours géré en épargne salariale au 31/12/2014 est 110 Mds€ dont 10,3 Mds€ pour le PERCO. Le marché est concentré sur quatre acteurs principaux, qui se partagent 77% du marché : Amundi, Natixis, BNP, CMCIC (Source AFG au 31/12/2014).

Garanties

Pour la retraite, une gestion financière beaucoup plus diversifiée se développe avec des gérants de renom tels que Carmignac, Fidelity, Franklin Templeton, Rothschild, BlackRock. Les assureurs mettent fin aux garanties de table ancienne et résilient les contrats.Les efforts des assureurs en matière de reporting administratif et financier améliorent la qualité du service rendu aux clients. Ces efforts doivent être également mis en œuvre pour les courtiers.

En épargne salariale, les sociétés de gestion offrent de plus en plus de service à destination des salariés et des entreprises. Cependant, seules les grandes sociétés d’épargne salariale pourront financer ces développements. Dans les autres cas, des regroupements seront nécessaires.

Souplesse

Certains assureurs refusent toujours le transfert des contrats de retraite à cotisations définies (Art 83) et Indemnité de Fin de Carrière (IFC).

Contrairement à l’épargne salariale, les arbitrages réalisés par les salariés entre les supports de gestion pour le contrat de retraite sont longs et génèrent des frais. De plus, les arbitrages pour les compagnies d’assurance se font très majoritairement sur papier et non par internet.


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Protection Sociale - Secteur public

IntroductionBaisse des dotations et réforme territoriale bouleversent le paysage des collectivités françaises : dans ce nouveau contexte, le dialogue s’instaure progressivement entre des porteurs de risques qui souhaitent légitimement le retour à l’équilibre de leurs portefeuilles, et des collectivités qui intègrent progressivement une culture économique devenue indispensable.


En risque statutaire, la connaissance de plus en plus approfondie du risque par les différents acteurs permet de redresser régulièrement les portefeuilles. La capacité reste prudente dans l’attente de la confirmation du retour à l’équilibre. En Complémentaire Santé et Prévoyance, le décret de novembre 2011 a ouvert le marché. Ce segment est d’autant plus concurrentiel que d’importantes capacités lui sont consacrées, y compris par de nouveaux acteurs.

Prix

En risque statutaire, la maturité technique du marché conduit à une augmentation régulière des prix. Les collectivités semblent le comprendre puisqu’elles acceptent majoritairement d’intégrer ces augmentations en cours de marché.En Complémentaire Santé et Prévoyance, le marché n’a pas suffisamment de recul pour confirmer le bien fondé des prix actuels : les premiers comptes de résultat sont en attente et auront inévitablement un impact important sur la future politique tarifaire.

Franchise

En risque statutaire, on observe en parallèle le maintien du système traditionnel des franchises en jours et l’avènement d’un système de franchises en pourcentage de couverture. Ces nouvelles franchises permettent aux collectivités sinistrées de rester assurées sur un périmètre adéquat tout en maîtrisant leurs budgets de primes.



N/A

Marie-Noëlle Outrebon Directrice Secteur Public

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Garanties

En risque statutaire, les risques de fréquence (absentéisme de courte durée) sont rarement souscrits par les collectivités de grande taille. En majorité, les collectivités démontrent leur volonté de maintenir leur périmètre de garanties à l’identique. En Complémentaire Santé, la tendance est de mettre en adéquation les prestations avec les critères de définition des contrats responsables.

Souplesse

En dépit des contraintes des Marchés Publics, les porteurs de risque acceptent d’accompagner des collectivités dans leur recherche d’équilibre entre augmentations des tarifs et mises en place de franchises.


Sur le marché statutaire, on constate depuis peu la présence de compagnies étrangères, présentant les spécificités nécessaires aux Marchés Publics. Les prochaines années vont permettre de savoir si cette tendance se confirme.


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Protection Sociale Internationale

IntroductionDans un monde où les sociétés s’internationalisent de plus en plus, la gestion et l’optimisation des Employee Benefits prennent une importance plus grande depuis quelques années.La composante nationale des régimes de protection sociale reste forte et les approches transnationales de type pooling sont encore timides alors même qu’elles démontrent un réel intérêt pour l’entreprise.


En ce qui concerne l’assurance des populations mobiles - expatriés, Third Country Nationals (TCN) - le marché attire toujours quelques assureurs importants en France (dont Allianz et Axa), mais la compliance devient un sujet majeur qui complique la recherche de solutions d’assurance :

P les réglementations locales, et le protectionnisme de chaque pays, rendent de plus en plus difficiles les couvertures cross border (plusieurs pays impliqués dans le contrat d’assurance). Le pays du souscripteur personne morale n’est plus le seul critère examiné par l’assureur, il peut aussi tenir compte de la nationalité des assurés, de leur pays d’origine et pays d’expatriation pour accepter de souscrire le risque,

P ainsi, la couverture des expatriés aux USA doit tenir compte de la loi ObamaCare, qui a précisé récemment la situation des expatriés et détachés,

P dans certaines situations, la solution sera la mise en place d’une police – voire plusieurs – locale(s), l’assureur français s’appuyant sur un (des) fronteur(s) local(aux), ce qui rend le dispositif plus lourd et coûteux,

P les pays faisant l’objet d’une sanction internationale (Iran, Syrie …) sont aussi une raison de refus de souscription par les assureurs, qui ont des interprétations juridiques plus ou moins souples.

En ce qui concerne le marché Global Benefits (coordination internationale, pooling et autres outils de mutualisation mondiale), il est toujours partagé entre 8 réseaux :

Maxis - Generali - Zurich - Allianz - Swiss Life - ING (renommé récemment “AIG Global Benefits Network”) - IGP - Insurope.

Compte tenu du potentiel de ce marché, capacité et appétit sont au rendez-vous.



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Cécile Schechter Responsable Prévoyance Internationale

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Tendances

Assurance des populations mobilesL’expatrié traditionnel est de plus en plus remplacé par le TCN, souvent recruté via un hub (Suisse, Ile Maurice, etc).

Marché Global BenefitsLes compétences dans les grands Groupes deviennent plus régionales, par compromis entre une RH – Comp & Ben centralisée et une décentralisation complète des décisions. Les interlocuteurs dans les multinationales sont de plus en plus variés : RH, C&B, Risk Manager, Direction des Achats / Assurances. Il convient donc de réconcilier des intérêts divers à la fois quantitatifs (recherche d’optimisation financière) et qualitatifs (services RH).Par ailleurs, les multinationales préfèrent être accompagnées par un seul conseil global plutôt que par plusieurs, pour maîtriser une gouvernance toujours plus complexe.

Prix

Assurance des populations mobilesEn santé, l’inflation médicale est toujours aussi soutenue, mais les techniques de cost containment et de repricing se développent au même rythme que les réseaux de soins, permettant de contenir les majorations et les tarifications.

Marché Global BenefitsLes honoraires sont souvent préférés aux commissions de courtage.

Garanties

Assurance des populations mobilesCompte tenu du développement des TCN et des majorations régulières en santé, les packages sont maintenant moins-disants, avec des garanties plus anglo-saxonnes et des systèmes d’options complémentaires à la charge du salarié.

Marché Global BenefitsOn constate une volonté d’harmonisation (mondiale ou régionale), de positionnement vis-à-vis de la concurrence (attraction et rétention des talents nécessitent des garanties toujours plus innovantes) et de compliance.Au titre de la Responsabilité Sociale, la garantie unique en décès est recherchée mais n’est pas toujours compatible avec les exigences de compliance.

Souplesse

En dehors de l’aspect compliance, les assureurs sont très souples, compte tenu de leurs ambitions et du potentiel global de ce marché.


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Conclusion

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L’ensemble des analyses converge cette année encore, vers l’affichage d’une tendance à la baisse du marché de l’assurance et de la réassurance.

Cette orientation que nous avons constatée tout au long de l’année 2015, ne devrait pas être fondamentalement modifiée, et ce d’autant que les facteurs sous-jacents qui l’expliquent demeurent : faible sinistralité, taux d’intérêt bas et augmentation des capacités et de la concurrence entre acteurs.

Cette situation de marché crée des opportunités pour les professionnels de la gestion des risques en leur permettant d’exécuter des scénarii visant à créer à un avantage complétif pour leurs entreprises en combinant la recherche d’économies et de nouvelles couvertures en réponse aux risques émergents.

Au cours de ces exercices de renégociation, les entreprises ont souvent été conduites à des arbitrages entre la part de risque transférée aux marchés et la part de risque conservée en rétention, quelle que soit la forme de ces rétentions : franchises ou ligne auto-assurée, ligne assurée ou réassurée par la captive. Depuis notre dernière note de conjoncture, nous avons assisté à des changements au travers desquels les entreprises ont réduit leur conservation.

Parallèlement, les investisseurs s’intéressent aux marchés de l’assurance et de la réassurance, ce qui contribue à augmenter le nombre et la taille des opérations :

P fusions et acquisitions de grands opérateurs de l’assurance pour créer des acteurs à dimension globale. Il faut noter à ce titre, l’intérêt des investisseurs chinois pour le secteur de l’assurance internationale,

P fusions et acquisitions de grands opérateurs de la réassurance, avec un objectif d’accroissement significative de leur taille,

P création de capacité nouvelle par apport d’investissements à la recherche de placements alternatifs.

Dans ce contexte, la recherche de stratégies visant à se protéger contre les effets d’une volatilité des prix induite par ce mouvement de concentration est – de notre point de vue – à anticiper et nous sommes à votre écoute pour vous accompagner.

Bien à vous,

Jean Rondard

Conclusion

Jean Rondard DirecteurGras Savoye Corporate Risk Management

GRAS SAVOYE I CONSEIL & COURTAGE EN ASSURANCES

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